Zee ✸ magic box

D’après Jean-Eugène Robert-Houdin, l’illusionnisme et la prestidigitation sont nés en Italie, bien sûr ! Là-bas est né le magicien des princes et des rois : Giuseppe Pinetti, le roi du mentalisme, de l’évasion, de l’ombromanie, propriétaire d’un cabinet des curiosités, escamotages, tours d’adresse, récréation, magnétisme… Avant, bien avant, illusionnisme voulait dire magie, qui voulait dire magie noire. On vient de loin. Les pratiques n’ont pas changé, mais les mentalités, oui. Aujourd’hui, la magie de scène, qu’est-ce que c’est ? Grande illusion, escapologie, cartomagie, manipulation, burlesque, prestidigitation, fioriture, passe-passe, boniment et misdirection. Tout un art !

Old but gold
▬ la femme coupée en deux
▬ l’apparition, la disparition
▬ l’assistant transpercé
▬ la lévitation
▬ la malle des Indes
▬ la grande évasion
▬ le lapin dans le chapeau
▬ le baron hypnotisé
▬ la femme zig-zag
▬ la squeeze box
▬ le bullet catch
▬ le lapin dans le chapeau

La légende raconte que Steve Trevor leur a donné ce nom, qui à ce jour reste officieux tout simplement parce que la JLD elle-même est officieuse. Pas de caméras et vivats pour eux, le grand public n’a aucune idée qu’ils existent c’est peut-être mieux comme ça. Magiciens, exorcistes, sorciers, chamanes, vampires, voyantes, morts-vivants, singes et chauves-souris intelligents, anges et démons, déités et fantômes, on trouve de tout dans cette cour des miracles qui a l’habitude de se réunir à l’Oblivion Bar, un bar niché dans une dimension connue des seuls entités magiques qui marchent sur cette terre.
Quand ils se réunissent, ce n’est jamais de leur propre volonté ni de gaieté de cœur, une fois réunis, ils sont rarement d’accord, et quand ils tombent d’accord sur un plan, c’est toujours un plan foireux, et quand le plan est lancé, plus personne ne le suit. Au sein de la JLD, on compte avant tout sur la chance, les deus ex machina et les talents individuels, mais c’est justement pour ça que ça marche : ils sont tous pleins de talents.
Pas d’esprit d’équipe, mais allez savoir pourquoi, ils finissent toujours par sauver le monde quand il le faut, pas forcément par bonté d’âme mais parce qu’ils y vivent, quand même, dans ce monde. Et puis, ça râle, ça boit, ça se traîne une tonne de problèmes personnels et d’ennemis intimes, mais la loucherie, ça rapproche : dans la JLD, il y a surtout des rejetés, des bizarres, des abominations, des solitaires, des gens qui viennent de loin et qui ont souffert, alors dans l’absolu, entre eux, ils se supportent, et même, parfois, ils s’apprécient, et même, parfois, ils sont prêts à faire n’importe quoi les uns pour les autres, même si ça cause l’apocalypse – surtout si ça cause l’apocalypse.

Ils sont passés sur le JLD-radar
▬ Rosalie Rosewood
« Ah oui, elle est mignonne.
— Hello, Boston !
— C’est vrai dans tous les sens du terme, cela dit, attends de la voir invoquer des dieux et des déesses. »
▬ Faith Cross
« L’épouser, c’est épouser sa famille, les gars.
— Pourquoi tu dis ça ?
— Je préfère vous laisser la surprise. »
▬Shazam
« Tu laisses un collant entrer et dans deux mois on sera tous en lycra, je vous le dis, moi.
— Merci, Pas-Madame-Xanadu.
— Moi je vote oui parce qu’il est très chou.
— C’est pas du tout une raison acceptable. »