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 if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)

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MessageSujet: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyDim 8 Avr - 20:59

if you don't live for something then you die for nothing
LUCIAN & ROSALIE

Rosie ne sait pas ce qu'elle trouve le plus terrifiant. La future vengeance d'Amanda, qui sera probablement apocalyptique, ou la perspective de se retrouver seule avec Lucian et sa nièce Sasha pour l'occasion d'un vrai premier rendez-vous et de présentations officielles. Est-ce que c'est étrange, alors qu'elle sait presque tout ce que l'avenir leur réserve ? On ne peut plus étrange. Peut-être un peu excitant, aussi ? Pour la première fois depuis longtemps, Rosie a enfin l'impression que sa vie va peut-être prendre un tournant pour le mieux. Elle n'oublie pas la menace que représente la directrice, mais pour une fois elle a envie de songer à autre chose que ses problèmes présents et futurs. Au moins, si Amanda décide de les pulvériser ensuite, ils n'auront pas tout perdu... Rosie secoue la tête et chasse la harpie de son esprit. Face au miroir de la salle de bain, elle tente de dompter sa chevelure réfractaire aux coups de brosse, mais elle finit par abdiquer et se contente de les attacher en une stresse floue sur le côté. Simplement vêtue d'un chemisier en soie blanche et de jeans, Rosie enfile sa veste et quitte son petit appartement de banlieue. Elle s'arrête dans sa pâtisserie favorite pour acheter le dessert – quelques cupcakes fruités et colorés – et se met en route pour rejoindre l'appartement de Lucian. Puisqu'elle ne conduit pas, et que les transports en commun ne sont pas une option pour elle, c'est à pied qu'elle s'y rend. Quand elle se retrouve devant la porte, les joues rougies par la marche, il n'est pas tout à fait vingt-heures, elle est légèrement en avance. Un peu nerveuse, elle hésite quelques secondes – à moins qu'il ne s'agisse de minutes – avant de frapper à la porte. Rosie sourit quand elle entend la fillette s'agiter derrière la porte, et son sourire s'élargit quand Lucian lui ouvre. « Hey. » C'est définitivement, complètement étrange. Sans doute aurait-elle pu s'aventurer à déposer un baiser sur sa joue si elle n'avait pas aperçu une petite tête blonde juste derrière lui. Les enfants sont malins, plus intelligents qu'on ne veut bien l'admettre. Rosie n'a pas besoin de jeter un coup d'œil dans les pensées de Sasha pour savoir que la petite a deviné toute seule ce qui se trame entre Lucian et elle. Elle s'approche en lui tendant la main. « Tu dois être Sasha. Je suis Rosalie, mais tu peux m'appeler Rosie. » La petite prend sa main, et quand Rosie voit l'air surpris de Lucian, elle s'explique à voix basse. « Champ de force façon seconde peau. Conseil de Dr Fate. » Elle sourit. C'est une astuce qui ne fonctionnera que lorsqu'elle aura le temps d'anticiper et de se concentrer avant d'entrer en contact physique avec quelqu'un, mais cela lui permettra d'éviter d'avoir l'air froide aux yeux de Sasha. Puisqu'elles font toutes les deux partie de la vie de Lucian, et qu'elles sont vouées à partager le même quotidien dans un avenir plus ou moins proche. Elle tend la boite de cupcakes à Lucian, et attend que Sasha ait le dos tourné pour reprendre. « S'il te plaît, ne me quitte pas prématurément quand tu verras les cupcakes décorés aux couleurs de la Reine des Neige. » Rosie se pince les lèvres pour ne pas éclater de rire. Elle n'a jamais vu ce dessin animé, mais a pourtant l'impression de le connaître par cœur à force de le voir partout et d'en entendre parler où qu'elle aille. Mais il semblerait que Lucian vive dans un monde où Elsa règne en maîtresse incontestée, à en juger par les poupées et les peluches qu'elle aperçoit dans le salon. Tout a l'air tellement... normal, dans cet appartement. Loin d'Amanda et ses manigances, loin de la violence d'A.R.G.U.S, loin de ce qui rend leurs vies si compliquées... Rosie a beau savoir que les apparences sont trompeuses, elle a l'impression d'avoir mis les pieds une bulle protectrice à l'abri du monde. Les apparences sont trompeuses, oui, mais pour quelqu'un qui n'a jamais été chez elle nulle part et n'a jamais connu la chaleur d'un chez-soi, comment ne pas avoir l'impression de débarquer dans un petit paradis ?

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyLun 9 Avr - 23:29


ROSALIE & LUCIAN

if you don't live for something then you die for nothing

Sans l'aide de la nounou, ce repas aurait été un véritable fiasco. Ton alimentation est basée sur des plats micro-onde et des sandwichs avalés à la va-vite. En plus de trouver ça terriblement ennuyant, tu ne vois pas comment tu pourrais trouver le temps de te plonger dans des livres de cuisine pour te concocter des petits plats. Avec A.R.G.U.S, c'est à peine si tu peux passer quelques heures avec Sasha, alors t'attarder sur le poulet basquaise ou la blanquette de veau, non, très peu pour toi. La petite fille est d'ailleurs particulièrement excitée ce soir, ce qui ne te facilite pas la tâche. Après ta douche, la nounou vous a laissé seuls, non sans avoir posé quelques questions sur la mystérieuse invitée de ce soir. Toutes les deux semblent particulièrement curieuse sur le sujet. Mais tu ne lâcheras rien. Pas tant que tu seras sûr. Que pourrais-tu bien leur dire ? Tu ne sais pas toi-même ce que vous êtes, Rosalie et toi. Vous êtes proches, vous vous êtes embrassés, vous êtes destinés à finir ensemble, mais... mais disons que c'est pas aussi simple que ça. Voilà bien longtemps que tu n'avais pas envisagé une relation sérieuse avec une femme. Tu ne sais plus comment t'y prendre ! Quand tu l'entends frapper à la porte, c'est simplement vêtu d'un jean et d'une chemise noire que tu viens l'accueillir. Tu ne savais pas comment t'habiller, alors t'as opté pour une tenue décontractée. « Hey. » Tu lui rends son sourire un peu gêné, et pour une fois, tu bénis Sasha d'être un peu trop impatiente. Elle vient de vous éviter la grosse hésitation du 'comment se dire bonjour quand on est ce que vous êtes'. L'échange entre elles se fait rapidement. Tant mieux, car la rencontre de ce soir est très importante. Tu n'imagines pas construire ton avenir avec une femme qui ne s'entendrait pas avec la fillette. Ta sœur t'en as confié la garde, c'était son ultime souhait, alors il est hors de question que tu ne manques à tes responsabilités. Tu n'es pas parfait, c'est certain, et tu n'es pas aussi présent pour elle que tu l'aimerais, mais elle passera toujours avant tout. Quand tu vois leurs mains se serrer, tu ne caches pas ta surprise. Comment ? T'as passé une heure à chercher une excuse pour éviter le contact entre elles – et t'as fini par dire à Sasha qu'elle finirait en glace si elle la touchait, parce que comme Elsa, Rosalie maitrise encore mal ses pouvoirs.  « Oh, conseil du sosie de Dicaprio tu veux dire. » Tu plaisantes, évidemment. Enfin, à moitié. Tu récupères la boite de cupcakes qu'elle a apporté, et écarquille les yeux. La Reine des Neiges ? Est-ce une malédiction ? Ce film va t-il réellement te poursuivre toute ta vie ? « Bon sang. Je crois que tu n'aurais pas pu mieux tomber. » Tu lui souris et te mets accroupis tout en ouvrant la boite. « Sasha, viens voir ça. » La petite fille ne se fait pas prier et court vers vous. Quand elle voit les cupcakes à l'effigie de ses héros préférés, il y a un millier d'étoiles dans son regard. « Ouaaaaaah ! Ils sont trop beaux ! » Tu sais qu'elle va rapidement être tentée de les manger tout de suite, alors tu refermes le carton et le met en sécurité dans le frigo. « Ce sera pour après manger. » Elle sautille, impatiente d'arriver au dessert. « Rosalie c'est Elsa, moi je suis Anna, et toi t'es Olaf ! » Tu arques un sourcil, tout en prenant un air faussement vexé. « Comment ça je suis Olaf ? Tu veux me faire passer un message ? » La fillette s'esclaffe avant d'aller vers Rosalie. Tu vois qu'elle aimerait lui prendre la main, mais elle se souvient de ce que tu lui as dit, alors ne prend aucun risque. « Tu viens ? Je vais te montrer ma chambre. Si toi aussi tu aimes la Reine des Neiges tu vas aimer ! » Le regard que tu échanges avec Rosalie est complice, lourd de sens. Elle n'aurait pu faire une meilleure impression. Sans le savoir, elle vient de gagner une centaine de points auprès de Sasha. Et c'est tout ce que tu demandes. Tu laisses les deux filles seules dans la chambre, le temps de vérifier la cuisson du repas, puis tu les rejoins, sourire aux lèvres. Tu prends appuis contre la porte ouverte avec ton épaule, et tu les observes faire connaissance. Sasha est plus qu'heureuse de montrer ses jouets, et Rosalie, et bien, tu décèles la même joie. De quoi te gonfler le cœur de bonheur. « T'as tapé dans le mille. Maintenant va falloir assumer. » Tu vas l'entrainer avec toi dans le cercle sans fin de la Reine des Neiges. Pas de raison que tu subisses tout seul. Désormais, vous êtes deux. Deux. Et c'est terriblement grisant.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyMar 10 Avr - 21:25

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LUCIAN & ROSALIE

Rosie ne sait pas du tout à quoi ressemble une vie de famille. Ou plutôt, elle ne ne souvient plus. Elle était plus jeune que Sasha le jour où elle a perdu ses deux parents, et aucune de ses familles d'accueil ne méritait ce nom. Alors même si elle est heureuse, elle se sent un peu comme un poisson hors de l'eau. Une vie normale, voilà longtemps qu'elle n'avait pas vu à quoi cela ressemblait. Sasha a l'air d'apprécier ses cupcakes, et quelque chose dit à Rosie qu'elle va vite devoir devenir experte dans le domaine de la Reine des Neiges – peut-être que Lucian appréciera ne plus être le seul à devoir en entendre parler nuit et jour. Même sans avoir vu le dessin animé, Rosie sait très bien qu'Olaf est le drôle de bonhomme de neige rondouillard, et elle doit étouffer un rire quand Lucian se retrouve affublé du rôle. « Tu préfères être le renne, peut-être ? » Rosie affiche un petit sourire, gentiment moqueur, avant de suivre Sasha dans sa chambre, puisque apparemment elle meurt d'envie de lui montrer sa collection de jouets. « Oh, wow. » Bon, très bien... Disons qu'elle ne s'attendait pas à ce que son amour pour les personnages Disney soit aussi intense. Mais Rosie comprend très bien la raison de cette apparente obsession. Sasha s'est probablement retranchée dans cet univers fantastique pour se distraire, oublier la perte de ses deux parents et le fait qu'elle doit à présent vivre avec un oncle qu'elle n'a pas toujours connu et qui est plus absent qu'il ne l'aimerait. Une façon pour elle de se protéger, de faire son deuil sans que ce ne soit trop traumatique. Assise sur le lit de la petite fille, Rosie l'écoute lui présenter tous ses jouets préférés ; c'est un enchaînement sans fin de poupées aux effigies d'Elsa et Anna, des peluches d'Olaf et du renne dont le nom lui échappe, et ainsi de suite. Quand Lucian les rejoint, Rosie hoche doucement la tête pour lui signifier que ça y est, elle a compris d'où lui vient son aversion pour la Reine des Neiges, il a sans doute fait une overdose il y a déjà longtemps. Rosie se retient de dire à Sasha qu'elle n'a jamais vu l'objet de son affection, parce qu'elle devine que la fillette les aurait tous les trois installés devant la télévision à peine les mots sortis de sa bouche. Ce n'est pas qu'elle soit totalement réfractaire à l'idée, mais... Disons que ce n'est ainsi que Rosie imagine passer la soirée, et ce n'est probablement pas ce que Lucian envisage non plus. Elle fait la moue quand Sasha lui demande si elle a vraiment les mêmes pouvoirs qu'Elsa, et devine que son oncle s'est certainement inspiré du personnage pour lui expliquer pourquoi il ne vaut mieux pas la toucher. « Eh bien, je, euh... En quelque sorte, oui. » Il n'en fallait pas plus pour que la petite la regarde avec des étoiles dans les yeux, l'air suppliant. Impossible de résister à cette bouille là, et puis de toute façon, elle est là pour apprendre à la connaître et si possible faire en sorte qu'elle l'apprécie, pas vrai ? « Ferme les yeux. » Rosie jette tout de même un regard à Lucian pour s'assurer d'avoir son aval – on ne fait pas de la magie chez les gens comme ça, ce n'est pas poli – avant de lancer son sort. Elle murmure à voix basse quelques mots en vieux norrois et signe une rune nordique dans l'air. « Tu peux les ouvrir maintenant. » Juste entre ses paumes, Rosie a fait naître une petite tempête de neige, comme une version miniature d'un blizzard confiné entre ses mains. Un petit tour tout ce qu'il y a de plus simple et inoffensif, mais qui semble faire son effet sur Sasha. « Ce sont de vrais flocons, tu peux les toucher si tu veux. Mais je suis désolée, je ne sais vraiment pas chanter. » Et puis de toute façon, elle est à peu près sûre qu'au moindre "libérée, délivrée", Lucian ferait une syncope.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyVen 13 Avr - 10:40


ROSALIE & LUCIAN

if you don't live for something then you die for nothing

Sasha est une petite fille en manque d'affection. Même si elle ne le montre pas toujours, tu sais qu'elle a constamment besoin d'attention. Comment pourrais t-il en être autrement ? Elle a perdu ses deux parents à intervalle régulier, et à un très jeune âge qui plus est. Aucune enfant de huit ans ne devrait avoir à se construire seule. Pourtant, c'est ce qu'elle s'évertue de faire tous les jours. A sa façon, elle tente de se relever de ce traumatisme qui paralyse sa vie. Et tu ne pourrais être plus fière d'elle. Sasha est probablement la personne la plus courageuse que tu connaisses. Tout autant que Rosalie, à vrai dire. Et avec le temps, elles se trouveront quelques points communs. Tu sais qu'elle pourrait jouer un rôle fondamental dans l'éducation de Sasha. Tu as entièrement confiance en elle. Et à l'observer ainsi émerveiller la fillette, tu sais que t'as fait le bon choix en les présentant l'une à l'autre. Même s'il est désormais difficile de parler de choix entre vous. Un sourire se dessine à la commissure de tes lèvres. L'instant est bien trop précieux pour que tu n'oses t'imposer. Tu te contentes donc d'assister un peu en retrait à la scène. Ce moment ne t'appartient pas, c'est entre les deux filles que tout se passe. La neige qu'elle fait naitre au creux de sa main est... magique. Il n'y a pas d'autres mots. Pas au sens strict du terme, mais plutôt ce qu'elle fait ressentir à Sasha par ce simple et habile petit tour. « Han alors c'était vrai ! » La petite fille ne se fait pas prier pour toucher les flocons, émerveillée par ce qui est en train de se passer dans cette chambre. Son seul refuge. Son antre étouffant. Voilà que Rosalie vient de l'égayer. « Regarde tonton ! » Tonton. L’appellation te prend pas surprise. Car d'ordinaire, c'est par ton prénom qu'elle t'appelle. Est-ce possible que cette nouvelle présence dans votre sphère privée soit déjà autant bénéfique ? La nounou, est certes très disponible pour elle, mais elle n'appartient pas à votre famille. Rosie le pourrait. Là est toute la différence. Avec toi, avec elle, Sasha pourrait retrouver un peu de stabilité. Mais il est encore trop tôt pour raisonner ainsi. Pour l'heure, elles doivent s'apprivoiser. Même si tout est bien parti, il y a encore du chemin à faire. « Je t'avais bien dit qu'elle était comme Elsa ! » Tu lui souris, avant de te rapprocher pour te mettre accroupis à côté d'elle. Tu adresses un regard complice à Rosalie, et porte ton attention sur les flocons qui tombent dans sa main. Même toi tu es fasciné. « Faut que tu l'épouses ! » Tu manques de perdre l'équilibre face à l'audace de la petite fille. Tu aurais dû t'y attendre, les enfants ne sont pas réputés pour avoir de filtre. « Doucement, chaque chose en son temps. » Tu te racles la gorge, osant à peine regarder Rosalie, que tu devines rouge comme une pivoine. Bon, au moins, elle a aussi de quoi être flattée, puisqu'elle semble déjà avoir l'approbation de Sasha. L'innocence des enfants est parfois un réconfort face à la dureté de la réalité. Si votre histoire est destinée à durer, tu n'oublies pas que le chemin est malgré tout semé d'embuches. Avec Waller dans vos pattes, tout est tout de suite plus compliqué. « Bon, ça suffit avec la neige, à table maintenant. » Tu soulèves la petite fille pour la porter dans tes bras, et tu lis dans son regard la déception de voir la tempête de neige s'évaporer. T'en as presque le cœur brisé. « T'arriverais aussi à faire passer un médiocre repas pour un diner trois étoiles ? » Tu ris, un peu jaune, et déjà presque honteux de lui proposer quelque chose d'aussi basique. Qu'elle te pardonne, voilà bien longtemps que tu n'avais pas cuisiné, et encore moins pour une femme. Dans la cuisine, tu déposes Sasha sur sa chaise, et attends que Rosie en fasse de même avant de ramener le plat sur la table. « Un gratin de pâtes. » Si Sasha semble ravie, pas certain que votre invitée soit du même avis. Mais à défaut d'être tape-à-l'oeil, peut-être que ce sera bon ?  

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptySam 14 Avr - 19:45

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LUCIAN & ROSALIE

Voilà, si Rosie parvient un jour à se libérer des griffes d'Amanda, elle saura quoi faire. Postuler à Disneyland pour le rôle d'Elsa et le tour sera joué ! Elle n'est pas habituée à ce que l'on regarde sa magie avec un tel émerveillement, la réaction de Sasha lui fait chaud au cœur au moins autant qu'elle le lui serre. D'ordinaire les gens ont peur et la dévisagent – au mieux. Sa magie n'a toujours été qu'une source d'ennuis ou de conflits ; c'est elle qui lui a fait endurer des séances d'exorcisme, l'hôpital psychiatrique et pire, c'est ce qui a attiré sur elle l'attention d'Amanda Waller. La bénédiction dont lui a parlé Kent, elle la cherche toujours. Rosie sent le rouge lui monter aux joues quand Sasha lâche le plus naturellement du monde que Lucian devrait l'épouser. Peut-être que la vérité sort de la bouche des enfants, mais c'est toujours à un moment inattendu... Au moins... Au moins, Sasha semble l'apprécier à première vue, c'est une petite victoire pour elle – pour eux. Rosie n'envisagerait pas de s'imposer dans la vie d'une petite fille qui ne l'aimerait pas, mais elle devine Sasha en manque d'affection maternelle, et prête à s'accrocher à n'importe quelle femme pouvant lui rappeler sa mère. Une mère que Rosie n'essaiera jamais de remplacer, mais elle-même aurait aimé pouvoir trouver du réconfort chez une mère d'accueil, ne serait-ce que pour pouvoir parvenir à se remettre de la mort brutale de ses parents. Sans doute que Sasha aime beaucoup sa nounou, mais ce n'est pas réellement la même chose... En plus de convaincre Waller de regarder ailleurs pendant qu'ils enquêtent sur ses manigances, devrait-elle lui suggérer de donner davantage de temps libre à Lucian, pour qu'il puisse rester avec Sasha ? Après tout, au point où elle en est... Rosie s'éclaircit nerveusement la gorge en faisant disparaître la neige entre ses paumes, la fillette est visiblement déçue de devoir abandonner son expérience magique. « Médiocre ? Non, je suis sûre que ce sera parfait. » Ce n'est de toute façon pas pour juger les talents de cuisinier de Lucian que Rosie est venue ce soir, c'est la dernière chose dont elle puisse se soucier. Elle prend place à la table, à côté de Sasha qui la regarde avec de grands yeux admiratifs. Gratin de pâtes ? Elle sourit. « Tu sais, ce sera toujours un millier de fois meilleur que mes plats préparés. Ça a l'air excellent. » Elle non plus ne sait pas réellement cuisiner, alors elle serait bien la dernière personne à avoir le droit de se plaindre. Cuisiner, cela fait partie de ces choses que l'on apprend avec le temps et avec de nombreuses tentatives, fructueuses ou infructueuses, et avec un peu d'aide. Ce n'est clairement pas le genre de chose que l'on apprend dans un hôpital psychiatrique ou entre deux sessions d'exorcisme... A en juger par l'enthousiasme avec lequel Sasha attaque son assiette, le plat est réussi. Alors Rosie en fait de même, le sourire aux lèvres. « Tu as peut-être un avenir en cuisine, en fin de compte ! » Un avenir... Voilà qui laisse Rosie songeuse pendant quelques secondes. Un avenir qu'ils partageront, c'est certain, mais dans quelle mesure ? Tant d'obstacles se dresseront sur leur chemin, tant d'épreuves les attendent... Et Rosie n'a pas osé s'aventurer dans les détails de l'avenir, craignant de voir davantage d'horreur. Amanda Waller, Omniscient, la présidence de Lex Luthor... C'est déjà beaucoup, et quand bien même Rosie saurait faire le tri entre visions heureuses et visions malheureuses, elle ne sait que trop bien que connaître les détails de son avenir est tout sauf bénéfique. Le plat principal terminé, il ne faut pas longtemps à Sasha pour demander son dessert avec un regard suppliant auquel il est difficile de résister. Quand elle disparaît dans la cuisine pour aller chercher les cupcakes dans le frigo, Rosie en profite pour se rapprocher de Lucian ; un rapprochement hésitant qui lui demande de rassembler tout son courage. Déposer un simple baiser sur sa joue, c'est déjà un grand pas. « C'était parfait. » Évidemment, quand Rosie s'écarte elle remarque que Sasha les observe avec un grand sourire, la boite de cupcakes entre les mains. C'est presque à croire qu'elle n'attendait que ça.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyMar 17 Avr - 20:38


ROSALIE & LUCIAN

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Fréquemment, des petits détails viennent chaque fois te rappeler que Rosalie n'a pas eu une vie facile. Elle ne le fait pas consciemment, bien au contraire, elle se plaint bien peu pour une femme au passé aussi tourmenté que le sien. Mais tu sais que c'est ancré en elle, et qu'il te faudra longtemps avant de l'en défaire. Peut-être même que tu n'y arriveras jamais. Est-ce que de tels traumatismes peuvent s'oublier ? Les tiens sont toujours présents, même si parfois tu les laisses pourrir dans un coin de ta tête. Le mieux que tu puisses faire, c'est lui apporter un peu de joie chaque jour. Que ce soit en la prenant dans tes bras, en essayant de la faire rire, ou en lui proposant un gratin de pâtes peut-être raté. Quand tu prends place auprès des deux filles, tu n'es pas très convaincu par ton diner.  Mais Sasha semble s'en contenter, et Rosalie en fait tout autant. C'est donc un brin soulagé que tu attaques toi aussi le repas, plus qu'heureux de partager ce moment avec elles. Toi qui il y a encore quelques mois n'envisageait pas une seule seconde de présenter quelqu'un à Sasha, voilà que tu te surprends à espérer que le courant passe au mieux entre elles. Tu le sais déjà, c'est avec Rosalie que tu passeras le reste de ta vie. Et non, ce n'est pas un élan de mièvrerie, mais bien un fait prouvé et avéré. Votre futur est lié, et à lui, ce greffe forcément celui de Sasha. Qu'elles s'entendent déjà aussi bien est une très, très grosse satisfaction. Une fois les assiettes vidées, la fillette n'a plus qu'une seule hâte, manger le dessert à l'effigie de son dessin-animé préféré. Ce qui te laisse quelques secondes de tranquillité avec Rosalie. Ce n'est peut-être pas ce qu'elle imaginait comme premier rendez-vous, mais l'étape était trop cruciale pour être mise de côté. Tu lui rends son sourire, après avoir reçu un bisou en guise de remerciement. Vous tâtonnez encore. Rien d'étonnant. En temps normal les relations c'est compliqué, mais dans votre situation particulière, c'est encore pire. Qu'importe, vous prendrez le temps qu'il faudra pour construire quelque chose de stable et de solide. Même si c'est votre destin, t'aimes à croire que vos décisions ont malgré tout un petit poids dans la balance. « C'est que le début. » Car oui, le petit monstre qui vous observe le regard espiègle va bientôt aller au lit. C'est faussement énervé que tu pointes du doigt la table : « File manger ton dessert à table, dépêche-toi. » Et c'est toujours aussi amusée par la situation qu'elle obéit sans broncher – pour une fois. C'est étrange, mais jamais tu n'aurais imaginé qu'elle soit à ce point heureuse que tu trouves quelqu'un. Vous n'avez pas eu beaucoup d'occasions de vous rapprocher tous les deux, mais ce soir, tu constates que l'affection est réelle, et que tu l'avais sous-estimée. Tu incites Rosalie à faire de même, et c'est tous les trois que vous vous retrouvez face au dessert... si particulier. Tu te racles la gorge, tout en fixant le bonhomme des neiges censé être le tien. « Olaf, donc. » Non, non, tu n'es pas vexé. Mais disons qu'il y a lus flatteur que le personnage un peu simplet du film. « J'aurais préféré être le Chang de ta Mulan. Le Aladdin de ta Jasmine. Le John Smith de ta Pocahontas. Ou même, pourquoi pas, le Tic de ton Tac. » Tu essayes de garder ton sérieux avant de finir par éclater de rire. Avec une enfant de l'âge de Sasha à la maison, difficile d'échapper à la ribambelle des films Disney. « Si tu veux pas être Olaf tu peux être Sven. » Elle rit à son tour. Un rire que tu entends bien trop rarement, et qui ce soir te réchauffe le cœur. Vous avez presque l'air d'une famille normale, et bon sang, ce que ça fait du bien. « C'est l'offense de trop jeune fille, brossage de dents et au lit. » Pendant qu'elle accourt dans la salle de bain, toi tu commences à débarrasser. Bientôt, votre véritable soirée va pouvoir débuter, et tu l'admets sans aucune honte, t'as hâte d'y venir. « J'ai vraiment l'air d'un renne baveux ? » Quoi ? On dit que la vérité sort de la bouche des enfants, t'aimerais juste t'assurer que parfois ils peuvent aussi se tromper.  

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyJeu 19 Avr - 0:10

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LUCIAN & ROSALIE

Ce n'est pas évident de faire preuve de spontanéité quand une petite tête blonde observe littéralement tous leurs faits et gestes. Rosie a l'impression que Sasha les regarde comme elle regarderait une comédie romantique à la télévision, attendant avec impatience de voir si les protagonistes de l'histoire vont s'embrasser ou non. Sauf qu'elle risque d'être déçue, ni Lucian ni elle n'ont l'intention de le faire sous ses yeux... Probablement parce qu'ils tâtonnent encore, et qu'avoir un public ne facilite pas les choses. Le dessert détourne momentanément l'attention de la fillette, ravie de pouvoir enfin dévorer les cupcakes à l'effigie de ses personnages favoris. Elle se retrouve avec Anna, Rosie avec Elsa, et Lucian... Avec le bonhomme de neige ridicule. « C'est un Olaf à la noix de coco, je crois. » Difficile de ne pas éclater de rire, le petit personnage et Lucian ne pourraient pas être plus différents l'un de l'autre. Et Rosie manque de s'étouffer avec un morceau de son Elsa à la vanille quand il fait état de sa connaissance en personnages Disney. Est-ce que c'est une... déclaration romantique ? Elle n'en est pas certaine, mais cela ne l'empêche pas de rougir un peu. Sasha surenchérit en suggérant qu'il pourrait aussi bien être le renne du dessin animé, et Rosie se pince les lèvres pour ne pas rire ; pour son âge, Sasha a de la répartie. C'est la dernière référence à la Reine des Neiges que Lucian peut supporter, et envoie sa nièce se laver les dents avant d'aller au lit. Elle file sans broncher dans la salle de bain, mais Rosie soupçonne qu'elle ait l'intention d'essayer de les espionner un peu plus tard... Une perspective qui la fait d'autant plus rougir, il ne vaudrait mieux pas, n'est-ce pas ? Non pas qu'elle imagine que la soirée puisse prendre un tournant particulier ou... Après tout elle n'en sait rien du tout, elle ignore absolument tout des prochaines heures et bon sang, ce que cela peut être frustrant ! Non, pas frustrant, déroutant. Parce que si elle sait où ils seront dans dix ans, elle ne sait absolument rien de ce qu'il se passera dans dix minutes, une heure, une journée... Rosie finit par secouer la tête pour remettre de l'ordre dans son esprit. Elle quitte la table pour aider Lucian à débarrasser. « Non, rassure-toi, tu ne ressembles en rien à un renne baveux. Ou à quoi que ce soit de poilu et baveux. » Ce qui est plutôt une bonne chose, non ? « Si tu étais un personnage Disney, tu pourrais être... Mmm... Le Capitaine Phoebus ? Défenseur de la veuve et de l'orphelin, grand héros, ce genre de choses... » Cette fois, elle ne peut s'empêcher de rire. Il faut dire que c'est un rôle qui lui conviendrait parfaitement, tout bien considéré. Rosie en est certaine, Lucian ne réalise pas à quel point il est quelqu'un de bien. Il faut du courage, pour accepter d'élever l'enfant de sa sœur ou s'opposer à une femme en apparence toute-puissante comme Amanda Waller. Sans compter sa façon de la traiter, elle... « Ou peut-être que tu préférerais être le Philippe de mon Aurore ? La Belle au Bois Dormant, c'était mon dessin animé préféré, avant... » L'accident fatal de ses parents. Elle ne termine pas sa phrase, puisque Sasha réapparaît pour venir leur dire bonne nuit et qu'elle n'a pas envie de la peiner maintenant alors que la soirée s'est jusque là si bien déroulée. Heureuse que les présentations se soient bien déroulées – pour un premier contact, c'est plutôt réussi, Rosie souhaite à Sasha une bonne nuit, et la petite va retrouver son lit avec toutes ses peluches. « Tu sais, Sasha essayait peut-être de te faire passer un message... Elle m'a dit qu'Olaf était sa peluche préférée. » Est-ce qu'elle s'avance un peu trop, ou est-ce que Sasha n'ose simplement pas dire clairement ce qu'elle ressent ? Elle pourrait le comprendre, elle n'est pas très douée non plus. D'ailleurs, à présent qu'ils sont seuls, elle ne sait pas quelle stratégie adopter. « Je... Je ne suis pas sûre de ce que je suis censée faire, maintenant. » Rosie secoue la tête ; elle se sent un peu bête. Pour sa défense, c'est son premier rendez-vous galant.  Et si elle a bien compris qu'il n'y a ni code, ni règles établies à suivre, savoir ce qui les attend... Complique les choses. Entre impatience et appréhension, son cœur balance.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyMar 24 Avr - 10:46


ROSALIE & LUCIAN

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Capitaine Phoebus, Prince Philippe. Aux yeux de Rosalie, tu es ce qu'on pourrait appeler un héros. Et même si tu as la certitude de ne pas en être un, c'est terriblement agréable d'au moins en avoir l'impression. Tu es au service des citoyens de ce pays, mais pour les protéger il te faut massacrer vos ennemis. Est-ce que le Prince Philippe tue ? Peut-être. Personne n'est parfait, après tout. La beauté de la chose, c'est que pour elle tu l'es. Tu ressens tout son amour à travers son regard, dans la façon qu'elle a de se comporter avec toi. Tu l'as soutenue quand elle en avait le plus besoin, mais elle en fait tout autant pour toi. Voilà maintenant plus de deux ans qu'elle est entrée dans ta vie, et elle trouve encore le moyen de te surprendre. Un sourire touché se dessine sur ton visage quand elle t'apprend qu'Olaf est la peluche préférée de Sasha. Tu sais ce que ça signifie, ce que ça dit sur la relation que tu entretiens avec la petite fille. Même si vous ne parvenez pas à clairement le montrer, vous comptez énormément l'un pour l'autre. Et au même titre que Rosalile, elle est une béquille quand tu es sur le point de trébucher. Sans elle, aurais-tu seulement le courage d'affronter Waller ? C'est en partie pour Sasha que tu veux voir ce monde devenir meilleur. T'aimerais pouvoir lui offrir la sécurité, un environnement sûr dans lequel elle pourra pleinement s'épanouir. « C'est une petite fille incroyablement courageuse. Elle me fait penser à toi parfois. » Parvenir à vivre sans avoir ses parents à ses côtés, ce n'est pas donné à tout le monde. Ou du moins, ce n'est pas aussi simple que ça l'est pour elle. Tu n'as pas la stupidité de penser qu'elle n'en souffre pas, loin de là. Mais son courage prend le dessus sur sa tristesse. Elle se bat chaque jour pour réapprendre à vivre, pour réapprendre à sourire. Un peu comme Rosalie. Quand elle sera un peu plus grande, tu sais qu'elles auront beaucoup de choses à se dire, et qu'elle pourra être d'une très grande aide pour Sasha. Si tu ne viens pas de toucher le gros lot, qu'est-ce que c'est ? Maintenant que le petit trublion est au lit, tu attrapes la main de Rosalie et l'entraine jusqu'au canapé du salon. C'est l'heure de passer à la partie en tête à tête, celle qui te fait envie depuis que vous vous êtes embrassés dans les rues de Paris. Tu en veux plus. Elle t'a fait goûter au bonheur, et te voilà désormais gourmand. Sans pour autant précipiter les choses, t'aimerais en découvrir un peu plus sur cette nouvelle relation qui te met des papillons dans le ventre. Comme un adolescent confronté à l'amour la première fois. Et c'est pas loin d'être le cas. Voilà bien longtemps que tu n'avais pas réellement eu envie de partager ta vie avec une femme. Et en trouver une qui soit capable de le faire, sans te demander de sacrifier ce pourquoi tu te bats. Pendant que Rosalie s'installe sur le canapé, toi tu apportes deux verres avec une bouteille de vin. Un peu cliché, mais toujours agréable. « Je ne me souviens même plus de la dernière fois que j'ai fait ça. » Séduire une femme. Partager une vraie intimité avec elle, et pas uniquement un passage dans des draps. Mais avec Rosalie, tu sais que ce sera plus facile. Pas seulement parce que vous êtes destinés à finir ensemble, mais aussi parce qu'elle a le don de t'apaiser. Tu prends place à ses côtés, et attrapes ses mains dans les tiennes. Ce n'est pas de la nervosité, c'est plus une peur de mal faire. « C'était finalement pas trop mal Paris, hein ? » Ce que tu retiendras de ce voyage, ce n'est pas la mission de Waller et la conférence. Non, ce sont les moments que vous avez partagé tous les deux. Et en l'occurence, ce premier baiser. Expérience que tu aimerais réitérer tout de suite. Parce que tu n'es pas capable de tenir une seconde de plus. D'abord un peu timide, tu franchis ensuite les derniers centimètres qui vous sépare avec une envie certaine. Tu ne connais pas encore bien ses lèvres, mais elles t'avaient déjà manqué. Répit mérité dans cette trouble période.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyMer 2 Mai - 8:50

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Enfin seuls ? C'est un peu déstabilisant. Cette fois ci, rien n'est forcé, orchestré par Amanda. Et même si Rosie ne doute pas que leur patronne se réjouisse de ce qu'elle pensera être la concrétisation de son plan, c'est de leur propre chef et en toute connaissance de cause qu'ils ont organisé cette soirée. Enfin, que Lucian l'a invitée à faire la connaissance de sa nièce, puisqu'ils finiront par vivre tous les trois. C'est troublant de connaître les grandes lignes de l'avenir et de découvrir les détails de leur histoire petit à petit. C'est comme regarder la boite d'un puzzle, voir l'image finale et se demander comment parvenir à la créer en assemblant les mille pièces. Rosie manque de sursauter lorsque Lucian l'attrape par la main pour l'entraîner jusqu'au canapé. Si avec lui, les contacts sont spontanés, il lui arrive encore d'avoir quelques réflexes de recul irrépressibles. Mais ce soir elle n'y a rien à craindre, elle peut se permettre de se détendre – non mieux, de se laisser aller. Assise sur le canapé, elle sourit quand Lucian lui tend un verre de vin en lui avouant que cela fait longtemps qu'il n'a pas fait ce genre de choses. Elle secoue doucement la tête. « Et moi je n'ai jamais fait ça. Tu as plusieurs coups d'avance sur moi, à ce jeu là. » Sauf que ça n'a rien, absolument rien d'un jeu. Il n'y a qu'une partie et pas de joker pour sauver la mise. Rosie boit une gorgée de vin avant de poser son verre sur la table basse, ayant comme l'impression qu'elle ferait mieux d'avoir les mains libres. Que ce soit la prescience ou le simple pressentiment d'une femme qui partage un moment romantique avec un homme, Lucian ne tarde pas à lui donner raison. Elle observe ses mains entre les siennes, et ne peut s'empêcher de la première fois où ils se sont touchés. Elle se souvient du naturel avec lequel il lui a tendu la main le jour où ils se sont rencontrés, de sa propre surprise quand elle l'a attrapée et s'est imposée la terrible vision de sa mort ; parce que pendant une seconde elle a complètement oublié sa malédiction, obnubilée par le fait que pour la première fois depuis des années, quelqu'un la voyait enfin comme un être humain à part entière, comme une véritable personne et non pas comme une poupée de chiffon ou une arme potentielle.

« C'était même... pas mal du tout. » Pas Paris. Leur premier baiser. Échangé seulement quelques instants après les révélations fracassantes à propos de leur avenir commun, comme si cela avait suffit à leur donner le courage nécessaire pour se lancer. Pour oublier cette relation censée rester professionnelle et cesser de résister à leur attirance mutuelle. Et puisqu'il n'est plus question de faire preuve de retenue, Rosie se rapproche de Lucian quand elle comprend qu'il va de nouveau l'embrasser. Dire qu'elle ne mourait pas d'envie de réitérer l'expérience depuis Paris serait mentir. Comme une dose d'héroïne, il suffit d'une seule fois pour ne plus pouvoir s'en passer. Quand leurs lèvres se rencontrent, c'est comme si son cœur allait exploser. D'abord un peu hésitante, encore peu familière avec ces sensations, Rosie finit par se laisser aller complètement, profitant allègrement de ce baiser qui s'intensifie un peu plus à chaque seconde qui passe. C'est pire qu'addictif. Elle se rapproche encore, se serre contre lui, glisse sa main dans sa nuque pour le garder au plus près d'elle et intensifier cette intimité encore nouvelle. Le baiser prend fin quand l'air finit par leur manquer, mais Rosie ne s'écarte pas pour autant. « C'est là que je suis censée dire quelque chose de terriblement cliché comme "tu me coupes le souffle" ? » Elle lui sourit, amusée par la niaiserie de sa remarque – et parce qu'elle n'en est pas moins vraie. Et si elle devait s'enfoncer un peu plus dans le domaine des clichés, elle lui dirait qu'elle a enfin l'impression que les choses sont telles qu'elles devaient être depuis le début. Mais puisqu'un geste vaut mille paroles, elle préfère l'embrasser de nouveau, en prenant cette fois l'initiative du second baiser. Son cœur bat furieusement dans sa poitrine, elle glisse ses bras autour de son cou et sa poitrine collée contre son torse, elle ressent la chaleur brûlante de son corps. C'est grisant, et tellement naturel que Rosie se demande si ça l'est parce qu'ils savent déjà ce qui leur est réservé, ou simplement parce qu'il n'y a plus de non-dits, d'interdits et de sentiments refoulés entre eux. Puis c'est comme si elle avait été frappée par la foudre, un flash blanc apparaît derrière ses paupières, et les images défilent.

Un désert. Des explosions à droite, des explosions à gauche. Des balles qui fusent de tous les côtés. Un vacarme assourdissant. Des soldats. Des hurlements, des ordres aboyés, l'odeur omniprésente du sang et de la terre mêlés. Son cœur bat rapidement, sa respiration est sifflante. L'impression d'avoir tout perdu comme seul sentiment et le désespoir en guise de moteur. Un champ de bataille, un cimetière au beau milieu du désert. Des bombes, des tirs, des corps éparpillés – c'est l'enfer sur Terre. Mais il y a pire que les horreurs sous ses yeux ; il y a celles enfouies dans son esprit.

Rosie s'écarte un peu brusquement, les sourcils froncés et une grimace douloureuse ayant remplacé son sourire. « Désolée, je suis désolée... » Elle aurait dû s'en douter, que son maudit "don" viendrait tout gâcher. Ce n'est pas étonnant, et Lucian l'a déjà vu endurer des visions des dizaines de fois. Dommage, le moment était parfait. La tête entre les mains, Rosie a besoin de plusieurs secondes pour retrouver ses esprits, le temps que l'intense mais heureusement passagère migraine accompagnant chaque vision ne se dissipe. « Désolée. Je suppose que nous allons devoir nous habituer à ce genre de... D'interruptions. » Rosie soupire doucement, et replace une mèche de cheveux derrière son oreille. Le regard de Lucian n'a pas besoin d'être traduit par des mots, elle le comprend très bien. Il veut savoir ce qu'elle a vu, et elle ne voit pas pourquoi – ni de quel droit – elle le lui cacherait. « J'ai vu... Un bref aperçu de ton passé. De ton passé de soldat, je veux dire. » Rosie ne sait rien des horreurs de la guerre. L'Irak, l'Afghanistan, le Qurac... C'est une chose de suivre les actualités concernant les conflits sur ces territoires, c'en est une autre d'être sur place, d'être un soldat en zone de guerre. Mais c'est ce que Lucian a fait de sa vie, pendant longtemps, trop longtemps pour en ressortir indemne. Rosie fait disparaître la distance réapparue entre eux, et prend tendrement son visage entre ses mains. « Il y a une guerre terrible qui fait rage en toi... Tu es un soldat qui ne parvient pas à réaliser qu'il est rentré chez lui. » La douleur et les traumatismes, Rosie est familière avec eux. Elle est aussi observatrice, à Paris elle a bien vu qu'il ne pouvait pas dormir à moins d'avaler des médicaments. Et son regard suffit à en dire long sur ce qu'il a vécu, Lucian a les yeux de quelqu'un ayant le témoin d'atrocités sans noms. Rosie ne sait pas si c'est aussi évident que cela, si son don de prescience lui donne une quelconque empathie, ou si elle le voit simplement. L'une de ses mains quitte son visage et glisse sur son torse, jusqu'à sentir ses plaques d'identité sous ses doigts. Un nom, un prénom, un numéro, un groupe sanguin... C'est bien peu de choses, pour résumer un homme. « Raconte-moi. Parle-moi. S'il te plaît. »

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyVen 25 Mai - 14:36


ROSALIE & LUCIAN

if you don't live for something then you die for nothing

Tu as encore du mal à croire que tu viens de franchir le pas avec Rosalie. Cette femme pour qui tu as toujours eu beaucoup de respect et d’estime, mais que tu n’envisageais pas devenir plus qu’une collègue. Pas parce que tu la trouvais repoussante, loin de là, simplement parce que tu étais son supérieur, et qu’elle se trouvait sous ta responsabilité. Mais il y a suffit d’une seule révélation – pas des moindres – pour que tu laisses finalement ton cœur s’exprimer. Aujourd’hui, même si tu ne sais toujours comment réagir à toutes ces révélations, t’as levé le frein que tu t’étais toi-même imposé. A quoi bon résister ? Vous en avez tous les deux envie, et le destin a décidé de vous rassembler pour le meilleur comme pour le pire. Après un premier baiser un peu hésitant, le second est bien plus entreprenant, et initié par Rosalie, pour la première fois depuis le début de cette nouvelle histoire. Malgré la situation particulière qui vous unie, tout est terriblement naturel. Tu rapproches ton corps, agrippe ses hanches, à mesure que tes lèvres apprennent à découvrir les siennes avec une certaine avidité. Tu ne veux rien presser, ne bâcler aucune étape, mais cette envie refoulée depuis des mois peut enfin s’exprimer, et tu n’es pas certain de pouvoir la contrôler. Tu commences à manquer de souffle, quand soudain le château de cartes s’écroule. Rosalie s’écarte, comme si elle venait de se brûler contre ta peau. Tout semblait bien se dérouler, que vient-il de se passer ? Ton premier réflexe est de te remettre en question. Est-ce que tu as été trop vite ? Est-ce que tu t’y es mal pris ? La surprise se lit sur ton visage. La surprise et la frustration d’avoir peut-être tout gâché. Quand elle prend la parole, tu comprends qu’il ne s’agit pas de toi, mais de son don aux interruptions impromptues. « Oh. » Avoir des visions de ton passé n’a rien de très romantique. Et ce n’est clairement pas le sujet que tu t’imaginais – ou voulais – aborder ce soir. Sans même t’en rendre compte, tu t’écartes de la jeune femme, mécanisme de défense incontrôlé. Parler de la guerre, des souffrances que tu as vues et subies, n’est pas chose aisée. Pour ainsi dire, tu ne le fais jamais. C’est comme une zone d’ombre que tu refuses de te remémorer, un coin de ta mémoire que tu aimerais effacer. Quand ses doigts glissent sur tes plaques qui te quittent paradoxalement jamais, tu dois te faire violence pour ne pas la repousser. Ce n’est pas contre elle, vraiment pas, c’est juste que la blessure ne s’est pas encore refermée, et elle vient sans le vouloir d’appuyer sur la plaie béante du passé. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Tu réalises que le ton que tu emploies est dur, froid. T’as l’impression d’entendre le psy qu’on t’a collé dans les pattes après ton retour. Mais Rosalie est différente. Elle veut savoir pour te connaitre. Elle veut savoir pour t’aider. « Ce ne sont pas des choses dont on parle. Quand on revient de là bas, tout ce qu’on veut, c’est oublier. » En parler revient à se souvenir. Et se souvenir revient à revivre les échos du passé. Après une profonde inspiration, tu fais l’effort de tomber le masque. De baisser ta garde, réapprendre à te sentir en sécurité. « Je ne serais plus jamais celui que j’étais autrefois, et je n’ai pas encore accepté celui que je suis devenu aujourd’hui. » L’homme qui voulait dédier sa vie à son pays n’est plus. Il est mort sur le champ de bataille. « Une partie de moi-même est morte au front. Et je n’ai pas encore réussi à combler le vide. » Travailler pour A.R.G.U.S t’occupe l’esprit, mais ce n’est pas suffisant pour te reconstruire. Peut-être y parviendras-tu auprès d’elle ?

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyDim 27 Mai - 19:16

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Il y a des plaies qui ne guérissent jamais, et des souvenirs qui ne disparaissent pas avec le temps. Rosie est bien placée pour le savoir et le comprendre, peut-être mieux que Lucian ne l'imagine. Lui qui croit avoir tout lu à son sujet dans son dossier ne se doute pas qu'il manque des pièces importantes au puzzle. Elle sait combien certaines choses sont douloureuses et toxiques, et combien il peut être difficile d'accepter certains moments de sa vie comme étant de véritables faits et pas seulement de terribles cauchemars. Rosie n'est pas idiote, elle se doute bien que Lucian n'a pas beaucoup de souvenirs heureux de ses années de soldat. Il ne lui a pas dit grand chose à ce sujet, mais il lui a donné assez d'éléments pour qu'elle se fasse une idée générale de sa vie. Une famille de militaires ou la discipline passe avant les sentiments, une voie tracée pour lui dès sa naissance, des choix qui n'en n'étaient pas, des missions difficiles jusqu'à celle de trop, et une culpabilité qui le ronge de l'intérieur comme de l'acide... Nul besoin de fouiller dans son esprit pour peindre un tableau de sa vie. Tout ce qu'il lui manque, ce sont les détails, ces choses qu'il voudrait pouvoir oublier sans en être capable. Elle a bien remarqué sa nervosité soudaine, caractéristique des soldats qui souffrent de stress post-traumatique – sait-il seulement de quel mal il est atteint ? Elle ne dit rien, elle le laisse reprendre ses esprits et décider ou non de s'ouvrir à elle, il ne lui appartient pas de lui forcer la main. Ce sont des choses qui prennent du temps et demandent une certaine dose de courage, et si Lucian n'en manque pas il n'est pas toujours facile d'affronter ses propres démons. Elle secoue doucement la tête, avant de s'engager prudemment dans la brèche entrouverte. « Rien n'est plus difficile que d'accepter la personne que l'on est. » Pas celle que l'on aimerait être, pas celle que l'on a pu être, ni même encore celle que l'on prétend être. Celle que l'on est vraiment, et qu'aucun masque au monde ne parviendrait à faire disparaître. « Je peux peut-être tenter de le combler, ce vide. » Elle lui sourit. Il a tellement fait pour elle qu'elle serait égoïste de ne pas faire de son mieux pour le rendre heureux. Lui sauver la vie est une chose, mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. « Tu es quelqu'un de bien, Lucian. Je n'ai jamais eu besoin de lire ton esprit pour le savoir. Mais toutes ces choses qui te dévorent de l'intérieur... Tu ne pourras pas les garder pour toi indéfiniment, ce serait les laisser gagner. Fais-moi confiance, je sais à quel point c'est dur... Mon dossier ne dit pas tout à mon sujet. » Rosie soupire tout bas. Ce n'était pas ainsi qu'elle imaginait leur soirée, mais autant que toutes les cartes soient mises sur la table dès à présent. Plus de secrets, plus de non-dits, rien que la vérité de deux êtres brisés. « Toi et moi, nous avons tous les deux perdu presque quinze ans de nos vies... » Et quand on a tout juste une trentaine d'années, c'est beaucoup – beaucoup trop. « Je sais ce que c'est que d'avoir l'impression de ne plus être qu'une coquille vide, une enveloppe charnelle privée de son âme. L'impression d'être juste... morte, mais sans l'être réellement. » Et elle sait surtout ce que cela fait de souhaiter mourir pour de bon pour éviter de souffrir encore. Elle ne sait pas combien de fois elle a songé à mettre fins à ses jours, quand elle était encore dans ce maudit hôpital. Elle se souvient très clairement avoir pensé qu'à la première occasion qui se présenterait, quand elle ne serait pas trop droguée pour tenir debout, elle se jetterait par la fenêtre de sa chambre, puisqu'elle se trouvait au quatrième étage. À quelques jours près, Waller n'aurait trouvé qu'un cadavre à recruter. « Je fais des cauchemars tellement violents que je me réveille dans trempée, paralysée, et tout dans la chambre flotte autour de moi... A Paris, j'avais peur de m'endormir, parce que je ne voulais pas que tu te réveilles et aies l'impression d'être dans un mauvais film d'horreur. » Rosie adresse un sourire désolé à Lucian, vraiment désolée que ses dons se soient manifestés à un si mauvais moment. Elle aurait préféré laisser tout cela de côté encore un peu, pour pouvoir profiter d'une soirée avec lui sans maux de cœur... Mais rien n'est jamais facile, n'est-ce pas ? « Je préférais quand tu m'embrassais, c'était moins triste. »

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyMer 30 Mai - 19:09


ROSALIE & LUCIAN

if you don't live for something then you die for nothing

Tu aurais aimé que pour une fois, tout soit simple. Mais aborder tes années de service vient de briser toutes vos chances de normalité. Ce ne sera pas encore pour cette fois. Ton esprit est embrumé, il patauge dans la boue du passé. Une boue qui te semble bien réelle quand tu repenses à tous ces combats, tous ces raids, toutes ces pertes. Tu dois ardemment te concentrer pour ne pas trembler. Si tu te tues à la tâche chez A.R.G.U.S, si tu restes loin de Sasha, c'est parce que tu n'es pas encore passé à autre chose, et que tu n'es pas certain de le faire un jour. Tu refuses de perdre le contrôle devant elle, de te transformer en quelqu'un que tu refuses d'être. Est-ce que ce qu'elle dit est vrai ? Est-ce qu'emmagasiner tes traumatismes causeront ta propre perte ? Jusqu'à présent, tu n'y avais jamais réellement réfléchi. C'était comme avancer avec des oeillères, et tu t'en sortais très bien ainsi. T'ouvrir, accepter tout ce qui s'est passé, ça ne se fait pas en un claquement de doigts. Ça demande du temps, de la patience, et du courage. Et même si ses mots se veulent rassurants, tu peines à les entendre, à les écouter. Le regard perdu dans le vide, c'est uniquement quand elle se livre sur son propre passé que tu relèves les yeux vers elle. Une nuit de confidences à laquelle tu n'étais pas préparé. Si tu peux maitriser tes émotions quant à tes propres démons, tu n'es pas certain de pouvoir le faire si les siens se révèlent trop féroces. Ce que tu as lu dans son dossier était déjà à la limite du soutenable. Qui a t-il que tu ne sais pas encore ? Quels secrets se cachent dans un coin de sa tête ? « Je n'ai pas peur. » Tu soutiens son regard, un miroir de l'âme parfois bien plus efficace que des mots. Tu as eu des cauchemars avant de prendre ces pilules qui te privent de songes. Tout ce qu'elle te dit fait écho à ta propre histoire. Vous êtes unis, un lien tenace s'est créé entre vous, dont tu n'as pris conscience que très récemment. Pourtant, il est là, évident. Tu as besoin d'elle tout autant qu'elle a besoin de toi. Besoin de l'un de l'autre pour se relever, pour avancer sans trébucher. « Je n'ai pas peur de qui tu es. » Peu importe ce qu'il se serait passé si elle s'était retrouvée en plein cauchemar, tu n'aurais pas eu peur. Tu ne vas pas mentir, il est parfois difficile d'accepter ses dons, notamment parce qu'ils lui amènent beaucoup de souffrance, mais jamais tu ne prendras tes distances à cause de ça. Quand elle t'a été présenté, tu ne l'a pas dévisagé, tu ne l'a pas jugé, tu n'as pas été effrayé. Et quoi qu'elle fasse, quoi qu'elle dise, rien de tout ça ne changera. « Moi aussi. C'est pas comme ça qu'on va combler le vide. » Tu lui souris, tentant tant bien que mal de détendre l'atmosphère. Mais il y a encore quelque chose qui te perturbe, avant d'essayer de reprendre là où vous en étiez. Tu as lu son dossier, tu sais ce qui lui est arrivé, mais elle vient de te dévoiler des zones d'ombre. Et tu ne pourras pas oublier, pas avant de savoir. Si ce soir est une soirée confession, autant que ce soit jusqu'au bout. Que ne sais-tu pas sur elle ? Quels tristes morceaux de puzzle ne possèdes-tu pas encore ? « Tu m'as dit que ton dossier ne disait pas tout sur toi. » T'aurais aimé pouvoir l'embrasser à nouveau, prétendre que tout va bien. T'aurais aimé faire semblant, encore. Mais n'est-ce pas ce qu'elle te demande d'arrêter de faire ? « Qu'est-ce que je ne sais pas encore ? » Tu t'efforces de retrouver son regard, en sachant pertinemment que les réponses ne te conviendront pas. Qu'un nouveau couperet va s'abattre. Mais quelles têtes vont tomber ?

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyVen 1 Juin - 11:06

if you don't live for something then you die for nothing
LUCIAN & ROSALIE

Toutes les vérités ne sont pas bonnes à entendre, et certaines sont encore moins facile à dire. Lucian est certain de ne pas avoir peur de qui elle est, mais peut-être finira-t-il par avoir peur de tous les boulets qu'elle traîne derrière elle. Pendant une seconde, elle est presque tentée de répliquer que s'il ne veut pas lui parler du passé de militaire qui le hante, pourquoi devrait-elle lui révéler tout ce qui lui est arrivé dans cet hôpital psychiatrique ? N'est-ce pas injuste de lui demander ça, quand lui ne veut rien dire ? Rosie secoue doucement la tête. Non, ce n'est pas juste, mais l'un d'entre eux va bien devoir trouver le courage de parler le premier, faute de quoi le malaise risque de s'éterniser. Et puis, peut-être qu'elle lui doit bien cette vérité là, à défaut d'une autre peut-être plus importante encore. Ce n'est pas plus facile pour autant, elle se sent pâlir et ne peut s'empêcher de fuir son regard. La gorge serrée, elle a besoin de quelques secondes pour rassembler quelques miettes de courage et prendre une profonde inspiration. « Je ne t'ai rien dit, parce que je ne voulais pas... Je ne voulais pas que tu me regardes différemment, toi aussi. » Comme tous les autres le font. Avec ce mélange de dégoût et de pitié, comme l'on regarde un animal blessé dont il faudrait abréger les souffrances. Elle est l'orpheline, l'enfant dont personne ne voulait, la folle qui ne l'a jamais été, la fille étrange à laquelle personne ne veut se frotter... Et maintenant, Lucian va avoir une nouvelle étiquette à lui coller dessus. Le regard baissé, les doigts accrochés nerveusement au rebord du canapé, Rosie parle à voix basse, comme pour si cela pouvait rendre les choses moins difficiles à dire, mais ce n'est absolument pas le cas. « A ton avis, que font les hommes à une femme qui est trop droguée pour tenir debout, trop droguée pour émettre le moindre son ? » Elle ne peut pas prononcer les mots qui exprimeraient clairement ce qui lui a été fait, c'est encore trop difficile, ils lui arracheraient la gorge. Mais Lucian n'est pas idiot, ce qu'elle sous-entend est terriblement clair. Tous ces médicaments, ces pseudos traitements, ces drogues qu'on lui injectait dans l'espoir de la "guérir" ou de l'exorciser, alors que rien ne clochait chez elle... « Je ne sais pas... Je ne sais pas exactement ce qu'ils m'ont fait, je ne me rappelle pas très bien, j'étais tellement assommée par tous ce qu'ils me donnaient... Mais je sais qu'ils l'ont fait, à chaque fois que je ferme les yeux, je... » Sa voix se perd dans les aigus et elle s'étrangle avec les mots, les larmes brouillent sa vision. À chaque fois qu'elle ferme les yeux, les images défilent sous ses paupières closes. Floues, mais pas suffisamment pour qu'elle puisse douter de ce qui lui est arrivé. Certaines le sont moins que d'autres, et ce sont les pires. Et puis il y a ces voix masculines qui la font parfois sursauter, certains mots qui déclenchent chez elle de véritables crises d'angoisses, et la perspective d'être touchée par des inconnus qui la dégoûte au moins autant qu'elle la terrifie. Voilà très exactement la raison pour laquelle elle voulait mourir ; pour leur échapper. « Je suis restée presque quinze ans là bas. » A choisir, elle aurait sans doute préféré la guerre. Non pas qu'un traumatisme soit préférable à un autre, mais elle aurait préféré les balles et les bombes à ce qui lui a été fait. Rosie se mord la lèvre pour essayer de retenir ses larmes mais c'est trop tard, elles dégoulinent sur ses joues pâles. Elle sait que ce n'est pas de sa faute, mais elle ne parvient pas à s'empêcher d'avoir honte, elle se sent sale et souillée et parfois, elle a même l'impression d'être indigne d'être aimée. Elle finit par relever la tête, et essuie les larmes avec la manche de son chemisier. « Et le voilà... Ce regard. » Peut-être qu'elle aurait mieux fait de ne rien dire, peut-être aurait-elle dû lui mentir... Non, ça n'aurait servi à rien, cela n'aurait été qu'une bombe à retardement qui aurait fini par leur exploser au visage au moment le plus inopportun. Mais la pilule va être dure à avaler, pour tous les deux. Lucian n'envisageait sans doute pas une relation avec une femme ayant tant de problèmes non résolus. Et Waller... Elle savait forcément, ne rien mentionner dans son dossier n'est qu'une énième manipulation de sa part, pour étudier leurs réactions, comme s'ils n'étaient que de vulgaires rats de laboratoire. « Il est tard. Je ferais mieux de rentrer. » Ou de prendre la fuite. Mais peu importe, c'est trop, elle ne peut pas supporter l'idée que Lucian se mette lui aussi à la regarder comme une poupée brisée et rien d'autre.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyJeu 7 Juin - 18:54


ROSALIE & LUCIAN

if you don't live for something then you die for nothing

Il y a des réponses qu'on attend pas. Des réponses douloureuses. Des réponses qui peuvent changer une vie. Celle de Rosalie te fait l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. Ou d'une décharge électrique. Cette sensation de paralysie, d'irréalité. Ta réaction est inexistante, mais pourtant terriblement spontanée. Tu as côtoyé l'horreur de la guerre pendant des années. Tu as vu l'être humain sous son visage le plus sombre, le plus écœurant. Meurtres. Tortures. Viols. Mais on ne s'habitue jamais à l'atrocité. On ne l'accepte pas. On veut toujours croire en un monde meilleur, croire que les hommes peuvent faire mieux. Et savoir que Rosalie a été confrontée à ce mal absolu, ça t'arrache le cœur. Des monstres lui ont fait du mal, l'ont transformé, ont fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Tu écoutes son histoire, mais tu dois ardemment te concentrer pour ne pas en perdre le fil. Les mots sont comme des lames qui tranchent dans ta chair. Quinze années d'horreur. Quinze années de souffrance et d'humiliation. Et si tu ressens énormément de douleur, la colère gagne elle aussi du terrain. Si ces hommes étaient là, devant toi, tu serrerais leur cou de tes mains, jusqu'à ce que leur dernier souffle expire entre leurs lèvres. Corps meurtri. Âme meurtrie. Les séquelles sont lourdes, elles ne s'oublient pas avec le temps. Et quand tu relèves enfin le regard vers elle, tu ne parviens à communiquer aucun son. Il faut que tu digères la nouvelle, que tu apprennes à vivre avec ces nouvelles émotions. Ce n'est pas elle. Non, ce que tu penses de Rosalie ne changera jamais. Contrairement à ce qu'elle s'imagine, tu ne la vois pas différemment. Ou peut-être que si. Mais pas comme elle se l'imagine. Tu te sens spectateur de la scène. T'aimerais pouvoir t'exprimer, lui dire quelque chose, mais t'es bloqué. Ton cerveau refuse de se remettre en route. La seule chose à laquelle il est capable de penser, c'est retrouver les coupables de ses traumatismes et les faire disparaître de ce monde. De son monde. Est-ce mal que de vouloir tuer des hommes qui n'ont pas levé les armes vers vous ? T'es un soldat. Tu tues, oui, mais uniquement pour te défendre. Tu n’exécutes pas de sang froid. Pourtant, là, tu serais prêt à le faire, sans hésiter. Peut-être que ta conscience te torturait ensuite, toi qui a tellement de valeurs et de principes, mais pour elle, il n'y a rien que tu ne pourrais faire. Et tu viens maintenant de le réaliser. Tu ferais tout pour la protéger. Y compris devenir un assassin. Assassin des hommes qui habitent ses cauchemars. Comment se fait-il que tu ignorais tout de ça ? Waller ne pouvait l'ignorer. Tu te sens manipulé, trahi. Quand elle se lève, quand elle prend la fuite, tu te redresses à ton tour pour lui attraper la main, freiner sa course. Non, pas maintenant. Tu refuses qu'elle parte en s'imaginant que tu la vois d'une façon complètement erronée. « Non attends, reste encore un peu. » Tu fais abstraction de tout ce qui te trotte dans la tête pour uniquement de te concentrer sur elle. Lui donner l'attention dont elle a besoin. Pour la rassurer. « La seule chose que je vois, c'est une survivante. La femme la plus forte et courageuse qu'il soit. » Un peu comme toi, finalement, mais bien différemment. Vous êtes brisés, mais toujours en vie, toujours debout, et il n'y a rien qui pourrait vous arrêter si vous êtes ensemble. Voilà l'autre réponse de la soirée. Ensemble. Ensemble, vous vous en sortirez. Ensemble, rien ne vous vaincra. Qu'importe d'où vous venez. Qu'importe le passé. Ensemble, le futur n'a pas à être aussi sombre. Bien au contraire. Doucement, tu la serres contre toi. Parce que les mots ne suffisent plus, tu lui offres le réconfort de tes bras. Pour lui montrer que t'es encore là, que tu n'iras nulle part, et que rien qu'elle puisse te dire ne t'éloignera d'elle.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyVen 8 Juin - 22:12

if you don't live for something then you die for nothing
LUCIAN & ROSALIE

D'une certaine façon, Rosie est soulagée d'avoir avoué son terrible secret. Pas parce qu'elle se sent tout à coup plus légère – non, elle portera le poids de ses agressions encore longtemps – mais parce que à présent, Lucian sait tout. Tout ce que Waller a égoïstement décidé de lui cacher pour pouvoir étudier son comportement, il le sait. Ce n'était plaisant ni à dire, ni à entendre, mais au moins toutes les cartes – à l'exception d'une seule – sont sur la table. Rosie n'est peut-être pas très douée en relations amoureuses, mais elle sait que l'honnêteté est la clé du succès. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir envie de prendre la fuite, parce que comme beaucoup de femmes ayant vécu ce genre de choses, elle peine à se débarrasser de ce terrible sentiment de honte, alors que la culpabilité n'est pas la leur. Ce n'est pas facile d'avouer ce genre de choses à l'homme pour lequel on éprouve de forts sentiments, et c'est aussi ridicule dans son cas, il lui suffirait de lire rapidement les pensées pour comprendre qu'il ne la blâme pas une seule seconde pour ce qui lui est arrivé et que son regard sur elle n'a pas changé, ou du moins pas de la façon dont elle pourrait le craindre. Elle sursaute presque quand Lucian attrape sa main pour la retenir, l'empêcher de prendre la fuite. Qu'elle reste encore un peu ? Quand elle relève les yeux vers lui, Rosie le regarde avec incrédulité. Ce n'est réellement pas de cette façon qu'elle imaginait leur soirée. Lui non plus, sans doute. De sa main libre, elle essuie les larmes qui coulent encore sur ses joues. Courageuse ? Elle n'a jamais eu l'impression de l'être. Peut-être parce que personne ne lui a dit avant lui. Difficile de développer même un semblant d'estime de soi quand on grandit sans encouragements, et quand on ne se construit que dans la douleur. C'est bien la première fois que quelqu'un lui dit qu'elle est forte, alors elle ne peut que ressentir une vive émotion. Rosie fait encore de son mieux pour se contenir, mais quand Lucian la prend dans ses bras, c'est trop. Ou plutôt, c'est comme une autorisation de se laisser aller. Quand on n'a personne, quand on est terriblement seul, on apprend à tout emmagasiner, à contenir ses émotions pour pouvoir continuer à avancer. Mais Rosie le réalise à peine, elle n'est plus seule. Elle tremble contre lui, puis elle finit par éclater en sanglots. Et malgré ce qu'elle vient de lui avouer, elle elle pleure de soulagement. C'est terminé, elle n'aura plus à faire son chemin de croix seule, elle n'aura plus à endurer cette solitude terrible qui a manqué d'avoir raison d'elle. « Je me suis désolée... » Elle finit par s'écarter, et c'est encore la manche de son chemisier qui vient essuyé son visage ; ses joues sont rouges, irritées par le sel de ses larmes. « Je suis désolée, j'ai ruiné ta chemise... Je n'ai pas été très clairvoyante, j'aurais dû opter pour du mascara waterproof... » Piètre tentative d'humour pour tenter de se reprendre après ces quelques minutes intenses en révélations et en émotions. « Merci... » Pour absolument tout, et surtout pour ne pas avoir peur de se lancer dans une relation avec une femme un peu compliquée, et surtout pleine d'angoisses. Elle prend une profonde inspiration pour se calmer, mais son cœur tambourine furieusement dans sa poitrine. Puis elle se hisse sur la pointe des pieds pour déposer un baiser au coin de ses lèvres, en guise de remerciements et peut-être un peu pour réaffirmer le fait qu'elle n'a absolument pas peur de lui ou de leur future intimité. Elle lui fait confiance, aveuglément. Et puis elle a cette drôle d'impression – ou plutôt de certitude – qu'à partir de ce soir, c'est lui et elle contre le reste du monde.

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MessageSujet: Re: if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN)   if you don't live for something then you die for nothing (LUCIAN) EmptyDim 10 Juin - 23:06


ROSALIE & LUCIAN

if you don't live for something then you die for nothing

Les larmes s'écoulent, durement, longuement, comment pourrait-il en être autrement ? Qu'elle ne cherche pas à les retenir, elles peuvent être bénéfiques. Comme une rivière qui coule et qui nettoie les blessures du passé. Tu ne dis pas un mot de plus, tu te contentes de la serrer contre toi. D'enrouler tes bras autour d'elle, de l'inciter à se laisser aller. Il n'y a pas de honte à avoir. Elle n'est coupable de rien. Mais toi, tu le seras bientôt. Même si tu t'évertues d'arrêter d'y penser, leurs ombres planent au-dessus de toi, et tu t'en veux de les laisser ainsi assister à cette intimité entre elle et toi. T'aimerais qu'ils disparaissent, tout de suite, maintenant. Leur tirer une balle dans le crane pour qu'elle puisse avoir une chance de tourner la page. Ce n'est clairement pas ainsi que tu imaginais votre soirée, mais tu ne regrettes absolument rien. T'as maintenant l'impression de la connaître d'autant plus, d'être entré dans un son jardin secret, sans qu'elle ne se méfie une seule seconde de toi. Même si ça n'en donne pas la sensation, vous vous êtes encore rapprochés ce soir. Peut-être pas de la façon dont vous l'imaginiez, mais tout aussi significativement. Il y a plusieurs façons de se lier à une personne, et vous venez d'en vivre une. Pas la plus belle, pas la plus agréable, mais nécessaire. Quand elle s'écarte, tu as moins de peine que tu l'imaginais à sourire à sa tentative de détendre l'atmosphère. Tu n'es pas de ceux qui s'apitoient sur leur sort, et tu comprends qu'elle en fait de même. Elle est forte, terriblement forte, et elle te le prouve chaque fois un peu plus. Même cassée, même brisée, elle continue d'avancer. Et désormais, elle n'aura plus à le faire seule. Tu seras là pour l'aider à se relever, et à lui prendre la main sur le long chemin vers une vie plus apaisée. « C'est pas grave, tu m'en offriras une nouvelle. J'ai jamais su comment m'habiller convenablement en dehors de ma tenue militaire. Alors je te fais confiance. » Tu lui adresses un nouveau sourire rassurant, tout en essayant de lui apporter une perspective un peu plus radieuse de votre histoire. Il est vrai que ça n'a pas été de tout repos. Tu doutes même que qui ce soit en traverse autant en début de relation. Mais c'est ce qui va vous renforcer. Et même sans destinée, tu aurais cru en vous. Elle n'a pas à te remercier. Vraiment pas. « Assez d'émotions pour ce soir, je te propose qu'on aille se coucher. » Si Sasha vous voyait, elle serait bien déçue. Mais ce n'est que partie remise, vous avez tout le temps de passer au côté plus trépidant. En l'invitant à aller se coucher, tu lui fais comprendre également que tu ne la laisseras pas repartir ce soir. Tu n'as pas peur des cauchemars dont elle t'a parlé. Des risques qu'il pourrait y avoir. Tu te fiche de tout ça, tu veux juste être avec elle. Essayer d'avoir enfin quelque chose de normal. Et si tu dois te réveiller dans un remake de l'Exorciste, et bien soit, tu tenteras d'apaiser ses mauvais rêves, comme tu tentes maintenant d'apaiser ses maux. Quand les lumières du salon s'éteignent, tu n'es pris d'aucun regret. Tu ne t'es jamais senti aussi intimement lié à elle. Et ceci, est sans doute la plus belle ironie de la soirée.

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