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 Le Feu Follet Fou (James Mulligan)

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MessageSujet: Le Feu Follet Fou (James Mulligan)   Le Feu Follet Fou (James Mulligan) EmptyVen 4 Oct - 9:36




Le Feu Follet Fou
James Mulligan • Harvey  Bullock


DOCUMENT DU GCPD : 12/09/2011. Mémorandum interne de la Brigade Criminelle. Marqué : Rapport succinct sur des éléments criminels. « CHRONOLOGIE/FAITS CONNUS/OBSERVATIONS/AFFILIATIONS »

1) LIZ : (femme, 28 ans) Deux investigations pour possession de narcotiques. Internée à Arkham pour crise de delirium tremens. Depuis sa cellule elle a passée par correspondance un diplôme de psychiatrie.

2) CANTRELL : (homme, 47 ans) Investigations pour divers délits : conduite en état d'ivresse, ivresse sur la voie publique, larcins, vagabondage et usurpation d'identité (se faisant passer pour un officier de police, un pompier de Gotham et même un ambulancier).

3) JOMO KENYATTA : (homme, 38 ans, non ressortissant américain) Soupçonnés de divers cambriolages, notamment de pharmacies, ainsi que de divers vols de véhicules pour les revendre en pièces détachés. Prétend être un immigré africain. Ce fait semble être étayé, car il parle couramment le Swahili et le Lingala, langues qu'on ne rencontres qu'en Afrique occidentale.

4) JOAN : (femme, 31 ans) Principale suspecte dans les braquages à mains armés d'un magasin de locations de smoking, du supermarché Sunfax, de la compagnie de taxi Monarch et de la soirée de bienfaisance du Rotary Club de Gotham City.

5) HECTOR : (homme, 43 ans) Reconnu coupable du meurtre de John Crawford. Membre récurrent de l'aile de haute sécurité de l'Asile d'Arkham, multiples évasions.


…………………………

Le lieutenant Herrick de la Brigade Criminelle leva les yeux étonnés après avoir parcourut le descriptif des 5 criminels du document et jeta un regard dubitatif au sergent Bullock :

« C'est quoi tout ça ? Je croyais que tu cherchais un seul et unique type ? »

Il désigna du doigt les photos anthropométriques de James Mulligan affichées au mur.

10h30, le poste de police de Newton Street dans Park Row. La salle de briefing. Toutes ces chaises qui font face aux deux hommes.

« Oui c'est bien ça, je ne cherche qu'un seul et unique individu, le mec sur la photo. »

« Alors pourquoi y'a 5 noms sur ton papier ? En plus ils ont aucun nom de famille à part l'africain là qui se tape ce surnom « Kenyatta ».

« Ils font tous partis de la même personne. »

« Quoi ? »

« Notre client a plus de 20 personnalités différentes. Un cas particulier. Schizo je sais plus quoi. Parmis les 22 ou 23 types dans sa tête (je sais plus combien y'en a exactement), y'en a 5 qui ont été listés comme « criminel » et à qui on pourrait attribuer un casier judiciaire. Ce sont ceux sur la liste. »

Le lieutenant s'esclaffa :

« Ah ouais donc sur la vingtaine dans son cerveau, t'en a 5 qui sont soupçonnés de divers crimes et délits par les forces de l'ordre et tous les 15 autres ou plus sont des gens ordinaires sans histoires ? »

« Ouais, on peu dire ça. »

Les filocheurs qui font leur entrée dans la salle. Style mélangé : costard-cravate comme baskets-décontractés. De nouveaux visages. Probablement des flics en uniformes de la Brigade des Patrouilles. Les 12 hommes s'installèrent.

« Messieurs, je suis le sergent Harvey Bullock. Je commande l'enquête sur les homicides de SDF. Et selon les ordres du capitaine de ma Brigade, vous êtes chargés de retrouver dans les prochaines 24h le dénommé James Mulligan que vous pouvez voir en portrait derrière moi sur le tableau. Il n'est pas un témoin matériel dans l'affaire et n'a rien à voir avec ça, mais nous souhaitons quand même l'interroger à ce propos. »

Hochements de têtes. Déjà mis au courant.

« Messieurs, les chemises que vous trouverez sur vos bureaux contiennent des photos de Mulligan doté des vêtements qu'il a l'habitude de porter le plus souvent. Mémorisez les. Vous serez répartis par groupes de trois sur chaque « personnalité » qui occupe le plus couramment l'esprit de Mulligan. Vous serez à la fois en voiture et à pied, comme ça si vous le trouvez, je ne veux pas que vous le perdiez dans votre filature. »

Chemises ouvertes, clichés sous les yeux. Les flics hallucinèrent. Des photos de James en vêtements de femme. Lieux fréquentés habituellement : galerie d'art, salon de thé, le club d'échec de Gotham, etc. Des photos de James en veste de joueur de foot de l'université de Gotham. Lieux fréquentés habituellement : le stade de Gotham, la salle de sport de la 64ème avenue, le drive-in de Liston, etc. Des photos de James en costard Valentino haute couture avec cravate en soie cousue main et des pompes brooks brothers à 3000 dollars. Lieux fréquentés habituellement : le Gotham casino, le tripot clandestin de Mitch et l'église désaffecté du Christ-Rédempteur (tous les mardis dans son sous-sol, des bookmakers organisaient des partis de dès clandestine à 100 dollars la main...) Des photos de James en vêtements d'enfants. (MERDE ! ) Lieux fréquentés habituellement : l'animalerie de Saticoy Street pour aller voir les chiots, le parc de jeux d'enfants sur Norton  Avenue et la boutique de jeux vidéos Fun Games. Les flics se marrèrent.

« Vous êtes tous des experts en filature, sinon le commissaire Gordon ne vous aurait pas choisis. Vous disposez de voitures radio banalisées, et la division communication vous a branchés sur le canal 7 des fréquences de police. Vous êtes reliés voiture à voiture. Vous pourrez donc discuter entre vous si vous apercevez une des personnalités de James Mulligan. Et me contacter ici à la base. Vous connaissez tous la manière de filer un suspect en relais, en le devançant, vous me le dégottez, vous m’appelez et vous ne le lâchez pas jusqu'à ce que j'arrive jusqu'à lui. Je dois lui parler. Des questions jusqu'ici ? »

Aucune.

« Messieurs, si vous voyez James Mulligan, ne tentez pas de l'appréhender. Il changera de personnalité pour une beaucoup plus hostile. Au pire c'est un simple déséquilibré. Si jamais il vous repère, je doute qu'il réagisse violemment ou qu'il s'enfuit. S'il se présente à vous comme DENNIS (il vous parlera comme un enfant). Dîtes lui que le gentil sergent Bullock a une surprise pour lui, une boite de donuts au chocolat, à la fraise et à la pistache et qu'il doit le voir pour lui remettre. S'il se présente à vous comme HOWARD (il vous parlera comme un architecte). Dîtes lui que le sergent Bullock le recherche car le bureau cadastre et voirie de la municipalité a accepté ses projets de rénovation urbaine. S'il se présente à vous comme KAREN (il vous parlera de façon efféminé). Dîtes lui que le sergent Harvey Bullock souhaiterait l'inviter dans son resto préférée et qu'il a un petit faible pour elle. Surtout s'il se présente à vous comme HECTOR (il vous parlera de banalités en vous fixant sans jamais cligner des yeux et en souriant). Surtout reculez, sortez votre arme à feu et ne tentez pas de l'arrêtez, fuyez. S'il tente de s'en prendre à vous physiquement sous forme d'HECTOR. Ne cherchez pas à comprendre. Abattez le. »

Sifflements, sourires, applaudissements. Bullock le savait, ils faisaient tous ça juste pour dissimuler le malaise.

…………………………

Souvenirs. A vous glacer le sang.

Arkham.

Le détecteur de mensonge. Pas réussit à trouver quoi que ce soit. HECTOR, entravé sur sa chaise boulonnée au plancher, qui répond aux médecins et aux enquêteurs, dont Bullock parmi eux :

« Écoutez, tuer, moi ça me botte, alors comment une machine conçut pour détecter la culpabilité pourrait m'attraper ? Vu que je ne ressent aucune culpabilité ? »

Cette infirmière qui se recule effrayée. HECTOR lui a fait un clin d'oeil.


Coup de téléphone.

Bullock sortit de ses pensées.

« Oui ? »

« Sergent, on le tient. »

…………………………

Les services municipaux bloquaient l'accès à Fremont pour permettre au défilé forain de passer. Visez la procession : des clowns, des jongleurs et des animaux. Voilà les éléphants. Un cornac encourageait les badauds à applaudir. Les enfants qui faisaient la queue devant le cornac avaient le droit de donner des cacahuètes aux bestiaux. Bullock comprit aussitôt que ses filocheurs avaient mis la main sur DENNIS. Le môme était venu pour voir les animaux. Le convoi se traînait. Il y avait plein de pères sur les trottoirs qui portaient leur enfant sur les épaules, pour qu'ils puissent ne rien manquer du défilé. Certains gosses agitaient des petits drapeaux américains en papier. Un vrai défilé d'escargot, le chariot de l'orchestre se traînait. Les notables de la ville étaient réunis sur une estrade. Ils applaudissaient du bout des doigts. Bullock se fraya un chemin derrière la foule. Il se tenait un talkie walkie.

« Il est où ? »

Le talkie-walkie grésilla.

« A 30 mètres sur la droite ».

« Il vous a pas repéré ? »

« Non, il était trop occupé à essayer d'obtenir un ballon et à faire la queue devant la roulotte du marchand de glace. »

Bullock essaya de traverser le défilé. Fais chier cet espèce de chariot avec que des danseuses de revues en train de faire coucou aux mecs dans la foule qui les sifflaient. Bullock parvint jusqu'à Mulligan. Visez cet accoutrement d'enfant. Bullock lança faussement jovial :

« Eh Dennis ! Mon ami ! »

Il tendit sa main façon complice pour qu'il lui en tape 5.

« Je te cherchais mon p'tit, tu ne devineras jamais ce que j'ai pour toi. »

La boite à donuts sous son bras. Parfum pistache, citron, chocolat et cie.

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MessageSujet: Re: Le Feu Follet Fou (James Mulligan)   Le Feu Follet Fou (James Mulligan) EmptySam 5 Oct - 16:58

Les personnalités faisaient la queue pour obtenir la lumière, être sous les projecteurs ou autrement dit en langage plus clair, être aux commandes. La lumière c’était le terme qu’avait inventé un psy. Et des psy, il en avait vu des tas. Certains étaient chouettes, comme la belle dame, miss Quinzel. Il la regrettait celle-là. Elle vous comprenait, se montrait gentille, et donnait des bonbons à Dennis. Quasiment toutes les personnalités adorent Dennis. Ce gamin est chouette, il faut le dire. Il s’entend avec tout le monde. Même le Joker souriait à ses blagues, peut-être pour faire plaisir à Harley, à l’époque, quand Dennis les avait connu, ils sortaient ensembles et s’entendaient drôlement bien même si monsieur J n’était pas toujours très gentil avec sa Quinny. Dennis les aimait bien même s’ils n’étaient pas très gentil avec Batman. Bizarrement pas grand monde à Arkham n’aimait la chauve souris, ni les policiers. Pourtant, Dennis les aimait bien. Les gentils comme il les appelait.

L’enfant de 9ans qu’il était, dans le corps d’un adulte, accoutré bizarrement était touchant à Arkham, sans doute attristant pour les psychologues qui voyaient la projection de l’enfant qu’il aurait aimé être chez James Mulligan, patient interné à vie au sein de l’asile de Gotham. Il ne sortirait jamais de là. Et sa vie n’avait pas été toute rose. Alors les gardiens éprouvaient de la sympathie quand le mioche sortait, quand il leur parlait des courses poursuites de Batman, avec un tel enthousiasme même si c’était quand même franchement bizarre. Il y avait des patients comme des gardiens qui n’avaient en revanche aucune pitié ni sympathie, ils voyaient en James Mulligan un cas pathétique de psychiatrie, tout ce qui les dérangeait au fond à Arkham et ils s’en prenaient à lui, mais pas pour longtemps. Dennis ne se laissait guère maltraiter, il disparaissait laissant Hector s’occuper des méchants.

Dieu merci pour eux, l’Ogre n’était pas nécessaire. Il n’était jamais sorti à Arkham. Il tenait quasiment du mythe. Hector au fond était bien plus effrayant. Un froid psychopathe, un tueur n’éprouvant aucun remord qui sortait pour faire ce qui est nécessaire afin de protéger les autres personnalités. On ne l’appelait qu’en dernier ressort, et il apparaissait toujours promptement. Hector avait une maniaquerie pour la propreté. C’était depuis l’incident l’ayant amené à Arkham. S’ils en sortaient, pensait-il, il ne laisserait plus de trace derrière lui. Ainsi, Hector était devenu maniaque au possible. Et Dennis fasciné par la police au point de leur poser un tas de questions dont les réponses étaient parfois utiles à Hector.

De manière générale, ces deux personnalités étaient le pivot de James Mulligan. Les deux extrêmes. La plus douce et innocente, la plus violente et la plus froide. Mais on tombait également souvent sur Agatha, la vielle femme, ou encore Eli, la petite fille souffrant de surdité, ou bien sur Jimy, le jumeau maléfique de James, enfin, c’est ainsi qu’il se présente lui-même.

Depuis qu’il était sorti d’Arkham, James avait trouvé des amis, enfin, retrouvé. Il s’était même dégotté un job. Bien sûr, il arrivait que ses personnalités soient sujettes à des envies criminelles, ou aux moqueries qui faisaient jaillir les personnalités les plus sombres et les plus violentes. Les anciens patients de Gotham savaient s’y prendre avec lui, certains flics également, ceux l’ayant arrêté ou questionné par exemple. Les autres subissaient lorsqu’ils faisaient l’erreur de le sous-estimer et plus encore, de se moquer de lui. C’était le pire à faire, se moquer de lui. Autant se coller une cible sur la poitrine et lui tendre une arme à feu.

Dennis était là, en train d’attendre sa glace, observant la foire et ses lumières avec de grands yeux fascinés. Il portait une salopette par dessus un tee-shirt Batman. Sa casquette était visée sur sa tête, et ses tennis usés étaient boueuses parce qu’il avait sauté à pied joint dans les flaques d’eau. Dennis n’avait pas remarqué la présence de la police mais quand il vit Bullock, il releva vers lui de grands yeux fascinés. Dennis adorait la police et plus encore Bullock qui avait toujours des friandises sur lui. Une fois ils avaient discuté des meilleures pâtisseries de la ville, le débat avait été ardu. « Hey monsieur le policier ! » fit-il en tendant ses bras qu’il tenait un peu replié comme si c’était des petits bras. Il se tenait d’une drôle de manière comme pour se rétrécir, paraître plus petit. Sa mimique était celle d’un enfant. L’imitation était parfaite, l’ensemble troublant. « C’est vraiment pour moi ? » fit-il en se léchant les babines, et prenant dix plombes pour choisir, parce que évidemment le choix était difficile, et la frustration compliqué quand on est enfant. « Dis monsieur le policier, est-ce que Batman est là aussi ? Vous m’aviez dit qu’un jour je le verrais, mais je l’ai pas encore vu. » demanda-t-il, montrant sa déception.
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MessageSujet: Re: Le Feu Follet Fou (James Mulligan)   Le Feu Follet Fou (James Mulligan) EmptyLun 7 Oct - 12:58




Le Feu Follet Fou
James Mulligan • Harvey  Bullock


Bullock était gêné. Non pas par cet esprit d'enfant dans un corps d'adulte, il avait finis par avoir l'habitude. Mais par la foule autours. Certains passants leur jetaient des regards bizarres : qu'est-ce qu'il fout habillé en gosse ce type ? Et pourquoi l'autre en face joue le jeux ? Le môme s'en mangeait une sévère à l'idée de voir la chauve-souris. Bullock lui mentit :

« Batman est trèèèès occupé, il a plein de méchants à courser tu sais. Mais ne t'inquiète pas, un jour tu viendras au commissariat, on montera tous les deux sur le toit et j'allumerai le bat-signal que pour toi. Comme ça Batman viendra nous voir. Mais attention : seul les enfants sages ont le droit de monter là-haut pour voir le bat-signal. »

Ces foutus regards. Au moins 10 paires d'yeux pointés sur eux. Une petite fille donna un coup de coude à sa mère et pointa Mulligan du doigt. Et sur leur gauche, un grand échalas et un petit gros étaient quasiment bouche bée devant la tenue d'enfant que se portait l'évadé d'Arkham.

« Euh… Dennis, si on allait ailleurs ? Vient je t'invite au grill d'Ollie Hammond, il paraît qu'ils ont de nouveaux milkshake. »

………………………….

Chez Ollie : la clientèle de 16h. Des ambulanciers qui se faisaient une pause café. Des vieux juifs qui revenaient de la synagogue. Des prostituées qui se recoiffaient. Des étudiants boutonneux en train de jacasser entre eux. Leur table : banquette en cuir, dans un box, non loin du Juke Box, avec la voix d'un crooner californien en train de chevroter : that's amore. Bullock avait choisit cette table exprès car il savait que le môme aimait les juke-box. Il le voulait dans de bonnes disposition (mais en espérant que Dennis ne se lance pas dans une de ses danses stupide, comme il le faisait dès qu'il y avait un poste radio). Bullock s'était prit une limonade plutôt qu'une bière, pour faire plus « juvénile » et donc amadouer encore plus le môme dans le style « confidence-de-toi-à-moi ». Précaution quand même. Deux des flics filocheurs de Bullock avaient prit une table au fond, à les surveiller à distance. Avec leur coupe de cheveux en brosse et leur costard trop serré qui laissait deviner l'étui de leur flingue, les deux hommes manquaient de subtilité. Ils sentaient le flic à 3 kilomètres. Bullock après s'être assis sur sa banquette, avait sortit discrètement son 38 à canon court réglementaire de sa poche de veste. Pour le planquer sous la table. Il avait profité que le gosse ait le dos tourné et n'ai pas pu le voir accomplir ce geste. C'était pour le cas où. Si Mulligan affichait une de ses personnalités hostiles. Bullock brandirait son flingue de sous la table pour le mettre en joue. Si Mulligan laissait sortir HECTOR. Alors Bullock lui collerait carrément une balle en tenant son flingue sous la table, sans chercher à comprendre.

« Dennis je peux te demander un service ? Voilà j'ai un mots pour James mais que pour lui tu vois ? Tu pourrais lui donner de ma part ? Je sais qu'il n'a quasiment jamais la lumière et que je ne peux pas le voir. Mais je voudrais qu'il le lise. »

De sa main libre qui ne tenait pas son arme à feu sous la table, Bullock fouilla dans sa veste et en sortit une enveloppe scellée. Il la posa entre leurs deux verres.

« T'es un malin, tu sauras la conserver en secret, ne la donne qu'à James d'accord ? Et surtout pas à son jumeau. Ah et si jamais Jomo, Carter ou Joan tentent de te la dérober pour la lire, empêche les d'accord ? Et si Hector essaye de te la prendre, brûle la carrément. Il ne faut pas qu'il la lise, c'est que pour James. C'est bien compris ? »

Dans l’enveloppe, sur un bout de papier, Bullock avait écrit :

James,

Il faudra bien qu'un jour tu reprennes le contrôle. On peut t'aider fils. Ne les laisses pas guider ta vie. C'est toi qui peut choisir qui peut aller ou non dans la lumière, tu peux le faire. Il y a des gens qui te soutiendront, pas forcément à Arkham, mais à Gotham. Ne l'oublie pas.


Bullock se cajola son verre de limonade avec un air stressé. Les deux flics à la table du bout lui firent un signe en mimant une paire de menotte et en désignant Mulligan du doigt. Bullock leur fit discrètement non de la tête. Il reporta son attention sur le môme.

« Bon Dennis, j'aimerais parler à l'un des autres. Tu sais on a des choses d'adultes à parler. Des choses de grandes personnes, tu va t'ennuyer. Alors tu pourrais demander à Karen ou à Joan par exemple de venir ? »

Bullock serra son flingue sous la table jusqu'à l'étouffer. Juste pour le cas où… On ne savait jamais qui allait venir. Et si jamais Hector surgissait...

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