C'est une journée paisible sur Themyscira. Le soleil méditerranéen baigne l'île de sa chaleur et de sa lumière, l'air est légèrement parfumé par les embruns. Les Amazones se sont rassemblées juste à l'extérieur de la cité, sur une plaine verdoyante, à l'occasion d'un repas organisé par la reine Hippolyte. Des tables ont été dressées pour les unes, de grandes nappes posées à même l'herbe pour les autres, le moment est à la détente et au partage, il n'y a plus de reine, de princesse ou de guerrières, juste des femmes qui partagent un agréable moment dans la joie, la bonne humeur et l'insouciance. Assise sur l'une des nappes, Ophelia dans les bras, Diana s'amuse des Amazones qui se succèdent pour venir découvrir sa fille. La petite princesse passe de bras en bras, imperturbable, et si Diana se serait empressée de récupérer son bébé si n'importe qui d'autre l'avait approchée, elle a une confiance aveugle en ses sœurs, et ne peut qu'être attendrie par leurs réactions. Même les plus farouches d'entre elles semblent incapables de résister à la petite bouille adorable d'Ophelia. Puis naturellement, quand elle finit par s'endormir après avoir été bercée par les unes puis les autres, elles la laissent profiter d'un repos bien mérité après avoir été si gracieuse avec elles. Ophelia profondément endormie dans son couffin, Diana en profite pour piocher dans les plats autour d'elle, échangeant au passage quelques mots avec sa mère, sa tante, son frère et son époux. Elle constate aussi que les regards lancés aux deux hommes présents sont un peu moins suspicieux, et les plus réfractaires d'entre elles commencent à s'habituer à leur présence parmi elles. Tant qu'ils demeurent en infériorité numérique, l'incident devrait être évité. Hippolyte semble avoir retrouvé le sourire, et Diana sait que la présence de son jumeau y est pour beaucoup, comme si la présence de Jason lui permettait enfin de guérir les plaies ouvertes plusieurs millénaires plus tôt.
Diana sursaute lorsque le sol se met à trembler, avant qu'une violente explosion ne secoue l'île toute entière. Réveillée en sursaut et paniquée, Ophelia se met à pleurer et ses sanglots couvrent presque les exclamations de surprise des Amazones. Diana la prend dans ses bras pour la rassurer, tout en cherchant à trouver la source de la détonation. Quand elle aperçoit une colonne de fumée qui apparaît derrière une colline, son cœur fait un bond. « Le Sanctuaire d'Hestia... » « La Motherbox ! » Placée au cœur d'un temple dédié à la déesse, l'une des terribles machines de Darkseid a été entreposée, là où elle aurait dû être à l'abri du monde. Aurait dû. Les pensées se bousculent dans l'esprit de Diana, qui dans un premier temps peine à réaliser – à accepter – que leur tranquillité vient de voler en éclats ; une fois de plus. C'est la voix d'Hippolyte qui la sort de sa stupeur. « Menalippe, rassemble la Légion, maintenant ! » Concentre-toi, Diana, concentre-toi. Elle va déposer Ophelia dans les bras de son père, dissimulant avec difficulté la colère qu'elle sent monter en elle et prête à exploser. « Ramène-la à l'intérieur du palais, il faut qu'elle soit en sécurité. Auprès de l'oracle, elle ne risquera rien, c'est une puissante magicienne. Suis Menalippe, elle te dira où aller ! Et ramène-moi mon épée. » Elle le rattrape par le bras, avant qu'il ne se soit éloigné. « Pas l'épée d'Athéna. J'ai besoin de la Tueuse de Dieux. » Elle le relâche, avant de le serrer trop fort. Le cœur en miettes, elle le regarde s'éloigner avec Ophelia. Concentre-toi. Oublie Diana, redeviens Wonder Woman. Elle se rapproche d'Hippolyte, les poings serrés. « Je vais aller voir. Si quelqu'un a su trouver Themyscira, percer nos défenses et s'introduire dans le Sanctuaire pour atteindre la Motherbox... Je suis peut-être la seule en mesure de l'arrêter, ou du moins le ralentir en attendant la Légion. » Ce n'est pas de la présomption ou de l'arrogance. Diana sait que ses capacités divines lui offrent un avantage, qu'elle compte utiliser pour éviter à des Amazones de mourir inutilement. Themyscira est attaquée, cela ne fait aucun doute, elles ne peuvent pas perdre de précieuses minutes à tergiverser. « Mais peut-être n'aurai-je pas à affronter cette menace seule... Mon frère, avec moi ! » Il n'y a pas de temps à perdre. La Motherbox est un artefact trop puissant pour qu'ils puissent le laisser tomber entre n'importe quelles mains. Alors qu'ils s'éloignent, elle entend Hippolyte ordonner l'envoi d'un message à Atlantis ; la cité sous-marine de leurs alliés étant elle aussi protectrice d'une Motherbox.
Aux abords du Sanctuaire, Diana pose une main sur le bras de son frère. « Fais attention. C'est peut-être un piège. » L'endroit est trop... calme ? L'entrée du Sanctuaire a été pulvérisée, comme si... Comme si quelqu'un avait usé de ses simples poings pour la forcer, malgré l'épaisseur de la roche. Diana prend une profonde inspiration pour ne pas perdre son calme, lorsqu'elle aperçoit les corps des gardiennes des lieux au sol. Certaines semblent avoir été comme frappées par une boule de feu, à en juger par leurs blessures. Diana s'avance à l'intérieur, et distingue une silhouette féminine, de dos, près de la Motherbox. « Qui es-tu ? » Un frisson la traverse. Cette armure, qu'elle porte... Elle est amazone, mais sans l'être. Comme si elle était corrompue par une autre culture, plus sombre. La femme se retourne, et Diana sent le sang quitter son visage. Non. C'est impossible. Cela ne peut-être. « Tu ne le devines pas, princesse ? » Dans la bouche de cette femme, le titre sonne comme une insulte crachée à sa figure. « Qui es-tu ? » Elle répète sa question, tandis qu'elle cherche à assembler les pièces du puzzle qu'elle a en face d'elle. Ces yeux rougeoyants. Cette couleur de peau cendrée si particulière. Ce visage. Ce symbole Omega frappé sur son armure. Non, c'est impossible. Inadmissible. C'est... « Je suis ton pire cauchemar. » Diana fronce les sourcils, et croise les bras, prête à invoquer la puissance de Zeus en entrechoquant ses bracelets. « Qui que tu sois, sache que tu n'es pas la première à me le dire. » La femme rit ; tous ses instincts hurlent à Diana de reculer. « Non, mais je serai la dernière. » Une affirmation, une certitude qui lui glace le sang. Diana songe aux enseignements d'Arès. L'attaque, toujours l'attaque. Jamais la défense. « Jason, prépare-toi ! » Elle entrechoque ses bracelets. Le Sanctuaire ne résistera pas à l'onde de choc, et Diana le sait parfaitement. Comme elle sait que tout cela ne fera que leur faire gagner un peu de temps.
Ranging for revenge With Ate by his side He comes hot from hell
Il avait les oreilles qui bourdonnaient. Une étrange sensation, très étrange, même, de celles qu'il n'avait jamais fréquemment ressenti durant toute sa longue existence. Ses poumons le piquaient, aussi, mais ça, c'était moins inhabituel, pour lui qui avait traîné sa carcasse dans des endroits pas toujours très recommandables, ni même très recommandés. Sans parler du fait qu'il avait tout de même servi aux forges du Dieu Héphaïstos, où l'odeur ambiante était loin de se parer d'effluves florales, douces et sucrées. A côté de ça, malgré les bruits assourdissants des marteaux et des enclumes, ses vieux amis, il n'avait jamais eu l'ouïe autant mise à rude épreuve, ou alors, il ne s'en souvenait plus trop bien. Quoi qu'il en était, il avait une furieuse envie de tousser, et une lancinante mélodie aiguë dans les oreilles, si l'on pouvait qualifier de mélodie ce son strident qui ne se décidait que progressivement à diminuer en intensité, quoi que cela continuait de taper sur les nerfs de Jason. Peut-être était-ce stupide de sa part de se focaliser sur un détail aussi insignifiant, d'autant plus compte tenu du fait que cela ne changerait rien à sa vie, mais ... Mais c'était une façon comme une autre d'entretenir sa rage, sa haine, son hire, tout en la focalisant sur quelque chose tant qu'il ne pourrait pas de nouveau avoir l'objet de son courroux sous les yeux. Car, pour l'instant, il était encore enseveli sous plusieurs tonnes de gravas. Il fallait dire que Diana avait fait s'écrouler le Sanctuaire sur leurs têtes, rien que ça ! Elle l'avait prévenu, cependant, ce qui lui avait laissé le temps de se saisir instinctivement du bouclier de l'une des gardiennes, pour se protéger au mieux, mais ce qui ne lui avait pas exactement permis de bien se préparer. Elle ne lui en avait pas laissé le temps, parce que ce genre de précaution aurait été malavisée et peu pertinente. De toute façon, tous deux savaient qu'ils y survivraient, étant demi-dieux. Leur force surhumaine, leur régénération cellulaire des plus rapides et efficaces, tout ça. Le problème, c'est que même sans pouvoir en avoir eu la confirmation au préalable, Jason se doute que l'autre chienne des Enfers était sans doute dans le même cas qu'eux.
Chienne des Enfers ... C'était vraiment faire insulte à leur oncle Hadès et à ses canidés, mais, honnêtement, c'était la première analogie qui lui était venue à l'esprit. L'attitude de Diana face à elle ne l'avait en rien rassuré, alors sa détermination à en découdre ne s'en était qu'accentuer. Qu'elle touche à son cul, celle-là ! Déjà, de quel droit venait-elle tenter de dérober ce qui ne lui appartenait pas ?! Ensuite, elle avait carrément ruiné ce déjeuner qui s'annonçait sous les meilleurs auspices, alors même que, sans être enterrée, la hache de guerre avait semble-t-il été déposée au sol, le temps de ce repas ensoleillé, par toutes les Amazones, y compris les plus récalcitrantes à son existence et sa position, son rang et son titre de Prince. Le summum, ou presque, c'était qu'à cause d'elle, Ophelia s'était réveillée et s'était mise à pleurer toutes les larmes de son corps. Un son déchirant, surtout pour Jason, qui, dès qu'il avait vu sa nièce, en était littéralement tombé en amour. Il n'avait pas plus fallu de temps à la petite pour se lier avec son oncle, parce qu'à chaque fois qu'il la tenait dans ses bras, elle gazouillait, à l'unisson, avec lui, et qu'elle ne pleurait jamais, quand elle était tout contre lui ou qu'il était près d'elle. Et elle lui souriait, aussi, alors qu'il refusait absolument de croire que, parfois, cela puisse être dû au fait qu'elle ait des gaz. Renouant avec ses ascendances paternelles, Jason commença à dégager tous les gravas qui le séparaient de la surface, en usant de ses accointances avec l'aérokinésie, tout en cherchant de l'autre main à pouvoir toucher sa sœur. Il savait qu'elle avait survécu, il le sentait, même, ce qui ne l'empêchait en rien de vouloir la sentir contre lui, de quelque façon que ce soit. Finalement, la lueur du dehors se fait de plus en plus visible, signe que Jason émergeait progressivement. Et son premier geste fut de porter sa main à sa ceinture, sur cette boucle de ceinture si particulière. Un cadeau récent, que lui avait refilé Héphaïstos, quand ils s'étaient revus, comme pour se faire pardonner de ces millénaires durant lesquels il avait su, il avait toujours su, sans jamais rien lui dire, malgré ses supplications et leur amitié. Il avait été dubitatif, au début, tant pour savoir s'il devait lui pardonner, s'il y avait quelque chose à pardonner, et aussi pour savoir ce qu'il devait bien faire de l'objet. Juste avant de comprendre que son demi-frère de Dieu lui avait forgé une épée rétractable. Une épée des plus résistantes et efficaces, comme toutes les armes forgées par le Maître de la Forge, mais dont la spécificité toute particulière s'arrêtait à cet ingénieux système pour la ranger. En la tenant à présent dans ses mains, dépliée, Jason se sentait revitaliser.
« Sors de ton trou et ramène-toi, sale traînée ! Je vais te faire la peau, et t'enfoncer ma lame tellement profond que tu ne pourras même plus marcher droit ! » Si Mère l'entendait ... Mère ... Le lourd regard qu'elle lui avait porté, chargé en émotions et en sentiments, avant qu'il ne suive Diana, avait été vecteur de tant de choses, de tant de sen, qu'aucun mot n'aurait été à la hauteur. Ils étaient restés tous deux silencieux, mais ils s'étaient compris. Et il était parti, alors qu'elle avait ré-endossé son rôle de souveraine. Quant à savoir ce que Zeus penserait de tout ça ... Franchement, Jason n'en avait rien à carrer. Même si, bon, si son si cher géniteur souhaitait se manifester, maintenant serait un bon moment ! Il débarquait toujours sans prévenir, alors même qu'on ne voulait pas toujours le voir, alors, ouais, maintenant, là, tout de suite, ce serait une bonne idée ! En attendant, Jason s'était positionné là où il pensait que Diana se trouvait, tel un bouclier et un garant de sa sécurité.
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Jason Todd
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
Tu te sens bien. Heureux. Themyscira ressemble de plus en plus à un second chez toi. Elles sont nombreuses à s'adresser à toi aujourd'hui, à chercher à te connaître. Si tu fus un temps l’intrus, l'inconnu dont il fallait se méfier, aujourd'hui tu as été accepté en tant qu'époux de leur princesse. Qu'elles approuvent ou non, elles font au moins l'effort de te respecter, et c'est déjà énorme. Quant à la barrière de la langue, et bien, elle semble disparaître peu à peu. Tu fais l'effort d'apprendre leur langage, et chaque fois que tu le peux, tu t'exprimes en themyscirien, comme pour leur prouver que tu ne chercheras jamais à imposer ta culture, et que tu t'adapteras toujours à la leur. Même si tout n'est pas parfait, tu parviens à tenir une brève conversation avec elles. A l'aise, dans une tenue des plus décontractées, t'es assis sur un long draps posé sur l'herbe, ta femme et ton bébé à tes côtés. Le soleil est à son zenith, les rires raisonnent tout autour de vous. Tout est léger. Tout est bonheur et sourire. Ophelia est la star de la journée, c'est la première fois qu'elle est ainsi exposée à autant de monde, mais elle semble aisément s'en accoutumer. Quant à Diana, et bien, elle est rayonnante dans son rôle de mère. Mais comme une fatalité, comme une malédiction, votre petit bulle de bonheur éclate brutalement. Boom. Au revoir la sérénité. Au revoir la paix. L'explosion que vous entendez au loin n'a rien de normal et de rassurant. Tu te lèves aussitôt, fixant du regard l'origine du trouble. Une Motherbox. Tu n'as pas lutté contre Darkseid et son armée, mais tu sais parfaitement ce qu'est une Motherbox, et les ennuis qu'elle pourrait vous apporter si quelqu'un venait à mettre la main dessus. Tu ignores encore qui vient de se frayer un chemin jusqu'à elle, mais profondément, tu la hais. Pour ainsi venir troubler ce moment privilégié. Les sourcils froncés, tu récupères Ophelia tout en écoutant attentivement Diana. Ton cœur est serré, t'aurais tellement aimé qu'elle puisse en profiter encore un peu. Mais de toute évidence, quand vous fuyez les ennuis, c'est les ennuis qui viennent à vous. Tu acquiesces sans rien dire, puis court vers le palais accompagné de Ménalippe. Chaque seconde compte, car tu sais que Diana s'est probablement déjà lancée au combat. Tu n'as pas le temps de tout expliquer à l'Oracle, tu laisses le soin à l'Amazone de le faire pour toi. Même si tu as beaucoup de mal à confier ton bébé, comme un père préférant veiller sur elle soi-même, tu finis par t'y résoudre, non sans déposer un baiser sur son front. Maintenant qu'Ophelia est à l'abri, il te faut récupérer les armes de sa mère, et te jeter toi aussi sur le champ de bataille.
C'est entouré autour d'un large draps, semblable à ceux sur lesquels vous étiez assis, que tu as regroupés tout ce qui pourrait lui être nécessaire. La Godkiller, son lasso, ainsi que son armure et quelques autres armes. Dont une pour toi, que tu as logé contre tes hanches. Même si elle n'est pas ton domaine de prédilection, tu t'en es toujours bien tiré avec une épée, qu'elle soit d'énergie ou d'acier. D'autant plus depuis que Diana est devenue ton professeur particulier. Une fois certain de n'avoir rien oublié, c'est à cheval que tu rejoins le sanctuaire d'Hestia, moyen le plus rapide quand on a pas de super-pouvoir. Mais une fois arrivée, et bien, il n'y a plus vraiment de sanctuaire. Tu jettes ton sac de fortune sur le sol, avant de descendre de cheval le cœur qui bat à tout rompre, menaçant à tout moment de bondir hors de ta poitrine. L’inquiétude, la colère, tout se mêle en même temps. Tu devines aisément qu'elle se trouve sous les décombres, intact, mais ton souffle reprendra un rythme régulier qu'une fois qu'elle en sera sortie. « Diana ! » Epée en main, c'est quelques secondes plus tard que tu la vois s'extraire du temple, accompagnée de son frère. Encore aucune trace de votre ennemi, mais t'es certain qu'il ne va pas tarder à faire son apparition lui aussi. « Quelqu'un veut bien m'expliquer ce qui se passe ? A qui on doit botter le cul cette fois ? » A ton plus grand désarroi, un nouvel ennemi s'ajoute à votre déjà trop longue liste. Diana n'a plus rien de la femme détendue et épanouie qui profitait de son pique-nique. Là, c'est la colère qui marque ses traits. Et sa robe légère de printemps ressemble désormais à des morceaux de tissu en lambeaux. Si l'image te brise de l'intérieur, tu n'as pas le temps de t'y apitoyer, puisqu'une femme à la peau grise et aux yeux rouges se dresse maintenant devant vous. Tu reconnais le symbole sur son armure, tu l'as vu mainte et mainte fois depuis que Darkseid a essayé d'envahir la planète. Mais qui elle est, tu n'en as pas la moindre idée. Fais-tu seulement le poids ? Tu crains de déjà connaître la réponse. Et le rayon rougeoyant qui fonce droit sur toi ne fait que confirmer la difficulté de cette nouvelle épreuve. C'est uniquement grâce à tes réflexes aiguisés que tu es encore en vie.
Alors c'est ça, la véritable fureur. Celle que Diana ressent à l'encontre de cette femme alors que le temple s'effondre sur eux pour les ensevelir tous les trois sous des tonnes de pierre. Cette envie de pulvériser cette nouvelle adversaire sur place, non, pire, de la faire souffrir pour lui faire payer le prix de leur tranquillité. Mais Diana n'est pas comme cela, n'est-ce pas ? Elle est douce, altruiste, patiente, généreuse... Non. Pas aujourd'hui, pas cette fois. Elle va devoir laisser libre cours à toute cette colère emmagasinée en elle depuis tant d'années. La libérer, comme Arès l'a toujours voulu. Si elle ne doit écouter les conseils de la Guerre qu'une seule fois, sans doute est-ce maintenant. Folle de rage, elle se dégage des décombres en pestant contre l'envahisseuse, prête à lui arracher le cœur à mains nues dès qu'elle en aura l'opportunité. Mais elle va devoir remettre cela à plus tard ; elle aperçoit la Motherbox à quelques pas et s'empresse de la saisir avant que l'inconnue ne surgisse à son tour des ruines. Ils n'ont peut-être qu'une poignée de secondes d'avance sur elle, ils ne peuvent pas les gâcher. Et elle, surtout, n'a pas le droit de faire le moindre faux pas, ce qui implique hélas de ne pas laisser ses émotions prendre le dessus sur la raison. « Il ne faut surtout pas qu'elle s'en empare ! » La Motherbox entre les mains, Diana se précipite dans la direction opposée à celle du Sanctuaire. Elle entend déjà leur adversaire s'extraire à son tour des ruines, son sang se glace dans ses veines lorsqu'elle l'entend rire. Quand elle aperçoit Jason, elle blêmit. Elle n'aurait jamais dû lui dire de revenir, c'était une erreur, une terrible erreur. Aussi courageux qu'il puisse être, il n'est pas armé pour faire face à ce genre menace... Diana hurle quand elle voit un rayon d'énergie rouge la frôler, et pendant une seconde elle redoute le pire, c'est comme si son cœur s'était arrêté dans sa poitrine ; non, pire, c'est comme s'il avait explosé. « Espèce de... » Il n'existe pas de mot en themyscirien pour exprimer ce qu'elle ressent. « Espèce de... salope ! » Changement de langue et changement de registre, très inspiré par le langage de son époux. « Tu n'aurais jamais dû faire ça. » Diana se tient non loin du bord de la falaise, en contrebas, les vagues se fracassent sur les rochers. « Tu la veux, cette Motherbox ? Va donc la chercher ! » Et de toute ses forces, Diana envoie la Motherbox dans la mer ; l'artefact disparaît dans les eaux à plusieurs centaines de mètres de l'île. Les poings serrés, elle toise l'ennemie. « Alors quoi ? Tu ne sais pas nager ? » Diana sait très bien ce qu'elle fait. Elle la provoquer pour détourner son attention des deux hommes. Elle ne connaît pas encore l'étendue des pouvoirs et des aptitudes de son frère, et elle ne sait que trop bien que Jason serait capable de s'interposer entre cette femme et elle. Le problème, c'est qu'il ne survivrait pas à l'une de ses attaques. Et s'il y a bien une chose que Diana sait faire, c'est prendre des coups pour les autres. « Peu importe. Je l'aurai de toute façon. Ce n'est pas pour elle que je suis venue, c'était simplement pour attirer votre attention. » Diana fronce les sourcils. Un mauvais pressentiment lui serre la gorge, rien dans le comportement de cette femme n'est logique. Elle transpire l'arrogance, elle est sûre d'elle. Comme si elle savait déjà comme les choses allaient se dérouler. Comme si son plan – quel qu'il soit – allait forcément se dérouler à la perfection. Diana évalue ses options rapidement. Son épée et son lasso sont encore avec Jason, mais elle n'est pas désarmée pour autant. « Qu'est-ce que tu veux ? Qu'es-tu venue chercher ? » Plus que quelques minutes avant que la Légion ne déferle. Les Amazones ont été entraînées pour rassembler la totalité de leur armée en une dizaine de minutes, justement pour parer à toute éventualité de la sorte. Mais dix minutes... Aujourd'hui, cela risque d'être trop long. « Je suis venue pour l'enfant, bien sûr. » Diana... Ne sait même plus ce que son cœur fait. « L'enfant... ? » Et son esprit s'égare sur le mauvais chemin, elle se méprend. « Le bébé, espèce d'idiote ! » Il y a deux bébés sur l'île. Ophelia et Philon, le fils de Superwoman. Mais ce n'est pas à lui que Diana songe quand elle lui parle d'un bébé. Ce n'est pas lui qu'elle imagine dans ses bras l'espace d'une seconde, avant d'être submergée par une vague de rage et de colère mêlées. « Tu ne l'auras pas. » C'est presque un grognement qui lui échappe, alors que le temps se fait brusquement orageux. Le soleil disparaît, dissimulé par une épaisse couche nuageuse, le tonnerre gronde. Et la foudre ? Elle commence par crépiter au bout des doigts de la déesse, puis remonte le long de ses bras comme de longs serpents électriques. Ses yeux jettent littéralement des éclairs. « TU NE L'AURAS PAS ! » Diana s'élance d'un bond, accompagnée par le fracas du tonnerre. « FERMEZ LES YEUX ! » Elle se sert de son propre corps comme d'élément conducteur, et lorsque la foudre la frappe, elle la redirige pour la concentrer dans ses avant-bras, avant d'entrechoquer ses bracelets. L'explosion est assourdissante, les éclairs aveuglants, et la terre se fend. La fille de Zeus vient de faire une première démonstration de l'étendue de ses pouvoirs.
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Pendant tant d'années, Jason avait pu avoir la sensation de plus ou moins marcher à côté de sa propre vie. Ou plutôt avait-il pu avoir l'impression de vivre une existence parallèle à celle qu'il aurait pu et aurait dû avoir. Immortel parmi les vivants, d'une certaine façon, il avait vécu une existence qui ne lui était pas vraiment destiné, et qu'il n'aurait jamais dû connaitre. Le point positif, si l'on pouvait dire ça comme ça, c'était qu'il avait été tenu loin de tous ces périls qui concernaient les siens, ceux de sa race, ceux de son sang. Aujourd'hui, il était plongé en plein dedans, et il n'avait absolument pas le temps de s'ennuyer ! A peine un péril était-il annihilé qu'il en surgissait un nouveau ! Et là où il pouvait aisément être taxé de gros fuyard concernant ses relations sentimentales, le concernant, il était impossible de tenir le même raisonnement dès lors qu'il s'agissait de se battre. Parce que, ça, il savait faire. Cela lui avait valu plusieurs années de cachots, au final, si l'on additionnait tous ces jours qu'il avait passé aux fers, à travers les siècles et à travers les âges. Que ce soit pour s'être bourré la gueule en compagnie de Lorenzo Da Medici avant d'aller uriner sur la porte du Palais des Pazzi, ou par mesure de protection, sur ordre de Henri VIII, après avoir dépucelé la fille d'un Duc et se voir menacé de mort par le dît Duc.
Là, les choses étaient bien plus sérieuses, mais il n'en demeurait pas moins qu'il tiendrait son rang, et même si, en toute honnêteté, il n'était pas encore bien en mesure de vous expliquer de quoi il s'agissait à propos de tout ceci. Certains détails lui échappaient, il le savait, mais était-ce vraiment essentiel et important de tout comprendre ? L'importance était ailleurs. Déjà, le fait que Diana s'extirpait à son tour des décombres était une très bonne chose, mais Jason ne put pas réellement s'en réjouir, car ce n'était ni le lieu, ni le moment pour ça. Et parce que, aussi, l'autre traînée n'était pas encore réapparue, alors il fallait rester vigilant. Et ce sans parler du fait que Diana ne restait pas les bras ballants, et qu'elle agissait déjà vers la prochaine étape, à savoir éloigner le plus possible la Motherbox des mains cupides et envieuses de l'autre face de gris. Et si, pour l'instant, la Légion se faisait attendre, Jason, lui, était déjà de retour. Jason Todd, bien sûr, pas lui. Lui, il n'avait pas bougé d'un iota, les deux pieds toujours solidement plantés dans le sol, tel un roc continuant de faire son office. Que son beau-frère se soit ramené était à la fois une bonne et une mauvaise chose. Il savait qu'il n'était en rien un manchot, mais dans le même temps, il savait qu'il n'était pas exactement fait du même ADN que sa jumelle et lui. Et face à cette créature qu'il peinait à identifier, il allait sans dire que ce n'était pas forcément très rassurant.
« Jamais vu un truc comme elle de toute ma vie ! » Ouais, elle, elle était un mélange de ... De deux trucs sûrement incompatibles. Pas de doute, ça ne devait en rien aider à obtenir quelque chose de sain, au final. Ah et, justement, quand on parle de la brebis galeuse ... La fameuse brebis galeuse, elle non plus, elle n'avait pas les deux mains dans la même poche, et elle ambitionnait bien de le montrer ! Non sans, visiblement, se faire un plaisir de viser Todd, en premier lieu. Ce qui, bien évidemment, ne manqua pas de faire réagir Diana. Et Jason aussi, dans la foulée, qui ne put s'empêcher d'hausser un sourcil et de se montrer tout étonné de tant de vulgarité dans la bouche de sa sœur jumelle ! Déteignait-il à ce point d'une mauvaise façon sur elle ? A moins que son cher et tendre ne soit lui aussi dans le coup, allez savoir !
En tout cas, les débats s'envenimèrent très vite, quoi qu'il n'avait jamais s'agit de débats, en premier lieu, et que les choses étaient tendues depuis le début, donc bon ... Il fallait de toute évidence espérer que personne, à Atlantis, n'aurait eu la mauvaise idée de nager au mauvais endroit au mauvais moment ! Sauf que, dans le fond, Jason ne se soucia pas trop de ça, car l'essentiel, pour lui, se déroulait bel et bien en surface. Il ne manquait pas une miette de ce qui se passait, non sans tenter au mieux de ne pas laisser Diana seule face à tout ça. Mais face à la réflexion de la pestiférée, dont tous continuaient encore d'ignorer la véritable identité, la gorge de Jason se serra. Fallait-il comprendre qu'elle n'était pas venue seule, et qu'un autre dégénéré se baladait sur Themyscira, en quête d'un objectif qui était le vrai ? Un objectif qui se révélait être ... Un enfant ? Aussitôt, le sang du demi-dieu ne fit qu'un tour dans ses veines. Oui, dans son esprit, là, tout de suite, maintenant, il oublia complètement qu'il n'y avait pas un mais deux nourrissons sur l’Île de sa Mère. Il ne pensa qu'à sa nièce, à elle et rien qu'à elle, mais qui pourrait lui en vouloir ? Cela le met dans une rage folle, en tout cas, ce qui semble également le mettre au diapason avec sa sœur jumelle. Sans qu'il ne le veuille ni ne le contrôle totalement, les flots commencent à s'agiter, derrière Diana. Sauf que provoquer un raz de marée et risquer de noyer une partie de l'île, ce n'était pas la chose à faire, n'est-ce pas ? De toute façon, tout s'apaise alors que son attention se dirige vers les cieux, là où ... Là où ça s'agite. Aucune trace de Zeus, cependant, alors Jason en déduit que ... Que Diana est tant et tant furieuse qu'elle passe largement à la vitesse supérieure ! Jason ne chuta pas, mais il vacilla, non sans prendre appui d'une main sur le sol, après avoir balancé son bouclier en direction de l'intruse, et de planter à angle droit la lame de son épée, en tant que second point d'appui. Il a fermé les yeux, mais, pour les oreilles ... Tout lui semble assourdi, comme lui parvenant de plusieurs lieues ou presque. Mais au moins y voit-il encore, quand il ré-ouvre les yeux, sur un spectacle assez colossal. Mère va être furieuse, mais, en même temps, c'est pour la bonne cause, non ? Si l'on peut dire ça comme ça, en tout cas. Un nuage de poussière terreuse flotte partout alentour, et les silhouettes sont floues, alors ...
« DIANA ! » Pas besoin d'autant hurler, sans doute, mais il entend moins bien qu'avant, alors ... Tout ceci va vite rentrer dans l'ordre, sans doute, mais en attendant, il fallait faire avec. Faire avec, non sans s'inquiéter pour sa sœur, et sans s'empêcher de redouter qu'un sbire de leur opposante puisse en ce moment même être affairé à tenter d'aller faire du mal à Ophelia. Prêt à reprendre sa position, tel Arthur avec Excalibur, il ôte la lame de son socle improvisé, pour la brandir de nouveau.
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Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
Le rayon qui vient de te frôler de très très près termine sa course effrénée sur un rocher derrière toi, et tu dois lever tes bras pour te protéger le visage des éclats de pierre. En seulement une attaque, tu as compris que tu avais affaire à plus fort que toi. Serait-ce la première fois que tu croises le fer avec un adversaire qui pourrait t'écraser du talon de sa botte ? Non. Mais aujourd'hui, c'est encore différent. Si fut un temps tu étais prêt à te jeter dans la gueule du loup sans mesurer les conséquences, maintenant, depuis que tu es époux et père, tu es moins enclin à bêtement risquer ta vie. Elles ont besoin de toi, tout autant que tu as besoin d'elles. Mais si tu es assez sensé pour ne pas te mesurer à cette vipère au corps à corps, tu ne vas pas pour autant rebrousser chemin. Tant que Diana sera là, tu y resteras toi aussi. Tu seras à ses côtés, toujours, et peu importe la difficulté de la tâche. Quand tu reprends tes esprits, la colère qui t'habite double de férocité. Tu n'as pas pour habitude de laisser trainer. Tes adversaires, tu les exécutes. Et la frustration est énorme de ne pouvoir simplement mettre un terme à la théâtralité de votre ennemie. Briser sa nuque. Percer son cœur. Mettre une balle au milieu de son crâne. Ce ne sont pas les envies qui te manquent. Non, ce qui te manque, c'est la capacité. Et tu n'es pas aveugle, tu la connais depuis assez longtemps pour désormais parvenir à analyser ses techniques de combat. Diana, quand elle maitrise la situation, elle est calme, sûre d'elle, efficace. Rares sont les gros challenge. Encore plus rares les échecs. Mais là, tu devines avec cette insulte lâchée sous la colère qu'elle n'est pas entièrement maitresse des événements. Non seulement cette salope résiste à ses assauts, mais en plus elle menace son monde et sa famille. Tu la comprends, tu es le mieux placé pour savoir ce qu'elle ressent. Cette rage, cette haine. Ce besoin d'en finir au plus vite, car chaque seconde de perdue pourrait être une seconde qui mène à la catastrophe. La Motherbox engloutie par les eaux, l'inconnue dévoile son véritable but, ses véritables intentions et la raison de sa venue ici. L'enfant. Quel enfant ? Alors que tu cherches à percer le mystère, l'esprit de Diana s'échauffe. Tu t'avances, pour tenter de lui glisser quelques mots avant que la seconde attaque ne soit lancée, mais c'est trop tard. Le tonnerre est déjà là, le temps se couvre, et les éclairs jaillissent de ses bracelets. Tu perds l'équilibre sous l'onde de choc qui fend le sol de Themyscira. L'assaut est violent, puissant. Digne d'une déesse, fille de Zeus et de la reine des Amazones. Mais ne sera pas suffisant. A nouveau sur tes deux jambes, le cœur battant et les tympans douloureux, tu te rapproches malgré les risques de Diana. Cette fois, ce n'est pas toi qui est aveuglé par la colère. Tu vois ce que sa haine lui cache. Et tu n'as que quelques secondes avant que votre adversaire ne récupère de l'attaque, alors tu fais très vite. Tu poses tes mains tremblantes sur son visage, pour l'obliger à porter son attention sur toi. « Elle ne parle pas d'Ophelia. Elle ne parle pas d'Ophelia. » Ce n'est pas votre fille qu'elle est venue chercher, mais l'enfant de Superwoman. L'enfant. Ce sont ses mots. « Elle ne parle pas de ton enfant. Elle ne sait peut-être même pas qu'Ophelia existe. » Si cette femme vient d'une autre planète, il est grandement probable que la nouvelle ne soit pas parvenue jusqu'à elle. Peut-être que tu te trompes, et peut-être que tu sous-estimes son omniscience, mais ça vaut le coup de miser là-dessus. Si c'est Ophelia qu'elle voulait, elle n'aurait pas utilisé ces mots. Cette peur que tu lis dans son regard, cette panique qui l'envahit, elles doivent disparaître. Parce que si Diana ne reprend pas le contrôle sur elle-même, vous n'aurez aucune chance de l'emporter. « Elle est en sécurité. Il ne lui arrivera rien je te le promets. » Car si tu es incapable de lutter contre elle, tu peux au moins protéger votre fille. Pour l'heure, elle ne risque rien. Ce n'est pas ce bébé qui l'intéresse. « Ne laisse pas ta haine prendre le contrôle. » Tu l'as fait pendant bien trop longtemps. Guidée par elle. Manipulée par elle. Et elle ne t'a amené qu'à faire des erreurs. La colère ne lui fera pas gagner ce combat. Derrière vous, tu entends la Légion, des centaines de sabots qui frappent la terre. L'armée Amazone est là, et avec vous, peut-être un avantage. Tu recules quand l'inconnue à la peau grise reprend ses esprits. Elle n'a pas l'air satisfaite de la tournure des événements. Sur son visage, tu lis de l'agacement et de l'impatience. Cette fois, tu n'es plus la cible de ses rayons Omega, et c'est dans l'impuissance la plus totale que tu vois plusieurs guerrières Amazones s'écrouler au sol, frappées par l'attaque sournoise. Non, pas une attaque, une démonstration de puissance. Elle a l'avantage, et elle en a parfaitement conscience. Ici, Diana a tout à perdre.
En dévastant le sanctuaire d'Hestia, la mystérieuse assaillante qui venait d'attaquer l'île des amazones, ignorait qu'elle avait aussitôt mis en alerte les Atlantes. Dans sa chute, le bâtiment fit tressaillir le massif rocheux en bord de mer qui le jouxtait. La puissance déployée par cette nouvelle ennemie provoqua une cassure à 30 mètres de profondeur sur la côte de Themyscira. La barrière de corail sous-marine à proximité de l'île fut victime d'un fracas peu commun avant de céder. Une telle démonstration de force sur l'environnement nautique fut ressentie jusqu'à la cité Atlante la plus proche de l'habitat des Amazones : la ville marine de Poseidonis dans les profondeurs de la Méditerranée. La 3ème des grandes cités Atlantes après Tritonis et Atlantis elle même. Inquiet par ce phénomène brutal qui concernait les fonds marins autours de l'île du paradis, la garde de Poseidonis se mit aussitôt en route, nageant à pleine vitesse à travers la mer Égée, pour rejoindre au plus vite le royaume allié des amazones. Si Atlantis avait du envoyer ses propres guerrier, ils ne seraient arrivés que le lendemain sur les lieux. Mais Poseidonis étant assez proches, sa garde pouvait arriver sur l'île Amazone assez rapidement à nage forcée. Le souverain Atlante et une dizaine de guerriers de la cité de Poseidonis surgirent des flots et avancèrent sur la plage de Themyscira au moment même où les troupes amazones montés, approchaient au galop de l'autre côté plus loin.
Derrière le couple Prince-Todd retentit la voix grondante d'Aquaman qui s'approchait vivement avec en arrière plan la mer et juste à quelques pas derrière lui la dizaine de guerriers et guerrières de Poseidonis qui étaient reconnaissables à leur armures d'écailles aux motifs dorés de leur cité, avec un coquillage pour emblème sur le torse.
« Une chance que j'étais en Méditerranée, si j'avais été à Atlantis, je ne serai arrivé ici que demain. »
Arthur Curry avait les cheveux ruisselants d'eau salée et la barbe dégoulinante, il avait des filaments d'algues sur son armure Atlante. Ça se voyait qu'ils étaient accourut ici aussitôt à peine sortie de l'eau. Les Atlantes n'étaient qu'une dizaine, mais ils étaient l'avant-garde des renforts. Ceux qui nageaient le plus vite et pouvaient parvenir sur Themyscira en un temps record grâce à leur vigueur. Arthur voulut demander à Diana pourquoi ils avaient croisés la Motherbox des Amazones dans un récif sous l'eau à leur arrivée, mais la simple vue de l'endroit lui donna une réponse aussitôt. Aquaman avait pensé qu'un cataclysme s'était abattu sur l'île, pas qu'une nouvelle ennemie avait fait son apparition. 3 des Atlantes accompagnant leur roi étaient restés en chemin autours de la Motherbox tombée à l'eau. Arthur et le reste de ses hommes avaient rejoints le rivage pendant que les 3 restaient à surveiller le puissant artefact, lances pointés en avant, n'osant trop s'approcher et encore moins toucher une chose pareille (même s'il allait bien falloir la remonter des eaux pour la rendre à la reine des Amazones). Aquaman observa interloqué l'adversaire inconnue au milieu du champ de bataille qui en décousait avec une charge de cavalerie amazone. Cet aspect sinistre et le symbole Omega qu'elle arborait sur sa tenue. Il comprit aussitôt qu'elle était native du monde infernal et cendreux d'Apokolips. Il demanda au couple :
« Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est elle qui a provoqué tout ceci ? Darkseid a décidé de remettre ça et d'envahir notre monde ? Il nous a envoyé ça ? »
Il chuchota à part à Jason Todd:
« Tu savais qu'ils avaient des femmes sur Apokolips ? »
Puis saisissant son trident à deux mains, il s'avança menaçant de quelques pas en commentant :
« Renvoyons là sur son monde maudit, ça va être vite réglé. »
Il projeta son trident dans un beau lancé que n'aurait pas reniés les amazones adeptes du javelot. Le trident de Poséidon fusa à toute vitesse. Leur ennemie qui en se retournant dans le feu du combat avait aperçut le leader Atlante et son avant-garde jeta un nouveau rayon rouge de ses yeux tout en affichant un rictus narquois. Son rayon de puissance heurta le trident en pleine course. L'arme d'Aquaman voleta maladroitement sous le choc et tomba par terre piteusement, comme si elle avait rebondi de façon minable sur quelque chose. Arthur se retourna dépité vers Diana :
Elle ne parle pas d'Ophelia. Diana secoue la tête. Elle ne parle pas d'Ophelia. A-t-elle laissé ses peurs les plus viscérales l'aveugler ? « Elle a trouvé Themyscira ! Comment savoir ce qu'elle sait ou non ? » Personne ne trouve l'île des Amazones facilement. Elle est protégée par la magie de l'Olympe, il faut y être invité pour la trouver... Ou y être née pour pouvoir y avoir accès. Mais c'est impossible, si une telle créature avait vu le jour sur Themyscira, Diana le saurait ! « Ce n'est pas de la haine... » C'est de la peur. Et peut-être est-ce pire. Comment pourrait-elle ne pas être terrifiée à l'idée que l'on essaie de s'en prendre à leur fille ? Elle n'a pas le temps de philosopher sur la question, leur adversaire se relève en même temps que la Légion fait son apparition. Mais quand les premières Amazones s'effondrent, tuées sur le coup par la puissance du rayon Oméga, Diana sent son cœur se serrer. Il faut qu'Hippolyte rappelle ses troupes, faute de quoi elles se feront massacrer. Diana sait que chacune d'entre elles serait prête à mourir pour défendre Themyscira, mais elle refuse de voir encore une fois ses sœurs mourir inutilement. « Mère ! Ordonnez la retraite, je vous en prie ! Notre armée n'est pas – » Les Atlantes. Les Atlantes viennent de surgir des flots, Arthur à leur tête. Jamais Diana n'a été aussi heureuse de voir son coéquipier et ami, quand bien même la situation ne prête pas aux retrouvailles chaleureuses. « La Motherbox... Arthur, renvoie-la dans l'eau, elle ne doit surtout pas s'en emparer ! » Diana ne la croit pas lorsqu'elle affirme que récupérer l'artefact ne fait pas partie de son plan. Pour attirer leur attention, elle aurait simplement pu apparaître au milieu du champ où les Amazones étaient rassemblées, mais elle s'est rendue au Sanctuaire d'Hestia en premier. Si les pièges ne s'étaient pas déclenchés, elle aurait pu s'emparer de la Motherbox et disparaître avec. Profitant de la distraction fournie par Arthur et les siens, Diana se précipite pour aller récupérer son lasso, et surtout son épée. Ainsi armée elle se sent plus confiante, plus à même de lutter. Elle grimace quand elle aperçoit la mine dépitée d'Arthur, après un lancer de trident pour le moins infructueux. « Je suppose que nous pouvons au moins nous estimer heureux que les armes olympiennes résistent à son rayon ! » Et c'est là que Diana entrevoit un semblant de plan pour mettre un terme au massacre, au moins le temps de permettre à Hippolyte d'ordonner aux cavalières de se replier. Envoyer l'armée amazone à la mort ne leur sera d'aucune utilité, quand bien même elle sait que sa mère ne voudra pas les laisser seuls face à ce monstre, en tant que reine elle ne peut permettre un carnage inutile. Avant que la femme n'ait pu se pencher pour ramasser le Trident de Poséidon, Diana utilise son lasso pour le récupérer et le rendre à son porteur. « Ne le lâche plus. » Réfléchissant à toute vitesse, Diana lance la Tueuse de Dieux à son frère. « Je vais essayer de te donner l'occasion de t'en servir, mais ne prends pas de risques insensés ! » Autant parler à un mur, n'est-ce pas ? Maîtresse du lasso, Diana s'en sert pour aveugler leur ennemie en l'enroulant autour de son visage, et plus particulièrement de ses yeux. La distraction lui permet de se rapprocher pour la piéger dans le reste du lasso, mais... Par Arès, cette femme est bien plus forte qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle lutte pour se défaire de son emprise, et Diana doute parvenir à la retenir bien longtemps. Ses talons s'enfoncent dans le sable, le terrain n'est pas avantageux elle sent ses muscles se tendre douloureusement sous l'effort. « Arthur... ! » Ensemble, peut-être parviendront-ils à la maintenir prisonnière suffisamment longtemps pour donner à son jumeau l'occasion de l'attaquer. Diana sent la pression sur ses muscles s'amoindrir, ce n'est pas seulement Arthur qui l'aide à la tenir, ce sont les Atlantes et les Amazones, unis dans l'effort. Pendant un instant, Diana envisage la victoire... Et puis un sifflement familier parvient à ses oreilles ; un sifflement que l'on entend lorsqu'il est trop tard. Elle lâche un cri de surprise et ressent la douleur avant de voir la flèche qui a traversé son épaule gauche, et le lasso lui échappe. À partir de là, c'est comme une chute de domino, elle lâche le lasso, s'écroule dans le sable, et ils ne peuvent plus retenir leur adversaire. La blessure n'est pas mortelle, il ne s'agit que de son épaule et malgré la douleur et le handicap passager, Diana sait qu'elle s'en remettrait. Mais à présent, leur ennemie est libre et plus folle de rage que jamais. Et surtout, ils ont à présent la certitude qu'elle n'est pas seule... Et possède des armes capables d'abattre des dieux.
Ranging for revenge With Ate by his side He comes hot from hell
Il avait beau avoir franchi les 5000 ans, pour bien des choses, Jason restait un débutant, parce qu'il faisait, après tout, ses premiers vrais pas dans cette vie qui aurait dû être la sienne depuis le début. Bien sûr, ce n'était pas comme s'il s'était réveillé un matin, il y a peu de temps de cela, en se découvrant pourvu de capacités surnaturelles dont il ignorait jusque là l'existence, mais ... Mais quand même ! Maintenant qu'il avait obtenu réponse à la majorité de ses questions, cela changeait tout de même bien des choses. Il avait de nouvelles responsabilités. En tant que fils de la Reine des Amazones, déjà, alors que dans le même temps, il ne pouvait plus prétendre n'avoir d'autre choix que de faire cavalier seul. Il ne s'agissait plus d'une éternelle fuite vers l'avant, en quelque sorte. S'il merdait, il en assumerait les conséquences face aux siens. Alors, tout ça formait une sorte de marasme au sein de son esprit. Et la situation actuelle n'arrangeait absolument rien à la situation ! Faute de grive, on se contente de merle, alors, faute de mieux, pour l'instant, le courroux de leur adversaire s'abat sur plusieurs Amazones de la Légion, qui succombent, ou sont en tout cas mises hors jeu pour le moment. Et son cœur de fils se serre rien qu'à l'idée que sa Mère souffre, en tant que Reine. Et ce alors qu'une peur panique l'enserre également : et si jamais la prochaine rasade des rayons Omega était destinée à nulle autre que sa mère ?
Il n'a pas vraiment le temps de s'interroger à ce sujet-là, car de nouveaux renforts arrivent. Bien plus marins, ceux-ci. Jason avait toujours apprécié les bords de mer, mais, pour un Grec, était-ce si surprenant ? De toute façon, ce n'était pas la question, et pas du tout le moment de s'intéresser à ce genre de choses ! L'essentiel, c'était que le nouvel arrivant était un allier, et qu'il ne venait pas seul. Il était accompagné de plusieurs de ses sujets, ainsi que de son grand trident, ce qui n'était pas rien ! Il le savait bien, lui, parce qu'il avait servi dans les forges du Forgeron des Dieux, rien que ça. Mais, malheureusement, l'hybride monstrueuse semble être en mesure de réellement représenter une force d'opposition, même face à des armes telles que le Trident, ce qui n'est ... Ce qui n'est pas vraiment rassurant, n'est-ce pas ? Arthur a l'air dépité, en tout cas, et, c'est normal, non ? On le serait à moins ... Mais quand on se casse la gueule, on doit se relever, non ? Diana, elle, Jason n'a aucune idée de si un jour elle s'est bien ramassée, ou pas, mais en tout cas, elle ne perd pas le cap, là où, pour lui, il faut encore démêler pas mal de choses dans son propre esprit. A l'intérieur de lui, c'est un peu comme le combat du jour et de la nuit. Il y a cette partie de lui qui le pousse à lâcher les chevaux, et l'autre qui veut garder suffisamment de prudence pour ne pas risquer de se manger un bon retour de boomerang dans les dents. Cependant, c'est bien d'un geste assuré que Jason rattrape la Tueuse de Dieux en plein vol. Une vieille amie ... Enfin, si l'on pouvait dire ça comme ça. Il lui semblait bien avoir travailler sur le pommeau de l'épée, un grand honneur. Quoi qu'il en était, il ne décevrait point sa sœur jumelle, ça non !
« Hmm, bien sûr, pas de souci, Prudence et Précaution sont mes seconds prénoms ! »
Ouais, bon, c'était quand même pas gagné hein ! Quoi qu'il en soit, il ronge son frein. Refusant de mettre Diana ou même qui que ce soit en danger en sombrant dans la précipitation. Et ce même s'il aimerait, oh que oui, exploser le crâne de la saloperie grise sur pattes, en lui sabrant la tête en deux. Oh que oui, il a envie de l'expédier au tapis, et même de la renvoyer en plein de petits morceaux chez elle, d'où qu'elle vienne, mais ... Mais tout tourne au ralenti, et il y a ce silence, alors que le jeune homme était pourtant prêt à bondir et à scalper l'intruse. Mais cette traînée n'est point venue seule, et c'est Diana qui en fait les frais. Alors, Jason voit rouge. Entièrement rouge. Il est comme aveuglé par un filtre rouge. Ses poings se resserrent, sur le pommeau de la Tueuse, et il n'entend ni ne voit plus rien. Il n'entend rien d'autre que le sang qui bat à tout rompre dans ses tempes, sous les bourrasques de son cœur qui s'emballe de haine et de fureur. Il ne voit plus rien, plus rien que la tête de cette salope. Peut-être qu'il fait le mauvais choix. Peut-être qu'il se trompe. Peut-être que c'est mal. Peut-être que c'est stupide et inconsidéré. Mais il voit rouge. On a menacé sa nièce, ou tout du moins, il le croit. On est venu foutre la merde sur l'île de sa mère. On a buté plusieurs Amazones. On a contraint sa sœur à faire s'effondrer le Temple. On a essayé de voler la Motherbox. Et maintenant, on s'en prend carrément physiquement à Diana ? Alors, ça non ! Non alors !!! Ses poignes deviennent d'un blanc cadavérique, tant elles enserrent tout ce qu'elles en savent le pommeau de la Tueuse. Et autour de lui, le vent se lève. Une vraie tempête, même, qui envoie du sable en tous sens, dans un premier temps, avant de réellement former une boucle autour de lui. Les morceaux du Temple qui se sont échoués sur la plage se mêlent à la danse, si l'on peut vraiment parler de danse, et ce alors que Jason est bien décidé à faire la peau à cette tarée au teint vraiment hideux, avançant, épée à la main, garde montée et prête à s'abattre.
« TU VAS CREVER, σκυλοπηδημένη ! » Est-ce qu'il y voit quelque chose ? Sans doute pas. Est-ce que, elle, elle y voit quelque chose ? Allez savoir. En tout cas, elle n'a pas l'air contente, et n'a pas non plus l'air d'avoir envie de se laisser faire. Il entend quelques tirs sifflés autour de lui, sans savoir si c'est la traîtresse d'archère qui dégaine ses flèches en sa direction, ou si c'est la suppôt d'Apokolips qui se la joue tireuse d'élite. Quoi qu'il en soit, il veut avancer, toujours, sans toutefois réaliser que l'une ou l'autre est parvenue à l'atteindre au flanc gauche. Mais il avance, déraisonnable. « Θα σου σκίσω το μουνί !! » Oui, mais encore ?
Made by Neon Demon
Dernière édition par Jason Faust le Sam 7 Avr - 19:45, édité 1 fois
Jason Todd
independent soul
Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
La cavalerie atlante vient d'arriver, et à leur tête, Arthur Curry. Si tu es heureux de le voir, tu sais que son arrivée n'est pas synonyme de victoire pour autant. Loin de là. Il semble tout aussi déboussolé que toi, mais sa présence a quelque chose de rassurant. Diana va trouver un nouveau soutien, puisque tu ne peux pas être aussi utile que tu l'aurais souhaité. Ta condition d'homme t'impose une limite, et malheureusement, tu ne peux te permettre de la franchir. Le cœur lourd et les poings serrés, tu te tournes vers Arthur, dont la confiance risque vite d'être ébranlée. « Ca ne me donne aucune envie de rencontrer les autres. » Pendant un instant, t'y crois. Tu oses espérer que son trident soit la solution miracle à votre problème. Mais l'espoir est traitre. Après une entrée remarquée, l'échec qui suit est cuisant. Atlante, Amazone, personne ne semble en mesure de rivaliser avec cette femme. De quelques pas en arrière, c'est en retrait que tu assistes à leur seconde attaque. Vos alliées s'écroulent. Diana, Jason et Arthur font de leur mieux pour mettre à terre votre ennemie. Et toi, t'es planté là, au milieu du champ de bataille. T'as l'impression que toute la scène se déroule au ralentit. Chaque sursaut de douleur des Amazones. Les muscles contractés de Diana. Puis cette flèche qui vient la transpercer. Même son prénom que tu hurles. Tout est suspendu dans le temps. Un cauchemar éveillé qui ne prendra jamais fin. Tu tentes de localiser celui ou celle qui décoche les flèches, mais quand vos regards se croisent, il est déjà trop tard. Tu n'as pas le temps d'éviter celle qui fonce droit vers toi. Les quelques millimètres d'esquive ne seront pas suffisant, mais ils permettent au bout de metal de simplement se loger dans ta main. Le cri que tu pousses n'en est pas moins profond. La flèche traverse de part et d'autre ta peau. La pointe est rougie par ton sang. Mais il y a plus. Il y a autre chose. Tu sens dans tes veines une brûlure qui est en train de parcourir tout ton corps. Et si chez toi elle semble s'apaiser à mesure que les secondes s'écoulent, il te suffit d'un regard autour de toi pour constater que ce n'est pas le cas chez tout le monde. Les Amazones touchées se tordent de douleur sur le sol. Les flèches sont empoissonnées, et le venin se fraye un chemin jusqu'à leur cœur. Sans Ivy, tu serais dans le même état. Tu ne réfléchis pas une seconde de plus, elles sont bien trop précieuses, et tu brises le bois de la flèche pour l'extraire de ta main. Tu portes ensuite dans tes bras la première blessée que tu trouves, et tu cours. Tu cours jusqu'au palais pour la mettre à l'abri. La seconde flèche se loge cette fois dans ton mollet. Tu hurles. Tu fléchis. Ton genou se pose à terre mais tu ne tombes pas. Elle t'a vu, celle qui accompagne l'autre tarée à la peau grise. Elle a vu que tu ne souffrais pas du poison. Tu es devenu sa cible. Mais elle ne t'arrêtera pas. Peut-être que t'es incapable de te mesurer à des guerrières d'Apokolips, mais tu peux essayer de sauver les sœurs de Diana. Le métal a abimé ta chair, mais cette blessure ne te freinera pas. Tu boites, tu grognes sous les élancements de douleur, mais tu parviens à atteindre le palais. Tu n'as aucun mal à retrouver les guérisseuses, sur le qui-vive depuis que l'attaque a été lancée. « Elle a été empoisonnée ! » T'es pas certaine qu'elles aient compris, mais elles t'incitent à déposer le corps de l'Amazone sur une table de travail. « Je suis immunisé contre les poisons, prenez mon sang ! » Elles t'observent sans comprendre. Tu finis par t'agacer. Tu montres alors tes deux blessures, et la guerrière blessée, dans un effort qui lui coûte souffrance, traduit pour toi en themyscirien tes indications. Les guérisseuses acquiescent, et t'installent sur une chaise pour la prise de sang et ôter la flèche plantée dans ta jambe. Est-ce que ça va vraiment les aider ? Est-ce qu'elles vont parvenir à trouver un antidote pour toutes les sauver ? Il le faut. Sinon il y aura beaucoup, beaucoup trop de morts. La fiole de ton sang récoltée, tu tu te relèves aussitôt, et enroule un bandage épais autour de ton main et de ton mollet. Il faut y retourner. Il y en a beaucoup à aller chercher.
Grâce à l'habileté de Wonder Woman, le roi Atlante récupéra son trident, bien décidé à ne plus se faire avoir cette fois. Désormais il connaissait le danger de son adversaire. Curry se demanda un bref instant s'il s'agissait d'un des généraux infernaux de Darkseid. Mais dans ce cas pourquoi l'avoir envoyé ici toute seule et non aux commandes d'une armée de paradémons ? Il était clair que cette nouvelle ennemie faisait jeux égal avec l'armée amazone grâce à son rayon Omega. Aquaman restait intrigué devant ce rayon mortel. Dans ses souvenirs, seul Darkseid en disposait. Pendant un instant il se demanda si leur ennemi le plus infâme n'avait pas finit par mourir et si ce n'était pas cette femme qui se tenait devant eux, qui était la nouvelle déesse du monde cendreux d'Apokolips. Ça aurait pu expliquer pourquoi elle détenait le même pouvoir que Darkseid. Diana avait réclamé la retraite pour ne plus voir ses sœurs amazones se faire décimer. L'imitant, Arthur fit un large signe de la main à ses propres troupes pour qu'elles n’avancent pas et restent à respectable distance. Il se sentait responsable de chacune des vies atlante et ne voulait pas en voir un seul périr tout comme Diana avec les siennes. La fille d'Hippolyte se lança dans une diversion avec son lasso contre leur ennemie à peau grise, pour permettre à la cavalerie amazone de se replier en bon ordre sans plus de victimes. Répondant à l'appel de Diana, Arthur vint se joindre à elle en empoignant le lasso. Attrapant l'artefact avec une détermination rageuse, Arthur ne put s'empêcher de livrer le fond de sa pensée à cause des contraintes du lasso, qui obligeait celui qui le touchait à dévoiler la vérité lorsqu'il parlait :
« Je ne peux pas échouer devant elle Diana ! Les Atlantes me regardent, si je connais la défaite ils n'auront plus confiance en leur roi et ne m'écouteront plus. »
L'empoignade continuait avec force. Leur ennemie se débattait sous l'emprise du lasso d'Hestia. Arthur le souffle court, le tirait de toute ses forces aux côtés de Wonder Woman, pour maintenir l'emprise et gagner du temps. Arthur continua à révéler sa pensée :
« Et je suis le seul qui puisse convaincre les atlantes de vivre en harmonie avec les humains. Si j'échoue, par ma faute Altantis tentera à nouveau de conquérir la surface dans le futur ! »
Finalement une flèche fusa en direction de Diana qui tomba à terre. L'atlante lâcha le lasso sous le coup de la surprise. Il tomba à genoux au sol et enserra son alliée dans ses bras. Il tourna un visage furieux vers la nouvelle menace. Une seconde antagoniste était apparue sur le champ de bataille. Celle qui avait tiré sur Diana. Mais contrairement à la première assaillante, la nouvelle n'avait pas la peau grise ou les yeux rouges, et semblait encore moins débarquer d'Apokolips. Elle avait plus l'aspect ordinaire des amazones en vérité. Elle encocha une nouvelle flèche. Elle prit pour cible avec succès l'époux de Diana. Le secours providentiel vint du seul homme déjà présent avec Jason Todd avant l'arrivée des guerriers Atlantes. Non content de brandir l'épée de Diana, il provoqua autour de lui une tempête qui s'apparenta très vite à une tornade autour de sa personne. Les atlantes commencèrent à reculer avec prudence, armes toujours pointés en avant. La situation les dépassaient complètement, de la même façon que ça avait été le cas pour la légion amazone. Les deux armées de Themyscira et d'Atlantis en retrait, ne restait que le duo de la Justice League et Jason Faust qui invectivait les deux menaçantes femmes, prêt à en découdre. Arthur cessa son étreinte protectrice contre Diana, maintenant assuré qu'elle n'avait été blessé qu'à l'épaule. Il se porta aux côtés de Faust en brandissant lui aussi son trident.
« Laisse moi me joindre à toi l'ami. J'ignore qui tu es, mais allons les affronter ensemble. »
Et se choisissant une des deux adversaires, Aquaman porta son choix sur la maudite qui avait tiré ses flèches sur Diana et Jason Todd. Le long trident de Poséidon fusa vers elle sous la poussée des bras vigoureux d'Arthur. La nouvelle ennemie en lâcha son arc et dégaina une dague dans chacune de ses mains. Elle cueillit la pointe du trident d'Arthur et le repoussa sur le côté. L'atlante se mit à renchérir. Elle se déroba. Ses lames dérapèrent sur la cuirasse du roi des mers. Elle lui lacéra tout le torse et tenta de le frapper au visage. Elle ne réussit pas à lui infliger une balafre. En revanche elle lui coupa en passant une touffe de sa barbe ! Arthur gronda sous l'humiliation et se lança dans un corps à corps brutal contre elle. Elle lui asséna un coup de tête dans sa figure. De si près, il pu contempler le symbole Omega tatoué sur la paume du visage de l'inconnue, juste sous son œil. Qu'est-ce que cela signifiait ? Qu'elle avait été proche de Darkseid ? Qu'elle lui avait juré allégeance ou quelque chose du genre ? Une dague s'abattit à nouveau sur Arthur qui poussa vivement son ennemie dans l'espoir de la projeter à terre pour la neutraliser. En vain, c'était une guerrière aussi aguerrie que les autres amazones. Le trident et les dagues se rencontrèrent à nouveau dans un vacarme à vous fracasser les tympans. Le choc les fit reculer tout deux. Arthur profita de cette brève accalmie pour gronder :
« Mais enfin pourquoi êtes vous venus porter la guerre ici ? Quel tort vous ont fait les amazones ? Elles ne quittent jamais leur île ! »
Fiche codée par NyxBanana
Spoiler:
-Aquaman assiste rageur à Diana et Red Hood qui se prennent des flèches. -Il se la joue bro au combat avec Faust et commence un duel contre Myrina.
Diana brise sèchement la queue de la flèche avant de la retirer de son épaule, les dents serrées. Elle guérira vite, ce n'est qu'une question de temps – un temps qu'ils n'ont pas. « Tout va bien, Arthur, ne te soucie pas de moi ! » La prévenance de son ami est appréciable, mais ils n'ont pas une seconde à perdre. Après avoir repris ses esprits, Diana se relève, pour voir simultanément son frère déclencher une tempête et son époux être victime du même sort qu'elle. Le problème c'est que lui né guérit pas quasi-instantanément. « JASON ! » Oui, mais lequel ? Momentanément troublée, elle observe le second s'éloigner avec les Amazones blessées, et rassurée de le voir s'éloigner du combat, elle reporte son attention sur leurs ennemis. Diana balaye le champ de bataille du regard, et bénit Jason d'avoir emporté ses deux épées avec lui alors qu'elle ne lui avait demandé que la Tueuse de Dieux lorsqu'elle aperçoit l'Épée d'Athéna dans le sable. Elle s'en empare et se lance elle aussi à l'assaut, sa vision troublée par la tempête de sable. Mais peu importe ; elle a appris à se battre les yeux fermés, elle n'a plus qu'à espérer que leurs adversaires n'ont pas fait de même. Arthur aux prises avec l'alliée de la première venue, Diana rejoint son jumeau pour affronter la plus coriace des deux. La lame de son épée rencontre avec fracas la faux de l'inconnue ; c'est une arme olympienne qu'elle brandit. Non, c'est l'arme d'Hadès en personne – mais comment est-elle parvenue à subtiliser son arme au souverain du Tartare ? Faisant preuve d'habileté, Diana parvient à entailler la joue de leur adversaire, qui hurle de rage plus que de douleur. Mais avant qu'elle ne parvienne à prendre le dessus, la sournoise use à nouveau de son rayon meurtrier pour échapper à leurs attaques combinées. Diana absorbe l'énergie grâce à ses bracelets qu'elle croise devant elle avant que le rayon ne les touche, son frère et elle. Mais avant qu'elle n'ait pu anticiper de nouveaux coups, elle est frappée violemment, si fort qu'elle s'écrase plusieurs mètres plus loin, sonnée et avec l'impression d'avoir été piétinée par un titan. Ayant atterri non loin d'Arthur et de l'autre femme, elle est soudain frappée par une idée qui, elle l'espère, mettra un terme aux combat et lancera les négociations. Elle profite de la diversion crée par Arthur pour attaquer par derrière, elle attrape la femme par les cheveux – elle ressemble bien trop à une Amazone pour que ce soit une coïncidence – et plaque sa larme contre sa gorge après l'avoir mise à genoux. « Lâche tes armes, maintenant ! » « Sinon, que feras-tu ? » Diana relève la tête. Ce n'est pas cette femme qui a parlé, c'est l'autre. Et quand elle la voit... Diana sent le sang quitter son visage instantanément. Se pourrait-il... Se pourrait-il qu'elles aient eu la même idée exactement en même temps, ou a-t-elle agi par mimétisme ? Elle tient Hippolyte par la gorge, la reine peine à respirer et elle ne peut pas lutter contre la poigne de l'ennemie. « Que feras-tu, princesse ? » Diana resserre son emprise sur sa captive, mais elle ne doit guère être convaincante, car elle ne fait que déclencher l'hilarité de celle qui se trouve en face d'elle. « Relâche-la. Relâche ma mère immédiatement. » Diana est incapable de quitter Hippolyte des yeux. Elle se rappelle de ce qu'Héra lui a fait un an plus tôt sur cette même plage, elle se rappelle avoir cru sentir son cœur exploser après avoir cru la perdre. « Je serais prête à sacrifier la vie de ma mère sans la moindre hésitation pour obtenir ce que je veux. Et toi, princesse ? Serais-tu prête à regarder ta précieuse mère se vider de son sang sur la plage parce que tu refuses de me donner ce que je veux ? » Diana grimace. Ces deux femmes sont plus qu'alliées, elles sont mère et fille... Il ne manque plus que le père dans l'équation, et si son identité ne laisse aucun doute, Diana n'ose pas encore laisser cette pensée se former pleinement dans son esprit. « L'enfant. Apporte-le moi, et je laisserai à ta mère et à ton peuple la vie sauve. Apporte-moi le garçon. » « Ce n'est qu'un bébé. Je ne peux pas... Je ne peux pas remettre un enfant innocent entre tes mains, qui que tu sois. » « Personne n'est innocent. Tu préfères peut-être que je prenne ta fille à la place ? » Elle sait. Elle sait tout. Diana retire son épée de la gorge de sa prisonnière, elle est en train de perdre le contrôle de la situation – elle n'est pas sûre de l'avoir jamais eu – et elle le sait. Elle sursaute quand la femme relâche Hippolyte, qui retombe lourdement dans le sable et tousse en essayant de reprendre son souffle. La lame de la faux se pose contre sa nuque et Diana frémit. « Et toi, le petit prince de Themyscira ? Pour le salut de ta mère, m'apporterais-tu cet enfant ? Réfléchissez vite, enfants de Zeus, je perds vite patience. »
Ranging for revenge With Ate by his side He comes hot from hell
Là, tout de suite, maintenant, Jason ne pense plus à rien. Il ne pense plus à rien d'autre qu'à péter des crânes et casser des jambes. Ou l'inverse. Dans le fond, la finalité était la même : il y avait des os brisés à la clef, sans parler des effluves de sang versés, et de tout le reste. Aujourd'hui, il se battait pour lui, ou plutôt pour une cause lui tenant réellement à cœur, et non pas pour attirer l'attention de ses parents et pas plus pour obtenir quelque bénéfice que ce soit. Il tenait vraiment à être là pour sa Mère, et pour le peuple de cette dernière. Ce peuple qui était désormais aussi le sien, quoi qu'elles puissent en penser, toutes ces Amazones. Il tenait aussi réellement à défendre sa sœur, et à protéger sa nièce. En fait, il avait tant de raison de se battre, et d'y mettre tout son cœur, que cela contribuait encore plus fortement à nourrir ce feu intérieur qui le dévorait et le poussait à se battre comme jamais. Ici, sur cette île, il pouvait librement faire montre de tous ses talents sans craindre quoi que ce soit, à part un retour de boomerang en pleine tronche. Il pouvait épouser sa vraie nature, laisser libre-court à ses instincts, et lâcher les chevaux, comme on dit. Cependant, sans doute restait-il encore quelque peu connecté avec le monde qui l'entourait, tout perdu qu'il pouvait être dans sa fureur guerrière. En tout cas, il entendit Diana s'époumoner, derrière lui, sans toutefois être bien sûr de tout comprendre de ce qu'elle hurlait, et ce même s'il crut reconnaître son prénom. Mais qui sait, comme il se trouvait que son beau-frère avait le même, il était fort possible qu'il s'agisse là d'un échange entre époux, ne lui étant alors absolument pas adressé. Quoi qu'il en soit, cela ne le fit absolument pas dévier de sa trajectoire. En revanche, celui qui le fait quand même un peu sortir de ses pensées furieuse, c'est ce grand type, cet Atlante, surgis des eaux quelques instants plus tôt.
« Je suis Jason, Prince de Themyscira. Frère jumeau de Diana. T'es qui, toi ?! » Oui, sans doute l'a-t-il déjà deviné, ou en tout cas sans doute s'en doute-t-il. Et, oui, sans doute n'est-il pas très poli, mais, là, maintenant, il a la tête un peu partie ailleurs, et on le lui pardonnera sans souci, n'est-ce pas ?
Il part, lui, le grand chevelu, et Jason reste seul, face à l'hybride toute grise. Enfin, seul, ouais, mais pour très peu de seconde, car déjà, il sent la présence de sa sœur, là, tout prêt de lui. Il la sentit avant de la voir, d'ailleurs, et peut-être que cela ne fait que lui redonner un regain de force, alors que la tempête autour d'eux ne va qu'en se renforçant. Il n'a pas envie d'arrêter, parce que c'est grisant, et que c'est un avantage en leur faveur, non ? L'autre, là, elle ne peut pas se saisir du vent, pour le retourner contre eux, n'est-ce pas ? Alors, à deux, à l'unisson ou presque, ils combattent. Ils frappent. Ils lacèrent tout ce qu'ils en savent et tout ce qu'ils peuvent. Le poids de la Tueuse, dans sa main, se résume à trois fois rien, alors que les choses sont en réalité bien différentes, évidemment. Les endorphines, c'est le pied, non ? Il ne ressent même pas la douleur, là, sur son flanc. Mais leur adversaire ne s'en laisse pas compter, malheureusement. Diana les protège, évidemment, merci à ses bracelets, mais Jason ne se résout pas pour autant à arrêter, alors que les étincelles que produit la Tueuse à chaque coup porté ne peuvent qu'embrasser les grains de sable en suspension. D'un point de vue extérieur, sans doute que c'est un très joli spectacle. Mais le jeune homme n'a pas le temps pour se livrer à la contemplation. La preuve en est : un instant, il se déconcentre, juste quand sa sœur se prend une rafale qui l'envoie voler. Le temps pour la fille de catin de tenter de s'en prendre à son tour à lui. Mais le tir échoue, enfin, presque. La tête de Jason se retrouve percutée non par un rayon Omega, mais par un énorme morceau du temple, qui a explosé sous le coup de ce fameux rayon ayant manqué son objectif. Le choc est rude, et Jason entend presque les os de son crâne craquer sous le coup. Sonné, il met genoux à terre, alors que, brusquement, par ricochet, la tempête cesse, faisant chuter au sol tout ce qu'elle faisait graviter en suspension. Chute de météorites droit devant, ou presque ! Il est sonné, groggy, et il a envie de vomir, alors que sa vision est toute brouillée. Et il ne sait même pas où regarder, en fait, en entendant quasiment simultanément les menaces formulées et par Diana et par la sale catin. Jusqu'à ce qu'il percute.
« LÂCHE MA MÈRE, SALE FILLE DE PUTAIN ! OU JE FAIS UNE DESCENTE DE LIT AVEC TA PEAU !! » Visiblement, Diana adopte une attitude bien plus prudente et polie que la sienne, bien plus diplomate, aussi. Elle s'y connait mieux que lui, sans doute, et a peut-être plus d'expérience avec tout ceci. Quoi qu'il en soit, voilà une preuve supplémentaire que jumeaux ne signifie en rien identiques en tous points. En tout cas, la face de gris pose un regard dédaigneux vers lui, et lui adresse un petit rire moqueur et narquois, en guise de seule réponse, ce qui le met encore plus hors de lui, alors qu'il se relève, encore vaseux. A la suite des propos de leur opposante, il comprend donc que celle-ci s'est immiscée jusqu'ici en compagnie de sa mère, et que cette fameuse mère est celle que Diana tient encore par la peau du cou ou presque. Ce qu'il ne comprend pas, c'est qu'une Amazone se soit faite tringler par Darkseid lui-même. Volontairement ou pas, ce n'était pas la question. De toute façon, tout ceci n'est pas la question. En tout cas, reprenant peu à peu ses esprits, non sans porter une main à son goût et sentir un liquide poisseux sur ses doigts, il suit l'échange entre sa sœur et la monstruosité sur pattes. Jusqu'à ce que cette dernière s'adresse à lui, alors qu'il allait se précipiter auprès de sa mère. Il essaie de trouver une réponse, un indice, un conseil dans les yeux de sa mère, mais ce qu'il voit le panique quelque peu, parce qu'il sait que ... Il sait que sa Mère ne penchera jamais en faveur des requêtes formulées par sa tortionnaire. Et parce qu'il sait que, quoi qu'ils décident, Diana et lui, ils en ressortiront perdants. « Si tu tiens réellement à avoir un gamin, fais-toi engrosser, mais laisse ma mère en dehors de ça ! » Mauvaise réponse, n'est-ce pas ? Il veut gagner du temps. Il n'y a pas d'autre moyen, alors qu'il se dit que ... Que c'est vraiment la merde.
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Jason Todd
independent soul
Messages : 5500 Date d'inscription : 29/01/2017 Face Identity : Matthew Daddario. Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage) Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime. Ville : Gotham City. Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer. Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins. Compétences/Capacités :
Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.
Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi. Situation Maritale : Célibataire.
La défaite fait mal. Terriblement mal. Les flèches ont cessé de pleuvoir, mais il reste encore beaucoup d'Amazones blessées. Puisant dans tes dernières forces, tu fais des aller-retour entre le champ de bataille et la salle des guérisseuses. Tu ignores si l'antidote avance, mais au moins celles-ci seront à l'abri le temps que la tempête se calme. Ta jambe est douloureuse, et tu sens à peine les doigts de ta main abîmée. Mais tu refuses de lâcher prise. Diana et les autres sont en train de se battre de leur côté, de tout risquer pour sauver l'île et son peuple, alors tu en fais tout autant. Chaque fois que tu les soulèves contre toi, tu entends tes muscles hurler. Tes dents se serrent. Le bandage autour de tes plaies est imbibé de sang. Mais quand la dernière Amazone est en sécurité, tu refuses les soins qu'on veut te prodiguer. Pas maintenant. Pas encore. Il y a encore tant à faire. Tu te traines jusqu'au cœur de la bataille, la course boitante mais déterminée. Et ton cœur s'arrête. Boom. Boom. Puis plus rien. L'acier sous la gorge d'Hippolyte a fait taire les battements dans ta poitrine. Et avec la menace, l'évidence. Vous n'avez aucune chance de l'emporter. Vous n'avez pas eu le temps de vous préparer, vous n'avez aucun plan à mettre en œuvre. Vous subissez, encore et encore. Et chaque minute qui passe est le risque de voir plus de pertes. A commencer par la reine elle-même. Elle veut l'enfant, elle ne renoncera pas. Et si vous en faites tout autant, c'est à Ophelia qu'elle s'en prendra. Tous les gens que tu aimes tomberont sous la folie de cette femme. Tu as eu beaucoup d'adversaires dans ta vie, de toutes sortes, alors maintenant tu sais reconnaître rapidement contre qui tu te bats. Et elle, elle ne bluffe pas. Elle mettra ses menaces à exécution, sans hésiter une seule seconde. Hippolyte. Ophelia. C'est impossible, elle ne les prendra pas. Tu ne les perdras pas. Elles sont ta famille, tout ce qui compte à tes yeux. Et pour elles, tu sacrifierais n'importe qui. Même si tu dois perdre un bout de toi-même dans ce sacrifice. Tu fais demi-tour, retourne au palais. Tu n'as aucune seconde à perdre, vous l'avez déjà poussé à bout. Tu cours. Tu oublies la douleur. Et quand tu reviens face à eux, à elle, c'est avec l'enfant dans les bras. Ton cœur s'était arrêté, maintenant il explose. Si aujourd'hui tu te bats, si tu as endossé le costume de Red Hood, c'était en partie pour eux. Pour les enfants. Tous ceux que tu as vu au bord des trottoirs, livrés à eux-mêmes dans un monde trop vaste et dangereux pour eux. Tu voulais éradiquer tous les Bruce Wayne. Tous les Jason Todd. Plus de pleurs sur des corps froids. Plus d'errance. Plus de souffrance. Et pourtant, c'est un de ceux que tu as juré de protéger que tu es en train de livrer à l'ennemi. Tu sais que tu avances vers elle, mais tu ne ressens plus rien, tes jambes te portent à peine. Philon s'agite dans tes bras, et pendant un instant, tu songes à changer d'avis. Mais tu ne peux pas. Le choix devait être fait. Et ta seule consolation c'est qu'elle n'a pas été obligé de le faire. Sa mère ou le bébé, t'as voulu lui éviter un tel supplice. Qu'importe si tu es celui qui doit le subir. « C'est l'enfant que tu cherches. » Tu vois son sourire, mais tu détournes le regard, écoeuré. Le petit poids que tu portais dans tes bras disparaît. Est-ce que tu es un monstre ? Est-ce que tu viens de commettre une erreur ? Peut-être. Mais c'est qui tu es. Celui qui prend les pires décisions, celles que personne n'approuvent. Tu portes les fardeaux, endosse les responsabilités. Tu vas plus loin que les autres. C'est terminé. Tu restes debout jusqu'à ce qu'elle s'éloigne avec celui que tu n'as pas pu protéger. Et puis, tu t'écroules. Tu te laisses tomber au sol. Assis sur la terre meurtrie par vos combats, tu ne peux affronter leurs regards. Tu as peut-être sauvé la vie d'Hippolyte, mais tu en as offerte une autre en échange. Un innocent vient de payer un prix trop élevé. Oh oui, la défaite fait mal. Terriblement mal. Mais tu veux croire que la guerre n'est pas encore perdue.
Aquaman était toujours aux prises avec son ennemie. Elle porta contre lui un coup de lame avec fluidité qu'il para avec rage de son trident. Il se porta sur sa droite pour asséner une autre attaque, elle se déroba et riposta avec hargne. Leur affrontement fut interrompu par la présence inopiné de Wonder Woman qui avait été projetée juste à côté d'eux dans le chaos du combat. Son alliée s'empara de son adversaire à revers, la forçant à lâcher ses armes. Arthur n'eut aucune satisfaction, quand il constata aussitôt que leur autre ennemie avait fait de même avec la reine amazone qu'elle tenait sous son emprise. L'atlante serrait son trident nerveusement des deux mains. Son regard ne cessait d'aller de l'une à l'autre des deux femmes qui chacune tenait en otage la mère de l'autre. Face au dilemme auxquels ils se retrouvèrent tout à coup, Arthur voulut crier à Diana de ne rien en faire. Persuadé qu'il était que la garce grise, ne manquerait pas, une fois avec l'enfant qu'elle réclamait, d'égorger quand même Hippolyte. Mais une pensée l'envahit : Et si ça avait été son père Tom Curry, ou bien Mera son épouse qui avait été à la merci de cette femme impitoyable ? Oui il aurait été assez faible pour céder. Il aurait lui aussi obtempéré comme l'avait fait Diana. Avec anxiété, il jeta un regard aux présents, à la recherche d'une solution d'urgence. Diana ne semblait pas prête à répliquer une contre-attaque, l'homme qui avait combattu à leur côté non plus même si son visage ne dissimulait pas son indignation. Lorsqu'il avait rejoint la mêlée, cet inconnu avait révélé son nom à Arthur et qui il était : le frère jumeau de Diana, rien que ça. Si la situation avait été toute autre, Arthur n'aurait pas manqué de s'esclaffer : « Zeus a un sacré sens de l'humour. » En tout cas c'était pour Aquaman un homme selon son cœur. Il ne manquait pas de courage, aimait confronter l'ennemi au corps à corps et avait une répartie assez abrupte… au vu du peu de cas qu'il faisait de leur ennemie et des invectives qu'il lui avait lancé.
Arthur continuait à enrager silencieusement de se retrouver impuissant dans cette situation tendue, pendant que Jason Todd s'approchait en tenant l'enfant en question. Comme un déclic, le roi atlante réalisa tout à coup qu'il s'agissait de la progéniture de Superwoman. Il avait été informé, comme les autres membres de la Justice League, que l'enfant avait été confié à la garde des amazones, en sûreté sur la seule île que personne au monde ne pouvait déceler s'il n'y avait pas été invité. Ses pensées s'attardèrent sur les objectifs dissimulés des deux intruses. Pourquoi l'enfant ? Avaient-elles toutes deux un quelconque lien avec le Syndicat du Crime ? Si elles voulaient récupérer le nourrisson de Superwoman, avant d'aller les libérer pour en faire leurs alliés, c'était manqué. Il ne restait que 3 des membres du Syndicat en vie, de bien piètres alliés pour des femmes affiliée à la horde de Darkseid. Arthur serra son trident de toutes ses forces. A l'étouffer des deux mains, en observant Todd remettre le nouveau né à cette foutue engeance. Là, juste le temps d'une pulsation. Et elle tint l'enfant dans ses bras. Ce maudit sourire narquois. Alors qu'elle s'éloignait, Arthur cria vers elle bien inutilement :
« Laisse cet innocent ! Tu veux vraiment emmener quelque chose en captivité ? Si tu as un minimum de décence ou de dignité, prends moi à sa place. Les prisons d'Apokolips ne m'effraient pas ! »
Une bravade courageuse mais sans effets. Il s'approcha de Todd qui était tombé à genoux par dépit. Il posa une main réconfortante sur son épaule en ajoutant d'une voix sombre :
« Je te promet que notre ligue va la poursuivre jusqu'aux confins du monde pour avoir fait ça. Ne te blâme pas, tôt ou tard elle va s'en mordre les doigts. »
Diana s'avoue vaincue. Elle ne peut pas perdre Hippolyte, elle ne peut pas perdre sa mère. Elle ne le supporterait pas. Mais remettre un enfant, un bébé innocent entre les mains de cette femme... La reine amazone refuserait un te échange, mais elle n'est pas en état de protester. Mais Diana est pétrifiée, incapable de prendre cette terrible décision. Elle a promis de protéger Philon. La Ligue de Justice a promis de le protéger. Il était censé être en sécurité sur Themyscira, tout comme l'île était censée être inatteignable, introuvable... Tout a changé, plus rien ne sera jamais comme avant. Diana observe avec dégoût la femme à ses pieds, c'est une Amazone. Une traîtresse. Une fratricide. Elle devrait la tuer, rien que pour cela... Diana sursaute quand elle entend les pleurs d'un bébé. Elle écarquille les yeux lorsqu'elle voit Philon entre les bras de Jason, avant de passer dans ceux de leur ennemie. Elle sent son cœur éclater dans sa poitrine, elle ne remarque même pas que la femme à ses pieds s'est relevée pour rejoindre son alliée – non, sa fille. Tout devient claire dans l'esprit de Diana. Elle lâche son épée et serre les poings, jusqu'à sentir ses ongles s'enfoncer dans sa chair. Elle ne dit rien, elle se contente de foudroyer le duo du regard – elle aurait pu le faire de façon littérale si elles n'avaient pas le bébé. « Eh bien vous voyez, ce n'était pas si difficile que cela. » Diana fulmine. La promesse d'Arthur est belle, mais peut-être pas suffisante. « Nos chemins se recroiseront bientôt... » Elle ne croit pas si bien dire. Incapable de quitter Philon des yeux, Diana remarque à peine le boomtube qui permet aux femmes et à leur otage de quitter l'île. Une fois qu'elles ont disparu, elle reprend ses esprits et se précipite auprès d'Hippolyte. « Mère ! » La reine est secouée, mais elle va bien. On ne peut hélas pas en dire autant des Amazones tombées sous les flèches ou le rayon Oméga. Elle serre sa mère contre elle, à la fois soulagée et honteuse. Jason lui a évité d'avoir à prendre une terrible décision, mais elle a terriblement honte d'avoir hésité, lui imposant ainsi ce choix cornélien. « Je ne sais pas qui elle est, qui elles sont... Mais je vais les retrouver. Je vais les retrouver, et je vais leur faire payer ce qu'elles viennent de faire. » Avec ou sans l'aide de la Ligue de Justice. Elle sait qu'après cela, Arthur se battra à ses côtés. Il est celui dont les méthodes se rapprochent le plus des siennes ; ils sont des guerriers et des souverains avant d'être des héros. Diana aide sa mère à se remettre debout, observant avec un mélange de colère et d'horreur la dévastation autour d'elle. « L'Amazone... Je sais qui elle. Nous la croyions morte depuis des millénaires... » « Plus tard, Mère. » Tous et toutes doivent se rendre jusqu'aux guérisseuses, personne n'est sorti indemne de cet affrontement. Elle confie Hippolyte à son frère, et va rejoindre Arthur et Jason. « Je suis tellement désolée que tu sois mêlé à tout cela... Je vais avoir besoin de ton aide, mon ami. » Elles ne s'arrêteront pas là. Elles voudront récupérer les Motherboxes, et puisqu'elles ont su atteindre Themyscira, Diana doute qu'elles ne trouvent pas le moyen de faire de même avec Atlantis. Elle s'agenouille auprès de Jason, grimace quand elle voit l'étendue de ses blessures. Même si de toute évidence, ce n'est pas ce qui le fait souffrir le plus. « Rien de tout cela n'est de ta faute. » Elle l'enlace, déjà submergée par le poids d'une culpabilité partagée. « Je vais la retrouver. Et je vais la tuer. »
Ranging for revenge With Ate by his side He comes hot from hell
Jason n'était pas du genre à s'attacher si rapidement. Après tout, il avait suffisamment d'expérience derrière lui pour savoir que lorsqu'on s'attache, on ne peut que souffrir. Soit parce que l'on ne vieillit point et que l'être aimé prend de l'âge seconde après seconde, lui. Soit parce qu'il peut y avoir une trahison à la clef, et que celle-ci n'en est que plus douloureuse si l'on éprouvait une grande affection pour le traître ou la traîtresse. Mais il n'est pas sans cœur, Jason, loin de là. D'une certaine façon, tout aurait pourtant été bien plus simple si tel avait été le cas. Pas de prise de tête, pas de culpabilité, aucun remord et aucun cas de conscience. Tout ce qu'il ne connaissait pas, parce qu'il avait beau être élevé à la dure dans les forges de Héphaïstos, là où le feu et le métal en fusion sont rois, il n'en demeurait pas moins qu'il avait grandi auprès d'un maître doté d'une âme et d'une droiture exemplaire. Cet homme, son ancien maître, qu'il avait récemment découvert comme étant son demi-frère paternel, avait connu bien des souffrances au seuil de sa vie, mais cela n'avait pas pour autant fait de lui un homme aigri, bien qu'il ait majoritairement reporté son amour sur toutes ces armes et pièces d'armure qu'il forgeait. Il fallait alors le voir, caresser avec affection les lames, rudoyer sans ménagement les boucliers pour qu'ils soient parfaits ... Jason avait un cœur, oui. Et si cet enfant était l'engeance de deux personnages des plus détestables, cela ne signifiait en rien qu'il l'était lui aussi. Le demi-dieu s'était pris d'une certaine affection pour lui, sans doute parce qu'il l'avait déjà pris dans ses bras, y compris durant le voyage qui les avait menés jusqu'ici, Diana, l'autre Jason et lui. Mais ... Mais Ophelia primait, bien évidemment, et ce même si elle, elle était entrée un peu plus tard dans sa vie. Entre eux, il y avait ce lien du sang, car elle était la fille de sa sœur jumelle. Cela changeait bien des choses, certes, mais pas au point de pousser le jeune homme à accepter sans condition, et en vitesse, les exigences de cette satanée engeance diabolique. Mais d'un autre côté, la vie de sa mère était en jeu, et qui sait ce dont serait capable l'autre tarée si l'on continuait de refuser de se plier à sa demande ? Plusieurs cadavres d'Amazones étaient bel et bien la preuve, si besoin, qu'elle était impitoyable, sanguinaire et dénuée de cœur, pour le coup, elle.
La solution, si tant est qu'il s'agisse bien là d'une solution, vint de Jason. Enfin, pas de lui, Jason Faust, mais de Jason Todd, époux de Diana. Le demi-dieu pourrait lui en vouloir, de se ranger ainsi aux désirs de l'autre face de gris. Mais il comprenait. Il s'agissait d'un père qui devait protéger son enfant, et qui ne désirait en rien que l'on sacrifie sur l'autel de la résistance désespérée la vie de sa belle-mère. Il y avait dans la balance bien trop de vies, bien trop de vies qui leur étaient chères à tous deux, et pas qu'à eux deux, d'ailleurs. Mais cela n'empêcha en rien Jason de ressentir une douleur et une rage au coeur. Tout ceci n'aurait pas dû finir ainsi. Il se sentait impuissant, inutile, et se disait également qu'il n'avait en rien aider qui que ce soit, dans l'affaire. Peut-être même était-ce lui qui avait incité la tarée à menacer sa mère, allez savoir ? Rien de tout ceci n'avait de sens dans son esprit, et il n'était pas temps pour penser à tout ceci, car rien ne se stoppait, et tout continuait d'avancer. Il refusait de se sentir défait, pourtant, alors qu'il sentait le goût amer de la défaite, malgré tout, emplir son palais. L'adrénaline retombait, et de par la défaite, toutes ces substances chimiques, produites par le corps quand on était dans le feu de l'action, cessèrent immédiatement de faire leur office, remplacer par ces autres sensations qui vous faisaient épouser la moindre de vos douleurs. Pour Jason, cela lui fit alors réaliser qu'il ne s'en tirait pas indemne, même s'il ne mourrait sûrement pas de ses blessures. C'était une vielle carne, il survivrait, et il y avait plus préoccupant état que le sien, de toute façon. D'un air furieux et un peu déconfis, il essuie alors superficiellement le sang qui lui poisse le flanc, quoi que c'est là une opération inutile, tant que la blessure ne se mettra pas à cicatriser, ou tant qu'elle ne serait pas cautérisée. D'un pas las et un peu traînant, il se rapproche donc de sa mère et de sa sœur, dont elle prend le relais pour tenir contre lui Hippolyte.
« Jason, mon fils ! Regarde dans quel état tu t'es mis ! » C'est sans doute là la première fois qu'il se fait quelque peu taper sur les doigts par sa mère. La faute à ces longs millénaires passés l'un sans l'autre. Cela n'a en effet rien à voir avec une quelconque attitude irréprochable du jeune homme jusqu'à maintenant, loin de là. Si elle savait qu'il avait fait et dit bien pire ... « Ne vous en faîtes pas, Mère, ce n'est rien. » Malgré tout ... Malgré son âge, ses expériences passés, son caractère, aussi, étrangement, il se sent tout petit lorsque la Reine des Amazones se saisit de son visage, comme pour l'examiner, ou lire ce qu'elle veut savoir dans son regard. Jason se sent observé et détaillé avec dureté et impartialité, mais également avec infiniment d'amour. Sa mère a eut peur, et il le comprend autant qu'il le voit et le sent. Malgré son masque royal, malgré ces longs millénaires d'expériences, Hippolyte est une mère. Et alors qu'elle dépose finalement un baiser sur son front, il sent le poids du combat enfin retomber sur ses épaules. Attrapant sa mère par la taille, ils rejoignent ensembles le petit trio, posté plus loin. Et Jason ne peut que répliquer aux paroles de sa sœur jumelle. « Quand viendra ce jour bénit, je me posterais fièrement à tes côtés, ma chère sœur. Et si l'on peut faire d'une pierre deux coups, avec cette fameuse Amazone ... Je n'en serais que plus satisfait. »
Accueil 
Il avait les oreilles qui bourdonnaient. Une étrange sensation, très étrange, même, de celles qu'il n'avait jamais fréquemment ressenti durant toute sa longue existence. Ses poumons le piquaient, aussi, mais ça, c'était moins inhabituel, pour lui qui avait traîné sa carcasse dans des endroits pas toujours très recommandables, ni même très recommandés. Sans parler du fait qu'il avait tout de même servi aux forges du Dieu Héphaïstos, où l'odeur ambiante était loin de se parer d'effluves florales, douces et sucrées. A côté de ça, malgré les bruits assourdissants des marteaux et des enclumes, ses vieux amis, il n'avait jamais eu l'ouïe autant mise à rude épreuve, ou alors, il ne s'en souvenait plus trop bien. Quoi qu'il en était, il avait une furieuse envie de tousser, et une lancinante mélodie aiguë dans les oreilles, si l'on pouvait qualifier de mélodie ce son strident qui ne se décidait que progressivement à diminuer en intensité, quoi que cela continuait de taper sur les nerfs de Jason. Peut-être était-ce stupide de sa part de se focaliser sur un détail aussi insignifiant, d'autant plus compte tenu du fait que cela ne changerait rien à sa vie, mais ... Mais c'était une façon comme une autre d'entretenir sa rage, sa haine, son hire, tout en la focalisant sur quelque chose tant qu'il ne pourrait pas de nouveau avoir l'objet de son courroux sous les yeux. Car, pour l'instant, il était encore enseveli sous plusieurs tonnes de gravas. Il fallait dire que Diana avait fait s'écrouler le Sanctuaire sur leurs têtes, rien que ça ! Elle l'avait prévenu, cependant, ce qui lui avait laissé le temps de se saisir instinctivement du bouclier de l'une des gardiennes, pour se protéger au mieux, mais ce qui ne lui avait pas exactement permis de bien se préparer. Elle ne lui en avait pas laissé le temps, parce que ce genre de précaution aurait été malavisée et peu pertinente. De toute façon, tous deux savaient qu'ils y survivraient, étant demi-dieux. Leur force surhumaine, leur régénération cellulaire des plus rapides et efficaces, tout ça. Le problème, c'est que même sans pouvoir en avoir eu la confirmation au préalable, Jason se doute que l'autre chienne des Enfers était sans doute dans le même cas qu'eux.
Tu te sens bien. Heureux. Themyscira ressemble de plus en plus à un second chez toi. Elles sont nombreuses à s'adresser à toi aujourd'hui, à chercher à te connaître. Si tu fus un temps l’intrus, l'inconnu dont il fallait se méfier, aujourd'hui tu as été accepté en tant qu'époux de leur princesse. Qu'elles approuvent ou non, elles font au moins l'effort de te respecter, et c'est déjà énorme. Quant à la barrière de la langue, et bien, elle semble disparaître peu à peu. Tu fais l'effort d'apprendre leur langage, et chaque fois que tu le peux, tu t'exprimes en themyscirien, comme pour leur prouver que tu ne chercheras jamais à imposer ta culture, et que tu t'adapteras toujours à la leur. Même si tout n'est pas parfait, tu parviens à tenir une brève conversation avec elles. A l'aise, dans une tenue des plus décontractées, t'es assis sur un long draps posé sur l'herbe, ta femme et ton bébé à tes côtés. Le soleil est à son zenith, les rires raisonnent tout autour de vous. Tout est léger. Tout est bonheur et sourire. Ophelia est la star de la journée, c'est la première fois qu'elle est ainsi exposée à autant de monde, mais elle semble aisément s'en accoutumer. Quant à Diana, et bien, elle est rayonnante dans son rôle de mère. Mais comme une fatalité, comme une malédiction, votre petit bulle de bonheur éclate brutalement. Boom. Au revoir la sérénité. Au revoir la paix. L'explosion que vous entendez au loin n'a rien de normal et de rassurant. Tu te lèves aussitôt, fixant du regard l'origine du trouble. Une Motherbox. Tu n'as pas lutté contre Darkseid et son armée, mais tu sais parfaitement ce qu'est une Motherbox, et les ennuis qu'elle pourrait vous apporter si quelqu'un venait à mettre la main dessus. Tu ignores encore qui vient de se frayer un chemin jusqu'à elle, mais profondément, tu la hais. Pour ainsi venir troubler ce moment privilégié. Les sourcils froncés, tu récupères Ophelia tout en écoutant attentivement Diana. Ton cœur est serré, t'aurais tellement aimé qu'elle puisse en profiter encore un peu. Mais de toute évidence, quand vous fuyez les ennuis, c'est les ennuis qui viennent à vous. Tu acquiesces sans rien dire, puis court vers le palais accompagné de Ménalippe. Chaque seconde compte, car tu sais que Diana s'est probablement déjà lancée au combat. Tu n'as pas le temps de tout expliquer à l'Oracle, tu laisses le soin à l'Amazone de le faire pour toi. Même si tu as beaucoup de mal à confier ton bébé, comme un père préférant veiller sur elle soi-même, tu finis par t'y résoudre, non sans déposer un baiser sur son front. Maintenant qu'Ophelia est à l'abri, il te faut récupérer les armes de sa mère, et te jeter toi aussi sur le champ de bataille. 
