To test a man's character, give him power ⚔ Dick

Parmi les proches de Kory, nul ne semblait douter du fait qu’ils puissent venir la voir ou qu’ils puissent l’appeler, la contacter, quand ils avaient besoin d’être sûrs et certains de recevoir un avis et une opinion dénués de toute fioriture et de toute tentative d’aller dans leur sens ou de leur dire ce qu’ils voulaient entendre juste pour leur faire plaisir. Et elle était plutôt contente d’être si rapidement parvenue à instaurer cette relation de confiance. Mais, attention. Contrairement à ce que son caractère enjoué pouvait laisser à penser, elle ne s’entourait pas de tous ceux qui voudraient bien l’avoir pour amie. Et le fait qu’elle vous oublie parfois aussi vite qu’elle vous avait souris en engageant la conversation pouvait s’avérer rude, très rude pour vous. Certains lui reprochaient ou lui reprocheraient sans doute une telle attitude. Mais dans le fond, ceux-là ne devaient bien que rester à la surface, et ils ne faisaient donc qu’effleurer celle qu’elle était réellement, sans, de fait, être parvenus à comprendre un peu comment elle fonctionnait. Pour Kory, les émotions et sentiments avaient une place importante, certes, mais elle était capable de très vite passer à autre chose. Un peu comme un papillon. Et puis, certains de ses gestes n’avaient pas autant de portée, d’importance et de signification que pour le genre humain. De fait, quelque chose comme le sexe revêtait donc une symbolique toute différente, et certains s’en étaient sûrement mordus les dents que de le constater, une fois mis au pied du mur, une fois qu’il était déjà trop tard ! Concernant Dick Grayson, cependant, les choses étaient bien différentes. Il avait une place à part dans sa vie, pour bien des raisons. C’était sans doute lui le premier visage humain qu’elle avait aperçu, tout du moins d’aussi prêt. Et pour cause, elle s’était presque jetée à son cou, vu de l’extérieur, pour l’embrasser, rien que ça ! En plus de cela, elle ne lui avait pas exactement demandé son avis. Mais comme il avait engagé la conversation et qu’il avait eu l’air si perdu quand elle lui avait répondu dans une langue dont il ne comprenait rien, alors qu’elle-même n’avait strictement rien compris à ce qu’il venait de lui dire … Fallait-il réellement s’attendre à autre chose ? Kory le savait, elle n’était pas si mal que ça, y compris selon les canons de la beauté et de la mode terrestres. Dick aurait, et de loin, pu tomber sur bien pire ! D’ailleurs, elle ne l’avait jamais vraiment entendu s’en plaindre …

Elle lui faisait confiance, à Dick Grayson, en tout cas. Elle lui faisait même beaucoup confiance. Suffisamment pour avoir choisi de rester sur Terre plutôt que de remonter dans son vaisseau, après avoir réparé celui-ci, pour partir à la recherche d’une nouvelle planète d’asile. Il l’avait accueillie au sein des Teen Titans, et elle lui en était éternellement reconnaissante. Dès lors, il y avait peu de choses, si ce n’était aucune, qu’elle pouvait lui refuser. Ce qui la poussait à ne jamais hésiter à sauter sur l’occasion de passer du temps avec lui, ou d’accepter de le voir, dans la seconde où cela lui était proposé. Cependant … Cependant, Kory n’était pas stupide. Sans doute très à la ramasse, souvent comme dans un autre monde, mais pas stupide. Pas stupide du tout. Et elle savait bien que si elle avait donné rendez-vous à Dick à la Tour, elle n’aurait pas fini de se voir taquiner et d’entendre de nombreuses allusions volontairement provocatrices et erronées, de la part de ses camarades. Ceux-ci ne manquaient jamais une occasion de la mettre en boîte, bien qu’elle n’ait toujours rien compris à cette expression ! En tout cas, il ne lui avait pas vraiment expliqué pourquoi il voulait la voir, mais c’était surtout parce qu’elle ne lui en avait pas laissé le temps ! Il l’avait laissée maîtresse du choix du lieu de leurs retrouvailles, et le Star Bridge lui avait paru une bonne idée. Mais là … Là, ce n’était pas qu’elle commençait à le regretter, mais il s’agissait tout de même des Glades, avec la réputation qui allait avec. Et, visiblement, quand la nuit est là, cela semble donner des ailes aux humains, enfin, façon de parler. Personne ne volait, pas même Kory, qui en était désormais incapable à cause de ce damné Ultraman. Ce dont elle restait capable, cependant, c’était de remettre à sa place les petits imprudents. Et cela ne manqua pas, bien qu’elle n’ait rien prévu de tout cela. Après tout, elle attendait gentiment, mais avec une grande impatience, que Dick arrive. Elle était en avance, et, si elle n’était pas autant couverte que la majorité des gens déambulant autour d’elle, parce qu’après tout, on ne change pas une Tamaraneanne en un clin d’œil, elle portait en tout cas une tenue que Dick jugerait sans doute décente. Même si, bon, elle ne portait pas de collants sous sa jupe, et que ses jambes étaient quand même à l’air libre, sans parler du fait qu’un crop-top sous un gilet à fermeture éclair pas même fermé, ce n’était pas le genre de tenue qu’on porte normalement alors que la température a pas mal dégringolé et que c’est désormais la nuit éternelle depuis déjà quelques semaines ! Mais elle ne tenait quand même pas une grande pancarte, dans les mains, enjoignant les jeunes hommes passablement éméchés à venir lui peloter les fesses ou à lui faire sentir leur haleine alcoolisée en essayant de s’approcher de son cou.

« Salut toi ! T’as pas froid comme ça ? Je peux t’aider à te réchauffer si tu veux … » Des mots dans le vent, parce que Kory n’écoute absolument pas ce type qui s’est approché d’elle. Non, elle, elle fixe la rue, un peu plus loin, guettant l’arrivée de Dick. Le reste … Le reste, elle n’y prête pas attention, et elle ne le perçoit presque même pas. Sa concentration et son attention sont ailleurs. « Allez, je suis sûr que t’es gelée ! » Il s’est rapproché, et l’odeur d’alcool, dans son souffle, la fait réagir. « Non merci, ça va. » Et elle lui sourit. Ce qu’il doit alors prendre pour un encouragement. Alors, il se rapproche, et, franchement, ça, elle s’en serait passée. Alors, tout en souriant, elle le repousse. Sans hésiter, et d’une impulsion décidée. Mais ça ne lui plait pas, à lui. Et son comportement jusqu’alors mielleux change du tout au tout. « Nan mais pour qui tu te prends ? T’aguiches le client, tu m’chauffes et tu fais ta pute après ?!!! » Pute, c’est un mot qu’elle connait. Elle l’a déjà entendu, il lui a déjà été adressé, et quand elle l’a rapporté à Tim’, il a vu rouge. Lui qui n’est habituellement pas si sanguin que cela … En tout cas, le type se rapproche, bourré de mauvaises intentions versant visiblement dans la violence, et il tend ses mains vers elle. Alors, elle n’hésite pas, se saisissant d’une des dîtes mains, et la tournant sans ménagement sur le côté. L’os craque, le bruit est caractéristique, et il vocifère, avant de se jeter sur elle. Les gens ne réagissent pas trop, à côté, sans doute assez habitués aux altercations des types bourrés. Cependant, Kory ne prend pas peur, et ne cherche pas d’aide auprès de qui que ce soit. Du plat de la main, elle frappe la trachée de l’opportun, lui coupant le souffle, avant de lui asséner coup de coude, à 90°, mais derrière la nuque, cette fois, et, dans un mouvement de jambe, elle le déséquilibre, avant de l’attraper par le col, et de le plaquer contre le parapet, non sans l’avoir soulevé et de menacer de le balancer par-dessus bord. Jusqu’à ce qu’elle sorte un peu de sa bulle en entendant des pas précipités non loin de là. Tiens, quelqu’un a réagi ! Et quand elle le voit … Quand elle le voit, son visage s’illumine, que ce soit son sourire, son regard, et tout son être. Ce qui l’a fait un peu lâcher prise, déséquilibrant encore plus le sale type vers le rebord. « Dick ! »

Il y avait certains conseils que Kory n'avait de cesse d'entendre. Le plus souvent, elle ne les prenait pas mal, car, normalement, on les lui adressait pour son bien. Mais des fois, il était vrai que cela pouvait un peu l'agacer, surtout quand cela laissait entendre qu'on la connaissait bien, qu'on l'avait rapidement cernée et que sa logique n'avait plus de mystères pour vous. Ce n'était pas vrai. Personne, sur cette planète, n'était en mesure de pouvoir prétendre la connaître à 100%, tout savoir de sa vie, de son existence passée, des horreurs auxquelles elle avait dû survivre, des traversées de l'Enfer qu'elle avait enduré. Personne ne pouvait prétendre savoir à quoi ressemblaient physiquement ses parents, sauf peut-être Hal, mais lui avait des atouts dans sa manche, des atouts très rares. Tamaran n'était sans doute qu'un nom pour eux, exotique, étranger, et si lointain. Et la réalité de son existence ne résidait que dans le fait que Koriand'r existait bel et bien, qu'elle était faite de chair et d'os, qu'elle venait bien de quelque part et que le nom de cette planète figurait dans certains registres. En général, plus le donneur de leçons et le pourvoyeur de conseils ne représentait rien pour elle, plus Kory était capable d'être un peu tranchante et supérieure. C'était une facette d'elle-même qui n'était pas dominante dans son comportement, mais qui démontrait bien, à qui l'aurait oubliée, qu'elle n'était point issue du bas peuple, bien au contraire. Déjà qu'elle était extrêmement tolérante et qu'elle piétinait allégrement nombre de grands préceptes et de principes sacrés pour son peuple, depuis qu'elle était arrivée sur Terre ! Si l'on s'en référait uniquement aux Lois, seuls quelques rares privilégiés, se comptant sur le doigt d'une main, voire de deux, à la limite, avaient normalement le droit de la regarder et de la toucher, de lui parler et de s'approcher d'elle. Kal-El, Diana, Garth, et quelques autres, seulement. Eux, ils étaient de son rang. De son rang princier. Les autres étaient loin de pouvoir en dire autant. Mais elle ne pouvait vivre dans sa bulle. Alors, elle avait fait bien des entorses aux règles et aux conventions, et avait plus ou moins donné son autorisation actée mais non verbale pour briser ces lois et aller au delà. Sur Tamaran, elle pouvait après tout bien le faire. Si un membre de la famille royale vous autorisait, malgré votre condition, à pouvoir lui parler, le toucher et être en sa proche présente, alors il n'y avait plus lieu de s'en référer à ce qu'en disaient les textes de lois. En tout cas, Dick avait été de ces toutes premières personnes à faire sa connaissance. D'ailleurs, pour ainsi dire, il était le tout premier humain auquel elle avait parlé. Cela restait gravé dans sa mémoire, dès lors, et, de fait, bien évidemment, il occupait une place unique pour elle. Certains de ses camarades des Teen Titans en arrivaient d'ailleurs quelques fois à la taquiner à ce sujet. Quand d'autres devaient sûrement penser que Dick et elle l'avaient déjà fait, comme on dit. Ces humains et leurs manières si étranges de vouloir tourner autour du pot sans aller droit au but et dire les choses clairement, sans confusions possibles ! Mais, non, ils ne l'avaient jamais fait, si c'est ainsi qu'il fallait s'exprimer. Peut-être parce que, encore une fois, il n'était pas n'importe qui, à ses yeux, et qu'elle savait à quel point ses agissements pouvaient déclencher des réactions assez étranges et inhabituelles chez certains. Elle tenait à Dick, bien trop pour suivre tête la première ses us habituels, au risque de le froisser, ou quelque chose comme ça. Alors, oui, lui, il avait le droit de lui donner des conseils. D'ailleurs, elle faisait plus que de l'autoriser à le faire : il lui arrivait encore régulièrement d'aller délibérément vers lui, surtout par téléphone et internet, ces derniers temps, pour lui demander conseil.

Attirer l'attention, en tout cas, c'était plus fort qu'elle. Cela dépassait, aussi, quelque peu. Parce qu'elle avait beau faire, il lui semblait toujours impossible de totalement passer inaperçue. Pourtant, elle faisait des efforts, et on l'aidait en ce sens, soit en lui expliquant ce qu'il ne fallait surtout pas faire si elle ne voulait pas se démarquer des humains, et en la prévenant aussi de ce qu'il ne fallait pas dire. Par exemple, transformer un homme en torche vivante parce qu'il l'avait insultée, cela ne se faisait pas. Pas plus que de dire à quelqu'un qu'il devrait arrêter de dévaliser le rayon de la moutarde parce qu'il était déjà assez gros comme ça. Mais certaines choses ne pouvaient totalement être altérées chez elle, à commencer par son physique. Zatanna avait fait ce qu'il fallait pour gommer les différences, mais Kory demeurait quelque peu hors normes, unique. Et ce même si sa taille était plus humaine, ses cheveux bien moins longs et bien moins chatoyants, qu'elle possédait des pupilles et que le vert de ses iris était plus conventionnel lorsqu'elle portait ce collier autour duquel Zatanna avait placé un charme. Elle restait d'une beauté bien différente de celle des Terriennes, et personne n'aurait pu la confondre avec une autre ! D'ailleurs, certains diraient qu'elle avait succomber à la facilité en s'engageant dans le mannequinat, mais elle avait eu besoin d'argent, ne serait-ce que pour ne pas se laisser entretenir, et aussi pour s'occuper. Elle l'avait fait parce que c'était amusant et qu'on lui offrait des cadeaux, aussi. Et si elle avait très largement freiné depuis plusieurs mois, il lui arrivait encore de sauter le pas, de temps en temps. En tout cas, Dick avait sans doute raison. Après tout, elle ne voyait personne d'autre, autour d'eux, qui tenait comme elle un type bourré au-dessus du parapet en menaçant de le faire tomber dans l'eau plusieurs mètres en contrebas. Elle se démarquait, là, présentement, en agissant comme elle le faisait. Mais encore une fois, se fondre dans la masse, c'était nouveau pour elle. Nouveau, car sur Tamaran, elle avait été formée à tous ces arts et enseignements destinés à lui servir, plus tard, à être une bonne reine, efficace, protectrice, pertinente, éclairée, sage et raisonnée. Parfois, elle se demandait bien si les gens d'ici, ceux qui savaient, en tout cas, avaient bien conscience de tout ce que cela avait pu représenter. Après tout, elle n'avait rien d'identique à ces vraies princesses terriennes qui existaient bel et bien, en Europe, par exemple. Elle, elle n'était pas destinée à veiller sur une nation, mais bel et bien sur un peuple. Et son royaume à elle ne faisait pas cette taille microscopique que ceux d'ici pouvaient faire. Non, son royaume à elle, il englobait toute une planète. Des millions, des millions et encore plein de millions de gens. Et pas n'importe quels gens, des Tamaraneans. Enfin, tout çà pour dire qu'il ne serait jamais venu à l'idée de quiconque de sensé et de proche du pouvoir, sur Tamaran, de laisser la Princesse héritière dans la totale ignorance de ce à quoi allait pouvoir ressembler pour elle, plus tard, l'exercice du pouvoir. Alors elle avait été formée à la diplomatie. Mais pas à cette même diplomatie qu'on invoquait, ici sur Terre, pour mettre les formes et faire attention à ce que l'on disait. Encore une des nombreuses différences entre les deux planètes, et sans doute aussi les deux univers.

En tout cas, Dick semblait vouloir prendre les choses en main, au sens propre comme au sens figuré. Alors, elle le laissa faire. Si cela le défoulait un peu et l'amusait ... En règle générale, Dick, comme les autres hommes qui étaient proches d'elle, n'aimait pas trop quand Kory se faisait importuner par un homme, ou quand un représentant de la gente masculine employait des expressions salaces, à son sujet, sans qu'elle ne les comprenne. Cependant, le fait de voir l'homme être mis KO, et à terre, par une droite bien sentie et bien placée, cela la poussa un peu à faire la moue. Après tout, elle lui aurait bien fait faire un plongeon, au gars, pour lui rafraîchir les idées, et parce que cela lui aurait fait quelque chose à raconter à Cassandra la prochaine fois qu'elle se verrait, comme ça, mine de rien, au détour d'une conversation, comme elle savait si bien faire ! Mais ce qui était fait était fait. Ce qui n'empêcha pas Kory de quelque pousser la masse inconsciente du bout du pied, comme pour voir s'il y avait une réaction. Mais non. La masse était toute molle, comme dénuée d'énergie et de volonté, mais c'était sans doute normal si le type était inconscient et qu'il était à présent un peu au pays des rêves. Tiens, encore une expression dont elle avait pu avoir du mal à saisir le sens, et qui la laissait encore un peu songeuse, même aujourd'hui.

« J'aurais pu finir de lui expliquer que cela ne se fait pas de me traiter de pute et de vouloir m'étrangler, tu sais. Mais j'aurais sûrement fait ça de façon trop disproportionnée, non ? Même si ce n'est pas comme si j'aurais pu l'envoyer voler à plusieurs kilomètres. Je ne peux plus trop faire ça, en ce moment ... » Ne pas utiliser la force était un concept encore si étrange pour elle. Elle possédait des capacités surhumaines, et ici, visiblement, quand on est capable de quelque chose, mieux vaut ne pas le montrer, ce qui était assez incohérent et illogique d'après Kory. Mais ici, c'était la Terre, et elle devait s'y faire, et accepter les incongruités et tout ce qui s'y apparentait. « Il m'a dit que je l'aguichais, mais je ne sais pas ce que ça veut dire. J'ai fais un effort, pour m'habiller ! Je me suis dis que tu n'avais pas forcément envie d'être obligé de me ramener à la Tour, ou d'aller dans le magasin de vêtements le plus proche, avec moi, pour faire plus terrienne. Le truc, c'est que je n'ai pas froid. Tu as froid, toi ? » Si jamais, elle pourrait le réchauffer ! Même si, en ce moment, sans son divin Soleil, elle avait perdu de ses spécificités dans de nombreux domaines. Ainsi, elle ne pouvait plus irradier, comme à son habitude ... En tout cas, visiblement, Dick ne souhaitait pas s'éterniser sur place, et la jeune femme n'y vit rien à redire. Elle était là pour lui, après tout, alors elle ferait comme il voulait. Non sans y mettre sa petite touche, bien évidemment. Alors, sans lui demander son avis, même si, pour la peine, elle n'en avait sans doute pas besoin, elle se mit à marcher à ses côtés non sans glisser l'un de ses bras autour de l'un des biceps du jeune homme. Les gens faisaient comme ça, dans les films ! Et comme Kory fonctionnait parfois par mimétisme ... « Et bien ... Ce goujat d'Ultraman me prive de mon Soleil, alors ce n'est pas autant la forme qu'avant. Je ne peux plus ni voler, ni être moi-même. Fort heureusement, cela n'altère rien de mon apparence originelle, c'est juste que je ne peux plus voler. C'est triste. » Posant sa tête sur l'une de ses épaules, elle soupira, avant de reprendre. « Tu m'as manqué, tu sais. Je sais que tu as ta vie ailleurs, maintenant, mais quand même. ... Comment vas-tu, toi ? Parce que ça m'intéresse, tu sais. »