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 The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)

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Orm Marius


Orm Marius

super villain

Messages : 981
Date d'inscription : 30/12/2018
Face Identity : Michael Fassbender.
Crédits : elizabeth <3 (avatar), STARFIRE (gifs), Ventium ♥ (bannière), Donna ♥ (crackship)
The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) 47a8730c0580c76c62e1f50e556698cf
Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis.
Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien.
Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône.
Compétences/Capacités : The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) Tumblr_po51n6OUzJ1spfcxeo5_400
Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses.
Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur.
Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.

The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) Tumblr_pjcxmxnw0y1qllxuco7_r2_400
A war is coming to the surface whether you like it or not. And I'm bringing the wrath of the Seven Seas with me.

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brother and sister against the tide ∞

Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyLun 11 Fév - 16:05


The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps.


Le crépuscule est déjà tombé depuis longtemps quand tu foules le sable de tes bottes, laissant derrière toi la lumière de la lune refléter sur l'océan. Plouc, plouc. Tout est calme, seul le son de tes pas raisonne dans l'environnement paisible de Morro Bay. Et c'est le cœur serré que tu quittes péniblement un monde que tu connais par cœur pour rejoindre celui que tu méprises. Sous tes yeux, par delà la petite plage, s'étendent déjà des kilomètres de bitume et de béton. Des constructions humaines dépourvues de chaleur, entassées les unes à côté des autres, comme de vulgaires Lego sur un parquet. Encore que, Morro Bay est à part. Ce petit village de pêcheurs ne laisse pour une fois aucun frisson de dégoût te parcourir l'échine. Ici, c'est comme si le temps s'était arrêté. Comme si les Hommes n'étaient pas parvenus à y laisser leurs empruntes. Les bateaux semblent appartenir à un autre temps, les loutres n'ont pas déserté l'endroit par crainte de représailles, et les habitants embrassent avec respect ce que la mer a à leur offrir. Bien sûr, sur ta route tu croises encore quelques restaurants au goût douteux, avec ce qu'ils appellent un hamburger et des frites pour appâter le touriste de passage. Et les quelques voitures se contentant de traverser la ville pour rejoindre ce qu'ils appelleraient la civilisation, prennent un malin plaisir à te klaxonner lorsque leurs phares éclairent ton ombre dans la nuit. Ton accoutrement ne passe pas inaperçu, mais c'est bien la seule chose qu'il te reste d'Atlantis. Ta tenue d'Ocean Master, ton trident, et ton tylosaurus. Le reste a été emporté par l'écume. Non, pire, il t'a été volé, arraché par celui qui ose se prétendre ton frère. Pendant un instant, vexé d'être ainsi source de moqueries, tu as l'envie de faire abattre la foudre sur leur ridicule monture d'acier. La tentation est grande, et tu as lu dans un bouquin de Belle Reve, écrit par tu ne sais plus qui, que le meilleur moyen d'y résister était d'y céder. Foutaise ou véracité, disons que tu prends toujours tout dans le sens qui t'arrange le mieux. Pour cette fois, tu préfères t'abstenir. Plus par crainte d'être reconnu que par pitié envers ces êtres misérables.

Le chemin que tu empruntes est incertain. Et tu ne parles pas de la destination en elle-même. Tu sais où tu vas. Enfin, tu sais qui tu vas rejoindre. Cette humaine, rencontrée sur le bateau, tu sais qu'elle habite ici. Après votre vive altercation tu l'as suivie pour être certain qu'elle ne représentait pas une menace, incapable de faire confiance et de croire sur parole quelqu'un de son espèce. Mais pour une fois, il s'est avéré qu'elle disait la vérité. Layla Cook. Jeune activiste pour une organisation de la protection des océans. Tu ignores les détails, bien trop incompétent quand il s'agit du fonctionnement de la société humaine, mais tu en sais assez pour te faire une première idée sur elle. Et te rendre là-bas, dans son humble demeure, est déjà un miracle en soit. Reste à espérer qu'elle ne soit pas réfractaire à ouvrir sa porte à une menace pour la planète toute entière. Tu entres par l'arrière de son jardin, sous les gloussements affolés de sa tribu de poules. A la fois curieux et agacé, tu t'approches de leur enclos pour les observer. Quel étrange animal. Notamment celui du fond, qui te fixe d'un regard dépourvu de toute intelligence. Après quelques secondes d'observation, qui finalement allait dans les deux sens, tu poursuis tes enjambées jusqu'au porche, où hésitant, tu prends le temps de réfléchir à tout ça. Est-ce une erreur ? Est-ce que tu vas regretter ce premier pas vers l'humanité ? N'est-ce pas préférable de errer dans les océans, comme tu le fais depuis maintenant trois ans ? La solitude. Cette terrible et douloureuse solitude. C'est elle qui t'oblige à frapper plusieurs coups à la porte. Fort, puisque tu maitrises encore mal ta force à la surface, mais déjà prêt à faire des efforts, le trident droit dans ta main, sans aucun signe d'animosité.

Tu t'impatientes du temps qu'elle met à ouvrir la porte, ignorant qu'il est bientôt une heure du matin, et qu'avant ta visite tardive, Layla était probablement plongée dans un sommeil profond. Tu profites de ce moment de battement pour plonger dans tes pensées, troubles depuis ton emprisonnement et ton altercation avec Arthur à Atantis. C'est drôle, cette impression d'avoir besoin de quelqu'un. Pas dans le sens affectif du terme, mais d'être dans le rôle de celui qui demande de l'aide. Tu ne sais pas comment on fait. Tu ne sait pas comment te comporter autrement que comme le prince d'une cité engloutie par les eaux, déchu, et privé de tout ce qui comptait pour lui. Pour être parfaitement honnête, en vérité, tu ne sais même plus très bien qui tu es. Quand enfin tu entends la femme se rapprocher et t'ouvrir, tu poses ton regard bleuté sur elle, la fixant un instant sans savoir quoi lui dire. « Bonsoir, hu... » Oui, tu allais dire 'humaine', avant de te raviser et d'opter pour une appellation un peu moins méprisante. «...Layla Cook. » Si avoir un Atlante sur le pas de sa porte est une grande nouveauté pour elle, il en est tout autant pour toi. « Auriez-vous l'amabilité de m'accueillir chez vous cette nuit ? » Troublé et confus, tu ignores jusqu'à comment entamer cette conversation. Et c'est en tant qu'homme perdu que tu te présentes à elle ce soir. Dans l'espoir peut-être trop utopiste, de retrouver le bon chemin à arpenter.
AVENGEDINCHAINS
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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyJeu 14 Fév - 11:30

the sea is emotion incarnate
orm & layla

Les coups trop forts portés à sa porte prennent des ampleurs d’explosions dans les échos brumeux de son cerveau endormi, et le réveil se fait en sursaut, les muscles tendus et prêts à la riposte alors que son cœur s’affole dans sa poitrine. Il lui faut quelques secondes, la respiration haletante et une sueur froide dans le dos, pour que s’effacent de son esprit les paysages arides de l’Afghanistan et que les explosions redeviennent ce qu’elles étaient réellement : quelqu’un qui frappait à sa porte au milieu de la nuit. Elle laissa échapper un soupir fébrile, se maudit de sa bêtise et de ce qu’elle percevait comme une faiblesse de son subconscient, et hésita à se lever. Un rapide coup d’œil à son réveil lui confirma l’heure indue, et le soupçon qu’à part un ivrogne perdu sur les routes vers Coast City ou la police, personne ne viendrait tambouriner chez elle à une heure pareille. Dans les deux cas, elle n’était pas certaine d’avoir envie de leur faire face. Quelques secondes s’écoulèrent encore, grain de sable après grain de sable ; puis elle décida de s’extirper de son lit avant que son invité nocturne ne s’y remette de plus belle.

Rien, absolument rien n’aurait pu la préparer à ce qui l’attendait sur son paillasson, tout en armure et trident et beaucoup trop loin d’Atlantis. La porte ouverte, les mots qu’elle avait préparés moururent sur ses lèvres et elle resta interdite, interloquée sous le coup de la surprise, l’esprit assailli de souvenirs chargés d’urgence et de danger : un bateau en pleine tempête, des braconniers, les pointes d’un trident tournées vers elle. Heureusement, s’il n’avait pas l’air particulièrement à l’aise, Orm Marius avait au moins l’air plus réveillé – et plus préparé - qu’elle. Comme si l’entendre parler achevait de la convaincre qu’elle n’était pas en train de nager en plein rêve halluciné, elle arqua les sourcils. Son nom dans la bouche d’un prince atlante recherché aux quatre coins du monde n’était pas quelque chose qu’elle s’était attendue à entendre – qu’était-elle seulement censée dire ? Heureusement, ses vieux réflexes n’auraient su céder à la fatigue ou la surprise, et son éternel respect des hiérarchies et des protocoles, qui avait survécu à son statut de vétéran, prit le dessus. « … votre Altesse. » réussit-elle à articuler sans réfléchir. Elle aurait pu – elle aurait voulu lui demander ce qu’il fabriquait là à cette heure, mais encore une fois, il lui coupa l’herbe sous le pied.

L’accueillir chez elle cette nuit. Peut-être qu’elle était encore bien endormie, finalement. Cette fois, elle fronça les sourcils, totalement réveillée par l’absurdité de la situation, et elle resta muette quelques secondes à soutenir son regard. Layla n’était pas femme à se laisser désarçonner bien longtemps par l’imprévu, et déjà elle soupesait ses options, si tant est qu’il y avait une meilleure marche à suivre dans ce genre de situation. Finalement, elle ouvrit tout à fait la porte et jeta un œil dehors, à gauche, à droite, pour s’assurer qu’aucune présence non-désirée ne l’aurait suivi jusqu’à chez elle. Puis elle s’écarta pour lui laisser le passage. « Entrez, je vous en prie. » Oh elle avait des questions – beaucoup de questions. Mais si elle avait au moins une certitude à ce moment-là, c’était que le pas de sa porte n’était pas l’endroit le mieux indiqué pour obtenir des réponses.

Elle referma la porte derrière lui. Sa modeste maisonnette, malgré ses cartes maritimes, ses plantes, et ses photos accrochées au mur, constituait un décor détonnant avec l’armure atlante qu’il arborait encore, comme un acteur qui se serait trompé de plateau de tournage. Mais ce qui la frappait plus que tout, c’était l’hésitation qu’elle croyait deviner dans la crispation de sa mâchoire, dans la façon qu’il avait de détailler son nouvel environnement à la manière d’un animal qui se demande s’il est pris au piège. Quant à elle, elle avait l’atlante le plus recherché de la planète dans son salon. La prudence, le bon sens même auraient voulu qu’elle contacte immédiatement les autorités, elle le savait - mais le souvenir encore frais de sa visite à l’ambassade d’Amnesty Bay, celui de leur première rencontre, et quelque chose dans son attitude rayèrent bien vite cette option de sa liste. Orm Marius, prince atlante, était à la surface au lieu d’être sous l’eau, et Orm Marius venait frapper à sa porte pour une raison qui lui échappait encore. Son petit doigt lui soufflait que le bon sens n’avait depuis longtemps plus rien à faire dans cette histoire.

« Je… asseyez-vous, je vais préparer du thé. » Les atlantes savaient-ils seulement ce qu’était le thé ? Les atlantes avaient-ils seulement une version à eux de la notion de boisson, en vivant sous l’eau ? Layla chassa ces questions de son esprit, décidant arbitrairement que ces considérations apparaissaient bien dérisoires à côté de la foule d’autres interrogations que sa présence soulevait. Une chose à la fois. Pendant que l’eau commençait à ronronner dans la bouilloire, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de détailler Orm avec la même attention qu’elle avait, dans une autre vie, mise à inspecter les fils et charges de bombes artisanales en se demandant quelles erreurs éviter pour ne pas sauter avec. Deux mondes encore tellement éloignés l’un de l’autre qu’elle en venait à se poser des questions idiotes, deux mondes qui se regardaient encore avec défiance et hésitation, l’un peut-être à se demander s’il n’avait pas fait une grave erreur.

« Je ne crois pas avoir eu l’occasion de vous remercier d’être intervenu sur ce bateau. » finit-elle par lâcher en retirant la bouilloire du feu pour remplir deux tasses. « Sans vous, je pense qu’ils m’auraient attrapée. Et qu’ils ne m’auraient pas laissée repartir. » Ses deux tasses à la main, elle en posa une près de son invité sur la table basse, et prit place en face de lui. Puis, elle décida qu’il était temps d’arrêter de tourner autour du pot. Elle prit une inspiration, ses yeux bleus trahissant plus une certaine perplexité que de l’inquiétude. « Votre Altesse, vous êtes recherché dans tout le pays, le monde entier, même. Loin de moi l’idée de vous faire la morale, mais la surface est sûrement l’endroit le moins recommandé pour vous, en ce moment. » Et elle ne doutait pas un seul instant qu’il en avait bien conscience – ce qui rendait sa présence à terre encore plus inexplicable. « Pourquoi être venu jusqu’ici ? Ne seriez-vous pas plus en sécurité sous l’eau ? Près d’Atlantis ? » demanda-t-elle, les mains autour de sa tasse de thé. Prudente comme le marin s’apprêtant à sortir en mer alors que le vent se lève, la tempête encore incertaine, mais bien visible à l’horizon.





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Orm Marius


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Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses.
Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur.
Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyLun 25 Fév - 20:15


The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps.


A l'intérieur de la maison, ton regard vagabonde et se perd rapidement. Il y a tant de choses qui te sont inconnues, et sur lesquelles tu es même incapable de mettre des mots. Si tu as appris de tes années à Belle Reve et des livres que tu as lu au cours de ton existence, tu sais que ce n'est pas suffisant pour avoir une connaissance même modeste des humains et de leur environnement. Tout ce que tu peux dire de cette première impression, c'est que l'habitat de Layla est bien plus chaleureux que tout ce que tu as déjà connu auparavant à la surface – bien que tu ne te mouilles pas trop en faisant cette constatation. Méfiant mais désireux de faire preuve de bonne foi, tu déposes ton trident contre un mur, lui prouvant encore une fois que tu n'es pas ici pour lui faire le moindre mal. A elle ou à qui que ce soit d'autres. Sur la route de la découverte, tes pas te guident jusqu'à des photos encadrées et posées sur un meuble en bois. Tes yeux s'accrochent aux visages figés à jamais dans le temps. Tu reconnais Layla sur quelques unes d'entre elles, mais tous les autres te sont bien évidemment inconnus. Au-delà de la curiosité naturelle qu'amène des photos exposées aux yeux de tous, il y a une fascination pour le procédé en lui-même. Vous n'avez pas ça à Atlantis. Et si tu pouvais prendre quelque chose de la surface et l'emmener là-bas, ce serait sans hésiter un appareil photo. Capturer des souvenirs, ne jamais oublier les traits de ceux que l'on aime. C'est comme avoir emprise sur le temps, l'obliger à s'arrêter. Une seule seconde volée qui se transforme en éternité. Soudainement, et sans que tu t'y attendes, ton cœur se serre. L'eau compresse ton palpipant. Tu n'as pas de photo de ta mère. Tu n'as pas pu voler un instant de bonheur et l'immortaliser pour toujours. Bientôt, tu oublieras le son de sa voix. Puis son visage. Les ravages des ans qui s'écoulent. Des grains de sable impossible à arrêter.

L'interpellation de ton hôte te tire de tes errances, et c'est seulement quand elle se rend dans la cuisine que tu la suis. Assis sur une chaise trop petite pour ton imposante armure d'Ocean Master, tu crains de voir le malaise s'installer entre vous. Rares sont les instants où tu n'as pas main mise sur la situation, mais là, tu ne parviens pas à te détacher de cette sensation de perdition. De confusion. Tu te sens comme un poisson hors de l'eau – au sens propre du terme – et tu n'es pas à l'aise avec la vulnérabilité que cela entraine. Tu fais cependant l'effort d'entretenir une conversation que tu sais primordiale, et tout aussi compliqué pour elle. « Qu'est-ce que du thé ? » Tu en as déjà entendu parler au détour de quelques discussions en arrière plan du tableau de ta vie, mais pas suffisamment pour avoir une idée précise de quoi il s'agit. La notion même de boire quelque chose n'existe pas à Atlantis, puisque votre hydratation se fait par la peau. Baignant constamment dans l'eau, votre corps s'en imprègne naturellement.

Pendant un instant, tu as presque cru que votre soirée serait faite de banalité. Des banalités saupoudrées de thé et d'excuses non nécessaires. Mais Layla n'est pas du genre à prétendre à la normalité dans ce qui ne l'est pas, et plus rapidement que tu ne l'aurais pensé, elle en vient à la question qu'elle se pose depuis qu'elle t'a trouvé sur le pas de sa porte comme un chiot égaré. « Aussi peu sûr soit la surface pour moi, je peux vous assurer qu'Atlantis l'est tout autant. Et je suis lassé de passer d'une cellule à une autre. » Qu'importe où tu vas, il y aura toujours des gens pour te traquer et te ramener derrière des barreaux. Sans Mera, tu y serais encore à l'heure qu'il est, et tu ne dois cette libération qu'à une nostalgie aussi inattendue que fébrile. De quoi te troubler, en plus de t'obliger à fuir ceux qui ne partageront pas sa décision. Hors de question de lui causer des problèmes, bien trop au courant de ses difficultés d'intégration au sein des Atlantes. « Cet endroit, personne ne viendra m'y chercher. » Qui suspecterait le roi déchu d'une nation toute puissante de trouver refuge dans une petite ville côtière proche de Coast City ? Tu es largement connu pour ton mépris de l'espèce humaine, personne ne pourrait anticiper cette décision. Toi-même, tu n'es pas encore certain d'avoir fait le bon choix. Mais ce n'est pas comme si tu en avais eu beaucoup devant toi. « Atlantis ne veut plus de moi. Je n'ai nulle part où aller. » Tu essayes de le dire sans  tremblements dans la voix, mais c'est une tâche bien difficile pour un homme autant attaché à sa patrie. L'amour que tu portes à ton royaume n'est plus réciproque, et la rupture est difficile et douloureuse.

Après quelques secondes d'hésitation, tu portes finalement la tasse à tes lèvres. Le breuvage te brûle d'abord un peu la langue, avant de laisser une agréable sensation dans ta gorge. D'abord sceptique, tu dois admettre que c'est pas mauvais. « Ne croyez pas que je n'ai pas conscience des risques que vous encourez. Mais si vous acceptez de faire ça pour moi, je vous rendrais la pareille. » Tu n'es pas du genre à prendre sans donner en retour. Tu sais qui sont tes ennemis, mais tu sais aussi qui sont tes amis. Et si tu n'as aucune pitié pour les uns, tu as beaucoup de respect pour les autres. Il est bien trop tôt pour rentrer Layla dans une catégorie – et peut-être que cela n'arrivera jamais – mais si déjà elle accepte de t'offrir un toit où dormir, tu sauras t'en souvenir le moment voulu. « Je pourrais me rendre utile d'une façon ou d'une autre. Tout en n'empiétant pas sur votre espace vital. » Tu te rends compte que tu es en train de marchander. Coutume ordinairement méconnue des gens de haut rang. Un roi exige et ordonne, il ne négocie pas. Mais ce soir, non seulement tu es prêt à le faire, mais en plus tu estimes que c'est là la moindre des choses quand on demande à une presque inconnue d'héberger un homme qui pourrait représenter une menace pour elle. « Pas de tsunami, promis. » Pour la première fois depuis que tu es assis à sa table, tu t'autorises à sourire.
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Avatar of the Clear
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+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptySam 2 Mar - 22:09

the sea is emotion incarnate
orm & layla

‘Qu’est-ce que du thé ?’. C’était bête, mais la question tournait en rond dans la tête de Layla, alors qu’il y en avait de tellement plus pressantes qu’elle se posait, qu’il se posait sans doute aussi, mais la simplicité de l’interrogation l’avait frappée à retardement, alors qu’elle contemplait l’armure trop imposante, relique d’Atlantis dont la richesse signifiait le pouvoir de son porteur – porteur désormais égaré à la surface, dont le pouvoir ne semblait plus que cantonné au souvenir d’une gloire passée et d’un trident prudemment posé contre son mur, porteur qui fut un jour roi et se voyait aujourd’hui obligé de poser une question aussi élémentaire que ‘qu’est-ce que du thé’. Les mains autour de sa tasse fumante, Layla tentait de se remémorer ce qu’elle avait pu lire à propos du tristement célèbre Ocean Master : menace planétaire, roi déchu d’Atlantis, frère renégat et génocidaire, évadé de l’encore plus tristement célèbre prison de Belle-Reve. Elle aurait dû courir, elle le savait. La scène avait quelque chose de lunaire, comme si elle ne s’était pas tout à fait réveillée de ses cauchemars fiévreux et que le rêve s’infiltrait dans les vapes poreuses de la réalité. Une impression qui commençait à se faire un peu récurrente à son goût, songea-t-elle, chassant avec agacement de son esprit son entrevue récente avec une certaine magicienne en Alaska. Faisant fi de tout le reste, elle se concentra sur Orm, décidant qu’elle n’avait jamais couru face à une menace, et qu’elle n’allait pas commencer maintenant. Surtout quand la menace en question avait, volontairement, abandonné son arme, et que même s’il pouvait sans doute entendre son cœur tambouriner dans sa poitrine (puisque lui n’avait pas encore oublié les réflexes élémentaires de survie comme la fuite), il avait moins l’air d’un danger classé alpha que d’un homme sincèrement en quête d’un refuge.

Dans son discours, elle devinait les fêlures de la lassitude, et si elle ignorait la torture de l’enfermement, elle n’avait aucun mal à comprendre le refus d’une autre geôle, ce sursaut incontrôlé et sauvage qui pousse à se débattre contre toute raison. Si méfiance raisonnable et perplexité étaient peintes sur ses traits depuis qu’elle avait ouvert la porte, son expression changea alors que la confession du désaveu d’Atlantis passait ses lèvres. Roi exilé, non seulement par un renversement de pouvoir, mais parce que son royaume le rejetait d’une même voix. Elle n’osait même pas imaginer le déchirement que ça pouvait représenter. Son exil à elle, elle l’avait choisi, s’était arrachée à son petit coin de paradis qu’elle ne reconnaissait plus, auquel trop de douleur s’était rattaché, l’empoisonnant jusqu’à la moelle, elle était partie d’elle-même parce qu’elle n’acceptait plus de se laisser gangrener par un venin contre lequel elle ne pouvait pas lutter. Orm Marius, lui, n’avait visiblement pas eu le choix. « Désolée de l’entendre. Pour Atlantis. » souffla-t-elle en portant sa tasse de thé à ses lèvres. Qu’est-ce qu’elle pouvait dire d’autre, de toute façon ? Qu’est-ce qu’on disait, à un prince en exil dans un monde dont il ne connaissait rien, qui faisait encore le deuil d’une terre natale qui ne voulait plus de lui ?

Elle observa non sans intérêt qu’il suivait son exemple – une autre façon de lui montrer sa bonne volonté ? Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir que déjà il lui donnait plus de grain à moudre encore, et Layla, enfin commençait à prendre mesure du monstrueux décalage entre ce qu’il lui demandait, une nuit, peut-être plus, à l’abri, et ce dont il avait sans doute réellement besoin : un point de chute, un abri, quelque part, n’importe où, où il pourrait arrêter de fuir. Un monde entre les deux, et personne pour combler le gouffre.

Sa dernière remarque lui arracha, à elle aussi, son premier sourire. Une lueur facétieuse passa dans ses yeux bleus alors qu’elle les relevait sur Orm : « Ah oui, c’est vrai que c’était vous, ça. On a passé trois mois à les nettoyer, les plages. » commenta-t-elle sans animosité, comme une observation amusée. Avec un soupir, elle posa les deux coudes sur la table et passa les mains dans ses cheveux pour les repousser en arrière, les doigts sur les tempes dans une attitude pensive alors qu’elle faisait le tri dans la myriade de pensées contradictoires qui l’assaillaient de toutes parts. Bien sûr qu’elle devrait dire non et le renvoyer à la mer, si tant était qu’il ne la transformait pas en brochette face à son refus. C’était bien ce que toute personne dotée d’un tant soit peu de bon sens ferait – mais quelque chose dans l’idée lui refuser la moindre assistance la rebutait profondément, sans qu’elle ne sache expliquer quoi exactement. Comme un sursaut de révolte, le même, peut-être, qui l’avait empêchée d’obéir aux ordres il y avait quelques cinq ans de ça. Layla releva la tête et tendit le bras pour attraper la boîte de thé abandonnée, pour en sortir un sachet qu’elle déchira soigneusement pour en faire glisser les herbes séchées devant Orm. « Voilà du thé. Des plantes qu’on fait tremper dans de l’eau chaude pour qu’elle en capture les arômes. » Elle releva les yeux sur lui, sondant son expression. « Sauf votre respect, votre Altesse, si la Surface est votre dernier refuge, vous avez de plus de choses à prendre en compte que simplement trouver un toit sous lequel vous abriter pour quelques nuits. » fit-elle remarquer en soutenant son regard. Outre la menace des autorités à sa recherche, outre le problème de trouver où se loger quand on était un criminel recherché par toute la planète… Par où on commençait, quand on recommençait de zéro ?

La tâche lui semblait, à elle, absolument monstrueuse. Insurmontable.

Peut-être était-ce pour ça qu’elle laissa son regard dériver jusqu’à la fenêtre de la cuisine, d’où ils pouvaient distinguer dans la pénombre la silhouette du petit abri érigé dans son jardin. « C’est loin d’être un palace, mais j’ai aménagé un abri juste là, à côté de la maison. Il y a du chauffage et un lit dépliant, et si les poules font trop de bruit, rien ne vous empêche de finir la nuit sur le canapé du salon. Je peux téléphoner à une connaissance, inventer une histoire d’urgence pour vous récupérer des vêtements plus confortables à la surface que votre armure. » Un problème à la fois, une solution à la fois. Procéder avec méthode, et sans se brusquer quand ça n’était pas nécessaire. Elle ne s’engageait à rien encore, si ce n’était lui offrir un peu de répit, lui qui n’avait pas l’air d’en avoir eu depuis longtemps. Si quelqu’un voulait l’accuser de complicité de crime contre l'humanité pour avoir offert un toit à un homme démuni, elle les attendait de pied ferme.

« On aura tout le temps de réfléchir à la suite et aux risques demain, à tête reposée. Qu’en pensez-vous ? » proposa-t-elle, attendant son assentiment. Une main tendue, à défaut de solutions immédiates qu’elle n’avait pas encore. Il fallait bien commencer quelque part.


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Orm Marius


Orm Marius

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Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis.
Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien.
Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône.
Compétences/Capacités : The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) Tumblr_po51n6OUzJ1spfcxeo5_400
Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses.
Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur.
Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.

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A war is coming to the surface whether you like it or not. And I'm bringing the wrath of the Seven Seas with me.

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyVen 8 Mar - 21:20


The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps.


Elle est désolée. Pendant un moment, tu la fixes du regard, abasourdi par ces quelques mots que tu viens d'entendre. Tu es considéré par la planète entière comme étant une terrible menace, un fugitif dangereux qu'il faut absolument remettre derrière des barreaux. Mais elle, cette humaine, elle est désolée. Désolée que tu sois un roi déchu, bafoué et abandonné à son sort. Désolée que tu ne te sentes plus à ta place dans ton propre royaume. Elle, cette inconnue, cette femme qui appartient à une espèce que tu méprises et qui te méprise en retour, fait preuve de compassion à ton égard. Bien sûr que tu es perturbé. Des autres, de tes proches, tu n'as obtenu que des reproches. Tu a donné ta vie pour Atlantis. Tu as sacrifié jusqu'à ta raison pour tous les protéger. Et quand est venu le temps où tu es devenu celui qui a eu besoin d'aide, qui t'a tendu la main ? Qui n'a pas fuit quand les ténèbres se sont emparés de ton âme, pour te transformer en être rongé de haine ? Personne. Tu t'es retrouvé seul pour combattre tes démons. Ce mal que tu sens encore te gangréner, mais contre qui tu luttes chaque jour pour essayer de retrouver un semblant de normalité. Tu ne sais rien de Layla, et elle ne sait pas grand chose de toi, mais c'est en elle que tu trouves la première trace de réconfort. C'est elle qui est désolée, quand tous ceux que tu aimais t'ont abandonné à la noirceur. Bien sûr, tu refuses une vision aussi simpliste et manichéenne des événements qui t'ont mené à ta déchéance, mais que c'est bon, parfois, de trouver quelqu'un qui en fait tout autant. Tout n'est pas noir. Tout n'est pas blanc. Tout est une nuance de gris. Et quel soulagement, pour une fois, de ne pas être regardé comme le grand vilain de l'histoire. « Et désolé. Pour les plages. » Tu hausses les épaules, l'air nonchalant et sourire en coin. Non, tu ne prétendras pas regretter ton geste. Et si c'était à refaire, tu le referais sans hésiter. Mais quelque chose te dit qu'elle n'y serait pas contre non plus, malgré tout.

Du thé. Voilà donc ton premier contact avec les coutumes humaines. Tu sens le regard de Layla peser sur toi, alors tu relèves le tien vers elle. Elle a raison, faire le choix de t'installer à la surface va t'enfoncer dans le trouble. Tu ne sais rien de ce monde. La plupart des objets dans cette pièce te sont totalement inconnus. Mais pour une fois, tu n'as pas honte de demander. Tu ne te sens pas gêné de ne pas savoir. Tu n'as plus le poids des responsabilité, ni l'obligation de l'image du roi parfait. Tu as le droit d'ignorer. Le droit d'être perdu. Contrairement à ce que tu pensais autrefois, les questions ne sont pas synonymes de stupidité. C'est ce que ton père a voulu te faire croire, t'obligeant toujours à apprendre de toi-même plutôt que de demander de l'aide à qui que ce soit. Mais dans la façon pédagogue qu'a Layla à t'expliquer ce que sont les herbes que tu es en train de consommer, tu ne ressens rien de honteux. « Je peux apprendre. » Tu es ferme. Presque vexé. Le thé n'est qu'une minuscule goutte dans un océan de mystère absolu. Mais et alors ? Bien sûr, cela va te demander un temps énorme pour parvenir à apprivoiser toutes ces choses qui te paraissent encore futiles aujourd'hui, mais tu es lassé de n'avoir la solitude que pour seule compagne, alors qu'importe les sacrifices, tu es prêt à les faire. Ta patience, ton jugement, tout va être remis en question, et est-ce réellement un mal ? Quand tu as une idée dans la tête, il est extrêmement difficile de t'en défaire. Aussi insurmontable puisse paraître la tâche, tu n'abandonneras pas. Tu as des choses à prouver. Des choses à récupérer, et à commencer par ta dignité. Peu importe les chemins tortueux que tu devras emprunter pour te reconstruire, si à la fin tu parviens à sortir du fond des abysses, alors tout ceci en aura largement valu la peine. Tu ne demanderas pas à Layla de partager le poids de te reconstruction, conscient que cette bataille n'engage que toi. Bien que sa présence soit déjà un soulagement.

Tu suis son regard et devine le cabanon dont elle te parle dans la noirceur de la nuit. Un endroit où dormir ? De quoi t'habiller ? Tu n'imaginais pas qu'elle accéderait aussi rapidement à tes requêtes. Cette humaine est décidément pleine de surprises. Et bien plus empathique que la majorité des Atlantes que tu as connu par le passé. C'est déstabilisant. Perturbant, que de trouver plus de bonté dans une race ennemi que chez les tiens. « J'en pense que cet abri sera parfait. » Préférable à une nouvelle errance dans les océans. Tu termines rapidement ton thé, avant de te lever de la chaise et de la laisser te montrer ton nouvel abri. A votre approche, tu entends les poules s'agiter et jacasser. Et toujours l'étrange du groupe, qui n'a de cesse de te fixer. Sent-il que tu n'as rien à faire ici, ou est-ce simplement une coïncidence ? Alors qu'elle ouvre la porte du cabanon, tu lui fais une précision qui t'avait presque échappée : « Au fait, vous pouvez simplement m'appeler Orm. Je ne suis le roi ou le prince d'aucun royaume désormais. » Ce n'est pas tout à fait vrai, puisqu'en tant que fils d'Atlanna, tu resteras toujours le prince d'Atlantis. Mais aujourd'hui, ce n'est plus qu'un statut. A quoi bon s'y tenir si tu n'as plus de royaume à gouverner ? Si tu n'as même plus une chambre où loger au sein de ta cité ? A la surface, tu n'es rien de plus qu'Orm Marius, et ça te suffit amplement. Si tu es ici, c'est pour réapprendre à vivre, à dompter une part de toi-même qui te cause bien du souci, et c'est en restant simple que tu pourras peut-être parvenir à trouver une solution à ton problème. Tu apprécies le grand respect avec lequel elle s'adresse à toi, mais tu ne veux pas qu'elle se sente en infériorité, ou obligée de te traiter comme on traiterait un roi. En vérité, à l'heure actuelle, Layla possède bien plus que toi. Le plus démuni ce soir, malgré le sang royal qui coule dans tes veines, ce n'est pas elle.

Cette histoire de lit dépliant, tu ne la sens pas. Tu vois bien à quoi ça ressemble, et comment t'y prendre, mais il y a un léger détail qui t'inquiète un peu. « Est-ce que vous voulez bien déplier le lit ? Si je le fais, je crains de le casser. » Parce que ta force est largement supérieur à la normale des humains, et que venant tout juste d'arriver sur terre, tu n'as pas encore l'habitude de la maitriser. Et ce serait fort mal venu de ta part de casser l'endroit où l'on t'a gentiment proposé de rester. Pourquoi prendre le risque alors qu'elle pourrait le faire en quelques secondes ? Et alors qu'elle se prépare à la tâche, il y a une question qui te taraude depuis tout à l'heure. Depuis qu'elle a accepté de t'accueillir chez elle. « Vous n'avez pas peur de moi ? » Toi, Ocean Master, responsable de la mort de beaucoup d'hommes. Toi, qui détient un pouvoir qui pourrait raser sa ville en un seul frappement de trident. Toi, qui pourrais même la tuer elle, si l'envie t'en prenait. Comment peut-elle omettre tous les crimes que tu as commis à l'égard de l'humanité ? Comment quelqu'un peut te faire confiance ? Comme un être humain peut ainsi te tendre la main, sans même te demander quoi que ce soit en retour ? Voilà simplement quelques minutes que tu es là, mais déjà, Layla semble avoir la capacité de tout ébranler.
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Layla Cook


Layla Cook

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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyMar 12 Mar - 15:30

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orm & layla

Dès qu’ils eurent mis le pied dehors, Layla sentit le poids sur ses poumons se lever un peu, et seulement alors se rendit-elle compte de la tension qui parasitait ses muscles depuis qu’elle avait ouvert sa porte quelques minutes plus tôt. Même si leur conversation s’était infiniment mieux déroulée que ce à quoi elle aurait pu s’attendre, le silence qui s’était glissé entre eux dès que l’un ou l’autre arrêtait de parler était assourdissant entre les quatre murs de sa modeste maison, comme pour lui rappeler la gravité de la situation, le danger sous son toit, et la folie de ce qu’elle était en train de faire. Dehors, le caquètement de ses poules, le vent qui soufflait sur la plage juste de l’autre côté de la route, et le roulis des vagues qui s’écrasaient sur le sable fin et sur le ponton offraient un répit bienvenu, presque réconfortant. Devait-elle y voir un signe qu’elle prenait la bonne décision ? Rien n’était moins sûr. Inconsciente du tumulte de réflexions qu’elle avait, sans le vouloir, déjà déclenché dans l’esprit tortueux du prince atlante, elle poussa les siennes de côté et sortit de sa poche la clé du cabanon. Dans sa main libre, son téléphone restait pour le moment muet, en attente d’un signe de vie du camarade qu’elle avait appelé en renforts au milieu de la nuit en invoquant une sombre histoire d’ami venu de son Alaska natale, et dont les valises avaient par erreur été envoyées au Danemark. Le mensonge n’avait jamais été son fort, mais pour une fois, il allait bien falloir que ça fasse l’affaire. S’il fallait qu’il apprenne, il semblerait bien qu’elle soit dans le même bateau. Elle tourna la clé dans la serrure et lui jeta un regard par-dessus son épaule, prise par surprise par sa requête. Ou par le constat, l’aveu abrupt et presque détaché de ses nouvelles circonstances ? « C’est noté, Orm. » se contenta-t-elle de répondre, choisissant de ne pas ajouter d’huile sur le feu. Silencieusement, elle se demanda ce qui pouvait bien lui passer par la tête à cet instant précis, lui qui était encore plus en terrain inconnu qu’elle, qui avait l’air de chercher à se réinventer seconde après seconde alors qu’Atlantis et ses ennemis s’accrochaient encore à son armure.

Elle alluma le plafonnier, jetant la lumière sur l’abri assez grand pour contenir un lit, de vieux livres qu’elle n’avait jamais eu le temps de ranger, et quelques outils savamment organisés sur un établi. Visiblement loin d’être au bout de ses surprises, elle marqua un battement d’étonnement, sourcils froncés : « Le casser – oh. » Les images d’Aquaman qu’elle avait pu voir à la télévision lui revinrent en mémoire, ainsi qu’une conversation instructive avec le Captaine Sark à l’ambassade. Effectivement. Un nouveau défi venait de pointer le bout de son nez, et elle se demanda s’il en verrait la fin un jour. Avec l’ombre d’un infime sourire face à son propre oubli, elle lâcha : « Vous voyez, vous n’êtes pas le seul à devoir prendre des cours. »

Sans plus attendre, elle laissa Orm à sa contemplation et s’attaqua à l’aménagement de cette chambre improvisée, actionna le mécanisme qui débloqua le lit et, d’un geste exercé, déplia le canapé et en stabilisa les pieds. Simple et efficace. Mais pas autant que la question qu’il lui adressa alors, qui la força à interrompre son geste et à relever la tête pour le dévisager. Prise au dépourvue, encore une fois – est-ce que ce serait l’effet de chaque question qu’il poserait, à l’avenir ? Est-ce qu’elle était condamnée jusqu’à nouvel ordre à ne pas avoir de réponse toute prête, et à devoir improviser sans savoir si la prochaine réponse qu’elle aurait à lui offrir allait ou non ruiner les quelques efforts qu’ils avaient déjà faits tous les deux ?

Elle hésita un instant. Et dans le doute, opta pour l’honnêteté la plus absolue. « Franchement, votre Alt – Orm ? Si, évidemment. » répondit-elle en soutenant son regard – qu’il y cherche ses réponses, autant que dans ses déclarations. Bien sûr qu’elle avait peur, que son cœur n’avait pas cessé de tambouriner dans sa poitrine, qu’elle s’attendait à moitié à un revirement de situation à son désavantage. Bien sûr que mille questions lui passaient par la tête à la minute. Bien sûr qu’elle était incapable d’oublier à quoi, à qui elle avait affaire. « J’étais là quand vos tsunamis ont ravagé nos côtes. J’ai aidé à les nettoyer, et aussi à retirer les blessés et les morts des décombres. » Quelque chose vibra dans sa voix qu’elle maintenait basse, alors que des images qu’elle avait soigneusement évité de convoquer refaisaient surface dans son esprit. 2013, elle était encore dans la Navy à cette époque – avait assisté au désastre depuis les écrans télévisés d’une base dans le Kansas pour une formation, avait sauté dans les hélicoptères dès l’alerte donnée. Ces navires militaires qu’il avait jeté sur les plages, sur les ports ; à deux jours près, elle aurait pu être dessus. A deux jours près, ils n’auraient même pas eu cette conversation. « J’étais dans la Navy, à l’époque. Croyez-moi, on a tous vu de quoi vous étiez capable, et personne n’a oublié. » Un constat résigné, là où d’autres auraient peut-être opté pour la colère et la haine. Elle lâcha enfin son regard et se retourna pour attraper des draps sur une étagère. Elle se souvenait, évidemment – mais à quoi bon remuer les morts quand on ne savait même plus qui avait sonné le premier coup de sommation ? « Mais j’ai vu aussi de quoi nous, nous étions capables. Et je n’ose même pas imaginer combien de créatures, combien des vôtres, peut-être, vous avez eu à tirer de nos décombres à nous. »

Avec un grognement, elle acheva de lutter contre les draps emmêlés et ajusta l’ensemble sur le matelas avant de se redresser, les mains sur les hanches, avec l’impression de trop parler. Ou pas assez. Difficile à dire, avec lui. Orm pouvait apprendre, il l’avait dit lui-même, et elle voyait encore cette résolution têtue sur son visage à cet instant précis où les mots manquaient dans toutes les langues pour rationaliser cette situation extraordinaire. La question était : qu’avait-elle, elle, à lui enseigner ? « Vous, vous avez bien laissé votre trident à la porte en entrant chez moi. Ce serait injuste si je ne vous rendais pas la pareille. » Une bien pauvre conclusion, sans doute, mais il était beaucoup trop tard pour philosopher. Elle n’avait jamais été bonne à cet exercice de toute façon.

Regarder le danger et la peur dans les yeux, et les apprivoiser de concert, ça par contre, elle connaissait bien. Et c’était exactement ce qu’elle essayait de faire, à sa façon un peu abrupte.

Son téléphone, abandonné sur l’établi, vibra au moment où l’écran s’illumina. Elle y jeta un bref coup d’œil – Ned qui confirmait qu’il arriverait d’ici quelques minutes, qu’il était déjà dans sa voiture, et que la prochaine fois qu’elle le réveillait à une heure pareille, il la jetterait par-dessus bord. Brave Ned. Elle reposa son téléphone et croisa les bras, une pensée menant à une autre, une interrogation en amenant une autre. Après tout ce qu’elle venait d’avouer, Orm aurait été en droit de s’inquiéter pour sa sécurité. « Et vous ? Vous ne me connaissez pas, vous êtes venu me trouver parce que vous n’aviez pas d’autre choix. Vous êtes prêt à prendre le risque de me croire quand je vous promets de ne pas appeler les autorités ? »



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Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur.
Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyDim 17 Mar - 14:32


The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps.


La réponse est honnête, telle que tu l'avais imaginée. Si elle avait prétendu le contraire, tu ne l'aurais pas cru un seul instant. Tu as parfaitement conscience d'être une menace pour la surface, et tu sais qu'ils sont nombreux à craindre ton courroux. Comment pourrait-il en être autrement, alors qu'un claquement de doigts suffirait à anéantir leurs terres, et détruire tout ce qu'ils ont de plus cher, à commencer par leur propre vie. Ton apparence démuni n'enlève en rien à ta dangerosité. Et à ta folie, un peu aussi. Car ne faut-il pas être un peu fou, pour en venir à tuer sa propre mère ? Comme si personne ne pouvait être épargné par ta colère destructrice. Tu ne lui mentionnes pas ce détail à Layla, car tu sais que votre relation à peine naissante pourrait déjà en pâtir. Un lien étouffé dans l'oeuf, avant même que tu ne prouves ta bonne volonté. Tu ne feras jamais disparaître les actes abominables que tu traines à tes chevilles, comparable aux chaines d'un fantôme, mais tu peux néanmoins omettre certains détails à ton hôte. Parce que tu as honte, bien évidemment. Mais aussi parce que tu ne veux pas te retrouver à nouveau à la case départ. Cette soirée, bien que terriblement troublante et à l'exact opposé de ce que fut ta vie à Atlantis, est malgré tout ce que tu as cherché à obtenir en frappant à sa porte. Tu voulais qu'elle te donne une chance. Tu voulais qu'elle t'accorde un peu de sa compassion et de sa bonté. Et maintenant que tu es là, dans un abri certes un peu trop étroit pour toi mais au moins loin de tes errances sous-marines, tu ne tiens pas à mettre en péril la fragilité de cette nouvelle camaraderie. Mot certes un peu fort, mais qui finalement n'est pas si loin de la vérité. Layla, elle a peur de toi, mais quelque part, vous vous ressemblez aussi beaucoup.

Est-ce mal, si tu ose te réjouir de la peur que tu as instauré chez les Hommes ? Tu l'entends dans le son de sa voix, tu le lis dans son regard, le traumatisme est encore bien présent. Les images de ton œuvre assaillent encore son esprit, et avec elles, les craintes que cela puisse se reproduire un jour. Si tu n'as pu aller jusqu'au bout de ton entreprise, tu auras au moins pu faire l'étalage de la puissance Atlante, et des conséquences terribles qui pourraient découler de la désinvolture de leurs actes. Mais alors que tu t'attendais presque à essuyer quelques reproches – que tu aurais pu estimer mérité –  c'est presque l'inverse qui s'échappe de ses lèvres. Oui, le mal a été réciproque. La souffrance équivalente. Tu as vu des mères pleurer des enfants abîmés par les produits chimiques déversés dans vos eaux, tu as vu aussi vos animaux souffrir et mourir à petit feu, la gorge obstruée de plastique. Et toutes ces chasses, ce besoin de tuer pour prouver une supériorité factice et dérisoire. La planète se meurt, tout comme vos océans, et cette destruction, ce n'est pas à toi qu'on l'a doit, mais à eux. C'est eux qui salissent et massacrent leur propre terre. « Atlantis et les sept mers souffrent depuis des décennies de la folie des Hommes. Chaque jour est pire que le précédent, et je crains de jusqu'où ira cette déchéance si personne ne les arrête. » Si tu as renoncé pour l'instant à tous les tuer, ta rage à leur encontre, elle, n'a eu de cesse de grandir. Tu ne nies pas que Layla est différente de ceux que tu as déjà pu croiser, mais combien existe t-il de personnes comme elle au milieu de cet océan de mépris ? Elle ne représente qu'une petite goutte dans une étendue d'eau qui englobe soixante-dix pour cent de la planète. Malheureusement.

Quand le téléphone vibre sur le meuble, tu l'observes à la fois avec curiosité, intérêt et méfiance. Tu as déjà vu des humains utiliser un outil semblable, et si tu as compris son utilité, tu ne cernes cependant pas cette manie qu'ils ont à tous en faire une extension de leur bras. Puis un rire s'échappe, quand tu l'entends poser son ultime question. Ce n'est pas un rire moqueur, c'est plutôt un rire surpris. Alors pour mettre au clair ce que tu pensais déjà l'être, tu réponds : « Je ne considère pas ça comme un risque. Que ce soit vous ou les autorités, vous ne pouvez rien faire contre moi. » Tu essayes de ne pas prendre une mine trop sombre, de ne pas laisser l’inquiétude s'immiscer entre vous, mais c'est la vérité. Tu pourrais lui briser la nuque dans la seconde. Ou tu pourrais foudroyer sur place ceux qui chercheraient à te remettre en prison. Tu as laissé ton trident sur le mur en guise de drapeau blanc, mais cela ne signifie pas pour autant que tu ne te défendras pas si la situation l'exige. Contre elle, ou qui que ce soit d'autre. « Je pensais que c'était déjà une évidence. » Mais ceci étant dit, cela ne signifie pas pour autant que tu ne lui accordes pas un minimum de ta confiance. Tu ne serais pas ici ce soir si tu la pensais capable de te trahir. « Bonne nuit, Layla, et merci. » Quel merveilleux dernier sujet de discussion pour finir une soirée.

Tu récupères les vêtements offert par son ami quelques minutes plus tard, avant de te glisser dans les draps pour tenter de chercher le sommeil. Il te faudra au moins deux bonnes heures pour te retrouver enfin dans les bras de Morphée, l'esprit bien trop empli d'un millier de choses pour parvenir à t'endormir aisément. Le réveil, lui, est un peu plus calme, et ce malgré le gloussement des poules venu perturber ta grasse matinée. Quand tu te lèves, tu ignores si Layla est encore endormie ou affairée à ses occupations matinales dont tu ignores tout encore. Dans le doute, tu rejoins alors discrètement la salle de bain, en passant par la porte d'entrée sans faire de bruit, dans l'espoir de trouver une douche dans laquelle t'hydrater. Ça au moins, tu sais comment ça fonctionne. A Belle Reve, tu étais contraint de plonger dans l'eau régulièrement pour ne pas mettre ta santé en danger. L'hydratation, pour un Atlante à la surface, est primordiale. Sans perdre de temps, et sentant déjà ta peau te tirer, tu ôtes tes vêtements, à commencer par ton pull à la tête de mort au trident. Logo que tu trouves plutôt efficace, sans savoir ce qu'il signifie réellement. Entièrement nu, tu entends des agitations dans la pièce d'à côté, mais tu n'y prêtes pas particulièrement attention. Tout ce qui te préoccupe, c'est cette douche salvatrice et grandement méritée après une première nuit à la surface.
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyVen 22 Mar - 18:32

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Se faire réveiller au beau milieu de la nuit n’avait pas empêché Layla d’obéir à ses habitudes quasi-immuables et de se lever quasiment à l’aube, le soleil matinal perçant déjà à travers les rideaux de sa chambre en la tirant des limbes d’un sommeil agité. En ouvrant les yeux, la première chose à laquelle elle songea fut l’extraordinaire absurdité de ses rêves cette nuit-là, et le sentiment de dangerosité qui traînait encore à l’arrière de son crâne comme un avertissement languissante – peut-être qu’elle avait passé trop de temps à plancher sur ces dossiers atlantes la veille au soir. Elle s’extirpa de son lit, s’enroula dans son propre pull frappé du logo de Sea Shepherd, et gagna son salon dans un état de semi-réveil qui la fit s’arrêter net lorsqu’elle avisa, dans l’entrée, l’impressionnant trident argenté laissé la en signe de trêve. Une trêve qu’elle n’avait donc pas rêvée, finalement. Elle en resta un instant interdite, puis soupira et alla pour lancer la machine à café. Elle l’avait vraiment fait, donc.  A cet instant précis, elle avait bien l’atlante le plus recherché de la planète dans son cabanon. Et personne n’en savait rien – du moins elle l’espérait. Layla posa les deux mains à plat de part et d’autre de l’évier et regarda dehors, contempla la mer à travers la vitre en se mordant la lèvre inférieure. Enfin, le poids de la responsabilité qu’elle avait acceptée se faisait sentir sur ses épaules. Ce n’était peut-être qu’un arrangement de quelques jours, qui sait ce qu’Orm déciderait après cette première nuit à la surface. Mais une nuit ou un mois ou quoique l’avenir leur réserve, les dernières paroles d’Orm avant qu’elle ne referme la porte de ce cabanon passaient en boucle dans son esprit.

Elle n’était toujours pas certaine d’avoir pris la bonne décision, mais maintenant que c’était chose faite, elle n’avait plus qu’à l’assumer jusqu’au bout, et voir ce qui en découlerait.

Pendant que son invité dormait encore, Layla en profita pour se débarrasser de ses doutes sous une douche revigorante, et après une hésitation décida de quitter la maison quelques instants pour descendre le petit chemin qui menait à son hangar quelques mètres plus loin dans le sable, où elle entreposait son matériel de navigation et de plongée. Elle passa l’heure qui suivit à faire son inventaire et se consacrer à l’entretien de son catamaran dont elle devrait sans doute bientôt changer les voiles, puis décida qu’il était temps de voir si Orm avait fini par émerger. En remontant le chemin, elle avisa la porte fermée du cabanon, et croyant y voir un signe qu’il dormait encore, fit un crochet par le jardin pour ramasser les œufs avant de regagner la maison. Les œufs frais furent abandonnés à la cuisine, et avisant la porte entrouverte de la salle de bain, elle ne réfléchit pas à deux fois avant de la pousser dans l’espoir de récupérer une serviette.

Et de frôler l’attaque cardiaque en tombant nez à nez avec son invité qu’elle croyait encore endormi dans son canapé dépliant. « Jesus Christ ! » s’exclama-t-elle en faisant un bond, prête à ajouter autre chose quand ses yeux quittèrent son visage et lui firent réaliser qu’il était entièrement dévêtu – nope, elle n’irait pas plus bas, merci bien. Elle détourna aussitôt la tête avec l’air de quelqu’un qui se retient de jurer et de soupirer tout à la fois, et opta plutôt pour l’approche… diplomatique. « Pardonnez-moi, je ne vous avais pas vu rentrer. Je vous laisse à votre douche. » Et sans lui laisser le temps d’en placer une, elle referma la porte derrière elle et regagna sa cuisine. Excellent travail, Cook. Passablement agacée par sa maladresse, elle décida de noyer sa frustration dans un deuxième café alors que le bruit de l’eau venant de la salle de bain lui confirmait qu’il n’allait peut-être pas lui briser la nuque tout de suite pour son indiscrétion.

Lorsqu’Orm apparut à son tour dans la cuisine, fort heureusement habillé cette fois, elle était attablée devant un petit-déjeuner qu’elle espérait adapté à la constitution d’un atlante – s’il avait survécu aux repas d’un endroit comme Belle-Reve, elle osait espérer qu’il survivrait à quelques fruits et des céréales. Concentrée sur le journal ouvert devant elle, elle releva les yeux en l’entendant approcher, et eut un léger mouvement de tête d’approbation en constatant que les vêtements laissés par Ned la veille au soir avaient l’air d’être à la bonne taille. Au moins un problème dont ils n’avaient plus à se soucier pour le moment. « Bonjour quand même. » dit-elle en reposant sa tasse sur la table. « Orm, si on doit cohabiter en bonne entente, je propose qu’on instaure une règle ou deux. A commencer par fermer la porte de la salle de bain pour éviter ce genre d’incident. » Une sage suggestion, à son humble avis. Layla avait eu sa dose d’ « accidents » durant ses quelques années de bons et loyaux services au sein d’un corps d’armée très largement masculin. La force de l’habitude était bien là, mais elle n’avait aucune envie d’en faire une excuse pour s’imposer ce genre de spectacle tous les matins. Malgré tout, l’incongruité de l’incident lui fit esquisser un sourire en coin qu’elle eut du mal à dissimuler, et elle l’invita à le rejoindre à table. Le ciel dehors était dégagé, les fenêtres ouvertes laissaient entrer l’air marin porté par la bise. Au moins la glace entre eux était-elle peut-être brisée. Juste un peu.

Le froissement caractéristique d’ailes à plumes lui fit tourner le regard vers la fenêtre, sur le rebord de laquelle l’une de ses trois poules – la plus simplette, celle qu’elle soupçonnait d’avoir souffert d’un souci neurologique ou d’avoir fait une mauvaise chute sur la tête à l’état de poussin – venait de se poser, la tête penchée de côté à dévisager Orm avec une insistance qu’elle ne lui avait encore jamais vue. Layla arqua les sourcils, et jeta un regard à Orm. Curieux. « Je crois que c’est la première fois que je le vois aussi attentif, et pourtant je n’arrive pas à savoir si je dois m’en réjouir ou pas. » remarqua-t-elle en attrapant une pomme dans la corbeille. « Comment vous vous sentez après cette première nuit ? Avec les poules et… tout le reste ? » demanda-t-elle. La première nuit à la surface n’était que le début des difficultés, une trivialité en comparaison de ce qui l’attendait s’il décidait vraiment d’y rester au lieu de tenter un retour à Atlantis ou de s’en tenir aux océans. Avait-il des regrets d’être venu frapper à sa porte ? Des doutes ? Ou la nuit avait-elle porté conseil comme le voulait le proverbe ? Le trident était toujours là, Orm aussi. Tout restait à décider, et à construire. La balle était dans son camp à lui.



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Orm Marius


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Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis.
Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien.
Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône.
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Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses.
Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur.
Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyJeu 11 Avr - 19:57


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La porte de la salle de bain s'ouvre complètement, et derrière elle, une hôte complètement médusée. Une situation qui semble être terriblement gênante pour Layla, mais qui ne l'est pas tant que ça pour toi. La nudité n'est pas un tabou chez les Atlantes, et tu n'as jamais eu honte de ton corps. C'est ainsi que vous avez été fait, et tu ne vois pas pourquoi vous devriez éprouver le moindre malaise à l'idée de vous dénuder aux yeux des autres. Tu remarques aussi, avec un certain amusement, la précaution qu'elle prend à maintenir son regard dans le tien, préférant éviter soigneusement de jeter un œil à tes attributs masculins. Si elle avait eu l'audace de rester plus longtemps, tu aurais sûrement éclaté de rire avant de lui expliquer que ceci n'était pas réellement un problème. Du moins, pas pour toi. A l'avenir, s'il doit en avoir un, tu veilleras à bien manifester ta présence, pour éviter de lui imposer cette gêne. Quand la porte se referme, tu te glisses sous la douche, pour laisser l'eau réhydrater ta peau, et permettre à tes pensées de vagabonder. Le changement de vie est brutale, et bien qu'il soit temporaire, tu produis tous les efforts du monde pour parvenir à t'accoutumer à ce nouveau quotidien qui commence. Ces bouteilles qui trainent dans un coin, tu les saisis pour lire leurs étiquettes et percer le mystère de leur contenu. Du shampoing. Tu en avais aussi à Belle Reve, mais sous une forme plus neutre. Quelques gouttes sur tes cheveux, quelques minutes à frotter, et te voilà près pour affronter cette première journée à la surface, en compagnie d'une femme pour qui tu n'as désormais plus aucun secret. Physiquement parlant.

Vêtu comme la veille, de vêtements empruntés à l'un de ses amis, tu descends les escaliers pour la rejoindre dans la cuisine. Un aménagement qui diffère complètement de ce que vous avez à Atlantis, et qui te paraît... assez laid. Sans vouloir l'offenser, c'est ce que tu penserais de toute façon de n'importe quel intérieur humain, aussi beau soit-il. Tu ne peux cependant nier que son chez soi possède un certain charme, et sans doute dû au fait qu'il retranscrit bien sa personnalité. Outre l'allure hideuse d'une maison humaine en comparaison de vos merveilles atlantes, c'est un endroit dans lequel tu pourrais te sentir bien, si tu prenais le temps de t'y habituer. Sur la table, tu reconnais certains mets pour les avoir déjà vus à Belle Reve. Un souvenir désagréable que tu chasses aussitôt de ton esprit, pour pouvoir donner une nouvelle chance à cette nourriture que tu vas découvrir sous un autre jour. « Bonjour. » Tu lui adresses un sourire aussi franc qu'il puisse l'être dans de telles circonstances, avant de prendre place à ses côtés, l'oeil rivé sur le papier étendu devant elle. Qu'est-ce donc encore que cette chose. « J'ai bien compris que vous les humains, vous avez un problème avec la nudité. » Et c'est un constat que tu dresses sans animosité. Il est même accompagné d'un haussement désinvolte des épaules. Ce n'est qu'une bizarrerie de plus chez eux, après tout. Voilà bien longtemps que tu as cessé de compter ce que tu n'aimes pas chez eux. « Promis, je fermerai la porte dorénavant, pour vous éviter de vous confronter à ma virilité. Vous n'avez peut-être pas l'habitude que ce soit aussi imposant, vous les humains. » Tu maintiens son regard, avant d'esquisser un sourire taquin. Oui, tu viens de blaguer sur les attributs des hommes de son espèce, sans réelle connaissance de cause, mais avec une sournoise envie de la charrier un peu. Et puis, appelons un chat un chat, et à quoi bon mettre un filtre si vous êtes de toute façon destinés à partager une certaine intimité.

Un invité surprise s'impose alors à la fenêtre. Cette même poule de la veille, qui avait maintenu ton regard avec provocation, alors que tu pénétrais dans le jardin de sa propriétaire. Jamais tu n'avais vu un animal aussi étrange. « Cette bête m'a déjà dévisagé hier soir, avant que je ne frappe à votre porte. » Dévisagé, comme si tu parlais d'un duel de regards. Et même si tu as conscience du ridicule de la chose, c'est ainsi que tu l'as ressenti. Comme si cette poule pourtant visiblement dépourvue d'intelligence, te mettait au défi de quelque chose. « Je crois qu'elle me déteste. » Affirmation qui te laisse indifférent, au mieux amusé. « Oui j'ai réussi à m'endormir. Et merci encore pour votre hospitalité. » Tu ne t'étends pas plus, peu désireux que cette simple question se transforme en une confession que tu n'aurais pas vraiment voulue. La nuit a été rude, assaillie de mille pensées, mais rien que tu ne tiennes à lui avouer présentement, encore bien trop frileux à l'idée de trop t'ouvrir à une inconnue, et une humaine qui plus est. Sans offense. Encore une fois.

Tu suis son exemple, en mimétisme, et attrape une pomme dans le panier à fruit pour la porter jusqu'à ta bouche. Pas mauvais. « Qu'est-ce que vous faites de vos journées ? » Ce n'est pas une question piège, ou une nouvelle façon de rabaisser son espèce. Toi-même, depuis que tu as été destitué et que tu n'as plus à exercer tes fonctions de roi, tu ne sais plus quoi faire de ton temps. Nombreuses ont été les journées où tu as simplement erré dans les océans, t'attaquant aux pétroliers quand ils avaient le malheur de croiser ta route. Et tu sais, que quelque part, c'est aussi ce qu'elle fait, au péril de sa propre vie, comme tu as pu le constater de tes yeux lors de votre première rencontre mouvementée. Mais en posant cette question, ce n'est pas ce que tu veux savoir. Non, tu aimerais savoir comment Layla occupe ses journées, pour pouvoir espérer comprendre ce que tu es censé faire toi aussi, maintenant que tu n'as plus réellement de but dans la vie – si ce n'est ta vengeance personnelle à l'égard de ton frère. « Vous profitez de la mer ? » Et c'est précisément pour cette raison que tu es ici. Parce que tu sais que tout comme toi, elle a en haute estime le milieu océanique, et respecte les multitudes d'espèces qui y vivent. Un univers sous-marin que tu as toujours protégé, mais dont tu as rarement pu profiter. L'amusement n'a jamais été dans tes priorités, et ton enfance n'a pas été placée sous la bienveillance de la normalité. « D'où vous vient cet amour pour les océans ? » Oui, c'est injuste de la questionner sur sa vie alors que tu as refusé de t'étendre trop longuement sur la tienne. Mais il va bien falloir que l'un de vous baisse les armes, si vous voulez avoir une réelle chance de vous apprivoiser. Et parler de votre amour commun te semble être une plutôt bonne idée.
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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyLun 22 Avr - 19:04

the sea is emotion incarnate
orm & layla

Elle se retint de rire, mais aurait bien eu du mal à décider de ce qu’elle trouvait le plus désopilant : la rivalité inattendue qui avait déjà l’air de se dessiner entre son idiot de poulet et un prince atlante, ou la réalisation que finalement, les hommes de la surface et les hommes atlantes avaient les mêmes préoccupations, malgré tout ce qui pouvait les séparer d’autre. Un constat qu’elle s’abstint de partager avec son invité, soupçonnant qu’il était encore trop tôt pour formuler l’hypothèse qu’il avait plus en commun avec les humains qu’il ne le pensait. Au lieu de ça, elle mordit dans sa pomme, un peu soulagée, quelque part, d’apprendre qu’il avait apparemment réussi à attraper au vol quelques heures de sommeil. C’était un début, peut-être. Si leurs rôles avaient été inversés, elle n’aurait pas été sûre de réussir à fermer l’œil. Rien qu’en revenant d’Afghanistan, elle gardait le net souvenir d’innombrables nuits sans sommeil, rattrapées comme elle le pouvait en dormant quelques minutes ici et là dans la journée. Sans doute Orm était-il plus résilient qu’elle avait pu l’être, à l’époque.

Mais aussi résilient soit-il, il n’en était pas moins lâché dans un monde dont il ignorait encore tout, avec une montagne de squelettes dans son placard, et pour seul point d’ancrage apparent une humaine dont il ne connaissait, finalement, pas grand-chose non plus. Une position dont elle ne prenait pas encore pleinement mesure, mais quelque chose dans la liste de questions qu’il énuméra l’interpella. Des questions somme toute normales face à un quasi-inconnu, typiquement les questions qu’elle évitait comme la peste en temps normal. Dans quoi tu bosses. Pourquoi cette obsession avec la mer. Elle y avait eu droit un nombre incalculable de fois, et elle en avait assez, des sourcils arqués de perplexité, de cette drôle de grimace que ses interlocuteurs faisaient, comme un sourire à l’envers, et qui exprimait très bien l’incompréhension qu’ils taisaient pour ne pas la heurter. Des questions auxquelles elle avait arrêté de donner des réponses de plus de trois mots, parce que dès qu’elle avait le malheur d’aligner les combos ‘Sea Shepherd’ et ‘protection des océans’, elle voyait dans le regard de ses interlocuteurs cette lueur de désapprobation et d’exaspération qui aurait aussi bien pu se traduire par ‘oh non, pas une de ces hippies végé-écolo-extrémistes’. Par réflexe, par habitude, Layla commença par se fermer comme une petite huître, en baissant les yeux et en se murant dans son silence coutumier, mais en détournant le regard, le trident laissé dans son entrée lui rappela à qui, exactement, elle avait affaire. Un homme qui venait précisément de ces étendues qui l’intéressaient tant, quelqu’un pour qui les mêmes questions prenaient un sens radicalement différent. Orm savait que les Hommes s’évertuaient à détruire ses océans, et il savait aussi qu’une minorité tentait de faire l’inverse. Evidemment qu’il était en droit de se poser des questions. Il n’avait pas les mêmes repères, les mêmes attentes, les mêmes perceptions que les personnes à qui elle avait l’habitude de s’adresser. Par sa seule présence, et en quelques questions, Orm la forçait aussi à ajuster toutes ses perceptions à elle.
 
Layla se laissa aller contre le dossier de sa chaise, songeuse, considérant visiblement très sérieusement ses réponses. « Je crois que c’est une affaire de famille. » commença-t-elle prudemment. « Ma mère est une biologiste marine qui préfère les baleines aux gens, et mon père était instructeur de voile, avant que l’arthrite ne le force à prendre sa retraite. Il a commencé à m’apprendre à nager et à faire du bateau avant que je ne sache marcher. » Et l’une lui avait transmis ses prédispositions à la misanthropie, l’autre son aisance dans l’eau. L’exigence de sa mère, son exaspération et son manque de patience face à ses semblables, contrebalancée par la bienveillance d’un père qui, pourtant, se sentait lui aussi plus à l’aise dans son coin ou sur un bateau qu’ailleurs. Comment est-ce qu’elle pouvait lui peindre ce tableau, à Orm ? « Vous êtes déjà monté sur un bateau ? » demanda-t-elle, alors que son évidente affection pour ces souvenirs-là passait dans ses yeux bleus. « Avec le temps, ça devient une vocation. Plus je suis près de la mer, mieux je me porte. Et en grandissant, l’expérience m’a montré à quel point on maltraitait les océans… » Elle décida, en portant son café à ses lèvres, de taire cette histoire pour le moment. Orm n’avait pas besoin d’entendre ses tragédies larmoyantes quand il avait, de propre aveu, été le témoin privilégié de tant d’autres. Et elle, elle n’avait pas envie d’ouvrir la porte de ces souvenirs-là. Une autre fois, peut-être. « Et c’est comme ça qu’on se retrouve à chasser des baleiniers en pleine tempête. Le reste du temps, je travaille surtout comme garde-côte. On intervient en cas de noyades, d’accidents en mer, et autres catastrophes d’origines humaines ou naturelles. » Est-ce qu’elle s’en était bien sortie ? Est-ce que c'était ça, les réponses qu'il attendait ? L’exposé était sommaire, elle s’en rendait bien compte. Et quelque chose ne la satisfaisait pas, là-dedans. Elle tapota du doigt contre son mug, puis croisa les bras sur la table, avec l’ombre d’un sourire à la commissure des lèvres. « Je me rends compte que vous et moi, on n’a pas du tout la même expérience de la mer. Ca doit vous sembler incroyablement présomptueux, des gens de la surface qui disent aimer les océans, quand on n’en connaît pas le centième de ce que vous, vous pouvez connaître. » Elle, elle se trouvait présomptueuse, depuis qu’elle avait commencé à entrer en contact avec Atlantis, effleurant des doigts un monde nouveau qui bouleversait de fond en comble tout ce qu’elle avait toujours cru savoir. Une remise en question complète, une leçon d’humilité dont elle prenait pleinement la mesure, à cet instant, sous le regard attentif d’Orm Marius.

Il y avait encore une information qu’elle n’avait pas partagée avec lui, et qu’elle se sentait le devoir de lui donner – par honnêteté, pour que son choix à lui soit le plus informé possible. « Orm… je pense que vous devriez savoir qu’il y a quelques semaines, j’ai commencé à travailler avec l’ambassade atlante – à les aider à établir des liens avec des organisations humaines qui s’occupent des océans. » admit-elle. En parlant, elle soutint son regard, guettant le moindre signe de panique, d’inquiétude, quoi que ce soit qui puisse être annonciateur d’un mauvais présage, pour elle comme pour lui. « Je ne sais pas exactement quelles sont vos relations avec eux en ce moment, mais je ne leur ai pas dit que vous étiez là, et je n’en ai pas l’intention. Je veux juste que vous le sachiez pour que vous ayez toutes les cartes en main pour la suite. » Quelle suite exactement, peut-être qu’il n’en savait rien encore. Mais elle ne le laisserait pas prendre cette décision dans le noir.  


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Orm Marius


Orm Marius

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Age du personnage : 37 années à dédier son existence à la belle Atlantis.
Ville : Errance douloureuse après ton bannissement, le rêve s'est transformé en drame Shakespearien.
Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône.
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Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses.
Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur.
Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.

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A war is coming to the surface whether you like it or not. And I'm bringing the wrath of the Seven Seas with me.

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyLun 13 Mai - 0:24


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Comment perçoit-on l'océan, quand l'on vit constamment sur la terre ? C'est vrai, ce n'est plus un secret pour personne, tu as du mal à concevoir que les Hommes puissent éprouver le moindre attachement à la mer, quand tu vois ce qu'ils font d'elle. Mais tu poses quand même la question. Parce que tu sais que Layla est différente. Mais aussi parce que tu aimerais comprendre. Ce monde que tu ne connais pas, et qui a fait de toi son ennemi ultime, on t'a assuré à maintes reprises qu'il n'était pas aussi laid que tu te plaisais à le penser. C'est facile de haïr, et difficile d'accepter, voilà ce que t'as dit jadis ta mère, quand guidé par une colère tenace, tu envisageais déjà d'éradiquer leur espèce de la surface de la Terre. Elle t'a certifié qu'ils n'étaient pas tous comme les assassins de ton père, pas comme lui les considérait. La vérité, c'est que ta question est bien plus importante que tu ne le laisses paraître. Layla, est le dernier espoir. Celui qui te rattache à une tolérance dont tu as beaucoup de mal à faire preuve, quand tout ce que tu constates, jour après jour, n'est que destruction et désolation. Ta présence ici est le pas en avant que l'on t'a si souvent demandé, et qui, si il avait été fait plus tôt, t'aurais épargné une multitude de souffrances. Il n'est peut-être jamais trop tard, mais dans ton cas, le mal est déjà fait, et il est irréparable. Tout ce qu'il te reste à faire désormais, c'est honorer la mémoire de ta mère en essayant de devenir le fils qu'elle aurait aimé que tu sois. Que tu te détaches de l'ombre d'Orvax, pour établir des opinions qui seront entièrement de ton propre esprit, sans l'influence d'un tyran pour guider tes actions. Le souvenir d'Atlanna, sa bonté et sa sagesse, voilà ce qui te retient de sombrer dans la folie, quand paradoxalement, c'est pourtant elle qui t'a poussé à l'assassiner. Un matricide qui te hantera toute ta vie, mais dont tu peux en tirer une précieuse leçon, à défaut de pouvoir l'effacer.

Tu écoutes son histoire, mettant en pause ta dégustation de la pomme, afin de ne laisser aucun détail t'échapper. Tu sens une sorte de lassitude, dans ses propos, mais également de nostalgie. Dans sa façon de raconter, en vérité, il y a plusieurs émotions qui s'en dégagent, et parfois même contradictoires. Finalement, tu n'as peut-être pas besoin d'une réponse détaillée dans les faits, puisque le son de sa voix suffit à te faire ressentir les mêmes émotions qui la traversent elle. Comme une symbiose étrange, née d'une passion commune, qui vous rapproche alors que tout le reste devrait vous séparer. « Monté sur un bateau ? Si ce n'est pour tuer l'équipage, non. » Tu t'autorises à interrompre son récit pour répondre à sa question, en faisant preuve une nouvelle fois d'une totale sincérité. Après tout, elle a parfaitement conscience de qui tu es, et tu ne prétendras jamais être ce que tu n'es pas. Tu as tué des hommes, beaucoup, et souvent de tes propres mains. Non, ces sensations qu'elle cherche à te faire partager, à te faire comprendre, tu ne les connais pas. Mais tu n'es pas hermétique à l'idée de les découvrir un jour, si elle se trouve l'envie et le courage de te partager sa vision de l'océan dans une approche plus pratique que théorique. « Vous prenez des risques pour la mer. » Ce n'est pas une question, c'est un constat. Si pour toi tuer des baleiniers est aussi aisé que de lever le petit doigt, tu as constaté de tes propres yeux que ça ne l'était pas toujours pour elle. Quand tu l'as rencontrée, sur ce pont, les hommes à bord n'auraient pas hésité à lui faire du mal. Et contre eux, elle n'aurait rien pu faire. Si les choses avaient tourné différemment, peut-être qu'elle serait même morte pour l'océan. C'est une pensée poussive et qui n'est qu'une altération d'une réalité qui ne s'est pas produite, mais la vérité est là, c'est sa vie qu'elle met en jeu, quand elle s'attaque à des poissons parfois plus gros qu'elle. « Non, la seule chose que je me dis, c'est que vous l'aimeriez encore plus, si vous la connaissiez comme je la connais. » L'amour ne se mesure pas à l'étendue de ses connaissances, c'est un ressentiment qui ne connait aucune loi, aucune barrière, et qui ne devrait jamais subir de comparaison. On aime, c'est tout.

Votre histoire est différente, votre approche des océans également, mais sans ça, tu ne serais pas dans sa cuisine aujourd'hui. La nouvelle qu'elle t'apprend, en revanche, te fait froncer les sourcils, et t'oblige à te renfermer dans ta coquille – ou coquillage, plus justement. Dans ces travers, cette paranoïa et cette colère que tu ne ressentais plus en sa présence. Là, présentement, tu ne vois pas l'avantage qu'une telle alliance pourrait apporter à Atlantis, trop aveuglé par des sentiments personnels qui viennent brouiller ta lucidité pour aborder la chose sous un angle politique. Tu es venu ici pour t'éloigner de cette cité et de son peuple qui t'a trahi, mais il semblerait que où que tu ailles, il te soit impossible de te délester du poids du passé. Oui, voilà, ce qui t'agace, c'est que même Layla, Arthur soit venu te la prendre. Une façon bien extrémiste d'envisager la chose, mais qui s'impose à toi sans que tu ne puisses passer outre. Pendant un instant, un bref instant, tu as pensé trouver ici un havre de paix, loin d'Atlantis, loin de ton frère, loin de tout ce qui t'a poussé à fuir. Quand cette nuit tu es venu frapper à sa frappe, c'était pour oublier précisément ce dans quoi elle vient de s'engager. « Mes relations avec eux sont inexistantes, voir désastreuses. » Tu es plus mordant que tu ne l'aurais voulu, regrettant aussitôt la fermeté du ton employé à son égard. C'est injuste de la blâmer pour une opportunité que tu sais avantageuse. Qui, surtout une passionnée des océans comme elle, refuserait de travailler pour les Atlantes ? Ils pourraient lui offrir des occasions rêvées de découvrir tout ce qu'elle ignore et qu'elle aimerait avec certitude apprendre à connaitre. Tous ces secrets, toutes ces beautés. Toutes ces choses, qu'il y a encore quelques minutes, tu pensais lui faire découvrir toi un jour.

Frustré et agacé, tu te lèves de ta chaise, brusquement, sans même savoir où laisser guider tes jambes. Est-ce que réellement, tu peux lui faire confiance ? Bien sûr qu'elle te dit qu'elle ne te dénoncera pas, mais comment pourrait-elle t'avouer le contraire alors que ton trident repose quelques mètres plus loin. Vous vous connaissez depuis un jour, un seul jour, alors autant dire que pour l'instant, sa parole n'as pas de réel impact sur toi. Le répit aura été de courte durée. Le petit espoir, mort-né. Si les Atlantes viennent à sa rencontre, ils finiront forcément par apprendre que tu te caches ici. Et même s'ils ne cherchent pas à t'appréhender pour l'instant, tu n'as aucune envie qu'ils puissent te suivre à la trace. « Je voulais juste être débarrassé de tout ça. Mais il faut croire que peu importe la détermination que je mets dans mon lancée, tout finira toujours par revenir vers moi. » Tu as passé des années à ruminer ta défaite, à planifier ta vengeance, incapable de penser à autre chose qu'à ta récupération du trône. Et il a fallu que tu te retrouves au cœur d'Atlantis, pour réaliser que tu n'étais plus à ta place, et que quoi que tu fasses, rien ne te rendrait ta vie perdue. Ce n'est pas une complainte, c'est un cri de désespoir. Parce que tout ceci, tout ce que vous avez partagé hier et ce matin, finira par disparaître. Instants éphémères qui eux aussi, te seront arrachés. « J'ai fui à la surface pour échapper à Atlantis, et à mes souvenirs, qui sont devenus aujourd'hui aussi tranchants que des lames. Et je trouve ça ironique, presque cruel, d'être venu ici en pensant faire le meilleur choix possible, et de finalement trouver quand même un peu d'eux chez vous. » Ce n'est pas un reproche. Après tout, qui es-tu pour oser influencer ses décisions ? Au contraire, tu sais que ce travail est fait pour elle, alors l'idée de la dissuader ne te viendrait même pas à l'esprit. Mais toi, toi c'est une autre histoire. « Mais c'est bien pour vous. Réellement. Peut-être que vous allez enfin le découvrir comme vous le méritez, cet océan. » Tu lui adresses un sourire un peu forcé, mais qui se veut rassurant. Pour ce qui est de vous, et bien, cette question là, elle reste encore en suspend.    
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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptySam 25 Mai - 21:43

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Let’s go and poke it with a stick. Cette maxime un tantinet insolente résonnait dans sa tête malgré elle alors qu’en face d’elle, son invité particulièrement remonté et instable encaissait le coup de son aveu. Elle ne s’attendait pas exactement à un haussement d’épaules nonchalant de sa part, mais son choix calculé d’être honnête avec lui dès le départ était aussi préventif que le reste : s’il devait prendre peur et exploser, autant que ce soit maintenant, alors que la situation était encore relativement neutre et sous contrôle, que plus tard, s’il devait rester et prendre ses marques pour au final découvrir qu’elle lui avait caché quelque chose de cette importance. C’aurait été moche, c’aurait été traître, c’aurait été indigne de ce qu’ils essayaient de faire depuis la veille, quel que soit cet étrange status quo qu’ils essayaient de construire. Evidemment qu’elle ne s’était pas attendue à ce qu’il le prenne avec un sourire – et à ce moment-là, sourcils froncés et épaules soudain tendues, Orm lui fit réellement penser à une créature blessée et agressive qui n’en pouvait plus de se voir provoquer et harceler dans tous les sens. Quelque part, elle était désolée de lui infliger ce traitement à son tour ; mais elle ne broncha pas et ne détourna pas le regard, convaincue qu’elle n’avait de toute façon pas le choix. L’honnêteté, dans leur situation, était tout sauf une option. D’un mouvement brusque, il se leva de sa chaise, comme un réflexe de révolte et de fuite viscéral, si bien que Layla n’aurait même pas été surprise de le voir attraper son trident et partir sans un mot pour replonger dans l’océan. Les mains croisées devant elle, elle retint un soupir. Un pas en avant, deux pas en arrière. Et pourtant, le trident resta à sa place, et Orm resta planté là, comme incertain de la marche à suivre, à court d’options dans la course infernale qui l’avait mené jusqu’à sa porte. Pour peu, elle aurait presque eu l’impression de se voir elle, quelques années auparavant, sur un quai de Coast City, à se demander où aller parce qu’elle non plus ne pouvait plus contempler son foyer sans que les souvenirs ne se transforment en amertume. La comparaison était sans doute présomptueuse, et leurs situations à des lustres l’une de l’autre, mais est-ce que ce sentiment de perdition, de partir à la dérive, était tellement différent, qu’on soit un prince Atlante déchu ou une pauvre humaine désenchantée ? Elle avait été paumée, elle aussi, sur ce quai, sans recours et sans avenir – jusqu’à ce qu’un passionné de bateaux un peu illuminé lui ait tendu la main et montré les chemins qu’elle ne voyait plus dans le brouillard.

Mais on avait beau tendre toutes les mains du monde, s’il l’autre personne refusait de s’en saisir, ça n’était rien d’autre qu’une bataille perdue d’avance. Ce n’était même pas de la mauvaise foi de sa part à lui : qui n’aurait pas réagi de la sorte en apprenant que l’ennemi était au cœur d’un possible refuge ? Layla croisa les bras sur la table, prenant le temps de méditer sur ses paroles – releva les yeux sur lui, un peu étonnée de l’entendre lui exprimer son soutien. Recevoir la bénédiction du terrible Ocean Master aurait été un compliment sans prix, si elle n’avait pas été prononcée au milieu d’un tourbillon de regrets et de doutes. « Vous avez raison. C’est cruel et injuste ; et malheureusement, vous n’y pouvez rien. C’est comme ça. » énonça-t-elle de but en blanc comme on énonce un problème insoluble. Ca s’était joué à quelques semaines, à tout casser, mais les faits étaient les faits : elle ne pourrait pas démissionner pour lui, et curieusement, elle avait l’impression que même si elle le lui proposait, il refuserait. « Je n’ai pas l’impression que vous ayez beaucoup d’autres options, si ? Si vous ne restez pas ici, où irez-vous ? Frapper à une autre porte en espérant ne pas tomber sur quelqu’un qui lancera l’armée à vos trousses ? Retourner dans l’océan, seul ? » demanda-t-elle en toute honnêteté. Son océan, il aurait pu y rester – quelque chose, quelque chose de plus qu’Atlantis, l’avait poussé à en sortir. Quelque chose qui l’avait convaincu de mettre entre parenthèses sa détestation de la surface, ne serait-ce que pour une personne, lui qui ne lui donnait guère l’impression d’être un homme à facilement accepter de compromettre. Et comme tous les hommes qui n’acceptaient pas la demi-mesure, le voilà prêt à peut-être rétropédaler parce qu’il avait bien compris que le reste du monde ne s’épuiserait jamais de faire les mêmes efforts que lui. Atlantis ne serait jamais bien loin, où qu’il n’aille, à moins qu’il ne se décide à aller vivre dans le désert. Sa compréhension de la civilisation atlante était encore limitée, mais elle croyait bien comprendre qu’où que ce soit dans l’océan ou ses abords rabattus par les vents, ils auraient des yeux, d’une manière ou d’une autre. Cette fuite, c’était une course perdue d’avance ; et l’accepter était peut-être plus difficile encore que de la perdre, cette ruée vers l’or d’une paix factice qui ne le satisferait peut-être même pas.

« Je comprends que vous vouliez les éviter, mais vous pensez vraiment pouvoir trouver un endroit près de la mer qui ne vous relie pas à eux d’une manière ou d’une autre ? »
Elle décroisa les bras et se laissa aller contre le dossier de sa chaise. Oh oui, elle savait bien à quoi ça ressemblait, une fuite en bonne et due forme. D’océans en déserts arides, des palmes aux pieds ou un fusil en main, d’une absence à une autre, il avait fallu du temps et de la patience pour que l’échappée fantastique ne se transforme en véritable trajectoire, pour que la fuite forcée ne devienne un chemin choisi. C’était bien de ça qu’il s’agissait : d’un choix qui lui était offert, de composer avec ses circonstances défavorables, de se créer une opportunité là où ni Atlantis ni la surface ne voulaient lui en laisser. « Soyons pragmatiques. » reprit-elle ; comme s’ils étaient une équipe. Osé, Layla. « Je ne sais pas où est Atlantis, mais l’ambassade, et j’imagine les atlantes les plus proches de nous, sont à l’autre bout du pays à Amnesty Bay. Je doute qu’ils débarquent un matin pour une visite de courtoisie sans prévenir. » Dans la grande machine de la diplomatie entre surface et Atlantis, elle n’était qu’un minuscule rouage, insignifiant et barbotant encore dans le petit bassin. La fourmilière de l’ambassade avait autre chose à faire que d’envoyer quelqu’un vérifier en personne si elle faisait bien son travail : le capitaine Sark, l’aînée Rowa, et ses autres interlocuteurs se satisfaisaient parfaitement des merveilles de la communication à distance. « Et moi… je peux vous promettre de garder mes dossiers dans ma chambre pour éviter de vous rappeler de mauvais souvenirs. » Ses mains se levèrent dans un demi-geste d’impuissance. « Je ne vais pas insister pour que vous restiez si vous pensez être en danger ou mal à l’aise, mais vous êtes quand même venu me trouver parce que votre instinct vous a dit que c’était une option sûre. Posez-vous quelques jours. Soufflez. Ne prenez pas de décision hâtive. Rien ne vous empêchera de partir si vous avez des doutes, mais avant ça, il faut que vous acceptiez de prendre le risque. » Ah, si Victor avait été là pour l’entendre. Elle pouvait presque l’entendre froncer les sourcils et lui demander ce qui lui passait par la tête, d’ouvertement proposer à un des hommes les plus dangereux et recherchés de la planète de rester sous son toit pour un temps indéfini. Et elle, elle aurait pu le traiter d’hypocrite. Il lui avait sorti la tête de l’eau, elle qui alors n’avait eu que de l’amertume à offrir et du sang sur les mains.

Elle ne connaissait pas encore le détail des tragédies qui perlaient dans les fêlures de son regard ou de sa voix, mais au terme de ces premières heures passées en sa compagnie, elle décidait, prudemment, mais fermement, qu’elle pouvait fonctionner, cette étrange association. Si seulement il voulait bien lui en donner la chance. Consciente qu’elle brillait rarement par son tact, surtout quand elle se montrait inhabituellement bavarde, elle lui adressa un regard un peu désolé – gênée de s’être laissée aller à tant de volubilité. « … et si vous êtes encore là cette après-midi, je peux vous emmener faire votre première excursion en voilier. » conclut-elle en se concentrant sur son jus d’orange.
 


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Profession : Ancien roi d'Atlantis, destitué, tu ne vis que pour récupérer le trône.
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Ψ Capacité de respirer sous l'eau et de s'y mouvoir sans la moindre difficulté. Sa nature atlante lui offre également une résistance hors norme et des sens accrus (vitesse, force et agilité). Il est capable de voir dans les profondeurs, et son corps supporte les températures les plus basses.
Ψ Tacticien militaire, leader, expert au combat – au corps à corps comme au trident. Il n'avait jamais connu de défaite en duel avant l'arrivée d'Arthur.
Ψ Son trident lui permet de contrôler la foudre et de provoquer de terribles tempêtes. Il semblerait même qu'il soit rattaché à ses humeurs, si bien que lorsqu'il se sent en colère, le temps à la surface se déchaine au-dessus de leurs têtes. Son casque d'Ocean Master, quant à lui, lui offre le pouvoir d'hydrokinésie, lui permettant ainsi de déclencher de terribles tsunamis.

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A war is coming to the surface whether you like it or not. And I'm bringing the wrath of the Seven Seas with me.

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brother and sister against the tide ∞

Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyMer 17 Juil - 23:09


The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps.


C'est drôle, t'as l'impression de faire seulement maintenant face à la réalité de la vie. Quand on est le prince d'une cité qui vous adule, les contrariétés n'existent pas, ou alors elles naissent dans les relations les plus intimes. Tout n'a pas toujours été simple, notamment avec ce père tyrannique qui a cherché à te modeler à son image, mais tout aurait pu être bien pire. Etre humain l'est probablement. Etre faible, régulièrement la cible de maladies, et devoir gérer tous ces problèmes redondants de simple mortel. Tu gardes ces pensées pour toi, ne voulant pas vexer Layla d'une quelconque façon, mais faut bien l'admettre, ta vie est devenue beaucoup plus agaçante depuis que tu as quitté Atlantis. Cette horreur de prison, puis maintenant ton errance sur terre, sans savoir quoi faire de toi-même. Tu lui es reconnaissant pour son hospitalité, c'est un geste que tu n'oublieras jamais, mais il t'est impossible de masquer la colère qui t'anime. Quelles étaient les probabilités pour que ton humaine soit également celle choisie pour représenter ton peuple ? C'est une farce, une comédie qui se joue sur scène à tes dépends. La frustration est grande, mais pas insurmontable, tu veux bien l'admettre. Et si Layla s'inquiète de ta soudaine agitation, elle ne t'en montre rien. Le regard fixé sur elle, tu t'avoues surpris par sa réaction contrôlée et placée sous l'aura de la franchise. « Ne sous-estimez pas mon intuition ou mon indépendance. » Avant de trouver refuge ici, tu en as passé des mois sous l'océan, en solitaire, à errer sans but avec l'humiliation qui pesait sur tes épaules. Tout comme tu ne serais pas venu frapper à la porte de n'importe quel humain. Tu les méprises, il n'y a qu'en elle que tu as confiance, et son honnêteté te conforte dans ta décision. Si ce n'est pas elle, ce ne sera personne d'autre. Et si tu dois retourner dans l'eau et à une existence de solitude, tu le feras. Plutôt ça que de demander de l'aide à quelqu'un d'autre.

Il y a de la prudence dans sa façon de s'exprimer, mais également beaucoup de recul. Même si tu ne t'es pas révélé comme étant une menace pour elle jusqu'à présent, elle n'oublie pas que c'est ce que tu es malgré tout. Et quelque part, ça te plait. C'est un morceau de pouvoir sur lequel tu ne cracheras pas, une façon un peu perfide de maintenir ta tête hors de l'eau – ironique, pour un Atlante – et de ne pas sombrer complètement dans une remise en question douloureuse. Tu aimais le pouvoir, le rendre t'a été terriblement déchirant. Et peut-être que tu ne devrais pas te réjouir de la crainte que tu inspires chez les humains, et encore moins t'en nourrir, mais peut-on réellement blâmer cette démarche désespérée quand on mesure pleinement tout ce que tu as perdu ? Cette peur, c'est tout ce qu'il te reste. C'est le respect qu'ils ne sont pas parvenus à te voler, en même temps que ton trône et ta fiancée. C'est ta victoire. Une infime victoire, mais c'est à elle que tu te raccroches désormais. « J'apprécie votre prévenance, Layla, mais comprenez que pour moi c'est devenu viscéral. Vous avez raison, je devrais pouvoir me faire à l'idée si j'en sais le moins possible sur le rôle que vous allez jouer entre Atlantis et votre peuple, mais ça n'enlève rien à cette maudite farce qui m'agace. » Est-ce suffisant pour te faire partir ? Est-ce que tu ne te sens pas capable de partager le toit d'une alliée du peuple qui t'a trahi ? Il est trop tôt pour te prononcer. Tu ne veux pas prendre de décisions hâtives, ou pire encore, en prendre une et revenir dessus. « Je ne doute pas de vous. Simplement, j'aurais aimé que mes problèmes ne passent pas le pas de la porte. » Mais ça, peut-être que ce n'est qu'une question de karma.

Apaisé, il y a cependant un point que tu n'oublies pas : les soucis que tu pourrais lui causer en restant ici. Tu es un criminel recherché, un fugitif, et tu sais parfaitement que tu es la cible d'un bon nombre d'agences gouvernementales, sans même parler de la Ligue de Justice. Atlantis n'apprécierait pas que l'une de leurs ambassadrices n'héberge l'ennemi public numéro un. « Vous n'avez jamais peur des conséquences ? C'est votre genre de foncer tête baissée ? » Tu ne lui feras pas l'affront de lui expliquer où tu veux en venir, elle le comprendra parfaitement d'elle-même. Tu ne sais pas encore grand chose de Layla Cook, mais tu peux déjà dresser une première ébauche de son portrait : femme indépendante, peut-être même un peu trop, et avec une forte tendance à se créer des ennuis ou à sauter dedans les pieds joints. « Un jour, vous allez avoir de gros problèmes. » Mais elle le sait déjà, n'est-ce pas ? Et tu ne parles pas uniquement de ton cas à toi, t'es persuadé que ce ne sont pas les dommages collatéraux qui manquent à sa vie. Son passé tu l'ignores, mais son présent, assurément, est un champ de mines qu'elle ne cherche pas toujours à éviter. Et c'est vrai, il y a quelque chose de fascinant là-dedans. Pour une mortelle, elle est bien téméraire.

Une excursion en voilier ? Tiens donc. Voilà une idée qui ne te serais jamais passée par la tête, et qui t'arrache un rire amusé. Des activités terriblement humaines, encore une fois, sans vouloir la vexer. Mais un effort n'est-il pas le moins que tu puisses faire, après cette appréciable honnêteté et ces cartes posées sur la table ? Elle veut te faire découvrir son monde. Pas cette planète, le sien, à elle, qu'elle s'est construit au fil des années et dans lequel elle se sent le mieux. Finalement, cette idée n'a rien de drôle, elle est même réellement alléchante. « Je serai là cette après-midi, mais pourquoi devrait-on attendre ? » Toi qui refusait de prendre une décision trop tôt, il semblerait que ce soit pourtant ce que tu viennes de faire. Mais pas de risque, sur celle-ci, tu ne reviendras pas. Tu n'as pas envie de partir. Vraiment pas envie. Pour appuyer ton enthousiasme, tu termines ton verre et te lèves de table, prêt à partir. « Vous saviez que le mégalodon existait encore ? » Scoop. Donnant-donnant. Elle veut te faire entrer dans son quotidien, alors c'est aussi ce que tu vas faire, à ta façon, et avec des moyens accessibles. Elle est passionnée par la mer, mais elle ignore tellement de choses sur elle. Et peut-être a t-elle des questions auxquelles tu pourrais répondre. Parce que le mégalodon, finalement, ce n'est qu'une amuse-bouche, et qu'une infime partie des choses que tu pourrais lui faire découvrir. « Certaines espèces de dinosaures marins vivent encore dans les profondeurs de l'océan. Ma monture est un tylosaurus femelle, par exemple. » Et tu lui confies ça avec la fierté d'un père qui parlerait de son enfant.  
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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla)   The sea is emotion incarnate, it loves, hates, and weeps. (layla) EmptyJeu 1 Aoû - 19:56

the sea is emotion incarnate
orm & layla

Quelles montagnes russes. Un instant, il lui semblait qu’Orm allait attraper son trident et replonger dans la mer pour s’en plus ressortir, et l’instant d’après, il paraissait se raviser, coincé dans un débat interne dont il n’exprimait à voix haute que quelques bribes. Elle pouvait comprendre son dilemme. Elle pouvait respecter sa lutte intérieure. Même si elle avait presque oublié ce que c’était, une véritable hésitation, même si la dernière remontait à cinq ans dans une chambre d’hôpital sous sédatifs, et que les conséquences lui avaient savamment rappelé le coût exorbitant d’une décision prise trop tôt, ou trop tard, ou trop mal. C’était aussi pour ça qu’elle l’encourageait à réfléchir, à prendre son temps, et tant pis si son discours paraissait trop détaché ou impassible alors que lui se débattait avec des rancoeurs viscérales qu’elle pouvait à peine imaginer. Une décision mal prise, un choix de travers, et c’était encore un autre monde qui risquait de s’écrouler autour de lui. Peut-être qu’elle ne devrait pas s’en soucier, et le laisser se débattre tout seul avec ses démons – mais puisqu’elle s’était retrouvée mêlée à son exil dès l’instant où il avait frappé à sa porte, pourquoi ne pas aller jusqu’au bout de cette étrange histoire. « Je mettrai une pancarte sur la porte quand je travaille, promis. » se permit-elle d’ajouter avec une pointe de plaisanterie dans la voix – mais après tout, ce n’était peut-être pas une si mauvaise idée que ça. Quelle ironie, tout de même. Ca s’était joué à quelques semaines près, à peine. Et s’il avait franchi le pas de sa porte avant que la reine ne lui propose ce travail, qu’aurait-elle décidé ? Aurait-elle décliné l’offre d’Atlantis ? Ou n’aurait-elle-même pas accepté sa présence dans sa maison ? Songeuse, elle l’observait, comme s’il détenait sans le savoir la réponse à sa question. Après qu’elle ait si souvent cherché la compagnie de la mer, dernier refuge quand la terre ferme lui paraissait trop hostile, la mer paraissait vouloir soudainement l’attirer dans ses limbes en la poussant doucement, mais sûrement, dans un monde dont elle n’était même pas sûre qu’il veuille d’elle. Layla ne croyait ni au destin ni à une fatalité quelconque, mais les pièces d’un puzzle hasardeux se mettaient si bien en place autour d’elle, qu’elle était trop tentée de se laisser porter par le courant. Parfois, quand la tempête menaçait, c’était la meilleure chose à faire, même quand les risques paraissaient monstrueux.

Comme s’il lisait dans ses pensées, Orm décida de ruer dans les brancards, et à son grand désappointement, sonnait horriblement comme un certain capitaine de sa connaissance. Prince d’Atlantis ou non, elle releva les yeux sur lui pour lui adresser un regard irrité, dans lequel pointait une once de lassitude. « J’ai l’habitude de réfléchir et de prendre des décisions rapidement. C’est tout. » Foncer tête baissée ? Elle aurait aimé savoir à quoi ça ressemblait, ce semblant d’insouciance qu’il avait l’air de lui attribuer. Mais elle avait passé sept ans à se retrouver catapultée dans des situations où elle n’avait pas eu le luxe du temps : quelques heures, quelques minutes, quelques secondes parfois pour prendre une décision lourde de conséquences, c’est comme ça qu’elle avait appris à fonctionner. Qu’est-ce qu’elle y pouvait, si elle n’avait pas réussi à ré-apprendre à faire différemment ? Et qu’est-ce que ça pouvait lui faire, à lui ? Il avait beau avoir déjà exprimé sa gratitude, elle n’en restait pas moins une humaine et une relative inconnue – qu’elle fonce tête baissée dans les ennuis ou non, il ne devrait rien trouver à y redire, au vu de ses circonstances, si ? Layla soupira, contrariée et bien consciente de réagir irrationnellement, et ravala tout ce qu’elle aurait pu dire de plus, pour à la place hausser les épaules. « Et si un jour j’ai des problèmes, je vous laisserai la charge des poules. » Elle plaisantait à peine. Parce qu’il avait touché un point sensible, malgré lui ; elle savait bien qu’Atlantis ne serait guère ravis s’ils découvraient le pot-aux-roses, et pire encore, cela placerait l’ambassade dans une mauvaise posture. Finalement, si elle se plantait, cette histoire retomberait sur la reine et les gens qui auraient commis, apparemment, l’erreur de lui faire confiance. Depuis l’arrivée d’Orm, c’était bien la seule chose qui la dérangeait vraiment quand elle pensait aux conséquences. Si ce n’était qu’elle, qui tombait, ma foi, ce n’était pas si grave. Ses parents ne seraient pas impliqués. Elle n’avait pas de mari, pas d’enfants. Des camarades qui seraient déçus, mais sans plus. Personne pour lui faire la morale, et personne pour la regretter si quelque chose allait de travers. C’était ce qu’on appelait un foutu bon timing. Et une foutue bonne excuse pour prendre une charge ou deux sur les épaules sans trop de soucier de la chute derrière.

L’enthousiasme soudain d’Orm l’arracha à ses ruminations, et elle arqua un sourcil étonné à son adresse, bientôt assorti d’un sourire en coin incrédule. « … c’est vrai. Pourquoi attendre, laissez-moi trouver les clés du hangar… » Et alors qu’elle se levait à son tour et allait ver le comptoir de la cuisine pour attraper le trousseau, la déclaration de l’ex-roi lui fit faire volte-face, les yeux écarquillés d’incrédulité. « Wait, what ? » Elle avait bien entendu le mot ‘mégalodon’, pas vrai ? Pendant un instant, elle le regarda avec l’air de quelqu’un qui se demande s’il n’était pas royalement en train de se payer sa tête – mais Orm avait l’air aussi sérieux qu’un pape, et en plus, il en rajoutait une couche, l’impertinent. Des dinosaures marins. En monture. Elle n’avait aucune idée de la dégaine que pouvait avoir un tylosaurus, mais il l’avait eue à dinosaure marin, de toute façon – il avait l’air si fier, qu’il en était contagieux. Et si elle n’avait pas été une gosse depuis bien longtemps, l’étincelle qui se mit à pétiller dans ses yeux clairs, elle, aurait parfaitement eu sa place dans les prunelles de la petite fille qui plongeait dans les eaux d’Alaska à la recherche de trésors perdus des années plus tôt. « Et on peut aller la voir cette tylosaurus, ou c’est encore trop tôt pour éviter que je ne finisse en snack ? » demanda-t-elle, à moitié sérieuse en l’entraînant vers l’extérieur – bon d’accord, complètement sérieuse. Le mégalodon, elle le garderait en tête pour une autre fois. S’il fallait qu’elle prenne son mal en patience, qu’il en soit ainsi ; elle pouvait bien patienter en lui faisant découvrir les joies de la voile. Sur la plage, qu’ils traversèrent d’un bon pas, le diablo typique de la région se mettait à souffler dans leur dos, en direction de la mer. Par-fait. Si le vent persistait et leur offrait quelques unes des rafales pour lesquelles il avait gagné ses galons et son nom, l’initiation d’Orm à la navigation se ferait dans les meilleures conditions possibles – pour un Atlante habitué aux remous de la mer, en tout cas. D’un pas décidé, Layla le mena jusqu’au hangar et fit sauter le verrou, révélant les silhouettes allongées des deux coques du Wild Cat, et son haut mât, alors que la grand-voile et le foc reposaient sur le trampoline. Ca ne payait pas de mine, un catamaran de sport, pour le non-initié – mais elle, elle savait quelles surprises cette petite beauté pouvait leur réserver, avec des conditions météorologies favorables. Un sourire aux lèvres, elle tourna la tête vers Orm. « Ca ne vaut pas un tylosaurus, mais c’est pas mal non plus. » Et cette plage ne valait pas un royaume, mais ça non plus, c’était pas si mal. Peut-être qu’elle faisait la connerie de sa vie en le laissant rester – mais si c’était le risque à prendre pour ce qu’elle suspectait être la bonne chose à faire, agrémentée de mégalodons et de dinosaures des mers, ma foi, elle était prête à se jeter à l’eau, et sans bouteilles d’oxygène. Si le nom d’Orm devait s’inscrire quelque part dans la liste de ses erreurs, elle préférait qu’il soit associé à un remord plutôt qu’à un regret, et à une chance donnée qu’à une porte fermée.

FIN.

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