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 Requiem for a bat feat Barbara Gordon

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MessageSujet: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyMar 21 Mar - 22:28

Requiem for a bat
Barbara & Bruce

La porte s’ouvrit. Le visage fatigué de Jim s’effaça. La chambre de la rouquine apparue. Il y régnait une atmosphère pesante pour ne pas dire malsaine. Les rideaux clos, le silence pesant, et la silhouette rousse demeurant immobile dans un coin de la chambre assise sur son fauteuil. Pendant un bref instant, il douta. De lui-même. De sa capacité à l’extraire de cette chambre, de cette chaise, de la pousser à sortir d’ici, à ouvrir ne serait-ce que ces rideaux pour regarder la sombre ville se dessiner dans l’obscurité pâle du soleil de plomb qui engloutissait la cité sous sa brume opaque. Son propre père n’y était parvenu. Ses amis non plus. Les laissait-elle seulement venir ? Lui forçait la route, le barrage. Bruce pouvait reculer, pas Batman. Mais qu’importait le masque, le symbole, elle ne le regardait plus comme avant. Quelque chose s’était brisé, dans ses yeux, dans son être, dans la manière dont elle l’observait. Tout s’était brisé ce jour fatal où le Joker lui avait tiré dessus. Ce fatidique jour.
S’il regrettait de l’avoir laissé vivre ? Ce salaud ne l’emporterait pas. Peu importait à quel point il distillait son poison, Batman s’arrachait à chaque fois à son emprise, peut-être in-extremis. Peut-être qu’il ne pourrait l’en arracher. L’en sauver. La sauver. Il n’avait pas réussit à sauver Jason. C’était à partir de ce moment là qu’il avait commencé à douter. Qu’il avait compris que la famille avait un prix. On ne pouvait être heureux sans risquer de tout perdre. On ne pouvait être entouré sans risquer d’être seul à nouveau. Pouvait-on supporter cette idée en ayant connu les ténèbres absolus ? Il l’ignorait. Il avait franchit les limites, il avait bafoué ses propres règles excepté celle-ci : ne pas tuer. Ne pas le tuer. Evidemment que c’était tentant. Evidemment qu’il en avait envie. Le supprimer de l’équation. Eliminer la menace qu’il représentait. Mais que ferait-il ensuite ? Où se poserait la limite ? Il était déjà justicier, il ne pouvait devenir bourreau.
Non, il ne laisserait pas le Joker l’entrainer aussi profondément. Et il la sauverait. Qu’elle le veuille ou non. Il lui avait laissé le temps. Il l’avait laissé gérer sa douleur à sa manière. Mais il ne pouvait plus la laisser dans l’obscurité et la solitude, il ne pouvait pas la laisser répéter ses erreurs à lui. Parce qu’il savait ce qui se trouvait au fond de ce puit, il savait de quoi était constitué l’abime. Il ne pouvait la laisser y plonger. C’est en Bruce qu’il était venu. Batman aurait pu lui demander de l’aide, mais elle aurait pu l’envoyer balader. Bruce non. Parce qu’il pouvait bien lui mentir, ce ne serait pas valable, tant qu’elle n’aurait pas entendu ce qu’il avait à dire.
La porte se referme. Ils sont seuls. Lentement il s’avance vers elle. Sa main se serre. Il a le cœur brisé en la regardant, l’envie de la prendre dans ses bras, l’envie de la secouer, l’envie de l’enlacer, l’envie de l’engueuler. Contradiction. Finalement, ses lèvres remuent. « Barbara, je sais que tu ne veux pas l’entendre, ni de moi ni de ton père, mais tu ne peux pas rester dans cette chambre. Tu ne peux pas le laisser t’emporter. J’ai été dans ces ténèbres, je sais ce que c’est. D’être atteint, aussi profondément, par lui. » commence-t-il sans même lui demander comment elle va. Il n’est pas l’homme mondain qu’il laisse entendre, l’homme maniéré que les médias croient avoir cernés. Batman et Bruce Wayne sont si proches l’un de l’autre. Barbara sait cela. « J’ai besoin de toi, Barbara. Batman a besoin de toi. Ton père a beosin de toi. La ville a besoin de toi. Tu as besoin de nous. »

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Barbara Gordon


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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyJeu 23 Mar - 21:58



     

       
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Barbara & Bruce
Aujourd’hui était un jour sans. Pas le premier et certainement pas le dernier. Aujourd’hui je n'avais envie de rien. Je préférais ma solitude et la noirceur de ma chambre. Aujourd’hui je ne pouvais pas me forcer à être cette personne que je savais pouvoir être, celle que j'avais été. Je n'avais pas envie de prétendre, ni même de me fatiguer. C'était comme ça. Je ne pouvais pas toujours être au maximum de mes capacités, aussi réduites soient elles. Je ne pouvais pas toujours être de bonne humeur. Ma psychologue disait que c'était normal. Je souffrais de PTSD. Ces choses là prenaient du temps. Beaucoup de temps si j'en croyais ses dires. Elle m'avait prévenue. Ou plutôt elle avait prévenue mon père vu que j'avais passé notre entrevue ce jour là dans mes pensées à regarder par la fenêtre de son bureau. Il ne suffisait pas d'un claquement de doigt pour que tout s'arrange. Mes blessures physiques et morales étaient trop importantes pour cela. Aucune d'elles ne guériraient vraiment. Seul le temps me permettrait de m'en accommoder. Pour 'heure, je ne forçais pas. Mon père avait très bien compris qu'il n'allait pas me voir de la journée. Il savait reconnaître les signes. Il était même un expert à présent. Il avait bien entendu essayé de me faire sortir de mon isolement pour au moins aller prendre l'air quelques secondes. A court d'options, il m'avait même proposé de m'amener à l'extérieur de Gotham et de prendre sa journée. Il y avait un petit lac à quelques kilomètres de la ville où nous avions toujours adoré nous rendre. Nous y avions passé des dimanches entiers. L'on partait en général tôt le matin avec un panier pique nique. Tout cela c'était le bon temps. J'avais adoré barboter pendant des heures sous l’œil toujours attentif de mon père. J'avais toujours été un petit poisson, aussi à l'aise dans l'eau que sur la terre. Nager n'avait jamais été un problème.  Aucune activité sportive en général. La donne avait grandement changé. Je ne pouvais plus rien faire et rien que l'idée de penser  à ce petit lac me rendait malade.

D'eux mêmes mes poings se serrèrent sur les accoudoirs de mon fauteuil. Mes jointure devinrent de plus en plus blanches à mesure que je voyageais au gré de mes souvenirs d'enfant les plus heureux.  Ce bonheur si simple et si pur m'était à présent interdit. Il était tâché à jamais. Lui aussi handicapé par ma situation actuelle. Plus jamais je ne sentirai l'eau frôler mes chevilles blanches. Plus jamais je ne sentirai la douceur de l'herbe sous la plante de  mes pieds. Je devais faire avec mes souvenirs. Je n'avais cependant jamais appréciée ces choses si simples, les prenant toujours pour acquises. A présent, je ne me souvenais pas des sensations. Et plus que tout cela m'agaçait. J'aurais aimé pouvoir retourner de quelques années en arrière et dire à mon jeune moi de profiter de tous ces instants. Rien ne durait jamais. Rien. La vie en elle même était éphémère. On avait bau dire qu'on en profitait... ce n'était pas vrai. J'en étais la preuve vivante. Et pourtant je n'avais cessé de courir à droite et à gauche. Je n'avais cessé de faire des activités. Malheureusement, je n'avais pas vraiment su apprécier ces moments. Je savais que je n'étais pas la seule. Mais les autres avaient deux jambes et pouvaient se le permettre. Moi il ne me restait que des souvenirs parfois flous parfois tronqués. Des brides mais jamais rien de bien concret.

Le bip de mon ordinateur me ramena au présent. Je tournais on visage vers l'écran quelques secondes avant d'envoyer ma main saisir le haut de mon écran pour le refermer. Je n'avais pas envie. Je n'étais pas d'humeur. Même pirater le GCPD ne m'avait apporté aucune satisfaction. D'habitude cela suffisait à au moins m'arracher un sourire tellement cela devenait aisé.  Soudainement épuisée, je fermais les yeux et inspirais profondément. Je repoussais les flashs de l'attaque dans un coin de mon esprit. Elles me parasitaient déjà assez.  Je n'avais pas envie de faire une crise de panique en plus de tout le reste. Pas pendant la journée. La nuit était une autre histoire. De manière absente, je grattais le pelage du chaton qui venait de sauter sur mes genoux. Je n'avais même pas eu la force de lui donner un nom. Je me contentais de l'appeler miaou dans un manque total d'originalité.  Je supposais que c'était déjà mieux que rien. De toute façon  ce n'était pas comme si je pouvais lui faire la conversation. Enfin.. en soit je pouvais. Il n'allait juste pas être très bavard. Néanmoins, je me sentais déjà assez nulle pour ne pas avoir envie de me faire l'effet d'une folle. Dans le silence de la maison, j'entendis mon père ouvrir et refermer la porte. Il avait apparemment fini sa journée. Des coups furent frappés à ma porte mais je ne répondis rien. Je me contentais de fixer mon regard sur la porte. Il ne l'ouvrit pas et me signala simplement qu'il était là et qu'il serait dans le salon si j'avais besoin de son assistance. A nouveau mon silence lui répondit. Puis à part dire okay, je ne voyais pas quoi lui répondre. Les heures suivantes passèrent de la même façon. Seul le bruit de la télé brisait un peu le silence qui s'était installé dans l'appartement.

Perdue dans mon monde, je n'entendis pas la porte d'entrer ni la maigre conversation qui se déroula entre mon père et le nouveau venu. Je repris pied avec la réalité lorsque la porte de am chambre s'ouvrit pour laisser pénétrer un visiteur. Mes yeux habitués à la pénombre ambiante se posèrent sur la silhouette du nouvel arrivant. Sans un mot je le détaillais, sachant pertinemment qu'il en faisait de même. Il n'y avait pas à dire Bruce Wayne était persistant. Qu'importe le nombre de fois où je l'avais envoyé balader, il revenait toujours. Il s'imposait. Il n'en démordait pas. Il ne lâchait pas le morceau. « Barbara, je sais que tu ne veux pas l’entendre, ni de moi ni de ton père, mais tu ne peux pas rester dans cette chambre. Tu ne peux pas le laisser t’emporter. J’ai été dans ces ténèbres, je sais ce que c’est. D’être atteint, aussi profondément, par lui ». Je laissais couler. « J’ai besoin de toi, Barbara. Batman a besoin de toi. Ton père a besoin de toi. La ville a besoin de toi. Tu as besoin de nous ». Un rire désabusé passa mes lèvres.  Ah si seulement c'était vrai. Seule la dernière partie de sa phrase était véridique. J'avais besoin d'eux. J'avais besoin des autres. Je n'étais plus capable d'être aussi autonome que je le voulais. J'avais constamment besoin d'aide. Je le détestais de me l'avoir rappelé. «  Que des inepties tout ça ». Première phrase de la journée, volontairement agressive. Une victoire qu'il pouvait mettre à son compteur si cela le chantait. Moi j'avais juste envie qu'il abrège et parte.

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Dernière édition par Barbara Gordon le Lun 3 Avr - 21:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyVen 31 Mar - 19:46

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Barbara & Bruce

Bien sûr, qu’elle ne l’écoutait pas. Pas vraiment. Son œil torve le fixa un bref instant avant de balayer la pièce alors qu’un rire glaçant de froideur perça sa carapace de silence. La rouquine étincelait de joie de vivre auparavant, elle était toujours joyeuse, toujours de bonne humeur, et même quand la situation paraissait désespérée, elle ne perdait jamais son énergie ni sa pensée positive, convaincue qu’elle s’en sortirait quoi qu’il arrive jusqu’à ce jour fatidique où le Joker avait pointé son arme vers elle, vers son bassin et tiré.
Avait-il visé ? Elle avait dû se poser la question un milliard de fois et Batman connaissait la réponse. Evidemment. Le Joker savait sans nul doute qui elle était sous le masque ou il s’en fichait. Il aimait faire mal, vous atteindre au plus profond, là où vous pensiez être à l’abri, il aimait rire devant votre douleur. Tuer était un jeu pour lui, mais blesser mortellement l’amusait plus. Le nombre de ses victimes ne cessait de s’allonger, poussant un peu plus à chaque fois le chevalier noir face à ses responsabilités et son choix qui parfois le tenaillait, de ne pas tuer ses ennemis.
Barbara n’était pas la seule à être hanté par cette tragédie mais elle était la seule à en subir les conséquences physiques. La seule à être prostrée dans ce fauteuil, coincée sur cette chaise roulante, privée de ses jambes. La gymnaste de talent, l’acrobate qui défiait les lois de la gravité était clouée au sol. Et cette simple constatation remplissait le cœur de Bruce d’une lourde mélancolie.
S’il pouvait, il lui donnerait ses jambes, l’arracherait à ce fauteuil, paierait tout ce qu’il faudrait pour qu’elle puisse avoir des jambes bioniques, de métal, capable de lui redonner ce qu’elle avait perdu. Mais pour cela, il fallait encore qu’elle sorte de ce silence, de cet enfermement, de l’obscurité dans laquelle elle s’était réfugiée depuis que le Joker l’avait brisé en plein vol. Un silence qu’il essayait d’attaquer à chaque fois qu’il venait ici, tentant à chaque fois une nouvelle approche, et ressortant à chaque fois les mains vides, épuisé, vaincu, triste et battu. Etait-il capable de vaincre le Joker mais pas de redonner l’envie de sortir à Barbara ?
Et dire qu’il était sur le point de lui demander de reprendre le job. Lui qui avait tout fait pour l’empêcher de devenir Batgirl, lui qui avait tenté de la convaincre de raccrocher un nombre incalculable de fois, il en venait à la conclusion que c’était la seule manière d’arriver à la sortir de sa forteresse de solitude.
« Je ne plaisante pas, Barbara. Chaque nuit, de nouveaux bandits apparaissent, et je ne parles même pas des demi dieux qui viennent détruire les villes. Je ne suis plus aussi jeune que je l’étais par le passé. Dick a d’autres responsabilités, Tim aussi. Ais-je besoin de le dire à voix haute ? Barbara j’ai besoin de toi. Il y a quelqu’un en ville qui tue les criminels, de sang froid. Je me sens dépassé. J’ai besoin de ton aide. »



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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyLun 3 Avr - 21:34



   

     
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Bruce poussa un soupir si profond qu'il sembla déchirer son âme. Sur le coup, j'eus bien envie de l'imiter. Mais pas pour les mêmes raisons.  Lui voulait me faire sortir de mon mutisme colérique. Moi je voulais qu'il me laisse seule. Je voulais le voir partir, déguerpir. Je voulais le voir fuir ma compagnie. Depuis le Joker j'avais du mal à me retrouver en sa présence. Il y avait quelque chose de brisée entre nous. Je ne lui en voulais pas. Le problème 'était pas là. Il n'aurait rien pu faire pour m'aider. J'avais été stupide. Je le reconnaissais. Pas à voix haute, jamais à voix haute. Je m'en voulais à moi même. Je l'avais laissé tomber. Je l'avais abandonné. Lui et les autres. Je me détestais.   Il était mieux sans moi. Je ne comprenais pas comment il ne pouvait pas le voir, pas le comprendre. Je ne pouvais rien faire pour lui. Je n'avais rien à lui offrir. Je n'avais plus rien à donner. Je ne savais pas comment lui dire tout ça. Je ne savais pas comment lui dire que j'étais désolée. Désolée d'avoir trahi son enseignement. Désolée d'avoir failli par simple négligence. J'en payais le prix fort. J'en souffrais. Je savais aussi que je n'en étais pas la seule. Ils souffraient tous de concert avec moi. J'étais la seule responsable de leur malheur. Quelque part, c'était la raison pour laquelle je les tenais aussi loin de moi. Ils devaient continuer et m'oublier. Ils devaient continuer à avancer. Parfois, cela me semblait être la meilleure solution. La seule vraiment. Je n'étais plus bonne à rien. Au fond de moi, je savais que c'était faux. J'avais encore des choses à offrir au monde. Je n'étais juste aujourd'hui pas d'humeur à essayer. J'étais fatiguée et je voulais juste qu'on me laisse tranquille. «  Je ne plaisante pas, Barbara ». Un autre ricanement s'échappa d'entre mes lèvres. Bruce ne savait pas plaisanter. Il n'avait pas une once d'humour dans sa personne. Ou alors peut être ne l'avais je jamais trouvé. Il fallait dire que je connaissais plus son alter égo que l'homme sans le masque. Elle était peut être là la différence. « Chaque nuit, de nouveaux bandits apparaissent, et je ne parle même pas des demi dieux qui viennent détruire les villes. Je ne suis plus aussi jeune que je l’étais par le passé. Dick a d’autres responsabilités, Tim aussi ». Mes dents glissèrent fortement les unes contre les autres. Dick. Le seul fait d'entendre son nom me donnait envie de hurler. Ce n'était pas toujours le cas. Mais aujourd'hui, il en allait ainsi. Même après cinq ans, la pilule n'était toujours pas passée. J'étais un poids. Un vrai poids. Probablement, n'arrivais je jamais à réellement le pardonner. Au final c'était lui qui m'avait le plus intimement blessé. Il avait frappé même là où le Joker n'aurait jamais pu aller. Tout droit au cœur.

« Ais-je besoin de le dire à voix haute ? Barbara j’ai besoin de toi ». Mes yeux se fermèrent. Mes paupières se plissèrent. Pourquoi ne voulait il pas comprendre ? Je ne pouvais rien pour lui.  Il m'en demandait trop. Ça m'étouffait. «  Et qu'est ce que tu veux que je fasse hein ? ».  La colère se propagea d'un coup dans mes veines. «  Prends ta retraite, qu'est ce que tu veux que je te dise ».  Je savais que c'était injuste. Injuste et déplacé. Je n'avais pas le droit de lui dire une telle chose. Je n'avais, néanmoins, pas pu m'en empêcher. « Il y a quelqu’un en ville qui tue les criminels, de sang froid. Je me sens dépassé. J’ai besoin de ton aide ». Mon dos se raidit. Je l'étudiais de mes yeux particuliers. Je savais de qui il parlait. Quelques jours plus tôt, je n'aurais pas su. Je me retrouvais en possession d'informations dont je ne savais que faire. J'étais partagée. Partagée entre lui dire de laisser tomber et lui dire la vérité. Apprendre que Jason était cet homme sans pitié avait été difficile. Surtout que ce n'était pas lui qui m'avait offert l'information en venant me voir. C'était ma curiosité.  J'aurais préféré l'ignorer. Si seulement je n'avais pas eu l'idée saugrenue de hacker les caméras de sécurité pour le suivre. J'avais juste voulu voir où il allait. Si il avait un chez lui. Ce que j'avais vu à la place, je ne pouvais plus l'oublier. Ça aussi ça hantait mes pensées. Je ne pouvais pas le dire à Bruce. Premièrement, ce n'était pas mon secret. Je n'étais pas d'accord avec ce que Jason faisait de sa vie. Mais ce n'était pas mon choix. Et puis, cela tuerait Bruce. Lui qui était opposé à ce genre de violence. Savoir que c'était l'un des nôtres qui se rendait coupable de tels actes l'achèverait. J'avais beau essayer de le maintenir loin de moi, je l'aimais bien trop pour le faire souffrir de cette façon. Ainsi je choisis donc la dérision. «  Désolée j'ai vraiment pas prévu d'installer des lances batarangs à mon fauteuil. Ça ferait mauvais genre ». Between a rock and a hard place. Oui c'était tout à fait ça. Et je les détestais pour me mettre dans cette position. L'un comme l'autre. 

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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyDim 23 Avr - 0:55

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Batman grognait à l’intérieur, voulant agir plutôt que discuter. Bruce tentait de comprendre, d’écouter, d’entendre ce qu’elle avait à dire. Tout ce qu’il percevait c’était sa colère. Sa rancœur. Lui en voulait-elle ? Bien sûr. Il ne lui avait jamais posé la question, mais il savait. Nul besoin d’en discuter, de remuer le couteau dans la plaie. Pas besoin que quelqu’un d’autre lui reproche d’avoir laisser le Joker vivre. Il ne voulait surtout pas l’entendre de sa bouche à elle. Il n’était pas certain qu’il pourrait encaisser. Déjà la remarque sur sa retraite, il en accusait le coup. L’âge pesait, sur ses muscles, sur ses réflexes, sur sa vaillance au combat. L’âge le faisait parfois hésiter avant de se jeter dans le combat. Il aurait aimé pouvoir trouver un véritable héritier mais au fond, il savait qu’il préférait ne pas en avoir besoin. Certes, il leur enseignait comment lutter contre le crime, mais il aurait préféré que tous puissent prendre leur retraite. Hélas, c’était loin d’être le cas.
S’il pouvait comprendre sa colère, qu’il l’admettait, et accusait les coups en silence, il ne put s’empêcher de noter qu’elle mit du temps à répondre après qu’il lui ait parlé de ces criminels tués. Le temps qu’elle mit pour réagir, et la façon dont elle le fit, ce ton différent, presque badin, comme une plaisanterie. Il y avait toujours cette amertume, oui, toujours cette noirceur, et ce refus répété, mais elle n’était plus aussi colérique, aussi sombre, aussi amère. Il se demanda pourquoi. Si Barbara avait épousé sa quête et l’avait rejoint sous la cape et le masque, c’était avant tout parce que son père était commissaire, et qu’elle avait la possibilité de mettre son nez dans ses dossiers, d’être au beau milieu de cette chasse au crime. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle a finit sur un fauteuil. Même pas parce qu’elle portait ce masque et ce symbole.
« Tu as regardé dans les dossiers de ton père, n’est-ce pas ? » demanda-t-il d’une voix douce, lente, qui ne cherchait à la brusquer encore moins à l’acculer. Il disait vrai, il n’était là que pour l’aider. Il n’avait pas besoin de Batgirl, enfin si, mais pas du symbole, il avait besoin d’elle, de son amie, de celle qui n’abandonnait jamais, qui ne désespérait jamais, de celle qui voyait des choses que les autres ne voyaient pas, de la jeune fille qui voulait aider les gens. Barbara voyait Gotham comme Bruce voulait la voir, il lui avait toujours envié sa vision de la ville, et son optimisme.
Mais il avait l’impression que tout cela avait disparu avec la balle perforant sa colonne. Il espérait que ça reviendrait, mais au fond, il savait les dégâts qu’une balle pouvait faire. Il était mieux placé que quiconque pour savoir ce qu’elle ressentait. « Rappelle toi que je suis un détective avant toute chose, je te connais Bab’s, je sais que tu sais quelque chose à propos de cette affaire. » Il n’essayait même pas de savoir ce qu’elle savait, il voulait juste lui démontrer que ce job lui manquait. « Tu t’y intéresses encore. Tu sais comme moi qu’on ne peut pas juste raccrocher, qu’une fois qu’on a mis le masque c’est pour toujours. Il n’y a pas de retraite pour les gens comme nous. » En disant cela il s’approcha de la fenêtre, et par un effet de lumière des lampadaires, son ombre fut projeté contre le sol et le mur, on aurait dit l’ombre du chevalier noir, avec deux petites oreilles pointues, l’ombre de deux mèches rebelles.

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« Tu as regardé dans les dossiers de ton père, n’est-ce pas ? Rappelle toi que je suis un détective avant toute chose, je te connais Bab’s, je sais que tu sais quelque chose à propos de cette affaire.  ». Je serrais les dents. Foutu Bruce et son foutue sens de la déduction. Oh qu'il était bon. Il l'avait toujours été. C'était bien pour ça que personne ne pouvait détrôner le Batman de sa position. Nombreux avaient essayé. Tous avaient échoué. Bruce était un être humain à part. Il n'était pas comme les autres. Bien sur, il avait tord. Je n'avais pas mis le nez dans les dossiers de mon père. Pas pour ça en tout cas. Je n'en avais, hélas, pas eu besoin. Mais cela ne changeait rien à la faculté qu'il avait de savoir quand je mentais ou disait une partie de la vérité. Il me lisait comme un livre ouvert. C'était extrêmement énervant. Je n'avais jamais été capable d'avoir des secrets pour lui. J'aimais à penser que si. Mais c'était bien tout. Pas de petit jardin secret avec lui. Pour l'instant, j'avais réussi à garder mes activités pour moi. Je savais aussi néanmoins que cela n'allait pas durer éternellement. Il finirait par me coincer. Il finirait par découvrir ce que je faisais de mes journées, de mon temps libre. Tout comme il finirait par découvrir que c'était Jason qui était derrière tout ça. Le criminel qui tuait les autres criminels. Le justicier du crime. Seulement, il n'allais pas l'apprendre de ma bouche. Il allait devoir se servir de ses propres talents de détective pour découvrir la vérité. Je n'aimais pas ce que faisait Jason mais son secret était bien gardé. Même si je n'étais pas d'accord. Même si je ne  comprenais. Même si quelque part le voir sombrer plus encore dans ce sombre précipice dont nul ne revenait jamais. Je devais respecter son choix. Je ne pouvais le soutenir autrement que comme ça. Jamais je ne prendrai part à sa croisade sanguinaire. Malgré ma colère, ce n'était juste pas moi.

« Tu t’y intéresses encore. Tu sais comme moi qu’on ne peut pas juste raccrocher, qu’une fois qu’on a mis le masque c’est pour toujours. Il n’y a pas de retraite pour les gens comme nous. »   Un autre grognement remonta le long de ma gorge. Je le détestais tellement pour avoir raison. Je le haissais même. Parce que tout était vrai. Je serrais les dents lorsqu'il me renvoya son ombre en plein visage. Enervée , je lui lançais la première chose qui me passe sous la main. Sans ses réflexes il aurait pris ma brosse à cheveux en plein visage. Je fus autant soulagé que frustré de le voir attraper mon projectile. Quelque part, j'aurais bien aimé qu'il se fasse percuter par l'objet. Juste pour lui apprendre. En tant normal, je n'aurais même pas songé à essayer de lui jeter un truc. Je le respectais bien trop pour oser commettre un tel acte de rébellion. Mais ce soir, il m'énervait. Il m'énervait pour avoir raison. Il m'énervait pour me jeter mes quatre vérités au visage. C'était tellement insensible de sa part. Ce fut tout aussi insensible de ma part de tenter de lui lancer à nouveau quelque chose au visage. Mon bouquin vola à travers la pièce . Il s'écrasa dans le mur à ses côtés. Un petit mouvement de la main pour le dévier c'était tout ce qu'il avait fait. Je grognais agacée. Mes yeux verts d'eau, normalement rieurs noircirent sous mon coup de sang. «  Ouvre les yeux tu veux ! Je ne suis pas toi Bruce ». Personne ne pourrait jamais être lui. Il semblait avoir dépassé depuis longtemps le commun des mortels. «  Ma retraite j'ai été forcée de la prendre ! Tu crois que ça me manque pas ? Que je passe pas mes journées à me demander ce que je ferai si j'avais pas les fesses collées à ce putain de fauteuil roulant hein ?  Il ne passe pas une seconde sans que l'envie de mettre mon costume me démange. L'autre jour j'en suis même venue à mettre mon masque et à prier pour que tout cela ne soit qu'un horrible cauchemar. Sauf que ça n'en est pas un okay ! C'est ma vie depuis un an et je ne peux rien faire. » Je savais que je mettais mise à hurler. J'aurais du probablement commencer à baisser ma voix pour garder encore cette partie de ma vie secrète aux yeux de mon père. Lui ne savait toujours pas. Pour lui, c'était le secret le mieux gardé de mon existence. Je n'étais pas encore prête à ouvrir cette boite de pandore. «  J'apprécie ce que tu essayes de faire. Vraiment. Je sais que ça en a pas l'air mais c'est vrai ». Je m'étais finalement radoucit. « C'est juste trop dur ». Et petit à petit ça me tuait de l'intérieur. Les larmes qui commencèrent à couler sur mes joues ne pouvaient qu'en attester.  

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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyJeu 18 Mai - 19:57

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Aux expressions de son visage, il savait qu’il avait marqué un point. Il détestait faire cela, devoir user de ses talents de déduction avec elle, la forcer à délivrer ses secrets, agir avec elle comme il l’aurait fait avec un ennemi, avec un criminel. Mais au fond, ils n’étaient amis que depuis peu, avant cela, il avait été l’ami de son père, une sorte d’oncle protecteur. Il se sentait responsable de l’état où elle était autant que son père se sentait coupable. Tous les deux avaient amené le Joker sur son palier, par leurs agissements, par leur obstination à combattre le crime. Sans leur lutte acharnée, jamais elle n’aurait enfilé ce costume, mis ce masque, jamais elle n’aurait eu envie ou même l’idée de combattre le crime ainsi. Elle aurait peut-être été flic mais elle aurait été à l’abri, dans les archives ou derrière un bureau. Bruce savait à quel point il se trompait lourdement, à quel point il sous-estimait sa volonté, comme il savait au fond de lui-même qu’elle avait déjà prit sa décision même si elle s’obstinait à lui faire croire qu’elle préférait rester prostrée ici. La Barbara qu’il connaissait n’aurait jamais renoncé, la Barbara qu’il connaissait aurait repris le combat à peine la douleur passée, la Barbara qu’il connaissait saurait probablement qui était ce Red Hood, et elle aurait déjà prit ses renseignements sur le nouveau candidat à la maison blanche. Mais celle qu’il avait en face de lui grimaçait et le fusillait du regard avant de lui envoyer sa brosse à cheveux au visage. La jeune femme défaite et vaincue qu’il avait en face de lui était furieuse.

La seconde attaque fut aussi pitoyable que la première, et tout aussi absurde. Que pensait-elle faire ? Rien, bien sûr. Elle agissait par réflexe. Par colère. Parce qu’elle ne voulait pas l’entendre lui dire ces choses là, parce qu’elle lui reprochait peut-être à demi mot d’être dans ce fauteuil ou de refuser d’admettre qu’elle raccrochait. Peut-être devrait-il l’y laisser, peut-être devrait-il accepter sa résignation. L’ancien Bruce l’aurait fait. L’ancien Bruce aurait remercié le ciel qu’elle renonce. L’ancien Bruce aurait été plus qu’heureux de la voir détourner les yeux devant un criminel notoire exécutant d’autres criminels. Seulement il savait qu’elle n’avait pas raccroché comme elle le prétendait. Il ne pouvait nier l’évidence pas plus qu’elle ne pouvait lui mentir. Et il préférait qu’elle lui parle, qu’elle partage cela avec lui plutôt que s’obstiner à agir seule. Il n’avait pas envie de lui jeter au visage le sort de Jason pour lui prouver que seule elle risquait bien plus qu’à ses côtés, d’autant que c’était faux. Il n’avait pu protéger Jason. Il aurait pu le forcer à rester à la batcave même si c’était aussi compliqué que de forcer Damian à y rester. Au fond, le père qu’il était avait bien du mal à admettre sa propre incapacité à empêcher ses enfants de grandir et de faire leurs propres erreurs, comme il était parfaitement incapable de ne pas y voir sa propre culpabilité, son propre échec.

L’entendre crier sa douleur était quasiment insoutenable. Il ne saurait imaginer ce qu’elle ressentait. Il avait eu la colonne vertébrale brisée par Bane, mais son esprit n’avait jamais accepté d’être brisé. Le Batman ne s’arrêtait jamais. Bruce pouvait renoncer, mais pas Batman. Il était presque heureux de l’entendre hurler, parce que ça voulait dire qu’elle possédait encore sa santé mentale contrairement à lui. Non, elle n’était pas lui, et c’était une chance pour elle. Il avait franchit le Styx depuis bien longtemps. Et il ne désirait pas que qui que ce soit ne le suive sur ce chemin. Il n’avait voulu que Dick devienne Robin pas plus qu’il n’avait voulu qu’elle devienne Batgirl mais c’était arrivé. Et elle n’arrêterait pas de le suivre. A présent, il en était convaincu. Il avait ouvert une brèche et ne pouvait la refermer. Tout ce qu’il pouvait faire, c’est tenter de les guider du mieux qu’il pouvait en espérant qu’ils réussiraient là où il avait échoué. Il se pencha, mis un genoux à terre pour être à sa hauteur et prit ses mains dans les siennes. Il les serra jusqu’à ce qu’elle cesse de pleurer et qu’elle le regarde. Ils avaient tout le temps. La Bat-family veillait sur Gotham tandis qu’il veillait sur elle ce soir. « Non, tu n’es pas moi. Et j’espère que tu n’auras jamais besoin de le devenir. Mais je sais que tu ne renonceras pas. » Bruce lui sourit, à cette rouquine qui semblait avoir perdu son innocence et sa jeunesse d’un seul coup de feu, d’une seule tragédie. Quelqu’un lui avait dit un jour qu’il suffisait d’une seule mauvaise journée pour basculer. Il commençait à y croire. « J’aimerais que tu raccroches pour mener une vie normale, comme Alfred espère toujours que je me case avec une gentille femme et que j’abandonne cette vie nocturne. Mais cela ne se produira jamais. J’ai cessé d’être naïf à ce sujet. » Son regard se posa sur la jeune femme puis glissa vers son ordinateur, et sur les documents couvrant son bureau. « Tu penses qu’il faut absolument être un pro de la voltige pour combattre le crime ? Crois-tu que ton père serait capable de faire ce que je fais ? Ton père n’a jamais enfilé le moindre masque et pourtant, il a fait plus de boulot que je n’en ferais jamais. Harvey Dent, avant de sombrer, a enfermé plus de criminel que je ne le ferais. Ce qu’ils avaient, ce que ton père a, c’est une volonté. Cette volonté là, tu la possèdes. Peu importe la manière dont tu continues la lutte, l’important c’est ce que tu as là. » fit-il en posant son index sur son front.


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x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
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x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyMar 30 Mai - 21:44



 

   
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Un soupir tremblant passa mes lèvres. De mes doigts, je tentais de chasser les perles d'eaux qui s’affalaient sur mes joues. Rien n'y faisait. Plus je les essuyais, plus il y en avait. C'était comme un flot continu. J'aurais pensé d'être à court depuis longtemps. Pleurer, il me semblait ne faire que ça. Il ne se passait pas un jour sans que je ne fonde en larmes. Généralement, dans l'intimité de ma chambre et en privé.  Mon père avait bien tenté de me réconforter. Il n'y était pas arrivé. Je semblais infatigable dans ma tristesse. Dans ma colère. Dans ma fureur. Je sursautais légèrement lorsque les mains de Bruce se posèrent sur les miennes. Je regardais ses doigts se refermer sur les miens et serrer. Sa peau était rêche et chaude contre la mienne plus glacée. La seule source de chaleur de la pièce. Le geste quelque peu inattendu eut le mérite de me faire lever le visage. Mes yeux brillants accrochèrent la glace de ses pupilles. « Non, tu n’es pas moi. Et j’espère que tu n’auras jamais besoin de le devenir. Mais je sais que tu ne renonceras pas ». Un souffle aux accents agacés sortit de ma gorge. Je pouvais lui donner un A+ pour la persévérance. Il ne lâchait pas le morceau. Non pas que cela m'étonnait. Il n'était pas connu pour ça. Bruce était têtué, borné. Lorsqu'il avait une idée derrière la tête, il ne 'lavait pas ailleurs. Impossible de le faire décrocher de son objectif lorsqu'il se savait ou se pensait dans son bon droit. J'étais bien placée pour le savoir. J'avais essayée après tout. Et malgré toutes mes tentatives, il était encore là. Une présence familière dans l'inconnu perpétuel qu'était devenu ma vie. Là, dans le combat contre lequel je me battais chaque jour. Il était comme une bouée. Une boue que j'avais malmenée. Une bouée que j'avais essayé de crever à coup de mots assassins. Rien n'y avait fait. Il était endurant. Les insultes avaient glissaient sur sa peau comme de 'l'eau. Elles ne semblaient avoir laissé aucune traces. Et si c'était le cas, je ne le saurais probablement jamais. Il n'en avouerait rien.  Cette pensée plus que le reste fit retomber ma colère. Il n'y avait que le Joker qui méritait ma fureur. Mais il n'était pas là pour la subir. Alors, elle étai retombée en pluie foudroyante sur tout le reste du monde. Sur tous mes proches.

« J’aimerais que tu raccroches pour mener une vie normale, comme Alfred espère toujours que je me case avec une gentille femme et que j’abandonne cette vie nocturne. Mais cela ne se produira jamais. J’ai cessé d’être naïf à ce sujet ». Je lâchais un rire malgré moi. Je n'avais pas voulu. C'était juste sorti tout seul. « Pourtant ta cavalière à vie, elle est là à t'attendre. ». Evidemment que je pensais à Selina. A qui d'autre. Je n'ajoutais rien sur le sujet. De peur que tout cela finisse par devenir gênant. Bruce n'aimait pas parler de sa vie privée. C'était d'ailleurs bien la première fois que je l'entendais me parler de quelque chose se rapprochant à sa vie sentimentale. Ce n'était pas un sujet de conversation que nous abordions. Et je ne pouvais pas le blâmer. Nous avions tous besoins d'avoir nos petits secrets. Mais sa vie de rêve si il la voulait, elle était depuis longtemps à portée de doigts. En tout cas, c'était ainsi que j'avais toujours vu la chose. Après peut être me trompais je complètement. Je n'étais pas experte dans le domaine. Loin de là même. « Tu penses qu’il faut absolument être un pro de la voltige pour combattre le crime ? Crois-tu que ton père serait capable de faire ce que je fais  …  l’important c’est ce que tu as là ». Je louchais légèrement pour suivre le trajet de son doigts jusqu'à mon front. Mon intellect était ma plus grande qualité mais également ma plus grande faiblesse. Il m'avait joué bien des tours. Et m'avait sauvé la mise plus d'une fois.Il m'avait mis dans les pires ennuis et m'avait permis de faire les plus belles découvertes. Je savais qu'il n'avait pas tord. Quelque part au fond de moi, je l'admettais volontiers. Mais le trajet jusqu'à la surface était semé d’embûche. La pensée resta donc là où elle était, enfouie sous une épaisse couche de dégoût, de frustration et de douleur permanente. «  Des gens comme moi, il y en a plein. Et toi et les autres vous n'avez pas besoin de moi. Ce que je fais, tu peux le faire. Même mieux que moi. Tim aussi. Je n'ai pas votre talent de détective non plus ». Un regain de mauvaise foi. Ou alors le pensais je vraiment ? J'avais perdu toutes mes couleurs. Coincée dans un fauteuil, je ne me sentais plus bonne à rien. J'avais perdu la flamme. Même Oracle ne m'apporta  aucun réconfort. «  Je n'ai rien de spécial ». Et si je l'étais, je n'arrivais tout simplement pas à le voir. Pas aujourd'hui. Peut être que ma  vision serait différente demain. Mais à ce moment précis, je croyais chacun des mots qui sortaient de ma bouche. Et mon dieu que la sentence était lourde.

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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyJeu 8 Juin - 19:41

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Aux expressions de son visage, il savait qu’il avait marqué un point. Il détestait faire La jeune femme fit une remarque sur sa vie privée qu’il choisit de ne pas relever. C’était pas le sujet, ce n’était qu’un argument dans son discourt. Il n’aimait pas parler de ces choses là. En fait, il n’en parlait jamais. Ses proches savaient ce qu’il en était car s’il était secret et discret il ne mentait pas pour autant à ceux qu’il considérait comme sa famille. Et il soupçonnait Alfred de divulguer de temps à autre ses noirs petits secrets histoire de le rendre plus humain aux yeux du reste de la bat-family. Une habitude que Bruce avait bien tenté d’arracher à son majordome mais ce dernier était aussi têtu que lui si ce n’est plus. Alfred n’était pas difficile tant que Batman laissait de la place à Bruce et à l’existence d’une famille même si ce n’était pas exactement celle qu’Alfred avait en tête de prime à bord, la bat-family était ce qui ressemblait le plus à une famille. C’était Alfred qui l’avait rendue possible, c’était lui qui avait indiqué à Bruce dans quel état se trouvait Barbara et comment il pourrait l’aider à faire face en lui demandant son aide. Le vieux majordome n’était pas dénué de ressources. Il était même très doué quand il le voulait. Sans doute réussissait-il même la plupart du temps à obtenir ce qu’il voulait.

Bruce secoua la tête devant la mauvaise foi manifeste dont elle faisait preuve. Il s’attendait à ce qu’elle réfute le moindre de ses arguments, et même à ce qu’elle lui jette tout ce qui lui venait en mains au visage. Barbara était en colère et cela faisait des mois qu’elle demeurait prostrée ainsi. Elle n’avait aucune envie d’écouter ce qu’il avait à dire, et elle lutterait contre le moindre argument qu’il lui opposerait. Mais Batman aussi était têtu, et pouvait lui aussi rendre les coups et faire preuve de mauvaise foi. Il ne comptait pas si facilement abandonner d’autant qu’il avait l’impression d’avoir fait un pas même s’il risquait fort de reculer de deux si elle continuait ainsi. La rouquine ne lui laissait pas beaucoup de marge de manœuvre mais il la connaissait. Barbara s’était battue pour que Batgirl existe en mentant à son père, en affrontant le vieil acariâtre qu’il était. L’avait-elle oublié ? Sans doute.

« Tu as sans doute oublié tout ce que tu m’avais dit, la première fois que je t’ai vu avec ton masque et ta tenue. J’étais furieux, je ne voulais pas que tu enfiles cette tenue, je ne voulais pas d’une Batgirl. Je pensais que ce costume allait te tuer. Et tu m’as convaincue. Tu m’a dit que c’était justement de l’intelligence d’une femme dont je manquais, dont notre team manquait. Que tu voulais nous aider mais que si nous refusions, tu continuerais quand même. Que les muscles ne faisaient pas tout. Et tu l’as prouvée, plus d’une fois. Quand nous passions des heures à surveiller les rues, à faire parler le réseau des SDF et des paumés, toi tu allais étudier les plans de la ville à la bibliothèque, tu parcourais les journaux, et les dossiers de ton père. » Il sourit en la regardant, un sourire plein de nostalgie, un sourire qui venait d’une autre époque. « Tu as quelque chose de spécial, Barbara, c’est ta manière de combattre le crime. C’est ton regard sur le monde, c’est ta manière d’utiliser ta matière grise, c’est ton cœur qui te guide. » Il ploya ses genoux pour se mettre à sa hauteur. Accroupis, il était même plus petit qu’elle à présent. « Tu le sais non, qu’il n’y a pas besoin de supers pouvoirs pour être un héros. Tu m’as même dit un jour qu’il n’y avait pas besoin d’avoir un truc entre les jambes pour l’être. Moi je parie que Batgirl est encore là. Qu’elle n’est jamais partie. »



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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyVen 30 Juin - 23:28



 

   
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Du haut de mes 26 ans, je me sentais comme une enfant. Ma mauvaise foi ne trouvait pas preneur. Du moins, elle n'atteignait pas Bruce. Il se contentait de me regarder. Je devais avouer qu'il avait bien plus de patience que je n'en aurais jamais. J'aurais abandonné depuis un moment à sa place. Son regard était implacable. Il voyait à travers tous mes mensonges. Et il le faisait bien mieux que je ne pouvais le faire moi même. Je tentais de soutenir son regard. Pure fierté déplacée. Je baissais cependant rapidement mes yeux verts d'eau. Je n'étais pas de taille à l'affronter. Je ne l'avais jamais été. Se battre était une chose . Mais tenir face à son regard lorsqu'on avait l'impression qu'il vous disséquait pour voir le fin fond de votre âme... disons que c'était un exercice difficile. Je n'étais pas dans le bon état d'esprit pour espérer prouver quelque chose.  Les larmes qui coulaient librement sur ms joues n'arrangeait évidemment rien. Elle faisait que prouver ce que j'essayais tant bien que mal de cacher. D'oublier. Elles lui donnaient raison, toutes autant qu'elles étaient. «  Tu as sans doute oublié tout ce que tu m’avais dit, la première fois que je t’ai vu avec ton masque et ta tenue. J’étais furieux, je ne voulais pas que tu enfiles cette tenue, je ne voulais pas d’une Batgirl ». Oh, je m'en souvenais. Je m'en souvenais très bien. Comme si c'était hier. Malgré les années, le souvenir restait frais et inchangé. M mémoire d'enfant avait retenu toute la grandeur du moment. Comment oublier son ton agréable. Bruce Wayne le playboy se cachait peut être derrière les apparences sans donner son opinion mais Batman ne se gênait aucunement pour vous faire savoir ce qu'il pensait. Et il le faisait de la manière la moins agréable possible. Je me rappelais avec perfection de la rudesse de sa voix, et de ses mots crus. Malgré tout, c'était une souvenir que je chérissais. C'était le début d'une nouvelle aventure. Une aventure que je n'étais pas prête d'oublier. Ni même de regretter. Parce que dans toute cette histoire... jamais je n'avais pensé à regretter Batgirl. Jamais. « Je pensais que ce costume allait te tuer. Et tu m’as convaincue […] Quand nous passions des heures à surveiller les rues, à faire parler le réseau des SDF et des paumés, toi tu allais étudier les plans de la ville à la bibliothèque, tu parcourais les journaux, et les dossiers de ton père». Tout cela était exact. A l'époque, je n'avais déjà pas ma langue dans ma poche. Je disais ce que je pensais, sans me soucier de l'impact que pouvait bien avoir mes propres. L’insouciance de la jeunesse. A présent, j'avais pris de l'âge et je n'était plus tout le temps aussi honnête. Je soupirais. Tout cela était bien beau. Mais ça me semblait si loin. Comme si une vie entière était déjà passée sans que je ne la voie. Vieillir vraiment. Tout un monde. On se réveillait un matin pratiquement à l'aube de nos trente ans sans savoir comment nous étions arrivés là.  Si il y avait bien une chose contre laquelle nous ne pouvions lutter, c'était bien le temps. Ça, l'aléa humain et les catastrophes qu'il apportait toujours avec lui. Une catastrophe qui m'avait plaqué dans un fauteuil pour le restant de mes jours. Je ne pouvais m'empêcher d'être amère. Cela avait brin failli me tuer. En ça, il avait raison.

«  Tu as quelque chose de spécial, Barbara, c’est ta manière de combattre le crime. C’est ton regard sur le monde, c’est ta manière d’utiliser ta matière grise, c’est ton cœur qui te guide. ». Vraiment, j'appréciais le sentiment. J'appréciais la beauté de ses mots et son opinion. Il y a quelque années j'aurais remué tout Gotham en son honneur pour l'entendre me dire ça. J'avais juste l'impression que c'était trop tard. Que cela ne rajoutait que de l'huile sur le feu. J'étais paumée. J'étais fatiguée. Ereintée même. Tout cela n'enlevait rien à la colère. A la nostalgie. A cet horrible sentiment d'avoir failli. De les avoir laissé tomber. Tous autant qu'ils étaient. Sans être vraiment responsable, j'avais l'impression d'avoir merdé.  Intellectuellement, je comprenais que ce n'était pas ma faute. J'entendais ce qu'il disait.  Mais je laissais le tout couler sur moi. «  Tu le sais non, qu’il n’y a pas besoin de supers pouvoirs pour être un héros. Tu m’as même dit un jour qu’il n’y avait pas besoin d’avoir un truc entre les jambes pour l’être. Moi je parie que Batgirl est encore là. Qu’elle n’est jamais partie. ». Malgré moi, je lâchais un rire. Ça aussi c'était un souvenir mémorable. Même si ce n'était clairement pas mon moment le lus gracieux. La féministe que j'étais s'en congratulé encore. Parfois parler crue à un homme était la seule façon de lui faire comprendre les choses. Le monde n'était pas fait que pour les hommes.

La gorge à nouveau nouée je le fixais. Les larmes se tarirent petit à petit sur mes joues. J'essayais d'organiser mes idées.  J'essayais de faire ce qu'il attendait de moi. La tâche était juste trop ardue pour ce soir. «  Tu sais je comprends ce que tu dis. Il comprend ce que tu dis... ». De mes doigts je pointais ma tête et donc ce qu'elle renfermait. Ce fameux il, cadeau  du ciel. «  C'est juste... ». Je haussais les épaules. Je me faisais l'effet d'un vieux disque rayé. Il n'avait pas besoin que je répète trois fois la même chose. Il comprenait. Il avait déjà compris depuis longtemps. «  Je promets d'essayer okay ? De voir ce que tu vois. De l'appréhender et d'en tirer mes propres conclusions. Deal ? ». C'était pour ce soir, la meilleure option que je pouvais lui offrir. Demain serait un autre jour. Demain apportera une nouvelle lumière sur tout cela.  

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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptySam 22 Juil - 12:20

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Barbara & Bruce

Barbara à du répondant. Elle a hérité ça sans doute de sa mère car Jim n’est pas du genre à vous renvoyez vos répliques, plutôt dans la veine du stratège psychologue. Barbara est jeune mais possède du caractère et de la volonté. De cela, Bruce n’en a jamais douté. Il en faut pour enfiler le costume et le symbole de la chauve souris alors même que son créateur vous refuse ce rôle. Il ne pouvait nier avoir été furieux la première fois qu’il l’avait vu dans son costume, ni d’avoir exigé qu’elle arrête de jouer aux justicières. Il ignorait que c’était Barbara à l’époque sous le costume, et sans doute aurait-il été plus furieux encore à son encontre. Il l’avait vu grandir, il était un adolescent quand elle été bébé, un jeune garçon prometteur quand elle apprenait à marcher, il avait enfilé le costume et le masque alors qu’elle zozotait encore et peinait à se faire comprendre. Il l’avait vu poussé, devenir une belle jeune femme, il avait vu la fierté dans le regard de son père alors qu’elle résolvait ses affaires juste après avoir jeté un œil à ses dossiers. Barbara était une vraie tête. Une détective hors paire. Mais Bruce ne pensait pas qu’elle soit de taille à affronter la criminalité dans les rues. Il n’aurait jamais cru qu’elle aurait le cran nécessaire, ni le cœur assez barricadé pour le supporter. Mais Bruce n’était pas si bon psychologue que cela avec les jeunes gens qui prenaient le masque. Il pouvait voir clair dans l’esprit d’un criminel fou, plus difficilement dans la caboche d’un jeune garçon l’ayant prit pour modèle, alors pour celle qu’il considérait comme sa nièce…

Aujourd’hui, il voyait plus clair. Il aurait pu se contenter de lui offrir de jolies choses, de la gâter, de simplement venir lui parler en tant qu’ami, en tant que grand frère ce qu’il avait été pour elle maintes fois, il aurait pu la laisser raccrocher en se disant que c’était pour le mieux. Batman le pensait. Batman était persuadé depuis la mort de Jason que le costume allait tous les tuer. Il le pensait tellement que s’en était douloureux. Mais Batman savait aussi que sans la bat-family, sa lutte contre le crime reculerait, que l’espoir qu’avait amené Batgirl aux habitants des bas-fonds, et aux jeunes femmes qui peu à peu apprennent à ne plus avoir peur quand elle rentre le soir chez elle, que tout cela disparaîtrait si Batman redevenait le seul justicier de la cité sombre. Dick, Tim, et elle apportait de l’espoir aux habitants, apportaient l’idée que des gens ordinaires pouvaient se dresser contre le crime, qu’il ne fallait pas être absolument le Batman mais qu’on pouvait être Robin, Batgirl ou Nightwing. Chaque nuit, il y avait un nouvel adolescent inspiré des exploits des jeunes prodiges. Il avait entendu parlé de ces adolescents enfilant les couleurs de Robin quand Gotham avait été plongé dans le noir par Darkseid. Et cette nouvelle vague, ce souffle de liberté et d’espoir ce n’était pas lui qui le portait mais eux, elle.

Barbara avait les yeux humides et quand elle parla, sa voix était nouée par l’émotion. Bruce avait touché une corde sensible. Il avait remué le passé pour n’en sortir que les moments les plus lumineux, pour lui rappeler pourquoi elle avait enfilé le costume en premier lieu. Il comptait lui parler de l’effet inspirant qu’elle avait mais il n’en eut pas besoin. Etrangement, il avait réussit à la convaincre. Un bref moment il avait cru ne pas y arriver, et devoir faire appel à Dick ou à Alfred pour réussir là où il avait échoué. Mais Barbara, la Batgirl qu’il connaissait, était encore là, combattante, plus robuste qu’il n’y paraissait. Il sourit quand elle lui dit qu’elle essayerait. « A une condition, que tu m’appelles si tu as des doutes, si tu sens que tu vas pas y arriver. Je sais que j’ai été dur avec toi par le passé Barbara, mais je veux pas que tu ais peur de me demander de l’aide. Tu fais parti de la famille, tu le sais non ? Et une famille c’est fait pour s’aider les uns les autres. » ajouta-t-il avec un sourire légèrement inquiet. Il craignait qu’elle n’abandonne dès qu’il ai passé le pas de la porte, mais une partie de lui savait qu’il avait visé juste. Barbara n’avait pas enfilé la cape par hasard. Elle avait lutté pour devenir Batgirl et mérité son titre.



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Barbara Gordon


Barbara Gordon

hero of earth

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Face Identity : Evan Rachel Wood
Crédits : tim; starfire
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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
Profession : Assistante bibliotéhcaire, pirate informatique et analyste
Affiliation : Bat-Family
Compétences/Capacités : Requiem for a bat feat Barbara Gordon 05c2208e4a6bca9393496962a957ee4ccc3e1a35

Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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- PERHAPS I FINALLY HAVE IT ALL -
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Situation Maritale : Est en couple avec un mi-homme, mi-frigo. Mère adoptive de Damian Wayne. Mère du fur baby appelé Miaou.









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MessageSujet: Re: Requiem for a bat feat Barbara Gordon   Requiem for a bat feat Barbara Gordon EmptyMar 8 Aoû - 13:53





 
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Barbara & Bruce
Je ne savais pas si mes promesses suffiraient à l'apaiser. Je ne savais même pas j'y crois moi même. Alors si moi j'en doutais.. je savais que lui aussi. Il tait bien plus perspicace que je pouvais l'être. Il était aussi plus habitué à démêler le faux du vrai. Il avait toujours réussi à lire entre mes lignes. Il était le détective près tout et mon existence n'avait que peu de secrets pour lui. Je savais très bien qu'il en savait plus sur moi qu'il ne laissait paraître. Je voulais y croire cependant. Croire que je pouvais arriver, croire que je pouvais être ce qu'il semblait penser de moi/ Et si ça n'était pas un retournement de situation.. Lui qui par le passé ne faisait que douter de mes capacités, le voilà à me dire combien il croyait en moi. A quel point, il pouvait être fier de ce que j'avais accompli. Ce n'était pas de manière explicite mais c'était dit tout de même. Aucun de nous ne faisaient vraiment dans l'émotionnel. Ça nous mettait rapidement dans l'embarras. On choisissait donc les vérités faites à demi mots. C'était un peu le code de notre clan de chauve souris. Il n'y avait guère que Dick qui exposait consciemment ce qu'il pouvait ressentir. « A une condition, que tu m’appelles si tu as des doutes, si tu sens que tu vas pas y arriver. Je sais que j’ai été dur avec toi par le passé Barbara, mais je veux pas que tu ais peur de me demander de l’aide ».  Demander de l'air, une chose à laquelle ni lui ni moi n'étions vraiment doués. On pouvait écrire un roman à propos de notre fierté mal placée. Peut être il était tant de changer un petit peu. Jusqu'à présent, j'avais essayé de ne pas le déranger. Je ne voulais pas l'importuner. Je savais qu'il avait des choses à faire. Bruce était l'homme le plus occupé que je connaissais. Entre sa vie civile et Batman, il ne semblait jamais vraiment avoir une seconde pour lui. Des fois, je me demandais même si il prenait le temps de manger, se doucher, dormir. J'étais persuadée qu'Alfred se chargeait de le garder sur les rails. Le vieil homme avait passé sa vie a veiller sur lui après tout. Lui et nous aussi. Et on appréciait pas assez ce qu'il faisait pour nous. Comme les cookies qu'il m'envoyait une fois par semaine, sans jamais imposer sa présence de peur de déranger. Et j'avais encore à le remercier pour cela.  

« Tu fais parti de la famille, tu le sais non ? Et une famille c’est fait pour s’aider les uns les autres. ». Un sourire  sincère se posa sur mes lèvres. Nous étions une drôle de famille. Plus dysfonctionnelle qu'autre chose les trois quarts du temps. Et pourtant, il avait raison nous en étions une. Malgré tout ce qu'on pouvait dire, nous nous aimions les uns les autres. Il était peut être temps que je m'en souvienne.  «  Promis ».   Rien ne disait que j'allais y arriver. Rien ne disait que cela allait fonctionner. Peur être que dès demain, je retomberai dans les travers qui m'habitaient depuis un an maintenant. Ou peut être pas. Mais pour ce soir, malgrè tout, je voulais y croire. Même si c'était que pour une minute. Il fallait prendre les jours les uns après les autres après tout. Quelque part je savais que j'allais m'accrocher à ma promesse. Je l'avais déjà assez laissé tomber comme ça. Je l'avais déjà assez déçu.  Rien de cela ne serait simple. Je le savais par avance mais il fallait bien commencer quelque part. «  Est ce qu'on maintenant on peut manger ? J'ai envie de pizza avec du bacon». Le changement de conversation n'était pas fin. Mais on avait fait le tour et je préférais finir cette discussion sur un point positif. Je ne voulais pas me laisser plus de temps à réfléchir pour revenir à la case départ. Sans le savoir, mon père fut du même avis lorsqu'il tapa contre le bois de bois de ma porte avant de passer la tête. Il nous fixa un instant sans rien dire. «  Pizza ? ». Un rire remonta le long de ma gorge. Tel père, telle fille.

THE END

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