Vous êtes méta-humain et vous voilà la cible d'un groupe d'extrémistes appartenant au Peuple. Ça fait maintenant plusieurs semaines qu'ils enquêtent sur vous, sur vos amis et votre famille, et les voilà prêts à frapper. Qu'ils s'attaquent directement à vous ou à vos proches, le choix vous appartient. Mais sachez qu'ils sont méticuleux et très bien préparés. Ils vous haïssent et sont prêts à tout pour mener à bien leur mission : vous faire souffrir et vous éliminer.
précision : → Tout le déroulement de la mission ne dépend que de vous ! Vous êtes entièrement libres, alors n'hésitez pas à laisser courir votre imagination @Seraphine Magpie et @Jason Todd c'est à vous de jouer
Seraphine Magpie
independent soul
Messages : 590 Date d'inscription : 29/02/2020 Face Identity : Selena Gomez Crédits : Lovebug / Tumblr et #Moi Age du personnage : 26 ans Ville : Gotham Profession : Antiquaire Compétences/Capacités :
Visions
Psychométrie : Capacité d'extraire des souvenirs et des émotions d'objets et d'êtres humains
• Plus l'objet est en contact avec son propriétaire, plus elle peut en tirer des informations
• Un contact avec autrui, court, lui permet au mieux de déceler une émotion. Il lui faudra entre 5 et 7 minutes pour remonter jusqu'aux premiers souvenirs
• l'extraction des souvenirs provoque chez elle un flash qu'elle arrive parfois à cacher mais qui lui est difficile de contenir lorsque l'image est pénible à encaisser
"Can I clear my conscience If I'm different from the rest Do I have to run and hide ? I never said that I want this This burden came to me And it's made it's home inside " ♪
Ça n'avait pas marché. Posée au chevet du malade, la statuette égyptienne en forme de faucon -qu’il avait été si compliqué de récupérer si ce n’est pour dire au péril de deux vies- n’avait rien changé. Charger l’objet d’energie lunaire puis le laisser près du corps une nuit en absence totale de lumière, puis le charger de soleil pour le garder auprès de lui toute une journée. Seraphine avait suivit les indications traduites à la lettre, mais force était de constater qu’il n’y avait rien de neuf dans l’état de son ami. Si cette déception n’était pas suffisante pour anéantir Seraphine, le soulèvement de haine de ces derniers jours l’avait amenée à prendre de bien horribles décisions. Fermer la boutique par exemple. Elle s’était installée dans son appartement vide, un peu façon camping pour se sentir un petit peu plus en sécurité. Le lieu lui paraissait moins austère qu’avant, désormais que son super y avait mis les pieds, mais ça ne changeait rien à cette absence d’effets personnels, de décoration, de vie simplement.
Le cœur des divisions, à Gotham, avait déjà causé pas mal de grabuge. Cette nouvelle crise, qui avait succédé aux attaques de Brainiac, ébranlait Gotham City de ses tréfonds jusqu’en surface. C’était sa ville, mais Seraphine ne s’y sentait pas en sécurité. Elle craignait que l’on remonte jusqu’à elle que ce soit à cause de ses liens douteux ou de ses pouvoirs. Mrs Whisperer était connue comme le loup blanc à Gotham après tout. Mais, plus que pour sa sécurité elle s’inquiétait de celle d’Hiro. Ces partisans malveillants et leurs actes organisés s’étaient répandus dans les journaux, s’emparant de l’encre pour la déverser sur les pages : stressée, mauvaise, indélébile. Les dégâts étaient aussi physiques que psychologiques, avec des enlèvements et des disparitions, des meurtres de la casse et des attroupements, voilà dans quel climat baignait la ville du crime. Alors, dans le doute, comme une réminiscence de son adolescence chaotique, Seraphine se préparait à tout. Plus qu’être sur ses gardes, elle veillait. Elle avait déjà l’habitude de regarder derrière son épaule, mais avec Brainiac elle avait finit par s’établir dans l’hôpital pour veiller son protégé.
Ce jour là, elle traversait le couloir blanc dans l’un de ses costumes, café en main. La jeune femme avait toujours détesté son odeur et son goût, mais elle se forçait un jour sur deux pour ne pas carburer qu’aux boissons énergisantes. Le sommeil ? Elle en avait sacrifié pour être certaine d’être en état à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Alors, elle grimaça une nouvelle fois en subissant la gorgée de caféine. En entrant dans la chambre 216, elle déposa son gobelet sur la table de chevet et se débarrassa de sa veste de costume bleu nuit. La jeune femme entra dans la petite salle de bain pour se laver les mains, remarqua son visage fermé, ses traits tirés et ses cernes violacées dans le miroir. Elle eut une pause puis se tira la langue méchamment avant de ressortir. Son rouge à lèvre n’avait pas suffit à donner le change et son teint brouillé l’exaspérait tant qu’elle s’affala dans le fauteuil, près de son ami en soupirant :
Je suis sûre que tu es ravi de ne pas voir ma sale tronche, là, tout de suite. Elle sourit, se passa la main dans les cheveux puis se pinça l’arrête du nez. Elle enfila ses gants puis Seraphine ferma les yeux, juste une seconde. Elle laissa son crâne reposer contre la mousse du fauteuil. Le ronron des appareils auquel elle s’était habituée la berça presque, mais, soudain elle se redressa. Du bruit remontait le long des couloirs de l’hôpital. Les infirmières se mirent à crier et le sol, sous les escarpins de Seraphine, vibra.
Ils débarquèrent. Un homme, un deuxième, un troisième, puis le quatrième : visiblement le chef. Ils passèrent devant les chambres, une à une avant d’arriver à la 216. L’antiquaire pinça les lèvres. Lentement, elle leva les bras tandis que le premier la tenait en joue. Pas de doute : c’était elle qu’on venait chercher. Seraphine ne savait pas se battre. Aucun talent pour les arts du combat, mis à part ses notions d’auto-défenses : indispensables à toute femme Gothamite. Ado, elle avait pas mal chapardé et s’était attirée des ennuis, mais c’était il y a longtemps. De toute façon, à quoi bon batailler dans un si bel ensemble, pas vrai ? Tous entrèrent dans la chambre et elle les dévisagea calmement, sans prêter attention à leur rires gras :
Mince, tous ces hommes pour moi seule… railla-t-elle. C’est pas un peu trop ?
Seraphine Magpie, vous allez venir avec nous ou on se charge de l’asiat. Toujours mains en l’air, la brune souffla sur la mèche qui retombait devant ses yeux fatigués. Agacée mais prête, elle s’avança vers le lit :
Si je peux au moins dire aurevoir avant de partir... Elle se pencha pour embrasser le front d’Hiro sous les protestations des bras armés : "Bouge ton cul, méta de merde”. Ce fut l’instant d’hésitation de trop : Sous l’imposant lit de son ami, il y avait un fusil à pompe. Ah ça, elle avait une sainte horreur des armes à feu, et ne savait pas spécialement bien tirer (elle l’avait toujours utilisé plus comme moyen dissuasif pour voler des voitures et autre), mais s’il fallait en user elle le ferait. D’ailleurs, Seraphine n’hésita pas une seconde, l’attrapa avant de l’armer dans un “clac-clac” significatif et de les viser tous simultanément :
Personne ne le touche, c'est compris ? articula-t-elle concentrée aux mines surprises des membres du Peuple. Elle était prête depuis longtemps à ce genre de cas, mais le vivre en vrai était une autre histoire. L’un deux marmonna tandis que les autres la tenaient en joue : “T’as pas les couilles, Magpie.” Ils étaient masqués mais elle reconnut cette voix-ci, et, comme elle était à peu près sûre de ne pas porter le bougre dans son cœur, et qu'en plus il avait déjà dit assez de grossièreté, elle n'eut aucune peine à lui tirer dans le pied quand il s'avança. Il hurla en l’injuriant et elle vint se placer devant Hiro en rechargeant : “clac-clac”. Si ils lui tiraient dessus, au moins, elle protègerait son ami et ce jusqu’à la fin.
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