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 dear ellie, let me become ur superman.

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MessageSujet: dear ellie, let me become ur superman.   dear ellie, let me become ur superman. EmptyMar 31 Jan - 16:12




La fouine aura bientôt la queue coupée. La nuit est tombée, un voile noir semble couvrir les immeubles, les routes et vagabonds nocturnes. Le silence se fait roi. À Gotham, les putains seraient déjà dehors, jambes écartées pour les plus travailleuses. Tout est tellement propre, tout est tellement parfait que ça lui donne la gerbe. C'est un autre monde - et dire qu'il est juste à côté. Il vient de quitter son petit royaume pour arpenter celui d'un inconnu. Fou. Veut crever, peut-être. Il se déplace pour foutre la pression à une gosse. Pas n'importe laquelle, fille de Gotham, jeune hackeuse qui enquête sur la mauvaise personne. Mister J fredonne, observe par la fenêtre les bâtiments qui caressent le ciel. S'imagine déjà en haut tenant la morveuse par le cou, penchant son corps chétif au-dessus du vide. Sentir son souffle s'accélérer, son pou rapide. L'entendre supplier. Je ferai ce que vous voulez, n-ne touchez pas à mon oncle... Pauvre petite chose qui se retrouve dans le collimateur de celui qu'il ne faut pas chercher. Il aurait pu ne rien lui faire. Ou faire venir quelqu'un d'autre. Mais c'est qu'elle semble tellement intéressée de lui faire face, avec toutes ces photos, toutes ces informations enregistrées. Il est gentil, le Joker. Il réalise le rêve des enfants. Comme un père noël. Sauf que lui, il existe vraiment. C'est ce qu'elle va regretter, Ellie. Qu'il ne soit pas qu'une rumeur, que ce message n'était pas une illusion. Naïve comme sa la pauvre Quinn.

Ou les doigts. Idées nombreuses qui dansent dans sa tête. Sourire qui commence à naître, ses commissures se lèvent, ses dents sont visibles aux yeux de la grosse dame blanche pendue aux côtés des étoiles. Aimerait lui couper les doigts. Pour qu'elle évite d'écrire pour ses recherches, pour ses articles. Pendant quelques mois, déjà. Après, on coupe ceux de tonton sebastian. Puis on fait un collier qu'on va offrir pour embellir la princesse merdeuse. Ou bien on force à bouffer. Hésite. Hésite. Hésite. Ou la langue. Autant éviter qu'elle parle. On arrache la chose de son gosier, on l'offre au boucher du coin. Repas du dimanche. Cannibales friands dans le gang, capables de payer le prix cher pour savourer la langue d'une gamine qui approche la trentenaire. Sélectionnée par les soins du Joker, un mets remarquable à ne pas manquer. Il pourrait tirer d'elle une somme d'argent assez sympathique. Une femme. Rien de plus. Mais avant tout, une maligne. Une qui possède une qualité, une compétence originale. Refuse de laisser passez ça. Dans les deux sens du terme - misogynie qui refuse d'admettre une supériorité possible, une emprise qu'elle pourrait avoir sur lui ; capable de reproduire la chose sur ceux qu'il désire attaquer, une arme discrète, à peine visible. Elle doit lui appartenir, porter sa marque. Pourrais-tu vivre pour moi ? Compte lui offrir une chance. Refus, c'est la balle entre les deux yeux.

« Surprise, Ellie chérie, me voilà devant toi - avec plaisir j'irai couper tes doigts et j'en ferai un repas.. » Fredonne à l'arrière, tête qui vacille de gauche à droite. Sourire accroché à ses lèvres colorées. « Mais hurle pour moi et tu demeu- » Chansonnette façonnée pour ses beaux yeux. Ou pas. Passe par la tête devant un restaurant chinois. Des idées, rien de plus. Bam. Tout est coupé. Elle n'est plus qu'à quelques mètres. Portière qui s'ouvre d'une main extérieur, enfile un chapeau pour l'effet de surprise.   Évite de se faire voir aux caméras. Évite de donner une mauvaise réputation à Batou, monsieur ferait mal son travail si le clown voyage avec ces sales idées. Mèches vertes légèrement visibles. Il s'avance. Passe la porte d'entrée, gueule déjà sur l'un de ses sbires. « Toi, l'abruti, tu attends en bas. Si quelqu'un veut monter, tu » Fait bouger ses mains nonchalamment, ce que tu veux qu'il sous-entend. « Si une seule personne arrive à l'étage de l'autre casse-couilles, je te jure que je vais foutre ta tête dans son orifice logiquement inaccessible. Je suis certain de pouvoir ouvrir la porte en forçant un peu. » Désigne le deuxième. Recule et commence à rire, un rire grave, qui sonne comme faux mais qui vient des tripes. Qui vient du cœur. Avant, il aurait déprimé si on n'avait pas rigolé de ses blagues douteuses. De son humour décalé, nul à chier. Maintenant, quand on rigole, soit il va bien le prendre, soit mal. Mieux vaut fermer sa gueule et baisser la tête, exécuter les ordres de celui qui vient remplir les poches à la fin du mois. Le numéro de l'appartement est enfin visible. Armes contre ses côtes. Pourrait sortir l'une des belles, mais refuse de refaire les mêmes entrées. Barbara doit s'en souvenir. Photos toujours à la maison.

Ellie. Pas une autre. On évite de se perdre. On se focalise sur la brune. Le poing se lève, cogne contre la porte. Toc, toc, toc. La poignée  s'abaisse. Une jeune adulte. Pas si gamine que ça. Peau claire. Cheveux sombres. Mignonne. Il pousse la gosse en arrière, main droite sur son épaule, sourire carnassier au visage. « Bonsoir, » Gamine claquée au mur. Deuxième main sur la gorge. C'est rapide. Surprise non-attendue. « Ellie jolie. » Lettres qu'il prononce lentement, voix grave qui donne un tout autre sens. Que les complications commencent.
Welcome in my world, little girl.




Dernière édition par Joker le Mer 1 Fév - 7:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: dear ellie, let me become ur superman.   dear ellie, let me become ur superman. EmptyMar 31 Jan - 18:46

let me become your superman
— joker & ellie —

I've seen that look in your eyes, It makes me go blind. Cut me deep, the secrets and lies, Storm in the quiet. Feel the fury closing in... All resistance wearing thin. Nowhere to run from all of this havoc. Nowhere to hide from all of this madness. — ruelle

La belle dort mal, la belle observe les ombres qui se forment dans son dos dès qu'elle s'aventure dans les rues. L'image clownesque venue s'emparer des pixels de son portable la fait encore trembler. Il sait... Et elle a été idiote de penser qu'elle réussirait à trouver quelque chose sur le démon du rire alors que le Chevalier Noir lui-même n'arrive pas à l'arrêter pour de bon. Depuis qu'elle a reçu ce message inquiétant, cet avertissement, la belle évite Gotham comme la peste. Elle répugne l'idée de ne pas pouvoir rendre visite à sa mère cette fin de semaine mais il est préférable de rester loin, très loin de la sombre ville de son enfance. À Metropolis, elle se sent bien plus en sécurité. D'habitude, elle serait censée être dans sa ville natale, à discuter avec son oncle ou en train de lire un bon livre. À la place, elle est assise à la table de la cuisine de son appartement de New Troy et fixe son ordinateur. Elle n'ose même pas le toucher, de peur de faire apparaître un nouveau visage clownesque menaçant sur l'écran lumineux. Agacée, elle se lève et va prendre une douche avec l'intention de se coucher ensuite. L'insomnie qui l'afflige depuis quelques jours semble l'avoir rattrapée. L'eau chaude lui fait du bien, son esprit s'apaise et elle réussit à penser à autre chose. Quand elle sert de la salle de bain, elle ouvre la télévision et observe les nouvelles enroulée dans sa serviette. Un sourire naît sur ses lèvres quand elle voit le logo de Superman accompagné de l'annonce que de nouveaux innocents ont été sauvés d'un quelconque criminel.

On frappe à la porte. Des coups réguliers, qui attire le regard de la brune vers l'entrée. Elle fronce les sourcils. Qui peut bien s'inviter chez elle à cette heure ? Peut-être est-ce Lois qui vient lui demander son aide. Ce serait bien son genre d'arriver ainsi à l'improviste. Plutôt que d'enfiler son pyjama comme elle comptait faire, elle refile un t-shirt noir et un jogging de sport. Ses cheveux toujours mouillés glissent sur ses épaules alors qu'elle va ouvrir. Ce n'est pas Lois. Voilà plutôt une vision d'horreur qui se présente à la douce Ahscroft. Cheveux verts, peau blanchâtre, regard malveillant, sourire malsain. Le Clown venu lui jouer un mauvais tour jusqu'à Metropolis ? Est-ce réel ou un de ses cauchemars qu'elle fait depuis quelques jours ? La main sur son épaule, celle sur son cou sont bien réelles pourtant. Le cri qu'elle s'apprête à lâcher meurt avant d'avoir atteint ses lèvres, les doigts du Roi Fou attachés à sa nuque. « Comment... » qu'elle articule difficilement sous le coup de la surprise, de la peur qui lui brûle les tripes. L'étau se referme sur elle alors que le mur dans son dos lui retire toutes issues. Pas moyen de se défaire de ses pattes marquées du sang de tant de victimes, et auquel le sien risque de s'ajouter si elle ne fait pas quelque chose. Fuir, elle doit fuir. Dans un vain espoir nourrit par son instinct de survie qui fait vibrer ses oreilles et lui donne pratiquement la nausée, la douce Ellie se met à essayer de le repousser de toutes ses forces. Un coup, deux coups, ses deux mains s'agrippent ensuite à son avant-bras qui continue de la serrer par la gorge. Elle pousse, elle se débat et elle panique.

Si le Champion de Metropolis pouvait débarquer par la fenêtre à cet instant, elle en serait soulagée. À la place, elle est condamnée à se débattre seule au milieu de son entrée, coincée dans l'intimité des bras du Joker venu rendre les menaces des réalités. Le son mielleux de sa voix, leur proximité étouffante font battre son coeur plus violemment que jamais. Ou bien est-ce l'impression d'être prisonnière des bras de la Mort  à venir ? Elle l'ignore mais malgré ses efforts infructueux, elle continue de tenter de le repousser. C'est tout ce qu'elle peut faire. Pas question de supplier, pas question de s'effondrer malgré la peur qui brille dans les yeux de la belle. Elle n'arrive toujours pas à croire que le Joker est là, juste devant elle. Doit-elle se sentir honorée ou terrifiée qu'il se soit déplacé jusque là, simplement pour une curieuse comme elle ? Ou bien c'est parce qu'il n'y a plus assez de victimes à Gotham pour le satisfaire, il doit venir terroriser la ville voisine... Ne pouvant prétendre deviner les intentions de tel psychopathe, elle ne peut s'empêcher de demander « Qu'est-ce que vous fichez ici ?! » Elle sait la réponse, et ça rime avec souffrance. Elle peine encore à comprendre comment elle a su attirer l'attention du célèbre Joker. Elle, douce gamine, nage de porcelaine au regard rêveur. Gamine sans histoires sur le point de découvrir à quel point son don pour se mettre dans les ennuis est sérieux.
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MessageSujet: Re: dear ellie, let me become ur superman.   dear ellie, let me become ur superman. EmptyMer 1 Fév - 8:51




Toujours la même histoire. On comprend pas, on renverse son café au sol devant son visage. Il ne fait pas peur, mister j, il est seulement différent. Peut-être trop séduisant pour de simples petits yeux. Aime se faire des films mais sait que c'est la stricte vérité. En voyant ceux de la jeune femme à sa simple apparition, le joker ne trouva pas meilleure idée que de sourire plus qu'il ne le faisait déjà. Extrême sourire de l'ange. Il claque le dos de la brunette au mur. Sa main gauche s'avance, caresse sa taille, ses doigts remontent avec une lenteur déroutante et lèvent, de manière aléatoire, légèrement son t-shirt. C'est seulement à la tonalité de sa voix que la scène actuelle change. Il aurait pu s'amuser un peu plus longtemps, pourquoi pas découvrir la chaire qui se cache en dessous - mais elle, il fallait qu'elle parle. Qu'elle pose une question. D'ailleurs, elle possède déjà la réponse. Tête qui bascule sur la droite. Lèvre inférieure qu'il mordille légèrement, grognement habituel. Débile. Pas si intelligente que ça. « En voiture. Elle est juste devant mais ne t'inquiète pas, on ira faire un petit tour après avoir... » L'animal commence à se rebeller. Un coup contre le torse, un deuxième quasiment au même endroit. « Oh owh.. ! » Petit rire qui s'échappe de ses lèvres, observe les petits poings cogner contre sa peau. Mal élevée. Elle vient de jouer ses cartes, qu'il joue les siennes. Ses doigts serrent d'avantage la gorge, le corps se lève légèrement au-dessus du sol. Yeux qui remontent aux siens. Il fixe. Pourrait la tuer sur-le-champ. Amusons-nous un peu.

« Ton père n'a donc pas fait ton éducation avant de crever la bouche ouverte, comme un vulgaire porc envoyé à l'abattoir ?! » Insiste sur les mots qui font mal. Père, porc, abattoir. Crache son venin aux oreilles enfantines. Hurle, s'énerve, ses doigts serrent encore et encore. Veut l'étouffer. Cette gosse n'a rien d'une adulte. Fourre son nez aux mauvais endroits, irresponsable. Et là, c'est l'apaisement. Repense à ses informations, à ses petits cadeaux. Ses doigts arrêtent de serrer sa gorge, ils remontent lentement vers son visage. « Ta mère te ressemble, beaucoup, c'est dommage qu'elle.. » Donne des petites claques de sa main à sa joue, tire la peau de cette dernière, comme une grand-mère disant bonjour. « Mais je suis certain que tu vas rapidement t'excuser. » Le joker s'approche. Lèvres à quelques centimètres des siennes, les deux respirations se battent pour ne pas danser. Rencontre pas très agréable. « Après tout, j'ai de quoi te mettre à genoux. » L'un des hommes en arrière balance un dossier sur la table à quelques mètres. Arkham écrit en lettres rouges. Petites surprises à l'intérieur. Encore faut-il qu'elle mérite d'en faire la lecture, la découverte. Recule d'un pas, lâche prise. Retire le chapeau qu'il balance dans la pièce, écarte légèrement les bras. « Allons ! Arrête de me regarder comme ça, tu vas t'en broyer la rétine ! » Un rire. Un rire gras. Sombre. Qui déborde de sous-entendus. Se balade dans la pièce. Laisse le temps à la gosse de feuilleter les pages, de voir sa mère assise sur une chaise un peu trop piquante, un peu trop électrique. Mère dans une mauvaise situation et oncle surveillé. « Tu verras, on va devenir de bons amis. »

Dos à la gamine. Mains sur les hanches, fixe celui qui garde la porte. Yeux dans les yeux. Le sourire monte lentement, les doigts caressent les armes qui n'attendent que de voir le visage de la menacée. Quinze. Quinze secondes sont passées. Pas plus de temps. Mister J se retourne, braque l'une des belles sur le front d'Ellie. « Tu bosses pour moi.. » Pousse légèrement l'arme contre son crâne. « Ou je fais sauter la cervelle de ton oncle, comme ça, BOOM. » Tire au même moment. Choquée ? Peut-être. Certainement. Il n'en doute pas. Le son est exactement le même, seulement, son front est actuellement couvert de peinture. Retourne à la douche. Sauf que J, il n'a pas terminé son petit show. Il recule, riant aux éclats, balance l'arme derrière lui. Respirer s'avère difficile, foutu fou rire qui lui broie les tripes. C'est drôle, non ? On s'y attend pas et paf, on est toujours vivant, notre cœur manque des battements mais on est là, on vit. Rien n'est mieux que la vie. Faut pas la gaspiller, faut tout faire pour y rester. Quitte à faire ce que l'on ne voulait pas, quitte à ne plus être fort(e). En une fraction de seconde, il se calme et ne lui laisse pas le temps de s'en remettre. Dégaine un couteau, coupe en longueur au niveau du centre le tissu de Madame. Voulait voir sa peau depuis le début. Ne se prive pas. « Et ta mère termine dans les bras de mes petits amis. Pour toi.., je vais encore réfléchir. » Sourire malsain, clin d’œil qui s'échappe sur sa face dérangée. Poitrine cachée, malaise qui va s'installer. J se pose contre le dossier d'une chaise, croise les bras contre son torse, observe la fouine. Seule, devant des hommes, devant cet homme, à moitié mise à nue. Blessures possibles sur sa peau, n'a pas fait attention, c'est à elle de s'en rendre compte.

Ça sert à rien de gueuler. C'est vide. Elle est seul avec eux. Avec celui qui semble tellement inconnu malgré les recherches. Constamment différent. N'est jamais le même, change toujours. Le Clown.


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MessageSujet: Re: dear ellie, let me become ur superman.   dear ellie, let me become ur superman. EmptySam 4 Fév - 7:03

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Ses petits poings qui cognent contre son torse ne font rien, seulement le faire rigoler. C'est apparemment une blague pour lui mais Ellie espérait vraiment arriver à l'éloigner et à se défiler. Elle a juste envie qu'il arrête de parler, qu'il s'la ferme. Ses mots sont plus douloureux que ses doigts qu'il serre autour de sa gorge et la font suffoquer. Comment ose-t-il aborder le sujet de son père ? C'est en essayant d'arrêter des criminels, comme lui, qu'il est mort. Alors le Bouffon n'a aucune droit de traiter son père - un héros - de cette manière. Bien sûr, elle n'arrive pas à protester, ses poumons trop occupés à chercher un peu d'air. Contre toutes attentes, il la relâche, claque sa joue, la faisant un peu sursauter. Et son visage qui se rapproche, trop près, beaucoup trop près la rend mal à l'aise. Maintenant, il évoque sa mère. Sa tendre mère au coeur trop fragile et à l'esprit brisé par la mort du père. Elle retient presque son souffle pour ne pas qu'il se mélange au sien, tête appuyée contre le mur pour essayer de fuir cette proximité puis soudain, il recule. Théâtral, grandiose. Sur la table, elle aperçoit un dossier avec des informations sur sa mère. Tu verras, on va devenir de bons amis. Elle en doute très fort car en ce moment, tout ce qu'elle a envie de faire c'est de lui faire ravaler toutes ses menaces et cet air suffisant, grotesque. Présentement, elle regrette de ne pas s'appeler Wonder Woman ou Supergirl car elle aimerait bien l'encastrer dans le mur.

Elle n'a pas le temps de réagir qu'il coupe son t-shirt. C'est indécent, c'est humiliant et la douce gamine bouille de l'intérieur. Ce n'est pas tant l'ambiance malsaine qui s'est installée dans son appartement qui la dérange, ce sont les menaces qu'il dirige vers sa mère, vers son oncle. Elle ne veut pour rien au monde que sa mère soit maltraitée même si cette dernière ne s'en rendrait même pas compte. « Qu'est-ce que tu veux ? Que j'arrête de fouiner sur toi ? Si c'est ça, j'ai très bien compris le message... Crois-moi. T'avais pas besoin de venir jusqu'ici. » Juste pour elle et ses jolis yeux. À part cela, elle ne voit pas ce qu'il peut espérer en décidant qu'elle travaillerait pour lui. Oh, elle se doute bien qu'il doit parler de ses talents de piratage mais elle espère qu'il n'insistera pas. Un espoir qu'elle sait déjà vain alors qu'elle garde toujours son chandail découpé autour de ses épaules pour se couvrir. Ce n'est pas qu'elle a honte de son corps, c'est seulement qu'elle n'a pas envie qu'un être aussi monstrueux puisse le voir. Elle réserve cette vision à ceux qui la traite bien, avec respect et passion. Pas un psychopathe comme ce Clown. Et encore moins avec son sbire figé devant la porte de son appartement.

Elle ne remarque pas au début le léger filet de sang qui coule sur son abdomen. Elle n'a pas senti la coupure sur sa peau au passage de la lame, plaie pas assez profonde apparemment. Elle est bien plus concentrée sur le Joker qui prend ses aises au milieu de sa demeure. Chez elle. À Metropolis, pas à Gotham. C'est encore trop irréel, une situation tout droit sortie de ses cauchemars. Sauf que même dans ses terreurs nocturnes les plus folles, elle n'aurait pu prédire la panique qui lui comprime les entrailles. Elle respire si fort, de façon si erratique qu'elle a l'impression d'avoir couru un marathon. « Laisse ma mère et mon oncle tranquille... J'ferai ce que tu veux. » Presque tout... Elle se déteste de s'entendre dire ça, mais que peut-elle faire d'autre ? S'il menaçait simplement de la tuer au moins elle rendrait son dernier souffle en sachant qu'elle ne trahirait jamais ses valeurs. La belle préfère mourir que d'aider un fou comme lui. Mais il a bien jouer ses cartes le Clown. Il menace son oncle, sa mère, comme s'il la connaissait à l'avance. Elle n'est probablement pas la première victime qu'il rencontre qui ferait preuve d'assez de courage pour lui tenir tête. Ou d'assez de folie. Alors il menace ceux qu'elle aime pour obtenir ce qu'il veut. Ou juste pour la tourmenter. Dans les deux cas, c'est immonde. La belle reste figé à côté de la table, à fixer le dossier puis elle glisse son regard sur lui. Le monstre. Le fou. L'imprévisible Clown de Gotham. Dire que si elle n'avait pas de talent qu'il désire exploiter, elle serait déjà morte. Cette simple pensée lui tire un frisson le long de sa colonne vertébrale.
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