every love story is a tragedy if you wait long enough (JASON & DIANA)

Parlementer. Voilà une technique que tu as déjà essayé et qui n'a rien donné. Mais tu n'en attendais pas moins de Diana. Cette femme à la bonté pure, qui a souvent refusé de voir le mal qui se tapis dans l'ombre de chacun, croyant fermement qu'il était toujours possible de revenir du bon côté. Au-delà de la diplomatie, c'est un acte de foi dont elle fait preuve envers la reine. Un espoir ténu auquel elle s'accroche, mais auquel toi tu ne crois plus. Tu t'es déjà retrouvé face à cette femme, cruelle et sans aucune pitié, et le constat a été sans équivoque : il est trop tard pour essayer de la convaincre. Elle a vu en toi son amant assassiné, et tu as pu lire dans son regard toute la douleur qui l'a assaillie alors, mais cet écho du passé ne sera pas suffisant pour l'arrêter. Elle sait que tu n'es pas lui, et que celui qu'elle a jamais jadis aimé ne lui reviendra jamais. Pire encore, elle pourrait nourrir une jalousie et haine profondes envers Diana pour avoir obtenu ce qui lui a été arraché. « Diana, fais attention, elle n'est pas du genre à entendre raison. » De plus, Brainiac ne vous laissera pas marchander, il a imposé des règles, et si elles ne sont pas suivies, c'est lui qui décidera ensuite de votre sort. Un risque que vous ne pouvez pas vous permettre de courir. Alors pour l'instant tu ne dis rien, refusant de salir son léger espoir, mais le moment voulu, si la situation patine, tu devras prendre une décision. Tu n'as pas le choix. Pour Diana, pour Ophelia, et pour tous ces gens de votre Terre qui attendent désespérément de rentrer chez eux. Vous êtes dans une arène, le but du jeu a clairement été énoncé, et si ce n'est pas vous qui sortez d'ici vainqueur, ce sera elle, marchant sur vos cadavres encore chauds. Vous n'avez pas le droit à l'erreur. Quoi qu'il arrive, et quand bien même elle parviendrait à la convaincre d'arrêter le combat, il vous faudra la tuer pour gagner la partie. Une fatalité évidente, mais que ton épouse refuse encore de voir. Et tu ne l'en blâmes pas, difficile pour elle d'accepter que quoi qu'il se passera ici, jamais vous n'en ressortiez complètement gagnants.

Votre plan est approximatif, et même si tu préférerais être à ses côtés quand elle fera face à la reine, tu acceptes de rester cacher. Plus pour qu'elle ne s'inquiète pas pour toi dans des instants qui pourraient se révéler décisifs que par réelle envie. Tout ceci est dangereux, terriblement dangereux, mais ce qu'elle essaye de te dire, tu refuses de l'entendre. Qu'est-ce qu'elle essaye de faire ? Tu secoues vivement la tête de droit à gauche, n'étant pas prêt à envisager une possibilité qui pèse déjà lourdement sur ta poitrine. Non, tu l'as déjà perdue une fois, et ça ne se reproduira pas. Tu ne le permettras pas. Plus jamais. « Diana, non, ne... » Elle te coupe à ton tour, ne te laissant aucun autre choix que de la laisser aller jusqu'au bout de ses pensées. Très bien. Faisant un effort surhumain, tu écoutes attentivement les mots qu'elles estiment assez importants pour prendre le temps de calmement les énoncer. Une enfant destinée à porter le poids du monde, à l'image de sa mère. Tu le sais depuis longtemps, qu'un jour viendra où Ophelia embrassera le même chemin que Diana. Mais pas aussi tôt. Pas maintenant, et encore moins aujourd'hui. T'as entendu les consignes, t'as pris sur toi pour envisager le pire scénario possible et déjà y chercher une solution, mais ça s'arrête là. Une simple hypothèse, une branche de l'avenir parmi un millier d'autres. Ni plus ni moins. Quoi qu'il arrive, tu feras toujours en sorte de tenir cette sombre réalité loin de votre Terre. Que ce soit en combattant le crime à ton échelle, en prenant part à des événements bien plus grands et potentiellement dévastateurs pour la planète, ou en t'assurant de rester un lien primordial entre les Hommes et les Amazones. Mais t'as besoin qu'elle soit là. Et si tu lui fais cette promesse, t'as besoin qu'elle te promette en retour de te revenir...

...mais il est déjà trop tard. Après un dernier baiser, Diana s'élance pour faire face à son double. Et tout ce que tu aurais aimé pouvoir lui dire reste coincé dans ta gorge. En Themyscirien, langue que tu comprends aisément désormais, le dialogue s'engage, et derrière un morceau de béton qui masque ta présence, tu ne perds pas une miette de l'échange. Tout ça est trop risqué. Tes dents se serrent, tout autant que tes poings, prêt à agir pour l'empêcher de lui faire du mal. Mais ce serait stupide. En plus de mettre en péril ce qu'elle essaye d'instaurer. Alors quand les premiers coups sont donnés, tu t'efforces de rester en retrait. Malgré la colère, malgré la douleur de rester caché alors que ta femme affronte seule un ennemi commun. Parce que c'est ce qu'elle attend de toi, et que tu refuses de la décevoir. Elle a besoin de temps. Tu crois en elle plus que tu n'as cru en quiconque, alors ce temps, tu lui laisses, même si ton inaction te coûte bien plus qu'elle ne pourrait l'imaginer.

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Ce n'est pas la première fois que tu es confronté à une situation qui te dépasse. Depuis que Diana est entrée dans ta vie tu partages ces adversaires, et rarement ils n'ont été de ton calibre. Hercule, Arès, Graal, Hera, à chaque fois tu étais là, à ses côtés, bravant le danger malgré tes maigres capacités. David contre Goliath. Une impuissance réelle qui ne t'a jamais empêché de prendre part au combat, aidant à ta façon et à ton échelle. Aujourd'hui ne fait pas exception. Derrière les pierres qui te servent de cachette, tu n'as pour l'instant pas d'autres choix que de regarder la femme que tu aimes se battre contre son redoutable double. Un duel de titans, où l'une comme l'autre pourrait prendre le dessus. Elles sont de forces égales, et c'est ça qui te terrifie. Les fois précédentes, Diana avait au moins l'avantage de la surprise et de l'ingéniosité, là, face à son propre reflet, comment parvenir à la surprendre ? La reine sait tout d'elle, elles s'affrontent avec la même force, les mêmes techniques, et la même détermination. Ni l'une ni l'autre ne cédera, et seule l'exténuation pourrait mettre un terme à lutte. Une éventualité que tu ne laisseras pas pointer le bout de son nez, sentant déjà l'impatience de quitter ta planque t'assaillir pour  essayer de lui venir en aide comme tu le pourras. Ce serait idiot, et tu sais que ta présence pourrait la perturber et l'inciter à moins se focaliser sur le combat, mais il en sera de même pour la reine. Il est là votre avantage, toi. Le souvenir de son passé, l'homme qu'elle a perdu, à quoi bon avoir une telle carte en main si vous ne la jouez pas. « Putain. » Jurer entre tes dents, voilà tout ce que tu as trouvé pour passer ta frustration, alors que tu ne perds pas une miette de la rixe ni de leurs échanges. Tu savais le reine fourbe, mais utiliser Ophelia pour essayer d'atteindre Diana est une très, très mauvaise idée. S'attaquer au point faible est toujours à double tranchant, et avec ton épouse, t'es presque certain que la riposte va être sévère. Les coups s'intensifient, leurs épées respectives se fracassent dans un bruit assourdissant. Jusqu'à la cassure totale. Boom. L'onde de choc provoquée par la brisure anéantit ta cachette en plus de te propulser plusieurs mètres en arrière, où ton dos rencontre une large colonne de pierre. Grimaçant, tu ne laisses pas la douleur prendre le dessus, bien trop craintif de manquer un élément crucial du combat. Combien de temps tout ceci va durer ? Tu sens leur colère se faire écho, elles partagent désormais le même acharnement, la même envie d'en finir vite. « Diana ! » Elle n'est plus là, emportée elle aussi par le choc, à l'extérieur du palais. Tu te relèves, non sans difficulté, et cours en direction du trou laissé par le passage de Diana dans le mur. Elles sont là, toutes les deux, mais l'épée d'Athéna n'existe plus. Il n'en reste plus que des morceaux brisés, et l'incompréhension qui en découle sur le visage de ton épouse. Il faut que tu fasses quelque chose. C'est l'ouverture dont a besoin la reine pour porter le premier coup décisif. Désarmée, Diana n'est peut-être pas sans défense, mais elle reste vulnérable à une attaque. Une occasion qui, tu le sais, elle ne manquera pas de saisir. Alors avant que la tournure du combat ne choisisse son camp, tu sautes sur l'herbe de Buckingham pour te glisser entre les deux guerrières. « STOP ! » Au-dessus de vos tête, le tonnerre gronde, à l'image de la fureur de Diana. Et toi, sans trop savoir ce que t'es en train de faire au milieu de ce combat, tu jettes ton regard sur l'une et l'autre. Est-ce que ta simple présence suffira à déstabiliser la reine de New Themyscira ? Oui, t'en as l'impression. Le coup ne part pas, mieux encore, elle semble tout aussi perturbée que la dernière fois en posant les yeux sur toi. Mais combien de temps cela va durer ? Si tu ne peux évidemment pas te battre contre la reine, tu laisses au moins l'occasion à Diana de se ressaisir. Quelques secondes de répit pour réfléchir à un plan, voilà ce que tu lui offres en t’immisçant entre elles deux. De quoi retomber sur ses pattes. De quoi appeler la foudre si elle le veut. N'importe quoi, pourvu qu'elle ne se laisse pas perturber par la destruction de son épée. « Je suis désolé. » Désolé d'être sorti de ta cachette pour te jeter dans la gueule du loup. Mais quel autre choix avais-tu ? Tu tournes cette fois la tête vers votre rivale, et t'excuses à nouveau. « Je suis désolé. » D'ainsi se servir de sa perte et de sa douleur pour permettre à ta femme de reprendre le dessus sur le combat. D'un regard entendu à Diana, tu l'invites à porter le coup fatidique. Celui qui la déboussolera assez pour envisager la suite du plan. Ce n'est que le début de ce duel, mais à deux, vous avez une chance de vous en sortir.

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Ce n'est pas ainsi que tu avais imaginé la suite du plan, rendant ton intervention au milieu du combat complètement obsolète. D'une main ferme et puissante, la Reine te saisit par le cou, te soulevant plusieurs centimètres au-dessus du sol, et bloquant brutalement ta respiration. Par réflexe, tu cherches à te débarrasser de son emprise, mais ta force est si loin d'égaler la sienne, et tu dépenses beaucoup trop d’oxygène dans un duel perdu d'avance. Toi aussi tu t'es trompé. Malgré tout ce que tu as essayé de faire comprendre à Diana sur sa malveillance, tu t'es laissé avoir par leurs traits en commun. Tu t'es laissé prendre au cruel jeu de l'espoir, imaginant que ta ressemblance avec l'être aimé suffirait à vous faire gagner un peu de temps. Deuxième erreur. Si elle a été perturbée lors de votre première rencontre, désormais, l'effet de surprise est déjà mort et enterré, et le pouvoir que tu détenais n'existe désormais plus. Au contraire, elle semble nourrir une haine féroce à ton égard, parce que justement, tu n'es pas lui. Tu t'agites, tentes désespérément de te dégager de sa poigne, si elle te voulait mort, tu le serais déjà plus longtemps, alors qu'est-ce qu'elle veut ? Atteindre Diana ? Avoir de l'influence sur elle en s'attaquant à toi ? Probablement. Et alors que tes forces commençaient dangereusement à quitter ton corps, tu sens les muscles de ton cou être libérés d'un coup. Ecrasé sur le sol, tu inspires et expires bruyamment pour essayer de retrouver l'air dont elle a essayé de te priver. C'est douloureux, t'as l'impression d'avoir la gorge atrophiée, mais t'es vivant, et c'est ça le plus important. « Diana... » Non, tout ceci va mal se finir. Tant pis, il va falloir que tu t'emploies à la manière forte. Tu cours récupérer la Godkiller laissée à l'intérieur pour ne pas que la Reine s'en empare, fermement décidé à toi aussi participer au duel, et cette fois, sans commettre de stupide erreur. Epée en main, tu retournes ensuite rapidement sur le lieu du combat, ne pouvant t'empêcher de penser au dernier regard de Diana, à son discours, à tout ce qu'elle a essayé de te faire comprendre. Une idée que tu refuses, et que tu balayes d'un revers de main, par crainte qu'elle ne prenne trop de place dans ton esprit. T'as besoin d'être concentré, et penser aux risques qu'elle est prête à encourir pour te mettre hors de danger Ophelia et toi suffit à transformer tes jambes en amas de coton prêt à s'écrouler. « DIANAAAAAAA ! » Les coups pleuvent...et la lame s'enfonce. Non. Pas ça. Te voilà projeter dans le passé, quand Hercule lui a réservé le même sort, et où les semaines qui ont suivi ont été les pires de ton existence. Tu peux pas revivre tout ça, t'y arriveras pas. T'auras pas la force de subir à nouveau cette souffrance inimaginable, cette peur horrible de la perdre pour de bon. Pris par la même rage et adrénaline qu'autrefois, tu plantes à ton tour la lame de la Godkiller dans le dos de la Reine. Tu hurles alors que l'épée déchire sa chair. De douleur. De haine. De lassitude. D'impuissance. De tous ces sentiments qui t'enserrent le cœur et le menacent d'imploser. « Là...Là tu lui ressembles tellement... » Elle se retourne pour mieux te regarder, pour mieux observer tes traits transformés par ta répugnance à son égard. Est-ce ce qu'il était, ton autre toi ? Un être profondément marqué par la colère et la destruction ? Et bien, ce n'est pas ainsi que tu veux devenir, mais pour elle, tu vas faire une petite exception. Tu retires la lame, uniquement pour l'enfoncer à nouveau, plus profondément encore. Et d'un geste profondément dédaigneux, tu repousses son corps à moitié écrasé sur le sol de ta semelle pour le faire s'écrouler complètement. Qu'elle agonise. Qu'elle mette du temps à mourir. Qu'importe. Cela t'importe peu. Tu te jettes maintenant vers Diana, posant tes mains autour de la plaie, et pas conséquent, de l'épée encore logée en elle. « Mon amour, ça va aller. » Parce qu'il ne peut en être autrement. Elle s'en est toujours sortie, vous êtes toujours parvenus à tout affronter, et tu refuses que cette fois soit différente. « Qu'est-ce que je dois faire ? Dis-moi ce que je dois faire. » Pris par la panique, tu ne sais soudainement plus bien ce qu'il est préférable, retirer la lame, ou la laisser pour éviter une trop grosse hémorragie ? Allez, putain, c'est une déesse. Elle est censée se remettre de tout. C'est pas cette saloperie d'épée qui va la mettre à terre, hein ? T'as les larmes qui coulent le long de tes joues sans même t'en rendre compte. Pas encore. Non. Pas encore. Les souvenirs te fracassent l'esprit. Son corps qui s'affaissent dans tes bras. Superman qui l'emporte au loin. Des semaines à veiller près d'elle. Tu peux pas revivre tout ça. Ophelia non plus. Alors elle va s'en sortir. Il faut qu'elle s'en sorte. Sinon c'est ta vie toute entière qui s'écroule.

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La panique te gagne, mais s'apaise aussitôt que Diana semble reprendre des forces. Son statut privilégié est effectivement un très bel atout dans ce genre de situations, mais jamais tu ne pourras définitivement oublier cette nuit à Gotham où tu as été si proche de tout perdre. Le souvenir est encore présent dans ton esprit, et parfois, il jaillit violemment pour venir t'ébranler tout entier. Un traumatisme qu'il te faudra des années à atténuer. Et avoir obtenu l'immortalité tombe plutôt bien, une simple vie de mortelle n'aurait pas été assez. Ses hurlements quand elle retire l'épée te brise le cœur en deux, mais elle va bien. Ou du moins, elle ira bien. Vous avez gagné. Le corps de la Reine gît non loin de vous, sans que tu ne puisses porter ton regard sur elle plus de quelques secondes. Parce qu'elle a ses traits. Parce que tu as été celui qui a planté l'épée dans sa chair. Et parce que tu ne peux t'empêcher de te dire, que peut-être, tout aurait pu être différent. Tu sais qu'elle était rongeait par le mal, mais est-ce que quelqu'un qui est capable d'aimer, de réellement aimer, est indigne de toute rédemption ? Il est trop tard pour les regrets, ou pour te poser maintenant ce genre de questions, t'en as conscience, mais voir le double de ton épouse sans vie te provoque des hauts le cœur émotionnels que tu peines à contenir. Quand Diana dessine son plan pour venir à bout de cette guerre, tu ne peux qu’acquiescer. Les Amazones ne cesseront le combat qu'uniquement sous l'ordre de leur Reine. Et rapidement, elle se transforme en celle que tu as assassinée. Elles ont peut-être les mêmes traits, mais même habillée des attirails de son double, tu reconnaitrais ta femme entre mille. Par chance, ce ne sera pas le cas des autres. L'illusion sera parfaite. Sa tiare dans la main, tu contemples cette troublante image de ce quelle que tu aimes transformée en celle que tu haïssais. C'est déroutant, mais nécessaire. « Tu peux le faire. » Tu crois en elle, tu crois en sa stratégie, et tu crois en une fin de la guerre. Ce ne sera pas suffisant pour vous ramener dans votre monde, mais au moins, la folie cessera, et des milliers de vies pourront être épargnées. Apporter un message de paix sous le visage d'une femme de guerre, quelle étrange conclusion à cette apocalypse. Récupérer les morceaux de l'épée ? Retrouver Ophelia ? Bien que tu sois un peu frustré de devoir renoncer à la suivre des événements, la sécurité de votre fille est bien évidement ta priorité. Ce n'est que partie remise, tu auras d'autres occasions de te jeter dans le tas pour apaiser ta colère de voir chaque mois un nouveau taré débarquer dans vos vies. « Je m'en occupe. » Jamais tu ne seras serein dès qu'elle s'élancera vers le front, mais t'as aussi parfaitement confiance en elle, si quelqu'un peut stopper l'avancée des Amazones, c'est elle. Et cette étreinte, c'est exactement ce dont t'avais besoin. La sentir contre toi relâche une partie de la pression accumulée depuis des jours. Vous avez remporté une bataille, et pour l'instant, tu t'en contentes. Tu passes tes bras autour de sa taille, cherchant toi aussi à lui transmettre de l'énergie et du courage. Et tu te sens si bien que tu t'autorises même un fin sourire. « Je sais. C'est pas le premier qu'on va renvoyer d'où il vient. » Quand tu t'écartes, c'est pour déposer un baiser sur ses lèvres, appuyé, incapable de la laisser repartir trop rapidement. Et ce n'est certainement pas un adieu. Parce que le genre de discours qu'elle t'a tenu avant l'affrontement, tu ne veux plus jamais l'entendre. « Sois prudente. » Les barrières imposées par Brainiac étant levées, vous pouvez maintenant passer à la suite librement. Diana partie accomplir sa mission, tu te mets toi en quête des morceaux de lame brisée. Et puis, ce corps, que tu ne peux te résigner à laisser ainsi. Alors après avoir cherché dans le palais de quoi improviser une pelle, tu creuses la terre pendant une bonne heure pour l'y enterrer. « J'espère qu'où que tu sois, t'auras pu trouver la paix. » Et encore maculée du sang de Diana, tu plantes son épée là où tu l'as laissée pour l'éternité. Près de son palais. Dans le monde qui fut le sien. L'ultime chose que tu pouvais faire pour elle. Et cette fois, sans aucun regret.

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