Lex Luthor revenait de Washington. Réunion orageuse avec quelques politiciens. Sa candidature gênaient certains intérêts acquis. Il était assis à l'arrière de sa limousine. Elle roulait sur l'autoroute en direction de Metropolis. Deux autres voitures avec ses gardes du corps l'escortaient. Ils roulèrent. Ils passèrent devant des airs de repos. Lex regardait par la fenêtre. Son mal de tête ressurgit. Voilà venir la migraine n°154212. Son mal de tête prit de l'ampleur. Il ressassa les pensées qui le hantaient dans ses moments d'intimités : Superman, la Justice League, les kryptoniens, les para-démons, tous ces foutus méta-humains. Il reporta son regard sur la route à travers les vitres fumées de sa limousine. Hallucination, la route plongeait, la route refaisait surface, des tâches floutèrent sa vision. Lex se pencha et vomit. Ses maux de têtes s'amplifièrent. Il lutta pour rester lucide, un peu comme on lutte contre le sommeil et perdit la parti. Son chauffeur le regarda dans le rétro et lança inquiet : ça va pas Monsieur Luthor ? Le milliardaire tenta d'articuler quelque chose. Il avait la nausée. La douleur explosa dans sa poitrine, il eut le souffle coupé, le sentiment que son cerveau s'enflammait. Il se tordit, sa vision ne fut plus qu'une lueur floue.
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Cauchemar ? Il courait sur le dos, ou bien il roulait dans les airs, il ne savait dire. Des jambes lui avaient poussé dans le dos et le propulsaient. Il ne savait comment c'était possible. Un infirmier se tenait à côté de lui. Lex se rappelait l'autoroute. Il commença à s'agripper et à cligner des yeux. Il renversa sa perfusion dans un geste et l'entendit se fracasser. Ses mains ne pesaient presque rien. Quelqu'un lui prit son pouls. Il réalisa qu'il était allongé sur un brancard. Quelqu'un quelque part cria : Docteur ! Quelqu'un quelque part cria : Monsieur Luthor vous m'entendez ? Sa vision se brouilla.
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Des murs blancs. Chambre de clinique. Un médecin lui dit : Il y a 2 jours que vous êtes ici. Vous avez perdu connaissance dans votre véhicule. Vos employés vous ont conduit ici, car c'était l'établissement hospitalier le plus proche. Monsieur Luthor, vous avez fait un malaise. Vous êtes en surmenage. Je ne peux que vous conseiller de vous investir un peu moins dans vos affaires et de réduire votre emploie du temps. Je comprends que vous êtes en campagne électoral, mais songez y.
Ils le remirent sur pied. Le brouillard dans sa tête s'éclaircit. Il vit quelques visages : des infirmières, des médecins. Puis plus tard ses gardes du corps, un ninja… einh ? Qu'est-ce qu'il fout ici ? Le ninja avait assommé ses gardes du corps. Les types étaient écroulés et inconscients autours du lit de Luthor. Lex se redressa, il arracha sa perfusion, il arracha son cathéter. Il observa avec méfiance l’intrus. Le ninja lui fit chuuuuut avec son doigt. Il lui dit : inutile d'appeler la sécurité, je m'en suis chargé. Ne faîtes pas venir le personnel médical, je n'ai pas envie de les tuer juste parce qu'ils m'auront vu. Luthor se frotta le visage et sortit de son lit en se traînant, il récupéra sa perruque et la remit sur son crâne chauve. Le ninja lui colla aux basques. Il lança : elle veut vous parler. Luthor demanda de qui il parlait. L'emmerdeur lui dit comme si c'était une évidence : la fille du Démon. Visez l'expression du visage de Luthor, ça voulait dire : PAR-TOUTES-LES-FEMMES-DU-HAREM-DE-BRUCE-WAYNE ! Lex le méfiant demanda quand. Le ninja lui répondit : Tout de suite bien entendu. A Gotham City évidemment.
Des cerfs volants chinois flottaient haut dans le ciel entre les façades tong traditionnelles des restos et autres bâtiments orientaux. Pas mal de gens avaient aussi attachés des cerfs-volants asiatiques aux escaliers d'incendie des immeubles. La foule s'amassait. Les gardes du corps lui fendirent un passage parmi les badauds. Lex avait revêtu un costard carnagie milano sombre. Genre je-suis-incognito. Effet manqué. Des pétards explosèrent, des dragons en papier volaient. Les gorilles de la Lexcorp étaient nerveux. Ils bousculaient la foule sans ménagement pour les pousser loin de Luthor. Quelques touristes décampèrent effrayés. Quelques chinois firent la tronche. Lex contempla l'endroit. Des cylclopousses et des pagodes. Des panneaux d'indication en anglais et en mandarin. Odeur de Nuoc man et de poissons grillés sur les étals. Pas mal de frangipaniers en fleurs. Un dragon en papier passa tout près d'eux. L'un des gardes du corps en fut surprit et effrayé. Il sortit son flingue et plomba la mocheté. La foule décampa en courant. Luthor leva les yeux au ciel. C'est manqué pour l'approche incognito. Des moines bouddhistes étaient restés. Ils observèrent Luthor et se lancèrent dans un baratin dans leur langue. Lex n'eut pas besoin de traduction : lui c'est le mal. Lex leur fit coucou de la main en affichant son plus beau sourire carnassier. Les moines effrayés par le geste prirent la fuite en trottinant. Luthor observa un autre féroce dragon en papier qui tanguait dans le vent. Les démons venus du ciel, il connaissait. Un ninja apparut au sommet d'un toit. Un vrai félin, il se tenait sur les tuiles comme s'il se tenait sur une simple chaise. Il leur fit signe, il tendit le bras et indiqua un bâtiment imposant plus loin. Il disparut dans l'ombre. Luthor et ses hommes continuèrent leur route. Petites ruelles vides à présent. Voilà le bâtiment. Deux ninjas en faction devant. Ils dirent à Lex que lui seul était autorisé à entrer, que tous les autres devaient rester dehors. Les molosses se hérissèrent et firent craquer leurs jointures. Les ninjas se hérissèrent à leur tour, prêt à dégainer leur katana. Lex fit signe à ses gorilles de calmer leur joie. Ils se ratatinèrent aussitôt. Lex pénétra seul dans l'endroit. Il contempla le hall. Une des planques de la Ligue des Assassins à n'en pas douter. Des tapis persans d'Ispahan sur le sol. Un katana épinglé sur le mur dans un râtelier. Une longue lame courbe, une poignet garnie de cuir épais. Luthor tendit la main pour le toucher. Un ninja lui saisit vivement le poignet et l'averti : non, il appartient à la fille du Démon. Lex le fusilla du regard. Ils le dirigèrent vers un couloir avec fortes courbettes. Lex observa les photos encadrés sur les murs. Des portraits sépia, photographies des années 20 et 30. Quelques illustres ninjas morts depuis des lustres au siècle dernier. Un portrait de groupe. Là au premier rang, le leader. Coiffure démoniaque et barbiche. Lex l'ignorait mais il s'agissait de Ra's Al Ghul 80 ans plus tôt. Il avait entendu parler de lui, il n'avait jamais vu son visage. Il ne croyait pas aux rumeurs sur son immortalité, pour lui c'était une légende. Selon Lex, à chaque fois qu'il mourait, un autre reprenait la place de Ra's et son nom. Ce qui expliquait « l'immortalité » du maître de ce groupe occulte. Les ninjas firent une autre courbette et s’éclipsèrent. Lex pénétra dans une cour dallée de marbre blanc. Des arbres partout dans ce grand patio. Un séquoia en fleur. Des hévéas qu'on avait fait venir d'Asie du sud est. Quelques bonzaïs. Jolie. Là au centre une fontaine gigantesque. Des fleurs de lotus dedans. Les jets dos retombaient en tambourinant doucement sur les rebords en céramique. C'est à ce moment là que Lex l'aperçut ELLE !!! Il se pâma. Jolie. Lex le charmeur fit un baise main à Talia al Ghul dans les règles de l'art. Lex le frétillant zieuta discrètement sur ses formes.
« Charmé, c'est donc vous la fille du Démon ? Depuis le temps que j'essaye de rencontrer le fameux Ra's al Ghul. Mes espions n'ont jamais réussit à mettre la main dessus. C'est comme s'il n'existait pas. A défaut, j'ai sous les yeux sa charmante fille, et c'est un ravissement... »
Lex le mondain désigna la fontaine en s'esclaffant :
« Ne me dîtes pas que c'est ça votre fameux puits Lazare ? Si je plonge dedans, je rajeunirais de 20 ans ? Quoique, si ça me rend plus séduisant pour vous éblouir... »
Lex le séducteur fit un clin d’œil, effet manqué. Lex le subtil pesa le pour et le contre sur l'initiative de passer un bras autour de la taille de la désirable. Après réflexion il jugea que non. Elle lui foutrait une gifle. Et le travail avant le plaisir. Lex s'assit contre le rebord de la fontaine et croisa les bras.
« Si votre père souhaite vous marier, il se trouve à Metropolis un milliardaire célibataire au charme par trop méconnu... »
Sourire de requin.
« Mais plaisanterie à part. Je crois que nous avons quelques préoccupations communes. Je me suis laissez dire que vous convoitiez Gotham et que vous ne pouviez pas vous l'approprier sans composer avec lui. »
Lex traça avec son doigt sur l'humidité des rebords du bassin : une chauve-souris.
the daughter of the demon and the businessman (lex & talia)
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(tenue de talia) Gotham City, la ville de tous les péchés. Comment pouvait-elle échapper au regard ambitieux du démon ? Comment ne pouvait-elle pas être source de mille et une convoitises ? L'impureté gangrenait les racines, lui donnant un aspect de chair putride et sanglante. C'était le devoir de Ra's d'en éradiquer le poison, d'en soigner la plaie béante, et de la faire renaître de ses cendres. A vrai dire, il confia ce de voir à sa fille, sa précieuse fille. Pas à son fils, ni à cet autre soeur qui n'a jamais été à la hauteur. Talia montre depuis bien des années une loyauté sans faille, une force inégalable pour l'être humain, grâce à de nombreuses heures d'entraînement et une éducation forgée dans la pierre. Une tueuse, qu'elle était, qu'elle espérait devenir, qu'il a toujours vu en elle. A Gotham elle se fait ambassadrice de la ligue, élève les fondations de son règne, afin que son père n'est plus qu'à poser le pied sur une terre conquise. Le nom provoquait son effet : Ra's al Ghul, plus grand génie du crime, bien qu'il haïssait ce titre, préférant de loin celui de visionnaire, d'artiste. La vue de sa fille n'en était pas moins terrifiante pour certain ; elle traînait derrière elle ces rumeurs et les histoires de ses prouesses. L'enfant dépossédée d'un coeur, éduquée dans l'amour de l'hémoglobine jaillissante et des corps inertes à ses pieds. Elle fut battit comme Ra's l'espérait, à quelques exceptions près, qu'elle eut toujours un coeur et que ce dernier battait, comme jamais, pour un homme, pour un fils, pour un père, pour un monde, qu'au fond, elle ne voulait ni voir sombrer dans le chaos, ni entre les mains du démon. Du moins, Talia ne souhaitait pas faire les choses selon les ambitions de Ra's, des ambitions, pour elle, infécondes, irréalistes, qui ne mèneront la ligue qu'à des années de conquêtes vaines et la disparition lente du nom. A Gotham, ce sera selon ses règles, selon son idéal, à elle.
Lex Luthor, un nom parmi d'autres de criminels chers aux ambitions de Ra's, qui désormais de distingue par sa notoriété montante, par ces choses que Talia eut à faire pour un nom, pour une alliance. Elle attendait sagement, paré d'une somptueuse robe, comme usuellement lorsqu'elle recevait, dans un charmant décor, rappelant le cadre idyllique de la ligue des assassins. Quelques assassins avaient l'ordre de l'amener à la rencontrer, en chair et en os, selon les volontés de Ra's. Sans doutes pensait-il que cela faciliterait les choses, qu'elle n'aura qu'à battre les paupières pour le séduire, car même les hommes les plus rusées ne résistaient que rarement à son charme légendaire, à force d'entraînement et de travail. Dans trente ans, Talia arbora encore cette peau de pêche et cette beauté inestimable tandis qu'elle verra le monde vieillir, la population mourir. Mais l'invité ne tardera pas à se montrer, accompagné de quelques assassins veillant à sa sécurité, tandis qu'une dizaine, plantés à quelques mètres, se souciait de celle de leur chef. Des silhouettes se dessinèrent à quelques pas, celles d'assassins, puis une autre, celle de Lex, découvrant l'un des nombreux quartiers de la ligue. L'homme, dont le visage était familier à Talia — très certainement à cause des élections qui se font pressantes et qui occupent une place importante dans les journaux et à la télévision — s'approcha de son hôte pour baiser sa main. « Charmé, c'est donc vous la fille du Démon ? Depuis le temps que j'essaye de rencontrer le fameux Ra's al Ghul. Mes espions n'ont jamais réussit à mettre la main dessus. C'est comme s'il n'existait pas. A défaut, j'ai sous les yeux sa charmante fille, et c'est un ravissement... » Si elle a entendu cela déjà des centaines de fois auparavant, elle décrocha un sourire bienveillante, lui laissant l'opportunité de croire qu'il était le bienvenue. « Ra's est pourtant aussi réel que je le suis. » Simplement, il se terrait au fin fond de l'Afghanistan, pensant, complotant, songeant à l'avenir de son empire. Luthor pointa un instant la fontaine à quelques pas d'eux. « Ne me dîtes pas que c'est ça votre fameux puits Lazare ? Si je plonge dedans, je rajeunirais de vingt ans ans ? Quoique, si ça me rend plus séduisant pour vous éblouir... » Talia laissa échapper un rire à la remarque, imaginant le nombre incommensurable de personnes qui convoite cette vie prolongée, ces six ans années volées. Pour certains, le puits n'est qu'une légende, mais pour d'autre, c'est une réalité dévorante. « Le puits de Lazare ne se contente pas de rajeunir celui qui s'y baigne, son pouvoir est bien plus grand. » Peut-être qu'il n'y croyait pas ; peu importe, elle aimait montrer au monde ce que seule la ligue possédait, cela aide la majorité du temps à convaincre les pourritures de Gotham à rejoindre leur rang. Mais elle connaissait la réputation qui précédait Luthor, et il ne sera certainement pas aussi simple à manipuler... Quoi que. « Si votre père souhaite vous marier, il se trouve à Metropolis un milliardaire célibataire au charme pas trop méconnu... » Elle laissa échapper un rire d'entre ses lèvres à la remarque et à la vue de son sourire carnassier. Talia ne doute pas un seul instant son père capable d'offrir la main de sa fille à un homme tel que lui, néanmoins ce ne serait pas avant une baignade dans le puits de lazare et un entraînement intense au sein de la ligue des assassins ; mais la demoiselle a déjà le coeur entiché pour un autre, le chevalier noir de Gotham. « Mais plaisanterie à part. Je crois que nous avons quelques préoccupations communes. Je me suis laissez dire que vous convoitiez Gotham et que vous ne pouviez pas vous l'approprier sans composer avec lui. » Ils entamaient désormais la partie la plus interessante, les affaires. Ra's comptait sur elle pour une alliance, bien que la fille du démon avait d'autres idées en tête. Elle s'assit à ses côtés, sur le rebord de la fontaine, croisant gracieusement les jambes. « En effet Ra's convoite la ville de Gotham, mais ce n'est pas pour son interêt que vous êtes ici, mais pour le votre, et aussi le mien. » Elle observa un instant la chauve-souris qui se dessina sous les doigts de l'homme, avant de reposer ses yeux onyx sur le visage de ce dernier. « Vous êtes un homme charismatique et intelligent, assez pour remporter les élections. Vous seriez d'une aide précieuse, si vous acceptiez de vous allier à moi. » Sa voix se faisait enivrante, séduisante. Il n'est pas le premier à qui elle tient ce discours, ni le dernier. La fausseté est aisément dissimulée sous des années d'entraînement et de pratique. « Réfléchissez à ce que nous pouvons créer, ensemble. Le plus grand génie du mal de Métropolis et la plus redoutable des assassins. Je suis l'héritière de l'empire de Ra's et il peut être également votre si vous acceptez d'être mon allié. » Talia se releva, fit quelques pas, laissant à son invité l'opportunité de réfléchir à sa proposition et à admirer ce qu'elle lui offrait. « Je ne me contenterai pas seulement de Gotham une fois qu'elle sera à mes pieds, monsieur Luthor. Le monde entier peut être à nous. » lança-t-elle, se tournant vers lui, le faisant face, de sa splendeur et de son élégance habituelle. Tout en elle fait écho à la femme ambitieuse, déterminée, et puissante.
Luthor essaya de dissimuler sa consternation. Il s'était attendu à des négociations âpres. La Ligue était une organisation aussi occulte qu'influente. Sa capacité de nuisance était bien supérieure à la sienne, il n'en doutait pas. Et voilà que cette séduisante aux formes alléchantes (on avait envie d'en croquer, rien n'y manquait) lui proposait carrément de dominer le monde à ses côtés. Il soupçonna qu'elle se moquait de lui. Il eut cependant la confirmation que le mystérieux Ra's Al Ghul dont il n'avait encore jamais vu le visage avait des vus sur Gotham. Il se demandait bien pourquoi ce cloaque lugubre intéressait tant un seigneur de guerre reclus au fin fond de l'Asie Centrale. De toute façon s'il souhait faire main basse sur la ville la plus criminelle du pays, il lui fallait dégager Batman, personne n'y était encore parvenu. Lex afficha un sourire dans le style bien-essayé-ma-petite. Talia ne manquait pas de charmes. La fille du Démon avait utilisé la flatterie sur lui, en plus de lui proposer d'hériter avec elle de l'empire secret de son père. Rien que ça… Si elle se figurait que le milliardaire de la Lexcorp était aussi facile à manipuler, elle se trompait. Mais elle n'avait pas tord d'essayer cette approche pour convaincre. Combien de riches avaient un ego surdimensionné et étaient prêts à adhérer à de telles propositions ? Heureusement pour lui, Lex était bien plus subtil que ça.
« Vous êtes bien aimable ma chère. Et si je vous avoue que je serais tenté de tuer quelqu'un, rien que pour avoir une nuit sulfureuse avec vous dans des draps légers en satin… Je ne convoite pas le monde. La ville de Metropolis me suffit. »
Lex le modeste zieuta discrètement dans le décolleté plongeant de Talia…
Talia saisissait son visage avec fougue pour le couvrir de baisers, ils tombèrent sur le sol sauvagement. Elle haleta et frissonna alors qu'il la visitait avec sa bouche et…
Il sortit de ses rêveries et se racla la gorge tout en essuyant une perle de sueur sur son front. Sa pomme d'adam fit un aller retour dans sa gorge. Le coup de chaud n'est pas loin.
« Mais j'entends bien entretenir des relations de bon voisinage avec vous et votre père. Soyons clairs. Disons les choses comme elles sont. Je brigue le fauteuil présidentiel. Le moyen ultime d'en finir avec tout ce cirque sur les méta-humains. En particulier avec LUI. »
Lex dessina un « S » sur le rebord de la fontaine en céramique. Lex arracha une fleur de lotus de la fontaine et huma son parfum, un peu comme s'il humait une fleur attachée à sa boutonnière.
« En tant que 8ème plus grande fortune des USA, je dispose d'un entregent financier très conséquent pour financer ma croisade. Je n'ai donc pas besoin d'un soutien de votre Ligue en terme d'argent. En fait ça serait plutôt votre réseau d'information et votre influence qui m'intéresse. Disons le clairement, ne mâchons pas nos mots, vous avez plus d'espions et d'assassins que quiconque depuis des lustres. »
Lex jeta la fleur de lotus dans la fontaine et s'approcha de Talia, il saisit doucement sa main puis sa taille et l’entraîna contre lui. Il dansa lentement avec elle sur le pavé de marbre de la cour.
« Si vous m'aidez à conquérir la Maison Blanche, vous n'aurez pas affaire à un ingrat. Et je dois dire que sur le long terme, j'aimerais vous convier à rejoindre une modeste cabale qui a pour non Injustice League. »
Nouveau pas de danse, Lex le charmeur était raaaaaavit d'avoir Talia contre lui.
« Nous sommes une association d'individu où chacun a besoin de se venger de quelqu'un ou quelque chose. Nous avons mit nos forces en commun. Vous pourriez être des nôtres. Vous pourriez utilisez les grands moyens pour faire comprendre votre point de vue à cette chauve-souris. »
Nouveau pas de danse, Luthor était au 7ème ciel, à poser ses griffes sur la fille du Démon.
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