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 Nobody can save me now feat Bullock

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Anonymous


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MessageSujet: Nobody can save me now feat Bullock   Nobody can save me now feat Bullock EmptyVen 13 Sep - 18:30



Nobody can save me now

Luna & Harvey ♣ you're not hungry, Luna, because inside you're already dead
☾ ⋆  ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽

Il pleut des cordes alors que la nuit noire est plongée sur la ville de Gotham. Le service de la mademoiselle vient à présent de se terminer tandis qu'elle dévale rapidement en direction de son appartement, marchant d'un pas rapide la tête baissée. Parapluie en main, elle se dirige ou plutôt fui en direction de sa zone de confort, là où personne ne pourra la juger, l'épier ou lui faire du mal. Pas après pas, elle prête attention à tout ce qui l'entoure. Un bref regard jeté à gauche. Un bref regard jeté à droite. Son long manteau lui couvre presque la totalité du corps, histoire aussi de cacher ses zones nues dues à son métier de strip-teaseuse. Son service s'était arrêté à environ une heure du matin alors autant dire qu'elle était légèrement épuisée de sa journée. Sa seule envie là tout de suite était de se coller contre son chien dans son lit, une tasse de thé chaude à ses côtés, tout cela devant un bon film netflix. Rien de mieux pour « oublier » tous les soucis de la vie, du moins pour un instant. Mais avant cela, elle se gaverait probablement d'antidépresseurs pour étouffer cette envie d'en finir, de passer de l'autre côté pour rejoindre sa famille. Ses familles.

Arrivée à mi-chemin, elle ressent la présence de quelqu'un. Elle se sent suivie. C'est assez compliqué à expliquer mais avec le temps, elle avait appris à assurer ses arrières en prêtant attention au moindre bruit de pas, au moindre son. Peut-être n'était-ce que son imagination et son état de stress dû à son ancienne tentative de viol mais clairement, elle ne se sentait pas bien. Elle accélère donc son pas en évitant de jeter un regard derrière elle, se détournant de son itinéraire pour prendre une ruelle au hasard. Dans sa tête c'est fuir, fuir et fuir. Alors elle tente de prendre la fuite en essayant de garder son calme car c'est la meilleure façon de faire réagir son agresseur, si bien sûr agresseur il y a. Et manque de pot, l'embranchement que la jeune fille avait décidé de prendre était en réalité une impasse. Ça lui apprendra à rester dans son appartement à toute heure au lieu de visiter un tant soit peu la ville. Elle balaye rapidement du regard la zone, à la recherche d'une issue alors que sa respiration elle ne cesse d'augmenter, de s'accélérer. Son cœur tambourine contre sa poitrine mais elle décide tout de même de se retourner pour affronter ses démons, prête à courir et à se débattre aux moindres soucis.


Codage par Magma.
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MessageSujet: Re: Nobody can save me now feat Bullock   Nobody can save me now feat Bullock EmptyLun 16 Sep - 14:14




Prologue
La fille sur la photo


Gotham City, 2002

Loftis, le partenaire flic d'Harvey Bullock était en train de dormir sur un canapé. Ses ronflements traversaient les locaux de la Brigade Criminelle du commissariat central de Gotham. A part ça, le calme régnait dans la salle de garde. Pas d'alarmes radio, pas de sonneries de téléphone. Harvey bossait seul à son bureau. Il regarda ses rapports. Deux flics en uniformes venaient de partir pour le quartier de Park Row. Un type nommé Jefferson avait poignardé un autre type nommé Washington. C'est une femme du nom de Lincoln qui était à l'origine de l'incident. Harvey avait décliné la corvée :

« Allez-y les gars. Le Bullock vous accompagnera par la pensée dans un esprit de justice impartiale. »

Loftis continuait à ronfler. Harvey avait un petit box pour lui tout seul. Le bruit se répercutait. Loftis était un nullard comme flic. Mais il était agréablement efficace quand il fallait faire un saut à la Pagode Chinoise de Tchang pour rapporter des nouilles sautées à emporter. Bullock était en train de rédiger un petit mot sur une carte. Réminiscence : 1998. un prédateur sexuel prend en otage une prof de Gymnastique dans un lycée. Le type la force à se déshabiller dans les douches du vestiaire des filles. Harvey les rejoints sans être vu et fait sauter la cervelle de l'obsédé à bout portant. Mise à pied : usage disproportionné de la force. Passage en commission de discipline. Furieux Bullock avait détruit toutes les vitres des bureaux de la Criminelle en tapant dessus avec ses poings. Le commissaire Loeb l'avait à l’œil depuis à cause de son petit numéro de boxe pour passer ses nerfs. Chaque année à la même date, Bullock envoyait une carte postale à la prof de Gym.

Loftis ronflait encore. Ce type était cocufié par sa femme en permanence. Les rumeurs à ce sujet se répercutaient sans cesse au commissariat. Bullock prit un numéro du magazine screenworld. Les pages étaient fatiguées. Il a lu l'article sur l'Asile d'Arkham un milliard de fois. Le téléphone sonna. Le bouton rouge s'alluma : le capitaine James Gordon. Harvey décrocha :

« Oui patron ? »

« J'ai une tâche pour vous, rien d'important, mais à cette heure-ci, vous êtes les deux seuls hommes que j'ai sous la main. Toute la Brigade est déjà réquisitionné pour les investigations sur la fusillade du gang du Pingouin qui a eut lieu il y a une heure. »

« Je vous écoute patron. »

« On nous signale un tapage nocturne dans Saticoy Boulevard. Le numéro 2108. Le poste du quartier est débordé et le Central manque d'effectif à cause de tous les gars qui s'occupent de cet accident routier devant Wayne Enterprise. »

Harvey nota l'adresse. Des parasites coupèrent la parole à Gordon. La belle au bois dormant s'ébroua.

« Debout là dedans, on a du boulot. »

Loftis se frotta les yeux et bailla jusqu'à s'en décrocher la mâchoire. Le connard avait dormit sans ôter sa veste, et il avait besoin de se raser. Salopard de mécontent chronique.  Harvey saisit l'étui qui contenait son arme. Il entraîna Loftis à travers le bloc cellulaire et le vit se remettre les idées en place. Ils se rendirent au garage et prirent une voiture de patrouille. Ils s'engagèrent direction nord. Le tableau de bord indiquait plus de 23h. Alors ce tapage nocturne ? Un peu plus loin sur la droite. La maison était éclairée à flots, de la musique tonitruante. Des étudiants, garçons et filles en train de faire connaissance sur la terrasse. Un p'tit con était en train de servir à la louche du punch que contenait une soupière. Les filles battaient la mesure en rythme. Les mecs arboraient des vestes de joueur de foot de l'université Franklin de Gotham.

Harvey gara la voiture, Loftis en sortit en s'étirant. Un des jeunes paniqua :

« Les flics ! »

Quelqu'un éteignit la musique. Ils s'approchèrent de la terrasse. Les festivités se figèrent. Loftis fit chuuuuuut ! Des rires nerveux circulèrent. Une des filles dit à Harvey :

« Je me souviens de vous au lycée. Vous aviez flingué ce type qui avait kidnappé ma prof dans les douches. »

Un des abrutis tendit un gobelet de punch à Loftis. Il le vida d'un trait. Une cloche d'église sonna minuit quelque part. Harvey tourna la tête. Il lui semblait entendre quelque chose. C'était un son aigu et plutôt faible. Ce n'était pas le bruit de rue derrière eux. Ce son strident. Ça ressemble à des violons qui se superposent. Harvey repéra la direction : la maison voisine sur la droite. C'est un commerce. Boutique d'antiquité. Harvey sortit sa lampe torche et s'en approcha. Des silhouettes traversaient devant la porte du commerce. Des chiens errants des ruelles de Gotham. Des bêtes aux cris aigus. Loftis s'approcha de lui en zigzagant. Bullock traversa le trottoir en braquant le faisceau de sa lampe sur la façade de l'antiquaire. Les chiens étaient en train de lécher le seuil au pas de la porte. La lumière de la torche les effraya. Ils se dispersèrent. Ils avaient le museau rouge vif. Bullock et Loftis, en courant maintenant. Lampe sur le bas de la porte. Évidemment, il y a du sang. Qui suinte sous la porte, qui coagule. Harvey sortit carrément son arme de service.

« On enfonce la porte, regarde où tu mets les pieds. »

Ils visèrent ensemble un endroit faiblard vers le milieu du montant. Le premier choc fit sauter la serrure. La porte s'ouvrit en grand. Une puanteur se répandit au dehors. Mélange de sang et de chair en décomposition. Bullock, le flingue braqué :

« Entre, rase les murs, trouve l'interrupteur, fais attention à l'endroit où tu poses les pieds, ne touche à rien. »

La boutique était plongée dans le noir absolu de minuit passé. Loftis chercha l'interrupteur.

Lumière.

Un plafonnier de magasin, des ampoules claires. Une lumière blanche qui tombe sur ceci : un salon de commerçant. Des bibelots dans des vitrines, des aquarelles sur les murs. Des meubles anciens, des tapis persan. Le sol trempé de sang. Non, saturé de sang. Un couple mort. Le père, la mère. A coup d'armes contondantes dans la tronche. Mr et Mme Pearce. Une gamine bien vivante dans le coin de la pièce. Loftis ressortit en titubant, Harvey l'entendit vomir. Bullock hésita sur le pas de la porte. Ses genoux tremblèrent. Il lança à son inutile partenaire :

« Appelle Gordon, appelle le coroner, appelle le labo, appelle la Criminelle. Dis leur ce qu'on a trouvé. »

Ses yeux se posèrent sur la gamine. Il eut l'impression que le regard de la fille le traversait de part en part.

…………………………

Les cadavres dans des housses mortuaires sur des brancards. Au moins 15 flics dans la boutique d'antiquité. Ils avaient tous allumés des cigarettes pour combattre la puanteur du sang. Le médecin du service de pathologie du commissariat consultait les photos des cadavres. Il lâcha :

« Batte de baseball. »

Harvey le secoua :

« Moins fort, la gamine t'entend. »

Au moins 5 flics autours de Luna Pearce. Comment on fait ? Pas un seul foutus de prendre l'orpheline dans ses bras pour la réconforter. Un type du labo foutait des étiquettes adhésives partout. Un type du labo portait des gants en caoutchouc et récupérait des échantillons avec des écopes en métal. On emmena la fille Pearce en douceur. Direction la banquette arrière d'une voiture de police. Direction psychologue pour enfant, assistante sociale, orphelinat et tout le bordel. Famille d'accueil peut-être ? Conclusion du médecin : vu la température des corps, l'assassinat remonte à 3h. Bullock sentit son coeur avoir des ratés et flancha juste à cette idée :

Ils ont buté les parents devant leur fille avant de décamper. Et elle est restée pendant 3h en compagnie des cadavres. Le légiste s'approcha de la gamine pour la prendre en photo pour le dossier. On referma la porte de la voiture. Luna seule, sur la banquette arrière. Bullock s'approcha. Il hésita une seconde qui parut durer 100 ans et colla sa main de bouffeur de donuts sur la vitre. Un geste simple et stupide qui devait vouloir dire quelquechose pour la môme.

Au revoir en silence.

La voiture qui s'en va. Les deux corps sur des chariots en fer. Destination Morgue, le train de nuit pour le grand adios. Prière muette de Bullock aux parents :

Je suis désolé si jamais nous n'arrivons pas à vous rendre justice. Notre passage ici bas n'est pas éternel. Un jour, nous nous rencontrerons.

Fiche codée par NyxBanana





Nobody can save me now
Luna Pearce • Harvey  Bullock


Gotham City, aujourd'hui.

Rêve de fièvre. Luna Perce a toujours 8 ans sur l'image. Et c'est à la photo qu'elle le doit. Bullock bouffa un donut et regarda la photo de Luna. Epinglée sur son tableau de liège, avec les photos du môme Wayne, du môme Ellis, du môme des Grayson, celui des Todd, celui des Hoover, etc. Gotham City, la ville qui dévore ses enfants. Les photos des mômes épinglés au milieu des avis de recherches, des fiches d'arrestations et des rapports. Pour ne pas oublier. Le bureau de Bullock était un bordel sans nom. Des dossiers partout, un sous main recouvert de dessins de donuts. Une grande carte de Gotham étendue sur le mur et épinglé de partout. Une corbeille à papier remplit à ras bord et sur le point de se renverser. Un râtelier à clé avec dessus des paires de menottes en laiton. Une étagère de rangement sur les dossiers non résolus. Elle montait jusqu'au plafond pour exploiter le moindre espace de rangement disponible. Bullock se bouffa un donuts et ouvrit le dossier du meurtre Pearce. Un seul regret : j'aurais du avoir un mot sympa pour la gosse à l'époque. Pourquoi je lui ai rien dit ? Pauvre abruti. Elle avait 8 ans, qu'est-ce que t'aurais pu lui dire pour la réconforter ? Elle venait de voir le meurtre de ses géniteurs. Il lui faudra 500 ans pour s'en remettre, et encore…

Une photo. Nouvelle cette fois, qu'il s'était fait parvenir des registres municipaux. Luna Pearce, 2019. Profession : danseuse de charme. 25 ans. Yeux tristes.

…………………………

La frontière entre le quartier chaud de Gotham et le reste de la ville s'annonça par le panneau clignotant d'une clinique pour les maladies vénériennes. Des marins de l'US navy en permission y accouraient pour s'acheter de la pénicilline de contrebande afin d'éviter la syphilis. Bullock se crut le jouet d'hallucinations en voyant les établissements. Il n'avait pas l'habitude. C'était la Brigade des Mœurs qui descendait ici d'habitude, pas les investigateurs de la Brigade Criminelle comme lui. Il tombait des trombes d'eau, la pluie était de sortie. A peine de quoi dissuader les mecs de se rendre en masse dans les strip-club de la ville. Le « Go go girls » avait la forme d'un Taj Mahal miniature de couleur violacé. Le « Nid de Malloy » était une hutte de bambou encadrée de palmiers hawaïens factices. Des néons lumineux façon Vegas zébraient la « Salle de Jeu » et les rebords du « Katycat Club ». La « Casbah de Minnie Roberts » était le boxon à strip-tease le plus courut de tout Gotham. Des videurs costauds se tenaient aux portes devant les tocards qui faisaient la queue pour aller profiter de l'endroit. Bullock planqua sous la pluie, non loin de la porte de service du clandé où officiait Luna Pearce. Il aperçut sa silhouette s'en aller, muni d'un parapluie. Il commença à la suivre. Il la vit presser le pas. Il pensa : pauvre débile, tu lui as fait peur. Elle s'arrêta dans une impasse. Bullock afficha son sourire rassurant et sortit son insigne :

« Sergent Bullock, GCPD. Tu es bien Luna Pearce ? »

Cette hésitation dans la voix. Un couple passa par là et les croisa. Le type mata Luna. Sa copine furieuse lui donna des coups de coudes dans le style : arrête-de-reluquer-cette-nana. Bullock leur affûta son regard de méchant. Le couple décampa. Bullock reprit :

« Je voudrais juste parler un peu. On peu manger quelque part ? Là par exemple. »

Il désigna du doigt l'autre rue. L'établissement : chez Joey. Bullock songea à la clientèle nocturne : des ambulanciers qui prenaient du café avant le service de nuit et des prostituées qui tombaient de sommeil. De quoi effrayer Luna.

« Euh non… si on allait là plutôt ? »

Il désigna une autre façade du doigt. L'enseigne : le Slivovitz. Bullock songea à la clientèle : des vieux juifs qui revenaient de la synagogue.

« Euh… bon ok, c'est toi qui choisit l'endroit en fait. »

Fiche codée par NyxBanana
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