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 some quiet between friends •• pv susan

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MessageSujet: some quiet between friends •• pv susan   some quiet between friends •• pv susan EmptyVen 2 Aoû - 14:01

some quiet, between friends • susan & joshua
Un sourire poli pour ce dernier patient de la journée plus tard, je refermais finalement la porte du cabinet derrière moi en poussant un léger soupir. Je retirais mes lunettes de lecture en me frottant les yeux, tout en observant la skyline de Washington depuis la baie vitrée. Je n'avais posé mes valises que depuis peu dans cette ville, afin de me rapprocher du siège d'ARGUS, mais je devais lui reconnaître une certaine qualité de vie on ne peut plus appréciable. Apaisé par cette vision, je m’asseyais sur le bord de mon bureau en regardant une enveloppe de kraft un peu déchirée, avec une multitude de documents à l’intérieur. Je la tournais plusieurs fois devant mes yeux, l’air interrogatif. C’était peut-être l’une des facettes les plus agaçantes de mon métier : devoir écouter les secrets, les angoisses et les sentiments des gens, sans forcément avoir la contrepartie. La majeure partie du temps, cela me convenait parfaitement, n’étant jamais trop expansif sur ma personne… mais en ce moment, une oreille attentive aurait pu être la bienvenue. Je ne dormais plus beaucoup, les crises de somnambulisme devenant de plus en plus fréquentes. Et parfois, il m’arrivait de me réveiller au milieu de situations que je ne parvenais pas à expliquer. Finalement, tandis que j’allais glisser la main à l’intérieur de cette enveloppe, je me ravisais au dernier moment. Pas ce soir. J’avais d’autres plans plus intéressants et divertissants. Un sourire chassa d’ailleurs ces pensées tourmentées, tandis que je rangeais l’enveloppe dans ma sacoche en cuir brun : jetée sur mon épaule, je fermais le bureau à clef avant de m’aventurer dans les rues de Washington, où la température était devenue plus supportable en cette douce soirée d’été.
Une fois arrivé dans un des épiciers les plus cotés de la ville, je réalisais avec horreur que je n’allais probablement pas arriver à l’heure à mon rendez-vous. Et j’allais me faire taper sur les doigts. Pourquoi ? Parce que la Gourmandise allait encore frapper. J’étais supposé passer la soirée chez Susan avec sa fille Zoé, et le deal que j’avais proposé, c’était qu’elle héberge, et que je me charge de faire la cuisine. A deux mains, à quatre ou même à six si Zoé avait envie de s’essayer aux fourneaux. Et devant tous ces ingrédients, j’étais en train de me dire que faire un choix allait représenter une véritable épreuve. Mon tote bag accroché à l’épaule, je fis un plein comme si j’allais nourrir une famille de six personnes, non sans déjà grignoter à droite et à gauche, tant et si bien que je sortis de la boutique près de trois quarts d’heure plus tard, les dents fermées sur une tomate juteuse, en faisant un coucou à l’épicière qui en était venue à rire de la situation. Des goinfres pareils, je me dis que ça fait tourner le commerce.

Au terme d’une marche relativement rapide pour essayer de rattraper un peu le retard que j’avais pris à faire les courses, j’arrivais devant le logement de Susan et de sa fille. Savait-elle seulement que je voyais son ex-mari en thérapie, sur l’ordre de Waller ? Je n’en savais rien, et je comptais de toutes manières ne pas ébruiter la chose, afin de préserver le secret professionnel, mais j’espérais bien que le sujet ne viendrait pas sur la table pour l’heure. Je sonnais donc à la porte, attendant patiemment qu’on m’ouvre… jusqu’à ce qu’une tête que je connaissais plutôt bien ne passe par l’entrebâillement. « Salut, Susan ! Oui, je sais, je suis vraiment très en retard… mais je promets que ce qu’on va manger va être très bon, pour compenser. Deal ? » avançais-je avec un sourire adorable auquel le plus grand bourreau de ce monde ne pourrait pas résister. Là où bien des hommes avancent leurs muscles ou des menaces, surtout dans nos milieux de travail, j’étais souvent l’exception du parfait gentleman qui misait tout sur la gentillesse, la douceur et la bienveillance.
Je passais finalement le perron en faisant une bise à la jeune femme, pour ensuite aller déposer toutes ces victuailles dans la cuisine. « Au menu ce soir, c’est filets de truite saumonnée avec une ratatouille maison… cuisinée par un français, donc tu ne trouveras pas mieux, même dans un resto. » Je bombais fièrement le torse, avec un petit air taquin sur le visage. Après m’être lavé soigneusement les mains, j’attrapais un couteau, comme si j’étais chez moi, puis je commençais à tailler les courgettes avec rapidité. « Alors, quoi de neuf, Susie ? Comment ça se passe pour toi à ARGUS ? Au fait… il y a une demoiselle que je n’ai pas encore vue ce soir ! Et je crois que je vais drôlement faire la tête si je n’ai pas mon bisou ! » lançais-je d’une voix suffisamment forte pour être certain de me faire entendre par Zoé, non sans adresser un regard entendu à Susan, alors que je mimais une moue faussement vexée.
code by exordium.

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MessageSujet: Re: some quiet between friends •• pv susan   some quiet between friends •• pv susan EmptyDim 4 Aoû - 22:34

Joshua &
Susan

some quiet between friends

En retard, voilà ce que j'étais. Irrémédiablement en retard pour aller chercher ma fille à l'école. En courant, je traversais les couloirs, ignorant les regards curieux qui suivirent ma course effrénée. Je n'avais pas de temps à leur consacrer. Essoufflée, je déverrouillais la portière de ma voiture et montais dans cette dernière. Un juron passa mes lèvres lorsque ma tête rencontra la carlingue. Je pressais un instant ma main contre mon front et bougonnais dans ma barbe inexistante. Lorsque j'eus finalement fini de compter les chandelles, je pus m'installer sur le siège conducteur. Malgré la très – très – récente que je venais de recevoir, je ne prenais pas le temps de mettre ma ceinture dans ma précipitation. A la place, je sortis en trombe du parking – heureusement sans écraser personne au passage. Cela aurait été très difficile à expliquer. Pas sûre que le je suis en retard pour aller chercher mon enfant à l'école soit une excuse valable comme justifier un homicide non intentionnel.  Finalement, je me garais dans l'espace réservé au parent avec moins de retard que je n'aurais pensé. Un fait rendu possible grâce à ma conduite sportive et bien au dessus des limites autorisées. Clairement, ce n'était pas mon moment le plus glorieux. Mais l'idée de laisser ma fille seule plus longtemps que nécessaire m'était bien plus insoutenable que celle de prendre une amende, même salée. Disons que le code de la route était plus bas sur ma liste de priorités pour la fin de journée.

Avec un air certainement échevelée, je pénétrais dans l'enceinte du bâtiment et cherchais la classe de ma fille. Je savais – pour mettre renseignée avant de la mettre dans cette école – qu'il existait des heures de permanence pour les parents qui ne pouvaient pas se présenter tous les jours à 17 tapante pour récupérer leur progéniture.  Un sourire soulagé passa mes lèvres rosées lorsque j'avisais finalement mon enfant, assise à ne table à faire ses devoirs. Je restais un instant à l'observer avant de croiser le regard de la maîtresse. Cette dernière dans un geste de reproche tapota sa montre. Mon sourire sous la remontrance se transforme en légère grimace. Vraiment, j'étais désolée de lui avoir fait faire quelques minutes supplémentaires. D'un autre côté, j'étais aussi agacée. Après tout, elle pouvait bien essayer de se mettre dans mes baskets. J'étais une mère célibataire et menais ma vie privée de front avec ma vie professionnelle. Autant dire que ce n'était pas facile tous les jours. Et je parlais simplement de la gestion de l'emploi du temps. Je n'osais même pas penser aux factures impayées qui trônaient encore sur ma table de chevet. La vie adulte vraiment n'était pas aussi amusante que l'on pouvait se l'imaginer. Surtout, elle était bien loin de celle que l'on voulait vivre. Du moins dans mon cas.

«  Zoé ma puce.. » soufflais je en rentrant enfin dans la salle. Ma fille leva instantanément le regard vers moi et ramassa en vitesse ses affaires sans avoir à se faire prier. Avec un léger au revoir pour son enseignante, elle attrapa ma main et me tira vers la sortie. «  T'es en retard » m'informa t-elle une fois attachée à l'arrière du véhicule comme si je ne l'avais pas déjà remarqué. «  Je sais, je suis désolée mon ange mais j'ai eu beaucoup de travail ». Et je ne mentais pas. Comme partout ailleurs, ARGUS en tant qu'organisation était un fan de la dernière minute. De quoi vous retourner tout ce que vous aviez prévu. «  On peut aller manger une glace pour te faire pardonner ? » me demanda la petite fille pas idiote pour un sous. Malgré moi, je laissais échapper un rire face à ce chantage typiquement enfantin. Dans le rétroviseur, je la regardais se renfrogner, clairement pas amusée. «  Non on ne va pas aller manger une glace. Il est six heures du soir Zoé ». L'heure du goûter était passée depuis longtemps. «  En plus, Joshua vient à la maison ce soir pour le dîner et il va nous faire à manger. Tu ne voudrais pas te priver parce que t'as mangé du sucre à 6 heures n'est ce pas ? » lui déclarais je. La petite sembla excitée par la perspective de recevoir un invité et laissa tomber ses plans précédents.  Sur le reste du court trajet, elle me raconta sa journée. Une fois à la maison, je l'envoyais se doucher. Un tactique qui avait évidemment pour but de pouvoir la mettre au lit directement après le repas du soir. Et ce afin que les adultes puissent profiter d'un moment de calme pour se retrouver autour d'un verre de vin. Voyant que Joshua était en retard, je prenais la suite de ma fille une fois que cette dernière eut terminée de transformer ma salle de bain en piscine géante. Parfois les enfants représentaient vraiment trop de boulot. Lavée, je passais dans ma chambre pour passer quelque chose de plus potable et me maquillais vraiment très légèrement. Même si Joshua était un excellent ami, cela ne m'empêchait pas de faire un petit effort de présentation. C'était tout de même plus agréable pour lui que de me voir dans mes habits de maison les plus larges et confortables.

« Salut, Susan ! Oui, je sais, je suis vraiment très en retard… mais je promets que ce qu’on va manger va être très bon, pour compenser. Deal ? » déclara Joshua une fois que j'eus dévalé les marches pour venir lui ouvrir. Un rire passa mes lèvres. «  T'en fais pas, on n'était pas en avance non plus » le rassurais je en finissant de passer ma boucle d'oreille.  Avec un sourire, j'acceptais sa bise et refermais la porte derrière lui. « Au menu ce soir, c’est filets de truite saumonée avec une ratatouille maison… cuisinée par un français, donc tu ne trouveras pas mieux, même dans un resto ». «  Hum, j'en salive déjà » soufflais je en m'approchant du sac pour jeter un coup d’œil à l'intérieur. Il y avait clairement de quoi faire. «  T'as besoin d'aide ? » questionnais je ne le voyant commencer à couper les courgettes d'une main de maître. Après tout, je me sentais un peu mal de le laisser tout faire. Je devais au moins proposer.

 « Alors, quoi de neuf, Susie ? Comment ça se passe pour toi à ARGUS ? Au fait… il y a une demoiselle que je n’ai pas encore vue ce soir ! Et je crois que je vais drôlement faire la tête si je n’ai pas mon bisou ! ». Un rire secoua mes épaules.  Ayant parfaitement entendu Joshua, Zoe se précipita dans les escaliers pour venir dans la cuisine. Je secouais la tête en voyant que la gamine avait encore farfouillé dans ma boite à maquillage pour s'appliquer du fard à joue – heureusement en quantité raisonnable – et du rouge à lèvres.  Et ce alors qu'elle s'était lavée à peine une heure avant.  Lorsque Joshua releva les yeux vers moi, je haussais les épaules et laissais couler. Je me postais cependant au côté de mon ami pour effacer la marque rouge à la texture crémeuse qui avait élu domicile sur sa joue après le passage de la bouche de ma princesse de fille. «  ARGUS ça va même si j'ai pas encore pris toute mes marques. En soit cependant, il y a des similitudes avec mon ancien boulot, je suis pas si dépaysée que ça » répondais je finalement après que Zoe soit partie s'installer devant la télé. «  Et toi ? Comment vas tu ? » lui retournais je la question. «  Un verre de vin ?  J'ai du blanc au frais » lui demandais je cependant juste après. Un petit verre autour duquel discuter et préparer la cuisine, cela ne faisait jamais de mal.


Pando
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