C'est toujours sympa les parcs - on y va quand il fait beau, le soleil brille, les oiseaux chantent, on fait la sieste dans l'herbe et on nourrit les canards et les écureuils... mais bizarrement, l'état d'esprit n'est pas tout à fait à la fête ni à la détente lorsque Tefé et Emily se retrouvent malgré elles arrachées à leurs activités habituelles et déposées au beau milieu de St James' Park. Heureusement pour elles, elles sont cachées par ce qui ressemble à une tente militaire, et quelques arbres et buissons environnants. Une téléportation sauvage et déroutante, surtout lorsque résonne une étrange voix dans le ciel, leur annonçant qu'elles sont sur New Themyscira, en pleine guerre Amazones-Atlantes... et lorsqu'elles risquent un oeil hors des buissons, elles constatent non sans effarement qu'elles ont atterri en plein milieu d'un campement amazone ! Du peu qu'elles savent sur ce monde, elles se doutent bien que des intruses seraient très mal vues, mais allez savoir... Tefé et Emily vont-elles tenter la carte de la diplomatie et risquer leurs têtes en expliquant aux Amazones et à la reine Diana ce qu'elles fichent dans leur QG, non loin du palais royal ? Ou vont-elles tenter une sortie discrète pour gagner un endroit sûr ? Ou vont-elles trouver un autre plan encore ? Elles ne sont sûres que d'une chose : mieux vaut ne pas s'éterniser dans les parages.
Tefé Holland
independent soul
Messages : 2726 Date d'inscription : 29/05/2019 Face Identity : Taylor Momsen Crédits : charles vess (sign) (c) underfoot-jessica (sign) Age du personnage : 24 ans Ville : Un peu partout, ses racines sont profondément enfouies à Houma en Louisiane Profession : Glandeuse, mais puisqu'il faut bien survivre, elle bosse ici ou là, jamais plus de quelques mois, et moins elle en fait, mieux elle se porte Affiliation : Daphne sa copine laurier, Mercury son totem humain, Mercury son chien, Swamp Thing des fois, la nature toujours. Elle a été à la botte du Parlement des arbres pendant quelque temps quand elle était petite et refuse de revivre ça. Elle ne reconnaît aucune autorité humaine. Compétences/Capacités :
+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
+ Le Red : communication, et manipulation des animaux, manipulation de la chair, métamorphose, guérison de la chair
+ Sensibilité à la magie, âme tâchée par une marque démoniaque, sang de démon dans les veines
Albus avait des problèmes. Cela faisait un quart d’heure que Tefé, allongée à plat ventre sur la rive d’un des étangs du parc où elle avait trouvé refuge pour la journée. Les bras à moitié immergés, le menton posé sur ses mains croisées, des traces de boue sur les jours, elle hochait la tête doucement alors qu’Albus lui racontait sa vie. Il avait plus d’une vingtaine d’enfants et aucun n’avait gardé le contact avec lui. Il avait tellement de concubines qu’il n’était pas capable de se souvenir de leur apparence quand l’une ou l’autre se présentait devant lui. À cela, Tefé lui avait opposé que ça n’était pas un vrai problème, d’avoir trop de choix le moment venu de savoir qui il devait culbuter mais Albus cherchait l’amour, lui… Pas les coups d’un soir, les quickies ou les culbutes pour procréer. Cependant, la nature pouvait se montrer vraiment stricte, c’était d’ailleurs sa Loi. La nature était stricte. Immuable. Logique parfois, quasi scientifique, et parfois complètement surréaliste. Albus n’était pas fait pour trouver l’amour, et à présent qu’il se faisait vieux, il déprimait. Tefé était vraiment, vraiment désolée pour lui. Bon, Albus était un canard, alors forcément, il n’avait pas vraiment le choix quant à son destin. Tefé connaissait un autre animal à plume avec des problèmes sentimentaux qui aurait peut-être adoré discuter avec Albus… De temps en temps, le canard plongeait la tête dans l’étang pour gober un têtard et Tefé posait un doigt sur le pelage doux et humide de la bestiole. Elle se rendait bien compte qu’il ne l’écoutait pas vraiment. Comme tous les animaux, il ne voyait pas vraiment plus loin que le bout de son bec. Il ne pouvait pas se projeter dans le futur, ne pouvait pas penser en dehors de la boîte, comme on dit. Mais il ressentait quand même ce manque, et il savait que ce manque aurait pu être comblé par la présence d’une femme à ses côtés. Tefé trouvait cela si triste…
Et puis tout à coup, elle se retrouva à plat ventre dans l’herbe le nez dans des buissons. Elle se releva d’un bond, complètement désorientée. Elle n’avait rien vu, rien senti, mais clairement elle avait été transporté ailleurs et sans la présence de la terre sous ses pieds et de la végétation tout autour d’elle, elle en aurait eu le vertige. « Mais putain, c’est quoi ce bordel ?? » Sa mère détestait l’entendre parler ainsi. Son père aussi, d’ailleurs. Mais ils n’étaient pas là, donc bon. Elle se retourna et tomba nez à nez avec la toile d’une tente épaisse et désuète. Le genre qu’on voyait dans les péplums. Bien bien. Elle vit aussi qu’une femme se tenait non loin d’elle et avait l’air elle aussi de ne pas savoir où elle se trouvait. Il y avait du bruit, et Tefé sentait que le sol était piétiné par des centaines de pas lourds et décidés – agressifs. Les vibrations remontaient jusque dans ses entrailles. Elle connaissait le rythme de ce pas : une armée. Et s’il y avait bien une chose qu’elle haïssait, c’étaient les armées, quelles qu’elles soient, et l’autorité, la coercition et les passe-droits qui allaient avec, sans parler du symbole qu’elles représentaient. Bon okay, elle détestait aussi plein d’autres choses, mais ça, c’était dans son top 10. « Hey ! Hey, toi ! On est où ? » On ne savait jamais, peut-être que la femme pourrait la renseigner.
En se planquant à moitié derrière un buisson, Tefé eut la confirmation qu’elle était dans un genre de camp militaire, occupé par nul autre qu’un énorme gang d’Amazones. Ce ne pouvait être que des Amazones – des femmes, gigantesques, canons à souhait et avec sur le visage l’air de vouloir pulvériser quiconque croisait leur regard. Aux dernières nouvelles, il n’y avait pas d’Amazones qi se baladaient ainsi dans les parcs américains, alors Tefé en déduisit qu’elle n’était plus en Amérique, et même probablement plus sur Terre. Elle connaissait par cœur la vie de Wonder Woman son idole et elle savait que les Amazones étaient censées rester sur leur île où elle, Tefé Holland, ne serait jamais invitée. Donc en résumé : endroit inconnu, probable intervention magique ou en tout cas extérieure, soldates amazones à l’air assassin. Pas bon. Elle voulait s’en aller. S’en aller et se réfugier dans le premier marais venu, et aussi, appeler son père. Ce qu’elle fit dans la seconde, les yeux fermés brièvement. Mais alors, elle eut un choc : elle ne le sentit pas. Nulle part. Tefé pouvait sentir son père où qu’il soit sur cette Terre justement parce qu’il était connecté à la Terre elle-même. Elle avait toujours su le contacter quand elle le voulait, même si elle le voulait rarement. Mais il n’était nulle part. Comme s’il était mort. Non-existant. Elle se tourna de nouveau vers l’inconnue, qui semblait en vérité aussi paumée qu’elle. « Moi, je me casse. Elles vont nous pulvériser si elles nous voient. » D’un geste, elle fit s’écarter les buissons, histoire de se frayer un chemin discrètement dans ce parc inconnu.
Oh dear, we are in trouble! "La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre." Emily Morgan & Tefé Holland Madison Square Park, New York. Qu’est-ce qu’il ne faut pas accepter comme contrat pour gagner sa vie. Je suis là à surveiller une femme dans une affaire d’adultère. Oui ça change, pour une fois c’est une femme. Même si d’habitude dans ce genre de cas, ce sont les hommes à environ soixante-dix pour cent qui trompent leurs femmes. C’est ainsi que je me retrouve dans le parc à la surveiller, appareil photo en main. Je fais quelques clichés. Pour le moment, elle est seule mais d’après mes sources, elle a rendez-vous dans ces lieux. Voyons voir avec qui. Quelques minutes passent. Je vois alors un homme venir à sa rencontre. Et bien Madame, ne se refuse rien dis-donc, pensais-je. Je continue de prendre des photos des amants qui viennent de s’embrasser amoureusement. Il va y avoir de belles photos à rajouter au dossier. Je sens que l’avocat de son mari va se faire un malin plaisir dans cette affaire. Personnellement, je m’en fiche royalement tant que je touche mon argent. Qu’ils sont mignons. Je dois bien avouer qu’elle a de bons goûts pour choisir son amant, bien plus que son mari. Non je ne dirais pas que son mari est moche, je dirais simplement qu’il n’est pas à mon goût. Quoi que non, il est vraiment laid et rien d’attirant. Que je suis méchante, c’est pas bien de critiquer le physique.
Je bois une gorgée de ma boisson que j’ai à côté de moi et la repose sur le banc où je me trouve. Je continue de les regarder discrètement tout en jetant un œil autour de moi. Allez encore quelques photos et ça sera bon, avec ça elle ne pourra pas nier. Ainsi, je reprends des photos en plus. D’un coup, mon objectif devient noir et je me retrouve… les fesses au sol. Je fus surprise en regardant autour de moi, toute étourdie et vaseuse. Etrange sensation. Où est le parc ? Tout vient de changer d’un coup. A la place des arbres et de l’herbe verte, je me retrouve entre des buissons et une grande tente. Euh ok, c’est quoi cette blague. Je me sens encore désorientée. J’entends alors du bruit. Le sol tremble légèrement puis plus fortement. Mais qu’est-ce qui se passe ? Où suis-je ? Je me lève doucement en restant accroupie et regarde par-dessus les buissons. Là c’est sûr, je ne suis plus au Madison Square, ni même à New York. Je vois marcher non loin de moi, une armée. Mais pas une armée traditionnelle composé uniquement d’hommes, non. Une armée de femmes… et plus exactement de ce qui ressemble à des Amazones. Oui c’était bel et bien des Amazones, vraiment canons même si je préfére les femmes sans armures. Je continuais de regarder quand j’entendis derrière moi une voix, une voix féminine. « Hey ! Hey, toi ! On est où ? » Je sursautais et me retourna vers elle. Une jeune femme, blonde semblait tout comme moi s’être retrouvée ici contre son gré et ne semblait pas non plus savoir où on était. J’allais lui répondre quand elle s’approcha des buissons et regarda à son tour le spectacle que je venais de voir quelques secondes auparavant. « Je ne sais pas où nous sommes mais j’ai un mauvais pressentiment. Dis-moi ce sont bien des Amazones, je ne me trompe pas ? Je croyais qu’elles vivaient sur une île je ne sais plus où » Une île où je serais heureuse d’aller faire une petit tour avec toutes ces femmes aux corps parfaits.Emi, redescends sur Terre et arrête de fantasmer, me dis-je intérieurement en souriant. Je vis la jeune femme se retourner vers moi avant de me dire qu’elle se casse d’ici et que si elles nous voient, elles vont nous pulvériser. Comment dire à cet instant précis, je n’ai pas vraiment envie de me faire éclater par des Amazones. Et je crois que je n’ai pas vraiment le choix de suivre cette inconnue. D’un geste de la main, je la vois se frayer discrètement un chemin dans d’autres buissons. Je me releve à mon tour discretement et la suis. « Eh attends-moi, je ne vais pas rester ici. Vu que je pense que nous sommes toutes les deux dans la même merde, il serait peut-être bien que je connaisse ton nom et toi le mien. Je m’appelle Emily, Emily Morgan » lui chuchotais-je.
Messages : 2726 Date d'inscription : 29/05/2019 Face Identity : Taylor Momsen Crédits : charles vess (sign) (c) underfoot-jessica (sign) Age du personnage : 24 ans Ville : Un peu partout, ses racines sont profondément enfouies à Houma en Louisiane Profession : Glandeuse, mais puisqu'il faut bien survivre, elle bosse ici ou là, jamais plus de quelques mois, et moins elle en fait, mieux elle se porte Affiliation : Daphne sa copine laurier, Mercury son totem humain, Mercury son chien, Swamp Thing des fois, la nature toujours. Elle a été à la botte du Parlement des arbres pendant quelque temps quand elle était petite et refuse de revivre ça. Elle ne reconnaît aucune autorité humaine. Compétences/Capacités :
+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
+ Le Red : communication, et manipulation des animaux, manipulation de la chair, métamorphose, guérison de la chair
+ Sensibilité à la magie, âme tâchée par une marque démoniaque, sang de démon dans les veines
Visiblement, l’inconnue était tout aussi dans le flou que Tefé. Celle-ci ne savait pas si elle devait se sentir rassurée ou si c’était une mauvaise nouvelle. Bon, à ce qu’il paraît, le malheur est plus facile à vivre à plusieurs, mais quand même. Elle hocha la tête pour confirmer les paroles de l’inconnue, qui elle aussi reconnaissait des Amazones. Là encore, bonne et mauvaise nouvelle : bonne parce qu’au moins elle ne se retrouvait pas dans cette situation avec quelqu’un de complètement à l’ouest, mauvaise parce que… Eh ben, oui, c’étaient des Amazones. Et pas des Amazones en train de se prélasser sur des divans en mangeant du raisin, en buvant du vin et en fouettant des hommes – celles-là, à la limite, Tefé aurait laissé courir. Non, celles-ci étaient armées jusqu’aux dents et avaient l’air prête à partir en guerre. Non, en fait… Tefé huma l’air, sentit le goût du métal et de la pierre sur sa langue, vit le ciel noir, non pas à cause des nuages mais parce qu’il régnait dans l’atmosphère une espèce de fumée permanente, celle faite de gravats et de cendres. C’était déjà la guerre. Voilà où elles avaient atterri : dans un monde similaire au leur, mais ravagé par la guerre. Et elle n’était pas sûre de vouloir savoir contre qui les Amazones se battaient, pour les mettre dans cet état, pour les avoir fait sortir de leur île. Elle ne parierait même pas que les Amazones soient les gentilles, luttent contre une menace extérieure. Pas après avoir ravagé ainsi le monde – parce qu’elle le sentait, le monde était ravagé. La nature n’était plus, ou presque. Tefé n’avait pas envie de savoir, de toute façon. Toutes les guerres étaient débiles, sauf celles où les humains s’entretuaient.
Elle se retourna vers la jeune femme qui lui avait emboîté le pas alors qu’elle avançait discrètement dan la végétation du parc sans avoir la moindre idée d’où elle était censée aller. « Je m’ appelle Tefé. Toi aussi tu t’es retrouvée ici sans prévenir, hein ? » Il n’y avait aucune raison que ça ne lui soit arrivé qu’à elle, après tout. Elle ralentit la cadence et effleura les feuilles sèches d’un buisson. La terre elle-même était sèche, brûlée, polluée, gorgée du métal, de la pierre et des cadavres. La végétation qui avait survécu était malade. Dites-moi où aller. Dites-moi comment sortir d’ici. Le buisson frémit sous ses doigts. Malade, mourant. Et il n’y avait pas un seul animal à portée d’esprit, Tefé s’en rendit compte avec horreur. Même pas un ver de terre, même pas une souris. Mais qu’est-ce qu’ils avaient fait à ce monde ? Est-ce que c’était le futur ? Il allait bien falloir se résoudre à marcher au hasard. Mais dans le doute, elle se tourna vers Emily. « Tu n’aurais pas un don qui puisse nous être utile ? Vu que maintenant, les humains ont plein de pouvoirs… J’adorerais que tu sois la fille de Superman ou je sais pas quoi, ça nous serait vachement utile. » L’espoir faisait vivre. Mais il y avait une infime chance, non ? Sept milliards d’êtres humains, et peut-être que la seule qui se retrouvait ici avec elle une alien increvable qui pourrait les téléporter ailleurs. Tefé, en tout cas, n’avait pas un seul arbre assez en forme pour se transporter ailleurs. Ils étaient rachitiques et difformes, et elle aurait pu tenter sa chance… et la tenterait peut-être si vraiment la situation se dégradait – en abandonnant sa nouvelle copine derrière elle, évidemment.
Là-dessus, elle sentit le sol vibrer, signe que quelqu’un approchait, et elle se figea avant de s’accroupir sur place. Aucun moyen de vraiment se planquer, aucun arbre où se fondre, aucune porte de sortie. C’était vraiment insupportable. « Je crois que quelqu’un approche. » Oui, et alors ? Cela leur faisait une belle jambe, de le dire… Mais enfin, les pas déjà s’éloignaient, et peut-être qu’elles allaient pouvoir continuer leur route ainsi, leur route pour nulle part, ça allait sans dire.
Oh dear, we are in trouble! "La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre." Emily Morgan & Tefé Holland
D’un geste de la main, je la vois se frayer discrètement un chemin dans d’autres buissons. Je me relève à mon tour discrètement et la suis. « Eh attends-moi, je ne vais pas rester ici. Vu que je pense que nous sommes toutes les deux dans la même merde, il serait peut-être bien que je connaisse ton nom et toi le mien. Je m’appelle Emily, Emily Morgan » lui chuchotais-je. La jeune femme se retourna vers moi et se présenta, Tefé. Joli prénom je trouve. Elle me demanda si moi aussi je m’étais retrouvée ici sans prévenir. - Et oui totalement, je me souviens que je prenais en photo la femme de mon client qui rejoignait son amant dans le Madison Square Park et d’un coup, je me suis retrouvée ici, je ne sais où. Tefé toujours devant moi ralentit la cadence et je la vis effleuré les feuilles sèche d’un buisson qui se trouvait devant nous. Je la regardais faire sans trop comprendre. Serait-elle comme moi une méta et elle aurait un méta-pouvoir lié à la nature ? Elle se tourna vers moi. La fille de Superman ? Malheureusement non. Mais effectivement j’ai bien des pouvoirs même si pour le moment, je ne pense pas que ma technopathie ni mon électrokinésie ne servent à grand-chose. J’ai essayé de connecter mon esprit à la moindre technologie et je n’ai senti qu’un faible signal à quelques kilomètres. - Non je ne suis pas la fille de Superman même si je t’avoue que j’aimerai bien là. Mais sinon j’ai bien des pouvoirs mais pour le moment, ils ne vont pas nous servir. Et toi ton pouvoir ne peut pas nous aider ? Il était certain qu’elle en avait un aussi. Il y a des choses qu’on remarque quand on observe une personne et c’est ce que j’ai fait depuis tout à l’heure. Je ne suis pas détective privée pour rien. Un silence venait de s’installer quand je la vis soudain se figer et s’accroupir. Je fis alors de même. « Je crois que quelqu’un approche. » Des petites éclairs sortirent de mes doigts et mirent à parcourir ma main. J’étais prête à lancer une décharge à la personne qui allait arrivé quand je vis Tefé me regardait. Ouf la personne s’éloignait. - Je pense qu’on devrait vite bouger d’ici et qu’on trouve d’autres personnes dans le même cas que nous.
Alors que j’attendais une évidente réponse de sa part, une voix dans le ciel se fit entendre. « Bienvenue, mes chers natifs de Terre 1, sur Terre 4. Vous l'avez très certainement remarqué à présent, ce monde n'est pas le vôtre. Vous vous trouvez dans les ruines de Londres, à présent nommée New Themyscira. Je ne vous révélerai pas les raisons qui ont poussé les Amazones et les Atlantes à s'affronter, je vous laisse le soin de les découvrir par vous-mêmes... Ce n'est de toute façon pas la raison de votre présence ici. Voyez-vous, je suis un collectionneur, j'aime posséder les plus beaux exemplaires des civilisations de l'univers... Mais vous, habitants de la Terre, vous êtes difficiles à départager, et je tiens à posséder le plus parfait des exemplaires de votre monde... Si vous voulez retrouver votre monde et échapper à la destruction, vous allez devoir me prouver votre valeur et affronter les natifs de Terre 4. Attendez-vous à croiser des visages familiers, mais méfiez-vous... Ici les apparences sont plus que trompeuses. Toute tentative de fuite sera vaine, nul ne peut s'échapper de mon arène. Vous en sortirez en tant qu'espèce dominante, ou pas du tout. Terriens de Terre 1 et 4, les jeux sont à présent ouverts ! » Mais c’est quoi ce bordel sérieux ? Terre-4 ? Nous n’étions donc plus sur notre Terre. Ancien Londres. New Themyscira. Les raisons qui ont poussé les Amazones et les Atlantes à s'affronter. Il y avait donc bien eu une guerre ici. Je savais bien qu’un jour tout ça arriverait. Lui prouver notre valeur et affronter les natifs de Terre 4. Pourquoi je la sentais mal cette histoire. Et qui était la personne ou la chose qui venait de parler. - Je ne sais pas à qui est cette voix mais cette histoire sent mauvais. Bon au moins nous sommes fixés, nous ne sommes plus sur notre Terre. Je savais que le Multivers existait du moins en théorie mais de là, à être au centre, je n’y aurais pas cru.
Messages : 2726 Date d'inscription : 29/05/2019 Face Identity : Taylor Momsen Crédits : charles vess (sign) (c) underfoot-jessica (sign) Age du personnage : 24 ans Ville : Un peu partout, ses racines sont profondément enfouies à Houma en Louisiane Profession : Glandeuse, mais puisqu'il faut bien survivre, elle bosse ici ou là, jamais plus de quelques mois, et moins elle en fait, mieux elle se porte Affiliation : Daphne sa copine laurier, Mercury son totem humain, Mercury son chien, Swamp Thing des fois, la nature toujours. Elle a été à la botte du Parlement des arbres pendant quelque temps quand elle était petite et refuse de revivre ça. Elle ne reconnaît aucune autorité humaine. Compétences/Capacités :
+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
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Bon, c'était un non pour la fille de Superman. Est-ce qu'il en avait seulement une, d'abord, celui-là ? Est-ce qu'il était capable de se reproduire ? Est-ce que ses petits champions n'étaient pas un peu irradiés eux aussi ? Que de questions passionnantes sur lesquelles elle allait devoir s'asseoir, ce qui tombait bien, vu qu'elle s'en fichait. Tout ça pour dire qu'Emily Morgan, qui apparemment sur son temps livre suivait les couples adultères, n'avait pas de super force ni de super vitesse, ce qui, face à des Amazones en colère, étaient les deux seules choses utiles. Elle fronça un peu le nez en entendant la femme lui demander si ses "pouvoirs" pouvaient être utiles, d'abord, parce que vu l'état de la nature ici, la réponse était non, ou à peine, mais surtout parce que Tefé ne considérait pas ses dons comme de vulgaires pouvoirs. Elle ne s'était pas griffée sur une ronce ni n'avait mangé de champignon empoisonné qui lui avait donné des pouvoirs. C'était sa nature même, tout simplement, comme respirer, avoir des yeux et le reste. Mais elle n'eut pas le temps de râler car des pas approchaient. Tefé était assez pessimiste, sur ce coup-là : si une Amazone les trouvait en train de ratisser les buissons, elle les trucideraient sur place.
Mais la personne s'éloigna, et la jeune femme eut le temps de voir que sa camarade d'infortune avait fait jaillir des éclairs de ses doigts. Ah ! Si elle pouvait générer autant de puissance qu'une centrale électrique, ça ferait l'affaire. Bouger, oui, elle était tout pour, mais une fois qu'elles seraient sorties de cette galère, ce serait chacune pour soi : Tefé n'avait pas l'intention de partir à la recherche de gens en détresse, c'était comme ça qu'on se faisait tuer, en général, et pas que dans les films.
Là-dessus, une voix éclata dans l'air, ou dans leur tête, elle ne savait pas trop, et se mit à dégoiser sur des histoires de Terre-1, Terre-4 et des collections d'humains, et Tefé leva un regard courroucé vers le ciel. "Espèce de tocard, pour qui tu te prends ? Et je suis pas humaine, moi, gros naze !" Elle savait que ce type ne pouvait pas l'entendre, mais ça faisait du bien de le dire, tout de même. Une fois le silence revenu, Tefé se tourna vers Emily. "Ouais, y a des tas de trucs qui existent dans ce monde auxquels personne ne veut croire, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans ce genre de situation. En tout cas, je ne sais pas toi, mais moi je ne sais pas voyager entre les Terres, alors je suis coincée ici." Est-ce que ça voulait dire qu'elle allait devoir chercher de l'aide ? Cette seule pensée l'horrifiait. Et puis franchement, auprès de qui ? Elle finit par hausser les épaules. "Allez, je suis sûre que ces braves gens de la Justice League sont déjà en train de brainstormer très fort pour tous nous sauver. Tout ce qu'on a à faire, c'est sortir vivantes de ce piège et attendre." Voilà, ça, ça lui semblait être un bon plan, qu'elle mit aussitôt à exécution en se remettant à avancer, pliée en deux, le plus silencieusement possible, c'est à dire, pour elle, sans un bruit aucun, en fait.
Oh dear, we are in trouble! "La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre." Emily Morgan & Tefé Holland
Je voyais sur son visage qu’elle était un peu beaucoup déçue que je ne sois pas la fille de l’homme d’acier. J’avoue que dans cette situation, j’aurais bien voulu avoir des pouvoirs de kryptonien. Etrangement, je la vis froncé le nez suite à ma question. L’aurais-je froissée sur ses pouvoirs ? Aurais-je dis quelque chose qu’il ne fallait pas ? L’Amazone qui s’approcha de notre position s’éloigna aussi rapidement qu’elle avait approchée. L’énergie que j’avais chargée disparut elle aussi, aussi vite. Mais la jeune blonde avait eu le temps de le voir, je le vis à son regard. Alors que la voix mystérieuse dans le ciel venait de disparaitre (oui beaucoup de choses disparaissent depuis quelques minutes), je laissa échappé un rire aux mots de Tefé. "Espèce de tocard, pour qui tu te prends ? Et je suis pas humaine, moi, gros naze ! " Elle se tourna vers moi en prenant de nouveau la parole. "Ouais, y a des tas de trucs qui existent dans ce monde auxquels personne ne veut croire, jusqu'à ce qu'on se retrouve dans ce genre de situation. En tout cas, je ne sais pas toi, mais moi je ne sais pas voyager entre les Terres, alors je suis coincée ici." C’est vrai qu’elle n’avait pas tort. Dans le monde d’aujourd’hui, les choses avaient tellement changées. Qui aurait cru un jour qu’il y aurait des extra-terrestres venant d’autres planètes qui pourraient être des dieux, des méta-humains comme moi et bien d’autres choses encore que je pense qu’on n’a pas encore découverts. Maintenant, le multivers. J’avais toujours cru que tout ceci n’était que fiction mais quand elle rattrape la réalité, il faut le vivre pour y croire. Et nous, nous sommes en plein dedans, en plein milieu des choses. – Je te rassure moi non plus, je ne sais pas voyager entre les terres. D’ailleurs, je n’aurais jamais cru cela possible un jour avant de le vivre aujourd’hui. Mais il va falloir qu’on trouve le moyen de retourner sur notre terre et cela, même si on doit s’allier avec d’autres personnes.
Tefé m’écoutait puis haussa les épaules. Je pense qu’elle n’est pas une personne à demander de l’aide mais je pense que cette fois-ci, nous n’avions pas réellement le choix. D’ailleurs, moi non plus généralement, je ne demande aucune aide mais cette fois-ci, je pense que nous n’avons pas réellement le choix. Tefé reprit la parole en me disant que ces braves gens de la Justice League sont sans doute déjà en train de brainstormer très fort pour tous nous sauver. Que nous devions pour le moment juste attendre qu’ils trouvent une solution, la solution pour tous nous sauver comme ils le font tous les jours. Seulement, j’ai comme l’impression que cette fois-ci, on va devoir trouvé nous même la solution et les trouver, les aider. – Et s’ils ne trouvent pas la solution ? Et si nous devions trouvé par nous-même, tu y as pensé ? lui demandais-je quand celle-ci commença à avancer de nouveau. Je la suivis également, il fallait vraiment qu’on se tire d’ici et rapidement. On continua d’avancer. Bientôt devant nous se tenait l’entrée du camps ou la sortie selon là où on se tenait et pour nous, c’était notre sortie. Mais comment dire, elle était gardée par deux amazones. – Humm super, la sortie est devant nous, à quelques pas mais il fallait sans douter qu’elle serait gardée. Il va falloir trouvé un moyen de passer et je ne pense pas que l’affrontement de face et direct ne soit la meilleure façon de quitter ce camps libre. Dis-moi Tefé, as-tu une solution ? Ou peut-être que l’Amazone qui est derrière nous pourra nous le dire ?
Même si on avait fait très attention, on venait de se faire capter par une d’elles. Il fallait qu’on agisse rapidement avant qu’elle ne donne le signalement de notre présence, ce qu’elle n’avait pas encore fait.
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+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
+ Le Red : communication, et manipulation des animaux, manipulation de la chair, métamorphose, guérison de la chair
+ Sensibilité à la magie, âme tâchée par une marque démoniaque, sang de démon dans les veines
Honnêtement, que Emily ne sache pas non plus voyager entre les Terres, ou entre les dimensions ou entre n’importe quel foutu portail magique qui leur aurait permis de rentrer chez elle n’était pas une nouvelle très « rassurante » pour Tefé, mais elle pourrait s’y faire. Elle avait l’habitude de ne pas avoir de chance. D’autres, à sa place, seraient effectivement tombés sur l’enfant caché de Superman ou sur le Surfeur de Carton, capable de traverser les dimensions, et seraient déjà rentrés chez eux à dos de ce nouvel allié inespéré mais non, elle, Tefé, se retrouvait dans cette galère avec son exact reflet : une femme paumée et sans don réellement utile pour rentrer chez elle. (-1) + (-1) = -2. Mais bon, comme ça au moins, elles étaient sur un pied d’égalité, aussi inutiles l’une que l’autre, quoi que, Tefé avait bien repéré ces petits éclairs dans la main de sa camarade d’infortune, et ça, elle sentait que ça serait très, très utile ! Elle avait même hâte de voir ce que ça donnerait sur un être vivant, non pas qu’elle était sadique ou maîtresse d’un donjon de torture, mais juste que cent pour cent des gens qui se trouvaient ici dans ce parc avec elles étaient des ennemies. Elle espérait bien que ces décharges rôtiraient la moindre grande perche grecque qui leur tomberait dessus. En attendant, il fallait rester concentré sur le but, et le but du jeu aujourd’hui était de sortir de ce campement aux bons relents de l’ancien temps. « Pour chercher une façon de rentrer chez nous, il faut survivre un jour de plus, alors je me poserai la question plus tard. D’abord, on sort d’ici. »
Plus facile à dire qu’à faire. C’était déjà un miracle qu’elles aient pu traverser le campement comme deux touristes jusqu’à la sortie. Mais bien sûr, gardant fièrement l’entrée, comme si quelqu’un serait assez débile – quelqu’un comme deux femmes comme elles – pour s’en approcher, se tenaient deux Amazones à l’air aussi aimable que la porte de prison qu’elles gardaient. Avait-elle une solution, Tefé ? Elle pouvait peut-être passer par le sol, mais il y avait beaucoup de pierre et beaucoup de béton et la terre était pauvre et sèche. Et aussi, ça voulait dire abandonner Emily derrière, maaaaais… tout bon plan pour s’échapper comportait une diversion, alors… Elle se secoua. Plus tard, les mesures drastiques. « Je ne pense pas qu’on pourra convaincre une Amazone de nous aider à sortir de là. Au mieux, on la convaincra très fort de nous éclater la tête comme des fruits trop mûrs. Et j’imagine que si on lance une noix de coco sur ces deux-là, elles ne quitteront pas leur poste pour autant… » Comme dans les films, quand le héros jetait un caillou sur la droite pour attirer un méchant garde et passait par la gauche pendant ce temps-là. Mais qui disait porte disait enceinte, et la végétation, aussi rachitique soit-elle, était encore là. Tefé se mit à genoux par terre et posa une main au sol et l’autre sur le tronc d’un arbre qui poussait près du mur, à quelques dizaines de mètres de la porte. Lentement, en craquant et en gémissant, le tronc s’anima et ses branches s’étendirent millimètre par millimètre vers le mur d’enceinte. Tefé pouvait sentir la souffrance qu’elle infligeait au végétal, privé de l’eau dont il aurait eu besoin, privé de la lumière dont il avait besoin, privé de la terre nourricière dont il avait besoin et pourtant forcé de grandir, de s’étirer. Je suis désolée, mon tout beau…
Elle tourna la tête vers la porte pour vérifier que les deux Amazone ne regardaient pas vers les fourrés dans leur direction, et bien sûr qu’elles regardaient droit vers elles. Tefé se figea, l’arbre aussi, tout se figea. Les deux gardes échangèrent une parole. « J’ai juste besoin d’une minute, et on pourra escalader cet arbre pour passer le mur et sortir… » Finalement, le coup de la diversion comme-dans-les-films, c’était peut-être utile.
Oh dear, we are in trouble! "La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre." Emily Morgan & Tefé Holland
Même si on avait fait très attention, on venait de se faire capter par une d’elles. Il fallait qu’on agisse rapidement avant qu’elle ne donne le signalement de notre présence, ce qu’elle n’avait pas encore fait. A nouveau, l’électricité sortit de mes doigts et je lui envoyai une bonne décharge assez pour l’assommer pendant un long moment. Je l’attrapais avant qu’elle ne tombe sur le sol et la planqua derrière les buissons. Cette garce d’Amazone n’était pas légère. Mais ouf les deux autres à la porte n’avait rien vu. Tout s’était passé très rapidement et il ne valait mieux pas tarder à rester ici. Je regardais Tefé qui venait de faire une blague. – […] Et j’imagine que si on lance une noix de coco sur ces deux-là, elles ne quitteront pas leur poste pour autant… Il y avait peu de chances que ça fonctionne, seulement au cinéma. Mais qui sait avec un peu de chance, ça marcherait pour nous même si j’ai du mal à y croire. – Peu de chance que ça marche mais qui sait avec un peu de chance de notre côté ça pourrait fonctionner et surtout si on tombe sur les deux amazones les plus stupides. Tu as un plan ? Je vis Tefé se mettre à genou, posant sa main sur le sol et l’autre sur le tronc d’un arbre qui poussait près du mur, à quelques dizaines de mètres de la porte. Je vis alors le tronc s’animait et ses branches s’étendirent petit à petit vers le mur. Je fus surpris en la voyant faire, elle contrôlait donc la nature. Enfin là il n’en restait plus grand-chose de la nature et ça m’attristait étrangement. Je continuais de la regarder et je voyais sur son visage qu’elle devait ressentir des choses et à mon avis, c’est le mal que la nature ressent. Ma mère adoptive m’a toujours appris que la nature ressentait les choses. Cela peut paraitre fou mais c’est comme la technologie, tout le monde pense que ce n’est pas vivant, que c’est juste des machines qui fonctionnent avec des 0 et des 1. Mais tout appareil électronique à une sorte d’âme, pas comme nous bien entendu mais ils en ont une aussi et quand je connecte mon esprit à celle-ci je peux ressentir ce qu’elle ressent. Pour Tefé, cela semble être la même chose.
Elle regarda soudain vers les deux amazones afin de voir qu’elles ne captent pas ce qui se passe sinon nous sommes cuites. Miraculeusement et avec un peu de chance de notre côté, les deux amazones restèrent droites à fixer devant elles sans se rendre compte de ce qui se passer près d’elles. Je regardais autour de nous, personne et l’amazone inconsciente dans les buissons était toujours inconsciente. Heureusement. Il fallait encore une petite minute avant de pouvoir partir mais est-ce que nous les aurions. Les deux amazones échangèrent une parole entre temps mais sans remarquer la moindre chose. Allez Tefé, pensais-je. La minute venait de passer et notre échappatoire était là, près à nous aider à nous évader. Je suivis la blonde qui commença à grimper discrètement. Je fis de même et on se trouva en haut du mur. Il fallait faire vite car je voyais arrivé un groupe pas loin de notre ancienne position. Pourvu qu’elles ne voient pas leur sœur allongée dans le buisson parce que si elle donne l’alerte et qu’on se fait griller maintenant, ça serait vraiment dommage, non ? – Groupe d'amazone qui approche à côté de notre ancienne position. je pense qu'on devrait vite passer ce fichu mur et vite se tirer loin d'ici.
Messages : 2726 Date d'inscription : 29/05/2019 Face Identity : Taylor Momsen Crédits : charles vess (sign) (c) underfoot-jessica (sign) Age du personnage : 24 ans Ville : Un peu partout, ses racines sont profondément enfouies à Houma en Louisiane Profession : Glandeuse, mais puisqu'il faut bien survivre, elle bosse ici ou là, jamais plus de quelques mois, et moins elle en fait, mieux elle se porte Affiliation : Daphne sa copine laurier, Mercury son totem humain, Mercury son chien, Swamp Thing des fois, la nature toujours. Elle a été à la botte du Parlement des arbres pendant quelque temps quand elle était petite et refuse de revivre ça. Elle ne reconnaît aucune autorité humaine. Compétences/Capacités :
+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
+ Le Red : communication, et manipulation des animaux, manipulation de la chair, métamorphose, guérison de la chair
+ Sensibilité à la magie, âme tâchée par une marque démoniaque, sang de démon dans les veines
Travailler à sa survie avec une Amazone assommée à moitié planquée dans un buisson derrière elle, il n’y avait rien de mieux pour la motiver, et l’angoisser un peu aussi. C’était tout à fait le petit coup de pression supplémentaire dont elle n’avait pas besoin, mais ce n’était pas comme si elle avait le choix. Puisque Emily avait réussi à assommer la grande perche, elle comptait sur elle pour lui remettre un coup de jus en cas de besoin. Maintenant, elles n’avaient plus le choix, il fallait qu’elles se barrent, parce que quand l’autre se réveillerait, elle ne manquerait pas de signaler à ses copines qu’il y avait deux intruses dans le campement. C’est sûr que tomber sur deux Amazones stupides, comme disait Emily, et avoir en plus de la chance, ça faisait beaucoup de conditions à réunir pour pouvoir sortir de là en vie. Mais en ce qui la concernait, elle savait qu’elle se sortirait de là, d’une manière ou d’une autre. Avec ou sans sa comparse. Elle en était là de ses considérations intérieures pendant qu’elle malmenait ce pauvre petit arbre maigrichon quand Emily annonça qu’un groupe d’Amazone était en approche, comme un lieutenant au Vietnam, et Tefé se dévissa le cou pour tenter d’apercevoir la menace. Elles n’avaient pas fait tant de dégâts que ça en avançant dans la végétation, mais elle savait que les Amazones verraient tout de suite que quelqu’un s’était trouvé là où elles s’étaient trouvées. D’ailleurs, en moins de trente seconde soudain, des cris d’alarme retentirent et le campement sembla s’agiter soudain. Les deux gardes à la porte se redressèrent et, loin de partir en courant comme à la télé pour aller aider leurs collègues, laissant ainsi la porte libre d’accès, elles se plantèrent solidement là où elles étaient. Ben ouais, évidemment. La consigne devait être claire, en cas d’intrus, pas question de les laisser filer. « Bon, on a plus le temps, il faut y aller. Je te promets pas que ce pauvre chéri va tenir le coup, mais on n’a pas le choix. Et ensuite, une fois de l’autre côté, elles vont sûrement nous courir après, alors… Bonne chance. » Non parce que, s’il fallait courir pour sa vie, elle le ferait, et elle ne se retournerait pas. C’était la logique même. Peut-être qu’elles se retrouveraient plus tard, en vie, ou peut-être que l’une tomberait sur le cadavre de l’autre…
Tefé sortit des fourrés et grimpa le tronc sec et fragile de l’arbre avec agilité et rapidité, c’était comme marcher sur une route plate, pour elle. Elle sentit l’arbre ployer sous son poids qui pourtant n’était pas bien important, maigrichonne comme elle l’était. Elle marcha sur la branche qui s’étendait presque jusqu’au mur et sauta le vide de cinquante centimètres qui restait. Elle sentit clairement un craquement sous son pied. Elle n’était pas du tout sûre que cette branche supporterait le poids d’Emily après son passage à elle. Elle s’assit à califourchon sur l’enceinte et fit frénétiquement signe à la jeune femme de la rejoindre, puis jeta un coup d’œil vers la porte. L’une des Amazones tourna la tête dans leur direction au même moment et les vit. Woputain. « Allez, c’est maintenant ou c’est mort ! » En même temps, l’Amazone poussa un cri d’alarme et se précipita vers elles, laissant sa pote garder la porte. Dans dix secondes, elle serait sur elles et une Amazone pouvait suffire à leur arracher la tête. Mais de toute façon, dans trente secondes, elles seraient des dizaines. Tefé lutta autant qu’elle pouvait en regardant Emily grimper jusqu’à l’enceinte à son tour, puis sauta de l’autre côté sans plus attendre. Pas question de mourir si près du but. Ici, ce n’était pas mieux que là-bas, béton défoncé, végétation quasi absente, odeur de cendre et de mort, silence abrutissant si ce n’était le chaos qui résonnait dans le campement amazone de l’autre côté, mais au moins, l’horizon était dégagé et elle voyait déjà plein de façons de s’enfuir et de disparaître le temps de réfléchir à toute cette situation. Elle leva les yeux vers l’enceinte, attendant d’y voir apparaître Emily. Elle se donnait dix secondes de plus avant de partir en courant.
Oh dear, we are in trouble! "La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre." Emily Morgan & Tefé Holland
– Groupe d'amazone qui approche de notre ancienne position. Je pense qu'on devrait vite passer ce fichu mur et vite se tirer loin d'ici. Le temps était compté pour nous, nous ne pouvions nous permettre d’attendre plus longtemps sinon c’était la mort assurée pour nous et personnellement, je n’ai que vingt-six ans, je suis trop jeune pour mourir. Quand je serais vieille, entourée de mon mari (ou de ma femme), de mes enfants, petits-enfants et une vie bien remplie, là, à ce moment je pourrais passer l’arme à gauche et mourir en paix. Mais pas aujourd’hui, ni sur cette maudite Terre. - Bon, on a plus le temps, il faut y aller. Je te promets pas que ce pauvre chéri va tenir le coup, mais on n’a pas le choix. Et ensuite, une fois de l’autre côté, elles vont sûrement nous courir après, alors… Bonne chance. Honnêtement, j’espère sincèrement qu’il va tenir le coup et qu’on puisse passée toutes les deux. C’était même sûr qu’une fois derrière ce mur, elles allaient nous poursuivre en courant. – Merci, bonne chance à toi aussi. Allez pas une seconde à perdre, grimpe, je te suis. Tefé s’exécuta et commença à grimper le tronc sec et fragile avec une rapidité et une agilité. Je souris en la voyant faire. Je la vis arriver de l’arbre et commençait à marcher sur la branche. Celle-ci n’avait pas l’air très solide, si elle se brisait non seulement elle tomberait mais tout serait fichu pour moi. Elle arriva au bout de la branche et sauta sur le mur. Il restait à tout casser cinquante centimètres. Une fois sur le mur, la blonde se mit à califourchon sur le mur avant de me faire signe de la rejoindre. Allez c’était à mon tour d’y aller et je devais me dépêcher. Pourquoi ? Parce qu’une des deux gardes venait de voir Tefé. Shit. C’était bien ma veine. L’amazone poussa un cri d’alarme et se mit à courir vers moi. Je ne vous dis pas le coup de pression que j’ai d’un coup. Je me mis vite à grimper. Je crois que je n’ai jamais grimper aussi vite de ma vite. Une poussée d’adrénaline monumentale. Je me retrouvais en haut de l’arbre, prête maintenant à marcher sur la branche peu stable. Derrière moi ou plutôt en bas de moi des dizaines d’amazones arrivèrent en courant sur ma position et commencèrent à tirer des flèches. Une des flèches me frôla, ce qui me poussa à courir sur la branche. Je sentais la branche se brisait sous mon poids, elle craquait et n’allait pas tarder à casser. Tant pis, je saute. Arrivant à la fin de la branche, je sauta dans le vide et m’accrocha au mur. La branche tomba finalement au sol. Des flèches vinrent se plantaient dans le mur. Tefé en bas m’attendait. Je pensais qu’une fois de l’autre côté, elle m’aurait laissé et se serait échappée et finalement non, elle était là. Ni une, ni deux, je sautai du mur et me retrouvai à côté de la blonde. – Merci de m’avoir attendu mais filons vite, elles vont sortir.
On se mit vite à courir prenant une direction sans savoir où ça allait nous mener, tant que c’était loin de ses maudites amazones. On se mit vite à l’abris, enfin façon de parler. Il n’y avait plus vraiment de bâtiments, ni de végétation. Il y avait juste des débris et une odeur de cendre et de mort. Je reprenais mon souffle en regardant en direction du camps qui se trouvaient loin de nous mais qu’on pouvait toujours apercevoir. Je venais de comprendre que c’était le Buckingham Place, du moins ce qu’il en restait. Je me tournais alors vers ma comparse de route. – On devrait vite partir d’ici, maintenant qu’elles savent qu’on était dans leur camps, elles ne vont pas nous lâcher. C’est sûr et certains que des patrouilles allaient nous recherchez. Trouvons un meilleur coin pour se planquer, ici on reste à découvert.
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+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
+ Le Red : communication, et manipulation des animaux, manipulation de la chair, métamorphose, guérison de la chair
+ Sensibilité à la magie, âme tâchée par une marque démoniaque, sang de démon dans les veines
Vu le bordel qu’elle entendait de l’autre côté de l’enceinte, Tefé se doutait que les Amazones ne voulaient pas les laisser partir sans essayer de les rattraper. Elle était aussi pratiquement sûre qu’elles pouvaient sauter par-dessus ce mur d’un bond, ou même passer à travers, alors elle tournait déjà les talons pour s’enfuir en se disant qu’au pire, Emily les ralentirait pour elle, quand elle vit apparaître cette dernière au sommet de l’enceinte. Ah ! Quelques flèches se perdirent au-dessus de sa tête, mais elle parvint à sauter à terre pour rejoindre Tefé, qui n’attendit pas plus longtemps pour partir en courant. Emily courait à ses côtés, et Tefé prit bien garde à ne pas se retourner. Elle observait le paysage apocalyptique qui les entourait : elles se trouvaient dans une ville, en fait, enfin ce qu’il en restait. Les Amazones avaient bâti leur campement dans un parc, mais dehors, tout n’était que béton, métal et ruines. Elle tenta vainement d’entrer en contact avec le Green, de se lier aux restes de la nature, puis, de désespoir, poussa un cri silencieux, un appel à son père, à Swamp Thing, mais elle ne le sentit nulle part sur la planète. Ou plutôt, nulle part alentour, car il semblait que la ville était isolée du reste du monde, et elle aussi. Pourtant, elle sentit également la présence d’un avatar de la nature, pas loin d’ici, mais si retiré du monde, si retranché dans sa nature d’avatar du Green, qu’il frissonna à peine au contact de l’esprit de Tefé et que celle-ci se retira aussitôt, en frissonnant. Qu’est-ce que c’était que ça ? C’était familier, mais ce n’était pas son père. Elle sentait qu’elle allait détester ce monde.
Elle crut reconnaître un bâtiment effondré, c’était un truc qu’elle avait vu à la télé, le château de la reine ou quelque chose comme ça ? L’Angleterre, le pays de son père, Londres, c’était ça ? Pfff, ici ou ailleurs, c’était du pareil au même, tout aussi horrible. Elles finirent par faire une pause, et au milieu des ruines, ce n’était pas compliqué de se planquer. Emily avait probablement raison, les Amazones allaient peut-être se lancer à leur poursuite, enfin, il faudrait quand même qu’elles aient beaucoup de temps à perdre, parce que franchement, toutes les deux, elles n’avaient pas beaucoup de valeur. Et puis qu’est-ce qu’elles leur voulaient d’abord ? Faire d’elles des esclaves ? Les embaucher pour devenir des Amazones ? Tefé détestait la muscu, alors bon… « Avec un peu de chance, elles ont d’autres choses à faire, massacrer des hommes, détruire des trucs, je sais pas… » Elle s’adossa à un abribus à moitié détruit et soupira. Le cauchemar ne faisait que commencer, apparemment. « Je ne veux pas me planquer. Je dois chercher des gens, n’importe qui. Quelqu’un qui sache comment partir d’ici. Et puis, c’est horrible, ici, il n’y a que du béton et du métal… » Il fallait qu’elle trouve des traces de végétation, n’importe quoi. Une forêt, un parc pas infesté d’Amazones, même un rond-point avec des fleurs dessus !
Elle pointa le nez vers la direction d’où elles venaient. « Je n’entends rien, et je ne vois rien. J’ai l’impression qu’elles vont nous laisser tranquilles. » Mieux valait donc qu’elles se remettent à courir, tant que personne ne leur courait après, justement, non ?
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Tefé avait peut-être raison sur le fait qu’elles avaient autre chose à faire que poursuivre deux femmes qui étaient dans leurs camps. Mais on ne sait jamais. Elles pourraient croire que nous sommes des espionnes et auraient donc pour ordre de nous ramener dans leurs camps. Il était donc impératif de partir et s’éloigner au plus vite. D’ailleurs il fallait qu’on trouve d’autres personnes de notre terre. Ou que je trouve d’autres personnes car je ne sais pas pourquoi mais je sens que nos chemins vont bientôt se séparer. J’ai comme l’impression que cette jeune femme est une solitaire, bien plus que moi. - Je n’entends rien, et je ne vois rien. J’ai l’impression qu’elles vont nous laisser tranquilles , dit-elle en regardant en direction de là où nous nous étions enfuies. Mais il ne fallait pas qu’on prenne de risque et qu’on s’en aille vite le plus loin possible. – Oui ne trainons pas ici. Vaut mieux mettre de la distance entres elles et nous. On se mit donc à courir à nouveau sans trop savoir où allez. C’est la première fois que je mettais les pieds à Londres et moi qui disait que Gotham était une des pires villes que j’avais pu visiter. Je crois que ce Londres est bien pire. Il n’y avait vraiment personne comme si tout le monde avait été rayer de la carte. J’imagine d’ailleurs que beaucoup de vies ont été prise lors de cette guerre.
Aucune amazone nous avait poursuivis. Peut-être que Tefé avait finalement raison. Elles avaient autre chose à faire. Dans un sens tant mieux. Nous allions pouvoir tenter de trouver d’autres personnes même si pour le moment ce n’est pas gagné. On s’était arrêté dans une grande rue avec des maisons. Certainement un quartier résidentiel, du moins… ce qu’il en restait. – Je pense qu’on peut faire une pause et essayer de trouver de la nourriture dans ces maisons abandonnées. Je dois bien t’avouer que d’avoir couru comme ça, ça m’a mise en appétit. Et aussi se reposer un peu. Je vais voir aussi s’il y a un ordinateur. J’avais ressenti de la technologie encore actifs dans certaines des maisons. Ce qui voulait dire que le réseau internet était toujours en marche. Par contre les réseaux téléphoniques semblaient H.S. Du moins dans notre secteur. Mon téléphone n’affichait aucune couverture. Je m’avançais vers une des maisons. La porte n’était pas fermée. J’entrais et me dirigeais vers la cuisine. J’ouvrais les éléments. Il y avait encore de la nourriture. Beaucoup de conserves entre autres. Il y avait encore de l’électricité, donc ce qui était dans le frigo était encore mangeable bien que les dates dessus soit passées. Tant pis j’ai trop faim. Je ne vais pas faire la fine bouche. Je me dirigea ensuite vers une autre pièce et vis un ordinateur. Un sourire s’afficha sur mon visage. Je vis aussi non loin de là des plantes. – Tefé… Ce n’est pas toi tout à l’heure qui voulait trouver de la nature ? Il y en a ici regarde , lui hurlais-je alors qu’elle était restée dans une des autres pièces.
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Emily avait l’air d’avoir trouvé son second souffle. Ce n’était pas le fait d’avoir failli se faire trancher la tête par des Amazones qui semblait la ralentir, quand Tefé, de son côté, avait envie d’aller s’enterrer dans un coin pour y pousser comme un arbre glorieux, sauf qu’elle avait bien vu ce que les combats avaient fait aux arbres, alors mieux valait pas se lancer là-dedans. Sans autre motivation que la survie et sans idée, elle suivit la jeune femme, totalement à la remorque. Elle n’avait pas envie de prendre des décisions, elle, ou de chercher des trucs, ou d’en apprendre plus sur ce monde où ils avaient atterri, mais il fallait bien faire quelque chose, alors elle suivit le mouvement. Elle avait du mal à croire qu’il reste des ordinateurs dans le coin, enfin si, des ordis, elle pouvait imaginer. Mais pour quoi faire ? Sans Internet, à part des démineurs, elle ne voyait pas trop. Les ordinateurs, ça servait à créer des trucs, et il n’y avait pas grand-chose à créer ici. L’argument de la nourriture était un peu plus percutant pour elle. Tefé pouvait se passer de manger pendant beaucoup plus longtemps que les simples humains, et elle pouvait se satisfaire d’herbes, d’écorces et même de terre, si, si. Mais de temps en temps, il lui fallait quand même de la bouffe avec les nutriments et les acides animés dont le corps humain avait besoin pour ne pas dépérir.
Elles entrèrent dans une maison et pendant qu’Emily entamait la fouille, Tefé erra dans le salon abandonné en catastrophe il y avait elle ne savait combien de temps. Qu’est-ce que ça faisait, de tranquillement regarder sa télé et de soudain comprendre que la guerre était juste là dans la rue, sur le pas de sa porte ? La guerre, pour les hommes, c’était toujours ailleurs, dans les pays qui finalement, hein, bon, l’avaient un peu mérité. Eh bien voilà, les gens. C’était tellement prévisible… Elle entendit Emily l’appeler d’une des chambres et la rejoignit en traînant des pieds. Est-ce qu’elles n’allaient pas tomber nez à nez avec d’autres voleurs, qui comme elles cherchaient des trucs ? Elle avait vu un épisode Walking Dead une fois dans bus Greyhound, par-dessus l’épaule du type assis devant elle. Elle savait bien comment ça pouvait se passer.
Emily était dans une chambre, et elle avait trouvé un ordinateur. Tefé la rejoignit en faisant la grimace, un doigt sur les lèvres. « Chhhht, ce serait trop con qu’on se fasse tuer par des crétins de cambrioleurs après avoir survécu aux grandes asperges. » Elle se rapprocha des plantes dont sa comparse parlait, plantée dans des pots sur le rebord de la fenêtre. Les pauvres étaient assoiffées et cramées, aussi, et elle caressa délicatement leurs feuilles. Elle ne pouvait pas faire grand-chose pour elles, ce qui la frustra. Elle enfonça les doigts dans le terreau craquelé et sentit sa peau devenir humide alors que la terre aspirait goulûment les molécules d’eau que son corps contenait. Si elle restait ainsi, elle pouvait se dessécher sur place, et ça ne sauverait pas ces plantes. Elle ôta ses doigts du pot et alla à la salle de bains ouvrir un robinet, mais à part grincer et crachoter, il ne fit rien. Pas d’eau, même pas d’eau sale. Finalement, elle trouva une bouteille en plastique à moitié vide sous le lavabo et retourna arroser les plantes. Repousser un peu leur mort. Puis elle se pencha doucement vers elles. « J’ai besoin de trouver le Green. Pouvez-vous m’aider ? Y a-t-il un avatar, ici ? » Mais à ses questions, elle n’obtint aucune réponse. Avec un soupir, elle se tourna vers Emily, qui bidouillait son ordinateur avec le même amour qu’elle avait tripoté ses plantes. « Alors, pas de solution miracle dans la machine ? Un bulletin d’info qui nous expliquerait ce bordel ? Une liste des méchants et des gentils, n’importe quoi ? » Honnêtement, elle ne s’attendait à rien.
Oh dear, we are in trouble! "La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre." Emily Morgan & Tefé Holland
Nous étions maintenant assez loin du camp des amazones et nous avions trouvés cette maison pour nous planquer. Après avoir trouvé de la nourriture, j’explorai la maison à la recherche d’un ordinateur. Par chance, il y en avait un. Je commençais à pianoter dessus et essayer de me connecter au réseau. Bien entendu, le réseau était encore là mais très faible. Il va falloir que j’utilise mes pouvoirs de technopathie pour m’y connecter. Je vis aussi non loin de là des plantes. – Tefé… Ce n’est pas toi tout à l’heure qui voulait trouver de la nature ? Il y en a ici regarde , lui hurlais-je alors qu’elle était restée dans une des autres pièces. J’entendis les pas de Tefé venir dans ma direction. Elle arriva dans l’entrée de la chambre et me dit en posant un doigt sur ses lèvres de ne pas hurler comme ça et que ce serait trop con qu’on se fasse tuer par des crétins de cambrioleurs après avoir survécu aux grandes asperges que ce sont les amazones. Elle n’avait pas tort c’est sûr, mais je pense qu’il n’y a personne dans le coin et que nous sommes les seules. Et de toute manière, si nous étions interrompus par des cambrioleurs, je les grillerai rapidement. – C’est vrai, tu n’as pas tort mais je pense qu’il n’y a personne dans le coin donc on n’a pas à s’en faire. De plus, s’il faut je les grillerai , dis-je en faisant apparaitre des éclairs dans mes doigts. Je vis un petit sourire sur les lèvres de Tefé. Puis celle-ci se dirigea vers les plantes dont je lui avais parlé, ou plutôt crier. Je la regardais faire. Je la vis caresser délicatement leurs feuilles puis enfonçait ses doigts dans le terreau. Je me demandais ce qu’était vraiment son pouvoir même si j’avais une petite idée que son pouvoir était lié à la nature et je trouve ça cool.
Je la vis quitter la pièce et revenir quelques minutes après avec une bouteille d’eau, elle arrosa les plantes. Je l’entendis alors leur parler. Trouver le Green. Qu’est-ce qu’était le Green ? Cela m’intriguait. Il faudra que je découvre plus tard ce que c’est. Pendant ce temps-là, je bidouillais sur le clavier. Effectivement, il fallait que j’utilise mes pouvoirs pour me connecter au réseau, je n’avais pas le choix que connecter mon esprit et donner un coup de pouce. Je sentais le regard de ma comparse de route tandis que je fermais les yeux et posa ma main sur l’écran. Si vous voulez savoir ce que je vois quand je me connecte c’est simple. Vous avez tous vu les films de Matrix ? Eh bien, tous les chiffres que l’on voit, c’est à peu près cela. Une série de code de zéro et de un. Je l’entendis me parler mais me connectant mon esprit au réseau, il me fallait de la concentration et je ne pouvais pas lui répondre avant de me déconnecter. - Alors, pas de solution miracle dans la machine ? Un bulletin d’info qui nous expliquerait ce bordel ? Une liste des méchants et des gentils, n’importe quoi ? Mon esprit continua d’explorer le réseau à la recherche d’infos. Quelques secondes plus tard, j’ouvris les yeux et regarda l’écran. Il y avait plusieurs infos. Je regarde alors Tefé avant de prendre la parole. – Oui j’ai des infos sur la situation et sur ce qui s’est passé sur cette terre. Alors tu as vu tout à l’heure, un de mes pouvoirs enfin un de mes deux pouvoirs. Je suis électrokinésiste et technopathe. J’ai connecté mon esprit pour accéder plus vite au réseau internet et j’ai trouvé toutes ces infos. Donc nous sommes sur Terre 4 ça nous le savons. Il y a quelques temps, une guerre a été déclarée entre les Amazones qu’on a croisés de très près et les Atlantes. La reine des Atlantes, Mera a tuée par Wonder Woman. Aquaman lui a déclaré la guerre et a déclenché un tsunami de grande magnitude qui a dévasté l'Europe de l'ouest, et en particulier le Royaume-Uni. Nos chères Amazones se sont ensuite mêlées au désastre, et ont envahi le Royaume-Uni affaibli pour en faire leur nouveau domaine, New Themyscira, choisissant l'ancienne Londres pour nouvelle capitale. Donc nous étions dans leur camps principal. Trente-deux millions de personnes sont mortes depuis le début de leur guerre, et aujourd'hui, les Amazones contrôlent pratiquement toute l'île. Par contre, je n’ai trouvé aucune info sur celui qui a parlé tout à l’heure. C’est étrange. Mais je sens que nous allons le découvrir bientôt. Et surtout j’aimerais bien savoir pourquoi exactement on s’est retrouvé ici. D’après ce que j’ai trouvé aussi, il y a un camps secret de réfugiés. Peut-être que nous devrions le trouver, nous aurons plus de réponses sur ce monde. Je me lève et quitte le bureau où se trouve l’ordinateur. Je m’approche de Tefé. – Et toi, les plantes t’ont dit quelques choses ? Juste une petite question, je t’ai entendu parler du Green. Qu’est-ce que le Green ?
Messages : 2726 Date d'inscription : 29/05/2019 Face Identity : Taylor Momsen Crédits : charles vess (sign) (c) underfoot-jessica (sign) Age du personnage : 24 ans Ville : Un peu partout, ses racines sont profondément enfouies à Houma en Louisiane Profession : Glandeuse, mais puisqu'il faut bien survivre, elle bosse ici ou là, jamais plus de quelques mois, et moins elle en fait, mieux elle se porte Affiliation : Daphne sa copine laurier, Mercury son totem humain, Mercury son chien, Swamp Thing des fois, la nature toujours. Elle a été à la botte du Parlement des arbres pendant quelque temps quand elle était petite et refuse de revivre ça. Elle ne reconnaît aucune autorité humaine. Compétences/Capacités :
+ Le Green : manipulation de la végétation, métamorphose, capacité à se rendre dans le Green
+ Le Red : communication, et manipulation des animaux, manipulation de la chair, métamorphose, guérison de la chair
+ Sensibilité à la magie, âme tâchée par une marque démoniaque, sang de démon dans les veines
Tefé admirait l’optimisme d’Emily. Elle clamait avec tellement d’aplomb qu’elle pouvait griller des Amazones que l’élémentaire faillit la croire, mais tout de même, ça ressemblait plus à un conte de fées qu’à la réalité. En tout cas, elle, elle savait que si une Amazone encadrait maintenant sa grande carcasse dans la porte, elle serait la première à sauter par la fenêtre et laisserait Emily et ses éclairs faire le job. En attendant, elle avait échoué à faire parler les plantes, et commençait à se dire que les humains de ce monde avaient réussi ce que ceux de son monde tentaient de faire depuis pas mal de temps : assassiner la nature. L’assécher, l’essorer, la faire tomber en poussière, aspirer toute son énergie vitale, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de cette source de vie, et si elle avait souvent craint ce scénario, le vivre en vrai était une vraie torture, une vraie souffrance et une source d’angoisse. Elle ne voulait pas y croire, pas encore. Il y avait toujours ce sombre appel caverneux qu’elle entendait et auquel elle refusait de céder. Elle préférait se concentrer sur Emily, qui semblait être, elle, entrée en contact avec son peuple à elle, à savoir les ordinateurs. Quand Tefé lui avait demandé si elle avait pu tirer quelque chose de l’infernale machine, elle ne s’attendait pas à grand-chose parce qu’il n’y avait clairement plus de courant depuis longtemps, dans le coin, mais bien sûr, son acolyte n’avait pas besoin d’électricité pour faire cracher des infos à l’ordinateur. Et il faut croire qu’Internet n’avait pas besoin des hommes pour exister, ce qui aurait dû leur donner à tous une précieuse leçon, mais bref. En guise d’infos, ce fut carrément l’historique des dernières années de ce monde apocalyptique qu’elle lui balança.
Franchement, mieux valait entendre ça que d’être sourde. Apparemment, Aquaman et Wonder Woman s’étaient fait la guerre sur le corps encore chaud de Mera, sans égards pour les humains qui se trouvaient entre les deux, et le résultat était plutôt impressionnant. Un pays moins trente-deux millions de ses habitants, ça commençait à devenir plutôt viable… Et dire qu’elle hésitait toujours – au moins quelques fractions de secondes – avant de trucider un homme, visiblement, il y en avait qui ne souffraient pas du même complexe. Clairement, c’était encore une guerre débile dont pas un soldat n’aurait pu expliquer l’origine ou la légitimité si ce n’était l’ego surdimensionné de son patron respectif, mais soit. De toute façon, Tefé ne comptait pas rester sur Terre 4 pour y refaire sa vie, alors ce n’était pas vraiment son problème. Mais bien sûr, la guerre détruisait tout, et pas seulement les hommes, mais aussi la nature, c’était toujours pareil, ça ne changeait jamais. Que la Wonder Woman de ce monde soit aussi peu intéressée par les conséquences de ses actes avait de quoi la décevoir, mais enfin, elle n’irait pas juger tant qu’elle n’aurait pas croisé son propre double, en espérant que ce ne soit pas trop la honte. « Okay… C’est vraiment débile. À quoi ça sert de se battre si au final c’est pour devenir le roi des ruines et des poubelles ? Pffff, ils sont beaux les héros… » Bon, clairement, Aquaman et Wonder Woman avaient connu une autre trajectoire que ceux de leur Terre…
Elle haussa les épaules en réponse à la question d’Emily sur le Green. C’était difficile à expliquer et en général, les humains se fichaient bien du Green. « C’est la nature, en quelque sorte. Un grand esprit collectif de la nature. Mais il n’existe pas ici. Je crois qu’il est mort. Ils l’ont tué. » Elle aurait préféré tomber sur un monde où humains, Atlantes et Amazones aient été massacrés à parts égales… Elle se secoua. « Je suis sûre que tu peux trouver des indices sur où sont ces camps de réfugiés. Moi, ça ne m’intéresse pas de les chercher. Je ne veux pas devenir l’une d’eux, j’ai autre chose à faire. » Répondre à l’appel qui émanait du fond de la ville, par exemple. Elle hocha la tête. « Mais bonne chance à toi si tu fais ce choix. J’imagine que sans toi, je ne serais même pas sortie de ce campement amazone, alors merci. » Ce n’était pas un mot qu’elle prononçait souvent, mais des fois, on ne pouvait pas lutter contre l’évidence.
Oh dear, we are in trouble! "La technologie peut être utilisée pour le meilleur ou le pire. Elle a transformé notre manière de vivre." Emily Morgan & Tefé Holland
Je venais de lui exposer toutes les infos que j’avais trouvé sur les évènements de cette terre mais il n’y avait rien sur la mystérieuse voix qu’on a entendu tout à l’heure dans le ciel. Je pense qu’on n’en sera plus dans quelques temps. Tefé n’avait pas tort sur un point, pourquoi se battre pour un territoire pour le gouverner et tout détruire au passage. Je n’ai jamais compris pourquoi mais des fois, il ne faut pas chercher l’être humain et encore plus les héros. Ils se prennent pour des êtres supérieurs et ne sont pas meilleurs au final que les humains lambdas. Je venais de lui poser la question pour le green, lui demandant ce que cela signifiait. Elle me répondit que c’était la nature, en quelque sorte. Un grand esprit collectif de la nature plus exactement mais qu’il n’existait pas ici. Elle est sure qu’il est mort et qu’ils l’ont tué à cause de leur guerre stupide. Même si je ne comprenais pas exactement tout ce que c’était, je fus triste pour elle. Je comprenais très bien son ressenti. Quand un arbre ou une plante meurt, c’est comme moi avec la technologie. Nous croyons tous que la technologie et les appareils électroniques ne sont que des objets qui n’ont aucune vie en eux et bien au contraire, ils ont un esprit tout comme nous les humains à quelques différences prêts. – J’en suis certainement désolé, Tefé de savoir ça mais je comprends très bien ce que tu ressens. Je ressens la même chose avec la technologie quand je connecte mon esprit à celle-ci et qu’elle meurt. Je pense que c’est quasiment la même chose pour toi et moi. Après lui avoir parlé du camps rebelle, celle-ci me dit que ça ne l’intéressait pas et que je trouverai certainement des indices pour le trouver et les rejoindre. Cela sonnait comme un adieu et que nos chemins allaient se séparer dans quelques minutes. Elle me remercia également de l’avoir aidé à sortir du camps, sans moi elle y serait encore certainement ou n’en serait pas sorti vivante. Je la regarde, lui souris avant de prendre la parole. – Oui je pense que je trouverai ce camps et je pense que j’en apprendrais plus sur cette terre parmi les gens de cette terre. Merci à toi également aussi, sans toi et sans ton pouvoir qui nous a permis de nous enfuir, on y serait encore. Je pense qu’on s’est apporté une aide mutuelle. Je sais qu’on ne se connait pas ou du moins très peu et ça depuis quelques heures mais promets-moi une seule chose, fais attention à toi. Si jamais on arrive à rentrer chez nous, j’espère pouvoir te retrouver vivante là-bas.
Je pense qu’elle n’est pas une personne qui remercie facilement et ça me touchait. Je lui souris une nouvelle fois. Nos chemins se séparaient donc maintenant. Il fallait que je trouve ce camps et elle, qu’elle trouve sa route à elle. Il fallait que je fasse un peu de provisions pour ma future route. Je trouvais un sac à dos. Humm ça fera l’affaire, pensais-je. Je descendis à la cuisine et pris tout ce que je pouvais et qui pourrait faire l’affaire. Je continuai de fouiller la maison. Le temps passa et il était temps, temps de continuer, temps de trouver ce camps. Tefé était dans l’entrée de la maison. Je la rejoignis. – Eh bien Tefé, je crois qu’il est temps que nos routes se séparent. Fais attention à toi surtout et j’espère que tu trouveras ce que tu veux et que tu trouveras le green. Je n’avais pas trop l’habitude de me faire des amis ou ce qui y ressemble, je ne savais pas si je devais lui faire une accolade ou je ne sais quoi. Je la laissais donc sortir avant, de la maison tout en faisant attention à ce que personne ne nous voit. Je la regarde s’éloigner tandis que je prends la route de mon côté. Il fallait que je trouve ce camps, que je me fonds parmi eux et que j’en apprenne plus sur cette terre.
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Dix-huit jours. Dix-huit jours sont passés depuis que je me suis retrouvée ici à Londres, enfin plutôt dans le New Themyscira de Terre-IV. Mon chemin avait quitté celui de Tefé, la jeune femme que j’avais rencontré dans le camp des Amazones où on s’était retrouvée à notre arrivée. J’avais vagabondée dans les rues afin de me trouver un lieu pour me mettre à l’abris et surtout me trouver à manger, le petit stock que j’avais fait dans la maison y était passé en quelques jours. J’aurais bien tenté l’épicerie du coin mais comment dire, il n’y reste plus grande chose à vendre. Néanmoins, il restait de la nourriture et même si certains aliments n’étaient plus comestibles et que la date était dépassée depuis longtemps, je ne fis pas la fine bouche. C’est dans le quartier de Brixton que j’avais pu trouver cette nourriture. J’avais pris tout ce que je pouvais avant de trouver refuge dans un vieux motel à moitié détruit et abandonné. J’y ai passé quelques jours et je peux vous dire que le temps est long. Bien entendu, j’ai été exploré le coin pour me repérer et tenter de trouver des personnes. Puis un jour, j’ai été trouvé par la Résistance. C’est ainsi que je me suis retrouvée dans le district de Whitechapel dans le camp de la Résistance, celui que je recherche depuis que mon chemin a quitté celui de Tefé.
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