Assault on ARGUS [Mini-event]

Assault on ARGUS
When the people in power are against you, who will protect you?
Des rues désertes, des bâtiments en grande partie évacués, des patrouilles militaires dans la rue, les rues de Metropolis sont inquiétantes, même si Luthor parvient à maintenir une certaine façade, il faut reconnaître que la cité de lumière brille un peu moins intensément qu'à l'accoutumé. Le pouvoir absolu conféré par l'état d'urgence instauré après crise as maintenu l'ordre mais as développé des ambitions fortes chez certains, voir des envies pour ceux qui se croient malins de profiter de tout ça pour s'en mettre plein les poches. Assez ironiquement un grand nombre de trafics nocturnes florissent dans cette période que certains voient comme une aubaine. Car sous les égouts de la ville, ceux que le jargon surnomme affectueusement, mais avec un certain dégoût dissimulé, "the mole people" sont devenus les maîtres des souterrains de la ville, compliquant le travail des honnêtes travailleurs du réseau sanitaire. Désireuse de ne pas laisser ce genre de chose se dérouler sous son nez, Waller avait tout simplement décidé de les supprimer de l'équation et de se servir de leurs toute franchement installées infrastructures pour se créer un réseau de transport discret sous la ville, un réseau que les agents locaux prenaient souvent comme terrain d'entraînement, ce qui était justement le but de la sortie de ce soir.

Suite à de nombreux troubles de l'humeur, Analia était désormais sous médication quasi permanente, maintenue dans des états proches du coma et mise sous la surveillance constante de son frère, le seul capable de lui survivre si elle se déchaînait, l'objectif de l'exercice de ce soir était d'une incroyable simplicité, "le colis", représenté par N4, devait être emmené sur un lieu d'opération en passant par le réseau de transport des égouts afin de surprendre une groupe de mystérieux preneurs d'otages métahumains, la partie opération n'était pas inclue dans le module, seul l'emprunt des différents tunnels et systèmes de plateformes sous la ville étaient importants. Le groupe de combat devait assurer le convoi d'un "colis" incapable de se mouvoir et surtout ne pas pommer la seringue qui la réveillerait instantanément. Sa sœur serait bientôt bien plus opérationnelle une fois les doses ajustées, un travail plus compliqué qu'il ne le semblait avec leurs physiologies particulières et leur pouvoir régénérant. Klaus était dans un hélico survolant la zone et dans lequel se trouvait un véritable centre de commandement pour surveiller ce qui se passait malgré l'atitude, retours HD de caméras sur les canons des armes et les casques.

Les soldats étaient répartis dans un convoi standard, deux VTB de ARGUS noirs équipés de systèmes anti-missile sous le véhicule et d'une menaçante tourelle gatling de toit, les vitres sans teint rendant impossible la vision de l'extérieur sur l'intérieur des habitacles, en tête et en queue se trouvent des hummers de types militaires tout aussi noirs, des mitrailleuses standards ornent les toits de ces véhicules et un mitrailleur se situe à chacun des postes de tir sur ces véhicules. C'est peut-être un entraînement, mais ça personne ne le saît, la menace as été annoncée comme étant réelle et les soldats sont sur le qui-vive alors qu'ils traversent les rues de la ville, alors qu'ils approchent d'un croisement, ils ne savent pas que dans l'ombre ils sont guettés par des individus aux objectifs bien différents des leurs, bien éloignés des préoccupations très militaires de tout ce petit monde. Pour eux le colis est une amie, quelqu'un de cher qu'ils ont juré de libérer et de protéger, dans l'ombre ils se préparent à agir selon leur plan.
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résumé:

Assault on ARGUS
A
ujourd’hui, Wallace s’était levé comme s’il s'apprêtait à partir à l'abattoir. C’était le cas, au fond. Leur cible n’était pas anodine. Ce n’était pas un simple rassemblement de méchants, que le jeune super-héros battrait à coup de super-vitesses et de blagues moyennes. Là, ils s’attaquaient à une cible bien plus grande. Trop grande pour lui, probablement. Ce n’était qu’un gamin, après tout. Un gamin idéaliste, un gamin qui voit le bien partout et en chacun. Un gamin près à mettre sa vie en danger pour une fille qu’il… Pour une amie. Car elle avait besoin de lui. Elle n’avait pas sa place à ARGUS. Analia Jones était une fille merveilleuse qui méritait une vie merveilleuse. Wally savait une chose : il voulait la lui donner.

Wally agissait comme s’il était en automatique. C’était le cas depuis plusieurs jours. La mort prochaine de Sergei, la maladie de son oncle, l’idée qu’il pouvait y avoir des morts pendant cette mission de sauvetage, que ce soit de leur côté ou de celui d’ARGUS, l’idée que quelque chose de terrible arrive. Tout ce qui se passait, c’était trop et pourtant… Il savait qu’il ne pouvait plus faire demi-tour. Cela faisait longtemps qu’il ne pouvait plus faire demi-tour. Pourtant, quelque part dans son esprit, une sorte de voix de la raison lui hurlait de le faire, lui hurler d’arrêter… Car les conséquences pourraient être désastreuses. Mais cette voix était étouffée, par la fumée des derniers événements, par la fumée de ses peurs, de ses espoirs… Quelque part, il savait que quoiqu’il arrive, qu’ils parviennent à sauver Ana ou pas, tout allait changer et pas forcément en bien.

Wallace soupira fébrilement. Il laissa tomber sa brioche, qu’il n’arrivait pas à avaler. Il se contenta de boire un ou deux verres de jus d’orange et il regarda le Mont Justice autour de lui. Il avait le sentiment insoutenable qu’il ne pourrait jamais revenir ici, à moins de mettre en danger la Young Justice. L’instant d’après, il était parti au lieu de rendez-vous. C’était un entrepôt désaffecté, trouvé par Oliver. Là était entreposé les sacs donnés par Sergei. Wallace était seul, pour l’instant. Mais Aspen et Oliver ne tarderont pas. Le jeune homme savait qu’ils ne seraient pas en retard. Il s’asseya, serrant quelques instants la dent en or qui pendait à son cou. Et puis, il enfila avec des gants des vêtements noirs, résistants, ainsi qu’un gilet pare-balles. Tout ce qu’il leur fallait était déjà prêt. Lorsque ses coéquipiers furent arriver, Wally les salua d’un simple signe de tête, sans sourire, signe de son état émotionnel actuel. Et puis, il était parti. Kid Flash n’avait pas un seul souvenir du chemin, toujours dans cette sorte de brume mentale. Maintenant, ils attendaient. Leurs visages cachés. Et puis, le bruit significatif, vous alertant de l’arrivée du convoi. Ajustant la cagoule sur son visage, Wallace attrapa deux grenades, tandis qu’un poids étrange lui oppressait la poitrine. Il essaya de respirer calmement, ne se préoccupant pas de s’il alarmait ses coéquipiers. Et puis, suivant à la lettre les instructions de Sergei, il découpilla la premier grenade et lança celle-ci sur le hummer en tête et automatiquement, une autre sur celui juste derrière.

Pour se donner le courage de continuer, il se répétait cette simple phrase : “On arrive, Ana.”

Assault on ARGUSCassandra ne devait absolument pas savoir ce qu’il s’apprêtait à faire : même s’il avait su prouver qu’il était capable d’agir en héros et de vaincre l’ennemi sans avoir recours à une violence gratuite et meurtrière, il ne pouvait pas se permettre de la mêler, de près ou de loin, à cette histoire. C’était beaucoup trop dangereux. Elle ne le laisserait jamais partir ainsi au casse-pipe et insisterait probablement pour l’accompagner… mais elle ne devait et ne pouvait pas le faire. Cela ne la concernait pas et Aspen tenait beaucoup trop à sa grande sœur pour céder à une telle possibilité ; il se fit donc le plus discret et le plus petit possible jusqu’à que le Jour J se lève sur la surface américaine du globe. Il s’était préparé pour l’assaut, avait étudié et réétudié les informations concernant le convoi et la marche à suivre afin de libérer Analia. Si tout le monde respectait le plan à la lettre et qu’aucun imprévu ne venait s’introduire dans cette équation, alors normalement, tout devrait pouvoir se passer au mieux sans trop de dégâts à déplorer que ce soit de leur côté ou celui de ARGUS. Normalement. Aspen avait tendance à oublier le paramètre humain et émotionnel.
Il savait que Wally participait à cette attaque et avait tendance à omettre le fait que son ami n’avait pas l’air d’être au meilleur de sa forme : lorsque le brundinet hypersonique avait pris la décision de lui parler de ce projet, de cette attaque à l’objectif bien précis, l’ex-assassin avait de suite accepté sans particulièrement poser de questions sur l’état inquiétant de Wally. Analia, il ne la connaissait qu’assez peu, comparé à son camarade… mais elle était comme une amie à ses yeux et méritait une vie à l’extérieur, libre de ses mouvements et libre de vivre comme elle l’entendait. Et ce n’était pas son frère, le Numéro 1, qui allait les empêcher de la sortir de cet enfer blanc. Ils comptaient bien réussir même si cette action risquait évidemment d’être lourde de conséquences.
Quelques jours précédant l’embuscade qu’ils allaient donner, la tête aux boucles brunes avait réussi à trouver une excuse pour se rendre à Metropolis sans que Cassandra ne se doute de quoique ce soit : il avait un rendez-vous avec son ami, Wally, et comptait passer quelques jours là-bas. Ce n’était pas vraiment un mensonge, juste une vérité légèrement déformée et ainsi put-il se rendre jusqu’à la ville du futur. Là-bas, il s’était préparé comme il le pouvait, sans laisser la moindre trace d’une potentielle présence. Habillé comme n’importe quel individu désirant conserver son identité secrète et sa vie plus ou moins intacte, il vérifiait que tout était en place de son côté et rejoignit bien vite la petite flèche qui était elle aussi vêtue de la sorte : c’était sérieux et la tension dans l’air se faisait un plaisir de le rappeler aux membres de cette équipe de sauvetage. Pas un mot ne fut prononcé sur le chemin de ce qui pouvait être les dernières minutes de leur existence à chacun. En tout cas, le jeune homme était resté sourd à son environnement extérieur, son cerveau focalisé sur la mission actuelle et sur les directives à suivre afin de la mener à bien. Une fois en place, l’ex-assassin ignora l’état dans lequel était son ami, beaucoup trop concentré sur le convoi. Deux grenades, différentes, dans ses mains : l’une pour endommager et freiner les véhicules militaires et une autre, une flashbang, réservée aux agents qui auraient le malheur de sortir. Le but n’étant pas de les blesser bien sûr, mais de sonner quelques uns de ces hommes sur le terrain miné de ce convoi gouvernemental et dangereux. La petite équipe de sauvetage était à une assez bonne distance pour ne pas subir les effets des grenades assourdissantes. Tout devrait bien se passer… Aspen espérait vraiment que tout puisse se passer au mieux.:copyright: 2981 12289 0

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Il est temps pour moi de faire quelque chose que j'aurai dû faire depuis bien longtemps. Sauver des personnes c'est le rôle des héros, mais au fond de moi, n'en serais-je pas un ? J'en doute à présent, un héros ne tue pas, ou alors hésite. Moi, je n'aurai aucune hésitation.

Toute cette histoire à commencer à Métropolis et se finira à Métropolis, ou en tout cas, ce tome. Sauver Analia Jones, une mission risquée que j'aurai dû mettre en place tout seul depuis bien longtemps, mais j'étais trop occupé avec mon ego à vouloir dérouler mes plans comme je le voulais. Dire que la première fois que je l'ai rencontré, c'était dans un cimetière. Quelle drôle d'histoire, je n'aurai pas crû que bien plus tard j'attaquerai un convoi de l'ARGUS entourait de deux parfaits inconnus. Ce soir je partais en guerre, contre mon pays pour la première fois et j'avais tout de même un certains frisson d'excitation. J'avais hâte de montrer aux gens ma vraie puissance et qu'il ne fallait jamais me contrarier. Je regarde mes compagnons de fortune, trois pour attaquer un convoi de l'ARGUS, cela pourrait sembler être suicidaire. En faite c'était sûrement le cas, si je n'avais pas fait parti du lot. Leur plan, j'aurai pu le mener seul. Dire que je suis ici grace à Oliver Queen ... c'était étrange. Je me demandais qui il était réellement.

Pour comprendre, il faut revenir plusieurs jours plus tôt. Lors de ma première rencontre avec Analia, j'avais récupéré de son sang et j'en ai fait faire une analyse pour ma curiosité personnelle. Je m'étais servie pour ça d'une scientifique, récemment morte dont les accès avait miraculeusement pas été supprimée. Je ne voulais garder aucune trace de mon travail et ne pas m'attirer le regard de l'ARGUS. Je fus surpris d'apprendre que quelqu'un avait demandé une analyse sur le même sang. Cette personne étant anonyme, remonter sa piste fût difficile. Pourtant, je suis arrivé dans le bureau d'Oliver Queen à Star City. C'était lui qui avait fini par prendre contact avec moi, ayant eût connaissance de mes propres recherches. Je lui partagea tout de suite les informations que j'avais sur Analia, après qu'il m'avait dit que la personne qu'il recherchait avait pénétré dans son bureau. Je me disais qu'avec l'aide de son argent, je pourrais sûrement faire quelques choses pour la sortir de là. C'est là qu'il me parla de cet assaut et que ça devait rester confidentiel. Il était sur le point de l'annuler, car il ne pouvait pas participer, mais que je ferais peut être l'affaire. Peut être avait il suffisamment confiance dans le reste de l'équipe pour me laisser y aller juste en tant que support. Il me donna toute les informations et une lettre à donner à mes équipiers une fois sur place. La fête allait pouvoir commencer.

Me voilà donc au milieux de deux inconnus, deux gamins à peine plus jeune que moi mais qui ne semblait pas être réellement prêt à attaquer l'ARGUS. Je retiens un soupire et je mis ma cagoule. Au moins mon identité sera masqué. J'avais emmené quelques équipement de ma confection, pour m'assister dans la tâche et Shadow patrouillé de toit en toit pour permettre le meilleur itinéraire de fuite possible et pour m'avertir de possible renfort. Je suivais les deux hommes sans un mot, les jugeant du regard, me disant qu'ils allaient au suicides. A moins qu'ils aient des pouvoirs eux aussi. Dans tout les cas, j'allais pas les laisser mourir ici. Je pourrais avoir une chance de les torturer chacun d'entre eux plus tard avec les souvenirs de cette nuit. L’assaut commença, tout avait été calculer pour ce qui allait se passer au départ, mais il y avait trop d'inconnus dans cette opération et j'allais devoir en éliminer quelques unes. Je me tenais en retrait pendant que les grenades exploser. Je me concentra de mon côté sur le véhicule de tête et celui de queue. C'était sûr qu'Analia ne se trouvait dans aucun d'entre eux. Le fait qu'il fasse nuit était parfait pour moi. Mes ombres se levèrent et vinrent enlacer le cou des hommes à bord et leur briser la nuque. Aucun survivant possible, l'assaut était bien trop rapide pour qu'ils aient le temps de crier et de comprendre. Ôter la vie était si facile. Je jette un explosif qui fait voleter des bouts d'aluminium. Une bombe de ma confection permettant d'intercepter les signaux radios. Ils ne vont pas pouvoir communiquer avec l'extérieur pendant quelques minutes. Après nous savons pas le temps que des renforts mettront pour arriver.

- Ils n'ont plus de contacte avec leur base, c'est le moment !

Je commence à réveiller des soldats dans les véhicules de tête et à l'arrière. Avoir des agents infiltrés facilitera la mission, dire que les deux hommes avec moi ne se doute pas une seconde qu'il y a déjà eût des morts dans cet assaut. Tout cela devient très intéressant. De toute façon, ces soldats ne mérite pas de vivre, ils sont tout autant responsable de la captivité d'Analia et ça je leur permettrait jamais.

✩ ft. Analia Jones, Wally West, Aspen Carlyle - ✩ 795 mots

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L'explosion des deux grenades souffla l'air des poumons du caporal Gibson et fit siffler ses oreilles, il tenta de reprendre ses esprits quand il sentit sa gorge subir une importante pression, agonisant, il agrippa sa gorge et tenta de pousser un hurlement qui se mua en râle indistinct alors que la pression augmentait, plus forte que les muscles de sa nuque qui ne parvinrent pas à empêcher sa nuque de se briser dans un craquement sinistre en même que celle du soldat Morris à ses côté, le mitrailleur s'écroula simplement de son poste, le même sort lui ayant été infligé et le véhicule de tête n'émit plus aucun bruit, dans celui de queue le constat était tout aussi lourd, le convoi arrêté, le deux tourelles des VTB s'enclenchèrent et un rayon laser rouge puissant et menaçant entama de balayer la zone alors que la grenade coupait tout communication, laissant Klaus complètement aveugle et sourd à la situation plus bas, il ordonna à l'hélicoptère de faire une descente, la lumière des explosions ayant été visible de là haut, les caméras des soldats dans les VTB ne donnaient que de la neige ce qui bien évidement n'augurait rien de bon.

C'est le sergent Kellerman qui donna l'ordre à ses ordres de sortir du VTB de tête, dix soldats, lui compris, sortirent en ordre parfait autour du véhicule, lampe torches braqués dans les environs, le groupe était pour le moment invisible et les soldats échangeaient en eux l'absence totale d'hostiles en visu par des "RAS" sonore, Wally dut se baisser quand l'un des fasceau lumineux se dirigeât vers sa cachette.

Ana sentit une piqûre dans sa nuque et une décharge soudaine d'adrénaline alors que son cerveau recevait de quoi réveiller un éléphant mort. Ses sens furent agréssés par la sensation désagréable du collier de contention à charge électrique qui lui avait été mit, cette petite merveille de technologie semblable pourtant à n vuylgairebracelet de menotte gigantesque était équipé de tout un tas de systèmes de sécurités empêchant quiconque n'ayant pas le bon signal en sa possession de le retirer, une version moins permanente du collier explosif de Waller qui avait l'avantage de "motiver son porteur. Elle croisa le regard du Major Pilar qui passât une lampe devant ses pupilles pour vérifier la réactivité.

-Ce n'est plus un exercice mesdemoiselles, sortez là d'ici qu'elle montre à ces rigolos qu'on ne plaisante pas.

Des mains entamèrent de relâcher les sangles de ses attaches sans ménagement aucun, l'infirmier militaire Riggs n'était pas connu pour sa douceur après tout. Il termina son office en laissant d'abords Analia dans sa camisole de force renforcée, il détourna le regard alors que ses collègues se saisissaient des armes à tester ce jour en même temps que la gamine. Le fusilier Gomez s'équipa du RVJ-MK3, un redoutable canon de combat portatif avec la puissance d'un canon antichar dans la maniabilité et le recul d'un simple fusil avec ses munitions ultra explosives et le 1ére classe Jefferson saisit le fusil à graviton sensé annuler toute gravité dans une zone donnée selon les têtes d’œufs de la base.

Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel

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Le Loup Sergei s’arrêta à côté de moi. Je saisis mon arc et une flèche en bandant la corde. Devant nous une biche. Je ramenais la corde jusqu’à ma joue. Le trait fendit l’air et la biche s’effondra au sol. Je courus vers elle pour récupérer de la viande. L’Apocalypse avait eu lieu et on survivait joyeusement avec Sergei. Autant de viande était une aubaine. J’arrachais de lourds quartiers de viande, le sang dégoulinait le long de mes mains et je le léchais, pas gêné par le goût métallique. Sergei dévora sa part et je souris en passant une main dans son poil. Il eut une secousse violente et je me relevai, Sergei se colla à moi en grondant.

J’ouvris grand les yeux, reprenant contact avec mon corps immédiatement. La décharge avait été particulièrement violente, le poids du collier autour de mon cou me gênait, mais je ne dis rien. Je sentais surtout la bague de Sergei contre ma peau. C’était Cole qui avait eut la gentillesse de faire ça. Je m’en souvenais entre deux délires dû au coma artificiel. Je n’aimais pas du tout le collier… En quelques secondes, j’eus mes douze mille stimulations quotidiennes en pleine tête. Je sentais le tissu de la camisole contre moi, l’odeur du carburant, le bruit de l’hélicoptère, l’obscurité qui se déchira quand l’autre nazi me mit la lampe dans les yeux, le goût de mon propre sang dans ma bouche. J’avais dû me mordre dans mon sommeil. Le collier. Obéissance… Sinon la souffrance. Je soutiens le regard de l’homme en face de moi et hochais juste la tête, J’avais parfaitement compris.

La pression autour de moi se relâcha. J’avais encore la camisole, mais au moins je pouvais bouger. J’ignorais Riggs avant de me diriger vers la porte arrière. Je ne regardais pas les autres, je sautais sur le bitume et regardais dans la nuit autour de moi, les lumières me gênaient presque. Entre ça, le collier et la muselière… Le contact de la bague de Sergei contre ma peau m’aidait à me tenir à la réalité. L’air frais de la nuit aussi. Comme à chaque fois avec le shot d’adrénaline, j’avais l’impression que le monde était au ralenti autour de moi. Je perçus un mouvement en haut, mais je n’en étais pas sûre. Un mouvement au sol attira mon attention. Ombre. Teddy ?

J’avançais vivement sans bruit parmi les soldats. Pourquoi Teddy attaquerait ? Ça n’avait pas de sens… Je me mordis la joue en regardant autour de moi. Machinalement je dressais mon bouclier d’onde autour des autres, mais pas de moi, les ombres pouvaient le passer. Si c’était Teddy bien sûr. Et au besoin je pourrais révéler la lumière. Je fis craquer ma nuque, c’était un peu trop calme… Je savais que je ne pourrais pas fuir à cause du collier… Autant abandonner toute idée et obéir… Je ne souffrirais pas comme ça. Mais les vaisseaux de lampe avaient beau balayer les alentours, je ne voyais rien. Par où ils avaient attaqué ? Qui ? Où ? Comment ? Combien ? Je laissais les autres soldats dans mon bouclier en m’excluant volontairement. La mort était aussi une échappatoire. Je vis un infime mouvement sur l’un des immeubles. Avais-je rêvé ? Avec les mouvements des lampes torches, ce n’était pas pratique et je fis craquer ma nuque. Ça commençait à m’agacer ça aussi !

Codage par Libella sur Graphiorum

Résumé:

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U

n silence de mort semblait régner alors qu’ils attendaient que le convoi arrive… Une équipe pour le moins faible et pas banale du tout : un type inconnu envoyé par Oliver en renfort, qui faisait clairement flipper Wally, un petit gars très doué pour combattre et un speedster. Wally, pourtant, ne semblait plus rien sentir au moment où les grenades explosèrent en immobilisant le premier véhicule. D’autres grenades furent lancées, mais le jeune homme ne faisait guère attention, gardant son regard sur les soldats qui sortaient et fouillaient les alentours avec leurs lampes torches. Wallace se baissa et attrapa une grenade de gaz de terreur. Il la serra dans sa main et c’est comme si il serrait sa propre gorge. Mais il y avait en même temps ce sentiment de vide, comme si son cerveau s’était bloqué à toute réaction vis à vis de ce qu’il faisait. Car bien sûr, ce qu’il faisait était mal. Il allait faire souffrir des gens, des gens étaient déjà morts - bien qu’il ne le savait pas encore - et d’autres allaient encore mourir… Mais la situation ne lui permettait pas de reculer. A vrai dire, rien ne lui permettait, rien du tout. Alors il avançait, avançait jusqu’au moment où il sombrerait. Et ça allait être dans très, très peu de temps.

Lorsqu’il se releva, Wally dut immédiatement se baisser, car un faisseau d’une lampe torche se dirigeait vers lui. Et puis, alors qu’il allait lancé la grenade, quelque chose sembla entourer les agents d’ARGUS. Et l’instant d’après, son regard se posa sur Analia. Elle avait quelque chose autour du coup… Un collier ? Un truc pour la forcer à obéir, certainement… Les enfoirés. Ils prenaient vraiment les gens pour des chiens. Analia méritait mieux. Cent fois mieux. Ce qu’elle lui avait manqué… Et la revoir dans un tel état… Quelque part, ça devrait le mettre beaucoup plus en colère mais pour une raison qu’il ignorait, ses émotions étaient comme mises en sourdine. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il devait sauver Analia. Qu’il devait lui retirer ce fichu collier inhumain. L’emmener loin, très loin d’ARGUS, là où elle serait en sécurité. Il ne pouvait pas les laisser lui faire du mal encore une fois. Wally regarda la grenade, laissa une lampe torche passer et lança la première grenade de gaz de terreur. Il distribua des masques au renfort et à Aspen, en prenant un. Ils étaient certes encore à assez bonne distance pour ne pas respirer le gaz, on était jamais trop prudents.

Et puis, Wallace se baissa, faisant signe à Aspen de se rapprocher discrètement de Analia en se cachant. L’inconnu et lui-même ferait diversion le moment venu… Merde, le collier. Cela allait poser problème… Comment faire ? Wally tordait ses doigts, se creusant les ménages. Il envoya en faisant attention à l’hélicoptère qui se rapprochait de nouvelles grenades sur d’autres véhicules, afin de faire sortir plus de soldats pour les neutraliser. Allez, sois fort, Wally.

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Ft. Klaus Jones, Analia Jones, Wally West & Thaddeus Faust

L’ex-assassin observait chaque mouvement, aussi moindre soit-il. Il ne comptait pas perdre le fil de la situation, le cours du combat qui n’était en vérité qu’une espèce de jeu de cache-cache. Ils lançaient des grenades et laissaient les explosifs faire leur travail. Des formes sombres et indescriptibles se glissaient dans l’obscurité telles un serpent prêt à bondir sur sa proie : Aspen n’en était pas sûr, puisque cela allait beaucoup trop vite, mais il supposait que c’était l’œuvre de l’homme qui était avec eux. Wally n’était pas aussi rapide et n’avait, à sa connaissance, pas de pareilles capacités. Il se fichait bien des effets qu’avaient les pouvoirs de cet inconnu, tant qu’ils étaient utiles à cette opération de sauvetage et puis si cet homme voulait tuer, il n’allait pas l’en empêcher. L’objectif principal était de délivrer Analia, pas d’empêcher ses camarades de faire un massacre. Mais peu importe. Le jeune homme compta les dix individus pour qui les yeux de leurs lampes torches importaient énormément. Une tête aux longs cheveux roux. Analia Jones. Elle n’avait pas l’air particulièrement en pleine forme. Drogues ? Sûrement quelque chose du genre qui était censé la tenir dans une sorte de sommeil profond. Un coma artificiel ? Était-ce vraiment si important de déterminer cela ? La tête brune n’en était pas vraiment sûre, mais c’était une information importante à connaître. Les faisceaux lumineux cherchaient, dans une gestuelle erratique, les personnes qui avaient osé s’en prendre à ce convoi : eux trois. Éviter quelques loupiotes depuis leur cachette n’était pas la chose la plus difficile à faire et le guet-apens semblait avoir eu son petit effet sur les troupes ennemis.
Finalement le jeune homme revint auprès de ses camarades, hors de son cerveau en surchauffe. La petite flèche s’apprêtait à lancer la première grenade de gaz de terreur. Quelques autres étaient prêtes à être projetées si besoin, mais une seule devrait théoriquement pouvoir faire l’affaire. Chaque membre de l’équipe enfila son masque, une prudence cohérente quand on connaissait les effets d’une telle arme. Aspen imita le geste de son ami en se baissant et constitua, dans sa tête et rapidement, le chemin le moins dangereux et le moins exposé pour atteindre l’adolescente. Une fois ceci fait, il n’hésita pas une seule seconde ; il avait remarqué le collier, lui aussi, mais réfléchissait déjà à une solution. Aucune ne semblait correcte, encore moins viables. Mais il n’était pas seul… ils trouveraient un moyen de lui retirer ce collier qui pouvait très bien être piégé et menacer en ce moment même la vie de la jeune fille. Reste concentré, Aspen. Une seule erreur et tu peux y rester. Reste concentré. Pour le bien de la mission. Tu ne dois pas handicaper tes camarades en commettant la moindre petite faute.

Code by AMIANTE

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Il est temps pour moi de faire quelque chose que j'aurai dû faire depuis bien longtemps. Sauver des personnes c'est le rôle des héros, mais au fond de moi, n'en serais-je pas un ? J'en doute à présent, un héros ne tue pas, ou alors hésite. Moi, je n'aurai aucune hésitation.

Tout cela commençait à devenir assez ennuyeux. Tout était encore trop propre, trop calculé, pas assez de sang avait été versé et ces porcs n'avaient pas encore payé pour ce qu'ils avaient fait à Analia. Pourtant, je ne pouvais pas agir tant qu'elle n'était pas là, je pouvais pas tous les détruire si je n'arrivais pas à la mettre à l'abri elle. C'est là qu'elle se mit à sortir de ce van habillée comme une tueuse en série. Une muselière comme si elle pouvait mordre quelqu'un, ils la traitaient comme une chose et je sentais mon sang bouillir en moi. Je serres le poing, sentant ma part d'ombre commençait à agir de son propre chef. Les ombres commençaient lentement à vaciller, puis à se stabiliser. Je savais désormais une chose, je comptais ne laisser aucun survivant. Je suis désolé pour ceux qui m’entoure, mais ces hommes ne mérite aucune pitié de ma part. Je compte les briser et si jamais ils arrivent à mourir sans souffrir ça serait bénéfique pour eux. Mon regard se posa sur le collier, sûrement de quoi l'électrocuter pour qu'elle obéisse. L'ARGUS me donnait envie de vomir et après c'est moi qu'on traite de criminel. Ils ne valent vraiment pas mieux. Avec mes connaissances je pourrais lui enlever le collier, mais il faudrait qu'on soit dans une cage de faradet. Difficile à créer dans les conditions actuels et avec aussi peu de temps. Je mis cette idée dans un coin de ma tête, pour le moment, nous devons sortir Analia de là et ensuite on trouvera une solution pour se fichu collier.

La deuxième phase de l’assaut commençait et des masques à gaz fût fourni avant que l'un des deux envois des grenades de gaz de terreur. Le gaz de l'épouvantail, c'était intéressant, je devrais sûrement aller le secouer un peu plus tard afin d'avoir un échantillon de ce gaz, ça pourrait toujours m'être utile. L'avantage de ce gaz, c'est que mes compagnons de fortunes n'allaient pas pouvoir voir ce que j'allais faire et ils mettront sûrement beaucoup de temps à comprendre tout ça. Tout d'abord, je fis sortir du van de tête notre chère caporal Gibson, vu son rend, ses paroles auront certainement plus de poids et vu qu'il est mort, il n'a pas besoin de respirer. Ce qui pourrait être pratique quand il faudra faire feu sur mes ennemis. Shadow emit un léger miaulement de l'autre côté de la rue. Pour alerter Analia que c'était bel et bien moi qui était présent. Si je pouvais éviter de me battre contre elle, cela allait m'arranger. Je fis parler le caporal Gibson, surtout pour avertir Analia et lui demander son aide.

- Les signaux sont coupés, ils y a des interférences, leur grenade doivent couper tout signal, même ceux du collier. Numéro Quatre, il faudrait qu'il y ait moins de lumière, les torches sont gênantes !

Je ne laisser pas aux autres le moindre répit et la moindre compréhension de ce que disait le caporal. Je me servais du véhicule de tête pour commencer à tirer sur tout les véhicules et en concentrant mes tirs sur le véhicule d'où sortaient Analia. Le but étant de tuer un maximum de monde à l'intérieur et d'éviter qu'on ait encore plus de renfort armer sur le dos. De plus, pour chaque victimes que j'allais faire, j'allais pouvoir agrandir fortement mon armée et il y aura bientôt plus de mort que de vivant. Je fis sortir des piques de ténèbres sous les hommes qui se tenaient proche de Ana, après tout, elle avait bien fait attention à ne pas couvrir le sol pour me laisser passer. Malin de sa part, je finis par l'englober dans un dôme sombre, pour la mettre à l'abri des regards et du gaz. Je commençais à défaire ses entraves autre que son collier avec des mains faites d'ombres. Je me tourne vers mes deux alliées.

- Il va falloir l'emmener dans une cage de faradet pour pouvoir lui enlever le collier en toute sécurité, je compte sur vous pour trouver un plan. Il faut qu'on fasse vite avant que l'hélico arrive !

Je fis retomber ma bulle sombre dès que j'ai fini de la détacher. En espérant qu'elle décide de nous aider, après tout, nous faisons tous ça pour elle.

✩ ft. Analia Jones, Wally West, Aspen Carlyle - ✩ 711 mots

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Assault on ARGUS

-Grenade!

Le 1ére classe Hawkins se protégeât par instinct du bras avant d'être aspergé ainsi que deux de ses camarades par un gaz épais, les HUD de leurs visières affichèrent la présence d'un gaz et mirent en activation les filtres de manière automatisée. La grenade continua de rouler entre ses jambes et il sut instantanément d'où venait l'agression, son fusil et la torche au bout se pointa immédiatement sur le couvert du trio dans l'attente d'un signe de vie à éliminer, en tout cas ces mecs ne plaisantaient pas. Le reste du commando commença à se replacer en se tenant éloigné du gaz, pendant que les trois premiers touchés se dirigeaient sous le couvert des autres vers le couvert, le fusil levé et le doigt sur la gâchette, le bruit de leur rangers s'approchant dangereusement. Gibson sortit sa tête, son insigne des rangers fièrement porté au poitrail et parla, ordonnant à Analia de faire taire les lumières, un des soldats se retourna.

-La ferme Gibson, vous êtes ici en escorte, pas pour ramener votre...

Il fut interrompu par le tonnerre de la mitrailleuse lourde qui allumait les véhicules, déchiquetant les mitrailleuses des VTB. Le commando réagit au quart de tour en abattant le mitrailleur qui tomba à la renverse par dessus la trappe pour s'écraser sur l'avant du véhicule, le corps criblé de balles. Deux fusils se pointèrent sur Gibson pendant la bulle d'ombre enfermait Analia et l'infirmier Riggs, dont l'ombre même produisit une série de pic effilés qui se plantèrent dans le dos de son armure sans parvenir à percer, il poussa un juron sous l'effet de la surprise, entouré lui aussi de la bulle qu'il tenta de traverser sans succès avant de beugler à Analia de les sortir de là, totalement aveugle aux mains la détachant.

-C'est quoi ce bordel Gibson?!

Le gaz continuait de se répandre et la situation découvrant de potentiels traîtres dans les rang de ce qui aurait dut être un exercice de routine, totalement à cran et prit au dépourvu, le chaos fut ramené par un coup de feu tiré par le Major Pilar dans la tête du Caporal, les trois soldats ayant avancés se figèrent à 3 mètres du couvert, leurs lampes torches éclairant ce dernier sans pouvoir encore révéler l'équipe de sauvetage derrière, leurs tête tournée vers l'objectif, il ne quittaient pas la position et ne bougeaient pas d'un muscle, la tension était clairement palpable pour tous.

-Rook et Malkovitch, le prochain d'entre eux qui bouge mettez leur une balle, c'est bien clair? Hawkins allez me...

Les lumières explosèrent simultanément dans toute la rue, plongeant cette dernière dans le noir quasi total, seule les torches perçaient l'obscurité. Pilar pointa son regard sur une Ana libérée et un Riggs totalement paniqué qui pointa son arme sur la prisonnière en lui hurlant de se mettre à genoux les mains sur la tête, Pilar avait besoin de cet hélico tout de suite. Mais dans les airs, Klaus n'était pas encore tout à fait sur zone, continuant sa descente en ayant ouvert la trappe de côté de l'helico pour se faire un visuel direct de la situation. Le major observa la descente de l'engin et se tourna vers un de ses hommes.

-Délogez moi ces enfoirés et apportez la seringue Hypodermique.

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résumé:

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Assault on ARGUS

J’étais de plus en plus perdue… J’avais mal à la tête et je n’étais pas encore tout à fait réveillée. J’avais des images et quelques hallucinations dû au coma artificiel et bien sûr à l’adrénaline. Il faudrait peut-être leur dire de réduire très légèrement la dose ? Ça me faisait tellement mal au crâne… Je restais cependant en alerte à regarder tout autour de moi jusqu’à entendre les grenades. Je mis aussitôt un genou à terre mais… Pas d’explosion, à la place le gaz… J’en reconnus instinctivement l’odeur et reculais d’un pas en grimaçant sous ma muselière. Ça grattait en plus avec la sueur… La voix du caporal me fit pivoter. J’avais acquis en quelques heures les réflexes qu’on attendait de moi : la voix d’un supérieur, obéissance sans chercher à comprendre. D’un battement de cil je fis exploser les lumières électriques, ne laissant que celles des fusils. J’avais obéi moi ! On allait pas me reprocher d’obéir à un ordre direct. Je sursautais à la décharge de coups de feux, sans que je ne comprenne ce qu’il se passe. Merde ! Le gaz en avait touché plus que ce que je ne pensais ? Ou ce qu’on pensait ?

La bulle d’ombre se referma brusquement autour de moi. Je fermais aussitôt les yeux et je sentis mes entraves s’enlever. Teddy ? Le mal de crâne continuait de me perforer le crâne J’entendis Riggs, il était marrant ! Pour des ombres il me fallait des ondes lumineuses ! Et si je les contrôlais, je ne les fabriquais pas ! Je ne pouvais pas faire grand-chose. Et je les avais explosé, en partie du moins, sur ordre du caporal. Le coup de feu me déclencha des sifflements dans les oreilles : prochaines fois leur rappeler de me mettre une protection auditive. Je titubai en avant quand la bulle d’ombre s’affaissa. J’avais toujours le collier autour du cou, mais j’étais libre. Je me massais le front avant d’observer Riggs qui était en état de panique…

D’accord… J’avais… très mal au crâne et hurler ne me donnait pas envie d’obéir. Je baissais les yeux sur l’arme qu’il me pointait dessus. J’entendais l’hélicoptère au loin. Je fronçais les sourcils avant de gronder un peu.

« Fermez-la ! Hurler ne sert à rien. »

J’avais bien compris qu’on voulait que j’aide d’un côté ou de l’autre, mais là… on avait beau dire que le collier ne shootait plus… Je n’avais pas envie de me prendre un coup de jus, ça faisait horriblement mal. Aider de l’autre côté c’était ne pas attaquer pour l’instant. Je levais les mains très lentement avant de me mettre tout aussi lentement à genoux. Et dans le même temps je dissipai mes boucliers. Eux, ne le savaient pas, moi oui. Et surtout ils s’attaquaient entre eux. Je ne soutiens pas le regard de Riggs, c’était animal, il avait peur il fallait que moi je reste très calme. Je me recouvris par contre moi-même de mon propre bouclier d’onde. Je ne pourrais pas griller le collier pour l’instant, trop dangereux même si j’avais déjà fait exploser pas mal de lumières… Il restait celle des fusils. Je regardai autour de moi avec inquiétude. Teddy… Qu’est-ce que tu fais ? Tu n’aurais pas dû… Le gaz continuait de se répandre, j’essayais d’attraper le regard de Pilar. Je regardais à nouveau Riggs et le gaz avant de dire lentement :

« L’infirmier Riggs panique. »

Et là si je me mangeais pas un coup de crosse, j’avais de la chance.Et bien sûr le coup arriva, je me baissai à temps, pivotant sur mes genoux, pour une fois que cette putain de combinaison était utile. Je me redressais et donnais un coup de paume dans l’abdomen de l’infirmier, déchargeant une petite onde de choc qui devrait briser quelques os, mais sans l’envoyer voler. Je saisis l’arme d’un même mouvement et me redressai avant de lui donner un coup dans la tempe. Bon sang j’en rêvais depuis pas mal de temps ! Ah la vache il l’avait pas volé. Et pourtant c’était une règle primordiale : ne jamais m’approcher ou essayer de me frapper de dos. Ça finissait toujours mal. Pour l’autre souvent. Je sortis discrètement les balles du chargeur et haussais les épaules en regardant le sergent.

« Il paniquait, j’ai préféré le neutraliser rapidement qu’il ne fasse pas tout échouer. »

Et discrètement je lui marchai de tout mon poids sur sa main qui craqua légèrement. Mais sonné comme il était il devait n’avoir rien remarqué. Je touchais la bague de Sergei au travers du tissu de ma camisole.

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Résumé:

Assault on ARGUS
T
andis que Aspen commençait à réfléchir à un plan pour se rapprocher d’Analia, Wally se concentrait sur les soldats. Il était trop troublé pour l’instant pour remarquer tout ce que faisait l’inconnu qui les aidait… Le gaz se répandait mais il ne semblait pas les affecter. Leurs visières filtraient le gaz… Il fallait trouver un moyen de les casser. Mais pour le moment, c’était trop dangereux de sortir de leur couverture : trois soldats se dirigeaient à présent vers eux et deux autres les couvraient. Wallace, normalement, aurait juré, mais il n’avait pas l’esprit à ça. Alors qu’il réfléchissait, il sursauta soudain en entendant des coups de feu, des cris du côté ennemi. Il voulait regarder, mais impossible avec ces types qui les tenaient en joue. Qu’est-ce qu’il se passait ? Pitié, faites que personne ne soit mort… Pourquoi est-ce qu’ils se tiraient dessus tout seuls ?

Le jeune homme sentait la panique monter. Il tourna le regard vers l’homme venu en renfort. Une cage de faraday ? Ah oui, c’est vrai… Wally voyait ce que c’était. Comment en faire une, déjà ? De l’alluminium et du plastique… Mais c’était compliqué, car c’était sur la gorge de Analia. Si c’était un simple téléphone, cela serait fait en peu de temps. Réfléchis, Wally… Zut, pas le temps, les soldats se rapprochaient trop, c’était dangereux. Le jeune homme attrapa une première grenade, simple vers sa droite, assez loin pour que ses coéquipiers et lui-même ne soient pas blessés, pour essayer de déstabiliser les soldats. Puis, il lança une grenade fumigène sur les trois soldats, avant de faire signe à Thaddeus et Aspen de se diriger vers la prochaine couverture, loin de la portée des soldats… tout en restant baissé au cas où.

Cette couverture n’était pas pratique, mais au moins ils étaient en sécurité pour l’instant. Mais l’étaient-ils vraiment ? Après tout, peut-être qu’ils avaient vu où le trio était parti se cacher ? Wally pensait à cette possibilité et attrapa une grenade fumigène, prêt à la lancer. Ses mains tremblaient, mais il n’y faisait guère attention. Une cage de faraday… Une voiture ! Il y avait de l’aluminium dans les voitures ! C’était un début d’idées. Il leur fallait tout de même acheter de l’aluminium et du plastique par la suite. Donc il fallait une voiture, de l’aluminium, du plastique. Il était rassuré d’avoir un début d’idée, mais ce n’était pas fini. Ils devaient toujours sortir Ana de là. Wallace avait un peu de mal à respirer et ce n’était pas à cause du masque à gaz. Non.. C’était cette situation. Tout l’air semblait disparaître, là, face aux soldats d’ARGUS, face à la mort que Wally refusait d’admettre, face à la culpabilité qui montait lentement. Que faire, maintenant ? Est-ce qu’ils avaient réellement une chance, au fond ? Est-ce qu’ils n’allaient pas juste tous mourir, finalement ? Wally ferma les yeux, essayant de reprendre une respiration régulière. Ce n’était pas le moment de faire une crise d’angoisse, Wallace. Ils comptent sur toi, Analia compte sur toi.

Résumé:

ASSAULT ON ARGUS

FT. KLAUS JONES, ANALIA JONES, WALLY WEST & THADDEUS FAUST

L’ex-assassin avait bien fait de former mentalement un parcours à suivre pour atteindre Analia, car malgré le gaz et l’obscurité vivaces qui aveuglaient et étouffaient les agents assignés à ce convoi, certains semblaient ne pas vouloir perdre pied. Un bruit foudroyant, répété en une cacophonie grandiose : des tirs fusèrent. Il était possible que le gaz soit en partie responsable de ce massacre... Après tout, ARGUS n’avait peut-être pas que des soldats au sein de ce convoi et une personne effrayée devient tout aussi dangereuse, si ce n’est plus, que n’importe quel individu armé. Mais la question ne devait pas concerner le bien-être de leurs ennemis, mais la façon d’approcher l’objectif afin de le libérer. Afin d’accomplir le sauvetage. Profitant du tintamarre, Aspen fit quelques signes à son camarade, Wally, pour lui montrer la voie la moins dangereuse et la plus adaptée aux besoins qu’ils avaient à présent : c’est à dire, trouver une cage de Faraday afin d’éliminer ce collier menaçant de l’équation. L’homme qui œuvrait à leurs côtés semblait sage de paroles et motivé par la conclusion positive de cette mission. Il ne jugea pas la réaction presque impulsive de son ami hyperactif (quoique plutôt mou et étrangement silencieux depuis le début de cette opération) afin de déstabiliser les soldats qui menaçaient leur couverture. Une autre grenade et ils s’en allèrent du point A pour rejoindre le point B… ou plutôt un point se situant entre les deux, mais tout aussi convenable pour le moment, étant donné la situation actuelle.

« Nous avons besoin d’une voiture. » signa le jeune homme avant de tiquer, se rendant rapidement compte que parler avec les mains était pratique seulement si les autres étaient capables de le comprendre. Il répéta donc à voix basse ce qu’il avait exprimé silencieusement.

Visiblement, la tête de Wally lui exprima que le jeune homme avait eu exactement la même idée. Même si bien sûr, Aspen remarquait quelque chose d’autre sur le visage de son ami : de l’angoisse ? De la culpabilité ? Est-ce que la petite flèche revivait le combat contre son double ? Est-ce qu’il revoyait encore Reverse-Flash tirer cette balle dans le crâne de- L’apprenti héros secoua vigoureusement la tête et son regard se posa sur le manipulateur des ombres, l’air interrogateur. La petite tête brune ne disait rien mais demandait, à l’expression de ses traits faciaux, ceci : « Tu as la capacité de nous aider, n’est-ce pas ? De nous débarrasser des menaces qui nous bloquent le chemin ? » et même si cet inconnu n’était pas Cassandra Cain, la professionnelle en lecture du langage corporel, il comprendrait probablement sa question et agirait en conséquence… Ils ne pouvaient se permettre de papoter sur le champ de bataille. Non. Ils ne le pouvaient pas.

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Assault on ARGUS

Il est temps pour moi de faire quelque chose que j'aurai dû faire depuis bien longtemps. Sauver des personnes c'est le rôle des héros, mais au fond de moi, n'en serais-je pas un ? J'en doute à présent, un héros ne tue pas, ou alors hésite. Moi, je n'aurai aucune hésitation.

Le temps qu'on avait été court, je redoutais surtout l'arrivé des renforts. Il fallait qu'on agisse assez vite. Il allait falloir que je passe vite à la vitesse supérieur pour récupérer rapidement Analia. Je ne voulais pas montrer l'étendu de mes pouvoirs à mes deux coéquipiers, mais je commençais à me dire qu'ils n'avaient pas les tripes pour sauver Analia. Enfin, surtout l'un des deux, il semblait être plus perturber par la situation qu'autre chose. Il ne fallait pas rêver, en attaquant l'ARGUS forcément il y allait avoir du sang. Vu la situation actuelle, il fallait mieux que je prenne les devant. Nous changeons de couverture alors que la zone était désormais couverte par l'immense fumée du fumigène. Je pose mes mains sur le sol et deux murs d'ombres s'érigent de chaque côté de la rue. Les murs commencent à s'approcher l'un de l'autre. Je me concentre pour que les murs soient bien compacte. Je sens mon coeur commencer à ralentir et du sang me monter doucement le long de la gorge. La progression de mes murs est un peu lente du fait que ça me consomme beaucoup d'énergie. Je laisse Shadow observait la scène du haut d'un toit, afin que je puisse avoir la visibilité sur ce qui ce passe. Déjà pour être sûr de ne pas écraser Analia et pour pouvoir attaquer les soldats à coup d'ombre s'ils me gènent.

Je me concentre aussi sur les corps morts à l'intérieur de la zone. Prêt à les réanimer poru qu'ils attaquent à nouveau. Je compte faire de cette zone un véritable film d'horreur et dans mon film, les militaires ne survivent pas. Je me concentre sur la zone, je fais le vide, j'essaye de me concentrer uniquement sur le rectangle que je viens de créer. J'espère que personne se trouuve de l'autre côté. En tout cas, je compte sur mes compagnons pour me protéger. Je ne peut pas être partout à la fois, je garde les yeux fermer. Mon corps commence à trembler sous l'effort. Heureusement pour moi que la zone n'est pas éclairée et qu'on est en pleine nuit. Sinon je n'aurai certainement pas pu faire les deux murs. Mes muscles se tendent et Shadow semble s'agitait. L'hélicoptère se rapproche de trop, je décide donc d'accélérer le rythme. Les murs commencent à se rapprocher un peu plus vite, pendant que je commence à cracher un peu de sang dans mon masque à gaz. Une fois qu'on aura récupéré Analia, je ne pourrais peut être pas suivre le rythme. C'est pas très important, au pire, je ralentirais tout ceux qui voudront s'en prendre à nous. Enfin ralentir ... je compte surtout les amputer ou les tuer tous. Je réveille les morts pour qu'ils se mettent juste à crier de douleur à l'intérieur des vans. Le but est de nous laisser libre pour discuter un peu.

- Je vais extraire Analia, dès que je l'aurai il faut l'emmener loin et la mettre à l'abris pour lui retirer le collier. Si je n'arrive pas à vous suivre je retiendrais les renforts.

✩ ft. Analia Jones, Wally West, Aspen Carlyle - ✩ 508 mots

E P S I L O N

Invité Invité

Assault on ARGUS

Je regardais autour de moi, les os craquant sous mon pied étant un véritable délice à sentir. Ça connard, c’était juste pour le coup d’arme en pleine face. Je touchai machinalement la chevalière de Sergei à nouveau sous ma combinaison. De l’autre main je jouai machinalement avec mon collier. Si j’avais pu le griller cette chose… J’aurais apprécié. Là maintenant le but c’était de surtout pas se faire griller si j’aidais les autres. Et curieusement, j’allais le faire. Il fallait juste que je trouve un moyen. Je levai les yeux vers les hélicoptères en fronçant les sourcils et un long soupire franchit mes lèvres. Bien, je fermai les yeux, contractais les épaules, observais nerveusement autour de moi en attente du combat. Des murs d’ombres. OK. Et des hurlements. Je déployais mes pouvoirs brouillant autant que possible les ondes radios militaires. Une parole de chanson déforma très légèrement mes lèvres :

« And who are you… the proud lord said… »

J’attrapais les ondes sonores des hurlements avant de les diriger droits dans les casques des militaires en augmentant les ultrasons. De quoi donner des migraines à n’importe qui. Et je leur enfonçai dans le crâne et leur casque avec toute la force que je pouvais y mettre. Et je leur enfonçai profondément dans le crâne. Cela pouvait simplement passer pour un petit incident de radio lambda. Je vous jure monsieur le juge que c’est vrai. Un, deux… trois… Ah j’en avais eu trois qui venaient de tomber comme des cacas mous par terre. Bien fait bande de connards. Bon, fallait pas traîner. Surtout qu’en face ça devait vouloir me shooter, je tirai sur le collier avec agacement. Ça me provoquait des irritations en plus ce truc. Les murs se rapprochaient… et curieusement il eut des vibrations dans le sol. Non, c’était pas moi, pas du tout. Regardez, j’ai une auréole au-dessus de la tête. Mais je reculai en entendant les hurlements.

« Lieutenant Pilar ! Qu’est-ce qu’il se passe ?! C’est quoi cette putain de mission ?! »

Je simulais l’inquiétude et un d’inquiétude. Je maîtrisais mon jeu d’acteur à la perfection, je me levai les yeux vers les hélicoptères en continuant de brouiller tous les signaux et toutes les ondes radios sans aucune pitié. Désolé Agent N°1… Je ne l’étais pas. Tu as brisé les derniers liens, c’est de ta faute. Il eut une violente secousse, sans aucun doute dû aux murs d’ombres et je perdis l’équilibre pour tomber au sol. Je regardais le lieutenant et ses gars, le sol trembla à nouveau autour de nous et une couche d’onde me couvrit, invisible, les derniers minces éclairages clignotèrent et s’éteignirent ans un grésillement d’enfer. Si je pouvais en tuer discrètement un ou deux… Le sol trembla à nouveau avec plus de force et je regardai atour de nous avec inquiétude, un lampadaire tomba à quelques mètres de mois. OK, lui c’était pas volontaire de ma part. Mais il y avait encore de l’électricité dedans. Je regardais Pilar puis la seringue qu’il tenait à la main et la décharge de peur fut réelle. Je bondis en arrière, attirant volontairement l’attention sur moi.

« Pas. Cette. Putain. De. Seringue ! Vous croyez vraiment que j’adore ça ou quoi ?! »

Je reculai encore, les yeux fixés sur la seringue. J’en avais réellement une sainte horreur et je savais aussi que je servais de diversion. Je regardais le lieutenant.

« S’il vous plaît… Pas la seringue. »

En attendant ceux qui se relevaient devaient avoir mal au crâne, des nausées à vomir dans leur casque et un équilibre plus que précaire. J'avais sans aucun doute toucfé les tympans et l'oreille interne. parfait.

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Résumé:

[quote="Wally West"]

Assault on ARGUS
A
spen avait compris comme Wally que ce dont ils avaient le plus besoin c’était une voiture. Il faudrait d’autres choses, mais une voiture permettrait d’aller les chercher et d’isoler les ondes du collier de Analia. Un plan s’était donc dessiné dans la tête du brun, mais qui était encore incomplet : il fallait déjà réussir à récupérer la rouquine. Ce n’était pas gagné d’avance. Allez, tiens bon Wallace. Alors que le jeune homme réfléchissait, il remarqua vaguement un échange de regards entre Aspen et l’inconnu. Trop préoccupé, il ne décripta pas sa signification. Son regard fut cependant attirer par l’homme, qui posait ses mains sur le sol. L’instant d’après, le jeune héros sursauta en voyant deux énormes murs d’ombre de part et d’autres de la rue. Que comptait-il faire ? Wallace avait perdu le fil de ses pensées et fixait intensément ce qu’il se passait. Les pensées se bousculaient plus que d’habitude dans sa tête. Elles se superposaient et parfois, il ne savait même plus clairement ce qu’il pensait. Tout ce qu’il voyait, c’était ces murs qui lui donnait la chair de poule. Et soudain, il les entend. Les hurlements de douleur. Ecarquillant les yeux, il tomba sur les fesses. Des gens souffraient… Qu’est-ce qu’il se passe ? Est-ce que cet homme faisait du mal à ces gens ? Des gens souffraient et tu en étais en partie responsable, Wally. La respiration de Wallace s’accéléra, s’entrecoupa. Soudain, plus rien ne semblait exister, plus rien à part les cris de souffrance. C’était comme s’ils criaient juste à côté de ses oreilles. Il n’entendait plus rien à part ça ; il ne voyait ni entendait rien du combat qui se menait de l’autre côté du mur. Wally porta ses mains à ses oreilles et les pressa, fort, trop fort peut-être. Des larmes perlaient aux coin de ses yeux et il en était presque à se balancer sur lui même pour essayer de se calmer… Mais c’est la main d’Aspen sur son épaule qui le ramena à la réalité. Il échangea un regard avec lui et reprit une respiration plus ou moins régulière. Le jeune homme leva le regard vers les hélicoptères, il comprit qu’il devait faire quelque chose. Ouvrir un chemin pour récupérer Ana. Et les hélicoptères étaient un obstacle.

Il regarda autour de lui, réfléchissant. Puis, il se rapprocha des murs d’ombre pour s’y cacher, à l’abri des regards des ennemis. Là, après avoir vérifié que personne d’autre que ses coéquipiers pouvaient le voir, il tourna rapidement son dos sur le sol en forme de cercles. Rapidement. Très rapidement. Le plus rapidement qu’il le pouvait. Il sentit des décharges. Ca y est. Gardant dans ses mains l’électricité qu’il avait créé, il changea de position, visant grossièrement un hélicoptère. Il lança la décharge. Elle n’était pas assez forte pour désactiver les commandes, mais assez pour les déstabiliser et provoquer une petite panique en haut. Il espérait que ça suffirait.

ASSAULT ON ARGUS

FT. KLAUS JONES, ANALIA JONES, WALLY WEST & THADDEUS FAUST

Thaddeus Faust était un homme, en déduisait l’ex-assassin, qui n’en était pas à ses premiers- ses premières expériences "d’extirpation de la vie" : une personne aveugle pourrait le voir tout aussi clairement que n’importe quel individu tant la chose était évidente. Il était aussi de fait indiscutable que le nécromancien pâtissait de son pouvoir qui était probablement énergivore, peut-être même dangereux pour la santé de ce dernier. Et pourtant il était calme ; il n’émanait pas de ses yeux de la souffrance… encore moins de la pitié. Fascinant et terrifiant à la fois.
Il était vrai que l’apprenti héros ne supportait plus autant qu’avant les cris d’agonie de personnes passant de vie à trépas, quelle qu’elles soient. Mais son entraînement au sein de la Ligue des Ombres lui permettait de faire taire l’empathie qu’il pouvait éprouver à cet instant même : ces hommes étaient des ennemis. Un obstacle. Et afin de passer au-delà, que fait-on ? On l’élimine. On supprime l’obstacle.
Mais contrairement à lui, Wally n’était pas préparé ni habitué à faire face ce genre de traumatisme. Aspen l’observa attentivement et fronça légèrement les sourcils : son ami était semblable à un jeune soldat fraîchement promu qui rencontre la réalité du champ de bataille et surtout l’odeur de la Grande Faucheuse elle-même. La petite flèche n’était pas de ces personnes qui pouvaient rester de marbre face à ce genre d’événements. Et ça, le jeune homme l’avait très vite compris… et surtout, il le savait pour en avoir été témoin sur Terre-4. Il tendit son bras en direction de son ami hyper-rapide et installa une main sur son épaule, exerçant une légère pression sur cette dernière ; leurs regards se croisèrent et Aspen sentit Wally se détendre.
Les craintes- ou plutôt les soupçons de l’ex-assassin se confirmèrent lorsque Thaddeus expliqua ce qu’il s’apprêtait à faire ainsi que la probabilité qu’il ne puisse pas les suivre quand ils iront mettre la rouquine à l’abri. Mauvaise nouvelle. Mais il ne fallait pas que cette information perturbe sa réflexion… et il ne fallait pas non plus que Aspen exprime ce qu’il pouvait lire dans les yeux de l’homme, au risque de replonger son ami dans une crise de panique qui le rendrait invalide ; ami qui semblait avoir enfin retrouvé ses moyens et qui était parti exécuter ses propres plans. Bonne nouvelle. L’apprenti héros se contenta donc d’un simple hochement de tête et se concentra sur le terrain.
En scrutant attentivement le champ de bataille, le jeune homme pouvait constater que la balle était dans leur camp. Pour le moment. Wally se chargeait de déstabiliser l’hélicoptère et les murs d’ombre de Faust permettaient des déplacements jusqu’alors impossibles. En tendant l’oreille, Aspen pouvait percevoir des bruits aigus émanant des casques de radiocommunication des militaires toujours debout et vivants... ou bien était-ce les couinements de douleur de ces derniers, assommés par cette attaque acoustique ? Cela importait peu, puisque c’était un nouvel avantage à ajouter dans la liste. Malheureusement, en voyant l’état déjà inquiétant du nécromancien, le temps n’était pas leur allié : il fallait réfléchir et agir très vite.
Aspen s’engagea à l’intérieur du terrain miné, mais réaménagé par l’un de ses alliés, pour avoir une meilleure vue d’ensemble. Certes, le convoi où se trouvait Analia était encore un peu trop loin et il restait des ennemis en état de se battre. Des ennemis lourdement protégés, potentiellement dangereux et armés jusqu’aux dents. Chouette. Heureusement que certains étaient encore très affaiblis par les diverses distractions mises en place à leur encontre. Est-ce qu’il y en avait près de cette voiture innocente, garée là-bas ? Non. En tout cas, ils étaient bien cachés si tel était le cas. S’armant d’une nouvelle grenade fumigène, il la lança à l’aide de l’un de ses très chers grappins afin de mener les possibles ennemis sur une fausse piste tout en le couvrant, le temps d’atteindre le véhicule. Voilà. Une voiture. De l’aluminium et du plastique. En espérant qu’il ne reste pas seul trop longtemps : en étant tous séparés ainsi, ils prenaient de gros risques. Mais ils n’avaient vraiment pas le choix s’ils voulaient atteindre Analia.

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Assault on ARGUS

En quelques secondes les enfers s'étaient déchaînés, alors que N4 se rebellait en douceur et que les soldats s’apprêtaient à atteindre le couvert de ses sauveurs, le chaos s'était déchaîné, les morts se relevaient de nouveau, des murs gigantesques barraient les deux côté de la route et un éclair avait même retentit, frappant l’hélico de plein fouet. L'exercice tournait au désastre car les soldats n'étaient pas préparés à affronter une véritable menace comme celle qui se profilait après un peu moins d'une minute d'une danse mêlée à une jeu de cache-cache sur fond de guerilla urbaine metahumaine. Les soldats n'avaient pas ce qu'il fallait pour gérer la situation, Klaus le savait, il pouvait le voir, l'helico avait plutôt bien encaissé le choc, toucher un objet aérien avec un éclair avait rarement un fort résultat, mais le coup lancé par la speedforce n'était pas un simple éclair et l'énergie du speedster avait définitivement interféré avec les systèmes de l'helico qui avait commencé à basculer, l'agent posa un juron et durcit sa peau en sautant hors de l'appareil d'un bond agile, l'air fouetta birèvement son corps avant qu'il n'atterrisse d'une chute de 50 mètres qui coupa son souffle et fit trembler toute sa structure interne, ça même ses nerfs entièrement ravagés pouvaient le sentir, son cerveau rebondissait dans son crâne, les commotions se soignant petit à petit, pour l'instant il n'était que sonné, mais opérationnel. Ignorant un haut le coeur, il pointa un doigt sur le Major.

-Évacuez vos hommes et N4, je me charge des perturbateurs puisque vous n'êtes pas en mesure de gérer la situation. Waller aura le rapport.

Pilar sembla s'étrangler avant de signer le signal de la retraite, les soldats regagnèrent précipitamment les véhicules pour évacuer, Klaus observait sa soeur toujours immobile quand un tentacule d'ombre surgit soudain des ténèbres et l'agrippa, son regard impuissant suivit son corps être tiré avec une vitesse impressionnante vers un muret plus loin, son sang ne fit qu'un tour et un battement de coeur tout sens commun avait quitté son cerveau, ses yeux devinrent noirs alors qu'il activait les implants de berserker, ces enfoirés allaient passer un sale quart d'heure, il y sacrifierait tout ses organes si il le fallait, il passerait des jours en table d'opération, mais ces enfoirés ne partiraient pas d'ici avec sa sœur. Le Major poussa un cri en voyant la tenue renforcée de Klaus exploser pour en faire sortir un monstre de muscle, de colère et de destruction. Il n'avait jamais usé aussi vite de cette carte, il détestait le sentiment qu'il avait après son utilisation, mais si il y avait un moment pour lâcher la bête, c'était celui ou une bande de minables pensait qu'il allait embarquer sa sœur sous sa surveillance. Un hurlement bestial se fit entendre en les bras de N1 formèrent deux monstreuses masses hérissées de pointes, ses mains sembables à l'embout d'un gigantesque de morgenstern, un bruit immonde révélant des piquants faits d'os. D'un bon il suivi sa sœur pour se trouver au milieu du groupe ses yeux dénués d'humanité observant les lieux un quart de seconde avant de passer à l'action, Wally et Aspen séparés de Faust, il était seul avec Anna et son tentacule pour se défendre et la bête levait déjà ses bras déformés par la mutation qu'ils avaient subis s'abattre sur lui pour l'écraser comme un insecte sous plusieurs kilos de chaire et d'os, les "armes improvisées" de N1 faisant facilement la taille de son torse et son abdomen, le colosse de plus de deux mètres le tenait visiblement pour responsable de tout ça. Trouver une voiture n'était pas compliqué pour Aspen, après tout Metropolis ne serait rien sans son traffic digne de toute grande ville qui se respecte et donc la moyenne de possession de véhicule proprement monstrueuse de l'américain moyen, même citadin. Cependant, il voyait un véhicule qui circulait à une heure aussi tardive, remontant la rue, une personne à son bord. L'agent Wyatt Jones, N2, proche des lieux lors de l'appel de renfort de son frère.

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Assault on ARGUS

Le tentacule s’enroula autour de moi et je n’opposai aucune résistance quand il me tira en arrière sous le nez de Klaus. Au milieu des ombres, je fermais les yeux inspirant profondément. Je n’avais pas peur, au point où j’en étais je ne tomberais pas de Caribe en Scylla. Je devinai ce qui allait se passer et je rassemblais mon pouvoir dans mes veines. Un à un, mes verrous mentaux sautaient, ils me voulaient puissantes, sans fin, que je leur montre ma puissance, jusqu’où je pouvais aller ? Ils allaient être servis, en face j’avais quelqu’un pouvant absorber mes attaques. Je tendis la main vers mon collier, pour une fois qu’il était utile pour moi, les ombres se dispersèrent un moment pour voir rentrer mon frère sous sa forme Berserk. Il était hideux sous cette forme, il montrait sa véritable nature. Le tentacule se déchira sous la force de Klaus et je bondis dans les ombres plus loin pour qu’il ne me touche pas. Un rictus déforma mes traits :

« T’as une sale tête Klaus. »

De quoi l’énerver bien plus. Il détestait que je l’appelle comme ça. Je me déplaçais dans les ombres tirant à moi toujours l’énergie de mon collier avant que dans mes mains ne se forment de longs éclairs que j’envoyais sur l’agent N°1 sans aucune hésitation :

« Tu veux ça ?! HEIN KLAUS ! HEIN QUE TU VEUX QUE JE MONTRE CE QUE JE SACHE FAIRE ! »

C’était ça qu’il voulait. Qu’ARGUS voulait, que je sois une arme. Ma colère enfla dans mes veines, je me mordis la langue à sang pour m’obliger à garder la tête froide. Ne pas céder à une pulsion dévastatrice. Dans ce monde obscur très peu de lumière pouvait filtrer, je recouvris mon corps de mon bouclier d’onde. Qu’il frappe et je lui renverrais une onde sismique dans le bras.

« Tu parles d’une simulation d’ARGUS ! C’EST ENCORE DANS MA TÊTE QUE VOUS TRAFIQUEZ ?! C’EST ÇA ?! UNE NOUVELLE SIMULATION ENCORE ?! VOUS VOUS FOUTEZ DE MOI ! VOUS AVEZ DÉJÀ TUÉ SERGEI ET MAINTENANT ÇA ! TOUJOURS VOS PUTAINS DE SIMULATIONS ! »

Ma main gauche se referma sur une longue lame d’ondes. Les ondes devenaient solides dans ma main, un coup les libérerait. Je me précipitai vers Klaus avec un hurlement de rage et levai ma main libre pour le foudroyer alors que de mon autre main je tentai un coup d’estocs dans le ventre. Une sueur malsaine coulait dans mon dos, j’avais envie de tout exploser, de tout détruire. J’ouvris la bouche et, manipulant cette fois les ultrasons, je déversai un hurlement directement vers mon frère. Mes attaques sonores n’avaient pas pour vocation directe de tuer ou de frapper, mais de perturber l’ennemie, les ondes sonores rebondissaient autour de nous pour venir percuter l’agent N1. Je lui hurlai au visage en continuant de l’attaquer :

« Encore ! Et encore des simulations ! C’est pas réel tout ça ! C’est tout dans ma putain de tête ! À quoi vous m’avez drogué encore ?! À quoi ! Qu’est-ce que ça t’apporte de faire souffrir ceux que tu aimes ?! HEIN ! À quoi ça rime ! »

Je sentais les coups et les blessures, mon facteur régénérant repassait aussitôt et malgré les quelques douleurs je continuais d’attaquer. J’entourais ma main d’une onde de choc avant de donner un grand coup de paume dans le ventre du colosse.

Codage par Libella sur Graphiorum

Résumé:

Assault on ARGUS
S
i Aspen n’avait été là, Wally n’aurait pas réussi à garder son calme. On ne pouvait imaginer ce qu’il se serait passé. Il se serait certainement fait capturer… Voire tuer. Ou capturer et torturer. Et ses proches… On parlait bien d’ARGUS, après tout. Mais ce n’était pas le moment des “et si…”. Car ces suppositions pouvaient toujours arriver, pour l’instant. Le coup de l’éclair avait marché, l’hélico avait été déstabilisé… Et quelqu’un avait sauté. N1, probablement… Wally se souvenait parfaitement de sa rencontre avec lui. Aspen s’éloignait vers une voiture, Wallace se tournait vers l’inconnu qui leur servait de partenaire… Ce dernier était en train de récupérer Analia. En quelques instants, Ana était à leurs côtés. Et puis, un hurlement bestial, terrifiant, qui glaça le sang de Wally, retentit. Un véritable monstre surgit des ombres, séparant le jeune homme d’Analia et de Thaddeus. Wallace, sous le choc, tomba en arrière. Il resta un instant bouche bée, fixant le combat entre Analia et ce qui devrait être son frère. Il était… absolument terrifiant. Kid Flash avait l’impression qu’il pourrait lui écraser la tête d’une seule main. Ca se trouve, il était aussi fort que Superman. Et ce combat… Il voyait à présent l’étendue des pouvoirs de son amie. Elle était vraiment puissante. Elle ne se retenait pas, le jeune homme le voyait. Elle n’avait vraisemblablement pas peur de blesser son frère… A moins que la peau de ce dernier soit si dur qu’il ne sente rien ? Les deux, ça se trouve. Secouant la tête, Wallace trouva le courage de se relever, s’éloignant de plusieurs pas du combat. Il ne pouvait rien faire sans utiliser ses pouvoirs. Il les avait déjà trop utilisé pour ce soir, c’était dangereux pour son identité d’en user plus.

Wallace West regarda autour de lui. Aspen était plus loin… Oui ! Il a trouvé une voiture ! Courant, le jeune héros rejoint son ami. Il lui fait signe qu’il monte la garde, lui laissant l’opportunité de voler la voiture. Se baissant derrière le coffre de la voiture, il regardait vers le combat, qui semblait sans fin. Les soldats, trop occupés par les ombres, ne faisaient guère attention à eux. Wally soupira de soulagement… Un soulagement qui fut de courte durée, car il entendit un bruit de moteur, et cela ne venait pas de la voiture que Aspen essayait de voler. Le jeune speedster sortit le nez de derrière sa couverture, regardant attentivement la route… Découvrant une voiture roulant avec précipitation. Wally se glissa rapidement vers Aspen et il lui murmura “Vite, cache toi, baisse-toi, y a du renfort !”. Une fois assez près, il put voir le visage du “renfort”... C’était l’autre frère d’Analia. Wyatt ? Oui, ça doit être ça… Oh, merde. La dernière fois qu’il l’avait vu, c’était sur Terre-4 et ils ne s’étaient pas vraiment parler. Et leur première rencontre… Wallace s’était pris une vraie dérouillée. Bon… Allez, Wally. Il était temps que tu mettes à contribution tes entraînements avec Red Robin. “Je le retiens, toi, occupe-toi de ce dont on a besoin, okay ?” murmura le speedster, avant de sortir de sa cachette et de se planter devant Wyatt, l’empêchant d’avancer.

ASSAULT ON ARGUS

FT. KLAUS JONES, ANALIA JONES, WALLY WEST & THADDEUS FAUST

Numéro 1 : un adversaire impitoyable et déterminé… qui venait littéralement de bondir hors d’un hélicoptère techniquement compromis afin de rejoindre la zone de combat. Aspen ne gardait pas de souvenirs spécialement agréables concernant l’agent de l’organisation ARGUS mais ne portait pas non plus de rancune particulière à son égard. Néanmoins, pour avoir été témoin de- probablement moins d’un pourcent des capacités et de la puissance réelle de cet individu, l’ex-assassin privilégia la prudence et conserva son poste, près de la voiture qu’il venait tout juste d’atteindre.
Il était de toute façon évident que voler ce véhicule était une nécessité car, en plus de posséder certains éléments essentiels à la fabrication d’une cage de Faraday, celui-ci était également une porte de sortie- de sortie de secours qui permettrait d’évacuer les lieux avec non seulement Analia mais peut-être même (et très possiblement) avec cet homme qui avait un pouvoir lié aux ombres, à l’obscurité et à la Mort.
Sauf que la situation prit un tournant pour le moins- titanesque ? Inattendu ? Non, c’était à prévoir. Mais tout de même : Numéro 1 déployait toute l’étendue de sa puissance, se transformant en un monstre de muscles qui n’avait probablement que pour seul vrai dessein de tout détruire sur son passage. Mais la rouquine n’avait rien à envier à son frère puisqu’elle aussi, était forte… très forte. À sa manière, bien entendu. Mais cette confrontation n’était profitable à personne, encore moins au manipulateur des ombres qui risquait probablement de ne plus tenir très longtemps. Il fallait trouver un moyen de quitter les lieux avec Analia. Et vite.
Heureusement que la petite flèche, Wally, s’était approchée pour monter la garde ; même si les agents de l’organisation qu’ils avaient attaqués avaient d’autres chats à fouetter. Ça restait plutôt rassurant d’avoir quelqu’un qui restait à l’affût du moindre mouvement, du moindre danger.
Vrrrr…
C’était un bruit de moteur, qui tournait. Pendant un court instant, Aspen se demanda s’il avait réussi à faire démarrer le véhicule… mais ce n’était pas lui. Ce n’était pas cette voiture qui faisait ronronner tout son système. Malheureusement. « Vite, cache toi, baisse-toi, y a du renfort ! » furent les mots de son ami hyperactif, confirmant ainsi ses craintes et l’alertant sur la menace qui approchait. Il se baissa donc afin de ne pas se retrouver dans le champ de vision du conducteur ennemi et- il reconnut ce dernier en un coup d’œil, un seul, dans le rétroviseur.
Il était vrai que l’apprenti héros ne l’avait jamais rencontré en personne mais… il fit rapidement le lien entre ce qui avait pu s’être dit lors de sa rencontre avec Analia et cette personne dont lui avait parlé Cassandra- sans compter ses nombreuses recherches intensives sur le sujet : Wyatt Jones. C’était Wyatt Jones ou Numéro 2 selon ses sources. Celui qui avait retardé l’arrivée de sa très chère grande sœur et de ses précieux beignets au chocolat. Oui. C’était la seule et unique chose qu’il retenait et d’ailleurs, l’ex-assassin lui en voulait toujours pour cette histoire.

« Je le retiens, toi, occupe-toi de ce dont on a besoin, okay ? » lança le speedster dans un murmure avant de joindre l’action à la parole.

« Hm… Ok. » se contenta de répondre Aspen en essayant de se concentrer à nouveau sur cette maudite voiture.

L’environnement sonore était assourdissant, douloureux mais il fallait que Aspen parvienne à voler ce véhicule sans quoi la mission serait un échec cuisant et- il ne pouvait tout simplement pas accepter une pareille conclusion : ils avaient été beaucoup trop loin pour reculer ou pour abandonner... La voiture ! Le jeune homme avait réussi à faire démarrer la voiture ! Ce- qui ne passerait bien sûr pas du tout inaperçu même dans un pareil vacarme.

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Assault on ARGUS

Il est temps pour moi de faire quelque chose que j'aurai dû faire depuis bien longtemps. Sauver des personnes c'est le rôle des héros, mais au fond de moi, n'en serais-je pas un ? J'en doute à présent, un héros ne tue pas, ou alors hésite. Moi, je n'aurai aucune hésitation.

La situation était de pire en pire, ma puissance et le contrôle de mon corps semblait de plus en plus compromise. Malgré tout, je n'avais qu'un seul objectif, sauver Analia, l'extirper de l'Argus pour qu'elle puisse enfin vivre une vraie vie. On y était presque, on pouvait enfin voir une porte de sortie. C'était sans compter sur l'arrivée d'un nouveau participant. Une autre arme de l'Argus, puissante venu nous empêcher de récupérer Analia. Le pourcentage de chance de succès de la mission diminuait de seconde en seconde. Même si Analia était de notre côté, il y avait encore des renforts et dans ce cas là, il n'y avait qu'un seul moyen pour moi de sortir de cette situation. J'entendis un miaulement plaintif de Shadow, comme s'il venait de comprendre ce que j'allais faire. Les murs de ténèbres se dispersèrent et les ombres commencèrent lentement à me recouvrir et à m'englober comme un cocon. Des bras et des jambes commencèrent à se former, un géant de ténèbres commencer à se former. Une des mains viens saisir la monstruosité qu'affronter Analia et commence doucement à la serrer, avec plus en plus de force tant que le corps grandit. Une voix presque inhumaine semble sortir d'une tête d'ombre qui commence à se former.

- Tu es tout petit !

Le corps d'ombre jette Klaus au loin, pour l'éloigner au maximum. Les cadavres ne se lèvent plus, seul le géant d'ombre continue de grandir, alors que je perds conscience petit à petit à l'intérieur. Je laisse ma colère contrôler mon corps. J'ai des flashs, je me rappel de mes parents, du livre, de la colère. Cette colère qui aujourd'hui prend à nouveau contrôle de moi. Je me laisse sombrer à nouveau dans les ténèbres pour protéger celle que j'aime. Je compte sur les deux autres pour la sortir de là. J'espère attirer assez l'attention pour que tout renfort ce préoccupe de moi plutôt que des autres. Je dois être la menace, la priorité, plus qu'Analia. Même si je dois en mourir, je sauverai Analia.

- Tout détruire, je vais tout détruire

Les mains immenses commencent à saisir le haut des toits des immeubles qui commencent à s'éffriter. Le géant d'ombre commence à avancer vers la direction où il a jeté Klaus. Shadow, lui descend devant son perchoir pour aller retrouver directement Analia. Il miaule, un peu paniqué, semble hésiter un instant sur la marche à suivre. Comme s'il ne savait pas si sauver Analia, ou essayer de me sortir de là était la bonne solution. Sa réflexion n'est pas longue, il miaule un instant et se dirige vers une ruelle, pour éloigner Analia du combat, tout en espérant que les alliés de son maitre puissent plus facilement la faire se sortir de là. Shadow, même s'il est contre la mission de son maitre et de son idée, décide par pur fidélité de faire en sorte que la mission soit un succès. Pendant que le colosse d'ombre semble n'avoir qu'une idée en tête, neutraliser numéro un.

✩ ft. Analia Jones, Wally West, Aspen Carlyle - ✩ 521 mots

E P S I L O N

"Assault on ARGUS"

Si la loi devient crime, alors le crime n'est plus... - Juge

Je me frottais péniblement les yeux sous l’épuisement qui m’avait gagné durant le trajet de La Paz à Metropolis. Aazi était silencieuse, Tao ronflait sans se soucier du méta-humain menotté à quelques centimètres de lui. Il pouvait se le permettre avec les réflexes martiaux qu’il avait à sa disposition et qui pouvaient faire pâlir Bruce Lee dans sa tombe. J’étais sensiblement content d’arriver à la base, je n’arrive tellement pas à supporter d’être entre Aazi et Tao, ce couple si charmant qui n’en était plus trop un. Pour autant, j’avais tout de même cette sensation d’être en trop parfois. Et je maudissais intérieurement N°1 de ne pas être là pour combler ce vide qui était rempli par rien d’autre que l’embarras de tenir une chandelle maudite. Ce fut moi qui eus l’honneur de le réveiller pour qu’il puisse emmener le colis à bon port dans sa cellule. Toutefois, alors qu’on descendait du véhicule, ma ligne personnelle sonna sous le regard intriguée de Tao encore la tête dans le coaltar, tandis qu'Aazi ne s’était pas arrêtée pour sa part. D’un côté, pourquoi elle l’aurait fait, hein ?
Tao lui était un peu plus curieux, car qui hormis eux, qui pouvait vraiment contacter un membre d’Apache Cry à une pareille heures sur la ligne personnelle de son talkie-walkie ? C’était intriguant, inquiétant… C’était sans doute complètement stupide que d’imaginer le pire, mais quand on avait un métier comme le nôtre, on était sans doute habitué à attendre le pire dans chaque situation. C’était N°1 de l’autre côté de la ligne, me faisant un rapport de la situation. Je l’écoutais silencieusement, commençant à progressivement trembler au fur et à mesure que les informations entraient et se gravait dans mon esprit, que je réalisais réellement ce qui se passait à l’heure actuelle. Accablée par l’horreur de la situation, la stupeur mêlée à l’effroi, se transforma bien vite en rage. Mais avant même que je décide par pure pulsion de me rendre à l’adresse qu’avait indiqué N°1, la main de Tao se posa sur mon épaule. J’ignorais si c’était parce qu’il vit dans mon regard que rien n’allait me dissuader de partir retrouver ma famille, mais aucun mot ne sortit de sa bouche.

Oui, aucun. Se contenant de me fixer en silence avant de me laisser partir, lui qui ne pouvait pas faire grand-chose à l’heure actuelle que de mettre en cellule ce méta-humain qu’il avait sous le bras. Mais son regard à lui aussi en disait long, intiment la prudence. Mais je n’étais qu’un Homme après tout, un homme qui ne désirait rien d’autre que d’empêcher qu’en lui prenne sa sœur adorée, tel l'égoïste qu’il était. Oui. Montant dans le véhicule, je ressors de la base sans passer par le protocole merdique de sortie, rien à foutre si ça devait me retomber sur la poire plus tard, comme j’avais rien à branler de bousiller la barrière à mon passage. Quand j’arrive sous les lieux, je ralentis en voyant les corps des soldats jonchés le sol. Pourquoi cette attaque ? Pourquoi sa sœur semblait-elle être visée ? Quel organisme était derrière cette horreur ? Cette entreprise quelle qu’elle ne pouvait être pardonnée, des têtes devaient tomber pour apporter la justice à ceux qui ont été les victimes de cet assaut.
Et alors que depuis le véhicule, désormais à l’arrêt, je fixais ce paysage désolée, ruine de chaos, j’avais du mal à imaginer qu’on était encore à Metropolis, la ville de Superman. Bon Dieu, mais où était ce faux dieu quand un tel massacre se passait dans sa foutue ville à la con, hein ? Plus loin, la route semblait barrée par une sorte de mur d'obscurité, qu’était-ce donc que cela ? Une brume ? Puis soudain, une silhouette apparue devant mon véhicule, cagoulé à première vue, ce qui ne laissait aucun doute quant au fait qu’il devait être l’un de criminel. Était-ce de la confiance ou un manque de prudence que de me bloquer le chemin ? Devais-je comprendre qu’il avait en sa possession des capacités qui encourageaient cette confiance ? Soit. Après avoir levé les yeux une dernière fois pour constater que le mur avait pris la forme d’une chose géante, repoussant avec violence la forme berzerk de N°1, j’appuyais alors sur l’accélérateur en direction du cagoulé, activant au dernier moment les feux de routes pour l’éblouir.

Glock 41 pointé dans sa direction, je tirais sans sommation. Parce que s'il esquivait le véhicule aveuglé ou non, je voulais être certain de l’avoir d’une quelconque manière. Et si par miracle, il arrivait à s’en sortir, je serais fixé sur ce qu’il est si c’est un méta-humain.

Code by Sleepy

Assault on ARGUS

Poing contre onde de choc, chaire contre explosion, la peau solide comme le roc de N1 tremble à chaque coup, le bruit du combat ne dure que cinq secondes, cinq secondes semblables à un bombardement, la structure du bâtiment s'affaiblit et un pilier se fracasse sous le poids de Klaus, sa rage est terrible, incommensurable, mais sa sœur le repousse avec vaillance, aucun des deux ne retient ses coups, les ondes de choc perturbent les ombres qui commencent à envelopper lentement mais sûrement Thaddeus, un hurlement de rage et deux jambes dopées aux drogues de combat propulsent le Berzerker comme un boulet de canon armé d'une longue barre de métal au bout de laquelle se trouvait un morceau de béton informe, il le projeta en avant, forçant sa sœur à la défense, ses poings s’abattirent ensuite sur la protection avec une violence qui fit voler en éclat toute défense. Le regard noir de la créature se posa sur sa sœur alors qu'elle se préparait à riposter, la créature ayant perdu tout son momentum, il l'avait secouée, mais pas encore vaincue.

C'est un titan d'ombre qui interromps l'affrontement, sa main démesurée serre N1 comme un étau et il ne peut que remercier sa peau démesurément solide, son facteur régénérant et les implants dans son corps pour sa survie, l'ombre enveloppe le colosse, plus grande que son adversaire, plus grand que le plafond qui commence à s'effondrer, puis plus grande que le bâtiment qui se fend, une douleur insoutenable parcours le corps d'un Thaddeus rongé psychologiquement par l'état de demi-conscience dans lequel il se trouve, difficile de dire si il peut discerner ennemis et amis, mais son esprit et concentré sur l'objectif, dans un fracas incroyable, il projette le Berzerker dans les airs sur le bâtiment d'en face, les pouvoirs de tous sont poussés à leur limite et Klaus sentirait sans doute ses os éclater contre le béton si ses nerfs fonctionnaient encore et si son esprit pouvait seulement formuler une pensée cohérente. Son facteur prends le relais alors qu'il tombe vers le sol, réparant les dégâts causés par le colosse, mais Thaddeus ne sait pas quelque chose d'important, c'est que les soldats en plein replis ont un visuel parfait sur lui malgré la distance qui les sépare désormais du combat. Le fusilier Gomez vise avec le RVJ-MK3 et un bruit de tonnerre accompagne le tir du canon portatif qui fait éclater les ombres de la tête du colosse, Thaddeus n'est pas touché, situé au niveau du corps, mais les deux tirs suivants l'envoi s'écraser dans ce qui reste de l’édifice derrière lui, le Berzerker est déjà sur lui, martelant son corps en pleine reconstruction de coups. Comme un dément, il frappe sans relâche en hurlant.

Dans la ruelle, Wally comprends rapidement que le pistolet pointé vers lui est là pour cracher la mort sous les yeux impuissants d'Aspen, alors que la première balle sort du canon, il peut sentir le temps s'étendre autour de lui alors que son corps chargé de speed force réagit par instinct, de son côté, Aspen termine de bricoler les fils du béhicule d'un dernier coup de main assuré, une petit décharge le pique et le véhicule démarre avec un rugissement sauvage.

Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel

déroulement:

Assault on ARGUS
C
’était un véritable chaos. Tout ce que Wally avait de raison lui disait qu’ils commettaient une grave, très grave erreur… Mais même s’il voulait écouter, il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas faire marche arrière. Analia avait besoin d’eux, elle avait besoin qu’on l’emmène loin, très loin d’ARGUS. Pour ça, il fallait lui retirer son collier. Aspen et Wallace avaient déjà un plan, qui se mettait doucement en place. Cependant, il y avait un contretemps : des renforts : l’autre frère de Ana. Le jeune héros s’était mis en travers de son chemin. C’est-à-dire devant une voiture qui roulait et pas doucement, c’est sûr. Ce n’était pas exactement une superbe idée, surtout quand il devait éviter d’utiliser la speedforce. Wally West était la définition même d’inconscience, la preuve était cette mission sauvetage-suicide. Oui, même dans une situation dangereuse pour sa vie, Wally prenait le temps de réfléchir, de penser à ce qu’il faisait. Il pensait très vite à vrai dire, il pensait toujours trop vite. Il regardait comme au ralenti la voiture se diriger vers lui. Il voulait l’écraser. Rapide et efficace… Mais plus que ça : voilà qu’il activait les phares de sa voiture. Et puis la seconde d’après, un coup de feu. Il était obligé d’utiliser sa vitesse, à moins de vouloir mourir. Mais Wally pensait ceci : s’il utilisait ses pouvoirs, il était découvert. Il mettait Flash et Impulse en danger. Alors, il évita la voiture sans ses pouvoirs… Et la première balle atterrit dans son épaule.

Un autre coup de feu poussa cette fois Wally à l’éviter avec ses pouvoirs, le plus discrètement possible. Une main posée sur sa blessure, il attrapa une arme dans sa poche et tira plusieurs balles, visant le mieux qu’il peut les roues de la voiture de Wyatt. C’est à dire assez mal, entre la douleur et l’inexpérience. Mais il espérait vraiment l’avoir touché, pour avoir un petit avantage. Il avait prévu qu’il pouvait être blessé, alors il sortit un bandage, qu’il enroula rapidement en se cachant derrière un muret. C’est là qu’il aperçut l’énorme géant d’ombre. C’était… C’était cet inconnu qui faisait ça ? Il était une cible vivante pour les ennemis, surtout Klaus. Wally avait des sentiments contradictoires : de l’inquiétude pour son allié inconnu… Mais aussi de la peur. Peur de ce qu’il pouvait faire. Peur… Peur qu’il ne souhaitait pas éviter les morts au maximum comme toi. Et si ces cris tout à l’heure avait été les cris de ses victimes ? Le doute envahit Wally à nouveau, mais un bruit de portière se fit entendre. Se tournant pour regarder, ses doutes bousculant ses pensées sans qu’il puisse réfléchir clairement, il prit un fumigène pour le lancer sur Wyatt. Ignorant sa douleur, il changea de cachette. Il ne voulait pas se battre. A cet instant, alors qu’il se rendait compte du mal qu’il venait de provoquer, il ne voulait pas se battre contre Wyatt, qui voulait certainement seulement sauver sa soeur : il ne voulait que fuir, fuir jusqu’à ce qu’ils arrivent à voler cet voiture, les outils adéquats et faire monter Analia dans la voiture.

ASSAULT ON ARGUS

FT. KLAUS JONES, ANALIA JONES, WALLY WEST & THADDEUS FAUST

Un véhicule. Un véhicule dirigé par ce Wyatt Jones qu’il ne connaissait que de nom après moult recherches : le frère de Analia. La personne qui avait fait bonne impression auprès de sa grande sœur qui n’était pas arrivée à l’heure habituelle ce jour-là. L’homme qui mettait en péril la réussite de cette mission de sauvetage et surtout… l’homme qui menaçait très clairement la vie de son camarade et ami, Wally West. Le renfort faisait rugir le moteur de son véhicule tandis que le brundinet hyperactif restait planté devant la bête. Le moteur- si bruyant. Assourdissant. Douloureux. Vint ensuite la lumière. Brûlante, aveuglante et envahissante.
Aspen se sentait incapable de mouvoir le moindre petit doigt, figé, presque glacé… tétanisé par cette surstimulation sensorielle qui parasitait son être, qui prenait possession de son corps pour le vider de pensées rationnelles ou d’une conscience stable. Comment mettre en marche cette maudite voiture, déjà ? Il ne le savait plus. Tout n’était que chaos et désordre, il n’arrivait plus à suivre le fil d’Ariane qui était pourtant d’un rouge bien vif. Les secondes s’étaient transformées en de longues heures de torture avant que tout ne cesse d’un coup- de feu. Wyatt Jones avait sorti un pistolet et avait tiré sur son ami. Et le jeune homme n’avait absolument rien vu venir, il n’avait même pas levé le petit doigt… et son cerveau semblait refuser de comprendre ce qui venait de se passer. Sang. Du sang. Aspen avait vu le sang qui s’écoulait de l’épaule de Wally. De Wally qui s’esquiva dans un éclair de lumière au moment même où le Glock 41 cracha une seconde balle qui était probablement destinée à l’achever- destinée à achever l’hyperactif si ce dernier n’avait pas trahi son appartenance à la Speed Force. Ces coups de feu sortirent Aspen de cet état de paralysie dans lequel il s’était retrouvé piégé. Un frisson traversa l’entièreté de son corps et le réveilla pour de bon : ils ne pouvaient se permettre de laisser ce carnage perdurer. Cette mission était devenu un grand n’importe quoi. Wally s’était éloigné afin de pouvoir stopper l’hémorragie, cet inconnu était devenu un géant d’ombre et tout n’était plus que discorde et destruction.
Bingo !
L’apprenti héros avait réussi à démarrer le véhicule et tandis que le fumigène de son ami avait fait son travail : embrumer les parages. Et surtout Wyatt. L’ex-assassin tenta une première fois de conduire le véhicule qu’il avait mis en marche- mais n’y parvenait pas. Pas de permis. Très mauvaise maîtrise du volant. Des vitesses. Trop d’informations à gérer en même temps. Pourquoi tout semblait plus facile dans les films et les séries ? Au bout d’une troisième tentative qui s’était révélée vaine à l’instar des précédentes, il quitta la voiture pour aller chercher Wally… lui, il saurait probablement contrôler cette foutue boite métallique. Il se fichait bien de Wyatt, de Klaus, de cet inconnu ou même de l’organisation ARGUS. Ce qu’il voulait, c’était que la mission soit un succès, que Analia soit libre et que ce fiasco n’ait pas pour conclusion un échec pareil.
Le jeune homme sortit de son sac une petite bombe à clous et la lança en direction du véhicule de Wyatt- du véhicule ennemi. Croisant les doigts pour ne pas endommager la voiture qu’il avait réussi à voler et qui n’était pas particulièrement loin de la cible… ayant même essayé d’influencer la trajectoire de l’explosif avec son grappin afin d’éviter les dommages collatéraux. Il sprinta ensuite presque immédiatement vers le speedster et le tira vigoureusement pour que celui-ci le suive jusqu’à leur porte de sortie, leur issue de secours. Il n’avait pas la force de parler, juste celle d’agir.

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Assault on ARGUS

Les sensations et les sentiments me montaient doucement à la tête. Non, c’était faux, pas doucement. Je ne simulais plus une rage immense ou une perte de contrôle, mon esprit était saturé de sentiment de colère et de violence. Juste… détruire. Il fallait juste… je ne pouvais plus tenir. C’était trop difficile pour moi je devais juste laisser libre cours à ma colère, alors c’était sur l’agent d’ARGUS que je me déchaînais. Le pouvoir des ondes saturait mes sens et dansait dans mes mains. Ondes de choc contre les poings du berserk, je sentais mon bouclier ployer sous les coups de cette chose. La protection claqua avec un bruit de cristal et mes oreilles tintèrent. Mon bras gauche se mit à saigner presque immédiatement éclaboussant mon visage de sang et je soutiens le regard rouge devant moi.

Les ombres saisirent le berserk pour le soulever. Teddy. Il serrait et son hurlement me fit me boucher les oreilles alors que je reculai hors des ombres aussi vite que possible. Je créais à nouveau un bouclier pour me protéger des débris qui tombaient du ciel, mon front s’ouvrit et le sang me dégoulina dans l’œil. Pas grave. Les canons ! J’entendis leurs coups de feu et les ombres se déchirèrent, Teddy ! Et le chat miaulait. Putain je ne pouvais pas supporter que des gens souffrent… Plus de temps je resterais ici plus il y aurait des chances que Teddy et les autres souffrent pour moi. Je suivis aussitôt le chat, aucune idée de son nom, mon cerveau fonctionnait sur des automatismes que je ne parvenais pas à expliquer. On avait voulu me formater. Le collier ! Je tirais à nouveau dessus dans l’espoir de le faire céder avant d’attraper le chat sous le coude pour lui éviter de se faire écraser, mon bouclier toujours actif, le sang me dégoulinait dans le cou. Coup de feu trop proche.

Je pris la direction des coups de feu avant de voir un nuage de fumigène s’élever. Je posais le minou sur mes épaules en espérant qu’il se sauve pas. Putain… fallait que je me tire d’ici en espérant que le collier n’ait pas un système qui faisait que lorsque j’étais trop loin il déclenchait la foudre. Je continuais de brouiller son signal pour éviter de me prendre un choc à distance, mais savait-on jamais. Au moment où je perdais ma concentration je ne promettais pas de tenir.

Un clou se planta dans le mur juste à côté de mon bouclier et un rire nerveux, ou fou digne d’Harley Queen, jaillit de ma gorge. Ça commençait à bien faire. Je sursautais en voyant quelqu'un jaillir devant moi avec un masque à gaz. Je me mis aussitôt en garde pour au besoin le repousser et essayer de fuir cet enfer. Coups de feu, fumigène… putain qu’est-ce qu’il se passait ? Mon bouclier ondula usant du peu de lumière pour justement la repousser et effacer mon dos à mes ennemis.

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"Assault on ARGUS"

Si la loi devient crime, alors le crime n'est plus... - Juge

Je faisais à ce moment-là certainement une connerie, car je fonçais sans prendre le temps avant cela d’élaborer un plan sur la manière d’aborder à la situation rationnellement. De toute évidence, mes pensées étaient troublées par une colère des plus aveuglantes, car je ne me reconnaissais pas dans ce manque de stratégie, ne faisant que baver des attaques des plus anarchiques, sans la moindre technicité. Je ne faisais que foncer dans le tas, sans me soucier d’un éventuel danger contre ma personne. Le fait que N°4 soit la cible de cette attaque et qu’en plus de cela, N°1 lui-même fut forcé de faire appel à moi alors qu’il n’était pas forcément certain que j’étais rentré de ma propre mission, suffisait à me mettre dans tous mes états. J’étais, en effet, intrigué de savoir pourquoi ma sœur se trouver en dehors de la base et pourquoi elle était la cible, dans une Metropolis anormalement désertique. Mais ce n’était là que quelques questions qui me traversaient l’esprit entre plusieurs hantises qui envahissaient mes pensées.
Sans oublier que la fureur embrassait pleinement ce cœur fragile qui battait dans ma poitrine. Alors j’avais empoigné mon revolver sans crier garde, tirant sur ce salopard avec la simple envie d’entendre les impacts de mes balles perforants sa chair et ses os. Rugissant d’un cri qui ne faisait qu’exprimer la détresse que je tentais de surmonter dans la rage du combat. Vidant mon chargeur en quelque mouvement de l’index sur la détente, fantasmant sur l’idée que son corps s’écrase sur le sol pour y pourrir comme la merde qu’il était à mes yeux à cet instant-là. Il esquiva le véhicule ainsi que mes salves de balle. Pied sur l’embrayage et le frein en même temps, je tournai le volant pour la faire driffter sous l’élan le véhicule afin de replacer cette dernière droit sur cet enfoiré. Pied toujours sur l’embrayage, je repassai sans attendre en première avant d’appuyer sur l’accélérateur. S’il ne voulait pas mourir par mes balles, je l’écraserais simplement.

Toutefois, c’était l’idée qui traversait mes pensées, mais la bombe fumigène qui explosa, avait suffi à mettre en déroute mon action vengeresse. La fenêtre de mon véhicule toujours ouverte, j’avais inhalé une bonne partie de la fumée qui en brûlait mes trachées, en plus de m’aveugler. Fonçant toujours en ligne droite, persuadé que je percuterai ce type cagoulé malgré tout, ce fut un autre genre de bombe qui arrache l’équilibre de ma conduite, pneus perforés par des clous. Au final, je fis la rencontre de l’un des lampadaires ruraux qui accueillit sans brancher le pare-chocs de mon véhicule. Le choc fut tel que s’il n’y avait pas eu les airbags, j’aurais sans doute perdue la vie en me brisant la nuque contre le volant. Du moins, en théorie, je perdais la vie dans ce genre de situation, j’étais le plus fragile de la fratrie Jones au vu de la maigre présence de mes facultés régénératrices. J’ouvris la portière de la voiture, sortant du véhicule non sans tituber un moment, le choc ayant malgré tout fait son effet. Manche couvrant mon nez et ma bouche pour éviter de respirer directement et davantage cette fumée acide.
Je changeai le chargeur de mon arme en quelque mouvement précis, immobile surplace, paupières fermées et l’oreille tendue au moindre son, j’attendais, silencieux. Quand j'entendis des pas, ceux qui résonnaient dans l’air quand on courait précipitamment, je tirais immédiatement en direction de la source du son, les yeux toujours fermés… Sans me soucier de qui était la cible.

Code by Sleepy

Assault on ARGUS

Explosions, chocs, cris, le chaos s'installe et de multiples services de police et de secours se dirigent vers le lieu de l'affrontement. Klaus sent son corps absorbé par la matière sur laquelle il se trouve, le berzerker se débat avec furie, mais il est difficile de se dépêtrer des ombres de son adversaire qui l'absorbe comme des sables mouvants, Thaddeus as été rendu totalement fou par son état de demi-conscience, il laisse sa part la plus sombre s'exprimer et déchaîne ses pouvoirs sans discernement, plusieurs autres explosions secouent son gigantesques corps, manifestation de son envie de destruction totale de ses ennemis. Bien soudain le géant tremble, sa forme devient plus trouble, shadow disparaît soudain, comme si il n'avait jamais existé, et une série de chocs ébranlent la structure déjà chancelante du bâtiment au rythmes de cris qui se font plus intense maintenant que les coups de canon et les pas du géant on stoppés, la façade du bâtiment se fend au niveau du cinquième étage et révèle la figure haute et monstrueuse de Klaus repoussant Thaddeus, ses bras formes de monstrueuses hache à double tête au tranchant d'os qu'il déchaîne avec une violence rare. Les ombres entourent les deux combattants et le sol se rapproche.

Le choc projette béton, goudron et terre aux alentours et projette Wyatt, à peine sortit de son véhicule, contre celui-ci ainsi que le trio de fuyards qu'il poursuit sur le côté. Une deuxième choc disperse la poussière et la fumée dans les environs et un hurlement envahit le ciel nocturne, le berzerker lève ses poings désormais ornés de piques d'os et commencer à marteler le sol ou se trouve Thaddeus, n'importe quel homme serait probablement mort, mais les deux adversaires ont perdu toute raison et donnent tout ce qu'ils ont. Une lame d'ombre perce Klaus et le projette en arrière, le mortel objet s'éclate en trois pics qui viennent transpercer la bête et la clouer au sol, N1 peu sentir les ombres tenter de déchirer sa chaire de l'intérieur, les ombres tenter de le détruire petit à petit. Inconscient de sa propre sécurité, Klaus se contente de passer outre l'obstacle et détruit sa chaire qui se reforme à un rythme effréné dans un gargouillis peu engageant, d'autres pics viennent le perforer, plus nombreux, lui donnant progressivement l'apparence d'un hérisson humanoïde, un immense poing finit par projetter Thaddeus dans un véhicule et faire cesser le déluge. Son genoux se pose au sol alors que le berzerker sent sa chaire se reconstituer, un genre de chewing-gum humain avaient dit les spécialistes. Un grognement inquiétant se mit à résonner, la bête allait bientôt repasser à l'attaque. Le sang s'écoule pour l'instant de ses blessures et il est prostré, Wyatt est le seul à encore pouvoir agir, mais l'adversaire est plus nombreux que lui, de leur côté, le trio ne comporte qu'un seul membre doté de connaissances sur les pouvoirs de l'ennemi bien qu'ils aient encore bien cachés leur jeu eux-même.

Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel

Assault on ARGUS
A
utant dire que le fumigène que Wally avait lancé, ainsi qu’une mystérieuse bombe à clou, lui avait sauvé la vie. Après avoir évité la voiture et presque toutes les balles, Wyatt n’avait pas abandonné et avait tout simplement essayé à nouveau d’écraser le jeune homme clairement paniqué. Ce dernier avait donc entendu la voiture de leur ennemi s’écraser plus loin, contre un lampadaire. Un poids s’ajouta sur la gorge de Kid Flash… Le choc avait été violent, vu le vacarme… Très violent. Et si… Et s’il était mort. Non… Non, il ne pouvait pas être mort ! Tenant son épaule qui continuait de saigner malgré le bandage fait avec les moyens du bord, il s’approchait d’un pas hésitant de la voiture. Malgré le bruit autour, il entendit le bruit d’une portière, et celui d’un chargeur de revolver. Wallace s’immobilisa, à l'affût, quand on lui attrapa le bras. Il sursauta, avant de reconnaître Aspen. Sans une parole, il le tirait simplement. Le jeune héros se laissait faire, comme si son cerveau ne savait plus vraiment comment contrôler son corps. C’est là qu’il vit la voiture que son ami bidouillait plus tôt… Alors Aspie avait réussi à la démarrer ? Il voulait qu’il conduise… Mais avant, il fallait trouver Analia dans tout ce vacarme ! Wally posa sa main sur le poignet de Aspen en s’arrêtant.

Il balayait les alentours du regard, quand Analia rentra dans son champ de vision. Wally s’approchait, peut-être trop précipitemment, car l’instant d’après… Un coup de feu. L’information n’arriva pas assez vite à son cerveau et il ne put que regarder la balle foncer sur la jeune fille.

“Analia !”

Wally faisait un nouveau pas vers elle, quand un énorme choc les poussa tous à terre. Une pluie de différents projectiles, força le jeune homme à fermer les yeux et cacher sa tête sous ses bras. Bien sûr, il n’y eu pas de miracles, certains débris le touchèrent. Des bleus, des égratignures, peut-être plus… Il ne savait pas trop. Sa conscience de la réalité semblait clairement vouloir se faire la malle. Et puis un deuxième choc, ce ne fut que de la poussière et de la fumée… Mais surtout un hurlement déchirant, un hurlement terrifiant, qui semblait être partout à la fois.

Tremblant, fébrile, le brun se relevait, ouvrant enfin les yeux, pour les refermer et se les frotter. Ca piquait tellement… Il aidait son ami à se relever, avant de chercher péniblement du regard Analia. Et puis il y avait Thaddeus… Ils ne pouvaient quand même pas le laisser ici ! Mais.. Et s’il était mort ? Peut-être que N°1 l’avait tué… Non… Non, une chose à la fois, Wallace, une seule chose à la fois. Il courait vers Analia.

“Analia, viens, je t’en prie, viens avec nous ! On a une voiture !”

Il ne savait pas trop si Wyatt était toujours conscient, ou s’il pouvait l’entendre, il s’en fichait au final, il voulait juste partir d’ici avec Analia et Aspen, sains et saufs. C’était ce qui comptait le plus : le sauvetage. Wally tentait de s’y raccrocher… Pour ne pas sombrer. Pas maintenant, en tout cas...

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