gods among us
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal


Partagez
 

 in the heart of the sea (LAYLA)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous


Invité

Invité










in the heart of the sea (LAYLA) Empty
MessageSujet: in the heart of the sea (LAYLA)   in the heart of the sea (LAYLA) EmptyDim 3 Mai - 12:45

in the heart of the sea
mera & layla


« Elle est en retard. » Mera lève les yeux au ciel. « Elle n’est pas en retard, c’est nous qui sommes en avance. N’aie pas l’air aussi grognon, Murk. Tu fais déjà fuir les poissons, je ne voudrais pas que tu fasses fuir notre invitée en plus d’eux. » Mera adresse un sourire au capitaine de la garde royale, qui se contente de croiser les bras sur son poitrail en ronchonnant. S’il y en a bien un qui n’a pas changé, c’est Murk. Toujours plus bougon que la veille, mais aussi toujours fidèle au poste. Il est l’un des rares que Mera n’ait pas écarté de son cercle personnel après son couronnement. Pour la simple et bonne raison que sa loyauté ne va pas à celui qui porte la couronne, mais à Atlantis elle-même. Sur ce point-là au moins, leurs avis s’alignent. Et puis, Murk n’hésite pas à dire ce qu’il pense clairement, et l’honnêteté est une qualité trop rare en politique pour que Mera puisse se passer de la sienne. Mais en ce qui concerne les autres… Eh bien, disons que le Conseil Royal connaît son premier renouveau depuis des décennies. Mera a promis du changement à ses sujets, et ce changement commence aux racines du problème, la monarchie. Elle ne s’attend toutefois pas à ce que toutes ses décisions soient accueillies dans la joie et la bonne humeur. Elle va sans doute rester sous le feu des critiques plus longtemps que n’importe quel souverain avant elle, mais ça ne lui fait pas peur. Après tout, n’est-elle pas habituée à les essuyer depuis son arrivée à Atlantis ? Pour Mera, c’est le moment ou jamais de prouver à tous de quoi elle est capable, et à quel point elle tient à son peuple d’adoption. Elle espère qu’ils l’ont tous bien compris, c’est vers le futur qu’Atlantis doit se tourner. Il n’est pas question de l’arracher à son histoire, mais de lui permettre de prendre de la distance par rapport à cette dernière pour leur éviter de commettre les mêmes erreurs encore et encore et encore. Mera tient à ce que son règne soit synonyme de nouveau départ. Elle ne sera ni comme Atlanna, ni comme Arthur, ni comme Orm.

Mais ce que Mera tient avant tout à prouver à son peuple, c’est que porter la couronne ne l’empêche pas de faire preuve d’empathie et de reconnaissance. Et ça ne l’empêche pas non plus d’entretenir des relations avec les habitants de la surface – qu’ils soient humains ou non. La diplomatie est d’après elle la réponse à bien des questions et des problèmes. Si elle n’exclue pas le recours à la force, elle préférera toujours épuiser ses autres options avant. Aujourd’hui toutefois, il n’est pas question de toutes ces choses-là. Si Mera s’est rendue à Morro Bay en compagnie d’une petite escorte royale, pour ne pas trop impressionner son invitée et les locaux, c’est pour traiter d’un sujet bien différent. Le parlement des Vagues, voilà l’ordre du jour. Quand l’ordre des Veuves étaient venues lui faire part d’un changement de situation concernant ce dernier, Mera avait été forcée de reconnaître son ignorance sur le sujet. Hormis de vieilles légendes floues, elle n’y connaissait rien. Apprendre, voilà l’une des autres tâches importantes d’un bon souverain. Elle avait donc longuement écouté Cetea et les autres, le temps de combler ses lacunes en la matière. Pour la première fois depuis des siècles, le parlement des Vagues s’était trouvé un représentant. Et, oh surprise, ce dernier était un habitant de la surface. Un habitant de la surface que Mera connaissait, par un merveilleux hasard. Layla Cook avait été l’un des premiers humains à qui elle avait accordé sa confiance, lorsque l’ambassade atlante avait été ouverte. Le succès de cette dernière n’avait été que de courte durée, mais Mera avait eu le temps d’étudier la personnalité de l’humaine. Humaine qui s’était avérée être par la suite celle qui avait recueilli Orm chez elle, prenant ainsi le risque de s’attirer des ennuis. De toute évidence, si le parlement des Vagues l’avait choisi elle pour le représenter, ce n’était pas sans raison. Mera est bien obligée d’y voir là un signe : si une entité aussi ancienne choisit une humaine pour parler en son nom, ce n’est pas anodin.

La reine affiche un sourire lorsqu’elle commence à distinguer la silhouette de Layla au loin. Si elle sort de l’eau pour aller à la rencontre de la jeune femme, elle ordonne à ses hommes de restant en arrière. Ils ont déjà attiré l’attention des promeneurs sur la plage et en ont involontairement fait fuir plus d’un, alors nul besoin d’en rajouter. Mera est consciente qu’elle n’est pas toujours la plus avenante des femmes, alors elle fait un effort pour paraitre le plus chaleureuse possible et affiche un sourire qu’elle espère convaincant. « Bonjour, Layla. Je te remercie d’avoir bien voulu répondre à mon invitation. » Une invitation avec des airs de convocation officielle, mais Mera avait préféré ne pas employer les grands mots pour ne pas effrayer leur invitée. « J’imagine que tu te demandes de quoi il s’agit, je ne vais donc pas te faire attendre plus longtemps. Nous savons que le parlement des Vagues s’est éveillé, et que le Blue a choisi de faire de toi sa représentante. Je ne pense pas que ce soit un hasard, mais qu’au contraire il est grand temps que les intérêts de l’humanité et d’Atlantis s’alignent. Peut-être es-tu l’une des clés pour résoudre cet interminable conflit… Si tu le veux bien, j’aimerais que tu m’accompagnes à Atlantis. J’imagine que tu dois avoir de nombreuses questions à propos du parlement, et il est possible que nous puissions y répondre. Tu ne risques rien, nous avons adapté une aile du palais de façon à ce que les habitants de la surface puissent y être accueillis. »

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
in the heart of the sea (LAYLA) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the heart of the sea (LAYLA) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

in the heart of the sea (LAYLA) Tumblr_ox8okcqxbE1vxwt7xo1_500

underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

in the heart of the sea (LAYLA) E86db7b6384cbb1db56ac8bc62cadc4dfcc46691

Battered and wrecked, I come to you first.

in the heart of the sea (LAYLA) Z9emSk8in the heart of the sea (LAYLA) 5495a0644befa6944214d09590f60b55


in the heart of the sea (LAYLA) 5159845d6f2da8f32c83d44bac28bcd3

in the heart of the sea (LAYLA) 598db536f36c5ba5f1d0ac184dd33e5f86d7637b

Green & Clear, trees and waves rising.

in the heart of the sea (LAYLA) Vw2e7iz
The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









in the heart of the sea (LAYLA) Empty
MessageSujet: Re: in the heart of the sea (LAYLA)   in the heart of the sea (LAYLA) EmptySam 9 Mai - 13:08


in the heart of the sea


Ils étaient là. Elle ne pouvait pas les voir de sa fenêtre, mais elle sentait leur aura irradier dans le sable blanc de la plage de Morro Bay, comme de l’eau imbibant une surface habituellement sèche. Ce genre de phénomène, Layla peinait à s’y habituer – mais une part d’elle-même, finalement, n’était pas sûre d’en avoir envie, de se débarrasser de cet émerveillement constant, depuis qu’elle découvrait pas à pas les conséquences de son voyage au Parlement des Vagues. Dans un monde qui lui avait si longtemps paru terne, laid et douloureux, chaque manifestation du Clear redorait un peu son blason. Sur la table basse de son salon, Layla jeta un dernier coup d’œil à l’invitation qui y trônait depuis quelques jours. Le grand jour était arrivé, alors. Une nouvelle visite des Atlantes à Morro Bay – mais celle-là, infiniment plus plaisante que la dernière. Ou du moins, infiniment moins hostile, espérait-elle. La reine Mera avait souhaité s’entretenir avec elle, en personne, et elle, elle était partagée entre impatience et appréhension. Etait-ce à propos de sa démission ? A propos de l’ambassade et de ses ambitions avortées ? A propos d’Orm ? La tête remplie de questions encore sans réponses, Layla baissa les yeux sur le filtre qu’elle tenait dans les mains – un masque de conception atlante, qu’Orm lui avait confié pour lui permettre d’effectuer son tout premier voyage au Parlement. Elle en avait encore besoin pour pouvoir respirer sous l’eau, mais le reste de l’armure était presque devenu obsolète. Que tout avait changé, en six mois. Et elle, elle avait autant envie de revoir Mera, cette femme qu’elle avait si bien appris à respecter – à admirer, même – qu’elle ne redoutait de, finalement, ne plus être la même personne que celle en qui la reine avait autrefois placé foi et confiance. Mais la reine et son escorte étaient arrivés, et il n’y avait plus lieu de tergiverser ; alors Layla quitta sa maison, et à son tour, mis le cap sur le point de rendez-vous.

Et lorsqu’elle avisa la reine et son escorte royale, elle se sentit un peu en décalage, avec sa bête combinaison de plongée et son filtre prêt à aller lui recouvrir le bas du visage – mais l’accueil bienveillant de Mera, alors qu’elle sortait de l’eau, régale et superbe, lui fit rapidement oublier ces considérations. Le dos droit et le menton haut, vieux restes d’habitudes martiales désormais trop ancrées, Layla, machinalement, par réflexe, la salua au garde-à-vous – seul salut qu’elle ait jamais réellement connu face à un chef d’Etat. A la différence près qu’elle lui rendit son sourire, elle aussi soucieuse de laisser son attitude d’éternelle oursonne au placard pour cette entrevue hors du commun. « Merci à vous, votre Altesse. C’est un honneur. » répondit-elle. Mera la voyait-elle, la curiosité tapie au fond de ses yeux un peu trop durs ? Peut-être, peut-être pas – mais sans distinction, elle leva quand même le voile du mystère de cette invitation. Et, aussi stoïque soit-elle, Layla fut incapable de réprimer la lueur de surprise qui passa dans son regard. Ils savent. Désarçonnée, elle écouta Mera, muette ; buvant ses paroles qui soulevaient autant de questions qu’elles ne lui apportaient les lueurs d’espoir de débuts de réponse. Le Parlement des Vagues et Atlantis. Six mois, qu’elle se demandait quels liens pouvaient exister entre les deux – s’il en existait seulement. Sur Terre-4, les Atlantes s’étaient réinventés bourreaux du Clear, peut-être sans même le réaliser. Mais ici, chez eux ? Elle n’avait aucune réponse. Et le seul qui aurait pu éclairer sa lanterne était parti en claquant la porte. A juste titre. Pendant un instant, son regard alla de Murk, méfiant, hostile, même, à Mera. Puis elle hocha la tête. « Bien sûr. Bien sûr, je vous accompagne. » répondit-elle enfin – tâchant de réprimer le rythme accéléré de son cœur à l’idée de se rendre dans la cité dont elle avait été si proche, sans jamais, pourtant, pouvoir l’effleurer des doigts.

« Depuis que le Parlement m’a… ‘choisie’, la mer m’épargne les effets de la pression et des températures glaciales. Quoiqu’à Atlantis, ce sera peut-être différent. » réfléchit-elle à voix haute, en marchant à côté de la reine alors qu’elles s’enfonçaient à nouveau progressivement dans l’eau, la houle battant joyeusement leurs jambes comme pour les y accueillir. Peut-être que dans une cité sous-marine chargée de magie et de technologie inconnue, les effets du Clear seraient différents – elle n’en savait rien, et si elle espérait que non, l’aile dédiée dont parlait la souveraine allait finalement peut-être avoir son utilité. Puis, prenant une inspiration, elle appliqua le masque sur son visage. « Toujours besoin de respirer, ceci dit. Humaine, trop humaine. » admit-elle, sans savoir si ce qui perçait dans sa propre voix s’apparentait à de la résignation ou un simple constat. Dans l’eau, Layla la sentit remonter en elle, cette énergie, cette présence tapie dans les tréfonds de ce qui lui restait d’âme, cohabitait avec elle, et ne se manifestait jamais si bien que lorsqu’elle errait sous la surface. Le Clear était là, lui aussi, pour cette étrange réunion. « Comment se porte Atlantis ? » demanda-t-elle en adressant à Mera un regard soucieux – d’autres Atlantes avaient-ils été téléportés sur Terre-4 ? « Après tout ce qu’il s’est passé, la surface est plongée dans le chaos. J’imagine que vous n’avez pas été épargnés. » Peut-être à tort. Mais au-delà d’Atlantis, c’était sur son sort à elle, Mera, qu’elle s’interrogeait. « J’ai appris que vous étiez en deuil. » avoua-t-elle – sans spécifier si elle parlait de son peuple, ou de Mera elle-même. Une forme de pudeur qui, souvent, surtout maintenant, la poussait à une certaine discrétion. La perte d’un enfant, elle n’osait même pas imaginer à quel point la souffrance était insupportable. Même si Floyd et ses fantômes lui en avaient donné une idée assez claire, il était des peines que jamais l’imagination humaine ne pourrait concevoir à moins de la vivre. Peut-être que c’était pour ça aussi, que l’histoire de Mera et son fils l’avait tant touchée. Mais s’y attarder n’était ni son rôle, ni sa place. « Mes sincères condoléances. » Econome dans ses mots, parce que parfois, les mots ne suffiraient jamais, ou ne faisaient qu’alourdir la peine. Et l’avantage de la simplicité, c’était qu’elle n’engageait à rien, et laissait son réceptacle libre de ne pas s’épancher, et de se draper, elle aussi, dans la pudeur, pour passer à autre chose.


AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas

Anonymous


Invité

Invité










in the heart of the sea (LAYLA) Empty
MessageSujet: Re: in the heart of the sea (LAYLA)   in the heart of the sea (LAYLA) EmptyVen 3 Juil - 22:18

in the heart of the sea
mera & layla


Pour Mera, les missions diplomatiques sont de la plus haute importance ; même celles d’entre elles qui peuvent sembler futiles au premier abord. C’est ce qui manquait le plus aux règnes d’Orm et Arthur : la diplomatie. Quand bien même elle a l’intention d’être bien plus ferme que son prédécesseur avec les habitants de la surface, ce sont néanmoins des relations cordiales qu’elle espère entretenir avec les humains. Et si Layla n’est plus tout à fait humaine, semble-t-il, elle n’en reste pas moins une surfacienne de naissance, impliquée dans la protection des océans et déjà plutôt proche des Atlantes. De plus, si le parlement des Vagues l’a choisi pour parler pour lui, ce ne peut être sans raison. Si les légendes et les informations à propos du Blue se sont perdues dans les archives de la grande bibliothèque royale, Mera espère qu’ensemble, Layla et elle sauront faire la lumière sur cette entité mystérieuse. Ensemble, les deux jeunes femmes s’enfoncent peu à peu dans l’océan, sous l’œil inquisiteur de Murk ; toujours aussi peu aimable. Quand elle voit Layla s’équiper pour pouvoir respirer sous l’eau, Mera secoue doucement la tête. « Tu n’auras pas besoin de cela. Jusqu’à ce que nous nous rendions à Atlantis, je vais assurer ton confort sous l’eau. Je vais créer une bulle d’air autour de toi, elle te permettra de respirer librement et à ton aise. Mais avoir cet équipement te rassure, je t’en prie, emporte-le avec toi. » Mera adresse un sourire qui se veut rassurant à Layla. Elle imagine que tout ceci tout être angoissant pour elle. Ce n’est pas tous les jours que la souveraine d’une nation méta-humaine vous convie à une visite privée de son royaume, à plus forte raison lorsque ce dernier est sous-marin. « Eh bien, Atlantis se porte plutôt bien étant donnée la situation, je suppose. Mon couronnement a apporté beaucoup de changements au sein de notre royaume, et ce n’est que le début. Mais je choisis d’être optimiste quant à l’avenir de notre nation. » Il faut bien qu’elle le soit, car si elle ne l’est pas, comment les Atlantes pourraient-ils l’être ? Son expression s’assombrit légèrement, de façon à peine perceptible, lorsque Layla évoque son deuil. Mera secoue la tête, un léger soupir lui échappe et elle pose une main sur l’épaule de la jeune femme. « Je te remercie, Layla. À présent c’est vers l’avenir que je souhaite me tourner. Le passé ne peut plus continuer à nous hanter. » Sur ces mots, Mera achève de s’immerger, et attend que Layla en fasse de même. Alors, elle crée une bulle d’air autour de la jeune femme pour qu’elle puisse respirer et être protégée de la pression, au cas où le Blue ne la protégerait finalement pas jusqu’aux profondeurs d’Atlantis.

Une fois rejointes par leur escorte, Mera conduit Layla jusqu’à quelques dizaines de mètres du rivage, où les attend un vaisseau atlante qui leur permettra de faire le voyage jusqu’à Atlantis. Elle donne quelques ordres à ses gardes, puis au commandant de l’appareil, et conduit Layla jusqu’à une pièce où une immense baie-vitrée donne sur l’océan et toute la vie marine qui s’y trouve. « Pour ton tout premier voyage, j’ai pensé que tu apprécierais la vue. » Un sourire aux lèvres, Mera se laisse flotter à côté de Layla pour apprécier le spectacle elle aussi. Peu à peu, le vaisseau s’enfonce dans les profondeurs et prend de la vitesse. La technologie atlante étant nettement plus avancée que la technologie humaine, c’est très vite qu’ils franchissent les centaines de kilomètres qui séparent Morro Bay d’Atlantis. Le paysage marin change radicalement, lui aussi. D’abord, la vie semble disparaitre progressivement et le vaisseau traverse même quelques tempêtes, avant de s’enfoncer davantage au cœur de l’océan. Puis il disparait sous d’immenses montagnes sous-marines et de nouveau, tout change. Des algues phosphorescentes apparaissent, puis des bancs de poissons tout aussi nombreux qu’étranges, parfois suivis de près par des créatures aquatiques encore inconnues l’humanité. Parmi elles, quelques monstres titanesques qui s’écartent paresseusement lorsque le vaisseau passe. « L’humanité a encore tant à apprendre sur nos océans. J’ai fait d’Aquaman notre ambassadeur. Grâce à lui, j’espère que vous ouvrirez les yeux sur les merveilles dont ils regorgent, et comprendrez enfin l’importance de les protéger. » Le vaisseau ralentit, et émerge bientôt au-dessus d’un pont immense, où circulent de nombreux véhicules attendant la permission d’entrer dans la capitale. Naturellement, le vaisseau royal n’a pas besoin d’un laisser-passer, alors il franchit l’entrée principale et surgit dans le cœur de la ville. « Bienvenue à Atlantis. » Mera sourit, curieuse de découvrir la réaction de Layla face à la beauté du royaume atlante.

Made by Neon Demon
Revenir en haut Aller en bas

Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
in the heart of the sea (LAYLA) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : in the heart of the sea (LAYLA) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

in the heart of the sea (LAYLA) Tumblr_ox8okcqxbE1vxwt7xo1_500

underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

in the heart of the sea (LAYLA) E86db7b6384cbb1db56ac8bc62cadc4dfcc46691

Battered and wrecked, I come to you first.

in the heart of the sea (LAYLA) Z9emSk8in the heart of the sea (LAYLA) 5495a0644befa6944214d09590f60b55


in the heart of the sea (LAYLA) 5159845d6f2da8f32c83d44bac28bcd3

in the heart of the sea (LAYLA) 598db536f36c5ba5f1d0ac184dd33e5f86d7637b

Green & Clear, trees and waves rising.

in the heart of the sea (LAYLA) Vw2e7iz
The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









in the heart of the sea (LAYLA) Empty
MessageSujet: Re: in the heart of the sea (LAYLA)   in the heart of the sea (LAYLA) EmptySam 11 Juil - 23:03


in the heart of the sea


Ne plus se laisser hanter par le passé – si seulement elle pouvait dire à Mera à quel point elle pouvait comprendre. Peut-être, un jour, pourrait-elle lui expliquer que c’était justement en cherchant à se séparer du fantôme d’une enfant partie trop jeune qu’elle avait été recueillie par le Clear, une moitié de son âme endommagée reposant désormais au Parlement des Vagues en attendant que l’autre moitié, au jour de sa mort, ne l’y rejoigne. Mais pour l’heure, il fallait laisser les vagues emporter les restes de leurs regrets et de leurs silences ; une autre tâche les attendait sous la surface. A son tour, laissant derrière elle son équipement respiratoire selon les consignes de sa guide, Layla plongea dans l’eau, et sentit aussitôt la fine membrane d’une bulle d’air se former autour d’elle, épousant parfaitement la forme de sa silhouette et bougeant sans difficulté avec elle – première merveille de ce voyage. Et la deuxième l’attendait à quelques dizaines de mètres de là, distance franchie avec la conscience aigue que sans l’aide du Clear, elle nagerait de façon bien pataude à côté de ces atlantes. Le vaisseau de la flotte atlante, imposant, majestueux, lui laissa la distincte impression que leurs sous-marins humains avaient encore beaucoup de progrès à faire avant d’arriver à de telles avancées. Sagement, Layla se laissa guider jusqu’à une salle de commandement, dont tout une façade n’était qu’une immense baie vitrée. Et si jusque-là, elle avait réussi à conserver son professionnalisme et sa réserve coutumiers, elle sentait, sans pouvoir rien y faire, le masque se craqueler, alors que le vaisseau se mettait à ronronner, et à s’enfoncer dans les profondeurs de la mer, puis des océans. D’une brasse, Layla s’approcha au plus près de la vitre, les yeux rivés sur la pénombre extérieure. Et puis, après de longues minutes sans distinguer grand-chose à part des sensations complètement nouvelles, la vie commença à réapparaître. Dans toute sa splendeur, et tellement plus encore, à dix mille lieues sous les mers.

Apprécier la vue, c’était pire qu’un euphémisme. Et même la présence de Mera à ses côtés ne suffit pas à l’empêcher de sourire, émerveillée, face à l’extraordinaire spectacle qui s’offrait à elle – mais quelque part, elle soupçonnait que c’était l’effet que la reine avait escompté. Le long des flancs du vaisseaux, quelques animaux curieux, de grands requins ou dauphins qu’elle n’avait jamais vus de sa vie, pas même en photo, venaient nager auprès d’eux quelques instants, avant de repartir – et ces créatures gigantesques ! La paume de sa main vint effleurer la vitre, alors qu’elle ne perdait pas une miette de cette vue exceptionnelle ; les paroles de Mera tirant sur cette étrange corde de nostalgie et d’impuissance fatiguée qu’elle ressentait à chaque fois qu’elle suivait un raisonnement similaire. Elle avait raison, Mera, mille fois raison ; et combien de fois Layla n’avait-elle pas eu envie de fracasser sa télévision en découvrant une nouvelle fuite de pétrole, ou une nouvelle marée de plastique au journal télévisé, et combien de fois n’avait pas cru crever de honte et de colère et d’incompréhension en sachant que c’était ses semblables, qui se rendaient responsables de ces horreurs. « Je l’espère aussi, Majesté. Si l’on refuse de s’écouter entre habitants de la surface, peut-être pourra-t-on vous écouter, vous. » souffla-t-elle en laissant ses doigts courir à la surface du verre, suivant la trajectoire d’une immense raie multicolore joueuse venue nager à côté d’elles. Puis il disparut, et elle se laissa flotter un peu en arrière. Juste à temps, semblait-il, pour apercevoir, en contrebas, une immense cité se dessiner tout en en luminescence. « Est-ce que c’est… ? » parvint-elle à peine à articuler, alors que son cœur accélérait dans sa poitrine. Un pont, gigantesque, majestueux, une multitude de véhicules plus lunaires les uns que les autres – et enfin, confirma Mera, la fin du voyage. Atlantis.

Wow.

Il y avait de ces moments qui pouvaient changer le cours d’une vie. Layla, jusqu’ici, avait pu en compter deux, dans la sienne : la perte d’une petite fille et une rencontre au cœur du désert. Aujourd’hui, elle le sentit, comme un profond séisme viscéral, elle en vivait un troisième, alors qu’Atlantis se révélait à ses yeux impies. A la surface, les villes se construisaient sur la terre, à grands renforts de béton et de ciment ; ici, il lui semblait que la cité toute entière avait poussé à flanc de ces immense surfaces rocheuses, comme si chaque bâtiment, chaque édifice, n’était qu’un corail parfaitement naturel greffé dans son environnement. Certaines bâtisses lui faisaient aussi penser à des anémones, quelques tours s’enroulaient entre elles comme des algues immobiles mais parfaitement à leur place ; et chaque véhicule qui circulait avait la forme d’une créature sous-marine ou d’une l’autre, allant de la tortue à la raie manta ou l’anguille. Et toutes ces créatures, qui nageaient librement ou servaient de transport, toute cette vie, vibrante, lumineuse, qui la saisissait à la gorge. Aucun des récits d’Orm n’aurait pu la préparer au choc de la découverte. Et elles avaient beau être sous l’eau, Layla se demandait si Mera pouvait le voir, le voile qui passait devant ses yeux. Incapable de réprimer le sourire émerveillé, et un peu bouleversé, qui vint adoucir ses traits trop souvent durs et fermés. « Atlantis… » répéta-t-elle, gênée de se laisser aller à ce qu’elle, l’habituelle oursonne, aurait défini comme une démonstration exubérante d’émotion, devant la reine en personne. Mais difficile de résister, face à une beauté pareille ; et difficile aussi, quand elle sentait, plus que jamais, la fraîcheur réconfortante du Clear se diffuser dans ses veines, plus vif et plus éveillé qu’il ne l’avait jamais été auparavant. Ravi, visiblement, d’à nouveau s’incarner en chair et en os et en voix à Atlantis. Mera avait-elle seulement conscience du cadeau qu’elle venait de leur faire, à elle, et au Clear ? Dur de le dire ; mais la gratitude de Layla, elle, ne connaissait à cet instant plus de limite.

Le palais, tout en tours rondes et dômes aussi harmonieux que le reste de la cité, était lui aussi d’une magnificence stupéfiante, et lorsque Layla suivit Mera pour débarquer, elle embrassa allègrement l’imposant édifice du regard. « Cet endroit est magnifique. » Et le mot lui paraissait excessivement faible, mais elle n’avait jamais été très douée avec les mots, alors elle espérait que Mera lui pardonnerait cet euphémisme. Quelques regards, curieux ou méfiants, lui furent adressés alors qu’elles s’aventuraient dans les couloirs du palais, flanquées de l’escorte royale et de ce gai luron de Murk, mais personne ne dit rien, sans doute rassérénés ou dissuadés par la présence charismatique de leur reine. « Je n’ai jamais rien ressenti de tel. C’est comme si la cité toute entière était vivante. Je peux sentir son cœur battre tout autour de nous, et le cœur de tout ce qui y vit en même temps. » Et ça en faisait, du monde – mais ces pouls qui n’en formaient au fond qu’un, se réverbéraient joyeusement à la surface du Clear, et à travers elle. Qu’elle allait lui sembler triste et morne, Coast City, lorsqu’il lui faudrait rentrer – ville pourtant colorée et chaleureuse ; mais à la surface, à l’air, et donc, loin de l’eau. Pas trop, heureusement. Tournant la tête vers Mera alors qu’elles avançaient vers leur dernière destination, Layla demanda : « Comment se fait-il que les Atlantes connaissent l’existence du Clear, ou du Blue, et du Parlement des Vagues ? » Ca n’était pas qu’une question de vivre dans l’eau, supposait-elle, sinon les Hommes connaîtraient l’existence du Green et du Parlement des Arbres, et du Red et du Parlement des Membres. S’étaient-ils tant détachés de la nature que leur existence avait fini par disparaître de leur radar ? Peut-être. Ca ne l’étonnerait pas plus que ça. « J’ai eu l’occasion de retourner au Parlement et de leur poser des questions, mais j’ignore tous des relations entre eux et Atlantis. Ou entre le Blue et Atlantis. Tout ce que je sais, c’est qu’il est partout ici – même vous, Majesté, il irradie de vous plus que de n’importe qui que j’ai croisé depuis que nous sommes ici. »

AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas



Contenu sponsorisé












in the heart of the sea (LAYLA) Empty
MessageSujet: Re: in the heart of the sea (LAYLA)   in the heart of the sea (LAYLA) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
in the heart of the sea (LAYLA)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» heart of the ocean (layla)
» a new beginning (layla)
» ghost of war (layla)
» "Take me to Caribbean" (layla)
» take my heart when you go (JASON)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
gods among us :: limbo :: archives :: les rps terminés-