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 the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)

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MessageSujet: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyMar 2 Mai - 19:11

tired of being alone
Thomas & Hope

L’entretien s’était passé à merveille. Hope avait visité l’hôpital de Star City, elle avait pu s’extasier devant le matériel de pointe à la disposition des soignants, à des lieues de ce dont ils disposaient à Gotham, surtout depuis que leur propre hôpital avait été détruit. Le directeur avait été très aimable, tout comme la responsable du service des urgences. Ils ne lui avaient pas caché qu’elle n’était pas la seule à désirer venir travailler chez eux, mais elle était certaine d’avoir fait son effet. Mais quand elle était ressortie du bâtiment, elle s’était sentie nauséeuse et elle s’était retournée malgré elle pour observer longuement les lieux. Elle avait rêvé de venir travailler ici. Un an plus tôt, elle avait même commencé à regarder les petites annonces en prévision d’un hypothétique déménagement. Depuis qu’elle avait eu son doctorat, elle visait Metropolis ou Star City … Deux villes diamétralement opposées mais qui la faisaient rêver chacune à sa façon. Une nouvelle vie l’attendrait, dans l’une ou dans l’autre, un nouveau départ. Mais ça, c’était avant. Quand elle rêvait encore d’élever sa fille Tessa dans un endroit plus sain que Bludhaven ou Gotham, pour qu’elle ne voie pas ce que Hope avait du voir en grandissant. Pour lui donner une chance de s’élever plus facilement, elle devait quitter ses racines, et tant pis si elle tournait le dos à sa famille et à ses amis. Le futur de sa fille comptait bien plus que tout le reste. Mais maintenant ? Elle n’avait plus sa fille. Elle n’avait plus d’avenir à lui offrir, et par là même avait perdu toute envie de se créer pour elle-même des jours meilleurs. Quand elle avait vu l’offre d’emploi à Star City, elle y avait postulé sans trop savoir ce qu’elle en espérait – elle n’y croyait pas, de toute façon. Mais elle avait été retenue, et elle avait pris un billet d’avion pour réaliser cet entretien d’où elle sortait à peine … Des étoiles plein les yeux, c’est vrai, mais le cœur tellement vide qu’elle avait envie de repartir sans plus jamais revenir.

Pourtant elle devait rester, au moins une nuit, puisqu’elle avait encore un entretien le lendemain matin à l’hôpital. Elle avait réservé une chambre en ville, y sacrifiant un prix exorbitant – c’était pourtant un des plus bas qu’elle ait trouvé. Bon, cette ville était hors de prix, mais elle s’en doutait un peu vu le niveau de vie, bien différent de Gotham. Elle ne pourrait pas vivre ici. Plus elle s’éloignait de l’hôpital pour rejoindre le centre ville et plus elle s’en persuadait. C’était ridicule d’avoir pensé qu’elle pourrait changer de vie aussi radicalement. S’installer à Star City ? Et puis quoi encore ! Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle ferait ici. Elle était à des milliers de kilomètres de tout ce qui faisait sa vie, sa famille, ses quelques appuis encore certains. Elle ne pouvait pas tout abandonner juste pour avoir l’illusion d’une vie meilleure. Qu’est-ce qui serait meilleur, ici ? La criminalité était bien moins élevée, elle pourrait sortir le soir en ayant moins de craintes, c’est sûr. Mais l’argument avait peu de poids : elle se focalisait sur son boulot et uniquement dessus depuis des mois, et ses sorties s’étaient réduites comme peau de chagrin. Elle serait absolument seule ici, voilà une certitude. Et si elle trouvait qu’elle était bien assez seule comme ça à Gotham, elle n’avait pas besoin de se couper du reste du monde en venant à Star City. Et … Tessa serait encore plus loin. Hope ne savait pas où elle était, mais elle gardait au fond d’elle la certitude qu’elle devait se trouver tout près. A Bludhaven, sans doute. Zach ne devait pas avoir quitté la ville, ou alors il ne serait pas allé bien loin. Au moins pour que Hope puisse la revoir rapidement s’il acceptait enfin de les réunir, sans avoir à prendre un avion et patienter pendant d’interminables heures de vol ...  Bludhaven, c’était à côté, c’était familier, c’était juste là à portée de sa main. Tessa ne pouvait pas se trouver trop loin. Mais si Hope quittait Gotham pour Star City, elles auraient tout le pays entre elles. Et c’était insupportable de même y songer.

« Merde. » Hope leva la tête et fronça les sourcils. Plongée dans ses tergiversations, elle avait traversé les rues sans y faire attention, et elle n’avait plus la moindre idée de l’endroit où elle se trouvait. Les bâtiments étaient gris sales, les devantures des rares boutiques étaient couvertes de tags ou même carrément bouchées par des parpaings. Rien qui ne ressemble aux images du centre qu’elle avait en tête ! Elle avait plutôt l’impression d’être de retour chez elle … Elle s’était bel et bien perdue dans elle ne savait quel quartier, et sans doute pas le meilleur. Elle avait espéré faire le tour du centre ville avant de rentrer, l’après-midi touchait à peine à sa fin et elle n’avait pas envie de s’enfermer entre les quatre murs miteux de son hôtel jusqu’au lendemain, mais cet endroit ne lui faisait pas franchement envie. Elle sortit son téléphone pour activer son GPS afin de retrouver le centre ville, et poussa un nouveau « Merde ! » agacé en voyant qu’il était quasiment déchargé. Il ne lui restait plus que très peu de batterie, et il valait mieux la garder en dernier recours, si elle devait appeler un taxi … Elle n’osait pas imaginer le prix que ça lui coûterait, il valait mieux qu’elle se débrouille autrement. Elle se remit donc en marche dans l’autre sens, le pas rapide, en espérant au moins aller dans le bon sens et ne pas s’enfoncer un peu plus dans ce quartier. A cette heure ci, les rues semblaient désertes, et les rares personnes qu’elle croisa ressemblaient trop à celles dont elle avait l’habitude à Gotham pour s’arrêter leur demander son chemin. Mais quand elle comprit qu’elle n’arriverait à rien en continuant ainsi, elle du se faire une raison. Il allait vraiment falloir qu’elle aborde quelqu’un … Fortement énervée envers elle-même, elle se décida à changer de trottoir pour accoster le premier passant venu, qui la foudroya du regard sans lui répondre. « Merci quand même … » Maugréa-t-elle en reprenant sa route. « Vous êtes perdue mad’moiselle ? » Un jeune homme s’était approché, tout sourire. Hope le considéra avec un peu de méfiance mais elle hocha la tête. « C’est ça. Je cherche à aller … » « Venez, j’vous accompagne. » Sur ces mots, il lui passa un bras autour de la taille et se colla à elle sans se départir de son sourire. « Ca ira, merci. » Fit-elle en se dégageant vivement. Le jeune homme ne parut pas remarquer son geste et l’attira à nouveau à lui, ses mains retrouvant familièrement ses hanches comme si elle n’était qu’une poupée de chiffon. « T’inquiète pas ma belle, je connais le chemin … » Elle ne le laissa pas terminer. Elle lui avait attrapé les doigts de la main droite et les avait retournés d’un coup sec, lui tirant un cri de douleur surpris. Il la lâcha immédiatement mais elle continua de lui tordre les doigts. « Vaffanculo ! » Cracha-t-elle, son enfance dans le quartier italien de Gotham remontant avec naturel. Elle détestait qu’on la touche sans son accord, et encore plus qu’on la prenne pour la première pute venue. « Tu me touches encore et je te les casse pour de bon, pigé ? » Elle le lâcha et il déguerpit en la couvrant d’une flopée d’insultes dès qu’il fut assez loin d’elle. « Et merde … » Soupira-t-elle avant de se retourner pour reprendre son chemin, mais elle s’arrêta en voyant un visage familier, qui la regardait. « Thomas ? » Il venait d’apparaître au coin de la rue et Hope le fixa, presque sans y croire. « Mais qu’est-ce que vous faites là ? » Y avait-il la moindre chance qu’il n’ait pas assisté à la scène avec le type qu’elle avait agressé ?


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyJeu 4 Mai - 23:41

the night is young, and i'm tired of being alone
hope & thomas


Star City n'est plus pour Thomas qu'une ville de fantômes. Celui de sa mère, d'un père disparu, d'une amitié brisée, le sien. C'est toujours avec une sorte de nostalgie pleine de rage qu'il arpente les rues de sa ville natale, à la recherche d'un passé perdu et révolu qu'il sait ne jamais pouvoir retrouver. Ici et là, les souvenirs ressurgissent, le frappent en plein visage comme des briques. Alors il erre, comme une âme en peine, spectre pourtant fait de chair et d'os. Thomas ne sait plus très bien où il en est, perdu dans le chaos total qu'est devenu sa vie. Malcolm, la Ligue des Assassins, Lex Luthor, Oliver Queen, Jason Todd, Talia al Ghul... C'est beaucoup de choses à gérer, trop de personnes qui s'arrachent sa loyauté, c'est trop. Il sait pourtant de quel côté il se tiendra quand la guerre éclatera nécessairement, le choix est fait depuis longtemps, mais en attendant il doit porter le masque de comédien en même temps que celui d'assassin. Prétendre être vendu à la cause de la Ligue d'Injustice tout en offrant la moindre miette d'information à Jason. Organiser les missions de Luthor pour mieux les saboter une fois sur place. Courber l'échine devant le Démon mais aider sa fille dans ses manigances. Tellement de mensonges et de secrets que Thomas a l'impression d'avoir du plomb à la place du cerveau. Dans une autre vie il était insouciant, charmeur, blagueur, trop occupé à enchaîner les frasques pour faire attentions aux dangers de la vie. Son avenir paraissait tout tracé. Héritier des Merlyn, il aurait repris l'entreprise familiale, épousé un mannequin et... A quoi bon songer à tout ça ? Ce n'est pas sa vie, et ne le sera jamais. Oh, il est bien l'héritier de Malcolm, ce fait est indéniable... Son père a fait de lui un assassin, au même titre qu'Oliver Queen. Tous les deux, ils l'ont jeté dans une fosse aux lions dont il n'est jamais parvenu à sortir.

Cette maudite ville, il la connaît par cœur. Chaque ruelle, chaque avenue, chaque quartier, il l'a arpenté en tous sens, avant et après son retour. Il sait quel gang a la main mise sur quel quartier, quel abruti haut placé trompe sa femme, quel braquage se prépare... Et il ne fait rien. Parce qu'il n'a rien d'un héros, et qu'il ne veut pas en être un. Parce qu'il refuse de croiser Green Arrow une nuit, refuse cette confrontation pourtant inévitable. Revoir Oliver pour la première fois au gala, Thomas ne l'a pas digéré. Le manque de mises en garde de Luthor, Thomas ne l'a pas oublié. Il a été traité comme un énième pion sur l'échiquier du milliardaire, et ça lui est insupportable. Combien de temps, avant qu'il ne cède à la tentation de claquer la porte de la Ligue d'Injustice ? C'est encore trop tôt, il le sait. Alors il repousse les limites de sa patience, encore et encore. Pour faire au mieux ce qui est "juste". À savoir, donner un coup de pied au cul à Luthor suffisamment fort pour le faire dégringoler de son piédestal, si possible tête la première. Pas un justicier, pas un génie du mal non plus, Thomas oscille dangereusement entre les deux extrêmes, sans savoir de quel côté il finira par basculer. Il n'est pas comme Jason non plus, incapable de prendre sur lui de défendre la veuve et l'orphelin avec des méthodes plus radicales que celles des héros. Thomas est juste Thomas, uperdu dans un univers qui n'aurait jamais dû être le sien.

Quand il n'a aucun but, il avance sans réel but, traverse Star City pour se vider l'esprit avant de rentrer dans son appartement trop froid et trop vide, pas même une plante pour donner un peu de vie à l'endroit. À quoi bon ? Il y est de toute façon rarement, ce n'est qu'une façade, un élément de plus pour coller à l'image publique de Thomas Merlyn. L'Archer Noir, lui, a des planques un peu partout dans le pays et des points de chute dans de nombreux pays. Star City n'est plus chez lui depuis bien longtemps, il ne cherche plus à s'y sentir bien. Il marche pour marcher, pour s'épuiser, oublier. Il passe des rues touristiques et fréquentées aux petits quartiers peu fréquentables sans sourciller, conscient que de toute façon il ne pas grand chose. Il reprend brusquement ses esprits quand il entend des éclats de voix, l'une d'entre elles familières. Et il se retrouve à voir Hope Williams, la seule et unique, remettre à sa place un abruti fini. Il observe la scène, les mains dans la poches, sourcils haussés. Bon sang, mais que fiche-t-elle ici ? « Ce que je fais là ? Euh... J'habite ici. Enfin, dans le coin, je veux dire. » Techniquement dans un autre quartier, mais c'est lui qui vit à Star City, pas elle. Il le sait, pour avoir eu l'immense privilège de visiter son salon après avoir complètement ruiné son paillasson. « Je vous retourne la question. Gotham n'est pas vraiment la porte à côté. » Il sourit un peu maladroitement et s'avance, non sans avoir jeté un rapide coup d'œil aux alentours pour s'assurer que le petit malin n'avait pas l'intention de revenir avec une bande d'imbéciles comme lui. Gotham ou Star City, même combat. « A chacun ses goûts, mais ce n'est pas le quartier le plus agréable de la ville... Vous en êtes même très loin. Perdue, je suppose ? » Pragmatique, le Thomas. En même temps, à moins qu'elle ait rendez-vous avec un quelconque dealer, elle n'est sans doute pas là de son plein gré. Et Dieu sait à quel point cette ville manque de panneaux indicatifs. « Je prétends pas être le guide parfait, mais je peux accompagner à l'adresse que vous semblez chercher. Si vous voulez. » Peu emballé à l'idée de reprendre une claque, il évitera cependant d'insister.

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyDim 7 Mai - 23:59

tired of being alone
Thomas & Hope

Hope avait grandi dans des quartiers semblables voire même pires à celui où elle se trouvait aujourd’hui, et elle avait du apprendre à réagir aux petites frappes qui la cherchaient dès on plus jeune âge. Elle avait cessé de mordre – au sens propre – tous ceux qui l’emmerdaient quand on lui avait appris à se défendre autrement, mais quand ses paroles ne suffisaient plus pour qu’on la laisse tranquille, elle savait très bien utiliser la violence physique. Elle ne montrait plus les dents, mais elle restait tout de même très coriace. Pas question de se laisser faire, c’était une leçon d’importance vitale et elle l’avait retenue à la perfection. Mais elle était médecin, et elle était venue à Star City en tant que tel – un métier respectable avec des obligations morales, un engagement envers la profession, bref, autant de raisons qui auraient du l’empêcher de tordre les doigts à un inconnu à peine quatre heures après son arrivée en ville. Ce type ne l’avait même pas agressée, mais elle n’avait pas attendu qu’il le fasse, trop habituée à prendre les devants avant que les choses ne dégénèrent. Les habitudes remontaient vite, trop vite à la surface. Et si à Gotham ça ne la dérangeait guère, c’était bien différent ici … Surtout devant la seule personne qu’elle connaissait dans cette ville. Elle ne pensait pas qu’elle tomberait sur un visage familier ici, aussi loin de chez elle. Ce n’était pas qu’elle connaissait personnellement Thomas, mais cela faisait déjà deux fois que le hasard les mettait sur le chemin l’un de l’autre, et elle aurait vraiment voulu éviter que la troisième fois se passe dans ces conditions. Pas qu’elle ait imaginé qu’il y aurait un jour de troisième fois, évidemment … Mais après l’avoir giflé et couvert de reproches quand il avait frappé chez elle, il semblait presque naturel que les choses continuent sur la même lancée. Elle était de Gotham après tout, il n’avait pas de quoi être surpris.

Pourtant il semblait tout aussi étonné qu’elle de la voir ici – et avec raisons, sans doute. Elle, elle avait complètement oublié qu’il était de Star City, mais à sa décharge, elle n’était vraiment pas d’humeur à retenir l’information quand il la lui avait donnée la première fois. Et ça lui était sorti de la tête ensuite, quand elle avait noté quelques petits détails intéressants le concernant. « C’est vrai ! Thomas Merlyn, comme dans Merlyn Global Group. Il me semblait bien avoir vu votre nom quelque part en arrivant ici. » Elle planta son regard dans le sien et lui adressa un sourire effronté. C’était une information qu’il s’était bien gardé de lui donner, mais qu’elle avait trouvée sans aucun mal après le Gala de Luthor. Quand il s’était pointé chez elle en sang, elle avait été loin de se douter de qui il était … Et à vrai dire, cette identité là collait assez mal à l’image qu’elle s’était fait de lui. Son amitié avec Red Hood, sa blessure en elle-même, et puis son comportement au Gala … Ca ne collait pas à la façon dont les médias le décrivaient. Mais ce n’était qu’un tout petit détail face à la grande question qui la turlupinait depuis qu’elle avait appris l’information la plus importante à son sujet. Elle n’était pas du genre à fouiner, mais elle avait été intriguée, et elle était curieuse maintenant … « Je suis venue passer un entretien. Un poste s’est libéré récemment aux urgences de votre hôpital, alors me voilà. » Fallait-il être désespérée pour venir passer un entretien à l’autre bout du pays, pensa-t-elle amèrement. Elle eut un petit rire quand il lui demanda ensuite si elle s’était perdue, notant au passage que le quartier n’était pas le meilleur de la ville. Ca, elle l’avait remarqué ! Ce n’était pas ces quartiers là dont on parlait dans les brochures qu’elle avait pu lire sur Star City avant de venir. « J’ai eu un petit coup de mal du pays alors je suis venue me ressourcer ici, ça me rappelle la maison. Si je ne me fait pas agresser au moins une fois par jour, je ne me sens pas bien, vous voyez ? » Ironisa-t-elle en souvenir de tout le mal qu’il avait dit de Gotham quand il maugréait sur son canapé. Elle ne lui en voulait pas, Gotham était une ville de fous et elle-même désirait s’en sortir malgré tout, comme le prouvait sa présence ici. « En fait je voulais visiter un peu le centre-ville, mais je n’ai pas fait attention … Je me suis complètement perdue, forcément ! Et je me serais bien passée de la rencontre avec l’autre type, là. » Passée la surprise de le voir ici, dans ce lieu incongru où elle n’attendait personne, Hope était soulagée que Thomas soit apparu. Il pourrait sans doute l’aider avec bien plus d’efficacité que les deux guignols à qui elle s’était adressée jusque là, et elle accueillit sa proposition de lui servir de guide avec un grand sourire reconnaissant. « Je ne vais pas vous faire perdre trop de temps ? Si ça ne vous dérange pas de m’accompagner, ce serait avec plaisir … Mais je ne veux pas imposer ma présence. Je vous ai déjà … hum, démontré toute l’étendue de mon bon caractère. » C’était un euphémisme, mais il n’y aurait pas de gifle cette fois, elle saurait se tenir. Elle ne voulait pas le faire fuir et se retrouver à nouveau perdue au milieu de nulle part, et elle était quand même de bien meilleure humeur que quand il avait débarqué chez elle à l’improviste. « Mon hôtel est sur Crescent Street, il y a des choses à voir autour sans trop de risques que je me perde à nouveau dans les tréfonds de la ville ? » Elle avait un sens de l’orientation assez limité, et aucune envie de se perdre à nouveau une fois qu’il l’aurait ramenée dans un coin plus civilisé. « Je ne me suis pas renseignée plus que ça avant de venir. » Ajouta-t-elle en guise d’excuse.  


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyDim 14 Mai - 22:35

the night is young, and i'm tired of being alone
hope & thomas


Merlyn Global Group. Le nom suffit à lui arracher une grimace et un froncement de sourcils. La foutue entreprise familiale, celle qu'il n'a jamais voulu reprendre, n'en déplaise à Malcolm. « C'est l'entreprise de mon père », répond-il avec un haussement d'épaules, comme pour balayer le sujet. Peine perdue, évidemment, Hope n'est pas stupide. Leur rencontre fortuite au gala soulève bien plus de problèmes que Thomas ne l'aurait voulu, étant donné qu'elle en sait plus sur lui que la plupart des personnes de son entourage. Elle sait qu'il cache quelque chose sous ses beaux costumes, elle a vu les cicatrices qui recouvrent son corps. Thomas est loin d'être aussi innocent qu'il semble l'être, et Hope en a conscience. Sans doute va-t-elle poser des questions, elle ne semble pas de nature à accepter d'être laissée dans l'ombre. Charmant, mais aussi problématique. Sa présence à Star City est une véritable surprise, à croire que le destin est déterminé à les mettre sur le même chemin – comme si son existence n'était pas assez compliquée sans qu'une femme s'y mêle. Il soupire doucement. « Star City, c'est loin de Gotham. Ce qui est le but, j'imagine... D'autant plus que l'hôpital vient de se doter des dernières technologies en date pour pouvoir traiter les cas les plus sévères, de quoi faire de vrais miracles parait-il. Il ne faut simplement pas avoir peur d'avoir quelques patients méta-humains, mais quelque chose me dit que vous devez en avoir l'habitude. » Sourire forcé. De toute façon, les méta-humains font à présent partie de la population, inutile de continuer à prétendre que leurs apparitions sont isolées. La plupart sont des gens ordinaires avec des capacités extraordinaires, seule une poignée cherchent à user de leurs dons à des fins criminelles. Mais là encore, le fruit doit être pourri dès le départ, pas de quoi généraliser.

« Ah, si vous voulez réellement faire l'expérience de la super-criminalité de Star City, c'est encore deux rues plus loin. Promis, vous ne serez pas déçue ! » Thomas ricane, se souvenant parfaitement de leur conversation sur son canapé. On ne peut pas être sain d'esprit et aimer Gotham, impossible. Cette ville qui a elle seule possède tous les vices, et une population surélevée de lunatiques en costumes. Il y en a aussi à Star City – lui inclus – mais rien de comparable à sa ville d'origine. Thomas se doute bien qu'elle est perdue, elle est loin du quartier touristique et des centres animés. Il se demande tout de même comment elle a pu atterrir là, elle devait être sacrément perdue dans ses pensées pour ne pas réaliser où ses pas la menaient. Enfin, peu importe après tout, du moment qu'elle ne décide pas d'aller dans les coins les plus mal famés de Star City. « Une chance que je sois passé par ici, alors. » Thomas sourit, sans pour autant faire preuve d'arrogance. Le hasard, pour une fois, a bien fait les choses. « Ne vous en faites pas, je n'ai rien de mieux à faire ce soir. Enfin, rien d'important. Je n'ai rien à faire, je veux dire. » Il s'éclaircit la gorge, affligé par sa propre bêtise. Fut un temps, Thomas était doué avec les femmes. Avant d'être laissé pour mort par Oliver, avant d'être recueilli par des moines sur une île, avant d'être entraîné par la Ligue des Assassins. Autant dire, il y a une éternité. « Crescent Street ? C'est pas très loin d'ici, et à côté des meilleurs restaurants de la ville. Et des boites huppées, si c'est votre genre. » Ce dont il doute. Hope ne semble pas être du genre à aimer se trémousser sur une piste de dans dans un établissement empestant l'alcool, la sueur et la cigarette. « Venez, avant que l'autre abruti ne revienne avec des amis plus imbéciles encore. »

Thomas lui indique la voie d'un geste, et ils quittent la ruelle sombre, pour retrouver les allées plus fréquentables de Star City. Quand on sait où aller, la ville est agréable, moderne et accueillante, sans toutefois être aussi impressionnante que peut l'être Metropolis. « Au fait, j'ai presque oublié de demander... Votre nouveau paillasson vous plaît, j'espère ? » Thomas reste sérieux un instant, avant d'éclater de rire. Il a pris sa promesse très au sérieux, et a envoyé à la jeune femme un paillasson neuf pour remplacer celui qu'il a ruiné. Il a même songé à faire de même pour le canapé, mais par crainte d'apparaître trop arrogant, s'est abstenu. « J'ai failli en choisir un avec un beau "welcome" imprimé dessus, mais je me suis dit que c'était pas trop le genre de message que vous vouliez voir devant votre porte... » Pas plus qu'elle ne doit apprécier d'y trouver des gens comme lui en train de se vider de leur sang. « Dites, vous aimez la cuisine indienne ? Je connais un excellent restaurant, si ça vous tente... Je vous dois bien ça, après avoir pourri votre salon, et après cette maudite soirée chez Luthor. » Il n'y a aucune proposition indécente sous-entendue dans son offre. Il veut juste lui offrir un dîner agréable, mais pas seulement. Il sait pertinemment qu'elle a des questions, et il préfère qu'elle les lui pose à lui qu'à d'autres, il préfère avoir l'occasion de lui offrir ses réponses, sa vérité. Il ne l'y forcera pas, cependant. « Rien ne vous y oblige, évidemment. Mais si vous pouviez éviter de me signaler votre refus avec une baffe, j'apprécierais grandement. »

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptySam 20 Mai - 22:24

tired of being alone
Thomas & Hope

La référence à l’entreprise Merlyn ne sembla pas plaire à Thomas, et Hope prit bonne note de la précision qu’il y apporta. Celle de son père, nullement la sienne. Une nouvelle question à ajouter à la liste qui ne cessait de s’allonger sur tous ces petits détails qu’elle aurait voulu clarifier à son sujet. La première fois qu’il était apparu chez elle, elle n’avait rien voulu savoir de son identité et de sa vie. Mais après une seconde rencontre où elle avait tout de même été plus réceptive à l’image qu’il renvoyait, elle s’était trouvée intriguée. Et cela aurait pu en rester là, elle aurait pu facilement l’oublier et ne plus y songer … Si elle n’avait pas cherché à en savoir plus. Pourtant, même en fouillant un peu sur internet entre deux cafés au boulot pour comprendre un peu mieux qui était cet homme couvert de cicatrices, elle avait considéré que le dossier Thomas Merlyn était clos. Toutes ses questions n’avaient pas eu de réponse, mais elle avait bien mieux à faire que de fouiner, ce n’était vraiment pas dans son caractère. Mais voilà qu’il refaisait son apparition devant elle … Et qu’elle sentait à nouveau sa curiosité poindre le bout de son nez. Mais il aurait été totalement déplacé de lui demander de but en blanc de lui expliquer pourquoi il réagissait aussi mal au fait qu’elle l’ait associé au groupe industriel de son père, alors elle se tut, ne conservant que son sourire lui indiquant qu’il ne s’en sortirait pas aussi facilement. Hope n’était certes pas une fouineuse, mais elle était obstinée. Elle pourrait toujours obtenir ses réponses plus tard, puisqu’ils semblaient voués à toujours se rencontrer quand ils ne s’y attendaient pas. « Le but, c’est surtout de sortir de Gotham, pas forcément de venir à l’autre bout du pays. Mais avec un hôpital comme le vôtre … C’est une opportunité fabuleuse ! J’ai vu certains équipements récents en visitant le bâtiment, et je ne sais pas comment je vais pouvoir retourner bosser à Gotham après ça. » C’était la stricte vérité : elle avait été bluffée par l’avancée technique de l’hôpital de Star City. Pourtant elle se forçait pour en faire l’éloge, comme si elle ne le pensait pas vraiment. Au fond, le cœur n’y était pas et son enthousiasme sonna faux : elle ne voulait pas venir travailler ici, pas sans sa fille. « J’ai déjà eu affaire aux méta-humains … C’est un cauchemar pour le corps médical à cause de tout ce qu’on ignore sur eux, mais on se bat tous pour être ceux qui les soigneront, curiosité scientifique oblige ... Je ne peux pas dire que ça me déplairait d’avoir plus de cas de ce genre. » Ajouta-t-elle avec un sourire. Elle était divisée sur le cas des méta-humains, mais elle devait bien avouer que de pouvoir les soigner était une opportunité qu’elle ne pouvait pas refuser. Ils étaient un mystère médical, et comme pour tout mystère, elle mourait d’envie de le résoudre.

Le rire de Hope fit écho à celui de Thomas quand il lui proposa de visiter les rues les plus chaudes de Star City. « Je n’en doute pas ! » Répliqua-t-elle. « Mais je tiens encore à ma vie alors je vais passer mon tour pour la visite, ça m’embêterait de mourir si loin de chez moi. » A nouveau, elle se mit à rire quand il s’embourba tout seul dans ses explications sur son emploi du temps. Il avait l’air tout penaud de s’être emmêlé ainsi, et elle était loin de prendre ombrage de ses paroles un peu maladroites. Elle était contente qu’il soit là, et elle était quand même de bien meilleure humeur que quand il était venu chez elle. « Ne vous fatiguez pas, je sais que vous préférez passer du temps avec moi plutôt que de errer seul en ville. » Le taquina-t-elle, amusée de la situation. Elle haussa les sourcils en apprenant que son hôtel était proche d’ici, mais son regard s’éclaira quand il lui parla des meilleurs restaurants de la ville. Ca, c’était une information intéressante ! Elle était déjà moins tentée par les boîtes de nuit. « Pas vraiment mon genre, non. Le vôtre ? » Lui demanda-t-elle, l’air de ne pas y toucher. Elle ne l’imaginait pas du tout en train de passer la soirée à danser en boîte, mais en tant qu’ancien golden boy, elle était certaine qu’il avait du s’y adonner à de très nombreuses reprises. Il avait bien changé depuis, de ça elle en était certaine sans avoir besoin de le connaître plus profondément.

Ils s’éloignèrent rapidement du quartier grisâtre où elle s’était perdue, et Hope put constater qu’elle aurait presque pu trouver son chemin toute seule, si elle avait au moins su dans quelle direction se diriger. Mais elle ne se plaignait pas de la présence de Thomas, bien au contraire. En plus de lui faire gagner du temps, il l’empêchait de se replonger dans ses pensées moroses. Elle lui flanqua une bourrade dans le bras quand il éclata de rire en parlant de son nouveau paillasson. « Vous savez quoi ? Je ne pensais pas que vous m’en enverriez un nouveau. J’ai cru que vous disiez ça uniquement pour que je ne vous gifle pas une seconde fois. » Elle croisa les bras sur sa poitrine, l’air soudain boudeur. « Et je vous signale que certaines personnes sont vraiment la bienvenue chez moi ! Je ne suis pas complètement ours au point de fermer ma porte à tout le monde. Juste à ceux que je ne veux pas voir. » Précisa-t-elle en lui lançant une œillade appuyée, avant de retrouver le sourire. « Il est très bien, ce paillasson. Merci d’avoir tenu votre promesse. » Ce n’était pas grand-chose, mais Hope avait été agréablement surprise de le recevoir, et cela avait considérablement adouci son souvenir de la fameuse soirée où il s’était vidé de son sang sur son pallier. Hope s’arrêta de marcher quand il reprit la parole, et elle plissa les yeux en fixant Thomas. Il l’invitait à aller au restaurant ? Ca sortait de nulle part, elle pensait qu’ils étaient quittes et il ne lui devait rien pour les quelques points qu’elle avait fait sur sa blessure. « Il va falloir arrêter de croire que je suis si violente que ça … C’était une seule fois, et elle était justifiée ! Vous ne m’avez pas laissé le choix. Je voulais crier encore un moment dans ce téléphone et vous m’avez frustrée en raccrochant. » Elle se tut une seconde, pesant toujours le pour et le contre de sa proposition. « J’adore la cuisine indienne. » Répondit-elle finalement, après une hésitation. « Mais vous ne me devez rien du tout. J’accepte surtout parce que je commence à mourir de faim et que je ne peux pas refuser un resto indien. » Aussi parce que cela présageait d’une discussion plus libre que toutes celles qu’ils avaient eues jusque là, pour la première fois. Et peut-être aussi parce qu’elle commençait à apprécier sa compagnie … 


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyMar 30 Mai - 21:19

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hope & thomas


L'arrivée des méta-humains dans la société l'a forcée à s'adapter. Ville moderne et reconnue, Star City n'a pas lésiné sur les moyens et son hôpital est rapidement devenu l'un des meilleurs dans le traitement des patients particuliers. Tout le monde veut y travailler, mais les places sont rares et uniquement attribuées aux plus méritants. Sans doute que Hope fait partie de ces gens là, Thomas n'en doute pas une seule seconde. Elle semble être capable de faire des miracles, en plus d'être capable d'agir en situation de stress. Star City n'est pas Gotham, le taux de criminalité y est beaucoup plus bas, tant qu'elle risque presque de s'y ennuyer si elle obtient un poste à l'hôpital. Exactement ce qu'elle doit souhaiter, après les dieux, les clowns psychopathes et Jason qui débarque à l'improviste avec ses plaies par balle et son attitude arrogante à outrance. Et puis, de ce que Thomas a compris, s'occuper des méta-humains rapporte gros, les salaires sont à la hauteur des risques pris. Détail qu'il se garde bien de mentionner, ne voulant pas passer pour quelqu'un dont l'argent est l'unique préoccupation. Il serait trop facile de le croire, à présent que Hope sait qu'il est l'héritier de Merlyn Global Group. Autrefois, oui, l'argent était une chose qu'il appréciait, aveugle à la réalité du monde, ignorant de ses mille et une horreurs. Aujourd'hui, il se moque bien du fric que peut brasser l'entreprise de son père, il est même le premier à faire des donations généreuses qui donnent envie à Malcolm de s'arracher les cheveux. Aider ceux qui en ont besoin et rendre fou son dément de père, d'une pierre deux coups.

« Non, plus maintenant. » Thomas a fait partie de la jeunesse dorée de Star City, Oliver et lui ont passé d'innombrables soirées dans les boites de nuit branchées et huppées de la ville. Mais Thomas ne veut plus jamais remettre les pieds dans ces établissements ; ce genre de distraction lui apparaît comme étant en totale opposition avec son nouveau mode de vie. Il n'a plus envie de s'amuser, plus envie de perdre la tête en enchaînant les cocktails, plus envie de se montrer avec une jolie fille au bras. Il a changé, le play-boy qu'il a été est mort et enterré, et il ne veut plus jamais en entendre parler. « Et effectivement, je préfère votre compagnie à celle de la racaille de bas étage. Je plaide coupable. » Il sourit, sincèrement, pour la première fois depuis ce qui lui semble être une éternité. Elle lui plaît bien, Hope. Pas pour des raisons frivoles, mais parce qu'il y a quelque chose dans son attitude impénitente qu'il trouve particulièrement agréable. Elle est comme elle, elle ne se cache pas derrière des masques hypocrites. Les gens comme elles se font rares, alors Thomas ne peut qu'apprécier sa compagnie, impertinente ou non. Et puis, ce n'est pas comme s'il pouvait se vanter d'être lui-même un saint. « Hey, chose promise, chose due ! Je culpabilisais vraiment trop d'avoir ruiné votre si beau paillasson, vous comprenez... J'étais bien obligé de vous le remplacer. » Il lui offre un clin d'œil charmeur, mais peu sérieux. Il ne veut pas la mettre mal à l'aise, bien au contraire. Leur relation est partie du mauvais pied, mais Thomas veut améliorer les choses. Faire en sorte qu'elle ne pense pas qu'il est un menteur doublé d'un justicier du dimanche. Ce qu'il n'est pas, de toute façon. Il se doute bien qu'elle doit avoir un millier de questions à lui poser, alors il préfère choisir le terrain, et profiter de sa bonne humeur tant qu'il le peut.

« Désolé de vous avoir frustrée. Mais entre nous, vous n'avez pas choisi le meilleur moment pour vous défouler sur Jason au téléphone. Promis, si une autre opportunité se présente, je n'interviendrai pas. » Déverser sa colère sur son ami, admettons, il le méritait probablement. Le faire au moment où il pleurait la mort de sa petite-amie, mauvaise idée. La gifle gagnée valait le coup – littéralement. Il hausse les épaules. « On est bien d'accord, un resto indien ça ne refuse pas. Surtout celui là. » D'un geste, Thomas lui indique le chemin à emprunter, et ensemble ils rejoignent les rues plus agréables de Star City. À cette heure, elles sont bien animées, et bien loin de l'ambiance lugubre de Gotham. Parfois, Thomas se souvient qu'il a un jour aimé cette ville, qu'il y était bien. Heureux, malgré la mort de sa mère et l'absence de son père. Oliver était devenu sa seconde famille... Avant de tout foutre en l'air comme à chaque fois. Oliver Queen, c'est un peu comme un Midas inversé. Tout ce qu'il touche, il le ruine. Lorsqu'ils arrivent finalement au restaurant, Thomas joue le gentleman et ouvre la porte pour permettre à Hope d'entrer. Comme souvent, l'endroit est bondé, mais le serveur le trouve une table après que le patron lui ait fait remarqué de façon peu discrète qui est Thomas. Il meurt d'envie de lever les yeux au ciel d'agacement, mais se contente d'un sourire qui se veut poli. Il attend que Hope se soit installée avant de s'asseoir à son tour, et le serveur vient leur donner les cartes. Thomas commande une bouteille de vin avant qu'il ne reparte, et observe rapidement le menu avant de le poser sur un coin de la table, habitué à la carte. « J'espère que vous avez vraiment faim, parce que leurs assiettes sont vraiment énormes. Mais leurs plats valent vraiment le détour, je vous le garantis. » Des banalités, vaine tentative de repousser l'inévitable. Hope est trop intelligente pour croire qu'il n'a rien à cacher, et trop directe pour résister à l'envie de l'interroger. Thomas ne peut que se demander à quelle sauce il risque d'être mangé.

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyJeu 1 Juin - 21:32

tired of being alone
Thomas & Hope

Hope avait du mal à cerner Thomas. Elle savait peu de choses sur lui, et ce qu’elle savait, elle ne l’avait pas appris des sources les plus fiables qui soient. Et pour le reste, on ne pouvait pas dire que leurs deux précédentes rencontres aient été très prolifiques en détails personnels. Et pourtant, le seul fait qu’il soit apparu chez elle en train de se vider de son sang, parlait pour lui bien davantage que si elle avait du le croiser cent fois à divers galas de charités. Des galas de charités qui se termineraient sans anicroche et sans clown psychotique. Mais peut-être que cette fois-ci, ils pourraient discuter sans aucune effusion de sang. Au moins jusqu’à son hôtel … Il y avait tout de même peu de risques que quoi que ce soit leur tombe sur le coin de la tête, aujourd’hui ! Hope avait envie, pour une fois, de passer un moment normal avec une personne normale. Loin des urgences, loin de Gotham, loin des luttes intestines qui gangrénaient sa vie autant que celle de tous ses concitoyens. Et loin de ses démons personnels également … Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas simplement discuté ainsi. Le cœur un peu plus léger, l’estomac moins noué. Juste de s’imaginer Thomas plus jeune en train d’écumer tous les clubs branchés de la ville, et elle avait envie de rire. C’était tellement décalé, cette image de playboy insouciant qui n’avait pas d’autre préoccupation que de passer du bon temps … C’était sans doute du passé pour lui, sa brève réponse le prouvait assez bien, mais elle savait qu’il fut un temps, cela avait été sa vie. Une chose que les journaux lui avaient apprise et qu’elle estimait correcte, même si c’était à des lieux de ce qu’il était aujourd’hui, avec ses cicatrices et ses relations douteuses.

Il avait tout de même gardé des traces de sa vie passée. Au moins le sourire charmeur, qu’il avait su utiliser avant même d’entrer chez elle pour essayer de l’adoucir. Il avait du faire des ravages autour de lui et elle ne doutait pas qu’il en soit encore capable, mais il était mal tombé en arrivant chez elle. Sa mauvaise humeur n’avait pourtant pas réussi à réfréner ses belles tentatives, et il reprenait de plus belle aujourd’hui. Elle devait avouer que ce n’était pas désagréable – ces derniers temps, son comportement revêche faisait fuir les gens sans qu’ils ne reviennent, mais Thomas persévérait, et elle s’étonnait elle-même de lui en être reconnaissante. Elle plissa légèrement les lèvres quand il revint à Jason et à la raison pour laquelle il avait mis fin à l’appel. Mauvais moment ? Oh oui, elle le savait. Elle avait assisté à la mort de Wonder Woman et elle avait constaté la profondeur des sentiments que Jason avait pour elle. Elle hocha la tête, le visage plus grave, mais elle ne tarda pas à retrouver son sourire. Wonder Woman était revenue et Jason également. « J’ignorai qu’il y avait de bons moments pour lui hurler dessus. » Fit-elle, moqueuse. « Ne m’encouragez pas à recommencer, j’ai bien compris que c’était stupide de ma part. » Elle n’avait pas eu le temps de regretter le coup de fil explosif qu’elle avait passé à Red Hood, pourtant dieu sait qu’elle avait entendu trop d’horreurs à son sujet pour ignorer qu’elle s’était montrée imprudente. Hurler sur un tueur de sa trempe, ce n’était pas très intelligent de sa part, mais c’était fait, et Red Hood ne semblait pas avoir trop mal pris les reproches fleuris qu’elle lui avait lancé au visage. Elle se retiendrait quand même, la prochaine fois, pas besoin de tenter le diable …

Ils arrivèrent finalement au fameux restaurant indien. Hope observa le serveur leur expliquer que la salle était pleine, puis revenir presque immédiatement sur son affirmation après avoir compris à qui il s’adressait, et tandis qu’il les menait avec empressement vers une table miraculeusement libre, Hope échangea un regard avec Thomas. « Très fort. » Articula-t-elle à son attention sans un bruit, espiègle. Ce n’était pas désagréable, ce genre de privilège. A Gotham, il aurait fallut être un membre de la pègre pour avoir droit à un tel traitement de faveur. Dans le reste du monde, il fallait être … Et bien, l’héritier d’un empire industriel, par exemple. « J’espère que vous n’avez tué personne pour nous obtenir cette table. Parce que je meurs de faim et je ne la rendrai sous aucun prétexte. » Lança-t-elle en attrapant son menu. Elle avait faim, très faim, d’autant plus maintenant qu’ils se trouvaient dans cette atmosphère chaude et chargée de senteurs d’épices. Et la promesse d’assiettes bien remplies ne lui faisait pas peur. « Je vous fais confiance … » Elle parcourut la carte, ses yeux sautant d’une ligne à l’autre, hésitant devant tant de diversité, mais elle se détacha rapidement du menu, qu’elle reposa à côté de son assiette. « Le poulet korma devrait être parfait. » Elle s’adossa à sa chaise et promena son regard à travers la salle, laissant le silence s’installer entre eux. Le restaurant était bondé, mais ils avaient la meilleure table. Un peu à l’écart, ils n’étaient pas dérangés par les autres convives, ni par les allées et venues des serveurs. « Alors, cette histoire ? » Fit-elle soudain en reposant ses yeux sur Thomas. « La longue histoire dont vous m’avez parlé, quand vous étiez chez moi … Je l’attends toujours. Je comprends que ce n’était pas très approprié devant Luthor, Queen et les autres, mais j’espère que vous ne me ferez pas attendre plus longtemps, maintenant que nous sommes seuls et que je suis d’humeur à vous écouter. » Son sourire s’était fait malicieux, et ses yeux pétillaient. Quand il avait évoqué cette fameuse histoire, elle n’était pas en état de l’écouter, et il n’avait sans doute jamais eu l’intention de la lui raconter pour de bon. Dommage pour lui. « C’est bien pour ça que vous m’avez invitée, non ? Pour mettre fin à cet intolérable suspense ? » Elle croisa ses mains sous son menton. Il savait qu’elle s’était renseignée un minimum sur son identité après le gala, elle ne s’en était pas cachée. Il savait donc qu’elle n’allait pas se contenter de vanter les plats toute la soirée. Et il valait mieux ça que de reparler du gala en lui-même – elle était de trop bonne humeur pour accepter de replonger là-dedans. « Sinon, on peut reparler du menu. » Conclut-elle en haussant les épaules, une moue sur les lèvres. Mais ce serait tellement dommage … 


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptySam 10 Juin - 22:03

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hope & thomas


Moment de vérité. Thomas sait qu'il ne pourra pas éviter la conversation plus longtemps, et ce serait stupide de tourner autour du pot. Hope n'est pas idiote et il n'a pas envie de la traiter comme telle. L'inviter à dîner, c'est simplement donner un cadre agréable pour avoir une discussion désagréable. Thomas déteste aborder son passé, et une fois qu'elle l'aura entendu en parler, Hope comprendra certainement pourquoi. Les personnes à être au courant de son histoire se comptent sur les doigts d'une seule main. Et il n'a pas l'intention de lui faire un récit complet de son existence, faute de quoi elle prendrait la fuite. Mieux vaut commencer en douceur et ensuite... Y aura-t-il seulement une suite ? Le hasard les a réunis deux fois après leur première rencontre, mais Thomas n'ose songer à plus. Parce qu'il ne pense pas à ce genre de choses, parce qu'il ne peut pas. De vie privée, il n'en possède pas. Travailler pour Luthor tout en orchestrant sa chute dans l'ombre est une lutte de tous les instants. Avoir des proches, c'est forcément risquer de les mettre en danger. Alors Thomas se contente d'avoir dans sa vie des personnes capables de se défendre elles-mêmes. Jason, Talia, et... Ce sont les seuls qui comptent, les seuls à s'imposer à son esprit. Des assassins, des gens aussi dangereux qu'il l'est en réalité sous son masque de riche héritier. Mais Hope, elle, sait qu'il cache quelque chose sous ses airs de garçon qui n'a rien à se reprocher. Elle l'a vu en train de se vider de son sang sur son paillasson, elle a vu les cicatrices qui recouvrent son corps. Et elle a aisément deviné qu'on ne devient pas ami avec Red Hood en buvant un verre au bar du coin. « Eh bien écoutez, aux dernières nouvelles mon père n'avait pas menacé le propriétaire de l'établissement pour que nous ayons une table a chaque fois... » Publiquement, c'est Malcolm le loup des Merlyn, celui qui dirige son empire d'une main de fer. Si Hope lit un peu la presse, ses exploits d'homme d'affaires implacable n'ont pas pu lui échapper.

Leur commande passée – Thomas se contente du plat du jour – il se doute que Hope ne doit plus qu'attendre le moment idéal pour commencer son interrogatoire. La longue histoire qu'il a promis de lui raconter, mais qui lui paraît tout à coup bien sombre, certainement parce qu'elle l'est. Il ne sait même pas par où commencer, le début de son histoire ne vaut pas mieux que la fin, et il n'y a pas de milieu heureux non plus. Il soupire longuement et se passe une main dans les cheveux avant d'avaler une longue gorgée de vin, comme pour se donner du courage. « Je ne sais pas si on peut vraiment parler d'intolérable suspense... Enfin, à vous de juger... » Il hausse bêtement les épaules, incertain. La laisser avec ses interrogations ne serait pas correct et il le sait. D'ordinaire, il est le premier à se foutre de l'avis des gens, mais étrangement... Celui de Hope a de l'importance. Il n'a pourtant rien à prouver à personne, et encore moins à une inconnue... Mais merde, il compte. Il secoue la tête doucement. « J'ai peur que le menu ne devienne rapidement un sujet de conversation barbant. » Son sourire est forcé. Il est nerveux, et cela se sent. Par où commencer ? Il soupire, le regard accroché à un point invisible derrière Hope. « On peut commencer par dire que je suis le cliché du gosse de riche, qui a tout pour être heureux mais qui ne l'est pas. L'argent ne fait pas le bonheur, toutes ces conneries... C'est vrai me concernant, mais je reste conscient de mes privilèges. J'ai toujours eu un toit sur la tête, de la nourriture dans mon assiette et à peu près tout ce que je voulais. Avec pour seule exception l'affection de mes parents. » Il ricane, conscient de lui faire un portrait tout à fait stéréotypé. Il hausse les épaules, elle ne comprendra pas la totalité – enfin, celle qu'il va lui présenter aujourd'hui – de ses propos s'il ne passe pas par là. « Ma mère est morte assassinée quand j'étais gamin, mon père ne l'a pas supporté et il s'est barré, en oubliant de mettre le petit Tommy dans ses valises. Les membres de notre famille n'ont pas franchement eu pitié de moi, je passais de chez l'un à chez l'autre en permanence, un peu comme un ballon qu'on se renvoie sans cesse. Pas terrible pour un gosse traumatisé, hein ? » Il accroche son regard un instant. Il n'attend pas d'elle qu'elle ait pitié. Des enfants malchanceux il y en a des milliers, elle vient de Gotham, son histoire n'est pas exceptionnelle. « J'ai rencontré Oliver Queen à cette période là de ma vie, lui aussi avait eu une vie de merde, avec ses parents morts en plein safari, bla bla bla... Qui se ressemble s'assemble, on est vite devenus inséparables. Entre temps mon père s'est repointé comme une fleur, mais nous n'avons jamais été proches. L'empire Merlyn, c'est le sien, moi je n'en veux pas. S'il veut un héritier à sa botte, il va devoir aller le chercher ailleurs. » Cliché numéro deux, celui du fils qui ne s'entend pas avec son paternel. Ça ne joue certainement pas en sa faveur mais au moins, il ne chercher pas à enjoliver la réalité, tant pis si elle est pathétique.

« Je vous passe les détails de ma brillante carrière de playboy écumant les boites branchées et les grands rassemblements pompeux, rien de reluisant là dedans. » Et quand il y repense, il a du mal à associer ces souvenirs à l'homme qu'il est aujourd'hui. Ce Thomas là est mort, il ne reviendra jamais. Tant mieux ? Pas si sûr. Il avait la chance d'être insouciant, tant pis s'il était con. Au moins, il était heureux. « Un jour, j'ai accepté de suivre Oliver sur son yacht. Rien qui ne changeait à nos habitudes... Sauf que ce jour là, pas de chance, de sales types, genre pirates des temps modernes, ont décidé de s'inviter à la fête... Je vous la fais courte, Oliver a cru bon de jouer les héros, sauf que ça s'est mal terminé. Le bateau a pris feu, j'ai essayé de le sauver... Et quand je me suis retrouvé prisonnier des flammes, il s'est barré. » Voilà qui explique ses cicatrices sans qu'il n'ait à l'expliciter. « Entre mourir brûlé vif et noyé, j'avoue que mon cœur a balancé. » Il se souvient encore de la peur à ce moment là. De ce sentiment de trahison et d'incompréhension quand il a vu Oliver l'abandonner. De la douleur. « J'ai eu de la chance, de braves types m'ont repêché avant que j'aille nourrir les petits copains d'Aquaman. » Il ne précise pas qu'il s'agissait de moines vivant dans un monastère isolé sur une île quasi déserte. « Sauf que j'étais dans un sale état et dans le coma, du coup je me suis retrouvé à être un John Doe parmi tant d'autres pendant des mois avant que mon père ne me retrouve. » Fin de l'histoire ? Pas vraiment. Tout juste des titres de chapitres, qu'il ne peut se permettre de détailler pour le moment. « Pas vraiment ce à quoi vous vous attendiez, je parie. »

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyDim 18 Juin - 22:12

tired of being alone
Thomas & Hope

En le faisait déguerpir sèchement de chez elle ce fameux soir, Hope n’aurait jamais imaginé que Thomas referait une apparition dans sa vie. Ni qu’elle accepterait cette apparition avec plaisir. Encore moins qu’elle serait heureuse de manger avec lui dans un restaurant hors de prix à l’autre bout du pays. Elle n’aurait sans doute pas été ravie de savoir, à ce moment là, que ce ne serait pas la dernière fois qu’elle le reverrait. Pourtant, ils étaient assis l’un en face de l’autre et Hope trouvait cette coïncidence agréable, pour une fois. Comme quoi, tout arrivait, et pas toujours pour lui enfoncer la tête sous l’eau. Si elle devait tirer une seule chose positive de ce voyage à Star City, ce serait ce repas, sans aucun doute. Surtout si elle parvenait à lui soutirer quelques petites informations sur ces secrets qu’il gardait cachés sous sa chemise. Ca ne lui ressemblait pas, d’essayer de faire parler quelqu’un, surtout pas quand il s’agissait d’une histoire aussi dramatique. Car il ne pouvait s’agir que d’une histoire dramatique, vu les cicatrices qui couturaient sa peau et le regard qu’il pouvait avoir parfois, ce genre de regard qu’elle croisait chez certains patients à l’hôpital. Elle évitait généralement de remuer le couteau dans la plaie, elle savait assez que les traumas de ce genre n’avaient pas besoin d’être ravivés. Il n’était pas juste un gentleman au sourire enjôleur, il avait vécu des épreuves qui avaient du le changer en profondeur, pas seulement à la surface de sa peau. Mais pour cette fois, Hope avait mis ses scrupules de côté. Elle ne lui demandait aucun détail sordide, elle voulait juste connaître l’histoire autour, celle qu’il lui avait déjà suggéré d’entendre une fois. Elle avait envie de mieux le connaître, maintenant qu’elle avait accepté de passer cette soirée avec lui. Il n’était plus un étranger importun. Il était Thomas Merlyn et elle voulait savoir, au moins un tout petit peu, ce que signifiait ce nom.

Elle l’avait mis mal à l’aise avec sa question, et elle lui laissa le temps de rassembler ses idées – ou son courage ? – avant de commencer à parler. Elle ne se sentait pas vraiment gênée par cette situation, certaine qu’il devait savoir avant même qu’elle n’ouvre la bouche qu’elle finirait par en parler. Autant en finir tout de suite, avant que leur plat n’arrive. Elle ne pourrait pas attendre le dessert de toute façon. Finalement, il reprit la parole et se mit à raconter. Une enfance dorée sans l’être réellement, une mère assassinée et un père absent … Déjà, Hope en apprenait plus que ce qu’elle avait pu lire dans les journaux. Nulle part on ne parlait de son enfance, juste de ses années de jeune adulte privilégié, à écumer les soirées avec Oliver Queen. Ce genre d’enfance avait un écho familier pour Hope, qui avait souvent vu des gamins orphelins mal tourner dans les rues de Gotham. La chance de Thomas avait sans doute été de connaître Queen, mais elle se demandait maintenant comment une telle amitié avait pu être brisée. Les regards de Thomas pour Oliver lors du gala avaient été plus parlants qu’aucun discours. Il le détestait, au bas mot. Pire, peut-être. Mais pourquoi ? La réponse ne tarda pas à venir, et Hope fronça les sourcils en l’entendant raconter avec légèreté ce qui avait failli lui coûter la vie. Elle avait vu les cicatrices, elle savait à quoi s’en tenir … Mais c’était sans doute la façon détachée qu’il avait de raconter ce drame qui la troubla, et elle sentit sa gorge s’assécher. Elle se servit un verre d’eau et reposa les yeux sur Thomas en buvant une gorgée. Son histoire se termina un peu trop abruptement à son goût, laissant dans le noir tout ce qu’il avait pu faire depuis qu’il était sorti du coma. Il n’était plus le playboy qui participait à toutes les soirées avec Queen, mais qui était-il maintenant ?

Elle haussa les épaules quand il fit remarquer qu’elle ne devait pas s’attendre à ça. « Pourquoi ? » Ironisa-t-elle. Les cicatrices seules avaient laissé sous-entendre une histoire peu agréable, et il fallait à ça ajouter tout le reste. Elle s’attendait à la noirceur, elle ignorait juste quelle forme elle prendrait. Comme souvent. « Je n’avais pas vraiment de raisons de m’attendre à un conte de fée. Naître avec une cuillère en argent dans la bouche n’est pas une garantie de happy ending. » Cette fois, une grimace vint tordre ses lèvres en réalisant ce que ses mots pouvaient signifier. « Façon de parler, je ne veux pas vous prédire une morte violente, désolée. Vous avez assez donné comme ça. » Parler de sa mort, quelle bonne idée ! Elle faisait bourde sur bourde, alors elle préféra ne pas s’étendre dessus et changer de sujet. « Je ne m’attendais pas à ça pour Queen par contre, c’est vrai. J’avais imaginé une raison bien plus triviale pour la tension entre vous. » Fit-elle avec un sourire contrit. « Votre version est moins drôle que la mienne. Beau geste d’amitié. » Etre abandonné à la mort sur un yacht en flammes par son meilleur ami, on pouvait difficilement trouver ça drôle. Elle comprenait bien mieux les regards assassins qu’il avait lancés au milliardaire lors du gala de Luthor. C’était horrible, en y repensant. Il avait vraiment du vivre des moments atroces, sans parler de la souffrance des brûlures en elles-mêmes. « Je vois pourquoi vous n’aimez plus jouer les héros, en tout cas. Arrêtez, vraiment, ça ne vous réussi pas. » Cette fois, elle était franchement moqueuse, en souvenir de la soirée où il avait récolté son coup de poignard. Il lui semblait qu’il avait dit avoir joué les héros ce soir-là … « Pour le reste de votre histoire, j’avais évité de m’imaginer quoi que ce soit, j’ai appris que les apparences sont souvent trompeuses. Chez vous, c’est doublement trompeur. J’ai vu deux hommes bien différents chez moi et au gala, et je suis sûre d’être encore loin d’avoir tout vu. Vous faites mentir les clichés sur les golden boys. » Elle n’en avait jamais douté, après tout. « Est-ce que la situation s’est arrangée avec votre père, depuis ? » Elle soupçonnait que non, vu sa réaction quand elle avait parlé de l’entreprise Merlyn. Pourtant, c’était le genre de tragédie qui aurait pu les rapprocher. « Je vais encore être indiscrète juste une dernière fois et ensuite je vous promets que je m’en tiendrais à des sujets moins désagréables à évoquer. Mais souvenez-vous que c’est vous qui m’avez proposé votre histoire quand on s’est rencontrés, j’ai juste retenu votre proposition. » Mais elle hésita avant de poser sa question. Elle n’avait rien exigé de spécifique en lui demandant de raconter son histoire et il avait tracé ses propres limites. Cette fois, elle allait mettre le doigt sur un détail. L’arrivée du serveur avec leurs plats lui permis de mettre fin à ses hésitations, et dès qu’il se fut éloigné, elle demanda : « Comment vous avez connu Jason ? » Comment êtes vous devenu proche de lui au point de savoir qui il est, sans que cela ne vous pose de problème ? Qu'avez-vous en commun ? Voilà les véritables questions, qu’elle ne pouvait pas formuler ainsi mais qu’il comprendrait tout aussi bien. Tout le monde ne pouvait se vanter d’appeler Red Hood par son prénom, d’avoir son numéro de portable en poche et de lui demander des tuyaux sur Gotham en cas de nécessité. Elle-même rentrait dans deux de ces cases mais elle n’avait jamais souhaité connaître Red Hood et ça lui était tombé dessus par le plus grand des hasards. Ca n’était sûrement pas le cas de Thomas. Et Hope n’aurait jamais du avoir envie de connaître la réponse. Ni songer à poser la question à haute voix. Mais elle s’était laissé aller à la curiosité, et il était trop tard pour revenir en arrière. Quelque part au fond d’elle, son inconscient devait espérer que Thomas serait raisonnable pour elle et qu’il garderait ses secrets. Mais elle, elle n’avait aucune envie d’être raisonnable. Il l’intriguait de plus en plus, et elle avait envie de percer ne serait-ce que de façon infime cette armure qu’il gardait autour de lui.


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyMar 27 Juin - 14:04

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hope & thomas


Ce doit être la première fois que Thomas se confie à ce point sur son histoire à une personne presque totalement étrangère. Naturellement, les détails les moins plaisants et les moins conventionnels sont pour le moment omis. Il s'agit dans un premier temps de jauger ses réactions, voir à quel point elle est réceptive. Hope ne semble pas être le genre de personne que l'on choque facilement mais allez savoir, après tout, Thomas ne le connaît pas vraiment. Pas du tout, même. Faire des recherches sur sa vie privée et son passé aurait été aisé pour lui, mais il ne l'a pas fait. D'abord parce qu'il ne pensait honnêtement pas la revoir une troisième fois, et parce qu'il a appris à ne pas juger les gens sur leur passé. Jason, lui... Il sait très bien que le passé peut s'avérer déterminant pour le présent, que certains traumatismes sont ancrés si profondément qu'ils façonnent ce que l'on est. La mort en particulier, cela vous change un homme – littéralement. Thomas se souvient trop clairement de la sensation des flammes dévorant ses chairs, de l'eau qui remplit ses poumons et le fait suffoquer. Et d'Oliver qui prend la fuite au lieu de le sauver. Comment oublier ces choses là ? Impossible, même avec tous les efforts du monde. Thomas sait que même s'il parvient un jour à se débarrasser des cauchemars qui perturbent encore ses nuits, il n'oubliera jamais. Parce que cette soirée sur le yacht est la soirée qui a changé sa vie. Rien à voir avec un conte de fées, donc. Peu importe que l'on naisse avec une cuillère en argent dans la bouche ou dans les bas-fonds de Gotham, quand le destin frappe il le fait sans égards pour la richesse. Face à lui, tous les êtres sont égaux, et tant pis pour ceux qui s'imaginent valoir mieux que les autres. Il a cru, naïf et con, être de ces gens là, pour être mis face à la réalité de la vie de façon brutale et inattendue. Tommy est véritablement mort sur ce bateau, ce n'est pas le même homme qui s'est réveillé sur cette île perdue au milieu de nulle part et absente de toutes les cartes.

Évidemment, Hope a des questions, des interrogations. Elle l'en bombarde et Thomas reste de marbre un instant, songeur. Il remercie vaguement le serveur lorsque ce dernier leur apporte leurs plats, l'appétit presque coupé. Revoir Oliver au gala de Luthor l'avait touché plus qu'il ne l'aurait imaginé, mais l'envie de l'étriper sur place aussi présente qu'anticipée. Sans l'intervention du clown psychopathe de Gotham, allez savoir comment les choses auraient pu tourner. « Mon père est un homme compliqué. Encore plus compliqué que moi. » Il ricane doucement. « Nous ne nous sommes jamais entendus, ce n'est pas prêt de changer. Les liens du sang ne suffisent pas toujours, et dans mon cas ils n'ont même jamais eu la moindre signification. Je suis son héritier, parce qu'il lui en faut un, les choses s'arrêtent là. » Même Jason pouvait prétendre à de meilleures relations avec son paternel. Malcolm, ce n'est pas le genre d'homme qu'on veut avoir en tant que père, ni même en temps qu'ami. C'est un homme guidé par son ego et ses ambitions personnelles, sans doute n'aurait-il pas pris la peine de sauver Thomas s'il avait eu un autre enfant sous la main pour hériter de son si précieux empire. « Nos relations sont cordiales, rien de plus. » Voilà qui devrait suffire à clore le sujet. Thomas n'a de toute façon rien de plus à dire à propos de son père, pas d'anecdotes intéressantes, rien. Il a plus de souvenirs avec Robert Queen, mort des années plus tôt, qu'avec son propre père, c'est dire. Thomas n'est pas très famille, voilà qui est au moins clair. Pas par manque d'envie, par manque d'opportunités. Sans doute est-ce pour le mieux, quand on mène une vie comme la sienne. Les attaches sont dangereuses.

Ah, Jason. Il aurait dû se douter qu'elle allait finir par l'interroger à son sujet. Logique, étant donné que c'est lui qui lui a donné l'adresse de Hope dans l'espoir qu'elle puisse le rafistoler avant qu'il ne se vide de son sang dans une ruelle miteuse de Gotham. Elle sait qu'il sait qui est réellement Jason, quel masque il porte les nuits où les criminels rôdent dans les rues. Ce qu'il leur fait. Un petit sourire prend place sur ses lèvres. « Lui et moi, ça remonte à loin. Je l'ai connu avant qu'il ne devienne... Vous savez. » Prudent en toutes circonstances, Thomas se méfie des oreilles indiscrètes qui peuvent traîner n'importe où. « Disons qu'on se ressemble. Il a traversé l'enfer... » Littéralement. « Et moi j'étais pas dans un bien meilleur état quand je l'ai rencontré, mais j'étais son aîné, j'avais un peu plus la tête sur les épaules. Je l'ai pris sous mon aile, j'ai fait en sorte de l'aider à remonter la pente, avant que nos chemins se séparent pour se retrouver ensuite, à Gotham. » Il hausse les épaules, avec une désinvolture franche. « Je sais ce qu'il fait et puisque je suis moi-même loin d'être un ange, je me garde bien de le juger. Et puis soyons honnête, Gotham a besoin de ce genre de justice. Les criminels n'ont plus peur de Batman, encore moins du GCPD. Je ne dis pas que c'est la meilleure solution, mais c'en est une. » Avis tranché ? Peut-être bien, Thomas n'est pas du genre à mâcher ses mots ou à cacher ce qu'il pense réellement, tant pis si cela peut choquer. « Et puis, il m'a sauvé la vie trop de fois pour que je puisse me permettre de le critiquer d'une quelconque façon. Contrairement à Oliver Queen, face au danger, il ne recule pas, quitte à encaisser lui-même les coups pour ses amis. C'est un bel emmerdeur, je vous l'accorde, mais un emmerdeur avec le cœur sur la main. »

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyVen 7 Juil - 18:59

tired of being alone
Thomas & Hope

Hope ne comprenait pas d’où lui venait ce soudain intérêt pour Thomas, mais elle appréciait sa franchise et ce qu’il lui révélait, petit bout par petit bout. Sans doute pas le plus évident à raconter, la souffrance, la trahison, la perte … Pourtant il s’y était plié de bonne grâce, alors qu’il ne lui devait rien. Et elle était contente d’en savoir un peu plus sur lui. Ce n’étaient que les grandes lignes d’une histoire bien plus complexe qu’elle n’appréhenderait jamais dans sa totalité, mais elle n’avait aucune raison de souhaiter savoir tout ce qu’il cachait, et elle ne demandait rien de plus que ce qu’il avait déjà dévoilé. Elle ne voulait pas le mettre à nu, elle ne voulait ni l’embarrasser ni le forcer. Elle voulait juste comprendre un peu mieux. Ils ne se connaissaient pas et leurs routes n’étaient pas destinées à se recroiser. Mais l’espace de quelques heures, elle voulait partager un peu plus avec lui que des ordres secs ou des banalités de gala. Dans cette ville qui ne serait sûrement jamais la sienne, en face d’un homme qui n’avait rien partagé avec elle, elle laissait derrière elle ce qui la définissait habituellement. Au diable la distance et la méfiance, juste pour cette fois, juste pour ce soir. Cela n’aurait aucune conséquence.

Elle jeta à peine un regard à l’assiette pourtant magnifique qu’on déposa devant elle, son attention portée uniquement sur Thomas. Comme elle l’avait soupçonné, le fait qu’il frôle la mort n’avait en rien amélioré ses relations avec son père. Elle ne pouvait pas juger, elle ne connaissait pas Malcolm Merlyn, et s’il était aussi particulier que Thomas le laissait entendre, elle voulait bien croire qu’il n’ait aucune envie de se rapprocher de lui. Malgré toutes les difficultés qu’elle avait eues dans sa propre famille, elle n’avait jamais connu de problème aussi profond avec ses parents, et une nouvelle fois, elle prit conscience de la chance qu’elle avait eue d’être relativement proche d’eux. Son père était devenu un déchet humain imbibé d’alcool et sa mère était morte depuis des années maintenant, mais elle les aimait. Nul doute que Thomas ne pouvait pas en dire autant de son père, et Hope n’insista pas sur ce sujet délicat. Elle se redressa légèrement sur son siège quand il commença à lui expliquer la naissance de sa relation avec Jason, sa curiosité d’autant plus exacerbée que lui et Red Hood semblaient diamétralement opposés. Il avait beau affirmer qu’ils se ressemblaient, elle ne le voyait pas. Pas du tout. Certes, elle ne connaissait ni l’un ni l’autre suffisamment pour juger, mais elle les avait rencontrés plus ou moins dans les mêmes circonstances, et ils s’étaient conduits comme le jour et la nuit. Menaces et violence pour Jason, sourires et excuses pour Thomas. Même résultat pour Hope qui les avait envoyés paître tous les deux, mais le ressenti après coup était bien différent. Les épreuves qu’ils avaient traversé et qui les rapprochaient n’avaient pas façonné leur caractère de la même façon. Hope ne s’était jamais demandé ce qui avait poussé Jason à devenir ce qu’il était aujourd’hui. Contrairement à Thomas qui avait une certaine identité publique facile à trouver, ce n’était pas le cas de Jason. Et à vrai dire, Hope n’y avait jamais songé. Mais maintenant que Thomas en parlait, elle ne pouvait s’empêcher de se demander qui il était. Qui ils étaient tous les deux. Etait-ce réellement une question qu’elle avait envie de se poser ? Elle avait appris très récemment que certaines réponses devaient rester cachées, elle se souvenait encore trop du goût amer de la révélation de Selina. Elle n’ignorait pas les agissements de Red Hood, mais elle ne savait rien de ceux de Thomas et elle préférait en rester là. Comme pour Selina, elle commençait à se dire que poser des questions revenait à faire des connexions qui ne lui plairaient pas particulièrement. « Je vous rejoins là-dessus. » Répondit-elle à la dernière description que Thomas fit de Jason. Emmerdeur, ça lui allait comme un gant. « La première fois que je l’ai rencontré à mon travail, il m’a collé son flingue sur la tempe, le courant n’est pas vraiment bien passé entre nous. Après il y a eu l’attaque de l’hôpital et j’ai revu mon jugement. Un peu. » Ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel. Elle serait morte plusieurs fois cette nuit là s’il ne s’était pas interposé. « Pour le reste de ce qu’il fait … Non, c’est loin d’être la meilleure solution. » Elle lâcha une grimace amère. Elle n’approuverait jamais ce qu’il faisait. Elle soupira et secoua la tête. « Mais Gotham a besoin de quelque chose de … d’efficace, et il a l’air assez efficace. » Admit-elle, une nouvelle grimace venant tordre ses lèvres. Ses doigts pianotèrent quelques secondes sur la table, puis elle reprit d’une voix plus agitée : « Non, en vérité je déteste ça, vraiment, je déteste tout ça profondément et je lui en veux presque d’avoir une telle dette envers lui, vous voyez ? Je ne veux pas cautionner autant de violence. Ca me rend malade. On ne devrait pas voir arriver aux urgences plus de victimes d’actes criminels que de vrais accidents. » Elle n’en démordrait pas, peu importe qu’elle ait grandement apprécié les talents meurtriers de Red Hood lors de l’attaque de Gotham. Mieux valait ne pas s’attarder sur la question. « Merci de votre sincérité. » Tant d’autres questions auraient voulu franchir ses lèvres, mais elle les garda pour elle. Il avait parlé de façon nébuleuse tout en lui donnant des indices qui sonnaient comme des signaux d’alarme. Il valait mieux qu’elle n’en demande pas plus, pour leur bien à tous les deux. Elle voulait que la soirée se termine bien … Elle ne voulait pas rejouer la scène de Selina. Il n’y avait rien de semblable qui la liait à Thomas et qui puisse lui faire aussi mal qu’avec Selina, mais elle s’était tout de même attachée à lui, elle l’aimait bien et cette unique petite soirée n’avait pas de raison d’être gâchée ainsi. « Apparemment, on a été servis. Et ça commence à être froid. » Fit-elle remarquer avec un sourire. Sa gourmandise avait été balayée par l’histoire de Thomas, mais sa faim était revenue d’un coup, et elle prit ses couverts. « Bon appétit ! »


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyVen 11 Aoû - 13:38

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hope & thomas


Ses secrets ont des secrets. Ce n'est pas faute d'en avoir envie, mais Thomas ne peut pas se risquer à révéler tous les passages de son histoire à Hope. Elle ne doit déjà pas avoir une image très reluisante de sa personne, autant ne pas pousser les aveux trop loin. Elle a beau venir de Gotham, son histoire est particulière et n'importe quelle personne normalement constituée prendrait la fuite après l'avoir entendue dans sa totalité. Certes, Hope n'est peut-être pas comme les autres, mais pour le moment Thomas ne préfère pas prendre de risques. Le seul à connaître son histoire dans les moindres détails – sordides, pour la plupart – c'est Jason. Il ne l'a pas jugé, il ne l'a pas regardé de travers, rien de tout cela. Et Thomas lui a rendu la pareille, ils se sont entraidés sans se poser de questions au sein de la Ligue des Assassins. Leurs chemins se sont séparés ensuite, puis plus ou moins recroisés, mais Thomas conserve un réflexe protecteur, un peu à la manière d'un frère aîné, dès lors qu'il s'agit de Jason. « Vous venez de Gotham, vous savez que cette ville a besoin de quelque chose d'efficace. Personne n'y suit les lois ou ne les applique, même pas les flics. Les criminels n'ont plus peur de Batman. Jason... Jason est quelque chose d'autre, quelque chose qui fonctionne. Et puis, Hope, franchement... Qui préférez vous voir débarquer aux urgences ? Des meurtriers et des violeurs auxquels il a refait le portrait, ou leurs victimes ? » Il hausse un sourcil, un brin provocateur. Voilà bien longtemps que Thomas a cessé de croire en l'efficacité dus système judiciaire américain. Quand des hommes comme Luthor sont libres d'agir selon leur bon vouloir, impossibles à condamner parce que les preuves rassemblées contre eux ne pèsent pas suffisamment lourd dans la balance. Combien de centaines de personnes sont mortes par sa faute ? Et il continue à parader comme un roi pendant sa campagne présidentielle. Thomas s'étonne que Jason ne soit pas encore allé lui coller une balle dans la tête pour avoir tué sa petite-amie.

Sa sincérité ? Il se force à sourire. Il a beau lui en avoir avoué bien davantage qu'à d'autres, elle est loin de tout savoir, et elle le sait certainement. Comment un gosse de riche comme lui se retrouve à jouer les héros dans les rues de Gotham ? Elle n'est pas dupe, et Thomas devine qu'elle garde ses autres questions pour un autre moment, peut-être plus opportun. Ils doivent d'abord apprendre à s'apprivoiser, à se connaître. Thomas n'avouera rien avant d'être certain de pouvoir lui faire entièrement confiance. Elle n'a pas révélé le secret de Jason, mais ce n'est pas encore suffisant pour lui. Il se sait trop méfiant, un brin paranoïaque, mais il n'y peut rien. Ce sont des habitudes prises auprès des assassins, et dont il ne parvient pas à se défaire. Et peut-être n'en a-t-il pas envie, après tout, elle lui ont sauvé la vie plus d'une fois. « Vous devriez demander à Jason de vous raconter son histoire. Peut-être que vous seriez moins sévère avec lui, si vous saviez. » Lui cherche-t-il des excuses ? Peut-être, mais Thomas n'est pas du genre à plaindre les criminels qui pullulent à Gotham. Ce n'est pas comme si Jason tuait les petits malfrats, les petits délinquants de banlieue. À qui manquent les psychopathes qui tuent et tuent encore sans remords ? Pas à lui, en tout cas. Sa vision des choses a changé après le naufrage. Le bien, le mal, des notions qui ne sont pas toujours évidentes, les choses ne sont pas toujours aussi noires ou blanches qu'elles en ont l'air.

Thomas baisse les yeux sur son assiette une fois qu'ils ont été servis, peu mécontent de pouvoir plus ou moins changer de sujet en s'intéressant à leurs plats. « Bon appétit. » Le sien n'est pas omniprésent, mais il fait tout de même l'effort d'avaler ce qu'il a commandé, en alimentant la conversation de quelques banalités sans grand intérêt. Difficile de prétendre s'intéresser à la pluie et au beau temps après toutes ces révélations, mais Thomas fait de son mieux, pour que leur repas se déroule au mieux. Il apprécie sincèrement la compagnie de Hope, c'est la première fois depuis une éternité qu'il passe un moment de ce genre avec une femme. Sa vie sentimentale est un désert sans nom, et loin d'être sa priorité. Mais inutile de le nier, même pour un homme comme lui, la solitude finit par se faire pesante. Il laisse un instant Hope seule à leur table le temps d'aller régler l'addition, en parfait gentleman. Il retourne ensuite à ses côtés, et récupère sa veste. « Je vous raccompagne ? Je ne voudrais pas que vous vous perdiez encore une fois... On se sait jamais, vous pourriez tomber sur pire que les abrutis de tout à l'heure. Genre, Green Arrow et son sidekick. » Thomas ricane. Hope ne peut pas saisir la plaisanterie complète, mais il vient de se foutre royalement de la gueule d'Oliver. Lui, s'occuper d'un adolescent ? Laissez-le rire, il n'est même pas foutu de s'occuper de lui-même. « Enfin, si vous voulez. Sinon, je vous appelle un taxi. » Loin de lui l'envie de s'imposer trop à elle. Mais ce serait dommage de refuser, non ?

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyJeu 17 Aoû - 19:45

tired of being alone
Thomas & Hope

« Certes, mais je préfèrerais encore ne voir aucune des deux catégories arriver aux urgences. Et je vous donne l’autorisation de vous moquer de ma naïveté. » Il fallait être d’une terrible candeur pour croire que ce jour arriverait à Gotham et Hope n’y croyait pas une seconde, elle connaissait trop sa ville pour n’avoir aucun espoir de ce côté-là. Mais même si la criminalité ne devait jamais disparaître, au moins pouvait-elle être réduite pour revenir à des taux plus semblables à ceux des villes voisines. Là, Hope serait déjà plus satisfaite. Peut-être que Jason y parviendrait, peut-être un autre, mais les méthodes employées pour l’instant ne plaisaient pas à Hope. Elle ne voulait pas voir de meurtriers, pas même sur des civières ou en train d’agoniser. Et elle ne voulait pas connaître de meurtriers non plus. « Je ne suis pas si sévère que ça. J’accepte déjà beaucoup plus de choses qu’avant. » Peut-être que ça ne se voyait pas, mais elle avait l’impression d’avoir fait de sacrés progrès. Elle avait gardé le numéro de Jason, juste au cas où, sans en parler à personne. Elle ajouta, ironique : « Mais si Jason revient se faire recoudre je lui offrirais un café et on discutera tranquillement. » Autant dire que cela avait peu de chances d’arriver et qu’elle ne s’en plaignait pas vraiment. Elle ne s’imaginait pas du tout en train de demander à Jason ce qui lui était arrivé pour qu’il devienne un criminel accro à la gâchette. En fait elle ne s’imaginait pas du tout en train de discuter avec Jason, peu importe le sujet.

Parler avec Thomas était bien différent. Ils attaquèrent leur plats et cessèrent complètement d’évoquer les sujets délicats, et Hope savoura tout autant la nourriture raffinée que la conversation. Ils ne parlèrent de rien en particulier, survolèrent les sujets avec légèreté, et elle se demanda à un moment quand était la dernière fois qu’elle avait fait ça. Discuter simplement avec un homme, dans un restaurant, sans se sentir obligée de quoi que ce soit, sans avoir de contraintes l’attendant à la sortie de l’établissement. Elle était restée trop longtemps avec Zach, jusqu’à ce que leur relation en devienne toxique et l’empêche d’entretenir la moindre amitié en dehors de leur couple. Il lui avait ensuite fait perdre toute envie de se lier avec qui que ce soit et sa confiance dans la gente masculine était particulièrement érodée. Mais ce soir, elle n’entendait pas la voix de son ex se superposer à celle de Thomas, elle était trop loin de lui, loin de tout. Elle était bien et c’était assez rare pour être mentionné. Ils quittèrent finalement le restaurant et elle considéra sa proposition de la raccompagner. Rentrer en taxi ou continuer de marcher avec lui en profitant de la douceur de cette soirée ? Le choix était assez rapide. « Vous me vendez du rêve ! Je passerai mon tour pour Green Arrow ou n’importe lequel de ses semblables du coin. Je préfère rentrer avec vous. » Elle n’avait aucune envie qu’il s’en aille et de se retrouver seule à nouveau. Maintenant que le repas était terminé, cette échéance se retrouvait d’autant plus proche et ça ne lui plaisait pas du tout. « Vous n’êtes pas un grand fan de Green Arrow, alors ? » Demanda-t-elle quand ils se mirent en chemin pour son hôtel. « J’avais cru comprendre qu’il avait fait beaucoup de bien à la ville, pourtant. Comme Batman à Gotham. » Ajouta-t-elle avec un sourire narquois. A chaque grande ville son justicier masqué, Star City avait l’archer vert et Thomas ne semblait guère l’apprécier. Mais Hope n’avait aucune envie de discuter des mecs qui se prenaient pour des héros et qui volaient de toits en toits au-dessus des lois.

Elle préféra donc lever la tête et observer ce qui l’entourait, remarquant les nombreux clubs dont il lui avait parlé plus tôt. Les portes étaient closes pour l’instant, mais dans quelques heures, nul doute que les lieux seraient assaillis par une multitude de jeunes prêts à tout oublier l’espace d’une nuit. Comme Thomas l’avait été si souvent, sans aucun doute. « On est entrés dans votre quartier on dirait … C’était laquelle, votre boîte préférée ? » Demanda-t-elle d’un ton léger en observant les entrées toutes plus luxueuses les unes que les autres. Elle trouvait ça drôle de l’imaginer écumant les boîtes, et c’était un sujet tout aussi anodin que ceux qu’ils avaient eu pendant le repas, une bonne façon de remplir ce silence qu’elle voyait se profiler devant elle et qu’elle redoutait. Elle finit par reconnaître les rues et son hôtel apparut devant eux. Hope s’arrêta en bas, regarda les fenêtres avec une moue un peu dépitée, puis se retourna vers Thomas. « Un dernier verre avant que je vous rende votre liberté ? S’il vous plaît. » Elle posa une main sur son bras et l’entraîna à l’intérieur sans attendre sa réponse. « Je vous l’offre, pour vous remercier. » C’était la première fois qu’elle faisait un pas vers lui ainsi, après tous les efforts qu’il avait fait pour elle. Mais plus le moment de se quitter approchait et plus elle voulait le repousser. Elle ne voulait pas qu’il s’en aille, et que ce soir soit la dernière fois qu’elle le croiserait. La main toujours sur son bras, elle s’assit au bar de l’hôtel et le lâcha seulement quand elle du appeler le serveur. « Merci pour cette soirée. Pas de sang, pas de mauvaise surprise, on s’améliore tous les deux. » Le serveur revint rapidement avec leurs consommations et elle se tut le temps qu’il dépose leurs verres. Hope trinqua avec Thomas, sans trop savoir à quoi. A ce soir, à cette rencontre providentielle, au fait qu’elle aimait sa compagnie. « Star City devient plus intéressante en bonne compagnie, il faudra que je revienne même si je n’obtiens pas le poste. Vous me ferez visiter la ville ? En dehors des lieux peuplés d’abrutis. » Ajouta-t-elle avec un sourire en coin. Elle but une gorgée de son verre, le reposa sur la table et laissa ses doigts s’égarer vers ceux de Thomas. Elle effleura sa peau, son regard se perdit quelques secondes sur ses mains, puis remonta jusqu’à son visage sans qu’elle ne recule les doigts. « Ca me plairait de vous revoir. Pour effacer tout ce que j’ai pu dire de désagréable la première fois qu’on s’est rencontrés. Pour … pour vous revoir, c’est tout. »


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyJeu 7 Sep - 23:08

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hope & thomas


Quand Thomas entend les gens vanter les mérites de Green Arrow, il rit. Il rit, parce qu'il connaît l'identité de l'homme qui se cache sous le masque, il sait ce qu'il vaut vraiment. Il sait qu'on ne peut pas réellement compter sur lui, et qu'il ne vaut pas bien mieux que tous ces criminels qu'il arrête. Question de point de vue, probablement, et celui de Thomas est très arrêté sur la question. « Je ne suis pas fan, non. » Pour un millier de raisons qu'il ne prendra pas le temps de lui expliquer ce soir, peu désireux de voir son humeur déchanter – comme à chaque fois que ses pensées se tournent vers Oliver et les très, très mauvais souvenirs associés à sa personne. Ce n'est pas à tout cela qu'il veut penser, pour ne pas risquer de gâcher une soirée qui est de loin la meilleure qu'il ait vécu depuis de nombreux mois. Difficile d'imaginer qu'ils puissent si bien s'entendre, après leur rencontre pour le moins mouvementée – courtoisie de Jason. Il ne sait même plus quand il a passé un moment en compagnie d'une femme pour la dernière fois, même sans allez au delà d'une conversation cordiale. Probablement parce qu'il s'est persuadé que sa vie ne permet pas ce genre de relations, qu'il serait trop dangereux, voire même irresponsable, d'impliquer une femme à sa vie. Mais difficile de ne pas être envieux, quand même Jason est parvenu à trouver l'amour de sa vie en ce qui semble avoir été un claquement de doigts. Difficile de ne pas se sentir seul, dans cette ville qui n'a plus grand chose de familier. Plus difficile encore d'envisager pouvoir concilier sa vie d'assassin avec... le reste.

Il rit doucement quand Hope lui demande quelle boite de nuit avait été sa préférée. Puis il hausse les épaules. « Pour être tout à fait honnête, je ne reconnais aucun de ses établissements. Tout a tellement changé en quelques années... Je suppose que c'est pareil dans toutes les grandes villes, mais c'est toujours bien plus flagrant quand vous disparaissez pendant quelques années. » Et ça, pour avoir disparu... Son retour à Star City, Thomas l'a plutôt mal vécu. Tout était devenu trop différent, et tout avait un arrière-goût amer. Dans sa propre ville, il se sent comme un fantôme, comme quelqu'un qui n'a rien à y faire. Jason a-t-il ressenti la même chose en retournant à Gotham après une décennie d'absence ? Probablement pas. Sinon, il ne s'acharnerait pas à vouloir la débarrasser de ses criminels, il serait parfaitement indifférent à son sort, comme lui l'est avec Star City. Un sentiment étrange, car cette ville, il l'a aimée. Et puis, tout a changé, trop brusquement pour qu'un retour en arrière soit possible. Encore une fois, c'est Hope qui le tire de ses pensées, avec une invitation qui le prend un peu au dépourvu. Il hausse les sourcils, sincèrement surpris. « Un verre ? Je croyais que vous ne buviez pas ? » Une petite pique, sans méchanceté, et puis de toute façon, comment refuser ? Un sourire aux lèvres, Thomas la suit à l'intérieur de l'hôtel, remarquant bien qu'elle ne le lâche pas. Ce n'est que lorsqu'ils sont assis au comptoir qu'elle retire sa main, et pour garder les idées claires, Thomas ne commande qu'une bière. « Pas de sang, ni de mauvaise surprise... Dommage, moi qui croyait que le look du type mystérieux donnant l'impression d'être passé sous un train faisait son petit effet... » Il rit doucement. C'est vrai, cette soirée est agréable et à mille lieues de ce dont il a l'habitude. C'est une véritable bouffée d'air frais pour lui. À trop vivre en solitaire, il en avait oublié les plaisirs simples de la vie, comme le simple effleurement des doigts d'une femme sur les siens.

Se fait-il des idées, où quelque chose est-il en train de se passer entre eux ? Un peu bêtement, Thomas regarde leurs mains si proches, avant de relever les yeux vers elle. Il a presque peur de fantasmer, d'imaginer la réciprocité de ce qu'il ressent. Jusqu'à ce qu'elle lui confirme son ressenti. Et là, Thomas sourit. « C'était mérité. Tout ce que vous m'avez dit, c'était mérité. » Il en a pleinement conscience. Mais justement, c'est sa fougue qui lui a immédiatement plu, le refus de courber l'échine face à plus fort qu'elle. Hope est différente, indéniablement. Différente, et peut-être est-ce bien là tout le problème. Comment résister à son charme ? « J'aimerais beaucoup aussi. Vous revoir, juste pour vous revoir. » Un peu charmeur, il franchit un petit cap en prenant sa main, en nouant ses doigts aux siens. « Mais vous savez... La soirée n'est pas encore terminé. Il est encore tôt. » Un sous-entendu qui n'ira pas plus loin pour le moment, Thomas se refusant à davantage tant qu'il n'aura pas la certitude qu'ils sont sur la même longueur d'ondes. De la même façon qu'il ne se vexera pas qu'elle décline son invitation. Assassin, certes, mais gentleman aussi. C'est toute la dualité de sa personne, une dualité qu'il n'est pas certain de vouloir dévoiler à Hope, qui semble l'apprécier malgré des débuts un peu houleux. Est-ce mentir, que de vouloir la préserver d'une vérité que lui même ne parvient pas à pleinement assumer ?

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyDim 1 Oct - 11:12

tired of being alone
Thomas & Hope

Hope lui lança un regard appuyé quand il se moqua qu’elle l’ait invité à boire un dernier verre. « Je m’hydrate, pourtant ! » Elle n’avait pas besoin de boire de l’alcool pour avoir envie de passer un peu plus de temps avec lui, et encore heureux. Sa vie serait bien triste, si c’était le cas ! « Je ne vous tomberai pas dans les bras raide soûle par contre … Désolée. » Ajouta-t-elle, moqueuse. Elle avait appris à apprécier les boissons soft, qui la tenaient loin des effets tant redoutés de l’alcool. Elle s’était pris assez de cuites quand elle était plus jeune, et même pendant les soirées étudiantes pour oublier la pression des concours … Mais après quelques mauvaises expériences, et l’exemple de son père qui avait complètement sombré dans le whisky, elle préférait se tenir loin de tout ça. Elle n’en apprécierait que mieux la présence de Thomas, sans les artifices que pouvait procurer l’alcool. Quoi qu’elle fasse, et quoi qu’elle dise, elle aimait mieux être lucide. Une fois assise, elle haussa les sourcils avec un sourire. « Le type mystérieux ça peut marcher, mais une fois passé sous un train, c’est plus trop mon genre. Je ne mélange pas travail et plaisir. » Elle avait oublié ce qui l’attirait, en matière d’hommes. Elle ne s’était plus posé la question depuis longtemps, mais elle savait ce qu’elle avait fui et ce qu’elle ne voulait pas retrouver. Zach, ça avait été la pire erreur de sa vie. Mais parce qu’il avait trempé dans le même genre de trafics qu’elle, parce qu’il avait grandi dans la même merde qu’elle et qu’il comprenait parfaitement ce qu’elle avait du faire pour en sortir, elle avait été séduite. Elle avait aimé qu’il lui donne l’illusion d’une vie normale loin de leurs erreurs passées. Elle avait aimé qu’il ne la juge pas pour ce qu’elle avait fait, et elle se détestait pour ça, aujourd’hui. Il l’avait traitée comme une enfant désobéissante qu’il avait réussi à faire revenir sur le droit chemin, tout ça pour se servir d’elle ensuite et lui enlever tout ce qu’elle avait de plus cher au monde. Elle était restée loin des hommes après ça, parce que même quand elle se disait qu’elle pouvait tourner la page, il était toujours là, dans un coin de sa tête, et elle n’avait plus envie de refaire les mêmes erreurs. Elle n’en était pas à se demander si Thomas était son type d’homme, cette question n’avait pas vraiment lieu d’être. Il n’était pas Zach et il lui plaisait, ça suffisait.

Les choses avaient bien évolué depuis ce fameux soir où il avait frappé chez elle, en sang. Et même s’il avait amplement mérité tout ce qu’elle lui avait dit alors, les reproches et même la gifle assénée avec rage, elle ne voulait pas que les choses en restent là. Plus elle passait de temps avec lui et moins elle se fichait de ce qu’il pourrait penser d’elle. Ce qui aurait été impensable et même horripilant quand elle l’avait rencontré, devenait source de plaisir ce soir. Il avait envie de la revoir. Elle sourit et regarda sa main, leurs doigts entrelacés, puis reporta son regard vers lui. La chaleur de sa main sur la sienne, c’était simple et pourtant tellement agréable. Un tout petit geste qui faisait lentement dégeler le bloc de glace qu’elle avait érigé autour d’elle, et qui lui donnait envie de continuer. Cela faisait des mois qu’elle s’était interdit le moindre plaisir et que seul le travail rythmait ses journées. Et c’était encore le travail qui l’avait amenée ici, à l’autre bout du pays. Mais elle ne travaillait pas ce soir … Et comme il le disait si bien, la soirée était loin d’être terminée. Ils pouvaient donc arrêter de chercher des excuses pour faire traîner les choses et éviter de se dire au revoir. Elle était ravie qu’il l’ait enfin fait remarquer, elle ne voulait pas que la soirée se termine déjà. Elle voulait … « C’est vrai, il est tôt. Ca tombe bien, je n’ai pas envie d’aller me coucher. » Il y avait un peu trop de distance entre eux, alors elle se rapprocha. Pour qu’il l’entende mieux. Pour qu’elle sente son parfum. « Puisque je suis chez vous, vous avez peut-être des idées pour continuer la soirée ? » Son bras touchait le sien, elle n’avait pas dénoué leurs doigts. Au contraire, elle s’y accrochait, et de son pouce elle caressait sa peau, doucement. Elle s’approcha encore un peu, inclina la tête vers lui. Son nez effleura son cou, puis ses lèvres caressèrent légèrement la courbe de sa mâchoire tandis qu’elle remontait jusqu’à son oreille. « J’ai peut-être une idée ou deux. » Proposition lâchée dans un souffle, n’attendant plus qu’une réponse de sa part. Ils étaient seuls, le serveur avait disparu et aucun autre client ne se trouvait dans le bar à cette heure ci. Elle était à l’autre bout du pays et même si le hasard l’avait déjà fait retrouver Thomas plus de fois qu’elle ne l’aurait imaginé, elle ne voulait plus compter sur le hasard. Il était là ce soir, et quoi qu’ils en disent, c’était peut-être la dernière fois qu’elle le voyait. Elle avait envie de profiter de cette soirée, elle avait envie d’oublier la solitude et les barrières.


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyMar 17 Oct - 18:39

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hope & thomas


Un jour, Oliver lui a sorti une connerie du genre, "la séduction est un art", et Thomas avait trouvé ça con, comme la plupart de ses élans philosophiques de l'époque. L'art, c'est subjectif, non ? Ce qui plaît aux uns déplaît aux autres, tout est une question d'affinités, comme on dit, les goûts et les couleurs ne se discutent pas... Étrangement, il ne se souvient pas réellement de cette période où, comme Oliver, il enchaînait les conquêtes, par refus de s'engager, mais également par besoin de se prouver quelque chose, lui qui n'avait pas su garder ses parents à ses côtés, ni même un quelconque autre membre de sa famille. N'était-ce pas ridicule, en fin de compte, de perpétuer la tradition en s'interdisant toute relation sérieuse ? À son âge, beaucoup d'hommes sont mariés, ou au moins en ménage, avec des enfants et une situation professionnelle et familiale tout ce qu'il y a de plus normal. Thomas se demande si, en supposant que l'incident n'ait jamais eu lieu, il n'aurait pas pu avoir tout cela, lui aussi. Trouver une fille bien qui lui aurait donné envie de se ranger, de fonder une famille, d'arrêter d'écumer les soirées sans réel but... Mais toutes ces choses là échappent aussi à Thomas. Elles ne sont que des éléments de plus à ajouter à la liste de celles dont Oliver l'a privé en le laissant pour mort. Et à celles dont Malcolm l'a privé en faisant de lui un assassin. Même Jason s'en est sorti mieux que lui, et ce n'était pourtant pas plus gagné d'avance pour lui. Alors finalement, peut-être y a-t-il encore un peu d'espoir, pour lui aussi ? L'espoir d'une vie meilleure, à défaut d'être normale ? Thomas n'ose pas encore y songer, pour ne pas être bêtement déçu par lui-même.

Thomas reprend ses esprits quand Hope reprend la parole. Leurs doigts sont toujours entrelacés, et leurs visages de plus en plus proches. Il avait oublié ce que c'était, cette proximité si électrique avec quelqu'un. Avec quelqu'un qu'on n'a pas envie de laisser partir, quand on n'a pas envie que la soirée se termine. Thomas ne sait même pas quelle heure il est, et il s'en moque parfaitement. Et de toute évidence, c'est aussi son cas, puisqu'elle semble réceptive à ses sous-entendis à moitié subtils seulement. Sans doute parce qu'ils ne sont pas censés l'être, parce qu'il est ridicule de jouer au chat et à la souris alors que tous les deux savent très bien ce qu'ils veulent, ce dont ils ont envie... Comme le dit si bien le dicton, à quoi bon tourner autour du pot ? Ou du verre, dans leur cas ? Hope se rapproche davantage encore, et Thomas lui adresse un sourire charmeur. Pour autant il ne fait rien, pas encore, il la laisse décider de ce qu'elle veut vraiment. S'il y a bien une chose qu'il déteste, c'est s'imposer auprès des femmes. Même en étant un parfait abruti, c'est une chose qu'il n'a jamais faite, ayant bien trop de respect pour la gent féminine pour cela. « Juste une idée ou deux... ? » Il lui répond dans un souffle rauque, et tourne le visage de façon à ce que leurs lèvres s'effleurent. La tentation est grande, trop grande pour qu'ils puissent continuer à faire semblant de vouloir y résister.  Alors il se penche, après quelques secondes d'hésitation, pour l'embrasser une première fois, juste un instant. Et c'est en le faisant qu'il réalise à quel point il en mourrait d'envie. À quel point Hope lui plaît, avec sa force de caractère indéniable et sa détermination sans faille. « Je pense que je sais comment occuper le reste de la soirée... » Cul sec, Thomas termine son verre.

Quelques minutes plus tard, son dos rencontre brusquement la porte de la chambre d'hôtel de Hope. Elle cherche les clés, il cherche la poignée, sans cesser de s'embrasser, enfin et complètement désinhibés, et l'alcool n'est pas à blâmer. La porte s'ouvre finalement avant de claquer quand ils la referment derrière eux. Le cœur battant comme un tambour dans sa poitrine, Thomas se débarrasse de sa veste et de son t-shirt, non sans impatience. Mais pourtant, le visage de la jeune femme entre les mains, il reprend ses esprits quelques secondes, pour poser une question essentielle. « Tu es sûre... ? » Après tout, ils se connaissent à peine. Elle pourrait avoir changé d'avis, mais ne pas oser le lui dire. Mais Thomas n'est pas de ces hommes là, et si Hope ne voulait pas passer avec lui, il ne lui en tiendrait pas rigueur, pas plus qu'il ne serait déçu. Ce n'est pas ainsi que les choses fonctionnent, du moins pas qu'elles fonctionnent normalement. Hope, il l'apprécie vraiment beaucoup, trop pour la traiter sans égards – non pas que n'importe quelle femme mérite de l'être. Poser cette question, c'est s'assurer de consentement, se rassurer lui-même, et prendre un instant pour profiter du moment. Car en vérité, cela fait une éternité que Thomas n'a pas passé la nuit avec une femme. Une éternité passée, présente et future de violence et de sang, qui contraste avec la douceur de cette parenthèse avec Hope.

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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptyMer 1 Nov - 20:42

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Thomas & Hope

Quand c’était, la dernière fois que Hope avait fait ça ? Qu’elle s’était penchée vers un homme pour lui murmurer des mots à l’oreille, dans le seul but de passer quelques heures avec lui ? Sans même le connaître réellement, sans songer au lendemain, mais avec la ferme certitude de ce qu’elle voulait … Bien trop longtemps, une éternité presque. Pourtant ce soir, elle n’avait aucun doute, aucun conflit intérieur qui la pousserait à se demander si c’était bien sage. Elle se fichait de ce qui était sage. Thomas avait ce petit quelque chose, ce magnétisme qui la mettait totalement en confiance et qui lui donnait envie d’aller plus loin. Ce n’était que pour ce soir, que dans cette ville loin de la sienne, ce n’était qu’un jeu entre adultes consentants et pleinement conscients de ce qu’ils faisaient. Pourquoi donc y mettre un terme ? La soirée avait encore de longues heures qui s’étiraient devant eux, et Hope voulait en profiter. Ne pas se retrouver seule. Ne pas se retrouver sans lui, alors qu’elle sentait sa chaleur contre elle et que chaque seconde qui passait lui donnait envie de se rapprocher davantage. Mais ce n’était plus à elle de briser la distance. Elle attendait qu’il vienne, elle attendait qu’il franchisse ce dernier pas. Certaine de ses charmes, mais oscillant au bord de ce vide qui se maintenait entre eux. Et puis, un effleurement de ses lèvres contre les siennes, une seconde restée en suspens … Allait-il céder, ou lui résister ? Cet instant d’attente s’étira infiniment, et il l’embrassa, enfin.

Ils abandonnèrent le bar, Hope laissant son verre encore à moitié plein derrière elle sans un seul regard en arrière. Elle eut toutes les peines du monde à retrouver sa clé et à la glisser dans la serrure de sa chambre, son corps plaqué contre celui de Thomas et leurs lèvres scellées dans un nouveau baiser. Mais la porte claqua enfin derrière eux, les isolant pour de bon du reste du monde. Le souffle court, elle leva des yeux brillants vers lui quand il cessa de l’embrasser et qu’il prit son visage entre ses mains. Pendant une fraction de seconde, l’air si sérieux qu’il arbora l’inquiéta. Avait-il soudain changé d’avis ? Mais la question qu’il lui posa fit s’épanouir un sourire sur son visage, et fit disparaître toute trace d’inquiétude. On ne l’avait pas traitée avec autant de considération depuis tant d’années qu’elle avait oublié l’effet que cela faisait. Et c’était très, très agréable. Elle noua ses bras sur la nuque de Thomas et l’embrassa avec une passion redoublée. Ses baisers quittèrent ensuite ses lèvres pour glisser le long de sa mâchoire, vers son cou, goûtant sa peau et inspirant son parfum. Il n’avait pas à s’inquiéter pour elle, elle savait ce qu’elle faisait. Elle n’était pas sous le coup de l’alcool ou d’une décision désespérée. Pour la première fois depuis longtemps, elle s’engageait dans cette relation, toute éphémère qu’elle soit,  avec sérénité. Et beaucoup de désir. « Tout à fait certaine. » Si ses baisers n’avaient pas été assez parlants, ces quelques mots devaient suffire à attester de son consentement. Elle le désirait. Elle l’embrassa à nouveau tandis qu’une de ses mains se plaquait sur son torse, caressant sa peau, ses doigts parcourant les marques qui couturaient son épiderme. Hope ne songeait pas à elles, à vrai dire, mais plutôt à découvrir chaque parcelle accessible de son corps … Ces traces ne la gênaient pas le moins du monde. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de détacher ses lèvres des siennes quand elle effleura la cicatrice de sa blessure au ventre, celle qui l’avait mené jusqu’à chez elle. Elle y jeta un regard, juste pour vérifier. Elle ne s’y attarda pas, notamment parce qu’il n’y avait bientôt plus rien à voir – elle avait bien travaillé – mais  le souvenir la fit sourire et un petit rire monta dans sa gorge. « Si tu m’avais dit que ça finirait comme ça … » Souffla-t-elle d’une voix rauque. S’il l’avait fait, ce n’était pas juste une claque qu’il aurait récoltée, mais par chance ils n’auraient jamais pu prédire ce retournement de situation, ni l’un ni l’autre. Et elle était loin de le regretter …

Elle le repoussa vers son lit afin qu’il s’y retrouve assis, et elle passa ses jambes de chaque côté pour s’asseoir sur ses genoux. Elle n’avait pas fait mine d’enlever ses propres vêtements, mais elle caressait sa peau à lui, qu’il avait découverte pour elle. Elle y déposait ses lèvres, elle prenait son temps malgré la fièvre qui brûlait en elle. Enivrée par le désir, elle se sentait intensément vivante entre ses bras. Elle était légère, délivrée de toutes les pensées parasites qui bouillonnaient habituellement en elle. Elle ne le connaissait pas vraiment, elle ne savait pas quels étaient ses fardeaux, quels étaient ses devoirs. Elle ne savait même pas si quelqu’un l’attendait chez lui ce soir, ils n’en avaient pas parlé. Elle ne voulait pas le savoir. Mais elle pouvait deviner que les épreuves du passé s’éternisaient dans son sillage, à travers tous les non-dits de cette soirée et des précédentes. Elle avait besoin de ce lâcher-prise qu’ils étaient en train de mettre en pratique, et elle était certaine qu’il en avait tout aussi besoin qu’elle. Juste un instant, juste pour quelques heures. Cette parenthèse était la leur, accordée gracieusement au milieu du chaos de leurs vies respectives. « Tu ne m’as pas dit … » Elle s’était arrêtée, bien à contrecœur, pour le regarder et planter ses yeux dans les siens. Elle était déjà essoufflée comme si elle avait couru, et du reprendre son souffle une seconde. « J’espère que c’est aussi ce que tu veux, parce qu’il est trop tard pour reculer. » Elle ne lui demandait pas la permission, il la lui avait donnée bien avant, mais elle avait envie de l’entendre. Pour le plaisir.


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MessageSujet: Re: the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope)   the night is young, and i'm tired of being alone (thomas&hope) EmptySam 16 Déc - 20:06

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Oui. Non. En trente-six ans, Thomas a rarement été invité à donner son avis, son consentement. Personne ne lui a demandé s'il voulait être baladé d'une maison à une autre parce que personne chez les Merlyn ne voulait se coltiner le petit orphelin de mère au père dépressif à tendance suicidaire. Malcolm ne lui a pas demandé son avis avant de disparaître pendant des années, pour réapparaître plus froid qu'un bloc de glace. Oliver ne lui a pas demandé ce qu'il en pensait avant de jouer les héros, le condamnant à un sort terrible. Personne ne s'est soucié de savoir s'il avait envie de devenir un foutu assassin en suivant les enseignements de Ra's al Ghul. Toute sa vie, Thomas eu l'impression de n'être qu'un petit caillou ballotté par un courant trop fort pour lui. Alors oui, il a besoin d'être certain que Hope a bien envie de la même chose que lui, il se fout bien qu'il puisse changer d'avis à la dernière seconde, il ne veut rien lui imposer et malgré tous ses défauts, il n'est pas du genre à imposer quoi que ce soit à une femme. Et puis, Hope lui plaît, elle lui plaît vraiment, il n'a pas spécialement envie de dégringoler – encore – dans son estime en se comportant comme un véritable goujat avec elle. Il acquiesce d'un petit hochement de tête satisfait lorsqu'elle lui assure que c'est bien ce qu'elle veut, et lui rend son baiser sans aucune retenue. Ça fait une éternité qu'il n'a pas embrassée une femme ainsi et mieux, qu'une femme l'a embrassée ainsi. Et bon sang... Ce que ça peut faire du bien. Oubliez le côté sensuel, c'est simplement l'impression d'être avec quelqu'un qui a envie d'être avec lui, peu importe que ce soit pour un moment passionné ou rien qu'une conversation autour d'un verre. C'est autre chose que son éternelle solitude, fidèle compagne depuis trop d'années maintenant. Il frissonne quand les doigts de la jeune femme effleurent la cicatrice laissée sur son ventre, et un petit ricanement lui échappe. « Faut croire que t'es plus capable d'arrêter de me tripoter... » C'est tout de même bien agréable que l'aiguille ou la paire de claques. Toutes méritées, mais néanmoins, à choisir...

Quand Hope se fait un peu plus entreprenante, il la laisse faire, bien loin d'avoir envie de se plaindre, et se retrouve assis sur le bord du lit, la jeune femme sur lui, encore bien trop couverte à son goût. Et naturellement, elle ne manque pas de se moquer gentiment de sa prévenance, alors il feint une grimace. « Hm, tu sais quoi, tout bien réfléchi, je crois que je vais retourner au bar boire un autre verre... » Ou pas. Il glisse sa main dans sa nuque et l'attire à lui pour un nouveau baiser passionné, puis ses mains glissent sous ses vêtements pour caresser sa peau, il sourit contre ses lèvres quand il la sent frissonner sous ses doigts. Puis l'impatience le gagne, il lui retire son haut, défait l’agrafe de son soutien-gorge et la fait basculer sur le lit. Malgré un désir de plus en plus pressant, il ne se laisse pas aller à l'empressement, prend le temps de la découvrir, couvrant sa peau dénudée de baisers brûlants, laissant ses mains vagabonder sur son corps. Cela fait une éternité que Thomas n'a pas connu de femme, et il ne saurait l'expliquer, mais il ressent quelque chose de particulier avec Hope, d'inédit et quelque part d'un peu effrayant. Cette nuit avec elle, c'est une parenthèse dorée dans sa vie chaotique, un moment qui lui rappelle ce que c'est que de se sentir vivant, vraiment vivant. Peut-être que ce ne sera que l'idylle d'un soir, mais pour lui c'est déjà quelque chose d'inespéré. Au delà du plaisir et du côté enivrant de leur union, c'est l'impression de ne plus n'être qu'une machine à tuer, un pantin qui passe de mains en mains.

Thomas sursaute, réveillé par la sonnerie de son téléphone, balancé dans un coin de la pièce en même temps que sa veste. Le temps qu'il reprenne ses esprits et se lève, le maudit appareil a déjà cessé de sonner – tant mieux, il n'est pas d'humeur a avoir qui que ce soit au téléphone, les personnes possédant son numéro étant rarement messagères de bonnes nouvelles. Un soupir agacé lui échappe quand il jette un rapide coup d’œil à l'écran pour savoir qui a cherché à le joindre de si bonne heure, probablement l'un des chiens de garde de Luthor, qui aura besoin de lui pour une quelconque besogne. Avec moins d'entrain qu'un animal qui entre dans un abattoir, Thomas enfile une partie de ses vêtements, avant de retourner s'asseoir au bord du lit quand il voit Hope commencer à se réveiller. Pas question de disparaître comme un salaud. Il caresse doucement son épaule et se penche pour y déposer un baiser, navré de la tirer de son sommeil prématurément – et de devoir la quitter si tôt. « Hey. Désolé, je dois y aller... Un abruti s'est trompé dans les chiffres de la comptabilité de Merlyn Global Group, j'ai intérêt à m'en occuper avant que mon paternel ne commence à couper des têtes... » Un mensonge. Mais qui vaut bien mieux que de lui avouer qu'il doit aller menacer de mort un abruti qui n'a pas payé ses dettes, et qui en plus de cela a cru pouvoir être plus malin que Luthor. Autant dire qu'il aurait préféré traîner au lit avec elle, mais il doit continuer à maintenir son image de larbin obéissant auprès du génie criminel. « Alors, hm... Appelle-moi ? »

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