An archeologist and a magician walk into a temple... || June [flashback 2009]

An archeologist and a magician walk into a temple...

Ça y était, elle avait repris sa vie en main. Du haut de ses vingt-quatre ans et après avoir passé quelques mois mouvementés en Égypte, où elle avait appris beaucoup – et surtout que le cuir et la résille, c’était naze comme tenue d’exploration. Oui, ça, elle l’avait bien retenu, et c’était pour cela que, changeant complètement de but son existence telle la cinglée qu’elle était en ce moment – elle avait assez pleuré et assez chouiné, et surtout assez eu la trouille de sa vie en lançant ce sort de retour dans le temps complètement kamikaze. En rangeant les affaires de son père, elle avait retrouvé des carnets qu’il avait noircis au fil des ans, concernant la civilisation atlante. Ceux qui avaient vécu sur le continent perdu, avant qu’il soit perdu. Une civilisation faite de mages, rien moins que ses propres ancêtres, les Homo magi, et c’était pour cela que Zee avait décidé de partir sur les traces de son arbre généalogique, avec pas grand-chose comme indices, mais quand même. De rencontres en bouquins, elle avait trouvé cette piste, des inscriptions redondantes sur les murs des temples incas, aux quatre coins de leur territoire à leur apogée. Alors, elle avait débarqué au Pérou, s’était payé les services d’un guide pour lui faire traverser la jungle amazonienne jusqu’au temple de Païtiti, à cinq jours de marche du village le plus proche, Qorimayo, pas loin du Machu Pichu. Pas aussi connu, aussi. En fait, personne d’autre que les villageois ne connaissait ce temple enfoui sous la jungle, mais Zee ne doutait pas qu’un jour, le monde occidental mettrait la main dessus et aurait tôt fait d’expliquer à quel point il y avait de l’argent à tirer d’un tel lieu. Pour l’heure, son guide lui avait expliqué que personne ne voulait en entendre parler au village parce que tout le monde en avait peur, et d’ailleurs, lui aussi, et d’ailleurs, il lui avait dit de continuer droit vers l’ouest pendant cinq heures pour trouver le temple avant de la planter là, refusant d’aller plus loin.

Mais au moins cette fois, elle s’était habillée comme il faut – pantalon de toile, chaussures de marche et veste par-dessus son débardeur pour éviter les piqûres de moustiques géants et les morsures de fourmis et autres bestioles, ce qui n’était pas efficace du tout. Elle avait donc marché pendant cinq heures. Elle aurait pu s’y téléporter, mais d’abord, elle ne savait pas exactement où se trouvait le temple, et aussi, elle se montrait plus parcimonieuse dans la façon dont elle utilisait la magie, désormais. Elle eut une pensée un peu émue pour Teth, qui était le dernier ami à qui elle avait adressé la parole avant de repartir dans le présent et de s’enfermer chez son père trois semaines avant de repartir directement pour le Pérou – il était mort. Mort de chez mort, et c’était déprimant à imaginer. Là-dessus, elle avait fini par débouler sur le temple, par littéralement tomber dessus : vu que personne ne l’avait encore trouvé – personne ne désirant le mettre en valeur pour les touristes, du moins –, la jungle n’avait pas été défrichée et semblait littéralement dévorer par la forêt amazonienne. Elle n’avait pas eu la patience de chercher une entrée – son guide lui avait dit qu’un des villageois en avait trouvé une – et avait traversé une paroi pour se retrouver dans le noir complet, et avant de s’écrouler raide morte à cause de la terreur, avait lancé un sort et désormais, marchait dans un long couloir humide en grosse pierre de taille, précédée par une petite luciole de lumière pour l’éclairer. Elle observait les murs, à la recherche des précieuses gravures qu’elle espérait similaires à celles qu’elle avait retrouvées ailleurs dans le monde et qui pourrait lui indiquer où se trouver désormais l’Atlandide.

Elle se rendait bien compte que l’habit ne suffisait pas et qu’elle y allait en totale impro. Mais elle ne pouvait simplement pas rester chez elle à Gotham à se tourner les pouces, alors voilà, elle était là, à avancer à pas imprudents dans un temple typique d’un film d’Indiana Jones. À chaque fois qu’elle posait un pied par terre, elle s’attendait à se prendre une volée de fléchettes empoisonnées… mais non. A priori, les Incas avaient autre chose à faire à l’époque où ils avaient bâti ce temple. Le sol descendait en pente assez forte et elle se demandait quand même dans quelle mesure l’édifice ne s’étendait pas sous terre sur des kilomètres. Et qu’est-ce qu’elle fichait là ? Et pourquoi elle n’avait pas pris de quoi manger, aussi ? Elle en était là de ses pensées quand elle vit que le couloir devant elle faisait un coude à angle droit. Petite ambiance Resident Evil. Elle s’avança à pas de loup, avec l’impression de voir de la lumière se rapprocher, mais ce devait être simplement le halo de sa luciole qui rebondissait sur les murs… Elle prit le virage et alors, rentra littéralement dans quelque chose qui arrivait en sens inverse.

Elle ne se rappelait pas avoir hurlé aussi fort de toute sa vie. Enfin si, elle pouvait se rappeler d’une fois. Mais là, c’était de la pure terreur, par du désespoir. Elle ne savait pas sur quoi elle venait de tomber, une momie inca, un zombie inca, n’importe quelle créature inca qui s’était retrouvée enfermée ici depuis quasi mille ans, et elle ne voulait pas savoir. « siiiiieeearapsiD ! » hurla-t-elle les yeux fermés, et avec le recul, heureusement que dans sa panique, elle en oublia de se concentrer et seule sa luciole s’évapora dans les airs et pas la personne qui lui était rentrée dedans – car c’était une personne. Qui elle-même avait une lampe-torche, et c’est pour ça que Zee vit que c’était une personne. Et aussi, il y avait peu de chance qu’une momie-zombie inca se balade avec une lampe-torche. Collée à une paroi, elle tenta de retrouver son souffle. « Nom de Dieu ! Vous êtes qui ?? » Elle aurait dû se présenter avant de demander, mais elle avait eu trop la trouille pour penser droit.

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An archeologist and a magician walk into a temple...

June Moone, étudiante en archéologie depuis 4 ans a pris une année sabbatique mais pas pour du repos. Il lui semble inconcevable de continuer ses études sans avoir de l'expérience alors dès qu'elle a eu un minimum de compétences, elle s'est décidée à se lancer sur le terrain elle-même et depuis quelques temps, elle est sur la recherche d'une légende péruvienne, le mythe d'Inkarra qui aurait fondé la légendaire cité de Païtiti.

Le titre de meilleure archéologue à seulement 22 ans est une motivation très attrayante, et elle explore une de ses pistes qui la conduit vers Moray. La légende d'Inkarri mentionne qu'il renaitra de sous la terre alors chercher près d'un centre agricole est une piste qu'elle se doit d'explorer, surtout qu'elle était tombée sur des écrits mentionnant des arbres qui surplombait la vallée à l'époque des " conquistador ".

Après avoir creusée pendant plusieurs jours à cet endroit à qui personne ne faisait attention, et qui avait perdue de sa gloire d'antan, elle a la surprise de trouver un tronc d'arbre qui contient des tablettes avec une écriture qui lui est inconnue, mais incluant également des dessins au dos. Dans un éclat d’égoïsme, voulant être sur d'être la première sur l'affaire, June décide de remettre le tronc comme il était et de l'enterrer sous toute la terre qu'elle avait creusée.

Suite à cette découverte, June n'a qu'une seule idée en tête, tenter de décrypter ce qu'elle vient de trouver pour savoir ce que cela peut signifier et elle arrive à émettre l'hypothèse que ces dessins représentent la cité de Païtiti et que l'arrière plan permet de savoir où elle se trouve. Elle décide donc de se préparer en prenant tout ce qu'il faut dans un sac assez grand comme de la nourriture mais aussi des outils nécessaires comme de la corde ou une lampe-torche tout en n'oubliant pas de s'habiller pour l'occasion avec un imperméable vert et d'une casquette saharien.

Mais enfin, après de nombreux jours dans la forêt amazonienne, elle trouve enfin la cité de Païtiti, et elle s'arrête un instant pour en profiter tout en ressentant un grand bonheur, devant cette magnifique découverte et le fait de pouvoir lancer sa carrière avec ça. Il faut désormais explorer cette cité légendaire et se met en recherche d'un temple qu'elle a vue sur ses tablettes.

June finit par trouver le temple mais il ne semble pas y avoir d'entrée. June ne panique pas pour autant, elle se sent en confiance, comme si tout peut lui réussir. Se souvenant d'avoir creuser à Moray et en se servant des dessins, elle décide de creuser la terre ici également avec un verre qu'elle a emmenée et June lâche un grand « Yes ! » alors qu'elle réussit à trouver une pierre qu'elle peut pousser pour entrer dans le temple. Elle sort une corde avec un grappin et après s'être servi de la terre pour être sur que la corde ne bouge pas, elle descend en rappel dans ce qui se trouve être l'entrée et qui l'étonne de par sa grandeur, se demandant si elle aura le courage de remonter la corde une fois qu'elle devra en sortir.

Laissant sa corde afin d'avoir une porte de sortie, June allume sa lampe-torche et commence à explorer le temple avec un frisson d'excitation qui lui parcoure le corps. Elle a hâte de savoir ce que renferme ce temple et tandis qu'elle observe tout ce qui trouve autour d'elle, elle finit par se retrouver face à un angle droit et ne pouvant attendre, elle se met à courir dans les couloirs pour voir ce qu'il peut bien se trouver derrière celui-ci mais elle finit par percuter une personne tout en lâchant sa lampe-torche. Sa première pensée est qu'il doit s'agir d'une locale vu le drôle de cri qu'elle vient de lâcher mais après s'être penchée pour récupérer sa lampe-torche, elle peut observer l'autre personne alors qu'elle parle ce qui balaye sa théorie, ayant tout d'une parfaite américaine, tout comme elle.

Et c'est ainsi que June se retrouve avec des frissons partout qu'elle ne peut même pas identifier. De la colère ? De la jalousie ? De la tristesse ? Bon sang, elle était à deux doigts de tout réussir et voila qu'elle se fait devancer. Elle n'a qu'une envie, c'est de partir en courant mais ce n'est pas comme si ça servirait à quelque chose et June, après avoir serrer son poing tout de même, se relâche. Elle est là pour l'archéologie, se battre pour la gloire est la dernière chose qu'elle devrait faire alors elle se contente de répondre, mais sans le sourire tout de même. « June Moone, élève de Margaret Levine. Et toi ? »

Au fil des années, June a appris que connaître l'identité d'un professeur d'une collègue archéologue facilitait grandement les communications et le travail... Et rien qu'à prononcer cette phrase, a savoir qu'elle peut travailler avec une archéologue de talent sans aucun doute, c'est tout un poids qui s'enlève de son coeur et elle affiche un sourire sur son visage. Maintenant plus détendue, June se concentre davantage sur son interlocutrice et voit quelque chose qui l'étonne grandement, elle ne possède pas de lampe-torche. Après avoir dévisagée celle en face d'elle d'un réflexe, elle reprend ses esprits. « Vous pouvez prendre ce que vous voulez dans mon sac. Si on doit s'entraider, autant que vous puissiez y voir dans le noir. »

June pose donc son sac à terre entre elle et la femme devant elle pour l'ouvrir afin qu'elle puisse se servir. Et dès qu'elle peut prêter attention à June, elle sort de sa poche des photos qu'elle a prise des tablettes, bien trop lourd pour être emportées dans son sac, et les montre en espérant pouvoir enfin en tirer quelque chose « Bon, je ne sais pas comment vous êtes entrée ici mais je suis venue ici en suivant la piste d'Inkarri. Seulement, je suis incapable de comprendre ses écritures, surtout que les incas n'écrivait pas. Vous avez une idée ? »

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Une chose était sûre, l’inconnue avait l’air beaucoup moins choquée que Zee de trouver du monde ici. Pendant une seconde, la magicienne se demanda si elle devait être outrée – n’y avait-il donc plus aucune partie de cette planète où on pouvait aller sans croiser des touristes ?? Mais à bien la regarder, à la lumière de sa torche à elle, elle n’avait pas du tout l’air d’une touriste. Elle semblait équipée pour faire de la spéléo, et en fait, Zee devait bien reconnaître qu’elle n’avait pas tort, et que des deux, c’était probablement elle la touriste, en fait. L’inconnue se présenta comme un soldat, June Moone, élève de Margaret Levine, comme si c’était une célébrité, et peut-être que c’en était une, le pendant féminin d’Indiana Jones, Zee n’aurait pas su dire, elle n’y connaissait pas grand-chose en archéologie. Ce qui était un comble, vu qu’elle se baladait ici les mains dans les poches – mais la magie rendait tout plus facile, et c’était ça son excuse. « Zatanna Zatara, euh… Je ne suis pas étudiante. » Elle passait dans le coin, quoi. En gros. Elle fut cependant reconnaissante à June de lui prêter ses affaires, et la jeune femme s’empara d’une lampe-torche qu’elle voyait dépasser de son sac et l’alluma sans attendre. C’était tout pareil que sa loupiote magique sauf qu’il fallait la porter, la tenir à la main. Elle éclaira l’étudiante tandis que celle-ci fouillait dans ses affaires, sans trop savoir quoi faire. Est-ce qu’elles devaient se serrer la main et partir chacune de leur côté ? Se donner des informations ? Zee n’aurait pas craché sur des infos, surtout que June semblait tout à fait à sa place, ici. Puis son regard tomba sur les photos, dont la jeune fille s’empara aussitôt pour les lui montrer. « Oh ! Est-ce que je peux regarder ? » Au moins June était-elle partageuse, car elle lui tendait déjà les clichés.

Zee pointa sa torche dessus pour les observer de plus prés. Elle avait déjà vu certains de ces déliés et de ces courbes, certains caractères lui étaient même connus, mais elle ne parvenait pas à déchiffrer les autres et sans un sens général, elle n’allait pas être d’une grande aide. « Ça ressemble à du proto-grec, en fait, certains de ces caractères sont quasi doriens, quoiqu’un peu bizarres, mais je ne fais que les reconnaître, je ne peux pas le lire. » En revanche, elle savait parfaitement où était parlé le dorien il y avait des milliers d’années : dans le sud de la mer Égée, là où se trouvait Théra, l’île où de nombreux historiens anciens avaient cru localiser l’Atlantide. Coïncidence ? Peut-être bien, en vérité. Mais ce qu’elle avait du mal à comprendre, c’était ce que faisait du dorien au fin fond de l’Amérique du sud, et pourtant… Pourtant, le fait qu’on retrouve, dans plusieurs endroits différents du monde, à une même époque et en dépit des circonstances d’alors – sans communication entre les peuples, du moins en théorie – des similarités dans l’écriture des populations, dans les bâtisses à la gloire de leurs dieux ou encore dans leurs folklore, n’était pas rare. Certains y voyaient l’intervention des aliens, Zee avait tendance à y voir une influence supérieure au sens où si l’Atlantide avait vraiment existé, son peuple avait été bien plus avancé que le reste de l’humanité, et alors il n’était pas illogique de trouver des traces de son passage dans des tas d’endroits du monde. Zee leva les yeux sur June. « C’est qui, Inkarri ? Tu cherches quoi exactement ? Moi je suis sur les traces de l’Atlantide. » Et en le disant, elle se rendait bien compte de quoi elle avait l’air : une neuneu adepte des théories du complot et qui avait trop de temps et d’argent à gaspiller dans des projets débiles.

Mais ce hasard était trop beau pour être vrai, franchement. Peut-être bien que June était sur quelque chose de complètement différent, d’ailleurs c’était probable, mais en matière d’histoire, d’archéologie et de culture, tout était toujours lié. Elle continuait d’observer les photos de June quand un bruit un peu étrange retentit, émanant des profondeurs du temple : un genre de grondement. Pas violent, mais très profond, et très long. Zee regarda June. « Tu as entendu ça ou j’ai rêvé. ? » Et au moment où elle posait la question, de nouveau, le grondement roula doucement jusqu’à elles. Mmmh bon. Bien, bien. Tout était normal, donc.

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C'était tellement évident, des caractères doriens. June, malgré tout ses efforts, se retrouve face à face avec son inexpérience et se maudit de ne pas avoir penser à l'aide que cette Zatanna pouvait lui apporter, d'avoir été jalouse et en colère pendant un moment au lieu d'être contente de rencontrer une autre archéologue de talent, tellement talentueuse qu'elle avait déjà finie ses études contrairement à June. Mais au-delà de tout cela, June ne peut s'empêcher de sourire face à cette découverte. La preuve de la toute première interaction entre l'Amérique et l'Europe, elle n'aurait jamais pu rêver d'une si belle entrée en matière et elle compte bien rester partageuse, bien contente de ne pas avoir fait une grosse erreur en repartant sans Zatanna. « Inkarri est une ancienne légende inca, une figure rebelle. Les conquistadores ont coupés son corps en 4 parties et Inkarri est désormais enterré aux quatre coins du Pérou, la légende dit qu'un jour, son corps grandira sous la terre et reviendra pour instaurer la paix. Il est également le fondateur de l'endroit où nous nous trouvons, qui semble être bien plus vieux qu'Inkarri, et qui est ce que je cherche.» Cependant, June n'a qu'une phrase en tête et qui ne concerne pas la légénde d'Inkarri. Elle n'a qu'une seule envie, en savoir plus sur ce que Zatanna sait sur l'Atlantide, la moindre bribe d'information aurait une valeur inestimable mais avant de pouvoir questionner, un grognement se fait ressentir, que June n'entend pas contrairement à Zatanna

« Entendu qu... » mais avant que June ne finit sa phrase, le grognement retentit de nouveau et un frisson lui parcourt le corps, c'est comme si il n'allait jamais s'arrêter. June néanmoins décide de réagir rapidement, une attaque d'animal sauvage étant une éventualité à laquelle elle s'était préparée. Elle décide de poser son sac à terre et sort deux couteaux d'une des poches sur le coté, en ayant pris un de rechange si elle devait en perdre un, et en prend dans sa main tout en laissant l'autre sur le sol. « Si tu rêves, on est dans le même cauchemar. Je te conseille de prendre un couteau pour te défendre. »

Le bruit se rapproche de plus en plus d'eux et June tente de se remémorer toutes les indications qu'elles avait lu sur les animaux du Pérou avant de venir, sur toutes les façons de se sortir de cette situation sans casse, se sortir de ce couloir fermé lui semble être la première chose à faire mais au lieu d'agir, elle est soudainement prise d'un mal de crâne avant d'avoir une absence de ce qui l'entoure, tout devient noir avant de voir de la lumière et du bruit partout. La vision devient plus clair, il s'agit d'un spectacle de magie mais elle est focalisée sur une brune en tenue appropriée pour le spectacle, avec une voix qui résonne plus fort que tout mais qu'elle est incapable de comprendre, tout comme ce que Zatanna avait criée lorsqu'elle l'avait vue la prem... Cette femme est Zatanna, mais en plus âgée et sortant de sa transe, elle a le réflexe de se tourner brusquement vers Zatanna, son couteau toujours à la main « Est-ce que tu ne serais pas magicienne par... ». Mais elle est interrompue par un grognement qui se fait plus proche, c'est une question de minutes avant qu'il ne soit là. Qu'est-ce qui lui prend à poser de telles questions et à rêver de cette femme ? Elle doit agir rapidement si elle ne veut pas mourir alors elle tente de monter un plan rapidement pour tenter de rattraper le coup mais qui n'est pas sûr de tenir la route.

« Désolé pour... Je n'avais pas toute ma tête, je ne sais pas, c'est comme si je te voyais toi, en plus âgée. Bon, je suis descendue en rappel, en reculant doucement, on devr... » Mais tandis que June parle à Zatanna, elle reçoit soudainement une morsure au pied, c'est comme si une machoire était passée à travers le sol pour repartir aussitôt car June ne voit rien de suspect. Cependant, elle peut ressentir de la douleur, c'est comme si sa jambe recevait constamment des coups de couteaux mais en plus de cela, sa jambe ne supporte plus son poids et June s'écroule par terre, sur son dos. Mais maintenant au sol, elle voit tout de même une vision d'horreur au plafond, des oeufs d'araignée géants ce qui provoque une réaction physique chez June, qui prend une énorme respiration. Mais non, en regardant de plus près, ce ne sont pas des oeufs, ce sont des crânes enrobés de toile d'araignés qui semble exceptionnellement solide quand soudain, June aperçoit des yeux rouges brillant qui s'illuminent et prise de panique, elle s'adresse à sa coéquipière du jour avec une voix tremblante « Zatanna. COURS !!! J'ai laissée une corde pour revenir sur mes traces, vas-y et sauve toi. »

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Zee écouta avec fascination les explications de June sur le fameux Inkarri. Le fait qu’elle n’ait jamais entendu parler de lui alors même qu’elle se trouvait supposément sur une cité bâti par lui prouvait à quel point elle était venue ici pas préparée, limite les mains dans les poches. Elle se disait qu’à tout problème, on pouvait opposer la magie, et donc c’était bien chouette de venir dans un temple perdu les mains dans les poches et sans aucun de ses vaccins à jour, pour se perdre dans des ruines et y mourir comme une nouille, si ce n’était qu’elle avait croisé la route de quelqu’un qui visiblement s’y connaissait un peu. Et au passage, pauvre gars, tout de même ? Coupé en quatre, rien que ça ? Et pourtant il était censé revenir pour aider les hommes à faire la paix ? C’était très chrétien comme concept, si ce n’était qu’Inkarri était probablement antérieur à ce bon vieux Jésus, preuve si l’en était du plagiat sans imagination que représentait les trois religions monothéistes du moment, mais cela était un autre débat. En vérité, qu’un type coupé en morceaux ressortent de terre en forme, ça ne l’aurait pas étonné, elle avait déjà vu ça, et ça n’avait rien eu avoir avec la divinité et tout avec la magie, de sorte qu’elle ne doutait pas une seconde qu’Inkarri ait vraiment existé, contrairement audit Jésus. Elle espérait juste qu’il ne ressortirait pas de sa tombe ici et maintenant parce qu’elle n’était pas sûre de vouloir croiser dans un de ces couloirs sombres un quart de type sautillant à la recherche du reste de son corps.

Tout ça pour dire qu’elle n’était pas du tout préparée à passer en mode full Lara Croft quand un bruit étrange fit trembler les murs du temple, et pourtant, avec la rapidité de ce qui ressemblait à l’habitude, June dégaina des couteaux, lui conseillant d’en prendre un pour se défendre. Elle secoua la tête, elle lui aurait bien dit qu’elle pouvait se défendre sans arme blanche, mais elle n’en eut pas le temps. Elle allait être en retard pour son spectacle de magie, et June qui était là, après tout ce temps, toutes ces années. Mais non ! Mais si ? Elle eut l’impression de se dédoubler pendant un instant et une panique glaciale l’envahit, comme si après être restée trop longtemps sous l’eau, elle reprenait enfin une goulée d’air, pour seulement se retrouver de nouveau immergée. Elle aussi aurait voulu dire à June qu’elle avait eu l’impression d’avoir eu une vision, mais elles n’avaient pas le temps pour ça. La menace se faisait imminente. En fait, elle était déjà sur elle. Zee se baissa pour tenter de comprendre ce qui arrivait à sa nouvelle coéquipière, puis suivit son regard vers le haut et ne put laisser échapper qu’un bruit indéterminé, qui resta coincé dans sa gorge. Une énorme araignée était collée au plafond juste au-dessus de leurs têtes, leurs têtes qui ne garderaient pas à rejoindre celles de ses anciennes victimes, a priori. Bon, les araignées, en général, Zee s’en fichait un peu, mais quand elles faisaient la taille d’un minibus, c’était plus pareil. Elle vit, en braquant le faisceau de sa lampe, que la bête se raidissait un peu. Ah ! Si cela faisait des siècles qu’elle se baladait dans le noir, elle ne devait pas plus que ça apprécier la lumière. La magicienne tendit sa main libre vers la chose en hurlant d’un voix un peu plus aiguë que d’habitude : « erèimuL ! »

Peut-être parce qu’elle l’avait vraiment crié très fort, ou alors à cause de la panique, le halo de lumière blanche qui jaillit de la paume de sa main fut tellement violent que même elle en fut aveuglée pendant quelques secondes. Mais comme sa tête resta sur ses épaules, elle en déduisit que l’araignée aussi devait en baver, avec tous ses petits yeux dégueulasses. La jeune femme se baissa pour aider June à se relever, passant un de ses bras autour de ses épaules, et le sien autour de la taille de l’étudiante, et courage fuyons. « Désolée, mais il n’est pas question que je fasse un seul mètre dans ces ruines toute seule s’il y a des machins pareils qui s’y baladent ! » Elle marchait le plus vite possible en traînant June qui boitait et au bout d’un moment, sans s’en apercevoir, elle se mit à léviter au ras du sol en entraînant sa comparse avec elle, sans même s’en apercevoir. Et aussi, elle avançait complètement au hasard, à droite, à gauche, en bas, encore à droite, tout tant que cela les éloignait de l’araignée géante. De sorte qu’au bout de quelques minutes, le calme était revenu, les ténèbres aussi, et elle était perdue. Elle aida June à s’asseoir contre un mur et posa la lampe torche par terre à côté de sa jambe. « Ça va ? Tu veux que je regarde ? » Est-ce qu’elle-même avait envie de regarder, d’abord ? La seule idée que ce monstre ait pu laisser des œufs d’araignées dans la jambe de June lui donnait vaguement envie de hurler. Mais elle ne craint rien. L’autre ne la laisserait pas mourir. Cette pensée, comme étrangère, traversa son esprit et lui laissant une certitude dont elle ne pouvait identifier l’origine. Quelle autre ? Quoi ? Elle éclaira la jambe de June et retint son souffle.

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June ne peut pas croire que ça allait se finir ainsi, non seulement bouger est impossible mais en plus de cela, elle peut voir une araignée géante au plafond, géante au point d'être plus grande que son studio de Gotham, qui va surement la tuer dans le meilleur des cas et elle n'ose imaginer ce qui se passerait dans le pire des cas. Mais alors que June s'apprête à redemander à Zatanna de partir, une lumière jaillit de sa main qui aveugle June mais si elle a le regard qui se perd, ce n'est pas à cause de la lumière, enfin, oui mais ce n'est pas physique. Elle se demande juste qui est Zatanna et qu'est-ce qu'elle peut bien faire ici. Est-ce que c'est Wonder Woman à la recherche d'un méchant ? Ou bien, est-ce que serait un ancien esprit Inca protégeant le temple ? Peu importe de qui il s'agit, June se dit que Zatanna n'a rien d'humaine et que vu tout ce qu'elle vient de voir, ce rêve qu'elle a eu a de grandes chances d'être plus qu'un simple rêve.

Alors, June tente de se concentrer autant que possible sur elle-même, pour tenter de se souvenir et découvrir le moindre indice sur ce qui leur arrive. Mais en tentant de sonder son esprit, une sensation étrange lui survient, c'est comme si elle pouvait sentir la mort autour d'el... Non, cette odeur vient d'elle, elle ne peut rien voir mais tout ce qu'elle entend, ce sont des cris, des cris de terreur mais au-delà, elle peut entendre autre chose, un rire d'une voix qui ne lui semble pas humaine, démoniaque, qui lui fait l'effet de la craie contre le tableau. Mais alors qu'elle est entrain de se concentrer, Zatanna la soulève pour se sortir d'ici et June perd sa concentration pour revenir dans le monde des vivants... Où elle avait oubliée à quel point sa jambe lui faisait mal

Mais tout d'un coup, la douleur de June s'atténue et en se demandant pourquoi, elle voit la raison en regardant le sol, elle ne le touchait plus et elle voit que Zatanna également. Elle ignore qui est cette femme mais face à cette promenade en zig-zag, un sentiment de confiance s'instaure chez June. C'est comme si elle connaissait Zatanna comme une amie et qu'elle pouvait lui confier sa vie sans problème. Si bien que quand Zatanna lui demande si elle peut observer sa jambe, les premiers mots qui lui viennent en tête sont  « Ça fait un mal de chien mais je suis sûr que tu peux régler ça Zee. » Et June ne peut que se demander pourquoi elle vient d'appeller Zatanna ainsi

Et alors que June a le ventre noué à l'idée de voir sa jambe, ce qu'elle voit est contraire à tout ce qu'elle aurait pû imaginer car il n'y avait aucune blessure apparente, tout ce que June pouvait voir était que sa jambe était comme décomposée, comme elle en avait vue en regardant des vieux corps mais comment est-ce qu'une morsure pouvait faire ça ? Est-ce que tout son corps allait finir par ressembler à ça ? Mais June, malgré la douleur, continue de se dire qu'il est vital d'avancer. Elle n'est peut-être pas capable de lancer des boules de lumières mais elle devrait au moins essayer de tirer la situation au clair. Alors, elle se tourne vers Zatanna.  « Ne crois pas que je ne suis pas reconnaissante de ce que tu viens de faire. Mais, si on veut sortir d'ici, je pense qu'il faut que je sache qui tu es. »  

June se dit qu'il vaut se concentrer sur comment sortir de cet enfer. Elles ont un moment de calme, aucune araignée au plafond et peu importe qui est à l'origine du grognement, il faut en profiter. June a peu d'espoir mais plutôt que de ne rien faire, elle décide d'agir. Par chance, elle a gardée son couteau dans la poursuite. Elle tire son T-Shirt au niveau de l'abdomen et plante son couteau dessus. Perdue, la meilleure solution qu'elle a pour s'en sortir et de tenter de voir d'où vient le vent. Et maintenant debout, passant son bout de tissu devant chaque roche en espérant le voir bouger, elle cherche désormais à en savoir plus sur cette coéquipière qui lui a donnée bien des surprises.  « Zatanna, le prends mal mais tu n'es pas capable de créer une boule chercheuse de sortie ou quelque chose dans le genre ? Si on veut sortir d'icAAAAAAAAAAH! »

Elle ne peut pas rester comme ça, la douleur lui est insupportable. Elle ne sait pas si ce qui provoque la douleur est dans son sang ou si c'est juste la jambe mais elle doit y mettre un terme, ou au moins essayer, même si ça doit empirer la situation au final alors elle se lève en prenant appui sur le mur et met toute sa force dans sa jambe en donnant un coup sur un coin à quelques mètres d'eux, pensant sur le coup que sa jambe se cassera... Mais ce qui se passe est tout autre puisqu'une fente se révèle dans sa jambe et en tirant dessus, elle arrache toute cette " mauvaise peau ", recouvrant sa jambe qui n'avait rien, et qui montre qu'il y avait des araignées dessus qui la mordait tout ce temps mais June ne comprend pas. Aucune morsure ne peut mettre quelque chose ça autour de sa jambe, c'est comme si quelqu'un l'avait mise autour d'elle mais alors qu'elle commence à se demander ce qu'il se passe, une voix retentit dans la salle. « June qui montre du courage ? Cela finit par être intéressant... Contrairement à ton faible usage de la magie, Zatanna. Espères-tu faire revivre Giovani en lui faisant honte ? »

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Étrange impression que de sentir sa panique être, ponctuellement, court-circuitée par des moments de calme et d’assurance qui, tel un vent salvateur, balayait son esprit et la rassurait, lui donnait la certitude que rien dans ce temple ne pouvait lui faire de mal. Non pas qu’il n’y avait aucun danger, mais parce que elle, Zatanna Zatara, avait affronté bien pire dans sa vie que des araignées géantes, et que sa magie pouvait largement les protéger toutes les deux et les faire sortir de là, et libérer June de sa prison. Un mot à double-sens, elle en était sûre, mais la sensation de déjà-vu, d’enfermement dans un endroit sombre et mort d’où son amie ne pouvait sortir, disparut alors. Quelque chose était définitivement bizarre. Et ça n’avait rien avoir ce temple ou une malédiction inca où quoi que ce soit encore. Zee avait l’impression de passer son temps à tenter d’attraper une ombre. Mais pour l’heure, il fallait s’occuper de June, qui semblait souffrir le martyre, et à voir l’état de sa jambe, on comprenait pourquoi. Elle accueillit la remarque de son amie – son amie ? mais elles ne se connaissaient que depuis trois minutes ! okay, les attaques d’araignée géante, ça rapprochait, mais… – avec un rire un peu désespéré. Elle était bel et bien en train de les perdre, de les entraîner plus encore profondément dans ce labyrinthe, dont les murs sembler se refermer sur elles ou se dilater, comme si elles se trouvaient dans une entité vivante, dans un royaume dont elles n’étaient pas les reines, loin de là. Quelqu’un d’autre menait la danse et dictait sa loi, ici. « J’essaye… Je n’arrêterai pas d’essayer, pas cette fois, je te le promets. » Assurance de nouveau que les mots de June étaient vrais – oui, elle pouvait arranger ça ! Puis la perplexité encore, mais de quoi est-ce qu’elle parlait ? Elle savait juste qu’elle ne voulait plus lâcher June. Cela lui semblait être d’une importance capitale, comme si ses mains, ses bras avaient gardé le souvenir physique d’un moment déjà où elle l’avait laissée partir.

Elles firent une pause, et si Zee se contentait de rester debout le bec ouvert, June s’activait. Elle cherchait une sortie, un filet d’air qui aurait pu les guider jusqu’à l’air livre. Un sort pour chercher un passage ? Mais elle pouvait faire mieux que ça, enfin ! Qu’est-ce qu’elle fichait là plantée comme une idiote quand il lui suffisait de les téléporter toutes les deux au village ? Elle n’eut pas le temps d’agir que son amie se levait en criant de douleur. La magicienne regarda comme elle la jambe dénudée où grouillaient des centaines d’araignées… Ce n’était pas réel. Ça ne pouvait pas l’être. Elle sentit de nouveau un calme glacial l’envahir, en même temps qu’une voix retentissait autour d’elles, familière, sans que Zee réussisse à la remettre, mais elle y était presque… Et cependant, la plaie au cœur, encore sanguinolente, se rouvrit quand elle entendit prononcer le nom de son père. Oh, son pauvre père… « La ferme ! S’il n’était pas mort, tu n’oserais même pas prononcer son nom de peur qu’il ne vienne t’arracher la langue, sorcière ! » Oui, sorcière. C’en était une, n’est-ce pas ? Et son père, son père adoré, il était mort, mort et enfer, mais cela faisait longtemps, cela lui sembla soudain vieux comme le monde, et la douleur s’apaisa, devint sourde, familière, presque une amie pour la soutenir, la maintenir dans la réalité. Elle regarda de nouveau June et sans se souvenir d’où ni de pourquoi, sut qu’elle la connaissait depuis longtemps, comme depuis des millénaires.

Autour d’elles, les rochers devinrent comme flous, à mesure que le décor changeait petit à petit, les plongeant dans des ténèbres plus épaisses encore, mais Zee crut sentir un fil ténu alors, qu’elle avait ignoré jusque-là : un fil qui la reliait avec une réalité qui était la sienne, et pas celle de… qui ? Je June ? Elle se sentit soudain ailleurs, quelque part, en sécurité : du moins son corps. Et June, June n’était pas en sécurité, elle. June était exactement là où elle était censée être, mais c’était cela qui mettait Zee hors d’elle. « Je crois que nous sommes victimes d’un sort puissant. Je ne sais toujours pas qui tu es, mais je te connais, June, je te connais. » Pendant une seconde, elle se vit seule, assise devant un immense miroir, les yeux fermés, en tailleur, puis elle se vit en un autre temps, avec une autre June, qu’elle regardait s’éloigner et se faire dévorer par les mêmes ténèbres dans lesquelles elles se trouvaient en cette seconde… « Ce n’est pas la réalité. Enfin, ça l’a été un jour. Je sais que je t’ai vue dans ce temple. Je sais… » Elle fut coupée par un rire – difficile de dire s’il appartenait à un homme ou à une femme tant la voix était difforme.

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June regarde Zatanna se mettre en colère et bien qu'elle ne sache rien sur ce " Giovani ", elle comprend qu'il ne s'agit pas d'une personne quelconque pour Zatanna et éprouve de la sympathie pour la femme qui l'accompagne mais avant de pouvoir dire quoique ce soit, les environs autour d'elle ne sont plus et June commence à prendre peur. Le temple s'est envolé et June ne voit plus que des ténèbres autour d'elle et qui l'envahissent, sans explication, elle sent son corps qui devient fatiguée, lourd à bouger et elle tente à tout prix de garder le contact visuel avec Zatanna qui semble être la seule à comprendre quoi que ce soit entre les deux. Mais June ne se sent pas juste fatigué, elle peut sentir la présence du monstre derrière elle, il lui touche tout les membres du corps. Non, elle peut sentir cette présence en elle, elle est cette présence et elle tente de l'entrainer vers les ténèbres. L'archéologue sent qu'elle ne pourra pas lutter et alors que ses yeux sont presque fermés, elle lui lance un dernier message   « Zatanna, elle est moi et je suis elle, c'est la réalité... »   Elle ne sait pas en quoi ça aidera mais il lui faut tout tenter. Elle se retrouve ensuite comme aspirée dans les ténèbres en se laissant aller. Elle ne sait pas ce que sont les ténèbres mais si il était impossible de s'en sortir tout ce temps où elles étaient sur la défensive, peut-être est-ce qu'il y aura une chance en les attaquant par surprise.

Et June est totalement dévorée par les ténèbres à présent, son esprit perdue dans le noir complet tandis que son corps a totalement disparue et qu'un rire déforme et démoniaque retentit, comme si il se trouvait à chaque endroit possible et très perçant quand un autre cri, clairement d'un homme cette fois-ci retentit   « erèimuL ! » et qui chasse les ténèbres pour un endroit plein de lumière d'où surgit un homme familier puisqu'il s'agit de Giovani Zatara, un sourire plein de bonté sur son visage qui s'adresse à celle en face de lui « Ma fille, je suis tellement heureuAAH » et Giovani, qui est en réalité l'Enchanteresse, se tient la tête de douleur. Elle avait le plan parfait pour détruire Zatanna, la placer dans un piège temporelle où elle pourrait la manipuler par les sentiments et dévorer son âme mais pour cela, elle devait se débarrasser de June pour être seule avec Zatanna et l'empêchait de stopper ses sorts. Mais l'archéologue se bat de l'intérieur, dans cet esprit où elle avait plus de puissance qu'elle ne devrait en ne pensant qu'a la mort de celui qu'elle entend. L'Enchanteresse tente le tout pour le tout, peut-être que Zatanna la croira et que son plan marchera tandis qu'elle a désormais un genou à terre   « Zatanna, cette sorcière est en train de me tuAAH. Il faut que tu me donnAAH »  mais ça en est trop pour l'Enchanteresse, il lui est impossible de totalement détruire June et avant de pouvoir finir, Giovani lance un cri qui est loin d'être un humain, tout comme le rire de tout à l'heure et il disparait dans les ténèbres alors que l'espace d'un instant, quand il n'y a personne en face de Zatanna, la lumière fait place à la chambre de June, avec des photos d'elle accrochées aux murs

Mais au final, les ténèbres reviennent et de celle-ci surviennent deux silhouettes. Il s'agit de June, non, ses yeux scintillait de vert et il y a un regard bien plus cruelle et dans ses bras, on peut apercevoir la vraie June avec la main de l'Enchanteresse sur la gorge.  « Ton entrainement avec June porte ses fruits Zatanna, elle ne m'aurait jamais échappée auparavant » rétorque l'Enchanteresse avec venin, déçu que son plan n'ait pas marché à cause de la volonté de June mais elle comptait toujours faire brisée la magicienne avec ses sentiments. Et en place de parole, l'Enchanteresse révèle son plan en transformant son corps en celui de Zatanna, une copie conforme trahit par ses expressions faciales empreint de méchanceté et témoignant d'envie de meurtres  « Quel gâchis, une magie aussi puissant infectée par un esprit aussi humain mais tu vas m'aider à régler ce problème. Ici, la seule limite de ma puissance est mon esprit. Tu me cèderas tout ce que tu as pour cette être primif » mais alors que June est incapable de bouger, elle tente tout de même de bouger discrètement sa main droite pour faire un signe " ok" en formant un cercle avec le pouce et l'index, en espérant que Zatanna le voit et sache qu'elle n'est pas sonnée mais surtout que l'Enchanteresse la croit toujours sans défense, concentrant toute ses forces pour tenter de paraitre complètement vidé à ses sens

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Elle n’avait qu’une seule chose à faire, et elle savait que cette chose était vitale, c’était de ne pas lâcher June, de ne pas la laisser disparaître une fois encore, mais encore une fois, elle avait échoué. Elle avait tendu la main vers son amie, avait tenté de la retenir, mais les ténèbres l’avaient dévorée tout entière, et à présent Zee était seule. Mais pas vraiment, elle le sentait – une présence, plusieurs présence. Maléfique, oui, mais autre chose, en arrière-plan, comme un écho de l’aura de June. Elle était encore là, quelque part… Mais alors un éclat de lumière l’aveugla et une silhouette apparut, familière, reconnaissable entre mille. Et elle avait beau savoir que c’était un piège, que ce n’était pas possible, elle avait beau goûter toute la cruauté de cet instant, elle ne put s’empêcher de fermer les yeux une seconde. Juste une seconde, entendre sa voix – parce que c’était sa voix. Juste une seconde, se laisser porter par ses mots – « ma fille ». Oui, elle était sa fille. C’était il y avait bien longtemps, car cela faisait longtemps qu’il était mort. Elle en avait conscience, alors que les derniers lambeaux de l’illusion, de cette Zee à peine sortie de l’adolescence qui, bien longtemps auparavant, avait traversé le deuil en faisant le tour du monde et même le tour du temps, jusqu’à atterrir dans un temple où elle avait rencontré June Moon. Il était mort, et quand il lui apparaissait désormais, c’était uniquement parce qu’elle le voulait, uniquement parce qu’elle le laissait faire. Elle avait rassemblé ses cendres elle-même, de ses propres mains. Les avait dispersées à mains nues là encore, aux quatre coins du monde pour le protéger des outrages que des démons auraient pu lui faire subir. Elle était mieux placée que quiconque pour savoir que celui qui se tenait devant elle n’était pas son père. Elle serra les dents et étouffa en elle Zatanna la petite fille. « Tu es déjà mort. Et elle ne peut pas t’atteindre là où tu es. » Même l’Enchanteresse n’avait pas ses entrées en enfer. Elle s'adressait à l'idée de son père, mais pas vraiment à lui, qui n'était pas là.

Et de fait, les ténèbres dévorèrent l’illusion, laissant la place, brièvement, à une chambre dont les photos achevèrent d’arracher Zee à ce mensonge. Ainsi apparurent deux June, non, une seule. L’autre était l’Enchanteresse. Qui s’empressa de prendre sa propre apparence, une copie hideuse de méchanceté. Et qui menaçait la vie de son amie… Mais en vérité, l’Enchanteresse avait besoin de June. Elle pouvait tenter de briser son esprit pour prendre définitivement le contrôle de son corps, mais elle ne pouvait pas la tuer. Zee devait avoir confiance en June, confiance en sa volonté de ne pas se laisser briser. Oui, elles avaient joué à un jeu dangereux toutes les deux, à communiquer dans le dos de l’Enchanteresse, qui avait fini par s’en rendre compte. Mais trop tard. « Tu vas devoir apprendre à partager, Enchanteresse. June ne se laissera plus jamais faire sans rien dire, et tu devras apprendre à écouter ses exigences. » Bien sûr, on était loin d’une libération complète. En vérité, Zee ne savait pas si cela serait possible un jour et qui serait assez puissant pour libérer June. Mais c’était quelque chose malgré tout. Quelque chose qui permettait en cette seconde à June, la vraie, de lui faire un signe discret. Zee sourit. That’s my girl.

« Tu te penses à l’abri dans ton propre esprit, dis-moi ? Nul espace n’est inviolable, crois-moi. » Elle n’était pas sûre de pouvoir lancer un sort, et elle n’essaya pas. Elle n’était pas réellement là, elle le savait, mais loin physiquement, reliée à June et à son parasite par un lien psychique. Elle se contenta de se concentrer, alors qu’entre elle et l’Enchanteresse apparaissait peu à peu les contours d’un objet familier pour la vile sorcière : une statue. La statue qui avait été pour elle une prison millénaire. « Tu sais que ta liberté ne tient qu’à un fil. Tu as déjà été emprisonnée. Un jour, quelqu’un te remettra dans le trou d’où tu viens. » Peut-être pas aujourd’hui, certes. Face à elle, la fausse Zatanna esquissa une grimace de rage intense et de nouveau, l’espace sembla se dilater. Aujourd’hui, ce serait une défaite, en quelque sorte, mais peu importait. Tout ce qui comptait, c’était que pour cette fois, l’Enchanteresse relâche son emprise sur elles.

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L'Enchanteresse entre dans une rage folle a la vision de cette statue et tout ce qui se trouvait autour d'eux semblait se dilater, même si tout n'était que ténèbres, la sensation que tout autour de vous devient immense et que vous devenez de plus en plus petit peut glacer le sang de plus d'un et l'Enchanteresse n'avait qu'une envie, montrer à Zatanna qu'elle jouait avec une force qui la dépasse, briser son esprit combattif et fit un geste de la main pour enlever cette image qui l'avait emprisonnée mais contrairement à ce qu'elle espérait, rien ne changeait. Sa rage grandissant, elle lâche un cri qui ne ressemble a rien d'humain, faisant écho partout à la foi avant de tourner son regard vers June, comprenant bien vite ce qu'il se passe. June pense également à la statue et deux esprits valent mieux qu'un, capable de la contrer, voila pourquoi elle avait tentée de la supprimer plus tôt mais soit, elle ne compte pas se laisser faire. La fausse Zatanna lâche alors June qui se relève avant d'avoir soudainement les bras collés le long du corps alors que les ténèbres autour d'elle se solidifie, pour former trois boites, deux cachant son corps et une ouverte laissant son visage apparent. Et des épées viennent se placer entre chaque, laissant une June criant de douleur et une Enchanteresse souriante, satisfaite de pouvoir venir à bout des pensés versatiles de June et avec un claquement de doigt, la statue vole en poussière

Et désormais, l'Enchanteresse, qui avait toujours la même allure que Zatanna, fait face à cette dernière avec un sourire confiant sur son visage, posant son dos sur la boite contenant June.  « Apprécies-tu cette punition Zatanna ? Saches qu'en me résistant, tu tortures cette pauvre June de tes propres mains. Quand a ta malédiction, laisses-moi te montrer comment y mettre fin » et d'un geste gracieux, l'Enchanteresse se déplace vers la droite tout en montrant la boite avec ses deux mains, comme si elle était une magicienne en plein spectacle, alors que June continue d'agoniser   « June m'a délivrée de cette malédiction. Votre monde est bien trop fragile pour que je pourrisse dans cette statue. Les puissants veulent ma puissance, la rendant divine jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus la contrôler. Quand aux faibles, ils donneraient tout pour se baigner dans mes illusions et tomber sous mon emprise. Cette prison, bien au-delà de vos capacités, ne peut m'arrêter. »

Et d'un geste de la main, les ténèbres autour d'elles se métamorphosent, le ciel restant noir mais le sol se transformant, gagnant des allures de cimetières avec partout autour d'eux le nom de June sur les pierres tombales ainsi que des cadavres de Giovani au sol, que l'Enchanteresse regardait avec dépit, s'agenouillant devant l'un d'eux pour le ramener à la vie en lui touchant le coeur avant de lui briser la nuque, tout en s'adressant à la magicienne  « Et toi, Zatanna, quel sera ton prix ? Est-ce que ton bonheur cèdera en premier, l'envie de retrouver ton père adoré ou bien le malheur te gagnera, ton impuissance devenant insupportable, condamnant le monde pour que ta souffrance cesse ? »

Et enjambant les cadavres, l'Enchanteresse se rapproche de Zatanna tout en faisant tourner sa main droite, faisant voler la boite contenant June a coté d'elle tout en expliquant la situation à Zatanna  « Si tu es là, c'est que tu sais ce qu'il s'est passée. June et Waller ont perdues le contrôle, je suis libre et toi, Zatanna est le dernier rempart pouvant ramener June pendant que des millions de gens meurent de ma main » Et au final, les deux femmes sont face à face, l'Enchanteresse sait qu'elle prend un risque en ramenant Zatanna et June d'aussi près mais elle les ignore, pensant que les chances de briser Zatanna en montrant June d'aussi près sont plus grandes  « Et tu va me permettre de continuer, de ton plein gré. Toi et tout ceux qui pratiquent ce qu'ils osent appeler magie, se soumettront a moi. » Et sur ces paroles, l'Enchanteresse lâche un sourire cruelle à Zatanna avec un regard arrogant tout en tendant sa main à Zatanna, confiante que celle-ci accepterait d'arrêter de lui résister.

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Zee savait que ce combat était probablement perdu d’avance. Mais elle savait aussi qu’un jour, June gagnerait le sien, et probablement sans son aide. Pour le moment, il leur fallait survivre à cette confrontation. Que l’Enchanteresse ait réussi à les duper au point qu’elles se croient revenues des années en arrière, au moment de leur première rencontre, avant tout ce qui avait suivi dans l’amitié en pointillé que les deux jeunes femmes avaient établie, était en soi un motif d’inquiétude pour la magicienne. Jamais elle n’aurait cru pouvoir se faire avoir ainsi, même si l’illusion n’avait pas duré longtemps. Mais pendant le temps que ça avait duré, l’Enchanteresse les avait eues complètement à sa merci. Enfin, pas tout à fait complètement. Zee se connaissait et savait qu’elle n’avait pas tenté d’entrer en contact avec June dans le dos de sa contrepartie maléfique sans prendre quelques précautions. Elle se savait l’abri, ou presque. Elle savait aussi que ce n’était pas le cas de June. June était exposée, en permanence. Mais ça valait aussi pour l’Enchanteresse. Ce qui était mauvais pour l’une l’était pour l’autre aussi et si cet état de fait était le cœur de problème, en cette seconde, c’était aussi leur seule garantie qu’au final, June ne serait pas blessée. Parce que la sorcière avait besoin de son humaine. Sachant cela, provoquer l’Enchanteresse n’était peut-être pas la meilleure idée que Zee avait eue, mais elle savait aussi qu’ici, dans ce royaume, June et elle n’avaient pas l’avantage. Il fallait briser les barrières de ce lieu, percer les frontières de l’esprit mauvais, retrouver le chemin de la sortie et rendre à June le contrôle, même momentané, de son esprit et de son corps.

Pendant une minute, elle crut qu’elles allaient y arriver, ensemble. Mais l’Enchanteresse réussit à prendre le dessus sur June et brisa l’illusion, et Zee serra les dents en entendant son amie hurler, prisonnière d’une boîte en un horrible pantomime des tours de magie que son père réalisait en son temps. Elle tenta de se concentrer sur les mots de l’ennemie, qu’elle savait pouvoir retourner contre elle, parce que l’Enchanteresse péchait par excès d’ego, par sa vision archaïque et finalement naïve de sa propre situation. Mais une fois encore, le décor changea, remplacé par d’innombrables tombes au nom de June, et par des multitudes de cadavres de son père… Zee commençait à perdre le contrôle de ses nerfs. Elle savait qu’une fois en colère, elle était capable du pire, mais peut-être qu’en cette seconde, c’était du pire dont June et elles avaient besoin. Elle aussi pouvait montrer à l’Enchanteresse ce qu’il en coûtait de jouer avec ses traumatismes. « Tu crois vraiment ce que tu dis ? Ou bien est-ce toi qui es victime d’une illusion ? Tu te prétends trop puissante pour ce monde, mais tu es prisonnière d’une humaine. Tu te crois à l’abri de n’importe quelle prison mais Waller te tient en laisse. » Tout en parlant, elle lança sa pensée vers June, tentant d’entrer en contact avec elle sans un geste, sans une parole. June… June, tu dois t’en aller. Remonter à la surface. « Où sont-ils, ces millions de morts, depuis le temps ? Si tu étais capable ne serait-ce que d’un centième de ce que tu prétends faire, peut-être que je consentirai à t’écouter. Mais je ne te crains pas. Pas tant que tu sauras sous la coupe d’ARGUS. » Oui, des fois, elle reprenait un semblant de contrôle. Mais jusqu’à présent, cela avait toujours été en vain. Zee esquissa un geste vers les cadavres au sol. « zelûrB suot ! » Et les corps des Zatara prirent feu ensemble, en une répétition sordide de ce qu’avait été sa véritable mort. Et c’était atroce, et elle avait envie de hurler et de s’arracher les yeux à cette seule vision. Mais il fallait qu’elle garde le contrôle.

June ! Son esprit, tout entier tendu vers son amie. June devait reprendre elle aussi le contrôle. Un peu, juste un grain de sable, de quoi enrayer toute la machine et briser ce cercle vicieux. Alors, elle pourrait de nouveau être elle-même, renvoyer l’Enchanteresse au fond d’elle, et libérer Zee également. June, tu peux le faire. Ta vie n’est pas ici, elle est dans la réalité à laquelle tu appartiens, pas elle. Même si cette réalité, c’était la Suicide Squad et Waller, que Zee haïssait. Mais c’était mieux que rester recroquevillée dans la prison psychique de l’Enchanteresse, dans son propre corps. Elle pointa le doigt vers une pierre tombale. « enuJ eérébil ! » La stèle éclata, laissant s’échapper une silhouette, réplique de June, qui s’évapora dans l’air. Puis une autre tombe explosa, et une autre, et encore une autre, jusqu’à ce qu’elles éclatent toutes, jusqu’à ce que les boîtes qui maintenaient la vraie June, du moins son esprit, prisonnière, éclate à son tour.

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