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 Hey, where did the party go ?

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MessageSujet: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptyLun 27 Mar - 23:51

Barbara & Kyle
We used to know each others



Les gens commençaient à s'impatienter. Moi aussi, mais pas pour la même raison. Cela faisait une bonne heure que le bus était arrêté dans les embouteillages à la périphérie de Metropolis, et tout autant de temps que j'essayais de finir ma cartouche du dernier Super Mario Bros sur Gameboy Xtrem. Ce con de Bowser me donnait du fil à retordre, à tel point que je gesticulais sur mon siège à chaque fois que je peinais à esquiver ses attaques, langue pincée entre les lèvres. Je me fichais pas mal des bouchons de voiture. Jusqu'à ce que le bus ne sursaute. Oui oui, sursaute. Tout le monde cria, moi y compris, et pas de manière très virile vu l'effet de surprise que cela m'infligea en m'extirpant de mon jeu. « Mais bon sang qu'est-ce qu'il se passe ?! »  Un agent de police monta soudain dans le bus. « Gardez votre calme s'il vous plaît, n'ayez pas peur, Supergirl est en cours d'intervention dans le centre-ville, vous allez devoir oublier le ferry pour rejoindre Gotham. » Une vague de soupirs se fit entendre. Ca allait nous rallonger de deux bonnes heures à n'en pas douter. Curieux, je délaissai mon jeu pour coller mon nez à la vitre à ma droite et tenter de percevoir ne serait-ce qu'un bout de silhouette de la super nana qui protégeait la ville du futur contre on ne savait quoi. Ne voyant rien, je sortis mon téléphone et tentai de savoir en direct de quoi il retournait. Un robot géant bardé d'armes tentait de saisir l'héroïne volant autour de sa tête. Troooop cool. Alors que le bus faisait demi-tour avec le reste du trafic environnant, je regardai le combat en direct jusqu'à ce qu'elle finisse par vaincre son adversaire. « BAM DANS TA FACE GROS TAS ! » m'exclamai-je en serrant le poing, victorieux. Ma voisine se réveilla en sursaut et me foudroya du regard, pour à peu près la dixième fois depuis le début du voyage depuis l'aéroport de Metropolis où j'avais atterri. Je me tassai dans mon siège en m'excusant et ne bougeai plus le reste du trajet. Enfin, le moins possible. Je perdis mon regard par la fenêtre, peu patient et n'aimant clairement pas ne rien pouvoir faire. « C'est une blague... » murmurai-je soudain. Par la fenêtre, je vis un espèce de cailloux voler en parallèle à ma hauteur. Il scintillait de vert. Mon sang pulsa dans mon coeur d'une manière à la fois terrifiée et douloureuse. L'anneau. Ce putain d'anneau vert que j'avais enterré en haut d'une falaise au milieu de l'Arizona était en train de me "regarder" à travers la fenêtre du bus. Je me tournai pour vérifier que personne ne le voyait. Ma voisine regardait elle aussi le paysage, mais sembla ne rien voir. Je fronçai les sourcils, reportant mon regard déboussolé vers la bague lévitant près de la vitre. Je paniquai plus encore en la voyant s'en rapprocher. Non non non non. Recule saleté. Je veux pas de toi ! Comme si la paroi du véhicule n'avait été que du beurre, la bague la traversa en phasant pour venir se poser sur ma cuisse, et brusquement cesser de briller, comme si elle venait de passer en veille à présent qu'elle était arrivée à destination. Moi qui était si heureux d'avoir mis tout le pays entre elle et moi, voilà qu'elle venait de me pourrir le moral. Je basculai ma tête en arrière et me cognai volontairement contre le dossier plusieurs fois, maudissant cette malédiction qui s'acharnait contre moi.

* * * * * * * *

La nuit était tombée depuis plusieurs heures désormais. Je marchais tranquillement dans le vieux quartier historique de Gotham City, sac sur le dos, bonnet péruvien vissé sur le crâne parce qu'il faisait bien dix degrés de moins ici, regardant à gauche, à droite, en haut, comme un bon petit touriste fraîchement débarqué. Habitué à la lumière, au soleil, aux façades légères et aux terrasses de cafés constamment pleines jusque tard le soir, me retrouver brusquement au milieu de ces immeubles en pierre, à l'architecture baroque voire glauque selon les rues, était dépaysant. Mais j'aimais la nouveauté, aussi laissais-je mes yeux s'imprégner de chaque détail. J'avais le secret espoir de voir une ombre  de chauve-souris voler de toit en toit, ou même apercevoir le bat-signal dans le ciel bas et sombre. Mais non, rien de tout ça ce soir. Plus qu'à trouver la bonne rue. Je savais que j'étais pas loin. Arrivant finalement au pied du bon immeuble, je vérifiai les boîtes aux lettres. James  et Barbara Gordon. Okay, cool, ils n'avaient pas déménagé. Sauf qu'il était pratiquement minuit, et que je ne comptais pas risquer ma vie à sonner chez la terreur du GCPD à une heure pareille, encore moins pour demander à voir sa fille. En théorie j'aurais dû arriver à une heure décente et pouvoir me permettre ça. C'était pour le moins raté. J'aurais pu faire demi-tour et rejoindre mon petit hôtel loué pour la nuit, mais en voyant la lumière allumée à l'étage de son appartement, je renonçai à cette idée trop sage à mon goût. Rien que de voir la lumière allumée, un sourire était né sur mon visage. Cette peste nocturne n'avait pas changé.

Premièrement, je cherchai des petits cailloux, que je lançai contre la fenêtre pour tenter d'interpeller Barbara. L'idée, c'était qu'elle ouvre, et déverrouille l'échelle de secours pour que celle-ci tombe jusqu'au sol et que je puisse l'emprunter. Sauf que malgré toutes mes tentatives, elle ne se montra pas. Okay Kyle, trouve une solution pour atteindre cette fenêtre. Le lampadaire qui éclairait l'arrière de l'immeuble me couvrit également de sa lumière telle une révélation bienvenue, pour une idée que seul un génie comme moi pouvait avoir en cet instant. Monter, se tourner, sauter sur la grille métallique qui servait de plate-forme de secours menant à sa fenêtre, et le tour serait joué. Tournant autour de l'éclairage, j'en observai la configuration, avant de faire quelques assouplissements. La ruelle avait l'avantage de ne pas être trop fréquentée. Je saluai un petit vieux qui passait, faisant mine de m'étirer après un jogging nocturne, et repris mon échauffement.

Une fois prêt, je bondis pour m'enrouler autour du poteau, et entamai ma difficile montée, surtout avec mon sac à dos rempli. Je parvins au sommet en plusieurs minutes après avoir glissé deux fois jusqu'à la case départ. Je me hissai sur la branche horizontale du lampadaire, ventre collé dessus, jusqu'à être en mesure de me redresser assis à cheval. Je soufflai un bon coup, tout sourire. J'avais réussi. J'étais trop doué. Maintenant... Maintenant je réalisai que la barrière métallique  était plus loin que je ne l'aurais crue, que j'étais plus de dos à elle que de face, que j'étais foutrement haut sans aucune assurance, et que je ne risquais pas de sauter en étant assis comme je l'étais à califourchon. Bref, j'étais coincé. L'histoire de ma vie.

Bon. Réfléchis. Déjà, me retourner. Ne plus être à moitié de dos à ma destination était une première étape logique avant de réfléchir à la suite. Prudemment, j'entamai mon demi-tour, passant une jambe par-dessus pour me retrouver assis de biais, puis repassant l'autre. Okay, je pouvais vraiment basculer en arrière connement et me briser la nuque, mais tout allait bien. Pourquoi je faisais ça déjà ? Je terminai mon opération Tarzan et me retrouvai encore à califourchon sur le lampadaire, mais cette fois dans le bon sens. Et puis soudain, le bruit d'une fenêtre qu'on ouvre par glissement et à coup brisa ma concentration et je me figeai trop brusquement. « Aaaah ! Aaaah ! » fis-je en manquant de tomber. Je me cramponnai des deux mains au lampadaire, dos courbé, mon bonnet ayant glissé sur mes yeux.  Je le relevai d'une main un peu tremblante. Faire de l'escalade en falaise était moins périlleux que cette connerie dans laquelle je m'étais lancé. Au moins, à deux cent mètres de hauteur dans la nature, j'étais assuré. Là, je ne l'étais pas, et je n'avais pas de prises réelles.  Sans compter que depuis la mort d'Alex, j'avais des angoisses que je n'avais jamais vraiment eu avant, et elles avaient le chic pour se faire ressentir toujours au plus mauvais moment.

« Hey ! Citrouille ! » m'exclamai-je en voyant la silhouette de Barbara à la fenêtre. J'essayai de paraître naturel en lui adressant un signe de la main.  Ca faisait quoi, cinq ans qu'on ne s'était pas vu ? Normal. « Putain ! » lâchai-je en manquant encore de glisser de côté.  Equilibre Kyle, équilibre. Ying et yang, en alignement avec le lampadaire. « Je passais par là par hasard alors je me suis dit "hey pourquoi j''irais pas admirer la vue depuis là-haut ?". » Oui c'est ça plaisante Kyle. Ne regarde pas en bas. « Est-ce qu'à tout hasard, tu aurais une corde ou un hélicoptère ? » Rester cool. Toujours rester cool. Parce que t'es un mec cool Kyle. T'as pas peur, non, t'es trop cool pour ça.


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Barbara Gordon


Barbara Gordon

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Age du personnage : 29 ans
Ville : Gotham
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Oracle:

x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

Batgirl

x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
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x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptyMar 28 Mar - 22:20



   

     
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Barbara & Kyle
«  Non mais …. c'est pas un mot ça ! Papa ! ». Mon père se mit à rire en finissant de comptabiliser ses points. «  Si c'est un mot, ouvre le dico tu verras bien ». Je le fixais de mes grands yeux ronds. Il se frotta les mains en ajoutant les 40 points à son total précédent. «  Non mais les ajoute pas ! J'ai pas vérifié encore ! ». Je détestais jouer au scrabble avec lui. Il se permettait toujours des coups foireux. Si je ne faisais pas attention, je me fais laminer à coup de triche. Ah que diraient les habitants de Gotham si ils savaient que Monsieur le Commissaire Gordon, policier d'élite de cette magnifique ville, n'était qu'un vile tricheur. Ils en perdraient à coup sur leurs oreilles. Ce fut en rouspétant que je roulais sur quelques mètres pour aller cherche le dictionnaire sans ma chambre. Je ne savais même pas pourquoi je n'avais pas pensé à l'amener directement en sachant que nous allions passé notre soirée à jouer au scrabble. Vraiment, ce n'était que pour lui faire plaisir. Le scrabble, pas vraiment ma tasse de thé. Il en faisait cependant tellement pour moi que je lui devais bien ça. Et même plus encore. Mais déjà, c'était plutôt un bon début. Même si je finissais toujours frustrée de nos parties. Il n'en ratait vraiment pas une. «  T'as changé le mot ! ». Non vraiment il n'en ratait pas une. «  J'ai touché à rien depuis que tu es partie ». «  Ouai ouai c'est ça, dieu m'a pas fait stupide ». Mon père rigola en me fixant de son air malicieux. «  T'es sûre ? ». Je m'offusquais et lui envoyais une petite lettre à la figure. Il l'attrapa aisément sans jamais cesser de rire. Il était infernal vraiment. Je devais avouer cependant que cela faisait du bien de le voir ainsi. IL travaillait trop. Il était trop sérieux. Je savais que j'avais de la chance. Il n'y avait guère que moi et quelques autres très -trop- rares chanceux à le voir ainsi. Il perdait toujours dix ans d'un coup lorsqu'il prenait le temps de respirer, de s'amuser et de se détendre. Malheureusement, son sourire banane et son amusement ne suffisaient pas à estomper les cernes et les traits marqués de son visage. Les soucis le suivaient à la trace. Des fois, je comprenais mieux pourquoi il avait été si furieux la fois où je lui avais annoncé que moi aussi je voulais faire partie des forces de l'ordre.

«  Alors ça existe ? ». Je tournais les pages avant de tomber sur le mot. Mon désarroi du se lire sur mon visage vu le rire qu'il laissa échapper. J'étais dégoûtée. Et avec son avance, j'avais déjà perdue. «  Non mais tu lis le dico tous les soirs avant de dormir ou quoi ? Où es tu allé chercher un mot pareil !? ». J'étais de mauvaise fois, je le savais. Mais c'était rageant. Ce n'était pas le genre de mot qu'on plaçait au détour d'une conversation quelconque. Je ne l'avais jamais entendu. Et je ne savais même pas ce que ça voulait dire. Je profitais évidemment de ce moment pur lire la définition. Au moins, à défaut de gagner, j'allais me coucher moins bête. C'était toujours ça de pris. La partie poursuivit son cours pendant quelques minutes avant que la réalité fasse éclater notre bulle. Son téléphone sonna. La conversation fut courte mais le je suis en route  à la fin ne laissa aucun doute quand à la suite des événements. Une mine boudeuse s'installa sur ma bouche. Mon père secoua la tête et embrassa mes cheveux. Il me fit promettre de ne pas me coucher trop tard et de vérifier que tout était bien verrouillé avant d'aller m'enfermer dans ma chambre. J’acquiesçais, habituée. Je le regardais partir avec un sourire et une boule d'angoisse dans l'estomac. Chaque fois qu'il passait cette porte, j'avais peur de ne jamais le revoir. Un sentiment avec lequel j'étais plus que familière.  Je fis ce qu'il dit et retrouvais ma chambre. J’œillais pendant quelques secondes mon ordinateur en veille. Le programme que j'avais passé la journée à installer continuait de tourner même en mon absence. Il faisait la surveillance à ma place. Que du temps de gagné.  Je décidais de ne pas m'en occuper et de faire autre chose. Avec un peu de difficulté, je me hissais dans mon lit. Une fois allongée j'entrepris de me débarrasser de mes vêtements de la journée.  J'enfilais mon pyjama et attrapais mon bouquin. J'étais d'humeur à me plonger dans un roman et non dans les touches de mon clavier. Non pas que je regardais réellement ce dernier. Je me perdis bien vite dans les lignes et les mots. Page après page je dévorais la vie des personnages.  Tellement absorbée par ma lecture, je ne remarquais pas les petits caillou jeté négligemment contre ma vitre.

Une succession de bruit métallique finit cependant par me sortir de mon état de transe romancier. Je fronçais les sourcils et tendis l'oreille. Le bruit recommença. Pire d'une soudaine peur panique, je saisi le revolver qui dormait toujours sous mon coussin. D'un mouvement du doigt, j'enlevais la sécurité. Dans le silence, j'attendis. J'étudiais le bruit et la situation. Je mis de coté le bruit sourd que faisait mon cœur en battant furieusement contre ma poitrine.  De ma main libre, je me retournais sur mes draps et rampais jusqu'à ma fenêtre. Je jetais un coup d'oeil par cette dernière pour découvrir une silhouette perchée sur le lampadaire juste en face de ma fenêtre. A nouveau, je fronçais les sourcils. Jugeant la situation plus ou moins sans danger, mais tout en gardant l'arme à mes côtés, je me hissais un peu plus loin pour ouvrir ma fenêtre. « Hey ! Citrouille ! ». «  … Kyle ? ». Je n'en croyais pas mes yeux. Kyle Rayner était perché sur un lampadaire devant ma fenêtre à Gotham. Clairement, le beau gosse de Coast City était la dernière personne que j'avais imaginé croiser ce soir. Que diable foutait il ici ? Sans compter le fait qu'il n'était pas à ma fenêtre par hasard. Je ne l'avais pas vu depuis tellement de temps. Près de cinq ans pour être exact. A croire que j'étais abonnée à ce nombre. «  Mais qu'est ce que tu fais ? ». En ce moment, a Gotham. La question était vague du fait de ma surprise. Peut être étais je en train de rêver. « Je passais par là par hasard alors je me suis dit "hey pourquoi j''irais pas admirer la vue depuis là-haut ?".Est-ce qu'à tout hasard, tu aurais une corde ou un hélicoptère ? ». «  Quoi … ? ». La situation était si surréaliste que j'avais du mal à totalement l'appréhender.  Je secouais finalement la tête pour me remettre les idées en place. Non pas que ça marcha des masses. «  Ni corde ni hélicoptère, mais je sais déverrouiller ma porte d'immeuble et ma porte d'entrée. Essaye de pas te rompre le cou en descendant parce que je pourrais pas venir t'aider ». Sur ce, je refermais ma fenêtre. J'eus un moment de doute en me remettant en position assise. Et maintenant quoi ? Je n'étais pas la personne qu'il avait connu. Physiquement, je n'en étais plus que la moitié. Moralement, il devait pas rester grand chose non plus. J'exagérais je savais. Mais c'était véridique. Pour être honnête, j'avais peur qu'il me voit ainsi. Peur de sa réaction, peur de ses réflexions. C'était toujours dur pour moi de laisser de nouvelles personnes ayant connu l'ancienne moi découvrir la nouvelle. J'avais cependant bien été éduqué et je n'allais pas le laisser dehors. Surtout pas dans une ville comme la mienne. C'était un coup à le retrouver mort dans le caniveau le lendemain.

Forte de cette pensée et bien trop au courant du niveau de dangerosité dans ma ville, je me remis dans mon fauteuil. Je le guidais jusqu'à la porte et son interphone. Je patientais jusqu'à voir Kyle avant de déverrouiller la porte du bas. Je lui indiquais l'étage et le numéro de porte par interphone avant qu'il n'entre.  Je tournais la clé dans la serrure et reculais. Je posais mes mains sur mes genoux et lui signifiais qu'il pouvait entrer dès qu'il cogna contre le bois. «  Tu peux verrouiller derrière toi s'il te plait ? Y'a pas de place pour nous deux dans le hall et si mon père rentre et que c'est pas fait, il va criser ». Avec lui dans l'entrée, je ne pouvais pas passer. Mon vestibule n'était pas fait pour. «  T'as faim ?». J'avais besoin de combler le silence pour éviter qu'il ne parle. Le ramener sur des terrains sans risques pour me laisser le temps de me faire à sa présence avant qu'il n'engage les festivités.

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MessageSujet: Re: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptyJeu 30 Mar - 22:48

Barbara & Kyle
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Ouf. Victoire. Elle se souvenait de moi. Et elle n'avait pas en tête de profiter de ma situation pour me viser avec des cailloux, ce qui en camp d'été aurait été son jeu du moment à n'en pas douter. Mais en camp d'été, je serais tombé dans un lac, ou dans du sable, et non sur du bitume. « Cool ! Merci ! » Maintenant, il s'agissait de redescendre. Prudemment, je me penchai pour coller mon ventre sur la perche du lampadaire, et me laissai glisser de côté pour me retrouver un peu brusquement en cochon pendu dessous. Puis j'agrippai le poteau vertical et m'y cramponnant, me laissai glisser tout du long par petits a-coups. « Pfiou ça fait du bien de toucher terre, » souris-je en me retournant pour m'adresser à... personne. La rue était toujours déserte. L'émotion avait parlé. Peu perturbé, je me dépêchai de rejoindre la porte d'entrée. Je m'amusai à coller mon oeil contre la caméra de l'interphone, clignant plusieurs fois comme espérant voir chez elle par ce biais, jusqu'à ce qu'elle ouvre. Je rejoignis son étage en montant les marches deux à deux d'un pas agile et sportif, et toquai à sa porte d'appartement. J'étais tout content de la revoir, je devais avouer, même si je n'avais absolument aucune idée de comment ça allait se passer après tout ce temps. Peut-être que j'allais juste la déranger, peut-être pas.

Le cliquetis de la clef déverrouillant la porte se fit entendre. Voyant qu'elle n'ouvrait pas elle-même, je le fis donc. « Tu peux verrouiller derrière toi s'il te plait ? Y'a pas de place pour nous deux dans le hall et si mon père rentre et que c'est pas fait, il va criser. » « Pas de sou...ci. » J'avais bugué en pleine phrase en pénétrant dans le petit corridor effectivement trop étroit, et pour cause, elle était en fauteuil roulant. Je fermai la porte comme elle me dit, déboussolé. Sur le moment, je ne compris pas. Barbara, la super sportive que j'avais connue, était en fauteuil roulant là devant moi ? Je fronçai les sourcils en la suivant. Pire encore, elle était encore plus canon que dans mes souvenirs. Grands yeux oscillant entre un bleu azuré et un vert émeraude très particulier, mais tellement saisissant, chevelure de feu en cascade, visage d'une finesse plus mature et d'autant plus raffinée. Y avait pas à dire, elle avait bien grandi la jeune tornade rousse avec qui je n'avais cessé de lutter sous le soleil de plomb de ma ville quasi-natale. « T'as faim ? » me demanda-t-elle. Je n'entendis même pas pour tout dire. « Alors c'est pour ça ? » m'exclamai-je. « C'est pour ça que tu m'as plus répondu du jour au lendemain ? Punaise tu m'rassures j'ai cru que t'étais morte moi ! » poursuivis-je, une main plaquée sur le coeur. Dit comme ça, j'avais ramené son handicap à des broutilles, ce qui pour moi était vraiment ma vision du moment. Non mais vraiment, plus de sms, plus de skype, plus rien sans crier gare. Je comprenais mieux, mais tout de même, ce n'était pas très sympa. De base je comptais lui faire un sermon sur le sujet mais finalement celui-ci se limiterait à ces quelques mots sincères et spontanés, tout sauf subtils, comme je savais si bien le faire. « Okay, j'ai la dalle j'avoue, je dis pas non si t'as des miettes qui traînent dans ton frigo ! » repris-je en ôtant mon sac et mon bonnet et en m'étirant le bassin d'avant en arrière. Ma crispation sur ce pylône ne m'avait pas fait du bien.

En vérité, dix mille questions me passaient par la tête sur ce qui lui était arrivé, ce qu'elle était devenue, mais vu que je venais déjà de mettre les pieds dans le plat, et que ce n'était pas la meilleure manière de fêter nos retrouvailles, je préférais changer de sujet, faire comme si je m'en fichais, ce qui était à moitié le cas de toute façon. Ca me rassurait de la voir bien vivante après ce si long silence radio de plusieurs années. Son handicap ne m'enlèverait clairement pas cette joie ce soir, ça ne changeait en rien qui elle était. « Ravi de voir que le Carabinieri est de sortie, j'avais peur de sonner, d'où mon plan B, » expliquai-je. « Avec un peu plus de temps je suis sûr que j'aurais réussi à atteindre ta fenêtre, » affirmai-je. « Mais j'arrive pas les mains vides ! » Non, j'étais bien élevé quand même. Je fouillai dans mon sac pour en sortir mes petits cadeaux. « West Coast represent' ! » fis-je en lui vissant sur la tête une superbe casquette des Rapaces de Coast City, mon équipe de football US préférée. « Et si t'appuies sur le côté ça clignote, un jour ça m'a sauvé la vie quand j'arrivais plus à mettre la clef dans la serrure après un match, » souris-je bêtement en activant mon jouet toujours sur sa tête. Je fouillai encore et sortis  un petit bocal en verre rempli de sable et de coquillages. Sans gêne, je lui tendis.  « Pur sable magique de Silver Beach, parce que clairement vous manquez de ça ici à l'est. Ca te portera bonheur ! » Si ses souvenirs étaient bons, Silver Beach était la plage où avaient eu lieu plusieurs épreuves de nos premiers camps d'été. « Et enfin... Tadam ! » Je sortis un boitier flambant neuf du dernier Call of Duty sorti la veille. J'espérais que ses hobbies d'antan n'aient juste pas changé. « J'ai ma revanche à prendre, cinq ans que j'attends, je me suis entraîné ! Maintenant j'te suis, vas-y, fais-moi visiter, ça a dû changer depuis tout ce temps. J'veux tout savoir de ta vie de citrouille ! » Qu'elle ait ou non envie de parler de ce qui lui était arrivé m'importait peu pour le moment, tant qu'on pouvait profiter de ces retrouvailles en bonne et due forme.


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Barbara Gordon


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MessageSujet: Re: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptySam 1 Avr - 17:41



 

   
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«  Alors c'est pour ça ? C'est pour ça que tu m'as plus répondu du jour au lendemain ? Punaise tu m'rassures j'ai cru que t'étais morte moi ! ». Kyle n'avait jamais été très délicat. Un trait de caractère qui, parfois pouvait faire tout son charme. Je savais que plus d'une avait craqué pour ses idioties et son côté fun et drôle. Il en avait brisé des cœurs aux camps d'étés dans lesquels nous finissions toujours par nous retrouver chaque été. Et cela depuis nos six ans. J'avais pu noter la progression au fil des années. Pour autant, Kyle n'avait rien d'un mauvais bougre. A ma connaissance, il n'avait pas un gramme de méchanceté en lui. Si mal il faisait il ne le faisait pas exprès. L'homme ne possédait juste pas de filtre entre son cerveau et sa bouche.  Je savais qu'il voulait bien faire. Cela ne m'empêcha pas de me raidir. Mon handicap était à la vue de tous. Pour moi pas besoin de le rappeler donc. Ce n'était pas comme si on pouvait l'oublier. Comme si je pouvais l'oublier. J'en étais consciente à chaque seconde de chaque minute de chaque heure. Et je pouvais continuer ainsi. Même la nuit, j'étais consciente de mon état. Je ne dormais plus que d'une oreille. J'avais toujours énormément remué pendant mon sommeil. Le fait que j'étais , à présent, incapable de le faire m'empêchait de réellement sombrer au pays des rêves. Il me manquait quelque chose. Ce quelque chose était la liberté e bouger même dans mon état le plus inconscient. «  Que veux tu, je me suis faite de nouveaux amis. Ils s’appellent Dépression, Panique, Anxiété, Chagrin, Douleur et Colère et ils ont pris tout mon temps ». La remarque n'avait rien de bien agréable. Je le savais. Je voulais l'empêcher de continuer sur cette voix. Il y avait cinq ans de silence radio entre nous. Il allait falloir plus que quelques paroles et sourires pour que j'accepte d'en parler. Je n'en parlais même pas avec mon père. Alors lui encore moins. Je n'avais rien contre lui mais je ne lui faisais pas forcément confiance avec ce genre de sujet. Je savais qu'il pouvait être réfléchi et d'une oreille attentive. Cependant, je savais aussi, qu'il avait tendance à tout prendre à la rigolade. Pas parce qu'il s'en fichait. Non. C'était simplement sa façon de faire. Sa façon d'être. Pour moi, c'était une carapace comme les autres.  Je n'avais néanmoins pas envie qu'on en plaisante. Même si c'était juste pour détendre l'atmosphère. Je le prendrai mal. Pour cette fois, je laissais passer. Puis, au final, les mots qui étaient sorties de sa bouche auraient pu être bien différents.

« Okay, j'ai la dalle j'avoue, je dis pas non si t'as des miettes qui traînent dans ton frigo ! ». Je finissais mon court trajet jusqu'au frigo. Je décalais légèrement mon fauteuil pour pouvoir ouvrir la porte sans difficulté. Toute la logistique était différente lorsqu'on ne pouvait pas faire un simple pas en arrière.  Je sélectionnais les reste du repas du soir. Autant qu'il en profite. J'avais juste à réchauffer l'assiette quelques minutes et le tour serait joué. Il aurait ainsi la chance de goûter à la cuisine de mon père. J'espérais qu'il survive à l'expérience. Mon père n'était pas le meilleure cuisinier du monde. Mais il se débrouillait. Après, il n'y avait eu que moi et lui. Il avait bien du me faire à manger dès mon plus jeune âge. Quand à moi la cuisine, ce n'était pas vraiment mon truc non plus. Je trouvais ça d'un ennui à mourir. « Ravi de voir que le Carabinieri est de sortie, j'avais peur de sonner, d'où mon plan B ». «  Donc tu as décidé d'essayer de te faire mal à la place ?  Ça me paraît un peu extrême ! ». «  Avec un peu plus de temps je suis sûr que j'aurais réussi à atteindre ta fenêtre ». Je levais un sourcil dans sa direction. J'en doutais fortement. Il avait l'air d'être très mal embarqué dans son entreprise lorsque j'avais ouvert la fenêtre. Il avait d'ailleurs failli tomber deux fois en deux secondes. Je décidais cependant de ne pas maltraiter sa fierté typiquement masculine. Je me tus donc. Et puis j'avais l'habitude avec lui. Après tout, j'avais passé des étés entiers à me mesurer à lui dans diverses courses d'obstacles et autres activités sportives. Je savais de quoi il était capable. Du moins je savais ce dont son ancien lui avait été capable. Il n'avait pas l'air de s'être laissé aller en cinq ans donc mes souvenirs ne devaient pas être très loin de la réalité.  Évidemment, les muscles de ses bras n'étaient pas un gage de force. La gonflette existait. Mais je savais que ce n'était pas vraiment le type. Il était loin le temps où je pensais mes minutes à lui faire bouffer le sol. Sa fierté avait drôlement souffert pendant des années. Aujourd'hui, c'était la mienne qui souffrait engoncée dans un fauteuil et mis en face de ce physique bien fait que je ne pouvais que deviner. « Mais j'arrive pas les mains vides ! ».  Un grognement passa mes lèvres. Qu'est ce qu'il était encore allé chercher ? Bientôt, une casquette lumineuse fut vissée sur ma tête et. un bocal rempli de sable trouva une place sur mes cuisses. Je secouais la tête, malgré moi amusée par ses enfantillages. Il n'avait pas changé. «  Merci ». Je n'osais pas l'avouer mais les cadeaux me faisaient chaud au cœur . Après tout, il aurait pu ne pas le faire. J'aurais ouvert la porte de toute manière. D'ailleurs, il allait probablement falloir que je lui rappelle que Gotham n'avait rien à voir avec sa ville. Ici, on ne sortait pas la nuit après une certaine heure et surtout pas seul. Même en groupe, c'était dangereux. Notre taux de criminalité ne cessait de s'envoler et de crever le plafond. Même en journée, personne n'était vraiment tranquille. Il fallait avouer que la main d’œuvre commençait à manquer.

«  Et enfin... Tadam !  ». «  Là, tu me parles ». Je tendis les mains vers lui pour qu'il me donne le jeu. Je n'avais pas encore eu l’occasion d'y jouer. C'était donc le cadeau parfait. « J'ai ma revanche à prendre, cinq ans que j'attends, je me suis entraîné ! Maintenant j'te suis, vas-y, fais-moi visiter, ça a dû changer depuis tout ce temps. J'veux tout savoir de ta vie de citrouille ! ». «  Visite et bavardages plus tard ! Je vais te mettre la raclée du siècle. J'ai eu beaucoup de temps libre, les jeux n'ont plus de secret pour moi ». Surtout lorsque je pouvais les pirater pour en faire ce que je voulais. Avec mes capacités, jouer de manière normale c'était révélé ennuyant. J'avais donc trouvé une autre façon de faire. «  Tu peux réchauffer ton assiette dans le micro onde. Les couverts sont dans le deuxième tiroir en partant de ta droite. Moi en attendant, je vais installer ce bébé. Ma chambre est au fond du couloir ».  Du pouce j'actionnais mon fauteuil. Une fois dans ma chambre, je me postais aux côtés de ma console et commençais l'installation. Je boostais cette dernière ni vue ni connue. Je détestais attendre. Et puis Kyle était encore occupé dans le cuisine. Aucune chance qu'il me prenne en flagrant délit sur mon ordinateur.  Après cinq ans, je n'étais pas prête à me dévoiler.  Et surtout pas à dévoiler mes nouvelles activités tout sauf très légales.

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MessageSujet: Re: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptyLun 10 Avr - 15:02

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Bon, clairement, sa réponse ne fut pas des plus joyeuses. Je déchantai légèrement quant à ma feinte pour ne pas stigmatiser son absence de nouvelles depuis toutes ces années, à laquelle elle ne rigola pas. Je me doutais que plaisanter sur ce genre de sujet délicat était quitte ou double. J'avais tenté, j'avais perdu, c'était comme ça. Néanmoins, elle ne m'en tint pas excessivement rigueur, aussi décidai-je de faire comme elle et de passer rapidement à la suite. Je réalisais ainsi en silence que sa condition avait terni son humeur autrefois si pétillante. J'allais devoir m'y habituer. Cela dit, j'avais aussi espoir que cela ne soit dû qu'à ces retrouvailles et aux premières heures d'ajustement réciproque. Peut-être qu'ensuite, elle redeviendrait comme avant. Qu'on retrouverait un semblant de notre complicité d'antan. L'espoir était une de mes plus grandes qualités, mais parfois, c'était aussi un défaut. Dans le pire des cas, je m’assignerai la mission de lui changer les idées et lui faire apprécier de nouveau la vie. Une mission digne de Super-Kyle.
Par chance, mon avalanche de petits cadeaux effaça vite ce petit malaise de départ. Je fus ravi de voir son sourire réapparaître face au dernier jeu de guerre que je lui avais apporté, tel Moïse brandissant les tables des dix commandements. « Que veux-tu, je sais parler aux femmes, » me vantai-je en bombant le torse. Je souris face à son air blasé par ma bêtise. « Super, merci ! » enchaînai-je après qu’elle m’eut indiqué comment trouver mon bonheur culinaire pour ce soir. La laissant partir installer le jeu, je fis comme elle me dit, et me préparai les restes du frigo. Le temps de réchauffer le plat, je m’adossai au comptoir de l’évier et promenai mon regard un peu partout dans les lieux. Les photos du frigo attirèrent bien vite mon attention. J’y observai les portraits joyeux d’elle et de son oncle devenu « père » par la force des choses, les photos de leurs amis et eux autour de bons repas ou encore de la jeunesse de Barbara, dépeinte par étapes dans toutes sortes de situations. Des anniversaires aux compétitions d’arts martiaux, rien ou presque ne manquait au tableau. Pourtant, je remarquai sans mal que le frigo était dépourvu de photos récentes, et en déduisis qu’elle évitait les flashs depuis son accident. Le tilt du micro-ondes me fit savoir que mon plat était prêt. Je le sortis, pris des couverts, et rejoignis mon hôtesse dans sa chambre.

« Me voici, me voilà ! Prêt à te mettre la raclée de ta vie ! Des réflexes de speedster, une concentration d'ingénieur, une endurance de kryptonien, tu vas voir un peu ! Kyle le destructeur est dans la place ! » m'exclamai-je en me posant près d'elle, impatient de jouer. Je finis mon plat pendant qu'elle lançait le jeu et paramétrait les missions et modes de jeu, puis attrapai la manette qu'elle me tendit. « Pour info, je compte m'installer sur la côte est pour quelques temps, vers Metropolis. Du coup, on pourra se voir plus souvent si ça te dit bien sûr ! » l'informai-je. « C'est parti ! » m'écriai-je lorsque le jeu démarra. Evidemment, si au début je jouai sérieusement, je ne tardai pas à faire l'idiot. Le genre de soldat qu'on voit sautiller partout sur la map en tournant sur lui-même, ou qui fait ricocher des grenades sur les murs en butant tous ses alliés et lui-même au lieu de viser la fenêtre et les ennemis au loin. Je ne tardai pas à trouver encore plus drôle de saboter les tentatives super concentrées de ma comparse en me plaçant devant son viseur. Le but ? La faire rouspéter, parce que plus que le jeu, c'était ses réactions les plus amusantes.  

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x pirate informatique / hackeuse
x vidéo surveillance
x construction/maintenance des objets informatiques à la tour de l'horloge et à la batcave
x support technique de la Batfamily
x 911 des super-héros
x maniement d'armes de poings
x soins de premier secours
x analyse produits chimiques/toxines

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x gymnastique / danse classique
x maniements d'armes propre à la Batfamily (batarangs, escrima sticks, bombes et fumigènes)
x arts martiaux
x soins de premiers secours
x analyse chimique/toxines
x désactivation de bombes
x support informatique et technique
x conduite des moyens de transports de la Batfamily ( batmobile, batjet, moto..)

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MessageSujet: Re: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptySam 22 Avr - 11:51



 

   
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Mes petites modifications furent à peine effectuées lorsque Kyle rentra dans la chambre. Je plaçais un sourire de circonstance sur mon visage. En soit, je n'avais rien fait de mal. Mais je ne voulais pas avoir à me justifier, ni même à m'expliquer. Mes hobbies n'étaient que ça... mes hobbies. Et puis, je préférais de loin découvrir ses réactions en jeu face à mes  légers changements. Vraiment légers.Je l'avais juste un peu boosté.  Le  but n'était pas de dénaturer un jeu qui offrait déjà une panoplie bien complète d'options.  Si le mode histoire de Call of Duty n'était pas toujours satisfait, le mode multijoueurs lui ne me décevait jamais. Cela avait aussi sûrement beaucoup à faire avec mon adversaires, assis ou non à côté de moi. Jouer en ligne apportait aussi son lot de satisfaction. Connaisseuse jusqu'au bout, je pouvais en attester. Je le regardais s'installer du coin des yeux tout en paramétrant notre parties. Pour cette première fois, je décidais de nous mettre en allié plutôt que l'un contre l'autre. J'allais le laisser commencer en douceur. Je ne voulais pas trop écorcher sa fierté et sa soit disant endurance de kryptonien , ses réflexes de speedster et je ne savais plus quoi encore. J'allais le massacrer c'était un fait. A moins qu'il ne se soit trouvé un talent pour les jeux vidéos que j'ignorais encore. Mais ça me semblait peu probable. Je finissais de sélectionner nos armes et le nombres d'opposants avant de lui donner sa manette.

« Pour info, je compte m'installer sur la côte est pour quelques temps, vers Metropolis. Du coup, on pourra se voir plus souvent si ça te dit bien sûr ! ». Je posais mon regard sur lui. Et le détaillais. Je me doutais bien qu'il n'était pas là par hasard. Pas pour une simple visite de courtoisie. «  Tu vas survivre ? ». Je le charriais évidemment. Même si il était vrai que mon côté des Etats-Unis n'avait rien à voir avec le sien. Il y avait généralement un peu moins de soleil. Disons que nous avions des saisons marquées. Pas comme sa Californie natale où il toutes les saisons se succédaient en se ressemblant. Au moins il avait eu l'état d'esprit de choisir Métropolis au lieu de ma propre ville. Le changement aurait été définitivement trop rude. Il n'y aurait pas survécu. «  En tout cas , évite de te balader à Gotham après sept heures du soir okay ? Et si ça doit arriver, ne le fais pas seul. C'est dangereux ici. Promis ? ». Je plantais mes yeux bleus/verts dans les siens. Je ne plaisantais pas. Gotham était une ville dangereuse. Surtout pour les personnes y étant étrangères. Elle était belle de jour mais moche et sanglante de nuit. Et encore même dans la journée, personne n'était en sécurité. Nous ne l'étions jamais vraiment.  Des fois c'était à se demander comment nous – citoyens de Gotham- pouvions aimer notre ville avec autant de passion. Malgré toutes les souffrances, et les rêves brisés, nous l'avions dans la peau. Elle faisait partie de nous. Et l'on avait beau essayé de s'en échapper, nous revenions toujours vers elle. Elle ne cessait jamais de nous appeler. Mais peut être qu'un jour je trouverai le courage et l'envie d'enfin la quitter. Peut être trouverais je la raison suffisante. Pour le moment en tout cas, elle me tenait. Entre ses griffes trop souvent acérées.

Je m'assurais qu'il est compris le message que je tentais de lui faire passer avant de prendre ma manette pour commencer à joueur moi aussi. Les premières minutes du jeu se passèrent dans un silence concentré. Ce dernier fut cependant par la suite coupé par mes grognements et mes plaintes. Je venais encore de mourir à cause de lui. J'étais son alliée, me tuer n'était pas son objectif. Mais il semblait trouver ça plus drôle de faire n'importe quoi dans le jeu que de rester concentré dans ce dernier. A bout de patience, je changeais le mode de jeu pour nous retirer de la même équipe. J'allais l'exploser. Plus question d'être sympathique. Il avait annihilé ma sympathie à son égard avec ses âneries. Call of Duty était sacré. On ne faisait pas tout et n'importe quoi. Il allait le regretter. Et tant pis pour sa fierté masculine que j'allais écrabouiller avec plaisir.  J'allais être la dernière à rire.  C'était certain. Un petit sourire trouva vite son chemin sur mes lèvres, tandis qu'une lueur malicieuse se fit une place au fond de mes pupilles. A moi la victoire. J'avais toujours été de nature compétitive. Tout était donc une compétition. Chose qu'il n'avait pas pu oublier vu que nous avions passés nos étés à essayer de prouver qui de nous deux était le meilleur. «  Et de dix victoires pour moi ! ». Kyle était de bonne constitution. A sa place, j'aurais commencé à bouder depuis un bon moment. Je détestais perdre. « Et sinon pourquoi tu as décidé de venir te perdre de mon côté du pays ?  Tu vas faire quoi à Métropolis ?  Hollywood pouvait ne pas être à ce point là pénible ». Je devais bien poser la question après tout. J'avais retenu ma curiosité jusque là. J'avais été trop occupée à lui mettre la raclée. Mais clairement, il était  l'heure de faire une pause.

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MessageSujet: Re: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptySam 6 Mai - 18:32

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« Je peux survivre n'importe où tant que y a des beignets aux pommes, » me vantai-je en bombant faussement le torse, tel le fabuleux guerrier que je n'étais pas. Avant de soudainement m'inquiéter.« Rassure-moi y en a aussi à Gotham hein ? » Evidemment je plaisantais, et mon visage inquiet se changea bien vite en une expression rieuse. Cependant, elle ne se laissa pas avoir et  j'eus ainsi droit à une mise en garde presque dramatique, du moins pour moi qui peinait généralement à prendre les choses au sérieux. Son regard perçant planté dans le mien me fit néanmoins savoir qu'elle ne rigolait pas du tout, et qu'il était dans mon intérêt immédiat de ne pas la contredire. Mon instinct de survie avait toujours été très limité, mais tout de même. Je n'étais pas fou au point de me frotter à une panthère noire. « Okay, okay, Général Gordon ! » abdiquai-je en levant les paumes en signe de reddition. Cela fut suivi d'un salut militaire en règle.
« Je ferai attention, promis ! » J'avais bien sûr deviné que son surcroit de prudence lui venait aussi de mauvaises expériences passées dans cette ville. Il n'était pas dur de comprendre que son état actuel y était probablement lié.

La partie commença et alla bon train, entre parties sérieuses et parties de pitrerie, plus de ma part que d'elle car mon taux de concentration réduit faisait régulièrement des siennes.« Hey ! Mais... MAIS ! » m'exclamai-je en voyant qu'elle nous avait fait passer du mode coopératif eu mode bataille, donc face à face. En moins d'une minute je me fis tuer pitoyablement par ma voisine de partie. Ma vengeance fut immédiate, je me lançai corps et âme dans le combat, un peu n'importe comment sans grande surprise. Le mode kamikaze était ma spécialité, bien plus que la discrétion et la stratégie. « YAAAAAAAH ! » A pied, en véhicule, tout était bon pour tenter de lui faire mordre la poussière. Mais elle était forte ! « Et de dix victoires pour moi ! » « Aaaargh mon égo meurt ! » fis-je en me laissant tomber en arrière sur son lit, la main sur le coeur transpercé par une lame invisible. Mon autre main agrippa son tee-shirt, comme une ultime prise.« Dis à Tobi que je ne reviendrai pas... je lui lègue... toutes mes croquettes... adieu ! » Et dans un sursaut mal joué, je fis semblant de rendre mon dernier soupir. Deux secondes plus tard, je me redressai d'un bond de nouveau assis à côté d'elle. « Tobi c'est mon chien, le meilleur chienchien du monde, » précisai-je avec un sourire joyeux. Je m'attendais à ce que nous rejouions une partie mais la pause semblait de mise, ce qui m'allait tout autant vu mes nombreuses défaites. Sa question, bien que prévisible, nécessita de ma part quelques petites secondes de réflexion.

« Et bien, je me suis dit que changer d'air ne me ferait pas d'mal. Voir un peu du paysage, d'autres visages aussi, rencontrer d'autres civilisations et d'autres ethnies étranges, voir la pluie et la neige pour la première fois, tout ça tout ça. » A croire que j'étais incapable de parler sérieusement plus de quelques secondes. « Non, vraiment, j'avais besoin de changement, et puis vous avez tous les justiciers de votre côté du pays pratiquement, nous à part Green Lantern et deux trois autres on n'a pas beaucoup de sensations fortes ! » me plaignis-je en vrai fanboy. « Et puis la vadrouille c'est bon pour la santé, si je me mets pas à visiter le monde maintenant je le ferai jamais, » conclus-je. Bien Kyle, naturel, sans mentir, sans dire non plus la "vérité vraie", excellent dosage. « Et toi, raconte un peu, c'est quoi tes projets ? Quand est-ce que tu t'inscris au championnat du monde de Call of Duty ? Je serai ton pompom-boy, obligé ! »

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MessageSujet: Re: Hey, where did the party go ?   Hey, where did the party go ? EmptyLun 8 Mai - 14:56





 
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Je secouais la tête. J'étais amusée par ses âneries. Il n'avait pas changé d'un poil. Il était fidèle à lui même. Même après cinq ans, j'avais l'impression de ne pas l'avoir quitté d'une seconde. Si j'oubliais sa transformation physique des dernières années bien sur.  Je levais un sourcil devant sa fausse mort subite. Il n'aurait pas fait carrière. C'était évident.  Je le pinçais pour le faire revenir à la vie. Un sourire innocent et presque choqué de son apparente résurrection se plaqua sur ma bouche. Je ne trompais personne. Moi non plus je n'aurais pas vraiment ait carrière. Tant mieux, cela n'avait jamais été dans mes projets. Je fonctionnais mieux dans l'anonymat. J'étais déjà bien trop exposé en étant la fille du célèbre commissaire Gordon. C'était déjà beaucoup d'attention. Beaucoup trop. Surtout lorsque les médias s’appropriait les histoires à mon sujet qui ne les regardaient pas. Mon handicap en tête de liste.  Ils n'avaient cessé de dire combien c'était dommage. Combien j'avais été une gymnaste douée dans ma jeunesse. Ils avaient rendus la transition encore plus difficile encore. « Tobi c'est mon chien, le meilleur chienchien du monde ». «  J'avais cru comprendre. Après tout tu lui as laissé toute ta fortune de croquettes. Même moi, ta plus ancienne amie de camp n'en ai pas eu une seule ! ». Miaou profita du fait que je parle de nourriture pour me sauter dessus. Je sursautais légèrement lorsqu'il planta sa tête dans mon abdomen dans son saut périlleux. Pas très doué sur ses quatre pattes.  Mais très intelligent tout de même. Je le grattais derrière les oreilles. Il miaula. Le mot croquettes avait été lancé. Il n'y avait pas de retour en arrière possible. Il avait entendu le mot magique. Personne ne se mettrait entre lui et son repas.  Repas auquel il n'avait pas le droit. Il avait déjà mangé. «  T'as réveillé le monstre Kyle».  J'eus un soupir à fendre l'âme, surjoué. Pour apaiser la petite boule de poil, je lui donnais une gourmandise. Et c'était tout. Je faisais attention à sa diète. Je ne voulais pas le voir ressembler à Garfield.  L'obésité n'allait pas lui aller.  La petite attention sembla lui suffire puisqu'il repartit gambader à sa guise sur la plaine qu'était ma couette.

« Et bien, je me suis dit que changer d'air ne me ferait pas d'mal. Voir un peu du paysage, d'autres visages aussi, rencontrer d'autres civilisations et d'autres ethnies étranges, voir la pluie et la neige pour la première fois, tout ça tout ça ». Mon sourcil se leva à nouveau. J'humais. «  Fait gaffe aux arcs et aux fourches des ethnies étranges ».  « Non, vraiment, j'avais besoin de changement, et puis vous avez tous les justiciers de votre côté du pays pratiquement, nous à part Green Lantern et deux trois autres on n'a pas beaucoup de sensations fortes ! ». Un rire franc passa mes lèvres. Kyle était un vrai fanboy. Son obsession pour les super héros ne datait pas d'hier. Déjà la dernière fois que l'on s'était vu, il en parlait. Ces hommes et femmes étaient des dieux quelque part pour lui. Des modèles. J'avais passé sous silence mon identité. Barbara Gordon et Batgirl était restée bien séparer. Et elles l'étaient toujours.  Je secouais la tête. «  C'est déjà pas mal Green Lantern. J'ai entendu dire qu'il était charmant ». Pas vraiment les termes que Bruce avait chuchoté dans sa barbe inexistante sur Green Lantern  et ses idées stupides. Bruce ne parlait jamais de ses collègues. Mais de temps en temps on pouvait déceler certaines de ses pensées lorsqu'il était trop ennuyé pour se taire complètement. Cela m'avait toujours beaucoup fait rire. Voir Bruce pester était une expérience à part. Un nouveau monde. «  Et moi qui donnerait tout pour aller au soleil et quitter la grisaille de Gotham... voilà que toi tu viens t'y perdre. T'es vraiment pas normal ». Non mais c'était vrai. Quelle idée saugrenue.  « Et toi, raconte un peu, c'est quoi tes projets ? Quand est-ce que tu t'inscris au championnat du monde de Call of Duty ? Je serai ton pompom-boy, obligé ! ». Un autre de mes rires se fit entendre.  En voilà une bonne idée. Pourquoi n'y avais jamais pensé ? Peut être parce que j'étais les trois quarts du temps trop occupée à me morfondre. Lui m'avait fait pour un temps oublier mon quotidien. Il avait chamboulé ce dernier pour quelques heures. Mais la réalité finissait toujours par nous rattraper. Elle finissait en tout cas toujours par me rattraper. «  Pour l'instant, c'est juste aller mieux ». C'était la réponse la plus honnête que je pouvais lui donner. Pas de mensonges. J'avais l'impression de ne pas faire de progrès. Mais je savais que j'en faisais. Le processus était juste long et éreintant. Difficile aussi à avaler. Mes jambes, je les retrouverais jamais. Les médecins avaient été formels.  Par désespoir, j'avais cherché autre chose. J'avais parcouru les recherches, les avancées technologiques et médicales. Pour le moment, il n'y avait rien. J'y avais passé des heures. Jusqu'à ce que ça me ronge de l'intérieur. A bout de force mentale, j'avais arrêté. Peut être aurais je le courage plus tard de me replonger dans ses recherches souvent infructueuses. Ou peut être aurais je le courage de m'accepter tel que j'étais aujourd'hui. Et plus que tout, c'était ce qui m'effrayait. Passer ce cap.

J'haussais les épaules devant son air soudainement grave. Je le poussais un peu pour qu'il arrête de froncer les sourcils. Miaou aida grandement dans ma tâche en venant le renifler. Trop curieux pour rester indéfiniment à l'écart.  La conversation glissa sur des choses plus légères. Le jeu repris et notre compétition avec. Nous nous arrêtâmes que lorsque je me mis à bailler de plus en plus régulièrement. Même Kyle semblait éteint de fatigue. Je laissais Kyle rejoindre mon canapé. Un clic clac avec un matelas pas si mal. Avant d'éteindre ma lumière,  j'envoyais un message à mon père pour le prévenir. Je ne voulais pas d'incident.  Miaou se blottit contre moi. Je fermais finalement les yeux, sourire aux lèvres pour la première fois depuis bien longtemps.


THE END

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