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 Somewhere I belong [Pv Alfred]

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MessageSujet: Somewhere I belong [Pv Alfred]   Somewhere I belong [Pv Alfred] EmptyVen 27 Avr - 0:44


Alfred Pennyworth & Damian Wayne
i did not miss you, old man



« Cent ! » J'expirai sèchement à ma dernière remontée. Bras croisés sur mon torse, poings serrés, j'avais atteint mon quota quotidien et matinal d'abdominaux, suspendu par les genoux à la rambarde de la mezzanine au-dessus du salon. A chaque montée, je voyais le plafond aux moulures luxueuses. A chaque descente, je voyais Gotham se découper à l'envers alors que la nuit laissait place au jour.
Depuis une semaine que j'étais arrivé ici, chaque journée était réglée par mon entraînement intensif habituel, afin notamment de pousser mon corps à se renforcer musculairement parlant. Ma blessure était toujours douloureuse, je gardais encore un bandage juste sous le coeur où ma mère avait enfoncé sa lame sans une once d'hésitation. Mais j'étais plus fort que la douleur physique. J'étais un guerrier, un Assassin. Mon mental avait été forgé durement pour être la clef de voûte de mon succès.
Cinq heures chaque matinée, minimum, parfois bien plus, à partir de six heures du matin. Exercices physiques, exercices de souplesse, exercices de combat contre les mannequins de bois japonais installés dans la chambre d'amis, que j'avais transformée en salle de combat, exercices de méditation pour la régénérescence et la maîtrise des émotions. Ensuite, la journée m'était donnée pour vaquer au reste de mes occupations : la lecture de la presse locale et mondiale en différentes langues, l'écriture, la calligraphie, la prise de notes sur la situation à Gotham et ailleurs,
l'aménagement de mon nouvel appartement, le nettoyage assidu de mon sabre et des armes que j'avais utilisées pendant la nuit, si je n'avais pas eu le temps de le faire de suite à mon retour. Et, aussi et surtout, l'entretien de mes protégés et amis.

D'un bon souple en arrière, je quittai la barrière pour atterrir sur la table du salon, puis la terre ferme dans un deuxième saut périlleux. J'attrapai la serviette sur le dossier de la chaise, et épongeai ma transpiration avant de la balancer sur mon épaule et de traverser la pièce. Sur mon chemin, je grattouillai la nuque de Golem et de Polka, les deux chats que j'avais sauvés cette nuit de leurs maîtres violents et cruels. Des dealers de drogue qui vivaient dans un appartement crasseux. Ils étaient venus s'ajouter à la petite arche de Noé qui était en train de prendre forme dans l'autre grande pièce, la Ménagerie, que j'avais entièrement dédié à l'hébergement de mes nouveaux colocataires. Chiens de combats maltraités et blessés jetés aux ordures parce qu'ils perdaient, chats, oiseaux, chauve-souris, hérissons, écureuils, oies et autres animaux improbables. J'avais même récupéré une chèvre toute mal en point, avec une patte brisée, et le dos brûlé par des cigarettes. Ca m'avait rendu fou de rage. J'avais donc rendu justice et tranché le bras qui avait osé faire cela, comme cela se faisait au sein de la Ligue et de ses territoires sous influence. De par mes origines arabes, les mains et bras tranchés étaient une punition tout à fait classique pour les voleurs et autres criminels. La mort était réservée à ceux qui allaient encore plus loin.

Il y avait encore quelques semaines, j'aurais tué cet homme. Chaque animal maltraité me rappelait le massacre des Bat-dragons que j'avais opéré de mes mains, et la honte et la culpabilité qui ne me quittaient plus depuis. Alors je réagissais plus que violemment, en conséquence, comme pour espérer réparer ce tort impardonnable. Celui-là et tous les autres.

Just stuck, hollow and alone
And the fault is my own, and the fault is my own

Depuis que j'avais appris que père n'était pas mort, l'ombre de son code moral, et surtout de son courroux s'il savait ce que j'avais fait ces derniers mois, m'empêchait de tuer avec la même légèreté. De plus, je ne voulais pas attirer son attention ni celle de ces idiots de Robins sur mes activités en laissant une traînée de cadavres derrière moi. Ce ne serait pas stratégique. Alors je réservais la peine de mort seulement aux crimes que j'estimais les plus graves lorsque je partais patrouiller la nuit, vêtu de mon uniforme de guerrier de la Ligue et d'un masque noir pour préserver mon identité. Ainsi, toutes mes journées et mes nuits étaient occupées. Cette discipline de fer me permettait de ne pas penser au reste. Surtout pas à mère, ni à père. A personne hormis moi-même et mes nouvelles ambitions de conquête personnelle. Mes cauchemars, qui écourtaient mes nuits, étaient déjà bien assez en eux-mêmes concernant mes géniteurs.

Arrivant dans la salle de bain en marbre, j'entrepris de me laver et de faire ma toilette, puis je changeai mon bandage non sans grimacer. Correctement habillé, je ressortis. « Garde à vous ! » ordonnai-je en pénétrant dans la ménagerie. Pour toute réponse, tous les animaux se mirent à miauler, aboyer, remuer leur frimousse, contents de me voir. Je souris et m'avançai. Ils savaient que c'était l'heure de manger. Je changeai l'eau des gamelles et remplis les autres de nourriture avec mon assiduité habituelle. « Coucou Rita, comment tu vas ce matin ? » demandai-je à la chèvre allongée dans son petit enclos douillet plein de foin. Elle bêla pour toute réponse. Je grattai le haut de son crâne en m'agenouillant auprès d'elle. Je vérifiai ses blessures, qu'elles ne s'infectent pas, tout en la caressant pour la rassurer. Elle avait été traumatisée, comme tous les animaux ici. En un sens, j'étais comme eux. Sauf que moi, je me sauvais tout seul, et je me construisais mon cocon de protection tout seul désormais. Et présent, ils étaient sous ma protection. Gare à ceux qui voudraient leur refaire du mal !

Soudain, un bip sonore me fit lever la tête vers l'écran plat accroché dans le coin de la pièce. Il y en avait un dans toutes les pièces, je l'avais exigé à l'achat. J'avais ainsi pu bricoler un système de sécurité surveillant les couloirs et le hall d'entrée de l'immeuble afin de parer les intrusions. Même si je savais que cela n'arrêterait pas mère ou ses Assassins, pas plus que les Chauve-Souris. Mais pour les voir venir eux, je comptais sur un autre système infaillible : moi-même. Je fronçai les sourcils en avisant la silhouette qui pénétrait le bâtiment et prenait l'ascenseur. Je me relevai et rejoignis le salon, suivi par deux chiots et une oie, curieux et joueurs, toujours les mêmes à profiter de la porte laissée ouverte pour visiter le reste de l'appartement sur mes talons. Je rejoignis la porte d'entrée et ouvris cette dernière avant même qu'il n'ait eu le temps de presser la sonnette.

« Pennyworth. » Tête levée vers lui, du fait de sa taille, je le toisai sans rien exprimer. Je le scrutai. Détaillai son expression, ses vêtements, sa posture. C'était bien le vrai. Pas de déguisement. Parfait. « Vous tombez bien. Il y a de la vaisselle à faire. Et la poussière. Les deux derniers domestiques étaient incompétents. Refermez derrière vous, » annonçai-je en faisant volte-face pour revenir dans le salon, mains dans le dos tels un maître en sa demeure. Oui, en une semaine, j'avais viré deux domestiques. Des idiots insipides et nuls dans leur travail ! Je tirai une chaise de la table du salon et m'y assis, posant mes coudes sur la table et joignant les mains comme si nous allions parler affaire. « Que voulez-vous Pennyworth ? Si Père vous envoie à cause de l'argent, dites-lui que je n'ai fait que prendre ce qui me revient de droit. D'ailleurs, il ferait mieux d'apprendre à tenir ses comptes, j'ai noté de nombreuses irrégularités qui mériteraient un audit approfondi. Cette entreprise sera prochainement la mienne, je ne souhaite pas hériter de ruines parce qu'il n'aura pas su gérer ses affaires correctement. » J'arquai un sourcil et le toisai avec insistance et insolence. Je le défiai d'oser me demander de revenir. S'il était là pour ça, ou pour l'argent, il pouvait repartir. Si Père l'envoyait, même combat. J'étais sur la défensive. J'avais tout fait pour éviter de les croiser durant mon cours séjour retour dans la batcave, ce n'était pas pour rien. Alors je ne risquais en rien d'avouer que j'étais, au fond, content de le revoir, lui avec qui j'avais eu le moins de problèmes et eu le plus d'affinités sans ambiguïtés finalement. Encore moins d'avouer que nos parties d'échecs me manquaient. Mais après neuf mois au sein de la Ligue loin de tout, je ne savais juste plus vraiment quelle était ma place. Mère m'avait rejeté, et Père ne m'avait pas cherché, ni avant ni depuis mon retour ici. Alors je préférais forger la mienne tout seul en attendant, et faire comme si sa présence ici ne me surprenait pas, pas plus qu'elle ne me perturbait. La question était : était-il venu sur ordre de Père, ou de son plein gré ?



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MessageSujet: Re: Somewhere I belong [Pv Alfred]   Somewhere I belong [Pv Alfred] EmptyLun 30 Avr - 15:16

ft. Damian Wayne
Somewhere I belong

<<

Ce n'était pas parce que le Syndicat du Crime avait été mis hors d'état de nuire, que Bruce était revenu d'entre les morts, que tous les problèmes s'étaient réglés. Bien loin de là même. Comme bien souvent, le chevalier noir n'avait pas réellement réfléchi aux conséquences de ses choix, de ses actes. Des répercussions que cela auraient sur tout son entourage. Tout le monde avait été touché, blessé par cette disparition et à son retour... il n'avait pas aidé à la cicatrisation.

Si Alfred avait pu faire la part des choses et finalement, pardonner, parce qu'il était comme son fils. Ce n'était clairement pas le cas de tout le monde. Et celui qui avait sans doute le plus souffert, était bien Damian. Le garçon avait fini par disparaître des radars. Le majordome avait soupçonné rapidement que sa mère, Talia, en avait profité pour le ramener entre ses griffes. Son jouet, son arme ultime. Cette pensée le mettait dans une colère noire, car il avait pu voir que Damian n'était pas qu'un sale gosse imbu de sa personne, il avait un bon côté, il pouvait devenir un homme de bien. Il suffisait de le voir avec les animaux. Mais il suffisait de si peu pour le faire retomber dans cette haine de tout qui l'animait avec tant de facilité. Après tout, ce n'était encore qu'un enfant, quoi qu'en pense tout son entourage. C'était bien là qu'était le problème, souvent.

Ils l'avaient récupérés, finalement, mais le gamin avait disparu à nouveau, ne souhaitant sans doute pas rester chez son géniteur. Il lui en voulait, et c'était bien normal. Aux yeux du majordome, Bruce Wayne était bien le seul responsable pour le coup. Mais notre homme n'était pas décidé à laisser Damian seul. Il avait rapidement remarqué que des sommes importantes avaient disparues des comptes. Et il en déduisit rapidement qu'une seule personne avait pu faire cela. Surtout pour s'acheter un appartement en plein centre de Gotham.

Le jeune Wayne avait donc décidé de rester dans la ville de son père, sans doute assuré qu'il pouvait se débrouiller seul, à 13 ans... un soupire passa ses lèvres, avant que notre anglais ne décide de se rendre à l'adresse qu'il avait trouvé. Pour voir comment il allait, pour s'assurer qu'il allait bien, surtout, qu'il n'était pas en train de faire une bêtise, qui pourrait coûter cher, à tous. Et il avait remonté les bretelles à Bruce, qu'il prenne enfin ses responsabilités et s'occupe de son fils.

L'immeuble était luxueux, Damian était habitué au luxe... ce qui n'arrangeait rien à son mauvais caractère. Mais Alfred avait vu pire, il entra sans se soucier de savoir s'il était déjà observé. Connaissant le môme, son géniteur, pas de doute que la paranoïa devait être dans les gênes. A peine arrivé devant la porte, que cette dernière s'ouvrait, sur un jeune homme assuré et hautain, qui l'accueilli avec classe. Alors même qu'il lui tournait le dos, Pennyworth levait légèrement les yeux au ciel en secouant la tête, mais un fin sourire en coin, démontrait qu'il était plutôt content de le retrouver, au moins semblait-il en bonne santé. Il ferma la porte derrière lui.

Son regard balaya la salle principale, tout en l'écoutant d'une oreille. Ce dernier n'hésita donc pas à rapidement mettre les choses au clair, après l'avoir traité comme la femme de ménage. Il n'était pas venu ranger ses affaires.

- Hum... à voir, il n'y pas que la poussière qui doit être faite. Un gamin seul dans un appartement, vous pensez vraiment que c'était vivable?

Restant debout, il mit un instant les mains dans le dos, tout en faisant face à son jeune maître. Il était souvent difficile de se retenir de ne pas vouloir lui en coller une. Il savait que les autres membres de la Batfamily, devaient souvent serrer les poings pour ne pas que cela arrive. Le flegme de l'anglais, lui permettait d'avoir une patience beaucoup plus grande le concernant.

- Je suis venu voir comment vous vous portiez, jeune Wayne. Si cela peut vous rassurer, votre père n'est pas au courant de... tout ça. Il n'est même pas au courant que je suis ici. Le fixant de son air calme et tranquille. Comment allez-vous? Est-ce que vous vous nourrissez suffisamment? Il était important de prendre soin de lui, même s'il ne le souhaitait pas.

Son attention fût alors attirée par les animaux qui se baladaient dans le salon. Il haussa légèrement un sourcil, n'était pas plus surpris que cela. Damian était l'ami des animaux.

- Sachez aussi, que vos animaux au manoir, se portent bien. Voudriez-vous que je les fasse venir ici?

Lui démontrant ainsi qu'il respectait parfaitement son choix et que jamais, il ne l'obligerait à revenir au manoir. A quoi bon? Ce serait le braquer plus qu'autre chose. Tout comme le petit Prince, Damian Wayne demandait à être apprivoisé, à son rythme, sans se presser. Surtout que ce renard, était un animal blessé.

Cela demanderait du temps et Alfred avait tout le temps du monde.
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MessageSujet: Re: Somewhere I belong [Pv Alfred]   Somewhere I belong [Pv Alfred] EmptySam 5 Mai - 21:49


Alfred Pennyworth & Damian Wayne
i did not miss you, old man



« Je suis venu voir comment vous vous portiez, jeune Wayne. Si cela peut vous rassurer, votre père n'est pas au courant de... tout ça. Il n'est même pas au courant que je suis ici. » Je toisai Alfred. Mes mains jointes se crispèrent légèrement lorsqu'il parla de père. Déjà parce que je lui en voulais pour sa fausse mort et son absence de recherche à mon égard à son retour. Ensuite parce qu'apprendre qu'il n'était même pas au courant de mon emprunt d'argent sur ses comptes, et de l'achat de cet appartement, ça m'énervait plus encore. Je ne me l'avouais pas, mais j'avais fait ça autant pour me libérer de toute emprise, que pour paradoxalement attirer son attention. L'énerver. L'irriter. L'exaspérer. Lui rappeler que j'existais et que j'étais tout à fait capable de lui pourrir la vie par ce genre de coups fourrés. Mais non, il ne daignait même pas se renseigner. Ma colère sourde surpassait la douleur dont elle émanait. Cependant, face à Alfred, je restai le plus impassible possible sur le sujet.

« Pour un détective, il n'a pas l'air d'être au courant de grand chose. Si j'étais Batman, je saurais tout ce qui se passe dans ma ville, » raillai-je, hautain. Mais je vis bien que Pennyworth n'était pas là pour polémiquer, avec son flegme légendaire toujours en action, droit comme un i. « Comment allez-vous ? Est-ce que vous vous nourrissez suffisamment ?  » « Je vais très bien. Mieux que jamais, même, à présent que je suis enfin libre ! Et je suis parfaitement en mesure de pour me nourrir tout seul. » assurai-je, légèrement piqué dans ma fierté par son insinuation, que je pris comme une référence à mon jeune âge. Qu'on me prenne pour un gamin alors que j'étais un homme, je n'aimais pas ça. « Sachez aussi, que vos animaux au manoir, se portent bien. Voudriez-vous que je les fasse venir ici ? » Mon regard s'adoucit un peu en l'observant, alors que je pensai aussitôt à Titus, Bat-Cow et Alfred le Chat. Ils me manquaient. En plus, je leur avais trouvé plein de nouveaux amis ici. Il ne me restait plus qu'à retrouver Goliath, perdu dans la nature. Peut-être en danger, peut-être pas.

Je finis par quitter ma chaise et me plantai de nouveau face à mon invité. « Je suis content qu'ils aillent bien. Je savais que je pouvais compter sur vous, Pennyworth. Vous êtes de loin la seule personne intelligente et digne de confiance dans cette famille, » lui répondis-je alors d'un air ferme et solennel. « Pour le moment, mieux vaut qu'ils restent là-bas. Ils ont un parc entier, ils peuvent sortir, et ils y ont leurs marques désormais. Ici je n'ai pas assez d'espace, ils seraient malheureux, et je ne veux pas ça. Je réfléchis actuellement à une solution mais elle prendra du temps. Je passerai les voir aussi souvent que possible, mais en attendant, continuez de prendre soin d'eux, voulez-vous, » expliquai-je, dans une demande officielle de pouvoir de nouveau faire appel à son aide pour garder mes amis loin de tout manque matériel et affectif.



Je devais reconnaître à Alfred un don certain pour la psychologie. Bien malgré moi, en quelques mots seulement, et à peine arrivé, il avait réussi à calmer ma prudence première. A me rappeler qu'il était lui, Alfred, et non l'un d'eux. A me rappeler que je n'avais rien contre lui, bien au contraire. « Venez, je vais vous faire visiter, » décidai-je. Prenant les devants, je lui fis faire le tour du propriétaire en agrémentant notre parcours de commentaires descriptifs brefs. Le salon où nous étions. La première chambre d'amis transformée en ménagerie avec plein de petits enclos et de petites cages aux portes à moitié ouvertes pour mes pensionnaires convalescents sauvés de maltraitance. La deuxième chambre d'amis transformée en salle d'armes et d'entraînements, avec katanas, shurikens, poignards et autres armes blanches accrochées aux murs, et mannequins de combat et autres barres de gymnastique au milieu du tatami. Ma chambre à moi, avec un lit king size, où deux chats et un furet dormaient ventres en l'air dans les couvertures. La salle de bain en marbre. La bibliothèque qui servait de bureau. La terrasse avec vue sur la ville. Et enfin la cuisine par laquelle nous terminâmes notre périple.

« Prenez place. Vous prenez toujours du thé, je suppose. » Sans même lui demander s'il en voulait ou non, je grimpai d'un bond agile sur le plan de travail de la cuisine près de l'évier. J'étais trop petit pour atteindre les placards du haut, mais ne m'en formalisai guère. Mes cheveux d'un noir de jais frôlèrent le plafond une fois que je fus debout dessus, contre les placard muraux. J'en ouvris un pour attraper tasses et soucoupes, puis plusieurs autres à tour de rôle à la recherche de la boîte à thé. Je ne connaissais pas encore bien mon propre appartement, ou du moins, pas bien la cuisine, car comme il l'avait deviné, et à l'inverse de ce que je lui avais dit, je me nourrissais n'importe comment. Je ne savais pas cuisiner, et n'avais pas envie d'apprendre. Alors j'allais à la facilité. Je redescendis et posai le tout sur la table centrale après avoir trouvé le nécessaire. J'avais fait acheter ce thé rare par le précédent majordome, avant de le virer pour incompétence. Premièrement parce que je buvais moi-même du thé, et ce depuis petit, car à la Ligue, les influences orientales étaient omniprésentes et mon éducation avait été faite en conséquence. Mais aussi, au fond, parce que j'avais secrètement espéré qu'Alfred viendrait un jour me voir ici, voire que je l'y inviterais moi-même après mon temps d'emménagement et mes projets lancés. Je n'avais juste pas envisagé qu'il vienne de lui-même si tôt.

Je préparai la théière et quelques minutes plus tard, versai le thé dans deux tasses.
« Thé vert indien Assam, infusé à 140° pendant deux minutes trente, pour six grammes de thé. Ai-je juste, Pennyworth ? » l'interrogeai-je en venant près de lui pour lui tendre la tasse alors qu'il siégeait en hauteur sur les hauts tabourets de la table élevée de la cuisine, que je dépassais à peine du visage. Une fois qu'il l'eut prise, je grimpai sur mon propre tabouret non loin de lui, et , accoudé sur la table à moitié caché derrière ma tasse, j'attendis son verdict tout en dégustant ma première gorgée. Cela me rappelait ces mêmes moments où nous partagions le thé au Manoir Wayne. Au début sans beaucoup parler lors de mes premiers temps là-bas. Puis, à force, c'était devenu presque une tradition, surtout lorsque nous jouions aux échecs jusque tard le soir. Mais il était connu pour être tatillon sur le thé, aussi n'étais-je pas tranquille. Je l'avais souvent observé le faire sans jamais parvenir à égaler son talent en matière d'infusion. Je peinais à trouver la bonne température pour l'eau et le bon temps d'infusion, entre autres détails. Cela ne m'empêchait pas d'essayer et d'essayer encore, comme aujourd'hui. Une sorte de signe de paix. Preuve que malgré ces mois d'absence, je n'avais pas tout oublié de notre relation non-conflictuelle, et donc reposante pour moi. Ma façon subtile et détournée de lui faire savoir que j'étais finalement content de le voir, malgré ma froideur.

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MessageSujet: Re: Somewhere I belong [Pv Alfred]   Somewhere I belong [Pv Alfred] EmptyVen 11 Mai - 10:05

ft. Damian Wayne
Somewhere I belong

Les façons de faire de Damian Wayne pour attirer l'attention de son père avaient quelques ratés. Et pas qu'un peu. Alfred ne releva pas qu'il voyait bien que ses paroles énervaient le jeune homme. Il estimait juste que ces deux têtes de mule feraient bien de se parler, plutôt que de s'ignorer tout en s'envoyant des signes parfois peu compréhensibles. Damian n'était pas un enfant que l'on pourrait qualifier de "normal", tout comme Bruce n'avait rien, non plus, du père "normal". Et pourtant... le majordome serait ravi de les voir tous les deux, dans le jardin du manoir, à faire un peu de baseball, comme tout père et fils américain qui se respectent, enfin... pour eux, ce sera plutôt une ronde de nuit, sur les toits de Gotham.

Bien entendu, le gamin estimait qu'il ferait bien mieux que Batman lui-même sur tous les plans. Ce côté prétentieux qui le caractérisait depuis qu'il le connaissait, ne faisait que lui faire lever les yeux au ciel. Mais pour le coup, il n'en montra rien, ce n'était vraiment pas le moment de se le mettre à dos et de le braquer. Alfred n'était pas là pour ça, bien au contraire, il fallait qu'il s'assure qu'il allait bien. Et surtout, qu'il accepterait au moins de le voir quelques fois.

- Je suis ravi de l'apprendre, Damian.

Même s'il doutait un peu que ce soit vrai. Après tout, même si Damian pensait être le meilleur de tous, il faisait son âge, quoi qu'on en dise. Surtout qu'il avait toujours vécu entouré de personne qui s'occupait des basses besognes, notamment lui faire son repas, alors était-il vraiment capable de seulement se faire cuire un œuf? Il pouvait en douter parfois. Mais la cuisine ne portait pas - encore - les marques de dégâts de repas ratés.

Les animaux, voilà bien un point qui rendait ce jeune homme plus doux. C'était bien le seul point d'ailleurs. Le majordome avait trouvé cela curieux, de le voir aussi intransigeant face à tout, désagréable face aux autres membres de la batfam' qui traînaient au manoir, mais fondre devant les yeux noirs du chat du Manoir. Il était souvent plus le sauveur des boules de poils, que des humains de la ville. Mais tout le monde avait droit à son héros. Damian réussit même à surprendre Alfred avec ses compliments. Et bien...

- Je vous remercie, master Damian. Avec un petit sourire. Avant d'hocher de la tête. Notre ami n'avait guère de problème à s'occuper des animaux de la maison, ils lui causaient beaucoup moins de souci, que tous les autres. Vous pouvez compter sur moi.

Le gamin se détendait et ce n'était pas un mal. Ce n'était pas encore le moment de lui demander ce qu'il avait vécu pendant ces mois de disparitions, mais ils y viendraient. Parce que le majordome estimait que pour l'aider au mieux, il lui faudrait aussi comprendre ce qu'il s'était passé. Notamment pourquoi ils l'avaient récupéré blessé, gravement, devant les portes du manoir Wayne. Il le suivit donc docilement, curieux surtout de voir comment il se débrouillait seul.

L'appartement était grand, trop grand pour un jeune de cet âge, mais finalement, le jeune Wayne en avait fait quelque chose. S'il n'était pas capable de tout tenir en ordre et propre, au moins avait-il le sens de l'agencement.

- Vous êtes bien installé. Tous ces animaux ont de la chance d'avoir croisés votre route. S'installant sur un des tabourets. Vous supposez juste. Il lui laissait le soin de faire l'hôte, presque amusé de ce changement de rôle. C'était rare qu'on lui offre du thé.

Pennyworth observait donc son hôte faire le thé. Il y mettait une précision et une envie de faire bien, qu'il trouvait admirable. Il voulait lui faire plaisir et montrer qu'il en était capable. Un petit rire marqua alors ses dires, Alfred ne se moquait pas, clairement pas même. C'était juste que la situation s'y prêtait, son sourire démontrait d'ailleurs une vraie... affection pour le jeune homme, alors qu'il prenait la tasse entre ses mains.

- Vous m'impressionnez, Damian. Prenant une gorgée de la boisson. Mieux valait le boire chaud, pour en apprécier toute la saveur. Mmm... vous êtes méticuleux et ça se ressent dans ce thé. Hochant de la tête. C'est excellent.

Le mouvement de paix avait été compris et notre homme en était heureux, puisque c'était pour cela qu'il était présent.

- Vous savez que si vous avez besoin de quelque chose, vous pouvez compter sur moi. Vous n'êtes pas obligé de faire cavalier seul.

Même si le gamin pouvait s'en douter, l'homme estimait que c'était important qu'il l'entende. Que les mots soient dits. Il n'était pas seul, il ne le serait sans doute jamais, pas tant que l'anglais serait vivant, en tous les cas.
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