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 bloodlust (ANDREW & FAITH)

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The Watcher


The Watcher

the omniscient

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Date d'inscription : 06/12/2016
Face Identity : A ghost.
Crédits : starfire.
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Age du personnage : Infini.
Profession : Gardien des âmes.









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MessageSujet: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyMar 3 Déc - 18:31

bloodlust
loterie du rp
L'orage gronde et une pluie diluvienne s'abat sur la capitale de New Themyscira. Seuls quelques éclairs illuminent la nuit autrement noire comme de la poix. Mais quand bien même la nuit est tombée et aucune activité humaine, atlante ou amazone n'est à détecter, il serait fou de croire que la ville est déserte. Bien au contraire, chacun espère être couvert par les ténèbres. Whitechapel n'échappe pas à la règle. Depuis les toits, des tireurs d'élite surveillent les rues grâce aux viseurs infrarouges de leurs armes, prêts à tirer sur quiconque oserait s'aventurer dans le quartier sans s'être annoncé ou y avoir été invité. Atlantes et Amazones ont dû mal à prendre le contrôle de cette partie de la ville, où la Résistance est plus active que jamais. Non loin, des patrouilles de nuit se déplacent, leurs pas couverts par la mélodie assourdissante de la pluie qui tombe. Affamé, Andrew cherche désespérément de quoi se nourrir et c'est la faim qui l'a conduit dans le quartier tristement célèbre de Whitechapel. Quant à Faith... Elle s'est tout simplement perdue dans ce monde qu'elle ne connaît pas et qui la malmène depuis qu'elle y est arrivée. Face à cette jeune femme égarée, Andrew saura-t-il résister à l'appel de son sang ? Ensemble, sauront-ils échapper à l'ire des Résistants ?
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Faith Cross


Faith Cross

independent soul

Messages : 550
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Face Identity : Sofia Boutella
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bloodlust (ANDREW & FAITH) 6442c1b6da8dc7d1977315962a49b353065d32b5
Age du personnage : 4 millénaires et 4 siècles
Ville : Nomade
Profession : Ex-Chanteuse de Nu-Metal et altenative rock.
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités :
Création


bloodlust (ANDREW & FAITH) Ab38399fabc0165ad64bfc75e6c46cdf

Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyMer 4 Déc - 8:25



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     J’ai froid… Si froid que quelquefois, je doute d’être encore vivante. Chaque courant d'air me tiraille la peau et la pluie de ses gouttes d’eau glaciale, me donne cette impression que des lames me lacèrent la chair par centaine. Mon corps souffre au point que je n’en sente plus mes extrémités, au point que même l’air pénétrant ma gorge crée en moi une symphonie successive de mal aux saveurs diverses de douleur. La déshydratation mêlée à l’hypothermie que j’ai du mal à éviter me font découvrir les délices des enfers. Plus que jamais, je redoute ce sommeil infernal, car si je dors… Je sais que jamais je reviendrais des profondeurs de mes rêves, car c’est le trépas qui m’attend vers les abysses oniriques. Les minutes défilent, puis les heures, sournoises, mes paupières s’alourdissent au fil des secondes. Je ne peux pas rester immobile, je dois espérer que le mouvement me garde parmi les vivants, parmi ceux qui souffrent d’une souffrance qui les rappelle qu’ils sont bel et bien encore de ce monde. Le sommeil, c’est la facilitée faucheuse et impardonnable, je dois tenir.
   Ici, tout est désolé, tout n’est que ruine. Pas une âme qui vive, seulement des bêtes affamées. Les mêmes bêtes qu’on s’amuse à domestiquer, ceux qu’on considère comme les meilleurs amis de l’homme et qui présentement, nous chasse en meute dès lors qu’on est une proie facile. Échapper aux chiens sauvages a été pour moi ce qu’il y a de plus éprouvant, m’écorchant le bras durant la fuite. Le sang stoppé grossièrement par un bout de tissu sacrifié sur ce que je porte, me laissant moins d’endroits où me couvrir de ce froid, sans doute soufflé depuis le Jotunheim de la bouche d’Ymir, le géant de glace. Non pas que je crois aux divinités Nordiques, mais les mentionner est toujours très cool. Tout est désolé ici, tout n’est que ruine, mais la question que je me pose, est : comment, diable étais-je arrivée ici ? Je suis persuadée que je descendais de scène sous l’acclamation d’un publique ivre et déchaînée. D’ailleurs, je me souviens encore que lorsque je réalisai réellement où j’étais, j’avais encore le micro dans ma main, balancé sur le premier chien fou      

    Qu’est-ce qui est réel, qu’est-ce qui est de l’ordre du rêve ? Suis-je en train de nager en plein délire ou bien, tout ce que j’ai vécu ou cru vivre, c’était ça le rêve ? Et Dieu sait que je suis bel et bien éveillée présentement, car après ces trois jours à cavaler et fuir des dangers primitifs, tout mon être se trouve désormais écrasé par le poids d’une fatigue de plus en plus insurmontable. Si je m’assois, je ne me relève plus. Si je m’arrête, je m’effondre. Mon corps tremble, mais pas de froid. Je vacille et ma vue se trouble, tandis que les lumières semblent infiniment éblouissantes quand elles en viennent à l'aube. Je me surprends à marché les yeux fermés, la panique grandissante ne suffit plus à me réveiller, l’adrénaline n’entend plus mes appels. Alors que je ferme inconsciemment les yeux, j’entends un bébé pleurer à travers le brouillard nocturne.
   Des pleurs qui s’arrête aussitôt que j’ouvre les paupières dans un sursaut indésirable. Regarder autour de moi fut inutile, je ne voyais rien d’autre que l’obscurité. Elle m’aveugle et me force à m’appuyer contre le mur le plus proche en même temps que j’avance. Au creux du ventre, je sens de nouveau l’essence du sommeil me regagner, mais cette fois, je suis assez forte pour garder mes paupières ouvertes, assez forte pour ne pas me jeter dans les bras de la Mort éprise de mon ombre. À nouveau, l’écho des pleurs d’un bébé raisonne à travers les ruines, des pleurs qui semblent si proche et si lointain à la fois. Je ferme les yeux à nouveau, car je suis faible, tellement faible que je finis par m’écrouler, dos au mur. Le besoin de dormir finit par m’assaillir… Cependant, encore consciente, je l’entends ce bébé qui me sauve de la chute et me permet d’ouvrir à nouveau les yeux. Des pleurs continues, des pleurs qui ne s’arrêtent plus. Je baisse alors la tête et je fixe mes bras... Je constate alors que je tiens ce bébé.

    Il pleure et inconsciemment je commence à le remuer tout doucement dans un rythme délicat. « Shuuut, tout va bien. » Je tente de le rassurer comme je le peux, comme… une mère devrait le faire, je crois. « Mais comment t’es arrivée là, toi ? » Ma voix est douce, bien que paumée par la situation. Est-ce que j’hallucine à cause de la fatigue ? Pourtant, le bébé semble réel, il est chaud et ses larmes sont chaudes. Mon dieu, son petit corps contre le mien me réchauffe un petit peu aussi. Oui. Ca ne peut donc pas être une hallucination. Oui. Mais comment est-il arrivé dans mes bras ? Comment peut-on abandonner un enfant de cette manière et si facilement ? « Comment je vais t’appeler, je ne sais même pas ton nom ? » Ma voix était cassée malgré tout par la déshydratation et gèle. Quoi qu’il en soit, je recouvris l’enfant qui était nue jusqu’à maintenant avec ce que j’avais sur moi. Je souffrirais davantage tant pis, la sécurité de l’enfant est plus important. « Vu que t’es une fille, je vais t’appeler… Ellie ! Qu’est-ce que tu en penses, hein ? » Lui parler, continuer à lui parler. Oui. Le bébé écoute et arrête de pleurer, tandis que moi, je reste éveillée.
   Je me lève et reprends la route. « On va essayer de se trouver un endroit, il y a des chiens vraiment, vraiment pas très gentils ici. Et puis après on essayera de trouver ta maman et ton papa, d’acc ? Good girl ! »
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyVen 6 Déc - 2:29

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deeply into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Dieu. Ce stupide Dieu. Comment a-t-il pu laisser la situation en arriver là ? Je suis bien conscient qu’il m'avait tourné le dos depuis déjà de nombreux siècles. Certaines personnes trouvaient ça plutôt ironique que moi, Vampire, je sois un croyant. Tout d'abord, ils ne connaissaient pas réellement la définition de l'ironie. Et en second lieu, eh bien, comment pourrais-je ne pas l’être? Après tout, j’avais rencontré le premier homme à devenir un meurtrier, Caïn ; ce serait assez présomptueux de ma part de prétendre que je ne croyais pas en lui. De plus, je n'étais pas celui qui avait rompu notre relation, c'est Lui qui l'avait fait. Oui c’est vrai, je ne crois pas vraiment en une religion en particulier, bien que je fusse élevé dans le Protestantisme, et ce pour une bonne raison ; le plus j’ai commencé à en apprendre sur le monde mystique, plus j’ai découvert que la plupart des religions ne connaissaient pas vraiment cette entité que nous appelions souvent la Présence, mais tout cela n'avait pas du tout la moindre importance en ce moment.

La seule qui en avait, c’était le fait que j’étais affamé.

Ma tête, mes pensées, s’en retrouvaient complètement brouillées. Mes muscles étaient raides et mes mouvements avaient perdu leur grâce naturelle habituelle. D'autre part, je ne pouvais plus contrôler ma force aussi bien que je ne le puisse d’ordinaire. J'avais l'impression qu’une simple tentative d'ouvrir une porte se terminerais avec une poignée broyée dans ma main, dissociée de ladite entrée. C'était comme si tout mon être était prêt au combat, prêt à saisir et à écraser toute source potentielle de nourriture - ou plutôt proie - pour satisfaire la faim qui engourdissait le reste de mes fonctions corporelles. Je sentais à peine la pluie et le froid que mon corps aurait de toute évidence dû ressentir ne semblait même pas s'enregistrer dans mon cerveau. Ma température corporelle, d’ordinaire déjà anormalement froide, était probablement glaciale au toucher, ce qui n'aidait sans doute pas le fait que mon être soit si tendu. Oui, tout ceci n’est rien de plus qu’une façon très élaborée pour moi d’expliquer un fait des plus évidents : j'avais besoin de sang.

Pire. Je voulais du sang.

Après mon arrivée sur Terre-4, j'avais passé la majeure partie de mon temps à me cacher du soleil et, lorsque la nuit était tombée, j'avais volé dans tous les sens dans ma forme embrumée, essayant désespérément de trouver un hôpital ou une clinique pouvant contenir des poches de sang qui aurait pu traîner. Tristement, ma recherche s’était révélée rien de plus qu'infructueuse et, après plusieurs heures, j’avais dû reprendre ma forme ordinaire, trop assoiffé pour continuer à utiliser mes pouvoirs sans ménagement, car tout ce que cela ferait serait de rendre ma situation encore plus périlleuse. Et puis voilà que le pire se produit ; l'odeur du sang m’enivra et me guida dans une direction, comme le feu attire les papillons de nuit. Comment diable j'avais réussi à détecter cet effluve dans cette tempête, si loin de son point d’origine et dans cet état, je n'en ai aucune idée. Tout ce que je savais, c'est qu'elle était suffisamment proche, quelques centaines de mètres au mieux, même si je ne la voyais pas encore. D'une manière ou d'une autre, mon corps fut soudainement pris d’une énergie renouvelée. Mes pas en étaient plus rapides, plus assurés et ma bouche en salivait. Peu importe qui elle était, elle avait besoin de courir. Je savais que j'étais assez fort pour combattre mes pulsions normalement, mais la terrible vérité était que je n'avais pas mangé depuis quelques jours avant même d'être transporté ici par la personne qui m’avait parlé à mon arrivée. C'était mauvais. Très mauvais. Peut-être juste un avant-goût. Je n'avais pas à la tuer. Non, je ne tuerais pas. Je ne pourrais jamais le faire. Je n'avais rien fait de tel depuis des siècles. Je priai ce Dieu stupide de tout faire en son pouvoir pour ne pas me laisser la tuer.

Qu'il me frappe de sa colère divine à la place.

Je l’avais rattrapée, elle se tenait là, immobile pendant un instant, aussi mûre que n'importe quel autre bon repas que j’avais mangé auparavant. Car c’était tout ce que je voyais à ce moment quand mes yeux se posèrent sur elle. Mon souffle était lourd et profond, mes sens se retrouvèrent soudainement aussi pointus qu’ils ne l’étaient d’ordinaire et les quelques pas nécessaires pour franchir la distance qui nous séparait trahissait définitivement ma nature inhumaine pour tous ceux qui auraient eu les yeux poser sur ma personne à ce moment ; je m'étais rapproché si rapidement d’elle que je n'aurais été rien de plus qu’une silhouette floue pour des yeux humains.

Mais, à peine un mètre devant elle, je m’arrêtai abruptement.

Un bébé ? Qu'est-ce qu'un bébé faisait ici ? Cet endroit n'était-il pas la fin du monde sur cette foutue planète ? Bien sûr que j'avais reconnu Londres malgré toute la destruction et les ruines ; j'étais né en Angleterre après tout. Soudainement, le nuage qui embrumait mon esprit se dissipa. Non. Je ne pouvais pas attaquer cette jeune femme. Je devais la protéger. La protéger elle ainsi que son bébé. Toujours abasourdi par cette constatation, par ce que j'avais presque fait, par ce que ma soif qui retentissait toujours dans mon crâne malgré tout, je la regardai attentivement. Je... je connaissais cette femme. Ou du moins je pensais la connaître ; je ne savais pas si elle venait d'ici ou de mon monde. Comment pourrais-je le savoir ? Mais ça n'avait pas d'importance pour moi. Je n'allais certainement pas jouer au jeu de ce monstre tordu et assassiner qui que ce soit, peu importe de quelle Terre il ou elle venait. Parce que mon corps s'engourdissait à nouveau, il m'a fallu quelques essais pour que ma voix se lève enfin et quitte ma gorge. « Finola ? Faith ? » Je devais parler un peu plus fort que je ne l’aurais fait normalement dans cette situation, car la pluie retentissante empêchait les sons de porter aussi aisément qu’ils ne le pouvaient ordinaire. Ma voix était enrouée, ma faim et mon combat interne pouvant sans aucun doute être perçus par quiconque prêtait une attention suffisamment délicate au ton de ma voix.

« Tu es blessée. »

Ce n'était pas une question. C'était un fait. Un fait qui m'avait presque fait plonger des crocs acérés dans la douce chair tendre de son cou. Je l'observais tranquillement. Elle avait l'air aussi secouée que moi, mais pour une raison différente. Le froid devait être en train de l’emporter sur elle, évidemment. C'était si facile pour moi d'oublier une chose aussi banale compte tenu de le fait que je pouvais marcher complètement nu dans le froid de l'hiver sans jamais ressentir un simple frisson. « Viens, il faut vous trouver un abris. Ton bébé ne pourra pas combattre le froid aussi longtemps que tu ne le peux. » Je savais que je la terrifiais probablement à ce moment précis. Je ne pouvais certainement pas lui en vouloir si c'était le cas. Mais elle devait m'écouter, me suivre. Je pouvais protéger elle et son bébé. J’allais les protéger.

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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyVen 6 Déc - 4:12



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Finola… Encore ce nom… Un nom qui me paralyse dès l’instant que je l’entends, me demandant comment je pouvais en être témoin dans un autre monde que le mien. J’ai déjà entendu ce nom de la bouche de deux autres personnes. Oui, la première était venue me voir à l’hôpital, il y a de cela un an pour me demander si je connaissais une certaine Finola, du moins si ce nom ne m'évoquait quelque chose. La deuxième fois, j’ai croisé une jeune femme blonde qui semblait me prendre pour une autre et m’avait appelé sous cette appellation. Ces deux expériences s'étaient déroulées dans mon monde, alors comment était-ce possible que je puisse entendre ce nom ici. Je n’avais évidemment pas osé me retourner, songeant que j’étais peut-être finalement hantée par une forme de folie grandissante. Ne sachant pas si ce que je vivais présentement était réel ou une honteuse chimère me pourrissant le cerveau. Je me sentais en train de sombrer, sombrer dans une peur dont j’étais indubitablement prisonnière.
     Je ne voulais pas me retourner, je ne voulais pas donner de forme à cette voix qui ne m’était pourtant pas étrangère. Même si tout mon être ressentait le besoin de trouver à nouveau une voix sur un visage autre que celui du bébé. Je me sentais seule et cette solitude m’angoissait autant qu’elle me peinait. Je voulais voir une autre personne, je voulais à nouveau sentir la sécurité. Mais je redoutais d’être exposée à une autre forme de cauchemar dont mon esprit n’en reviendrait sans doute pas. Je me demandais si je devais faire comme si je n’avais pas entendu, continuer à avancer sur le chemin qui me semblait le plus réel. « … Faith ? » Bouleversée d’entendre à nouveau mon nom après ces derniers jours, je ne résistais cette fois guère à l’envie de connaître celui qui provoquait en moi tout cet émoi. Je le fixais ahuri lorsque mon regard se posa sur lui. Est-ce que c’était bien lui, ou bien est-ce que j’hallucinais réellement ? Un mirage sournois existant pour corrompre mon esprit

      « Andrew ? » Était-ce bien devant moi le gérant du Black Velvet, au cocktail si particulier et au café d’une saveur assez unique ? « Comment... » Je ne pus terminer ma question, interrompu par un éclair illuminant ces cieux déchaînés qui fit à nouveau pleurer la petite chose fragile entre mes bras. Protégeant au mieux le bébé de ce déluge, je le berçai à nouveau pour tenter de le rassurer. La voix du gérant du Black Velvet retentit à nouveau pour m’annoncer que j’étais blessée. J’avais beau être dans un état d’épuisement certain, mais j’étais persuadée que l’obscurité ambiante ne permettait pas de voir mon bras écorché, dissimulé en plus de cela en dessous du bébé que je portais. Comment pouvait-il le savoir ? Car il le savait, sa phrase n'avait rien d'une question, il y avait bien trop d'assurance dans son intonation. Je sais que la pluie rendait les sons plus difficile à entendre et les odeurs moins perceptibles aussi, c’était la raison pour laquelle j’ai pu échapper aux chiens, incapables de remonter jusqu’à moi sous ce torrent céleste.
     Cependant, je pouvais malgré tout entendre et réagir aux sons des flaques d’eau quand on les piétine en marchant ou en courant dessus. Comment Andrew s’était-il approché de moi sans que je l’entende ? Ma fatigue ne pouvait pas tout excuser, j’étais consciente, ainsi que j’étais attentive et vigilante depuis que ce bébé avait été abandonné dans mes bras. Était-il ici bien avant que j’arrive ? « Chuuut, tout va bien. » Répétais-je en remuant le bébé, mon regard ne lâchant pas Andrew pour autant. Non pas que je n’avais pas confiance en lui, mais surtout pour m’assurer qu’il ne disparaîtrait pas subitement comme il était apparu. Car ce que je redoutais le plus dans cette histoire, ce serait de me retrouver à nouveau seul après avoir eu l’espoir d’une présence familière enfin retrouvée. Je ne voulais pas subir ça, je ne voulais pas que ce cauchemar se réalise. En effet, intérieurement, je ressentais une joie inestimable à le revoir lui et peu importe qu’on ne se connaissait pas si bien que ça.

      Je voulais croire que c’était le Andrew de mon monde… À sa dernière demande, je restai au début immobile, le fixant quelques secondes avant de me décider à l’approcher. La seule chose que je fis une fois près de lui, c’est de poser une main délicate sur sa joue glaciale. « Tu n’es pas un mirage. » Et quand je le constatai enfin, une chaleur gagna mon cœur et des larmes de soulagement coulèrent le long de mes joues, dissimulées sous les gouttes de pluie s’écrasant sur mon visage avec acharnement. Sur le coup, cet homme était l’espace d’un moment devenu mon univers, lui qui me sauva de ma solitude grandissante. Je retirai ma main, bien qu’ayant noté la froideur de son corps, je renonçais à le déshumaniser pour autant, car il était le seul à pouvoir porter pour nous deux et ce bébé, le flambeau de l’espoir. « Je te suis, Andrew Bennett ! »
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptySam 7 Déc - 22:44

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

L'éclair qui avait interrompue Faith illumina également les traits de cette dernière. Je savais déjà qu'elle se trouvait alors dans un état terrible, car mes yeux pouvaient clairement remarquer tous ses traits dans l'obscurité. Mais voir son visage s'illuminer ainsi, ne fût-ce qu'un instant, me fit serrer la mâchoire. Comment en était-elle arrivé là ? Pour être honnête, elle avait probablement eu de la chance d'être toujours en vie. Bien que j’eusse réussi à m'empêcher de lui faire du mal, il y avait beaucoup d’autres menaces ici pour quelqu'un comme elle. Pour une humaine fragile et isolée. Elle devait avoir une bonne étoile qui veillait sur elle. « Oui, Faith, c’est bien moi. » Habituellement, ça aurait été plutôt dérisoire de mettre l'accent sur ce dernier mot. N’importe qui avec une paire de yeux fonctionnels pouvait évidemment constater que c'était moi. Mais dans cette situation des plus particulières, ici, sur Terre-4, dans ce dôme où nous étions piégés et censés tuer ou être tués, s’assurer de lui faire comprendre qu'elle parlait bien avec l'Andrew qu'elle connaissait et pas une étrange version alternative de ma personne, si une telle chose existait, était inestimable à mes yeux.

Je regardais le bébé qu'elle tenait dans ses bras. Elle semblait avoir fait un travail remarquable pour ce qui était de le protéger. Un peu trop remarquable à mon goût d’ailleurs. Comment se faisait-elle qu'elle se trouvait dans un état pitoyable - de toute évidence à risque de bientôt souffrir d'hypothermie - et ensanglantée, alors le bébé semblait pourtant être en si bonne condition, comme s'il n’avait pas été au milieu de cet endroit maudit depuis très longtemps. Ce fut seulement à ce moment que l’idée que Faith l'avait peut-être trouvé quelque part dans les environs, tout récemment, et que ce bébé n’était peut-être pas du tout le sien après tout. Non pas que je savais à l'époque si elle avait un bébé ou non ; après tout, elle et moi, nous étions à peine des connaissances. Je l'avais rencontrée quelques fois alors qu'elle visitait le Black Velvet, rien de plus. Et la seule raison pour laquelle nous connaissions bos prénoms respectifs était parce que je m’étais fait un point de l’approcher ; j’avais reconnu immédiatement son visage, son odeur et même la façon dont ses cheveux tombaient sur ses épaules. J’avais alors pensé qu'elle était cette femme que j'avais rencontrée il y a si longtemps : Finola. Mais, de toute évidence, après lui avoir parlé, je m’étais rendu compte que ce n’était pas du tout le cas, même si Faith était bien plus que seulement l’image tout craché de celle que j’avais connu autrefois. Pour être honnête, toute cette situation m'avait laissé perplexe. Était-elle une réincarnation de Finola ? Une anomalie temporelle inexplicable ? Un doppelgänger ? Je ne savais pas quoi en penser alors, et je ne le savais toujours pas plus maintenant que nous nous tenions dans les rues de cette réplique désolée de Londres. « Est-il le tien ? » Je dis cela en tendant le bras doucement vers le petit être vivant, qui était recouvert par ce qui, du moins je le supposais, devait être les vêtements qu'elle aurait sinon dû porter. Mais au lieu de toucher le bébé, ma main retrouva hâtivement sa place près de mon corps, trop inquiet par ce que le fait de toucher un être vivant pourrait bien me faire en ce moment. Les bébés ont toujours eu un certain effet étrange sur ma personne. Ou du moins, depuis que j’étais devenu un vampire. Ils me déstabilisaient. Il ne fallait pas se méprendre, j'adorais les bébés ; la vie a toujours été plus que chère à mes yeux et les enfants personnifient le cœur même de cette conviction. Alors pourquoi me sentais-je toujours aussi bizarre et pas à ma place à chaque fois que je me trouvais l’environnement immédiat d’un de ces petits miracles de la vie ? Je suppose que c'était parce que je ne pourrais jamais en avoir un. Pitoyable, non ? Comment pouvais-je toujours laisser l'amertume me tourmenté pour un fait aussi insensé et que je connaissais depuis si longtemps ? Pourtant, ce n'était pas si difficile à comprendre :

Je vivrais éternellement, mais j’étais condamné qu’à ne prendre la vie. Jamais la créer.

Quand elle tendit la main dans ma direction, je ne pus m'empêcher de fermer les yeux, anticipant - avec autant d’effroi que de consternation - le moment où sa peau entrerait en contact avec la mienne. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi elle faisait cela. N'avait-elle pas réalisé à quel point sa présence consistait déjà en soi à une véritable torture ? Oui, je savais à quel point cette dernière question était complètement injuste envers sa personne. Sa main était d’une froideur alarmante, mais, étant donné à quel point ma température était moindre à comparer la sienne, elle me sembla tout de même chaude au toucher. Son contact envoie immédiatement des frissons dans ma colonne vertébrale. Et pendant un moment, je pensai qu'elle l'avait fait ; qu'elle venait d'écraser tout le peu de contrôle sur ma soif de sang que ma volonté avait pu rassembler et que j'étais sur le point de perdre la raison. Mais ça n'arriva pas. Au lieu de cela, j'ouvris lentement les yeux pour assister à l'épiphanie qui s’afficha sur son visage - ce qui sembla se produire une milliseconde à la fois pour quelconques raisons - et ma faim était soudaine complètement sous contrôle. Comme si rien ne s’était passé. Sa main quitta ma joue et je doute que je l’aille ne serait-ce que remarqué durant cet instant fugace. « Je suis vraiment là et je ne m’en vais nulle part » la réassurais-je calmement après avoir digéré ses mots. Mais elle n'avait pas besoin d'être rassurée. Ou du moins, si c’était le cas malgré tout, elle le cachait plus que bien. À ce moment, elle semblait presque heureuse. Elle me suivrait, m’avait-elle annoncé. C'était peut-être une erreur de sa part. Mais je serais damné si je ne faisais pas tout ce qui était en mon pouvoir pour m'assurer qu'elle et le bébé se rendait en toute sécurité dans un endroit chaud.

Et donc nous nous étions mis à marcher. Nous devions trouver un abri de fortune très, très bientôt. Faith avait enlevé le haut qu'elle avait dû porter pour protéger le bébé, et, même si je comprenais et respectais sa décision, j'étais tout aussi inquiet par son bien-être que pour celui de l'humain miniature qu'elle tenait entre ses bras. J'étais à quelques pas devant elle, essayant d'utiliser mes sens, alors émoussés, au mieux de leurs capacités pour détecter tout danger potentiel. Ce n'était pas facile. La tempête était un sérieux obstacle, et l’aurait probablement été même si je n’étais pas affamé. La pluie était si épaisse, la nuit si sombre, que nous pouvions à peine voir quoi que ce soit passé, disons, environ 30 mètres devant nous. Mais ce n'était pas que du mal ; cela signifiait que tous les autres personnes - choses - qui les entouraient souffrait également de cet handicap. Et j'avais vu des choses potentiellement désagréables dans les environs pendant que je me déplaçais dans les airs sous les traits d’une brume épaisse. C’était à la fois une bénédiction et une malédiction. Il n'a pas fallu longtemps pour mon intuition m’ordonne de m’arrêter dans mes gonds. « Un instant » avais-je dit abruptement, même si je n'étais pas encore convaincu qu’il y avait vraiment de quoi s’alarmer. Mieux valait prévenir que guérir. Il y avait de fortes chances que je n'avais pas parlé assez fort et qu'elle n’aille pas eu l’aptitude requise pour entendre ma voix à ce moment précis, mais ma main levée l'a probablement alertée d’une façon ou d’une autre. Je me concentrai sur tous les sons ambiants que j’arrivais à capter, en fermant les yeux et en arrêtant de respirer, ce qui était après tout qu’optionnel pour moi, pour essayer de chasser tous les signaux inutiles alors que j’essayais de déterminer exactement ce qui avait bien pu m'alerté. Ça n'avait pris qu'un court instant avant que mon ouïe me confirme que tout était bel et bien réel. Nous n’étions pas seuls. Et donc je marchai vers Faith, pour rapprocher mes lèvres de son oreille, jusqu’à en être si près d’elle que son battement de cœur en résonnait dans toute ma personne, pour qu'elle puisse m'entendre alors que je maintenais ma voix toute basse, faisant de mon mieux pour éviter d'alerter ceux à qui appartenaient ces pas. « J’arrive à entendre des pas tout près d’ici. » Et il en avait beaucoup. Beaucoup trop pour je puisse déterminer combien de personnes constituaient ce groupe. Bien que, même si nous parlions à un ton normal, il y avait une bonne chance que ses inconnus ne puissent toujours pas nous entendre. Mais l'enfant dans les bras de Faith... Eh bien, disons simplement que les bébés pouvaient être très bruyants quand ils le voulaient. Il ne restait plus qu’à espérer qu’il reste aussi silencieux que nous.

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Faith Cross


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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyDim 8 Déc - 5:56



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Quand il me confirma que c’était bien lui, bien l’homme que je connais de cet autre monde, le nôtre, je ne pouvais plus désormais douter de ce qui était réel et de ce qui ne l’était point. Nous avions, par une force mystérieuse, bel et bien changé de réalité. C’était complètement fou, mais c’était une réalité à laquelle nous ne pouvions échapper comme je le faisais jusqu’à maintenant à l’aide du déni. Les yeux levés vers ce ciel sombre, illuminé quelquefois par des flashs aveuglants, je songeais que mourir sans même savoir pourquoi j’ai été transportée dans cet univers parallèle serait tout bonnement dégueulasse. Oui, si j’étais morte, cela aurait été injuste, moi qui n’avais toujours pas les réponses aux raisons pour lesquelles j’avais perdu la mémoire, ou le fait d’avoir était retrouvée nu, plongée dans le coma, dans cette forêt du Maine. Voilà que je devais déjà subir une autre atrocité dont je n’avais à nouveau que les stigmates douloureux marqué sur le corps.
     Son regard perdu sur la petite chose entre mes mains, il me demanda si l’enfant était le mien, tandis qu’il leva une main timide dans la direction de la gamine. Une main qui fut interrompue dans sa course et qui regagna aussitôt l’endroit d’où il venait. J’ignorais pourquoi, mais ce simple geste m’avait attristé en l’espace de quelques secondes. L’idée de renoncer à cette tendresse, comme si cela lui était inaccessible, j’étais capable de me voir en cette détresse. Oui. Il y avait en moi comme un écho à ce geste, j’avais l’impression d’avoir aussi renoncé à quelque chose que j’aimais terriblement. Mon cœur palpita à cette idée douloureuse, mais je n’avais aucun moyen de connaître ce qui causait cette douleur, aucun moyen de me rappeler ce que j’ai perdu de si précieux. Je serre délicatement le bébé dans mes bras, comme pour chercher un réconfort soudain. « Non, elle a été abandonnée, la pauvre. » Lui répondis-je alors tout en m’assurant que le visage de l’enfant était couvert comme il le fallait.

      Ma main posée sur son visage, j’étais en droit de me demander : quelle force étrange - ou folie - m’habitait pour ne pas réagir à cette peau glaciale. Malgré le temps que ma main passa sur cette joue, il n’y avait aucune source de chaleur qui en ressortait. C’était comme si je touchais un objet, quelque chose de dépourvue de vie, pour sûr. Si c’était une étrangeté de la nature qui aurait sans doute dû m’alerter d’une quelconque manière, je ne voulais pas cracher sur le peu d’espoir qu’il me restait. Je n’étais pas non plus en position de choisir la prudence, j’étais déjà à bout de force et il se révélait du miracle que j’eusse trouvé l’énergie de me mouvoir à nouveau. En cela, je devais certainement remercier ce bébé, il m’avait donné l’essence de volonté qui me permit de repousser mes limites physiques et mentales au moment où j’avais lâché prise et abandonné. C’était comme si une entité l’avait envoyé pour m’éviter le pire, peut-être qu’après toutes ces misères, Dieu avait enfin un peu pitié de mon âme, lui qui ne semblait guère vouloir répondre à mes prières.
     J’observais Andrew, malgré mon état, je n’étais pas dupe au point d’ignorer ce que j’avais sous les yeux. Cette froideur, ce teint de peau que je reconnaissais cadavérique malgré l’obscurité et que j’ai toujours trouvé sexy en le voyant de loin dans son bistro, coloré et meublé aux styles victoriens. J’aime ce qui sort de l’ordinaire et qui paraît quelque peu morbide. Je pensais que c’était un genre de style que c’était donné Andrew, j’avais déjà vu cela avant lui chez des gothiques qui se maquillaient de sorte à blanchir leur peau afin de faire ressortir leur look. Mais sous ce déluge infini, le maquillage n’aurait eu aucune possibilité de tenir. Sa peau était donc naturelle, son corps était aussi naturellement dépourvu de chaleur, il restait froid malgré le contact de ma main. Sans savoir ce qu’il était, il n’y avait aucun doute dans mon cœur quant au fait qu’il était en aucun cas un être appartenant au monde des vivants. Peut-être avais-je trop lu de fiction pour en arriver à une telle hypothèse ? Mais en cette soirée, dans un autre monde, la fiction semblait avoir dépassé le réel. Alors, je pouvais peut-être pour ce soir me poser des questions irrationnelles.

      Sa voix semble dure, peut-être étouffée, il y a une intonation étrange. C’était sans doute à partir de cela que le sentiment que lui aussi n’allait pas bien vint à se faufiler dans mon esprit. Mais ce que je gardais en moi, c’est qu’il était vraiment-là et qu’il ne s’en irait nulle part comme il me l'annonça. Peu importe ce qu’il était à l'heure actuelle, pour moi, il devait forcément être envoyé par Dieu. Alors, je le suivis sans une once d’hésitation. Silencieuse, je me concentrais sur le bébé et après quelque temps dans mes bras, sous la chaleur que je lui procurais, Ellie avait réussi à s’endormir. Ses pleurs auraient suffi à attirer sur nous la meute de chiens. Et seule, j’aurais été incapable de protéger l’enfant tout en me protégeant moi-même. Peut-être que c’était pour ça que ses parents l’avaient abandonné, bien trop effrayés à l’idée d’attirer les engeances de ce paysage chaotique. Quelle tristesse… Je ne pourrais pas prendre cette décision même si ce choix m’était offert, je préférerais de loin mourir avec le bébé.
     Je luttais toujours pour garder la force de ne pas sombrer dans la fatigue, je ressentais tout mon corps. À chacun de mes pas, je priais mes jambes de supporter encore un peu mon poids, de ne pas flancher malgré la souffrance. Mais je fus forcée de m’arrêter pour ne pas percuter Andrew qui avait levé une main, il m’avait sans doute annoncé de s’arrêter, mais je n’avais rien entendu. Il annonça après un instant de silence, à fixer le vide, qu’il avait entendu des pas tout près de nous. Je ne répondis rien, me contentant de regarder autour de nous. Comment ? Comment pouvait-il entendre quelque chose avec cette pluie ? Je n’entendais rien, pas même les pas dans les flaques d’eau qui faisaient un bien meilleur son. Peau pâle et froide, sens qui semble développer ? « Putain, t’es Edward Cullen ou quoi ? Tu brilles le jour aussi ? » Chuchotais-je à mon tour, de l’humour, c'était ce qu'il fallait pour apaiser l’angoisse qui grandissait indubitablement dans mon cœur, dans cette situation alarmante.

      « Désolé, je ne suis pas encore habituée à toutes ces conneries de méta-humain à cause de mon amnésie. J’imagine que tu en es un ? Qu’est-ce qu’on fait, on contourne celui, ou ceux que tu as entendu ? C'est peut-être des gens comme nous ? » Dis-je en lui faisant comprendre que je l’associais à ces mecs avec des pouvoirs. Autour de nous, il n’y a que des ruines, rien où s’installer. Derrière, il y avait à coup sur les chiens, je ne voulais sincèrement pas y retourner ? Que pouvions-nous donc faire ?
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyLun 9 Déc - 18:08

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Sa question ludique me fit pincer l’arête de mon nez pendant un court instant. Pas encore. « Oui, et tu n'es pas Bella Swan. Fait donc un peu attention à tes pensées » ai-je répondu en plaisantant, un petit sourire - qui se voulait rassurant mais qui se révéla rien de plus qu’ironique - d’affiché sur les lèvres alors que j’étirais mon bras dextre dans sa direction, pour déposer délicatement la pointe de mon index son sur front. J'avais entendu ma juste part de blagues et de comparaison sur cette série, "Twilight", au cours de la dernière décennie. Depuis la sortie de ce premier film, c’était devenu un peu inévitable. Habituellement, je n'étais pas d’ordinaire très tolérant envers ses références : elles n'étaient pas du tout innovatrices et les gens continuaient à les lancer comme s'ils pensaient être les premiers à y avoir pensés. "Hilarant." Mais je comprenais bien que c'était juste un moyen pour Faith d’évacuer et d’atténuer cette tension. Cette peur qui devait la ronger de l’intérieur. Non, contrairement à ce que ma petite plaisanterie pouvait sembler impliquer, je ne pouvais pas du tout lire dans ses pensées, mais je n'avais jamais été doué pour ce qui était de faire des plaisanteries. Je ne confirmais, ni ne niais, quoi que ce soit avec cette réponse. Ce n'était pas comme si je ne voulais pas qu'elle sache ce que j’étais vraiment, mais je ne voulais pas qu'elle ait peur non plus, pas maintenant. Je me promis simplement de tuer toute forme de confusion quand elle serait saine et sauve loin de cette pluie et de tout ce qui pouvait les attaquer dans les rues désolâtes de Whitechapel.

M’être rapproché aussi près de sa personne était sans doute une erreur. Son parfum me rappelait la première fois que j'avais rencontré Finola, il y avait si longtemps maintenant. C’était exactement un mois suivant le Grand incendie de Londres, la nuit du 6 octobre, en 1666. Je me souvins la façon dont la reconnaissance avait remplacé la détresse qui était visible sur son visage, alors que je lui offrais un sourire rassurant après lui avoir apporté mon aide. Un geste qui avait en quelque sorte invité un câlin des plus naturels sans que je ne m’en aperçoive. Et tout comme Faith, elle sentait l'odeur mélancolique de l'automne. Avec un arôme de cannelle. Et ses cheveux sombres, tant qu’à eux, dégageait la nuit d'une lune de moisson, avec un soupçon de feuilles tombées, croustillantes et brûlés par une exposition incessante aux rayons du soleil, qui se camouflait subtilement sous les effluves plus agressifs de son parfum.

Cette rencontre avec Finola… Elle s’était produite lors d’une nuit particulièrement lumineuse. Je me souviens de l’air épais et humide qui pesait sur nos épaules. Les rues étaient pour la plupart vides, comme c'était généralement le cas à cette heure de la nuit. Par conséquent, mon attention fut facilement attirée vers la rue où Faith s’était presque retrouvée enlever par quelques ... quelques anomalies étranges que je n’avais jamais vues auparavant malgré le siècle que je comptais déjà alors à mon nom. C'étaient des cadavres vivants, mais ils n'étaient en rien similaire aux miens. Je pouvais aisément détecter les fragrances désagréables provenant de leurs cadavres pourris. Bon, je n'avais aucune idée de qui - ou de quoi - ils étaient, mais ils essayaient d’embarquer de force une femme sur une diligence et il était tout simplement hors de question que moi, Vampire, je fusse sur le point de les laisser s'en tirer avec un tel crime. Comme ils n'étaient rien de plus que des cadavres ambulants, je ne leur ai montré aucune pitié. La vie avait toujours été précieuse à mes yeux, c’est vrai ; j'ai toujours refusé de tuer des humains, même si parfois ils le méritaient à juste titre, par principe. Mais, tout comme les vampires, ils n'étaient plus vraiment humains et n'étaient pas exactement vivants non plus. Cela signifiait que les tuer était parfaitement équitable à mes yeux. Il s'était avéré qu'ils étaient également capables de faire de sorcellerie. Cela fut plus qu’un peu gênant, oui, mais rien qui ne pouvait être surmonté. Après tout moi et mes confrères, nous n'étions pas autant affectés par la magie que les humains ordinaires. Pas du tout à l'abri de celle-ci, loin de là, mais simplement capable de la supporter à un degré beaucoup plus élevé. Ils étaient plutôt durs et ils ne cessaient de se remettre sur pied même sous la brutalité de mes assauts. Rapidement, j’avais compris que je devais littéralement les dépiécer pour les empêcher de se relever. Et alors que je m’exécutai, une épaisse fumée noirâtre et étrange sortait de leurs membres coupés. Mais même cela ne les arrêtait pas complètement. Il s'avère que, tout comme pour les vampires, la tête était la cible idéale ; la sectionner semblait les arrêter pour de bon. Elle avait fait preuve de reconnaissance à mon égard par la suite. Je ne méritais pas ses remerciements ; oui je lui avais apporter mon aide pour se débarrasser de ces créatures, de ces monstres, mais j'en restant un moi-même. Je lui avais rendu son câlin malgré tout. Parce que c'était naturel et la moindre des choses. Les câlins, ce n’était pas vraiment mon truc d’ordinaire. Je suppose que je ne les aimais pas trop parce qu’ils me donnaient la sensation de jouer avec le feu. Mais, pendant ma longue vie, j’avais compris que parfois il fallait laisser le moment guider ses actions. D'ailleurs, un câlin valait parfois mille mots. Alors, considérant que je n'étais pas du genre à parler tant que ça non plus, pourquoi ne pas laisser ce geste inoffensif et libérant parler pour moi, ne serait-ce que de temps en temps ?

Mes yeux furent attirés par la ligne de son cou exposé. Je pouvais entendre ses battements de cœur raisonner dans tout son être, pompant le sang dans ses veines de manière rythmée. Je ne pus m'empêcher de me retourner momentanément en me léchant furtivement les lèvres. Ma soif de sang faisait toujours acte de sa présence tempétueuse. Me voir ainsi me rappelait une histoire dont j'avais entendu parler il y a quelques années. Une histoire de cet homme, Benedict Allen, qui s'était perdu dans la jungle amazonienne pendant trois semaines après le chavirement de son canot. Il ne lui avait resté plus que sa vie et son chien. Après ce qui lui semblait être une éternité, l'homme avait eu l'impression qu'il ne pourrait pas passer la nuit s'il ne mangeait pas, ce qui le mena alors a joué sa dernière carte : il a tué son fidèle compagnon pour sa survie. Le pire était à venir ; il était tombé malade et souffrait de la malaria. Après ne pas avoir mangé pendant quelques semaines, son corps était trop faible pour le digérer de la viande. Il avait mangé son chien pour ensuite le régurgité quelques heures plus tard. Je ne laisserais pas Faith devenir mon chiot. Si ma condition continuait à s’empirer, je me promis de mettre fin à mon existence moi-même. Ou du moins, de me blesser suffisamment sérieusement pour qu'elle puisse m'échapper. Parce que, en fin de compte, j'aimais vivre malgré tout. « Non, je ne suis pas comme eux. Je suis maudit. Et crois-moi, le monde serait un bien meilleur endroit sans des gens comme moi. » Je lui tournais toujours le dos lorsqu'elle m’avait demandé ce que nous devions faire. Comment aurais-je pu le savoir ? Nous commencions à manquer d’options. J’étais conscient du fait que Faith avait besoin de trouver de la chaleur et du repos immédiatement. Je n'aimais pas du tout cela, mais peut-être que notre meilleure option était d'essayer d'approcher ces gens. « Nous allons essayer de leur parler. Restes bien derrière moi, assures-toi de ne pas leur donner de cible. » S'ils décidaient de nous tirer dessus, je pourrais prendre les coups pour elle. Mon corps n'était pas à l'abri des balles, mais ma constitution était beaucoup plus solide que celle d'un humain ordinaire : les balles n'avaient pas tendance à traverser mon corps de la même manière que les humains. Je savais que c'était risqué. C'était un champ de bataille. J'en avais vu suffisamment pour savoir que les humains préféraient généralement tirer en premier et poser des questions plus tard dans ce genre de situation. Surtout que cette fois-ci, leurs ennemis étaient des êtres pratiquement divins. Mais c'était un pari qu’il me fallait prendre. Dans le pire des cas, je devrais attraper Faith et le bébé et nous tirer d’ici si les choses tournaient mal.

Et puis, avec quelques balles dans le corps, je serais moins dangereux pour elle en ce moment.

Et donc, je me mis à marcher dans la direction des pas qui fracassaient les flaques d’eau. J’arrivais à déterminer grâce à mes sens décuplés qu’ils marchaient lentement, comme n'importe quelle patrouille ou groupe militaire s'ils étaient en état d'alerte. Nous les rattraperions assez tôt à ce rythme. « Nous avons besoin d'aide ! Cette femme et son bébé ont besoin d'un refuge ! » criais-je aussi fort que mes poumons me le permettaient, pour que ma voix puisse être entendue le plus loin possible dans cette horrible tempête. Je voulais essayer de les avertir avant que nous ne soyons trop proches, de sorte que s'ils commençaient à nous tirer dessus, j'aurais plus de facilité à sortir Faith d'ici sans mettre sa vie en danger. Ils ne pouvaient toujours pas nous voir à ce stade. La nuit était particulièrement sombre, la lune complètement cachée par les nuages, et la pluie affectait encore plus notre vision. Cependant, chaque fois que la foudre frappait, le ciel était soudainement clair, ne serait-ce qu'une seconde. Ce n'était donc qu'une question de temps avant que leurs yeux se posent sur ma personne. Ma mâchoire était serrée et j’avais considérablement ralenti le rythme auquel j’avançais dans leur direction, voulant m'assurer que je pouvais sentir le corps de Faith et du bébé, toujours dans les bras de cette dernière, pousser contre mon dos avant de faire un pas en avant.

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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyMar 10 Déc - 5:19



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Monsieur avait du répondant, fort appréciable, et aussi rassurant qu’ironie. J’osais espérer qu’effectivement, je n’avais rien en commun avec Bella Swam, sinon ma seconde vie en tant qu’amnésique serait encore plus tragique qu’il ne l’était déjà. Je n’ai rien contre ce personnage, c'est juste la manière inutile dont il a été élaboré et le message qu'il transmet derrière. Bella dépend d’Edward et sans lui, elle devient dépressive, voire suicidaire. Bravo, l'image de la femme en prend un coup. Je ne serais jamais le genre de personne à mourir dans ce genre de circonstance. Ma foi, même si je n’attendais pas chose de l’existence en elle-même, j’attachais tout de même une certaine importance à ma vie. Même si en cette nuit de tempête, j’étais prête à me laisser sombre dans un sommeil dont je n’aurais guère pu me relever. Cependant, même s’il m’avait comparé à Bella, sa phrase n’avait fait que l’humaniser davantage à mes yeux. Il n’était pas fermé à cet humour qui n’était pourtant pas le bienvenu en cette heure terriblement chaotique.
     Ce petit moment nous permit de mettre de côté, l’espace d’un instant, tout le sérieux et toute la cruauté de cette réalité. J’en oubliais les tiraillements qui me parcouraient le corps. Mes muscles étaient quelquefois paralysés par l’épuisement, une paralysie qui se manifestait sous forme de crampes douloureuses. C’était aussi pour moi un moment de soulagement que de s’arrêtait, même s’il allait à notre rythme. Une crampe à la jambe s’était du coup installée et me faisait boiter et donc marcher plus lentement encore. Malgré que j’essayais de faire abstraction de la souffrance, je n'étais pas rapide, oui. Toutefois, au point où j’en étais physiquement, je n’avais plus à m’en soucier, entre cette plaie au bras, ainsi que ce froid qui s’accompagnait des gouttes de pluie désagréables. En soit, je n’avais le temps de me concentrer sur aucun des maux qui m’habitaient pour le moment. Si je devais le faire, j’aurais sans doute plus la force mentale nécessaire pour continuer à m’agripper à cette vie injustement fragilisée par les tristes péripéties de ce monde.

      C’était peut-être notre situation qui avait donné naissance à cette étrange ambiance s’étant révélée lorsque Andrew s’approcha de moi, traversant cette zone si mince appartenant à mon intimité. Je ne saurais pas décrire ce que j’ai pu ressentir à ce moment-là. Mon corps avait réagi comme si le danger, c’était lui, une sensation électrisant provoquée par une terreur sourde, celle qui faisait hérisser les poils de votre corps sans que vous en compreniez la raison. Oui, mon corps semblait vouloir le fuir, tandis que mon esprit l’espace d’un moment désirait au contraire cet homme, oubliant toute douleur qui me parcourait. Je n’avais aucune idée jusqu’à maintenant, qu’il m’était possible d’être envahi par l'adrénaline simplement en ressentant la respiration d’un homme contre ma peau. C’était à se demander, comment m’était-il d’ailleurs possible de prêter attention à ce genre de détail malgré la tempête ? Lorsqu’il se détourna de moi, la tension qui grandissait dans mon corps se relâcha, les frissons disparurent, mais je ressentais une forme de déception que je ne cherchais guère à analyser pour le moment.
     Tout chez lui semblait indiquer qu’il était aussi mal en point que moi, pas d’un point vu physique, mais mental. Tout comme moi, il semblait lutter contre une forme de souffrance. Je n’étais guère à ce moment en position de lui venir en aide, ne pouvait que lui apporter mon soutien moral si le besoin s’en faisait sentir. J’ai suggéré qu’il pouvait s’agir de gens comme nous, c'était pour peut-être des personnes rencontrant les mêmes problèmes que nous. Peut-être des gens venant aussi du même monde que nous ? Je n’ai croisé personne de ce monde-là, seulement des animaux et peut-être ce bébé. Mais la réponse d’Andrew provoqua en moi un bouleversement. Non parce qu’il prétendait que le monde serait mieux sans des gens comme lui, ou bien qu’il n’était pas comme eux. Non. Mais parce qu’il se considérait comme maudit et je ne pus m’empêcher de me remémorer ces affreuses images de moi dans cette forêt, de ces silhouettes dansant autour d’un feu. Je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde peine pour lui, autant que pour moi. Sans même savoir ce qu’était sa malédiction, j’éprouvais de l’empathie pour lui…

      Oui, car au final, peu importe le contexte, être maudit, c’est être touché par un mal auquel on ne peut rien. Et je le sentais dans sa voix, qu’il n’avait pas sortie ces mots pour l’effet de genre ou pour appuyer une situation médiocre de son existence, mais bel et bien pour désigner un mal envahissant. Il souffrait de cette malédiction, n’est-ce pas ? Andrew Bennett, comment ai-je pu venir autant de fois à ton Bistro et ne pas avoir pris conscience de l’existence d’un personnage tel que toi. J’ai sans doute fini par croire que dans mon petit monde, j’étais la seule à subir l’existence elle-même. La seule à connaître le malheur et à le noyer dans l’alcool. Je ressentais alors le besoin d’agripper cette main me semblant soudainement appartenir à un homme bien isolé, noyé dans ce lac de solitude bouleversante, une solitude que je connaissais car étant elle-même ma seule compagne de fortune. Oui. Je voulais lui tenir cette main sans pour autant avoir de mot, juste ce soutien. Néanmoins, je m’arrêtai soudainement dans mon mouvement, cet élan subitement fou dans mon esprit.
     En moi, je le ressentais ce bouleversant se transformer à nouveau en peur. Ce n’était pas cette terreur primitive que seul le corps ressentait. Non. C’était une angoisse liée à l’esprit. Une idée venue du plus profond de moi me cria alors, que prendre cette voie ne finira par provoquer chez moi un immense chagrin. Pourquoi… Pourquoi ressentais-je cette peur de le blesser si je poursuivais dans cette voie, si je tentais d’écouter ce cœur entrant en résonance avec le sien ? Pourquoi ? Depuis que j’ai perdu la mémoire, je n’ai jamais tenté de me faire des amis, jamais en tenté de connaître une forme de relation intime. Alors pourquoi cela m’angoissait à ce point ? Je me demandais si ce n'était pas lié à mon passé, à ce personnage que je ne connais pas, que j’ai oublié, celle que j’étais. Ce fut à nouveau la voix d’Andrew qui me ramena à la réalité, qui me fit sortir des méandres de mes pensées. Il voulait qu’on essaye finalement de leur parler, mais peu m’importait ce qu’il faisait, j’avais déjà décidé de lui suivre quoiqu’il arrive.

      Il était prêt à me protéger au point de vouloir être la seule cible des potentielles représailles. Je baissais la tête en serrant les dents, émue par son courage fou et frustrée par mon inutilité. Finalement, en cette heure, j’étais peut-être bien Bella Swam, dépendante de son Edward Cullen. Comme il l’avait demandé, j’étais restée derrière lui. Son corps me dominant complètement, une chance que je ne faisais qu’un mètre cinquante-cinq. En repensant à quel point, il était prêt à protéger son inconnue cliente, j'en étais envahie par un sentiment de peine. Je ne me sentais pas légitime de cette gentillesse, de cette bravoure, il ne me connaissait pas assez pour ça. Je voulais en plus en savoir désormais plus sur lui, savoir pourquoi il se considérait comme maudit. S'il disparaît à cause de moi, parce que je suis incapable de survivre seul, je m’en voudrais d’exister, d’être venue au monde... Car ma vie aurait alors causé la mort d’un autre. Je posais inconsciemment ma tête sur son dos. « Je suis maudite aussi. » Chuchotais-je alors sans savoir s’il m’entendrait, ayant que l’hypothèse que s’il entendait des pas lointain sous ce torrent, il pouvait m’entendre.

« Alors ne te sacrifie pas pour moi... Quoi qu’il arrive, survie avec le bébé ! »
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyMer 11 Déc - 4:19

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Sa voix, faible, et ses mots, désarmants, envoyèrent des légers tressaillements tout le long de mon être. Ces quatre mots, si petits pourtant, suffirent à me faire résonner de mélancholie pour elle. N'était-ce pas ironique ? Le monstre sans cœur tremblant momentanément de l'empathie qu'il ressentait pour l'une de ses proies chétives. Si je ne marchais pas actuellement possiblement vers ce qui n'était rien de plus qu'une pluie de balles, et si Faith et le bébé n'étaient pas bien trop proches de l'hypothermie à mon goût, j'aurais peut-être cédé à mon désir d'enrouler mes bras autour d'elle. Je n’avais pas la moindre idée de ce qui lui était arrivé, de ce qui avait bien pu l’amener à faire écho à mes mots. Je n'étais pas du tout le genre de personne à faire preuve d’indiscrétion quand il s'agissait de ce genre de douleur. Après tout, je gardais la mienne bien pour moi, ne là partageant qu’exceptionnellement. Je n'aimais pas partager toutes les erreurs, les regrets et les terribles souvenirs que mon esprit eidétique ne pouvait oublier. Tout cela me torturait pratiquement en permanence. Mes sourires étaient rarement légitimes et je les portais souvent comme un masque. Par conséquent, la dernière chose qui m'aurait traversé l'esprit serait bien cette idée farfelue d'essayer de la pousser à me parler de ce qui la torturait. Mais cela était loin de signifier que je m'en fichais. Je suppose que c'est pourquoi j'aurais préféré l'envelopper de mes bras. Je ne savais pas pourquoi je m’éprouvais ce besoin. Après tout, comme je l’avais déjà bien  exprimé, j’étais loin d’être friand des câlins. Je suppose que je voulais lui rappeler qu'elle ne serait jamais vraiment seule dans ce monde, malgré tout ce qui tourmentait son esprit et sa vie. Que, même lorsqu'une âme errante se sentait le plus isolée qu'elle ne l’ait jamais fait dans sa vie, il avait toujours d’autres esprits solitaires dans ce monde qui pouvaient comprendre la profondeur imposante de ses plaies.

Et puis, ces même quatre mots avaient aussi assombri mon esprit de doutes. J'avais essayé autant que possible de séparer Finola de Faith dans ma tête, contre mon intuition qui me criait à tue-tête qu’elles étaient la même et unique personne coute que coute. Je ne comprenais pas très bien qui elles étaient l’une par rapport à l’autre, mais il s’était avéré clair dès le moment où je l'avais rencontrée que Faith ne me reconnaissait pas. Mais ça, ça m'a fait croire que mon intuition n'était pas fausse, qu'ils étaient la même personne malgré tout. Finola m'avait parlé brièvement de sa malédiction, qu’elle avait été vendue à un démon. J'avais déjà ressenti un lien avec cette femme, dont la tête, qui était alors posée contre mon dos, me paraissait étrangement réconfortante. Mais, après ces quatre mots, qui avaient été à peine chuchotés, c’était une autre émotion entièrement que j’en retirais. Cette sensation se trouvait dans un certain endroit entre la nostalgie et l'envie de découvrir l'étranger et l'inconnu. Cela n'avait aucun sens, mais... J’avais l’impression tout d’un coup d'avoir retrouvé une partie de ma vie que j’ignorais jusque-là avoir perdue.

Mais ses paroles suivantes me collèrent douloureusement à la peau. Une fois de plus, je me sentais comme un imposteur. Elle pensait que j’étais une âme noble et généreuse, prête à donner sa vie pour elle sans la moindre hésitation. Je ne méritais pas de tels éloges. Je n'étais qu’un monstre. Je n'avais pas peur des balles, surtout si elles n'étaient pas enduites ou fabriquée d’argent. Prendre la force de leur impact n'était pas seulement ma responsabilité dans cette situation, c'était mon devoir. Le moins que je puisse faire. Si je n’étais pas prêt à faire cela pour elle, ou pour tout autre innocent, j’abandonnerais alors le petit peu d’humanité qui me restait. Je ne pris donc pas la peine de lui répondre, car ce n’était rien de plus que trop difficile de lui expliquer les démons qui me hantaient. Trop lourd, trop douloureux. Cependant, inconsciemment, ma main gauche chercha, et trouva, la sienne et, brièvement, la serra. Je n'avais réalisé ce qui c’était alors produit que lorsque ma main eut quitté la sienne. Ce n’était peut-être rien de plus que mon subconscient qui essayait de rassurer Faith, de lui dire que tout irait bien malgré la gravité de la situation. Bien sûr, elle ignorait que mon corps pouvait guérir des blessures par balle en rien de plus que quelques secondes. Ou, du moins, en temps normal je le pouvais. Cela faisait techniquement qu’environ 3 jours que mon corps opérait sans m’être abreuvé de sang, mais, comme j'avais beaucoup utilisé mes capacités pendant ces jours, celui-ci se comportait davantage comme il l'aurait fait après avoir passé une semaine entière sans avoir consommé la moindre goutte de ce nectar de la vie. Mon corps mettrait sûrement des minutes - voire des heures - à guérir de ce qui serait normalement que des blessures insignifiantes.

Alors que je continuais à marcher lentement vers le groupe de ce que je supposais être des soldats, je pris la peine de répéter mes derniers mots, espérant que cela serait suffisant pour éviter qu’ils ouvrent le feu sur nous. Cela se révéla être une erreur. Une très, très grosse erreur. Une autre erreur stupide que je devrais ajouter à la longue liste que j'avais faite au cours de ma vie. Une erreur que je ne paierais même pas très cher moi-même. Comme d'habitude, c’était toujours les autres qui souffraient le prix de mes fautes. J'entendis plusieurs autres pas soudainement. J’arrêta abruptement d’avancer. Ces sons n'étaient pas du tout comparables à ceux que j’avais capté plus tôt. Ils étaient beaucoup plus bruyants. Ceux qui étaient derrière ceux-ci étaient pressés, ne prenaient pas du tout leur temps pour avancer silencieusement, ce qui signifiait qu’ils ne se souciaient pas du tout s'ils étaient détectés ; il n’y avait aucun doute qu’ils passaient à l'attaque. Et ils portaient des armures qui tintaient d'une manière qui me rappelait ce que l'homme portait il y a des siècles. Des armures de plaques ? Cela signifiait que ce n'était pas des ils, mais bien des elles. Des Amazones, prêtes à en découdre, qui avaient sans doute décidé de profiter de la tempête pour tendre une embuscade. Et mon stupide appel à l'aide les avait probablement alertés de la présence de leurs ennemis.

« Nous devons nous tirer d'ici et tout de suite. »

Ma voix trahissait sans aucun doute la légère panique qui m'avait alors saisi. C'était une chose de protéger Faith de balles, mais si les Amazones devaient nous voir, dans cet état qui était alors le mien, j'aurais bien du mal à les empêcher de blesser, voir pire, la jeune femme qui se trouvaient derrière moi. Mais le combats avait déjà commencé ; nous pouvions voir, à environ 50 mètres de notre position, clairement des brefs éclats de lumière qui illuminaient brièvement la nuit alors que des hommes et des femmes armés tiraient avec leurs armes sur ces ennemies implacables. Je me suis aussitôt retourné pour attraper Faith et lui indiquer dans quelle direction il nous fallait fuir.

« Cours ! Et quoi qu'il arrive, ne regardes pas en arrière ! »

Nous étions relativement près d'une intersection. Les bâtiments qui nous entouraient étaient pas mal tous à moitié effondrés, mais ils remplissaient toujours le rôle d’obstruction visuelle plus qu’efficacement. Quelques mètres et nous pouvions tourner autour du coin et être à l'abri de toute balles perdues et du regard des Amazones impitoyables. Malheureusement, je ne réussis pas à aller bien loin avant de m'effondrer en titubant, alors qu'une ou deux rafales de balles se logèrent brutalement dans mes côtes, mon dos et ma hanche. C'était comme si le temps s'était figé un instant. Je ne pus m'empêcher d'étouffer un cri de douleur. Bon sang, ces balles me faisait un véritable mal de chien. Probablement un autre effet secondaire de ne pas avoir étanché ma soif depuis si longtemps. Tout ce que je pouvais faire maintenant, c'était espérer que Faith et le bébé soient arrivés au coin de la rue. Qu’elles étaient en sécurité. J’allais m’en sortir bien sûr et, tant que je pourrais ramper quelque part et me cacher, mon corps allait s’en remettre d’ici quelques heures tout au plus. Seul leur bien-être comptait à mes yeux en cet instant précis.

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Faith Cross


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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyMer 11 Déc - 15:01



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Une main assurée et rassurante contre la mienne tremblante de froid. Malgré qu’elle fut dépourvue de chaleur, j’en ressentais une tendresse bienvenue. Il m’avait donc entendu par tous les diables. Et c’était fort aimable de sa part de vouloir me réconforter, mais face au danger éventuel, face à ce qui pouvait lui arriver, il m’était impossible de m’apaiser l'esprit. Mon cœur semblait comme s’engourdir, voire s’alourdir à l’idée que cette situation pouvait dramatiquement nous séparer alors qu’on s’était à peine retrouvé. Il était pour moi celui qui s’était porté garant de notre fardeau, mais je ne souhaitais pas que ce dernier l’emporte jusqu’à dans sa tombe. Comment pourrais-je accepter qu’on se sacrifie pour moi sans même en savoir plus sur moi ? Le bébé, je comprends, il faudrait avoir un cœur sombre et dépourvu de bonté pour passer outre l’existence d’un être qui a à peine commencé à vivre. Je dis tout cela, bien qu'en réalité, je savais bien que nous n'avions que très peu de choix. Pouvions-nous prendre le risque de passer à côté d’éventuels alliés ? Ni moi, ni Andrew n’était en mesure d’assurer la survie de cette enfant, il faillait donc qu’on agisse malgré le danger.
     Nous marchâmes alors pour rencontrer celui ou ceux qu’avait entendu le gérant de Black Velvet. L’adrénaline me maintenait en alerte, mais toujours aucun moyen pour moi de savoir ce qui se déroulait devant nous. Je n’entendais rien d’autre que le flot incessant de la pluie se fracassant contre le sol où l’on pouvait désormais voir un début d’inondation. Visuellement, je ne pouvais pas prendre le risque d’observer ce qui se dérouler, comme me l’avait demandé Andrew, je ne devais pas leur donner de cible. Surtout que je n’avais pas que la responsabilité de ma vie uniquement entre mes mains… Mais ma respiration saccadée trahissait ma panique, mon corps battant dans ma poitrine comme s’il allait en sortir à tout moment. Terrible situation que l’impression d’avancer vers la mort, ce couloir assez long qui te laissait l’opportunité malsaine de te remémorer ta vie, tes erreurs, te laissant même le temps de réévaluer certaines situations de ta vie. Qu’aurais-je pu faire pour changer certaines choses ? Etc...

      Andrew s’arrêta de nouveau et sans même qu’il eut à le dire, j’avais compris ce qu’il se passait devant nous. La pluie n’était désormais plus suffisamment fort pour couvrir la bataille qui se déroulait à quelques mètres. Je ne savais pas qui se battaient en cette nuit pluvieuse, qui étaient les ennemis, qui étaient les alliés. Je ne pouvais que me contenter de mes doutes et surtout d’un des sens sur-développé d’un homme que je n’aurais pas soupçonné appartenir à l'univers étrange des méta-humains et autre étrangeté de la nature. Je fis immédiatement demi-tour lorsqu’il me cria qu’il fallait partir. Et je courus de toutes mes forces, avec tout ce que mon corps pouvait encore m’offrir dans ces ressources au-delà des limites que j’avais pourtant longtemps dépassé lorsqu’il me répéta de courir sans me retourner. Et durant cette course, j’oubliais tout, tout ce qui pouvait entraver mes derniers efforts. Je n’entendis guère Andrew s’écrouler derrière moi, je n’entendais plus rien, pas même cette pluie.
     Bientôt, ma respiration en devenait difficile, ma vue se troublait et mon corps, peu à peu, lâchait. Au bout d’un moment, je marchais en pensant que je courais encore. Ce ne fut qu’une fois tombée que j'ai compris, que j’étais arrivée à bout. Je ne pouvais plus rien faire, ne rien mangé pendant ses derniers jours ne m’avait guère été plus utile. Je ressentais malgré tout de la peine pour cette enfant qui avait eu le malheur de trouver mes bras. Alors que tout devenait noir, que je vis sur le visage du bébé que ce dernier pleurait sans que je puisse l’entendre, je vis une personne approcher de nous. On aurait dit… Une femme en armure. C’était un cauchemar, je ne pouvais rien pour l’enfant, j’aimerais l’aider, j’aimerais le protéger. Je n’en étais tout simplement incapable. J’imaginais déjà le pire, mais dans l’épuisement, dans ce dernier moment, la peur prenait dans mon esprit la forme de cette obscurité qui me tirait vers ses abysses. Les ténèbres m'engloutissant vers mes peurs passées, mon cauchemar.

~~~ o ~~~

      L’épuisement et la faim auront eu raison d’elle, alors que les cris de l’enfant avaient attiré sur elle une Amazon qui cherchait à contourner sournoisement le groupe de résistant. Elle fut attirée par ces derniers, sans doute pensait-elle qu’une partie de ces derniers cherchaient à se replier pendant que leurs camarades faisaient front. Dès lors, qu’en face d’elle, cette jeune femme, portant un bébé, sombra dans l’inconscience. L’atmosphère changea subitement autour d’elles, la pluie s’arrêta subitement et le silence gagna immédiatement les lieux. Le bébé s’était aussi arrêté de pleurer, d’ailleurs le vêtement où il était sensé être, semblait contenir qu’un tas de cendre noir s’élevant dans les airs. Il s’en était suivi de ce papier peint dans la ruine où s’était écroulée la jeune femme, ce dernier se décolla du mur et devint cendre à tour. Et une obscurité encore plus pesante s’installa, où même le ciel n’était cette fois plus visible comme si un voile d’une incommensurable noirceur les avait recouverts.
     L’amazone prudente, n’avait pas bougé d’un poil sous bizarrerie qui se déroulait devant elle. Tenant fermement sa lance de combat, elle se mit aussitôt en garde à l’entente de chuchotement provenant de toutes les directions. Envoyant par réflexe son arme en direction de la première silhouette qu’elle apperçut du coin de l’œil, elle vit cette dernière continuer à ce mouvoir dans la pénombre oppressante malgré qu'il fit mouche. ** Viens ** ** Il t’attend ** ** Tu lui appartiens ** répétait ces voix désincarnées. Tandis que la guerrière constata qu’il y avait plusieurs silhouettes qui approchaient dans sa direction. Des ombres qui finir par l’agripper et qui s’enroulait autour d’elle telle une brume obscur lorsque l’amazone tenta de s’en débarrasser avec force. Une brume qui l’attira vers ce sol tout aussi obscur au point qu’il semblait être comme une extension de ces silhouettes. Le cri de rage de la guerrière fut alors étouffé par les ténèbres, tandis qu’elle était engloutie dans ses profondeurs… Seuls les chuchotements restèrent.

      Soudain, la clarté revint sous l’éclair qui fendit les cieux, la pluie tomba et les pleures du bébé se firent entendre de nouveau donnant l’impression qu’il ne s’était finalement rien passé. Hormis que l’Amazone, elle, avait disparu.
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyJeu 12 Déc - 1:15

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

J'avais, d’une façon ou d’une autre, réussi à ramper lentement et douloureusement, sur mes mains et mes genoux, jusqu’aux décombres qu'il y avait à proximité. Je ne savais pas du tout si quelqu'un m'avait vu m’y faufiler. Je suppose que quelqu'un l'avait fait cependant, après tout, j'avais été assez chanceux pour me prendre plusieurs balles. Cela ne semblait pas coïncider avec l’idée que quelques balles perdues auraient pu trouver leur chemin dans ma chair par simple jet de dés du destin. Donc je suppose que la bonne question serait de savoir si une personne m’avait vu ramper hors du chemin. Outre le fait que mes blessures guérissaient très rapidement, ma constitution habituelle signifiait également que je n'étais pas vraiment gêné par elles habituellement. Ce type de blessures n’était pas du tout gênante pour moi d’ordinaire et il était comparables à ce qu'un humain ressentirait s'il se faisait piquer par un moustique ; rien de plus qu’une légère contrariété momentanément désagréable. Sauf si ces blessures étaient infligées par une arme en argent ou d'un pieu en bois, bien sûr. Ceux-là faisaient toujours un mal de chie et le bois n'était pas seulement douloureux ; il était également très difficile de le sortir de son corps. Tous ces échardes gênantes avaient une tendance particulièrement désagréable de se coincer dans tous les muscles environnants et étaient vraiment pénibles à retirer. Mais en ce moment, j'étais tellement affaibli que même ces balles banalement régulières me faisaient douter de mon incapacité à mourir de celles-ci. La douleur était insupportable et me donnant un mal à la tête écrasant qui m’empêcher d’y voir claire. De plus, l'odeur du sang était maintenant palpable tout autour de moi. Mais j'étais tout simplement trop faible pour l'atteindre. J'étais cependant heureux du fait que Faith m'ait écouté sans argumenter. Je craignais ce qui aurait pu lui arriver si elle avait essayé de m'aider à me remettre sur mes pieds. Il semblait que le conflit était allé en faveur des Amazones. Je pouvais voir, bien qu’à peine, ce que je supposais être des soldats de la Résistance battre en retraite en empruntant la route même où Faith et moi nous nous tenions il y avait quelques instants auparavant. Je doutais qu'ils puissent me voir: mes vêtements étaient couverts de boue, de pluie et de sang et, miraculeusement, cela semblait faire en sorte que je me camouflais exceptionnellement bien avec mon environnement. Un environnement qui n'était rien d'autre que de la pierre, des briques, du métal et du bois empilés grotesquement et aléatoirement autours de ma personne. Et puis, je supposai que la pluie, bien que beaucoup moins intense qu'elle ne l’avait été plus tôt, restait toujours un facteur important dans cette équation. Sans parler la lune qui se cachait toujours derrière les nuages.

L'un des soldats en fuite trébucha et tomba, transpercé par une flèche. Je ne bougeai pas d’un muscle. Mais après ce qui me sembla être une éternité, je me constatai que les soldats avaient dû se dispersés dans de multiples directions et que les Amazones ont été forcées d'essayer de les chasser à la hâte, ne prenant pas la peine d’exécuter les blessés qui jonchaient dans les rues. Et donc, j'ai rampé instinctivement vers le soldat qui était tombé si près de ma cachette. Alors que je me rapprochais d'elle, je pouvais clairement remarquer que c'était une femme. Je ne savais pas pourquoi mon corps s'était traîné dans sa direction alors que j’étais à peine conscient de mes environs. Était-ce ma faim ? Ou mon désir d'essayer de la sauver ? Tout était devenu limpide une fois que je fusse suffisamment proche d'elle pour réaliser à quel point elle était dans mauvais état. La flèche avait percé son poumon de bord en bord, et la seule raison pour laquelle elle n'était pas déjà morte était le fait que ce fichu projectile, toujours en place, empêchait trop de sang d’inonder son organe. Elle avait beaucoup être toujours vivante, elle n’était rien de plus qu’un corps dont le cœur battait encore momentanément. Et cela, même si ce n'était que pour un instant, brisa tout espoir de me retenir : mes lèvres ont aussitôt trouvé son cou et j'ai commencé à aspirer sa douce force vitale, qui apaisa ma gorge alors si sèche et brûlante. Je déteste l'admettre, mais pendant un instant, j’avais l’impression de me retrouver au paradis.

~~~ o ~~~


« Je suis vraiment désolé. Si je t’avais trouvé comme ça sur ma Terre, je t’aurais donné une chance à une autre vie… » Je la berçai doucement avec tendresse, caressant par la même occasion ses cheveux. Elle semblait de ne même pas avoir encore atteint sa trentaine. Elle était à peine consciente, mais je pouvais déjà sentir le changement se produire en elle. Je ne savais pas avec certitude si elle pouvait m’entendre. Tout ce que je pouvais faire, c'était l’espérer. « Je me serais assuré de te donner le temps d'apprendre à faire face à la Bête, de l’apprivoiser et de vivre sans qu’elle ne te domine. Mais je ne peux pas faire ça. Pas maintenant, pas ici. » Je soupirai profondément, torturé de ce que je venais de faire malgré tout. Cette femme était la fille de quelqu'un. Peut-être une mère. Peut-être une épouse. Oui je sais, en principe, je n’étais pas vraiment responsable de son état. Elle était condamnée avant que je m’abreuve de son sang. Sa blessure, mortelle, avait été infligé par une de ses Amazones et il n'y avait aucune chance qu'elle puisse survivre à cette blesse. Pas ici de toute façon. Dans ma longue vie, j'avais été témoins de la mort qui avait réclamé bien trop de malchanceux souffrant de ce type de blessures. Peut-être qu'elle aurait une chance si elle s’était retrouvée dans un hôpital, prête à recevoir les soins et l’attention de gens plus que qualifier, et même là cette chance aurait été mince. Ce genre de blessure ne pardonnait pas. « Tu dois comprendre, si je te laisse comme ça, tu finiras par blesser des gens. Tuer des gens. Je ne peux pas laisser ça arriver. Je suis vraiment désolé. » Je passai le dos de ma main sur ma joue. Un effort inutile ; ma peau était déjà mouillée par la pluie, il n'y avait guère de raison d'essayer d'empêcher mes larmes de tomber. Quelle nuit terrible. Une autre nuit à souffrir de cette malédiction et en faire payer le prix à autrui. « Je sais que ce n'est pas juste. La vie n'est jamais juste. Mais tu es morte au moment où cette Amazone a tiré une flèche à travers ton poumon. Saches que je vais utiliser ce cadeau pour protéger des gens. » Je plaçai l'extrémité du pieu, que ma main gauche tenait fermement, contre sa poitrine. Eh bien, ce n'était pas du tout un pieu en réalité, mais simplement un morceau de bois pointu improvisé que j'avais trouvé dans la ruine de ce qui, je supposai, avait dû être un bar. « J'aimerais pouvoir te donner le choix. Normalement, je t’assure que je le ferais. Et j’aimerais aussi pouvoir te dire que je fais le bon pour toi. Mais peut-être que, je fais le bon pour ceux que tu aimes. » Si elle avait encore des gens qu'elle aimait bien entendu, ce qui, dans ce monde, était loin d'être une garantie. Et donc, je poussai presque doucement le pieux dans son cœur. Certaines personnes décriraient que cette action avec de mots tels que "abréger ses souffrances" ou encore "faire preuve de compassion", mais ce n’était certainement pas mon cas. Cela ne restait toujours rien de plus que tuer. C'était méprisable. Terrible. Et pourtant, parfois nécessaire. Je me souvenais du visage, des yeux, du dernier souffle et du murmure empreint de douleur de tous ceux que j'avais épargnés de ce destin de cette façon. Bien entendu, cela ne s'était presque jamais produit dans ce même contexte. Je détestais soumettre qui que ce soit à ma malédiction. Aussi stupide que cela puisse être, je décida que j'allais prendre quelques minutes pour essayer de lui trouver un bel endroit serein pour qu'elle puisse se reposer en paix. Je n'avais pas le temps de l'enterrer comme il se doit, non sans risquer la vie de Faith, mais je ne pouvais pas la laisser ici comme ça, morte et abandonnée au milieu de cette triste rue.

~~~ o ~~~


Ai-je tout inventé ? Était-elle vraiment condamnée ? Ou est-ce que mon esprit qui m'avait joué un cruel tour pour que je puisse justifier la chose horrible que je venais de commettre ? Peu importe, je ne pouvais m’attarder sur cette question pour le moment. Elles avaient encore besoin de moi. Je n'ai pas eu à chercher très longtemps. J'avais survolé pendant quelques minutes les rues avoisinantes à la recherche de Faith. Et elle était là, inconsciente, le bébé toujours lové dans ses bras protecteurs. J’atterri juste à côté d'elle, abandonnant ma forme de chauve-souris. Mes bras trouvèrent le creux de son cou et l’arrière de ses genoux et, délicatement, mais fermement, la soulevèrent pour l’appuyer contre ma personne, m’assurant que le bébé était bien pressé contre nos deux corps pour éviter qu'il ne tombe. Puis, je remis à marcher, la tête haute et à l’affût de tout danger, car le temps pressait. Que celui qui a ose menacer l’une de ces deux humaines se méfie, car ce faible qui ne pouvait pas les protéger plus tôt avait disparu. Car moi, Vampire, j'étais restauré dans ma splendeur de superprédateur implacable.

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Faith Cross

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Age du personnage : 4 millénaires et 4 siècles
Ville : Nomade
Profession : Ex-Chanteuse de Nu-Metal et altenative rock.
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités :
Création


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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyJeu 12 Déc - 6:16



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Je me sens couler vers les profondeurs de ces ténèbres visqueuses, elles veulent m’emporter, me rendre à lui, car je lui appartiens. Ces chuchotements m’horripilent, me bouleversent. Je les hais, il me rappelle des choses que je veux oublier, que je veux effacer de cette mémoire sur le coup guère assez vierge à mon goût. Tandis que je sombrais, des images m’envahissaient au point d’en aveugler mes sens. Submergée, je ne pus empêcher tout mon être de gémir de crainte, me forçant à me débattre face à ses ombres. Les yeux clos, je fus impuissante comme si mon adversaire était un vaste étendu d’eau comparable à l’océan lui-même, maître de ma destinée, libre de me noyer et de m’avaler à travers ses abysses. Puis, le poids des ombres m’entraînant vers les ténèbres disparurent et les chuchotements cessèrent, je me sentais de nouveau libre de mes mouvements. Quand j’ouvris les yeux, j’étais dans ce qui semblait être une chambre. Les décorations étaient anciennes et pourtant comme neuves, tout me paraissait familier même cette voix qui criait mon nom… Mon nom ?
     « Mystery, Allez-vous donc entendre raison un jour jeune fille et finir par écouter votre oncle ? » S’écria cette femme, tandis qu’elle tentait d’ouvrir la porte de cette chambre. Pourquoi avais-je l’impression d’avoir déjà entendu sa voix, que voulait-elle dire par mon oncle ? En avais-je réellement un ? Pourquoi tout mon être avait subitement l’envie, que dis-je, le pouvoir d’agir par lui-même, me faisant spectatrice de ma propre existence. « Mère, pardonnez-moi, mais comment pourrais-je accepter cet accord ? » Il y eut un silence qui me sembla durer une éternité, la voix de celle que je nommais mère semblait tremblante, empreinte d’une terrible peine. « Mon enfant, si tu deviens sa reine, il t’offrira le pouvoir de le ramener à la vie. Ne veux-tu pas le revoir ? » De qui parlait-elle ? Pourquoi je me sentais sur le point de m’effondrer en larme. Je n’eus point le temps de comprendre tout ce qui se passait que les chuchotements revinrent

      Des araignées sortirent tout à coup à l’infini du dessous de mon lit, à l’assaut de mes jambes, de mes bras, de mon ventre… Je n’étais plus capable de bouger, tout redevint noir dès lors qu’elles avaient envahi mon visage, ma bouche, ma gorge, m’étouffant. Je voulais hurler de toutes mes forces, de toutes mes entrailles qu’elle infestait déjà. Non. NON.

~~~ o ~~~

      « NON ! » Criais-je me redressant si vite que je faillis percuter la tête d’Andrew. Je pris quelques secondes a réalisé qu’il était bien devant moi, avant d’observer les alentours comme si je peinais encore à sortir de ce voile onirique. Nous étions dans ce qui semblait être une salle à manger, les murs et le toit semblait avoir était comme épargné par le chaos qu’on pouvait encore contempler par la fenêtre qui nous isolait de l'extérieur. Le tout était illuminé par les vacillements des flammes, brûlant non loin dans cette modeste cheminée qui apporta cette chaleur tant attendue. Par réflexe, je cherchais l’enfant, qui était juste à mes côtés, délicatement posé sur un coussin de fortune fait de plusieurs vêtements. Rassurée, mon regard revint alors vers Andrew qui semblait tenir… Mes vêtements ? Baissant mon regard, sans même le voir, je sentis mon visage rougir sentant en instant mon sang me monter à la tête sous ce sentiment de gêne soudain. Il ne reste sur moi que mes sous-vêtements.  
     Les jambes fermement jointes et bras recouvrant ma poitrine pas totalement dénudée, je me contentais de dévier mon regard dans une autre direction. Malgré la situation, je n’étais pas surprise ou même en colère de me retrouver dans cet état. Je n’étais pas assez idiote pour songer immédiatement qu’en cette heure et surtout en ces circonstances, cet homme en qui j’avais toute confiance, aurait eu le soudain désir ardent de connaître les douceurs et saveurs de mon corps sans mon consentement. Au vu de l’état de mes vêtements, je comprenais bien assez vite la raison de son geste. Il était donc hors de question d’être moi-même responsable d’un possible malentendu. Je n’ai jamais été pudique, je vous assure que j’étais capable de me promener à poil, drapée de cette simple tenue de patient lorsque j’étais à l’hôpital. Surtout que le fait d’avoir été retrouvée nue, me confortait dans le fait que je n’avais rien à cacher, vu que tout le monde m'avait contemplé en long et en large. Quelque part, je me trouvais assez banale pour ne pas m’accorder d’importance au niveau physique.

      Pourtant, savoir son regard posé sur ma peau nue, faisait battre anormalement vite mon coeur. Et pour lui, je ne voulais étrangement pas qu’il me voit ainsi. Oui. J’ignorais pourquoi, mais je n’arrivais pas à me retourner vers lui, sous cette impression étrange qui gagnait le creux de mon ventre dès lors que je songeais à tenter un regard. Finalement, j’y renonçais, impuissante fasse à ce sentiment. Me contentant d’ouvrir la discussion comme un besoin vital de dissiper tout malaise en moi. « Merci… De nous avoir secouru encore une fois. » L'avais-je alors remercié, jetant finalement un regard sur son corps. Il semblait recouvert de sang, mais les trous faites par des balles ne donnaient sur rien d’autre que sa peau blanche. Et je n'étais pas aveugle au point de ne pas avoir remarqué dès notre première rencontre que son haut était dans un tel état au début, ceci était forcément arrivé après notre séparation. Finalement, maintenant qu’on était enfin un peu tranquille, je pouvais l’interroger.
     Bien que pour le moment, la première chose qui m’attira, fut l’odeur du plat juste à mes côtés. Je pris juste un T-shirt que semblait avoir emmené Andrew avant de prendre le plat. Il avait même songé à chercher de la nourriture pendant que j’étais inconsciente. « Tu ne manges pas, toi ? » Devais-je demander après les quelques premières minutes à jubiler de mon plat toutes seules, trois jours que je n’avais rien pu me mettre sous la dent. Ma question était bien évidemment rhétorique, car je commençais à songer à bien des choses concernant sa nature. « Tu sais, j’ai plusieurs questions à… » Te poser, voulais-je terminer. Cependant, le bébé m’avait interrompu, ses pleurs me forçant à déposer mon plat. C’est à l’entende du grondement de son ventre que je compris ce qui l’affectait dans mon grand malheur. « Elle a faim, merde... » Impossible de lui passer ce que m’avait trouvé Andrew et impossible de trouver du lait encore frais dans ces ruines. J’agitais en douceur, l’enfant avant de ressentir quelque chose de désagréable à la poitrine. Une douleur aux seins, s’accompagnant d’une humidité qui m’était inconnue dans mon soutif.

      Déposant l’enfant en pleur, relevant mon col et mon soutif, le choc me laissant un instant perdu à travers mes pensées soudainement confuses avant l'explosion de ma réaction. « THE FUCK ?!!! » M'étais-je écriée, paniquée. Non. Ahurie plutôt. C’était quoi cette blague !? Sentant le regard perplexe de Bistro-boy et le bébé qui n’arrêtait plus de pleurer, je me décidais à faire un choix assez vite, car putain, être le genre de femme qui prend deux heures à réagir après tous les tourment qu'elle a traversé, pas pour moi. Et puis autant que ça serve, même si je ne comprenais pas la foutue raison pour laquelle cela arrivait. De toute façon, il y a plus grand-chose que je comprenais là. Je saute dans un autre monde, le gérant d’un Bistro a des allures de Lestat de Lioncourt de plus en plus visible à mes yeux, un bébé apparaît comme par magie et toujours par magie, j’ai les seins remplis de lait. Demain, ce sera quoi ? Je vais certainement rencontrer Zeus incarné par Liam Neeson, hein ? Je me tournais pour faire cacher à nouveau ma nudité future à Andrew, avant de soulever mon haut et abaisser mon soutif. J’arrivais pas à croire ce que je faisais. Pourtant, je le faisais, et même très bien, comme si cette sensation mon corps le connaissait et retrouvait ses réflexes.
     « T’es un vampire ? » Ne tournant pas autour du pot et surtout, cherchant un moyen de ne pas laisser installer le silence, je poursuivis avec Andrew… J’étais assez fan de toutes les œuvres mentionnant les créatures de la nuit pour être aveugle face aux signes qui se présentaient devant moi. « La couleur de ta peau, la température de ton corps et tes sens sur-développés, j’imagine que ce n’est pas que ton ouïe... C’est ma blessure qui t’avait mené jusqu’à moi, pas vrai ? Ton regard, empli de souffrance, reflétait un désir ardent, sans doute contre ça que tu luttais si fortement en te détournant de moi. » Mon regard était porté vers l’enfant tout du long, cette dernière s’était enfin arrêtée de gémir, me libérant de cette sensation désagréable à la poitrine. Je relevais alors enfin mon regard, me tournant légèrement vers lui sans rien lui révéler de ma nudité pour autant. « T’es maudit, m’as-tu révélé ? C’est bien trop dramatique comme terme pour un méta-humain. Ce n’est pas un mot qu’on utilise à la légère. » J'étais étrangement calme, aucune peur dans mon cœur, malgré la possibilité qu'il soit le monstre légendaire du folklore.
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyLun 16 Déc - 4:16

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Alors que je lui retirai son chandail déchiré, des milliers d'araignées semblaient surgir de nulle part, rampant de chaque fissure, de chaque coins sombres, et recouvrir rapidement centimètre carré par centimètre carré toute la pièce où nous nous trouvions. Ça ne faisait absolument aucun sens, j’aurais dû ressentir que ces vermines avaient revendiqué cet endroit comme leur nouveau domicile. Et puis, tout cela était absolument incompréhensible, elles étaient tout simplement trop nombreuses ; comment pouvaient-elles trouver la source de nourriture nécessaire pour survivre tout en maintenant leur quantité incroyable ? Mais juste au moment où j'allais laisser tomber les vêtements que j'avais entre les mains pour prendre Faith et le bébé pour les amener loin de cet endroit, Faith se réveilla en un sursaut tout en échappant un hurlement de terreur profonde, passant très proche de s’assommer contre mon front. Mon regard, qui parcourait alors la pièce avec un peu d’incompréhension, constata aussitôt que la multitude de petites araignées qui avaient envahi la place s’était volatilisée aussi soudainement qu’elle s’était manifestée. Oh, d’accord. Tout cela commençait à faire beaucoup de sens à mes yeux. Je n'ai jamais vraiment compris quel genre de pouvoir étrange tourmentait Finola à l’époque, mais c'était définitivement similaire à ce que je venais tout juste d’avoir la chance d’observer. Je ne pouvais tout simplement pas croire qu'elles n'étaient pas la seule et même personne. Tout pointait dans cette direction. Mais, de toute évidence, elle ne semblait pas en être consciente elle-même, et donc je décidai de ne pas lui partager ce petit détail, car je n’aurais su dire comment elle aurait digéré cette information très peu prosaïque.

Et donc, mes yeux trouvèrent les siens. Faith, qui venait tout juste de se réveiller, sans doute encore fatiguée et affaiblie par la faim, assimilait lentement son environnement et ma présence. Quand elle vit ce que j’avais entre mes mains, elle se mit à rougir d’une manière que je ne trouvais non pas sans charme après avoir baisser les yeux sur sa propre personne. Je lui offris un sourire empathique, mais je doute qu’elle ne l’ait point vu ; elle semblait éviter mon regard sous sa gêne. Pourtant, Faith ne semblait pas paniquer ni se plaindre, ce qui me confirmer qu'elle ne croyait pas que j'avais de mauvaises intentions. J'avais dû enlever ses vêtements mouillés car ils seraient un obstacle de taille et l’empêcheraient de se réchauffer convenablement même si elle se trouvait à proximité du foyer. Et puisque j'avais réussi à trouver du linge frais, même s'il n'était peut-être pas exactement de la bonne taille - après tout très peu de femmes de sa taille travaillaient dans des casernes de pompier, ou du moins d’autant que je ne le sache - je ne les avais pas retirés pour la laisser longtemps allongée à moitié nue ainsi sur ce matelas de fortune que je lui avais assemblé. Mais si elle semblait pourtant avoir compris que mes intentions n'étaient que nobles, alors pourquoi son rythme cardiaque trahissait une nervosité palpable ? Je n’arrivais pas à identifier ce qui la rendait si nerveuse. Était-ce moi ? Peut-être m'avait-elle vu me faire frapper par toutes ces balles et se demandait comment diable j'étais encore debout. Ou tout simplement le fait qu'elle fut à moitié nue devant un homme ? Était-ce de la peur ? Ou peut-être était-ce quelque chose qui la gênait davantage et que, par respect pour son intimité, je devais me faire un point d’honneur à prétendre ne pas y être avisé. Je décelais dans sa posture le fait qu’elle tentait de dissimuler son corps de mon regard, ou du moins une petite partie de celui-ci. Cela me donna l’impression d’être un intru tout d'un coup et je détournai le regard pour aller m’occuper du feu dans le foyer. « C’était le moins que je puisse faire » lui avais-je répondu en secouant doucement la tête après avoir entendu son remerciement, lui jetant qu’un simple coup d’œil par-dessus mon épaule pour lui montrer la sincérité qui se reposait dans mes yeux. Je remarquai alors qu’elle regardait mes vêtements. Elle prit sans doute note du mauvais état dans lesquels ils se trouvaient, ce qui n’échappa à mon attention. J'avais envisagé de les retirer, car ils étaient en lambeaux et humides, mais j'avais décidé de ne pas m’exécuter car je me disais qu’elle aurait pu réagir d’une toute autre façon en se réveillant. Je reportai mon attention vers le feu, m’assurant qu’il ne meurt pas de sitôt car elles en avaient bien de besoin après ce qu’elles avaient vécu dehors et lui donnait par la même occasion le temps de se mettre la chemise, qui était de toute évidence un peu trop large pour elle, sur le dos sans mon regard indiscret.

Je l'ai entendue prendre en main l’assiette de nourriture que j'avais placée à côté d'elle. Ce n'était pas rien de fantastique bien sûr. J'avais trouvé dans la salle d’entreposage de la caserne des pommes de terre qui étaient encore en assez bon état et ainsi que des pâtes qui trainaient dans la cuisine. Mais, dans ces situations, les mendiants ne se plaignait point. « Non, j’ai déjà trouvé de quoi me mettre sous la dent plus tôt. » Ce n'était rien de moins que la vérité, et pourtant cela m’envoya des frissons me parcourir le dos, comme si je faisais preuve de malhonnêteté. Ou peut-être que je me sentais toujours aussi horrible et coupable de ce qui était arrivé à cette pauvre femme qui m’avait rassasié. Elle voulait me poser des questions. J’en étais pas du tout surpris ; les humains avaient toujours des questions qui pendaient sur le bout de leur langue après tout. C'est essentiellement l’une des choses qui faisait d'eux ce qu'ils étaient : des créatures éphémères pleines d'ambitions et qui désiraient toujours en apprendre plus. La routine quotidienne était leur pire ennemi et beaucoup en en tombaient proie. La dépression n'avait jamais été aussi répandue et implacable qu'elle l'était de ces jours-ci, dans une époque où la plupart des gens qui résidaient dans des pays développés avaient pratiquement tout ce qu'il fallait pour vivre dans des conditions qui ne se comparaient pas du tout à celles du citoyen moyen du siècle pendant lequel je suis né. Et puis après tout ce qu’elle avait bien pu voir, sa langue devait pratiquement lui chauffer le palais sous la contrainte que toutes ces questions brûlantes qu’elle devait mourir d’envie de me poser.

Le bébé nous informait des ses pleurs que ses besoins devaient être satisfaits. Pour être honnête, j’étais plutôt surpris qu’elle ne se soit pas exprimée plus tôt. Je me levai pour me diriger vers Faith et la petite, me demandant si je pouvais lui trouver de quoi manger dans cet endroit. Tristement, ce genre de scénario apocalyptique n'était certainement pas l'endroit où le temps approprié pour s’occuper de jeunes bébés comme elle ; il n'y avait pas grand-chose à manger pour elle mise à part peut-être un peu de purée de pommes de terre. Mais alors quelque chose d'autre s'est produit, et cela me laissa profondément confus. Ma réaction était beaucoup plus calme que celle de Faith, qui avait lâché un juron à voix haute, mais cela ne voulait pas dire que je n'étais pas aussi perplexe devant ce nouveau développement qu'elle. Ou peut-être même plus ? Comment était-ce possible qu’elle ait une montée de lait dans de telles circonstances alors que ce bébé n’était pas le sien ? Je savais qu'il était techniquement possible que cela se produise même si elle n'avait pas accouché récemment si elle avait suffisamment d'hormones, mais compte tenu de la façon dont elle était sous-alimentée depuis quelques jours et de la situation dans laquelle nous nous trouvions, je doutais qu'elle aurait dû en être capable. Une fois la surprise traitée, Faith me tourna le dos pour, de toute évidence, mettre en pratique c’est étrange phénomène qui venait de se produire. J’opina discrètement du chef, un peu dépassé par ce qui se passait mais comprenant, d’une façon ou d’une autre, sa décision de profiter de cette étrange occurrence pour nourrir la petite qui semblait affamée. Et c'est pendant qu’elle remplissait cette tâche qu’elle décida d’aborder le sujet : « T’es un vampire ? » D'une certaine manière, je m'attendais un peu à ce qu’elle me serve ces mots, cette question. Je la regardai calmement allaiter la petite, ma contenance complètement inébranlable, alors qu'elle me dévoilait la liste d’indices qui lui avait dévoilés ma nature. J'ai patiemment attendu qu'elle me regarde à nouveau avant de lui donner sa réponse. La jeune femme renchérit ses arguments en me rappelant que je lui avais dit que j’étais maudit. Cela me fit immédiatement penser à elle, sa tête appuyée contre mon dos pendant que nous nous dirigions vers le groupe de résistants plus tôt et à sa douce voix qui me chuchotait qu'elle l’était elle aussi. Maudite. J'ai senti quelque chose en moi remuer, mais j'ai essayé du mieux que je pouvais de l'ignorer à ce moment précis. « Oui. » Tout simplement. Ma voix avait été presque légère, comme si ce n’était rien de plus qu’une formalité. Je ne voyais pas de raison d’en dire plus. Ce mot unique en disait suffisamment long. Serait-elle terrifiée ? Elle ne semblait pas du tout l’être ; son rythme cardiaque semblait lent et régulier, et je ne pouvais pas sentir des phéromones émanant de sa personne qui m’aurait révélé sa crainte. Mes yeux bleus perçant l’observaient attentivement. J’attendis patiemment qu’elle termine de s’occuper de la petite pour ensuite poursuivre : « Voilà pourquoi tu ne devrais pas me remercier. Prendre ses balles pour toi et la petite, vous apporter ici pour m’assurer que vous ne mourriez pas de froid ou de faim… Tout ça, ce n’est rien comparé à tout le mal que mon existence et mes actions ont bien pu propager dans le monde. Notre monde. » Je lui avais déclaré tous ces faits d’une voix basse, intense, et qui ne laissait place à aucun doute. Ces paroles qui quittaient mes lèvres étaient authentiques, du moins, de mon point de vue. Sur ma conscience pesait la vie de chaque âme que quiconque portant ma malédiction avaient prise. Car après tout, j’avais pris conscience durant ma longue vie que tous les autres enfants de Caïn avaient été tués avant ma renaissance ; j'étais responsable de tout cela. Ma première - et ma pire - erreur a été de transformer Mary. Telle était la blessure dont tous mes maux avaient hémorragés.

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Faith Cross


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Age du personnage : 4 millénaires et 4 siècles
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Profession : Ex-Chanteuse de Nu-Metal et altenative rock.
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités :
Création


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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyMar 17 Déc - 5:25



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Je suis probablement la première étonnée de ma réaction face à la réponse d'Andrew, au point que l'on pourrait me croire folle de mon indifférence, là où je devrais soudainement craindre pour ma vie. Seulement, je n’étais pas folle et encore moins une idiote. Comment pourrais-je sciemment m'effondrer d’effroi sous prétexte qu'il n’a finalement rien d’humain, pire, qu'il en est son prédateur le plus redoutable, alors qu'il a eu l’occasion d'en finir avec cette misérable existence à laquelle je suis soumise, et ce, à plusieurs reprises ? Seule une idiote décérébrée continuerait à voir le monstre, et renier l’idée qu’il y a une bonté évidente en cet homme. D’ailleurs, je n’arrivais pas à voir autre chose qu’un homme devant moi. Peut-être parce que je n’arrivais pas encore à concevoir l’idée de l’existence réel d’un vampire et à quel point le danger était réel. Je l’ignorais au fond, ça n’avait dans mon esprit aucune valeur.
     Il y eut un petit moment de silence, mais qui m’a semblé durer dans le temps, comme si ce dernier avait soudainement été dilaté. Je songeais que cela devait être terrible d’être à sa place malgré tout. Lui aussi souffrait de son état, une malédiction à laquelle il était soumis. Comment ne pas songer à ces souvenirs douloureux, à ce rituel angoissant, à ce démon dominant mes rêves ? Je me savais moi-même maudite à cause des horreurs qui pourrissaient mon cerveau d’innombrables images que je peinais à expliquer. Et quelle douleur que d'y penser à nouveau, mon esprit était fatigué d’être soumis à la peur de subir les mémoires d’une autre. J’aimais à penser que ce que je voyais n’était que le fruit de la folie, mais mon corps était marqué de ces événements, ces preuves que je ne pouvais nier, comme si à jamais je devais me rappeler. Alors, j’ai accepté l’idée qu’elle n’est pas issue de la folie. Et que peu importe qui j’étais, qui je ne suis aujourd'hui, je garderai toujours la malédiction de cette femme et je porterai son fardeau.

      Mon attention s’était reportée sur le bébé quand je pris conscience que je ne faisais réellement plus attention au fait qu’il se nourrissait sur moi. C’était étrange, car j’avais l’impression d’avoir déjà fait cela, la position du bébé était parfaite pour mon bras, tandis qu'elle n’était pas non plus gênée. Depuis mon réveil à l’hôpital, je n’ai jamais trop approché les gamins. J’aurais pu même dire que je les détestais, ces vils pleurnichait pour avoir leurs cochonneries de sucrerie face à des parents cédant des les premières larmes de crocodile. Je ne me voyais alors pas tellement avoir cet instinct maternel devant ses aberrations à en devenir. De longues minutes passèrent jusqu’à je ne sens plus de pression au sein et que je remarquai enfin que la petite s’était endormis. Je l’avais soudainement envié, je trouvais qu’elle avait une chance incroyable de s’endormir sans se soucier de ce qu’elle pourrait voir dans ses rêves. Moi, je ne pouvais guère fermer les yeux sans y voir des horreurs grouillant comme des vermines parasites sous mes paupières.
     Alors que je la déposais à nouveau sur le coussin, Andrew ajouta quelques choses qui pouvait me faire serrer un peu les dents. Pour autant, je l’écoutais calmement, le laissant finir alors que je lui tournais toujours le dos, m’occupant de bien couvrir le bébé après avoir remis mon soutif et baisser mon t-shirt. Lorsqu’il eut terminé, je me contentais de lui adresser un regard perplexe qui pouvait s’en doute intimer une forme de déception ou d’un léger mécontentement. « Es-tu celui qui a demandé à être un vampire ? Es-tu celui qui subit sa malédiction ou qu’il en jouit ? Parce que si tu n’as pas fait le choix d’être ce que tu es, les crimes que tu as pu commettre après cette transformation sont les péchés d’un autre. Il est plus facile de laisser la bête à ses instincts primaire que contenir l’homme que tu étais avant ta transformation. » Ma voix portant une intonation froide sous la colère contenue, mais empreint d’une douceur empathique malgré tout.

      Je m’approchais d’Andrew posant à nouveau une main sur sa joue glacial sous cette impression saisissante que son coeur souffrait au point d'en partager la douleur avec le mien. « Nos crimes ne peuvent être pardonnés... » Dis-je parlant pour lui autant que pour moi, ce rituel était mon crime, il m’a damné, je le sais. C’était forcément ma décision, j’étais consentante avant de prendre la fuite. J’ai choisi ma condition, mais lui peut-être pas. « Mais, juste pour moi, cesse de minimiser ton humanité et accepte simplement ma gratitude pour m’avoir sauvé la vie. » Mes yeux le fixaient, lui, Vampire, sans crainte, malgré cet audacieux geste qui fut le mien. Je n'ai jamais été tactile, mais avec lui par deux fois, je lui suis. Je n’avais pas détourné le regard, nullement gênée par la proximité, le contexte étant bien trop grave dans mon cœur pour qu'une simple violation de zone d’intimité me fasse réagir. Oui. Si pour lui, sauver des vies, prendre des balles pour autrui, n’était-là qu’une pénitence naturelle, alors je me sentirai sale… Car quelle serait ma pénitence à moi pour être devenue la femme d’un démon ?
     « Merci Andrew, de m’avoir sauvé la vie et celle du bébé. J’étais désespérée avant que tu viennes me sortir de ma solitude. Je mourrais. Je mourrais, Andrew, alors merci d'exister ici, avec moi ! » Répétais-je alors, ces derniers mots avant qu'un souffle traverse mon corps tel un vent de chagrin, en me remémorant les moments difficiles que j’ai passé à travers les ruines. Mes yeux avaient déjà commençait à briller sous l’apparition de larme prête à tracer leur laborieux chemin sur mes deux joues.
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyJeu 19 Déc - 7:09

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Faith semblait prendre ma réponse exceptionnellement bien. Elle n'était pas visiblement secouée par une peur incontrôlable. Je ne savais pas encore si elle comprenait ce que tout cela impliquait. Je lui avais bien dit que j'avais trouvé de quoi pour étancher ma faim, n'est-ce pas ? Comprenait-elle que cela signifiait que je m'étais gorgé récemment du nectar écarlate d’un être vivant ? Elle ne se demandait pas qui était la malheureuse âme perdue qui m’avait abreuvé de son sang ? S’en souciait-elle du tout ? J'espérais pour la jeune femme qu’elle ne soit pas suffisamment naïve pour croire que je n'étais rien de plus qu'un homme aux crocs acérés. Mais elle ne paraissait pas du tout naïve. Ces humains perdus et torturés étaient généralement trop désabusés par la vie pour cela. Cependant, je peux constater aux regards énervés - ou déçus - que Faith ne semblait pas avoir aussi bien digéré ma déclaration subséquente. Ses mots étaient doux et attentionnés, malgré le tranchant d’acier qui faisait légèrement vaciller son ton. Non, je n'avais pas choisi de devenir un vampire, en ce qui concernait ce petit détail, elle avait raison. Mais je devais pourtant me réconcilier avec le fait que j'aimais bien être une créature de la nuit. Comment ne pourrais-je le nier ? La vie était merveilleuse et j’avais la chance d’en profiter comme aucun humain ne le pourrait jamais. Oui, cela venait à un cher prix ; ce serait toujours le cas, mais, même si par moment je sentais que ça n'en valait pas la peine, il y en avait d'autres où je ne pouvais pas prétendre détester ce que j’en tirais. La plupart de mes regrets ne dérivaient pas de cette créature que j'étais devenu, mais plutôt par qui j’étais : un homme avec beaucoup de bonnes intentions qui ne cessait pourtant de faire plus de mal que de bien. Les gens qui m’entouraient se retrouvaient souvent à payer le prix de mes choix. D'ailleurs, je ne pourrais jamais fuir mon passé. Encore aujourd’hui, la douleur et le regard désemparé que j’avais pu observer sur le visage de Mary alors qu’elle m’apprenait ce que mon père lui avait fait en mon absence étaient gravés dans mon esprit… Tout cela parce que je pensais la protéger en restant loin d'elle après être devenu un monstre. Par ma faute, elle était tombée entre les mains d'un monstre bien plus cruel que je ne le serais jamais. Je ne pourrais jamais me le pardonner. Ces erreurs, ces gestes… Ce furent toujours ce qui constituaient mes vrais crimes. Et mon plus grand crime était un choix fait de ma propre volition ; ma décision de partager ma malédiction avec Mary. Mais, comme toujours, je refusais d’entrer dans les détails. Ce sont mes péchés, mes échecs. Je ne devrais pas déranger les autres ces images qui hantent mes rêves. Pourtant, je n'ai pas pu m'empêcher d’afficher un petit sourire, triste et pourtant sincère, alors que Faith essayait de m'absoudre de mes erreurs. Elle ressentait de toute évidence un peu de frustration à mon égard bien que ce fut pour toutes les mauvaises raisons : je comprenais clairement qu’elle n’approuvait pas de la dureté dont je faisais preuve envers ma propre personne. C'était un véritable témoignage de l’empathie qui faisait résonner se cœur que j'entendais battre si distinctement dans sa poitrine. Elle possédait une beauté à plus d'un titre.

La chaleur que sa main chaude, placé contre ma joue, propageait sur ma peau était très agréable. Mais aussi déroutante. La baisse température de mon être ne semblait pas trop la déranger. Ses paroles qui suivirent ce geste, qui m’avait pris au dépourvu, impliquaient que son passé lui pesait également lourdement sur les épaules. J'ai tout de suite su que je voulais découvrir ce que cela pouvait bien être. Mais je n'aimais point soutirer ce genre d’information. Je devrais simplement attendre qu'elle la partage avec moi, si cela devait se produire. J’écoutais docilement ce qu’elle avait à rajouter. Faith avait raison bien sûr. Ce n'était pas très noble de ma part de refuser sa gratitude. Être humble ne signifiait pas non plus que je devais être désagréable. « Pour toi, j'en ferai l'effort. Et puis, je ne peux refuser une telle demande d'une gente dame. » Cette proximité, incontestablement inattendue, était quelque peu aguichante, même si je soupçonnais que cela ne fût pas ses intentions. Faith demeurait après tout une très belle femme et à ce moment elle portait très peu de vêtements, rien de plus que ses sous-vêtements et une chemise légèrement surdimensionnée, qui essayait de trouver mon âme par l’entremise de ses yeux. Ses tendres yeux couleur noisette qui étudiaient si méticuleusement les miens. Je ne pouvais pas m'empêcher d'expirer lentement et profondément alors qu'elle me remerciait. Sa main s'attardait toujours doucement contre ma peau et je pouvais voir ses yeux se remplir lentement de larmes qui menaçaient clairement de s’en échapper. Le monde paraissait être en suspens et je n'avais aucune idée du temps qui s'était écoulé. Une poignée de secondes ? Une douzaine d'entre elles ? Une minute ? Je l’ignorais complètement. Ce n'est qu'à ce moment-là que je réalisai que j'avais complètement arrêté de respirer, trop pris par ce moment envoutant. Trop pris par cette intimité complètement accidentelle. Je suppose que j’avais simplement oublié de le faire tout comme elle le fait que sa main reposait toujours sur le côté de mon visage. Ou peut-être qu'elle ne l'avait pas oublié du tout et que ce n'était tout simplement pas aussi important à ses yeux que ce l’était pour moi. Ma main trouva la sienne et, après en avoir subtilement et brièvement caressé le dos, l'amena doucement vers mes lèvres pour y déposer un léger baiser. « Tout le plaisir est pour moi » lui répondis-je simplement en libérant sa main de mon emprise. Le geste avait été lent et délibéré ; je voulais qu'elle ait l'opportunité de se retirer si elle le souhaitait. En vérité, j'avais voulu porter sa sénestre à mes lèvres car j'avais été pris par une irrésistible envie de presser ses dernières contre sa soyeuse peau. Et le dos de sa main n'avait pas été la première chose qui me fut venue à l'esprit à ce moment. Oh non, elle figurait carrément au pied de la liste.

Me sentant soudainement légèrement embarrassé par cette démonstration que je craignais trop audacieuse, je me levai et m’éloigna de Faith en m’éclaircissant la gorge. Pour être honnête, je n'avais pas la moindre idée vers où je me dirigeai. Je voulais tout simplement me lever et m'éloigner d'elle. Je me sentais plus que dépassé par ce qui venait de se passer et j’espérais, peut-être vainement, pouvoir donner un sens à tout cela en mettant de la distance entre elle et moi. Mais dès que je levai pour m’éloigner d'elle, je me rendu compte que je n'avais nulle part où aller et que Faith finirait simplement par me trouver étrange. Je décidai donc d’expliquer mon déplacement avec la première chose qui me vint à l'esprit. « J’ai, euh, trouvé du rhum, du whisky et des spiritueux dans la caserne. L’alcool aide un peu à maintenir ma soif sous contrôle. Je sais que c'est probablement une idée stupide, mais si tu en veux… » Ma voix avait été calme et stable lorsque j'avais commencé à m'exprimer, mais plus les mots quittaient mes lèvres et plus le doute y était clairement discernable. Oui, la première chose qui m'était venue à l'esprit était incroyablement stupide. Je venais de pratiquement m'enfuir de Faith parce que je ne pouvais pas supporter l'attraction que j'avais ressentie pour elle pendant un moment et me voilà qui lui offrais de l'alcool fort. Très brillant.

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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyJeu 19 Déc - 9:28



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Sa réponse fit naître un sourire sincère sur visage qui s’illumina malgré ma fatigue toujours présente, toujours saisissante et écrasante. Savait-il à quel point, il était en cette heure important pour moi et peu importe ce qu’il était, peu importe ce dont il était capable ? Mes yeux s’étaient portés sur lui, j’en étais maintenant incapable de m’en détourner de peur de retrouver cette froide solitude, cette horreur dans laquelle j’ai été lâchée de force, arrachée à ma tranquillité monotone. Il était devenu la flamme qui sut me sauver de l’hypothermie, une chaleur réconfortante. Comment pourrais-je accepter qu’un homme tel que lui renonce à ce geste qui sauva corps et âme la pauvre inutile que j’étais ? Car oui, ce n’était pas simplement mon corps qui fut éprouvé, noyé dans l’insupportable vent de violence qui sévissait en ce monde d’une triste mélancolie, mon esprit aussi. La vie ici avait oublié la compassion et la bonté, et lui qui était une créature appartenant à un monde de bien des manières pires que le nôtre, avait encore ces deux notions dans son cœur pourtant mort.
     Alors oui, peut-être égoïstement, je m’en foutais royalement de ce qu’il avait fait pour apaiser sa faim. Le diable pouvait bien m’emporter tout de suite et maintenant si j’avais tort, mais ici, dans ce monde abject, la loi du plus fort règne. C’était soit lui, soit eux ou soit moi. J’étais là et il était là, aussi triste que cela pouvait être, j’en étais heureuse et pour rien au monde, je voudrais effacer ou changer ce moment. Ma main sur sa joue froide m’apportait un baume au cœur, celui que l’en ressent quand on est fière d’un proche et qu’on veut lui montrer. J’étais touchée, oui, profondément touchée par ce qu’il avait fait.  Et si c’était dieu lui-même qui l’avait fait, je l’aurais aussi été malgré sa toute-puissance et sans doute son absolue immortalité. Parce que ce qui méritait ma gratitude était le fait de choisir de défendre celle que j’étais. Pour moi, il y avait tout un message derrière cette action que je trouvais merveilleux. Je ne tenais pas à être la seule à le percevoir, il méritait d’être traité comme un héros et protecteur.

      Et je pris conscience que ma main était toujours sur son visage que lorsqu’il l’attrapa en douceur, et qu’un d’un geste lent et gracieux porta ses lèvres jusqu’au contact de ma peau. Oui. Je pris conscience que j’avais oubliée cette main, jusqu’à ce que ce baiser si anodin, mais grandement poétique contenue du fait qu’il appartenait à un autre temps, avec d’autres mœurs et coutumes. Un baiser qui provoqua un bouleversement dans mes battements de cœur si régulier, eux qui contenaient une assurance certaine, furent ébranlés par la violente bourrasque d’émotion qui frappa tout mon être et qui fit à mon cœur rater un battement, avant que ces derniers accélèrent d'un coup. Un cœur qui battait dans ma poitrine beaucoup trop vite au point que ma respiration en devenait lourde, difficilement dissimulable. Et je me doutais évidemment que son ouïe avait la capacité d’entendre ce coeur amoureusement affolé par cette tension qui s’était subitement imposée dès lors que j’avais réalisé ma proximité avec Andrew.
     Tout le plaisir était pour moi, avait-il annoncé. J’avais cette impression qu’il me susurrait ces mots à l’oreille. Mon Dieu, pourquoi de simples mots possédaient le don de m’étouffer d’une passion soudainement inéluctable. Il se leva, tandis qu’aussitôt, j’abaissais le regard comme pour trouver à une échappatoire à ce qui soudainement s’accaparait mon cœur. Qu’était-ce d’ailleurs ? Avais-je déjà ressenti cela avant mon amnésie, connaissais-je cette sensation ? Quand je songer à cette question le visage d’un autre homme me revint à l’esprit, je ne savais rien de lui hormis que je m’entende l’appeler Mathias. Mais Andrew n’était pas cet homme, lui aussi, je ne sais rien de lui. Mais tout ce qui est, ce qui est capable de faire pour le bébé et moi. Je comprends que ça me fascine quelque part, mais ça n’explique pas ce qui s’empare de mes émotions. Fixer à nouveaux Andrew me semblait être soudainement une épreuve étrangement éprouvante.

      Comme si ce sentiment, s’accompagnait d’une peur dévorante. Oh oui, je n’arrive pas à comprendre ce qu’était ce sentiment et pourquoi je le ressentais si violemment, mais je savais que j’en avais peur, que je le redoutais. Une peur qui me chagrinait, car au final, ce sentiment me réchauffait le cœur et m’inspirait une forme de bonheur incompréhensible, à laquelle je savais que je pourrais en être dépendant… Oh oui, je connaissais cette sensation irrésistible de l’appel à ces drogues qui apaise mon être, qui me rassure. Ce qui était encore plus déboussolant pour moi, car je ne comprenais en rien comment un simple sentiment pouvait posséder les mêmes propriétés qu’une drogue. Était-ce la raison de ma peur, car ne voulant pas être dépendante ? Non. Je n’avais pas peur de l’être, alors quoi ? Qu’est-ce qui m’effrayait à ce point, au point que j’avais peur de goûter à nouveau à ce terrible et passionnel vent en croisant son regard.
      Je ne savais pas ce qui avait poussé Andrew à s’éloigner, mais il me sauva de cette tension. Ou peut-être avait-il cherché à se sauver lui aussi ? Quelle idiote je faisais à songer à ses pitreries qui faisaient encore plus de mal à mon âme. En effet, y songer avait suffi à relancer les assauts de mon cœur qui avait su trouver pourtant un début de chemin vers le retour calme. Puis, la voix d’Andrew retentit, mon regard se posa alors aussitôt sur lui. Sa voix avait suffi à vaincre cette peur l’espace d’un instant. Je me faisais violence pour tenter de garder une contenance et ne pas m’insulter de tous les noms pour avoir créé cette situation bizarrement oppressante et séduisante à la fois. « Ou… Ouais, ouais, je… je veux bien ! » Coeur à la con et respiration de merde, laissez-moi donc m’exprimer normalement sans bégaiement stupide. Sérieusement, j’avais l’impression que si cela continuait, j’allais me fendre en deux de pure honte.

      Je me levais, dans cette simple chemise aussi grande qu’une robe et dont les manches occultaient mes mains et je m’avançais à nouveau vers Andrew. « Ca m’aurait paru bizarre que tu tiennes un Bar-Bisostre sans avoir la chance de goûter à tes propres cocktails. » Youpi, je bégaie plus, merci mon Dieu. « Un Whisky-coca pour moi, chef ! » Un peu d’humour pour faire redescendre l’atmosphère, j’en avais besoin.
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptySam 21 Déc - 4:59

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

J’avais senti un conflit naître en mon sein lorsque je m’étais éloigné de Faith. Le simple geste que j'avais posé avait envoyé son cœur dans un tourbillon de confusion dont je n'étais que bien trop conscient. Ce n'était pas facile parfois de prétendre que je n'étais pas au courant de ces petites choses. C'était comme si je violais parfois l'intimité des gens qui m'entouraient sans même le désirer. Mais je ne pouvais point empêcher ce phénomène de se produire, cela était tout simplement un effet secondaire qui accompagnait ma condition. Cependant, ce qui semait vraiment la graine du conflit en moi, c'est le simple fait que même si je savais pertinemment que je ne devais pas agir en conséquence de cette information que n’aurait pas dû savoir, cela ne voulait pas dire que je ne le désirais pas. Constater à quel point j’avais troublé Faith avec ce petit geste me faisait presque regretter de pas avoir été un peu plus audacieux. Et pourtant, j’eu l’impression que la jeune femme appréciait le fait que ça n'avait pas été le cas. J’avais écouté sa réponse poliment, tâchant au meilleur de mes capacités d’ignorer le fait que son regard avait évité de se poser sur ma personne jusqu’à ce que je lui adresse la parole à nouveau. Ses mots furent laborieux. Eh bien, même si je n'avais pas été littéralement capable de ressentir la nervosité qui émanait de sa personne, je l’aurais sans aucun doute tout de même capté dans sa voix. Mais je n'étais pas le genre de personne qui voulait exposer ou profiter de telles vulnérabilités. La voir de cette façon ne m'aida certainement pas à oublier les pulsions que j'avais ressenties quelques instants plus tôt. Les envies que je ressentais encore à son égard. Mais je n’en prendrais pas avantage ; je n'essaierais point de les utiliser contre elle d’une façon ou d’une autre. Et plus que tout, à ce moment précis, je voulais être digne de la confiance qu'elle m'avait accordée. Je savais que cela ne serait pas facile ; oui, elle était en sécurité pour le moment, ou du moins autant qu’on pouvait l'être dans ce monde apocalyptique, mais que se passerait-il si nous étions encore ici dans quelques jours ou dans quelques semaines ? Je deviendrais alors une personne très dangereuse à côtoyer et nous ferions de nouveau face à ce même problème auquel nous étions confrontés lorsque nous étions à l’extérieur, à la recherche d'un abri.

Je la regardai se lever et marcher avec impatience vers moi. De toute évidence, elle était elle-même un fan d'alcool. Non pas que cela me surprenait ; nous nous étions rencontrés plusieurs fois au Black Velvet après tout. Je relâchai quelques jurons dans mon esprit en regardant sa figure alors qu’elle venait me rejoindre. La chemise qu'elle portait n'était pas exactement le vêtement le plus révélateur que j'aille jamais vu, c’était en fait très loin d’être le cas. Mais Faith ne portait toujours aucun pantalon et il était incroyablement difficile d'empêcher mes yeux de déambuler sur sa peau nue. J'espérais vraiment que nous ne serions pas coincés ici trop longtemps. Quelques heures de plus avant que les héros de notre Terre ne trouvent un moyen de nous sortir d'ici, peut-être? Quelques jours ? Je ne voulais même pas penser à l’idée que cela puisse prendre quelques semaines, car ce serait un gros problème à plus d'un titre. Tout ce dont j’étais certain, serait que j’aurais de plus en plus difficile agir en sa compagnie comme si je n'étais pas attirée par elle le plus longtemps cela prendrait. « Ca m’aurait paru bizarre que tu tiennes un Bar-Bistro sans avoir la chance de goûter à tes propres cocktails » me dit-elle, sa nervosité encore quelque peu palpable dans l’air, mais au moins elle semblait retrouver peu à peu son sang-froid ; elle ne bégayait plus ses mots. Je lui lançai un regard curieux un instant. Mais ensuite je me suis souvenu que la plupart des humains croient que nous, les vampires, ne pouvions rien ingérer d'autre que du sang. Je lui offrit un sourire apaisant avant de répondre : « Je suis incroyablement reconnaissant d’être capable d’avaler de quoi qui ne soit pas du sang, crois-moi. Ça commence à manquer un peu de nouveauté quand tu en bois depuis presque cinq cents ans... » La saveur du sang varie en fonction de nombreux facteurs. De toute évidence, le groupe sanguin était le principal facteur, mais toutes sortes de substances ou de neurotransmetteurs pouvaient se faufiler dans la circulation sanguine d’une personne et en altérer la saveur. Et ne parlons même pas de leur hygiène de vie. Tout cela pour dire que malgré toutes ces variations, après un certain temps, la sensation restait plus ou moins la même ; je ne désirais plus le sang aussi ardemment qu’autrefois. J'en avais besoin pour survivre et fonctionner, mais je ne me sentais plus du tout euphorique après m’être nourri. Je ne m’étais même pas vraiment rendu compte que je venais de lui annoncer depuis combien d'années j'étais sur cette Terre. Enfin, pas celle-ci, mais plutôt sur celle dont elle et moi provenions. Le simple fait que je doive le préciser était plus qu’irritant. Dans quel genre de monde fou vivions-nous à présent ? Être téléporté dans un dôme géant sur une autre planète, qui était une copie de la nôtre mais où tout a horriblement mal tourné, était apparemment normal de ces jours-ci. « Chef ? Vraiment ? Ma chère, j'étais un major à l'époque. » Je lui lançai un petit sourire tout en adoptant une posture militaire qui je maintenu pendant quelques instant. Après quoi, je me retournai avant de la conduire à la cuisine. « Je dois te faire une honteuse confession : je n'ai pas regardé s'il y avait du coca. Croisons les doigts ! »

La cuisine en question devait être assez grande à l'époque, mais il semblait qu'un peu plus de la moitié de la partie sud de la pièce s'était effondrée sur elle-même. Lorsque j'avais trouvé ce refuge potentiel, Faith et le bébé toujours dans mes bras, j'avais remarqué qu’un des véhicules de la caserne avait traverser quelques-uns des murs de l’endroit, ce qui expliquait pourquoi les murs et le toit de l’endroit ne s’était affaissée que dans certaines zones de la caserne. Bien sûr, j'avais pris la peine de vérifier que l'endroit maintiendrait son intégrité et ne tomberait pas sur nos têtes pendant que nous dormions. Tout cela étant dit, la cuisine était néanmoins toujours au moins de la taille de celle d'un appartement ordinaire. Le frigidaire était sans aucune doute enseveli, mais ce n'était pas si grave ; je doute que nous ayons toujours l'électricité de toute façon. Nous devrions trouver un moyen de mettre la main sur une glacière si nous nous attendions à nous installer ici, ou ailleurs, pendant un petit moment. Le poêle était encore intact, mais là encore, il ne serait probablement d'aucune utilité. Heureusement, il y avait aussi près de la porte qui donnait sur la salle d’où nous arrivions un poêle à granulés, ce qui était vraiment indispensable dans une telle situation. Cependant, cela, combiné au fait que nous avions une cheminée, signifiait que nous devions également faire attention à ne pas mettre le feu à cet endroit et à nous assurer de ramener du bois lors de notre voyage si nous devions commencer à chercher autour de tout ce qui pourrait être considéré comme des provisions. Mais tout cela n'était que spéculation. Nous ne devrions pas rester ici très longtemps de tout façon, non? Si seulement j’avais su à quel point j'avais tort. « Ici, toutes les boissons que j'ai trouvé dans la pièce d’entreposage devrait être dans cette boîte » dis-je en désignant d'un mouvement de tête la boîte la boîte en question. Tant qu'à moi, je regardai dans les armoires de cuisine, à la recherche de verres que nous pourrions utiliser. Je n’ai pas eu à chercher très longtemps ; j'avais regardé dans quelques-unes des armoires plus tôt pour trouver l'assiette que j'avais utilisée le repas de Faith après tout. Les verres étaient... très poussiéreux, ce qui n'aurait pas dû être surprenant. Heureusement, j'avais eu la chance de confirmer plus tôt, alors que Faith dormait encore, que l'eau courante fonctionnait toujours ici. Je pris tranquillement deux verres et me dirigeai vers l'évier, les rinçant alors que je jetais un coup d'œil à Faith. « Que devrions-nous boire pour commencer et à quel honneur ? » Mon sourire posait un défi.

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Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités :
Création


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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyLun 23 Déc - 12:40



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     C’était idiot que mon cœur s’emballe comme ça si vite, je devais regagner mon calme et surtout mon assurance. De plus, je n’étais pas vraiment dans une condition physique idéale pour laisser l’excitation augmenter mon adrénaline et agiter mon corps déjà si épuisé. Je devais me calmer et faire abstraction de cette attirance et de ce sentiment qui faisait palpiter mon petit être. Ce n’était pas le lieu, ni même le moment. Toutefois, je devais reconnaître que cette irrésistible tension avait su me faire oublier l’espace d’un moment que nous étions d’un monde post-apocalyptique. Mais je ne devais pas trop m’en délecter, la modération était bien trop mise en ce moment. Lorsqu’il me répondit, j’appris alors que c’était un homme âgé d’un demi-millénaire. Je me demandais alors à quel point il pouvait être fort par rapport aux vampires. Les œuvres que j’ai vues ou que j’ai lues, ont tendance à dire tous la même chose. Plus un vampire est vieux, plus il est puissant.
     D’autres œuvre par contre, abord la puissance du vampire d’un autre point de vu aussi. Par exemple, si un nouveau-né est transformé par un ancien, ses pouvoirs seront supérieurs qu’un vampire ordinaire transformer pas une autre vampire ordinaire, la puissance étant dans le sang transmit. Il y a encore d'autres de ses œuvres qui abordent le sujet des vampires de sang pur, des créatures nées immortelles, naturellement plus puissant que ceux qui furent humain autrefois. Bref… Pour chaque auteur, chaque histoire de vampire avec une origine différente. Mais à quel point, ici, la réalité s’approchait de la fiction, quel genre d’immortel, était-il ? J’étais à la fois intriguée, mais pas au point de lui poser des questions sur le sujet. Même si je semblais assez bien digérer le fait qu’il soit ce qu’il est, c’était peut-être quelque part une pilule que je devais encore avaler. Mais ce n’était en rien spécifique à son cas, je n’avais pas vraiment accepter intérieurement le fait que j’ai été arraché à mon monde, ou ces choses que Zatanna m'a montré avant d'être ici, dans ce monde... Je n’ai fait que subir les événements sans vraiment me plaindre jusqu’à maintenant, acceptant la réalité, car je n’avais pas le temps pour me lamenter déjà parce qu'il fallait que je survive et maintenant parce que j'ai ce bébé.

      En tous cas, je ne pouvais que songer au fait qu’il devait se nourrir de sang… S’il était rassasié pour le moment, combien de temps cela allait durer avant qu’il fasse de nouveau une rechute. Il fallait qu’on y songe, qu’on s’y prépare et qu’on trouve une solution. Le danger était de toute façon, croire naïvement que nous étions enfin à l’abri de tout danger et de trop se détendre. Oui. Dixit celle qui avait accepté paradoxalement de prendre quelques verres. Hey ! Comment dire non ? Je ne suis qu’humaine après tout, une mortelle bourrée de défauts en plus de ça. Un autre de ses sourires sincères illumina mon visage, ceux avec lesquels je n’ai pas besoin d’en forcer mes traits, s’installant à la seconde réponse de l’homme. Et je devais avouer que j’étais quelque peu sensible à sa réceptivité, il aurait pu ne pas jouer le jeu avec moi et rester jusqu’au bout homme sérieux et abattu par les événements. Ca me faisait donc en effet plaisir, c’était un moyen d’oublier ce monde avec la modération recherché. Bien qu’on verra après où se limitera cette modération, une fois le verre d’alcool entre nos mains.
     « Oh, un officier supérieur ! Je suis honorée. » Répondis-je en imitant son geste, mais le ridicule de mon mouvement me fit brièvement ricaner. En effet, je n’étais déjà pas dans la bonne tenue et surtout, je ne savais pas le faire, du moins, pas avec la même grâce et discipline que lui. J’en profitai à la suite pour ramasser mon assiette afin d’avoir la possibilité de continuer à bénéficier aussi de mon repas. Il fallait toujours que je regagne des forces, en l’état mon corps n’était capable de pas grand-chose. C’était aussi ma volonté qui me faisait oublier la douleur musculaire et les courbatures, mais je ne pouvais pas sciemment consommer du nectar aphrodisiaque à côté d’un bébé. Cela me mettait carrément mal à l’aise rien que d’y penser, m’imaginer un peu pompette à côté d’un innocent bébé, abandonné en plus de ça. Non merci, je vais ailleurs par respect.

      « Ma foi, ce serait une tragédie. » M’étais-je alors exprimé sur un ton théâtral faussement affolé, avant d’étouffer un rire derrière. Non pas que je n’ai pas envie de rire à gorge déployer, mais qui sait ce qui pouvait nous entendre à l’extérieur de l’abri et surtout, bah, je ne tenais pas spécialement à réveiller la gosse. Dieu merci, un bébé, ça a besoin de beaucoup de sommeil. Cependant, quand c’est réveillé, c’est pas mal compliqué à faire dormir. Je commençais à comprendre un peu où nous étions en faisant un peu attention aux détails. C’était une chance pour nous qu’un lieu comme celui-ci tenait encore debout, ça faisait effectivement un abri de qualité. Surtout, de ce que j’ai vu, on avait une très belle vue sur l’extérieur dans le sens où le paysage était assez dégagé pour que l’on puisse voir approcher quiconque se dirigeait vers cet endroit. Donc, j’étais pour ma part assez rassuré et j’étais prête à m’installer et davantage sécuriser les lieux si nous devions s’éterniser dans le coin.
     Une fois dans la cuisine, j’étais assez étonnée de voir à quel point elle était spacieuse malgré l’effondrement dans la pièce qu’on remarque immédiatement. Ce n’est pas étonnant en soit c’est une caserne, il faut le voir plus comme sorte de cantine à mon humble avis. Je déposais mon assiette sur la table qui avait échappé à l’effondrement, ce, avant de m’intéresser à la boite que m’avait indiqué Andrew. C’était un véritable coffre rempli de trésor liquide, étions-nous les seuls imbéciles heureux à s’intéresser à l’alcool dans ce monde ? Comme était-il possible que cette boîte n’est point été pillé par les combattants de la résistance. Les bouteilles n'étaient pas en mauvaises états, juste poussiéreuses à souhait. Cela tenait du miracle de voir une telle collection, décidément, de vrais héros ses pompiers. Au moment où Andrew demanda alors ce que nous devrions boire, je le notais le ‘’pour commencer’’ ce qui me fit sourire. C’était peut-être mort pour la modération, si on me lance là-dessus, faible que je suis, on va vite me perdre en cours de route.

      Je décidais de choisir une bouteille au pif avant de me diriger vers la table où j’avais laissé mon assiette. « Du Rhum, semble-t-il, buvons à notre survie ! » J’attendis qu’Andrew amène les verres une fois rincés, pour pouvoir les remplir. Récipient à la main, je tendis ce dernier en direction de mon camarade. « Santé ! » Annonçais-je avant de prendre une simple première gorgée. M’installant à la suite, je repris une bouchée de mon plat. Quoi de mieux que de manger avec un tel accompagnement. Je fixais l’immortel personnage en face de moi, avant que sous la pression de mes pensées, mon visage prend des traits plus sérieux. « Un ou deux jours de convalescence devront me suffire… Après ça, il va falloir qu’on cherche comment nous nourrir… Tous les deux. » Insistant sur le dernier point, du sang ce n'est pas facile à trouver. Et nul besoin de mentionner le bébé, il avait déjà sa source de nourriture. D’ailleurs, je me demandais si le bébé n’était pas un méta, c’était peut-être lui qui avait provoqué cette montée de lait.
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyVen 27 Déc - 8:00

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Son rire était très rafraîchissant. Et joli. Et humain. Je riais rarement comme elle venait de le faire. Je ne souriais pas si rarement que cela quand même, c’est vrai, mais un rire à voix haute ? Cela m'était presque étranger ces jours-ci. Et j'étais là, à rincer ces verres alors que mon esprit répétait encore ce rire limpide dans mon esprit. Un rire qui ressemblait exactement à celui de Finola. Un rire qui était à présent gravé dans mon esprit ; un son que ma mémoire bien trop efficace ne pourrait plus jamais oublier. Je l’avais déjà dans ma peau, et je n’en étais pas très fier. Sa réponse me fit froncer les sourcils. Du rhum ? Elle n’y allait pas de main morte. Je ne pouvais pas vraiment devenir ivre. Eh bien, je le pouvais en théorie, mais la quantité d'alcool requise serait vraiment très importante. J'étais plutôt certain qu'elle ne partageait pas ce fait très particulier avec moi cependant, et je ne puis m’empêcher d’être un brin inquiet pour elle et de regretter un peu ma proposition. Oh et puis merde, je me dis qu’après ce que nous avions vécu cette nuit-là, si elle désirait se saouler, je devrais bien lui en laisser l’opportunité. Je me dirigeai vers elle et lui tendis les verres et la regardai y verser le rhum, mes yeux attirés par son encolure et son cou. Je détournai les yeux dès que je réalisai mon intrusion de son intimité à nouveau. Pitoyable, vraiment. Je pris le verre que Faith me tendait et le remercia d’un hochement de tête alors que je l’écoutais. « Santé » répétais-je, avec un petit sourire sombre avant de porter le verre à mes lèvres pour en prendre une gorgé. L'idée de trinquer ainsi m'amusait un peu. Beaucoup de ces petites coutumes humaines semblaient très archaïque pour une personne comme moi. Les gens en faisaient de même à l'époque, et même si cela faisait plusieurs vies de cela maintenant, ils déclaraient toujours ces mots avec la même conviction qu'auparavant.

Ses mots me sortirent encore de ma transe. L’espièglerie qui était empreinte dans sa voix avait disparue. Son visage sérieux. J’opinais tranquillement de la tête en maintenant son regard. Bien sûr qu’elle avait raison. J’y avais déjà pensé, même si je ne l’avais point verbalisé avant qu’elle ne mette de l’emphase sur la réalité de notre situation. « Oui. Et cela ne suffira pas. Je crains que nous n'ayons pas toujours le luxe de pouvoir fuir la confrontation. On se trouve en pleine zone de guerre. » J'en avais plus à dire, mais je voulais me taire pendant un court moment, laisser le temps à ces derniers mots de s’enfoncer dans ses pensées. Je savais qu'elle était parfaitement au courant de notre situation, mais j'avais besoin qu'elle comprenne que, même si j’allais faire de mon mieux pour les garder en sécurité, je ne pourrais pas garantir sa sécurité en tout temps dans ce genre d'endroit. Nous n'avions aucune idée de la durée de notre séjour sur cette Terre maudit. Oui, nous allions devoir nous assurer qu'elle soit maintenue au chaud et nourrie, mais elle se devait également d’apprendre à survivre dans un tel environnement hostile. Je me doutais bien qu'elle ne serait probablement jamais en mesure de développer au cours de sa courte vie les compétences de combat comparable à celles qu'une guerrière Amazone aille pues perfectionner pendant des millénaires, mais je pouvais lui apprendre à tenir suffisamment longtemps pour trouver un moyen de s'échapper ou de les déjouer. Heureusement pour elle, il se trouve qu'elle avait un partenaire d'entraînement très puissant : si elle pouvait s'habituer à lutter contre moi et mes capacités très inhabituelles, une Amazone ou un Atlante moyen ne devrait pas trop la surprendre en combat. J'avais simplement besoin qu’elle comprenne tout cela et me laisse lui apprendre à se défendre en plus de la chasse et les bases de la traque. Après tout, je n'étais pas un mauvais enseignant : j'avais passé le dernier siècle à former les plus talentueux chasseurs de vampires de notre planète. Je me frottai le front pensivement tandis que je savourais le rhum qui réchauffait lentement ma poitrine avant d’aller m’asseoir en face de Faith, mes pensées se tournant momentanément vers la petite qui se trouvait alors dans un paisible et profond sommeil. Toute cette situation ne faisait aucun sens à mes yeux. J'avais vu des événements aliénant dans ma longue vie, mais une femme qui était soudainement incapable d’allaiter, après avoir rencontré un bébé abandonné que quelques heures plus tôt, c’était une chose complètement nouvelle même pour moi. Sauf si... Non, je refusais de penser à cette possibilité. Refusais de penser à ce que cela pourrait lui faire à Faith. Faire à nous. D'ailleurs, elle était déjà réveillée, non ? La petite ne pouvait pas en être un autre de ces… choses. J'étais encore un peu abasourdi par l'énorme quantité d'araignées qui étaient apparues de nulle part plus tôt. Quel effroyable pouvoir. La jeune femme s'était elle-même, tout comme moi, déclarée maudite, et je n'étais malheureusement pas trop au courant des détails. Avec un peu de patience, Faith en viendrait à m’en parler de son plein gré sans que je ne me montre indiscret… si elle en savait elle-même quelque chose. Mais si cela devenait un problème, si cela devait mettre sa vie ou celle du bébé en danger, je devrais alors la confronter à ce sujet. Doucement bien sûr, mais fermement.

« Je dois m’assurer que tu apprennes à te défendre, Faith. De m’assurer que tu aies une chance de triompher, ou du moins survivre, même contre des obstacles écrasants, telles que ces Amazones… » Et tel que moi. Je devrais trouver de l'argent et en faire une arme de fortune si je devais, d'une manière ou d'une autre, devenir une menace pour elle. Ça serait sans doute sa seule chance ; un pieu ne serait utile que si elle parvenait à l'enfoncer dans mon cœur, ce qui n'était pas un exploit très facile. Je ne pourrai pas me pardonner de lui faire du mal. Même si je n'étais pas sur le point de lui en parler pour l'instant ; lui faire peur était la dernière chose que je désirais. La jeune femme avait besoin de pouvoir dormir le plus profondément possible dans les jours qui suivraient. Elle avait besoin d'être bien reposée et de retrouver sa force pour ce qui allait suivre. « Soit dit en passant, le truc des rayons de soleil ? Rien de plus réel. Cela pourrait donc être un problème. » Je jetai un coup d'œil vers la fenêtre la plus proche. Elle était noircie de poussière mais je pouvais malgré tout distinguer le ciel de la nuit à travers celle-ci. Il nous restait, au plus, peut-être deux heures avant le lever du soleil. Le temps qui me restait s’écoulait rapidement. « Je n'ai pas regardé toutes les pièces à l'étage. Je suis sûr que nous pouvons trouver une chambre décente pour vous deux, qui ne te donnera pas l’impression d’être aussi exposée qu'ici au rez-de-chaussée. Tant qu’à moi... » Toute cette histoire de dormir dans des cercueils avait toujours été une mauvaise blague bien sûr. Enfin, pas complètement ; ils pourraient faire de bons lits de fortune si nous ne pouviez pas dormir dans un lit confortable tout en étant à l'abri des rayons du soleil. Malheureusement, il y avait des fenêtres dans presque toutes les pièces de la caserne et je n'avais pas vraiment envie de prendre un risque en ne faisant rien de plus que de mettre des rideaux dessus. Je devais admettre que j'étais un peu inquiet pour le bébé. Bien que je ne puisse m’empêcher de répugner celui ou celle qui l'avait abandonné, je pouvais en quelque sorte comprendre ; un bébé dans ce climat était un véritable handicap. Ses cris pourraient attirer toutes sortes de très mauvaises nouvelles. Tout ce que nous pouvions faire, c'est espérer que la petite ne serait pas trop bruyante. L'espoir était tout ce que nous avions dans cette situation, non ? « … Eh bien, je pourrais probablement mettre une armoire dos sur le sol et dormir à l'intérieur. » Certainement pas le lit des plus confortables, mais pratique et fonctionnel pour le moment. De plus, cela donnerait de l'intimité à Faith et lui donnerait sans doute un sentiment de sécurité réconfortant. J'étais après tout toujours un monstre suceur de sang et je n'étais pas encore convaincu que ce fait ne l'inquiétait pas ne serait-ce qu'un peu.

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Age du personnage : 4 millénaires et 4 siècles
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Profession : Ex-Chanteuse de Nu-Metal et altenative rock.
Affiliation : Justice League Dark
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Création


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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptySam 28 Déc - 14:49



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Il était impossible de fuir notre situation, impossible de mettre trop longtemps de côté le fait que nous étions toujours et que nous serons encore demain, en pleine zone de guerre. Oui. Sur ces mots, Andrew avait raison, c’était un fait incontestable, c’était notre réalité désormais peut-être temporaire ou indéfiniment. Dans ces cas-là, on devait être davantage plus vigilants et surtout, préparé à ce que cet avenir très incertain pouvait nous réserver, bien plus qu’à l’heure où nous trinquant pour cette santé éphémère. J’acquiesçais de la tête en guise de réponse, il était de toute évidence plus à même de comprendre le danger de notre contexte que moi-même. En plus de chercher de la nourriture, il fallait qu’on puisse se déplacer sans prendre une balle perdue en se retrouvant malencontreusement au milieu d’un No Man’s Land. Je n’ai à peine qu’une année de vie si on part du principe que ma vie a repris il y a un an avec cette misérable amnésie. J’aimerais donc pouvoir profiter de la vie encore un peu plus longtemps, si cela m’était possible.
     Andrew poursuivait pour en venir à une proposition qui me fit me plonger dans mes premiers souvenirs après mon réveil à la morgue. Me demandant si à cette époque j’aurais pu être forte, je ne m’étais jamais interrogée, je n'avais pas non plus songé à tester ce corps bien trop préoccupée à me demander ce qui m’arrivait, à vouloir connaître l’endroit où j’étais, qui étaient tous ces gens autour de moi et surtout, savoir moi-même qui j’étais. Mais je me souviens que j’avais un corps dessiné, comme si je l’avais exercé à l’extrême avant ma perte de mémoire. Je me rappelais que certains médecins s’amuser à dire ‘’Alors, comment va Sarah Connor aujourd’hui ?’’ Lorqu'il s'adressait directement à moi... Sauf que je n’en connaissais pas à l’époque la référence. Tous ces muscles ont fendus aujourd’hui, mais parfois, je m’étonne de mon adresse quand je balance un objet dans une poubelle alors que cette dernière est à l’autre bout de la pièce. Ou bien cette dextérité lorsque j’attrape justement un objet en vol.

      Mais j’ai toujours associé ces prodiges à un coup de chance, plutôt qu’à un réel réflexe imprimé dans mon corps. Seulement, je dois me poser des questions, car depuis que je suis dans ce monde, je me vois capable de survivre à une meute de chiens sauvages ou bien dotée d’une endurance que je n’aurais pas imaginé. « Je te fais confiance. » Lui répondis-je simple en prenant à nouveau une gorgée de mon verre. Oui, je n’étais pas contre l’idée d’obtenir ou de retrouver un corps capable de se défendre dans une rixe. Par contre, il y avait quelque chose qui me perturbait et qu’Andrew semblait convaincu que je saurais de quoi il parle… Je fronçais un sourcil, gardant cela dans un coin de ma tête, préférant écouter ce qu’il avait à dire d’autre afin de ne pas l’interrompre. Il me confirma que le ‘’truc’’ du soleil était réel. Sauf que je ne savais pas trop sur quelle œuvre me baser pour savoir de quoi il me parlait. Certains vampires sont aveuglés le jour, d’autres perdent leur pouvoir, certains brillent quand les plus classiques brûlent… Et j’en passe. Le plus dramatique pour nous deux, serait le classique et c'est pour cela que je me suggérais qu’il parlait de cet option-là, car il valait mieux se préparer au pire.    
     Je continuais à l’écouter en silence, je souriais par moments lorsqu’il m’annonçait pouvoir me trouver une chambre descente. Tandis qu’à sa dernière phrase le concernant, je décidais de prendre la parole. « Temporairement… Si on ne trouve pas de peinture, on recouvrira simplement les fenêtres de boue humide, en séchant il formera un mur de protection même temporaire. Tu pourras au moins dormir dans un lit toi aussi. » Je me levai à la suite de ma phrase juste le temps de jeter un œil dans la pièce voisine pour voir comment allait le bébé. Je revins peu après à ma place avant de me resservir un verre. Mes yeux se posaient à nouveau sur le vampire en songeant de nouveau à ce qu’il a dit tout à l’heure, ça me perturbait. « C’est quoi cette histoire d’Amazone ? C’est qui, quoi ? » Il semblait vachement plus informer que moi sur ce monde, du coup, j’étais à l’écoute de ce qu’il allait me raconter à ce sujet.

      « J’ai aperçu une femme en armure, genre vraiment pour de vrai, comme au moyen-âge, voire l’antiquité grecque. Je pensais halluciner, car je perdais connaissance. Mais j’ai clairement vu cette femme avancer vers le bébé et moi. » M’exprimais-je, bien qu’pouvait encore sentir le doute à travers le ton de ma voix. Je croyais encore très peu au fait que c’était réel ce que je vis. Mais avec la réalité à laquelle Zatanna m’a forcé à voir et puis, cette téléportation vers cette dimension, je serais vraiment très conne de continuer à fermer les yeux sur ce qui était improbable. « Est-ce que c’est ça une Amazone ? Tu l’as croisé en venant me récupérer ? » Ajoutais-je au cas où je n’avais rien halluciné.
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyMer 1 Jan - 21:31

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Dormir dans un lit. Nous aurions certainement de la chance si nous réussissions à en trouver un pour elle qui fut en bonne état, je n’allais pas retenir mon souffle quand il s'agissait d'en trouver un autre pour moi. Et vraiment, peu m’importait où je dormais. Je mentirais honteusement si je disais que je n'appréciais pas le confort d'un bon lit, mais j'avais certainement connu des dispositions bien moins plaisantes que de dormir dans une armoire. Les sols sales et durs sur lesquels j'avais dormi se serait avéré être des vrais cauchemars pour la plupart des personnes de ma stature, lors des lointains jours de mon vivant. Nous avions vraiment d'autres soucis que mon confort. Cependant, ce n'était pas une idée sans mérite. Cela me permettrait également de me déplacer un peu pendant la journée, ce qui serait très pratique si nous devions être attaqués. Et donc, j'offris hochement de tête reconnaissant à Faith, mon regard dardant d'un de ses yeux à l'autre tranquillement, avant de porter mon verre à mes lèvres doucement pour laisser le rhum couler le long de ma gorge. « Je te fais confiance » m’avait-elle répondu un peu plus tôt. Eh bien, elle ne le devrait pas ; malgré mes meilleures intentions, les gens autour de moi se retrouvait à souffrir d’un malheur ou d’une autre que trop souvent. Mais ses mots m’avaient touché profondément malgré cela. Entre cela et la façon dont elle s'était aussitôt montrée préoccupée par mon confort, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'elle ressemblait tellement à Finola. Si c'était bien elle, d'une manière ou d'une autre, et si elle n'avait aucune mémoire du passé de sa vie, ou peut-être ou de sa vie passée, au moins elle était tout aussi gentille et attentionnée qu'elle l'avait toujours été. La vie et le temps - et en particulier les humains - étaient parfois si étranges. Je l’avais paisiblement regarder remplir son verre à nouveau avant d’observer le mien pour constater que j’allais moi aussi sans doute le remplir très bientôt. J'avais détourné les yeux en grande partie parce que je m'étais surpris à regarder longuement, encore une fois, son corps souple. Sa chemise surdimensionnée faisait un travail assez décent pour ce qui était de cacher ses courbes, mais elles étaient toujours gravées dans mon esprit. Je ne pouvais pas m'empêcher de maudire silencieusement toute cette histoire bien gênante de mémoire parfaite vampirique. J'attendis qu'elle soit de retour devant moi pour lever les yeux de mon verre, retrouvant confortablement la douce mer noisette de ses yeux.

La question qui suivit me prit un peu par surprise. Je lui lançai un regard perplexe au fur et à mesure que Faith m’expliqua la raison d’être de celle-ci. « Tu as entendu le message, non ? » Je parlais bien de cette voix mystérieuse qui a résonné partout dans cette ville à notre arrivée ici et ce message cryptique qui n'avait alors fait guère de sens. « Oui, c’était bien une Amazone. » Ma voix était calme et rassurante, car je détectais bien son incrédulité dans la sienne. Mais ce que je voulais vraiment dire, c'est qu’il était pratiquement impossible qu'elle soit ici, avec moi, si c'était vraiment une Amazonie qu’elle avait croisée plus tôt. J'avais vu bien des choses en survolant la ville alors que j’étais à la recherche de poches de sang, et elles n'étaient pas de jolies du tout. Et non, je ne l'avais pas vue du tout quand je l'avais trouvée, elle et le bébé. Rien du tout qui pourrait même suggérer que l'on avait été proche d'eux. Bien que je dusse l'admettre, le fait qu'elle semblait douter de ses propres yeux pour ce qui concernait cette Amazone qu’elle aurait aperçu plus tôt, alors qu’elle m’avait souligné tous ces petits détails qui lui avait fait comprendre que j'étais un vampire, eh bien tout cela était en quelque sorte... involontairement comique. Je fini mon verre d’un coup de poignet brusque, me leva gracieusement pour l'imiter et remplir mon verre de rhum avant de revenir m’asseoir à face d’elle, soupirant doucement avant de me lancer dans une explication brève et malheureusement incomplète : je n'étais pas du tout bien informé à leur sujet. « Honnêtement, je n’en connais pas tant sur les Amazones. Ce que je sais à leur sujet, eh bien c'est le fait qu'elles sont réservées et vivent loin de la civilisation de l'homme. Du moins, sur notre Terre… »

Quoi qu'il se soit passé ici pour changer ce fait, je ne pouvais pas le deviner ni même commencer à m’en faire une idée. La voix avait spécifiquement déclaré que les détails étaient les nôtres à découvrir. Le fait que dans ma longue vie je n'ai même jamais croisé la route avec une jusqu'à très récemment sur notre propre Terre en disait long sur l’étendue de leur détachement volontaire du reste du monde. L’évènement qui les avait amenées à briser cet exil imposé par elles-mêmes avait dû être terrible. Quoi qu'il en soit, ça ne pardonnerait jamais les actes horribles qu'elles avaient fait subir aux les pauvres et aux innocents de ce monde. Ce n'était pas mieux que l'image tordue du monde désiré par les ambitions de Mary. Ces camps de concentration, ces rues souillées par le sang, ces exécutions… C'était le même mal. Un mal qui n'avait pas de nom. Un mal qui ne méritait pas d’être. Sauf que ces Amazones n'avaient même pas le luxe de prétendre que c'était une créature en leur sein sur laquelle elles n'avaient pas le moindre contrôle. Non, toutes ces atrocités étaient entièrement et complètement les leurs. La vie était sacrée pour moi. Je me permettais seulement de prendre la vie de démons, de monstres et de créatures qui étaient techniquement déjà décédées. Mais parfois, les lignes qui définissaient un démon ou un monstre étaient si minces, si floues. Allais-je devoir prendre la vie d'une Amazone ici, sur cette Terre ? Le pouvais-je ? Je ne le désirais point, malgré tout ce qui se passait ici. Mais s'il s'agissait de la vie d'un innocent ou de la leur, quel serait mon choix ? Si cela revenait à Faith ? Si c'était d’elle dont il en serait question, je savais déjà quel serait mon choix... Je frottai ma main contre mon front lentement, perturbé par ses sombres pensées qui me tourmentaient, avant de continuer : « Si je m'en tiens aux rumeurs, les Amazones moyennes sont plus fortes et rapides que même vos athlètes les plus accomplis. Elles vivent des siècles, des millénaires, ou peut-être même plus longtemps. Elles sont tous des guerrières accomplies. Et pour finir, certaines d'entre elles, comme Wonder Woman, sont des êtres divins bien au-delà toute comparaison avec un être humain. » Je restai silencieux un petit moment, laissant le temps à mes mots de mijoter dans son esprit. Je me demandais juste combien de folie un esprit humain pouvait prendre. Entre tous ces événements fous récemment, je me demandais bien pourquoi il n’y avait pas plus d’humains qui perdaient toute notion de la réalité. Entre les invasions extraterrestres, des supervilains ressemblant aux héros de notre monde venant d’une autre dimension et les péchés capitaux eux-mêmes déchaînés sur le monde, il n'y avait guère plus vraiment de sens à voir dans tout cela. S’il n’y en avait déjà eu. « Je n’en sais pas vraiment plus que cela. »

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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyLun 6 Jan - 3:17



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Il me demanda si j’avais entendu cette voix… Que dire, comment aurait-on pu ne pas l’entendre ? C’était évidemment impossible, elle semblait venir de toute part. Alors oui, je l’avais entendu. Mais est-ce que je l’avais écouté, même une seule seconde, bien sûr que non. J’étais paniquée, perdue entre des ruines que ne me disait rien, mon esprit avait été épongé de sa raison par toutes les pensées négatives qui m’avaient traversé l’esprit à ce moment. Ca demande d’avoir une certaine habitude de ce genre de situation, pour s’asseoir est analysé les paroles d’une entité des plus étranges, après avoir été téléportée dans un autre monde. Évidemment, je notais son air perplexe, son visage semblait plutôt expressive pour un mort. La même expression de ces autres personnes lorsque je leur disais ne pas savoir qui était Superman au début, lors de mon premier mois à Gotham. Autant dire que j’avais l’habitude, mais il y avait un sentiment de déception, ne m’attendant pas à ce que cela vienne de lui.
     Je me rappelle que la ‘’Voix’’ avait mentionné les Amazones et les je-ne-sais-plus-quoi qui commençaient aussi avec la lettre ‘’A’’. Quand bien même avais-je été attentive, est-ce que cela me disait pour autant ce qu’étaient les Amazones ? On parlait de Superman, mais je ne sus finalement qui était ce mec que lorsque ce type m’avait sauvé en personne. Un mec se trimbalant en collant bleu LGBT avec un S sur la poitrine, voilà ce que je me disais au début. C'était pas sérieux, gamin et en le rencontrant, je me suis sentie conne. Je lui ai même dédié une de mes chansons pour le remercier de m’avoir sauvé, me réveiller dans ses bras dans un bar en feu… C’était… Bizarre, mais une sacrée bonne expérience malgré tout. Mais autrement, j’étais trop désintéressée pour savoir ou pour chercher à connaître cette pop-culture liée aux super-héros, surtout que je n’étais pas aidée de mon amnésie. Alors, oui, entendre le nom d’Amazone ne m’en donnait pas la définition, ni même m’imposait à l’esprit une valeur du danger qu’elle pouvait représenter.

      Il me confirma peu après que c’était bien une Amazone, cette femme que j’avais vu, elle semblait dans mon esprit bien trop hors contexte contemporain pour que je puisse l’oublier aussi facilement. Mais après, cette femme aurait juste pu être une dingue de Cosplay, ou de Xena la guerrière. Non. C’était idiot, je sais, la fatigue... Et dire que l’alcool n’avait même pas encore fait effet. Je restais là, à jouer avec mon verre entre l’envie de boire d’un coup la liqueur et celui de l’apprécier un peu plus longtemps et donc, de ne pas le finir d’un seul coup. Je profitais d’écouter les explications d’Andrew pour laisser mon verre posé sur la table. Il m’apprend du coup qu’il y a aussi des Amazones dans notre monde, ce qui n’avait pas grand-chose de rassurant à m’en sens, dans le sens où je ne connaissais pas mieux mon monde que celui-ci. Apparemment, elles n’étaient pas si humaine que ça, pouvant vivre bien plus longtemps que nous autres. De plus, il venait de m’apprendre que la Spartiate qui collait le cul bleu de Superman, était l’une des leurs, une qui était divine en plus de ça.
     Pas qu’elle m’intéressait particulièrement, celle-là, mais déjà que je n’étais pas une très grande fan des héros en général, cette information n'allait pas m’aider à les apprécier ou l’apprécier elle en tous cas. C’était tout ce qu’il savait, mais c’était déjà énorme de mon point de vue, il ne devait réellement pas s’en rendre compte. Il faut dire, que je m’étais réveillée dans un monde peuplé de méta-humain et désormais toutes ces choses que je trouvais extraordinaires, ces gens avaient déjà appris à les banaliser, en faire de simples événements de leur quotidien. Je ne savais d’ailleurs pas si je retiendrais tout ce soir, me concentrant sur l’essentiel : c’est-à-dire, elles n'étaient pas humaines. Mon regard se reposait sur le verre, mon doigt caressant son extrémité en suivant l’anneau circulaire. Je laissais lentement mon cerveau faire le tri, appréhendant désormais la gravité de la situation. Mon cœur ne s’emballait pas pour autant, tambourinant dans ma poitrine dans une symphonie d’indifférence, il avait déjà trop donné de lui pour laisser à nouveau entrer la peur.

      Alors que mon regard se portait sur Andrew, une idée continuait à me travailler plus que le danger de ce monde, mais plutôt le danger qu’il représentait lui. Je sais qu’il avait conscience qu’il devait se nourrir avant de devenir dangereux, mais au final, je n’arrivais pas à me défaire de l’importance de le nourrir, ce désir de trouver du sang afin de le rassasier dès que possible avant que la faim se manifeste en lui. Je ne disais rien, il n’y avait plus rien à ajouter à ce propos, mais tout mon être y songeait… Puis… Je me détestais presque aussitôt que je réalisais la situation, j’avais alors bondi de ma place pour placer la paume de ma main contre le verre qu’Andrew s’apprêtait à soulever. « Je suis désolée... » Je l’étais vraiment, je ne voulais en aucun cas que cette… Cette malédiction, oui, que cette malédiction empiète dans nos vies, pas la sienne, mais celle que Zatanna m’a forcé à voir, malgré ma peur, malgré mon déni. « C’est risqué de boire ça, maintenant. Je suis désolée. » Rajoutais-je avant d’enlever ma main, révélant un récipient remplir d’une liqueur d’un rouge sombre, presque pourpre.
     Relevant mon regard vers mon verre puis la bouteille, le rhum n’était plus que teinté de carmin. Jusqu’à quel point cette chose en moi avait une emprise sur ce qui m’entourait ? Silencieusement, sans guère donner plus d’explication à l’homme à mes côtés, je me dirigeais vers la boîte contenant les autres bouteilles. Aucune d’entre elles semblait avoir été épargnée, elles étaient rouges, toutes. Levant mon regard vers le robinet, je me dirigeais à la suite vers ce denier qui, une fois actionné, crachait aussi ce liquide globuleux. « Pitié, Hermione… Comment suis-je sensée gérer ça, là ? » Avais-je soupiré et chuchoté ces mots dans le vent, sans vraiment attendre de réponse que celle, en réalité, de ma propre conscience. Je ne savais encore rien de ce dit ‘’pouvoir’’, cette étrangeté, voire cette monstruosité qui rendait mes nuits horribles, impossibles et qui m’empêchait de dormir. La magicienne m’avait forcé à ne plus considérer ces choses comme de simples hallucinations, j’essayais de ne plus le faire… Mais combien même, je le faisais, comment être en mesure d’empêcher qu’elles surviennent, comment savoir si c’est moi qui provoquais tout ça et à quel moment ?

      « Je suis désolée. » Je m’excusais à nouveau, lui tournant toujours le dos, incapable de trouver d’explication à ce qui arrivait ici. Je savais simplement que d’une manière ou d’une autre, j’étais responsable, que quelque chose en moi avait affecté notre réalité. Alors je m’excusais, car je gâchais un moment qui se trouvait être sympathique sans être capable de dire pourquoi cela arrivait. J'étais maudite après tout, le bonheur m'était interdit même un moment.
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyJeu 23 Jan - 3:37

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Je la vis pratiquement sauter vers moi pour m'empêcher de prendre une autre gorgé de plus en poser la paume de sa main sur le dessus de mon verre. Son geste me laissa complètement confus sur le coup. Elle s'est excusée, une première fois, puis elle m’expliqua qu’il pourrait être dangereux de boire ce qui était dans mon verre, avant de s'excuser à nouveau. Cela me frappa précisément au moment où le mot « maintenant » avait quitté ses lèvres ; d'une manière ou d'une autre, le rhum avait été remplacé par du sang. Et donc mes yeux étaient naturellement attirés par sa main alors qu'elle la retirait du haut de mon verre, et mes sourcils s'arquèrent de surprise en voyant le contenu. Mes sens ne me jouaient pas des tours étranges. Cela se passait vraiment. Comment était-ce possible... ? La marée d’araignées était déjà suffisamment impressionnante, mais ça, c'était vraiment autre chose. Elle pouvait influencer la réalité, pas seulement l'imiter. C'était incroyable. Et même un peu terrifiant.

Je me levai lentement alors que mes yeux suivaient sa silhouette avec curiosité alors qu'elle alla jeter un regard aux autres bouteilles avant d'allumer l'eau courante pour constater, tout comme elle, que l'eau également se retrouvait, d’une façon ou d’une autre, remplacée par du sang. Normalement, sa référence à mon personnage favoris d’Harry Potter aurait bien pu me voler un sourire, mais ce n'était pas l’une de ses occasions. Bien sûr, je l'avais entendu. Un simple murmure était plus que suffisant pour que mes sens aigus captent chacun de ses mots. Cette situation ne me rendait pas vraiment nerveux du tout. Oui d’accord, peut-être que cela aurait dû me rendre un petit peu nerveux quand même. Mais ce n'était pas le cas. J'étais bien trop inquiet pour elle, pour la façon dont elle prenait le tout de cette situation. Elle était clairement assez familière pour comprendre que tout cela venait d'elle, mais elle ne semblait pas avoir le moindre contrôle sur cette capacité des plus particulières et ce fait semblait être l’objet de sa frustration croissante. Nos situations n'étaient pas tout à fait similaires, mais je me reconnaissais néanmoins un fortement en envers elle et sa douleur en ce moment. Faith m’avait bien dit plus tôt qu’elle était maudite. Je ne pouvais point m'empêcher de baisser les yeux momentanément alors que je sentais en moi vibrer avec tant d’intensité la sympathie que je ressentais pour elle. Mais ce n'était pas seulement de la sympathie. Il y avait définitivement un autre sentiment là-dedans. Un sentiment que je ne pus qu’ignorer ; je n'étais pas vraiment prêt à affronter les implications que ce sentiment allait indubitablement amener. Pas maintenant. Pas dans une telle situation. Mais mes yeux furent très bientôt attirés par sa personne une fois de plus alors qu'elle me tournait le dos sans la moindre cérémonie alors qu’elle s’excusait à nouveau. J'en fronçai les sourcils. La voir si troublée, si torturée, m’était pratiquement douloureux. Comme toujours, je n'avais pas la moindre idée de quoi dire, aucune idée de quoi faire, pour apaiser sa souffrance. Si j'avais écouté mon cœur à ce moment précis, j'aurais peut-être fait commis un geste d'incroyablement stupide. Un geste ridicule comme l'embrasser tendrement. Non, c'était la dernière chose dont elle avait besoin. Peut-être que simplement lui démontrer que j'étais ici, et que cela ne me dérangeait pas, pourrait suffire.

Je m'approchai silencieusement de Faith, puis j'enroulai mes bras autour de sa personne doucement avant de l’attirer contre mon torse. Je m'étais placé de telle manière à ce que ça soit son épaule droite qui fut pressée contre moi, car je ne voulais pas qu'elle se sente trop vulnérable. « Tout va bien » lui soufflai-je calmement. La façon dont elle s'en voulait me touchait si profondément, mais il n'y avait aucune raison de faire un gros plat de la situation. Bien sûr, c'était étrange et très déroutant dans un sens, mais c'était inoffensif. Personne n'était en danger. Aucune catastrophe ne s'était produite. Bien sûr, je comprenais que ce n'était pas toute l'histoire ; elle était probablement en colère contre toute cette situation parce qu'elle ne pouvait pas comprendre ce qui lui arrivait et parce qu'elle n'avait aucun contrôle sur ce qui se passait. Ou du moins, cela était ce que j'arrivais à comprendre de cette situation. « Tout va bien » répétais-je encore plus doucement. Elle n'avait pas besoin de s'excuser de ces anomalies, surtout pas à moi : après tout je l'avais rencontrée ici dans ce monde parce que j'avais presque perdu le contrôle de ce que j'étais. Peu importe ce qu’elle faisait en ce moment, ce n’était clairement pas volontaire, et il n’y avait aucun mal de fait. Même si je soupçonnais que ces excuses ne me concernaient pas vraiment. J'avais l'impression que c'était simplement sa façon d'exprimer la détresse qui la tourmentait à voix haute. Cependant, cela m'a fait réaliser que je devais parler de ce qui s'était passé auparavant. Pour lui faire savoir clairement ce qui s’était passé… Mais je n'étais pas très friand de l'idée de lui parler de mes soupçons ; que le bébé était peut-être lui aussi une de ses disons créations. « Faith… Je dois te parler de... De ce qui s’est passé pendant que tu dormais plus tôt. »

Je frottai doucement et tendrement son épaule, celle qui n'était pas pressée contre ma poitrine, espérant inconsciemment que le geste puisse la calmer avant d'en venir au fait. Ou du moins amortir le choc que ma révélation lui donnerait. Non pas que je sois certain qu'elle en serait choquée, mais après avoir vue comment elle avait traité son imitation de Jésus d'une manière très troublante, je me suis sentie obligée d'essayer de la protéger d'une réaction similaire. Je l’épargnai de mon emprise en prenant un pas en arrière et, mes mains posées sur ses deux épaules, tentai de la regarder directement dans les yeux. « Saches que ce n’est rien de vraiment alarmant, mais je pense malgré tout que je devrais te mettre au courant. » Je voulais qu'elle voie dans mes yeux que j'étais sincère. Ou peut-être juste ici, présent. Pour elle. Je lui offris un petit sourire avant de continuer : « Juste avant ton réveil, des centaines, voire des milliers, d'araignées sont apparues de nulle part. Elles ont disparu dès que tu as ouvert les yeux. Je pense qu'il n’est pas trop téméraire d’affirmer que cela venait aussi de toi. » Notre proximité bien trop familière... était une erreur. Une fois de plus, j'ai eu le désir brûlant de placer mes lèvres sur les siennes. Comment se fait-il qu'en quelque sorte, malgré le fait que je sois sur ce monde depuis si longtemps, j'étais toujours aussi susceptible à ses pulsions typiquement humaines. Absurde. Essayant de me distraire ne serait-ce que pour un moment, je tendis la main vers une de ses mèches de cheveux qui, suite au câlin que je lui avais fait, tombait sauvagement devant son œil gauche et la plaçai gracieusement derrière son oreille. Après un autre court moment, je m'éclairci la gorge et fis un autre pas à reculons, sentant que j’avais été trop proche pour son confort pendant bien trop de temps.

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Faith Cross


Faith Cross

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Age du personnage : 4 millénaires et 4 siècles
Ville : Nomade
Profession : Ex-Chanteuse de Nu-Metal et altenative rock.
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités :
Création


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Une lumière dans le néant qui donne vie à toute chose. De l'esprit né l'imagination, le Big Bang de la prolifération d'idées, ces mêmes idées qui prennent aujourd'hui vie. Et c'est à travers le rêve que la magie s'éveille, bien plus puissante à travers les profondeurs des songes, omniprésente à l'éveil bien que silencieuse, discrète, se faufilant à travers la moindre faille onirique, le moindre relâchement de l'esprit. Elle crée ce qu'elle reprend aussitôt et ce qui vit, disparaît dès lors que l'imaginaire s'arrête, que l'inspiration n'est plus, que le néant reprend sa place dans cette obscurité drainant toute luminosité d'idée. La création, c'est-là le pouvoir si immense de l'imagination, inébranlable entité artistique, philosophique, poétique et parfois cauchemardesque. Faith donne vie à ses rêves, son imagination est rendue physique et ses désirs impactent la réalité elle-même. Déesse de l'univers qui prolifère durant son sommeil, martyre de sa propre grandeur dont elle ignore l'existence.

Les Oniriques : Sont appelés les oniriques "la matière" (= objets, être-vivants, air, eau, etc...) du rêve qui prend forme dans la réalité, c'est ici tout ce qui est issu des "images" du rêves et qui prend vie dans la réalité. La diversité varie en fonction de "l'imagination" et le degré de "puissance du détail" de la manifestation des oniriques. Exemple de l'onirique : Faith rêve de redevenir une enfant, une Faith enfant apparaîtra dans la réalité et elle sera aussi réel que la véritable Faith. A savoir : Si la Faith enfant onirique casse un verre, le verre restera cassé une fois que la Faith enfant aura disparu. L'apparition est immédiat.

Les Désirs : Une autre facette bien moins puissante, mais tout aussi efficace du pouvoir de création. Les désirs sont des effets et non une matière issu du rêve à la différence des oniriques. Les désirs sont issus des envies inconscients ou conscients de Faith, le désir se manifestera durant le rêve sous la forme "d'effet" et non d'image. Il s'agit d'une force qui affecte directement la réalité sans l'apparition de corps ou d'objet onirique. Exemple du désir :  Si Faith rêve de redevenir une enfant, c'est son anatomie directement qui en sera influencé, redevenant elle-même une enfant. A savoir :  les effets sont temporaires ou permanents en fonction de ce qu'est modifié ou qui est modifié. De plus, les effets ne sont pas immédiats...

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Réveillée ¤ L'esprit actif agit comme une barrière naturelle qui empêcher le pouvoir de se manifester. Cependant, l'hypnose peut permettre la manifestation du pouvoir même éveillé. ([1/5] Puissance : 25%)
Rêve éveillé ¤ La fatigue est telle que la barrière naturelle se rompt peu à peu, les hallucinations issues de la fatigue, peuvent prendre vie. ([2/5] Puissance : 50%)
Sorcelleries sumériennes ¤ Le tatouage d'Ahmanet, parcourant le corps de Faith, est un livre de sortilèges qui permet à Ahmanet de contrôler son pouvoir. Sans la dague d'Asag, elle reste limite. ([3/5] Puissance : 75%)
Sommeil Profond ¤ Les rêves sont relâchés et ne peuvent être stoppés que si l'on force le réveil de Faith ([4/5] Puissance : 100%)
Ahmanet ¤ Si Faith perd connaissance que sa vie est en danger, comme un système de défense, son inconscience va chercher dans ses meilleurs ressources magiques pour faire exploser sa faculté. Depuis le retour d'une partie de ses souvenirs, Ahmanet s'éveille lorsque la personnalité de Faith s'estompe dans ces conditions. ([5/5] Puissance : ???%)

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Situation Maritale : Célibataire









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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptySam 25 Jan - 4:27



"Bloodlust"

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Faith




     Je rêve beaucoup, car mes rêves sont nourris de souvenir que j’ai à peine conscience et qu’une perte de mémoire ne suffit guère à estomper l’image gravée au plus profond de mon âme. Ces rêves ne sont souvent que des réminiscences, résidus de souvenirs persistants et c’est pendant que je dors, que je me vois hanter d’image souvent incompréhensible. Dans ces rêves, j’ai conscience de savoir qui je suis, j'ai conscience des mots que je prononce, mais une fois réveillée, une fois de retour à cette réalité, je suis incapable de donner un sens à tous ce que je pus voir, entendre ou même dire. C’est pour cela que j’en donne très souvent aucune crédibilité, sinon comme pourrais-je interpréter ce que j’ai pu être témoin ? Oui. Rituel obscur, cité antique, dieux anciens. Non. Je ne peux accepter une réalité où je suis cette enfant d’un temps oublié, errant et s’adaptant à un monde toujours plus différent. Comment ai-je pu accepter de vivre si longtemps sans vouloir mourir ? Car ce n’est pas une vie que d’être coincé dans ce monde maudit.
     Et si tout ce que je voyais, était la pure vérité, si c'était de purs souvenirs non-dénaturés par les fantasmes de mon cerveau lui-même influencé par mes désirs conscients et inconscients, alors j'avais de la chance d'avoir perdu la mémoire. Oui. Je pouvais m'estimer heureuse d'avoir perdu un fardeau de plusieurs millénaires. Je n'étais plus que la paumée de Junkie de cette immonde Gotham, cette ville poubelle à criminelle aussi fou que dangereux. Une junkie qui ne comprenait rien à ce monde vraisemblablement complètement efficace pour attirer des merdes de chaque coin de ce foutu univers et des univers parallèles semble-t-il. Cependant, plus je faisais d'effort pour nier ce qui semblait invraisemblable, plus l'impossible arrivait et me tombait sur la poire. D'abord ma rencontre avec une magicienne, mon kidnapping inter-dimensionnel et enfin, ma rencontre avec un vampire. Ce monde était fou, comment pourrais-je supporter des années de folie, voire des siècles, non-pire, des millénaires encore une fois.

      J'ignore pourquoi j'ai perdu la mémoire, j'ignore si je dois croire en ses souvenirs qui ne se présentent très souvent que sous la forme d'un rêve qui, parfois, n'est pas très enchanteur. Et je sais concrètement qu'il ne faut pas prendre un rêve pour ce qu'il est. Et je sais aussi que cette malédiction a une part de vérité, car c'est une vérité que je subis depuis que j'ai conscience d'être, depuis mon retour à la vie. Je n'ai pas toujours eu conscience de ce qui rendait et rend toujours ma vie et particulièrement, mes nuits si infernales. Zatanna m'a ouvert les yeux que je me forçais à garder clos, m'a forcé à regard dans ce gouffre terriblement profond, sans fin, ce néant qui n'espérait de moi que ma chute dans ses infinies entrailles, que j'ai conscience ou non de son existence. Oui, j'étais maudite et être amnésique ou ne pas croire en l'existence de cette malédiction ne me protégeait finalement pas d'elle et de son impact. Oui. Au mieux, je me sentirais apaisée dans mon agonie en songeant que je suis folle et que seul l'alcool et les médicaments pouvaient anéantir toute ma créativité en même temps que mes songes.
     Mais la réalité encore fois se montrait plus que cruelle, me rappelant que je n’étais rien d’autre que la soumise dont le maître était un pouvoir dont je ne comprenais encore rien, si ce n’est le fait que je le subissais malgré ma méconnaissance. Et je ne saurais point expliquer pourquoi le rhum et autre liquides s’étaient changés ainsi. Et pourquoi seulement les liquides d’ailleurs ? Les autres objets, en étaient-ils immunisés. Je ne comprenais rien et je m’en voulais que cette incompréhension interrompt un moment qui nous faisait oublier le contexte difficile dans lequel nous étions noyés tout en étant attirés vers ses profondeurs, ce, afin de briser tout espoir de regagner la surface. Ô, ce n’était pas qu’une simple métaphore, j’ai bien failli y rester et perdre espoir de regagner un jour notre monde. Revoir Andrew, ce barman qui cachait un lourd secret, m’a permis de lutter contre ce désespoir. Et si ce n’était pas cette réalité, c’était la mienne qui rendait mes jours compliqués en ces lieux.

      Je me sentais au début désolée avant de sentir la colère envers moi-même parcourir mes veines comme une adrénaline corrompue par une furie malsaine. Je voulais me haïr pour mon incapacité qui me pesait de plus en plus, pour n’être que cette victime des événements passés comme présents. Mais le calme revint aussitôt dans mon cœur quand toute mon attention se dirigea alors sur l’homme qui me prenait dans ses bras. Et le choc m’avait alors comme paralysé, ce geste était nouveau pour moi depuis que j’avais ouvert les yeux dans cette morgue de Portland. C’était la première fois que j’étais si proche d’un homme. Et je ne pus rien dire, ni même le repousser car je ne réalisais pas nécessairement au début le contexte, ou même si c’était bien là un geste d’affection, moi qui a toujours été la sorcière que j’étais pour les autres, ce phénomène miraculeux ou impie que je représentais pour ceux de Portland, ou bien la Junkie parfois hystérique de Gotham, bonne qu’à fréquenter des bars pour se défoncer un peu plus, au mieux chanter pour quelques pauvres gars en manque d’animation, pour se faire un peu de fric.
     Ce geste-là, c’était nouveau. Ouais. Et je ne savais pas quoi en penser très exactement, ni même ce que cela pouvoir signifier dans cette situation. Devais-je réagir d’une quelconque façon ? Mais dans tous les cas, aurais-je pu réagir si je le pouvais ? Je fixais le mur devant moi sans bouger, attentive aux moindres de ces mots pourtant argumenté de trois petits mots, qu’il répéta. Et d’une manière ou d’une autre, ce simple ‘’tout va bien’’ avait réussi à me détendre et à faire disparaître la colère qui m’avait soudainement habité le cœur l’espace de quelques secondes. Je trouvais alors que la situation n’était pas si désagréable, celle que de savoir qu’à ses yeux, je ne serais pas une horreur impie, une anomalie de la nature qui n’avait pas sa place en ce monde. Peut-être parce que justement, lui-même était un monstre, une anomalie d'horreur, une abomination et qu’en plus de ça, je l’avais aussi accepté tel qu’il était, peut-être naïvement. Mais quel était ce diable espiègle qui avait lié nos destinées de la sorte ?

      Il m’annonçait alors qu’il y avait quelque chose dont il voulait me parler. Pourquoi voulait-il le faire maintenant, après qu’il avait assisté à une telle cérémonie sanglante d’une grotesque absurdité ? Ses deux mains sur mes épaules, le sentant s’éloigner de moi, c’est à ce moment que j’ai eu la force de le fixer à nouveau. Silencieuse, intriguée quelque part par le sujet qui semblait tirailler son esprit. Il avait tenu à me prévenir que ce n’était rien de bien trop préoccupant, alarmant était son terme. Mais pourquoi vouloir m’en parler après alors que justement ce qui était alarmant, c’était que je pouvais avoir contaminé les potentielles réserves d’eau avec ce qui venait de se produire. Et impossible de dire si ce sang était comestible pour lui. Cela pourrait en avoir l’odeur, le goût, mais être un poison pour son organisme. « Je t’écoute. » Avais-je simplement répondu, prête à entendre ce qu’il avait à me dire, au point où nous en étions, rien ne pouvait plus me chambouler, si ?
     Et quand il m’annonça pour les araignées, j’ai eu un mouvement de recul après un moment vaguement perdu à travers mes songes. Je n’avais pas réagi, je n’étais pas non plus étonnée. Lui au moins n’avait eu qu'à assister à ce genre de chose. « Oui, je suppose que c’est moi. » Dis-je avant de me détourner de lui pour me rapprocher de la fenêtre. Le ciel était légèrement plus clair, et au loin, l’horizon était lumineux. « Il y a encore quelques mois, j’aurais autrefois pensé que c’était moi qui était juste folles, mais j’ai rencontré une personne dans notre monde qui m’a permis d’y voir plus clair, même si je n’arrive toujours pas à saisir comme survienne ses éléments. » Je serrais le poing. Rien, oui, je ne savais rien à ce sujet. « Tu devrais aller t’abriter Andrew, je n'ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose. »
 



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MessageSujet: Re: bloodlust (ANDREW & FAITH)   bloodlust (ANDREW & FAITH) EmptyJeu 30 Jan - 3:04

Bloodlust.
There’s a monster hiding in the mirror. When I lean in close he comes nearer. He looks deep into my eyes and sees the fear. "Hush baby hush", he whispers. "You’re the only one who knows I’m here."

Faith avait laissé l'étreinte se produire, mais la façon dont elle se comporta pendant que je l'étreignais fut… hors de l’ordinaire. Comme si elle s’en retrouvant quelque peu désemparée. Cela me donna l’impression qu’elle n'avait jamais connu une telle étreinte auparavant. Elle ne s'était pas éloignée, mais elle n'avait pas non plus retourné l'étreinte. Elle avait figé, tout simplement. Pour être franc, j'avais craint qu'elle ne me repousse, dépassée par ma proximité. Je digérais sa réaction bien plus difficilement que ce que j'avais bien pu imaginer. Ce fut précisément le fait que je n'étais pas en mesure de déterminer comment elle le prenait elle-même qui me secouait. Ridicule n'est-ce pas ? Même pour un être de plus de quatre cents ans, la peur de l'inconnu était toujours réelle et bien présente. Elle ne semblait pas du tout avoir digéré ce que je lui avais partagé très facilement non plus. Je l’avais regardé se détourner de moi alors qu'elle admettait que cela pourrait effectivement très bien venir d’elle. Et la voir ainsi m’écrasa en quelque sorte le cœur. Je me sentais mal à nouveau. J’avais cette impression malsaine que tout ce que j’avais bien réussi à faire depuis que nous nous étions rencontrés ici c’était la blessé continuellement. Bon travail Andrew, toujours le martyr de pacotille éternellement en conflit avec lui même. « Je suis désolé. Je… » Je frottai mon front avec regret alors que je m’en voulais d’être une source de détresse de plus pour cette femme qui semblait en avoir aussi lourd que moi sur le cœur. Si ce n’était pas plus. Je ne savais pas comment interpréter ce qui venait de se produire et, comme toujours, cela me fit craindre le pire presque aussitôt. Cela étant dit, je supposai, et presque assurément à tort, à ce moment précis que j'avais réussi d’une manière ou d’une autre de la blesser. « Je pensais tout simplement que tu devrais le savoir » soupirais-je, une fois de plus en colère envers ma propre personne. Elle regardait l'horizon. Je ne pouvais pas voir ce qu'elle me voyait d'ici, mais je pouvais deviner de quoi elle était témoin. Elle a ensuite expliqué comment elle croyait qu'elle était folle. J'éprouvais beaucoup de reconnaissance envers cette personne qui l’avait aidé, qui qu’elle soit.

Malgré cela, elle ne semblait pas encore vraiment trouvée la paix avec ses étranges capacités. Elle m'annonça que je devais très bientôt aller me cacher des rayons du Soleil qui se levait. Je voulais dire quelque chose pour l’apaiser, mais honnêtement, je n’avais pas la moindre idée par où commencer. Y avait-il quoi que ce soit que je puisse dire à ce moment qui pourrait réellement l’aider ? Aussi bien admettre qu’à ce moment spécifiquement, j’étais de l’avis que ce ne fut probablement pas possible, non. Et donc je suis resté là, à la regarder avec une certaine mélancolie silencieusement, le son de ses battements de cœur étant la seule chose qui me rappelait que le temps n’était pas figé tellement j’étais immobile. Je ne respirais pas. Mon cœur était immobile. Mais elle avait raison. Je ne pouvais rester ainsi très longtemps encore : c’était risqué. « D’accord. Et Faith, si jamais tu crois être en danger, n’hésites pas à me réveiller. Même en plein jour je ferais ce que je peux pour te protéger. » Une fois ces mots prononcés, je quittai lentement la pièce pour monter au deuxième étage en quête d’un cabinet, mais aussi d’un lit qui serait suffisamment confortable pour Faith. Je trouvai une armoire pour me cacher du Soleil aisément, mais pas de lit, pas au deuxième étage du moins. En effet, il s'avéra que les chambres étaient toutes au troisième et dernier étage. Je voulais bien sûr donner à Faith un peu d'intimité, mais je n'étais pas trop friand de l'idée de dormir sur un tout autre étage qu’elle. Et si quelque chose devait arriver ? Donc, après avoir nettoyé une pièce que je pensai être un bon choix pour elle, je descendis un étage pour aller chercher l'armoire et ensuite la déposer à quelques pièces de distance de celle que je venais de nettoyer. Et juste à temps, le soleil commençait à montrer son ardent visage. J’y jetai quelques couvertures pour le rendre décemment confortable, puis m’y faufila avant de fermer les portes de l'armoire. Je restai silencieux pendant un moment, essayant de voir si je pouvais déterminer si Faith était montée également pour se glisser dans son lit ou non. Eh bien, peu importe. Je fermais les yeux et je me suis senti rapidement chutter dans l'inconscience. Ce n'était pas trop mal pour un cercueil de fortune, même si je détestais d’ordinaire ces vulgaires boites conçu pour faire de l'argent sur le dos des morts. Cela fut mes dernières pensées, car vint l'obscurité.

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