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 "Take me to Caribbean" (layla)

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Seraphine Magpie


Seraphine Magpie

independent soul

Messages : 590
Date d'inscription : 29/02/2020
Face Identity : Selena Gomez
Crédits : Lovebug / Tumblr et #Moi
wainting for -money- hapiness
Age du personnage : 26 ans
Ville : Gotham
Profession : Antiquaire
Compétences/Capacités : "Take me to Caribbean" (layla) A413e4bac195ed69337608bd46d1d245

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Visions

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Psychométrie : Capacité d'extraire des souvenirs et des émotions d'objets et d'êtres humains
• Plus l'objet est en contact avec son propriétaire, plus elle peut en tirer des informations
• Un contact avec autrui, court, lui permet au mieux de déceler une émotion. Il lui faudra entre 5 et 7 minutes pour remonter jusqu'aux premiers souvenirs
• l'extraction des souvenirs provoque chez elle un flash qu'elle arrive parfois à cacher mais qui lui est difficile de contenir lorsque l'image est pénible à encaisser

Hiro

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Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyMer 17 Juin - 22:35

Take me to Caribbean × ft. LAYLA & SERAPHINE
 





"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪


La voiture filait comme le vent désormais. Sac à dos bourré de barres protéinées, gourde, réchaud et réserves, Seraphine était mieux équipée qu’on aurait pu le croire. Même si elle avait troqué un de ses habituels costumes en matière de qualité, elle se sentait à l’aise dans ce nouveau style de circonstances.
Avec ses bottines, chemisier et pantalon cargo, on l’aurait crue sortie d’un film d’Indiana Jones et à la fois d’un roman de cape et d’épée. Sa lourde masse de cheveux bruns avaient été rabattus en une queue de cheval haute approximative. Seuls les ongles bien tenus et son petit ensemble ras-du-cou / boucles d’oreilles trahissaient son habituelle coquetterie. La jeune femme se découvrait cependant une propension pour l’aventure bien plus ardente qu’imaginée, et sans doute que le but de cette expédition l’impatientait encore davantage. Seraphine était déterminée. Une fois dans l’avion, une barre au milieu du front et les yeux rivés sur le hublot, elle réalisa qu’elle s’embarquait dans de biens étranges vacances. Peu importe cependant si le voyage s’annonçait périlleux, difficile à endurer ou voué à l'échec, elle voulait plus que tout au monde en venir à terme. Il le fallait. A la clé : peut être un moyen de délivrer ce qu’elle avait coutume d’appeler : sa “belle au bois dormant”. Ces années passées à lui lire Beaudelaire ou Hemingway, raconter tour à tour les histoires de Gatsby le Magnifique, l’Odyssée… se plaindre de la vie de chef d’entreprise, des gens, voir lui confier les quelques déboires qui l'habitaient toujours en évitant le sujet d’un nouvel arrivant dans sa vie… Seraphine n’en pouvait plus.

Alors, vraie ou pas, elle était prête à croire en cette légende digne d’une fable de pirates. L’espoir, elle en avait suffisamment pour tenter le tout pour le tout. Elle ne s’était pas accoutumée aux regards compatissants des infirmières, et espérait ne jamais pouvoir. Malgré tout, le temps avait une façon plutôt impitoyable de s’écouler. Et désormais, Seraphine devait faire un peu de place dans sa tête pour un autre, un autre qu’elle se refusait à approcher et même si elle le niait, c’était à cause d’Hiro. Plutôt à cause de la culpabilité qui parfois la réveillait la nuit. Et si elle s’était un peu forcée ? Qu’elle avait rendu à Hiro son attachement, peut être en lui disant ce qu’il aurait voulu entendre ? Tout ceci ne serait pas arrivé. Mais Seraphine avait fuit, effrayée. Et si elle partait à l’aventure ce jour là, c’était aussi bien pour tenter de réparer ses torts que pour se prouver qu’elle n’était pas juste couarde.

New Themyscira avait confirmé ses ressources en matière de débrouillardise et d’habileté à survivre, mais il lui fallait plus que ça. Avoir une jolie tenue d'aventurière ne lui conférait pas ce titre. En soit, elle espérait que la femme avec qui elle avait rendez-vous l’aiderait peut-être. Une personne avisée et capable, sur-qualifiée et toute trouvée : Layla Cook. Ex-militaire, plongeuse particulièrement douée, femme robuste avec de la suite dans les idées, qui sait quels autres secrets elle allait révéler ? Seraphine avait été presque tout de suite sûre de son choix quand elle l’avait eu au téléphone pour acheter ses services : quelque chose dans sa voix l’avait convaincu de ses capacités. Il allait falloir le prouver dans les prochains jours.

Après l’avion, la jeune femme avait pris un taxi pour l’emmener plus loin en Floride, jusque sur un port calme, là où elle avait rendez-vous. Elle descendit de l’auto, paya sa course avant de se diriger vers un ponton. Elle déposa son sac à dos et son cabas en toile à ses pieds, enfila sa paire de lunettes de soleil pour observer les environs. La brune avait fait de son chemisier un nœud autour de la taille pour rester en haut à bretelles : déjà la chaleur se faisait ressentir dans cette partie-ci des états-unis. La mer cependant était très belle, au repos, et ceci eut pour effet de faire un peu oublier à l’antiquaire le soleil tout juste tapant. Seraphine tira sa gourde de son sac pour boire une gorgée et c’est là qu’elle aperçut une silhouette qui visiblement correspondait à l’idée qu’elle avait pu se faire de Layla Cook. Sa main -pourvue ce jour là d’un gant vieillot en broderie grise- en guise de visière, elle baissa un peu la tête et ses Ray-Ban glissèrent sur son nez :

Mademoiselle Cook ? demanda-t-elle alors que celle-ci s’était suffisamment approchée. Seraphine Magpie, ravie, sourit-elle en tendant la paume. J’espère que vous êtes parée pour cette aventure.

Seraphine quand à elle était plus prête que jamais : si la médecine n’avait rien pu faire pour son ami, c’était l’heure d’abandonner la science au profit de l’occulte. Et ce mystérieux artefact égyptien, réel ou pas, doué de vertus magique ou non, serait un nouveau pas en avant dans l’inconnu.

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Layla Cook


Layla Cook

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Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
"Take me to Caribbean" (layla) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : "Take me to Caribbean" (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

"Take me to Caribbean" (layla) Tumblr_ox8okcqxbE1vxwt7xo1_500

underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyMer 24 Juin - 22:55


take me to caribbean


La Floride. Layla avait quelques fois eu l’occasion de s’y aventurer pour des courses nautiques ou des opérations de l’EOD, mais elle avait rarement pris le temps d’en apprécier la douceur du vivre jusqu’à y passer trois jours à préparer une expédition qu’on lui avait commanditée. Cette liberté de voyager dans ces coins de nature sauvage qu’elle affectionnait tant était sûrement l’un des côtés les plus appréciables de sa reconversion professionnelle – si bien qu’elle se demandait pourquoi elle n’avait pas franchi le pas plus tôt. Une certaine crainte, sans doute, une paralysie qui l’avait confortée dans une série de petits boulots peu passionnants, et une tentative de vrai travail honorable à l’ambassade d’Atlantis. Echec, échec, et encore échec. Se retrouver là, sur un port de Floride, à passer une énième fois en revue ses cartes maritimes, sur le pont du bateau loué pour l’occasion, sous le soleil et le parfum de la mer dans les poumons ? C’était libérateur, et exaltant. Adieu les cours de voile et de plongée et les touristes en haute saison, adieu la bureaucratie et la paperasse – si tout se passait comme elle le planifiait, elle allait réellement faire de l’aventure sa nouvelle voie. Un rêve d’une vie, qu’elle ne trouvait la force de concrétiser que maintenant, après six mois de galère et de dangers sans nom. Comme si une page s’était finalement tournée. Elle avait laissé ses fantômes, réels et métaphoriques, derrière elle, et si elle avait encore quelques casseroles accrochées aux chevilles, pour la première fois depuis des années, elle avait des perspectives d’avenir. Alors, forcément, pour cette première expédition, elle se mettait un peu la pression. Le test final, le premier pas vers cette réinvention de son avenir. Elle y avait à peine cru quand son téléphone avait sonné, mais maintenant qu’elle y était, elle n’avait qu’une hâte : retrouver la joie du terrain, et découvrir les péripéties qui les attendaient, elle et sa commanditaire.

Elle et sa cliente s’étaient donné rendez-vous sur la jetée d’un petit port aux alentours de Key Largo, et c’est exactement là, à exactement l’heure suggérée, qu’elle trouva la jeune femme, visiblement équipée des pieds à la tête pour l’aventure qui les attendait. Menue, coquette mais pragmatique dans son choix vestimentaire, et l’ai décidée d’une femme d’affaires qui n’a pas l’habitude qu’on lui résiste. « Ravie de même, mademoiselle Magpie. » répondit sobrement Layla, toutefois plus cordiale qu’à son habitude – une de ses bonnes résolutions, faire des efforts, au moins avec les gens qui lui avaient l’air un minimum sympathiques. Elle lui serra la main avec la fermeté toute militaire dont elle ne s’était jamais débarrassée, et une fois sa poigne libérée, tira sa carte de la ceinture dans laquelle elle l’avait coincée. « Parée et prête pour le départ si vous l’êtes. La marée nous est favorable, je recommanderais de partir dans les vingt prochaines minutes. Le bateau est amarré juste-là. » Après avoir proposé à Seraphine de porter ses bagages, Layla la guida d’un pas résolu jusqu’à leur embarcation, un bateau à moteur équipé d’une cabine, rapide et maniable – parfait pour s’ancrer aux abords d’un navire naufragé comme elles avaient l’intention de le faire. Layla aida sa cliente et co-équipière du jour à monter à bord, avant de grimper à son tour pour aller ranger leurs affaires dans la cabine. Au téléphone, Seraphine lui avait expliqué être une antiquaire à la recherche d’un artefact en particulier. S’il était déjà arrivé à Layla de donner un coup de main à des chercheurs, c’était la première fois qu’elle partait à la recherche d’un possible trésor pour un particulier. Et elle devait bien l’admettre, l’idée avait quelque chose d’un peu exaltant.

S’il s’agissait de sa première expédition ‘privée’, elle en était loin d’être à son coup d’essai en termes d’exploration, alors, pendant que Seraphine prenait ses aises sur leur bateau, Layla réapparut avec un dossier complet et bien organisé qu’elle lui présenta. « J’ai pu localiser la frégate dont vous m’avez parlé par téléphone. On y sera en trois heures, trois heures et demie si le vent tourne. La bonne nouvelle, c’est qu’elle n’est pas trop difficile d’accès par beau temps et quand on sait ce qu’on fait. J’y suis allée en repérage hier. Mais suffisamment difficile pour qu’on ne soit pas dérangées par d’autres curieux. La mauvaise nouvelle, c’est qu’elle s’est fracassée sur un banc de rochers quand elle a fait naufrage – la moitié du bateau est à l’air libre, l’autre sous l’eau. Si ce que vous cherchez est encore là, il y a une chance sur deux pour qu’il soit dans la partie exposée et accessible à pieds, ou qu’une plongée soit nécessaire pour le récupérer. En espérant que le courant ne l’ait pas emporté. » expliqua-t-elle, les mains sur les hanches, pendant que Seraphine pouvait à loisir parcourir les photos qu’elle avait récupéré des lieux, et les notes qu’elle avait prises lors de ses recherches préliminaires. « J’ai loué tout l’équipement nécessaire si on en arrivait à cette extrémité. » Et si Seraphine ne savait pas plonger, elle avait prévu caméra et micro pour qu’elles puissent se coordonner sans qu’elle n’ait à aller dans l’eau. Et Layla conclut là son exposé, observant le visage de l’antiquaire, attendant de voir si elle avait des questions – ou attendant qu’elle donne l’ordre de lever l’ancre. Après tout, c’était elle, la chef, dans cette petite aventure. Elle, elle était là pour s’assurer qu’elle se termine sur un succès.

 
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Seraphine Magpie


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• Un contact avec autrui, court, lui permet au mieux de déceler une émotion. Il lui faudra entre 5 et 7 minutes pour remonter jusqu'aux premiers souvenirs
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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyMar 14 Juil - 15:54

Take me to Caribbean × ft. LAYLA & SERAPHINE
 





"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪


Très bien, alors allons-y, répondit Seraphine qui faisait de discrets micros-mouvement de paume, s’assurant que sa main demeurait fonctionnelle. L’ex-militaire, comme on pouvait s’en douter, avait une sacré poigne. Pour l’antiquaire, c’était encore un bon signe. On ne savait jamais ce qui pouvait bien arriver en mer, et, femme ou pas, mieux valait être accompagné d’un individu robuste. Seraphine n’eut même pas à soulever ses sacs davantage. Elle prit place à l’avant du petit bateau, toute somme parfait pour l’expédition. Ce genre de détails avait son importance. Elle essuya ses lunettes de soleil consciencieusement tandis que Layla revenait déjà, dossier en main :

Hm, prévoyante, nota Seraphine en courant des yeux la paperasse tout juste tendue. C’est une des qualités que je préfère chez une femme.

Elle sourit : la jeune antiquaire avait le nez pour s’entourer de gens compétents dans leur domaine, des meilleurs même. Elle pensa à certains de ses associés puis réalisa ironiquement qu’elle aurait peut-être dû se servir de ce don pour choisir ses amis.
De nouveau, en baissant les Ray-bans pour commencer son examen du dossier, s’empara des informations écrites et des explications orales. Les possibilités que l’objet soit perdu n’enchantaient guère Seraphine qui pour tout mécontentement remonta sa monture sur son crâne. Un sourire s’afficha sur ses lèvres nues. Du bout de l’auriculaire, elle se gratta gentiment le front, toujours en tenant les documents.

On devrait partir dans ce cas. Si j’ai pu être tenue au courant de ce naufrage, mes contacts n’étant pas nécessairement les plus fiables, nous aurons peut être de la concurrence.

Elle sortit de sa poche un petit carnet bleu où figurait un dessin de l'artefact en question. Cela pouvait paraître archaïque, mais le net ne comprenait pas d’informations sur l’objet, il n’y avait que des écrits égyptiens qui pouvait en faire éventuellement mention. Son fameux contact qu’elle avait rencontré lors d’une vente aux enchères, avait parlé d’un faucon en pierre, orné d’un œil en lapis-lazuli, sensé représenter Horus :

Normalement notre objectif ressemble à ça. Un des marins qui résidait sur l'embarcation s’est plus ou moins vanté de l’avoir volé mais il a été repêché sans. Le bougre est mort, mais il a bien dû le cacher pendant le voyage, à bord. Elle se rassura de ne pas avoir à plonger même si elle avait apporté un maillot de bain (plus pour se rafraîchir qu’autre chose). Seraphine attendit que sa partenaire d’expédition démarre l’engin, et c’est un peu plus tard, une fois sorite du port que Seraphine put se détendre. Elle n’avait visiblement pas le mal de mer. Alors, avec précaution vu que le bateau filait gentiment, elle vint s’installer à côté de la plongeuse :

Espérons que si on nous ait précédé les pilleurs aient embarqués réserves et biens plus que les vieilleries.

De visu, après tout, la babiole ne valait pas grand chose, sculpté en pierre et céramique, elle faisait pâle figure comparée aux autres statuettes plus grandes et en or. Seraphine espérait qu’elle soit tombée hors de portée, mais les connaisseurs savaient quelle valeur avait réellement n’importe quel objet d'Egypte ancienne. L’information avait très bien pu fuiter, et c’était ce qui inquiétait la jeune femme.

Si je peux me permettre, comment en êtes vous arrivée à faire ce travail ? demanda finalement Seraphine, qui aimait peu laisser le silence s’installer, surtout si c’était pour 3 heures ! Le parcours de son employée courte durée l’intriguait énormément, et ce n’était pas seulement pour faire la conversation. Y avait une aura mystérieuse qui se dégageait d’elle avec le recul, et une fois encore, les mains de Seraphine la démangeaient. Sans vouloir être trop insistante, elle l’observa entre ses cils. Layla, qui dirigeait l’embarcation avec concentration, avait une stature droite et Seraphine, même si elle ne se laissait pas facilement impressionner, la trouva plutôt intimidante. La courbure de son dos comportait une brisure, un peu comme les gens en deuil mais l’antiquaire ne pouvait l’affirmer. La brunette ferma les yeux pour respirer l’air marin en attendant que, peut-être, l’ancienne militaire s’ouvre un peu à sa cliente.

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Layla Cook


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+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyDim 19 Juil - 22:28


take me to caribbean


Curieuse, Layla se pencha sur le dessin que lui montrait sa cliente : une petite statuette en pierre, sertie d’une pierre dont elle n’avait pas l’expertise pour dire si elle était précieuse ou non, mais ce genre d’estimation n’était ni de son ressort ni dans ses prérogatives. Elle, elle était là pour amener mademoiselle Magpie où elle le voulait, et l’aider à mettre la main sur cette statuette. Si elle avait décidé de mettre le prix pour engager quelqu’un pour la retrouver, c’était qu’à ces yeux, elle en avait, de la valeur ; Layla n’avait pas besoin de plus d’informations que ça. D’un geste décidé, Layla fit ronronner le moteur, et mit les mains sur la barre. Puisque le plan d’attaque était décidé, elles n’avaient plus qu’à partir. En quelques manœuvres habiles, le bateau finit par quitter le port. L’eau était calme, le vent n’était guère plus qu’une agréable brise venue du large, et aucun nuage à l’horizon : autant dire que les conditions étaient idéales pour leur expédition. A peine avaient-elles quitté la marina, les deux aventurières, que Layla sentit le vent du large remplir ses poumons, souffler sur les braises de l’anticipation et de la satisfaction d’être là, à sa place, comme elle aurait dû l’être depuis longtemps. Elle en regrettait presque d’avoir autant attendu avant de franchir le pas. Quant à Seraphine, elle savait déjà qu’elle conserverait toujours quelque part le souvenir de cette bien curieuse antiquaire, qui avait été la première à lui donner sa chance dans ce virage à 90°, après une fin du monde dévastatrice.

« On le saura très vite une fois sur place. » répondit-elle aux inquiétudes de sa cliente. « Les pilleurs prennent rarement la peine de couvrir leurs traces ou préserver les épaves qu’ils envahissent. » Bien plus souvent des barbares que de véritables amateurs d’histoire soucieux de préserver quelques artefact du passé pour les mettre dans un musée. Heureusement, Seraphine n’avait pas l’air de ce bord-là. Non, vraiment, elle n’était pas prompte à vite accorder sa confiance, mais sa première cliente lui avait fait, et continuait de lui faire, bonne impression. Ce qui, pourtant, ne l’empêcha pas d’être surprise lorsqu’elle sembla s’intéresser à elle. Oh. Ah, oui, évidemment – elle avait tendance à oublier que tout le monde n’était pas du genre mutique ou à préférer le bruit des vagues que celui des voix humaines, et finalement c’était un soulagement que Seraphine prenne l’initiative de lancer la conversation au lieu d’attendre d’elle qu’elle le fasse. Parce qu’elle aurait attendu longtemps, la pauvre. « Erm… récemment, à vrai dire. » répondit-elle, cherchant ses mots avec la même aisance qu’un gosse cherchant un lego perdu dans un bac à sable. Rapidement, Layla glissa une œillade à son interlocutrice. Elle avait l’œil vif, mademoiselle Magpie, attentif, l’air intelligent et perspicace de ces gens terriblement observateurs et à qui rien n’échappait jamais, surtout pas les silences. Avec elle, Layla se doutait que ce ne serait pas un recours acceptable. Encore moins si elle voulait faire une bonne impression auprès de sa cliente.

Et si en général, Layla se fichait pas mal de faire une bonne impression ou non, cette fois, son instinct lui soufflait qu’elle devrait s’en soucier. C’était un nouveau monde, un nouveau mode de vie, qui s’ouvrait à elle – dans lequel elle allait avoir besoin d’alliés et de contacts. Et puisque le courant avait l’air, pour le moment, de bien passer avec sa première cliente, peut-être devrait-elle faire ce qu’il faut pour nourrir cette nouvelle connexion. Y compris satisfaire sa curiosité. Alors, Layla redressa le dos, et se plia à sa requête. « Un peu par hasard, un peu par vocation. J’ai passé une dizaine d’années dans la Navy. Plongeuse-démineuse. J’ai quitté les rangs il y a six ans, pour… » Elle marqua une brève hésitation. Comment est-ce qu’elle pouvait seulement expliquer les circonstances de son départ sans aller dans les détails les plus douloureux ? Pudique, elle l’était terriblement, et la plaie, elle, était encore ouverte et à vif, même si ces derniers mois avaient marqué de nets progrès. Elle espérait que Seraphine lui pardonnerait l’euphémisme qu’elle allait lui servir ; mais parfois, les animaux sauvages préféraient cacher leurs blessures que les exposer aux bonnes âmes de passage. « Pour raisons médicales. J’ai passé quelques temps chez les garde-côtes, à repêcher les touristes imprudents et les pêcheurs en difficulté, et j’ai eu quelques boulots de plongée ou de navigation pour aider des équipes de chercheurs, mais sans jamais me lancer à plein temps. Puis, l’an dernier, j’ai été recrutée par l’ambassade atlante. Pour leur servir de diplomate. » Le souvenir lui arracha un sourire, et même un petit rire silencieux. Seigneur, elle avait l’impression qu’une vie entière s’était écoulée depuis. « Je suis sûre que vous vous rendrez vite compte que les belles paroles et la négociation, c’est pas mon domaine. J’ai fini par démissionner juste avant qu’on ne se fasse enlever par une entité alien. Puis, après six mois d’apocalypse, je me suis dit qu’il était temps que j’arrête de faire semblant de vouloir un job normal, et de retourner aux sources. » La mer et l’aventure, et ni dieu ni maître. « Vous êtes ma première cliente depuis que je m’y suis mise sérieusement. » précisa-t-elle avec un léger sourire, alors que le bateau filait agréablement sur les flots. Et puisqu’elles filaient plein cap, elle s’autorisa à relâcher un peu son attention pour se concentrer sur sa curieuse cliente. « Et vous ? » demanda-t-elle. « Je ne m’attendais pas à compter des antiquaires dans ma clientèle. Je pensais que vous restiez en boutique et que vous passiez par des tiers partis pour dénicher vos trésors. C’est vous qui préférez aller à la source, ou est-ce que cette fois est une exception ? » Après tout, elle aussi était curieuse. Tout, chez mademoiselle Magpie, encourageait à la curiosité.

 
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Seraphine Magpie


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• Plus l'objet est en contact avec son propriétaire, plus elle peut en tirer des informations
• Un contact avec autrui, court, lui permet au mieux de déceler une émotion. Il lui faudra entre 5 et 7 minutes pour remonter jusqu'aux premiers souvenirs
• l'extraction des souvenirs provoque chez elle un flash qu'elle arrive parfois à cacher mais qui lui est difficile de contenir lorsque l'image est pénible à encaisser

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyDim 26 Juil - 20:02

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"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪


Seraphine avait déjà fouillé un petit peu le passé de sa brève employée. Même son lien particulièrement doué avec le hacking d’informations (elle ne le faisait jamais elle-même, peu familière de la technologie) n’avait pas pu trouver grand chose. Si son statut de militaire était ressortit, le reste des confessions de Layla renseigna l’antiquaire. Les atlantes ? pensa Seraphine qui réalisa que la demoiselle endurcie était un véritable couteau suisse. Peu importe qu’elle ne soit pas douée en parlementations, pour la brunette c’était une preuve qu’elle avait plus de chance d’être franche en comparaison avec un bon orateur. Seraphine babillait avec finesse quand il le fallait, et était bien la première à jongler entre hypocrisie et bassesses pour arriver à ses fins. Mais elle n’userait pas de ces talents-ci avec la plongeuse, ce serait une perte de temps. De toute façon elles avaient le même but puisque Seraphine l’avait payée.

Le cahot du bateau, les bruits et les remous contre la coque… tout cela transporta la jeune femme dans l’imaginaire. Elle pensa aux atlantes, aux trésors sous-marins et à ces centaines de milliers d’antiquités qui devaient choir au fond, dans l’immensité gargantuesque. Seraphine se pencha par dessus la rambarde, précautionneusement. L’embarcation filait et la surface, comme un miroir, renvoyait le reflet du visage intrigué de l’exploratrice d’un jour. Toutes deux pouvaient se targuer d’une première fois ce jour là dans ce cas. Le vent chargé d’iode emmêla ses cheveux et elle se retourna vers Layla en la regardant par dessus ses lunettes :

Je doute que vous rencontriez un jour une antiquaire comme moi, annonça-t-elle avec un sourire embarrassé. En général on s’étonne plutôt de mon âge, votre question est originale.

Il fallait de longues années d'études d'Histoire de l'Art pour pouvoir estimer un objet. La moyenne d'âge de ses homologues (le plus souvent masculins) était d'une cinquantaine d'année au moins. Mais, quand on peut directement remonter jusqu'au fabricant mentalement, les choses se simplifient.
Seraphine s’étira avant de se lever, la main sur un cordage juste au cas où. Elle gonfla la poitrine en faisant face à l’horizon et haussa un peu la voix pour se faire entendre et lui répondit en triturant son gant :

On va dire que d’ordinaire je n’ai pas besoin de me rendre sur place pour évaluer de l’authenticité d’une pièce. Mais j’aimerais faire ça plus souvent.

Elle fit un pas sur le pont, se tenant le haut du crâne pour ne pas avoir les cheveux devant les yeux et haussa les épaules :

Normalement je ne parle pas trop de ça, mais je dois rester sur Gotham le plus souvent possible pour raisons personnelles. C’est aussi ce qui m’a poussé à venir aujourd’hui, paradoxalement. Ce que nous allons chercher est plus qu’un simple vestige du passé, mademoiselle.

Énigmatique, la jeune femme n’avait pas la sensation d’en faire trop. C’était plus fort qu’elle : à force de lire des récits d’aventure aux quêtes mystérieuses, elle s’était glissée dans la peau du personnage. Son personnage. Et tout ce qu’elle pouvait espérer c’était que son histoire finisse bien, que l’oeuvre de fantasy ne devienne pas une tragédie. L’habituée des costumes passa sous une autre corde, occupée à sa petite exploration du bateau. Elle pensait, comment les choses allaient se goupiller si leur trouvaille fonctionnait réellement ? Son cœur battait tandis que son esprit peignait l’image irréelle d’un réveil. Comment réagir ? Comment faire la part des choses entre le vrai et le faux ? Démêler les fautes, les excuses, le pardon, dans un tourbillon de confusion, tout cela allait s’avérer complexe.

Est-ce que vous êtes amoureuse, mademoiselle Cook ? demanda-t-elle alors sans pudeur, sans honte, le gant parcourant les sangles, les anneaux et le bois du bateau, un peu perdue dans ses pensées. Certainement qu’elle devait l’embêter, l’ancienne navy seals, avec ses questions bizarres. D’ordinaire sur la réserve, Seraphine à la veille d’un (peut-être) énorme changement dans sa vie avait besoin d’être aiguillée. Il y avait bien peu d’hommes au final dans son existence mais ça avait suffit pour la désorienter et bousculer ses certitudes. Il lui fallait, à ce moment là, un différent type de jumelles pour regarder au loin. Quoi de mieux pour ne pas s’égarer trop que de connaître l’avis d’un tiers ?

Elle se coinça les cheveux dans une bague entre deux pans de voile et s’appliqua à les délivrer en attendant une réponse. Si ça se trouvait, son employée allait se fermer comme une huître voir répondre d’un ton sec. Elle verrait bien. Layla Cook était un type de femme qu’il lui était rare de rencontrer, et d’un coup elle avait la sensation qu’avoir son approche pour toutes sortes de choses serait particulièrement revigorant.


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Age du personnage : 33 ans.
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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyDim 2 Aoû - 21:20


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Clairement, Seraphine Magpie était un drôle de bout de femme, dont Layla ne s’attendait pas à croiser un jour un second modèle. Un petit bout de femme avec une poigne de fer dans un gant de velours – ou de dentelle – et, elle en était persuadée après quelques minutes à peine en sa compagnie, un talent certain pour obtenir tout ce qu’elle voulait, si elle s’en donnait la peine. La main sur la barre et sa boussole interne réglée sur leur cap, Layla se permettait d’observer sa cliente alors qu’elle lui en révélait un peu plus sur elle-même, tout en accomplissant l’exploit de soulever plus de questions qu’elle n’en résolvait. Layla n’y connaissait rien en authentification d’antiquités, mais elle était à peu près sûre que la plupart des vieux objets qui pouvaient remonter à la surface avaient besoin de survivre à un long processus d’analyse avant d’être certifiés. Mais Seraphine ? Elle lui donnait l’impression d’être de ces personnages capables de contourner les règles avec tellement d’élégance que le reste du monde s’en apercevait à peine. Mais cette affaire qui l’avait menée jusqu’en Floride, et qui la menait maintenant jusqu’aux Caraïbes, avait l’air très personnelle. Assez personnelle, assez ancrée quelque part dans l’âme de sa cliente pour qu’elle la convainque de traverser tout le pays et s’embarquer dans une drôle d’aventure aux chances de succès complet discutable. L’espoir faisait vivre, et l’espoir poussait à toutes les folies que d’autres auraient qualifiées de farfelues. Et Layla, d’ordinaire bien peu curieuse quant aux vies des autres, se prit à se demander quel pouvait être la brise qui avait poussé Seraphine Magpie aussi loin de chez elle.

Mais, curiosité ou non, Layla continuait d’être poussée par une discrétion et une réserve toutes personnelles, et aussi un peu par déformation professionnelle, et elle ravala les questions qu’elle aurait pu avoir, songeant que la vie privée de Seraphine ne la regardait pas. Enfin, ça, évidemment, c’était sans compter la curiosité de Seraphine elle-même, qui avait l’air de ne pas connaître de limite. Sa question sortit de sa bouche, avec sa voix fluette, avec une innocence consommée ; mais aux oreilles de Layla, elle claqua dans l’air comme un pétard mal calculé. Incapable de masquer sa surprise, elle devait avoir l’air drôlement maline, l’ex-US Navy, à ouvrir la bouche comme un poisson avant de la refermer aussitôt, un joyeux cocktail de confusion et panique flashant dans ses yeux habituellement durs. « Moi ? » demanda-t-elle en ayant presque l’impression de s’étouffer avec de l’air. Quelle question, qui d’autre y avait-il sur ce bateau répondant au nom de mademoiselle Cook. Get a grip, sailor, se sermonna-t-elle en se raclant la gorge, pas habituée à ce qu’on s’intéresse à sa vie privée, et encore moins aussi ouvertement. Elle avait prévu beaucoup de choses pour ce voyage, Layla. S’était prémunie contre une possible tempête, un naufrage, même des attaques pirates. Mais une question aussi personnelle, pas le moins du monde. Allons, Cook. Respire. Au lieu de te sentir stupidement attaquée pour quelque chose d’aussi simple.

Se morigénant intérieurement pour sa propre bêtise, Layla s’éclaircit la gorge et hocha la tête en braquant ses yeux sur l’horizon. « Oui, oui je suis amoureuse. » Seigneur, qu’il était étrange de se l’entendre dire à voix haute, et à quelqu’un d’autre qu’au principal concerné. En particulier à une parfaite inconnue. S’il pouvait la voir, d’ailleurs, il rirait bien, elle en était persuadée. « On vit ensemble depuis peu. Mais ça fait longtemps qu’on… pas qu’on est ensemble, mais qu’on aurait voulu… ça a été assez compliqué. » soupira-t-elle, en s’accordant à elle-même un zéro pointé pour ces explications qui devaient être tout, sauf claires. Et en même temps, Seraphine pouvait-elle lui en vouloir de garder une part de jardin secret ? Il y avait peu encore, Layla s’apparentait plutôt à un chien sauvage mordant tout ce qui l’approchait de trop près. Ca, ces confessions qu’elle lui faisait, à sa drôle de cliente un peu fascinante, c’était aussi un test. Un effort. Une épreuve, que Seraphine n’avait probablement pas soupçonnée. Mais, alors qu’elle se mordait l’intérieur de la joue, Layla fit le lien entre cette question saugrenue, et les déclarations de la jeune femme. Elle avait quitté Gotham pour des raisons personnelles, à la recherche de quelque chose de bien plus important qu’un vestige du passé, et voulait savoir si elle était amoureuse. Peut-être que sa curiosité n’était pas si saugrenue que ça, au final. « C’est pour ça que vous voulez retrouver cette statuette ? » demanda à son tour Layla, moins hésitante à laisser libre cours à sa curiosité à elle maintenant que les cartes commençaient à s’abattre. Elle trouva même le courage de regarder à nouveau Seraphine. « Pour quelqu’un d’autre ? Quelqu’un qui vous attend à Gotham ? » Ca aurait du sens, tout en épaississant plus le mystère encore. « Ca doit être quelqu’un d’important pour justifier un si long voyage. » Mais ça, elle pouvait le comprendre. Parce qu’elle, elle avait passé cinq ans à regretter de ne pas l’avoir fait, le voyage.

 
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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyMar 1 Sep - 21:35

Take me to Caribbean × ft. LAYLA & SERAPHINE
 





"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪

Que ce soit son ami Cain qui parlait de son lien étrange avec une rouquine à chapeau ou cette ex-militaire qui évoquait sa relation qui aboutissait enfin sur une histoire, les tons, les impressions, les expressions laissaient Seraphine envieuse. Bien trop coincée entre le peut-être, le jamais et le jamais plus, elle avait la sensation que son être sonnait creux. Pourquoi n’avait-elle pas la même symphonie que les autres ? Au lieu de ça, elle peinait à émettre une quelconque note.

Elle hocha la tête, imaginant parfaitement avec quelles difficultés l’aventure de Layla Cook trouvait un dénouement heureux, même si elle était loin d’être devin. Sa vie avait dû être bien agitée, comme une mer houleuse. Cela se voyait dans les prunelles foncées de la navigatrice, qui s’étaient sensiblement éclaircies à mesure qu’elle s’expliquait. Seraphine était consciente d’avoir été un peu trop directe, de ne pas avoir respecté la pudeur de son employée du jour. Seulement, ça avait été plus fort qu’elle. L’antiquaire n’avait pas réalisé à quel point elle s’exposait en questionnant Layla. Tandis que l’une prenait des couleurs, l’autre se ternissait, comme en se repliant sur elle-même. En apparence, Seraphine gonflait la poitrine face au large, elle s’était un peu détournée de la barre, pour mieux cacher à Layla combien elle se recroquevillait à l’intérieur. Leurs regards se croisèrent de nouveau tandis que cette dernière posait la question qui arracha à la brunette un air pincé. Elle s’effaroucha presque alors que c’était la première à avoir lancé les hostilités.

Seraphine maintint le contact distancé tel quel, ne courba pas l’échine. Hiro l’attendait-il ? Elle avait plutôt l’impression qu’elle était celle qui demeurerait toujours dans l'expectative en ce qui le concernait. Elle qui avait cherché à être son phare pour le chemin du retour ne devait certainement pas éclairer assez fort. L’antiquaire n’émettait sans doute plus, ou alors très faiblement. La pauvre flammèche qui s'attachait encore à son âme se démenait pour ne pas mourir. Cette statuette était l’une de ses dernières options. Non pas qu’elle veuille croire en son soit-disant pouvoir, il le fallait. Elle s’y accrochait avec tant de force que l’échec n’était pas permis. La bourrasque iodée emmêla ses cheveux encore un peu tandis que Seraphine  baissa enfin les yeux sur le bois laqué de la banquette où elle était assise :

Oui il l’est, conclu-t-elle. Alors j’espère que ce ne sera pas seulement un bel objet que nous allons dénicher là bas. Elle releva la tête vers leur destination.

Encore combien de temps avant d’arriver à la frégate déjà ?

Il disait toujours que tu t'impatientes trop facilement, pensa-t-elle. Elle redoublerait d’effort, oui. Ca ne lui faisait rien de jouer les chevaliers servants, elle le ferait éternellement s’il le fallait. Voilà pourquoi le héros qui l’avait récemment approché lui faisait si peur. Elle avait bien envie ces temps-ci de s’abandonner à cette image que les gens avaient d’elle : un petit bout de femme, avec du tempérament mais toute faite de sucre, une demoiselle en détresse perchée sur des talons. Elle observa l’eau miroitante de l’océan, scintillante comme une parure luxueuse, puis elle abaissa les épaules :

Je compte sur vous mademoiselle Cook, vraiment. Je sais que je vous paie pour ce service mais si nous réussissons, j’aurais une dette envers vous, clama Seraphine en se tournant vers Layla.

***

Ces très anciennes jumelles n’avaient rien perdues de leur fonction première. Certes, le matériau était lourd et les jointures rouillées couinaient à l’ouverture et à la fermeture, mais les optiques marchaient complètement. C’est à travers elles que Seraphine observait au loin un point oscillant. Il y avait comme un marche pied, de l'océan vers la mer des Caraïbes : l’eau semblait peu à peu plus transparente, le fond moins lointain. Elles touchaient au but. Les couleurs turquoises sous l’embarcation qui ralentissait ravirent les yeux de Seraphine qui s’était penchée pour admirer les remous sur la coque, le paradis mouvant de petits poissons, les tâches sombres formées par les algues sous-marines. Pour une urbanisée comme l’antiquaire, cela faisait une drôle d’impression. Bien sûr, son petit cocon parfait se trouvait forcément en intérieur, calée dans un bon siège avec un thé brûlant par exemple, mais elle devait l’admettre, à cet instant elle se sentit bien. Apaisée par les clapotis et le bois grinçant du bateau de Layla, elle en oublia presque qu’elles n’étaient pas venues faire trempette en buvant un cocktail. Seraphine déchanta d’ailleurs en jetant de nouveau un oeil à travers les jumelles allemandes verdies : l’embarcation flottante était dans un bien piteux état.


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+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyLun 7 Sep - 22:27


take me to caribbean


Seraphine changeait soudainement de sujet – mais pas totalement, Championne, visiblement, du zigzag adroit quand elle non plus ne voulait pas aborder un sujet trop tabou, trop difficile, ou trop prive face a une inconnue, acrobatie probablement plus subtile et efficace que les silences bornés dans lesquels Layla savait si bien se draper quand elle, elle n’avait pas envie de répondre a une question. Seraphine, elle, revenait savamment sur le sujet d’une façon qui évite les écueils dont elle ne voulait pas, restant en contrôle de la discussion, ne révélant que ce qu’elle voulait bien révéler, ni plus, ni moins. Et Layla était plutôt bien placée pour la comprendre. Le regard qu’elle porta sur Seraphine qui lui tournait le dos, les épaules affaissées, était un regard un peu neuf, un peu change. Allons. Comme si elle ne pouvait pas comprendre, cet impératif dévorant qui saisit à la gorge lorsqu’il s’agit de retrouver, ou de préserver, un être cher. C’était une lourde responsabilité, que Seraphine se mettait elle-même sur les épaules – et dans ses paroles, il semblait bien qu’elle lui demandait de la partager, cette responsabilité. Layla hocha brièvement la tête, et fixa à nouveau son regard sur l’horizon. « Alors on réussira. » repondit-elle, avec le calme détaché des gens qui, une fois l’esprit fixé sur un problème, n’en démordaient plus jusqu’à y trouver une solution. Elles la trouveraient, cette relique. Soit réellement, en la ramenant a la surface, soit en déterminant qu’elle avait coulé quelque part – mais Seraphine ne repartirait pas d’ici dans l’incertitude. Ca, c’était la promesse que Layla pouvait lui faire sans la moindre hésitation.

**

Au cours de ses nombreux voyages, Layla avait quelques fois eu l’occasion d’explorer les mers des Caraïbes – et elle devait bien l’avouer, elle commençait à se prendre d’une affection particulière pour ces eaux qui semblaient faites de turquoises et d’émeraudes liquides. Plus elle découvrait les mers avec des yeux nouveaux, derrière les lentilles du Clear et du Parlement des Vagues, plus elle réalisait à quel point les eaux de la planète semblaient revêtir des personnalités différentes. Dans les Caraïbes, l’eau avait quelque chose de chaleureux, se faisait joueuse et facétieuse. Même sa cliente avait l’air sensible au décor, songea Layla en voyant le sourire excite sur ses lèvres – avant de s’effacer presque aussitôt sitôt que l’épave entra en ligne de mire. Ses sources ne s’étaient pas trompées : le naufrage avait du être particulièrement brutal. « Et maintenant, on n’a plus qu’a espérer que ce que vous recherchez n’ait pas été emporté par un courant. » Mais ça, même si c’était le cas, Layla avait peut-être un moyen de tricher un peu. Peut-être. A vrai dire, ce serait la première fois qu’elle essaierait, mais après les confessions de Seraphine, elle était déterminée à tenter le coup si la nécessité s’en faisait sentir. « Si on ne trouve rien ici, on tentera autre chose. Mais une chose à la fois. » Approchant de l’ile sur laquelle le navire s’était échoué, brisé en deux sur un amas rocheux, une moitie immergée et une moitie a l’air libre, Layla jeta l’ancre et immobilisa leur embarcation dans le sable, près de la plage avoisinant les rochers et l’épave. L’aventure commençait pour de bon.

Layla disparut dans la cabine du bateau et en ressortit quelques minutes plus tard, vêtue d’une combinaison de plongée, portant sous le bras un masque, une bouteille d’oxygène, une caméra, et un moniteur. D’un geste, elle intima a Seraphine – dont elle avait bien compris qu’elle n’avait aucune envie de se mouiller, et qui de doute façon n’avait jamais été formée à la plongée – de s’approcher, avant de lui tendre le moniteur. « Tenez. J’aurai une GoPro attachée a ma combinaison, vous pourrez voir tout ce que je vois, peut-être remarquer quelque chose qui m’échappe. J’ai un micro dans mon masque, vous avez un micro dans le moniteur. On pourra communiquer tout du long. » En temps normal, elle n’aurait pas eu besoin d’assistance – mais Seraphine était une antiquaire, elle avait l’œil pour les vieilleries. Sa participation pourrait s’avérer plus essentielle qu’elles ne l’avaient soupçonné. Une fois l’équipement confié à sa camarade d’aventure, Layla chaussa sa bouteille d’oxygène, son masque, raccorda tout son équipement avec la dextérité que procurait une vie d’habitude, et enjamba l’échelle pour aller mettre les pieds dans l’eau – pas très profonde ici, mais quelques brasses a peine, et elle n’aurait plus pied. Et elles pourraient passer aux choses sérieuses. « Si vous vous ennuyez, vous pouvez aller jeter un œil dans la partie émergée du bateau. En étant prudente. Et emmenez le moniteur avec vous, qu’on puisse garder contact, d’accord ? » Et, avant de s’éloigner pour se mettre au travail, Layla hésita une dernière fois, avant de se lever les yeux vers Seraphine. « Si on ne trouve pas cette statuette avant de devoir rentrer, je reviendrai quand la marée le permettra à nouveau. » Une façon comme une autre de dire qu’elle ne baisserait pas les bras avant d’avoir mis la main sur ce qu’elles étaient venues chercher. D’une façon ou d’une autre. Et, sur ces paroles un peu cryptiques, Layla commença à s’éloigner, et, dès qu’elle le put, plongea la tête sous l’eau, et commença à nager rapidement vers l’épave. « Vous me recevez ? » demanda-t-elle dans son micro. Cette fois, plus de retour en arrière. Pas comme si l’une ou l’autre en avaient envie, de toute manière.

 
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Seraphine Magpie


Seraphine Magpie

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Psychométrie : Capacité d'extraire des souvenirs et des émotions d'objets et d'êtres humains
• Plus l'objet est en contact avec son propriétaire, plus elle peut en tirer des informations
• Un contact avec autrui, court, lui permet au mieux de déceler une émotion. Il lui faudra entre 5 et 7 minutes pour remonter jusqu'aux premiers souvenirs
• l'extraction des souvenirs provoque chez elle un flash qu'elle arrive parfois à cacher mais qui lui est difficile de contenir lorsque l'image est pénible à encaisser

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptySam 26 Sep - 22:04

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"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪

Le corps couvert de combinaison noire de Layla s’immergea dans l’eau, avec l’habileté et la grâce d’un dauphin ; à la fois puissant et gracieux. La voir disparaître sous la surface arracha presque Seraphine à la réalité à cet instant, et l'énigmatique phrase qui le précéda se mit à lui tourner dans la tête. Il y avait été question de solution alternative, dont Seraphine comptait bien faire usage elle aussi, même si elle ne comprenais pas dans quelle mesure son employée pourrait l’aider si l’objet était hors de portée. La jeune femme se reprit finalement en baissant le nez vers ses mains qui détenaient désormais le moniteur. Puis, elle braqua le regard vers l’embarcation brinquebalante et abîmée : elle savait ce qui lui restait à faire, alors elle extirpa la petite besace de son sac pour y glisser l’écran. Ni une, ni deux, la voilà qui prenait la direction de l’épave :

Cinq sur cinq mademoiselle Cook, répondit-elle tout en raccourcissant la distance entre elle et le tas de bois flottant. Quelques grosses pierres découpaient le bordure de la plage et trempaient dans l’eau pour s’approcher bon-gré, malgré de son objectif. Alors, elle resserra sa chemise sur sa taille et ôta ses bottines inadéquates, retroussa le bas de son pantalon et réhaussa la queue de cheval sur son crâne. Ceci fait, elle avertit son employée du jour avant d’entreprendre prudemment d’escalader la roche depuis la plage. Elle parvint miraculeusement au bord du rocher, au bord de l’eau, Layla avait elle aussi atteint son but. Toutes deux grignotaient le bateau par les extrémités : il y avait quand-même moyen de s’y retrouver. Seraphine s’assit dans un coin plat du récif pour regarder l’écran du moniteur :

Vous y voyez quelque chose ?

L’eau, la dessous, était plus trouble qu’il n’y paraissait mais Seraphine se concentra. A sa portée, il y avait la proue cassée du navire. Alors, elle coinça son gant entre ses dents pour l’enlever et posa sa main sur le bois. Elle espérait bien que les planches meurtries et miteuses lui balanceraient deux trois tuyaux mais ôtait bien vite les doigts, tant les cris et les perturbations bruyantes l’assaillaient de toutes parts, indéchiffrables et illisibles. Toute retournée, elle abandonna sur le moment pour se focaliser sur la vue de la GoPro. Tant pis, si vraiment Layla ne savait pas où commencer, Seraphine réessaierait. Pour l’heure, elle grimpa aussi délicatement que possible dans le bateau :

Je suis à bord, nota-t-elle en tenant contre elle le moniteur. Commençant par arpenter tout ce qui demeurait à la surface, elle tenta de ne pas marcher pied nus sur les quelques crabes qui partaient se cacher à chaque grincement de plancher. Elle grimaça : son escalade n’avait pas manqué de lui érafler les talons et d’entailler sa voûte plantaire, mais il ne s’agissait pas là de jouer les petites filles. Il y avait encore des caisses qu’elle fouilla sans succès tout en jetant de réguliers coups d’oeil à l’écran. Tout à coup, elle vit la coque éventrée, là sous elle et réalisa dans quelle folie Seraphine s’était embarquée :

Mon dieu… c’est si horrible que ça ?

Elle tomba assise dans l’embarcation, devant l’ampleur de la tâche. L’antiquaire devait ré-essayer. Quel autre choix y avait-il quand on voyait à quel point il était probable que la statuette soit tombée dans la cavité monstrueuse de la coque ? Elle se pencha sur l’écran comme pour y entrer et scruta les profondeurs. Les légers à-coups dû à la nage de la plongeuse et la caméra en fish-eye donnaient à Seraphine une drôle d’impression. Comme si elles étaient dans un film catastrophe et, que d’une minute à l’autre, entre deux respirations embouteillées, elles tomberaient sur un monstre légendaire sous-marin. Ah personne n’aurait jamais imaginé Seraphine agenouillée dans un bateau clandestin naufragé, les yeux fixés sur un direct immergé. Même son ami Cain, qui lui devait certainement se douter de quoi elle pouvait bien être capable, n’aurait songé à une telle image de l’antiquaire. Mais elle se fit violence en plaquant à nouveau -les deux mains cette fois- sur le plancher. Elle avait déjà vu pire que ça : des guerres, des tueries, des meurtres, au travers d’objets de toutes sortes. Qu’est-ce qu’un accident maritime pouvait bien te faire ? Ce n’était pas tant l’horreur que l’appréhension de ne rien y trouver de probant, de faire peut-être fausse route… Mais, quelques secondes passèrent et Seraphine, les yeux fermés, en pleine lutte pour stabiliser un tant soit peu cette tempête d’images s'arrêta de respirer. Dans un souffle, elle s’enquit, les mèches vagabondes retombant presque sur l’écran qui diffusait toujours :

Là, dans le fond, à l’arrière du bateau. Je… crois qu’il y a … quelque chose.

Pour mieux ne pas dire un coffre et passer pour une extralucide directement. Seraphine pouvait se tromper, mais elle aurait juré avoir vu une ombre tendre le bras vers cette zone où une grosse boite en ferraille coulait. Raccorder une scène vécue et une vidéo en 2D n’était pas des plus évident, mais ça valait la peine de tenter. La brune respira le plus discrètement possible, reprenant son souffle, éprouvée comme à chaque lecture du genre. Première piste.



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Layla Cook


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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptySam 3 Oct - 23:40


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Est-ce qu’elle y voyait quelque chose ? Il y avait un an encore, elle n’aurait probablement rien vu, non, l’eau sombre et presque marécageuse n’offrant à peu près aucune visibilité sous la coque immergée du navire. Mais aujourd’hui, il semblait bien qu’avoir abandonné exactement cinquante pour cent de son humanité au point le plus profond des océans avait été récompensé de quelques avantages ; il lui fallut quelques secondes d’ajustement, mais elle sentit, derrière ses paupières, derrière ses iris, le voile du Clear recouvrir sa cornée, et illuminer le paysage tout autour d’elle. Sa lampe frontale donnait le change à son employeuse, et Layla continua de progresser en tâchant de rendre son attitude la plus naturelle – ou plutôt, humaine – possible. « Soyez prudente, le bois est vieux et vermoulu. » lui recommanda-t-elle en entendant sa déclaration et l’écho des craquements du bois résonner dans l’eau – sans se douter un seul instant que dans cette étrange association, elle n’était pas la seule à garder un secret lourd de sens, et pourtant crucial au déroulé de leur mission. Et la voix de Seraphine, de l’autre côté du moniteur, une corde d’horreur dans la voix alors qu’elle réalisait les dommages subis par le navire, lui rappelait, pour une fois, la cruauté dont la mer pouvait faire preuve – prudence ou non. « Yep. Le naufrage a dû être particulièrement violent. » Pour éventrer le vaisseau de la sorte, il le fallait bien. Quant à savoir ce qui avait causé le naufrage – tempête, bataille navale, sabordage, autre chose encore, voilà qui resterait sans doute à jamais un mystère.

Le silence retomba, Seraphine sans doute concentrée sur ses propres recherches – quand bien même Layla se trompait sur la nature exacte de ces recherches – et Layla décida elle aussi de se focaliser sur son exploration. Toute la poupe du navire était sous l’eau, pratiquement, submergée par les flots, s’enfonçant dans le sable, dévorée par les algues et la mousse sous-marine dans lesquelles une multitude de petits poissons avaient visiblement élu domicile. Dans un premier temps, elle contourna la coque, effleura le sol sableux de ses doigts, cherchant à vérifier que l’objet de leur venue n’était pas bêtement à portée de main. Mais, elle l’avouait, elle aurait été déçue si tel avait été le cas. Alors, une fois qu’elle n’eut rien trouvé, elle avisa une large brèche dans la coque, et en deux brasses, s’y engouffra en prenant garde de ne bousculer aucun coquillage paisiblement accroché à leur demeure centenaire. Wow. Elle n’en était pas à sa première épave, Layla, mais face à ce spectacle tout droit sorti des pages de l’Île au Trésor, comment, même elle, image humaine du stoïcisme, pouvait-elle rester de marbre ? Des arches de bois couvertes d’anémones, d’éponges de mer, et de plus de coquillages encore, des coffres, des caisses éventrées, peut-être lors du naufrage, peut-être par d’autres curieux. Et toujours, ce silence propre à la mer, qui n’en était pas vraiment un, mais dans lequel elle se sentait plus à sa place que n’importe où ailleurs. A une exception près. La voix de Seraphine l’arracha à sa contemplation, alors qu’elle se laissait gentiment dériver pour fouiller un coin du bateau sans déranger les poissons, et son regard se reporta aussitôt sur l’endroit indiqué par sa compagne. « Je vais voir. » répondit-elle aussitôt, en donnant une poussée contre une paroi pour se propulser en avant. Avec agilité, elle contourna hamacs et meubles flottants à moitié décomposés qui se dressaient sur son chemin. Et très vite, réalisa qu’elle allait avoir besoin d’un peu d’huile de coude pour arriver là où Seraphine l’envoyait.

« Shit. » souffla-t-elle, sans trop de soucier des convenances, en avisant les épaisses poutres effondrées qui lui barraient le passage – et malheureusement, si bien agencées qu’elle ne pourrait même pas se faufiler entre elles. Tant pis, il allait falloir prendre quelques risques. Du regard, Layla balaya les alentours, et avisa une barre de bois, de la taille de son bras et moins épaisse que celles qui lui barraient la route. Parfait. Elle s’en empara aussitôt, nagea à nouveau à la hauteur des poutres enchâssées, et logea sa barre de bois entre l’une d’elles et la coque, avant de tirer, pousser, et tirer encore de toutes ses forces en grognant, cherchant à déloger la poutre et la déplacer juste assez pour la laisser passer. Et elle faillit basculer, lorsque tout d’un coup, la poutre glissa d’une trentaine de centimètres, arrachant un couinement à la coque, et elle crut bien devoir faire précipitamment demi-tour si tout menaçait de s’effondrer, mais, après quelques secondes, le silence retrouva ses droits. Okay. « C’est bon. J’y retourne. » informa-t-elle Seraphine dans son micro. Puis, avec la souplesse d’une anguille, elle se faufila en direction de ce qu’elle réalisa très vite être ce qu’il restait (c’est-à-dire pas grand-chose) de la cabine du capitaine. Cabine dans laquelle elle était très à l’étroit, avec ces poutres, ces meubles vermoulus et gonflés d’eau, mais une cabine quand même. Voyons, elle ne pouvait pas aller plus au fond que ça – peut-être Seraphine avait-elle aperçu un reflet de sa lampe-torche ? Et, enfin, ses yeux se posèrent sur un coffre à moitié enterré entre bois et sable. « J’ai trouvé quelque chose. Un coffre en ferraille. » D’une brasse, elle piqua à sa hauteur. Le coffre n’était pas si large, mais était tout de même une grosse boîte en fer – et surtout, scellée d’un très épais verrou. L’objet que Seraphine cherchait était peut-être là-dedans. Curieuse, Layla tira son couteau de sa ceinture et tenta de forcer l’ouverture avec la pointe, avant d’abandonner en grognant. Rien, évidemment. « Si vous apercevez une clé, quelque part. Sinon, on devra forcer le verrou. Je… » En relevant les yeux, Layla sentit son cœur, pourtant solide, se décrocher dans sa poitrine, et une vague glacée déferler dans ses veines ; et à ses lèvres échappa une exclamation de surprise horrifiée, alors qu’à une dizaine de centimètres d’elle à peine, flottait un squelette encore habillé de ses habits de mort. Oh putain de bordel de saleté. Les yeux rivés sur le cadavre flottant, Layla se força à respirer pour calmer les battements erratiques de son cœur pris de court. Bon sang, Cook. Un peu de tenue. « Je crois qu’on a trouvé le capitaine. » souffla-t-elle dans son micro, en tenant le coffre contre elle. « Vous voyez quoi que ce soit, là-haut ? Avant que je ne fouille un squelette au cas où il ait encore la clé sur lui, avant de remonter… » Ce coffre ne contenait peut-être rien, mais elle ne pourrait pas porter grand-chose de plus en remontant. Elle l’amènerait à Seraphine, si elle n’avait rien trouvé de probant sur le pont, et replongerait ensuite. Une chose à la fois. Du moins, c’était ce qu’elle se disait sous l’œil attentif du capitaine aux orbites désormais bien vides.

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyMar 3 Nov - 22:58

Take me to Caribbean × ft. LAYLA & SERAPHINE
 





"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪



Les bulles, par volutes, passèrent devant la caméra juste assez pour que Seraphine se rassure : il n’y avait pas qu’elle qui avait manqué de faire une attaque. Il s’avérait que sa compagne d’expédition pouvait ressentir de la peur, et pour une raison ou pour une autre, cela rassura Seraphine. Le corps dépouillé du capitaine leur ayant fichu une belle frousse et en plus, ouvrir le coffret avait l’air plutôt ardu. Mais l’antiquaire avait de l’espoir : cette boîte éveillait ses sens, lui redonnait un coup de jus plus que nécessaire à la poursuite de cette aventure.

Si il n’avait pas été simple pour Layla de parvenir jusqu’à elle, Seraphine espérait secrètement que son contenu serait intacte. Si au contraire elles avaient trouvé cette caisse à portée de main, l’antiquaire l’aurait jugé vide. En y regardant bien cependant, il apparaissait que peu de monde s’était aventuré sur l’épave, sans doute parce que c’était un dangereux parc de jeu pour un pilleur. L’endroit était isolé, le récif aiguisé -en témoignaient les pieds de la brune- et, comme le disait si bien Layla : le bois était en piteux état. L’antiquaire avait manqué de suffoquer quand les poutres avaient failli l'écraser, sous l’eau. Elle s’était retrouvée impuissante, comme préparée à contempler le désastre depuis l’écran, mais fort heureusement la carcasse avait tenu le coup. Restait à trouver la clé et la plongeuse pourrait remonter.

Ah oui, la clé, attendez je jette un œil. Seraphine souleva des planches, farfouilla les placards aux abords de la barre et s’affaira dans les tonneaux par désespoir. Elle avait bien essayé d’user de son pouvoir pour retrouver cette clé, mais tout était trop confus. Elle n’était pas voyante après tout. La grille de la soute supérieure ne lui disait trop rien, mais, elle s’en serait voulu de ne pas avoir essayé :

Je vais devoir descendre, déclara Seraphine en reprenant avec elle le moniteur, il n’y a rien là haut. Elle rejoignit le petit escalier exigue qui s’enfonçait dans les entrailles du navire, et descendit avec précaution les marches abîmées. Le sol de la soute suintait de l’eau de chaque planche. Baignant dans la mer, la profondeur montait et redescendait au fil du courant pour stagner à un bon quinze centimètre. Seraphine, observa ce sous sol vieux à l’odeur de renfermé, d’iode et de bois moisi. Il y avait bon nombre de tonneaux mais aussi des bouteilles et des caisses de munitions sans doute bonnes à jeter. Les cordages s’entassaient ça et là, sillonnant à travers les coquillages et les étoiles de mer. De nouveau, la brune posa le plat de la main sur une poutre, les souvenirs brouillés la désorientèrent plus qu’ils ne l’aidèrent mais, au milieu de toutes les images affadies elle y vit un marin, dans cette même pièce. Seraphine ferma les yeux, guidée par ce souvenir tatoué dans l’âme du bateau. Prudemment, elle posa un pied sur le bois s’enfonçant jusqu’au mollets dans l’eau des Caraïbes. Elle frissonna : peut-être s’était-elle imaginée de l’eau bien plus tiède, mais elle ne rechigna pas à avancer. Concentrée. Le marin cherchait après quelque chose, regardant par dessus son épaule il se hâtait, plongeant la main dans les tonneaux et les caisses à poudre. Qu’est-ce que tu es en train de faire, toi ? murmura pour elle-même Seraphine en posant son pied avec une grande délicatesse. Les planches gémissaient sous elle, et leur complainte l’angoissa. Son cœur s’écrasait à chaque battement et elle continua de chuchoter, espérant que le moniteur dans sa besace ne retransmette rien à l’ancienne navy seals :

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ci-

Nouveau grincement, comme si ce Dieu qu’elle se mettait à appeler se donnait un point d’honneur à lui rappeler qu’elle n’avait que peu crû en son existence dans sa vie. Alors Seraphine se mit à penser à Hiro : C’est pour toi que je fais tout ça mon vieux, alors donne moi de la force. Encore un pas mal assuré mais calculé. Cette impression selon laquelle un poids de plus désolidariserait tout le plancher ne rassurait pas Seraphine. Les grincements autour d’elle s’accentuaient mais elle voulait, elle devait arriver jusqu’au fond de la pièce. Plus que quelques mètres où elle poursuivait ses suppliques vaines, pour se donner un peu de courage. Elle soufflait entre chaque pas, expirant un air façonné de peur et d’appréhension. Cain, tu as intérêt à m’organiser un enterrement princesse, à défaut d’un mariage de rêve. Un sourire s’afficha un instant sur ses lèvres, mais s’évapora à la vue d’un gros crabe qui s’approchait d’un peu trop près. Il la contourna finalement. Bart, franchement, tu me rends hystérique mais qu’est-ce que je donnerai pas pour t’embrasser une dernière fois. Ça y était, elle avait la main sur les vieilles cargaisons et commença à enfoncer ses mains dans les tonneaux, par instinct pur et dur. Ses gants la protègeaient des petits crabes qui logeaient là, et elle farfouilla sans appréhension. Jusqu’à ce, au fond d’une coffre à grain :

J’ai -...!

Un pas en arrière de trop et Seraphine sentit la planche céder sous elle. Son dos heurta le sol qui craqua à son tour et l’eau s’infiltra dans ses vêtements, dans sa bouche et ses lourdes boucles brunes s’agitèrent sans précipitation autour de sa tête, une fois immergée. Elle vit flou, puis ses paupières lasses se refermèrent. Et vint le noir total.


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<3:
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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

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Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
"Take me to Caribbean" (layla) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : "Take me to Caribbean" (layla) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyMer 18 Nov - 21:33


take me to caribbean


Crrrack. Le déchirement du bois avait résonné jusque dans l’eau dans un fracas impossible, et le poids des planches et de Seraphine chutant dans les profondeurs se répercuta en ondes impitoyables à travers l’obscurité froide de cet étrange vestige du passé ; et Layla sentit son sang ne faire qu’un tour en réalisant ce qu’il venait de se passer. Sans hésiter, elle repoussa le squelette moqueur du capitaine – non, il n’était pas du tout en train de sourire en se réjouissant de voir une nouvelle âme le rejoindre bientôt dans son tombeau, c’était forcément une illusion d’optique – et se fraya un chemin jusqu’aux poutres effondrées… qui lui barraient le passage. Merde. Elle était coincée, elle aussi ? « Mademoiselle Magpie ? Seraphine ? » appela-t-elle dans son micro. Aucune réponse. Aussitôt, un compte à rebours s’enclencha dans un coin de son cerveau, comme un automatisme raffiné par des années de pratique. Une minute. Elle avait plus ou moins une minute pour sortir de là, récupérer Seraphine, et la ramener à la surface avant que les dégâts ne deviennent possiblement irréversibles. Rapidement, elle balaya la cabine exiguë du regard – et ses yeux tombèrent sur une ouverture dans la coque, pas assez grande pour la laisser passer, mais assez large, au moins, pour qu’elle sente un courant lui chatouiller les chevilles. Layla se mordit la lèvre inférieure. Elle n’avait pas prévu ça – utiliser les dons du Clear autrement que pour y voir clair sous l’eau, elle aurait voulu éviter, en n’étant pas seule. Mais là, la situation était un peu trop urgente.

Le léger courant qui se glissait à l’intérieur du navire grimpa soudainement en intensité, tant et si bien que les planches en craquaient joyeusement dans une cacophonie sous-marine ; et d’un coup, les planches et poutres qui s’étaient effondrées au passage de Seraphine dégagèrent de la voie, laissant le champ libre à Layla qui, le coffre accroché au mousqueton de son harnais, se glissa dans le courant pour remonter à toute vitesse dans le ventre du bateau. Là, au milieu des caisses vermoulues et des algues qui flottaient sans but, flottait aussi, chevelure brune éparse et parfaitement immobile dans ce lit d’eau surréaliste, le corps inanimé de sa cliente. Quarante secondes. Sans ralentir le rythme du courant, Layla fila droit sur Seraphine, l’attrapa par la taille et l’entraîna avec elle, avant de les propulser toutes les deux vers un trou béant dans le flanc tribord de la coque, au moment même où le poids du bois pourri par des siècles de trempette acheva de ronger les planches restantes : un craquement sinistre retentit dans leur dos à l’instant même où toutes deux retrouvaient l’immensité de la mer, et Layla dut résister à la tentation de se retourner pour contempler le spectacle saisissant de la coque immergée s’effondrant sur elle-même. Les bras fermement noués autour de Seraphine, elle fit plier le courant pour les catapulter à toute vitesse – Orm ou le capitaine Sark seraient fiers – vers la surface, et vers la plage qui, tout d’un coup, apparaissait comme le plus merveilleux des refuges.

Vingt secondes. Layla et Seraphine percèrent la surface de l’eau et, presque aussitôt, atterrirent assez proche de la plage pour avoir pied, et sans perdre un instant, Layla chargea sa victime dans ses bras pour la porter jusqu’à pouvoir s’effondrer à genoux dans le sable blanc. « Seraphine ? » appela encore Layla, les genoux dans le sable en se penchant sur sa cliente inconsciente – son masque jeté de côté avec la boîte trouvée dans la cabine. « Seraphine ! » Sa voix ferme et autoritaire avait beau claquer dans l’air paisible des Caraïbes, elle n’obtint encore aucune réponse. Comme un ordinateur parfaitement programmé pour réagir à une situation vue mille fois, elle se concentra aussitôt sur la prochaine étape – et se mit en position pour exercer quelques compressions sur la cage thoracique de la pauvre jeune femme. Allez, ça ne pouvait pas finir comme ça, avec les secours les plus proches à plusieurs dizaines de kilomètres en bateau ou en hélicoptère et… et Layla tressaillit lorsque Seraphine revint soudainement à la vie, visiblement prête à cracher ses poumons et toute l’eau que les malheureux avaient avalée dans cette mésaventure. Oh thank God. Vite, la plongeuse aida tant bien que mal la malheureuse victime à se redresser et ne pas se re-noyer sur place, et retint un long soupir de soulagement. Personne n’était mort. Personne ne mourrait pour son premier job, bon sang ! « Ca va aller. Vous allez avoir mal au nez et aux poumons un moment, mais ça va aller. » Compétences humaines : zéro pointé. Un peu maladroitement, Layla tapota doucement le dos de Seraphine. « Il ne reste plus grand-chose d’accessible dans la coque maintenant, mais on s’en souciera quand vous serez à nouveau sur pieds. Au moins, on a une bonne nouvelle… » Et Layla tendit le bras pour traîner le coffret qu’elle avait remonté de la cabine et la glisser près de Seraphine, avec une ébauche de sourire à moitié désolé, à moitié encourageant. Un lot de consolation, après avoir frôlé la noyade. Avec un peu de chance, ça compterait même pour quelque chose.

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Seraphine Magpie


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• Plus l'objet est en contact avec son propriétaire, plus elle peut en tirer des informations
• Un contact avec autrui, court, lui permet au mieux de déceler une émotion. Il lui faudra entre 5 et 7 minutes pour remonter jusqu'aux premiers souvenirs
• l'extraction des souvenirs provoque chez elle un flash qu'elle arrive parfois à cacher mais qui lui est difficile de contenir lorsque l'image est pénible à encaisser

Hiro

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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptySam 26 Déc - 15:42

Take me to Caribbean × ft. LAYLA & SERAPHINE
 





"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪




C’est drôle, on imagine jamais que se noyer est une aussi grande source d’introspection. Le cerveau, allégé, sa vie ne se profile qu’à vitesse ralentie. Seraphine avait elle aussi enclenché ce chronomètre dans sa tête, affairée à compter les secondes qui l’éloignaient de ses objectifs mais qui, peut-être la rapprocherai de son ami. Elle espérait juste que son âme flotterait assez longtemps pour qu’elle repousse celle d’Hiro dans son corps alité, qu’il se réveille ou elle lui tirerait les oreilles. Il n’y avait pas de raison qu’elle s’en aille sans avoir au moins réussi ça dans sa vie. Le cœur comprimé, ses regrets la tirèrent vers le fond sans plus de cérémonie, et son enveloppe charnelle s’enfonça dans le noir des profondeurs. Ses cheveux, comme animés, s’agitaient lentement pareils à de fines tentacules de méduse. Cette scène irréelle s’opposait à l’urgence de la situation qui n’effleurait déjà plus Seraphine. Elle n’eut cependant pas le temps d’abandonner, la force qui la hissa vers la surface lui avait paru chimérique, incroyable, mais encore quelques secondes et elle aurait oublié.

Elle en avait vécu beaucoup, des noyades, par souvenirs interposés. Et Seraphine avait toujours rit au nez de ceux qui se permettaient de dire, que mourir noyé était une façon paisible de s’éteindre. Le calme plat n’en est que plus angoissant, l’air des poumons remplacé par l’eau, plus douloureux, la solitude de cet instant, plus grande et la vitesse à laquelle l’on se précipite vers sa fin, plus rapide encore. Tous ces objets désespérés entretenus par Seraphine avaient été particulièrement pénibles à déchiffrer, rien qui ne soit semblable aux souvenirs de l’épave. Parfois une montre à gousset restée logée dans la poche d’un noyé, ou une alliance, s’imbibaient de toute la détresse de leur propriétaire au moment où l’océan les avalaient. Et c’est peut être bien cette angoisse qui la prenait aux tripes qui l’empêcha de sombrer totalement. Elle voulait vivre, changer, s’améliorer dans le meilleur des cas. Les reflets du soleil qui s’allongeaient sous la surface en bras lumineux, avaient courus sur son visage, comme pour laisser aux alentours le soin de témoigner de sa fin. Comme un projecteur sur la scène de sa vie. Mais, heureusement pour elle, l’efficacité de Layla empêcha toute forme de dramatisme et abrégea les derniers doutes existentiels de son employeuse.



***



Entendre son prénom la ressaisit soudainement. Recracher avait été si pénible, que Seraphine crut un instant avoir englouti toute l’eau des Caraïbes. Il n’en était rien, au final il suffit de bien peu d’eau pour se noyer, s’en était presque ridicule. A quatre pattes dans le sable fin, l’air qui s’engouffra dans ses voies respiratoires n’en fut que plus douloureux, mais ça ne donna que davantage l’impression à la brune de renaître. Est-ce que c’était un aperçu de révélation ? Manquer de mourir en sauve plus d’un, au final, et ça, Seraphine ne manquera pas de le prouver une fois encore. New Themiscyra lui semblait désormais bien lointaine, et les épreuves vécues futiles au possible. Cela mis à part, elle mit un petit temps à assimiler ce qui se trouvait autour d’elle, notamment une Layla Cook à l’air soulagé. Elle se rassit sur ses mollets avec son aide, le soleil lui brûlait les yeux et elle se protégea du poignet. Ses longs cheveux noirs se plaquaient en masse brunes mouillées sur ses joues, et dégoulinaient sur sa poitrine haletante. Se pinçant le nez tandis que sa sauveuse lui tapotait le dos. A ces mots, Seraphine leva les yeux au loin sur la carcasse qui se laissait happer par le fond dans un spectacle décevant. Cette distance, évidemment que l’antiquaire se demanda comment Layla avait pu la parcourir aussi vite, chargé du poids mort qu’elle était à ce moment là. Mais son regard suspicieux ne dura pas deux secondes. L’ancienne Navy Seals ne lui avait posé aucune question en plus de lui avoir sauvé la vie, elle en ferait donc de même.

Merci, je vous dois la vie, souffla enfin Seraphine qui appuyait désormais une main inutile sur son thorax, la voix éraillée qui s’était extirpée de ses entrailles faisait peine à entendre, mais c’était tout ce que sa gorge en feu pouvait articuler. Ses yeux s’écarquillèrent en regardant le petit coffre. Elle alla de lui à Layla et, soudain, regarda la main qui avait tenu la clé avant de sombrer. Elle sentait de nouveau ces sensations de hâte, les images qui lui passaient devant les yeux n’étant pas ses propres souvenirs, elle retira son gant. Une seconde à peine, le soleil frappa l’objet pour faire scintiller le métal qui s’écrasa en douceur sur la sable mouillé : la clé. Si Seraphine ne se souvenait pas de ce moment, il apparaissait qu’elle avait dû le glisser dans son gant avant de couler, mais… comment ? La brune passa sur ce mystère de plus et regarda l’ex militaire dans les yeux. Elles regardèrent le coffret, et c’est avec appréhension que finalement Seraphine se saisit de la clé, pour l’approcher de la serrure. Elle retenait le peu de souffle qui pouvait encore être retenu et, verdict : la clé entra. Même rouillée, même si la serrure était usée, elle entra. L’antiquaire fronça les sourcils et força, le coffre ne se laissait pas faire. Rien à faire, ça ne s'ouvrait pas. Franchement agacée, et ne voulant pas avoir fait tout ça pour rien, passer dire bonjour à la mort en prime, c’est avec difficulté que Seraphine se leva. L’action pénible rythmée par le ressac, elle se sait du coffret en manquant de trébucher et s’approcha des roches qui composaient le récif. Elle souleva l’objet avec difficulté, une première fois et frappa le côté de la caissette contre la pierre aiguisée. Une deuxième fois. La clé cassa mais, dans un grincement de protestation la serrure céda et c’est la boîte qui s’entre ouvrit. Un léger choc paralysa Seraphine qui ne pût se résoudre à faire la découverte de son côté. Elle revint auprès de sa compagne de voyage, angoissée :

Je ne pourrais pas… Cette demande silencieuse de vérifier si tous ces efforts menaient à quelque chose ou à une pure déception ne sortait pas. A genoux dans le sable, Seraphine poussa le coffre dans sa direction avant de s’en détourner, le cœur au bord des yeux. Qu’est-ce que Layla allait bien pouvoir découvrir ? Dans quel état ? L’antiquaire, même en l’effleurant à mains nues n’avait pas pu le deviner.


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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyVen 1 Jan - 17:29


take me to caribbean


« Je fais juste mon travail. » n’était peut-être pas la meilleure réponse à donner à quelqu’un qui vous témoignait de la gratitude, mais ce fut tout ce qui vint à l’esprit de Layla, rompue par des années d’exercice dans l’armée, à se marteler en tête cette notion de devoir que, visiblement, elle réussissait à adapter partout ailleurs maintenant qu’elle avait claqué les portes de la Navy. Payée pour faire un job, et pour bien le faire. Y compris quand ça voulait dire ramener ses clients en vie. Seigneur, tu t’entends parler, Cook ? Est-ce que c’était aussi ce genre de pensée complètement détachée qui traversait l’esprit de son partenaire, quand la Suicide Squad l’arrachait à leur quotidien paisible ? Layla chassa ces considérations de son esprit, avec l’aisance de celle habituée à un peu trop bien tourner le dos à ce qui la dérangeait, et se concentra sur le coffre. L’objet de leur petite aventure, la récompense de Seraphine pour avoir failli se noyer dans les ruines d’un vieux bateau. S’il contenait bien ce qu’elles étaient venues chercher, alors elles auraient accompli leur mission. S’il ne le contenait pas… alors elles aviseraient à ce moment-là. D’un hochement de tête, Layla encouragea sa cliente à ouvrir la boîte… et contint un soupir contrit en constatant que la clé, ou la serrure, ou les deux, étaient probablement trop rouillées pour fonctionner correctement. C’aurait été trop facile, hein ? Elle allait proposer à la jeune femme de remonter sur le bateau chercher d’autres outils, mais Seraphine avait d’autres plans en tête, visiblement. Et c’est les yeux écarquillés de surprise qu’elle observa sa cliente se relever, se diriger vers un rocher, et brutaliser ce coffre qui refusait de leur céder ses secrets. Hé, après tout, c’était une idée comme une autre.

Layla se redressa, tous sens aux aguets, alors que Seraphine revenait vers elle, victorieuse. Alors ? semblait-elle demander silencieusement, avant de constater que sa cliente n’avait pas encore ouvert la boîte. Un éclair d’incompréhension passa dans les yeux de l’ex-soldate, qui releva le regard sur sa cliente à la recherche d’une explication muette. Que se passait-il, tout d’un coup, dans la tête de Seraphine Magpie ? Les yeux de Layla s’égarèrent un instant sur la jeune femme. Elle avait bien admis, à demi-mot, qu’elle cherchait cette statuette pour quelqu’un. Quelqu’un d’important. Quelqu’un qui, peut-être, avait besoin d’elle. Et Layla comprit que l’échec, dans l’esprit de Seraphine, était sans doute inenvisageable – ou qu’il serait terriblement douloureux. Et ça, elle, l’ancienne démineuse qui ne s’illustrait guère par son empathie, même elle pouvait le comprendre. Qu’est-ce qu’elle n’avait pas déjà donné, elle aussi, pour un homme auquel elle tenait démesurément. Alors, si Seraphine avait besoin d’aide pour enfin désamorcer cette bombe, elle avait la chance, dans son malheur, d’être au moins tombée sur une experte. Sans poser la moindre question, Layla tira le coffre à elle, s’assura d’un dernier regard vers Seraphine que c’était bien ce qu’elle voulait, et, sans la moindre difficulté maintenant que la serrure avait sauté, ouvrit le couvercle.

Pendant un bref instant, Layla resta silencieuse ; puis elle laissa tout à fait retomber le couvercle pour exposer le contenu du coffre à l’air libre. « Je crois qu’on a trouvé ce qu’on est venues chercher. » commenta-t-elle simplement en contemplant la petite statuette encore logée dans son écrin de velours dévoré par l’humidité. Une statuette en forme de faucon, de pierre et de céramique, ornée d’un unique lapis-lazuli à la place de l’œil. Exactement comme sur l’image sur lui avait montrée Seraphine. C’était une victoire. C’était officiellement une victoire. Précautionneusement, Layla glissa ses doigts dans le coffre, et en extrait leur trouvaille pour l’exposer à la lumière du soleil et l’inspecter de plus près. Elle était vieille, et la céramique présentait quelques fêlures ici et là, mais miraculeusement, la statuette avait l’air d’être encore en un seul morceau. « Vous êtes mieux placée que moi pour le dire, mais elle a l’air en bon état. Elle n’est pas cassée, en tout cas. A part quelques fissures, mais quelque chose enfermé sous l’eau aussi longtemps, l’érosion a fait son œuvre. » Layla reposa la statuette dans son écrin, et poussa le coffre vers Seraphine pour qu’elle puisse, si elle le voulait, l’inspecter de plus près elle-même. « Si on n’a rien d’autre à trouver ici, je propose qu’on retourne sur le bateau. Vous y serez mieux pour regarder ça de plus près, et on rentrera avant la marée. Vous, euh… » Elle hésita un instant, pas tout à fait sûre de la façon dont elle devrait s'exprimer. Pourquoi c’était toujours si difficile, les mots ? « … ça va aller ? » demanda-t-elle enfin. Elle venait de passer à deux doigts de la noyade. Elle vivait visiblement quelque chose de fort. Et la pauvre Seraphine n’avait pour compagne dans ce moment délicat qu’une autre statue, de chair et de sang, pleine fêlures et de coins mal racornés. Elle méritait sûrement mieux que ça.

 
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Seraphine Magpie


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MessageSujet: Re: "Take me to Caribbean" (layla)   "Take me to Caribbean" (layla) EmptyJeu 7 Jan - 11:06

Take me to Caribbean × ft. LAYLA & SERAPHINE
 





"Oh, oh, oh, oh, oh
I was looking for a breath of life
A little touch of heavenly light
But all the choirs in my head sang,
No oh oh
" ♪



Seraphine ne fermait pas les yeux, non. Elle pressait les paupières avec appréhension, une petite ride logée entre les sourcils. L’oreille qu’elle dressait perçut l’ouverture de la vieille boîte, puis la pause de Layla et enfin le contact du coffre avec le sable. Elle cligna des yeux en l’entendant dire. La brune se pencha au-dessus du coffret. C’était elle, la statuette. Maintenue dans les mains de la nageuse, elle avait fière allure. Son œil brillait tout de même d’un bleu inégalable, malgré l’usure. L’objet était un miraculé, confronté aux flots il avait quand même tenu bon.

Vous avez raison, elle est même dans un état exceptionnel je dois dire, murmura l’antiquaire en la manipulant à son tour dans ses mains expertes.
Même gants délaissés, elle ne se concentra pas pour y lire une quelconque preuve que c’était un objet aussi ancien qu’il le prétendait. Pour une femme telle que Seraphine, il est des œuvres que l’on sait du premier coup d’œil qu’elles appartiennent au passé. Et ce, à force de côtoyer des antiquités. Si la plupart de ces choses devaient rester de beaux vestiges d’un temps oublié, d’autres demeuraient fonctionnelles. Et, il fallait à tout prix que le faucon soit plus que ça. Bouleversée, la jeune femme tenait dans ses mains la clé, peut-être de tout. Elle avait tout misé sur cette dernière option aujourd’hui, et elle s’y accrochait avec fermeté. Ses yeux parcouraient la pièce égyptienne sans vraiment y croire, sans pour autant réaliser. C’était plus qu’une relique, c’était un symbole d’une vie complètement différente. Cela faisait une éternité qu’elle se rejouait le film dans sa tête : Elle se rend au chevet de son ami en catastrophe, elle court, dérape et entre dans sa chambre. Hiro est là, assis dans son lit, il regarde par la fenêtre entrouverte, apaisé. Elle se perdit dans ce vis-à-vis étrange avec le faucon, plongée dans ses possibilités, et c’est uniquement la voix de sa sauveuse qui la ramena d’un bond dans le présent :

Hein ? Quoi ? Euh...oui, je pense, sourit doucement Seraphine avant de reposer leur trouvaille et se remettre sur ses pieds. J’arrive, je dois encore récupérer mes chaussures, fit-elle en désignant plus loin le rocher qu’elle avait dû escalader pour monter à bord de l’épave, qui à présent coulait. Pour de bon, comme si c’était ce qu’il aurait toujours dû faire. La sépulture de ces hommes seraient enfin complétée, la boucle bouclée. Elle tendit à Layla le coffre.

Malgré les films que l’on pouvait effectivement se faire sur Seraphine, elle n’avait pas l’habitude d’être maternée. Non seulement par sa propre mère, qui s’était détournée d’elle dès lors qu’elle était devenue un obstacle à son ascension sociale, mais elle avait passé ces dernières années à commander à autrui, à travailler d’arrache pied plutôt qu’à être encouragée dans ses choix, ou entourée. La solitude était le prix à payer d’une vie pas franchement irréprochable, et de nombreuses pertes.
Alors, le peu que Layla pouvait lui montrer comme sympathie, c’était suffisant. Elle lui confia le précieux objet et s’éloigna d’eux pour récupérer ses bottes. L’air marin s’enroulait autour d’elle, s’engouffra dans ses cheveux, comme une étreinte, et elle prit le temps de l’apprécier. Ses pieds dans le sable fin, le soleil sur sa peau, l’horizon, l’eau claire et ce vent favorable. Bientôt, la jeune femme retrouverait la sinistre Gotham, alors ces quelques pas, en plus de permettre de cacher ses larmes à l’ancienne militaire lui firent beaucoup de bien. Bottines en main, elle gonfla la poitrine pour assimiler encore un peu de cet air iodé des Caraïbes en se dirigeant vers leur embarcation. Layla s’affairait déjà. Et en la regardant, la brune réalisa au moins une chose : elle n’aurait voulu personne d’autre que cette femme pour vivre cette aventure. Oh non, elle n’avait pas fait “que son travail”, elle avait été bien plus que ça. Respectant les mystères de l’antiquaire pour mieux, peut-être, protéger les siens. Prévoyante et complexe, Layla s’était montrée multi-tâches en plus d’avoir été réaliste. Elle n’avait pas voulu bercer Seraphine d’illusions, et ce dès le début de leur aventure. Même quand les conditions s’étaient avérées peu encourageante, elle avait cherché d’autres solutions. On tentera autre chose, avait-elle suggéré, et la gothamite n’avait pas pu s’empêcher de trouver ça...étrange. Pas aussi étrange que son sauvetage, mais elle était trop reconnaissante pour chercher à en savoir plus, et ne manquerait pas de la remercier encore une fois à quai.
Seraphine, première cliente, ne lui souhaitait que d’en trouver de nombreux autres. De son côté, elle ferait tout pour ça, murmurant comme elle savait le faire auprès des uns et des autres. Comme l’antiquaire l’avait dit, désormais elle avait une dette envers l’ancienne militaire. Même à bord du bateau, il était difficile pour Seraphine d’être sereine. Après tout, le plus dur restait à faire.


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