Un porte-parole du bureau du procureur a annoncé hier que des agents fédéraux enquêtaient dans le milieu de la boxe professionnelle gangrené par « l’influence de la pègre ». Le procureur qui avait déjà mit en place un comité anti-racket, s’inquiète sur les bruits qui courts. Des parrains du crime aurait en effet tenté de racheter par la force les contrats d’un certains nombre de boxeurs locaux. Parmi les témoins actuellement entendus, figurent deux boxeurs : Cleveland Bowe, poids coq et célèbre attraction régulière des rings de l’Olympic Auditorium de Gotham et Sanderline Johnson, ancien champion du monde poids mouche qui travaille comme croupier dans une salle de poker de Gotham Nord. Le procureur a annoncé que grâce à leurs témoignages devant un jury, il mettrait bientôt fin aux malversations dans le milieu de la boxe.
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Jason Bard après avoir lu l’article jeta le journal sur une chaise de la salle d’entraînement et s’esclaffa.
« Sérieux ? »
Cleveland Bowe était en train de faire du shadow devant une glace, avec ses mains bandées. Sanderline Johnson était carrément en train de regarder des dessins animés sur son téléphone portable au lieu de s’entraîner. Jason était venu leur rendre visite à la salle pour s’informer. Il arborait son costard de détective privé. Bowe balança des directs et des crochets dans le vide en direction de Jason.
« Le Pingouin a essayé de racheter ton contrat par la force ? »
« Il a comme qui dirait fortement suggéré à mon manager de le laisser racheter une part du gâteau. Il a expédié les frères Vechio pour qu’ils aient une conversation avec lui dans cette salle d’entraînement, oui ici même. Mais heureusement y’avait Dutch, le seul poids lourd qui fréquente ce club. Quand ils l’ont vu, les deux frères ont eut les foies et se sont tirés d’ici. Mon manager leur a gueulé planqué derrière Dutch : je lâcherais pas mon poulain ! »
Bowe qui envoie une droite serré dans le vide : BAM !
« Et pourquoi t’as accepté de témoigner contre la pègre ? T’as pas peur de te faire descendre ? »
« Pas le choix, j’ai mon frangin qui a déserté l’armée et il risque la taule, le procureur peut faire passer ça à l’as en douce. Et puis j’ai 3 combats de prévus à l’Olympic de Gotham. Le procureur peut me les faire foirer quand il veut avec ses assignations. »
Pas con le mec. Sanderline Johnson lui a monté le son de son téléphone, Jason entendit plus nettement la voix de Mickey Mouse.
« Mais vous détective Bard, pourquoi vous êtes là ? »
Sanderline qui glousse. Jason jeta un coup d’oeil en douce à son portable. Le boxeur était en train de regarder des canards de Disney en train de danser. Bard le pointa du doigt en demandant à Bowe :
« Et Johnson pourquoi il témoigne ? Il a l’air complètement con. »
« C’est vrai détective, c’est un ancien champion, mais c’est un demeuré, mais il a une super mémoire, il est capable de mémoriser les donnes des cartes. Alors y’a quelques mafieux qui lui ont trouvé un boulot comme croupier à une table de poker. Il est aussi très doué pour mémoriser des conversations. Et y’a des mafieux qui jouaient au poker à sa table. Qui ont comme qui dirait pas été tout à fait discret en faisant le récit de leur dernier braquage de banque. Je me suis laissé dire que le procureur allait lui faire faire ses petits exercices de mémoire à la barre des témoins devant le jury. »
Sanderline en train de glousser et de demander à Bard :
« Dîtes détective, à votre avis, c’est qui le meilleur entre Mickey et Donald Duck ? »
« Sanderline, tu t’en es ramassé quelques unes au cours de tes derniers combats ? »
« Euh non, j’ai du arrêter Bobby Calderon sur blessures et j’ai perdu au point contre Ramon Sanchez, mais c’est tout. »
Bowe qui fait style d’envoyer vers Bard une série de directs et de coups en contre.
« Z’avez pas répondu à ma question détective, pourquoi vous êtes venu ici ? »
« Je cherche un putain de poids lourd pour un combat. Un beau, un gros, un dur, un vrai, un cador. »
« Y’a qu’un seul poid lourd à fréquenter cette salle. C’est Dutch. »
La porte qui s’ouvre, le rayon de lumière du dehors qui touche le ring, comme pour annoncer la venue du messie.
« Voilà la bête. »
Les yeux de Jason qui brillent.
« Putain de bordel de merde. J’avoue. Ça en impose. »
Grimshaw dans l’encadrement de la porte d’entrée. Visez la masse. 130 kilos au bas mots. Jason se transporta vers lui et fit style de lui envoyer dans le vide une série de crochets et d’uppercuts.
« C’est toi Dutch ? Moi c’est Jason. Et je viens t’annoncer que cette foutue ville a besoin de toi. »
Comme tous les soirs, rendez-vous a Gotham pour aller a l’entraînement de boxe anglaise, je suis passé de 150 kg a 130 sur trois mois, j’ai fais vite. Et en plus ça me permet d’avoir une corde à mon arc supplémentaire pour mon devoir de Lantern. On dirais pas , mais la parole ne fais pas tous a chaque fois et faut utiliser les poings pour se faire ‘’ respecter’’ ou… Faire passer son idée d’une certaine façon, ouais la vie de Lantern c’est pas simple. Tous peux avoir une conséquence galactique, si la peur, la colère ou d’autre émotion négatives se pointent dans la galaxie et que ça crée une grande guerre des émotions, c’est… Compliqué à gérer tout ce bordel, p’être pour ça que j’me suis retrouvé chez les Bleus pour finir ? P’être parçe-que j’sais gérer tous ça, mais comme tous… ça fatigue, un travail intense te tend, t’angoisse , te stresse. C’est pour ça qu’on a inventé l’alcool et le sport sûrement, pour se détendre.
Mais avant d’y aller, j’étais partie faire quelque chose aux quatre coins du monde. Savoie, Cuba , Monaco, Italie. J’étais parti faire des courses, ramené du fromage, des alcools, de la charcuterie, des fruits et légumes fais sur place.. Faut bien utiliser les avantages du boulot pour le perso’ hein.. Mais comme d’hab’ avant d’aller a l’entraînement, je passais dans un bar ou j’avais l’habitude de traîné, celui ou j’ai recontré les Citoyen Arthur, Jason et John. J’ai pris l’habitude d’arriver tôt pour faire deux trois partie de poker, raflé une bonne mise et payé un coup au gars de la salle. Parçeque ça m’fais plaisir tous ça, bon ce coup si j’aurai pas la main du mort comme le dernier coup….
La partie s’avance et je rafle les mises sont mes adversaires qui débloque devant tant de stratégie de carte avant que j’tire… Bordel de merde. Deux huit et deux as noir…… Je fais tapis, je récolte la somme avant de partir a la salle, sa pus, la merde cette combinaison de cartes ! Elle est maudite !
Wild Bill Hickok abattu part Jack Mccall a deadwood en 1876, ABATTU ALLO ?! Tout joueur de poker ne voudrait pas ça ! Bon, le temps que je marche a la salle qui est pas mal loin, je m’allume, un robusto. Un cigare de petite taille assez fort en goût. Je commence à connaître les commerçants du coin, du coup ma route est semé de traquenard café, je m’arrête limite tous les trente mètre pour taper la bise a quelqu’un, je suis p être trop sympas ? Osef, j’aime bien les gens. C’est le plus important.
M'a tenu attiré les regards.. À Gotham il fait tout le temps froid, c’est pour ça qu’un géant de deux mètre trois se balade avec un t’shirt sans manche, un jogging et des chaussure de sport. En plus, mes tatouages attirent le regard de certaines personnes, qui me demande qui les a fais ou si j’ai eu mal. Je réponds toujours avec bienveillance, ça me fais plaisir de voir les gens curieux. Je continuais d’avancer en fumant mon robusto qui n’étais qu’a moitier, d’habitude, je le fume plus vite, pas grave. On refait ma journée, un boucher qui fais du saucisson m’en donne l’équivalant d’quatre kilo, au poivre, fumée, aux fines herbes et nature… Hohohoh je vais m’en faire péter le bide. Bien emballer, je les mets dans mon sac, je regarde l’heure sur mon portable cabosser, il n'est pas si tard que ça. J’arrive enfin à la salle de sport, avant de voir les deux frères de la dernière fois… Les mecs du pingouin. Oh mon dieu..
Les frères comment déjà ? L’p’tit entraîneur, il les a traité… Ah… Vechio je crois...Ouais c’est ça. Je viens me racler la gorge.
‘’ Salut les gars.. Vous savez que vous n'avez pas le droit d’être ici ? ‘’
Ils se tournent vers moi, je soupire de la fumée. Y en a un, il se prend une bonne claque de maçon et parlons de l’autre… Il se mange mon 52 en plein dans la face, dans sa chute il ouvre les portes du gymnase. J’avance, avant de le voir essayer de se relever pour prendre une arme maiiiiiiiis… Je marche malencontreusement sur sa main de tous mon poids, se qui lui arrache un cri de douleur. Je tire deux trois barreaux avant de poser mon cigare sur le cendrier ou y continue tous les cigares que je fume avant d’arriver ici, et.. Je me mange une faciale de lumière. Y’a un mec bien habiller qui me regarde avec des yeux chelou… Je descends de la main du mec avant de le regarder.
‘’ Casse toi Vechio, que j’te revois pas ici. Ou c’est ta mâchoire que tu perds la prochaine fois. ‘’
Et il part en lâchant un ‘’ oui m’sieux ‘’ avec un bruit de cartoon en guise de son de pas, ramassant sont frère avant de partir définitivement. Je repose mon regard sur le mec en face de moi, costard.. Il fais partit de la haute ? Je fais un signe de tête aux autres. En attendant de savoir ce que l’homme veux, Jason ? Ça fais trop de Jason que je commce à connaître.
‘’ Euh… B’soir ? Ouais c’est moi Dutch …. Euh. La ville ? Comment ça ? ‘’
Je me demande se qu’il veut en plus il fais du shadow.. Okay. S'il veut.
Bard jeta un œil appréciateur sur les mafieux dérouillés par Dutch. Il scruta l’envergure du biceps du bonhomme, se demandant s’il avait assez de vivacités et de réflexes pour faire marcher le punch induit par son poids. Les mafieux meurtries détalères. Jason fit un clin d’oeil à Grimshaw.
« Et comment que cette foutue ville a besoin de toi ! Mais avant je me demandais, c’est bien toi là ? »
Jason le curieux désigna une photo encadrée sur le mur, entre les affiches jaunies des anciens combats annonçant les duels d’Ali-Frazier et de Leonard-Hagler. Sur la photo on voyait un groupe en train de poser pour la postérité : Considine l’ancien champion poids moyen du New Jersey et natif de Gotham, en train de brandir ses poings gantés. Il était entouré sur l’image par son vieux coach, par un Mike Tyson retraité en tenue de soirée, le speaker du ring Jimmy Lennon Jr et Dutch Grimshaw en personne arborant un T-shirt du Ringside, le plus célèbre club de boxe de Gotham City.
Jason s’esclaffa tout en faisant semblant de glisser une série de crochets et de directs vers le ventre volumineux de Dutch.
« Je viens pour le combat. T’es au courant pour le combat ? Non ? »
Le détective sortit de sa veste une page froissée qu’il avait arraché dans un journal. Il déplia l’article et le tendit à Dutch.
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Article du journal Gotham Globe
Le combat de l'année à Gotham.
Notre ville a reçu un don de Dieu : deux boxeurs du cru qui sont nés et qui ont grandi à moins de 8 km l'un de l'autre. Deux pugilistes accomplit. Braven Dyer et ses jambes en arceau qui balance ses cuirs à la volée, faisant jaillir les étincelles jusqu'au premier rang lorsque partent ses uppercuts. Douglas Hilliker qui pénètre sur le ring tellement détaché et maître de lui qu'il est aisé de le croire immunisé à la sueur. Ses directs pénétrants assaisonnent le visage de ses adversaires jusqu'à ce qu'ils ressemblent au steak tartare du Grill de Mike Lyman. Les deux hommes sont des poètes : Dyer poète de la force brute, Hilliker anti-poète de la vitesse et de la ruse. A eux deux ils ont gagné plus de 80 combats professionnels et ont perdus moins de 10 fois. Sur le ring, comme dans les rues de Gotham City, les deux hommes sont dur à vaincre. Dyer, ancien challenger pour le titre poids lourd, classé n°4 de la catégorie. Hilliker, ancien champion d'Amérique du Nord des poids mi-lourd avant de monter en lourd où il avait été n°8 mondial. Les deux boxeurs n'ont encore jamais combattu l'un contre l'autre. Mais le sentiment du devoir les a rapprochés dans l'esprit. Et tous deux ont rejoints les rangs des services de police de Gotham City pour continuer à mener un combat hors du ring. La guerre contre le crime. Dyer a résolu le stupéfiant cambriolage de la banque Gotham-Citizens en 2014 par le Riddler. Hilliker a capturé le Chapelier Fou, le célèbre criminel. Ils sont aujourd'hui tout deux en poste au commissariat central. Braven Dyer, 32 ans, sergent à la Brigade de la Répression des vols. Et Douglas Hilliker, 29 ans, agent à la Brigade des Patrouilles du centre-ville. Nous avons récemment demandés à nos deux héros pourquoi ils avaient abandonnés leurs meilleurs années de boxe pour devenir policiers. Leurs réponses sont significatives et montrent leurs qualités d'hommes :
Sergent Dyer : « La carrière d'un boxeur ne dure pas éternellement, ce qui reste toujours c'est la satisfaction de servir sa communauté. »
Agent Hilliker : « J'ai voulu combattre deux adversaire plus dangereux, plus précisément les gangsters et les tarés d'Arkham. »
Braven Dyer et Douglas Hilliker ont fait de grands sacrifices afin de servir leur cité. Et c’est à nouveau par altruisme qu’ils s’affronteront sur le ring prochainement dans une rencontre organisée par la municipalité. La recette du combat servira à rénover les bâtiments du GCPD.
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« Ouais, une astuce pensée par les flics de Gotham. Ils sont pas très populaire en ce moment, la population de la ville estime que c’est surtout les justiciers qui défoncent les criminels et protègent la cité, plutôt qu’eux. Alors du coup les pontes du commissariat ont eut l’idée de battre le rappel en proposant un combat de flic, façon Vegas, afin de rameuter l’enthousiasme de l’homme de la rue. Leur rappeler que les flics restent des durs de dur, tout ça. »
Jason observa une belle affiche : Stalone vs Mr T dans Rocky 3.
« La ville a fait les choses en grand, combat en 10 rounds (parce que le maire a dit qu’un combat en seulement 6 rounds ça faisait poule mouillée). Au Gotham Square Garden, 30 000 à 50 000 spectateurs attendus. Les billets sont vendus 20 dollars pièces, sauf les places au premier rang qui sont carrément à 300 dollars ! Tu va ma dire qu’est-ce que j’en ai à foutre de ce combat ? Je suis juste un spectateur parmi d’autres. Sauf que... »
Cette lueur dans les yeux de Jason Bard, on sentait le justicier en lui, le Seeker en train de faire surface.
« Le Pingouin a misé 500 000 dollars sur la victoire de Dyer par KO dans une cote à 3 contre 1 chez les bookmakers de la ville. Je veux voir Dyer rétamé sur le ring pour faire perdre un sacré pognon au Pingouin. »
Jason donna quelques coups rageux dans un sac de frappe à portée.
« Hélas Hilliker est forfait. Cet abruti s’est fait exploser l’arcade sourcilière à l’entraînement par son sparing partner. Les huiles refusent de reporter le combat, la carotte à vendre est trop grosse. Ils cherchent un poids lourd en urgence pour remplacer l’abruti au pied levé le soir du combat. Je me suis proposé évidemment ! J’avais envie de rétamer ce connard de Braven Dyer ! Non seulement j’aurais fait perdre son fric au Pingouin, mais en plus Dyer est un flic pourri. La Mafia lui fournit des paniers cadeaux, Black Mask lui fournit des putes, le Pingouin lui fournit des dollars. »
Série de coups encore plus violent sur le sac de frappe. Jason Bard : tout en colère contenue.
« Mais ils m’ont refusé, je ne suis pas un poids lourd, juste un petit poids mi-lourd. Alors j’écume la ville à la recherche d’un vrai poids lourd pour mettre les gants contre Dyer. J’en ai trouvé aucun, ils ont tous refusé. Ils ont tous peur de lui. Ce mec est un furieux. Il a le punch, il a la férocité, il a la cruauté, il a la précision, le coup d’oeil et la vitesse qui vont avec. Il est classé n°4 mondial des lourds par Ring Magazine. Le meilleur boxeur de la ville et de la cote Est des USA. En plus le combat est dans 3 semaines, c’est trop court selon tous les challengers possibles. Personne veut prendre le risque d’un entraînement aussi court contre une terreur pareille. »
Jason qui fixe Dutch, regardez ce visage. Désespéré. A lui tendre la main pour qu’il la saisisse afin de sceller un accord viril.
« T’es le dernier poid lourds de cette ville que j’ai pas encore vu. Accepte de tenter le coup. Mets les gants et boxe au Garden dans 3 semaines. Je te promets que je serais dans ton coin du ring. »
Drôle de personnage de Jason.. Il a la gueule et le look d’un détective, je vais encore me retrouver dans de sale histoire, mais bon, on va écouter quand même … C’est surtout l’histoire de la ville qui a besoin de me tracasser, en quoi, je pourrai aider.. Je ne suis même pas originaire de Gotham ! C’est p être ça le pire dans l’affaire, m’enfin.
‘’ J’peux faire des réparations, j’suis doué en bricolage. Ouais, c’est bien moi. J’y étais invité, j’ai pu voir des légendes. J’ai passé une très bonne soirée là bas, l’réveille a était très dur mais bon.. Ça valais largement le coup ‘’
Ouais, serrez la main, promouvoir mon garage.. Des trucs de business en gros, je me suis choper pas mal de gros portefeuille qui cherchent des voitures modifier part mes soins. Le tous est dans mon compte en banque, je me refais une bonne santé avec ça. Ça va pouvoir régler pour une dent sur pivot voir un implant si j’ai assez.
‘’ Pour te dire, j’ai encadré le t’shirt du ring side qu’ils mont signé. Au-dessus de mon bureau, c’est un truc qui n’a pas de prix à mes yeux, j’me ferrai enterré ou brûlé avec ‘’
Quel combat ? Il parle de quoi.. Il déraille le vieux, un combat ? J’en aurai étais avertie s'il aurai étais important non ? Je sais pas, je fouille dans ma mémoire. Non que dalle, j’attrape la page de journal avant de lire avec intérêt la page, ouais.. J’en aurai étais avertie s'il aurai étais important non ? Je lui rends la page de journal ;
‘’ C’est vraiment la merde pour les flics, ç’est fou comment les forces de l’ordre se font ridiculiser part les Justicier.. C’est fou. Dans le meilleure des cas, les citoyens vont rire de ce combat.. Ce n'est pas la bonne façon d’agir. Bref.. Ce combat la, ouais pourquoi tu m’en parles ? ‘’
Ce petit speech qu’il fait, il est bien détective. Quelqu’un qui veux de la justice, c’est beau. J’espère qu’il arriver à faire, ça parle de grosse monnaie. Gotham essaye d’égalé les autres villes comme Vegas ou Los Angeles, mais avant de jouer au gros faut avoir les moyens .. Et vu tous se qui se passe à Gotham, je doute que les moyens sont la . C’est la deuxième partie qui me fait tiquer, des ripou ? Les fils de putes, la pire des espèces. J’écoute attentivement, je retiens toutes les informations, un pas doué qui se fais péter l’arcade.. Donc, pas de combattant. Ça peux ruiner la mise en scène, les gros durs…
‘’ Beaucoup d’argent a la clef.. C’est intéressant comme motivation. Je comprends pas pourquoi ils ont refusé avec tout ce qui l’y a comme argent à la clef.. Même si si ils perdent, ils doivent avoir un beau billet à la fin. Mais ouais, ton objectif est de faire tomber un flic corrompu et ridiculisé le pingouin.. En sois, c’est une très bonne idée. ‘’
Effectivement, intéressant comme deal. Je pose mon sac avant d’attraper un de mes fameux cigares et l’allumer, m’adosser contre un mur pendant que je le regarde donner des coups dans le vents et dans les différents frappe. C’est vrai qu’il lui manque une tête et dix kilos en plus pour être un poids lourd, je me frotte la barbe l’entortillant dans mon doigt. Je le fixe toujours en réfléchissant.
‘’ Trois semaines de préparation ? Assez pour se faire massacrer devant beaucoup de monde. 10 rounds de torture, mais assez de temps pour devenir une légende locale. Le pari est risqué, tu sais Jason ? ‘’
Mon cigare virevolte de droite à gauche, la fumée de déployant autour de moi. Signe d’une réflexion intense, il me tend la main après tous sont speech… Acceptes-tu de mourir sur un ring ? C’est ça la véritable question, mais l’argent pourrait m’aider à vivre. Et surtout… Aidé ma petite sœur, plus d’équipement plus de sécurité pour elle. Je ferme les yeux, m’imaginant sont visage. Imaginé une autre vie, imaginé plein d’autre chose.. Mais tous pour elle, et même je ne peux pas laisser la ville dans le sillion d’un véreux comme ça. Je m’arrête de trifouiller ma barbe, je serre le poing. Si je ne tente pas le coup, je pourrai jamais savoir ce que je vaux comme combattant et comme héros… Hm. Je ré-ouvre les yeux avant de planter mon regard dans celui de Jason, un étonnant mélange d’envie de justice, de désespoir et d’une flamme qui est plus forte que celle du Balrog pour détruire la société criminelle. Il y a pas beaucoup de poids lourd, je le sais que trop bien. Hm… Il me fit le coup des yeux du chat potté, c’est une disqualification ça monsieur !
‘’ Il a beau être cruelle, précis et tout ce qu’il veut. Si il tombe sur une montagne qui sais encaisser, il va s’épuiser rapidement comme un lapin. Mais ça veux dire qu’il pourra l’faire à chaque round, jusqu’au dernier où il se mangera un bon crochet qui le mettra au tapis. ‘’
J’encaisse bien, je sais encaisser. Je pense que ça peux le faire, je viens attraper ça main et la serrer dans des craquements de phalanges, viril as fuck. Je le regarde, un sourire aux lèvres.
‘’ On commence l’entraînement quand coach ? On dois aller pisser à raie des criminels. ‘’
Je pense que ça va être encore une folle aventure, et je sens que je vais encore avoir des problèmes avec les Gothamites, j’avais pourtant bonne réputation.. M’enfijn, j’aide quelqu’un qui en aidera des centaines au cours de ça vie. Donc, c’est un échange équivalent. Maintenant, je regarde la salle… Je pourrai faire un don, dire qu’ils rénovent ce taudis qui me sert bien pour le moment. Comme ça avec de nouveaux équipements, plus de performance et je ferrai sûrement des heureux.. p’être, ils pourraient ouvrir une mini cafet’ dire de pouvoir bouffer dans de bonnes conditions, et si la femme du boss peut me faire plus souvent sont délicieux ragoût de lapin.. C’est encore tous bénef’ cette affaire.
Bard l’inquiet retint son souffle au début. Le colosse ne semblait pas chaud pour le combat à première vu. Venir en aide à la municipalité en montant sur le ring pour affronter un flic ne semblait pas le captiver plus que ça. Jason avait du mal à dissimuler sa nervosité. Le gros boxeur lui faisait souffler le chaud et le froid. Il semblait apprécier l’idée de voir dégommer un flic pourri sur le ring, faisant perdre par la même occasion du fric au Pingouin. Nouvelle frayeur : Dutch en train de s’allumer un cigare. A Jason de douter : non mais sérieux il fumait ? Est-ce qu’il serait en bonne condition pour lever les gants contre l’autre salopard ? Appelons ça Dutch le souffle court. Est-ce que c’était un ces foutus faire-valoir qui cherchait juste à foutre KO au premier round à cause de sa masse avant de lâcher prise aux suivants faute d’énergie ? Ils en arrivaient au point des échanges où il fallait décider, si c’était oui ou c’était non. Regard fixe de Jason : le poids lourd semblait bien conscient des risques : seulement 3 semaines d’entraînement pour affronter un mec classé dans les 10 premiers mondiaux.
« Ouais risqué, c’est le mots. Mais les bons boxeurs se révèlent toujours dans l’adversité comme dirait l’autre. »
Lueur d’espoir, son futur poulain en train d’esquisser une stratégie : jouer l’attente. Se faire Braven Dyer à l’usure. Avec une mise à mort au dernier round. Jason n’y croyait pas trop, Dyer étant un sacré client, il était plus pour jouer la prudence, à viser une victoire au point à l’arrachée. Ses reflexions tactiques se dissipèrent avec la main de Grimshaw qui broya la sienne : visez la tête de Bard. Visez cette bouffée de chaleur du mec prit à froid. Vous voyez cette goutte de sueur sur son front ?
Le gros Dutch lui demanda quand est-ce qu’ils allaient commencer l’entraînement. Jason, à faire recraquer les phalanges de sa main droite dans son poing gauche pour les remettre en place :
« Dès que je t’aurais présenté à l’équipe... »
…………………………
« C’est toi qui va monter sur le ring pour faire 10 rounds contre Braven Dyer ? T’as écrit ton testament ? »
Conférence au sommet, la première. Celle de la Team Dutch. Président : coach Jason Bard. Invité d’honneur : Dutch Grimshaw. Également présents : Sonny Bowen et Dwayne Pavlik.
« Dutch, voici Sonny et Dwayne. Le premier sera ton soigneur dans le coin du ring le soir du combat, le second va te fabriquer des gants sur mesure, parce que bordel t’as des mains trop grandes. »
Le Silver Star sur Park Row Avenue. Ici Jason Bard dînait gratis. Le propriétaire se faisait souvent braquer. Il appelait Jason directement. Un serveur apporta des gin-fizz et des bretzels. Leur box était à l’écart. Sonny B se rongeait une peau morte, Dwayne P se grattait les couilles. Le serveur disparut, Jason dit :
« Ah et Dwayne va aussi te faire un short perso et un peignoir assortie pour monter sur le ring. Et va pas me dire que tu veux qu’il couse dessus « MOONSHINE POWER » en dessous de ton nom. »
Sonny gloussa, Dwayne ricana, Jason se joignit à eux. Tous les présents autour de la table se goinfrèrent de bretzels.
« Bien messieurs, l’ordre du jour est : comment on fait pour assommer ce guignol ? Braven Dyer est un dur à cuir. »
Sonny haussa les épaules :
« Bah Dutch il monte sur le ring et il fait ce qui faut. »
Jason leva les yeux au ciel. Dwayne jeta un certain regard au biceps de Dutch.
« Braven est coriace. N°4 mondial de la catégorie poids lourd. Ce flic pourri a son petit univers à lui bien organisé, et il n’aime pas les changements de programme. Je sais ! On se ramène tous ensemble avec Dutch à son entraînement pour faire le show et Dutch se la joue Mohamed Ali à le provoquer ! Il lui refait le coup de Mr T qui vient faire chier Stalone devant sa statue dans Rocky 3 ! »
Jason vida son verre. Sonny se tint le bide. Dwayne hurla de rire. Des bretzels prémâchés sillonnèrent l’espace.
« Eh ! Ça pourrait marcher ça ! On appelle les journalistes pour venir filmer ça et Dutch vient perturber son entraînement en faisant le showman, ça va faire monter la température avant le combat. Mais bon, en attendant, faut toujours trouver des sparings partners pour Dutch.»
Sonny rongea sa peau morte, Dwayne avala et ré-avala sa salive. Jason cligna des yeux.
Si je suis sensible, Jason lui, c’est pire. Je vois très bien ça tête qui changerai presque de couleur avant que je donne ma réponse définitive. Sur le coup, ça allait mieux avant qu’il voit que j’allume mon cigare, je regarde de droite à gauche. Si il a pas l’habitude de me voir fumé, dur. J’dirai pas que c’est le deuxième de la journée, sinon je pense qu’il va faire un arrêt cardiaque. Trouvé les mots pour le rassurer, ça va être autre chose ça.
‘’ T’inquiètes pas pour les cigares, je gère la fougère. Risqué, je sais, on verra si je suis à la hauteur. J’ai pas peur de prendre des coups, je suis une montagne.. Avant de la faire tomber faut y aller ! ‘’
Un rire s’échappe de ma gorge, ma poignet de main lui rassure grandement a ce que je vois. J’entends même ces phalanges craquer, j’hausse un sourcille. Je peux voir que dans le fond, il est inquiet, mais… Faut pas s’inquiéter. Ce que le Blue Lantern Corps ma bien appris, c’est d’avoir de l’espoir, et ceux dans n’importe quelle situation. Je souris à Jason l’inquiet, avant de lui tapoter l’épaule.
‘’ Aller, fait pas la tête ! On va lui bouissiler sa race, en plus je commence à avoir la dalle ! ‘’
Assaillit de question, c’est la phrase juste. Comment expliquer, j’ai la dalle.. Et on me pose des questions, je peux pas réfléchir sans avoir mangé ! J’avais encore mon cigare aux lèvres, le faisant aller de tourne à gauche pendent que je parler.
‘’ Ouais, c’est moi. Le seul espoir de la ville et de Jason a ce que j’ai compris. Mon testa-quoi ? Ne raconte pas de la merde, je vais l’envoyer au tapis ! ‘’
La large main venant attraper des bretzels que je viens mâcher directement avant d’aller, je fais glisser le tout avec mon double-whisky. Comparé à du moonshine, en y pensant… ça a pas de goût, faudrait que je leur apprennent à faire du vrai alcool avec du bon goût !
‘’ Enchanté les gars, Dutch Grimshaw, fou furieux qui accepte la mort. Ouais bah pas de ma faute ! J’tiens plus du bison que de la vache pour mon corps, surtout au niveau des pattes ! HAAH ! ‘’
Part respect, je viens leur serrer la main. J’enquille mon whisky, raclant mon palais pour chercher les arômes du brevage.
‘’ Bordel, personne sait faire des boissons d’homme ! ‘’
Dis-je, avant de sortir aux moins trois flasques. Liqueur de poire, moonshine goût caramel (mon petit préféré) et une crème de cerise, tous a un bon degré élevé. Je viens verser le liquide blanc qu’est le moonshine , qui sens déjà bien plus fort que le whisky de toute.
‘’ Hm… Couds moi, Rusty Work’s.. Double pub, pour le match et pour mon garage. Autant que je me face des clients non ? ‘’
La fine équipe qu’on est commence à réfléchir au boulot, de comment l’assommer.. J’ai bien ma solution. Maiiiiiiiiiiiiiis, elle n’est pas sans risques.
‘’ Je prends des coups, je survis à 10 rounds. Si je gère bien mon endurance, il serra fatigué et la je peux l’enchaîné sans trop de risque. Après, j’vais perdre des dents sûrement, mais ce n'est pas grave, j’ai une très bonne assurance. ‘’
Mon assurance ? Ma bague bleue. Puisé dans l’espoir pour me régénérer ce que j’aurai perdu en deux-deux, de toute façon.. Jason après ça, j’ai un doute à savoir si il me reverra. Dwayne parle. Jusque là sa semble intéressant mais.. J’aime pas la façon dont il présente la chose.
‘’ Pourquoi faire complexe quand on peux faire simple ? Un match a gagné ça se passe dans la salle, si vous jugez que je suis assez bon.. J’irai l’emmerder pendent sont entraînement. On lui mettra plusieurs coups de pressions comme ça, avec un peux de chance, il fautera. ‘’
Quand le sujet des sparing partner est évoqué, la peur s’installe dans leurs cœurs, j’en souris avant de me frotter les mains. J’ai envie de leur faire un peux peur… Mais le temps n’est pas à la rigolade,j’ai quelqu’un qui peux faire l’affaire.
‘’ Vous inquiété pas, je vais pas vous péter les chicos aujourd’hui. J’ai un bon pote, Nickxon Brown dit Old Nick, un vieux boxer poids lourd qui a tellement boxé qu’il a perdu un œil, il a pris ça retraite mais si je lui glisse que c’est pour la bonne cause, il pourra faire une exception et me servir de punching-ball. ‘’
J’avale une bonne moitié de mon verre de moonshine, sentent l’alcool me brûler. Sentent bien le goût de caramel, oh bordel ! Ça me fille une patate. Puis.. Quelque chose attire mon odorat.. Ma côte de bœuf d’un kilo cinq arrive, une bonne pièce.. Agrémenté de salade et de frite. Je les regarde, avant d’attraper mes couverts et de me goinfrer.
Jason Bard leva les yeux au ciel en voyant Dutch Grimshaw sortir ses flasques d’alcool. C’était une putain de montagne, ok, il avait le punch, mais bordel aucune discipline. Comment il allait faire pour être en forme le jour J ? Jason concocta mentalement quelques idées pour lui subtiliser sa bibine, pour l’obliger à monter sobre sur le ring le soir du combat. Pas gagné d’avance. Autre casse tête : le plan du Dutch. Le colosse visait lui aussi un combat long en 10 rounds. La question serait lequel serait fatigué avant ou en aurait marre des coups avant l’autre ? Sans doutes que tout ça irait se jouer dans les 3 derniers rounds, les plus décisifs. Mais Bard misait plutôt sur une victoire au point que par KO. A son sens le gros Dutch était trop lourd et manquerait de vivacité dans la dernière ligne droite du combat pour assommer l’autre connard. Autre casse-tête dont Coach Jason se serait bien passé : Dutch avait un sparing en tête, un borgne, rien que ça.
« Quoi ? Un sparing borgne ? Tu te fous de moi ? Faut s’entraîner avec un mec qui sait au moins viser pour porter des coups. Ok on le prend mais y’en faudra d’autres ! »
…………………………
Jason n'aurait pas parié un barril de Moonshine, que le combat allait déclencher un tel chambard dans Gotham City. Les deux boxeurs avaient droit à l'usage illimité du gymnase de l'académie de police pour leur entraînement. Mais Bard, sachant très bien que les flics soutiendraient leur favoris de collègue à l’entraînement plutôt que Dutch, avait plutôt opté pour que celui-ci s’entraîne au Ringside. Bard avait essayé de négocier pour que le combat se fasse en 6 rounds plutôt que 10. A son sens ça serait plus à l’avantage de Dutch qui à cause de son poids fatiguerait avant l’autre. Mais on refusa cette demande de Bard en haut lieu. On estimait que quelque chose de plus court ça ferait poule mouillée aux yeux du public. Coach Jason avait à faire avec un dilemme : Braven Dyer faisait 100 kg de muscles, Dutch en faisait 130 ou 140 de gras en plus des muscles. Il soupçonnait que l'autre connard de flic pourri allait dicter le rythme du combat à cause d’une vitesse supérieure du à cet écart.
Le combat déchaîna les passions au GCPD et en ville, Dyer était LA célébrité locale du ring. Toutes les places du Gotham Square Garden furent vendues dans les 24h qui suivirent l'annonce dans la rubrique sportive du Gotham Globe. Le lieutenant de police du poste de Burnley à qui l'on avait officiellement attribué la cotation et la prise de paris pour le GCPD donna très tôt Dyer le flic, favoris à 3 contre 1 contre Grimshaw. Le réseau de bookmaker professionnels de la ville donnait le flic pourri favori par KO à 2 contre 1 contre l’outsider. Et par arrêt de l’arbitre pour blessure ou incapacité à continuer le combat à 5 contre 3. Les paris interservices battaient leur plein et on avait installé des tableaux de paris dans tous les postes. Les journaux de Gotham alimentaient la folie ambiante dans leurs rubriques. Le comble du mauvais goût vint du Pingouin qui pour faire la promo du combat, demanda à l'orchestre de l'Iceberg Lounge de composer une chanson le « Boxe Tango ». Soutenue par un ensemble de jazz, une soprano à la voix sensuelle roucoulait : « Braven et Dutch c'est pas du sucre, c'est pas des bleus qui s'tapent des cuirs, c'est sûr que c'est pas d'jeu. Mais m'sieur Braven moi y m'enflamme. Et m'sieur Dutch y m'laisse sur place. Sans arrêter la nuit durant, ça s'ra du délire et excitant. »
Désormais, quand il se baladait sur le territoire du Pingouin, Bard remarquait des tickets de paris changeants de mains. Et quand il se baladait ailleurs en général, il reçu des « ça c'est du mec. » de la part de type croisés dans la rue qu’il ne connaissait pas. Tout le monde savait que Dutch avait hérité de lui comme entraîneur vu que le combat avait bénéficié d’une belle promotion. En revanche Braven Dyer jetait maintenant un regard noir à Bard à chaque fois qu'il le croisait dans la salle principale du commissariat central, quand Jason y venait pour ses affaires de détective privé. La surprise dans le milieu du crime vint de Killer Croc. Il avait misé le peu de fortune qu'il avait (864 dollars) sur Dutch gagnant au 10ème et dernier round. Faut dire que le crocodile à face humaine était en froid avec le Pingouin. Killer Croc clama à tous que si son favoris arrivait à emporter le morceau, il irait même jusqu'à convaincre Harley Quinn, sa pote du Suicide Squad, de se payer un week-end bien brûlant avec Dutch.
Le bordel organisé commençait à agacer Bard qui était concentré sur l’entraînement de son poulain. Sa méthode consistait à faire frapper Dutch au sac de sable : direct du gauche, croisé du droit, crochet au corps, etc... 5 minutes d'affilées. Ensuite il lui faisait alterner des séries au punching-ball jusqu'à ce que la sueur l'aveugle et que ses bras se transforment en caoutchouc. Bard poussait le vice jusqu'à l'obliger à porter des poids d'un kilo attachés aux chevilles lorsque Dutch faisait du sparing, pour qu’il finisse par se méfier de la mobilité supérieure de l’adversaire d’en face. Quand il n'avait pas ses poids aux pieds, Bard l'obligeait à rattraper à la course dans la rue des chiens errants fouilleurs de poubelles. Histoire d’améliorer ses réflexes. Ça valait mieux que de courir après les poules comme Rocky. Souvent Jason allait se manger un sandwich en observant l'autre adversaire en train de s’entraîner au gymnase. Enfoiré de Braven Dyer. Son régime c'était des rounds de 4 minutes avec des lourds de l’envergure de Dutch, mais en taille small (le modèle Dutch n’étant pas courant). Le style du connard, c'était de harceler sans répits à coup d’enchaînement rapide. Il se baissait en avançant, feintant toujours du torse en reculant. Son direct était étonnamment percutant. Il était dans le genre chasseur de tête. Et quand il trouvait le chemin jusqu'à la mâchoire de son ennemi sur le ring, Jason pouvait sentir l'impact de ses coups à 20 mètres de distance. Autour du ring de Dyer, y'avait toujours 30 à 40 spectateurs assis sur des chaises pliantes. Principalement des flics pourris et des sbires du Pingouin.
Dans la salle d’entraînement de Dutch c'était une autre musique. Au départ Jason avait déniché à Grimshaw des sparing partners pro qui savaient y faire pour l’entraîner. Mais très vite plus personne ne voulait monter sur le ring contre lui, parce que Dutch était plutôt violent avec tous ceux qui voulaient jouer les futés avec lui. Du coup seul Old Nick acceptait de mettre les gants pour croiser Dutch. Bard ne tarda pas à connaître assez son boxeur. Il repérait les points faibles de son poulain quand il ne martyrisait pas ses victimes, avant qu’ils décident de ne plus monter sur le ring, laissant le seul Old Nick servir de punching-ball. Et enfin, 3 jours avant le combat, Jason monta subitement sur le ring d’entraînement, arracha le protège dent de la bouche de Dutch et commença à lui retirer ses gants en s’agitant :
« J’ai une putain de nouvelle. Le combat a fait tellement de bruit, qu’il sera retransmis en direct sur HBO et autres chaînes sportives. Faut faire monter la température. Amène toi, on va se ramener à la salle d’entraînement de Dyer et lui pourrir sa séance. On va faire le show, les journalistes sont déjà là-bas ! »
Jason l’inquiet le retour. Encore une fois.. Bon un boxeur qui fume et picole ç’est rarement bien vu. En attendant, ça va pas m’empêcher de dormir. Ça a du bon d’être un Blue Lantern et d’être pote avec un Green Lantern.. Merci Hal qui ma présenté Kilowog, et généralement quand tu t’entraînes avec Kilowog.. ça laisse des marques. Des séquelles, je dirai même.. Quand ta un machin qui ressemble à un hippopotame de trois et demie qui te course à vive allure… Sois ta peur est, tu succombes au côté jaune de la force. Après l’inquiet, voilà le râleur. Je ne lâche qu’un sourire, arrachant un bout de viande. Je m’essuie la bouche, reportant mon regard sur mon coach.
‘’ A défaut… À moins que vous vouliez passez a la casserole un part un ? J’ai l’habitude, pis ça femme m’a à la bonne, je pense que ça devrai aller. Pis.. On se connaît d’puis un baille, ç’est tout bénef j’vous le dis ! ‘’
Ringside, en train de suer. Frappe, esquive. Encaisse, rends coup pour coup. Met des poids , améliore ta vitesse essaye d’égaler Flash pour la frappe. Je me fais mal ? Pas grave, continue. Pose le cerveau, repars…
Frappe. Esquive, encaisse frappe. La ou sûrement Dyer allait faire la différence au niveau de la technicité.. J’allais faire preuve de non-technicité comme ma dis quelqu’un un jour : vaux mieux savoir faire un coup mille fois que savoir mille fois un coup. Je bosse les enchaînements de base, des choses pas complexe. Et le reste.. C’est le mental.Aussi, savoir que mon corps va devoir encaissé.. Mais ça j’y crois. J’ai l’Espoir de mon côté. Un combat se gagne dans la salle d’entraînement, pas en fessant le mariole comme Dyer.
On reprend, corde a sauté. Tenir le plus longtemps, faire des progrès. Ma stratégie est simple, trop simple même, je le sais. Encaissé les coups, aussi longtemps possibles. Puis une fois que l’autre enculé aura pu de force.. Sortir ma réserve d’énergie et le matraqué comme un CRS devant un gilet jaune. Je tiendrai jusqu’au dixième round s'il le faut, et je me coucherai pas. Mais vraiment pas, je vais lui montré ce que c’est un Redneck qui carbure au moonshine et qui chasse le crocodile. Mais Bard me montra une vidéo qui me fait redoubler d’efforts, la chanson du pingouin.
‘’ Sérieusement ? Ce fils de pute de pingouin ! Je vais lui brisé la nuque à cet enculé ! Et je vais pisser sur son cadavre ! ‘’
Ouais, je n'étais pas tendre avec ce gros con de Pingouin. Mais il allait le regretter amèrement, vraiment. Reprise de l’entraînement , je me balade avec des poids pour devenir un peux plus rapide et je fait des entraînements plus condensé pour savoir encaisser mieux les chocs que je vais subir tout en musclant le gras que j’ai en pas longtemps. Je vais y arriver, j’ai l’espoir de mon côté.. C’est ce que je me répète tous les jours…
‘’ Quoi ?! Croc a parié sur moi ?! Bordel ! C’est bon ça ! J’ai une revanche à prendre. ‘’
C’est comme ça que de plusieurs billets, j’ai créé des manifestations sur le territoire du pingouin avec des gens qui criant : Libéré Killer Croc ! Libéré Le Crocodile ! Ouais, ça c’est faire un gros doigts d’honneur au petit recourbé qu’est Le Pingouin, 1-1 partout enculer. Et merci Croc, mais je passerai pas un week-end bouillant avec Harley si je gagne, je crois que le Joker me tuerait pour ça. De nouveau, je repars à l’entraînement, en plus de ce que je fessai déjà a la salle avec Jason, et de courser des chiens (bordel, un cleps ç’est rapide) .. Mes deux autres compère non rien trouvé de mieux que me faire coursé part des taureaux au quel on aurai mis plusieurs bonne claques au fion pour les énerver.. Et c’est a ça moment là ou je regrette Kilowog il savait s’arrêter dans c’est cas la.. Pas des taureaux.
C’est comme ça que je me retrouve à courir en cercle ou en zigzaguant pour échappé aux bestioles. Ils disaient que c’était très bon pour développé mon endurance, et pour le contrôle de la respiration et du stress. Mon cul ouais ! j’en est eux marre, j’ai commencé à prendre les taureaux de face. Les attrapés parts les corne, ça m’entraînerai un peux pour ma force. Et au bout de quelques attrapages de corne, je l'ai renversé. Pour leur faire comprendre qui étais le patron.
Et d’un autre côté, je passais du temps a maté les photos et les vidéos prises de Dyer en train de se battre. Analysez le jeu de l’ennemi est très important pour comprendre la stratégie de l’adversaire. Des heures de réflexion. Pour en revenir sur la même conclusion : tu dois tenir jusqu’au moment où il faiblira pour lui assené les coups fatals.
Mais aujourd’hui ç’étais différent, Bard venais de me retirer tout mon équipement. J’hausse un sourcille, me frottant la barbe. Le point positif en plus, c’est que ma consommation d’alcool et de nicotine avais largement baissé, même si les effets du manque se sentaient dans mon comportement.
‘’ Du bain bénis j’te le dis ! On va brasser une bonne quantité d’argent , foi de Grimshaw ! Bordel ! Je vais prendre une douche parce que je pue le bison et on va lui faire chier dans son froc à l’autre con ! ‘’
Ni une ni deux, douche faite. On monte dans un hummer, fallait de la place pour loger la bête que je suis. Vêtu d’un treillis, de rangers et d’un pull avec le nom de mon garage dessus. J’allais lui montré qu’il ne fallait pas provoquer le Rusty Work Club. On arrive devant la salle, on descend avant d’entrer. Personne ne nous entends, tous concentré a acclamé l’autre con. Je fais un clin d’œil à Bard, du style.. Laisse moi faire.
‘’ Eh salut les trous duc’ ! ‘’
Grimshaw-Style Biatch. Je m’approche, sourire tout content au lèvres.
‘’ Alors Dyer, on dit pas bonjour à un vieux pote ? Ou celui qui te fait la promo veux pas que tu me parles ? ‘’
J’attrape ça gourde, mélange de plein de choses dégeulasse sûrement.. Je la vide sur le sol avant de lui balancer aux pieds.
‘’ Les gens veulent du spectacle, je dirai que le Pingouin aussi ? Non ? ‘’
Je souris, parlé d’un gros bonnet a la télé.. Effet garantit.
Ils se rendirent à la salle d’entraînement du rival en hummer. En descendant, Bard avisa les journalistes d’HBO la chaîne de boxe. C’est bon ils étaient là prêt à cracher leur pellicule avec les compliments du Rusty Work Club. Certains avaient même des caméras. Comme c’était un coup à passer à la télé, Jason avait revêtu sa veste de costard noir, celle avec laquelle il comptait faire du charme à Vicki Vale, la très accorte journaliste aux yeux doux. Ils rappliquèrent dans la salle en se pointant promptement. Les caméramans et photographes n’en perdaient pas une miette. Braven Dyer et son groupe de flics pourris les aperçurent après que Dutch se soit attiré quelques attentions par sa première réplique cinglante. Les molosses de Dyer se massèrent les métacarpes, prêt à en découdre. Dutch le provocant leur rentra dans le lard. Sa putain de réplique ! Observez Dyer : il s’échauffe et surchauffe. Il sert ses gros poings. Prêt à exploser. Ses molosses essayent de le retenir et morflent. Dutch qui attaque en lui piquant sa gourde avant de la vider. Dyer fulmine et se fout dans une fureur folle. Il bredouille, il bafouille, il bavoche, il crachouille et conclut carrément catatonique :
« Gros tas ! T’iras au tapis ! »
Les féroces de Dyer, prêts à foncer dans la mêlée, le coin du Dutch qui s’interpose : Jason qui joue des coudes en compagnie du sparing Old Nick. Les molosses qui se calment, en catimini. Les journalistes qui se marrent. Jason qui lève les yeux au ciel. Bordel que du sang de navet finalement.
………………………..
Gotham Square Garden
L’hymne national fut plus applaudit par les flics dans l’audience que par les truands du Pingouin présents. Un immense drapeau américain accroché à une poutrelle métallique flottait au dessus du ring. La grande salle vrombissait. Jason faisait les 100 pas derrière les gradins. Il portait un t-shirt avec écrit dessus : « Team Grimshaw ». Très original. Le bruit était intense. Il se demandait comment le public arrivait à suivre des conversations. On s'était attendu à 50 000 spectateurs au départ. Ils étaient 80 000 venus assister au combat. Les haut-parleurs déversèrent l'hymne de la police, vu que c'était eux qui avaient organisé le combat, que l'un des leurs combattait et qu'ils étaient plusieurs milliers dans la foule. Un type en régie des lumières dans la salle, lui fit signe que c'était le moment. Jason revint au vestiaire et en ressortit avec le soigneur qui portait le même t-shirt « Team Grimshaw » et bien évidemment son boxeur. Jason passa devant en poussant le battant de la porte d'une poussée. Aussitôt se mit à retentir la musique d’entrée qu’il avait personnellement choisit, pour qu’elle accompagne Dutch jusqu’au ring.
Des agents de sécu en costard s'attroupèrent autour d'eux. Ils traversèrent la plus incroyable foule que Jason ait jamais vu à un événement sportif de Gotham. L'endroit était bourré plus qu'à craquer, et les spectateurs étaient coincés comme des sardines en boîte. On aurait dit que chaque être humain présent était en train de hurler. Des mains le long de la travée centrale se tendirent vers Dutch pour toucher ses gants et lui offrir forces tapes d’encouragements dans le dos et sur les épaules. Le ring central baignait dans un carré parfait de lumière jaune et brûlante. Jason attrapa la corde du bas et grimpa sur le ring. L'arbitre, un vieux flic de quartier de l'équipe de nuit de Burnley discutait avec le speaker du ring. Au premier rang Bard vit Lucius Fox le dirigeant n°1 de Wayne Enterprise en personne, assis à côté de lui, un autre noir : Mike Tyson, l’ancien champion du monde poids lourd avec qui il discutait sourire aux lèvres. Le maire de Gotham était assis à la droite de Sylvester Stallone qui avait prit l’avion depuis Los Angeles juste pour venir voir le combat. Notez aussi la présence du commissaire Gordon dans son grand uniforme de police. A l'autre opposé exact du ring, toujours au premier rang, se tenait Oswald Cobleppott, derrière lui, toute une cargaison de grosses huiles en costume-cravate. Le Pingouin avait foutu son plus beau monocle. Les bords du ring étaient squattés par les commentateurs vedettes des 3 principales chaînes télés de la côte Est des USA. Également assis au tout premier rang : Arthur Curry. Il brandissait un poing vers Dutch pour échanger un salut de loin avec lui. Il lui cria :
« Assomme ce salopard BRO ! »
Au tout dernier rang de la salle, aux places les moins cher, se tenait Killer Croc. Relâché du pénitencier de Belle Reve pour une mission mandaté par Amanda Waller, il avait fait un détour jusqu’à Gotham ce soir, juste pour voir le combat. Il hurla bruyamment à l'autre bout de l'audience (mais tout le monde l'entendit nettement) à l'attention de Dutch :
« VA-Y !!! TU PEUX LE FAIRE !!! J'ai parié toute ma fortune sur toi ! »
Les rugissements de la foule allèrent en s'amplifiant lorsque Braven Dyer fit son entrée sur le ring. Il salua le public par une rafale de direct dans le vide. Son entraîneur lui enleva son peignoir. Le flic pourri vint s'appuyer contre l'angle du ring, les bras passés sur la corde du haut. Et il verrouilla un regard froid sur Dutch. Le micro central coulissa d'une perche attachée aux lumières du plafond, le speaker légendaire Michael Buffer s'en saisit et cria par dessus les hurlements de la foule :
« Mesdames et messieurs, policiers et supporters des meilleurs de Gotham. Voici venue l'heure de la rencontre de la soirée. Let's get ready to rumbleeeeee !»
La foule devint cinglée, hurlant et tapant du pied. Le speaker dans son smoking Valentino haute couture, attendit que le fracas s’apaise, puis y alla de sa voix charmeuse.
« Nous vous offrons ce soir un match en 10 rounds, catégorie poids lourds. Dans le coin droit, short blanc aux écussons du GCPD. Ancien professionnel, avec un palmarès de 39 victoires, dont 36 par KO, 4 défaites et 2 nuls. Avec un poids de 103 kilos, mesdames et messieurs, la fierté du commissariat central, Braven Dyer ! »
Le flic pourri embrassa ses gants et s'inclina dans les 4 directions du ring. Le Pingouin en personne se leva pour applaudir.
« Dans le coin gauche, short noir avec un anneau de Lantern pour emblème. Le nouveau talent du Ringside de Gotham. La fierté du Rusty Work Club. Avec un poids de 138 kilos, mesdames et messieurs, l'enfant chéri de Metropolis, Dutch Grimshaw ! »
Ils se retrouvèrent tous ensuite au centre du ring à écouter les consignes de l'arbitre. Bard ne l'entendit même pas. Tellement il était obnubilé par le regard mauvais de Dyer vers Grimshaw. Jason se tapa soudain une trouille, alors que ce n'était pas lui qui allait se ramasser les coups. En repartant vers leur coin, il confia à Dutch tout en le tenant par la nuque d'une main protectrice, et de l'autre main, en train de lui mettre son protège-dent en place :
« S'il avance tu recules. S'il s'arrête, tu le harcèles, s'il s'enfuit, tu le poursuit. »
C'est avec anxiété qu'il descendit du ring et qu'il resta la gorge nouée à observer le début des hostilités après le coup de gong. Braven Dyer chargea et accueillit Dutch au milieu du ring par des séries de directs méchants. Il feinta à droite et à gauche en essayant de le coincer dans les cordes. Il balança des crochets larges du gauche dans l'espoir de faire reculer Dutch. Ses coups lui raclèrent les côtes. Il le secoua par une droite au visage. Bard cria depuis le bord du ring, à moitié noyé par le bruit de la foule :
« Suit aussi ! Mitraille sa tronche ! Tu t'en fout si la moitié arrive pas au but ! »
Le round continua et tira jusqu'à sa fin. L'état d'anxiété de Jason continua. Les lueurs aveuglantes du plafond et le bruit du public avait déformé ses repères. Lorsque l'arbitre se plaça entre les deux boxeurs qui continuaient malgré la cloche sonnant la fin de la reprise, en criant :
« Le gong ! Le gong ! »
Bard grimpa carrément sur le ring et poussa Dyer de ses deux mains en hurlant :
« Lâche le enfoiré ! »
Il fallut que le soigneur de Dyer grimpe aussi sur le ring pour aider l'arbitre à séparer Jason et Dyer. Bard se prit carrément un avertissement de la part de l'arbitre et retourna dans le coin de Dutch sous les huées et les rires de la foule. Il retira le protège-dent de son boxeur et lui inonda le visage avec une serviette mouillée. La nana en tenue légère qui portait le panneau indiquant le round n°2, fit le tour du ring tout sourire sous les sifflements des spectateurs masculins. Bard lâcha à son boxeur :
« Ouais je sais, y'a encore 9 rounds comme ça. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Fais ce qui faut. »
Ça me fais marrer de voir le gros Dyer s’exciter pour rien. Il ne sait pas quoi répondre, intellects bas. J’ai pas peur de jouer au corps avec les molosses. Même si Jason et Old Nick son avec moi. Je leur lance un sourire narquois.
‘’ Ouais ouais Dyers, tu sais que ton temps est fini. Tu enrages de savoir que tu vas te faire battre part un mec qui n’a pas fait ces preuves en pro’ et qui sors de nul part.. T’inquiète pas, c’est comme la sodo.. La première fois, c’est la plus dure..
Et vu ce que le pingouin dois te mettre… ‘’
Je le laisse s’enrager encore plus, je me tire avec les autres.
— quelque heure avant le combat. —
J’étais en tête à tête avec Jason, avant d’enlever ma bague de Blue Lantern et enlevé mon collier, ou se trouver la bague de Red Lantern que j’ai pris a mon double sur Terre-4, je lui tends les deux bagues. Avant de lui sourire.
‘’ Tu garde ça dans ta poche, si ça clignote bleu, c’est normal. Si ça clignote rouge, courrez tous ça pourrai pas être beau à voir. ‘’
Je reste vague, pour lui faire croire que je suis croyant de quelque chose. Les gens n’ont pas à savoir ma conscience de Lantern. Je lui fais un clin d’œil.
------ Le soir du Match. -----
Assis dans les vestiaires, prêt, ganté. Le bruit de la foule, pas de stress. Je méditais presque, les enseignements des Bleus commencées à faire effet on dirait. Mais, je répéter en boucle mon serment pour me donner le courage. J’ai l’espoir de gagner, j’ai le sang bleu. Main jointes malgré les gants, je respiré lentement.. Mes nerfs étaient bien.. La musique, je l’entendais également, et la foule en délire… Ça me fais plaisir de savoir qu’il y’a autant de monde. Mais je suis rapidement sorti de pensé part Bard qui arrive pour me dire que c’est le moment, je l’accompagne.
Il peut voir un mec, tatoué de la tête aux pieds. Y’a que le dos qui est vierge de toute trace de tatouage, ça fait limite bizarre même. Bref, je sors des vestiaires me mettant a côté de mes acolytes avant de passé… Le bruit, la musique. Les gens qui touchent mes gants et me foutent des claques dans le dos, je suis jusqu’au ring.. J’observe les gradins. Je remarque Arthur, mon bro de toujours. J’ouvre grand les bras en hurlant à mon tour.
Puis le rugissement de Killer Croc se fait entendre… Je me tourne vers lui, tendant mon poing et le regardant dans les yeux. Sourire aux lèvres. Hurlant à mon tour, a l’intention de Croc.
‘’ C’est pour toi Croc ! Je le fais pour toi ! ‘’ Je préfère me mettre dans ces petits papiers, avant me tourner vers le Pingouin, lui lançant un regard froid. Lui faisant comprendre que je suis la pour ça gueule et que dans le fond Dyers je m’en branle. Mais en parlant de lui.. Il arrive tout fière parce qu’il est dans son élément entouré des mafieux et de ces potes les véreux. Je vais lui foutre la branlé monumental. Il fait ses conneries, tapant dans l’air. Je remarque part la suite, des têtes… Tyson, Stallone… Eh beh. J’aurai jamais cru que j’attirerai des gens aussi famous que ça. Mais l’heure n’est plus au détail de la salle…
Tout commence. Je suis au milleux ça parle ça parle.. Je respire un bon coup, ca y est.. Ça commence. Le Speaker parle, je soutiens le regard mauvais de Dyer, j’ai pas peur. Un Blue Lantern n’a pas peur, il combat la peur d’un calme platonique. Ce que je fais, je n’ai pas d’émotion qui émane de mon visage. Juste un profond calme, fin des présentations.. On se dirige dans les coins, la main sur la nuque de la part de Jason me fait hausser les sourcilles , il met mon protège dents et j’écoute ce qu’il à dire. Je lui tends mon poing pour qu’il me check, avant de me retourner..
Le gong sonne.
Dyers fonce, et me met des rafales de coups dans la tronche. J’encaisse, et je reste en face de lui jouant de ma taille et de ma corpulence plus imposante que lui. Je bouge pas et essaye de le faire reculer , frappant quand je peux. Il se le prend ou esquive ou encore se défends. Je suis lent que lui… Mais j’encaisse. J’entends que dalle à ce que dit Jason, trop de bruit et trop de coup pour pouvoir me concentrer.. Je viens caler un croché en plein dans le visage de Dyers mais..
Le gong sonne,il continue de m’agripper. J’essaye de le repousser, tout part en cacahuète Jason et les soignants. On dirait que même l’arbitre est contre nous, on repart dans le coin. Les soins sont faits, je fais un clin d’œil à Jason pour lui faire comprendre que ça va passer tranquillement. Fin de pause, retour au cassage de gueule.
Je sors de mon coin, reprenant le match avec un Dyer énervé. J’encaisse chaque coup qu’il me donne, donnant des crochets et tendant des uppercuts alors que je m’en prend plein la gueule et le corps. Le sang se met a giclé rapidement après seulement trois rounds. Chaque coup que je prends me rappelle un peux plus pourquoi je me suis fait engager chez les Bleus.. L’espoir de pouvoir faire le bien, et surtout.. Le plus important… Bordel de merde faut être de bonne foi pour se prendre des coups dans la gueule et reversé toute la thune gagnée a des assos’ ! Bordel !
Je me reprend un coup, directe dans le visage. Je réplique avec un autre directe… Je sais le coincer dans les cordes pour le roué de coup. Mes côtes prennent chère, je me recule. De nouveau, des échanges de coups.. Gong qui sonne, il me décoche un coup s’accrochant a moi… Moi qui commence à m’énerver, je le pousse d’un coup sec, l’envoyant s’asseoir directement sur le tabouret de son coin.
Je m’assois aussi, me fessant faire les soins, crachant dans un sceau de la bave ensanglanté. Je lance un regard sur le coach.
Le second round n’avait pas été mieux pour Dutch. Quand il était revenu s’asseoir dans son coin à la pause entre les rounds, Jason lui avait lancé :
« Tu boxes ou tu déconnes ? »
Au 3ème round, Dutch avait continué à déconner. Il demanda à Bard comment il était. Il lui répondit :
« T’es comme le mec qui est derrière au point, va falloir aller le chercher ce putain de round. Il a le buste trop mobile, il a synchronisé ses feintes avec tes coups ! Alors tu va devoir jouer le coup à la ruse pour te montrer plus malin que ce connard. Arnaque le, merde ! Trouve une feinte ! Escroque lui ce putain de round sur un seul coup pour lui faire comprendre que toi aussi t’es un futé ! »
Round 4.
Braven Dyer avança, à se chercher des ouvertures. Les lueurs aveuglantes du plafond et les cris du public avaient commencé à déformer les repères des deux boxeurs, Jason pouvait le ressentir juste à leurs gestes. Un grand coup. Jason avec une réaction d’horreur en voyant Dutch chanceler jusque dans les cordes, dans l’angle blanc. Dyer était sur lui, de partout. Jason scruta le visage de Dutch. Il lu dans son esprit. Sa tête lui résonnait et ses oreilles lui bourdonnaient comme si un mec du Yellow Lantern Corp s’exerçait à lui tirer dessus avec son anneau de puissance. Dyer bombarda les mains que Dutch levait pour protéger son visage. Des putains de gauche-droite en crochets, à pulvériser un bœuf, pour forcer Dutch à baisser sa garde. Ils se dégagèrent brutalement des cordes en même temps, en se suivant en une danse brutale. Dutch à reculons, le tournis, bourdonnements dans les oreilles. Dyer vint sur lui, garde GRANDE OUVERTE, pour l’achever. Il frappa du droit et se fit feinter par Dutch. Dyer la terreur vint s’empaler en plein sur un droit parfait lancé par dessus. Dyer alla au tapis et se retrouva sur le cul.
Arthur Curry se leva de son siège au premier rang, en brandissant les bras triomphants :
« ça c’est du Dutch ! »
Le maire de Gotham se leva aussi, en criant à l’intention de l’assistance :
« Je mise 300 000 dollars sur Grimshaw ! Qui tient la cote ? »
A l’autre bout des fauteuils VIP, le Pingouin qui l’avait nettement entendu, leva le manche de son parapluie en criant rageur :
« Tenue ! »
Pendant ce temps sur le ring, Braven Dyer était choqué d’avoir été envoyé au tapis. Il était assis contre les cordes, la mâchoire pendante, écoutant le décompte de l’arbitre. Il se remit debout à 7. Plus vexé d’avoir été au sol que vraiment atteint. Le gong retentit et Jason accueillit Dutch dans son coin en lui retirant son protège-dent.
« Regarde tous ces gens en train de t’applaudir autour du ring. Regarde chaque visage ! Ils savent ce que Dyer sait maintenant ! Que tu peux annuler clair et net son billet pour la gloire ! »
Sylvester Stallone se leva devant un caméraman qui le filmait. Sly leva sa main et brandit son pouce, tout en désignant le ring de son autre main. Jason aperçut son geste et cria à Dutch :
« Bordel t’as vu ça ? Rocky approuve ce round ! »
Au bord du ring, Mike Tyson de loin fit signe à la team Grimshaw. Une fois qu’il eut leur attention, l’ancien champion des lourds pencha avec insistance son menton en rentrant sa tête dans les épaules et mima un uppercut d’un bras, tout en désignant l’adversaire de Dutch assis dans son coin de l’autre. Jason comprit le langage des signes d’entraîneur et traduisit pour Dutch :
« Y’a Tyson qui te dit que Dyer garde le menton serré au creux de sa clavicule, car il se méfie de n’importe quel uppercut qui pourrait transpercer sa garde. Putain on a son point faible. Faut y aller ! »
Le second roud c’était passer, j’étais dans le coin à côté de mon équipe. Je crachais ma salive ensanglanté pendent que je me fessai bichonné durement le visage.
‘’ Je déconne pas, Jason ! ‘’
Repartit pour un round qui se passe pas franchement mieux pour moi, des coups sont échangé.. Plutôt distribué dans ma gueule, mais je tiens le coup. J’me fais engueuler part Jason, eh merde fait chier !
‘’ Ouais ouais ! J’vais lui niqué ça race ! ‘’
Les cris de la foule en délire, les lumières aveuglantes.. La sueur qui coule de nos fronts. Le round avait recommencé sous l’œil attentif du Pingouin, de la peur de Jason et de la colère de Killer Croc qui me voyais lutté et qui m’encourager en hurlant à chaque action. Un nouveau coup… De ma part, une dizaine de la part de Braven, garde ton calme Dutch.. Tout va bien se passer. Un coup, j’ai l’impression d’avoir des bourdons qui me violent les oreilles.. Je me réfugie dans ma chute dans les cordes, gardant les mains levé qui se font bombarder part les marteaux-piqueurs qu’il a la place des mains, la sueur coulent encore.. Je tiens comme je peux mes mains se baissent peux a peux, je fonce dans lui, pour me dégager des cordes l’entraînant avec moi.
Je vais a reculons, je vois ma vie défilé. Les mauvais moments plus que les bons.. Voir Zee, Arthur, Constantine et Todd , Selina, Hal,Stewart,Artemis aussi.. Urgh… Mon esprit devient de plus en plus blanc, K.O en vue… J’ai pu la force de me battre, je garde espoir de me battre et de survivre a ce ring.. Mais mon corps ne répond pas….
‘’ Grand-Frére ! Ouvre les yeux ! Défends toi ! ‘’
Cette voix… Alyne ?! C’est… Toi ?! J’ouvre les yeux, Dyer qui va pour m’achever frappant du droit.. Je viens frapper du gauche, il se protège pour encaisser le coup, mais… Mon poing droit tel un éclaire frappé part le marteau de Thor viens le percuté à pleine puissance l’envoyant boulée au sol. La voix d’Arthur que je reconnaîtrais entre mille, je souris. Je me dégage des cordes me replaçant bien, les poings bien levés. Attendant que le gros Dyer se lève. Je veux en découdre aussi, mais le gong sonne, je viens me poser lourdement sur le tabouret, respirant lourdement. Je regarde Bardounet, j’arrive même pu a sourire.. J’accepte avec grand bien l’eau sur la gueule et dans ma bouche, la recrachant rouge vif dans le sceau.
Peux de mots, j’ai pas la tête à parler.. Je tourne ma tête en voyant Sly brandir sous pouce fièrement en désignant le ring.. Je rigole, venant frotté la tête de Jason sourire con aux lèvres.
‘’ Putain ! On rend fière Rocky !! POUR MICKEY !!! POUR MICKEEEEEEEY ! ‘’
Trêve de bla-bla, je me fais soigner, avant de voir Jason concentré sur Tyson.. Avant qu’il me révele la stratégie pour battre Dyers, merci Kid Dynamite ! Iron Mike !! …. Uppercut bien placé.. Le mettre K.O.. Okay, okay.. Je gére ! Je fais un signe de tête à Jason , avant de murmurer ce qui est audible pour mon équipe..
‘’ Dans un jour noir et une nuit d’enfer, Avec un cœur fort et lourd, Notre âme s’éclaire. Quand tout semble perdu dans la guerre de lumière, Contemple les étoiles car l’espoir régénère... ‘’
Sûrement du charabia pour eux, pour moi ç’est lourd de sens. Jason pu apercevoir mon regard, qui avait l’espace d’un instant voir une étincelle bleue apparaître avant de me laisser à mes yeux marron/vert habituel. Je me lève pour la suite.. Le gong, 5éme round.
Et ce fut un combat digne de Rocky 4 ou encore Creed 2. Des coups puissant échangé des deux côtés, le blanc du sol devenant rouge. Des ralentis magnifique, le gong qui sonne alors qu’ils se battaient toujours.. Obligé de les séparer à chaque fois.
Ce n’étais plus un Combat maintenant, mais une Guerre.
La douleur nourrit ma hargne, grommelant des choses a mon équipe même si elles étaient incompréhensibles, fautes aux coups que je me suis pris et a la colère qui prenais de plus en plus de place que le calme. Le dernier round arrive, le gong sonne.. Après les soins. J’avais encaissé pendent dix rounds maintenant.
It’s my time now. I need to be an hero.
Le maire avant mis deux fois sa somme en jeux, sans parler des autres personnes qui rajoutait sans cesse de l’argent, les commentateurs de différentes langues montant sur leurs tables tellement que l’émotion est forte, la foule est en délire.. Gotham a chaud ce soir, beaucoup de monde devait maté le combat a la télé… Mais ce n’est pas ça qui me pré occupait le plus.
Ma petite sœur adorée… Est-ce qu’elle allait bien ? Oui, j’en étais persuadé.. C’est plutôt autre chose qui m’inquiété : Mon Corps de Lantern.
Quelque chose se passe dans mon esprit, je relève un instant les yeux, avant de le discerner planqué en haut du toit, regardant le match… Si je puis-je dire le chef, Saint-Walker le Voyageur. J’ai pu voir dans son regard une certaine tristesse, lui qui n’aime pas la violence… Désolé Walker, je te déçois. Mais, au loin il me fit un signe de main avant de sourire. Et sur ces lèvres, il récite dans un premier temps le serment, et suivit d’un…
‘’ Nous prions pour toi, Frère Porter. ‘’
Qui fut inaudible pour beaucoup, mais pas pour moi... Et ce n’est pas avec un cœur lourd, mais un cœur ragaillardi que je fonce dans le tas. Coup sur coup, mais après un cours instant une garde loupé.. Je viens me prendre un crochet qui m’envoie au tapis, tombant lourdement au sol.. Tout tremble autour de moi, j’entends pratiquement rien.. Mes yeux voyant des flash blanc… Mon esprit se télé portant un instant dans l’espace, je pense ?
J’ai pu voir l’atroce gueule d’Attrocitus et son horrible voix me dire..
‘’ Frère Porter… Où devrai-je dire : Dutch Grimshaw.
Rien ne t’a été donné, tu as tout bâtit de tes mains.. Cachant la profonde rage qui t’emplit… Souviens-toi, Croc Heaven. Les viols que tu as subis part ton propre sang.. Toutes les fois où tu as dû te battre pour vivre, Jessica ton amour.. Quand tu est passé a tabac part ses frères et cousins sur l’ordre de son père..
Tu as dû forgé ta propre vie avec une fille handicapé.. Tu n’as pas agi, car tu as contrôlé ta colère.. Laisse-la explosé et récite avec nous…
Rouge comme la rage et le sang, Puisés sur un cadavre fumant, Craignez notre haine infernale, Et brûlez dans ce brasier fatal ‘’
La douce voix de Bleez retentit également.
‘’ Rejoins-nous.. Et laisse ta rage prendre le dessus…. Deviens le Red Lantern Waaagh ‘’
Et il fut 6 quand je repris connaissance, dans la poche de Jason il put sentir les bagues se confronter violacent.
Mais, ils avaient raison… Je me mets sur mes genoux difficilement, le visage enflée, mais les yeux rouges. Mes deux poings s’abatant violemment sur le sol du ring alors que je sors du plus profond de mes entrailles, un hurlement guttural rauque et digne d’un animal en rogne. Ce qui fait taire l’ensemble de la salle.
Il fut 8 quand je me relève, craquant la réserve d’énergie que j’avais emmagasiné… Ils voulaient un K.O au dernier round.. ils vont l’avoir, mais j’oublie peux a peux qui je suis pour cette dernière lutte. J’ai pu sentir l’angoisse, la peur et la détresse de Jason qui savais pas s'il fallait lancer la serviette ou pas.
Mais… Trêve de sentiments, je lance un dernier regard Jason sous le regard apeuré de Dyers. Il devait sûrement avoir jamais vu quelqu’un s’énerver a se point. Je fonce vers Dyers, bougeant rapidement, esquivant les coups qu’ils donnent sans me toucher.
Trois coups…
Un coup dans les côtes qui viens lui en brisé plusieurs, un uppercut qui lui serra fatal qui achévera ses espoirs de gagné le match, et un crochet du droit qui lui fait volé son protège temps, puis à son tour tombe inconscient au sol.
Coach Jason écouta son boxeur psalmodier son espèce de prière, qu’il ignorait être le serment du Blue Lantern Corp. Il fixa le soigneur du regard l’air de dire : sérieux ? Il fout quoi là ? Mais si ça pouvait gonfler à bloc le moral de leur combattant, pourquoi pas. Jason perçut juste en passant la lueur bleue dans les yeux de Grimshaw. Il en resta sur place : bordel de merde ! Le gros Dutch n’est quand même pas un méta-humain comme les autres encapés là ? Si ? Il n’eut pas l’occasion de réfléchir plus longuement à la question. Jason reprit sa place au bord du ring à observer avec attention le déroulement des choses dans le 5ème round.
Dutch, à prendre la mesure du large swing du droit de son adversaire. A répliquer avec des directs vifs et doublés, mais de trop loin pour faire mal. Dyer lui rentra dedans d’un contre du droit. Ils s’envoyèrent des coups au corps des deux mains sous les encouragements du public. Et le connard gardait toujours le menton serré au creux de la clavicule, se méfiant de tout uppercut capable de transpercer sa garde. Il voulut en réaction au round précédent, montrer à Dutch que lui aussi savait jouer au plus fin et au plus rusé. Au milieu d’un échange au corps, Dyer recula d’un pas et envoya une gauche méchante au ventre de Dutch. Le forçant à rompre. Les deux adversaires s’écrasèrent en même temps dans les cordes. Et avant que Dutch n’ait pu relever son gauche pour se protéger, une gauche droite le toucha encore au bide. Dyer se fit cueillir à la pointe du menton en réponse par l’un des gros gants de Dutch. Mais visiblement le flic pourri s’en foutait. Il avait bien coupé le souffle de son ennemi.
Dans le 6ème round on vit un Dyer perdre son sang-froid d’avoir passé la moitié du combat sans réussir à assommer l’autre. Il vint chercher Dutch comme s’il ne valait pas un poing serré. Il l’esquiva sans aisance et prépara un super swing du droit pour l’achever. Il se prit sans attendre un contre dans le nez. Sa tête craqua. Il recula dans les cordes en vacillant. Le public se mit à partir de là à scander « Dutch ! Dutch ! Dutch ! » jusqu’à la fin du combat sans jamais reprendre partie pour l’autre. A la minute de repos avant la 7ème. Jason fourra une bouteille d’eau dans la bouche de Grimshaw. Et pendant qu’il se gargarisait avant de recracher dans le seau, Jason déboucha une bouteille d’ammoniaque. Il lui colla sous les narines pour l’électriser, puis lui remit son protège-dent en lâchant :
« Feinte ce con. T’as compris comment il marche. Alors maintenant tu l’étrangles avec méthode et précision. Je viens de piger que cet emmerdeur a les sourcils bourrés de cicatrices, blessures aux arcades d’anciens combats. Alors tu vises là et tu me fais ça avec tes poings sur la cible. Faut que ça vole, ça vole et ça vole vers sa gueule. En piste !»
Jason le sentait bien. Dutch avait paumé les 3 premiers rounds du combat, mais il avait remonté au score dans les 3 suivants. Mais les emmerdes commencèrent vraiment dans le 7ème round avec un Braven Dyer qui réussissait à contrer la moitié du temps en touchant Dutch au corps. Et chaque coup qui portait, enlevait chaque fois un peu de ressort à ses jambes et un petit oomph de son souffle. A la fin du round, Dyer avait les arcades qui ressemblaient à une crête de lambeaux ensanglantés. Mais Dutch avait les flancs meurtries jusqu’au sternum, aux côtés flottantes, tellement son bide avait été attendri par les coups de l’adversaire. Dyer pissait le sang, mais Dutch était à court de jus.
Le 8ème round fut une bataille de tranchées entre un boxeur vicieux blessé et un guerrier exténué. Dyer levait ses gants à la fois pour maintenir sa garde, et essuyer le sang qui coulait dans ses yeux. Il arrivait à protéger ses blessures vu que les coups de Dutch arrivaient maintenant au ralenti. Chaque fois que Grimshaw perçait sa garde d’un une-deux sur les gants, Dyer le clouait au plexus. Résultat, ce fut à Dutch d’arborer à son tour des bleus au visage, maintenant que Dyer trouvait plus facilement le chemin. L’un des bleus saignait même salement. Dans la minute de repos avant le 9ème round, Jason tamponna la figure de Dutch d’un crayon hémostatique pour apaiser sa chair meurtrie du visage. Le coach lança :
« Fixe moi du regard le salopard assis de l’autre côté du ring. Tu le vois ? Maintenant colle lui sur sa gueule le visage du type que tu déteste le plus dans l’univers. Ça pourrait te donner la haine et l’énergie nécessaire pour tenir le coup les 9 minutes à venir. »
Dans la 9ème, les deux boxeurs ramassés sur eux mêmes cherchèrent direct à se rouvrir les coupures chez l’autre, que leurs entraîneurs respectifs étaient parvenus à fermer. Les deux entraîneurs crièrent à chacun de se reculer. Mais visiblement les jambes des deux boxeurs refusèrent de battre en retraite. Dyer, les abdos rentrés, le visage dégoulinant de sang, avait envie de balancer une bombe ça se voyait. Les deux restèrent au centre du ring pendant tout le round. Non seulement ils ne cherchèrent même pas à éviter ou bloquer les coups qu’ils se balançaient, mais en plus ils s’encourageaient l’un et l’autre à frapper plus fort. (Ring Magazine allait d’ailleurs élire la 9ème reprise du combat Grimshaw-Dyer comme le round de l’année 2020 dans quelques mois). A la fin de la reprise, l’arbitre paniqué consulta du regard le mec de la commission de la boxe du New Jersey, pour savoir s’il arrêtait le combat pour le déclarer match nul à cause des blessures respectives des deux boxeurs. Le juriste sportif qui chapeautait la rencontre allait acquiescer, lorsque Mike Tyson qui s’était levé de son fauteuil, posa sa main sur son épaule et lui lança avec l’autorité naturelle de n’importe quel ancien champion poids lourd :
« Non. Laissez Grimshaw finir ce qu’il a commencé. »
Et du coup la foule retient son souffle lorsque retentit la cloche pour les 3 dernières minutes.
Au 10ème et dernier round, même si Jason l’ignorait, le score était serré sur la carte des juges. Le premier, un ancien entraîneur en retraite, de Gotham Nord, donnait Dutch vainqueur d’un seul round. Le second, l’un des flics du commissariat central, donnait les deux boxeurs à égalité. Bien qu’il donna un round de plus à Dyer, ce résultat était annulé par le round où Dutch l’avait envoyé au tapis. Quand au troisième et dernier juge, un ancien boxeur des années 90, connu pour avoir été le sparing du vieux George Foreman, il donnait un round d’avance à Dyer. Le dernier round était décisif pour déterminer à qui irait la victoire, dans un affrontement qui avait été un cauchemar à arbitrer pour les 3 juges, tant l’opposition avait été mouvementé et les rounds difficiles à attribuer.
Pendant cette ultime minute de repos, Coach Jason à court d’expédients pour lui remonter le moral, lança à son boxeur juste pour le faire marrer :
« Bon écoute, tu va te lever, traverser ce putain de ring et assommer ce connard. Parce que j’en peux plus là. Faut que tu te dépêches de le mettre KO, j’ai envie de me tirer de là pour aller pisser. »
La tempête s’abattit sur le ring.
Un crochet souffla Dutch. Il rebondit sur les cordes et tomba à genoux au tapis de toute sa masse. Jason manqua de s’étrangler. Depuis le bord du ring, il avait pu sentir l’onde de choc qui s’était propagé de la mâchoire au cerveau de Dutch. Jason eut la vision vacillante de l’arbitre en train de retenir Dyer et de lui montrer le coin opposé. Dutch se releva d’un genoux, agrippa la corde du bas, puis perdit l’équilibre et s’affala sur le ventre. Jason avait la tête prête à craquer :
« Relève-toi ! »
L’arbitre revint vers lui pour le compter. A 6 Jason sentit la bague de Lantern vibrer dans sa poche. Grimshaw qui abat ses poings sur le sol et fout les jetons à l’arbitre. Jason lâcha dans un sourire, comprenant que le pinacle de tout le combat avait été atteint en cet instant :
« Mais où est-ce que tu te planquais Dutch Grimshaw ? »
L’enchaînement suivant arriva à destination comme dans une bagarre de western. Coup au corps. Visez les côtes de Dyer, elles sont encore plus bleues que celle de Dutch et attendez, elles ne sont pas gonflés, une fois, mais DEUX fois comme la normale.
Cet uppercut dans la face. Jason ne le vit pas arriver à destination parce qu’il ferma les yeux d’horreur, mais il entendit le bruit reconnaissable entre tous des cartilages du nez qui cèdent chez Dyer.
Et ce crochet droit qui ponctua le combat avant d’expédier Dyer au tapis. Il lui fit cracher son protège dent avec une dent arraché qui s’était incrustée dedans. Comme pour faire bon poids, les lacets du gant de Dutch, qui s’étaient défaits accidentellement à cause des impacts des deux coups prodigieux précédents, accompagnèrent le bras de Dutch et abîmèrent le cuir chevelu de Dyer, le rendant bon pour au moins 6 points de suture sur le crâne.
Ovation. Applaudissements, plus un seul spectateur assis.
Les journalistes n’avaient même pas eut le temps de poser un pied sur le ring qu’Arthur Curry avait déjà quitté le premier rang pour enjamber les cordes. Aquaman atterrit en sautant dans les bras de Dutch.
Jason, à bout de nerfs et à cran se laissa retomber sur le tabouret réservé à Dutch pour les pauses entre les rounds. Même pas la force de monter sur le ring, il se sentait vidé juste d’avoir regardé ce combat aux premières loges. Il sentit quelqu’un lui tapoter l’épaule. Il leva les yeux et vit Stallone avec un carnet et un crayon :
« Y’a moyen que vous m’obteniez un autographe de la part de votre boxeur ? »
Bard allait lui dire qu’il avait cas monter sur le ring comme tout le monde pour obtenir ça, lorsqu’il tourna le regard vers le ring en question : bondé à mort. Plus moyen de grimper dessus. On apercevait juste les têtes d’Aquaman et Grimshaw qui dépassaient, vu qu’ils faisaient une tête de plus que tout les présents. Deux infirmiers avec une civière qui essayaient d’accéder en vain au ring pour emporter le corps assommé de Braven Dyer poireautèrent devant l’ex-champ de bataille devenu inaccessible. Pas mal de gens en délire dans le public étaient montés dessus pour essayer de toucher Dutch et le congratuler. Aquaman jouait les gardes du corps pour créer de l’espace autour de son bro afin qu’il puisse souffler. Jason tourna la tête vers le Pingouin. Il semblait livide, fourbu, finit. A calculer mentalement les pertes des paris sur la rencontre qu’il avait casé chez tous les bookmakers de Gotham.
La grosse voix de Killer Croc couvrit le vacarme ambiant. Depuis le dernier rang il beuglait les griffes levés en l’air en signe de triomphe façon Rocky :
« JE SUIS RICHE ! JE SUIS RICHE ! JE SUIS RICHE ! »
Il était la seule personne a avoir parié dans une cote à 50 contre 1 Dutch vainqueur par KO au dernier round.
Jason chercha Tyson du regard. Mais où il est passé ? Merde ! Le voilà ! Iron Mike était dans le coin là, en train de draguer la nénétte qui portait les panneaux annonçant les prochains rounds.
Le sang, la douleur et la sueur, un peux la vie de héros. Les coups pleuvaient, je sentais pu mon corps pour le moment. La vision trouble, le goût du sang en bouche. La sueur s’écrasant lourdement au sol comme mes pas, travaillé les détaille à eux du bon, décalé-remise.
Les mots de Jason me tenaient éveillé alors que je commençais à ne plus comprendre la vie. Pendent que tout le monde me prodiguait les soins, essayent de remettre à plomb pour survivre aux prochains rounds. Et les rounds devenaient de plus en plus pénible, la douleur m’handicapant. Échange de coup violent, de nouveau. Fin de round, retour au coin.
J’arrivais pu a parlé, je gardais le peux de force qui me restait pour défaire Dyers, et bordel de merde, je poussais des grognements tel une bête qui en a marre avant de retourner se faire charcuter la gueule. Le dernier round marque la fin d’une époque véreuse, Dyers est défait. Tout le monde saute sur le Ring. Je fais une Rocky.
Ma vision se trouble, je m’agrippe a quelqu’un qui semble Arthur qui fait le garde du corps, les micros s’agglutinaient autour de ma bouche qui sort des mots pratiquement compréhensible. Je commence à signer des autographes et faire des photos, Jason viens me serrer la main et m’accompagner au vestiaires pour que je me change avant de me faire emmener à l’hosto’. La où je suis soigné (Même si j’utilise le pouvoir de ma bague. )
Les personnalités viennent me féliciter, reprendre des photos. On vient me donner le gain, Jason me les donnant avant de disparaître.. Merci Cap’tain Jason. Je suis convié à plusieurs interviews part la suite, en déclarant que je vais mettre fin à ma carrière de boxeur, que j’ai fais ça pour des raisons personnelle, je fais don à Gotham d’une partie de la fortune que j’ai. Je garde deux tiers quand même que je vais enterrer une fois arrivée à la maison.
Mais maintenant… Tyson Stallone, et même le maire de Gotham me font taper resto’ tous les soirs.. Bon les gars je vous aime biens, mais vous m’faite chier là. Je passe une semaine a me foutre la gueule à l’envers,avant de retourner a Metropolis. Premier cigare depuis un moment… Bordel, il fait du bien. Je suis dans mon rocking-chair, l’air est doux et la soirée tombe. Alyne est couché.
‘’ Frère Porter, votre anneau de puissance vous a protégé du pire. ''
‘’ Je sais Saint Walker. Malheureusement.. Je ne pouvais faire paix pendent la match. Si je m’étais résolut à prendre la voie de la sagesse, j’allais me faire battre a plat de couture.. Et trop de gens compté sur moi a cet instant.
Je sais que j’ai cassé un des codes. Je m’en excuse, sincèrement. ‘’
Je tire une bouffée sur mon cigare soufflant part le nez.
‘’ Tu en es conscient. C’est déjà ça.. ‘’
‘’ S'il faut me retirer ma bague, j’assumerai. ‘’
‘’ C’est plutôt la bague rouge qui m’interpelle.. Tu comptes t’en débarrasser ? ‘’
‘’ Je ne sais pas encore Walker, je ne sais pas. C’est un avertissement, de ce qu’il se passera..’’
‘’ Je le sais Frère, je le sais.. Est-ce la peur qui guide tes pas ? ‘’
'’ J’en est bien peur. Dans l’histoire, il faut malheureusement des personnes qui change. ‘’
Et se fut une longue discutions, ou étonnamment j’ai pu me confié a quelqu’un que je n’aurrai pensé jamais parler plus que ça.
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