| Sujet: Painfull night Ft. Dinah Lun 24 Juin - 19:00 | |
| | | painfull night It's so much more painfull when the people you love aren't here anymore, not today, not tomorrow. (Flashback) @Dinah Lance |
J’avais appris que récemment le décès du père de Dinah, et je savais que c’était une situation un peu délicate à gérer, la mienne avait été une longue passe dure à franchir, je n’étais qu’un jeune garçon quand le tragique événement m’était arrivé, mais je n’avais que des mauvais souvenirs de tout. Le moment de l’enterrement… Les jours qui suivirent, ceux où on se rend compte que la personne ne reviendra jamais. Que c’est fini. Cette tristesse qui nous envahis et qui ne veulent pas partir, qui reste attaché et que rien n’arrive à faire décrocher. Je savais toutes ces choses là. C’était pourquoi j’avais annulé mes plans pour me rendre à l’endroit de l’enterrement. Habillé de noir, je ne mettais que très peu de temps pour arriver. Je voyais des personnes qui faisait demi-tour.
Sans un bruit, je m’avançais, je cassais les personnes qui s’en allaient du cimetière, mon but était de trouver mon amie, ma meilleure amie. Elle avait été là pour moi durant des phases difficiles, c’était à mon tour. Et même sans cela, je serais quand même venue. Je savais que la situation avec Ollie n’était pas au beau fixe, mais elle ne pouvait pas se trouver seule durant ça. C’était trop dur. Dinah était une femme forte, comme je n’en avait peu vu dans ma vie, mais cela ne signifiait pas qu’elle devait tout faire seule. J’étais à présent bien entré dans le cimetière que je voyais une silhouette seule, face à une pierre tombale. Je m’approchais lentement, la tête rivé sur la pierre tombale , dans le silence le plus complet. Juste le bruit de mes pas. J’arrivais à la hauteur de Canary quand je soufflais tout bas. « Je suis désolé Dinah » Je laissais quelques secondes, je n’allais pas lui demander comme ça allait, je me souvenais que je détestais cette phrase pour ce genre d’événement. Évidemment que ça n’allait pas. Je lui laissais quelques secondes de plus avant de me tourner vers elle et de la prendre dans mes bras . Dinah comptait beaucoup pour moi, et la voir souffrir me rendait triste aussi. Je la serrais. J’allais attendre qu’elle parle, c’était à elle de choisir quand elle se décidera à parler. Si seulement elle en avait envie. Si elle ne voulait rien dire et rester quelques minutes comme ça, et bien c’était ce qui allait se produire. La santé et le confort de la blonde passaient avant tout. Je regardais le loin, immobile mais. Mes pouvoirs de Green Lantern étaient inutiles ici, je ne pouvais pas ramener les morts, chose que j’aurais fait pour lui éviter toute cette peine, mais malheureusement, je n’en avais pas encore le pouvoir. Peut-être un jour. Mais pas ce jour-ci. Je voyais les quelques dernières personnes sortir, il ne restait à présent plus que Dinah et moi présent ici. La nuit commençait à pointer son nez, mais ça ne changeait pas ma façon de voir les choses. Il fallait d’abord que je m’assure de son état.
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| Sujet: Re: Painfull night Ft. Dinah Sam 29 Juin - 16:26 | |
| | painfull night It's so much more painfull when the people you love aren't here anymore, not today, not tomorrow. (Flashback) @Dinah Lance |
Une main sur mon épaule, un message d’encouragement maladroit et je force un sourire de plus… les funérailles n’ont jamais été mon truc. Je dévisage la pierre tombale devant moi incapable d’affronter les regards pleins d’empathie et de pitié de tous ces gens… ces gens qui disent avoir « connu » mon père pendant un nombre x d’année. Ha… comme si ça valait quoi que ce soit maintenant qu’il n’est rien de plus qu’un corps inanimé dans une boite de bois trop dispendieuse. J’écoute d’une oreille discrète alors qu’ils me racontent des histoires insignifiantes sur la vie de celui qui m’a donné la vie. C’est une drôle d’impression… la réalisation que l’homme qu’on croyait invincible n’était qu’un homme après tout.
Mon père… l’homme qui m’avait tout appris et toujours soutenu… mon plus grand admirateur, plus sévère critique… il était parti. Pour toujours. Ces tragédies des derniers mois semblaient maintenant si lointaines en comparaison à celle-ci. Le prête récite ses versets, les gens pleure avant que l’on m’appelle à l’avant. Je prends une grande inspiration et me lance dans un discours. Tandis que le cercueil descend tranquillement vers sa nouvelle maison, je récite les quelques mots que j’avais réussi à écrire pour l’occasion. Ma voix est calme, posée… en contrôle. J’avais l’air sans cœur et robotique mais je n’en avais strictement rien à foutre.
Mon discours s’achève au même moment que le bruit sourd du bois contre la terre humide se fait entendre. Une boule se forme dans ma gorge, je m’empresse de l’avalée. « Adieu papa. » murmurais-je pour moi-même en retournant à ma place. Tranquillement, le trou se rempli de terre et les gens quittent un à un. Une main sur l’épaule, un message d’encouragement insignifiant et tranquillement le cimetière se vide. Je ferme mes yeux. Tu dois rester forte, Dee. Tu dois rester forte… pourtant, je me sentais si faible. Mon esprit divague vers le souvenir de ce que j’ai perdu… de ce qu’il me restait… c’est-à-dire pas grand-chose. Ma mère, mes amis, Ollie… maintenant mon père, depuis la dernière grande bataille, je ne me suis jamais sentie aussi seule.
Je serre les poings et crispe ma mâchoire. Non Dee. Garde ton calme, encore quelques minutes ensuite tout sera terminé. Un souffle s’écrase au creux de mes tympans et mon cœur se serre. La voix d’Harold Jordan. Un silence lorsqu’il se tourne vers moi et me serre contre lui. Je craque et m’écrase dans le creux de ses bras agrippant son veston noir comme s’il s’agissait du bord d’un ravin et que je risquais d’y tomber. Il me serre contre lui et je me blottis contre lui les yeux fermement clos. Il y a un temps avant que mon corps ne soit secoué par de violent sanglots silencieux. Je ne suis pas de ceux qui pleure facilement, mais avoir Hal avec moi, ici, me donnait la permission de montrer une faiblesse. Juste une fois. Le reste des invités étaient déjà parti, nous étions seuls avec la pierre tombale et un trou fraichement refermé.
Je suis incapable de parler pendant quelques minutes. Toujours contre mon meilleur ami comme s’il était devenu mon seul moyen de me tenir debout. Je prends une grande inspiration et essuie les quelques larmes de mes joues. « Merci d’être là » murmurais-je faiblement.
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