Queen Of Blood

Extrait N°1 des Carnets de Ian McPhail - XVIIème siècle, date indéterminée

La grâce m'a touché cette nuit, j'en suis désormais absolument certain. Je suis fébrile et bouleversé, voilà pourquoi je ressens le besoin de coucher ces mots qui m'obsèdent sur le papier. Je ne peux en parler à personne et pourtant j'ai cette nécessité absolue et viscérale de me confier. Pas pour moi mais pour elle. Son existence, sa beauté, son œuvre ne doivent jamais être oubliés. Il s'agit de ma raison de vivre désormais. Cette femme m'a extirpé aux bras de la mort alors que je n'étais qu'un parfait inconnu à ses yeux, un misérable cloporte, je lui en serai redevable à tout jamais. Elle m'a sauvé d'une mort physique mais plus encore elle m'a sauvé de ma léthargie permanente. Elle a donné un sens à mon existence insipide et exécrable, une raison pour me battre et me relever. Là où mon créateur avait lâchement échoué, elle avait excellé. Une poignée de secondes à ses côtés et j'avais compris à quel point la vie valait la peine d'être vécue. Ce chasseur, elle n'en avait fait qu'une délicieuse bouchée et je m'étais tout simplement délecté de la regarder le dévorer. Jamais de ma vie je n'avais vu une telle beauté, une telle perfection.

Extrait N°2 des Carnets de Ian McPhail - XVIIème siècle, date indéterminée

Mary Seward... Je connais désormais son nom, ce doux prénom qui m’enivre et me possède de la tête aux pieds. Elle me tient en son joug comme un animal pris au piège et pour rien au monde je ne souhaiterais m'en défaire. Elle m'a ensorcelé et je m'y souscris, victime totalement consentante de cet envoutement des plus exquis. Elle avait besoin de moi me disait-elle, je m'inclinais et lui promettais immédiatement allégeance et fidélité. Je rêve de la toucher, de la posséder, mais je n'ose pas, je reste à ses pieds. Ma Reine. Je veux tout savoir d'elle, je veux partager avec le monde entier son incroyable destinée et ma plume obéit. Elle ne me dit rien pour le moment. Je crois, je sais, que je dois d'abord gagner sa confiance. Je ne sais pas encore comment mais je m'y attellerai chaque jour sans relâche. Mary Seward, je veux tout savoir de toi.

Extrait N°3 des Carnets de Ian McPhail - XVIIIème siècle, date indéterminée

Nous sommes à Copenhague et l'entreprise de ma Reine gagne du terrain. Je mesure à peine la chance que j'ai d'être là aux premières loges pour assister à son ascension. A la lueur d'une chandelle, elle s'est laissée aller à ses premières confidences et ce que je découvrais ne me faisait que l'aimer d'avantage. Elle a tant souffert, elle a tant enduré. Je ne sais que les grandes lignes mais je ne veux rien oublier, rien occulter. Je sais désormais qu'elle est née à Bristol en 1565. Bâtarde d'un noble et d'une servante étrangère. Elle m'affirmait y être totalement indifférente mais j'ai bien vu dans son regard que ce n'était pas le cas. Je sais quand elle ment. Je ne lui dis pas, mais je le sais. Je crois qu'elle même sait que je sais, mais elle non plus ne dit rien. Comme si un accord tacite s'était fait entre nous pour nier la réalité ensemble. J'aime ça, sentir que nous formons désormais un nous. Elle m'expliquait alors que ses débuts sur cette Terre avaient été un foutoir sans nom. Entre son beau père qui était une ordure de première, sa mère qui n'était qu'une trainée lâche et sans ambition. Son père biologique qui lui menait la vie dure et sa putain de femme qui la haïssait uniquement pour avoir eu le culot d'exister. A quinze ans, elle s'était enfuie dans l'espoir de trouver une vie meilleure. Je n'en appris pas d'avantage cette nuit, ma Reine s'était arrêtée là, visiblement submergée par l'émotion qui l'avait coupé dans son élan. J'avais tant envie de la prendre dans mes bras, de lui promettre que je ne laisserai plus jamais rien ni personne lui faire du mal à nouveau... mais je ne pouvais pas, tant qu'elle ne me l'avais pas autorisé, je ne pouvais pas.

Extrait N°4 des Carnets de Ian McPhail - XVIIIème siècle, date indéterminée

Nous sommes à Paris et je peine de plus en plus à contenir le désir ardent que j'éprouve pour ma Reine. Jusque là, les femmes n'avaient présenté aucun intérêt à mes yeux mais elle... elle... Je me sers de cette frustration, insupportable et lancinante, pour décupler mon énergie et ma détermination. Mes efforts ont été remarqués, je l'ai bien vu dans son regard. J'aime ce regard qu'elle pose sur moi. Parfois je me dis qu'elle aussi ressent le même désir, parfois je me dis que je l'indiffère complètement. Mais cela ne changerait rien, je lui serais toujours dévoué. Même si l'idée de ne jamais la posséder me déchire les entrailles, même si l'idée qu'elle en ait un jour aimé un autre me fend le cœur. Elle m'a tout dit de son seul et unique grand amour, insistant bien sur le fait qu'elle n'aimerait jamais un autre homme que lui. Andrew Bennett. Je le hais de toute mon âme, jaloux de la place omniprésente qu'il occupe dans le cœur de Mary, et pourtant je ne peux que lui exprimer toute ma gratitude d'avoir permis à ma Reine de renaître en lui offrant la vie éternelle. Car sans lui, je n'aurais jamais pu faire sa connaissance, je n'aurais jamais pu trouver un but à mon existence et je n'aurais jamais pu aimer cette femme comme je l'aime. Il l'a connu bien avant moi alors qu'elle était encore humaine et esclave au service de ses parents. Le coeur de ma Reine s'était alors immédiatement enflammé pour lui mais cela n'avait pas été réciproque. Quel parfait idiot. Il lui aura fallu une guerre pour comprendre la femme exceptionnelle qui était là, juste sous son toit, juste sous ses yeux, chaque jour, chaque nuit. Encore une fois, l'émotion avait submergé ma Reine. Elle n'avait pas souhaité aller plus loin, préférant s'isoler loin de moi. Je sens néanmoins qu'elle prend goût à ces confidences nocturnes et moi... moi je pourrais l'écouter pour l'éternité sans jamais me lasser. Je bois ses paroles comme si ma vie en dépendait. Mais qu'as-tu  bien pu oser lui faire Andrew Bennett? Comment peut-on égratigner une fleur aussi délicate lorsqu'elle vous offre son cœur?

Extrait N°5 des Carnets de Ian McPhail - XVIIIème siècle, date indéterminée

Nous sommes de retour à Londres et le Culte commence réellement à prendre de l'ampleur. Les rangs s'agrandissent, les sujets se multiplient et nous occupons désormais une bonne partie de l'Europe. Ma Reine est divine et radieuse, elle fédère, elle rassemble, elle galvanise et hypnotise les foules comme personne. Je dois l'avouer, je suis en totale admiration devant elle. Je ne sais ce qu'elle m'a fait plus d'un siècle en arrière, et je ne cherche pas à le savoir, je me contente simplement de savourer la place privilégiée qu'elle m'a accordé à ses côtés. Je suis officiellement son bras droit, son homme de main, son confident, son conseiller. On me respecte et l'on me craint dorénavant pour cela et j'aime ça. Mary me glorifie dans son sillon et je ne peux que m'incliner face à tant de clémence et de générosité de sa part. Elle a à mon égard une certaine affection qu'elle ne témoigne à personne d'autre et je sais m'en contenter malgré mon souhait d'en obtenir toujours plus. Mais, ces derniers temps, je sens ma Reine nerveuse, inquiète. Je n'aime pas ça. Andrew est encore derrière tout ça, il n'a de cesse d'interférer dans nos projets... Et si cela me ravie car je ne vois plus que de la haine pour lui dans les yeux de Mary, cela me tourmente aussi. Je n'aime pas voir ma Reine ainsi, j'aimerais tant pouvoir la libérer de ses angoisses. Elle les dissimule à la perfection aux yeux des autres mais moi je ne suis pas dupe et elle le sait. Cette nuit encore, elle s'est confiée à moi. Je sens que c'est devenu un besoin pour elle, elle aime me parler comme j'aime l'écouter. Ces entrevues privées sont de plus en plus rapprochées, de plus en plus intimes, et je ne cache plus mon enthousiasme ni mon plaisir de partager tout cela avec elle. Et bien qu'elle ait étouffé quelques éléments de sa vie, je commence à la connaître mieux que personne. Je sais ce qu'elle a enduré à cause de toi Andrew Bennett. Je sais que tu l'as lâchement abandonné aux mains monstrueuses et répugnantes de ton père. Cet être abjecte qui a osé souillé ma Reine sans son consentement. Il lui a fait vivre l'Enfer du seul fait de ton égoïsme et de ta couardise. Tu as pris peur en devenant un immortel et tu lui a tourné le dos, tu l'as laissé seule et sans défense entre les griffes acérées de ce monstre qui t'avait donné la vie. Tu devrais mourir de honte et te morfondre dans la culpabilité au lieu de traquer celle que tu as tant déjà fait souffrir. Pire encore, tu n'as même pas eu les tripes de laver son honneur en la vengeant de toutes ces humiliations, de toutes ces atrocités. Et si elle ne s'en était pas occupée elle même en forçant ton père à dévorer ses propres entrailles, je m'en serai chargé moi même, montrant à Mary ce qu'un véritable homme transis d'amour était capable de faire. Tu ne la mérites pas... Mais quel genre d'homme es-tu? Un seul mot d'elle et je te règle ton compte, mais la consigne est stricte et sans appel, personne ne doit toucher à Andrew Bennett, tu lui appartiens. Cela me rend malade de savoir qu'elle a vécu tout cela, à cause de toi, l'homme qu'elle aimait, l'homme qu'elle aime, plus que tout au monde. Je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi, ni comment, elle peut encore s'obstiner à te désirer malgré tout. Tu étais revenu vers elle mais il était trop tard, tu l'avais alors transformé avant de partager avec elle votre premier baiser. Que je t'envie autant que je te déteste Andrew Bennett. Mary le voit très bien et je la soupçonne même d'en jouer un peu pour m'éprouver. Elle poursuivait alors son récit en me détaillant avec minutie le reste de sa vengeance. Personne n'avait été épargné. Son père, son beau-père, sa belle-mère, ses beaux-frères et même sa mère. Émasculation pour le premier, supplice du rat pour le second, étranglement pour la troisième, yeux et langue arrachés pour les quatrièmes et pour finir, le berceau de Judas pour celle qui lui avait donné la vie. De toutes ces souffrances, de toutes ces humiliations, ma Reine avait su faire une force. Elle était devenue celle que j'admire tant, celle que je vénère plus que tout, la Reine du Sang.

Extrait N°6 des Carnets de Ian McPhail - XIXème siècle, date indéterminée

Je suis indubitablement l'homme le plus heureux du monde. Ma Reine s'est offerte à moi cette nuit... Jamais je n'ai connu de plaisir aussi extrême. Je sais qu'elle ne m'aime pas comme elle l'aime lui mais je l'ai accepté et je crois que c'est pour cela qu'elle a finalement cédé à la tentation. Et cela me convient. Je n'aime qu'elle à jamais et pour toujours, et si je dois renoncer à la réciprocité de ses sentiments pour la posséder alors je m'y résous sans une seule once d'hésitation. Je lui appartiens corps et âme, et lui serai dévoué jusqu'à mon dernier souffle. Nous sommes actuellement à Alexandrie, le Culte s'agrandit et ce malgré les vaines tentatives d'Andrew pour nous en empêcher. Nous sommes désormais Légion et ce à travers le monde. Nous sommes partout, nous sommes intouchables. Couper une tête, il en repoussera trois. Ma Reine est heureuse et épanouie, alors je le suis également. Elle est actuellement nue, endormie à mes côtés. Elle dort d'un sommeil paisible et profond. Je l'admire comme s'il s'agissait de la dernière fois... ma Reine. Que j'aimerais pouvoir capturer cet instant pour toujours, les mots ne sauraient dépeindre la merveille qui se dresse sous mes yeux. Tout l'ancre et le papier du monde ne sauraient suffire.

Extrait N°7 des Carnets de Ian McPhail - XIXème siècle, date indéterminée

Tout comme ma Reine, je suis émerveillé. Heian-kyō est de toute beauté, très certainement l'une des plus belles villes qu'il nous ait été donné de visiter. Mais nous n'étions malheureusement pas là pour le plaisir. La branche japonaise du Culte nous causait du soucis. Trop d'éléments rebelles et perturbateurs, refusant de se plier aux ordres et de suivre les règles de notre institution. Notre espèce y devenait trop prolifique, trop dangereuse. Il fallait y remédier et ma Reine avait décidé de s'y rendre en personne pour taper elle même du poing sur la table. Une image bien sûr lorsque l'on connait ses méthodes face aux récalcitrants et aux insoumis. Réunissant la Cour du Conseil, elle avait alors mis au pilori ceux et celles qu'elles considéraient responsables de cet échec et de cette décadence. Ducs, comtes, marquis, vicomtes, barons... Personne, quelque soit leur rang, n'avait été épargné et tous les titres avaient été redistribués. Telle était la réalité. Mary ne s’embarrassait pas d'éléments inutiles ou inefficaces, elle redistribuait les cartes dès que cela était nécessaire, attaquant le mal par le mal, cautérisant la plaie avant que l'infection ne se propage. A elle seule, elle avait mis à mort pas moins de quarante deux vampires cette nuit là, tous responsables, après enquêtes et examens minutieux, de l'anarchie présente à Heian-kyō. Un tableau sanglant, macabre, lugubre et pourtant divin. Elle était si belle dans ces moments là... Il émanait d'elle une aura, une puissance... la perfection incarnée. Elle était absolument irrésistible, une véritable déesse. Nous quittons la capitale ce soir, et c'est dans ses draps de soie, froissés par nos ébats, que j'écris ces quelques lignes avant de fermer les yeux jusqu'au crépuscule.

Extrait N°8 des Carnets de Ian McPhail - XXème siècle, date indéterminée

Le monde n'est plus ce qu'il était et chaque jour un nouveau justicier, une nouvelle espèce, une nouvelle menace émergent de l'inconnu. Nous avons alors dû changer nos plans, les risques de tout perdre étaient trop grands. Mais cela n'est qu'un changement d'itinéraire, un contre-temps qui n'altère en rien notre entreprise et notre destinée. Les Immortels domineront le monde, les humains seront à notre merci, il nous suffit juste d'attendre et le temps est bien une denrée dont nous ne manquons pas. Ma Reine a d'ailleurs déjà su rebondir en profitant du chaos ambiant là haut pour mettre en place de nouvelles stratégies en bas. Tous les regards sont braqués sur ceux et celles qui s'exhibent, ceux et celles qui ne réfléchissent pas et se précipitent, aveuglés par leur impatience et leur soif de pouvoir, sous les feux des projecteurs. Tapis dans l'ombre, nous les observons, nous les manipulons. Nous misons sur certains chevaux et nous en interceptons d'autres. Nous n'intervenons que lorsque cela nous parait nécessaire. Nous préparons le terrain pour notre avenir. Ainsi, nous ne sommes pas intervenus lorsque les Kryptonniens ont lancé l'assaut ni lors du coup d'état ratée d'Ocean Master. En revanche, nous avons tiré quelques ficelles et donné quelques coups de pouce lorsque Darkseid a mis en grand péril notre garde manger. Le Syndicat du crime quant à lui nous a laissé totalement de marbre tout comme le déferlement des Sept pêchés capitaux. Des affaires qui ne nous regardaient pas, un divertissement tout au plus. Aujourd'hui, le Culte est plus fort et plus puissant que jamais. Nous sommes infiltrés partout dans le monde, sans même que vous ne remarquiez notre présence insidieuse et obscure tout autour de vous. Nous sentons que notre avènement est proche, il nous suffit de distiller un peu plus de chaos pour pousser nos ennemis à s'entre-déchirer. Il nous faut faire place net pour asseoir notre suprématie et asservir les humains. Faut-il encore d'abord que nous identifions avec clarté toutes les menaces qui pèsent sur nous afin de les éliminer une par une. Qu'elles viennent de l'extérieur ou de l'intérieur de nos rangs... Ma Reine ne veut pas se l'avouer à cause de ses sentiments pour lui, mais Andrew Bennett est l'une de ces menaces. Serais-je capable de transgresser ses ordres, d'aller à son encontre pour préserver notre espèce et garantir la réussite de nos projets? Fut un temps où j'aurais répondu non sans même hésiter, mais ce temps là est révolu. Je te suis fidèle et dévoué ma Reine... ne doute jamais de cela. Tu représentes tout à mes yeux et je ne saurais continuer à vivre sans toi... C'est pour cela que je serai capable aujourd'hui de désobéir à tes ordres, pour te libérer de toi même, pour te libérer de cette seule faiblesse qui pourrait nuire à ton règne. Par amour pour toi, je risquerai sans hésiter de perdre le tien.

✸ La première étape a été accomplie avec succès! Te voilà maintenant validé et cela te donnera un accès complet au reste du forum! S'ti pas beau tout ça hein?    

✸ Si jamais ce n'est pas déjà fait, nous t'invitons vivement à lire le règlement, ainsi qu'à prendre connaissance du contexte (mais nous savons que tu l'as déjà fait), tout comme à lire les différentes annexes que nous avons concocté minutieusement et avec amour!

✸ Présentation terminée, il te reste une fiche générale à présenter: celle des liens et des rps! Cela reste facile, car en plus tu disposes d'un modèle tout beau et tout propre! Et si cela s'allie à ton personnage, tu auras même le privilège de le faire entrer dans le vaste monde des réseaux sociaux! Tout comme il pourra avoir son répertoire téléphonique! Ah, on te facilite tellement la vie, jeune padawan...

✸ Qui n'aime pas les profils tout beau et tout propre? Personne! C'est pour ça que nous t'invitons vivement à remplir les champs de ton profil pour que chaque membre puisse en connaître plus sur toi en un rien de temps!

✸ Les Etats-Unis sont tellement vastes et la population si variée... C'est pour cela que si tu envisages de créer un scénarios pour ton personnage, n'hésite pas à le faire et à engager le maximum d'informations pour que nous en sachions davantage sur lui!

✸ Tu vas sans doute penser que c'est pire qu'à l'école (tu ne peux pas savoir à quel point  ), mais il est nécessaire que tu passes par nos registres, surtout si tu appartiens à une équipe, afin que nous puissions les tenir à jour!  

✸ Nous te souhaitons de bien t'amuser parmi nous! N'hésite surtout pas à participer à nos jeux et à la partie  flood pour encore plus de folie!