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 hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)

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The Watcher


The Watcher

the omniscient

Messages : 546
Date d'inscription : 06/12/2016
Face Identity : A ghost.
Crédits : starfire.
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Age du personnage : Infini.
Profession : Gardien des âmes.









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MessageSujet: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptySam 1 Juil - 0:20

hell hath no fury like a woman scorned
teach me how to fight and I'll show you how to win
« C'est de ma faute. Tout est de ma faute. » « Non, non, Hippolyte ! Tu as fait de ton mieux pour protéger tes enfants. » « Et j'ai échoué. » L'air grave, la reine de Themyscira pose un regard triste et honteux sur sa plus jeune sœur, Menalippe. Elles se tiennent sur les rivages de Themyscira, seul la mélodie des vagues accompagne leurs paroles. « Vraiment ? Ils ont vécu. Diana est devenue notre plus grande fierté. Et je suis certaine que Jason n'a pas démérité. Tu les as sauvés du courroux d'Héra, d'une mort certaine. » « Je leur ai menti, Menalippe. Diana... Diana ne me le pardonnera jamais. » « Laisse-lui le temps... Elle comprendra. Elle connaît Héra aussi bien que toi, elle connaît les histoires. Elle est en colère parce que son existence s'est retrouvée bouleversée... Mais je la sais incapable de te haïr. Tu es la personne qui compte le plus à ses yeux. Elle te pardonnera, elle nous reviendra. » « En aura-t-elle seulement le temps...? » Menalippe blêmit légèrement. Toutes deux ont revêtu leurs armures, mais à quoi bon ? La reine semble déjà avoir été vaincue. « Je ne te demanderai pas de faire face à Héra avec moi, Menalippe. Ni à aucune autre Amazone. » « Hippolyte... Tu n'en as pas besoin. » La cadette pose ses mains sur les épaules de son aînée et reine, rassurante, et l'invite doucement à se retourner, faire face à l'armée d'Amazones qui se sont rassemblées. La surprise se lit sur les traits de la souveraine, incapable de prononcer le moindre mot. Plusieurs Amazones se rapprochent – les membres de sa Garde. « Mes sœurs... Mes amies... Cette bataille n'est pas la vôtre. Je ne peux vous demander de vous battre à mes côtés. Tout ceci est la conséquence de mon mensonge. Je vous ai menti. Je vous ai menti, et l'éternité ne me suffirait pas pour m'excuser auprès de chacune d'entre vous. Vous savez de quoi Héra est capable lorsque son époux bafoue son honneur. Et cette fois... Je suis aussi responsable que lui. Je suis profondément navrée. » « Oh, ma reine... » Une Amazone fait quelques pas vers sa reine, puis s'incline avant de mettre le genou à terre. Toutes l'imitent. « Ce n'est pas à toi de t'excuser. C'est à nous, pour nous être montrées indignes de ta confiance. Ton sort sera le notre, ma reine. Nous nous sommes battues à tes côtés des millénaires durant. Tu nous as guidées, protégées et épaulées. C'est à toi, que va notre loyauté. Pas à Héra. »


✸ ✸ ✸


Les colères d'Héra ont toujours été terribles. Les grecs ont compté des dizaines de ces histoires où la jalousie se mêle à la vengeance et débouche sur un bain de sang. Hippolyte le sait, depuis toujours. Bien avant de céder à Zeus, la reine des Amazones craignait la folie de son épouse. Protéger ses enfants d'une mort certaine, c'est une noble cause, non ? Une bonne raison à un mensonge, n'est-ce pas ? Peu importe, Héra n'en aura cure. Elle se dresse devant les Amazones, terrible dans sa rage. Vengeresse au point de vouloir faire payer à toutes leurs aventures en soustrayant leurs fils à la protection d'Héphaïstos pour les ensorceler et en faire sa propre armée. La cruauté du geste n'échappe à aucune d'entre elle. Ce sera mères contre fils, sœurs contre frères, et ainsi de suite. C'est cruel et fourbe. Hippolyte connaît ses guerrières, farouches et invaincues. Mais femmes elles aussi, faillibles. Comment abattre leurs épées sur ceux qui partagent leur sang... ? Peut-être est-il encore temps d'éviter un massacre. En tant que reine, il est de son devoir de protéger son peuple. Plus encore alors qu'elles sont toutes prêtes à sacrifier leurs vies pour la sienne. Leur dévotion lui serre le cœur. Si c'est ainsi que son règne doit se terminer, qu'il en soit ainsi. D'un geste, Hippolyte fait signe  à son armée de ne pas faire un mouvement. Menalippe observe, nerveuse, les doigts fermement serrés sur son épée, sa sœur s'avancer vers la reine de l'Olympe, qui transpire la fureur. « Déesse. Il n'y a rien, je suppose, que je puisse faire pour apaiser ta colère. Pour ma trahison, je le sais, je ne peux implorer ton pardon. » Hippolyte s'incline et les Amazones s'agitent, fébriles. Héra siffle comme une vipère dont aurait écrasé la queue. « Qu'a-t-il bien pu te dire pour que tu l'aimes ?! Pour que tu oses me trahir, pour quelques nuits dans ses bras ?! » La reine Amazone ne répond pas. Au lieu de cela, elle s'agenouille. Menalippe hurle son nom, une guerrière la retient par le bras avant qu'elle ne se précipite vers sa sœur. « Je me soumets à ton jugement. Mais je t'en conjure, épargne mes enfants. Ils ne sont pour rien dans la trahison de leur mère. Épargne mes guerrières. Ne les punie par pour leur honneur. Je suis l'unique fautive, si quelqu'un doit payer le prix de ses erreurs, c'est moi et moi seule. Je t'en supplie, aie pitié. » Héra ricane, mauvaise. « Pitié, Hippolyte ? Après des siècles, que dis-je, des millénaires de mensonge ? Tu n'obtiendras ni pitié, ni compassion de ma part. Tu m'as trahie, et tes Amazones osent se dresser contre moi. Vous êtes toutes coupables, traîtresses. »


quelques précisions :
→ lieu : les plages de Themyscira.
→ ordre de passage : Diana - Jason (Todd) - Donna - Jason (Faust).
→ les armées : L'armée des Amazones se bat pour Hippolyte et sa famille. De son côté, Héra a ensorcelé les fils des Amazones pour qu'ils se battent contre leurs mères/sœurs/cousines/etc. pour elle, sachant parfaitement que les Amazones hésiteront davantage face à eux. Ils sont sous son contrôle, ils agissent comme des marionnettes. Pour les libérer de son emprise, il faudra affaiblir (voire mieux Arrow) Héra. Quelques dieux sont présents. Du côté des Amazones : Athéna, Artémis, Hermès, Hestia. Du côté d'Héra : Éris, Némésis, Hécate. Certains se battront, d'autres se contenteront d'observer... Héra réserve aussi quelques surprises "monstrueuses" à ses adversaires...
→ les pnjs importants : Hippolyte, Menalippe (Général de l'armée des Amazones, cadette d'Hippolyte), Héra, Athéna, Venelia (Amazone, mère d'une autre enfant illégitime de Zeus). Comme ces PNJs sont importants, ils seront gérés par le staff hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) 2661135477 Pour les autres, have fun, mais on ne tue pas les dieux Arrow  hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) 358256199
→ les rps : des posts ne dépassant pas les 1000 mots pour que ça aille vite seraient l'idéal, mais bon lâchez-vous au pire, on tabasse pas la moitié de l'Olympe tous les jours Arrow
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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptySam 1 Juil - 23:07

hell hath no fury like a woman scorned
THEMYSCIRA

I AM DIANA OF THEMYSCIRA, DAUGHTER OF HIPPOLYRA, QUEEN OF THE AMAZONS.
IN THE NAME OF ALL THAT IS GOOD, YOUR WRATH UPON THIS WORLD IS OVER.


Hermès vient, et Diana sait que l'heure est venue. Qu'elle ne peut pas reculer, qu'il est temps pour elle d'aller livrer a bataille la plus importante de toute son existence. Le Messager leur explique, rapidement, la situation et le terrible plan d'Héra avant de leur laisser un bref instant pour se préparer. Diana revêt son armure, elle enfile ses bracelets de soumission. Pas parce qu'elle a une seule seconde l'intention de retenir ses coups, ou ressent le besoin de contrôler sa force. Elle les porte parce que toutes les Amazones les portent. Et son esprit embrumé s'est éclairci. C'est ce qu'elle est. Diana, princesse de Themyscira, fille de la reine Hippolyte. Pas une déesse, pas une Olympienne, une Amazone. Une Amazone qui ne laissera personne, et certainement pas une femme au courroux dévastateur s'en prendre aux siens et détruire son royaume. Elle se battra, épée et bouclier en main, comme une véritable furie. Son seul regret est dans entraîner d'autres dans son sillage. Jason est le premier à la suivre, sans un mot, mais avec un regard lourd de sous-entendus. Donna est la suivante, elle aussi prête à lutter pour sauver leur île paradisiaque de la destruction. Et puis il y a son frère, son jumeau, sa moitié perdue. Lui aussi prêt à se battre pour un monde et une mère qu'il n'a jamais connu. Ils n'ont pas le temps de se dire quoi que ce soit, elle n'a pas le temps de s'excuser auprès de lui avant qu'Hermès ne les emporte. Mais elle lui adresse à lui aussi un regard, long et plein de regrets. Des regrets qu'elle espère pouvoir un jour exprimer à voix haute, auprès de leur mère, et loin de la colère d'Héra. Mais l'heure n'est hélas pas aux retrouvailles. Elle est à la guerre, au règlement des comptes et à la rage. Diana sait, que pour vaincre Héra et ses alliées, elle devra se montrer tout aussi belliqueuse qu'eux. En sera-t-elle capable, cependant ? Saura-t-elle laisser de côté l'amour, la compassion et la clémence pour défendre Themyscira et Hippolyte ? Elle n'en est pas certaine. Mais après tout... Que ne fait-on pas, par amour ?

Le dieu Messager les dépose sur la plage. Diana met quelques secondes à habituer son regard à la lumière chaude et vive de Themyscira, puis elle prend vite – très vite – conscience de son environnement. Les rivages, et l'armée des Amazones faisant face à celle d'Héra, constituée principalement d'hommes innocents qui vont mourir pour satisfaire sa petite vendetta cruelle. Hippolyte... à genoux face à la déesse, qui s'apprête à l'abattre d'un coup d'épée. « MÈRE, NON ! » Diana ne réfléchit pas avant de s'élancer. Elle bondit, percute la déesse de flein fouet et la frappe d'un violet coup de bouclier pour l'envoyer s'écraser plusieurs mètres plus loin, soulevant des colonnes de sable. Paniquée, horrifiée, Diana tombe auprès d'Hippolyte et l'enlace. « Mère, pardonnez-moi, pardonnez-moi, je suis désolée, je n'aurais jamais dû vous laisser... » La reine ne dit rien, elle enlace sa fille étroitement, caresse ses cheveux. Quelques secondes de soulagement volées, puis Hippolyte se relève et entraîne sa fille avec elle. Héra a vite fait de revenir auprès d'elle, furieuse et humiliée. « Tu oses, Diana ?! Tu oses, bâtarde ?! » L'insulte crachée glisse sur elle comme de l'eau. Elle serre les poings. « Je suis désolée, Héra. » Elle pose un regard plein de défiant et méprisant sur elle. « Désolée que tu sois tombée aussi bas. Ta cruauté ne connaît donc nulles limites ? Tu sacrifierais tous ces innocents pour satisfaire ton ego bafoué ? » « Fais attention à ce que tu dis, Diana ! » « Je ne suis plus une petite princesse impressionnable. J'ai honte, Héra. Honte de t'avoir un jour vénérée. Tu jettes l'opprobre sur tous les dieux en agissant ainsi... Va-t-en, et libère ces hommes, avant de commettre l'irréparable. » Héra ricane, et Diana grimace de dégoût. « Toi et tes Amazones... Vous êtes sans honneur, ni loyauté ! » Cette insulte, en revanche, fait mouche. La princesse s'offusque et crache son venin à son tour. « Nous ? Nous ?! Tu ne t'es jamais intéressée à nous, Héra ! Ton seul intérêt venait de notre vénération, de notre respect pour toi ! Mais vois-tu... Tu ne le méritais pas, tu ne l'as jamais mérité ! Tu es une vipère, perfide et sans cœur ! Tu rejettes la faute sur Hippolyte, mais t'es-tu seulement un jour demandé pourquoi Zeus s'évertue à fuir ta couche ? Tu es aussi froide que le marbre, quel homme voudrait d'une épouse pareille ?! » Diana est cinglante, vindicative, comme la lionne qui protège sa horde. « Le sang qui va couler aujourd'hui sera sur tes mains, Héra. Mais n'aie crainte, tu ne seras pas la dernière à le verser. » Héra la foudroie du regard, et Diana regrette de ne pas pouvoir la pulvériser sur place, comme elle l'a fait avec les Kryptoniens. Héra ne baissera pas les armes. Elle ne fera preuve d'aucune pitié. Alors Diana ne lui en offrira pas non plus.

Elle reconduit Hippolyte auprès de l'armée des Amazones, déjà rejointe par Donna, Jason et son frère. Ils n'ont peut-être que quelques instants avant que Héra ne lance son assaut. Les retrouvailles sont brèves, Diana enlace rapidement sa tante, et Venelia, qu'elle a vu hésiter à l'approcher. « Tu es revenue. » « Pour vous, toujours. » Elle s'écarte et parcourt d'un regard les centaines d'Amazones qui se sont réunies pour se battre pour leur reine, pour leur île. Son cœur se gonfle de fierté, pour ses sœurs, pour Themyscira. Que peut Héra contre cela ? Elle voit à l'expression d'Hippolyte que c'est à elle de leur parler, c'est elle qu'elles attendent. Alors, Diana prend une profonde inspiration et s'exprime d'une voix haute et claire. « Amazones ! Mes sœurs... Je n'ai pas le temps de vous dire à quel point je suis fière de vous. À quel point mon cœur bat pour chacune d'entre vous... Aujourd'hui, notre ennemie porte le masque d'une prétendue amie... Et ces hommes qui nous font face... Ils sont nos fils, nos frères, nos cousins et bien plus encore. Notre sang coule dans leurs veines. Ils ne sont ni plus ni moins que les victimes innocentes de la cruauté d'Héra. » Diana regarde son frère, elle lui offre un sourire triste. Puis elle prend sa main dans la sienne et l'élève, que toutes puissent les voir. « Nous ne formons qu'un seul peuple ! Héra pense pouvoir nous diviser, prouvons-lui qu'elle n'y parviendra pas ! Je vous demande de faire preuve de pitié à l'égard des fils de Themyscira... Si quelqu'un doit périr aujourd'hui, c'est cette sorcière Olympienne ! Amazones... Battez-vous ! Battez-vous, défendez nos terres et nos valeurs ! Qu'elle sache que nul dieu, nul monstre, nul étranger ne nous fera jamais plier ! Et si nous mourons... C'est épée à la main, et en emportant nos ennemis avec nous ! » Les Amazones se rallient derrière leur princesse, leurs cris de guerre font trembler la terre. Et Diana se demande si Héra ne regrette pas son choix. Elle l'espère, de tout son cœur.

La déesse va lâcher ses troupes sur elles, alors Diana prend l'initiative du premier assaut, forte des enseignements d'Antiope. Serait-elle fière d'elle ? Elle aime à le croire. Elle s'élance, épée en main et bouclier au bras et toute l'armée la suit. Son rythme cardiaque accélère, elle se force à ignorer la panique qui menace de la saisir si elle songe trop à son frère, à son amour, à sa mère, à toutes ses sœurs. Quand elle entend un sifflement trop familier fendre les airs, elle stoppe sa course folle et plante les talons dans le sable. « BOUCLIERS ! » L'armée d'Héra a lâché une volée de flèches, au pointes certainement issues des forges d'Héphaïstos. D'un même mouvement, parfaitement coordonnées, les Amazones posent le genou à terre et lèvent leurs boucliers pour se protéger les unes les autres. Diana n'hésite pas, elle lance son bouclier à Jason, lâche son épée et se redresse. Les flèches sont en train de retomber. Rien qu'une seconde, elle ferme les yeux. Père, donnez-moi la force... Et elle entrechoque ses bracelets, plus fort qu'elle ne l'a jamais fait. Des éclairs en jaillissent, l'onde de choc générée souffle les flèches, les pulvérise dans l'air, ce sont de petits éclats de bois et de métal qui retombent. Le contrecoup, lui projette Diana en arrière, elle retombe lourdement, mais qu'importe. Les Amazones, Jason et son frère sont sauvés. Pour cette fois.

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Jason Todd


Jason Todd

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Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyDim 2 Juil - 19:09


Bataille de Themyscira

Men fight wars, women win them.


L'heure est venue. Hera est en marche sur Themyscira, et avec elle, une armée d'innocents. Tu savais que ce jour viendrait vite, mais tu ne te sens pas prêt pour autant. Bruce t'a confié un prototype d'armure high-tech, qui pourra à la fois te protéger et te servir d'arme. Tu as également étudié les dieux susceptibles de rallier la cause d'Hera, mais rien qui ne te sera réellement utile sur le terrain. En théorie, c'est toujours facile, en pratique, beaucoup plus compliqué. Pendant des heures et des heures harassantes, tu t'es entrainé au corps à corps, au maniement de la lame, et aux nouvelles fonctionnalités de ton armure. Des techniques d'esquives très élaborées, et des contre-attaques puissantes. Ce ne sera pas suffisant. Ce n'est pas une simple infiltration dans une fourmilière de la mafia, ou une course-poursuite sur les routes de Gotham. Ce sont des dieux, des êtres immortels et invincibles. A quel point est-ce de la folie que d'aller mener ce combat, toi qui peut saigner ? Une folie à la hauteur de l'amour que tu portes à Diana. C'est pour elle que tu fais ça. Pour son peuple. Pour ses proches. Tu veux te battre à ses côtés, lui apporter ton soutien, dans les heures les plus sombres. Même si le risque est grand, ta place n'est nulle part ailleurs qu'auprès d'elle. Hermès lui-même vient vous apporter la nouvelle, et vous emporter avec lui directement sur le lieu de la bataille. Themyscira, cet endroit merveilleux, que tu n'as que trop peu connu. T'aurais aimé y revenir, mais pas dans ces conditions. Il ne s'agira plus de se baigner dans des rivières et des sources d'eau chaude, mais de lever les armes contre l'ennemi. Tu as sur toi tes pistolets modifiés – bien que leur utilité soit incertaine – , l'épée que Ducra t'a offerte, et la dague de Talia. Des objets qui te sont chers et qui t'ont maintes fois sortis du pétrin. Pourvu qu'il en soit de même cette fois-ci. Avec vous, Donna, sœur de Diana, mais avant tout, une amie. Et Jason, ce frère qu'elle n'a jamais connu, mais qui pourtant se joint à la bataille. Tu les observes un à un, le regard lourd mais déterminé. Ce sont tes compagnons d'armes. Avec eux, tu vas tomber, ou l'emporter.

Tu viens à peine de reprendre tes esprits, que déjà Diana fonce droit sur Hera, empêchant l'exécution d'Hippolyte d'un lancé de bouclier bien placé. Voilà de quoi vous mettre directement dans l'action. Les retrouvailles entre la mère et la fille sont touchantes, et tu espères qu'elles pourront parler après tout ce foutoir. Tu n'as aucun rôle à tenir dans l'instant auprès d'elles, alors tu lances un rapide coup d'oeil aux alentours, pour leur laisser ce bref moment d'intimité. Tu jauges l'armée des Amazones, ainsi que celle de la déesse, composée d'hommes ensorcelés. Le nombre a l'air plus au moins égal, la différence, c'est que la moitié des gens sur cette plage n'a pas consentie à se battre. Ils vont perdre la vie, pour satisfaire le besoin de vengeance d'une femme jalouse. Odieuse vipère, que Diana n'hésite pas à remettre à sa place. Un sourire satisfait étire tes lèvres, tandis que tu te remémores votre première rencontre, à Themyscira, alors que tu cherchais le chemin qui te mènerait jusqu'à Diana. Tu entends encore ses sifflements, et ces mots qu'elle crachait avec véhémence. Quel plaisir d'assister à cette humiliation. Derrière le masque, Donna ne peut voir ton regard complice, mais nul doute qu'elle le devinera. Diana se met alors en avant, face à ses troupes, une force de caractère qui te frappe de plein fouet. Tu pensais ne pas pouvoir être plus fier de celle qui partage ta vie, elle vient te donner tort. Quand elle prend la parole, pour s'exprimer devant son peuple qui attend son commandement, t'es à la fois impressionné par sa prestance, et intimidé par la puissance qui se dégage d'elle. Une guerrière, mais aussi une leader incontestée. Comment pourriez vous perdre, avec Diana pour vous guider ? La plage de Themyscira vibre à l'unisson avec leur princesse, les cris de guerre raisonnent à des kilomètres à la ronde, et des frissons te parcourent l'échine. C'est un honneur, que d'être à leurs côtés, et que de se battre pour elles. Pour elle.

Epée en main, tu la fais tournoyer pour échauffer ton poignet. Ton cœur bat la chamade. Il bat si fort que tu crains qu'il ne se fasse entendre. Ce n'est pas de la peur, c'est de l'adrénaline. Diana est parvenue à effacer toutes tes craintes, pour ne laisser que courage et détermination. Votre course est engagée, féroce, mais freinée lorsqu'une pluie de flèche menace de s'abattre sur vous. Tu saisis le bouclier que t'envoie Diana au vol, et t'y abrite avant que les pointes acérées ne transpercent ta chair. Mais rien ne vient, si ce n'est une poussière de bois et de métal. Toutes anéanties par la foudre de Diana. Efficace. Tu ressors, à découvert, et cours vers elle, qui vient d'être propulsée par le choc. Si tu es là, c'est aussi pour assurer ses arrières. Tu lui tends la main, pour qu'elle la saisisse, et la relève aussitôt. « Impressionnant, princesse. » Surtout la tienne, un peu la leur. Eu ne parles pas que de cette dernière prouesse, mais aussi du discours. Tu ne saurais lui dire à quel point tu es fier d'elle, et de ce qu'elle est déjà parvenue à accomplir à elle seule. Tu entends à nouveau des cris, mais d'hommes cette fois-ci, et tu n'as pas besoin de les voir pour deviner qu'ils chargent sur vous. Tu ne veux pas leur faire de mal, mais as-tu réellement le choix ? Ta main gantée caresse très brièvement sa joue, avant de recourir vers l'avant, là où les deux groupes vont entrer en collision. Tu te mets aux côtés de Donna, un des rares visages familiers parmi cet océan d'Amazones en furie. « Montre-moi donc de quoi t'es capable. » Taquin, tu cherches volontairement à calmer les esprits à cran. C'est normal d'avoir peur. C'est normal, quand on a tellement à perdre. Mais elle ne doit pas prendre le dessus. La vague approche, et vous frappe. Les deux camps s'affrontent, ton acier rencontrent celui d'hommes manipulés pour combattre à la place des dieux. Parfois, c'est laid, avant de redevenir un peu plus beau.
AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyDim 2 Juil - 23:19

Hell hath no fury like a woman scorned


Donna ? J’avais senti le tressaillement dans l’air, j’en avais déduit ce qu’il y avait à déduire si bien que je n’étais pas le moins du monde surprise quand j’entendis la voix de Hermès résonner dans la pièce. Mais je me retournais pas tout de suite. Je savais que le temps nous était compté en quelque sorte, que je n’avais pas l’éternité devant moi comme je me plaisais à le dire en temps habituel, que je devais me presser. Mais ces quelques secondes supplémentaires, elles étaient pour moi. J’étais prête à tout sacrifier en partant maintenant pour aller défendre ma sœur, notre peuple, notre foyer. Mais j’avais besoin de quelques secondes. Je me mordis les lèvres devant les quelques photos que j’avais sorti et déposées devant moi. Je souris en regardant les sourires de mes compagnons de la Young Justice. Je regarde le sourire de Diana, que j’ai que trop peu vu dernièrement. Puis mes yeux se posent sur le visage de Manuel, pris en photo par surprise, et mon cœur se sert légèrement à l’idée de ne pas le voir. Je lâche un léger soupire avant de me détourner des photos et de me retourner vers Hermès. Je suis prête. Sans plus attendre, même si le dieu n’est arrivé qu’il y a quelques secondes, j’attrape mon bouclier et mon épée posés tout près parce que je m’attendais à ce que cela arrive, prochainement très prochainement. Mon lasso quant à lui n’a pas quitté mon flan depuis des jours, son contact seul suffisant à me rendre confiante. Hermès va m’emmener à Themyscira. Je sais que c’est la bonne solution. Je sais que c’est la seule chose à faire. Je sais tout cela. Mais l’inquiétude me dévore. Et s’il arrivait quelque chose à Diana ? Ou à Hippolyte ? Si Jason, seulement humain parmi nous était blessé dans la bataille ? Combien d’entre nous tomberont sur le champ de bataille ? La tête emplie de toute ces questions je laisse Hermès me conduire auprès des miennes.

Mes pieds se posent sur le sable de la plage de Themyscira. Je cligne des yeux pour m’habituer à la luminosité, bien plus élevée que celle de mon appartement. Puis je l’entends, le cri de ma sœur appelant sa mère, notre reine. Mes yeux glissent jusqu’à la scène qui se déroule sous mes yeux. Héra, Hippolyte ma reine et Diana. J’ouvre des grands yeux. Batarde… Mon sang ne fait qu’un tour dans mes veines. Je me souviens des insultes quand nous grandissions. Je me souviens des sobriquets. Mais aucun d’eux ne m’avaient blessé. Qu’entendre cette soi disant reine des dieux, cette patronne qui aurait du nous protéger plutôt que nous menacer, utiliser ce terme pour parler de ma tendre sœur… J’allais m’élancer à leur rencontre quand une main, dont je reconnais tout de suite la douceur, se pose sur mon épaule. Mère. Rhéa… l’amazone qui m’avait accueillie quand cette magie étrange m’avait donné vie. Je me tourne vers elle, apercevant Jason sur la plage au passage. Un sourire naquit sur mes lèvres devant le visage de ma mère, peu importe la gravité de la situation. Je l’enlace rapidement alors qu’elle dépose un bisous sur ma joue. J’aurais aimé te savoir ailleurs… Mais vous saviez que je viendrais. Elle hoche la tête simplement. Elle me connaissait, elle savait que je ne manquerais jamais à mes devoirs. Et son devoir de mère était de me vouloir à l’abris. Je me retourne vers la scène qui se déroule un peu plus loin de là. Scène où Diana fait naitre un sourire moqueur et fier sur mes lèvres. Peu de monde aurait le courage de répondre comme cela à Héra mais Diana était Diana et le faisait le plus naturellement du regard. Je tourne la tête vers Jason et même si son masque me le cache je devine sans mal le sourire, miroir du mien, en dessous. Ma fierté ne fait que grandir quand Diana, revenue au sein des amazones avec notre bien aimé reine, prononce un discours. La situation a beau être grave, mortellement grave, je ne peux m’empêcher de sourire. Parce que Diana est réellement Wonder Woman. Elle n’est pas seulement l’héroïne qui porte ce nom, elle en est l’incarnation. Alors je me joins aux amazones quand nous crions pour montrer notre soutient.

Mais peu de temps pour la gratification. Quelques secondes plus tard à peine, nous sommes toutes, et tous car Jason, mon très prochainement beau-frère j’espère, et Jason, le jumeau de Diana, se trouvent à nos côtés. Mes yeux se posent sur l’armée de Héra. Les fils des amazones. Un instant je me demande si j’ai un frère parmi eux. Un frère de sang, je sais que cela est impossible mais Rhéa a-t-elle un fils ? Ou un frère ? Ai-je une famille parmi eux ? Oui. Car peu importe que Rhéa ait ou pas un enfant, tous les fils d’amazones sont ma famille comme toutes les amazones sont mes sœurs et tantes, cousines et amies. J’entendis le cri de Diana et sans même réfléchir mon corps réagit. Je stoppe ma course, je pose un genou au sol et d’une main récupère mon bouclier, accroché au dos de mon armure, pour le brandir en hauteur pour protéger les amazones autour de moi. Réflexe de combat. Et je rive mes yeux sur Diana. Je la voix, débout, désarmée. Mais je n’ai pas peur. J’ai compris. Je souris. Elle lève les bras et entrechoque ses bracelets. Je ferme les yeux, éblouie par les éclairs qu’elle crée. Le silence se fait soudainement sur la plage. Je me redresse, jette un coup d’œil à Jason pour voir qu’il a été plus rapide que moi mais a eu la même idée : nous nous précipitons vers Diana. Il l’aide à se relever, j’attrape mon lasso, prête à l’abattre sur ce qui pourrait nous atteindre. Bientôt, les amazones, toujours en rang, nous ont rejointes et nous reprenons notre course vers les ennemis. Je cherche le jumeau de Diana du regard mais je ne le vois pas. Quant à Diana, elle est de nouveau en tête de ligne, prête à se battre pour sauver l’honneur de sa mère et de leur amazone. Je trouve néanmoins Jason à mes côtés, qui me charrie. Un rire rapide, essoufflé, m’échappe. Prépare toi à en avoir plein la vue Red Hood ! Et à peine ma voix meurt qu’elle est remplacé par le bruit des épées qui s’entrechoque. Pivotant pour être de profil, je percute dans le buste, déviant son épée de la mienne, un des fils des amazones. Je lève mon bouclier pour me protéger d’un coup sur la droite. Ils sont partout. Les amazones aussi. Je n’arrive à savoir si nous sommes en surnombre ou en sous nombre. Mais nous retenons en partie nos coups. Ils n’en font pas autant. Alors que je fends, je pars et riposte, je surveille du regard les membres de ma famille que je peux voir. Un pied me cueille à la poitrine et je manque de perdre l’équilibre. Je grogne. Retenir ses coups contre des fils d’amazones ? Seraient-ils seulement blessé si je ne les retenais pas ? J’avais bien envie d’aller vérifier cette théorie mais je me souvenais que Diana nous avait demandé de ne pas leur faire trop de mal. Et que j’avais peut-être moi-même un frère parmi eux. Par tous les die... Ce n'était peut être pas le jour de juré par les dieux finalement. Je levais mon bouclier dans le visage de quelqu’un. Il s’en remettrait. Il était ensorcelé pas en sucre… Il était ensorcelé ? Soumis à la volonté de Héra. Oh… J’attrapais mon propre lasso, le lasso de soumission. Est-ce que peut-être… Je devais trouver Diana. Si la volonté de quelqu’un pouvait s’opposer à celle de Héra, c’était bien celle de Diana de Themyscira, fille de Hippolyte.


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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyLun 3 Juil - 19:00


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Holding hands while the walls come tumbling down, I'll be right behind you


Tout était allé si vite en vérité. Héphaïstos était venu le prévenir de la situation délicate qui régnait en Olympe et sur sa propre tête, ainsi qu’à Themyscira. Si Jason était étranger à tout ceci, souhaitait vivre de manière indépendante sans prendre véritable parti, ce n’était plus possible maintenant qu’il connaissait la vérité. Il ne savait plus qui il était. S’il était un simple Immortel aimant les humains, ou bien un demi-dieu, fils de Zeus ou encore fils de Themyscira et d’Hippolyte. A vouloir chercher ses origines avec ardeur tous ces siècles… Sa maturité l’empêchait néanmoins de demeurer impassible à une crise identitaire des plus terribles. Et les voilà qu’ils se faisaient la guerre, tous. Quand vint Hermès, Jason ne dit un seul mot, se contentant de serrer son armure et de vérifier ses flèches, capable de tuer des dieux. Devait-il vraiment se finir ainsi dans la mort et la souffrance, seulement par jalousie  et infidélité ? Le brun n’eut qu’une pensée sauvage. Comme c’est humain. Il croisa néanmoins le regard de Diana, emplit de regrets. Il n’y avait pas besoin de mots. Elle sait désormais et elle souhaite certainement s’excuser. Il n’y avait rien de tel à faire pour Jason, il n’avait pas été très subtil non plus. Alors il lui rendit un simple sourire réconfortant. Ils auraient tout le temps de parler après cela.

En arrivant sur la plage, Jason l’observa d’un regard et blêmit en voyant les guerriers postés derrière Héra. Il les connaissait. Il avait grandi avec eux. Ses frères, la seule famille qu’il se donnait jusqu’aux révélations d’Héphaïstos. Les épaules du demi-dieu s’affaissèrent légèrement alors que son regard se posait lui sur la déesse qui se tenait devant eux et qui de toute évidence les tenait en laisse. Comment osait-elle ? Une colère sourde monta en Jason, mais il garda sa bouche fermée pour le moment quand Diana se jeta auprès de sa mère – leur mère. Il avait beau ne pas la connaître, il se battait pour elle aujourd’hui, pour ses origines et sa famille. Il avait passé beaucoup trop de temps à la chercher, il n’allait pas la laisser s’en aller tout aussi subitement. Faust suivit vaguement l’échange entre Diana et Héra tout en suivant Donna et Jason pour rejoindre le reste des amazones. Si le brun n’osa pas s’incruster dans ses retrouvailles quelque peu tristes, il en fit pourtant brièvement partie lorsque sa sœur et leur mère revinrent vers les amazones. Jason en profita donc et se propulsa d’un pas vers la reine de Themyscira. Si la mort les guettait aujourd’hui, il aurait au moins croisé le regard de sa mère au moins une fois, c’était suffisant. « Mère. » Elle se retourna vers lui et il sut qu’elle l’avait reconnu. Jason lui sourit alors pour lui assurer que tout allait bien, qu’il n’était pas en colère et qu’ils avaient une chance de rattraper le temps perdu. Tant qu’Héra serait hors du chemin.

Pas de mots supplémentaires ne sortirent de sa bouche pour le moment. Son cœur se gonfla d’une certaine fierté en écoutant le discours d’encouragement de Diana. Il l’admira encore plus. Puis elle lui prit la main et les leva bien haut au-dessus d’eux. Jason se laissa faire, quelque peu incrédule puis son regard se fit plus déterminé et il serra la main de sa sœur en maintenant leur bras. Elle lui donnait du courage et de la détermination, c’était plus qu’il ne pouvait rêver. Il cria avec le reste de leur armée et leva son arc bien haut vers le ciel. Les cris de guerres faisaient trembler la terre et les cœurs, celui de Jason n’y faisant pas exception. C’était une motivation imperturbable. Dans sa rage de vaincre, Jason s’élança avec le reste des amazones à côté de sa sœur, Donna et Jason.

La première volée de flèches les fit néanmoins s’arrêter, mais leurs cœurs ne cessaient pas de battre pour autant. Diana les protégea avec un pouvoir qui étonna Jason. C’était bien les éclairs de Zeus et un instant éphémère il se questionna à ce sujet. Si lui aussi avait hérité d’un tel pouvoir. Mais peu importait, ce n’était pas la question et il n’en avait pas besoin pour mette un terme au règne de celle qui s’amusait à envoyer des innocents à la mort. Il se retourna vers sa sœur après qu’elle eut été projetée mais elle était déjà bien entourée. Jason sortit une première flèche de son carquois alors que le camp ennemi – l’étaient-ils seulement ? – se rapprochaient d’eux, une rage au ventre avide de sang qui n’était pas la leur. Ce n’était pas leur guerre, mais si Jason éprouvait de la compassion pour eux, il n’y aurait pas un seul frère qui ne mourra pas aujourd’hui. Il était bien placé pour savoir que les guerres entrainaient toujours les innocents et qu’il fallait pourtant se battre pour sa survie. « Pardonnez-moi mes frères, Héphaïstos. » Jason se figea net dans sa course et banda son arc. La première flèche jaillit de son arc  avant que les deux armées ne s’entrechoquent, elle rentre dans la cuisse de l’un des hommes et il s’effondre de douleur, impossible de marcher plus longtemps. Si Jason ne souhaitait pas tuer ses frères, il ne pouvait pas simplement les ignorer. L’immortel se mit volontairement en retrait pour tirer ses flèches dans les bras et les jambes de ses ennemis, espérant les faire tomber ou incapables de combattre plus longtemps sans pour autant les tuer. Néanmoins la mêlée devint plus dangereuse et plus dense à mesure que les deux armées se rentraient dedans.

Jason mit son arc autour de son torse et sortit son épée de son fourreau pour se jeter dans la bataille. S’il ne combattait plus aussi souvent que durant l’antiquité, il retrouva rapidement ses réflexes et sa lame rencontra celle de ses frères et parfois leur chair. « Nikolaj, arrête ! » Il essaya de les raisonner mais cette haine sur leurs visages lui étaient étrangères. « Résiste-lui ! » C’était bien inutile, l’épée de Nikolaj – ce frère et ami qu’il appréciait tout particulièrement et qui l’avait accompagné de nombreuses années dans certaines aventures – fendait l’air bien dans le but de le tuer. Jason se trouva dans un moment de retraite sous les coups de son ami. On lui rentra dans le dos et il perdit l’équilibre, brisant ainsi sa défense. L’homme en profita et arma son bras pour finir ce qu’il avait commencé. Jason n’hésita plus et préféra plutôt se défendre. Il tendit son bras et Nikolaj s’arrêta dans son geste, le visage soudainement figé. Le demi-dieu retira l’épée qu’il venait de lui planter dans le torse et Nikolaj sembla un instant se réveiller. Il lâcha l’épée et s’écroula sur le sol, la vie l’ayant quitté sous le regard horrifié de Jason. Tant d’injustice, causée par une seule et même personne. Oh cette fois il avait bien la haine. « HÉRA ! » hurla-t-il afin de recouvrir les échos de la bataille. Il se retourna et chercha la responsable du regard, évitant les lames des autres, parfois donnant un coup de pommeau dans le visage de certains qui étaient trop courageux. « Viens combattre toi-même ! Ne veux-tu pas que nous servons d’exemple ?! Ne veux-tu pas effrayer les prochaines conquêtes de Zeus toi-même ?! Ne veux-tu pas que ce soit ta main qui fasse peur plutôt que celle de pleutres ?! As-tu une aussi faible estime de toi pour ne pas venir combattre toi-même les bâtards de ton mari infidèle ?! T’a-t-il seulement aimé un seul jour, ô Héra ? » La provocation était peut-être dangereuse, très dangereuse, mais Jason ne souhaitait pas devoir tuer un seul autre innocent sinon s’acharner sur la coupable.


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The Watcher


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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyMar 4 Juil - 22:39

hell hath no fury like a woman scorned
teach me how to fight and I'll show you how to win
La bataille fait rage. Les Amazones se sont jetées dans la mêlée, certaines grisées par l'excitation du combat, le premier depuis des siècles et des siècles. Quelle ironie, que celui-ci soit amené par une de leurs protectrices... Ou plutôt, prétendue protectrice en ce qui concerne Héra. Aucune Amazone n'a été touchée par la volée de flèches, pulvérisées en plein ciel par la princesse Diana. De quoi achever d'agacer l'Olympienne, qui envoie son armée en pâture aux guerrières d'Hippolyte. En fin de compte, se soucie-t-elle vraiment de l'emporter sur cette plage, ou veut-elle seulement faire souffrir les Amazones en les forçant à tuer ces hommes qu'elles ont mis au monde ? Hippolyte en est persuadée. Alors, comme la plupart des femmes sur cette plage, elle fait de son mieux pour repousser ses assaillants sans leur arracher la vie. Elle donne des coups de bouclier, les frappe du plat de son épée, et s'il le faut vraiment, les blesse uniquement pour les rendre inaptes au combat. Mais ce n'est pas ce qu'Héra veut, alors elle renforce les effets de son sortilège sur eux pour en faire des bêtes assoiffées de sang plus que des hommes. Elles sont obligées de les abattre, pour défendre leurs propres vies. Qu'aurait fait Hippolyte, si son fils s'était trouvé parmi les ensorcelés... ? Elle n'ose y songer. D'un coup de bouclier bien placé, elle repousse une paire d'assaillants, et trouve sa cadette, leurs regards se croisent. « Menalippe, les archères ! » L'Amazone acquiesce, et elle lâche son épée et son bouclier, pour tirer de son carquois l'arc qu'elle porte dans le dos, ainsi qu'une flèche. Hippolyte la couvre et elle encoche sa flèche et la tire vers le ciel. Le signal est lancé.

Héra a-t-elle oublié que les Amazones sont des guerrières nées ? Les sous-estime-t-elle ? Cela ne fait aucun doute. Elle ne prête même pas attention à la flèche de Menalippe, qui fend l'air et retombe bien plus haut, se plante au bord de la falaise. Quelques secondes seulement s'écoulent avant qu'une nouvelle volée de flèches – au pointes enflammées cette fois – ne soit tirée. Seulement, celle-ci vient des Amazones, des Amazones qui ne visent pas l'armée ennemie mais ce qui semble être une cible invisible. Les flèches se plantent dans le sable, et un mur de flammes s'élève. Un sourire victorieux étire les lèvres d'Hippolyte, qui constate que sa stratégie a fonctionné. Les oracles ont su prédire où se tiendrait l'armée d'Héra, alors avant sa venue, la reine a fait répandre une longue trainée d'huile qui va du pied de la falaise jusqu'à l'eau. Le gros de l'armée d'Héra est bloquée derrière le feu, sans doute pas pour longtemps mais suffisamment pour laisser le temps à la sienne de se rassembler pour préparer une offensive dévastatrice. De toute évidence, la déesse a oublié qu'un jour, les Amazones de Themyscira ont battu à plate couture les Spartiates. Ou alors, elle est trop occupée à assassiner son fils du regard. Jason l'a provoquée, dernière chose à faire. Héra fulmine, furieuse. « Quelle arrogance... ! Tel père, tel fils, je suppose. » Son regard en dit long sur ses intentions. Elle va l'abattre, au moins essayer, et elle le fera lâchement, sans se salir les mains directement. Hippolyte voit juste, la déesse projette une gerbe d'étincelles en direction de son fils. « NON ! » La reine hurle et s'interpose, bouclier en avant. Ce dernier encaisse le choc, mais mal, il se brise le contrecoup est violent et l'envoie s'écraser plusieurs mètres en arrière. Héra ricane.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyMer 5 Juil - 21:45

hell hath no fury like a woman scorned
THEMYSCIRA

I AM DIANA OF THEMYSCIRA, DAUGHTER OF HIPPOLYRA, QUEEN OF THE AMAZONS.
IN THE NAME OF ALL THAT IS GOOD, YOUR WRATH UPON THIS WORLD IS OVER.


Diana attrape la main que Jason lui tend et se relève en étouffant un grognement. Il lui faudra s'habituer à ses nouvelles capacités, puissance et conséquences incluses. Impressionnant ? Peut-être, mais surtout efficace. Un instant, Diana parcourt du regard ses bracelets de soumission. Depuis toujours, elle porte un présent de son père, sans le savoir. Ses bracelets d'Amazone ont été forgés à partir du bouclier d'Aegis de Zeus, et sans doute est-ce parce que ce dernier fut lui-même forgé par Héphaïstos que ses bracelets ont pu contenir sa force extraordinaire. Elle sait, pourtant, que viendra un moment où elle devra les retirer, quand les dieux se jetteront dans la bataille. Elle sourit à Jason quand il caresse sa joue, et si elle ne peut pas voir son visage à travers le masque qu'il porte, elle devine qu'il fait de même. « Sois prudent. » C'est tout ce qu'elle lui dit, avant de s'élancer dans la bataille. Très vite, cette dernière est violente, sanglante, vive. Les ensorcelés ne retiennent pas leurs coups, si bien que les Amazones sont parfois forcées de les abattre pour ne pas y laisser leurs propres vies. Cette injustice écœure Diana, qui fait de son mieux pour blesser sans tuer, elle use de son bouclier et de ses poings, mais ses adversaires ne lui rendent pas cette politesse. Mais elle est meilleure qu'eux, meilleure qu'Héra qui n'a sans doute jamais touché un glaive de toute sa vie. C'est la première bataille qui est livrée sur Themyscira depuis sa naissance, la tristesse lui serre le cœur. Le sang va souiller le rivage, sur lequel les corps s'accumulent déjà. Diana pousse un hurlement de rage, et d'un coup de bouclier elle repousse plusieurs adversaires. Héra paiera pour tout cela. Déesse, reine de l'Olympe – qu'importe ! Ses actions sont inexcusables. Elle n'est guidée que par la jalousie et l'envie de se venger, rien de plus. Cette bataille n'est pas au nom d'une noble cause, ni même d'un simple différend politique. Il s'agit de la vindicte d'une femme bafouée, qui s'en prend à tous sauf au véritable coupable. Si Hippolyte est coupable, Zeus ne l'est-il pas tout autant ?

Elle manque de sursauter quand Donna apparaît à ses côtés. Et quand elle lui expose brièvement son plan en lui tendant le lasso de soumission, Diana écarquille les yeux. « Donna, tu es merveille. On échange ? » Afin de ne pas la laisser démunie, elle tend son propre lasso à sa sœur avant de saisir le sien, le cœur battant. Sa volonté est-elle réellement capable de rivaliser avec celle d'Héra ? Donna semble en tout cas en être persuadée. Et puis, pour tous ces innocents victimes de la déesse, pour ses sœurs qui combattant des fils et des frères. « Couvrez-moi! » Elle prend une profonde inspiration avant de s'élancer dans les airs – se rendant ainsi vulnérables aux tirs de flèches et aux lances. Mais elle fait entièrement confiance à Donna et aux autres Amazones qui les entourent. Parce qu'elles forment une armée dont les guerrières répondent instinctivement au besoin des autres, leur communion est parfaite, perfectionnée par des siècles et des siècles d'entraînement. Que peut Héra, toute déesse qu'elle soit, contre leur sororité ? Le lasso de soumission claque dans l'air, et quand il s'enroule autour d'une poignée d'hommes, s'illumine de la lueur argentée qui le caractérise. Diana raffermit sa prise dessus. « Fils de Themyscira, mes frères ! Ce combat n'est pas le vôtre !  Je vous ordonne de vous libérer du contrôle d'Héra ! » Elle sent comme une étrange sensation de brûlure se répandre à travers son corps, la lueur du lasso s'intensifie. « Je vous ordonne de vous libérer ! » Diana ordonne. Ils obéissent. Les hommes tombent à genoux, la tête entre les mains, et pendant de longues secondes ils semblent lutter contre une voix intérieure – celle d'Héra. Et puis, ils se redressent, essoufflés, hagards, de toute évidence ils ne savent plus où ils sont, et la surprise les saisit lorsqu'ils découvrent leur environnement. Diana se pose à leurs côtés et les libère. « N'ayez crainte, nul mal ne vous sera fait. Vous êtes sur Themyscira, je ne peux prendre le temps de vous expliquer pourquoi... » Diana regarde tout autour d'elle, son regard se pose sur Donna et Venelia. « Escortez ces hommes en sûreté, je vais faire en sorte de libérer leurs frères au plus vite ! Dépêchez-vous, avant que trop de nos sœurs ne tombent ! » Elle va pour s'élancer une nouvelle fois, mais un hurlement la surprend, l'en empêche. Hippolyte, qui s'interpose entre Héra et son fils, pris pour cible par la déesse. Diana pousse un hurlement de rage quand elle voit le bouclier de la reine exploser après avoir encaissé, tant bien que mal, un sortilège destiné à tuer son frère.

Diana bondit et atterrit auprès de sa mère, déjà rejoint par son jumeau, et ensemble ils l'aident à se relever. « Tout va bien, je n'ai rien... » Pour cette fois, songe Diana avec amertume. Un sifflement furieux échappe à la princesse, et ses yeux jettent des éclairs – littéralement. « J'en ai plus qu'assez de cette mégère et de ses aberrations ! » Héra les toise, amusée par la situation, et sa propre cruauté. Diana rugit, furieuse. « Viens donc te battre, Héra ! VIENS TE BATTRE ! Es-tu lâche au point de te cacher derrière une armée d'innocents ? Ou bien sais-tu pertinemment que tu serais bien incapable de rivaliser ?! » Elle crache son venin, incapable de faire preuve de davantage de patience. « Une reine digne de ce nom se bat aux côtés de ses soldats ! Tu ne fais que t'abriter derrière tes sortilèges, tu ne vaux rien ! Hippolyte est dix fois, cent fois la femme et souveraine que tu es ! Tu devrais avoir honte ! Il n'y a rien d'étonnant à ce que Zeus te l'ait préférée ! » Diana lâche son épée et son bouclier, elle abandonne même le lasso de soumission. Puis elle retire ses bracelets, qui retombent dans le sable avec un bruit étouffé. « Tu veux te battre, Héra ? Tu veux vraiment te battre, nous faire payer à Jason et à moi l'affront que sont nos existences ? Je t'attends, déesse, tu ne me fais pas peur ! » Mais évidemment, Diana n'attend pas. Elle s'avance vers Héra au pas de course, et la déesse ne bouge. Elle la regarde, sourire en coin, quelque chose de vicieux dans le regard. Diana plonge et glisse dans le sable quand elle projette une nouvelle rafale étincelante en sa direction, et quand elle se relève, elle réalise que la déesse a uniquement cherché à la distraire. Parce qu'une autre divinité lui fait face – Hécate. La peau indigo, un crâne cornu presque démoniaque. Elle aussi, rongée par la jalousie. « Hécate, elle te – » Manipule ? Diana n'a pas le temps de terminer sa phrase, sa tentative de raisonnement. Hécate lève un dague, et bouge trop rapidement pour que même elle puisse l'éviter. Elle lâche un gémissement de douleur et de frustration mêlées quand la lame s'enfonce dans son épaule. Elle recule de plusieurs pas, le rire d'Héra résonne une fois de plus. « Désolée, petite, ça n'a rien de personnel. » « Je dois avouer que je le ressens de manière très personnelle. » Diana serre les dents avant de retirer la dague d'un geste sec. Elle va guérir, ce n'est qu'une plaie superficielle. Elle ne peut pas se permettre de s'en soucier.

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyJeu 6 Juil - 23:56


Bataille de Themyscira

Men fight wars, women win them.


Tu n'es qu'un étranger sur une plage où les conflits sont familiaux. Des mères affrontent des fils. Une épouse se venge de son mari. Des sœurs se battent pour leur reine. Les lames contre lesquelles tu frappes, ce ne sont rien de plus pour toi que des hommes que tu ne reverras jamais. Des fantômes qui disparaitront une fois la bataille terminée. Mais pour elles, ils sont tellement plus. Plus que tu ne peux le comprendre, toi qui n'a jamais eu de véritable famille. Alors tu fais de ton mieux pour ne pas les blesser, tu les repousses du pied, évite de trancher leur chair. Leur vie est insignifiante pour Hera, elle se sert d'eux comme de pantins qu'elle manie à sa guise. Mais parfois, tu ne peux les épargner, quand tu te retrouves toi-même en danger, et c'est un déchirement dans la poitrine, que de voir ces innocents tomber. Leurs corps seront retrouvés. Leurs corps seront pleurés. Certains cris ne sont pas des cris de guerre, mais des cris de désespoir, de tristesse. Tu les entends dans la mêlée, et tu fais de ton mieux pour les ignorer, pour ne pas qu'il ne finisse par t'obséder. Ils sont glaçants. Tout ça, tu ne le comprends pas. Pourquoi cette haine ? Pourquoi cette boucherie ? Au nom de quoi ? La vengeance, sûrement. Et quelle hypocrisie de ta part. A moins que ce ne soit la preuve de ton évolution ? Pendant un moment, tu perds Donna de vue, plongé dans cette guerre infâme qui ne sert que l'égocentrisme et la perfidie d'une seule femme. Mais impossible de détacher ton regard de Diana. Tu la vois s'élever vers les cieux. A la merci de n'importe quelle attaque, tu rejoins les autres Amazones pour la protéger. Tes deux flingues en mains, tu tires sans répit, à une vitesse presque surhumaine, sur les flèches qui menacent de l'atteindre. Les balles les dévient de leur trajectoire, quand elles ne les explosent pas, permettant à Diana de poursuivre la libération. Les hommes ensorcelés se détachent peu à peu de l'emprise d'Hera, à mesure que qu'elle les enroule dans le lasso de persuasion. Et du mieux que tu peux, tu les incites à quitter la plage pour se mettre à l'abri. Veiller sur eux, Diana, ta propre vie, ça devient compliqué. Pourtant, t'aimerais pouvoir faire encore plus. T'aimerais qu'aucune autre n'ait à pleurer un frère ou un fils ce soir. Tes ambitions ont toujours été démesurées.

Les mots de Jason parviennent jusqu'à toi, et tu ne peux que les approuver. Il a grandi parmi eux, et aujourd'hui il doit les combattre. Ses provocations pourraient être les tiennes. Sa colère fait écho à celle qui te ronge depuis des années. Seulement, tu as appris que tu n'obtiendrais rien grâce à elle. Que ce n'est pas avec la haine qu'on remporte les victoires. Et bientôt, le prix de l'arrogance ne tarde pas à tomber. Des accusations qui ne resteront pas impunies. Venant d'une vipère, tu n'en attendais pas moins qu'une attaque lâche, comme elle sait si bien le faire. La boule fend les airs, en direction de Jason, mais c'est Hippolyte qui est frappé par les étincelles. Pendant un instant, tu te figes, incapable de bouger, ce qui donne l'occasion à un des hommes de trancher ton bras de son épée aiguisée. Tu grognes de douleur, et le repousse au loin, luttant contre l'envie de le massacrer en retour. Main sur ta blessure, tu fais rapidement garrot, avant d'abandonner l'idée. Ce n'est rien. T'es plus préoccupé par Hippolyte au sol que par cette superficielle entaille. Vous ne pouvez pas la perdre. Tu ne peux pas perdre Diana. Ni Donna. Tu es lassé, épuisé, de voir ceux que tu aimes souffrir de la véhémence des autres. La reine est sauve, mais la rage de celle que tu aimes n'est pas à prendre à la légère. « Diana ! » Tu prononces son nom, mais tu sais qu'elle ne l'entendra pas. Tu devines ses intentions, portée par la colère viscérale qui l'assaille. Mais il ne faut pas qu'elle la laisse prendre le dessus. C'est sous son influence qu'on commet les pires erreurs. Tu le sais mieux que personne. Rapidement, tu te frayes un chemin à travers les troupes qui s'entremêlent, l'acier te fait grincer les oreilles. Sur ta route, tu affrontes ceux qui sont assez fous pour t'empêcher de la rejoindre. Plus négligeant, plus pressé, tu leur assènes des coups parfois mortels sans forcément t'en rendre compte. Parce qu'ils ne sont plus ta priorité. Tu arrives trop tard. La dague se plante dans son épaule, et tu entends son gémissement. Face à la scène, des flashs parasitent ton esprit. Ceux de Gotham. Ares. Hercule. Et son épée qui la transperce. Les adieux qui ont suivis. Les journées de souffrance, la pire que tu n'aies jamais connu. Tu ne peux pas le supporter, pas encore. Et tu commets la même erreur que Diana, tu laisses la rage prendre le contrôle. Ce geste stupide. Futile. Ton arme se lève vers Hécate, et tu vides ton chargeur sur elle. Les balles l'atteignent, mais ne la blessent pas. Tu le savais. Mais tu l'as quand même fait. Parce que t'as voulu lui faire payer de l'avoir touché. Parce que t'as promis que tu ne laisserais plus personne lui faire du mal. Un mortel qui se confronte à une déesse sadique, quelle stupidité. « Ça aussi, c'était très per... » Le mot étouffe dans ta gorge, celle qu’Hécate serre de sa force surhumaine. Sans le moindre effort, elle est arrivée jusqu'à toi sans que tu ne puisses faire quoi que ce soit, et c'est sans difficulté qu'elle te soulève maintenant dans les airs, ses doigts autour de ton cou. L'air vient déjà à te manquer, et t'es à deux doigts de perdre connaissance. Au moins, tu auras servi de diversion. Il faut toujours relativiser ses conneries.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyVen 7 Juil - 22:42

Hell hath no fury like a woman scorned


Ma main se referme sur mon lasso pendant que ma propre volonté prend le dessus. Je dois trouver Diana. Parce que si j’avais raison… si seulement. Alors que je cherche ma sœur de regard, j’entends la voix d’un homme s’élever. Une voix qui ne venait définitivement pas de l’un de ces pauvres hommes que Héra avait sous son contrôle. Une voix qui n’était pas non plus celle de Jay. C’était Jason. Levant mon coude que j’envoyais vers l’arrière pour qu’il atterrisse dans le visage d’un des fils des amazones, je me tournais vers le fils de la reine des amazones qui venait de prendre la parole pour provoquer Héra. Hum… il est bien le frère de sa sœur celui-ci… Mais je n’ai pas de temps à écouter le beau discours de Jason. Jetant un dernier coup d’œil à Jay, je m’élance vers ma sœur que je repère un peu plus loin. Diana ! A peine ai-je crier que les amazones bougent autour de moi pour me créer un passage sur au milieu de la foule jusqu’à notre princesse. Je souris et rejoins Diana, notant qu’elle semble plus fébrile que je n’ai l’habitude de la voir pendant les batailles. Normale, ce n’était pas n’importe quelle bataille non plus qui avait lieu ici. Ils sont soumis à la volonté de Héra. Je lève mon lasso, de façon à ce qu’elle le voit alors qu’un sourire narquois se pose sur mes lèvres. En les soumettant à ta volonté, tu pourras surement les libérer. La surprise est remplacée par la détermination sur le visage de ma sœur qui me propose d’échanger de lasso. Je lui confie le mien pendant qu’elle me confie le sien. Et qu’elle s’élève dans les airs. Sans plus attendre, je lève mon bras au dessus de ma tête et fais fouetter l’arme dans l’air une première fois, attirant l’attention des plus proches combattants ennemi sur moi et non sur Diana. Mais le but de mon opération n’était aucunement cela : non le but était de détruire en vol les flèches qui se dirigeais vers la princesse de Themyscira. C’est… grisant. Nous sommes en plein milieu d’une bataille, la situation est grave mais je ne peux m’empêcher de sourire alors que je manie l’arme que je préfère, enfin une variante de l’arme que je préfère. Très amazone comme réaction de sourire au combat mais je sais qu’aujourd’hui mes sœurs ne sourient pas comme elles le feraient habituellement.

Je regarde, avec une forme de surprise, les hommes tomber à genoux, libérés du joug de Héra. Ca avait fonctionné. Je clignais des yeux à plusieurs reprises. Cela avait réellement marché. Je n’en étais pas si sure quand j’avais proposé mon plan à Diana, pas sure que mon lasso soit assez puissant. Même si j’étais sure que Diana était la seule personne capable de faire cela. Je souris, fière de ma sœur, victorieuse. Sans plus attendre, je hoche la tête et m’approche des hommes libres. Suivez nous, on va vous mettre en sécurité. Ils semblent hésiter, certains approuvent, d’autres auraient envie de rester. Pour protéger qui ? Je n’en suis pas bien sure alors ma voix claque, plus autoritaire que la première fois. Tout de suite ! Venelia prend la tête de la file alors que je pousse les retardataires à courir pour se mettre à l’abri. J’entends le hurlement de Hippolyte et, à contre cœur, je ne me retourne pas. Diana m’a confié une mission, je dois me dépêcher. Retourne-y, Donna. Je me charge d’eux. Je croise du regard Venelia qui vient de me dire cela. Elle pourra se charger d’eux, je le sais. J’ai confiance en elle. Mais… Pas maintenant. On doit les mettre à l’abri. Aidant un homme à tenir debout, visiblement blessé aux côtes par une amazone, je reprends ma progression vers la ville. Cachez vous dans les maisons. Ceux qui sont en état, vous trouverez des armes pour vous protéger si les sbires Héra arrive jusqu’à vous. Occupez vous des blesser en attendant que nos médecins puissent. Venelia les oriente vers les différentes maisons. Reste ici pour les protéger et accueillir les proch… Je ne réussis pas à finir ma phrase, cueillie par une douleur à l’épaule que je reconnais facilement. Une lame. Dans l’épaule de Diana. Je sers les dents pour que la sensation passe. J’y retourne. Je m’élance et vole jusqu’au champ de bataille. J’atterri juste à temps pour voir la main de Hécate, cette saleté de Hécate, se refermer autour du cou de Jay. Jay qui est humain. Hécate qui est déesse. Sans réfléchir, j’attrape le lasso de Diana à deux mains et je le fais tourner quelques peu au-dessus de moi. Puis je l’envoie s’enrouler autour des jambes de la déesse et je tire de toutes mes forces pour la faire chuter. Je n’ai pas le temps de voir si ma manœuvre à fonctionner qu’on me percute dans le dos. Je tombe à plat ventre, roule sur le côté et envoie mes jambes faucher mon assaillant. Je me relève et lui envoie mon poing dans le nez. Ca guérit vite un nez cassé. Furieuse, je me tourne vers le combat que je venais de quitter. Je remarque que, bien heureusement, Jay est libéré. Viens affronter quelqu’un qui te résistera Hécate ! Plutôt que de faire le sale boulot de ta reine qui n’a pas une once de bonté pour toi ! Un instant de clarté m’informe que provoquer une déesse n’est probablement pas la meilleure idée. Mais que dire ? Je tiens de Diana, j’étais été créée pour lui ressembler. Mais je doute que mes menaces fassent beaucoup d’effet à la déesse.  


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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyVen 21 Juil - 3:10


hell hath no fury like a woman scorned

Holding hands while the walls come tumbling down, I'll be right behind you


Jason ne pensait pas pouvoir faire reculer Héra à lui tout seul, mais il avait espéré pouvoir au moins lui donner du fil à retordre pendant que les amazones trouvaient un moyen de libérer ses frères du joug de la déesse. Il avait après tout en sa possession des flèches capables de blesser les dieux si ce n’est pas les tuer. Il se doutait bien qu’Héra répondrait à sa provocation et il avait vécu assez longtemps parmi les dieux et les immortels pour savoir qu’elle ne se salissait généralement pas les mains. Il fit tourner son épée dans sa main quand elle se tourna vers lui et attendit le bon moment pour esquiver et sortir son arc afin de la prendre à revers. Mais Jason n’avait dans son plan pas calculé un facteur important. La famille. Il n’avait jamais combattu auprès d’elle, si ce n’était parfois de ses frères. Mais cette fois-là était différente. Il entendit le cri d’Hippolyte, ce qui le fit se retourner. Elle s’interposa pour tenter de le protéger, Jason n’ayant pas été capable de l’arrêter. Le choc fut violent et il entendit parfaitement le bouclier céder sous le pouvoir d’Héra, sa mère se faisant projeter au loin. Il ne se préoccupa pas plus longtemps d’Héra et bondit auprès d’Hippolyte avec Diana pour l’aider à la relever. « Vous n’auriez pas dû. » Il se pinça les lèvres, regrettant quelque peu son action.

Il resta auprès de la reine de amazones en levant le regard vers Diana qui à son tour allait provoquer la déesse. Si au début il ne pouvait que l’encourager du regard et gardant la déesse à l’œil, il blêmit légèrement en voyant sa sœur laisser tomber ses armes. Il ne bougea néanmoins pas, rangeant plutôt son épée pour reprendre son arc et se tenir prêt à la moindre ouverture qu’il lui serait donné. Mais la mêlée de la bataille le prend de court et il est obligé de se détourner pour défendre sa vie alors que les guerriers d’Héra se ruent sur lui et Hippolyte. Il n’eut pas le temps de reprendre son épée mais se contenta bien de son arc, décochant quelques flèches. Il para une lame avec son arc, puis la repoussa avant de balayer les jambes de son frère. Il esquiva une attaque sur le flanc de justesse qui lui entailla le bras et le fit grimacer de douleur. Il profita de sa confusion et mit un genou à terre pour éviter le coup suivant qui visait sa tête et se retourna dans le sable, frappant son frère derrière les genoux avec son arc qui s’écroula et Jason finit par l’assommer, envoyant le suivant par terre nan sans mal. Aussi bien de se battre contre autant en même temps que de les combattre, eux. Jason regarda dans la direction d’Hippolyte afin de s’assurer que le combat allait en leur faveur et que la reine se débrouillait mais celle-ci fixait autre chose.

L’immortel se figea en voyant Diana blessé, l’autre Jason aux prises avec Hécate. Il bandit son arc pour viser la déesse afin de la faire lâcher l’autre Jason. Mais celui-ci était dans son champ de vision et il hésita, ne tirant pas avant de l’avoir dans la ligne de mire. Puis Donna agit plus vite que lui et il abaissa son arc pour se précipiter vers Jason et l’aider à se relever sans un mot. Il se tourna vers Diana également. « Ça ira ? » quémanda-t-il à sa sœur tout autant qu’à Jason. Il n’attendit pas leurs réponses et se rapprocha de Diana pour se mettre face à elle et regarder la plaie. Cela guérirait assez vite, ce constat ne fut pas difficile à faire. Jason se lécha les lèvres en regardant autour de lui, vers Donna, Hécate et Héra. Il grinça les dents et serra le poing autour de son arc. « Il faut les attaquer ensemble, sinon l’on arrivera à rien ainsi. Elles sont trop puissantes pour les avoir un à un. Et l’on finira par tomber nous aussi. » Il inspira profondément et prit une autre de ses flèches. « Je peux les blesser avec ça, peut-être assez épuiser Héra pour qu’elle relâche sa volonté sur son armée. Si elle n’a plus d’hommes derrière qui se cacher alors peut-être battera-t-elle en retraite. Je doute néanmoins qu’elle me laisse lui tirer dessus si elle n’est pas occupée dans une autre direction. »

hors rp:


code par buckaroo.

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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyDim 23 Juil - 18:51

hell hath no fury like a woman scorned
THEMYSCIRA

I AM DIANA OF THEMYSCIRA, DAUGHTER OF HIPPOLYRA, QUEEN OF THE AMAZONS.
IN THE NAME OF ALL THAT IS GOOD, YOUR WRATH UPON THIS WORLD IS OVER.


La douleur est vive. Mais supportable, incomparable à celle ressentie lorsque Hercule l'a transpercée. Elle guérira vite, la lame d'Hécate ne laissera aucune trace sur sa peau. Diana se sent idiote, trop occupée à tenter de raisonner la déesse, elle ne l'a pas vu lever sa lame à temps. Voilà qui lui apprendra à faire preuve d'altruisme en pleine bataille, à croire qu'elle possédait le pouvoir de faire changer d'avis une autre déesse rongée par la jalousie. Le sang contre entre ses doigts et s'infiltre sous son armure, elle grimace en reculant de quelques pas le temps de reprendre ses esprits. Involontairement, elle laisse le champ libre à Jason qui vide le chargeur de son arme sur Hécate, les balles ne font que ricocher sur sa peau l'agacement se lit rapidement sur ses traits. Furieuse, elle attrape Jason par la gorge et le soulève du sol comme s'il ne pesait rien. Un sifflement furieux échappe à Diana, qui s'élance vers elle en même temps que Donna enroule le lasso de vérité autour de ses jambes. L'une tire la déesse en arrière, l'autre envoie son poing dans son visage, la manœuvre est efficace et Hécate est forcée de relâcher Jason lorsqu'elle chute. Diana le rattrape au vol et le repose à terre, tandis que leur adversaire grogne de douleur et de frustration. « Donna a raison ! Ouvre les yeux, Hécate, Héra se sert de toi pour éviter d'avoir à se salir les mains ! » Elle croise le regard mauvais de la reine de l'Olympe, et une expression furieuse déforme ses traits. Tout cela n'est rien de plus qu'un jeu pour elle. Des dizaines, peut-être des centaines, de vies vont êtres perdues, sacrifiées injustement, et elle s'en moque. Diana ne sait même pas si elle cherche réellement à se venger, ou si c'est un moyen pour elle d'occuper son éternité ennuyeuse. Elle hoche doucement la tête quand son frère les rejoint, accompagné d'Hippolyte. « Je vais bien... » Son inquiétude la touche, elle regrette de ne pas avoir eu le temps de lui parler avant de l'entraîner dans cette bataille. Les sourcils légèrement froncés, elle écoute ses paroles avec attention. « Héra mettra chacun de tes frères sur ta route pour t'empêcher de l'atteindre si elle le doit. Elle sait qu'elle est protégée...  Il nous faut une distraction, et une distraction de taille. » Mais quoi ?

La bataille fait rage. Les épées et les boucliers s'entrechoquent, des hurlements de rage et de douleur  montent de tous les côtés, la plage est plongée dans le chaos. Pareille guerre... Et le tout sans qu'Arès n'ait rien à y voir. « Tiens-toi prêt, mon frère. Je vais faire en sorte de t'ouvrir la voie. Tu n'auras qu'une seule chance. » Diana se baisse et récupère son épée et son bouclier. « Faites attention. » User du lasso sur les fils des Amazones prendrait bien trop de temps, et Jason a raison. Tant qu'Héra sera en pleine possession de ses moyens, elle les contrôlera et ils mourront. Pour se frayer un chemin jusqu'à elle, Diana doit faire fi des sentiments et de la délicatesse. Elle frappe de son bouclier quiconque se met en travers de son chemin, son épée tranche quand elle n'a pas d'autre choix. Bientôt, elle se retrouve au beau milieu d'une mêlée, en compagnie d'une poignée d'Amazones l'ayant suivie aveuglément dans le combat. Elle rugit de colère, furieuse de voir Héra se servir de son armée forcée comme de boucliers humains. « DIANA ! » Elle n'entend pas tout de suite la voix paniquée de Venelia. Concentrée sur son avancée, Diana ne peut pas avoir l'œil partout. Elle ne peut pas voir les hommes qui se sont hissés sur les rochers, armés de leurs arcs et de leurs flèches, pour abattre lâchement les Amazones qui se battent comme des furies pour les libérer. C'est traître, mais c'est efficace. Diana sursaute quand la première flèche siffle à son oreille. Encore une fois quand son amie hurle son nom. Trop tard. Elle fait volte-face, pas assez vite pour éviter le tir qui lui est destiné. Probablement que cette flèche ne l'aurait pas tuée. Blessée, sans le moindre doute, mais pas tuée. Malgré la rapidité du moment, un centième de seconde, elle a l'impression que le temps s'arrête. Elle voit très distinctement Venelia s'interposer, se jeter entre le projectile et elle. Son propre cri semble silencieux, elle ne l'entend pas, il n'y a que les battements de son cœur qui résonnent dans son crâne. Et puis tout s'accélère de nouveau, Venelia s'effondre, la flèche fichée dans la poitrine et Diana la rattrape avant qu'elle ne touche le sol.

« Non ! Venelia, non, non ! » Doucement, elle accompagne sa chute et s’assoit dans le sable, l'Amazone dans les bras. Ainsi, la plaie ne semble pas impressionnante. La flèche a transpercé l'armure, mais le sang ne s'échappe pas de la blessure. On croirait presque que ce n'est rien, que Diana n'aurait qu'à la retirer pour que tout aille bien. Mais ce n'est pas la réalité. Venelia tremble, elle a pâli rapidement et un mince filet de sang coule d'entre ses lèvres. « Non, non, non... Reste avec moi, ça va aller, je te promets que ça va aller... » Diana regarde autour d'elle, paniquée, désespérée. Leurs sœurs se sont rassemblées autour d'elles, la bataille continue à faire rage malgré la tragédie qui se joue. « Diana... » « Garde tes forces, je vais t'emmener auprès des guérisseuses, tout ira bien. » Elle cherche à se relever, mais Venelia hurle, alors elle se fige. « Ça va aller... » Combien de fois peut-elle répéter ces quelques mots, ce mensonge, pour réussir à les en persuader ? « Diana... Je suis désolée... Je suis tellement désolée... » « Ne t'en fais pas, tout vas bien. Tout va bien, ce n'est rien... » Elle la serre contre elle, sa main contre sa joue. « Je n'ai jamais voulu te trahir... » « Je sais. Je sais, tu n'as rien à te faire pardonner... Je t'en prie, garde tes forces... » Mais elle n'y arrive pas. Elle n'y arrivera pas. La flèche est plantée trop profondément, trop bien, son cœur est touché. Diana sent les larmes monter et commencer à couler sur ses joues, elle ne cherche pas à les retenir. Venelia s'accroche à sa main, elle la serre fermement. « Promets-moi, Diana... S'il te plaît... Sibylle... » « Je prendrai soin d'elle. Je te le promets, je prendrai soin d'elle, je ne laisserai rien lui arriver. C'est ma petite sœur. » Diana ne lâche pas son regard, elle veut la rassurer. Qu'elle sache que quoi qu'il arrive, sa fille sera protégée. « Ne la laisse pas... Ne laisse pas Héra gagner... » « Elle ne gagnera pas. » Une promesse. Héra ne l'emportera pas, il en est hors de question. « Venelia ? » L'étincelle dans son regard a disparu, il est devenu terne. Son corps s'est relâché, elle n'est plus qu'une marionnette dont on aurait coupé les fils entre les bras de Diana. Diana, qui s'accorde quelques secondes pour la serrer contre elle en caressant ses cheveux, pour verser quelques larmes. Quelques secondes, avant de relever la tête. Elle croise le regard d'Hippolyte qui a accouru auprès d'elle. Le sien est noir, noir de rage. Une grimace déforme ses lèvres. « Je vais la tuer. Je vais tuer Héra. » « Diana... Diana ! »

Elle n'écoute déjà plus rien. Elle a reposé doucement la corps de Venelia dans le sable et elle a bondi. Depuis les airs, elle repère Héra, et fond sur elle comme un oiseau de proie, s'écrase sur elle comme un boulet de canon. Elle l'attrape par les épaules, et la jette contre la falaise qui tremble sous l'impact. Devenue une véritable furie, Diana ne laisse pas à Héra le temps de reprendre ses esprits, elle se jette sur elle, et frappe. Tellement fort qu'elle sent les os de la déesse craquer sous ses coups, ses propres phalanges se briser, mais elle n'arrête pas. Elle n'arrête pas, animée par la rage et la douleur. Venelia est morte. Des Amazones sont mortes. La plage de Themyscira est rouge de sang. Venelia est morte. Quelqu'un la repousse d'un coup violent, elle ne sait pas de qui il s'agit et elle s'en moque. Son dos heurte la roche, ça ne l'arrête pas. Ses doigts accrochent la pierre, elle l'arrache au sol et c'est un bloc de plusieurs tonnes qu'elle soulève au dessus de sa tête comme s'il ne pesait rien. Elle croise le regard parfaitement horrifié d'Héra... Et y reste indifférente. Rien ne l'atteint. Ni ses yeux écarquillés, ni le sang qui coule sur son visage, ni ses tremblements. La déesse a peur... Et Diana s'en moque, aveuglée par le deuil. Elle est terrifiante, et sublime dans sa colère.

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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyMar 25 Juil - 14:32

hell hath no fury like a woman scorned
teach me how to fight and I'll show you how to win
Pendant quelques secondes, le temps semble s'être arrêté. La princesse de Themyscira menace la reine de l'Olympe de plusieurs tonnes de roche, prête à abattre son courroux sur elle et à l'écraser comme un insecte. Et pendant ce temps, horrifiée, Héra perd le contrôle de son armée. Les hommes s'effondrent, la tête entre les mains, luttent pour retrouver leurs esprits. Hippolyte ordonne à ses guerrières de cesser leurs assauts, et les Amazones baissent leurs armes et se rassemblent auprès de leurs reines, méfiantes mais soulagées de ne plus avoir à verser le sang d'innocents. Leur souveraine, elle, demeure pétrifiée face au spectacle de sa fille prête à abattre Héra, folle de colère et de douleur. Doit-elle la laisser faire, la laisser avoir le sang d'une déesse sur les mains ? La réponse lui paraît évidente. « Diana ! Diana je t'en prie, ne fais pas cela ! Je t'en prie, tu es plus forte que cela ! » Mais l'est-elle réellement ? Hippolyte lance un regard plein de désespoir à ses alliés lorsqu'elle se constate incapable d'attirer l'attention de Diana. Elle secoue la tête, partagée entre ses devoirs de reine et ses peurs de mère. « Menalippe... Menalippe ? » Sa cadette se hâte auprès d'elle, couverte de sang, mais debout. « Fais escorter les blessés, Amazones comme hommes, jusqu'à nos guérisseuses. Et... Ne laissez pas Venelia là. Vite, avant qu'Héra ne reprenne ses esprits et ne déchaîne de nouvelles horreurs. » Instinct ou hasard ? Hippolyte s'est à peine tue qu'une ombre menaçante s’élève sur la plage, bien trop définie pour n'être qu'un amas de nuages. Non, cette ombre a forme humaine, et elle est colossale.

Éris. Déesse de la Discorde, dont le passe-temps favori est de jeter de l'huile sur le feu en adoptant la taille d'une géante. Elle ricane, son rire résonne dans l'air et elle referme le poing sur le rocher que tient la princesse, lui arrache des mains et l'envoie dans l'océan comme on le ferait avec un caillou. Les remous inondent la plage, et les Amazones stupéfaites voient la déesse se pencher et saisir Diana entre ses doigts. « Navrée,  petite sœur, je crains ne pas pouvoir te laisser réduire Mère à l'état de bouillie sanguinolente ! » Elle rit, comme si elle trouvait la situation hilarante. Héra en profite pour se relever, le regard noir, humiliée mais incapable de contrôler les tremblements de son corps. La terreur sur ses traits se dissipe, mais elle n'a échappé à personne. La moitié de son armée a disparu, évacuée par les Amazones, et les soldats qu'il lui reste sont morts ou tiennent à peine sur leurs jambes. Elle a beau tenter de reprendre le contrôle de leurs esprits, le sortilège a été rompu. Ce qui achève de la rendre furieuse, elle hurle quelques paroles incompréhensibles sur sa fille, qui resserre sa prise sur la princesse. « Bien, bien, n'y passons pas la journée ! Bon alors, voyons... Ah, je sais ! Je veux voir toutes les Amazones à genoux dans la minute, sinon, je... Hm, réfléchissons... Oh, oui, bien sûr ! Sinon je broie la cage thoracique de votre petite princesse ! Ça vous tente ? » Éris éclate de rire, de toute évidence, cette guerre n'est pour elle qu'un passe-temps comme les autres. Elle ne s'attend pas à ce qu'une voix grave claque dans l'air et vient interrompre son petit spectacle.

« Éris, assez ! Lâche-la. » La déesse baisse les yeux, et ses immenses yeux s'écarquillent. « Oh, Arès, mon frère ! Tu te décides enfin à nous rejoindre ! Ah, tu tombes bien, avec la Guerre de son côté, Mère va – » « Je ne suis pas de votre côté. Ceci n'est pas une guerre, c'est une querelle ridicule de plus, parce que notre mère n'est pas capable de faire taire son ego une minute. » Héra peste contre son rejeton, lequel lève un poing menaçant vers sa cadette. « Je ne le répéterai pas. Lâche-la. Ne me force pas à aller quémander l'aide d'Athéna... » « Oh, ce que tu peux être rabat-joie ! Tiens, récupère-la notre petite sœur, elle m'indiffère. » Éris relâche Diana, laquelle atterrit lourdement dans les bras d'Arès, à moitié étouffée. Le dieu la ramène auprès d'Hippolyte, qui la lui arrache presque des bras, avant de la remettre à son frère et à Jason, pour qu'elle reprenne ses esprits et son souffle. « Comment... Comment es-tu parvenu à t'échapper ?! » Le dieu hausse les épaules, un sourire narquois sur les lèvres. « Ma chère Hippolyte... Pour m'échapper, il aurait un jour fallu que je sois ton prisonnier. Nous pouvons perdre du temps à tergiverser sur le sujet ou choisir de mettre un terme à la folie de ma mère avant qu'elle ne rase Themyscira. » La reine fronce les sourcils. « Si tu espères gagner ma confiance si aisément... » « Ce n'est pas une question de confiance. Disons simplement que nous partageons des intérêts communs. Et crois-le ou non, mais je préfère m'aliéner Héra plutôt que Zeus. Quand bien même je sais Mère capable de déchaîner les pires horreurs sur votre île. Je crains qu'Hécate ne soit pas là par hasard. »
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Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyMar 25 Juil - 22:38


Bataille de Themyscira

Men fight wars, women win them.


Tu n'es pas assez fort pour briser ses poignets et l'empêcher de t'étouffer. L'air te manque. Tes poumons sont sur le point d'exploser. Tes pieds s'ébattent dans le vide, bientôt tu vas perdre connaissance. Mais ce n'est pas la mort que tu trouves. L'emprise d'Hécate se relâche subitement, et Diana te rattrape avant la chute. Tu peux à nouveau inspirer et expirer correctement. Pour cette fois, tu t'en es tiré. D'un hochement de tête, tu remercies celles qui sont venues à ton secours. Tu t'es comporté comme un imbécile. T'as laissé ta colère prendre le dessus sur la raison. A moins que ce ne soit simplement ton amour pour elle. Rapidement, tu te redresses avec l'aide de Jason, le répit n'a pas sa place sur un champ de bataille. « Je vais bien, merci. » Mais dépassé. Une perte de contrôle qui pourrait te faire hurler. Toi qui a l'habitude de tout gérer seul, te voilà contraint de concorder tes actions en équipe, d'écouter et d'exécuter. Contre des dieux. Tu dois cependant admettre qu'il a raison, vous ne pouvez continuer d'agir seuls dans votre coin, en espérant qu'un miracle se produise. Il faut attaquer ensemble, ou du moins, construire un plan. Ce n'est pas avec le hasard qu'on remporte une guerre. Il faut faire preuve de stratégie, de patience et de volonté. Tu ignores ce que Diana a derrière la tête, mais tu lui fais entièrement confiance. De plus en plus, tu songes à ce que t'as appris Ducra. Cette magie secrète et ancestrale, que tu pourrais utiliser avec un peu de confiance en toi. Tu n'y es jamais parvenu auparavant, parce que tu n'as pas réellement essayé. C'est ta seule chance de pouvoir rivaliser avec les immortels de cette bataille. Tu entends soudainement le prénom de Diana hurlé dans la mêlée, et instinctivement, tu cours dans cette direction, frottant ton acier contre celui des ensorcelés. Aucun ne parvient à te bloquer le passage. Mais c'est trop tard. Vénélia git déjà au sol, dans les bras de sa Princesse. La scène est déchirante. Tu peines à la regarder. Elle te frappe, te ramène à des souvenirs que tu aimerais oublier. Des adieux que tu connais que trop bien. Serrer l'être aimé une dernière fois, en espérant que ce soit suffisant pour le ramener. Derrière le masque, une larme coule. La seule que tu t'autorises. Pour un millier de raisons. La détresse de Diana, la perte de Vénélia, Sibylle orpheline, les fragments douloureux de la mémoire, toutes ces choses qui t'assaillent en même temps et te compresse la poitrine. Tu restes auprès d'elles, mais tu ne prononces pas un mot. Ce dernier instant leur appartient. Une intimité que tu protèges en repoussant l'ennemi quand ils s'approchent. La mort a frappé. La Faucheuse a encore gagné. Tu la vois presque te sourire, toi qui a réussi à lui échapper.

Quand elle se relève, folle de rage, tu ne la retiens pas. Tu comprends sa douleur. Sa haine. Toutes ces émotions que tu as ressenti quand tu l'as perdu. Ce serait hypocrite et mal venu que d'essayer de l'empêcher de se déchainer. D'autant que sa cible ne mérite aucune pitié. La manifestation de sa colère est destructrice. Héra ne peut rien contre elle. Le chagrin est une arme puissante, quand on parvient à le maitriser. La falaise tremble, les coups pleuvent sur la déesse prise au dépourvue. Un déferlement de fureur s'abat sur elle, et subitement, elle semble percevoir pour la première fois depuis le début du combat que tout peut lui échapper. A commencer par son influence sur les ensorcelés, qui peu à peu se dissipe, à mesure que Diana l’affaiblie. Le spectacle est jouissif, presque beau. Bien qu'un peu terrifiant. Sa force n'a aucune limite, que pourrait-elle faire à l'apogée de ses pouvoirs ? Elle est sur le point d'achever Héra, une pierre pour écraser son crâne et lui briser les os. Tu sais, que c'est la colère qui parle, et qu'elle pourrait gangréner le plus vertueux d'entre vous. Même Diana, est proche de s'y laisser abandonner. Hippolyte s'y refuse. L'ombre qui se faufile vers elle, aussi. Entrée fracassante pour le nouveau pion sur l'échiquier. Déesse gigantesque qui s'empare de la roche et l'envoie au loin, avant de faire de même avec Diana. Ton cœur manque de s'arrêter. « DIANA ! » Comme si crier son nom allait suffire à la stopper. Tu grognes de rage, t'approches, jusqu'à ce qu'une Amazone t'empêche de faire une énième connerie. « Lâche-la, sale pute ! » Pourquoi es-tu aussi faible ? Pourquoi tu dois te contenter de regarder Diana souffrir entre la main d'Eris ? Ta respiration prend un rythme insensé, tes pulsations cardiaques grimpent en flèche, sous l'effet de la peur et de la colère. Non, tu t'es juré que ça ne recommencerait pas. C'est impossible. Il doit forcément y avoir une solution. La tête entre tes gants, la panique menace de s'emparer de toi, comme Eris le fait avec Diana. Non, non, non. Ça ne peut pas recommencer. Ça ne peut pas. Quand la voix d'Arès s'élève, pendant quelques secondes, tu crois qu'il s'agit de tes souvenirs de Gotham. Ces flashes de la lame qui la transperce. Le rire d'Hercule. La passivité d'Arès. Sa mort. Tout. Mais un rapide coup d'oeil confirme sa présence. Tu te retiens de lui sauter à la gorge. Tu ignores sa raison, mais à ton plus grand étonnement, il parvient à libérer Diana, qui s'écroule dans ses bras. Le dégoût que tu éprouves est palpable, tu grimaces. Tes traits sont déformés par la colère. Bien que colère soit un euphémisme. Quand elle te parvient enfin, tu retires ton masque que tu jettes au loin, pour mieux pouvoir la regarder. Et aussitôt tes mains viennent caresser sa joue et ses cheveux, en même temps que tu cherches à identifier de potentielles blessures. « Pardon, je n'ai rien pu faire. Je n'ai rien pu faire … » Tu t'en veux d'être ce que tu es. Un simple mortel. C'est idiot, mais c'est terriblement pesant de ne pouvoir sauver celle qui compte le plus dans ce monde, malgré tous tes efforts. De te contenter d'être spectateur d'une scène qui te déchire le coeur, et espérer que quelqu'un d'autre lui vienne en aide. « Je suis désolé ... » De ne pas être assez bon pour cette bataille. De ne pas avoir pu sauver Vénélia. De n'avoir rien fait pour elle. D'échouer. Encore et encore.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyMer 16 Aoû - 23:48

Hell hath no fury like a woman scorned


La colère qui me traversa en voyant Hécate s’en prendre à Diana puis à Jay du emporter dans sa tempête mon sang-froid. Et je me retrouvais à hurler à Hécate de se battre face à quelqu’un de sa taille, sous-entendant par cela moi-même alors que la déesse aurait pu me tuer d’un claquement de doigt. Mais je n’en avais rien à faire. Je voulais la blesser, je voulais lui faire mal, je voulais la déconcentrer. Toutefois, entendre Diana s’adresser à Hécate après moi me calma quelque peu. Je restais en colère, comme depuis mon arrivée sur Themyscira dans cette bataille tout sauf juste, mais je raisonnais de nouveau normalement. J’écoutais Jason parler et un léger sourire ironique se posa sur mes lèvres. Ce n’était pas vraiment comme si elles nous laissaient le choix. Héra ne se mêlera pas à la bataille à moins d’y être forcée. Et ça, nous en avions tous conscience. Mes yeux se posent sur l’arme que nous montre Jason et je me contente de hocher la tête, consciente que son plan avait plus de chance de réussir que la méthode qu’on utilisait jusqu’à lors. Plus de chance de réussir que mon lasso. Même si je doutais que Héra recule devant quoique ce soit pour mettre à exécution son plan meurtrier. Chose que je me garde de dire, ayant bien conscience que nous avons pas besoin de pensée aussi peu positives à cet instant. Diana annonce que nous avons besoin d’une distraction et, même si je cherche quelle distraction je pourrais moi-même offrir, je sais déjà qu’elle va se charger de la distraction. Si quelqu’un doit attirer l’attention d’Héra, Diana ou sa mère seront les plus efficace, sans aucun doute. Je regarde ma sœur s’élancer jusqu’à Héra et, accompagnée de d’autres amazones, je la suis de près. Quand les guerriers en face de nous bande leur arc, je réagis sans même réfléchir, comme pas mal d’amazones. Ma main se glisse jusqu’à mon bouclier qu’elle empoigne alors que je pose un genou au sol. Diana ne s’arrêtera pas je le sais. Je le sais quand la première flèche percute mon bouclier et que j’entends la voix de Venelia hurler le prénom de notre princesse. Ma main libre empoigne le lasso qui a retrouvé sa place contre mes hanches. Le boulier toujours devant moi, je me relève pour faire claquer l’arme en l’air et détruire les flèches les plus proches. J’entends Venelia crier à nouveau. Puis j’entends celui de Diana, déchirant l’air autour de nous. Une fraction de seconde s’écoule sans que je comprenne, alors que je me retourne. Puis je vois. Je vois son corps tombé que Diana rattrape. Je vois la flèche plantée entre deux plaques de son armure. VENELIA NON ! Je lâche mon bouclier et cours jusqu’à ma sœur et notre amie. J’entends à peine ce qu’elles se disent, je reste juste… stupidement inutile. J’aurais voulu, je voudrais aider mais je sais bien qu’il n’y a rien à faire. Je sens les larmes couler sur mon visage alors que sa poitrine se soulève une dernière fois. Je vois à peine Diana partir. Je vois le visage de Sybille, la petite et adorable Sybille qui venait de perdre sa mère et dont le père ne s’occuperait probablement jamais. Mes poings se serrent. Puis le bruit revient à mes oreilles. Je me tourne pour voir ma sœur frapper Héra. Un sourire sadique se pose sur mes lèvres même si Hippolyte implore sa fille d’être plus forte que cela. Je regarde autour de moi. Les combats ont repris, profitant de la surprise des amazones peut être… Hippolyte semble… apeuré. J’avais jamais vu ma Reine dans cet état. J’avais jamais vu aucun de nous dans cet état. Aucun archer l’atteindra. Je la vois hocher la tête dans ma direction et je m’élance sur la plage alors qu’elle appelle Menalippe. Je cours au plus près de l’armée adverse remarquant que les archers semblent soudainement moins nombreux. Jusqu’à ce qu’une ombre me recouvre. Je lève la tête, une appréhension non cachée dans le regard. Eris. Eris qui referme sa main géante au tour du corps de Diana. Je cligne des yeux, cherchant une solution. Je jette un regard à Jay et Jason mais ils ne semblent pas être en capacité de mieux que moi à cet instant. Réduire notre princesse en bouillie ? Je n’aurais bien voulu rire et dire que les amazones ne plieront jamais le genou devant un tel chantage mais c’est Diana qu’elle manque de réduire en bouillie. Je cherche encore quoi faire quand une voix grave claque dans l’air. Ares. Je grimace. Mais il nous en aide et libère Diana. Cherchant pas à en comprendre plus, je cours jusqu’à Hippolyte, jusqu’à Diana, jusqu’à mes alliés. Je ne sais pas si elle peut me voir mais j’adresse un sourire soulagé, contrastant avec mes yeux toujours en larme, à notre Princesse. Elle est dans les bras de Jay, ça ira. Il faut que ça aille. Je me concentre sur ce qui se passe, enfermant ma douleur là où je peux. Nous n’avions pas le temps de nous apitoyer. Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils en entendant Ares parler à Hippolyte. Nos intérêts communs t’empêcheront bien entendu de nous planter un couteau dans le dos à la première occasion… Il ne tient pas compte de mon intervention, expliquant que sa mère risquait de mettre notre ile à feu et à sang. Comme si on ne s’en était pas douté. Quant à la présence de Hécate… Comme si la déesse des arts occultes pouvait annoncer quelque chose de bon. Sans parler de celle de Némésis qui s’était pour le moment tenue loin des combats. Je me tournais vers Hippolyte. Que voulez-vous que l’on fasse ma Reine ? A moins que Ares n’ait quelques idées à partager avec nous sur comment empêcher sa mère de nuire. Si ma première phrase est une réelle question, posée doucement en attendant le commandement qui viendrait de ma Reine, la seconde n’est que sarcasme. Toutefois, si Ares avait une idée je n’étais pas contre l’entendre. Au stade où nous étions toute aide était la bienvenue même si celle-ci ne me plaisait pas. Les fils des amazones semblent avoir tous repris leurs esprits. Nos sœurs les accompagnent à l’écart de la plage avec les blessés. Au moins une bonne nouvelle, aucune amazone n’aurait plus à se battre comme un homme qui aurait pu être son fils ou son frère.   


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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyLun 11 Sep - 20:39

hell hath no fury like a woman scorned
THEMYSCIRA

I AM DIANA OF THEMYSCIRA, DAUGHTER OF HIPPOLYRA, QUEEN OF THE AMAZONS.
IN THE NAME OF ALL THAT IS GOOD, YOUR WRATH UPON THIS WORLD IS OVER.


L'étreinte étouffante d’Éris la surprend. Mais Diana ne décolère pas, elle se débat entre les doigts de la déesse gigantesque, lui crache son venin au visage comme une vipère coincée sous une botte. Elle est furieuse, rongée par le deuil et la culpabilité. Éris ne sera jamais sa sœur, pas plus que toutes les autres déesses dans le secret, pas plus que celles qui l'ont ignorée toute sa vie. Ses sœurs, ce sont celles qui se battent à ses côtés, celles qui meurent pour elle et leur reine, celles dont la loyauté n'a jamais été à remettre en question. Diana se moque de l'Olympe. Elle se moque de Zeus, elle se moque de cette prétendue famille qu'elle aurait soit-disant gagné. Elle n'en veut de toute façon pas, et en l'instant elle les méprise tous autant qu'ils sont, ces maudits dieux qui jouent avec les vies comme avec des pions sur un échiquier. Pour Éris, la situation est hilarante, cette guerre n'est rien de plus qu'un jeu, un moyen de tromper l'ennui et peu lui importent les vies innocentes sacrifiées bêtement au nom de la jalousie de sa mère. Diana étouffe, l'air lui manque, mais les menaces de la déesse ne lui font pas peur. Elle sait que les Amazones ne courberont pas l'échine, sa tentative d'intimidation ne prendra pas. Un sifflement furieux échappe à la princesse, qui ne cesse de se débattre malgré l'emprise de plus en plus douloureuse de la déesse. Mais malgré le manque d'oxygène, elle sait que ses menaces ne sont que de la poudre aux yeux. Elle ne les mettra pas à exécution probablement trop effrayé à l'idée de subir le courroux de son père. Peut-être Héra n'est-elle pas tendre avec les bâtards de son époux, mais Zeus ne l'est pas davantage avec ceux qui s'en prennent aux dits enfants. Dont Diana fait hélas partie, mais pour la première fois depuis le début du conflit, il semblerait que cela joue en sa faveur.

Elle sursaute quand une voix familière, trop familière, claque dans l'air et interrompt le ricanement sinistre d’Éris. Diana n'a pas besoin de le voir pour comprendre qu'Arès vient de faire son entrée dans la partie. Mais comment ? N'est-il pas censé être prisonnier des geôles de Themyscira, pour au moins plusieurs siècles ? Qui a bien pu oser le défaire de ses chaînes... ? Aucune réponse ne lui sera donnée dans l'immédiat, la situation n'étant propice à aucune conversation. La surprise, toutefois, est de mise quand Arès prend son parti et force Éris à la relâcher. Ce qu'elle fait avec dédain, et Diana n'a pas le temps de reprendre ses esprits, sa respiration et d'empêcher sa chute. Alors elle atterrit lourdement dans les bras du dieu, qu'elle dévisage d'une grimace. Elle s'était persuadée que leur échange dans sa cellule avait été le dernier. Que plus jamais elle n'aurait à lui faire face autrement que pour l'affronter. De toute évidence, elle s'est trompée, lourdement. Elle ne cherche pas à lui échapper, trop concentrée sur l'importance de retrouver son souffle, dont elle a manqué pendant de longues secondes, au point d'en avoir les poumons en feu. Très vite, elle retrouve Hippolyte, qui l'arrache presque aux bras d'Arès et elle titube un instant avant de se retrouver contre Jason. « Ce n'est rien, ce n'est pas de ta faute... » Sa respiration est encore un peu sifflante, mais elle va bien. « Elle n'aurait jamais été au bout de sa menace. Elle ne peut pas. » Son regard s'assombrit. Parce qu'elle prend pleinement conscience de la présence d'Arès à leurs côtés. Donna ne cache pas son scepticisme quant à ses intentions, attitude partagée par de nombreuses Amazones. Mais Diana, elle, réfléchit à une façon de tirer quelques avantages de la situation ; il est bien loin, le temps où elle se souciait du bien-être de son mentor.

Les fils sont peut-être libérés de son emprise, mais tant qu'Héra ne voudra pas entendre raison, les combats ne cesseront pas. » Hippolyte a raison, hélas. Rien qu'en usant de sa magie, Héra peut faire de considérables dégâts, et c'est sans compter sur Hécate, Éris et Némésis qui se feront un plaisir de suivre sur la même lancée. « Où sont Athéna et Artémis ? Ne sont-elles pas censées nous soutenir ? Hermès... ? » « Je l'ignore... » Diana secoue la tête. Impossible de même compter sur leurs alliés. L'ironie veut qu'Arès soit le seul présent à leurs côtés. Une plaisanterie du destin qu'elle ne trouve pas à son goût. « Il y a déjà eu trop de morts... » Les corps jonchent la plage et l'écume est rougie par le sang des Amazones et des guerriers tombés. Une vision d'horreur qui rappelle à Diana ce temps maudit où Hercule et ses hommes ont envahi l'île. « Il faut que cela cesse, maintenant. C'est à moi qu'elle en veut, et à moi seule. Je suis responsable de tout cela, c'est à moi de mettre fin à cette querelle. » « Mère, vous ne pouvez pas, Héra ne veut pas entendre raison ! » Diana attrape Hippolyte par les épaules, pour la forcer à la regarder. Derrière elle, son jumeau lance un regard inquiet à leur mère, encore incertain de sa place, mais apparemment décidé à la protéger coûte que coûte. « Je suis une reine. Il est de mon devoir de protéger mon peuple avant toute chose... La loyauté des Amazones me réchauffe le cœur, mais je ne supporterais pas de voir une seule autre de nos sœurs se sacrifier. » Diana secoue une fois encore la tête, cette fois avec plus d'insistance. « Mère, je vous en prie, elle ne saurait être raisonnée, je vous en prie, je sais à quoi vous pensez, c'est de la folie ! » Telle mère, telle fille. Elles sont trop semblables pour que Diana ne devine pas quel sacrifice Hippolyte est prête à faire pour sauver son peuple, et ses enfants. C'est sa vie, qu'elle veut offrir à Héra en échange de la paix. Un marché odieux qui horrifie Diana, un marché auquel elle ne peut consentir.

« Tu ferais mieux d'écouter ta si précieuse enfant, Hippolyte. Pourquoi diable voudrais-je entendre raison, quand tu m'as trahie de la pire des façons ? » Apparemment remise de ses frayeurs, Héra affiche de nouveau un air hautain et victorieux. Elle semble si sûre d'elle que Diana frissonne, secouée par un mauvais pressentiment. Alors, instinctivement, elle s'interpose entre les deux femmes. « Tu blâmes Héra, mais qu'en est-il de ton époux ? N'est-il pas celui qui passe de draps en draps et use de stratagèmes tous plus tordus les uns que les autres pour arriver à ses fins ? Avant de t'en prendre à celles qui tombent dans ses filets et à leurs enfants innocents, peut-être devrais-tu te retourner vers Zeus ! » Diana serre les poings, tellement forts que ses ongles lui rentrent dans la peau. Un instant, Héra paraît décontenancée par ses paroles, par la vérité qui s'est échappée des lèvres de la princesse Amazone. « Peut-être... Oui, peut-être que tu as raison. Mon époux n'est pas capable de se contenter d'un seul lit. Mais qu'y puis-je, il est roi de l'Olympe, roi de tout... Sans doute n'est-ce pas juste, non. Mais vois-tu... Je suis peut-être reine et déesse, mais je reste une femme. Et je suis incapable de pardonner un tel affront. » Trop tard. Diana réagit trop tard, quand elle voit la magie prendre vie entre les doigts d'Héra. Elle s'élance trop lentement pour protéger Hippolyte. Et puis, à sa plus grande surprise, quelqu'un la retient, elle sent des bras s'enrouler autour d'elle pour l'écarter sèchement dans un élan protecteur inattendu. La force de l'homme qui le fait est égale à la sienne, alors elle devine qu'il s'agit de son frère dans ses dernières secondes de lucidité avant qu'ils ne retombent tout les deux dans le sable de la plage. Un instant s'écoule, presque au ralenti, avant que Diana ne retrouve ses esprits. Sans se relever, elle bat des paupières et son regard recherche Hippolyte. Quand il se pose enfin sur sa mère, Diana a l'impression de devenir sourde. Plus aucun son ne lui parvient, elle n'entend plus le moindre bruit, pas même les battements de son propre cœur. Et puis, peu à peu, c'est comme un sifflement suraigu qui résonne dans son crâne, de plus en plus fort. Et un hurlement déchirant, qu'elle n'identifie pas comme le sien alors qu'elle vient pourtant de crier à s'en faire céder les cordes vocales. Elle se relève précipitamment en repoussant son frère et tous les autres, et se jette au cou d'Hippolyte, sans cesser de hurler. Elle hurle, supplie, sanglote, mais rien n'y fait, la reine ne bouge plus, pétrifiée, une expression de stupeur sur le visage. Transformée en statue d'argile par Héra, cruelle vengeance d'une femme sans pitié ni compassion qui vient de priver les Amazones de leur souveraine, et des enfants de leur mère.

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Jason Todd


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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²)   hell hath no fury like a woman scorned (diana, donna, jason²) EmptyVen 29 Sep - 15:36


Bataille de Themyscira

Men fight wars, women win them.


Le combat est sans issue. L'affrontement n'aura pas de fin tant que l'une des deux parties n'aura pas abdiquée. Vous pouvez continuer à vous battre ainsi pendant encore des heures et des heures, mais combien de noms vont se rajouter à la liste déjà horriblement longue des disparus ? Combien vont payer de leur vie pour la jalousie d'une seule femme ? C'est elle, la cible prioritaire. Les hommes sous son pouvoir ne sont que des armes, des pantins à ses ordres, sans aucune volonté propre. Quant aux autres déesses qui la soutiennent, sans doute cesseront-elles leurs assauts si leur commanditaire plie le genou. La clé de cette guerre, c'est Héra. Hippolyte semble l'avoir compris. Un constat qui rime étrangement avec sacrifice. Avant même qu'elle n'aille jusqu'au bout de son idée, tu comprends où elle veut en venir. Reine de Themyscira, son peuple meurt sous ses yeux. Tu sais qu'elle se sent responsable. Et qu'elle ne peut rester ainsi spectatrice plus longtemps. L'acte est louable, juste, mais tu ne peux l'accepter. C'est la fille qui redoute de perdre sa mère qui s'exprime. L'erreur est là, laisser son cœur prendre la parole. Mais qui es-tu pour juger ? Tu aurais fait exactement la même chose. Les mots que lui crache Diana sont vrais. Et c'est bien parce qu'ils sont vrais, qu'ils sont douloureux. La sentence va être à la hauteur de l'affront. La vérité a un prix. Et il est toujours très élevé. Il est trop tard, tu ne peux rien faire pour l'en empêcher, et c'est avec horreur que tu vois Hippolyte se changer en statue d'argile. La scène est glaçante, presque irréaliste. Etrange sensation d'assister à un acte auquel tu ne sais comment prendre part. T'aimerais faire beaucoup de choses, mais au final, tu ne tiens que le rôle de frustrant de l'humain passif. Celle que tu aimes hurle de douleur, un son qui te brise en une centaine de morceaux. Coeur et âme fragmentés. « Diana... » Elle ne t'entend pas. Tu murmures presque son nom. Et derrière les hurlements, ta voix ne portera jamais assez. Tu contemples sa souffrance dans la plus terrible des impuissances.

Ton masque tombe lourdement dans le sable. Il s'y enfonce. Comme tes pas qui se dirigent vers Diana, accrochée au corps pétrifiée de sa mère. Tu ne cherches pas à l'y enlever. Ni à la consoler. Pas pour l'instant. L'heure n'est pas encore au deuil. Près d'elle, c'est à son oreille que tu chuchotes. « Fais-moi confiance. » L'idée qui t'a traversée l'esprit est risquée, dangereuse, et sans aucune certification de réussite. Mais c'est tout ce qu'il vous reste. Si tu parviens à atteindre ton but, vous pourriez mettre fin à ce conflit. « J'ai besoin que tu sois avec moi. » Tu n'as pas le temps de lui expliquer ton plan, puisqu'il faudrait aussi que tu t'épanches longuement sur tes capacités mystiques apprises lors de ton séjour chez Ducra. Tu as déjà réussi, une fois. Mais pour ça, il faut que tu te sentes entouré, soutenu par ceux que tu aimes. C'est une question de vie ou de mort, littéralement. Si tu venais à échouer, nul doute qu'Hera mettrait rapidement fin à ton petit numéro de héros. « Je t'en prie, fais-moi confiance. » Tu te répètes, dans le doute qu'elle ne t'ait entendu la première fois. C'est primordial qu'elle n'intervienne pas. Tu déposes un baiser sur sa joue, puis tu pars confronter l'ennemi. T'es terrifié, même si tu fais de ton mieux pour le cacher. Tu n'as pas envie de mourir, pas comme ça, pas maintenant, mais tu t'en voudrais pour toujours si tu n'essayais pas ce dernier recours. Tu te concentres, tes ongles mordent ta chair quand tu serres avec force ton poing. Tu fais tout comme à l'entrainement, comme l'All-Caste t'a appris. Tu ne te focalises pas sur Hera, mais sur Diana, sur Donna, Hippolyte, et toutes les Amazones présentes ici. C'est un acte d'amour, pas de haine. Bien qu'il soit alimenté par la rage, seul quelqu'un au cœur pur peut espérer le réussir. Quand Héra te voit t'approcher, elle ricane. « Que penses-tu faire, humain ? Tu n'es qu'un rat ! Un rat que je vais jubiler d'écraser ! » Si la menace ne lui paraît pas dangereuse, elle est pourtant bien réelle. Tu sens déjà un flux te parcourir tout le corps. Un flux qui se nourrit de ton énergie vitale, et que tu ne peux maintenir plus de quelques secondes. Un mal nécessaire. Le temps presse. Tu n'as pas le temps de te lancer dans une joute verbale puérile avec cette sorcière. De toute façon, tu n'as jamais été un grand bavard. « C'est terminé ! Tu as fait trop de mal à ceux que j'aime ! » Tu ne peux te permettre de te préoccuper des autres dieux, tu ignores s'ils sont occupés par les Amazones, ou s'ils rient eux aussi, curieux de découvrir la carte que tu caches dans ta manche. Hera s'avance vers toi, tu vois la même magie que celle utilisée contre Hippolyte jaillir de ses mains. Mais la tienne, aujourd'hui, est plus puissante. Ta tête est remplie de souvenir avec Diana. Votre première rencontre. Vos retrouvailles. Votre premier baiser. Tous ces souvenirs heureux. Tous ces instants précieux. Magiques. Tu relâches ton poings, et pose ta main au creux de sa poitrine. Un geste presque doux, qui contraste avec la brutalité de la vague d'énergie qui s'ensuit. Vous êtes tous les deux projetés plusieurs mètres en arrière. Quand tu retombes sur le sol, la fatigue ressentie est presque paralysante. Il te faut un moment avant de rassembler ton esprit et récupérer tes dernières forces, puis tu te relèves pour le bouquet final. « Qu'est-ce que.. ? » Héra est à genoux, elle contemple ses mains avec horreur. Elle est terrifiée. Ce qu'elle ressent est nouveau. Ça s'appelle la mortalité. « QU'EST-CE QUE TU M'AS FAIT ? » Quand tu la saisis par le col pour la relever, le sourire que tu lui lances est jubilatoire. « J'ai fait de toi un rat. » Ses lèvres tremblent de peur, tu pourrais aisément mettre fin à son règne. Mais le choix ne t'appartient pas. Avec brutalité, tu la jettes aux pieds de Diana. « Elle est toute à toi. » Après tout, sans elle et son amour, tu n'aurais jamais réussi. Toi, tu t'assois dans le sable, épuisé.
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