gods among us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €


Partagez
 

 i'd love to enjoy the sun with you (stval)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyLun 29 Jan - 22:46

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

Je n’avais jamais volé, pour de vrai j’entends. Se faire sauver par Superman est une expérience fabuleuse, certes, mais mes préoccupations à ces moments étant tout autre, je n’ai jamais apprécié la sensation. Là, je peux enfin me rendre compte de ce que ça fait de léviter au-dessus de tout le monde, de se déplacer à une vitesse qui dépasse l’entendement, de voir le monde en petit, de voir défiler les villes, les États d’une manière que seuls quelques privilégiés peuvent le faire. Jessica était venue me chercher plus tôt dans la journée afin de m’emmener chez elle, à Coast City. Si j’avais voulu la rejoindre de moi-même, les choses auraient été intensément plus longues. Traverser les Etats-Unis n’est pas une mince affaire, même lorsqu’on en a les moyens. Pour Jessica, il ne s’agit que d’une histoire d’heures, de minces petites heures. En effet, j’imagine qu’elle n’a pas eu à préparer cela plus qu’autre chose. Je l’avais attendu à mon appartement, mon sac préparé, pour une journée qui s’annonçait plus que charmante. Depuis ce fameux diner-incident que nous avions, quelques semaines plus tôt, Jessica était revenu me voir à quelques reprises. D’abord au chevet de mon lit d’hôpital puis chez moi. Se retrouver immobiliser, dans un lit, pendant plusieurs semaines, ce n’est pas vraiment mon truc, et avec Lois et Clark d’absents, j’avais trouvé le temps particulièrement long. Incapable d’être là pour les célébrations de la fin de la nuit perpétuelle. Incapable de capter les images d’un monde qui revit. J’avais rongé mon frein, comme tous les blessés le fond, et avait fait preuve de patience. J’imagine que je ne suis pas le premier à vivre cela. La compagnie de Jessica avait donc été fortement appréciée, de mon côté en tout cas. Je ne doutais pas qu’elle avait de nombreuses choses à faire, être à mon chevet ne devait pas être une priorité. Mais maintenant, je pouvais de nouveau me déplacer. Avec des béquilles, certes, mais c’était déjà mieux que le lit.

C’est ainsi qu’elle m’avait proposé de profiter du retour des rayons du soleil en allant à Coast City. L’ensoleillement naturel de l’endroit était bien meilleur que celui de Gotham City. Et rien de mieux que la côte ouest pour profiter du soleil à son meilleur. Elle était venue me chercher en milieu de mâtinée afin de m’emmener à la cité plus lumineuse que la mienne. Après quelques discussions, j’avais spontanément enroulé mes bras autours de la jeune femme pour me serrer contre elle. Habitude de voler avec Superman, sûrement. Avec elle, ce n’était pas nécessaire. Elle me repoussa gentiment et m’enveloppa d’une bulle verte afin de faire le trajet d’une manière plus… agréable ? Elle m’annonça un trajet relativement court. Plus que si j’avais pris le train, clairement. Et c’est ainsi que je me retrouvais dans les airs, observant Jessica avec un brin d’admiration qu’elle ne semblait pas voir. Elle devait se concentrer sur sa direction, moi, non. Je pouvais ne me concentrer que sur ce qui m’intéressait. Bien sûr, observer les villes, les montagnes, c’était bien, mais rien de mieux que d’observer la jeune femme, concentrée sur notre destination. Je voyais rarement des héros d’aussi près. Et si je n’avais pas fait une promesse, ça aurait fait une photo assez magnifique. Je suppose que les gens commenceraient de se douter de quelque chose. L’article du Daily Planet intitulé « Jimmy Olsen sauver par Lady Green Lantern » avait déjà suffisamment attiré l’attention sur nous deux, si ça devait se reproduire, quelqu’un – Lois – commencera à se douter de quelque chose, à n’en pas douter.

Enfin, nous arrivâmes à destination, à quelques mètres de la maison de Jessica. À ma grande surprise, mes pieds éprouvèrent une certaine satisfaction à retrouver le sol et le pouvoir de la gravité sur moi. Après avoir vérifier correctement que personne ne pouvait nous voir, Jessica fit disparaître son costume de Green Lantern, laissant apparaître un charmant ensemble montrant qu’elle comptait bien profiter du soleil. « Le soleil est bien plus agréable ici qu’à Gotham City, à n’en pas douter. On va à la plage ? ». Avec un sourire, nous montâmes dans la voiture qu’elle me présenta comme celle de sa sœur. Le trajet fut relativement court et quelques minutes, nous étions face à la plage. Elle gara la voiture à quelques centimètres d’un couple en train de se battre, difficile de les ignorer, et ce n’est que lorsqu’elle me fut à mes côtés que je lui souris : « L’amour est partout, imprévisible, inexplicable, insurmontable. Il frappe quand il veut et souvent, ça fait pas mal de dégâts... ». J’observais son regard jugeur et j’éclatais de rire. « Quoi ? J’adore ce film… ». À ma grande déception, les contacts physiques étaient exclus lorsque nous marchions, mes béquilles jouant le rôle de barrière. Nous arrivâmes vers des cabines pour nous changer. « À tout de suite ! ». Je rentrais dans la cabine et enfilait mon short de bain. Le pansement de ma blessure était visible mais je n’avais rien à cacher, encore moins à Jessica vu qu’elle était là. Alors que je remettais mes habits de ville, j’entendais un cri – celui de Jessica – venant de sa cabine. Sans réfléchir, et sans prendre mes béquilles, ce qui m’arracha également un cri de douleur, je me ruais vers sa cabine. La porte entrouverte, je rentrais et découvrait la jeune femme allongée sur le sol. Immédiatement, le sang me monta aux joues alors que je découvrais la jeune femme au sol, en soutien-gorge et boxer. Je me retournais, cherchant le moyen de ne pas passer pour un pervers. « Désolé, désolé, désolé, j’ai entendu ton cri et… et… ça va ? »

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 31 Jan - 11:39



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



J’avais suivi les conseils de tout le monde : j’avais accepté d’aller prendre le soleil. Sortir de mon bunker pour autre chose qu’une mission de Green Lantern ou de première nécessité comme acheter à manger. J’avais même accepté d’aller à la plage. Oui, moi, Jessica Cruz a la plage. Ca devait faire plus de sept ans que je n’avais pas foutu les pieds à la plage. Autant dire que personne ne s’y attendait à celle-ci. Personne sauf Jimmy qui m’avait proposé cette sortie à Coast City. Est-ce qu’il savait que je ne l’aurais pas fait sans lui ? Peut-être pas. Surtout qu’il s’était retrouvé bloqué chez lui après s’être pris une balle pour me sauver. Ce qui m’avait motivé à accepter la proposition, en dehors du fait que j’appréciais de plus en plus la compagnie de Jimmy. J’étais arrivé chez lui en milieu de matinée, contente à l’idée de passer la journée à la plage. Accueillie par Jimmy, je lui demandais de ses nouvelles. Je contenais mon inquiétude à son sujet depuis que Caly m’avait un peu plus décrit ce qui aurait pu lui arriver en prenant une balle à la cuisse. Alors que j’annonçais le départ, je sentis les bras de Jimmy se glisser autour de ma taille, et ainsi le rouge me monter aux joues. Je restais immobile quelques instant, me rendant compte à quel point la sensation était agréable. Avant de gentiment repousser Jimmy, me reculant pour ne pas le faire tomber, consciente que son équilibre devait être encore précaire. Je suis pas Superman, j’ai une autre méthode de transport. Utilisant ma bague et profitant des quelques nouvelles choses que j’arrivais à faire depuis que l’on avait vaincu Power Ring, je matérialisais une bulle verte autour de Jimmy. Il serait ainsi plus libre de ses mouvement pendant le voyage jusqu’à Coast City que je lui offrais. Et je serais plus libres de mes mouvements également. Pendant le voyage je faisais preuve de toute la concentration dont j’étais capable. Ce n’était pas comme d’habitude, là quelqu’un dépendait de moi. Quelqu’un qui lui semblait bien profiter du voyage.

Je nous déposais dans notre jardin. La bulle disparut bientôt suivie par mon costume de Lantern pour laisser place à un short et tee-shirt. Coast City faisait partit de ces villes où même l’hivers, il fait plutôt beau. Bienvenue sur la côte ouest ! je ne pus m’empêcher de rire quand Jimmy remarqua que le soleil était plus agréable ici. Parce que nous étions en plus milieu de l’hivers et que donc il faisait doux sans faire aussi chaud qu’en plein été. On a de la chance, il fait beau aujourd’hui. J’habitais pas très loin de la plage, du moins c’était ce qui m’y semblait vu que je n’y allais jamais. Néanmoins, j’empruntais la voiture de ma soeur, consciente que Jimmy ne pourrait pas gambader en béquilles jusque là bas. Une fois garée et que j’avais rejoins Jimmy, je lui lançais un regard assez interrogateur. Qu’est-ce que c’était que cette.. ? Ohhh ! Oui ça me revenait Love Actually. Et le petit couple qu’on l’on voyait avait l’air d’être in love. Si vous cherchez bien, j'ai la désagréable impression que vous constaterez qu'en définitive, nous sommes cernés par l'amour. Tout le monde aime Love Actually ! Alors que nous arrivions aux cabines, je me demandais un instant pourquoi on ne s’était pas changé chez moi. Parce que les cabines et moi… Mais bon, je ne dis rien, me contentant d’entrer dans cet espace exiguë avec mon sac. J’étais pas spécialement à l’aise dans ce genre d’endroit. Et ma panique d’être à l’extérieure, que j’avais presque oublié jusque là, revient à la charge. Je fermais les yeux et restais immobile un petit peu, jusqu’à me sentir mieux. Et je commençais seulement à me changer. Mon haut retiré, je prenais appuis d’une main sur le mur de la cabine pendant que l’autre retirer mon short. Sauf que quelqu’un d’autre avait du prendre le même genre de posture, en revenant de la place. Et que le sol et le mur étaient mouillés. Et que je glissais comme une naze. Bordel ! J’avais hurlé en tombant. Je détestais les cabines de plage. Je détestais la plage en fait. J’aimais pas sortir. Je… je… La porte de ma cabine s’ouvrit sur un Jimmy visiblement inquiet qui vira rapidement rouge pivoine, tout comme moi. Oups. Je ne pus m’empêcher de rire, me souvenant de lui essayant de détacher ma robe au restaurant alors qu’il s’excusa, se retournant. Ce n’est rien. Je me redressais comme je le pouvais, notant l’absence de béquille. Une fois debout, je me rapprochais de Jimmy qui me tournait le dos, posais une main sur son épaule et allais lui embrasser la joue. Tu aurais bien fini par me voir un jour dans cette tenue, non ? Une affirmation un peu osée, un peu rentre dedans. Un peu trop joueuse pour que je sois bien certaine qu’elle venait de moi. En même temps, j’étais pas spécialement pudique, selon ma soeur, donc cette affirmation pouvait facilement être vraie. Ca va sans tes béquilles ? Question stupide, je savais bien que non. Tu préfères attendre ici que je finisse de me changer ou je te ramène à ta cabine ? Je doutais très fortement que Jimmy choisisse de rester dans ma cabine pendant que je me changeais. J’étais pas non plus certaine que mon humour lui plaise, à cet instant. J’attrapais ma serviette de bain que je passais autour de moi et me glissais sous le bras de Jimmy pour qu’il puisse s’appuyer sur moi. Précautionneuse je le ramenais à sa cabine. Et moins du minute plus tard, je le rejoignais à nouveau, cette fois ci en maillot de bain sous mes vêtements et non en sous-vêtements. Viens, on va s’asseoir quelque part, ça sera plus simple pour toi. Tu as pu sortir un peu pour prendre des photos ? J’avais très vite compris, depuis qu’il était en convalescence, que cela lui manquait.


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 31 Jan - 13:01

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

Reste impassible, Jimmy, reste impassible. Plus facile à dire qu’à faire n’est-ce pas ? Je n’avais pas envisagé la possibilité de tomber sur Jessica en sous-vêtements, qui le ferait ? Ceci expliquant le sang me montait aux joues et la gêne occasionnée par cette rencontre imprévue. Du peu que j’en avais vu, il fallait bien avouer que la jeune femme avait ce qu’on appelle couramment un corps de rêve. Le genre de corps que chaque femme rêverait d’avoir au moins une fois dans sa vie ? Le genre de corps qui lui permettrait d’avoir n’importe quel homme à son bras. Mais je semblais comprendre que ce n’était pas une préoccupation majeure pour la Green Lantern. Et je ne pouvais que m’en estimer heureux. Si nous pouvions nous considérer comme des amis, je ne suis pas certain qu’elle serait là, à la plage, avec moi, si elle avait un petit copain. S’exhiber en maillot de bain, est-ce le genre de choses que les amis font ? Impossible à dire pour moi. Non pas que je n’ai pas d’amis, mais plutôt que les journées plage, à Métropolis ou Gotham City, c’est plus difficile. Je ne pouvais qu’être surpris par le bisou qu’elle déposa sur ma joue. Je me concentrais pour rester impassible et sa remarque ne m’aida pas. La voir un jour dans cette tenue ? Non, ça ne m’avait jamais traversé l’esprit. Je n’étais pas la personne de la situation. Si je pouvais garder mon calme en toutes circonstances, les perspectives d’une quelconque intimité faisaient fuir mon calme à une vitesse défiant le Flash. Mes yeux toujours fermés, je me concentrais sur des pensées plus calmes, plus apaisantes. Des pensées qui ne concernaient pas Jessica en sous-vêtements à quelques centimètres de moi. « Oui, oui, ne t’inquiète pas. ». C’était faux. La douleur dans ma jambe était horrible. J’avais envie d’hurler de douleur. Mais je me retenais pour ne pas faire culpabiliser la jeune femme d’avantage. « Si ça ne te dérange pas, la perspective de t’avoir nue à côté de moi n’est pas ce que j’apprécierais le plus. ». Ça pouvait être mal interprété. J’en avais conscience. Et instantanément, je regrettais ces mots. Pourtant c’était vrai, je n’étais pas sûr de savoir garder mon calme en de telles circonstances. Et malgré toute ma bienséance, je restais un homme.

Avec plaisir, elle glissa son bras sous le mien pour m’aider à rejoindre ma cabine. Une fois assis dans la cabine, je récupérais mon sac et mes béquilles afin d’en ressortir au même moment que la jeune femme. Je n’avais pas eu la même idée qu’elle. Je gardais uniquement mon short de bain sur moi. Peut-être que venant de Gotham, je ne ressentais pas la chaleur comme elle. Mais c’était surtout parce qu’il n’était pas si évident pour moi d’enlever ou de mettre des vêtements. Je préférais garder les choses au plus simple. Elle m’invita à aller nous asseoir et j’en étais ravi. Il serait plus simple pour moi de tenir une conversation si je n’ai pas à me concentrer sur mes pieds et sur mes déplacements. « Non, je suis principalement resté chez moi. J’ai essayé de prendre des photos mais un photographe sans équilibre est un mauvais photographe. Les photos étaient horribles… ». Je tentais de ne pas me concentrer sur mes échecs répétés et les douleurs atroces que j’avais ressenti à chaque fois que j’essayais de m’installer sur mes deux jambes pour prendre une photo. Je savais que plus j’essayerais, plus le temps avant d’aller mieux serait long, je préférais donc attendre, sagement. La sagesse était loin d’être mon fort.

Enfin, nous arrivions sur la plage et je me rendis bien rapidement compte que les déplacements dans le sable étaient plus compliqués. Les points d’appuis pour mes béquilles étaient très instables. Je gardais pour autant mon calme, cachant une concentration intense. J’avais envie de passer ce temps avec la jeune femme, je ne voulais pas le gâcher par mon incapacité. Après deux ou trois minutes à se déplacer sur la plage, je perdis mon point d’appui et failli tomber. Instantanément, mon reflexe fut de m’agripper à la jeune femme, glissant une nouvelle fois mes bras autours d’elle. Il allait peut-être falloir que j’arrête de l’enlacer sans raison, devait-elle penser. Mais je préférais qu’elle pense cela plutôt qu’elle culpabilise de m’avoir emmené ici. C’est pourquoi je gardais le contact un peu plus longtemps avant de déposer à mon tour un petit bisou sur sa joue. « Merci beaucoup de m’avoir emmené ici. Tu es la personne la plus gentille à qui j’ai eu à faire ses derniers temps, tu sais. Tu as illuminé mes sombres journées à l’appartement, tu le sais ça ? ». Je reculais lentement avec un petit sourire. Elle avait certainement remarqué que je tentais une diversion mais soit. « On s’installe ici ? ». Sans attendre sa réponse, je sortais un drap de plage pour enfin pouvoir m’asseoir et laisser mes béquilles au sol. J’avais mal, très mal. Mais je savais que la douleur allait progressivement disparaître en restant assis. J’observais la jeune femme tandis qu’elle ôtait ses vêtements pour la découvrir dans un somptueux bikini qui la mettait parfaitement en valeur. Une nouvelle fois, mes joues s’empourprèrent. Elle était magnifique. « Ouah. Ce maillot te va à ravir… ». Je détournais légèrement le regard.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 31 Jan - 22:31



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



Une partie de moi s’en voulu parce qu’il était évident que Jimmy était mal à l’aise. Je ne serais pas tombée, je n’aurais pas crié, ça ne serait pas arrivé. Et je n’aurais pas eu cette remarque audacieuse également. Et l’autre partie voulait se montrer joueuse, boostée par les réussites de ces derniers temps, personnelles ou héroïques. Ces réussites qui le faisaient croire que tout pourrait devenir plus normal. Mais je me contiens, me contenant de m’inquiéter pour la douleur qu’il devait ressentir. Et je savais qu’il mentait quand il disait que ça allait. C’est pourquoi je lui faisais cette double proposition, sachant bien laquelle il allait choisir avant même qu’il ne me réponde. C’était pourquoi j’avais déjà noué une serviette autour de moi, ne relevant pas la remarque quelques peu désagréable et probablement maladroite. Je me contentais de l’aider à retourner à sa cabine, heureusement pour nous pas loin. Je retournais me changer, essayant de faire vite et surtout de ne pas tomber à nouveau en le faisant.

Je proposais à Jimmy d’aller nous asseoir. Parce que je savais qu’il ne dirait rien mais que la balade allait lui être particulièrement désagréable. J’espérais que c’était tout de même plus supportable que je le supposais et que ça passerait vite. Avec une forme de surprise je le vis se diriger vers le sable. J’avais songé à aller nous asseoir en terrasse pour qu’il ait pas à marcher sur la plage. Mais si c’était ce qu’il voulait, je n’allais pas protester. Du coup je lui posais une question, innocente. Mais je me demandais s’il avait pu refaire des photos. Sa réponse me fendit le cœur. Ça avait l’air de lui manquer, réellement lui manquer. Sans parler de la déception de faire moins bien que ce qu'on voulait. La question est sûrement bête et c’est peut-être pas ta façon de faire, mais as-tu essayé avec un pied pour l’appareil ? Ça te ferait peut être moins de poids sur ta cuisse non ? Soyons clairs, mes connaissances en photos professionnelles se limitaient surtout à ce que Jimmy m’avait raconté depuis qu’on se connaissait. Mais je savais que certains photographes utilisaient ce genre de matériel. Après je m’en voulais un peu d’encourager Jimmy, parce que je savais qu’il devrait limiter au plus son activité pour guérir vite, qu’aujourd'hui de ce côté là était déjà une mauvaise idée. Mais en même temps… quelque chose me disait qu’il essayerait probablement quand même. Je lui souris, n’attendant pas vraiment de réponse maintenant qu’on était arrivé dans le sable et que je me doutais que ça allait être compliqué pour lui de marcher ici. J’étais moi même pas trop fan de ce genre de marche. Le sol qui s'enfonçait sous mes pieds, certes à cause du sable et non de la boue mais ça me ramener à autre chose. Je glissais mes mains dans les poches, me renfermant légèrement. Je ne devais pas y penser. Pas maintenant. Pas quand j’arrivais à sortir un peu, à retrouver une vie plus normale et tout ce qui allait avec. Enfin tout… j’étais pas sûre que toutes les personnes avec une vie normale avait ce que j’appelais actuellement normale.

Soudain, alors que je regardais les pieds, je sentis les bras de Jimmy se glisser autour de moi. Je sursautais d’abord avant de le laisser faire. Je ne savais pas trop ce qui lui avait pris, même si les béquilles au sol devaient être un indice. Mais je devais avouer… que je savais pas trop beaucoup de choses. Sûrement que c’était le cas quand on avait passé plusieurs années coupées du monde. Je me souvenais à la fois du baiser que je lui avais donné au restaurant, de sa remarque à l'hôpital, des bons moments passés tous les deux depuis mais aussi d’une certaine distance, de sa remarque de tout à l’heure, de sa gène de m’avoir aperçu en sous-vêtements… Et cette distance physique, peut être seulement liée à ses béquilles et qu’il venait de rompre. Faisant bien attention à ne pas m’appuyer sur lui, je posais mon front contre son épaule, le chatouillant probablement de mes cheveux. Je me sentis frissonner quand il embrassa ma joue. J’étais bien là et quand j’étais bien quelque part, j’avais tendance à pas vouloir bouger. Je l’entendis parler, sentant les vibrations de sa voix de par mon front contre son épaule. Je souris en l'entendant me remercier. C’était plutôt à moi de le remercier. Même si à sa place j’aurais apprécié être seule. Je le sentis se reculer et prudemment je posais mes mains sur ses bras, comme pour le retenir, de peur aussi qu’il bascule. C'est moi qui devrait te remercier. Tu me forces à sortir de ma bulle. Ça faisait très longtemps que personne avait réussi à faire ça aussi facilement. Certes, Hal et Kyle n’avait pas trop de mal à me faire sortir de ma bulle, à me faire rire, mettre le nez dehors. Mais c'était jamais le cœur aussi léger que j’y allais, toujours rongée par une forme de peur. Par une inquiétude. C’était probablement une forme de coïncidence, un ensemble de chose mais beaucoup de choses étaient devenues plus facile depuis que je connaissais Jimmy. Certaines n’avaient aucun rapport je le savais mais d’autres, comme réussir à me faire rester en extérieur aussi longtemps que là, lui étaient du. J’allais à mon tour embrasser sa joue, profitant de cette soudaine proximité physique qui avait quelque chose de plaisant sans savoir quoi. Merci du fond du cœur.

Je me reculais légèrement, mes mains toujours sur ses avant bras, et rigolais quand il me proposa de s’installer ici. Oui, je vais pas te torturer plus longtemps à marcher. Je pensais pas qu’on irait aussi loin. Je le regardais étaler le drap de plage et j’attendais qu’il soit assis, surveillant qu’il ne tombe pas au passage. Puis, voulant pas me retrouver avec du sable dans mes vêtements, je retirais tour à tour mes vêtements, les lançant sur la serviette avant de m’y installer. Je ne pus m’empêcher de rougir en entendant le compliment de Jimmy. Merci. Tu me crois si je te dis que j’ai du en acheter un pour l’occasion parce que j’en avais pas ? Un peu la honte pour une fille qui vit à Coast City. Je pliais rapidement mes vêtements que je glissais dans mon sac dont je sortais autre chose. C’était une machine à polaroid, assez récente comparé à l’âge du polaroid. Je la tendais à Jimmy. Tiens… je me suis doutée que t’avais pas du prendre beaucoup de photos dernièrement et je me suis dit que tu pourrais en prendre ici non ? Je t’aiderais comme je pourrais ! Après ça dois pas être un super appareil hein. C’était ma soeur qui me l’avait offert avant… Je bugais. Elle me l’avait offert avant que je parte en week-end avec mes amis. Y a un peu plus de sept. Week-end dont j’étais la seule revenue. J’avalais ma salive. Je l’ai pas utilisé depuis longtemps mais je me suis dit que James Olsen devrait savoir se servir d’un appareil photo non ? Je lui souris. J’espérais qu’il allait apprécié la surprise pour être honnête. J’étais pas certaine. Mais quand j’avais retrouvé le polaroid en cherchant un maillot de bain que je n’avais pas, cela m’avait paru être une bonne idée.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyVen 2 Fév - 14:56

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

Je souriais à la jeune femme. Je n’avais aucun doute quant au fait qu’elle n’était pas du genre à aller à la plage. Encore moins quant au fait qu’elle ait acheté le maillot de bain la veille. Je l’imaginais déjà, seule dans un magasin, à prendre le premier maillot de bain qui lui vient, pour peu que la couleur lui plaise (et qu’il s’agisse de la bonne taille, mais il serait indécent d’en parler, n’est-ce pas ?). De là à dire que c’était la honte, je n’irai pas aussi loin. Le peu de temps que j’avais passé avec Jessica me suffisait à comprendre qu’elle avait ses soucis, ses problèmes, ses anxiétés et je ne pouvais pas lui en vouloir. Pas besoin d’être journaliste pour faire le rapprochement entre elle et certains évènements du passé. Je pouvais parfaitement comprendre son anxiété et son envie de rester chez elle. C’était d’autant plus gratifiant pour moi car Jessica était à plusieurs reprises sortie de chez elle pour moi. Elle était venue me voir moi. Elle était venue m’accompagner, moi. Et elle était sur cette plage avec moi. Ce que je trouvais, du coup, particulièrement agréable à entendre, et à savoir. « Je te crois… La prochaine fois, dis-moi, je fais un parfait sujet pour les essayages… » Je lui adressais un sourire « coquin ». L’idée de la voir déambuler dans un magasin avec plusieurs maillots de bain était loin d’être désagréable. Je dirais même que ça pourrait faire une parfaite idée de prochain rendez-vous. Si tant est que nous ayons des rendez-vous ou d’autre rendez-vous, simplement. Je serais loin d’être dérangé d’en avoir d’autres, évidemment. Jessica m’avait apporté un soutien plus qu’agréable lors de ma convalescence et je trouvais hypocrite de ne plus l’avoir une fois ma mobilité retrouvée. Et puis, égoïstement, je ne vois pas pourquoi je ferais ça.

Je regarde le polaroïd que Jessica me tendait. Je le prenais entre mes mains avec un sourire presque envieux. « Si beaucoup de photographes trouvent le polaroïd comme un sous art, comme de la photographie pour les fainéants, je ne suis pas du tout d’accord. Le polaroïd, c’est une parfaite mise en œuvre de la beauté de la photographie. C’est prendre la photo d’un moment, le capter, l’avoir et le partager. La photographie, c’est du partage, c’est l’envie de garder avec soi un moment apprécié, appréciable et le partager. Le polaroïd capte l’essence de la photographie, il n’y a aucun doute. Et pas besoin de réglages pour prendre une photo, n’importe qui peut le faire et ça, c’est beau. Le polaroïd, c’est la spontanéité. La photographie, c’est la spontanéité. Quoi de plus beau que ça ? Quoi de plus beau que la photographie d’un moment ? C’est ce que j’aime dans la photographie. Et les professionnels sont souvent des gros cons qui n’apprécient pas le côté frivole et le partage de la photographie. Pas besoin de faire du noir et blanc parce que ça claque ou besoin de prendre des angles de malades pour faire une belle photographie. La photographie, c’est capter l’essence de la vie. Et ce polaroïd en est le parfait exemple. Merci Jessica. » Me rendant compte que je venais de faire un monologue entier sur mon art, j’adressais un sourire gêné à Jessica avant de venir déposer un bisou sur sa joue pour la remercier de ce présent. J’étais un peu gêné de garder cela. Après tout, elle pouvait prendre des photos elle-aussi. Et me les montrer. Et les partager. Mais je suppose que je peux être intimidant concernant mon métier, surtout vu la tirade que je venais de faire.

Je tendais l’appareil photo dans la direction de Jessica et prenait une photo d’elle, alors qu’elle regardait la plage. Je n’avais que le haut de son corps et son visage mais tant pis, j’aurais le temps de prendre le reste. Largement le temps. Elle se retournait en attendant le bruit alors que je voyais la photographie sortir. Je l’attrapais à deux doigts et commençait à l’agiter. C’était ma madeleine de Proust, me rappelant les premières photos que j’ai fais dans mon enfance, courant dans toute la ville pour réussir à capter des moments du quotidien. « Je pense que si j’affiche cette photo à mon bureau, personne ne me croira si je dis que j’avais un rendez-vous non-professionnel avec une si belle femme… » Je souriais à Jessica, la photo commençait à apparaître et je lui tendais l’appareil photo. Je déposais la photo sur mon sac tandis que je me concentrais sur la jeune femme. « Allez, on fait un jeu : une photo chacun, chacun à son tour. Et voit ce qui en sort. » Je lui faisais un petit clin d’œil amical tandis qu’elle détournait son attention de moi. Je regardais le reflet du soleil sur l’océan et me remémorait cette sensation si agréable. C’est agréable de sentir les UV sur sa peau. « Désolé pour tout à l’heure, je ne voulais pas dire que je ne te trouvais pas jolie. C’est juste que je ne suis qu’un homme et une aussi jolie femme nue à côté de moi, je ne suis pas sûr que j’aurais pas essayé de regarder… Ça n’aurait pas été très gentil. » Je n’étais pas sûr d’améliorer ma situation mais bon.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMar 6 Fév - 11:28



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



Bien que souriante, je ne pus m’empêcher de rougir légèrement en voyant le sourire que me lancer Jimmy en me disant qu’il m’accompagnerait bien dans mes essayages la prochaine fois. Si la phrase aurait pu avoir l’air tout à fait innocente, il y avait dans son ton ce même petit quelque chose que j’avais entendu à l’hôpital quand il avait évoqué le baiser que nous avions échangé. Si tu tiens à m’accompagner dans les essayages, j’ai toujours pas remplacé la robe de l’autre fois… Après je n’étais pas tout à fait certaine d’avoir besoin de ce genre de tenue avant un long moment. A moins que nous nous décidions à aller au restaurant pour avoir ce repas qu’on avait pas pu avoir la dernière fois. Là je sortirais probablement ce genre de robe oui. Mais pour le moment, je me contentais de plier sommairement des vêtements qui n’avaient rien de la robe de soirée avant de sortir un polaroid. Je le tends à Jimmy en lui donnant quelques explications. En lui disant que s’il voulait, il pouvait s’en servir, que je l’avais apporté pour qu’il s’en serve. Je le regarde attraper le polaroid et je vois que j’ai visé juste quand j’avais choisi de mettre ça dans mon sac. Son sourire me le confirme. Il commence tout de suite à parler et je peux sentir la passion dans sa voix. Je souris en l’écoutant. J’aimais bien écouter Jimmy me parler de photographie. Je ne comprenais pas toujours tout mais je trouvais toujours plaisant de l’écouter de parler de quelque chose qui le passionne autant. Je me contente de hocher légèrement la tête quand il posait des questions, rassurée de les deviner rhétoriques parce que j’aurais surement pas au grand chose à répondre. Je souris quand son attention se reporta sur moi et qu’il me remercia. De rien. Je me laissais faire quand il m’embrassa la joue. Le laissant quelques secondes avec l’appareil, qu’il puisse choisir la première photo qu’il avait envie de prendre. J’en profitais pour regarder un peu la plage. Mes yeux se posèrent sur la délimitation entre le sable et l’eau, là où le mouvement des vagues était hypnotisant. Finalement, c’était plus apaisant que je ne l’aurais cru. Peut être que j’aurais du essayer de regarder la mer plus tôt pour apprendre à me calmer.  J’entends le déclic de l’appareil photo et, en souriant, je me tourne à nouveau vers Jimmy qui agite la photo. Je me penche vers Jimmy pour regarder la photo qu’il a prise. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit mon visage, de profil, qui apparaisse sur le papier. Je ne peux m’empêcher de rougir en voyant cela. D’autant plus en entendant le commentaire de Jimmy sur ce que diraient les personnes à son travail. Je me ferais un plaisir de leur confirmer que j’avais un rendez-vous avec toi… Instinctivement, j’assiste sur le terme de rendez-vous lui adressant un sourire un peu taquin. Un rendez-vous… en était-ce un ? J’attrapais le polaroid des mains de Jimmy quand il me proposa de faire un jeu. On sentait la perception d’un jeu propre à un photographe. Généralement quand je parlais de faire un jeu, je parlais d’un truc avec une console et une connexion internet. Mais je me pliais volontier à la proposition de Jimmy. Mes mains tremblaient légèrement néanmoins. N’ayant clairement pas ton talent, je vais me contenter de prendre en photo des trucs qui bougent pas ! Je me tournais pour trouver un bout de plage plus intéressant que les autres. Je n’avais aucune idée de ce que je pourrais bien prendre en photo. Surtout que Jimmy se met à parler. Et que je m’immobilise. Un léger sourire rassuré se pose sur mes lèvres alors qu’il me confie me trouver jolie, s’excusant pour sa réaction un peu… étrange tout à l’heure. Je reste incapable de bouger, ma respiration bloquée en entendant ce qu’il me disait. Je me mords la lèvre et finis par appuyer sur le délic du polaroid sans même m’en rendre compte. Je ne savais pas trop comment réagir. J’appréciais le compliment, j’appréciais clairement ce que cela signifiait, j’appréciais de comprendre que j’étais pas trop dans l’erreur. Mais en même temps… je ne savais pas trop comment réagir. J’étais gênée, ça c’était le moins qu’on puisse dire. En tant d’années enfermée, j’avais perdu l’habitude d’entendre des compliments. J’avais perdu aussi l’habitude d’être au contact de la gente masculine. Parce que même si les autres Lantern étaient des hommes, ou quelques amis également, je les avais jamais réellement perçu comme cela. C’était certes des hommes mais… ce n’était pas la même chose. Sans parler de cette petite voix qui me faisait dire que je n’aurais pas réagi comme cela si ce n’était pas de Jimmy que venait le compliment. S’il me rassurait, si sa présence m’était agréable, si toutes ses choses là… il me mettait aussi dans tous mes états. J’avais d’abord cru que c’était parce qu’on était des étrangers l’un pour l’autre mais ce n’était plus le cas. Je sentis la chaleur me monter au visage alors que je retrouvais ma capacité à me mouvoir et tourner la tête vers Jimmy. Prise d’une forme de pulsion et ayant un pau abandonné de réfléchir à comment réagir, je me penchais vers lui pour l’embrasser. Cette fois-ci ce n’était pas une sorte d’erreur comme au restaurant, c’était tout à fait volontaire. Je posais le polaroid sur la serviette pour aller glisser ma main sur la joue de Jimmy. C’était agréable. Bien plus que la dernière fois. Toutefois, encore quelque peu intimidée par la situation et pas bien certaine de sa réaction, ou de la mienne, je mis fin à ce baiser assez rapidement. Je reculais mon visage, ma main toujours posée sur sa joue. Et ce fut à ce moment là que mon cerveau intégra la position d’équilibre dans laquelle j’étais et que bien entendu, une fois que mon cerveau comprit cela, le peu d’équilibre qui me restait disparu. Je tombais sur Jimmy, me rattrapant à son cou de la main posée sur son visage et essayant de tomber le moins possible pour ne pas lui faire mal. Espérant qu’il n’avait pas trop remarqué, je glissais mon autre main autour de son cou et relevais la tête pour voir son air à la fois moqueur et inquiet. Merde, il avait totalement remarqué. Désolé, je suis très maladroite. Mais tu le savais déjà non ? Me rapprochant de lui pour être moins en équilibre mais sans retire mes bras de là où ils étaient j’allais embrasser sa joue, tout doucement, me retenant de frotter mon nez dessus comme j’en aurais eu envie. Mais cette fois-ci, y a que la chute qui était involontaire. Je souris, timidement, mais je souris. Parce qu’au fond, je savais déjà que ça n’avait pas tellement dû le gêner. Le bisous pas la chute. Parce que j’aurais totalement chuter il est fort probable que je me serais retrouver à appuyer sur sa cuisse et ça, je suis certaine que ça lui aurait fait mal, même s’il aurait été capable de rien dire. Quant à tout à l’heure… c’est pas grave et c’était assez classe de ta part. Même si ça ne m’aurait pas gênée… enfin si j’aurais été gênée, totalement gênée mais… Je m’arrête, ayant définitivement tournée la tête pour ne pas croiser son regard. Je me mordais les lèvres. J’arrangeais pas ma situation. C’était incompréhensible. Retirant une main de son cou, j’attrapais, sans tomber précision, l’appareil photo rester pas loin. Je te propose un autre jeu : je fais une photo passable et tu oublies ce que je viens de dire ? J’avais envie de rire, tellement ma proposition était stupide. Mais clairement, je n’étais plus à une ou deux gamineries près quand ça le concernait.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 7 Fév - 1:07

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

J’étai sincère lorsque je disais trouver Jessica jolie. Comme ne pas l’être. Il faut être aveugle pour ne pas le voir. Ceci étant, commençant à connaître la jeune femme, je me rends bien compte qu’elle ne doit pas être habituée des compliments. J’imagine qu’elle doit faire un effort en ma présence car je me doute bien que Jessica n’enfile pas tous les jours de belles robes de soirée ou des maillots de bains sexy. Autant dire que je me considère, à ma façon, comme privilégié. Je ne ressentais de mon côté aucune gêne à dire cela, mes excuses étaient plus gênantes que mes compliments. J’avais été un petit peu mal poli avant. Mal interprétés, mes mots pouvaient exprimer des choses que je ne pensais pas : un dégout, ou le fait que je ne la trouvais pas jolie. Or, ce n’était pas le cas. Je préférais juste que si Jessica devait se retrouver nue avec moi à côté, ce ne soit pas juste par commodité. Je voulais que ce soit quelque chose de sincère et spontané. Enfin, non pas que je rêve de la voir nue. Juste que… voilà. Je me gêne avec mes propres pensées, c’est grave docteur ? J’avais beau rester concentré sur mes paroles et mes pensées, je ne pouvais pas m’empêcher de remarquer que je gênais Jessica. C’est pourquoi j’arrêtais rapidement de parler, restant muet comme une tombe face à cela. Ce n’était pas mon intention première que de la gêner. Simplement lui faire part de mes pensées et de mes excuses.

Alors que je tournais la tête, je vis Jessica se rapprocher dangereusement de moi. Lentement mais sûrement, elle était de plus en plus proche et sans que je comprenne pourquoi ni comment, elle était à quelques centimètres, millimètres de mon visage puis, enfin, ses lèvres se posèrent sur les miennes comme si de rien n’était. Sa main glissa contre mon visage, caressant avec tendresse ma joue. Je sentis le sang me monter au visage et pourtant, je lui rendais naturellement son baiser. Il ne fut pas très long, même plutôt court. Mais il n’en restait pas moins agréable. Je ne voulais pas savoir ce qui se tramait dans sa jolie tête brune, j’avais suffisamment de soucis avec la mienne, mais je n’avais aucun doute quant au fait que ça devait être un sacré boxon. Au moins à moitié comme dans la mienne. Elle recula, lentement et je vis dans ses yeux une certaine détresse lorsqu’elle se coucha sur moi comme si de rien n’était. Sa main glissa dans mon cou et elle était là, collée à moi, d’une manière qui est, selon toute vraisemblance, loin d’être amicale. Je gardais mon calme, toujours abasourdi par son baiser et je la regardais avec un petit sourire moqueur. Nous étions tous les deux de sacrés boulets. Elle posa ses lèvres sur ma joue alors que mes lèvres, elles commençaient enfin à comprendre comment elles devaient fonctionner. « Ce n’est pas grave. » Je n’étais visiblement pas capable de dire bien mieux actuellement. Je rougissais une nouvelle fois lorsqu’elle m’avoua que seule chute était involontaire. Cette fois-ci, nos lèvres s’étaient rencontrées pour une bonne raison. Parce qu’elle le voulait et c’était sacrément agréable à entendre.

Pas gênée ? Je la regardais avec un air aussi surpris qu’amusé. Je n’étais pas sûr si elle voulait dire que ça ne l’aurait pas gênée que je sois dans la même pièce ou que je jette un coup d’œil. Mais quoiqu’il en soit, je ne m’attendais pas à ce genre de révélation. Elle se mordilla la lèvre. Geste de gêne suprême mais qui la rendait encore plus mignonne que d’habitude. Je ne savais pas vraiment quoi répondre. Trop d’informations à la fois, mon cerveau devait prendre quelques secondes pour les classer correctement. Devais-je faire comme si de rien n’était ? Probablement. En tout cas, je devais l’assumer à ma manière. Avec classe. Ou le plus possible. « J’accepte. Mais la photo ne sera pas passable et je n’oublierais pas ton désir de t’allonger sur moi vu que c’est déjà la deuxième fois… » Je lui adressais un clin d’œil, attendant qu’elle prenne une photo. Il y avait ici bien des photos à prendre. Je m’imaginais déjà avec mon appareil photo au couché du soleil. Il devait y avoir de quoi faire de très très bonnes photo à n’en pas douter. Le calme retomba aussi vite qu’il s’était évaporé quelques secondes plus tôt. Nous avions tous les deux bien des choses sur lesquelles nous concentrer. Son baiser, sa chute, ses mots. J’avais beau dire ce que je voulais, je n’oublierais le fait qu’elle n’aurait pas été gênée à l’idée d’être nue à côté de moi. Ce serait presque une déclaration tout cela. Je regardais ma montre. « Tu veux manger un petit morceau ? » Je sortais deux sandwichs de mon sac. Je me doutais que nous n’étions pas là pour manger donc j’avais préparé des sandwichs au cas où. « J’ai aussi de l’eau. Gazeuse, je sais que tu aimes bien » Je souriais en lui tendant son sandwich. « Tu m’excuseras, je ne suis pas un grand cuisinier. J’espère que le sandwich aura bon goût. Mais je suppose que ce sera toujours mieux que mes lèvres. » Je rigolais en faisant un clin d’œil.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 7 Fév - 13:53



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



Jusqu’à lors j’avais toujours pensé que j’avais un bon certains pour m’attirer des ennuis. J’étais une sorte de catastrophe ambulante. Mais mon don pour les situations gênantes, c’était un peu une découverte. Avant de rencontrer Jimmy, je ne savais pas trop que j’avais ce talent pour ça. Je me retrouvais pas forcément dans ce genre de situation où j’avais juste envie de disparaitre dans un trou de souris. Ce genre de situation où je devenais rouge cramoisie. Et là à cet instant, quand je voyais son petit sourire qui se moquait légèrement de moi, c’était la seule chose que j’avais envie de faire : disparaître. Pourtant, je ne bougeais pas. J’aurais pu me décoller de Jimmy après l’avoir embrassé mais je préférais rester dans cette position, mes bras noués autour de son cou et mon visage à quelques centimètres seulement du sien. Dans une position où il serait plus que tentant de retourner poser mes lèvres contre les siennes même si je me retenais de le faire, me disant que cela n’arrangerait pas ma situation. Surtout si je continuais de rajouter à ma gêne en parlant et disant… pas n’importe quoi mais des trucs totalement gênants. Essayant de me sortir de cette situation, sans pour autant le lâcher ce qui était assez contradictoire j’en conviens, j’attrape l’appareil photo et lui propose un deal. Cela a l’air de l’amuser et sa réponse ne fait que confirmer. Il a pas l’air de croire que je serais capable de faire une photo passable. Je ne lui en veux pas : je suis à peu près certaine qu’il doit avoir raison. J’ai jamais été particulièrement douée, passable comme tout le monde, réussissant à peu près à cadrer et à ce que cela ne soit pas flou. Mais j’avais pas fait ça depuis des années et là simple idée de recommencer me stresser, pas pour des raisons dont j’avais envie de parler en plus. Si je me souviens bien, c’est toi qui a commencé par me plaquer au sol… certes pour m’éviter de me prendre une balle. Mais me protéger avait été beaucoup plus intentionnel que ma chute sur ses lèvres, délicieuse chute, au restaurant ou que mon cassage de tronche monumental. Et à vrai dire… la soudaine proximité physique que cela avait créé entre nous ne me gênait pas. C’était tout à fait agréable. Entre le soleil qui nous réchauffer un peu et le contact de sa peau, j’avais soudainement un peu chaud. Ce qui n’est pas juste c’est qu’on doit pas du tout avoir la même définition de photo passable. A regret, je me décollais légèrement de lui. Impossible de prendre une photo dans cette position et je comptais bien jouer. Néanmoins, je ne m’éloignais pas tellement, je bougeais juste de manière à être sure de ne pas tomber, encore. Je portais l’appareil à mon visage et regardais dans l’objectif. Encore une fois, je ne savais pas trop ce que j’allais prendre en photo. Je me contentais de trouver un coin qui avait l’air sympathique et j’appuyais sur le bouton. Me souvenant comment cela fonctionnait malgré les années passées, j’attrapais le cliché quand il sortait de l’appareil et l’agitais légèrement. Je me tournais vers Jimmy pour lui montrer mon oeuvre, qui n’en n’était pas une quand il me demanda si j’avais envie de manger. Si ça s’avère moins dangereux qu’à Gotham… A vrai dire, j’étais pas certaine que Coast City soit toujours un lieu pour sur que Gotham. Mais quelque chose me disait que pour le moment nous étions moins dans les problèmes qu’à Gotham l’autre fois. Qui viendrait faire un braquage à la plage ? Encore dans un des petits resto qui la bordait mais ici, au milieu du sable nous étions tranquille. Je souris en attrapant la sandwich qui me tendait avant que le rouge ne me monte à nouveau aux joues. Pourquoi disait-il cela ? Je baissais les yeux sur le sandwich. Il disait cela parce qu’il n’avait pas apprécié non ? Pourquoi sinon ? Et pourquoi cela le faisait rire ? J’aurais pas cru que Jimmy se moquerait. Je regardais mes mains qui commençaient à trembler, m’informant que j’étais pas loin de partir en vrille à nouveau. Ne panique pas Jessica. Ne panique pas. C’était probablement déjà trop tard. Pourquoi je n’avais pas compris ? J’avais eu l’impression qu’il me rendait ce baiser, qu’il me repoussait pas dans cette maladroite étreinte. J’avais eu l’impression que c’était voulu aussi de son côté. Je devais m’être trompé. Je me concentrais sur une zone au sol, une légère vague dans le sable, perceptible à travers la serviette. Désolé, je pensais… enfin… je voulais pas être… désagréable ? Ce n’était probablement pas le mot mais je n’avais rien de mieux pour le moment. Je ramenais mes genoux vers moi, essayant de me soustraire à son regard. Une partie de moi me disait de prendre la fuite mais… je n’en avais même pas le courage. Je voulais juste m’enfoncer dans le sable et disparaître.
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 7 Fév - 16:24

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

Difficile de s’extasier devant un sandwich préparé par moi-même. Si je m’estime plutôt doué dans l’art photographique, c’est bien là le seul art où je sais m’exprimer correctement. La cuisine n’a jamais été une de mes qualités. Certes, il n’y a pas de quoi intoxiquer quelqu’un mais, pour autant, je maintiens une certaine distance des fourneaux. Une distance raisonnable. Je pouvais voir à la tête de Jessica que le sandwich ne semblait pas lui plaire énormément. Instinctivement, je me disais que même si celui-ci n’avait pas l’air appétissant, elle trouverait au moins le moyen de faire semblant de l’apprécier. Par politesse ou par respect. Ou alors celui-ci est vraiment affreux à regarder et n’importe quel acteur serait incapable de jouer une telle comédie. Je ne m’estime cependant pas si mauvais non plus. Et puis l’intention est louable, non ? Si certains peuvent y voir une forme de pingrerie venant de moi, ce n’est pas du tout mon intention. Ce n’est pas que je n’ai pas envie d’offrir un repas digne de ce nom à Jessica mais plutôt que je préfère rester le plus possible immobile. Je me doute fortement qu’elle serait particulièrement gênée si nous devions travers la plage à pied – et en béquille – alors qu’il était possible de rester ici, tous les deux. Ceci étant, si les sandwichs sont si mauvais que ça, je suppose que nous pourrons avoir recours à ce cas d’extrême urgence. J’avais bien sagement préparé mon porte feuille au cas où cela devienne indispensable, d’ailleurs. Je constatais cependant que l’attitude de Jessica n’était pas en adéquation avec une potentielle répulsion vis-à-vis du repas que je lui avais préparé. Nul repas ne pouvait inspirer un tel mal-être. Ainsi, je ne pouvais m’empêcher de me demander si je n’avais pas fais, ou dis, quelque chose qu’il ne fallait pas. C’était bien mon genre après tout.

Les mots de Jessica me mirent dans un profond mal-être moi aussi. Ainsi, c’était comme ça qu’elle avait interprété ma blague – pas drôle visiblement. Je me pensais plutôt bon pour l’humour habituellement. J’avais souvent désamorcé des situations de crises au Daily Planet avec une petite blague innocente. Il semblerait que celle-ci ait démarré une situation de crise plus qu’elle ne l’a stoppé. J’observais la jeune femme qui se roulait en boule sur le drap, ses genoux collés à son torse, ses bras l’entourant. N’importe quel imbécile aurait remarqué que mes mots avaient fait du mal à Jessica d’une manière que j’avais du mal à concevoir mais pourtant, les effets étaient là. Et, intérieurement, je me creusais la tête pour trouver un moyen de lui faire comprendre que ce n’était pas mon intention. J’avais l’impression que le simple fait de lui dire que c’était une blague ne suffirait pas à la calmer mais qu’elle me prendrait plus pour quelqu’un qui n’assumait pas ses mots. Or, aussi nulle eu-t-elle été, j’assumais complètement ma blague. C’est quand même bien la moindre des choses, non ?

Je me rapprochais lentement de la jeune femme, glissant tant bien que mal contre le tissu pour éviter de prendre une pression sur ma jambe, je me retrouvais à quelques centimètres de la jeune femme, hésitant. Elle ne levait même pas la tête, cachant clairement son regard. J’aurais aimé la regarder dans les yeux pour lui faire comprendre mais ce n’était pas non plus une option. Je voyais enfin ce que je suspectais chez Jessica, une tendance à ce genre de crise de panique ou je ne sais quoi. Pourtant, au fond, je savais qu’il se cachait une héroïne, une vraie. Je savais qu’elle avait une force qu’elle-même ne semblait pas penser. J’avais déjà vu l’héroïne se battre et j’avais confiance en ce qu’elle avait au fond d’elle. Je posais ma main sur son genou, me rapprochant lentement de son visage enfoui. « Hey, je rigolais, hein… » Ok, j’avais dis que je n’utiliserais pas cette solution. Il faut vraiment stupide pour se dire quelque et faire l’inverse total quelques minutes plus tard. J’essayais de reprendre mes esprits, me rendant bien compte que mes mots n’étaient pas convainquant pour la jeune femme. De mon autre main, je glissais mes doigts sous son menton pour l’inciter à relever sa tête dans ma direction. « C’était une manière pour moi de dire que je n’étais pas un bon cuisinier. Ce n’est pas… » Je réfléchissais rapidement à la bonne formulation. Car il ne fallait pas utiliser de mauvais mots. Il fallait être malin. « Ce n’est pas une manière de dire que je n’ai pas apprécié ton baiser. C’était un super baiser. Et je sais de quoi je parle, t’as vu comment j’embrasse. » Je tentais un nouveau trait d’humour, toujours pas sûr que cela soit particulièrement efficace. Mais je savais qu’à un moment ou à un autre, elle allait sortir de sa coquille pour me faire face. Je ne voyais qu’une seule solution. « D’ailleurs… » Je m’approchais lentement d’elle pour déposer un autre baiser sur ses lèvres, un baiser doux, timide même. Je n’étais pas le genre de personne à faire le premier pas vers une femme. Ni même le… troisième dans le cas présent. Je me rapprochais lentement d’elle, l’aidant à se dénouer, à se détendre. Avec un peu de chance, mon baiser allait suffire. Je l’allongeais lentement, ne coupant pas le baiser, ma main caressant lentement sa joue. « J’avais hâte de recommencer. » Comme pour briser le moment d’intimité, mon ventre gargouilla avec force. Bien joué Jimmy. La beauté de l’amour et tout. Bien joué.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 14 Fév - 12:06



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



Maintenant, je me souvenais très bien, très clairement de pourquoi pendant toutes ces années je ne mettais pas les pieds dehors. Ou pourquoi quand je le faisais c’était que parce que cela devenait urgent de faire des courses. Ou parce que j’avais des obligations en tant que Lantern. Si je ne sortais pas d’habitudes, c’était justement pour pas me retrouver dans ce genre de situation. Me retrouver en présence de quelqu’un, me retrouver à clairement avoir fait quelque chose que je n’aurais pas dû faire. Me retrouver à faire une putain de crise de panique en public, enfin un truc approchant. Je n’aimais jamais avoir ce genre de réaction mais c’était encore plus énervant de l’avoir quand on pouvait me voir. J’essayais de les cacher, de les dissimuler, de les gérer comme je le pouvais. Ce n’était pas chose facile. C’était jamais chose facile. Mais d’habitude, j’arrivais quand même à faire illusion. Là… là je devais avouer que je n’avais même pas le goût de faire illusion quand je ramenais mes genoux vers moi et les enserrais de mes bras. J’étais juste… pas bien. Je voulais disparaitre. Qu’il oublie ma présence, que tout le monde oublie ma présence. Je voulais retourner dans mon bunker et ne pas en sortir. Au mieux, seulement aller sur la terrasse pour profiter du soleil parce que je devais avouer que j’avais trouvé cette partie ci de la journée agréable. Mais j’étais trop perturbée, trop tremblante et terrassée de honte, pour le moment pour pouvoir m’en rendre compte. Je le sens bouger à côté de moi, sur la serviette et une partie de moi espère qu’il se lève, qu’il se tourne, qu’il ne me regarde pas. Je savais bien que ce ne serait pas le cas. Je savais bien qu’il n’allait pas me laisser après cet échange là. Mais cela ne m’empêchait pas d’avoir eu cet espoir, qui se serait tourné en déception s’il s’était réalisé. Je tente de cacher mon sursaut quand sa main rencontre mon genou. J’entends sa voix mais c’est plus comme une espèce de bruit lointain. Je suis trop paniquée, trop occupée à faire preuve de tout le contrôle que je peux pour que ça n’empire pas. Je sentis mon visage être relevé et je devinais sans mal que c’était Jimmy. Je fermais les yeux. Je devais me concentrer. Me concentrer sur ma respiration. Me concentrer sur quelque chose de bien. Les constructions… penser à ces petites constructions que je savais faire. Ces petits riens qui étaient un énorme progrès. J’entendais sa voix, cette fois ci plus distinctement. Pas un bon cuisinier… Mon cerveau embrumé par la panique en avait déjà oublié les sandwich. Pas vraiment ce qu’il disait être une blague, pas du tout ce que j’avais cru que cela voulait dire. Il disait que ce n’était pas ça. Que ça avait été super. En temps normal, j’aurais probablement rigoler à l’utilisation du mot super dans ce genre de situation, encore plus venant de Jimmy qui avait une adoration certaine pour Superman. Mais là, j’essayais de lui sourire, les yeux toujours fermés, sans réussir à faire bouger un seul muscle de mon visage. J’étais encore entrain d’essayer quand je sentis son visage à quelques centimètres du mien, de part son souffle sur ma peau. J’ouvris les yeux, surprise, juste quand il posa ses lèvres sur les miennes, me surprenant encore plus. Qu’est-ce qu’il faisait ? Je comprenais plus grand chose. Mais je le laissais faire. Je sentis mes tremblements de stopper légèrement alors que je comprenais que j’avais clairement mal compris ce qu’il m’avait dit. Totalement mal compris. Je refermais les yeux. C'était beaucoup plus agréable que ceux que nous avions échangé jusque là. Je laissais Jimmy me pousser à l’arrière jusqu'à ce que mon dos rencontre le sable et la serviette. Je sentis sa main sur ma joue, douce brûlure. Il décolla ses lèvres des miennes pour parler et j’en profitais pour respirer, ce que j’avais un peu oublié de faire. Je ne pus m'empêcher de sourire ce coup-ci, pas totalement calmée mais presque. Moi aussi. Me redressant légèrement, je l’embrassais à nouveau. Ayant retrouvé cette assurance que je pouvais avoir à l’occasion, même si mes mains ancrées dans le sable continuer de trembler. Bientôt j'entendis le ventre de Jimmy manifester que le jeune homme avait faim. Je me laissais retomber dans le sable avant de rigoler. Tu as faim peut-être ? Rire me faisait  du bien. Je n'avais pas l'habitude mais c'était libérateur. Et cela acheva de me faire revenir à mon état normal. Ni assurée ni paniquée. Juste Jessica. Je remettais en position assise avec son aide. Mange. On sait jamais qu’on se fasse braquer à nouveau, au moins on aura manger cette fois-ci. Je n’étais pas bien sûre que ma tentative d’humour soit drôle. Mais au moins, j’essayais et je me doutais que Jimmy s’en rendrait compte. Je savais faire de l’humour, c’était pas la question. Mais je maîtrisais pas tellement la situation. Assez anxiogène quand on a adopté un mode de vie comme le mien. Je faisais l’effort pour Jimmy. Et pour le moment je pensais avoir bien fait. Je récupérais mon sandwich aussi, pas certaine d’avoir faim avant de passer une main dans mes cheveux. Pour y trouver une certaine quantité de sable. Les joies de la plage. Je fis la grimace, ce qui ne s’arrangea pas quand je vis Jimmy trouver ça drôle. C’est pas drôle ! Ça fait presque huit ans que j’ai pas foutu les pieds à la plage, j’ai plus l'habitude. Mais je devais reconnaître que si c’était assez comique en fait. Je secouais un peu ma tête pour me débarrasser du sable. Puis je me tournais vers Jimmy qui avait entamé son sandwich. Désolé pour… avoir réagi comme cela. Je n’avais pas besoin de préciser ce dont je parlais pour être sûre qu’il ferait le rapprochement entre mes excuses et mon comportement de tout à l’heure.

Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 14 Fév - 15:39

[quote="James Olsen"]
id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

L’intervention de mon ventre mit un terme à ce que nous étions en train de faire, quoiqu’il s’agisse et quelqu’un soit la valeur, d’ailleurs. Jessica rigola en m’ordonnant de manger. Elle n’avait pas tord, cette fois-ci, je comptais bien manger. La dernière fois, nous n’avions pas eu cette occasion. J’étais triste car on m’avait toujours loué ce restaurant comme étant un des meilleurs de Gotham City. Mais bon…c’est Gotham City, on ne peut pas s’attendre à avoir une vie paisible tous les jours. Et avec la nuit perpétuelle, les choses étaient devenues hors de contrôle dans beaucoup de ville. Les forces de police ne pouvaient pas tout gérer seules, elles n’étaient pas capables de faire face à la folie d’autant de gens. Et, le problème, c’est que même les héros n’arrivaient pas à suivre. Owlman trainait alors encore dans la vie, beaucoup trop de monde était perdu. Je n’en voulais à personne pour cette fusillade, si ce n’est à moi-même d’avoir mis Jessica en péril. La blessure à ma jambe, je la portais comme une victoire, comme un trophée. C’était d’une part la preuve que j’étais capable de protéger quelqu’un, même un héros et, d’autre part, que la soirée s’était finalement pas si mal terminée. Une blessure comme celle-ci est un faible prix à payer pour sauver la vie d’autant de gens. Ma santé n’était pas mise en péril. Loin de là. J’étais sain et sauf. Jessica était saine et sauve. Tout le monde était sauf. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter outre mesure.

Je tournais mon visage vers le sandwich qui commençait à me regarder avec insistance. Il me dévisageait, m’appelait. Comme si un complot c’était dressé contre moi, mon ventre gargouilla une nouvelle fois. C’était comme si une discussion avait démarré entre le sandwich et mon ventre, l’objectif était clair, le premier qui me ferait craquer et entamer de manger avait gagné. Je n’étais pas persuadé de ce qui me motivait le plus à manger. La faim. Tout simplement. J’entamais le sandwich avec une concentration sacrée. Il n’était pas si mauvais que je l’aurais cru. J’aurais même dit qu’il était plutôt bon. J’étais parti sur quelque chose d’assez simple, de peur que Jessica n’aime pas. Je me suis dis que tout le monde aimait le poulet, non ? Quelques tranches de tomate, un peu de salade, un ou deux pickles sélectionnés le matin même et le tour est joué. En accompagnement, j’étais parti sur quelque chose de plus standard, la mayonnaise ne faisant pas l’unanimité, j’étais parti sur du beurre. Tout le monde aime le beurre, je crois. Ce n’était pas un sandwich fabuleux mais il était bon, en tout cas pour moi. C’était plus que ce que je me permettais souvent de faire. Mon métier me prenait bien trop de temps pour pouvoir cuisiner correctement. C’était plus souvent un encas acheté sur le pouce qu’autre chose quand on est journaliste. Il n’était même pas rare que je ne mange pas d’une journée entière à cause du boulot, ne me rappelant de manger que lorsqu’un voile s’installe devant mes yeux.

Je regarde la jeune femme alors qu’elle fait tomber du sable sur le drap. Il semblerait que le soleil d’une plage ensoleillée n’offre pas que des avantages et des bien faits. Je rigolais en l’observant faire. Oui, il y avait beaucoup de sable. J’avais moins de problème à ce sujet-là. Mes cheveux restaient assez courts bien que plus longs que certains hommes. Elle remarqua mon sourire et m’assena d’une remarque rigolote. Je haussais les épaules en la regardant faire. La quantité de sable qui se cachait dans ses cheveux m’impressionnait. Il y avait de quoi remplir facilement un gros flacon, le genre qu’on utilise pour stocker des sauces. Peut-être même deux. Je me reconcentrais cependant aisément sur mon sandwich. Oubliant pendant quelques secondes la chevelure – magnifique – de Jessica. Je me posais la question de savoir quoi faire à présent. Juste s’allonger et ne rien dire ? Non, j’aime bien discuter avec Jessica, ce serait du gâchis. Mais quoi dire alors ? J’entendais un murmure venant de la jeune femme, me faisant comprendre qu’elle s’excusait pour son attitude. Je tournais lentement le visage vers elle et lui adressait un sourire. Je posais mon sandwich sur le drap en me rapprochant de nouveau de la jeune femme. Je posais une main sur sa jambe, effectuant une petite caresse, relativement amical. « Il n’y a pas de quoi s’excuser Jessica. On a tous nos petits problèmes personnels, je comprends parfaitement. » Je déposais un petit bisou sur la sa joue avant de la prendre dans mes bras en signe de réconfort. La position n’était pas particulièrement agréable pour moi, à moitié poser sur le drap, mais j’étais persuadé qu’elle l’était pour elle et c’était le plus important. Après plusieurs secondes, je la relâchais, m’asseyant très proche d’elle. « Tu sauras que je suis là si jamais tu as besoin d’une aide amicale… » Je la regardais avec un sourire joueur, ma main toujours posée contre sa cuisse commençant à faire une caresse moins… ingénue. « Ou pas amicale, à toi de voir ». Je lui faisais un clin d’œil en déposant en bisou sur le haut de son front.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptySam 17 Fév - 21:58



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



D’humeur plus légère qu’il y a quelques minutes, je secouais mes cheveux pour en faire tomber le sable. Une partie de moi pester contre ce sable qui s’insinuait partout en toute circonstance. Une partie de moi qui ne s’en souvenait pas avant aujourd’hui. Enfiin… sauf quand j’en retrouvais dans ma lessive parce que Sara était allée à la plage et m’avait foutu du sable partout. Mais du sable dans les cheveux, c’était réellement une des premières fois que cela m’arrivait. Impossible de me souvenir de comment c’était quand j’étais ado et que pourtant je passais des heures complètes à me prélasser sur la plage ou dans l’eau de mer. Mon cerveau avait occulté tout cela comme bien d’autres de mes souvenirs de l’époque. Je me disais, dans mes journées les plus optimistes, que cela me laissait plus de places pour de nouveaux souvenirs comme ceux que j’étais entrain de créer à cet instant même. Et si le sable dans les cheveux n’allaient surement pas être le souvenir le plus inoubliable et le plus sympathique que j’aurais, voir Jimmy rigolait alors que je me battais avec mes cheveux aurait surement une place dans mes souvenirs. Il haussa les épaules quand je tentais de me défendre en disant que j’avais perdu l’habitude. Je lâchais, sans m’en rendre compte, le fait que je n’étais pas allée à la plage depuis huit ans. Certes j’avais déjà dit que j’avais du racheter un maillot de bain. Certes cela laissait à penser que je ne venais pas souvent. Mais ce n’était pas la même chose de laisser entendre tout cela que de dire cette chose qui révélait une véritée dont je n’avais pas forcément envie de parler. Presque huit ans. Presque tout ce temps enfermée dans mon bunker. Et si je n’avais pas envie d’en parler c’était sûrement de penser à tout cela qui me motiva à m’excuser. M’excuser de mon comportement de tout à l’heure, quand j’avais commencé à paniquer et que, dans l’espoir que cela ne soit voit pas même si c’était un raté, je m’étais repliée sur moi-même. Je le vis relever la tête en m’entendant m’excuser et sourire. Ca aussi je ne savais pas trop comment l'interpréter. Mais j’essayais de justement, ne pas trop interpréter vu que je m’étais trompée à mon dernier essai. Ca s’apprenait surement, surement même que je finirais pas l’apprendre. Quand ça concernait Jimmy mais aussi de façon général avec tout le monde. Je savais interpréter ce que je lisais sur internet, il n’y avait pas de raison que je n’arrive pas à comprendre ce que je lisais sur leur visage. Je frissonne quand sa main se pose sur la peau nue de ma cuisse. Je frissonne et je lui souris, ne sachant pas s’il le voit alors qu’il embrasse ma joue et m’attire contre lui. Je me laisse faire, allant même me blottir dans ses bras. Je crois que je préfère m’excuser tout de même… Et “petit” est un qualificatif qui me fait sourire, presque rire. Mais je ne vais pas lui dire. Je n’ai pas envie d’avoir cette discussion pour le moment. Ce n’est que quand il se détache de moi pour se rapprocher que je me rend compte que nous sommes pas passé loin que ce que l’un de nous chute à nouveau. Une habitude qu’on ferait mieux de perdre peut être. Il recommence à me parler, doucement, et je n’arrive plus à détacher mes yeux des siens. Mon sourire fait écho au sien alors que sa main se fait, légèrement si bien que je n’aurais pu ne pas le remarquer, plus entreprenante. Je finis par réussir à détacher mon regard de lui, quand il vient embrasser mon front. Cela me permet de rougir sans trop qu’il le remarque. Doucement, je pose une main à plat sur son torse, me rapprochant à mon tour de lui. Je maintiens mon visage à quelques centimètres du sien. Je pense choisir la seconde option. Je franchis les quelques centimètres qui restent entre nous pour aller poser mes lèvres sur celles de Jimmy. Pas par accident, pas pour qu’il me rassure, pas sans savoir cette fois-ci qu’il me le rendra, le désirant lui aussi. Je glisse ma seconde main jusqu’à sa nuque, jouant avec quelques mèches courtes de ses cheveux. Doucement et un peu hésitante, je déplace ma main sur son torse, découvrant celui-ci au passage. J’ai conscience que cette soudaine chaleur que je ressens est plus liée à sa main sur ma cuisse qu’au soleil. Je finissais par me détacher, quelque peu à regret. Je vais te laisser finir ton sandwich.. J’avais le souffle court alors que je me reculais légèrement, consciente que j’allais l’embrasser à nouveau si je ne faisais pas ça. Je cherchais mon sandwich du regard, me rappelant que je n’avais toujours pas commencé à manger moi. Mais j’accepte volontier ton aide. Tu m’aides déjà en me donnant une raison de mettre les pieds dehors. Si c’était pas pour toi, je serais pas sortie aujourd’hui. Je souris avant de mordre dans le sandwich. C’était… d’accord, je mangeais pas souvent de trucs frais. Du pain d’accord mais chez moi le sandwich c’était plutôt des tartines de beurre de cacahuètes ou ce genre de chose. C’était pas mauvais. Je me souvenais même pas quand j’avais mangé de la tomate fraiche comme ça pour la dernière fois. C’est bon ! Différent de ce que je mange d’habitude... Je haussais les sourcils en disant cela avant de reprendre une bouchée du sandwich. Tes talents de cuisiniers se limitent au sandwich ou je peux espérer un repas plus classique un de ces jours ?


Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyDim 18 Fév - 21:13

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

L’étreinte partagée était, je l’espère, agréable autant pour l’un que pour l’autre. Malgré le retour des rayons du soleil, la chaleur n’était pas encore revenue totalement. S’il faisait plus chaud à Coast City qu’à Gotham City, il était toujours agréable de partager un peu de chaleur humaine. Lorsque cette chaleur vient d’une aussi belle femme que Jessica, c’est d’autant plus agréable. Le baiser sur son front doucement effacé, je reprenais mon contact. Le contact de sa main sur mon torse me laisse échapper un doux frisson rapidement coupé par le contact de ses lèvres. Il s’agissait probablement du premier vrai baiser que nous partagions. Il n’y avait pas d’incertitude, il n’y avait pas d’objectif, il n’y avait rien, si ce n’est l’envie d’embrasser l’autre. Et si cela soulevait plusieurs questions, je préférais les remettre à plus tard, me concentrant sur ses lèvres, ses mains jouant avec mon torse, ma nuque, mes cheveux. Le contact était aussi agréable qu’il pouvait l’être et je m’en délectais avec une certaine joie. Si ma blague avait été mal comprise, elle en restait d’autant plus fausse. Aucun mets ne pouvait être aussi agréable que ses lèvres, que sa langue, que son baiser. Si j’avais eu des certitudes concernant moi-même, la concernant et nous concernant tous les deux, j’aurais voulu que ce baiser ne se termine jamais. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de me dire que ce n’était peut-être qu’une passade et, lorsqu’elle s’éloigna avec sagesse de moi, je ne pu retenir un moue déçue. Non pas déçue du baiser mais bien du fait qu’il se termine aussi rapidement. Je n’avais pas envie de rompre le contact de ma main sur sa cuisse mais ses mots me faisaient retrouver la raison et je me concentrais de nouveau sur mon sandwich plutôt que sur ses lèvres.

Mon égo se remplit lorsqu’elle m’annonça être une des rares raisons qui lui donnait envie de sortir de chez elle. Cela nourrissait également ma curiosité. Si Jessica était venue plusieurs fois chez moi, je n’étais jamais venu chez elle. Si ce n’est son jardin, quelques minutes plus tôt, je n’avais jamais aperçu l’intérieur de sa maison. Et une partie de moi le désirait. Surtout maintenant que je savais qu’elle n’habitait pas très loin. Car, vu les baisers que nous venions de partager, j’avais une certaine envie de retrouver un peu plus d’intimité avec elle. Mais je faisais taire ces envies peu louables en me concentrant sur mon sandwich. D’un œil, je guettais sa réaction à la dégustation du « plat » que je lui avais préparé. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle dise que c’était le meilleur repas qu’elle n’ait jamais eu l’occasion de manger mais vu l’intention que j’y avais mis, je m’attendais à quelque chose de plus qu’un simple c’est bon. Ne serait-ce que part envie de me faire plaisir. Bon. Je n’avais pas eu exactement ce que je désirais mais c’était déjà pas mal. Elle n’avait pas l’habitude de manger cela. Au moins, elle mangeait, c’était déjà une victoire en soit. Sa dernière phrase, en revanche, m’ôta tout sourire. Me renfrognant dans une mine déçue. Se limitent ? espérer ? Si c’était si mauvais que ça, elle n’avait pas à se forcer de le manger. Je ne lui mettais pas le couteau sous la gorge. Je ne la forçais pas à manger ce sandwich s’il n’était pas bon. Instantanément, les pulsations rapides de mon cœur s’arrêtèrent. Arrivant à point sûrement dangereux pour ma santé. Toute l’euphorie était disparue. Ce n’était pas ce à quoi je m’attendais. Loin de là. De manière presque imperceptible, de m’éloignait de Jessica, posant mon sandwich sur le drap de plage.

« Si le sandwich n’est pas bon, tu n’as qu’à le dire. » Je gardais le silence, concentrant mes yeux sur la blessure à ma jambe. J’avais découvert que lorsque je voulais ignorer le reste du monde, me concentrer sur le pansement à ma cuisse était une méthode des plus parfaites. Ma main gauche commença à jouer avec le bout du tissu, comme pour me souvenir que des choses faisaient plus mal physiquement mais bizarrement, cela ne fonctionnait pas. J’étais déçu clairement déçu. « Excuse moi d’avoir essayé de te faire plaisir, la prochaine fois je… » Et je me fermais de nouveau, m’allongeant sur le draps sur le côté, tournant le dos à Jessica.

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyMer 28 Fév - 19:06



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



Je vis le changement sur le visage de Jimmy et je sus que cette fois-ci c’était moi qui avait du dire une connerie. Et surement une connerie énorme parce que mon instinct me disait que Jimmy, qui semblait toujours d’excellente humeur depuis que je le connaissais, n’était pas le genre de personne à réagir de cette manière là pour un petit rien. J’aurais voulu reprendre tout de suite ce que j’avais dit, sans savoir réellement où était mon erreur, pour ne pas voir cet air déçu s’afficher sur son visage. Cette déception qui me fendit le coeur. Cette déception qui me fit comprendre un peu ce qu’il avait du ressentir quand je m’étais repliée sur moi même tout à l’heure. Je fus assaillie par une vague de culpabilité. Je me sentais mal aussi du coup. Super mal parce que je n’avais aucunement voulu dire quelque chose à Jimmy qui le ferait se sentir mal, qui le décevrait. J’ouvris la bouche pour rajouter quelque chose mais aucun son n’en sortit parce que je n’avais strictemment aucune idée de ce que je devais dire. Encore une fois, était-ce normal de ne pas savoir quoi dire dans ce genre de situation ? Ou est-ce que je payais encore ma décision de me couper du monde et de ne plus me souvenir comment réagir face à ce genre de situation ? La situation n’était-elle pas installée d’ailleurs parce que j’avais pris y a presque huit ans cette décision là et que même si j’avais l’impression que j’avais fait le meilleur choix je l’avais largement payé depuis ? Pourtant… pourtant, ça avait été le meilleur choix. Ca restait le meilleur choix. Si le sandwich n’est pas… oh. Je crois que je commence à comprendre ce que j’avais dit qui pouvait l’avoir vexé. Et ce n’était pas du tout de cette manière là que j’avais voulu le dire. Je n’ai pas dit ça… J’avais murmuré, à peine parler. Mais je savais bien qu’il faudrait plus que simplement cette petite phrase pour qu’il comprenne. Je m’imaginais un peu, même quand j’étais juste vexée et non en sorte de crise de panique ou en bonne crise de panique… J’aurais jamais lâché le morceau juste avec ce genre de petite phrase, à pein audible en plus de cela. Je regarde sa main se poser sur son bandage. Je connais ce genre de réaction. Je connais super bien ce genre de réaction. La douleur aide à éclaircir l’esprit. Ca aide à rester concentrer quand le cerveau part en vrille. Ca diminue les pensées parasites. C’était pour ça que je plantais mes ongles dans la peau de l’intérieur de mes mains quand je voulais contrôler mes paniques et que je n’avais plus d’autres manières de le faire… ou que j’avais pas encore tellement paniqué que j’oubliais de le faire. Je déglutis, me sentant coupable comme… pas comme jamais parce que j’avais largement pire sur la conscience mais ce n’était pas le même type de culpabilité. Je ne l’écoutais pas bougonner, remarquant juste qu’il me tournait le dos. Alors, je m’allongeais sur la serviette pour venir me coller à son dos. Doucement, je posais mes lèvres sur son épaule, dans un petit baiser qui se voulait rassurant. Et ma main alla attraper la sienne, l’empêchant de jouer avec son pansement. Je suis désolé Jimmy, je voulais pas dire ça. Je me redressais légèrement et mes lèvres allèrent se poser dans son cou. Je déposais quelques baisers, espérant le calmer un peu ou du moins l’empêcher de boude. Ton sandwich était très bon, je te le promets… Bon soyons honnête, mon talent du sandwich se limite à deux tranches de pains et du beurre de cacahuète, c’était probablement pas un énorme défi mais tu l’a relevé avec brio. J’espérais que mon humour, habituellement plutôt réservé aux jeux en lignes et à charrier Conner, le ferait sourire. Mais j’en étais pas bien certaine. Doucement, je lâchais sa main mais laissais la mienne en quasi contact avec sa cuisse, traçant des arabesques tout le long de son bandage. Si tu fais juste des sandwich, ça me va très bien aussi. Je parlais juste.. de se retrouver tous les deux, un soir par exemple, pas dans un restaurant et de manger ensemble. Quelque part, chez toi ou chez moi, avec beaucoup moins de public que sur la plage… Mes lèvres se posèrent sur sa joue et, me reculant légèrement, je le forçais à basculer sur le dos. J’étais pas forcément méga musclée pour une superhéroine ou une lantern, mais j’avais tout de même assez de force pour savoir qu’il n’allait pas me résister. Je retirais ma main de sa cuisse et retourner la pose sur son torse comme j’allais faire tout à l’heure. Et je plongeais mes yeux dans les siens. Je t’assure que c’était pas une critique à ta cuisine. Doucement, je posais cette fois-ci mes lèvres sur les siennes. Un baiser tout doux mais tout court. J’aurais bien fait durer celui ci un peu plus longtemps mais je n’étais pas certaine qu’il ne boude pas, ou panique pas. Et c’était pas vraiment dans ce genre de situation que j’avais envie de prolonger notre baiser. Puis on était sur la plage tout de même. Par contre, que ta cuisine n’en prenne pas ombrage, mais tu avais tort tout à l’heure : je crois que je préfère t’embrasser. J’allais enfouir ma tête dans son cou, profitant que nous étions tous les deux allongés pour pouvoir le faire. Et ma main bougea de son torse à ses côtes, les caressant ou plutôt les chatouillant légèrement, me disant que ça finirait de lui ramener le sourire aux lèvres.
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyDim 4 Mar - 21:05

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

S’il n’était pas dans mes habitudes de me vexer, là, c’était le cas. J’avais perdu le con
trôle de mes émotions. Et probablement que l’attachement que j’avais pour Jessica jouait dans la balance. Depuis ce fameux repas, j’avais appris à découvrir une femme remarquable, forte – même si elle ne le voyait pas forcément – et intéressante. J’avais appris à découvrir qu’elle était aussi belle que charmante, aussi intéressée qu’intéressante. Elle avait également une gentille caractérisée. Peu de personnes auraient traversé le continent pour venir me tenir compagnie alors que je devais rester allongé. Peu de personnes auraient traversé, deux fois dans la même journée, le continent juste pour passer une journée à la plage avec moi. Et dans le fond, ça me confortait dans l’idée qu’elle était une femme importante. Mais, pourtant, je me sentais blessé par ses mots. Pas vis-à-vis de mes talents de cuisinier vu que je les considérais inexistants. Mais je m’étais dis qu’elle aurait moins fait semblant pour me faire plaisir. Faire un geste vers une personne et se le voir démonter. Ce n’est jamais agréable. Même si ce n’était pas fabuleux, j’étais heureux de lui offrir ce petit repas plutôt intimiste. Parfaitement conscient que nous avions tous les deux l’ambition d’arrêter les restaurants pour un petit moment.

Je sentis les bras de Jessica s’approcher des moi, sa main s’empara de la mienne, elle se colla à mon dos. Mon esprit d’homme ne pouvait s’empêcher de remarquer sa poitrine écrasée contre moi. C’est stupide, certes, mais voilà. Je sentis un baiser sur mon épaule. Elle m’affirma que ce n’était pas ce qu’elle entendait par là. Je voulais la croire, vraiment, mais les mots ne mentent pas. Elle s’approcha ensuite de mon cou, déposant de nouveaux baisers. Je sentais qu’il était stupide de faire la tête, ce n’était pas mon genre, et pourtant, je n’arrivais pas à m’en empêcher. J’entendais ses mots, je sentais sa main glissant contre ma cuisse, m’arrachant en frisson. Mon oreille s’arrêta sur le fait qu’elle souhaitait être avec moi, juste moi. Mon orgueil commença à remonter et alors que je comptais me retourner pour la regarder, elle exerça une légère pression sur mon épaule, m’allongeant sur le dos. Sa main glissa sur mon torse, m’arrachant un petit sourire. J’avais été stupide, comme souvent, en ne comprenant pas ses mots. Elle vint retrouver mes lèvres avec un petit sourire. Le bisou fut aussi doux que court. J’en aurais bien voulu un peu plus mais je la laissais se reculer pour me regarder. Elle préférait m’embrasser que manger mes sandwichs. Pour cela, je ne pouvais lui en vouloir car je partageais le sentiment. Incapable d’imaginer n’importe quel repas meilleur que ses lèvres. Ma main se glissa dans son dos tandis que son visage vint se caller dans mon cou. Je sentais sa chaleur, sa respiration, tout. Et j’étais bien. Apaisé. Ses chatouilles m’arrachèrent un rire. « Désolé d’avoir mal compris tes mots. Je suis un peu stupide quand je m’y mets. Je n’ai pas l’habitude. »

Je la regardais, toujours ancrée dans mon cou. J’avais envie de l’embrasser, j’avais envie de lui tenir la main, j’avais envie de discuter avec elle. Je ne savais plus vraiment ce que je désirais pour être exact mais son contact m’était aussi agréable. Avec un doigt, je relevais lentement son visage pour la regarder dans les yeux. « Tu es somptueuse, Jessica. Désolé d’avoir douté de toi. » Avec un sourire, je l’embrassais. Cette fois-ci, avec moins de retenue. Exerçant à mon tour une petite pression, je l’allongeais sur le dos. Je me rapprochais lentement d’elle, glissant mes doigts dans les siens, à moitié allongé sur elle, prolongeant ce baiser langoureux. Il aurait pu durer deux minutes comme deux heures que le temps m’aurait autant paru s’arrêter. Je laissais de côté la sagesse qui pouvait me caractériser, laissant la température monter entre nous. Il n’y avait plus de questions, nous savions tous les deux que nous en avions envie. Je n’avais plus qu’à me laisser glisser dans ses bras, le baiser ce faisant d’autant plus long. Au bout de quelques minutes, je rompais le contact, reprenant mon souffle avec un sourire. Je m’allongeais alors sur le dos, légèrement penché, ma main effleurant toujours la sienne pour la regarder.

Ce n’est qu’alors que je compris que la chaleur, la sensualité, n’avait pas eu que les effets voulus. Instantanément, je m’asseyais, rompant le contact avec Jessica, voulant cacher l’objet de ma honte. Car oui, les choses étaient devenues trop sensuelles et mon short de bain ne suffisait plus à cacher le plaisir que j’avais à l’embrasser. Elle avait forcément du s'en rendre compte. Un aveugle l'aurait vu. Ou, à défaut, senti le contact... « Je… je … suis désolé… » Si le rouge pouvait d’avantage monter à mes joues, ma tête exploserait très certainement fortement de l’afflux de sang trop mal dirigé. Beaucoup trop mal dirigé… « Je n’avais pas été aussi proche d’une si belle femme depuis trop longtemps, désolé, c’est… désolé… » Je ne trouvais pas de mots pour exprimer ma honte. Les hommes ne contrôlent pas toujours leurs émotions. Leur corps encore moins…

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyJeu 10 Mai - 16:07



I'd love to enjoy the sun with you
Jimmy & Jessica



Ayant été plus que maladroite, j’essayais de rattraper la situation avec douceur et humour mais je n’étais pas certaine réussir. Jusqu’à ce que je glisse mon visage dans son cou et que je sente sa main se poser dans mon dos. Je sentis bien qu’il était plus détendu, ce qui ne m’empêcha pas de lui chatouiller les côtes pour lui arracher un rire qui sonna doucement à mes oreilles. Il s’excuse et je me relève légèrement pour aller l’embrasser sur la joue avec douceur. Je serais très mal placée pour t’en vouloir d’avoir mal compris ce que l’autre a dit je crois. Ou pour me plaindre que tu n’ai pas l’habitude ou autre. Parce que tout ce qu’on faisait tous les deux me sortait de mes habitudes. Etre aller manger dans un restaurant à Gotham. Lui avoir rendu visite régulièrement quand il était blessé. Discuter avec quelqu’un de vive voix… non ça tout de même j’avais l’habitude. Venir à la plage ? Beaucoup moins l’habitude. Embrasser quelqu’un comme cela ? Tout à fait quelque chose dont je n’avais pas l’habitude et que je n’aurais pas cru faire. Je n’avais pas l’habitude du tout. Mais j’étais pas sure que ça soit gênant que cela devienne une habitude. Je pensais même plutôt l’inverse. Je relevais la tête quand son doigt toucha mon menton. Le rouge me monta aux joues alors qu’il me disait que j’étais somptueuse. Somptueuse… J’appréciais le compliment. Beaucoup. Je sentais une douce chaleur dans ma poitrine. Je me sentais bien. Encore mieux que bien quand il nous fit inverser les positions, se retrouvant lui au dessus de moi, alors qu’il me donnait un baiser très doux. Il glissa ses doigts entre les miens et je refermais ma main sur la sienne. Mon autre main, je la glissais dans sa nuque pour le rapprocher un peu plus de moi. Cette proximité, couplée à ses lèvres contre les miennes, était agréable. Très agréable. Je pouvais sentir la chaleur qui se dégageait de son torse appuyé sur ma poitrine. Je pouvais sentir le poids de son corps par dessus le mien sans que cela devienne oppressant pour autant. C’était même tout l’inverse. C’était agréable, terriblement agréable. Je me perdais dans ce baiser, beaucoup plus passionné que ceux que nous avions échangé. Différent mais tout aussi plaisant. Je glissais ma main de son cou à ses cheveux, jouant avec ses mèches. Je sentis la situation devenir un peu plus intense entre nous. Et si la situation me convenait tout à fait, je ne sus soudainement plus vraiment comment réagir. Ma main dans ses cheveux devient immobile alors que je poussais un peu plus mes lèvres contre les siennes faute de réaction mieux. Je sentis Jimmy se reculer et je me redressais légèrement pour le regarder, me pinçant les lèvres. Mais très vite, il se redressa et semblait assez paniqué. Je n’eus pas beaucoup de mal à deviner pourquoi il réagissait comme cela. Même si… je savais moi-même pas comment réagir. Il commence à s’excuser et je m’assois à mon tour. je pose une main sur son épaule que j’embrasse au passage. Ce n’est rien… Etrangement, le fait d’entendre qu’il n’avait pas été avec une femme depuis un certain temps me fit plaisir. C’était stupide et puéril, j’en avais conscience. N’ayant moi même pas été avec quelqu’un depuis longtemps également, je trouvais ça rassurant en même temps. Et ça expliquait assez bien nos comportements un peu… maladroits depuis le début. D’une main, j’attrapais une serviette de bain que j’avais dans mon sac, dans le cas où on allait se baigner. Je la tendais à Jimmy, toujours appuyée sur son épaule. Je crois que tu as l’air de vouloir… cacher. Soyons honnête, j’étais à peu près aussi rouge que lui à cet instant présent. Donc on était un peu rouge comme si nous avions tous les deux pris des gros coups de soleil. C’était peut-être pas super joli à voir mais j’en avais rien à faire. J’avais pas envie de me décoller de Jimmy à cet instant, même si je me doutais que ça devait pas l’aider à… régler la situation ? Je posais une main sur la joue la plus éloignée de moi pour l’attirer vers moi et embrasser tendrement son autre joue. Tu es surpris si je te dis que je sais pas trop quoi dire ? Je lui souris. Il devait bien savoir que j’étais pas tout à fait à l’aise de toute manière. Même si… c’est assez plaisant comme situation. Je souris et me déplace sur le drap de plage pour aller l’embrasser, prenant son visage entre mes deux mains. Je me recule légèrement, le souffle encore court de notre échange précédent. Que dirais-tu que l’on bouge un peu ? On pourrait aller prendre un verre à la terrasse du coin ? Ca serait peut être… hum… plus sage. En même temps, je suis pas totalement sure d’avoir totalement envie d’être sage. C’est comme tu veux… J’embrasse à nouveau Jimmy sur les lèvres avant d’aller l’embrasser sur la joue. Je me recule à nouveau et m'assois sur mes talons. On peut aussi rester ici hein… mais ça va pas tarder à se couvrir je pense. Pas qu’on soit en février mais si… Je rigole en lui disant ça, espérant qu’il ne reste pas gêner très longtemps.
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) EmptyJeu 10 Mai - 21:20

id' love to enjoy the sun with you
jessica & jimmy
••••

J’essayais tant que faire ce peut de cacher mon envie et mon excitation. Jessica était très attirante, il n’y avait aucun doute là-dessus. Et je ne doutais pas une seule seconde que si elle n’était pas du genre à rester enfermée chez elle, ça ferait bien longtemps que quelqu’un serait à ma place. Mais, pour une fois dans ma vie, j’avais eu de la chance. Il ne me suffisait plus qu’à la saisir. Malgré tout, je ressentais cette gêne horrible. Je savais que c’était naturel et que cela ne la choquait probablement pas pourtant, je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser. Ce n’était pas très gentleman comme réaction physique. En même temps, même le plus gentleman des hommes ne pouvait contrôler ce genre de chose. Le corps humain recèle bien des secrets et, surtout, bien des surprises. Je tentais de mon mieux de penser à autre chose mais elle déposa sa main puis un baiser sur mon épaule ce qui me ramena automatiquement sur place. Le simple contact physique avec Jessica suffisait à me rappeler pourquoi j’essayais de ma cacher. Elle essayait de me rassurer mais cela n’était pas des plus efficaces. Ce n’était peut-être pas grand chose mais c’était une grande tâche faite à mon image. Une image que j’essayais de respecter. Elle me fit passer une serviette de bain que je plaçais automatiquement au-dessus de la scène de crime. Elle était toujours appuyée sur mon épaule mais j’arrivais à garder ma raison. Un contact physique sage, même prolongé, semblait m’apaiser. J’étais rouge comme une tomate et je me doutais qu’il devait en être de même pour elle. Mais ça, je ne le craignais pas. Si nous devions être mignons, c’était raté, nous étions… nous. Elle m’attrapa le visage pour venir déposer un baiser sur ma joue. De quoi me faire rougir encore plus.

Elle ne savait pas quoi dire, évidemment. Moi non plus. Mais la situation était plaisante ? En quoi était-elle plaisante ? J’avais un million de questions qui me venaient et je ne savais pas trop quoi dire. J’avais juste envie de m’enterrer dans le sable et de disparaître de la vue de tout le monde. Mais, n’étant visiblement pas dérangée par la situation, elle attrapa mon visage et déposa un langoureux baiser sur mes lèvres. Je le lui rendais avec envie, m’abandonnant une nouvelle fois à ses lèvres. Nous étions rapidement passé du duo gêné au duo qui s’embrasse souvent. Ce n’était pas pour me déplaire. Elle me proposait de bouger et je dois avouer que je trouvais cela comme étant une bonne idée. J’avais bien envie de partir de là, de faire une activité moins dangereuse. D’un autre côté, le petit côté pervers caché en moi appréciait l’idée d’avoir Jessica en maillot de bain juste pour moi. Ce n’est peut-être pas glorieux mais bon, chaque homme à sa vanité cachée quelque part. Elle n’avait pas envie d’être sage. Mais bon dieu, qui a mis cette femme sur mon chemin ? Cette divine tentatrice. Elle arrivait à maîtriser parfaitement le juste milieu entre la femme fatale et l’innocence. Je dois avouer que j’aimerais apprendre à maîtriser un tel talent. Elle dépose à nouveau un baiser sur mes lèvres, plus court, néanmoins agréable avant de déposer un bisou sur ma joue. Je ne rougis plus comme avant mais uniquement parce que je me concentre. Elle m’annonce qu’il vaut peut-être mieux bouger car le temps risque de tourner. Il est vrai que la météo m’avait annoncé cela. Le soleil de février est capricieux. Pourtant, l’envie de rester là était présente. Que faire Jimmy Olsen ? Que faire…

Je posais ma main sur sa cuisse avec un petit sourire en coin exerçant une petite caresse pas forcément amicale. « Je ne vais pas te mentir Jessica, l’idée de rester ici plus longtemps est loin de me déplaire. J’ai des idées d’occupation qui pourraient être intéressantes » une bonne partie d’entre elle tournant autour du fait de s’embrasser « mais si le temps de se couvre, je doute qu’il soit une bonne idée de rester dans de si petites tenues, non ? » Je la regardais avec un sourire. Je n’aimais pas prendre les décisions mais elle m’avait laissé un choix, il était de mon devoir de le respecter. « Pourquoi pas… » Je m’approchais d’elle en l’embrassant tendrement, glissant une main dans ses cheveux. Une nouvelle fois, je l’allongeais, attrapant une de ses cuises pour la rabattre contre moi. Mon corps agissait de lui-même dans une danse fabuleuse. Nos lèvres se mélangeaient avec un plaisir intense. Le baiser pouvait durer une minute comme vingt, je n’aurais pas vu la différence. Mais, avec force, je me reculais. M’approchant lentement de son oreille. « Maintenant que nous n’avons pas été très sage, peut-être pouvons-nous aller ailleurs ? » Je m’asseyais en tirant mon T-Shirt pour l’enfiler. Je la regarde droit dans les yeux. « Si tu connais un endroit où nous n’avons pas besoin de trop marcher, je suis preneur en revanche. Je commence à vraiment avoir mal… » Je rigolais. « Je pourrais avoir besoin d’un massage… »

••••

by Wiise
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé












i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty
MessageSujet: Re: i'd love to enjoy the sun with you (stval)   i'd love to enjoy the sun with you (stval) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
i'd love to enjoy the sun with you (stval)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» let me show you how we love in atlantis (stval)
» love conquers all (JASON, stval)
» Enjoy the Silence ❃ ft. Tula
» [STVAL] Elle avait rendez-vous avant minuit
» In my heart there'll always be a place for you (stval)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
gods among us :: limbo :: archives :: les rps terminés-