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 SOS Amitié ft. Diana

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MessageSujet: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyJeu 14 Juin - 20:19


   
SOS AMITIE
Les hommes ont encore du bon en eux. Nous nous battons, nous tuons, nous nous trahissons, mais nous pouvons reconstruire. Nous pouvons faire mieux que ça. Nous le devons.
Attendre que Gaal soit vaincue, cela lui paraissait compliqué. Il y aurait toujours une nouvelle bataille, toujours un nouvel ennemi. Helas, ils avaient fondé la JLA justement pour pouvoir affronter ensembles ces ennemis, pour ne plus être seuls face à des menaces toujours plus grandes. Il avait conscience que c’était un fardeau trop lourd pour eux, et qu’à chaque instant, l’un d’eux pouvaient ne pas revenir du combat. C’était cette pensée, obsédante, inquiétante, plus que tout autre idée qui le poussa à ne pas attendre comme il pensait le faire dans un premier temps et à attendre Diana à la fin de la réunion.
Alors que tout le monde sortait, Bruce resta. Quand Diana fit mine de partir, il s’approcha d’elle. Plus exactement, il se plaça entre elle et la sortie, conscient qu’il pourrait s’en prendre une en pleine poire et y laisser quelques dents au passage. Diana pouvait être féroce quand elle le voulait, et elle l’avait paru durant la réunion. Il savait qu’elle essuyait les larmes de Jason, et que celles-ci alimentaient pour beaucoup la colère qu’elle ressentait envers lui. Il savait aussi qu’il n’avait pas réussit à la convaincre la dernière fois qu’ils s’étaient vus.
Bruce n’avait jamais envisagé d’avoir à la convaincre, parce que Diana était avant tout son amie. Il se demandait si elle l’était encore. Peut-être que son histoire d’amour avec Jason, que l’enfant qu’elle avait désormais, la famille qu’elle devait protéger changeait tout. Bruce espérait que non. Parce qu’il avait besoin de son amie, parce que sans elle à ses côtés, il doutait de pouvoir continuer à affronter tous les démons de la galaxie, parce qu’il savait que la Justice League reposait encore beaucoup trop sur leurs épaules à eux trois, Diana, Clark et lui.
C’était justement le fait qu’ils soient si différents qui rendrait la trinité si importante. Le fait qu’une amazone, un kryptonien et un humain puissent s’entendre, s’allier, s’entraider, ça envoyait un signal fort à tout le monde, ça faisait sens. Mais s’ils commençaient à se battre durant les réunions, plus rien n’allait aller. Bruce en avait terriblement conscience mais c’était secondaire par rapport à l’amitié avec Diana. D’autant qu’il y avait maintenant une enfant qui avait besoin de stabilité et non d’éternelles disputes autour d’elle. Bruce était bien placé pour savoir que l’environnement d’un enfant était capital à son futur.
« Diana, je crois qu’il faut que nous parlions, toi et moi. » fit-il en la regardant dans les yeux.
Afin de préserver l’image de la trinité fondatrice de la ligue, il attendit que tout le monde soit parti avant de dire quoi que ce soit. Bruce se fichait de l’image qu’il pouvait renvoyer, mais il savait que la trinité avait du sens, qu’elle était importante.
« Je n’ai pas envie de me battre avec toi, plus jamais. Ni ici ni ailleurs. Alors je te propose qu’on vide nos sacs maintenant, et qu’on règle cela une bonne fois pour toute. »
Bruce savait que Diana aimait la franchise, plus encore que lui, elle allait droit au but sans tourner autour du pot, alors il fit de même. Il la suppliait du regard d’accepter. Il ne pouvait pas la laisser partir avec toutes ces pensées aussi sombres en tête. Il devait faire quelque chose. C’était sensé être lui le chevalier noir, pas elle.
   
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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyLun 18 Juin - 11:36

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Diana pense être une femme patiente. Du moins, elle estime l'être davantage que la moyenne – après tout, cinq millénaires de vie l'auront aidée à le devenir. Elle fait sincèrement de son mieux pour voir le bon côté de chacun, pour garder foi en l'humanité, pour garder espoir et ne jamais partir vaincue d'avance. Elle est adepte des secondes et des troisièmes chances, elle tend toujours la main avant son épée. C'est une coutume sur Themyscira, la preuve que les Amazones ne sont pas des guerrières assoiffées de sang, sans pitié ni compassion pour leurs ennemis. Une Amazone ne tue pas si elle peut se contenter de blesser, une Amazone ne blesse pas si elle peut se contenter de soumettre, une Amazone ne soumet pas si elle peut se contenter de pacifier. Et jamais, jamais, une Amazone ne lève la main avant de l'avoir tendue. C'est en suivant cet ordre d'idées que Diana a toujours fait en sorte d'agir, pour respecter les valeurs enseignées par Hippolyte et par toutes ses sœurs, et pour ne pas ternir l'idéal d'amour et de justice que représente Wonder Woman. Mais c'est dur, c'est de plus en plus dur. Diana a toutes les peines du monde à continuer à faire preuve de clémence envers ceux qui ne la méritent pas, à continuer à prétendre ne pas être affectée par les atrocités qu'elle voit jour après jour. Elle ne supporte plus de voir criminels et psychopathes s'en prendre à ses amis et à sa famille, à des innocents qui n'ont pas les moyens de se défendre. Elle craint de commencer à devenir amère, toute cette colère est comme du poison dans ses veines. Et mieux vaut ne pas l'accuser d'être simplement une femme perturbée par la naissance de son premier enfant, en plus d'être dégradant, ce serait tout à fait faux. Si l'envie de voir Ophelia grandir dans un monde où les conflits n'existent plus est utopique, elle veut faire de son mieux pour faire en sorte qu'ils diminuent. Pour autant, elle est parfaitement lucide et n'est en rien influencée par un quelconque bouleversement émotionnel dû à un changement hormonal. La colère qui gronde en elle est là depuis longtemps, Diana peine juste à l'étouffer comme elle le faisait auparavant. Elle n'aime pas ces effusions presque incontrôlables de rage, elles lui donnent l'impression de ne plus être elle-même et peine à comprendre pourquoi elle semble incapable de s'apaiser.

Bruce. Quand il se place entre la sortie et elle après la réunion pour le moins électrique de la Ligue, Diana fronce les sourcils. Parler ? Depuis quand Bruce Wayne est-il du genre à vouloir parler ? Elle ne lui répond pas immédiatement, reste silencieuse jusqu'à ce que le reste de l'équipe ait quitté la pièce. Elle adresse quelques sourires, puis retrouve son air sérieux lorsqu'elle se retrouve seule avec Batman. Pendant un instant, elle songe à l'écarter de son chemin pour pouvoir quitter la Tour de Garde comme elle en avait l'intention, mais elle s'avoue vaincue en soupirant. « Soit. Donne-moi une minute pour prévenir Jason. » Elle lui avait assuré rentrer sur Themyscira une fois la réunion terminée, mais lui avait aussi demandé de rester à proximité de son jet au cas où elle aurait besoin de l'informer d'un contretemps, puisque seul l'appareil dispose de technologie lui permettant de le faire. Elle lui passe un rapide coup de fil pour lui dire qu'elle aura un peu de retard, mais elle n'en précise pas la raison. Si les choses sont tendues entre Bruce et elle, elles le sont peut-être davantage entre Jason et lui. Cela fait, elle retourne s'asseoir à sa place et désigne le siège à côté d'elle. Rester debout ne ferait qu’accroître sa nervosité, et quand bien même Bruce lui ait dit de vider son sac, elle n'a pas particulièrement envie d'exploser. Pourtant, d'une certaine façon, elle en meurt d'envie. Elle voudrait pouvoir lui lancer ses mille et unes vérités au visage avant de l'abandonner à ses réflexions, mais ce n'est pas ainsi qu'elle a pour habitude de procéder. N'est-ce pas elle, parmi tous les membres de la Ligue, qui est la plus diplomate en cas de désaccord ? Elle est supposée l'être. Avec Bruce, tout lui paraît toujours plus compliqué, mais puisqu'il a fait l'effort de faire un pas vers elle, Diana va faire de son mieux pour garder son calme et ne pas s'emporter trop vite.

Le problème, c'est qu'elle ne sait pas par où commencer. Elle tapote nerveusement la table du bout des doigts, se demandant comment entamer la conversation sans risquer d'allumer un brasier d'entrée de jeu. Le regard fixe et le visage inexpressif, elle reste songeuse un long moment, jusqu'à ce que le silence devienne pesant, même pour Bruce. Puis elle finit par le regarder droit dans les yeux, pour ne lâcher que quelques mots. « Est-ce que tu me méprises, Bruce ? » Elle, et tous ceux ayant déjà pris la vie d'un ennemi pour sauver celles d'innocents. C'est la grande question, et peut-être même le cœur du problème. Qu'ils aient des points de vue différents et un code moral différent, ce n'est pas nouveau, cela a toujours été ainsi. Ils sont nombreux au sein de la Ligue à avoir des méthodes différentes, Diana espérait que cela ne les empêchait pas de se respecter. Mais aujourd'hui, elle doute. Est-ce que Bruce la méprise, elle, Arthur, Oliver ? Jason ? Et que dire de ceux qui tuent – mais uniquement des êtres qui ne sont pas humains, de quel droit peuvent-ils décider ceux qui sont dignes d'être épargnés ou non, ceux qui sont supérieurs aux autres ? N'est-ce pas de l'hypocrisie, n'est-ce pas se prendre pour des dieux ? Après tout, n'ont-ils pas tous tué les Paradémons de Darkseid, lors de l'invasion ? Diana partage le point de vue de Kal-El à ce sujet, toute forme de vie est précieuse et aucune n'est supérieure à une autre. Pourtant, lorsqu'elle n'a pas le choix, elle tue, Bruce aurait tort de croire que cela ne l'atteint pas. Mais ce qu'elle tient à savoir, avant toute chose, avant de lui parler de Jason et de leur famille, c'est s'il la méprise parce qu'elle a déjà ôté des vies, quand bien même elle n'a jamais, jamais, agi comme un bourreau qui exécute un condamné à mort à genoux et sans moyen de défense. Elle a besoin de le savoir, car cette réponse déterminera le reste de leur conversation et peut-être même de leur relation.

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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyMer 27 Juin - 20:43


   
SOS AMITIE
Les hommes ont encore du bon en eux. Nous nous battons, nous tuons, nous nous trahissons, mais nous pouvons reconstruire. Nous pouvons faire mieux que ça. Nous le devons.
Le chevalier noir n’est pas idiot. Il comprend aisément pourquoi Diana hésite à rester, pourquoi elle esquive un geste pour l’éviter puis se résigne d’un soupire, évitant de croiser son regard, préférant aller s’asseoir plutôt de rester face à lui comme si résister à la tentation d’exploser était trop difficile. Il sait qu’elle tente de contenir la tempête, et il croit deviner les raisons de celle-ci même s’il admet bien volontiers ignorer ce qui se passe dans la tête de Diana. Il n’est pas capable de lire ses pensées et en est soulagé à dire vrai. Il a suffisamment à faire avec les siennes. Mais il souhaite comprendre et surtout mettre fin à cette tension à peine soutenable entre eux. Pas seulement au nom de leur amitié qui lui reste immensément précieuse mais aussi parce que depuis peu, ils forment une famille, parce qu’elle a épousé Jason et eut un enfant de lui, parce qu’il y a une petite fille qui désormais dépend d’eux. Bruce n’est peut-être pas l’image du père après tout ce rôle, il ne l’a pas choisi, mais qui l’a choisi ? Il est imposé par la vie, et la nécessité de ne pas laisser les enfants affronter seuls le monde. Bruce sait combien ce rôle est difficile mais oh combien important. Il ne dit aucun de ces mots là pour autant, attendant sagement que les derniers membres de la ligue soient partis, que Diana finisse par avoir le courage de vider son sac.

En attendant, il prend place à son tour, s’assoit. Il attend en silence, qu’elle finisse par parler. Il sait que l’amazone ne sera pas tendre avec lui, il sent sa colère autant que sa nervosité. Il ignore pourquoi elle est aussi tendue avec lui, pourquoi tout a l’air d’aller de mal en pis entre eux, pourquoi communiquer avec l’amazone est devenu aussi compliqué alors que cela était si facile par le passé. Il l’ignore mais il compte bien l’apprendre. Parce qu’il sait à présent qu’il lui a menti. Dans la cuisine à son retour, quand il lui a dit qu’il n’était rien pour la ligue. C’est faux bien sûr. Il a été cherché les membres de la ligue les uns après les autres, il a littéralement créer cette équipe, mais c’est Diana qui les rassemble, et Clark qui leur donne un idéal à suivre. Batman a conscience d’être plutôt l’homme qu’on craint, l’homme qui donne les ordres, celui qui se salit les mains, qui va au charbon, mais c’est un rôle qu’il lui convient. Il pourrait difficilement remplir celui de Diana ou Clark, d’inspirer, de donner de l’espoir. Le problème c’est que Diana ne semble plus être capable de tenir ce rôle, il sent le doute s’insinuer en elle, il sent l’obscurité la gagner, une obscurité qu’il connaît mieux que personne, il vit en permance avec elle. Ne serait-ce que ce silence qu’elle impose, que cette manière de se tenir, et les premiers mots qu’elle lâche comme autant d’armes contre lui.

Bruce se penche vers elle, l’air vraiment inquiet, parce qu’il l’est, pour elle. « Diana, de quoi tu parles ? » lui demande-t-il. Il ne comprend pas, de quoi elle parle, de quel mépris il aurait fait preuve envers elle. « Je ne te méprise pas, Diana, je ne t’ai jamais méprisé, bien au contraire. J’admire ta vision du monde, j’admire ta force, tu es celle qui ne renonce jamais peu importe les forces qui te font face, celle qui s’engage dans le combat même lorsqu’il paraît perdu d’avance, qui s’engage auprès de ceux qui ne peuvent pas se défendre. Je t’ai toujours admiré pour cela, Diana. » C’est un long discourt pour un homme habituellement taiseux mais il sent que son silence peut devenir un poison, surtout avec une Diana aussi nerveuse qui paraît même un brin paranoïaque. Il se demande si elle ne perd pas la foi. En leur combat. En la ligue. En elle. « Je ne te méprise pas, Diana. Mais j’ai l’impression que nous n’arrivons plus à nous comprendre. J’aimerais te comprendre, comprendre pourquoi tu as parlé ainsi tout à l’heure, comprendre ce qu’il t’arrive. Et je ne peux pas si tu ne me parles pas. » Cela lui ressemblait si peux, parler autant, demander à Diana de l’aider à comprendre, de lui parler. Bruce s’en étonnait lui-même. C’était peut-être leurs rôles qui s’inversaient ? ou peut-être que Clark commençait à déteindre sur lui.
   
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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyLun 9 Juil - 18:26

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Diana fronce les sourcils. Elle n'est pas certaine que Bruce et elle se soient un jour compris, réellement compris. Et cette tension qui existe entre eux depuis peu n'est peut-être qu'un symptôme de leur incompréhension mutuelle. Mais ce dont Diana est certaine, c'est que si Bruce lui demande de lui parler, c'est qu'il se sent mis au pied du mur, alors il fait l'effort de laisser son éternel mutisme de côté. Un effort qu'elle considère à sa juste valeur, bien qu'elle ne soit pas sûre de l'issue de leur conversation. Elle n'est plus sûre de rien concernant beaucoup de choses, et c'est bien là le cœur du problème. Il ne s'agit pas uniquement de Bruce ou de la Ligue, mais d'elle-même. C'est vrai tout ce que l'on dit, devenir parent change absolument tout. Les priorités de Diana ne sont plus les mêmes, elles ont été bouleversées par l'arrivée d'Ophelia. Elle tient toujours à sauver le monde, oui, mais le monde ne passera jamais avant elle. Elle veut être juste, oui, mais si elle doit être injuste pour protéger sa chair et son sang, alors elle le sera. Diana a changé et elle ne le nie pas. Mais ce changement n'est certainement pas à l'origine du malaise qu'il y a entre Bruce et elle, cela date d'avant sa grossesse. Mais elle ne saurait dire quand exactement les choses ont commencé à s'envenimer. Elle soupire doucement en secouant la tête. Voilà qui ne leur ressemble pas ; Bruce se fait bavard et Diana peine à articuler quelques mots. « J'ai tué, Bruce. Plus d'une fois. » Le portrait qu'il dresse d'elle est juste, elle est celle qui ne renonce jamais, celle qui protège ceux qui ne peuvent pas se défendre par leurs propres moyens, celle qui espère être porteuse d'un message d'espoir et d'amour. Mais elle est aussi celle qui n'a pas peur de mettre un point définitif à la croisade meurtrière de ses ennemis, celle qui préfère se salir les mains du sang d'un fou sanguinaire plutôt que d'avoir la mort d'innocents sur la conscience.

« Ce qu'il m'arrive, Bruce ? » Elle reste immobile sur sa chaise, pétrifiée comme une statue de marbre entreposée dans un musée. Même son regard est fixe, elle ne regarde pas Bruce mais un point invisible derrière lui. « Je suis fatiguée. Voilà ce qu'il m'arrive. » Il n'y a aucune agressivité dans sa voix, juste beaucoup de lassitude. De longues secondes passent, puis elle cligne des yeux et semble se souvenir qu'elle n'est pas seule et son regard trouve enfin celui de Bruce. « Toute cette hypocrisie... Ça ne te fatigue pas ? Est-ce que tu la vois, au moins ? » Elle incline légèrement la tête sur le côté, comme un félin curieux qui observe sa proie avant de bondir. « Qui dans la Ligue n'a pas tué de Paradémons ? De formes de vies extraterrestres ou non humaines ? Où est la limite, Bruce ? Qui a le droit de décider que la vie d'un être vaut moins que celle d'un être humain ? » Qui a le droit de se prendre pour un dieu ? Diana songe à plus d'une personne dans la Ligue de Justice qui font cette différence, mais elle ne les cite pas. Elle n'en a pas besoin, Bruce sait aussi bien qu'elle qui elles sont. Diana ne comprend pas que l'on puisse penser ainsi. Si elle tue, c'est par nécessité, et pas parce qu'elle estime que certaines espèces méritent plus de vivre que d'autres. Quand on pense ainsi, où est la limite ? « J'ai cinq mille ans. Je sais que vous l'oubliez la plupart du temps, parce que j'ai l'air plus jeune que beaucoup... Mais j'ai cinq mille ans. Je sais ce dont l'humanité est capable, et Themyscira n'a pas toujours été à l'abri. Tout le monde... Tout le monde ne mérite pas une seconde chance. » Elle lève la main, refusant d'être interrompue. Ou même qu'il cherche à discuter, ils ne seront probablement jamais d'accord sur ce point. Diana prend une profonde inspiration puis elle quitte son siège. Elle fait quelques pas dans la salle avant de se diriger vers la baie vitrée de la station spatiale. « Tout semble tellement paisible, vu d'ici. » Un petit ricanement sinistre lui échappe. « C'est un beau mensonge. »

Diana croise les bras sous sa poitrine et serre les dents quand sa vision est brouillée par les larmes. Les perfides, elle ne les a pas anticipées. « Tu n'imagines pas ce que j'ai ressenti quand j'ai tenu ma fille dans mes bras pour la toute première fois. Elle avait l'air tellement petite, tellement fragile et vulnérable... Mais elle était la plus belle chose que j'aie jamais vue. Tout a changé cette nuit là, absolument tout. » C'est un moment qu'elle n'oubliera jamais, cette rencontre magique après l'avoir portée pendant neuf mois. Mais... « Ophelia était à peine née que déjà, quelqu'un menaçait de me l'arracher. Quelqu'un menaçait de prendre la vie d'un nouveau-né, juste pour me faire du mal. » Et elle devrait laisser une chance à cette personne ? À Graal, et à tous ceux qui proféreront les mêmes menaces ? Diana baisse la tête, et grimace quand les larmes s'écrasent sur ses bracelets. « Tu veux savoir ce qu'il m'arrive, du veux la vérité pure et dure, Bruce ? » Elle parle si bas qu'elle n'est même pas sûre qu'il puisse l'entendre. «  Je suis fatiguée, et je ne suis plus certaine d'avoir envie de continuer à me battre. » Elle sait qu'elle n'aura pas le choix. On ne la laissera jamais en paix. Si ce n'est pas Graal ce sera Cheetah, si ce n'est pas Cheetah ce sera Arès, si ce n'est pas Arès ce sera Maxwell Lord... Avant la naissance d'Ophelia, ce n'était pas aussi important. Choisir de défendre l'humanité, c'était être assurée de se faire quelques ennemis en chemin, mais elle était prête à faire face. Mais maintenant ? Maintenant tout ce qu'elle veut, c'est protéger son enfant. Et inutile de le nier, elle a songé à mettre un terme au massacre initié par Graal pour ensuite se retirer sur Themyscira et ne plus la quitter. Un fantasme qui ne deviendra jamais réalité, elle a tristement conscience. Même si elle voulait cesser de se battre une bonne fois pour toutes, les combats viendraient à elle. Et comme l'a si bien dit Jason, sa conscience la rattraperait bien assez tôt.

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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyVen 3 Aoû - 1:06


   
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Les hommes ont encore du bon en eux. Nous nous battons, nous tuons, nous nous trahissons, mais nous pouvons reconstruire. Nous pouvons faire mieux que ça. Nous le devons.
Le chevalier noir la regarde, conscient du fossé qui se creuse entre eux, qui a toujours été présent entre eux. Mais c’était justement ça, le sel, l’épice, de la trinité. Parce qu’il n’y a pas plus différent que Clark, Diana et lui, et que la seule chose qui les réunit, la chose qui les a toujours réunit, et les réunira toujours, du moins l’espère-t-il, avant l’amitié, tissée au fil de leurs croisades contre le mal, c’est ce besoin de justice, de protéger ceux qui ne le peuvent pas. Diana a tué, peut-être, sans nul doute, mais pourtant, elle inspire bien plus l’espoir que lui ne l’inspirera jamais. Il est les ténèbres que redoutent les criminels de Gotham comme d’ailleurs, d’autres planètes, alors qu’elle, inspire la force en des milliers de femmes qui n’ont la force en elles, qui se pensent vaincues par des hommes mauvais, violents, dominateurs. Il aimerait lui faire comprendre cela, que ce n’est pas cela qui la définit, les meurtres, qui n’en sont pas, quand ils sont dans un champs de bataille. S’il a besoin de ne pas tuer, c’est parce qu’il ignore ce qu’il adviendra de lui s’il le fait. Diana à la force morale de tuer lorsqu’il le faut, et retenir son geste lorsqu’il faut faire preuve de clémence. Mais Diana n’est pas un homme encore moins une humaine.

De paroles, de gestes, il aimerait la défaire de ces sombres pensées. Lui, à l’âme sombre, mortelle et ayant toujours eut un regard funeste sur la destinée de l’humanité n’a pourtant jamais ressenti ce qu’elle ressent, ou peut-être l’a-t-il ressenti. Si, à présent il s’en souvient. Ce désespoir poignant, cette sombre idée de renoncement, ce désir d’abandonner tout, et de laisser ce combat derrière lui car il n’en voyait plus le sens, ne voyant plus d’espoir nul part où se posait son regard. Il s’en souvenait, de ce moment tragique, et sombre, quand il avait ramassé le pauvre petit corps meurtri et sans vie de Jason. Ce n’était pas la colère comme à la mort de ses parents qui l’emportait, mais le désespoir. Il avait survécu à la mort de ses parents, mais comment un père pouvait-il survivre au décès de son fils ? Il avait cru que plus jamais il n’y aurait d’espoir pour lui, de lumière dans son cœur, et puis, Tim avait apparu, il avait forcé Bruce à s’ouvrir à nouveau, à espérer à nouveau, à aimer à nouveau, lui avait appris que l’amour ne tirait pas sa force de la lumière mais aussi des ténèbres. Il espérait que sa fille lui apporte une telle lumière dont elle avait besoin, qu’il pouvait lui permettre d’espérer, qu’il pouvait la soutenir, comme Alfred l’avait fait pour lui à ce moment là.

Pourtant, il apparaissait que ce trouble, ce doute, et cette obscurité venait même de la peur de voir cet espoir, cette lumière, cet amour arraché. Il comprenait cette peur, mais elle aurait dû se muer en rage farouche, en un besoin de protection, et l’assurance d’être là. Il était normal que le doute survienne, que la colère l’envahisse mais le désespoir ? Bruce ne comprenait pas, mais après tout, il n’était pas franchement le plus à même de la conseiller sur le sujet. Lui-même ne savait plus comment s’y prendre avec Damian, et doutait d’avoir jamais su s’y prendre, quand il constatait la rage qui baignait le cœur de Jason aujourd’hui encore. Cependant, il comprenait ce qu’elle voulait dire, ce que son cœur lui suggérait par ce désespoir. Bruce prit la main de Diana, doucement, il la serra pour lui assurer son soutient, son amitié. D’être une épaule à laquelle s’accrocher. « Rien ne t’oblige à continuer, Diana. » murmura-t-il.

Cette retraite, combien d’entre eux l’avaient espéré, en secret, attendu ? N’espérait-il pas que Selina accepte de lui livrer son cœur et son âme, lui offrant ainsi la paix et la tranquillité au sein de son foyer ? Ne rêvait-il pas que l’âme troublée de Damian ne s’apaise afin que leur famille soit en paix. S’il obtenait l’un et l’autre, ne voudrait-il pas lui aussi renoncer à cette quête, laisser enfin ses enfants prendre le relais ? Bruce savait au fond, qu’il ne serait jamais en paix en laissant les enfants prendre le relais sans veiller sur eux, sans être une présence, silencieuse et discrète mais pleine d’assurance pour eux, comme Alfred l’avait été pour lui. « Je pense que chacun ici, après toutes ces batailles, a espérer un jour avoir ce que tu as. Une famille, unie, complète. Tu as la chance d’avoir une fille, l’opportunité de l’élever loin des tourments de ce monde. Personne ne t’en voudrait de prendre ta retraite, surtout pas après tout ce que tu as sacrifié pour ce monde. » fit-il en serrant simplement la main de Diana puis en lui souriant. Il était rare que Bruce sourit, généralement parce la situation était grave, surtout dans cette tour. Diana l’avait vu sourire cependant, plus d’une fois. La première fois avait été lorsque qu’elle, Clark et lui avaient unis leurs forces pour la première fois. « Tu as bien mérité ce repos. » continue-t-il, sachant qu’il lui faudrait insister pour qu’elle accepte de se reposer. Même Dieu s’était reposé le 7e jour mais une telle idée existait-elle dans la conception des Dieux de Diana ? « Cette ligue que tu as si bien guidé, conseillé, aidé, est aujourd’hui suffisamment forte et nombreuse pour prendre le relais. Et puis, Clark et moi continueront de veiller. Enfin, si nos propres familles le permettent. Tu sais que Alfred rêve que je prenne ma retraite, et Loïs finira par exiger de même à Clark. Tu as tout les droits de prendre cette retraite Diana. »
   
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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyVen 24 Aoû - 16:12

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Personne n'est infaillible, et Diana n'échappe pas à la règle. Elle aurait aimé l'être, pourtant. Comme n'importe lequel d'entre eux, elle aurait aimé être une héroïne parfaite, ne jamais faillir ni faiblir, ne jamais avoir envie de baisser les bras. C'est parfaitement impossible, mais cela n'empêche pas Diana d'éprouver une étrange forme de culpabilité, comme si qui que ce soit allait lui reprocher de ne pas pouvoir constamment porter le monde sur ses épaules. Mais elle est maudite par son propre cœur, incapable de se détourner lorsque le malheur frappe le monde. Son altruisme est sa plus grande qualité et son plus grand défaut, même lorsqu'elle voudrait pouvoir fermer les yeux et ignorer la détresse des uns ou des autres, elle ne le peut pas. Aussi épuisant que ce soit, elle ne le peut pas. C'est certainement pour cette raison qu'elle ne peut plus le supporter, sa propre incapacité à ignorer l'horreur l'empêche de vivre convenablement. Lorsqu'elle n'est pas en train de lutter pour protéger les fragiles et les innocents, elle ne peut s'empêcher d'y penser. Combien de vies se perdent alors qu'elle profite d'un repos pourtant bien mérité sur Themyscira ? Combien de crimes sont commis quand elle passe une soirée avec Jason, avec ses amis ? Elle a beau savoir qu'elle ne peut pas être partout à la fois et tout le temps, Diana n'a pas encore trouvé le moyen de se débarrasser de ces pensées aussi obnubilantes qu’oppressantes. Même Jason ne parvient pas à la raisonner complètement, il ne parvient pas à être plus fort que la petite voix qui ne se tait jamais dans son esprit. En quittant Themyscira, Diana n'aurait jamais deviné que les choses seraient si compliquées. Elle ne pensait pas que le monde était si dur, ne pensait pas que les hommes pouvaient être capables du pire plus que du meilleur. Ajoutez à cela des dieux, des êtres venus d'ailleurs et des entités mystiques inépuisables et vous obtenez un cocktail pour le moins explosif.

Diana relève les yeux vers Bruce quand il prend sa main dans la sienne, surprise par ce signe d'affection. Il n'est pas ce qu'on appelle un homme démonstratif, alors le geste la prend réellement au dépourvu. Elle secoue la tête doucement. « Tout m'oblige à continuer, Bruce. Absolument tout. » A commencer par le tout petit bébé qui l'attend sur Themyscira. Diana ne veut pas que sa fille grandisse dans un monde aussi terrible. De la même façon qu'Hippolyte n'a pas su la garder à l'abri sur Themyscira, elle ne pourra pas non plus vouloir qu'Ophelia vive dans l'isolement. Elle vient de deux univers différents, et si elle n'a hérité que de la moitié des caractères respectifs de ses parents, elle ressentira le besoin de découvrir, d'explorer le monde. Et Diana ne veut pas qu'elle soit blessée comme elle a été blessée. Alors elle est prête à se sacrifier pour que son enfant n'ait pas à souffrir, comme n'importe quelle mère digne de ce nom. Ce qui ne rend pas la chose aisée pour autant. Les paroles de Bruce font écho à celles de Jason, aux mots qu'il lui répète souvent dans l'espoir de réussir à l'apaiser. Hélas, elle ne donnera pas à Bruce une réponse différente de celle qu'elle a donné à son fils. « Je ne pourrai pas garder Ophelia dans une bulle toute sa vie, Bruce. Même si je décidais de l'élever sur Themyscira, un jour viendra où elle voudra découvrir le monde, voler de ses propres ailes. Et je ne pourrai pas le lui interdire. Et puis, si Themyscira est chez moi, je ne peux pas imposer à Jason d'abandonner Gotham. Il le ferait si je le lui demandais, mais ce serait terriblement égoïste de ma part. » Et puis, elle-même ne saurait retourner vivre en autarcie sur l'île, aussi paradisiaque soit-elle. Themyscira est toujours son havre de paix, mais un jour ou un autre, elle finit toujours par retourner à ses obligations.

« Nous savons tous les deux que ni Clark, ni toi, ne prendrez jamais votre retraite. » Diana esquisse l'ombre d'un sourire. Ils ne peuvent pas disparaître du devant de la scène du jour au lendemain. Trop de gens comptent sur eux, et trop de criminels en profiteraient. La situation est déjà critique, mais si la Ligue devait disparaître, ce serait le chaos total. Diana a parfois – souvent – l'impression qu'ils sont les seuls à assurer un semblant d'ordre, parce qu'ils sont hélas craints et détestés autant qu'ils sont aimés et respectés. « Malheureusement, Bruce, je souffre des mêmes maux que toi... J'ai une conscience. Une conscience qui m'empêche d'ignorer ce qu'il se passe autour de moi. Je ne peux pas, et je ne pourrai jamais abandonner Wonder Woman sans un regard en arrière. Je ne pourrai jamais prétendre ne pas voir la douleur et l'injustice. » Aussi épuisée soit-elle, et même en n'ayant plus la moindre envie de se battre, Diana sait qu'elle le fera de toute façon. Tourner le dos à des innocents en danger serait contre-nature. De la même façon que Bruce ne tuera jamais, elle n'arrêtera jamais de lutter car ce serait aller à l'encontre de tous ses principes, de tout ce en quoi elle croit. « Je suis lasse de me battre, mais je n'ai pas le choix. J'ai perdu ce choix le jour où j'ai décidé de devenir Wonder Woman. Quand bien même je serais capable de m'arrêter, nous savons tous les deux qu'on ne me laissera pas en paix. Il y aura toujours quelqu'un pour vouloir s'en prendre à moi, à nous, à nos familles, à nos amis. » Ils ont tous de nombreux ennemis, certains plus dangereux et cruels que d'autres. Diana secoue la tête, puis un petit rire à la fois triste et moqueur la secoue. « Et puis tu sais, je ne pense pas que la fille de Darkseid me laisse le choix. À cause d'elle, même Themyscira n'est plus un lieu sûr. Je dois l'arrêter avant qu'elle ne tue davantage de demi-dieux et de dieux ou pire, qu'elle permette à son père de revenir sur Terre. » Ce serait une véritable catastrophe pour la planète. Après le Syndicat du Crime, elle n'est pas prête à subir une nouvelle attaque de cette ampleur. Et c'est justement parce que la Terre est vulnérable que ce serait pour Darkseid le moment idéal pour tenter une nouvelle invasion. Diana ne peut laisser Graal gagner, alors son repos bien mérité, elle n'est pas prête d'en profiter.

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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyJeu 6 Sep - 21:18


   
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Les hommes ont encore du bon en eux. Nous nous battons, nous tuons, nous nous trahissons, mais nous pouvons reconstruire. Nous pouvons faire mieux que ça. Nous le devons.
Bruce comprenait sans peine ce que Diana lui disait. Combien de fois Alfred l’avait-il supplier de prendre sa retraite ? Bien souvent, il ne disait rien mais ses yeux en disaient beaucoup plus. Combien de femmes lui avaient demandé de renoncer à la vie de justicier ? Beaucoup le pensaient frivole en vérité, il n’avait jamais réussit à abandonner même pour Talia, la mère de son enfant. Oh à l’époque, elle était simplement la femme qu’il aimait, lui demandant de renoncer à Batman, pour devenir l’héritier de la ligue. Au fond, il savait que Talia aurait renoncer à la ligue s’il avait renoncé à Batman. Ils auraient pu s’enfuir tous les deux et aujourd’hui, Damian aurait une véritable famille. Bien sûr qu’il avait ressassé tout cela, des milliers de fois. Mais le raisonnement que faisait Diana n’avait cessé de le traversé. Après ce qu’ils avaient vus, après ce qu’ils savaient, comment pourraient-ils renoncer ? Bruce savait qu’il ne pourrait jamais faire reposer un tel poids sur les épaules de sa famille, son leg, il ne le donnerait qu’une fois mort et enterré. Il comprenait d’autant plus sa crainte qu’elle ne soit jamais tout à fait à l’abri même si, en tant qu’Amazone elle était la plus à même de protéger sa famille. Chacun d’eux avaient vu les ténèbres, les abysses, comment détourner le regard et pouvoir encore se regarder en face.

« Je sais parfaitement ce que tu ressens. Je me torture en songeant à ce que j’aurais pu bâtir en abandonnant le masque et cette vie. Je sais que j’ai failli au leg de ma famille, de mon père. Et à la fois, je ne souffrirais de voir ce monde sombrer un peu plus sans avoir au moins essayer. » Diana ne sait sans doute pas qu’il ressent la même chose, qu’il la ressenti un milliard de fois, et à chaque fois que l’un des siens éprouve le besoin de faire une pause, de couper tout, il espère pouvoir l’accompagner, accepter son choix et cependant, il ne peut oublier ce monde qui souffre, qui a peur, qui pourrait sombrer à tout instant. Il sait qu’aucun d’eux n’est immortel, qu’un jour, le combat les emportera mais au moins, ils auront essayé. « Mais c’est pour pouvoir se soulager de ce poids que la ligue existe. Non pas en laissant à d’autres le soin de continuer, mais en trouvant dans les autres des épaules sur lesquelles se reposer. Je serais toujours là pour t’épauler Diana, comme Clark a toujours été là, comme tu as toujours été là pour moi. » ajoute-t-il en souriant. Il sait qu’il n’est pas l’homme le plus bavard du monde, et quand Diana ou Clark prononce de longs discours lui ne lâche que quelques mots, cependant, quand il parle c’est toujours avec sincérité, parfois avec dureté, lorsqu’il en sent la nécessité. Bruce n’a pas besoin qu’on l’aime, qu’on le pardonne, il accepte le mauvais rôle, parce qu’il le sait nécessaire. Comme il sait que Diana n’attend pas à ce qu’on lui remonte le moral, et qu’elle ne le demandera jamais même si elle en a cruellement besoin. C’est pour cela qu’il est important qu’il lui tende cette main maintenant.

« J’ai peut-être une idée pour la fille de Darkseid. Une idée pour chacun de nos problèmes. Nous pensons systématiquement que c’est à nous d’affronter les noirceurs issues de notre cité, de notre île, de notre planète. C’est ce qu’ils attendent de nous, nos ennemis. Nous avons pu repousser Darkseid parce que nous l’avons surpris, en nous unissant. Et si nous échangions nos adversaire Diana ? Non seulement ils seraient surpris, mais de plus, cela te permettrait de visiter Gotham. De voir comment est cette ville, vraiment, tu pourras ainsi choisir si tu souhaites t’y installer. Même si je ne recommanderais pas forcément cette cité pour fonder une famille. Mais mes parents l’ont fait, et ceux de Jason également. Alors peut-être que ce n’était pas un si mauvais choix. » fit-il en lui adressant un clin d’œil. Sur l’idée d’échanger leurs adversaires, il était cependant sérieux. S’il parvenait à embarquer Damian avec lui, il pourrait changer les idées de son fils, et lui montrer que d’autres familles sont autrement plus compliquées que la sienne. Et puis, ça ferait du bien à Batgirl et à Batwoman de voir une autre femme, puissante et fière se dresser à leur côté. Il pensait qu’à un bref séjour, mais cette idée pourrait s’appliquer à toute la ligue à bien y réfléchir. Tous avaient besoin de souffler, de prendre du recul, et ils seraient plus à même de s’entraider s’ils comprenaient les problèmes de chacun.
   
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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptySam 6 Oct - 11:21

true friends show their love in times
of trouble, not in happiness
bruce & diana


La Ligue de Justice est tellement souvent occupée à se disputer pour une raison ou pour une autre qu'il est facile d'oublier qu'ils forment en réalité une véritable famille. En la rassurant comme il le fait, Bruce le rappelle à Diana. Elle sait pourtant qu'il n'est pas le plus bavard d'entre eux, ni même le plus expressif. Mais il se soucie de chacun d'entre eux, plus qu'il ne le veut bien le montrer – et peut-être même plus qu'il ne veut se l'avouer à lui-même. Mais entre Bruce, Kal-El et Diana... C'est encore autre chose. Le lien qui les unit est différent, plus fort. Ce n'est pas sans raison qu'ils forment le trio de tête de la Ligue et forment leur propre équipe, la Trinité. Ils sont complémentaires et comme Bruce le dit si bien, ils peuvent toujours compter l'un sur l'autre. Prenant une profonde inspiration, Diana serre doucement les mains de son ami entre les siennes. « J'ai cru vous avoir perdus tous les deux en même temps. Le Syndicat avait annoncé ta mort, et j'ignorais si Kal-El survivrait à ses blessures... » Elle secoue la tête en soupirant. Des mois se sont écoulés, mais les souvenirs sont encore limpides dans son esprit. Elle a cessé d'en vouloir à Bruce d'avoir mis en scène sa mort, même en ne comprenant toujours pas l'intérêt de cette stratégie, car elle ne voulait pas d'embarrasser de rancœur et d'émotions négatives juste avant de mettre Ophelia au monde. Elle aurait aussi préféré s'en passer après sa naissance, mais de toute évidence elle risque d'avoir bien du mal à tenir sa bonne résolution quand chaque ennemi vaincu est remplacé par un nouveau. À tel point que Diana a parfois l'impression de lutter contre une Hydre invincible, peu importent le nombre de têtes coupées, il en repoussera toujours le double. Alors elle se demande sincèrement... Combien de temps tiendront-ils le coup, elle comme tous les autres... ?

Diana fronce légèrement les sourcils quand Bruce évoque une stratégie qui la laisse profondément sceptique. Échanger leurs ennemis ? Dans l'immédiat, Diana ne voit que les failles d'un tel plan. Et si elle ne doute pas une seule seconde de la bonne foi de Bruce et de ses capacités, elle peine à l'imaginer faire face à la plupart de ses ennemis. « Bruce... Soyons complètement honnêtes l'un avec l'autre... Tes ennemis ne représentent pas de danger pour moi. Je pourrais me charger de leur sort rapidement. Si je ne me suis jamais mêlée des affaires de Gotham, c'est par respect pour toi, Bruce. » Diana secoue doucement la tête en retirant ses mains de celles de Bruce. La plupart des criminels de Gotham ne sont que des hommes. Des psychopathes, des manipulateurs, des hommes d'affaires sans foi ni loi... Mais des hommes quand même. Le regard de l'Amazone s'assombrit, et elle détourne le regard. « Nous savons tous les deux ce qu'il adviendra du Joker si tu laisses la sécurité de Gotham entre mes mains. » Elle serre les poings. Si elle ne tue pas le clown de ses propres mains, elle n'empêchera certainement pas Jason de le faire. Est-ce que, secrètement, Bruce espère que l'un d'entre eux le fasse en son absence, le débarrassant ainsi de la plaie qui gangrène Gotham depuis maintenant bien trop d'années ? Si le Joker tombait entre ses mains, Diana sait qu'elle n'éprouverait pas le moindre scrupule en se chargeant de lui une bonne fois pour toutes. Et cela malgré tout le respect qu'elle a pour Bruce ; le clown est un sujet sur lequel ils ne s'entendront jamais, alors qu'il y réfléchisse à deux fois avant de remettre son sort entre ses mains... « Ta suggestion n'est pas fondamentalement mauvaise, Bruce... Mais nos ennemis sont tous tellement différents. Crois-moi, tu ne veux pas de mes dieux et de mes monstres. » Et encore moins de ses problèmes de conscience – il n'est pas le seul à en avoir une multitude. « Graal est mon fardeau. Comme Arès, comme Cheetah, comme Maxwell Lord. C'est à moi de faire en sorte qu'ils ne représentent plus une menace, à personne d'autre. Fais-moi confiance, Bruce. Tu ne veux pas mettre le nez dans les affaires des dieux, peu importe qu'ils soient d'ici ou d'ailleurs... Je ferai ce que j'aurai à faire, comme tous les membres de la Ligue le font. » Diana quitte son siège et fait quelques pas dans la pièce. Derrière la baie vitrée, le paysage désertique de la lune s'étend et derrière lui, la Terre. « Mais peut-être devrions-nous travailler en équipe un peu plus souvent. En duos, en trios, qu'importe... Nous gagnerions tous à comprendre les conflits de nos amis. » Tout en respectant les droits de chacun à prendre les décisions les plus importantes concernant leurs adversaires. Elle s'imagine mal s'occuper du sort d'Orm sans s'être entretenue avec Arthur, comme elle imagine mal Kal-El expédier Black Adam dans l'espace sans avoir obtenu l'accord de Billy auparavant.

« Mais tu sais, je n'ai pas attendu ta proposition pour découvrir Gotham. Quand tu as la tête ailleurs, tu ne plaisantes pas... En novembre dernier, Jason et moi nous sommes installés dans une villa sur les hauteurs de la ville. Je ne te le cache pas, j'étais un peu réticente à l'idée de quitter Metropolis pour Gotham, surtout juste avant d'avoir un bébé. » Diana sourit en pensant au foyer qu'ils ont construit, en moins de temps qu'elle ne le croyait possible. Quel dommage qu'il n'ait pu y passer que si peu de temps... Mais c'est pour le mieux. En attendant que les choses s'améliorent, Ophelia est beaucoup plus en sécurité sur Themyscira. « Et puis, Jason m'a fait découvrir Gotham, son Gotham. À présent, je comprends pourquoi vous y êtes tant attachés. J'ai compris que cette ville est un peu comme un diamant brut, il faut faire preuve d'imagination et de persévérance pour en voir la beauté. » Un petit rire la secoue, et elle se retourne pour faire face à Bruce. « Vous ressemblez à Gotham, tous les deux. Ou Gotham vous ressemble, je ne sais pas... » Dans l'un ou l'autre cas, cette drôle de ville lui a donné les êtres qu'elle aime plus que tout, la famille dont elle rêvait depuis des siècles. Alors, comment pourrait-elle continuer à détester Gotham ?

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MessageSujet: Re: SOS Amitié ft. Diana   SOS Amitié ft. Diana EmptyJeu 8 Nov - 23:09


   
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Diana pensait réellement pouvoir vaincre le Joker par la force, c’est là où elle se trompait. En affrontant frontalement ses ennemis, elle leur offrait ses flancs, en s’avançant vers eux sans masque, elle exposait ses proches, ses amis, sa famille. Batman ne voulait pas l’accabler, surtout à cet instant où elle était submergé par les doutes et la peur. Elle ne pouvait voir pourquoi Lex Luthor parvenait toujours à s’en tirer, pourquoi le Joker avait survécu à tous ses ennemis, parce que Batman était sans doute le seul à Gotham à ne pas essayer de le tuer. Elle ne comprenait pas que si Graal et tous les autres ennemis à ses portes pouvaient l’atteindre c’est parce qu’elle était trop honnête, parce qu’elle était incapable de penser comme le faisait un psychopathe, un tueur, un assassin. Pouvait-elle seulement comprendre les manipulations dont faisait preuve ses pires ennemis ? « Diana, ne le prend pas mal, mais tu ne sortirais pas forcément gagnante face à ces fameux hommes. Par chance pour ta santé mentale, tu ne comprends pas ce qui les pousse à agir ainsi, ces psychopathes, ces hommes perdus à jamais. J’ai toujours admiré ta force de caractère, ton courage, mais toute cette force n’est rien si tu n’apprends pas à protéger tes arrières. Je sais que tu ne veux porter de masque, je te comprends, mais laisse au moins Jason t’enseigner comment te protéger de tes ennemis, comment disparaître à leur vue, comment cacher ta famille. » Car si elle l’ignorait, Jason lui le savait. Bruce ne doutait pas que son fils adoptif avait su garder ses enseignements et qu’il en eut appris d’autres au sein de la ligue des assassins quand ils l’ont ramené. Bruce ne souhaitait pas mettre en défaut Diana, il savait qu’elle avait raison au fond, qu’aucun ne pouvait affronter les ennemis de l’autre, pas sereinement.

Mais chacun avait une vision, une manière d’agir, et s’ils apprenaient les uns des autres, agissaient comme de vrais alliés sur un champ de bataille, ils pourraient surprendre leurs ennemis. « Je ne te demande pas de te décharger d’eux sur moi, et je ne te demanderais pas plus de t’occuper du Joker. Mais nos ennemis nous connaissent trop bien, ils devinent nos intentions. Aidons-nous, que je t’apprenne à disparaître quand il le faut, à semer le trouble chez tes ennemis, et aide moi à faire face à mes démons, à apporter de la lumière là où il n’y en a plus. » Il sourit à Diana en la regardant droit dans les yeux. « La Trinité me manque parfois, pas à toi ? » demanda-t-il, songeant qu’ils pourraient peut-être reformer la vieille équipe de temps à autre. Pour affronter Graal elle aurait besoin d’aide, et pour empêcher l’épouvantail de rendre fou Gotham, il aurait besoin d’elle. Il était inutile qu’ils soient seuls à affronter leurs ennemis quand ils avaient constitué cette ligue pour des raisons évidentes.

Ainsi, ils s’étaient installés à Gotham. Bruce en était heureux de l’apprendre, heureux de constater que Diana aimait sa cité même s’il avait quelques frayeurs pour les petites frappes du quartier où elle s’installerait. Diana avait bon cœur, elle finirait par voir qu’au fond, ce n’était que des gamins effrayés, et qu’avant de devenir des voleurs, assassins, ils avaient été des enfants abandonnés, battus. Jason aurait pu devenir comme eux si Bruce ne l’avait recueilli. Jason pouvait apporter à Diana un regard différent sur le monde dans lequel elle vivait, lui faire comprendre le monde des hommes. Il sourit en réponse à l’amazone. « C’est bien que tu ais pu voir l’autre visage de Gotham. Parfois j’ai peur qu’il finisse par disparaître complètement à force de devenir invisible. » fit-il, quelque peu sombre, soudainement. Il songea à son père, à l’espoir qu’il avait de rendre Gotham meilleur, à Harvey Dent, doté de la même volonté, tous deux tombés au combat. Pourtant, l’espoir demeurait. Bruce en était persuadé. Il ne pouvait abandonner sa cité.
   
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