Quand la milice de Vandal Savage débarque chez elle en pleine nuit, Lois est tout sauf surprise. Elle s'y attendait, et pour être tout à fait honnête, elle pensait qu'ils seraient venus l'arrêter plus tôt. C'est ce qui arrive quand on refuse de se soumettre à l'ordre établi, quand on montre l'index au Président et quand on gère la presse underground de la moitié du pays. Non mais franchement, ce type aux allures de Neandertal s'imaginait vraiment que Lois Lane allait se soumettre à la censure de la presse nationale et internationale ? Qu'elle allait rédiger des articles plats et sans âme, ou encore faire l'éloge d'un tyran ? Plutôt mourir. Et ça tombe bien, puisque c'est le sort réservé aux rebelles et plus généralement à tous ceux qui refusent de dire "amen" à chaque fois que Savage éternue. Peine capitale pour avoir voulu exercer la plus fondamentale des libertés américaines. Est-ce que Lois a peur de mourir ? Évidemment, elle n'est qu'humaine. Mais elle mourra la conscience tranquille, au contraire de tous ceux qui auront contribué à la chute de leur pays. Assister aux bombardements de Metropolis avait été terrible et elle n'avait survécu que de justesse, mais cela lui avait au moins permis de constater que certaines personnes étaient prêtes à se battre, et une fois qu'elle était arrivée jusqu'à sa planque, elle avait retranscrit et imprimé le discours sur des centaines de flyers de celle qui se faisait appeler Wonder Woman et les avait distribués partout. Sa dernière action citoyenne, sa dernière erreur. Pour les rebelles, pas de procès, Lois le sait. La justice n'a plus de justice que le nom, et est aussi expéditive et punitive qu'il lui est possible de l'être. Le seul avantage qu'elle trouve à cela, c'est qu'au moins, ce sera vite terminé. Du moins normalement, si personne ne décide qu'un peu de torture ne lui ferait pas de mal... Peu importe, elle ne dira rien, elle ne vendra personne. Elle est condamnée dans tous les cas, alors à quoi bon dénoncer ses amis, ses alliés ? Cela ne changera rien à son sort et elle préfère mourir pour la bonne cause plutôt que de soutenir d'une façon ou d'une autre le régime de Savage. La rébellion est en marche, et si les Super s'en mêlent, alors Savage n'a aucune chance. Lois ne sera pas là pour voir la chute de son empire, mais peu importe. C'est dans une petite ville du Kansas qui porte bien son nom qu'elle va vivre ses derniers instants. Un champ de maïs a été reconverti et sert maintenant à exécuter les opposants aux régime de la région. Comme si cela changeait quoi que ce soit, que ce soit ici ou sur la place publique de Washington. Lois ne proteste pas quand un soldat de la milice la sort de sa cellule en l'attrapant par le bras pour l'entraîner jusqu'à sa destination finale. Elle ne proteste pas, pour garder sa dignité jusqu'au dernier instant. À quoi bon lutter, de toute façon ? Ce n'est pas comme si elle avait la moindre chance de s'en sortir maintenant, alors autant garder la tête haute, façon Anne Boleyn sur le point d'être amputée de quelques centimètres. Mourir est la seule chose qu'il lui reste à faire, alors autant le faire bien. C'est drôle, dans ses souvenirs il y a toujours quelqu'un pour la sauver. Un ange tombé du ciel qu'elle fantasme probablement dans ses derniers instants, pour lui faire avaler la pilule. Elle se retrouve attachée à un poteau avec plusieurs autres personnes, un homme n'arrête pas de cracher des jurons sur les soldats, et une femme sanglote bruyamment. Elle ne blâme ni l'un ni l'autre car très honnêtement, elle a envie de faire les deux. Rester de marbre sera son dernier acte de rébellion. Quand un soldat avec un air sadique se place devant elle avec un sourire qui en dit long sur sa santé mentale, elle le regarde droit dans les yeux, comme pour lui prouver qu'elle n'a pas peur. « Un dernier mot, Miss Lane ? » Il prononce son nom avec dédain, comme une insulte. Elle relève le menton, fière et insolente jusqu'au bout. « Je vous emmerde. Profondément. » Mais surtout insolente.
Il était là, sa longue cape rouge flottant tel un drapeau rappelant l'espoir d'une vie meilleure au-dessus de la planète bleue, celle qui l'a élevé et façonné afin qu'il devienne celui qu'on connait désormais sous le pseudonyme de "Superman", "l'ange de Métropolis". Sa dette envers elle est énorme, il se doit de la rembourser en venant en aide aux citoyens, leur procurer de l'espoir comme son symbole sur son torse l'indique. Mais qu'en est-il de Krypton ? Jor-El ? Lara ? Cela fait mal de se dire qu'en réalité il est enfermé au sein d'une boucle interminable causé par un paradoxe temporel. Ce n'est pas la vraie vie, tout ça n'est que provisoire, le destin en a décidé autrement il y a des années maintenant et se faire une raison est une façon de prouver la maturité d'un esprit aussi torturé que celui de Kal-El à ce moment-même. Son regard compatissant était dirigé en direction de la voie menant à Krypton, ses pensées allant envers ses parents biologiques non sans une certaine nostalgie. Sa vie était si paisible depuis qu'il s'est réveillé dans son lit au sein de la demeure familiale, son peuple était pour la plupart avenant, aimable, intelligent et compréhensif. Mais maintenant qu'il a pu avoir un aperçu de qui ils étaient, il pouvait vivre tranquille en se disant que ses parents et son peuple -pour la plupart- n'étaient pas mauvais, au contraire et même dans l'adversité ils trouvaient un moyen de cohabiter. Le passé est le passé. Se voyant obliger de faire ses adieux de façon un peu trop rapide à son goût, Kal-El esquissa un faible sourire en coin avant de détourner machinalement son regard vers la planète bleue juste en-dessous de lui.
La voilà la réalité. Que s'était-il exactement passé ? Il est temps de le découvrir même si il redoute déjà un véritable merdier suite au paradoxe temporel. Qui se souvient ? Qui a perdu la mémoire ? Sa première pensée fut dirigée en direction de Lois Lane. Oui, il se souvient d'elle en partie grâce à ses rêves durant les nuits passées sur Krypton. Qualifiant ça de bribes de souvenirs, Kal-El se sentait comme attiré vers une révélation émotionnelle, tout ceci ressemblait à un signe précurseur lui faisant recouvrer la mémoire. L'amour était-il plus fort que tout les autres émotions ?! Possible. Une chose est sûre, il avait hâte de la retrouver et lui expliquer ce qu'il a vécu. Elle comprendra....mais posera énormément de questions comme elle sait si bien le faire. Il ne lui restait plus qu'à se rendre à ........
Des cris. Des appels à l'aide. Des personnes semblaient en mauvaise posture juste en-dessous de lui et parmi eux se démarquait une voix qu'il reconnaissait, une voix qu'il ne pouvait oublier.
« Lois !!! »
Sans réfléchir une seule seconde de plus, Clark effectua une pointe en contrebas précisément à l'endroit où il a entendu Lois. Perçant les nuages et l'atmosphère telle une fusée avalant les kilomètres aussi rapide que l'éclair s'abattant sur un jeune scientifique, Clark aperçu plusieurs soldats avec un symbole sur l'uniforme au niveau de l'épaule et plusieurs prisonniers attachés à des poteaux. Fini de jouer. Le sol s'approchait à grands pas et soudain.....
Une onde de choc de plus incroyables provoqua l'écartement d'un petit groupe de soldats s'envolant sur quelques mètres, le poing de l'homme d'acier ayant frappé le sol de façon à ne pas le briser en deux, mais assez pour écarter la menace. Genoux au sol, visage abaissé vers le bas, Superman releva doucement le menton, son regard impassible dévisagea les quelques soldats tentant de lui faire barrage, les armes à la main. Sérieusement ? Quatre soldats. Confiant, il sourit alors que les détonations se faisaient entendre, mais sans qu'ils ne s'aperçoivent de quoi que ce soit, Superman se déplaça en super-vitesse pour les assommer les uns après les autres en dehors du dernier qu'il attrapa par le col.
« Qui est votre employeur ?! »
Lex ?! Ce ne serait pas une surprise, mais ce symbole, ça ne lui dit rien et il connait Lex depuis longtemps pour savoir que ce n'est pas son mode opératoire. Mais le soldat prit seulement le temps de sourire de façon arrogante.
« Superman ! Te voilà ! Le chef sera content de savoir que tu es en vie, on n'a de grands projets pour toi. »
Des projets ?! Si son envie d'en savoir plus était à son paroxysme, son regard finit par apercevoir les prisonniers un peu plus loin et principalement Lois. Son cœur se mit à battre rapidement alors qu'il assomma le soldat pour se diriger vers Lois.
« Que s'est-il passé ?! »
Il était un peu dans l'ignorance sur de nombreux sujets visiblement et elle sera plus que apte à le renseigner alors qu'il observa tour à tour les autres prisonniers. Certains étaient déjà morts. Quelle horreur.
Lois Lane, morte pour avoir défendu les libertés américaines... Tu parles d'une martyre, sa tombe sera anonyme, comme celles de centaines d'autres personnes exécutées pour avoir osé s'élever contre la tyrannie de Savage. Tout ce qu'elle espère, c'est que ce sera rapide et pas – ou peu – douloureux. Ne souhaitant pas passer ses derniers instants à mourir de peur, Lois préfère fermer les yeux. Tout sera bientôt terminé, plus que quelques secondes et elle n'aura plus jamais à souffrir de quoi que ce soit. Mais lorsque la détonation retend... Ce n'est absolument pas ce à quoi elle s'attend, c'est beaucoup trop bruyant pour n'être qu'un simple tir de balle et surtout, elle ne ressent pas la moindre douleur. Surprise, Lois rouvre les yeux plus par réflexe que par envie et écarquille les yeux lorsqu'elle découvre un individu pour le moins... Surprenant. Pour une raison qu'elle ne s'explique pas, il se dégage de cet homme à l'étrange costume une sensation rassurante et familière, presque comme si elle le connaissait. Mais, sous le choc, elle est incapable de comprendre d'où lui vient cette impression. Une chose est certaine, il n'est pas humain. Lois n'est même pas certaine qu'il soit méta-humain, il a l'air de venir d'un autre monde, littéralement. Mais peu importe de qui il s'agit, il vient de lui sauver la vie ; tous les autres prisonniers n'ont pas eu cette chance. Elle remarque qu'il se contente d'assommer les soldats de la milice, une telle clémence la laisse perplexe. Les rebelles ne sont pas connu pour leur compassion envers leurs ennemis. C'est d'autant plus troublant qu'il la regarde et lui parle comme s'ils se connaissaient. Mais un individu comme lui, Lois s'en souviendrait, non ? « Ce qu'il s'est passé ? Mais d'où est-ce que vous venez ? » Qui peut ignorer la dictature de Savage ? À moins d'avoir vécu dans une grotte ces dernières années, loin de toute civilisation et technologie, Lois ne voit pas comment l'on pourrait ne pas être au courant de l'état du pays. Mais encore une fois... Cet homme n'a vraiment pas du coin – au sens large du terme. Détachée du poteau, Lois retire la corde de ses poignets et masse sa peau douloureuse, avant de relever les yeux vers l'étranger. La première chose qu'elle remarque, ce sont ses grands yeux bleus qui la dévisagent avec inquiétude. Et puis, évidemment, son costume. Mais peut-on réellement parler de costume ? Cela semble être bien plus que cela... Beaucoup de bleu, beaucoup de rouge, un tissu qu'elle n'a jamais vu nulle part et surtout, un symbole sur son torse qui lui rappelle d'étranges souvenirs. « On se connaît ? » Lui en tout cas, il a l'air de la connaître. Lois a beau se traîner une sacrée réputation, de là à attirer l'attention d'un héros... Non pas qu'elle ait envie de s'en plaindre, mieux vaut un bon samaritain qu'un soldat de la milice. « Merci... Merci de m'avoir sauvée. C'était vraiment juste, cette fois. » A quelques secondes près, c'en était terminé de Lois Lane, son corps aurait disparu et son nom effacé de l'histoire. L'oubli total, l'ultime punition des opposants au régime totalitaire de Savage. « D'où est-ce que vous sortez ? Vous êtes tombé du ciel... Littéralement... » Pas le moins du monde impressionné – encore une impression troublante – elle se rapproche de l'homme de quelques pas. Il a beau faire une tête de plus qu'elle, elle ne se sent pas le moins du monde diminuée. Il se dégage de lui une aura de bonté indescriptible, si bien que Lois n'hésite pas avant de poser sa main sur le "S" qui marque son torse. « C'est pour quoi ce S ? Super... Superman, c'est comme ça que ce type vous a appelé ? Pas très subtil. Mais efficace. » Elle retire sa main avant que le contact ne devienne gênant. « On ferait sans doute mieux de décamper avant qu'une nouvelle troupe ne rapplique pour remplacer celle-ci... Je ne sais pas où vous comptez aller, mais... Vous vouler bien m'emmener avec vous ? »
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Quand la milice de Vandal Savage débarque chez elle en pleine nuit, Lois est tout sauf surprise. Elle s'y attendait, et pour être tout à fait honnête, elle pensait qu'ils seraient venus l'arrêter plus tôt. C'est ce qui arrive quand on refuse de se soumettre à l'ordre établi, quand on montre l'index au Président et quand on gère la presse underground de la moitié du pays. Non mais franchement, ce type aux allures de Neandertal s'imaginait vraiment que Lois Lane allait se soumettre à la censure de la presse nationale et internationale ? Qu'elle allait rédiger des articles plats et sans âme, ou encore faire l'éloge d'un tyran ? Plutôt mourir. Et ça tombe bien, puisque c'est le sort réservé aux rebelles et plus généralement à tous ceux qui refusent de dire "amen" à chaque fois que Savage éternue. Peine capitale pour avoir voulu exercer la plus fondamentale des libertés américaines. Est-ce que Lois a peur de mourir ? Évidemment, elle n'est qu'humaine. Mais elle mourra la conscience tranquille, au contraire de tous ceux qui auront contribué à la chute de leur pays. Assister aux bombardements de Metropolis avait été terrible et elle n'avait survécu que de justesse, mais cela lui avait au moins permis de constater que certaines personnes étaient prêtes à se battre, et une fois qu'elle était arrivée jusqu'à sa planque, elle avait retranscrit et imprimé le discours sur des centaines de flyers de celle qui se faisait appeler Wonder Woman et les avait distribués partout. Sa dernière action citoyenne, sa dernière erreur. Pour les rebelles, pas de procès, Lois le sait. La justice n'a plus de justice que le nom, et est aussi expéditive et punitive qu'il lui est possible de l'être. Le seul avantage qu'elle trouve à cela, c'est qu'au moins, ce sera vite terminé. Du moins normalement, si personne ne décide qu'un peu de torture ne lui ferait pas de mal... Peu importe, elle ne dira rien, elle ne vendra personne. Elle est condamnée dans tous les cas, alors à quoi bon dénoncer ses amis, ses alliés ? Cela ne changera rien à son sort et elle préfère mourir pour la bonne cause plutôt que de soutenir d'une façon ou d'une autre le régime de Savage. La rébellion est en marche, et si les Super s'en mêlent, alors Savage n'a aucune chance. Lois ne sera pas là pour voir la chute de son empire, mais peu importe. C'est dans une petite ville du Kansas qui porte bien son nom qu'elle va vivre ses derniers instants. Un champ de maïs a été reconverti et sert maintenant à exécuter les opposants aux régime de la région. Comme si cela changeait quoi que ce soit, que ce soit ici ou sur la place publique de Washington. Lois ne proteste pas quand un soldat de la milice la sort de sa cellule en l'attrapant par le bras pour l'entraîner jusqu'à sa destination finale. Elle ne proteste pas, pour garder sa dignité jusqu'au dernier instant. À quoi bon lutter, de toute façon ? Ce n'est pas comme si elle avait la moindre chance de s'en sortir maintenant, alors autant garder la tête haute, façon Anne Boleyn sur le point d'être amputée de quelques centimètres. Mourir est la seule chose qu'il lui reste à faire, alors autant le faire bien. C'est drôle, dans ses souvenirs il y a toujours quelqu'un pour la sauver. Un ange tombé du ciel qu'elle fantasme probablement dans ses derniers instants, pour lui faire avaler la pilule. Elle se retrouve attachée à un poteau avec plusieurs autres personnes, un homme n'arrête pas de cracher des jurons sur les soldats, et une femme sanglote bruyamment. Elle ne blâme ni l'un ni l'autre car très honnêtement, elle a envie de faire les deux. Rester de marbre sera son dernier acte de rébellion. Quand un soldat avec un air sadique se place devant elle avec un sourire qui en dit long sur sa santé mentale, elle le regarde droit dans les yeux, comme pour lui prouver qu'elle n'a pas peur. « Un dernier mot, Miss Lane ? » Il prononce son nom avec dédain, comme une insulte. Elle relève le menton, fière et insolente jusqu'au bout. « Je vous emmerde. Profondément. » Mais surtout insolente. 
Il était là, sa longue cape rouge flottant tel un drapeau rappelant l'espoir d'une vie meilleure au-dessus de la planète bleue, celle qui l'a élevé et façonné afin qu'il devienne celui qu'on connait désormais sous le pseudonyme de "Superman", "l'ange de Métropolis". Sa dette envers elle est énorme, il se doit de la rembourser en venant en aide aux citoyens, leur procurer de l'espoir comme son symbole sur son torse l'indique. Mais qu'en est-il de Krypton ? Jor-El ? Lara ? Cela fait mal de se dire qu'en réalité il est enfermé au sein d'une boucle interminable causé par un paradoxe temporel. Ce n'est pas la vraie vie, tout ça n'est que provisoire, le destin en a décidé autrement il y a des années maintenant et se faire une raison est une façon de prouver la maturité d'un esprit aussi torturé que celui de Kal-El à ce moment-même. Son regard compatissant était dirigé en direction de la voie menant à Krypton, ses pensées allant envers ses parents biologiques non sans une certaine nostalgie. Sa vie était si paisible depuis qu'il s'est réveillé dans son lit au sein de la demeure familiale, son peuple était pour la plupart avenant, aimable, intelligent et compréhensif. Mais maintenant qu'il a pu avoir un aperçu de qui ils étaient, il pouvait vivre tranquille en se disant que ses parents et son peuple -pour la plupart- n'étaient pas mauvais, au contraire et même dans l'adversité ils trouvaient un moyen de cohabiter. Le passé est le passé. Se voyant obliger de faire ses adieux de façon un peu trop rapide à son goût, Kal-El esquissa un faible sourire en coin avant de détourner machinalement son regard vers la planète bleue juste en-dessous de lui. 