dès que le vent soufflera (adopte un mec) | arthur & dutch

dès que le vent soufflera

Victor McKenzie, tu es un homme mort. C’était les seuls mots que Layla avait consenti à adresser à son capitaine, assorti d’un regard noir, ce jour-là, alors qu’elle avait franchi les portes du tout nouvel hôtel de Coast City. Lequel capitaine ne lui avait répondu que par un haussement d’épaules et un regard qui voulait dire ‘arrête de faire ta mauvaise tête, tu m’étriperas plus tard si ça te chante’ avant de retourner à ses obligations en tant que co-organisateur de l’événement – et Layla, elle, avait été laissée livrée à elle-même avec ses envies de meurtre et la certitude que cette journée allait être très, très longue. Elle se jura intérieurement que c’était bien la dernière fois qu’elle acceptait de céder à Victor et ses lubies, et baissa les yeux sur le papier contenant les résultats de sa répartition pour en relire le contenu pour la dix-huitième fois. Trois noms, qu’elle avait dû mettre dans son formulaire, un premier qu’elle avait mis, persuadée de bénéficier d’un passe-droit en tant que bénévole, et deux autres qu’elle avait mis au cas où, sans trop y croire. Résultat des courses, elle se retrouvait avec non pas un, mais deux hommes pour la journée et la nuit – et aucun d’entre eux n’était Floyd. Tout ça à cause de Victor. Layla laissa échapper un long soupir, et finit par mettre le cap sur l’immense piscine d’eau non-chlorée (ah ça, ils en étaient fiers, de leur piscine bio, dans cet hôtel) qui faisait face à la plage pleine de touristes de Coast City.

Un vent chaud balayant ses cheveux blonds, elle laissa son regard parcourir attentivement la foule, à la recherche des deux hommes dont la compagnie lui était assurée pour la journée – et même possiblement pour la nuit. Tous deux ne pouvaient pas être si difficiles à trouver : un roi atlante, ça se remarquait facilement dans une foule, non ? De même qu’un autre colosse tout tatoué ? Bon dieu, dans quoi s’embarquait-elle encore. Certes, le raisonnement n’était pas complètement faussé : c’était bien son intérêt pour la mer, ainsi que sa récente promotion au sein de l’ambassade atlante, qui l’avait motivée à inscrire le nom d’Arthur Curry en deuxième position sur sa liste, mais de là à s’attendre à réellement passer 24h avec Aquaman-superhéros-roi-des-atlantes-et-des-sept-mers ? Elle ? Et puis, qu’est-ce que ça faisait à l’inauguration d’un hôtel écolo, un roi atlante ? S’il n’avait pas été là, Victor n’aurait pas songé indispensable d’imposer à sa royale majesté la compagnie d’une de ses un peu-employées sous prétexte qu’elle risquait moins de faire de bourde diplomatique que les autres. Sentant la nervosité faire joyeusement son chemin alors qu’elle sentait l’inéluctable approcher à grands pas, elle finit, enfin, par apercevoir la silhouette du souverain, reconnaissable entre mille. Oh God. L’espace d’un instant, elle hésita entre y aller, et battre courageusement en retraite. Finalement, elle se sermonna intérieurement, inspira profondément, et décida d’aller affronter son destin. Elle s’excuserait plus tard auprès de Floyd pour l’échec flagrant de leur plan initial. Pour l’heure, elle avait un souverain à rencontrer. Forte de sa résolution nouvelle, elle traversa la foule, et rapidement se retrouva près de l’open bar et du plus célèbre habitant d’Amnesty Bay. Avant de se rendre compte qu’elle n’avait pas du tout préparé son texte.

Peut-être qu’éviter de mentionner qu’elle planquait son renégat de demi-frère dans son salon à trois kilomètres de là constituait un bon début.

« Votre Altesse ? » Trop formel, pour l’occasion ? Elle hésita un bref instant, avant d’ajouter : « Ou Aquaman ? Ou… ? » Ou Mr Curry ? Ou Arthur ? Formidable, elle ne savait même pas comment s’adresser à lui dans ces circonstances. Peut-être qu’elle aurait mieux fait de se casser une jambe ou de s’embrocher sur un trident au lieu de se lever, ce matin. Tant pis, elle ne se laissa pas démonter, et lui tendit la main, s’efforçant de se montrer sous son jour le plus cordial. « Layla. C’est de moi que vous héritez pour l’activité de la journée. C’est un honneur de vous rencontrer. » Ca au moins, c’était à peu près sincère. Même si Orm n’avait jamais dressé un portrait très flatteur de son demi-frère, la curiosité faisait son œuvre, et maintenant qu’elle était face à l’homme en personne, il fallait bien avouer qu’elle était un chouïa intimidée, elle qui à une époque ne cillait même pas en regardant une bombe dans les yeux. « On ne sera probablement pas seuls, un troisième participant devrait se joindre à nous. Un certain… » Elle ressortit son papier et ses résultats, fronçant les sourcils en déchiffrant à nouveau le nom. « Dutch Grimshaw ? Mais je ne l’ai pas encore trouvé. » Un autre personnage qui avait l’air intéressant, celui-là. Est-ce que ça s’entendait, qu’elle n’avait pas l’habitude de parler autant, ni de se retrouver dans ce genre de situation ? Au moins, il n’avait pas l’air de trop en prendre ombrage. D’un geste, Layla interpella le barman assigné à l’open bar de la piscine, et tourna le regard vers Arthur, inquisitrice. « Qu’est-ce que vous prendrez ? » L’alcool, ça déliait toutes les langues, et ça brisait toutes les glaces. C'était bien pratique. Allez, hauts les coeurs, Cook. Franchement, quel était le pire qui puisse arriver ?

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'' Enculé ! Tu vas la pousser ta merde sur roue ?! ''

Encore un vieux a qui ont dois retirer sont permis.. Bon, je veux bien, je déconne, un peut. J'suis en poids lourd écolo. Le probléme, c'est que j'ai quinze minutes de retard sur mon passage. Ah je ne vous est pas dit ? Je vais m'expliquer alors..

J'ai contacté une organisation du nom de Sea Shepherd, je leur ai proposé mes services pour installer et faire la maintenance d’appareil mécanisé écologique. Vu qu'ils ont étaient satisfait, on m'a demandé ce qu'on a fait pour me rendre l'appareil.. Simple, permettez-moi de faire le show sur une scène et de faire ma pub pour mon garage. Ils ont dit oui, mais je devais participer à une soirée... J'ai dû envoyer un CV avec pleins de choses dessus.. Comme quoi, c'était pour favorisé les rencontres. Je devais me retrouver avec une personne inconnue et une certaine Layla Cook.. M'enfin, deux inconnues. J'avais eux la bonne idée.. Mais si ça me rapporte du fric, ça me va. Si sa m'en rapporte pas... Ils irront bien se faire foutre, si je fais quelque chose, c'est pour un prix. L'argent, j'en ai besoin, je ne peux pas me permettre de faire ça pour rien.

Je tourne un coup sec sur la gorge pour me mettre au terrain. Je viens coller ma bague pour insuffler l'espoir dans le camion et le faire voler jusqu'à mon point de rendez-vous, appellent le manager pour le prévenir que j'allais arriver.

Cinq minutes plus tard....

J'étais enfin là.. L'annonce passe à haute voix et sur des écrans disséminés part tout lors de la foire.

'' Venez à côté du parking ou regarder via nos écrans, notre incroyable mécanicien qui nous a aidé a la pose de moteurs 100% Bio et écologique ! Le seul, l'unique.... Duuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuutch... GRIMSHAAAAAAAAAAW ! ''

ça c'est de la présentation. Bon... Shit, here we go again. Le stress monte.. S'pas les conneries que je vais faire. C'est le discours que je dois donner en fin de show. Ca, c'est une autre affaire. Saloperie de timidité. Je vais à l'arrière de la cabine, pour fermer les deux futs de 100 litre de moonshine que je vais vendre 15 dollar le litre.. Eh ne me juger pas, y a pas de petit profit.

Je m'installe avant de faire vrombir le moteur. Pour donner un goût au publique, ah alalal.. Ils sont déjà déchaînés. Je bois un coup dans ma flasque, avant de soupirer longuement. Je serre le volant dans mes larges mains.

'' Oh toi boîte de vitesse, ma chère et tendre ne lâche pas,
Moteur qui apporte la puissance nécessaire,
Que mes doigts noirs n'aie travailler pour rien,
Que la sainte prière du déboitage marche,
Sinon je suis foutue. ''

Ma main se dirige vers le levier de vitesse a la forme du logo de l'organisation. Je passe les vitesses rapidement avant de mettre en route, et d'arrivée en pur américain sur une rampe. Sous fond de Heavy Metal, quand je passe la rampe deux colonnes de feu s'active. Encore plus américain que ça, tu crèves.

Le présentateur continue de me présenter. Ce qui est bon pour moi.

'' tout droit venu de Métropolis.. Mesurant 2 mètre trois pour, tenez vous bien... 130 kg, Dutch est le mécanicien de secours, se trouvant aux 137 rues du faubourg mauve, il saura vous réparer tout ce qu'il touche ! Sans lui on n'aurai pas pu équiper en un temps record.. 15 moteurs sur 2 jours ! Nous lui devons beaucoup ! ''

Je commence a drifter, sous le regard impressionné de pas mal de monde. Drifter avec un poids lourd ça se vois pas tout les jours... Je fais des grand 8 autour des obstacles que j'esquive facilement. Entraînements.. Avec un bon véhicule. Je me stoppe, ouvrant ma porte pour me dévoiler en tenant le volant, fessant signe vers le haut pour encourager les applaudissements et les hurlements. Je rentre avant de me mettre en ligne droite en fessant un 360 avec le camion. Avant de descendre, et frapper dans mes mains en hauteur. Ils sont venus, je suis venu.. Ils auront du spectacle. Une fois suffisamment lancé, je retourne dans la cabine avant d'accélérer et via une habille jeux de pédale, du levier. Je viens lever l'avant, de 20 cm. Avant de me reposer facilement. Maintenant... Je remets en place. Les gens deviennent fous, c'est bon ça.

La confiance et la machine en symbiose guidée part le cœur, mais maîtrisées part l'esprit. Je refais au tour de circuit avant de le lever de 7 mètre se coup si et de faire des tours sur moi-même ou faire le tour proche des grille du public en activant les flammes et tirant le klaxonne. Je viens sortir une de mes mains pour venir faire les cornes du diable. Je me repose aux milieux. Et maintenant le cloue du spectacle... Je prends de la vitesse avant de braquer pour me retrouver sur les deux-roues sur le côté, parcourant une dizaine de mettre avant de m'arrêter proche des grilles. Retomber lourdement, sous les yeux étonnée des gens, ouvrant ma porte avant d'attraper le micro que le présentateur ma lancé.

'' Bonjour, a toute et a tous.. Je suis Dutch Grismhaw, mécano' avant tout. Si je viens faire le show aujourd'hui, c'était pour vous montrer que j'ai su crée, installer et faire fonctionner un moteur qui marche au bio-carburant, qui me permet de me développer 700 cheveau. Je suis en partenariat avec cette magnifique association qu'est Sea Shepherd, je m'engage.. À installer des moteurs écologiques sur n'importe quel type de véhicule, a 200 part ans. Mais j'ai besoin de votre aide. Je suis un petit garage, je suis seul à travailler.

Je vais vous demander, même si ce n'est pas bien.. De me faire de la pub. Les 15 moteurs que j'ai installés pour l'organisation.. Je ne l'est pas fait part argent, ils n'ont riens déboursés.. J'ai fait tout ça gratuitement, au nom de l'écologie et de la protection de la nature en général. Je leur remercie de leur confiance, et de m'avoir laissé la scène pendent, les quinze minutes.

Je vous remercie à toutes et a tous de votre patience et de vos applaudissements. ''

Je relance le micro avant de partir me garer sur le parking, boire un coup de moonshine. Mon cœurs taper tellement fort contre ma cage thoracique que ça me faisait mal. Le dernier tour, je ne l'avais pas prévu.. Ça passait ou ça cassait. M'enfin.. Je sors en fermant avant de répondre aux questions du public qui m'avais suivis. Signer deux trois autographes avant de donner mes cartes de visites. Après une bonne demie heure, j'arrive prêt de la plage. J'ai troqué ma combinaison de course pour un jean troué, des ranger et une chemise hawaïenne.

Je m'installe au bar avant de prendre la photo de la fameuse Layla Cook .. Petite, blonde. Une tête de filoute. Je souris, prenant une pinte de brune avant de boire en cul-sec. J'en pouvais plus. Maintenant... Le cigare de la victoire, le plus savoureux. Avec celui du matin, je tire deux trois bouffer avant de relevé la tête, cherchant la blonde dans tous se monde... Ça va être chiant ça. Je grommelle un peux, avant de me balader et trouver la fameuse blonde... Et un visage que j'connais que trop bien. Arthur, Aquaman. Et compagnon de pilier de comptoir. Je m'approche discrètement avant de me poser à côté d'eux, m'accoudant sur le comptoir. Avant de lâcher un simple.

'' Bonjour.''

Je souris, la soirée va moins être chiante que prévue on dirait. Je viens serrer la main à Layla avant de faire la bise au grand gaillard.

'' Tu t'est remis de Gotham mon gros ? ''

Je me tourne vers Layla, un sourire aux lèvres.

'' Dutch Grimshaw, le troisième invité. Enchanté ! ''

Nota Bene:

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Layla Cook • Dutch Grimshaw • Arthur Curry

Quand Aquaman fait dans le caritatif. Il fallait bien sacrifier à ça pour l'océan, vu que les dons des festivités étaient destinés à la protection des mers. Curry accepta le jeu matrimonial qui vous casait pour un jour (voir même une nuit) avec une illustre inconnue. Il passa du temps sur les plages face à l'hôtel pour haranguer la foule et passer du temps avec les enfants. Caméras de la télés braquées sur lui. Quelques questions au micro. Toujours les mêmes : La Justice League, bla bla bla. Accaparé par la foule de la plage qui voulait voir le grand type qui parlait aux poissons, Arthur manqua l'arrivée de Grimshaw. S'il savait… Il se rendit dans le bar terrasse de l'hôtel, vêtu d'un élégant smoking et d'un collier à fleur façon « île cocotier de Tarawa » sans savoir sur quoi il allait tomber.

Voilà la blonde. Quelque chose de séduisant dans son allure. Peut-être amour de la mer et de l'océan. Peut-être ? Donnant très fort sur sans doutes. Volontarisme de celle qui ne s'en laissait pas compter. Sans doutes, donnant très fort sur probablement. Des yeux où passait des tempêtes. Probablement, donnant très fort sur oui. Laissant deviner sous sa poitrine un cœur qui battait et pulsait puissamment pour… pour qui au fait ? La jeune femme tenta une entrée en matière, hésitant sur la façon dont elle devait désigner le colosse tatoué à côté d'elle. Arthur s'esclaffa, avec sa moue amusée, qui rendait son visage moins féroce qu'à l'habitude, il passa en revue les appellations proposées par son acolyte d'un jour.

« Non par pitié, pas « votre Altesse ». Les atlantes n'arrêtent pas de me dire ça et ça m’assomme. « Aquaman » ça me convient, mais que pendant le service quand j'ai mon trident, mon armure et la compagnie des encapés. A vrai dire, c'est surtout les mômes et les journalistes qui m'appellent comme ça quand ils s'adressent à moi. Inutile de m’appeler « Mr Curry », ça c'est l’appellation du voisinage d'Amnesty Bay pour désigner mon défunt père le gardien de phare de la localité. Ouais non en fait, pourquoi tu m’appellerais tout simplement pas « Arthur »? Vu qu'on est dans un cadre informel ? »

La jeune femme se présenta et annonça d'emblée qu'ils allaient être rejoint par un autre participant de l'initiative caritative. Ce foutu Dutch Grimshaw, ni plus ni moins. Arthur écarquilla les yeux. Il lâcha à Layla, bien qu'elle ne soit pas dans le secret des dieux à propos du Dutch :

« Non… pas possible ? L'ami Dutch a fait tout le chemin depuis Metropolis pour venir jusque sur la cote Ouest des USA ? »

Vision insolite dans l'esprit d'Arthur : Dutch sur son deux roux à arpenter la route 66 à travers l'Arizona, direction Coast City, la musique d'Easy Rider en arrière plan. Et l'atlante de s'esclaffer à nouveau. Layla interpella le barman et proposa à Arthur de commencer les réjouissances, Curry rétorqua :

« Un whisky Cutty Stark ! Non un Jim Beam ! Et un double ! »

Puis la vision de Dutch avec son Moonshine envahit l'esprit d'Arthur.

« Non en fait… vu que Dutch est dans l'équation, faut se préparer à la suite, prendre des devants, faut commencer par du léger. Je vais prendre un mojito sans alcool pour débuter... »

La présence de Layla était annoncé par les effluves de son parfum au santal et au bois d'inde. La présence d'Arthur par l'odeur salée d'un type qui avait passé des heures dans la baie de Coast City. La présence de leur boissons par l'odeur des cocktails. Dutch annonça sa présence par une odeur de Moonshine reconnaissable entre toutes. Le lantern bleue les salua et se présenta à Layla. Arthur répliqua à son comparse :

« Ne parle pas de ce qui s'est passé à Gotham devant Layla, évitons les détails compromettants. On ne va pas la faire fuir au bout d'une minute à peine. »

Puis après cette phrase sybilline, pleine de sous-entendus, Arthur afficha à la blonde son plus beau sourire dans le style « j'ai-pas-une-tête-qui-inspire-confiance ? » Puis à Dutch :

« Faudra que tu nous racontes tout du début à la fin, comment t'es venus ici et avec quoi. »

Fiche codée par NyxBanana

dès que le vent soufflera

Tête de filoute ou pas, elle n’en savait rien, mais elle espérait quand même que non, maintenant qu’elle se retrouvait en face à face avec rien de moins que le souverain d’Atlantis – qui, loués soient les dieux qu’ils pouvaient vénérer sous les océans, avait l’air aussi peu porté sur le protocole que son demi-frère était porté sur la noyade de surfaciens. Arthur c’était, donc. Layla consentit même à lui adresser un sourire un peu plus confiant, pas encore assez optimiste pour se dire que cette journée se déroulerait sans accroc, mais désormais tentée de penser qu’elle pourrait y survivre sans se couvrir de ridicule ou ruiner tous ses efforts diplomatiques de ces derniers mois avec l’ambassade. Parfait : elle n’avait qu’à continuer à se montrer à peu près cordiale, et tout irait bien, et est-ce que c’était un camion qu’elle voyait débouler au loin sur le parking du coin de l’œil ? Fichus industriels et leurs engins de la mort. Même ici, ils ne pouvaient pas leur fiche la paix. Prenant sur elle pour ne pas tout de suite partir en direction du parking et voir de quoi il en retournait, Layla s’obligea à se concentrer sur Arthur, et haussa à son tour les sourcils de surprise en découvrant que visiblement, ses deux compagnons se connaissaient déjà. Parfait ! En voilà une bonne nouvelle ! Elle ne serait même pas obligée de servir de meneuse de conversation ! Avec un soulagement palpable, elle accepta enfin de se détendre. « Vous vous connaissez déjà alors. » commenta-t-elle simplement en croisant les bras alors que le souverain passait sa commande. Ah, il fallait commander sans alcool ? Surprise par son discours, la jeune femme hésita un bref instant, à se demander s’il était sérieux ou s’il plaisantait ou si c’était un test, et son regard se reporta un peu plus loin le long du bar, avant de se poser sur deux silhouettes bien connues… et qu’elle aurait de loin préféré ne jamais revoir ensemble. Non, mais non. A ce stade, c’était du foutage de tête, pas vrai ? Elle se mordit l’intérieur de la joue, puis se força à reporter son regard sur Arthur, puis sur le barman. « Un daiquiri, s’il vous plaît. » Et tant pis si elle commençait d’office à passer pour une alcoolique auprès de son presque-boss. Elle avait besoin d’un remontant, et personne ne l’empêcherait de l’avoir.

Et à peine eut-elle son verre en main qu’ils furent rejoints par le troisième larron de leur petit groupe bizarrement assorti, apparu dans son dos sans qu’elle ne s’en aperçoive. Un autre géant, plus imposant encore qu’Arthur, peut-être, quoique doté d’une bonhommie qui le rendait instantanément moins intimidant, et qu’elle aurait peut-être même trouvé d’office sympathique, s’il n’avait pas arboré un cigare dont la fumée laissait un sillon odorant sur son passage. « Bonjour. » lui répondit-elle sobrement, ses yeux bleus le détaillant attentivement et avec circonspection. Elle connaissait cette tête. Ca lui revenait, maintenant, le type qui était venu équiper les nouveaux bateaux de leur petite flotte naissante de moteurs eco-friendly ; bon, son capital sympathie remonta de quelques points. « Layla, enchantée. Je pensais pas assister à des retrouvailles aujourd’hui… » Enfin si, mais pas celles-là. « … mais le monde est bien fait, on dirait. » Cette blague. S’empêchant de jeter un coup d’œil de l’autre côté du bar, elle décida que puisqu’elle en était là, elle allait s’adapter à son sort, et profiter de cette journée, quoiqu’elle ait à offrir d’absurde et d’improbable. Surtout avec ces deux hommes-là, qui dégageaient une aura annonciatrice d’absurde et d’improbable, sitôt qu’ils étaient ensemble, apparemment. Le commentaire d’Arthur ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, et elle les détailla tous les deux du regard, un demi-sourire en coin. « Faudra que je vous arrache les détails, alors ? Je note. »

Forte de cette promesse, elle imita Arthur et se tourna vers Dutch, curieuse d’entendre son récit, se permettant même d’intervenir dans la conversation. « C’était toi le camion que j’ai vu débouler comme une furie sur le parking ? C’aurait été n’importe qui d’autre, je serais déjà partie faire sauter le moteur. » affirma-t-elle de but en blanc, dans le plus grand sérieux malgré son rictus ; avec elle, c’était parfois difficile de dire si elle plaisantait ou non. Si Victor avait été là, il aurait pu leur confirmer qu’elle était parfaitement sérieuse. « Mais si c’est ta machine, j’imagine que t’es venu avec un moteur comme ceux que tu nous as installés ? Dutch est venu y a quelques temps pour équiper notre nouvelle flotte à Sea Shepherd. » expliqua-t-elle. « Des moteurs au bio-carburant, si j’ai bien suivi. Moins catastrophique pour la planète, plus pratique que les voiles quand on doit échapper à des baleiniers qui nous attaquent à coups de harpons. On les a testés la semaine dernière d’ailleurs. Impeccables. » Avec cette confirmation à l’adresse de Dutch, elle porta son verre à ses lèvres, laissant suspendus dans l’air les souvenirs mémorables de ces braconniers qui avaient tenté de les pourchasser alors qu’ils étrennaient un de leurs nouveaux bateaux à bio-moteur. Un succès retentissant. Son daiquiri quelque peu descendu, elle se souvint de ce qu’avait dit Arthur, et fronça les sourcils avant de demander : « Metropolis, ça fait loin quand même. Ta machine de guerre a tenu le coup ? » Bon, certes, elle n’y connaissait pas grand-chose en mécanique, mais il paraît que les gens civilisés posaient ce genre de question, et elle avait promis d’être civilisée, alors voilà. Elle ferait des efforts. Au moins pour ne pas se ridiculiser devant Atlantis en personne.

Spoiler:

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Je souris aux premières paroles d'Arthur, ah alala Gotham... Je l'ai porté jusque chez Jason, il ma même dégueuler sur l'épaule ce fennec. Je retiens un rire, même si mon sourire trahit mes pensées, et parlons pas de John qui voulait me rouler des pelles alors qu'il savait plus tenir debout.. Ah lalaa, Gotham Gotham... Que des bons souvenirs, même si ma mémoire était un peut entacher à cause de la consommation excessive d'alcool sur cette soirée n’aide pas pour se rappeler. Je viens caresser ma longue barbe, me donnant un air de faux-moine.

'' Ouais, ça serrait dommage de la faire fuir maintenant.. Parçe-que putain mon gros t'en a fait des belles qu'il faut que j'te raconte ! Mais bon... Plus tard. Je veux pas mettre dans l'ambiance beuverie aussi tôt. ''

Et la, j'éclate de rire je devenais rouge a force de me retenir. Fallait que ça sorte, sinon j'aurai pas pu garder mon sérieux. Avec quoi je suis venu ? Oh mon dieu Arthur.. Même toi Layla, vous n'êtes pas prêt ! D'un coup, je me sens pousser des cornes.. Mon regard se transformant en un grand brasier. Encore une fois, mon sourire annonce la couleur pour Arthur.. En plus, j'ai pas vendu un fut... Du coup, trois cent litres de moonshine... OH MON DIEU ! J'en aurais sali mon pantalon si je n'étais pas en public.

'' comment je suis venu ? Bah.. J'ai dormi sur la route, j'suis venu en kaamthar. Et avec quoi je suis venu... Si je te dis 2 fûts de 100 litre, 4 goût différent.. Pure, caramel, fruit des bois et ma cuvée spécial mirabelle.

Et encore un fût de whisky de grain fait maison.. Ça t'ira ? Tu pourras en reprendre si tu veux, j'ai des jarres. ''

Je me frotte les mains d'avance avant de me tourner vers la petite blonde qui est bien mignonne, je l'avais croisé vite fait quand j'installer les moteurs. Ouais, une p'tite blonde qui engueuler les autres membres parçequ'il travaillier pas assez vite, du coup.. Je l'avais pris pour moi. J'ai installé au plus vite, je lui souris.

'' Ouais, c'est moi.. J'ai négocié en contre partit de l'installation des moteurs un show sur la place publique pour faire la pub de mes moteurs écologique. D'ici un ou deux ans, j'pense être capable d'annuler les rejets de gaz et la il serra 100% écologique. Bien sûr, vous avez l'exclusivité dessus des que j'ai la formule au point. Et touche pas a mon camion ! J'en ai chié pour le faire.''

Dans le pire des cas,j'pouvais partir en volant... C'est ce que j'ai fait d'ailleurs, donc ils fonctionnent bien.. C'est très bien ça, des clients prêt a payé maintenant pour la maintenance. Parfait.. Parfait.. Tout cela est trop parfait. Je souris à la Blonde. Mais mon anneau me tiltile, ce dernier me décodant quelque chose : Grand Espoir.

De sauver la nature sûrement, c'est bien.

'' Ouais, j'ai juste booster pour pouvoir faire mon show.. Mais il est écologique au maximum. J'aurai pas eux les couilles de me pointer ici avec un fumoir, j'me serrais fait lynché part tout le monde. ''

Elle a retenu la réunion que j'ai faite pour leurs exposés mes idées, c'est très très bien. Même si pour lecoup, c'était difficile à comprendre.

'' C'est bien ça ! J'savais qu'ils fonctionneraient, mais j'suis content d'avoir un retour positif. Si vous craignez les harpons.. J'peux p'être faire quelque chose pour la coque. Ou même, si vous avez besoin d'installation, n'hésitait pas. Ta ma carte, tu me passes un coup de fil et je fais au plus vite. ''

Crée des liens, pour créer un empire puissant. Un jour, il y aura une marque Rusty Work's ! Un jour, elle ferra place et concurrence au plus grand. Autant vivre au mieux, et avoir de l'ambition, non ? Mon sourire, ne cessant pas de grandir, a chaque instant passé. Encore Arthur comprendrait comment je suis venu que.. Layla non. Je m'arrange pour être face à Layla, et que Arthur soit dans mon dos, plaçant ma main ou ma bague est dans mon dos. Avant de la montrer à Arthur, qu'il comprenne que j'ai triché pour venir.

'' Ouais, elle a tenu le coup.. J'fais du résistant, j'ai créé certaines pièces moi mêmes. Après,j'ai pas fait la route en une seul fois, sa fait trois jours que j'roule et que j'dors.. Pas longtemps. Avant de reprendre la route. ''

Je viens me caller contre le bar. Le barman comprenant a ma tête que j'ai soif venant me poser une pinte de brune à côté, je lui souris avant de prendre la pinte et la levé.

'' A une bonne journée et a notre rencontre puis retrouvaille ? ''

Je ne leur laisse pas le temps, avant d’enquiller le 50 CL de ce breuvage fort chocolaté d'une seul traite. Reposant le verre part la suite, lâchant un '' Arghhh'' , le gosier n'est plus sec comme le désert du Sahara. Avant de fouiller dans ma poche et tendre ma flasque a Arthur.

'' Goûte un peux ça, fruite des bois. Tu veux goûter Layla ? ''

Je leur souris. Attendant les réactions qui vont être épiques, je le sens...

'' Au passage, y'a un programme a respecté aujourd'hui ? ''

Be prepared !:

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Dès que le vent soufflera

Layla Cook • Dutch Grimshaw • Arthur Curry

Le visage d'Arthur s'empourpra en écoutant Dutch décrire sa cargaison sulfureuse d'alcool maison. L'atlante tourna vers Layla un visage gênée devant l'énumération et il lança un rire jaune discret avec un geste de la main qui signifiait : il plaisante (même si c'était pas le cas). La récit de Dutch concernant ses moteurs et les nouvelles possibilités bio qu'il envisageait dans un futur point trop lointain, intéressèrent en revanche Arthur au plus haut point. L'homme de l'océan qu'il était, se prenait déjà à rêver en imaginant les navires munis d'un tel attirail, n'utilisant plus de fioul et ne dégazant plus en pleine mer, mettant fin pour de bon aux marées noires. Juste en passant, aux détours des paroles de l'échange entre Layla et Dutch, Arthur apprit que la jeune femme était aussi une individue de l'océan comme lui et disposait d'un navire. Ce qui l'intéressa encore plus. Elle devait être plus intéressante que la plupart des autres femmes de l'assistance. C'était le genre de femme qu'il faudrait présenter à son maudit frère un jour, pour que celui-ci admette pour de bon que les humains aussi se sentaient concernés par la mer et que beaucoup d'entre eux s'y consacraient ou vivaient pour elle.

Arthur se prit une lampée de son mojito sans alcool qu'on venait de déposer sur le comptoir. En portant le verre à ses lèvres, il aperçut l'anneau de super-héros en possession de Dutch que celui-ci dissimulait dans son dos. Il comprit aussitôt que son compagnon avait emprunté des « détours » pour venir si vite sur la Cote Ouest du pays. La simple image d'un Dutch volant poing en avant avec son anneau, en tirant derrière lui son camion sur la route 66 de l'Arizona, arracha une secousse hilare chez Curry. Il recracha par accident le contenu de son verre en s'esclaffant. C'était plus fort que lui. Tout honteux il attrapa une serviette pour nettoyer le comptoir qu'il avait arrosé tout en glissant :

« Euh désolé. J'ai eut une vision insolite qui… laissez tomber. »

Il fit un geste de la main pour que le barman lui remette la même chose. Celui-ci obtempéra en jetant un regard méfiant à Arthur dans le style : il-va-pas-poser-de-problème-le-chevelu ? Les 3 convives trinquèrent donc. Dutch ne put s'empêcher de sortir une de ses sempiternelles flasques contenant un truc fameux pour Arthur, mais douteux pour le commun des mortels. Il refusa poliment l'offre de Grimshaw, estimant qu'il valait mieux qu'il reste sobre au moins jusqu'à la fin de la journée, afin de ne pas donner une impression catastrophique à Layla. C'est avec horreur qu'il constata que Dutch faisait la même offre à Layla justement. Alors que Dutch était tourné vers elle et qu'il ne pouvait apercevoir l'atlante, Arthur s'agita pour capter l'attention de Layla. Il secoua la tête avec affolement et un regard insistant vers la blonde pour l'enjoindre à refuser poliment la boisson de Dutch. Il songeait qu'elle n'avait pas le niveau de beuverie et de tempérance de lui même ou des citoyens Todd et Constantine. Qu'elle risquait de ne pas s'en remettre.

Sur le fronton de l’hôtel, les néons firent défiler un « portrait » de Shazam, l'un des héros du moment qui s'était illustré en public il y a peu. Pas mal de convives aperçurent le visage en lumière coloré et applaudirent. Arthur perçut des conversations autours du bar. Quelques personnes échangèrent des anecdotes sur le thème : j'ai-déjà-vu-Shazam-en-action-un-jour. Arthur jeta un regard sur l'assistance. Là, sur une des terrasses des cuistots faisaient griller un cochon de lait à la broche, des convives prenaient l'instant en vidéo avec leurs portables. Un remue-ménage se produisit. Des flammes jaillies du grill mirent le feu aux nappes de quelques tables. Les serveurs noyèrent le début d'incendie avec des bouteilles d'eau. Ils récoltèrent des applaudissements enthousiastes, dont ceux d'Arthur.

« Sinon pour le programme des festivités, je ne sais pas du tout ce qui est prévu, j'ai juste l'impression que tout a été assortie ici sur le thème : un-homme-rencontre-une-femme. »

Arthur détacha une des fleurs de son collier pour le tendre à Layla en lui faisant un clin d'oeil.

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Si elle tenait en horreur tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une occasion sociale – soirées, festivals, réunion des dix ans après le lycée, dîners mondains – il semblait bien que pour une fois, et malgré l’échec lamentable de son plan initial, la journée ne s’annonce pas sous de si mauvais auspices que ça, et avec un peu de chance, sous l’auspice d’aucune bizarrerie et d’aucune catastrophe planétaire. Si elle mettait de côté le fait qu’elle était en train de boire un verre avec le roi d’Atlantis, et qu’elle venait d’apercevoir Wonder Woman passer en arrière-plan, elle en croirait même presque à sa première journée normale depuis quelques mois, déjà. Bénis soient les innocents, et innocente, elle l’était à sa façon, à ne pas soupçonner une seule seconde que même Dutch était bien plus qu’un grand roublard qui aimait la mécanique. Elle avait réussi à s’adapter aux Atlantes, aux invasions sur les plages, à des organisations gouvernementales esclavagisant les plus grands criminels du pays, aux créatures magiques et élémentaires, et même aux changements de dimensions et de temporalités – mais le coup des flics de l’espace aux bagues de toutes les couleurs, ç’aurait peut-être été un peu trop lui en demander. Bénis soient les innocents, et Layla se prit même à penser qu’il était parfaitement normal et sympathique, ce mécanicien qui avait réussi à s’attirer les faveurs du souverain des mers. Son daiquiri à la main, elle décida de goûter à ce semblant de banalité relative tant qu’il durait. Se connaissant, elle soupçonnait que ça ne durerait pas longtemps.

Sans soupçonner un seul instant le conciliabule qui venait de se jouer entre les deux comparses de la journée, Layla leva à son tour son verre pour trinquer avec eux – enfin, avec Arthur, puisque Dutch avait une descente plus rapide que celle d’un vieux loup de mer tout juste rentré de sa dernière prise. Et Dutch, visiblement, était sacrément porté sur la liqueur – ce qu’elle trouvait tout de même relativement inquiétant s’il devait conduire un gigantesque camion sur le retour – puisqu’il leur proposa ce qui avait l’air d’être un alcool fait maison, si elle se fiait à son explication quelques instants plus tôt. Arthur se défila, si bien que Layla commençait à se demander si Orm n’avait pas un peu forci le trait en lui dépeignant son cher frère comme un alcoolique notoire, et surtout, sitôt que Dutch eut le dos tourné, attira son attention en gesticulant à l’instant même où elle, en revanche, allait accepter de goûter par politesse. La perplexité se peignit sur son visage, alors qu’elle articulait silencieusement ‘quoi ??’ à l’adresse d’Arthur, juste avant de retrouver sa composition sitôt que Dutch se tourna de nouveau vers eux. Et l’espace d’un instant, elle hésita. Refuser l’offre de Dutch, qu’elle venait tout juste de rencontrer, lui semblait un peu déplacé, mais la réaction d’Arthur, elle, était proprement terrifiante. Ses yeux bleus se dardèrent à nouveau sur Dutch. Puis elle prit sa décision. « Tu l’as fait toi-même, c’est ça ? »

Comme quoi, signer sa propre mort pouvait être aussi facile que ça. Vouloir faire bonne figure, et échouer lamentablement – oh, elle le sentit, le goût de fruit des bois, c’est sûr. Planqué quelque part derrière le goût du feu des enfers qui provoqua une série de feux de joie sur sa langue, dans son palais, et son œsophage. Une gorgée, après qu’elle ait reposé son cocktail, c’était tout ce qu’il avait fallu. Son visage se tordit dans une grimace, et elle rendit aussitôt sa flasque à Dutch. « La vache, mais qu’est-ce que tu fous là-dedans ? » demanda-t-elle d’une voix qu’elle reconnut à peine, pratiquement les larmes aux yeux. Bon, finalement, heureusement que Floyd et Tracy n’étaient plus là pour voir ça. Laissant échapper un ‘fiou’ mi-soulagé que ce soit fini, mi-douloureux parce que tout brûlait encore, elle adressa un regard à Arthur. D’accord, la prochaine fois, elle l’écouterait. Un feu d’artifice décida gentiment de s’allumer dans son cerveau, et elle décida de ne pas prêter attention aux effets secondaires du moonshine, pour se concentrer sur la suite de la journée. Ah oui. Programme. « Non, il n’y a pas vraiment de programme établi – rien d’obligatoire en tout cas. » répondit-elle en reprenant peu à peu contenance, et en adressant un regard surpris à Arthur et sa fleur. Ah oui, informel le cadre, on avait dit, bon d’accord. « … merci ? » tenta-t-elle avec une ébauche de sourire, sans trop savoir quoi faire de sa fleur, qu’elle garda à la main faute de mieux. Parfait, ça la distrairait de son humiliation au moonshine. « L’hôtel et Sea Shepherd proposent des activités, plongée, sortie en bateau, initiation à la voile, plein de trucs pour sensibiliser le public aux problématiques dont on traite avec l’association. J’en profite pour signaler que le délire blind-dating, c’était pas mon idée. » Sait-on jamais. Voyons, qu’est-ce qu’elle pourrait proposer à un roi et superhéros, et à un mécano porté sur la boisson ? « Vu qu’on a Aquaman avec nous, je suis pas sûre que tu trouves ça super dépaysant, la plongée ou la sortie avec les dauphins. On a aussi exploration de cavernes sous-marines pour les plus courageux, volley-ball et barbecue sur la plage… et ce soir, karaoké et soirée night club sur la terrasse de l’hôtel, il me semble ? » énuméra-t-elle de mémoire, avant de penser à autre chose. « Mais si vous me racontez un peu Gotham, je devrais pouvoir trouver des activités qui vous correspondent encore mieux. » Bon d’accord, elle trichait un peu. Mais elle ne mentait pas complètement – et surtout, ces deux-là avaient la chance (ou non) d’être accompagnés d’une locale. Et elle était curieuse. Dutch lui devait bien ça pour avoir tenté de l'empoisonner au moonshine, non ?

Spoiler:

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J’avais su capter l’attention de Layla avec mes moteurs, et celle d’Arthur en même temps.. A-QU-A-MAN, j’suis con putain. C’est un bon moyen de se le mettre en poche, même si en agitant du moonshine sa marche aussi rapidement. Je continue mes récits avant d’en finir avec ça, Arthur qui recrache sont alcool… Je lâche le rire gras du tonton.

‘’ Bah alors mon gros, on a avalé d’travers ? Fait gaffe, tu deviens violet comme un Gotham ! Ça te rappelle des souvenirs ? ‘’

Je sais, je suis un incroyable enfoiré quand je m’y mets. De la taquinerie bonne enfant voyons, je le regarde essuyer en rigolant un peut avant d’écraser mon cigare et le mettre à la poubelle. Il est temps de cacher cette mauvaise habitude le temps d’une journée, même si le manque va être très dur à gérer. Je me frotte la barbe, me tournant vers les gens qui passe. Leur faisan un grand sourire, je viens respirer un bon coup l’air marin d’ici. Ça fait combien de temps que je suis pas venu prêt d’une plage ? Pour finir, je crois que j’y suis jamais allé. Pas assez de temps, ou pas assez d’argent sûrement. Dutch se tourne momentanément vers la mer, observant l’endroit avec des grands yeux la mer au loin et toutes les personnes. Les discutions de Layla et d’Arthur, je ne les entends pas. Je les ignore même, ce qui se voit.. Que je me perds dans mes pensées. Ma bouche s’entre ouvre légèrement. Alyne… Alyne… Je reviendrais ici. Avec toi ce coup si, ce laps de temps fut assez fort pour moi, ça peux se voir sur mon visage et je sors mon téléphone pour prendre une photo. Avant de regarder sont fond d’écran qui n’est juste que sa sœur et lui. Son cœur se serre avant de ranger sont portable et retourné vers Layla et Arthur.

‘’ Ouais, tradition ancestrale de mon Clan. Un Grimshaw qui ne baigne pas dans le moonshine, et mal vu. On a ça dans le sang. Comme la débrouille. ‘’

Je lui sourit avant de la voir morflée, y a donc que moi qui résiste a ceux nectar interdis part la lois. Je retiens mon rire, pour pas la vexer. Je lui tends un mouchoir pour qu’elle s’essuie les larmes. Je reprends ma flasque avant d’avaler plusieurs gorgées et la ranger. La journée va être fun, qu’est ce que je fous dedans ? Je lui souris.

‘’ Des ingrédients et un savoir faire secret. Hahhaahahahahah ! ‘’’

Je lui tapote doucement l’épaule pour pas lui faire mal. Je regarde à gauche, croisant des têtes que je connais de loin. Leur fesant signe de tête pour leur dire bonjour avant de sourire de nouveau, encore plus. Je commence à avoir mal aux joues, sinon c’est pas drôle. Ah ouais, rencontré une nana.. La barbe.

‘’ Ouais bah.. On ne m'avait pas vendu l’événement comme ça Layla, on ma dis que je devais passer la journée avec quelqu’un.. D’coup, j’vois que le concept adopte-un-mec te plais pas, sa m’plais pas non plus. D’coup.. J’ferrais comme si cette partie la n’existe pas. ''

À mon grand désarroi, je suis franc.. On verra si sa passe ou pas. Du moins, je pense que ça devrait aller sur ce que j’ai dit. De nouveau, j’ai un peux d’angoisse qui monte.. Et l’angoisse comme le stress ça me creuse l’estomac. Mais du genre violent as souhait, pire qu’une cuite a la bière ou au digestif. Barbeuk ? YEAAAAAAAAH GIRL ! Tu sais me parler.

‘’ Un peux d’volley et un barbecue sa m’va perso’.. Et tu peux que nous réjouie a l’idée du karaoké hein Arthur, sa te rappelle des souvenirs ? Si tu est sage, et qu’on est éclaté, on te racontera gotham. Et si vous êtes sages, je vous ferrait une surprise. Mais faut être sage. ‘’

Ouais, on va pas la faire fuir tout de suite sinon ce n'est pas drôle. Mais d’un coup.. Mon ventre se fait entendre comme un son venu tout droit de l’enfer, qui peux se faire entendre part les deux avec qui je suis. Je rougis un peu, leur lâchant un petit.. ‘’ Désolé’’. Ouais, quand je vous avez dit que le stress et l’angoisse ça me creuse. Genre beaucoup, j’ai l’impression d’avoir un ravin dans mon estomac. Mais quelque chose contre ma volonté de se passer.. Ils purent entendre, sortant de l’anneau de Dutch un :

‘’ Porter , tu es là ? Réponds moi vite Je suis en difficulté, on arrive pas a coucher Alyne, en plus y’a des gens louche qui on laisser un colis devant la porte du garage, et y’a tes satanés bisons qui course Warth, Hynn et Sercy ce sont perdu dans le champ de blé, c’est la catastrophe, comment tu fais pour vivre là… REPOND GROS DUTCH S’IL TE PLAÎT !!!! ‘’

D’un coup, la, c’est la merde. Je lance un regard à Arthur.. Lui suppliant de mon regard de distraire Layla le temps de plusieurs minutes, je m’écarte venant me mettre bien a l’écart de tout le monde.

‘’ Bon dis a Walker de mettre un peux de musique pour l’endormir sans l’énervé ! Le colis tu le mets dans mon bureau, tu dira a Warth que c’était les chiens qui fallait sortir pas les bisous bordel et retrouve les deux autres trou du cul sans abîmé mon champs ! Je suis pas la pendent deux jours et c’est la merde hein ! Bande de branleur ! Vous le savez que j’peux pas trop m’absenter , me pourriser pas mes journées off bordel ! Merde quoi ! Fallait me retirer l’anneau si vous ne vouliez pas être emmerdé ! Sur ceux Walker, je te laisse.

Dutch, désolé. ‘’

Je me calme un peux, maintenant comment faire gober ça a à Layla. Arthur est déjà au courant.. Angoisse angoisse quand tu me tiens. Je reviens vers eux avec deux grosses gouttes de sueur sur le front. Mon dieu, comment lui faire gober ça. Je les regarde tour à tour, plusieurs fois mes yeux devenant un échange de balle de tenis part des pro’. La je commence à suer grave. L’excuse de merde arrive.. Euheuh..

‘’ Euuuh…. Mon téléphone a sonné, désolé. ‘’

De nouveau mon estosmact se fait entendre, merci mon corps pour une fois bon dieu ! J’ai trouvé l’excuse. Merci bon dieu ! J’ai jamais cru à la chance, mais la, c’est cool que mon corps se face entendre de nouveau.

‘’ Bon je vous invite au bbq je paye les conso’ et la bouffe ! En avant toute ! ‘’

Je passe derrière les deux, les poussant pour aller au plus vite a la plage pour leurs faire oublier ce moment de gêne intense qui va me foutre mal a l’aise toute la journée. Bordel de chiotte, pourquoi sa n’arrive qu’a moi ce genre de chose.

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Layla Cook • Dutch Grimshaw • Arthur Curry

Layla leur détailla les activités proposées. Elle hasarda que les activités nautiques ne risquaient pas de passionner Arthur plus que ça. En effet, elle soupçonnait que vu qu'il s'agissait de son quotidien d'atlante, il n'éprouverait aucun sentiment d'inédit ou d'originalité à accompagner des gens sous l'eau pour contempler la faune marine. Arthur acquiesça en vidant son verre de mojito sans alcool et en brandissant un pouce en l'air à l'intention de Layla, dans le style : « bien vu ». Elle cita aussi le karaoké. A cette simple évocation, Arthur s'arrêta, plus de respiration et de clignement de paupière pendant 3 secondes. Il jeta un certain regard entendu à Dutch : le karaoké. Les ondes télépathiques des deux hommes se rencontrèrent rien qu'à cette idée. Notez bien l'enthousiasme du Dutch pour la chose, c'est important. Arthur songea : elle ne sait pas ce qu'elle va déchaîner, elle va regretter très vite d'avoir prononc é ce mot et préférera que je libère le kraken, plutôt que de m'adonner à ça avec Dutch.

Layla la curieuse les questionna même sur Gotham. Dutch trouva un détour pour éviter d'aborder le sujet. Arthur eut une vision qui défila. Comme l'obturateur d'un appareil photo. Visez les images : CLIC ! Dutch et Arthur la bouche ouverte en train de brailler, brandissant chacun une peinte de bière dans une main. CLIC ! Le citoyen Todd en train d'asséner une tape dans le dos d'Arthur en train de s'étouffer à cause d'un double bourbon. CLIC ! Constantine complètement pété sur la banquette d'un bar, en train d'essayer d'insérer une cigarette en berne sur le nez d'un Arthur en train de somnoler, pour voir si elle va tenir en équilibre. CLIC ! Dutch en train de porter Arthur les bras ballants, endormie mais en train de lâcher par la bouche des renvois qui ont été entretenu toute la soirée aux dérivés du houblon.

« Gotham… comment dire… c'est Gotham quoi. Il s'y passe… des choses comme dirait l'autre. Beaucoup de choses... vraiment beaucoup. »

La providence permit à Arthur d'esquiver le sujet pour les oreilles chastes de Layla. L'anneau de Dutch fit des siennes. Son confrère barbu lui demanda de faire diversion. Arthur l'obligeant baratina Layla pendant que Dutch répondait à son appel de Lantern.

« Sacré Dutch, il a charge d'âme. Les gens de sa famille sont… particulier. Il doit souvent les pousser pour en tirer quelque chose et ils passent leurs temps à le bombarder d'appels insolites. »

Grimshaw les entraîna vers la plage. L'appel de l'estomac. Toute une série de tables à buffet où s’amoncelait hors d’œuvres et en-cas. Et quelques employés en train de s'affairer sur les grills. Arthur en train de faire la queue avec son assiette en carton comme tout le monde, en quête de grillades et de rumakis. Il avait déjà mit de la salade de concombre dans son assiette, qu'il avait piqué en passant dans un saladier prit d'assauts par les présents, en maillot de bain pour la plupart. Arthur profita de Layla qui le croisait en passant devant la file d'attente du barbecue pour coller à coup de cuillères de la salade de tomates californiennes dans l'assiette de la blonde en commentant :

« Goûte celle-là, c'est une incontournable. Au fait tu nous as pas dit : t'as un soupirant ? Je ne voudrais pas que ma tête soit mise à prix par je ne sais quel tireur qui ne vas pas digérer la jolie fleur que je t'ai offert. »

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Dire qu’elle n’avait aucune idée de ce à quoi s’attendre avec ses deux compagnons de la journée aurait été un euphémisme – mais cette démonstration de force à grands renforts de moonshine imbuvable lui avait au moins donné une idée un peu plus précise du genre de personnage à qui elle avait affaire. Et tout ce mystère qui flottait autour de Gotham et ce qui s’y était supposément déroulé – elle mentirait si elle disait qu’elle n’était pas frustrée de les voir si bien s’accrocher à leur petit secret, même si ça n’était pas ses oignons. Mais la journée n’était pas terminée, et si elle en croyait la lumière folle qui s’était allumée dans les yeux d’Arthur Curry sitôt qu’elle avait mentionné la possibilité d’un karaoké, peut-être bien que tout espoir de leur arracher une ou deux anecdotes en les poussant à baisser la garde n’était pas totalement perdu. Rangeant soigneusement cette information dans un coin de son esprit, Layla faillit sursauter lorsqu’une voix remarquablement sonore s’éleva soudain de nulle part, en interpellant un certain Porter, qui s’avéra en fait être Dutch. Layla lui dédia un regard étonné, mais il déguerpit aussi vite que possible avant qu’elle n’ait le temps de dire quoi que ce soit, puis ce fut Arthur qui prit la relève en lui expliquant la situation – l’air aussi à l’aise qu’un poisson échoué sur la plage. « D’appels ? Mais y a rien qui a sonné ? » fit-elle remarquer, puis Dutch revint, et il avait l’air tellement mal à l’aise qu’elle eut pitié de lui, lança un regard entendu à Arthur, et renonça à son interrogatoire. Pour le moment.

Ce fut finalement le barbecue qui remporta le vote de confiance de leur petit groupe, et la joyeuse bande se dirigea vers la plage, où se disputaient grillades de viande et poisson, salades, fruits en tout genre, et deux parties de beach volley, sous le soleil éclatant de Californie. Depuis combien de temps n’avait-elle pas touché un ballon ? Les sports d’équipe n’avaient jamais été son genre, mais il fallait bien avouer que là tout de suite, la proposition de Dutch lui faisait carrément envie. Et puis ils étaient trois – le nombre de joueurs parfait pour constituer une équipe un peu sympa, non ? Forte de cette soudaine envie de se dépenser dans le sable, elle noua ses cheveux sur sa tête et accrocha la fleur d’Arthur dans son chignon avant de s’emparer d’une assiette et de partir à son tour à la chasse au déjeuner. Dutch était parti devant, et vu sa carrure, elle n’aurait pas été surprise de le voir dévaliser les trois-quarts du buffet – et Arthur, lui décida de jouer au conseiller culinaire. Salade de tomates californiennes, oui chef bien chef, sauf que finalement, Arthur avait aussi décidé d’être curieux, et que non seulement sa question la prit de court, mais la suite était tellement miraculeusement spécifique qu’elle se demanda, en le regardant avec effarement, si les Atlantes étaient télépathes et qu’Orm avait oublié de le lui dire, ce sagouin.

« Quoi ? Non ! » s’exclama-t-elle par pur réflexe – avant de se dire que la rougeur qu’elle sentait éclater sur ses joues devait sûrement la contredire, goddammit. Elle ne mentait pas, en plus. Son tireur n’était pas un soupirant ; en revanche il avait un certain historique de jalousie que même elle et sa mauvaise foi notoire ne pouvaient ignorer. Elle faillit aussi lui demander ‘et toi ?’ avant de réaliser que c’était une question stupide. Vexée d’avoir été ainsi prise au dépourvu, elle détourna bravement le regard et se défoula à la place à coup de fourchette sur une tomate. « Ceci dit, t’es Aquaman et roi d’Atlantis. Je suis pas experte en superhéros, mais les gens comme toi ont de toute façon un prix sur leur tête, non ? » rétorqua-t-elle sur le ton de la plaisanterie pour faire diversion. Et les deux larrons d’aller rejoindre leur ami dont le téléphone se mettait à parler sans sonner – elle en profita pour récupérer trois bières dans une glacière - pour aller trouver une place sur le sable où profiter de leur barbecue en attendant de pouvoir se mesurer à une autre équipe – ou s’affronter entre eux sur le terrain. Même si très honnêtement, avec Aquaman et un géant de plus de deux mètres dans son équipe, elle avait un peu l’impression de tricher. Layla installa les trois cannettes au milieu d’eux, et attaqua sa salade avec appétit. « Et sinon, en dehors de gouverner et sauver le monde pour Arthur, et bricoler des moteurs et fabriquer du moonshine pour toi, Dutch, qu’est-ce que vous aimez faire, dans la vie ? Tu vis à la campagne, toi, Dutch, c’est ça ? » Quoi, elle n’avait jamais prétendu savoir faire la conversation. En revanche, elle était sincèrement curieuse de savoir ce que deux personnages pareils pouvaient bien faire de leur temps libre, ce qui pouvait les intéresser en dehors de leurs boulots respectifs. C’est qu’ils avaient l’air bien mystérieux sous leurs dehors avenants, ses deux lascars. Et que mine de rien, ils lui étaient quand même plutôt sympathiques. « A part aller jouer aux touristes à Gotham, bien sûr. » Non, elle ne lâcherait pas l’affaire, et elle leur adressa un sourire en coin avant que des cris à quelques pas d’eux n’attirent son attention. Un peu plus loin sur la plage, un ballon de volley avait fini à l’eau, et un joueur déterminé à aller le repêcher avait eu la surprise de se voir soulever de l’eau par un tentacule impressionnant, alors qu’un autre tentacule venait de récupérer le ballon. Le malheureux (le joueur, pas le ballon) tentait frénétiquement de se libérer – et finalement, la créature, quelle qu’elle soit, finit par le lâcher sans autre forme de cérémonie dans un grand ‘PLOUF’ et par disparaître avec le ballon. Pendant un instant, Layla en resta sans voix. « … un copain à toi, Arthur ? »

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Arthur ma couvert et Layla avait l’air d’avoir gobé l’espadon qu’on lui a pondu. C’est bien ces biens.. Ça me sauve la mise pour le coup, je m’étais mis a les pousser parce que la faim me tirailler de plus en plus, le stress et l’angoisse ne m’aidant pas franchement a aller mieux. Mais de plus en plus qu'on arrivait vers le buffet a volonté plus.. Mon regard se perdait sur les différents mets, j’arrête de les pousser, je salive. Je passe devant eux en emboîtant rapidement le pas, leur faisant des grands signe de main.

‘’ Vennez y’a un buffet ! À volonté, ouais, on peut se resservir !!!!! Ouais riz, pâtes purée même !!!! OUI VENNEZ !!! ‘’

Le mec de la sécurité sentait bien qu’il allait se passer un truc malsain entre son buffet et moi, un des deux n’allait pas en ressortir… Et sa c’est moi qui m’en sors les trois-quarts du temps. Je suis désolé Sea Shepherd, mais j’suis pas un poil végan, j’ai besoin de ma viande. Je m’excuse d’avance Layla si tu es végan.. En plus, avec la boxe que je fais, mon entraîneuse ma bien dis que j’ai le droit de craquer une fois part semaine niveau bouffe. Oui, je me suis mis a la boxe pour perdre du poids… J’fessai cent cinquante, maintenant, j’fais cent trente.. Oui le gros qui fait du sport, c’est ironique, mais bon.. Ça me change les idées.

Avant de m’approcher des plaques chauffante et du barbeuk je viens nous faire un endroit bricolant la chose avec une grande serviette et ayant choper des coussins qui traîne sur une table. Qu’on est un minimum de confort, avec trois bouts de bois et une cannette de fer, je viens faire une table assez longue et solide. Que tous sois à hauteur minimum, maintenant je me frotte les mains en me tournant vers le buffet et le barbecue. Lâchant un rire qui n’annonce rien de bon.

Je m’approche rapidement, reniflant les odeurs des viandes qui cuisent, et la fraîcheur des légumes présents. Je me lèche les babines avant de prendre plusieurs assiettes, je prends un poulet rôti entier, une entrecôte sauce au poivre complète et mon petit péché mignon du canard à l’orange.. J’imagine déjà la tête de dégoût des personne présente végan. Je prends aussi du pâté en croûte, du chorizo fort et des fromages comme du comté et autres camemberts. Pour une première fournée, 4 assiettes qui sont remplies a rabord… Bien, très bien. Je m’assois avec les autres.

‘’ Bon appétit, tout le monde ! ‘’

Je m’affaire à bouffer le pâté en croûté, le chorizo et le fromage dans un premier temps. Les écoutant avant de m’attaquer à l’entrecôte que je dévore aussi. Le sanglier est mort dans de dignes conditions aussi et je ne parle pas du cannard. J’attrape le poulet à main nue avant de le croquer a pleine dent. Lalyla qui pose une question.. Comment lui répondre. Je laisse Arthur y aller en premier, ça me laisse le temps de décapsuler les bières, de boire et de reconstituer a bouffer. Quand Aquaman fini, et que c’est à mon tour je viens commencer à parler avant d’être bloquer, un os m’étant resté en travers le la gorge. Je tourne ma tête avant de me mettre à me taper sur le plexus, assez fort avant de lâcher un rot bien gras et l’os qui sors à toute vitesse se plantant dans le sable.

‘’ Désolé. ‘’

Je m’enquille le reste de la bière pour faire passer la toux, le liquide frais me rafraîchissant la gorge. Ah ouais.. Comment lui répondre. Sans passer pour un monstre ou pour un beauf même si c’est déjà niquer. Hm.. Réfléchis, réfléchis, tu va pas te laisser bouffer part s’te question ?!
‘’ Je tiens un garage je suis le patron et seul salarier du coup, je fais aller. J’ai pas beaucoup de temps devant moi, je tiens la ferme aussi qui est ma cours.. Du coup, je dois élever les bisons ou encore les poulets. Je fait de la métallurgie aussi, je rends service a droite à gauche. Et ce qui me bouffe le plus de temps, c’est de m’occuper de ma petite sœur...’’

Je marque un temps de pause, même si mon expression faciale est joyeuse avec un grand sourit. Comme la dit Yves Le Guern ‘’ Les yeux sont le miroir de l’âme ‘’ ou encore Gustavo Adolfo Bécquer ‘’ L’âme peut parler avec les yeux, et embrasser avec le regard ‘’, mon regard deviens triste . Reflétant une grande douleur. Ma voix reste dans le ton enjouée de tout à l’heure, cachant bien trop de choses malheureusement.

‘’ Qui est handicapée. À l’heure actuelle, il n’y a pas de traitement. Je fais ce que je peux pour lui rendre le quotidien plus facile. ‘’

Je me tais, avant de m’essuyer les mains et venir sortir ma flasque de moonshine et boire plusieurs gorgées. Pour m’assommer encore, un peut plus, pour que je sois décalqué et que j’arrête de penser rationnellement. Je me frotte le ventre.

‘’ J’reviens, j’vais m’resservir une plâtrée. ‘’

Littéralement, je bois, fume et mange mes émotions. J’ai toujours fait comme ça, ça ne changera pas. Je me relève pour aller me chercher une grosse baguette campagnarde, la coupé sur la longueur et attendre des steaks à l’ail, m’en mettant bien cinq d’un coup. Ouais, je sais, je bouffe beaucoup. Je rajoute un peux de tomates et de salade pour me donner bonne conscience et je viens me rassoir, continuant de déguster mon sandwich improvisé. Avant de voir une tentacule, un joueur volé dans la flotte… J’ai du mal a avaler mon bout de pain, avant de regarder avec des yeux crédules Layla puis Arthur puis Layla puis Arthur.

‘’ Euuuh…. Euuuuh…. J’crois.. Que j’ai pas envie d’me baigner, j’sais pas ce que vous en pensez.. Mais sa serra sans moi, je préfére resté sur terre-ferme. ‘’

J’avale la fin de mon casse-croûte improvisé, j’ai enfin le bidon bien rempli. Je peux faire ce que vous voulez maintenant que j’aie bien bouffé. Je me frotte la barbe, restant sous le ‘’choc’’ de ce que je viens de voir.

‘’ On… Fait une partie de voley ? ‘’

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Layla Cook • Dutch Grimshaw • Arthur Curry

La blonde éluda plus ou moins la question sur sa relation avec un chéri. Alors que Layla détournait le regard, Arthur esquissa brièvement un geste d'une seule main vers Dutch pour lui passer l'info. Arthur désigna vite fait Layla du doigt sans qu'elle ne le voit, avant d'enserrer la main autour de sa propre gorge d'atlante, pour annoncer à Dutch : « Elle a la corde au cou ». Quand à Layla, elle lui retourna la question de façon alambiquée sur un autre aspect de sa vie : ses ennemis. Arthur en enfournant une bouchée de rumakis, acquiesça :

« Et comment. Ils sont nombreux sous la mer à vouloir ma tête : Le Scavenger, Black Manta, Corum Rath, Nereus et même mon propre frère (Si tu le croises un jour, fuit en courant). En surface je suppose que je serais sur liste noire aussi lorsque les démons d'Apokolips voudront remettre ça. Disons le clairement. J'ai un peu beaucoup enfoncé mon trident dans l'oeil gauche de Darkseid lorsqu'il nous as rendu sa petite visite génocidaire il y a 4 ans. »

Leur groupe se retrouva installé sur la plage grâce aux bons offices de Dutch, à déguster les spécialités californiennes. Layla la curieuse s'intéressa à leurs passes-temps. Dutch lui expliqua l'affaire (sans omettre ses bisons). Toujours située à côté de Layla et hors de vue de la blonde lorsqu'elle avait la tête tournée vers Dutch, Arthur le spécialiste de la gestuelle autodidacte seulement compréhensible pour Grimshaw, mima quelques gestes de la main vers son complice (simulant un mec en train de fumer et désignant Layla) qui voulait dire : « Faudra-la-présenter-à-Constantine ». Dans la foulée une créature marine fit son apparition à coup de tentacules au large. Ce détail n'échappa pas à Layla la perspicace. Ni à Dutch qui fit part de ses réserves pour aller plonger là dedans en maillot de bain. Arthur expliqua de façon scolaire :

« Oui c'est un ami. C'est Topo, la créature royale des abysses qui réside dans la fosse sous Atlantis. Quand il ne bouffe pas du trencher ou du paradémon il s'ennuie un peu et il faut le sortir de temps en temps. Heureusement il n'est pas aussi volumineux que… le Karathen. Et je me disais que… puisque j'étais en excursion dans les eaux chaudes du Pacifique… voilà quoi. »

Grimshaw proposa une partie de volley, Arthur se leva en serrant ses mains l'une dans l'autre, à faire craquer ses phalanges une par une.

« Va pour moi. »

Il porta son regard vers les joueuses et joueurs en maillot de bain qui… abandonnaient tout simplement les terrains de volley ball sableux en courant !

« Mais qu'est-ce que ? Il se passe un truc ? »

Et oui, et pas n'importe quel truc ! Sur la plus grande terrasse de l'hôtel (assez vaste pour accueillir des centaines de personnes) les gens venaient s'agglutiner pour apercevoir l'une des célébrités du coin venu animer un peu. Arthur riva son regard là dessus.

« J'y crois pas... »

Visez l'estrade et la sono, visez l'équipée musicale. Spade Cooley en personne, le DJ star des nuits californiennes, en compagnie de son choeur vocale et dansant féminin au grand complet. Au moins 8 meneuses de revue qui se produisaient dans les spectacles de Las Vegas.

« Par Poséidon ! Dutch téléporte nous là bas ! Euh… je veux dire, allons tous là bas voir ça. »

Ils se retrouvèrent dans la foule chauffée par « LE » DJ des nuits de l'Ouest américain, qui faisait autorité sur toute la côte ouest des USA. Arthur (qui faisait souvent deux têtes de plus que la plupart des présents) parvint à se frayer un chemin dans la foule jusqu'à Spade Cooley au bord de l'estrade :

« Eh ! Mr Cooley ! »

L'artiste l'avait déjà reconnu (membre de la Justice League oblige). Il lui fit signe de monter sur l'estrade face à la foule en délire. Arthur obtempéra, tout en aidant Layla à le rejoindre sur la scène et en faisant signe à Dutch de les suivre. Arthur serra la main du DJ qui portait un chapeau de cow-boy et une chemise hawaïenne :

« C'est un plaisir de vous rencontrer ! Vous n'étiez pourtant pas au programme ?! »

« De même. Mais lorsque j'ai consulté l'actualité sur cet hôtel dans la presse et que j'ai apprit qu'Aquaman serait parmi les invités, j'ai aussitôt annulé ma représentation au Caesar Palace. J'ai prit la route dès ce matin pour arriver ici. Et oui, on reçoit les journaux très tôt à Vegas. »

Arthur les yeux plein d'étoile préféra ne pas lui dire qu'il y a un truc qui s'appelait internet en terme d'infos rapides, pour éviter de le froisser. Il désigna un micro du doigt :

« Mr Cooley, vous pensez que... »

« Aquaman, J'aurais été vexé si vous ne me l'aviez pas demandé. Prenez le micro, je me mets aux platines. Un morceau vous conviendrait ? »

« Une chanson qui a pour titre océan ou mer par exemple, quoi d'autres ? »

« Je dois bien avoir ça ».

Et en effet, un clic plus tard, s'affichèrent sur les prompteurs de la scène les paroles d'une chanson qui avait pour titre « Ocean to Ocean ». Mais au vu des paroles, Arthur se demanda s'il avait bien fait de demander ça. Trop tard.

Les meneuses de revue épinglèrent des micros dans les mains de Layla, Dutch et Arthur et les poussèrent devant la scène, sous les cris de la foule en délire : Aquaman allait chanter. Les 3 membres du trio avaient les prompteurs avec les paroles, pour n'en rater aucune. Concertation rapide du trio avant le début du show. Les mains des uns des autres sur les épaules des uns et des autres. On aurait pu croire 3 joueurs de football américain en train d'établir une stratégie d'avant-match.

« Dutch, tu donnes le LA. On se partage tous les paroles. Layla, on compte sur toi pour le refrain. Après tout t'es la seule voix féminine dans notre chœur aussi peu grec que possible. »

DJ Cooley leva les deux bras en l'air, le signe annonciateur : préparez vous à mettre les doigts dans la prise et à en prendre plein les oreilles.

Arthur arracha sa veste, dévoilant son torse tatoué. Il ne conserva que son collier à fleur. Il balança sa veste blanche dans le public en délire. Des invectives entre filles dégénérèrent en bousculade et en pugilat pour avoir la veste. Elles la déchirèrent carrément dans leur dispute d'hystérie collective. La foule en délire sautait, tout le monde sautait les uns sur les autres avec force de cris d'encouragement.

(Entendons nous bien, ce qui se passe de compromettant à Gotham, reste à Gotham. Mais ce qui se passe à Coast City, doit aussi rester à Coast City).

La sono lâcha le son et entrouvrit les portes de l'enfer.

MUSIQUE

Fiche codée par NyxBanana

Spoiler:

dès que le vent soufflera

Est-ce qu’ils la prenaient pour une idiote, tous les deux, à jouer aux mimes sitôt qu’elle avait le dos tourné ? Alors que Dutch était en plein récit familial, elle surprit Arthur à recommencer son petit jeu de langue des signes derrière elle, et fit volte-face en lui adressant un regard lourd de sens, alors qu’ils étaient assis dans le sable et qu’elle essayait de faire attention à ce que disait leur nouveau copain camionneur sur sa petite sœur malade. Elle ne savait pas ce qu’ils avaient, ces deux-là, mais elle était bien déterminée à leur faire cracher le morceau avant la fin de la journée – ou, à défaut, les forcer à s’exprimer de vive voix et devant elle. Non mais. Heureusement pour eux deux, la créature marine avait détourné son attention, et les explications d’Arthur lui valurent presque de se faire immédiatement pardonner pour ses cachotteries. Topo ? Karathen ? Les yeux de Layla se braquèrent à nouveau sur l’océan, redevenu calme après l’intervention inopinée de la créature, et ses iris brillaient d’une lueur à mi-chemin entre l’émerveillement enfantin et l’excitation de la casse-cou qu’elle pouvait, parfois, être quand on cherchait bien. « Si t’es trop occupé, je me porte volontaire pour faire la babysitter. » proposa-t-elle, un sourire en coin accroché aux lèvres. Parce qu’elle plaisantait, évidemment. Ou plaisantait-elle vraiment ? Laissant cette question pour toujours et à jamais sans réponse, elle écouta la proposition de Dutch et hocha à son tour la tête avant de se relever. Volleyball, c’était bien, le volleyball. Une activité sportive, comme elle les affectionnait tant – mais rapidement, leur attention fut attirée ailleurs. « Quoi ? » fit-elle en réponse à Arthur, avant de voir le visage du souverain atlante d’illuminer. Et hop, il partit en quatrième vitesse, et Layla adressa un regard surpris à Dutch, avant de hausser les épaules et de suivre le mouvement.

Ils arrivèrent rapidement devant une scène devant laquelle une bonne partie des vacanciers s’était parquée, et Arthur papotait joyeusement avec le DJ, et avec le boucan ambiant, elle pouvait à peine entendre ce qu’ils se disaient. « Un autre copain à vous ? » demanda-t-elle à Dutch, en se demandant s’ils l’avaient ramené de Gotham aussi, celui-là. Puis elle vit le DJ tendre un micro à Arthur, et elle se fendit d’un sourire incrédule. « Naaan. On va voir Aquaman chanter ? » Alors ça, ce serait le clou du spectacle. Et de sa journée. Et ça lui ferait une sacrée histoire à raconter à Floyd (si elle réussissait un jour à le retrouver dans cette foule) et à Orm (s’il ne replongeait pas dans l’océan sitôt qu’elle mentionnerait le nom de son demi-frère). Et elle pensait bien s’en tirer, finalement, et rester tranquillement en bas de la scène avec Dutch, à profiter avec lui du spectacle, mais ni le DJ, ni les danseuses, ni Arthur n’avaient l’air décidés à les laisser se la couler douce pendant que leur camarade jouait la carte de l’intrépidité. Avant qu’elle n’ait le temps de réagir, Layla se retrouva elle aussi avec un micro entre les mains, et pratiquement propulsée sur la scène aux côtés du roi d’Atlantis. « Plaît-il ? » fit-elle, mi-incrédule, mi-horrifiée, alors qu’ils se concertaient tous les trois, avant de réaliser ce qui était en train de se passer. Ah non. Ah non non non. « Mais je sais pas chanter ! » Stupéfaite, elle resta parfaitement impassible alors qu’Arthur arrachait sa chemise et la jetait à ses fans en furie, et les premières notes de la chanson retentirent à plein tube dans les enceintes, alors qu’elle tournait une mine déconfite vers Dutch. Aucun moyen d’échapper à ce massacre. Arthur ne la laisserait pas faire. Alors elle se tourna vers son dernier recours. Sa dernière chance de survie dans cette épreuve. Dutch, le sauvetage ultime. « Il te reste du moonshine, par hasard ? » No pain, no gain, comme on lui avait si souvent martelé dans l’armée.

Armée de la flasque de son brave camarade de martyr, elle décida de couper court à sa souffrance en descendant deux-trois gorgée de moonshine avec une efficacité qu’un pirate chevronné n’aurait pas reniée, et avec une grimace et la tête soudain bourdonnante, rendit sa flasque à Dutch, avant d’écouter le rap auquel Arthur avait déjà commencé à se livrer. « Attends, quoi ? Je connais pas cette chanson, moi. » grommella-t-elle, l’œsophage en feu – et soudain, paf, le refrain. Cette. Chanson. « Ah mais si je connais ! » s’exclama-t-elle en ratant, du même coup, tout le premier couplet. Entre le daiquiri, le premier coup de moonshine, la bière du pique-nique, et le deuxième coup de moonshine, elle commençait à se sentir un chouïa désynchronisée avec le reste du monde. Mais elle connaissait cette chanson ! « I BLESS THE RAIIIINS DOWN IN AAAFRICAAAA - » se rattrapa-t-elle, enfin syncro avec les paroles. Bon, personne ne lui avait demandé si elle savait chanter, donc elle partait du principe qu’ils n’auraient personne d’autre qu’eux-mêmes à blâmer pour sa performance vocale sans doute assez piètre. D’autant que le public avait l’air de royalement s’en foutre, trop heureux de reprendre le célèbre refrain avec eux. Face à ce constat, Layla décida que finalement, elle s’en fichait aussi. Victor l’avait privée d’une journée avec son partenaire ; qu’est-ce qu’elle avait de plus à perdre dans cette histoire, si ce n’est un honneur qu’elle n’avait jamais eu ? Est-ce qu’elle n’avait pas, un peu, gagné le droit de se défouler et de lâcher du lest ? Même avec Aquaman et un camionneur de l’extrême ? « THERE’S NOTHING THAT A HUNDRED MEN OR MOOORE COULD EVER DOOO - » Comment est-ce qu’elle avait pu oublier à quel point il était libérateur de chanter à tue-tête ? Le rap entre chaque refrain lui échappait totalement, mais elle le laissait volontiers à ses deux compagnons (et d’où Dutch savait-il chanter, d’abord ? Ca cassait pas toutes les règles du karaoké, ça ?), et c’est en scrutant le public, un sourire réjouit aux lèvres, qu’elle s’aperçut d’un détail qu’elle crut devoir immédiatement partager avec eux alors qu’ils tentaient tant bien que mal de suivre les prompteurs. « Euh, les gars ? » Elle pointa du doigt une jeune femme au premier rang, son téléphone braqué sur eux. « Je crois que les fans d’Arthur sont en train de nous filmer. Dutch, fais-nous honneur, hein. » Tant pis. Ils assumeraient tout. Elle, en tout cas, elle assumerait tout. Ou peut-être que c’était le moonshine qui parlait, mais là tout de suite, ça n’avait aucune importance. « I BLESS THE RAIIIINS DOWN IN AAAFRICA - » reprit-elle, le poing levé en l’air comme la rockstar qu’elle n’était certainement pas. Et Dutch et Arthur alors, comment ils s’en sortaient, dans ce boys-girl band improvisé ?

AVENGEDINCHAINS

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Elle a la corde autour du cou, du coup sa m’enlève un gros bout de bois du panard. Elle est casé tant mieux, au moins j’aurrai pas a draguer aujourd’hui. Je pourrais draguer, mais.. Le physique ne suit pas du tout. Vraiment pas, j’ai encore trop de bourrelet et pas assez de muscle pouvoir me la pétay comme Arthur.

Mais bordel.. La vache qui fume ?! La bite qui fume ?! Constantine qui fume ?! Oui et ? Arthur t’est déjà bourré ,j’te reconnais pas là. L'a présenté à Constantine ! Il a oublié ‘’ a ‘’ dans ça gestuelle merde ! Il fait des fautes d’orthographe en langue des signes aussi ! Mais le temps que je comprenne mon visage laissait paraître dans un premier temps du sérieux puis une fois compris, je retiens mes grognements de rires. Mes joues se mettant a rougir, et j’ai du mal a respirer le temps que je me calme, Arthur se lance dans les explications dans un calme et un sérieux que je n’est pas vu chez lui la première fois.. Sa fait froid dans le dos.

Donc ce genre de bestiole ça mange du para-démons et d’autre chose d’accord. C’est rassurant de savoir qu’il y a sa dans les profondeurs.. Je crois que j’irai juste à la piscine et plus sur les plages. J’en est la chair de poule, littéralement.

‘’ D’accord.. Merci Arthur. Je sens que j’remettrais pas les panards a la flotte hein, j’ai pas envie d’me faire bouffer, même si j’suis une entrecôte sur patte hein ! ‘’

Layla qui est complétement maso de vouloir être babysittrice de ce machin-là.. M’enfin, c’est pas mes oignons. Ça ne me regarde pas du touuuuuut, je me frotte encore la barbe, putain, j’ai envie de fumé, j’en peux plus. Sa fait quoi, deux heures que j’suis avec les deux autres fou et j’en peux déjà plus.. Eh merde. Je commence à suer non d’alcool, mais d’addiction, la journée va être très longue.

On se lève enfin avant qu'Arthur parte comme une furie vers la scène. J’avance lentement, sentant le traquenard de la scène arrivé bizarrement… Ça me rappelle des choses. Je regarde Layla , haussant les épaules également, je vais faire la loi du silence comme chez les Corses.
‘’ Je sais pas… ‘’

Mais mes souvenirs me trompent :

Comme Arthur est moi en train de se faire un câlin sur livin’ on a prayer.. Ou encore a quatre avec les soldats Constantine et Todd a chanté comme des casseroles. Clic ! Constantine qui me roule une pelle foiré ! Il ma fait caller ce jour la l’enfoiré, ça me rappelle Jason qui s’est foutue de ma gueule.

Je reviens à la réalité quand Layla me parle, avant de sourire. Croisant mes bras et me penchant vers son oreille pour être a sa hauteur. Prenant une voix forte avec tous le bordel ambiant, sinon elle ne va pas m’entendre.

‘’ Ouais ! Et sachant qu’on ne va pas que regarder Layla.. Sa va faire comme à Gotham. ‘’

Dit t’il en riant avant de d’attraper Layla la posant fesse contre mon épaule et de monter sur la scène comme une bête sauvage. Avant de prendre le micro, et reposé le poids plûmes qu’est Layla. Elle doit bouffer beaucoup de légumes pour être aussi légère… On arrive sur scène après la parlote d'Arthur et du DJ.

Je me prépare dans mon coin, m’échauffant la voix un peux. Dire que je parte pas a froid et me faire mal. Sinon je serrais bien emmerder, Layla en panique viens me voir me demandant ma flasque de moonshine. Oh mon dieu je vais la perdre… Je lui tends avant de la voir dévorer goulûment le liquide qui dois lui dissoudre la gorge actuellement… Je me gratte la tête avant de la reprendre et vidé la fin de la flasque. Assez pour moi, j’irai remplir après au kaamthaar. Le concert va se faire rapidement, du moins, je le pense. Ça me permettra de me griller une clope au lieu d’un cigare plus rapide et beaucoup plus discret. Je la regarde, qui se met doucement en PLS. Avant de lui sourire et lui tapoté l’épaule.

‘’ Improvise, je la connais pas du tout. ‘’

Ouais je la connais pas mais les prompteurs sont là pour m’aider, je vais improviser comme d’hab’, c’est que du chant, sa serra plus emmerdant si je devais jouer d’un instrument. Je souris, Arthur virant sa veste. La chanson commence, je chante tranquillement. Les fans commençant a bouger dans tous les sens, voyant Arthur et Layla se déchaîné sur la scène, je commence a comprendre comment la chanson marche, ma voix s’adaptant collant au paroles au meilleurs que je puisse faire. Je vois bien la tête étonné de Layla qui ne s'attendait pas a ce que sache chanté. Je me dirige vers Arthur avant de le soulever le prenant comme une princesse Disney pour faire un peux les cons sur scène avant de se reposée.

Layla se met à parler a un moment creux, je vois bien quelle pointe une dame dans le publique qui film ce qui me fait sourire, je m’approche de cette dernière continuant de chanter, je vais leur épargner d’être sur les réseaux sociaux.. Mais une autre idée m’arrive en tête et je sais pertinemment qu’ils vont me détester du plus profond de leur âme et de tout leur être. Je souris devant le téléphone avant de prendre la dame pour venir la monté sur scène, lui faire tourné la caméra pour qu’on voit nos deux tête entrain de chanter. Elle se met à chanter avec moi, sa fait une fan heureuse et sa provoque de bonne réactions dans le publique. J’attrape le téléphone pour faire le gamin m’approchant de Layla puis d’Arthur pour chanter collé a eux, vous allez pas vous en sortir indemne les gars.

Je n’oublie pas de faire la même à Spade Cooley avant de rendre le téléphone et faire descendre la fan filmeuse, avant de me rendre vite fait dans les coulisses pour chopper un micro sans fil revenir sur scène et l’allumé comme si j’avais l’habitude. Je tends le micro vers le public pour qu’ils chantent tous, parçeque s'il gagne bien sa vie le Mr Cooley, c’est grâce a eux.

‘’ Plus fort publique ! Je ne vous entends pas ! ‘’

Ils se mettent à chanter beaucoup plus fort, mais ce n'est pas assez pour moi. Je viens descendre de la scène, me mêlant au public pour la fin de chanson. Je lâche toute la puissance vocal que j’ai pour les dernières paroles, les passant parmi les sauts des gens. Je préfère largement les concerts de métal c’est plus violent. Une fois fini, je remonte sur la scène essoufflé avant de faire un salut au public les remerciant.

‘’ Merci publique ! Merci ! N’oubliez pas de soutenir ce magnifique mouvement qu’est Sea Sepherd.’’

Je viens vers Layla lui tapotant le crâne et fessant une bonne poignet de main bien virile pourArthur, finissant part serrer la main a Spade, venant me mettre dans l’ombre parce que ma timidité finie par reprendre le dessus et que je commence a angoisser devant tant de monde. Mon cœur se serre, et j’ai du mal à respirer. Deux ‘’ shows ’, c’est dur… Surtout devant autant de monde, mais j’essaye de reporter mon regard sur Arthur et Layla qui se font acclamer part tout le monde. Ce qui me fait sourire. Je reste bien cinq minutes dans l’ombre, restant introuvable pour pas qu’ils assistent a ce spectacle.

Je vais pas cacher que j’aurai bien envie de rentrer et me caler dans mon canapé pour dormir un peut. Je pensais que ça allait passer crème mais non.. Sa reste dure. Le corps suit, mais l’esprit non. Une fois ma crise passée, je viens les retrouver l’air de rien. Bien que des signes me trahissent encore, comme la difficulté de respirer et le fait que je suis rouge pivoine. En espérant qu’ils pensent que c’est l’alcool.

'' On fait quoi maintenant ? ''

dès que le vent soufflera

Merci public, bonne nuit, bonne soirée, au revoir – et comme ça, ils conclurent leur superbe performance face à un public endiablé déjà prêt à prendre la relève. Le cœur battant la chamade dans sa poitrine, presque fébrile après ce véritable tour de force, elle prit un instant pour repousser sa tignasse blonde en arrière, stupéfaite, quelque part, de s’être laissée embarquer dans cette aventure, et d’en plus s’y être amusée. Non, pas amusée. Eclatée. Elle, l’ermite par excellence, qui fuyait les foules comme un lapin fuyait les feux de forêt, qui évitait d’attirer l’attention sur elle autant qu’elle le pouvait, venait de passer quelques unes des minutes les plus délirantes de ces dernières années à s’exploser la voix sur un karaoké en compagnie d’un camionneur et du roi d’Atlantis. Bon, elle avait vaguement eu conscience à un moment d’un téléphone qui circulait, mais elle avait décidé de ne pas y prêter attention, trop concentrée sur les paroles de la chanson. Pour peu, elle en oublierait presque la trahison de Victor, ses plans contrariés, et ses idées de vengeance. Et sitôt que la chanson fit résonner ses dernières notes, et qu’un tonnerre d’applaudissements salua leur performance, elle sentit la pression redescendre, et le soulagement chargé de satisfaction qui suivait les plus grands shows détendre ses épaules. Si elle avait des connaissances dans le public, elle savait déjà qu’elle allait en entendre parler pour les six prochains mois. Mais à ce moment-là, encore électrisée par leur performance, elle n’en avait strictement rien à faire.

« Où est passé Dutch ? » demanda-t-elle à Arthur alors qu’ils descendaient de scène, leur camarade s’était soudainement volatilisé dans la nature ; mais déjà les fans d’Aquaman s’agglutinaient auprès de leur héros, et elle décida qu’il valait mieux s’éclipser si elle ne voulait pas finir en steak haché. Elle zigzagua à travers la foule et trouva un coin plus tranquille, gardant un œil attentif sur Arthur en attendant qu’il parvienne à se libérer de l’emprise de sa popularité. La lumière de la soirée commençait à pointer le bout de son nez, bougies et lampes tamisées faisaient leur apparition une à une autour de la vaste terrasse de l’hôtel et de la piscine. Une vraie atmosphère de vacances, comme elle n’en avait pas connu depuis… si longtemps, qu’elle ne se rappelait même plus de la dernière fois. Et ça faisait du bien, de lâcher prise, pour une fois. Puis, Arthur parvint à s’extraire de la foule, et Dutch réapparut comme par magie, le teint rougi, visiblement décidé, lui aussi, à passer à la suite du programme. Improvisé de A à Z, le programme, mais tout de même. « Maintenant, je propose qu’on aille profiter du coucher du soleil. Vous venez ? » proposa-t-elle, en sachant déjà exactement où elle allait embarquer ses deux improbables compagnons de la soirée. Après toute cette énergie dépensée, ils avaient bien mérité une petite pause en profitant de la beauté du couchant de Californie ; et d’un pas déterminé, elle les mena tous les deux vers la plage.

Quelques minutes et quelques aventures plus tard, Layla et Dutch étaient assis dans le sable, autour d’un feu de camp qui ne demandait qu’à être allumé. Entre eux, dans le sable, reposaient deux bouteilles, qu’elle avait adroitement remportées en défiant le barman à pierre-papier-ciseaux, et sur ses genoux, un ballon de volley dont elle ne savait plus s’ils l’avaient trouvé ou s’ils l’avaient volé pendant qu’une équipe avait le dos tourné, et ça n’avait aucune espèce d’importance. Quant à Arthur… « C’est quand même bizarre qu’il ait disparu comme ça. » commenta-t-elle, songeuse. « C’est un truc de superhéros, tu penses ? Un enlèvement alien ? Batman qui l’a téléporté dans leur QG ? » Ca avait des QG les superhéros, non ? Bah, détails, sur lesquels son esprit largement embrumé choisit de ne pas s’attarder. Ou peut-être qu’il n’en était plus capable. Layla tendit le bras et attrapa une des deux bouteilles de la victoire, puis la tendit en l’air comme pour porter un toast à son compagnon. « A la nôtre, et à Arthur, tombé au combat. Il nous manquera. Mais c’est cool que tu sois encore là. T’as l’air d’être un mec bien. » Et hop, nouvelle rasade, parce qu’on ne vit qu’une fois, et parce que le moonshine l’avait déjà sacrément entamée de toute façon. Puis elle se releva – maladroitement – son fidèle ballon entre les mains, avant de le contempler. « On va l’appeler… Arthur. Arthur le ballon. En hommage. » Paix sur toi, Aquaman, où que tu sois. Puis, avec plus de précision que son état d’ébriété aurait pu le laisser anticiper, elle lança le ballon à Dutch. « Ca te dit qu’on la fasse, cette partie ? Ca va mieux ? T’avais l’air un peu mal en point, tout à l’heure. »

Spoiler:

AVENGEDINCHAINS

Invité Invité

Mon dieu c’est un bordel sans nom, les gens se mettent à lancer des soutif et des petites culottes a tire la rigot. J’ai du mal à m’approcher de Layla avec la foule, je nage limite dans un océan d’humain, je commence à faire de grande brasse pour atteindre Layla. Je me noie parmi les gens, relevant la tête pour chercher la tignasse blonde a fleur qui la caractérise aujourd’hui. J’arrive Pawtronne ! Dis-je mentalement, continuant de nager a travers la foule avant de passé ma tête d’entre-deux personne.

‘’ JE SUIS LÀ ! ‘’

Avec le bruit ambiant, j’ai dû hausser la voix avant de me faire pousser et de disparaître dans la marée humaine, je viens lever mon gros et large bras en l’air agitant la main comme un noyé avant de sortir enfin, regardant Layla avec un air de soulagement, on est enfin hors de la scène. J’entends hurler et sifflé, regardant un gars sur un canoë en plastique faire un slam sur l’étendue de mains. Je me tourne vers Layla.

‘’ Cap’tain, faut viré la barre à tribord si on veut pas se faire écraser ! Faut largué les amarres et levé la grande voile ! ‘’’

C’est des répliques que j’ai entendu à cause de mauvais ou bons films de pirate, je sais j’ai une culture très.. Approfondie en la matière. Arthur nous rejoint, on commence a avancé tous ensemble avant qu'Aquaman se fasse agripper… OH MERDE !! La créature la plus impie des fan-girls : les groupies qui réclament des photos ! J’attrape la main d’Arthur, mais.. Nooon !!!! Je me fais griffer à sang part des groupies qui me traitent de tous les noms, je vais choper des maladies ses sûr.. La douleur est insoutenable. Je peux pas lâcher mon bro’ ! Mais… Il me lance un regard en mode.. Laisse-moi bro’ , sauvez vous. Nooooooooooooooon ! Je lâche lentement ça main, pendent qu’ils se fait aspirer part les hugs et les photos des nombreuses groupies. Nous fuyions sous les rayons de la soirée qui pointent sur le bout de son nez.

Sur le trajet de la plage, Layla gagne deux bouteilles moi je prends un fut de 100 litres de moonshine avec des verres, j’attrape plusieurs paquets de marshmallow avec des piques à brochette également, sans oublier pas mal de truc a bouffer que j’ai pris sans qu’on me voie, si vous voyez ce que je veux dire. J’ai le manque de nicotine qui commence à me monter a la tête. Même si je m’amuse bien, je voudrais bien fumer. On s’échoue sur la plage, je regarde le couché de soleil avec un grand sourire avant de regarder Layla qui se tracasse sur le sujet d’Arthur.

‘’ Les groupies , les fans ou encore les appelle de la Justice League, tu sais. Faut pas s’inquiéter c’est un atlante, avant qu’on arrive à lui faire du mal faut y aller, il est résistant le bougre.. Même s'il est devenu tous violet la première fois qu’il a bu du moonshine. ‘’

J’me souviens de leur tête de glandu, c’était hilarant à voir. Je craque ma nuque, avant de regarder la mer qui semble si calme pendent que tout le monde fait la java, c’est bon ça. Ça me fait du bien, de sortir du train-train.. J’aurai aimé qu’elles soient là.. Ouais, je parle au pluriel pour un coup… Alyne bien sûr, et Jessica.. Ouais. J’en parle souvent sans parler de qui elle est. M’enfin, j’en parlerais une autre fois.

Et bon dieu j’espère qu’il va survivre au groupie ou savoir en tiré deux trois, sinon il ruine sa soirée… En plus faut que je lui donne une barrique de moonshine… Merdum. J’espère le revoir ce soir avant de lever le poing.

‘’ Au soldat Arthur mort pour nous libérer, et a nous qui survivons ! ‘’

J’attrape ma flasque que je remplis avant de la regarder et d’esseyer de pas bugué. Elle ma fait des compliments bordel de merde, j’aurai pas pensé qu’elle aurait pu en lâcher. Je viens lui sourire avant de regarder le feu qui ne tarde qu’être allumer.

‘’ Merci. Je reste aussi longtemps que tu veux, j’ai jusque demain pour reprendre la route. Un mec bien ? Non. J’essaye déjà d’être un homme, c’est déjà bien.. Je t’avais vu qu’une fois, mais tes pas mal sympas aussi.

Si j’ai le temps, j’reviendrait ici pas en temps que travailleur, mais en temps qu’ami. ‘’

Je lui souris avant de lui faire un clin d’œil, l’alcool a remplaçai mon sang. J’ai des coups de chaud. Et elle se met a parler a un ballon.. Sa me fait penser au film avec Tom Hanks sur une île déserte. Je me prend le ballon en pleine face que je rattrape avant de sourire et rigoler.

‘’ Tu sais, je suis pas le mec confiant et ultra-ouvert que tu penses Layla. Tous ça n’est qu’un rôle, je suis ultra timide et hyper-sensible en vrai. J’esseye de faire en sorte qu’on le voit pas… Mais être le show de camion et le mini-concert de toute a l’heure ça fait beaucoup a gérer. ‘’

Je me lève avant de venir lui lancé le ballon et commencer a échanger plusieurs passe en souriant.

dès que le vent soufflera

Hic. Démarche titubante, bouteille de Jack en main, tu arpentes les rues de Coast City accompagné de ta fidèle camarade, la dénommée Tracy Trevor. Le constat est plus qu'évident, l'alcool a coulé à flot. Un verre. Puis deux. Et rapidement, le dixième a pointé le bout de son nez sans que tu ne comprennes où étaient passés les neuf autres. Mais t'es bien, t'as pas l'alcool triste, ni agressif. Point qu'il est important de préciser, parce que c'est pas toujours le cas. Hic. Souvent, quand t'es seul dans ton appart à broyer du noir, t'as les idées sombres, et aussi dangereuses pour autrui que pour toi-même. Esclave d'un vice dont tu as du mal à te détacher, mais qui aujourd'hui, s'apparente plus à une envie de faire la fête qu'à un besoin d'oublier les erreurs du passé. « Je crois qu'on a fait le tour, on va sur la plage ! » La pauvre Tracy, voilà des heures que tu la traines un peu partout dans la ville, avec votre étiquette de touriste clairement scotchée sur le front, à la recherche d'endroit où passer quelques minutes – oui, pas plus, parce que tu te lasses très vite. Elle a de la patience, c'est certain, et quand t'auras complètement dessaoulé, tu la remercieras comme il se doit. Avec des fleurs. Ou du chocolat. Hic. Tu sais pas si elle est restée avec toi par compassion ou réelle envie, mais elle est là, loyale et courageuse acolyte, conscience sur ton épaule, car bien trop alcoolisé pour prendre des décisions sensées. La faute à Victor, qui ta privé de la soirée idéale. Non pas que tu regrettes tes moments avec Tracy, mais disons que t'avais d'autres plans, et que tous sont tombés à l'eau. De quoi accumuler une frustration déjà débordante, et de t'inciter à forcer un peu sur la bouteille. Oui, il faut bien un coupable, et il est tout désigné.

Le long du bord de mer, tu tends ta bouteille de whisky à moitié entamée à Tracy, sans savoir si elle acceptera ou non ton offrande. « On fait un bain de minuit tout habillé ? » Nuance importante, tu ne voudrais pas qu'elle se fasse de fausses idées. T'es peut-être bourré, mais tes pensées à son égard reste entièrement platoniques. Elle a un copain, et toi t'as... T'as pas de copine. Enfin, pas trop. Alors que t'allais sauter à l'eau, enthousiaste à ta propre idée et sans même attendre la réponse de Tracy, voilà que ton œil de lynx repère sur la plage deux silhouettes qui te sont familières. Une rencontre fortuite qui annonce un tournant prometteur à cette soirée. « Layla ! Dutch ! » D'où tu es, ils ne t'entendent sûrement pas, alors tu cours vers eux, et attrapes au vol le ballon qu'ils se lançaient. Quelle belle entrée. Est-ce qu'ils t'ont vu venir ? Probablement. A moins que leur état soit tout aussi lamentable que le tien. Toujours avec ta casquette à l'envers, tu leur accordes à tous les deux le plus beau de tes sourires. « Salut ! » Avant qu'il ne retombe aussitôt. Il est où le troisième ? T'es pas fou, ils étaient trois à la base. Il manque l'Atlante aux cheveux longs. Bordel. Ils sont quand même pas... ? « Vous êtes en plein date ? » T'es à la fois confus, triste et en colère. Cette idée ne te plait pas, pas du tout. C'est quoi ce rendez-vous romantique sur la plage, à jouer au ballon à côté d'un feu de camp ? Dutch essaye de piquer ta partenaire ? Et elle, une journée loin de toi et ça y est elle t'a oublié ? Oh, que la déception est grande.

Mais grand compétiteur dans l'âme, tu ne t'avoues pas vaincu, et si tu dois te battre contre Dutch – figurativement – tu le feras sans hésiter. Ballon sous le bras, tu t'approches de Layla pour venir déposer un baiser sur sa tempe, non sans exercer une légère emprise sur elle, comme le ferait un coq qui cherche à marquer son territoire. « Alors, elle est géniale, hein ? » Tu t'adresses à Dutch, refusant complètement de croire qu'il te ferait un coup pareil. Même si, techniquement, t'es plus certain de lui avoir dit ce que tu ressentais à l'égard de Layla. Et t'es pas certain non plus de ce que tu ressens pour elle. En gros, tu sais pas vraiment ce que t'es en train de faire. « Tracy, je te présente Dutch, il m'a pris en stop une fois quand j'étais en galère. » Bon, maintenant que les présentations sont faites, t'as bien envie de participer toi aussi à ce petit jeu de ballon, et tu proposes à tes camarades une partie qui devrait pimenter cette soirée. « Les filles contre les garçons ? Les gagnants donnent un gage aux perdants. » Le challenge est intéressant des deux côtés, et puis, pour une fois, t'aimerais voir ce que ça fait, d'être dans le camp opposé à celui de ta partenaire. Que le meilleur gagne.

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La guerre. La violence. Et ça pendant presque dix ans. Je retiens un léger soupir. La guerre fait plus de ravage qu'on ne le penserait. Je fais craquer ma nuque. Il rajoute qu'il a perdu sa femme, ses enfants, Layla. Et bizarrement, même si j'ai très envie de poser des questions sur ses enfants, je me modère. Cela ne semble pas être une grande joie pour lui. Alors je préfère me taire. Et il en vient à Waller et ses subterfuges. Sournoise vipère qui n'a pas mentionné qu'il gagnerait une bombe dans la nuque. Et maintenant il n'a plus vraiment le choix. Il y a un moment de silence et je demande : « Il n'y a aucun moyen de la retirer ? ». Son histoire est touchante, il faut bien l'avouer. Et personne - pas même lui - ne mérite d'être entre ses griffes. D'ailleurs, peut-être même lui moins que les autres. Il est une arme redoutable entre ses mains. Un peu trop redoutable. Nous continuons à jouer tout en discutant. Il ajoute qu'il a continué à faire ce qu'il savait faire, ce qui explique qu'il est devenu Deadshot. Ca et les divers traumatismes subis j'imagine. La guerre n'épargne personne, pas même les meilleurs. Difficile de ne pas remarquer certaines étincelles dans le regard de Steve. Tout comme celles qui brillaient dans les yeux de nos parents. Je n'ajoute rien de plus. Si je n'accepte pas qu'il ait pu tuer autant de genre, je comprends un peu mieux comment il a pu en arriver là. Rien n'excuse d'avoir pris des vies, mais il semble y avoir des circonstances atténuantes. Lorsqu'il me retourne une question, je souris un peu. « Fille de militaires. Sœur de militaire. La protection de notre pays a toujours été une vocation dans ma famille semble-t-il... ». Je marque une pause avant de dire : « Mais je n'étais pas prête à m'engager, alors j'ai préféré plaider pour suivre les traditions familiales. Mais j'ai grandi, et les choses ont changé pour moi. Alors j'ai aspiré à plus ». Lorsque c'est mon tour, je joue tout en continuant : « L'occasion s'est présentée via SHADE. Je me doute bien que ce n'est pas aussi rose qu'on ne le présente, mais leurs intentions semblent tout de même plus louables que celles de Waller. Et la protection des méta-humains était mon nouveau cheval de bataille ». Je sais que c'est risqué. Et qu'il y a surement des petites lignes implicites que je découvrirais au fur et à mesure. Mais au moins, je suis à l'intérieur et je pourrais peut-être faire quelque chose ? Ou peut-être pas d'abord. La conversation poursuit tranquillement. Jusqu'à ce que la partie soit terminée et que nos pas nous mènent ailleurs. Le billard a donc laissé place à tout un tas d’autres activités. Rythmée par les animations de l’hotel la soirée a été riche et au bout d’un moment les discussions se sont effacées au profit d’occupations et d’alcool. Et de banalités moins chargées en émotions et libérant un terrain beaucoup miné. Et plus l’alcool s’est invité, plus les sujets de discussions ont été dérisoires. La banalité a pris le pas sur le reste et cela me convient. Parce qu’à force de le pousser à se révéler un peu, il a bien fallu que je laisse quelques informations personnelles passer. Heureusement pour moi, après quelques verres, plus de questions et j'ai beaucoup moins peur de laisser des informations passer puisque lui-même ne semble plus très motivé à poser des questions.

Nos activités nous mènent jusqu'à la place, verres en main, pour visiter les lieux. Je ne suis pas très heureuse d'y marcher, sachant quelle horde infâme nous a amenés jusqu'ici la première fois. Mais je dois avouer que l'alcool aidant, sous la lueur de la lune, les lieux sont très charmants. Il me propose un bain de minuit tout habillé. Je marque une pause et le regarde : « Tu veux vraiment aller te baigner après ce que tu as vu sur la plage ? Tous ces trenchers dans l'océan ? ». Je suis sceptique. Un long frisson remonte le long de ma colonne. Mais il ne semble pas vouloir entendre mes protestations et s'apprête à sauter jusqu'à apercevoir des gens un peu plus loin, les interpellant. Layla et Dutch. Dutch. Ce nom m'est inconnu mais soit. Il les rejoint et je le suis d'un pas moins instable que le sien. Ils ne sont plus que deux. Et je suis surprise mais peu m'importe. J'adresse un sourire à Layla, même si je me sens encore un peu coupable de mon attitude durant la soirée de charité. Je le vois passer un bras autour des épaules de Layla et l'embrasser sur la tempe dans une attitude très masculine. Je suis surement un peu trop ivre pour vraiment comprendre ce qui se trame, moi qui suis une véritable épave sentimentale. Il me présente Dutch, qui l'a pris en stop une fois. Je souris amusée avant de dire : « Quelle très mauvaise inspiration, vous auriez peut-être dû le laisser marcher ». Je ris un peu, moqueuse, appuyant un sourire amusée à Floyd avant d'hausser un peu les épaules. Les filles contre les garçons. Je regarde Layla et j'acquiesce. Une fois à côté d'elle, je profite pour lui glisser un énième : « Je suis désolée pour l'autrefois... » qui s'ajoute à mes premiers sms, envoyés presque immédiatement après notre rencontre au gala de charité. J'ai été odieuse ce soir-là, je m'en rends compte et cela ne me concernait pas. « Tu vas bien ? ». Ce début de conversation est cependant bien vite stoppé par le jeu qui débute. Depuis combien de temps je n'ai pas joué au volley ? Une éternité au moins. Heureusement que je suis au top physiquement parlant, parce que le beach volley n'est pas le sport le plus simple, surtout pas après avoir bu comme ça. C'est donc à grand renfort de petits sauts mal assurés que j'essaie d'intercepter le ballon pour ne pas qu'il tombe le repassant à Layla autant que possible pour que cette fichue balle repasse de l'autre côté. Hors de question de perdre. Je déteste avoir à faire des gages.

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« Hé ! » s’exclama-t-elle, râleuse et déjà prête à se battre becs et ongles pour récupérer leur ballon volé, jusqu’à ce qu’elle ne réalise qui était l’impudent voleur – et son envie de se battre se volatilisa aussitôt pour être remplacée par un grand sourire. Bon, c’était un peu dommage que sa conversation avec Dutch, qu’elle trouvait de plus en plus sympathique comme type, se voit interrompue de façon aussi abrupte, mais si c’était pour que le monde lui rende son partenaire que Victor avait sacrifié aux nécessités de sa soirée, elle voulait bien accepter de reporter le reste de leur discussion. Face à la mine dépitée de Floyd, Layla leva les yeux au ciel. « Non, c’est pas un date. Arthur s’est fait sauter dessus par ses fans, puis Batman l’a kidnappé pour vivre leur amour loin des paparazzis. » expliqua-t-elle succinctement. Ou quelque chose d’approchant. Elle avait oublié. La faute au moonshine. Elle fronça du nez avant de lui sourire alors qu’il déposait un baiser sur sa tempe, ravie de retrouver son partenaire et bien trop concentrée sur cette bonne nouvelle pour se soucier de son attitude de jeune coq un poil possessif. « Et Tracy elle est où ? Tu l’as perdue ? » demanda-t-elle – avant que l’intéressée ne fasse à son tour son apparition, toute en sourire taquin et bons mots bien sentis. Et quelque part, Layla était soulagée de voir que ni Floyd, ni Tracy n’avaient l’air de faire la gueule. Finalement cette soirée avait peut-être mieux tourné pour tout le monde qu’elle ne l’avait cru.

Un défi. Aussitôt, son antenne de compétitrice se redressa, et elle alla se poster aux côtés de sa nouvelle équipière : « Préparez-vous à perdre, les garçons. » lança-t-elle comme ultime provocation, avant que Tracy n’attire son attention. Impossible Tracy, adorable Tracy, qui la faisait sortir de ses gonds presque autant qu’elle venait à bout de son propre caractère de cochon – un exploit. C’était vrai, qu’elles ne s’étaient pas vues depuis cette soirée désastreuse, et maintenant, Layla s’en voulait un peu de n’avoir répondu à ses sms que par des messages somme toute assez laconiques. Elle n’avait jamais été douée pour s’excuser, et encore moins pour sauver les meubles quand il y avait eu tant d’émotion à fleur de peau. « Moi aussi. J’ai bien compris que tu ne pensais pas à mal, j’ai juste eu du mal à l’admettre. » lui souffla-t-elle en l’entraînant par les épaules de leur coté du terrain. Elle s’était braquée, campée sur ses positions, sans laisser la moindre chance à Tracy qui, finalement, n’avait voulu que son bien. Heureusement, Tracy était assez mature, et assez magnanime avec elle, pour sembler vouloir tourner la page. « Ca va d’autant mieux que vous ne vous êtes pas étripés l’un l’autre. Je m’inquiétais, en vous voyant partir ensemble. » Et pas que pour ça, mais plutôt mourir empalée par un Trencher que de l’admettre. Moonshine aidant, ses craintes lui paraissaient d’autant plus stupides. « On va leur mettre la misère. J’espère que t’es prête ! »

Et le jeu commença, deux blondes hargneuses d’un côté, deux bonhommes de l’autre, les unes avec l’avantage de l’agilité, les autres de la puissance de frappe. Et Dutch, très vite, se révéla particulièrement redoutable, et Layla mangea le sable plusieurs fois en plongea rattraper une balle bien plus rapide qu’elle ne l’avait anticipé. Tracy tenait remarquablement bien le rythme, bien mieux que Layla ne l’aurait cru au vu de sa silhouette menue, et Floyd – Floyd, elle lui avait déclaré la guerre, parce que c’était comme ça et qu’elle refusait obstinément la défaite. Mais comme elle était quand même un peu entamée, elle décida aussi que jouer selon les règles habituelles était beaucoup moins drôle, et qu’il fallait bien trouver des techniques pour surprendre les deux garçons. Après un nouveau point perdu, Layla trottina jusqu’à Tracy et passa son bras autour de ses épaules pour un conciliabule express entre équipières. « Il faut qu’on les prenne par surprise. Ils ont plus de force dans les bras, mais nous, on est plus malines. » Elle réfléchit une demi-seconde, puis hocha la tête. « Tu sais ce qu’il nous faut ? Des combos. Si tu me dis ‘porté !’, je te soulèverai du sol pour que tu puisses choper une balle haute. Si tu me dis ‘tortue !’, je m’accroupis pour que tu puisses m’utiliser comme marchepied. Ce genre de truc, tu vois ? » Evidemment que dans son esprit embrumé, tout ça avait du sens, et n’était pas du tout risqué. Les garçons n’avaient aucune idée de la tempête qui allait se déchaîner sur eux. « Allez Tracy, il faut qu’on gagne. C’est reparti ! » Et elle retourna dans la bataille, prête à lutter jusqu’à son dernier souffle et rouler dans le sable autant de fois que nécessaire pour leur arracher la victoire.

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Rassuré sur la nature véritable de leur tête à tête sur la plage, tu te sens maintenant en pleine possession de tes moyens pour ce match de volley. Enfin, presque, parce que les nombreux verres enfilés au cours de la journée viennent marteler ta tête et transformer ton agilité en gestes maladroits et approximatifs. Mais c'est pas grave, t'es heureux. Heureux de retrouver celle dont on a voulu te priver, et de pouvoir partager un moment plein de légèreté en compagnie de gens que tu apprécies. Ouais, même Tracy. Elle reste une petite emmerdeuse quand elle s'y met, mais une emmerdeuse que tu peux tolérer. Et c'est plein d'enthousiasme et motivé que tu te places dans votre partie du terrain. Tu le vois dans le regard que te lance Layla, elle a envie de gagner. Parce que ça a toujours été comme ça entre vous, un précieux partenariat, mais aussi une constante compétition. A celui qui sera le meilleur. Ce soir n'échappe pas à la règle. T'as remporté le jeu de tir, elle a gagné l'épreuve de force – mais ça compte à moitié, à cause de ton faux départ – et maintenant il va falloir vous départager. « Prêtes ? » T'aimerais beaucoup voir en tant que spectateur ce match improvisé et fortement alcoolisé. Soit vous allez donner le meilleur de vous-mêmes en n'ayant aucune crainte de manger un peu de sable, soit vous allez être pitoyables. Dans tous les cas, peu importe la façon, il te faut la victoire.

Et il va être difficile de l'obtenir. Dès le premier tour, les filles vous donnent du fil à retordre. Elles sont rapides et parviennent aisément à filer à toute vitesse à l'autre bout du terrain. Ce n'est pas donc pas par ruse que vous allez prendre le dessus, mais par la force. Tirer assez fort pour les empêcher de parer la balle. Chacun ses atouts, et comme elles utilisent savamment les leurs, vous allez en faire tout autant. Par chance, ton coéquipier est tout aussi impliqué que toi dans le jeu, et quand tu le vois rouler et donner toute son énergie pour rattraper les balles, t'as du mal à réprimander un sourire. Ce Dutch, décidément, ne cessera jamais de t'étonner. « Dutch, elles sont en train de préparer un sale plan. Faut qu'on leur envoie des boulets de canon. » Et soudainement, sans que tu ne vois la parade venir, ton partenaire court vers toi pour te soulever dans les airs, tel un Pokemon jaillissant d'une Pokeball. Ou une danseuse étoile. Ta fierté masculine en prend un petit coup, mais tant pis, lancé avec l'élégance d'un mec bourré de 75 kilos, tu frappes de toute ta force la balle qui vient de vous être renvoyée. Et bim ! Aucune des deux ne parvient à freiner la course de ton tir. Le point est pour vous. « Bien joué, mon pote ! » Et tu viens claquer dans la main de Dutch pour savourer la réussite de ce magnifique combo. « Faut qu'on commence à réfléchir à leur gage. » On dit qu'il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, mais ce précepte là, vous le jetez clairement à la poubelle, fanfaronnant déjà sur une potentielle victoire.

Bien évidemment, les filles ne se laissent pas faire et le score est serré. T'es pas convaincu par leur technique de grimper sur le dos de l'autre pour attraper les balles, mais pourquoi pas ? Et les regards plein de défi que tu lances à Layla renforce chaque fois un peu plus ton envie de gagner. Vous jouez encore pendant un bon quart d'heure, alternant entre réussite et défaite, mais sans jamais baisser les bras. Elles ont tout autant envie que vous de remporter ce match, et quand vient enfin l'heure du résultat, c'est épuisé et un peu tournis que tu annonces le score. « 25 à 22, désolé les filles, mais la victoire est pour nous ! » Et incapable de le contenir plus longtemps, tu arbores un sourire fier et très peu modeste. Bien que mérité. C'est d'abord ton coéquipier que tu félicites, sans lui, la finalité aurait pu être différente. « Bravo ! C'est une belle victoire. » Tu viens ensuite serrer la main des filles, coq, certes, mais fairplay quand même. « Bravo à vous aussi. » Et puis, bien évidemment, tu adresses un mot tout particulier à Layla. « T'as vu, c'est mieux d'être dans mon équipe. » Et voilà que tu fuis avant de subir le terrible courroux de la mauvaise perdante, rieur et un brin moqueur, pour retrouver Dutch avec qui il vous reste un gage à finaliser. Un peu à l'écart, tu papotes avec lui pour essayer de trouver un défi pas bien méchant, mais amusant quand même. Enfin, amusant surtout pour vous. Et après quelques minutes de concertation, vous vous mettez d'accord. Plus qu'à l'annoncer aux perdantes...

Spoiler:

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Mais qui voila ! Inspect… Non pas inspecteur gadget, mais bien le Floyd. Oui oui, le mec que j’ai pris une fois, je souris en le voyant se coller à Layla. Donc ils partagent la même couche.. Intéressant à savoir. Je la vois râlé ce qui me fait sourire d’autant plus. Mais le Floyd a l’air très arrosé.. Le sourire grand, le nez rouge et les joues aussi rouge. Ouais, il a bien picolé… Je ne dis rien dans un premier temps, j’observe bien.. Ouais. Y’a pas de doute.

‘’ Regarde toi Floyd, regarde Layla.. Regarde moi. J’pense que l’choix est vite fait vieux ! Et non pas de date, elle a était la patronne un moment quand j’suis venu installer les nouveaux moteurs sur les bateaux de Sea Sheperd sa s’arrête là. ‘’

Jalousie quand tu nous tiens… Je me fais ‘’ harceler de phrase et question’’, mon dieu Floyd.. Tu vas me régaler ce soir si t’est autant éclaté, et encore ta pas bu du moonshine. Hâte de voir le résultat, maintenant faut que je calme le feu ardent qu’il est. Je fais un clin d’œil a Layla, pour lui dire un truc du style : t’inquiètes, je suppose qu’il est bourré et qu’il n'est pas comme ça d’habitude.

‘’ Ouep, elle est géniale mon p’tit Flo’, trop génial pour moi. ‘’

Je me voile pas la face pour ça, elle aura bien plus de bonheur avec Floyd qu’autre chose. Ma vie se résume entre la crasse mécanique, la merde de bison et sauvé l’univers en rendent l’espoir. Ouais.. Extrémeeeee as fuck comme on dis. Je me lève avant que le grand souligne que je l’ai pris a ma nouvelle découverte du soir, une petite blonde du nom de Tracy. Je lui fais un clin d’œil avant de me diriger vers mon tonneau de moonshine avant de prendre un verre, et de me servir un coup à boire. Je viens casser la gueule au verre, sous la phrase de Tracy.. Je rigole encore, j’ai mal aux joues.

‘’ Tutoie-moi va ! J’laisse jamais les gens dans la merde m’zelle. Je pouvais pas le laisser dans la merde, en plus la Lousianne, tu peux te faire bouffer part un croco’ a tous moment si ta le malheur de t’approcher trop prêt. Pour peu qu’on savent pas où on va.. Un croco’ est plus fourbe qu’un bison. Au moins le bison, tu l’entends te charger. ‘’

Blague d’éleveur, rire gras de beauf. J’en est plus rien à foutre, j’ai pas compté les bouteilles et les verres que j’ai bu, au bout d’un moment l’alcool dois bien me fendre le crâne en deux. Je me frotte la barbe, je reprends un coup de moonshine pour la route, je m’allume un cigare parçeque j’en peux plus de pas fumée et… Je soupire la fumée. Je commence à avoir chaud, mais vraiment chaud.

Je regarde Floyd avant de lui tapoter ce qui me semble doucement, mais avec l’alcool sûrement plus fort.. L’épaule.

‘’ Aller !!! On va leur rouler dessus ! ‘’

Doux et saint alcool, donne moi des bonnes idées. La partie commence et moi, je tape comme un gros bourrin qui ne réfléchis pas du tout… Oh que oui. Je frappe, au point que j’m érafles les mains. Je fais courir Layla de droite à gauche pour la fatiguer mais Tracy c’est une autre affaire. Je fais des roulade part moment pour rattrapé et passé a Floyd.

Les petites futées, elles sont malignes. Surtout Layla qui me fait courir aussi.. Je vois qu’elles complotent. Mouais.. Sa pus du fion. Une balle lancée trop haut… Je regarde Floyd, avant de sourire.

‘’ Pokemon battle ! Je te choisis Floyd ! ‘’

Je cours vers lui avant de le choper part les hanches et le levé.. Le lançant un peux dans les airs pour qu’il renvoyé la balle dans leurs camps. Je le repose a terre avant de lui tapoter la tête doucement un grand sourire au lèvres qui pue l’alcool a plein nez.

‘’ On leur roule dessus gros ! ‘’

Et on gagne, on est des monstres, on les dérouille. Je highfive Floyd avant de sourire et venir tapoter la tête des Blondes, un sourire aux lèvres.. Puis je viens leur tirer la langue. Je suis fière de moi, les entraînements de boxes commencent à faire de l’effet. Je suis plus vif même sous alcool, et je me fatigue moins vite. J’encaisse bien les coups également.

‘’ Héhéhéhéhéh ! On a gagné les nanas ! On a des choses à parler avec mon associé.. ‘’

Je passe un bras autour de la petite carrure de Floyd, l’entraînant dans un coin parler.

‘’ Leur faire porter une couche ? Les faire vivre comme des enfants pendent 24 heures ? Leur écrire, je suce pour 1 dollar ? Ouais.. Nan, trop méchant ça. Hm… Les envoyer dans un autre pays avec une listes de courses ? ‘’

Tant d’idée fusent dans mon esprit et mes mots, je suis le premier opérationnel pour les conneries. On parle, on cherche, est une idée germe très rapidement. Je me tourne vers les filles avant de leur faire un clin d’œil.

‘’ J’arrive, je vais chercher un truc.. ‘’

Je pars dans la foule, avant de revenir dans quelques minutes plus tard avec des bombes de chantilly et pas mal de bouffe, des chaises et plein d’autre accessoire pour finir la soirée au calme. Entre-temps, j’étais partit reprendre une boîte à cigare, j’avais laisser les miens dans le kamtar. Je pose tous, j’avais ramené de mon autre bras plusieurs bûches et des pierres pour faire un feu de camps.
Je fais vite fait le feu de camps, le fessant prendre. Je prends une bouteille de chantilly et la lance à Floyd avant de regarder malicieusement les filles.

‘’ Bon.. Vos gages, dans un premier temps, c’est de léché de la chantilly dans notre cou. Layla, tu pars avec ton prince charmant Floyd, et désolé Tracy de t’infliger ça le premier soir où on s’rencontre. Et dans la deuxième partie.. C’est de vous dessiné une teub en chantilly sur le front. ‘’

J’éclate de rire, ça, c’est gratuit. Autant profité qu’elle ont perdu non ? Me jette pas la première pierre, je suis sûr que vous l’auriez fait. Je m’abaisse un peux, de mes deux mètres trois Tracy même sur ses talons, j’suis pas sûr qu’elle puisse m’atteindre. J’en met un peu dans mon cou avant de le tendre.

Je lui fais un clin d’œil, une fois fait, je me plante devant Tracy et lui pousse les cheveux derrière pour dévoiler sont front. Je secoue, et je lui dessine un beau chibre avec des poils sur le front. On oublie pas les roses…

‘’ T’es magnifique Tracy… J’peux prendre une photo ? ‘’

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