What's the use of being Irish if the world doesn't break your heart ? || Keyvan

What's the use of being Irish if the world doesn't break your heart ?

Le manoir était exactement comme dans son souvenir. Immense, sombre, poussiéreux, glacial et hanté par tout un tas de trucs. Même dans les toilettes, elle était dérangée une fois sur deux par le passage intempestif d’un esprit qui ne prenait même pas la peine de la regarder. Ces fantômes avaient été les compagnons de son enfance solitaire et petite, elle les adorait, même s’ils ne prêtaient jamais vraiment attention à elle, quelques-uns exceptés. Aujourd’hui, après trois nuits seulement qu’elle avait passées ici le temps d’organiser les funérailles de son père, ils l’exaspéraient tellement qu’elle envisageait sérieusement un exorcisme de masse. Si seulement elle en était capable. Elle s’était toujours sentie seule dans cette immense maison, même quand elle y vivait avec Giovanni, alors qu’elle s’y sente seule aujourd’hui ne l’étonnait pas vraiment. En guise de funérailles, elle avait offert à son père un cercueil vide dans un cimetière anonyme de Gotham, avait refusé de parler à la presse ou aux fans qui voulaient tous venir se recueillir, et était passée pour la fille ingrate de service, mais de toute façon, ça faisait quelques années déjà qu’elle était une « mauvaise fille ». Il avait fallu qu’elle voit son père brûler vif, sa main dans la sienne, pour qu’elle en prenne conscience. Elle avait fait le ménage dans sa vie, et une fois cela fait, elle avait écrit aux quelques amis de son père qu’elle connaissait pour leur indiquer l’emplacement de sa tombe si ça les intéressait, et quelques-uns d’entre eux étaient passés, dont certains qu’elle ne connaissait pas, et une fois ces quelques jours passés, elle se retrouvait seule dans l’immense manoir, à faire mollement le ménage ici et là et à chasser les fantômes à coups d’aérosol pour les vitres.

Elle avait commencé à ranger ses affaires, aussi. Elle était rarement entrée dans la chambre de son père au cours de sa vie et elle n’avait toujours pas osé y aller, ne sachant trop à quoi s’attendre. Elle avait commencé par les trucs faciles. Les deux tasses de café qu’il utilisait toujours. Toutes les chaussures qu’il avait laissé traîner dans l’entrée. Son parapluie, son pardessus, son chapeau désuet. Les éléments de décoration qu’il préférait. Tout dans un carton, qu’elle avait jeté. Elle le regretterait peut-être plus tard, mais pour l’heure, elle ne voulait pas avoir sous les yeux la moindre trace de son existence. En de rares occasions ces dernières nuits, elle avait cru voir son fantôme à lui, mais elle luttait contre la terreur et l’espoir que cette idée générait en elle. Oh, bon sang, elle aurait mieux fait de prendre le premier avion pour les Bahamas, de s’offrir deux semaines sur une plage privée entourée d’hommes qu’elle ne reverrait jamais et qui, dans le pire des cas, n’auraient risqué que de lui filer une blennorragie, ce qui en comparaison de ce dont elle venait de sortir en guise de relation, était de la petite bière.

Aujourd’hui, elle avait décidé de s’attaquer à la bibliothèque. Pas question de jeter les livres, évidemment. C’était aussi les siens, et puis elle savait que cela, elle le regretterait. Mais il y en avait pas mal parmi les vieux ouvrages qu’elle voulait classer et ranger à l’abri dans une des nombreuses pièces où son père stockait ses objets les plus précieux. Le manoir était protégé par une quantité impressionnante de protections magiques, mais tout de même, maintenant que Giovanni Zatara n’y vivait plus et ne veillait plus sur ses trésors, Zee était un peu nerveuse. Elle ne comptait pas rester coincée dans cette baraque qui tombait en ruine de partout. D’un claquement de doigt elle aurait pu réparer les tuyaux qui fuyaient, les poutres fendues, les volets dégondés, la peinture qui s’écaillait, la tapisserie qui se décollait, les meubles cassés… Mais elle n’avait pas envie. Elle tendit la main pour s’emparer d’un volume du dix-septième siècle sur la transsubstantiation et une tête au sourire édenté jaillit des rayonnages. « ALERTE ! » Zee poussa un cri et recula d’un bon avant de lever les bras au ciel en jurant, tandis que la tête continuait de hurler comme une alarme incendie. « Mais quoi, quoi ?? Parle, merde, c’est quoi ton problème ? » Elle était folle de rage, mais le fantôme se contenter de rouler des yeux. Puis il se tut d’un coup et en même temps, elle sentit une vibration magique la traverser, et sut avec certitude qu’un piège s’était déclenché quelque part dans la maison. « Oh, quoi encore ? » Elle savait très bien d’où ça venait.

Elle se téléporte dans une des dimensions de poche dont le manoir était envahi, installées là par son père. Il n’y avait aucun moyen d’y entrer, en théorie, ni porte, ni fenêtre, ni soupirail, pas une fissure dans un mur, rien. Et pour s’y transporter, il fallait connaître son existence, et connaître sa signature magique, ou alors, il y avait un moyen que Zee ne connaissait pas. Elle réapparut dans une grande salle sombre envahie d’un bordel monstrueux. Il y avait de tout, absolument de tout, tous ces objets magiques ou pas que son père avait amassés, pas parce qu’il aimait posséder des choses, mais parce qu’il voulait les mettre à l’abri, ou parce qu’il considérait qu’ils étaient dangereux, ou bien… Pour une raison qui lui échappait. Elle passa devant un tas de caisses, un mannequin qui portait un étrange manteau, des dizaines et des dizaines de livres et parchemins empilés là, de la foutue vaisselle, il y avait aussi des armes, des bijoux, et elle reconnut également une écharpe ayant appartenu à sa mère, enroulée autour du cou d’un ours empaillé dont le regard semblait la suivre, et puis il y avait aussi une tonne d’accessoires de scène de son père et…

Un grand type en train de fouiller dedans.

« C’est quoi ce bordel ? Comment est-ce que vous avez fait pour rentrer ? Enlevez vos pattes des… trucs de mon père ! » Pose tendue, mains levées, un sort déjà au bord des lèvres : elle était prête à se battre, elle en avait même envie, et elle ne comptait pas laisser un inconnu la cambrioler, encore moins sous son nez.

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Les rues de Gotham, il n'y fait pas bon vivre, froid et c’est peux accueillant. Ta toujours un mafieux affilé a Double-Face, au Pingouin ou encore a Black-Mask qui viens t’emmerder pour te raketté, c’est sympa hein ? Je déteste cette ville à la con comme ceux qui la protège, que se sois l’équipe du chevalier noir et les autres troufions du GCPD. M’enfin, je suis la pour m’amuser encore une fois, toujours s’amuser toujours….


Et accessoirement, avoir des renseignements sur le Joker. J’ai bien envie de lui parler a l’occasion, ce mec a l’ai vraiment sympas, je suis sur qu’on va pouvoir faire des grandes choses , j’en suis sur a 100 %, voir même 1000 % mais ça.. C’est une histoire que je raconterais plus tard. Faudrait que j’arrive à le coincer dans un coin, sa serrait pas mal. Je pense qu’il peut me suivre sur la folie qu’on doit sans doute partager, cette même envie de rire sordide en fessant du mal aux autres, ouais ç’est pas mal comme projet d’avenir, m’enfin.. Ce soir, je n'ai pas la tête a le chercher, ce soir, je vais tirer un coup et je vais picoler dans les bars. Sa ne dois pas manquer, je m’enfonce dans les ruelles de Gotham la sombre, je m’adonne aux joies du sexe dans une ruelle crade avant de me faire un fixe d’héroïne et continuer a avancé malgré la puissance de la drogue, me mettant dans les groupes de jeunes pour leur vendre ce que j’ai en trop et me faire un peut d’argent. Et voir les jeunes filles encore bien fraîches voir complètement déchirée à l’alcool que j’peux tirer sans trop de difficulté.


Je sais, je pense avec ma bite sur ce coup-là. Mais OSEEEF !Faut que je m’amuse.. Je m’amuse pu trop ses temps si. Mais plus j’avance dans la soirée plus… Les drogues font effet, je vois des chauves-souris de partout multicolore, je rigole comme une hyène avant de m’affaler sur les pavasses, je vais prendre une sieste bien méritée je pense. Coma de plusieurs heures, j’ai la dalle et la bouche pâteuse.. Je vais arranger ça, je rattaque avec une bouteille de whisky que je viens dérober. Avant de me mettre a avancé, piquer des saucisses qui trainné sur un stand et les bouffer comme un rapiat. Bon, je me souviens plus exactement de ma soirée, mais ce n'est pas grave.. Ce n'était pas important sûrement.


Même en plein jour il fait nuit a Gotham c’est un truc de fou tu m’étonnes que les gens soient dépressifs comme en Alsace, bordel. On en revient encore au même, merci le Joker d’être là pour les faits rires, même si Bat-man fait chier sont monde. Bwah, pourquoi m’emmerder a pensé ça.. Je frisonne un bon coup, je commence à avoir froid. Il est temps d’aller se mettre au chaud, mais quand je pense à la chaleur.. Il se met à pleuvoir, yes. Fucking day, fucking city. Je me demande ce qui me retiens de la détruire… Je commence à sombrer peux a peux dans la folie, m’imaginant détruire la ville pour en faire mon nouveau fief. Comme à l’époque où j’avais la main mise sur une ville grâce a mes connaissances..


Je suis tiré de mes pensées parts l’odeur de magie, de la bonne magie.. Plein de magie. Je passe ma langue sur mes lèvres, tous ça m’excite réellement, j’en aurais la trique même si j’ai passé ma soirée à me vider dans tous les sens. Mais la n’est pas la question.. Je suis les résidus magiques et les autres indicateurs, je m’avance un peut plus, après peut-être vingt minutes de marche, j’arrive devant un manoir, je viens tendre ma main. Ça brûle, barrière magique… Okay. Pas de problème.. Y a plusieurs charmes et barrière, la personne qui est les a faites, est vraiment douer et a pas mal de secret a cacher, j’ai hâte de briser tous ça. Bon, part respect, je vais juste les bidouiller pour que je puisse uniquement passer.


Une fois les défenses passées, j’entre dans le manoir.. Une odeur de poussière, ouais traditionnelles du bordel, je soupire. Avant de m’avancer et suivre les résidus de magies encore une fois. J’arrive dans une grande salle, l’endroit est sûrement habités même si c’est pas propre.. Je fais le tour avant de voir des photos d’un homme, hm… Puis d’une fille avec lui. Hm… Je me frotte la barbe, continuant mon room tour, je pique l’argenterie et tout ce qui me semble pas être en relations avec l’homme et la femme. Oh… J’attrape une poignet de dollar qui est la, ça me payera mon prochain resto’ tiens. J’avance avant d’arriver dans une pièce magique… Oh mon dieu. Tous ça ?! Ce… Cette personne est folle d’avoir autant d’artéfacte magique en tous genre !!


Je viens poser un genou à terre et commencer a fouiller avant de sortir une hache, et insufflé un peux de magie, la lame se mettant à rougir a feu vif. Je mets dans ma dimension, ça peux servir. Je pique des livres, sans vraiment savoir, c’est la caverne d’ali baba.. Je ne vais pas me gêner pour piquer et me barrer comme un voleur, ah ouais… Avant, j’étais Le Roi-Voleur. Ma pensée me fait sourire, mais… Une voix vient me déranger pendent mon fouillage, je me tourne vers la demoiselle avant de me redresser.

Et elle a pu voir quelqu’un qui est bien plus SDF qu’autre chose de part mes habits déchirée et rapiécé à certains endroits. Je me frotte la barbe avant de la regarder, c’est pas le moment de faire des éclats, je viens lui faire un grand sourire. Même si j’ai un doute à savoir si elle est reliée a la magie, de toute façon elle va bien se douter et sentir que moi je le suis. Je me frotte la tête avant de la regarder, prenant un air, faussement, nais.

‘’ Ah.. Salut, y avait de la lumière j’suis rentré.. J’pensais que c’était un hôtel. ‘’


Bon ça n’a pas marcher, salope ! T’aurrai  pu me croire ! Mais en même temps, je veux bien lui pardonné...Petite brune au yeux bleus.. Mon dieu, je vais me la faire je pense. Elle a tous là ou il faut , c’est presque démoniaque ça.

‘’ Ton daron ? J’vois pas de quoi tu parles.. J’sais pas si t’as vu l’heure, mais faudrait que t’ailles te coucher non ? Comment j’ai fait pour entrer ? Y avait de la lumière. ‘’

Le problème, c’est que je me mets a rire comme une hyène, je suis déjà mort de rire de ma blague, de toute façon pourquoi rester sérieux, ça va partir en bataille de sort donc bon.

What's the use of being Irish if the world doesn't break your heart ?

Il fallait voir la scène : elle, ancienne adulte renvoyée à l’enfance pour quelque temps par les conséquences de ses actes stupides et la mort de son père, fille de la haute déjà bien trop puissante pour son bien mais avec encore sur le visage quelques vestiges de l’adolescence – la bouche boudeuse, les sourcils froncés pour un rien, la rage dans ses yeux clairs ; et lui, un grand type barbu aux vêtements déchirés qui avait exactement l’air de ce qu’il prétendait être en se foutant de sa gueule, le « type qui passait par là », le type sans nom et sans visage, celui que le monde s’applique à ignorer en passant devant lui dans la rue… Oui mais il était là. Il était entré chez elle, et c’était cela, bien plus que ses sales pattes dans les affaires de son père, qui la mettait sur les nerfs. Parce qu’il fallait être extraordinaire pour passer les différents niveaux de protections magiques établies par Giovanni Zatara et renforcées par elle-même. Il fallait être plus qu’un clodo, plus qu’un voleur, bien plus qu’un anonyme, toute cette apparence qu’il voulait se donner et qui ne collait pas à ses yeux à elle, qui avait conscience de l’exploit qu’il venait de réaliser. S’il était dangereux, alors elle faisait face à un formidable adversaire, dont elle ne connaissait rien. Elle ne pouvait pas se permettre de commettre à nouveau des erreurs, ces conneries dont elle avait abusé ces dernières années, se croire trop bien, trop forte, inatteignable même par le destin. Pas question de baisser la garde, et de se faire avoir par un sourire en coin, un œil pétillant et quelques paroles blagueuses, oh non, non elle en avait assez de ces types-là.

Pendant une seconde, elle songea à l’enfermer dans le manoir avec elle, pour être sûre qu’il ne s’enfuie pas avec des artefacts qu’il aurait volés. Mais s’il avait pu entrer, il pourrait toujours sortir, d’une façon ou d’une autre. Elle était sûre qu’isoler la maison dans une dimension de poche n’aurait aucun effet non plus. Se déplacer, peu importe si c’était dans le temps, dans l’espace ou entre les deux, ne semblait pas être un problème, pour lui. « euqattA, tadlos ! » Elle venait de lancer ça en réponse aux vannes de l’inconnu, la main tendue vers lui, et au début, il ne se passa rien, puis un petit grincement se fit entendre, et une armure de cinquante centimètres de haut posée dans un coin près de l’inconnu se pencha et donna un coup d’épée – enfin, d’aiguille – dans le voleur – enfin, son genou. En guise de douleur, ça devait à peu près faire la même chose que se piquer avec une aiguille à coudre. Mais elle ne cherchait pas à le blesser, pas encore. Elle jeta la main en arrière comme pour tirer des fils et la petite armure tomba en pièces détachées, de laissant derrière elle qu’un peu d’une lueur argentée qui acheva de s’insinuer sous la peau et dans la chair du type. Elle acheva son sort d’un voix ferme : « ùO ut sari ej el siaruas. » Maintenant, il pouvait toujours s’enfuir comme le monte-en-l’air qu’il semblait être, elle l’avait marqué avec sa magie et elle pourrait toujours lui mettre la main dessus. Elle n’avait aucune idée de combien de temps durait ce sort, cela dit. Une semaine ? Un an ? Un siècle ?? Oh, bon, tant pis.

« Tu es ici chez Giovanni Zatara, le plus grand magicien du monde. » Le plus mort, aussi. « Ce sont ses affaires que tu es en train de fouiller. Quoi que tu aies volé, tu me le rendras. Tu n’as pas idée d’à quel point certains de ces objets sont dangereux ! » Peut-être bien que si ou, plus probablement, il n’en avait rien à faire. Ils n’en avaient jamais rien à faire, les gens. Ils pensaient toujours que leurs actes n’avaient aucune conséquence. Son œil tomba sur un vieux bouquin couvert de sable et elle posa la main dessus sans quitter l’intrus du regard. Historama, montre-moi qui est cet homme. Et pendant une seconde, ses iris luirent d’un ton doré, et alors, en surimpression sur le type, elle vit brièvement les ténèbres d’une forêt profonde, les pavés humide d’une très vieille ville, des fils d’une magie tout aussi ancienne et qui ne lui était pas familière, puis elle dut ôter sa main du livre avant de se brûler et secoua la tête. Elle avait entendu son père dire que le véritable propriétaire de ce volume était censé passer le récupérer… un jour. « Tu es un magicien, vieillard ! Est-ce que tu connaissais mon père ? » Si ça se trouve, ils étaient potes. Elle n’y croyait pas une seconde, mais elle avait été bien élevée – enfin à peu près – alors elle se devait de poser la question.

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Bon, je suis dans la merde. Sa date pas d’aujourd’hui, mais.. Le temps avance et ça ne m'aide pas forcement. Je soupire un peux en voyant la brune s’énerve un peut. Reste calme putain, j’ai pas envie de te violer malgré ton joli minois. Enfin.. Elle ma pas l’air dangereuse, dans 80 % des cas, elle ne parlera jamais du viole… C’est une option vraiment intéressante.

Non Keyvan.. Méchant Keyvan, méchant roux. J’ai pas d’âme, je sais, maiiiiiis.. On peut faire des exceptions non ? J’déconne, je vais juste l’assommer et me barrer avec tout ce que je peux. Je la regarde, un sourire aux lèvres, une lueur malsaine dans les yeux, je viens rallumer mon pétard. Allé girl, tu vas te laisser assommer que je puisse me tirer. Je tire plusieurs lattes, pour que la weed viennent calmer mes ardeurs un peux.


Et elle parle à l’envers avant que je me face bien baiser part une armure, mon genou morfle et je me rétame la gueule part terre, pif contre le sol je l’écoute. Elle grommelle des choses à l’envers...Bordel, quel type de magie elle utilise la miss ? Elle pas sans griffe la chatounne, loin de là.. Bon.. Je saigne un peux, sa me fille la gaule. Satané masochisme a la con ! Je me relève lentement avant de craquer mes mains puis mon épaule avant de poser mon regard vert dans celui de la gamine, une mine boudeuse… On dirait une putain d’ado qui est privé de téléphone. Donc Giovanni Zatara, effectivement, j’ai un souvenir, plusieurs souvenirs mêmes.. Je l’ai connu au plus bas de ça carrière, c’est vrai qu’il peut être considéré comme le plus grand magicien du monde entier si elle le veut… Perso’, sa m’en fait bouger une sans toucher l’autre, du coup. Je me frotte la barbe en regardant la pièce.

‘’ Hm… J’ai vécu assez longtemps pour savoir ce qui est dangereux girl. J’ai connu et fait les deux guerres mondiales, les nazis, c’est dangereux les artefacts magiques que je leur ai piqué aussi. Les objets ici ne sont pas dangereux, si on les donne dans de bonnes pattes. Alors… Je ne m'excuserais pas pour le faite que je pille un endroit. ‘’


J’éclate de rire a mes paroles, de la merde en boîte sans aucun sens. Je prends le casque de la statue avant de jouer avec m’accroupissant. Oubliant la demoiselle un instant pour me concentrer sur ça, ce casque.. Il est joli. Très jolie, je le veux dans ma collection. M’enfin, elle est la je vais pas encore m’attirer la foudre des mots à l’envers. J’ai pas envie d’attirer plus de merde pour le moment.. Je vais juste attendre qu’elle est le dos tournée. Je tourne ma tête vers elle avant de faire un mouvement de mains et sortir plusieurs petites culottes qui étaient dans le salon et que j’ai dérobées.. Un peut de fantasie voyons. Dans le pire des cas mes.. Je vais m’arrêter là et continuer mon récit hein.


Je disais, je l’ai dérobé dans le salon elles étaient toutes a séché.. Je les lance sur la Brune, avant de lui sourire.


‘’ J’ai piqué que ça, mention spéciale pour la culotte blanche avec des rayures noires je veux bien voir le soutien-gorge qui va avec… Sorts ça un soir de saint valentin avec une bonne bouffe je t’assure que tu en choper pas mal. ‘’


Mon sourire est mauvais, m’amusant de la situation. Je me relève enfin avant de m’avancer lentement vers elle. Tirant légèrement la langue sur le côté avant de me planter devant elle, la dépassant de deux têtes voir trois. Je m’abaisse pour être à quelques centimètres de son visage, le détaillant pendent que mon sourire passe du mauvais au bon. Elle lui ressemble d'aprés les photos...C’est une Zatara, c'est sur  

‘’ Je connais pas ton daron hors le fait que c’est un magicien reconnu, mais… Tu es quoi, sa sœur ? Fille ? Nièce ? Parçeque putain… Ta les yeux bleus et la même noirceur de cheveux que lui d’après les photos que j’ai vue. M’enfin bref, tu sais cuisiné ? ‘’


Je me relève encore un coup avant de lui tapoter la tête et m’avancer pour sortir de la pièce. Je me retourne vers elle avant de rire encore une fois, je suis fou.. Que voulez-vous.

‘’ Considère que j’suis ton tonton qui viens d’Irlande. Ta des gencives de porc ? Parçeque sa race, la marche a pieds ça creuse l’appétit, j’sais pas se que t’en pense… ‘’


Je la regarde en rigolant, autant se faire une copine sur la longue durée non ? Même si y a beaucoup de chance qu’elle veule me latter la gueule , mais sa peux être fun si elle accepte de me faire à bouffer.. Ça me laisse le temps de me barrer.

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Pff, les nazis. C’était bien un truc de vieux, ça, invoquer le passé en mode « j’ai connu la guerre p’tit con, tu sais rien à la vie ». Elle n’avait pas besoin de ça pour savoir que le type qui se tenait devant elle avait vécu plusieurs vies, mais enfin, ça ne trompait pas. Mais ce qui l’agaçait le plus chez lui, c’était qu’il avait l’air à l’aise, pas chez lui, mais à l’aise chez les autres, comme si c’était normal de rentrer sans y être invité et surtout de piquer l’argenterie. Sa petite sortie amena un sourire tendu sur les lèvres de la magicienne. Il n’allait pas partir, c’était clair. Il allait rendre les choses compliquées. « Pour moi, c’est vous qui avez des sales pattes. Je peux retrouver tout ce que vous avez volé, s’il le faut. » Elle n’en était pas sûre à cent pour cent, mais ça valait le coup d’être dit. Elle l’observa alors qu’il tripotait un casque, mais il eut la décence de le reposer. Ce qui suivit alors la déstabilisa quelques secondes, avant que la colère ne remplace tout. D’un geste brutal de la main, et avant même que ses dessous aient le temps de tomber par terre, elle les enflamma tous, sans un mot. Pas question qu’elle les remette un jour, pas après qu’un pervers ait fouiné dedans. D’un geste, elle dirigea une langue de feu vers le voleur, mais il s’était déjà déplacé pour se rapprocher d’elle, et elle leva le menton pour le défier du regard. Elle n’avait pas peur de lui. Elle n’était que rage personnifiée, dont une grande partie datait d’avant l’apparition de ce type, mais finalement, il tombait bien, elle avait besoin de se défouler.

Quand il lui tapota la tête, elle faillit le faire exploser – littéralement, elle avait les mots sur le bout de la langue et elle était quasi sûre que ça pouvait fonctionner –, mais alors il évoqua Zatara et elle referma la bouche, sourcils froncés. Il ne le connaissait pas. Il le connaissait de nom, du moins, comme presque tout le monde, évidemment. Mais clairement, ce n’était pas un « ami de la famille ». Elle se dégagea et recula d’un pas. « Je suis sa fille. Et cette maison m’appartient désormais. » Elle n’aurait pas dû avoir besoin de dire la suite, il aurait pu comprendre tout seul, mais non, apparemment, il était en train de s’inviter. Il avait vraiment l’air à l’aise, et en plus, il voulait qu’elle cuisine… Déjà, non, elle ne savait pas cuisiner, ça ne faisait pas partie des choses que son père lui avait apprises, et même si ça avait été le cas, il pouvait s’asseoir bien fort sur ses gencives de porc – et en plus, elle était végétarienne. Elle le laissa passer devant elle, puis écarta les bras et ouvrit un portail juste sous ses pieds. « aV cnod riov sruellia is nu'uqleuq a eivne ed et eriaf à reffuob ! » Elle regarda l’importun disparaître dans le vide et referma le portail sur lui. Un jour, son père lui avait fait le même coup. Elle traînait en sortant du lit, elle avait une douzaine d’années et ne voulait pas, pour une fois, s’entraîner, alors il avait ouvert un portail sous ses pieds et elle s’était retrouvée, en pyjama, au sommet d’une montagne enneigée et battue par les vents. C’était exactement là-bas qu’elle avait envoyé le voleur.

D’un autre sort, elle déplaça la pièce aux secrets dans une autre dimension et posa de nouveaux pièges, létaux cette fois. Elle n’avait pas la patience. Puis elle se téléporta dans la maison et se dépêcha de s’asseoir au milieu du salon, en tailleurs, les yeux fermés. Il fallait qu’elle renforce les protections avant que ce type n’ait l’idée saugrenue de revenir. Théoriquement, il n’aurait pas dû pouvoir entrer en premier lieu, alors elle n’était sûre de rien. Mais elle était bien trop énervée pour atteindre le niveau de concentration attendu pour lancer des sorts de garde et, frustrée, elle s’agita sur le tapis comme une gosse en train de faire un caprice. Tout ça pour, elle s’en rendit compte aussitôt, sentir de nouveau la présence du type dans son dos. Oh non. Il était pire qu’un cafard. Impossible de le garder dehors. Il allait falloir qu’elle utilise les grands moyens.

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Ne rigole pas ne rigole pas, bordel qu’elle est drôle la petite.. Elle croit que je vais lui rentre ce que j’ai volé ? Non. C’est une règle d’or de tout bon truand et voleur de rien rentre. Bordel de chiotte, tu me prends pour un bleu ? j’ai 123 ballais derrière toi, des comme toi j’en bouffe des dizaines quand j’suis barbouillé, me prend pas pour une quiche. Son sourire forcé… Voir mauvais ? Non… Oui, peut-être ? Je commence déjà la rendre folle ?! Oui.. Oui… Continue comme ça, tu m’excites fille d’un Italien que je ne connais pas. Oui…. HAHAHAHHAHAHAHHAH !! Je viens me lécher les lèvres doucement, comment un prédateur devant ça proie… J’en peux plus, elle me régale trop la brunnasse ! Aidez-moi, je vais la violer et je vais y prendre beaucoup de plaisir…. Ah merde, j’ai complétement zappé que ce n'est pas un objet ! Excusez-moi pardon ! J’essaye de dissimuler ma joie et mon excitation dans mes paroles, ce qui est bien dur.. Pour finir, je n'essaye même pas. Elle me rend dingue, j’aime ça !


‘’ Bla-bla-bla, je connais la chanson.. Tu vas appeler la police magique pour vol surnaturelle et tous ça… Ouais, ouais, j’en ai entendu d’autre ,t’aurait pu faire preuve d’originalité hein.. La fille du plus grand magi-truc au monde. ‘’


J’explose encore de rire quand elle brûle ses dessous, bah merde.. C’était de la belle lingerie, elle est complétement folle !!! Ou elle aime pas les mecs.. Lesbi’ ? Yes, j’ai toujours eux se fantasme de maté un couple de nanas faire l’amour, sans m’branler.. Juste a boire du coca et des chips en tennant la botte d’hitler contre moi. Ouais.. Me jugé pas ok ? J’suis pas venu pour souffrir ok ?! Je parle librement de mes deviances sexuels, et je vous emmerde bien profondément.. LIBERTEEEEEE MRIKAAAAAA , tous ça tous ça.. Vous avez déjà oublier ? Vous faite chier. Cordialement, le roux.
Je me met une gifle mental pour me re-concentré j’étais partit ailleurs et ça se voyais. Donc je disais quoi déjà ? Ah ouais… La faire chier. Mais joliement bien la faire chier, il faut toute façon.. Elle avait l’air triste, je suis la pour faire mon boulot hein. Chieur professionnel bonsoir.



‘’ Ah ouais ç’est ta maison ? Trop coooooooooooooooooooool ! Vas-y , j’ai deux trois potes.. On peux faire projet X ? J’ai même un pote nain à foutre dans le four.. J’peux ramener des gigolo ou des putes comme tu veux… J’ai même de la coke en réserve si tu veux.. ‘’

J’ai pas le temps de finir ma phrase que je baisse le regard pour voir un trou sous moi… Je la regarde avant de sortir de ma dimension un panneau avec écrit help me dessus.. Et de tomber comme un con.. Bordel, sa race y caille.. J’suis ou là ?! J’suis à la montagne bordel ?! Nique ça mère y caille je sens même plus mon service trois pièces !! Je cours avant de sauté, ouvrant un portail pour moi retourné a Gotham. Mais rien ne c’est passé comme prévu..


Je fini dans une pente de faire un long roulé boulé avant de m’éclater la gueule dans une vitrine et de finir sur une table. Ça fait tout mal partout… Bordel de fion. Je craque ma nuque avant de me relever. Et d’être sur une table avec une nappe blanche.. Resto’ vide avec, des mecs en costard.. Typé italien. Oh merde…


Je ne parle pas un mot italien en plus… J’attrape un verre de vin avant de me l’envoyer vite fait bien fait et descendre de la table, craquant tous mes vieux os. Ils se lèvent tous et me braquer avec des beretta.. Bordel, arrêté le cliché des mafieux les gars. Je sais que c’est Gotham, mais quand même, faut pas me prendre pour un con. Je lève les mains.. Bat-con n’est jamais là quand il le faut hein. Pour let’s go.. Je sors deux grenades à main de la Seconde Guerre mondiale avant de les dégoupillai.. Courir dehors, sauté et faire exploser le bâtiment. Je disais donc… La fille Zatara. Oui… Je vais la faire chier comme jamais. Je vais foutre le boxons dans sont putain de manoir et je vais pisser partout sur les murs HAHAHAHAHAHA !!!

Oh… Wait. Je suis vraiment dégueulasse. Je me rallume mon invincible pétard, le fumant entièrement avant de le jeté au sol. D’aller me changer vite fait dans ma dimension et revenir dans le manoir aussi facilement que j’y suis venu. Je m’accroupis derrière elle, mon sourire carnassier aux lèvres.

‘’ T’en a pas assez… J’peux ramener des Russes qui vont se mettre des raclée au point de pu savoir vomir dans les chiottes, ou des thaïlandaise avec un p’tit atout en plus.. ‘’

Déviance sexuelle encore une fois et je vous emmerde. Je viens plier la chance à ma volonté pour que le parquet se fissure sous les pieds de la jeune Brune, pour quel tombe je me relever avec un grand sourire aux lèvres.


‘’ Tâche de me faire mal.. J’aime ça. ‘’


Les douleurs de tout à l’heure mon légèrement excité vraiment bien excité… J’ai hâte de voir ce qu’elle a dans le ventre la petite de Giovani. Donne-moi ce plaisir.. Donne-le-moi, et qu’il ne soit qu’a moi et a moi !

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Elle se releva d’un bond en entendant sa voix dans son dos et en sentant sa présence toute proche. C’était bien lui. Il s’était de nouveau tapé l’incruste chez elle, sans faire sonner ne serait-ce qu’une clochette magique. Elle ne comprenait pas comment il faisait ça et, dans d’autres circonstances, elle aurait adoré en savoir plus sur les pouvoirs de ce crétin. Même elle n’aurait pas pu déjouer les protections que son père avait établies lui-même. À moins bien sûr que, maintenant que Zatara était mort, sa magie se dilue lentement dans le néant, comme lui-même s’était évaporé, en cendres, et alors bientôt, il ne resterait rien de lui, pas même son souvenir. Heureusement, elle avait l’autre abruti dont il fallait qu’elle s’occupe, ce qui l’empêcha de sombrer dans la déprimer. Il était là, et bien là, et il fallait qu’elle fasse avec. Elle n’écouta qu’à moitié son délire avec des Russes et des Thaïlandaises – après le nain dans le four de tout à l’heure, a priori il avait un carnet d’adresses bien fourni, façon Cour des miracles. « Mais qu’est-ce que tu veux, à la fin ? Tu as pris ce que tu voulais, pourquoi est-ce que tu ne te casses pas ? » Elle avait affaire à un type qui devait s’ennuyer dès qu’il arrêtait de bouger et de parler, et elle avait eu la malchance que son manoir se soit trouvé sur son chemin, tout simplement, ça ne pouvait pas être autre chose. Juste de la malchance – comme si elle n’en avait pas eu assez ces derniers temps. Puis elle se rappela que ce n’était pas de la malchance, c’étaient juste des mecs qui ne se lassaient pas de lui prendre la tête, pour résumer, oui, voilà.

Il voulait avoir mal. Il avait de la chance, parce qu’elle pouvait tout à fait lui faire mal, du moins elle en avait le pouvoir, mais elle ne le voulait pas. Enfin si, là tout de suite, elle avait des envies de violence, mais elle ne le pouvait pas. Enfin si, elle pouvait, mais elle ne pouvait pas. Comment le dire autrement ? Son éducation, sa morale, sa droiture l’empêchaient de vraiment faire du mal à ce débile, et pour une fois elle regrettait bien d’être ainsi entravée par sa propre personnalité. Non, elle en aurait été malade au final, elle ne se serait pas reconnue. Mais alors, coincée ainsi par sa bien-pensance, comment faire pour se débarrasser de lui – et, en premier lieux, pour le faire taire ? Elle le regarda de la tête aux pieds, furieuse. « eL nuahcerpel ne retsmah ! » éclata-t-elle, le doigt tendu vers lui, et aussitôt, il disparut de nouveau dans un claquement sec alors que le vide qu’il venait de laisser se remplissait d’air soudainement. Elle n’avait pas essayé de l’envoyer ailleurs, cette fois, elle sentait bien qu’il reviendrait encore. Mais au moins, maintenant, il ne pouvait plus bavasser. Par terre à ses pieds se trouvait un petit hamster rouquin et légèrement punk, avec toujours habillés des habits du voleur, réduits à sa taille également.

« Bien, tiens-toi tranquille le temps que je trouve une solution. » Machinalement, elle lança un sort sur un plumeau qui traînait là et qui se mit à faire la poussière à sa place, puis s’empara d’une chips dans un paquet ouvert qui traînait sur le canapé et la posa devant le hamster irlandais. Accroupie au-dessus de lui, elle l’observa un moment. « Tu ne veux pas aller embêter quelqu’un d’autre ? Je connais un Anglais qui a des tas d'objets magiques bien plus intéressants que les miens. » Ce serait assez, en guise de vengeance, John Constantine ? Non, il méritait bien pire. Et en plus, elle était sûre que si l'autre idiot tentait de le voler, il serait réduit en poussière aussitôt. Ce qui n’était pas forcément un mal, maintenant qu’elle y pensait.

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Ce bon fut magnifique, 20 sur 20. Une vraie gymnaste, bon dieu j’espère qu’elle est souple, le sexe, c’est mieux quand c’est acrobatique et je reste avec mon sourire de hyéne gravé sur mes lévres, avec mes deux yeux qui annoncent rien de bon. Oh oui.. énerve toi belle brunnasse. Je vais te danser le tango di la amoria ou di la muerté.. J’ne sais pas, je suis pas fort en langue sauf pour les cu… Je vais m’arrêter la d’accord ?

Je la regarde, je vois ses mouvements, sa respiration lourde et limite, je pourrais entendre des grognements de colère.. Tous ça me met en joie, je dois bien lui adressé la parole… Elle me donne du plaisir, c’est la moindre des question. Je prend un air innocent faussement trahis parçeque je retiens mon sourire.

‘’ J’suis un chieur à temps complet.. En plus, je n'ai pas eux le temps de tous regarder.. J’suis sûr qu’il y a encore des truc pas mal dans ta collection, j’voudrais bien les voir et tes les emprunté sur une longue durée… ‘’

Oui, je me fou de ta gueule encore plus que tout à l’heure. Mais autant continuer mon argumentation de connard sur une plus longue durée juste pour la faire chier. Ce qui est une bonne idée en est, mais part ou commencé ? Ah oui…

‘’ Tu sais, ça va faire plus de cent ans que j’me balade sur terre.. Y’a des jours, tu te fait plus chier qu’autre chose, du coup quand tu trouves quelqu’un avec qui tu peux rigoler.. Bah, ça fait du bien. Quitte à faire chier l’autre.. ‘’

Oui. Résonnement de merde, fait part un con triplé d’un connard. Ça a du sens de faire chier sont entourage, faut toujours un pote qui te fait chier au moins tu te sens vivant. M’enfin, elle n’a pas l’air de le comprendre ça, mais j’ai nullement le temps de la faire chier plus longtemps que je me retrouve en…. Hammster.. Avec une crête fait a partir de mes poiles… Oh la pute. Je te déteste, sache le Zatanna…


Je me sens petit, bordel ! J’étais un des plus grands Leprechaun de l’histoire merde ! Je tourne sur moi-même avant de regarder la brune qui a l’air de s’amuser.. Je me roule sur le dos. Avant d’essayer de parler, mais pas moyen de sortir un putain de son de ma bouche. Tu vas me le payer, tu vas me le payer… Je lance un sort, j’ai envie de m’amuser en hammster mais j’ai envie de pouvoir parler au moins. Elle me pose une chips.. BOUUFFFEEEEEEEEEEE !!! Je viens nom nom le début de la chips avant de grommeler sous une voix de chipmunks. Ma voix est ridicule ! Je vais te faire du sale Zeettou !


‘’ Tu le regrettera Zatanna ! Tu le regretta très fortement de provoquer la colère du hamster ninja ! Mais en attendant… MANGERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR ‘’


Sa devais faire ridicule encore une fois, mais.. Quand la faim parle, je suis plus rapide qu’un piranah, je dévore la chips d’un coup. Je fais des miettes avant de la regardé, ouais ouais.. J’ai personne d’autre a faire chier. Je sais.. Je suis vilain, pas beau et méprisable, voir méprisant. Je la connais la rengaine, t’est pas la première à me la faire la morale.

‘’ J’ai tendance à faire chier qui je veux, je vais là ou y a des objets magiques m’dame ! Mais si y’en a plein a volé… Sa m’intéresse fortement. J’ai besoin de beaucoup de choses dans ma collection ! J’ai même volé une botte sur le cadavre d’Hitler ! J’y était.. J’ai même volé une dent a Staline aussi, le meilleur truc que j’ai pu emprunter a longue durée.. C’est des tanks pendent la première et seconde guerre mondiale… J’me suis jamais fait gauler mais qu’est ce qu’ils ont gueulé de pas savoir ou ils étaient.. ‘’’


Ni une ni deux, tel un super-hammster je viens prendre de l’élan et sauté sur l’épaule de la Brune. En geulant ‘’ BANZAIIIIIIIII HAMMSTEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! ‘’ Avant de m’aggripé et resté là. Avant de lui mordiller doucement l’oreille, mais.. Ça lui fait rien. Fait chier.

‘’ Bon, tréve de connerie. Parle moi un peux de toi, je suis bloqué pour le moment ici.. Donc autant parler non ? ‘’

J’ai aucune race et je le sais, je fais chier les gens et je leur demande de parler après.. Ouais, je le sais, je suis la pire des enflures qui existes, j’aime faire avoir des crises de nerfs au gens. Je me suis bien fait virer de plusieurs hôtels pour avoir jouer avec les nerfs des clients..

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Le voleur pouvait bien se glorifier tant qu’il voulait, Zee n’en avait rien à faire. Elle en avait croisé dans sa vie des menteurs, des arnaqueurs, des comédiens, des hommes qui se prenaient pour les rois du tour de passe-passe et de la cambriole, des dramaturges-nés, qui avaient tout fait, tout vu, tout vécu. Et plusieurs d’entre eux ne faisaient que dire la vérité, et pourquoi pas ? De ceux qui se faisaient appeler « dieux » aux simples humains un peu chanceux, il y avait de tout dans ce monde. La question n’était pas de savoir si celui-là disait vrai ou pas. Cela ne l’intéressait pas, la seule chose qu’elle voulait, c’était qu’il cesse de lui piquer des trucs, et s’il n’avait plus de mains pour poser ses sales pattes sur ses affaires et de jambes pour aller et venir comme il le voulait dans le manoir de son père – non, son manoir –, alors cela règlerait la question. Il fallait bien reconnaître qu’il était chou. Elle, elle n’avait fait que le transformer en hamster, mais l’apparence du hamster état liée à l’apparence du type, et il faisait un très mignon hamster, bien brillant, bien grassouillet, pas miteux ou rachitique comme un rat des rues, et puis cette petite crête punk… Elle le regarda tortiller de l’arrière-train devant la chips qu’elle venait de déposer devant lui, puis l’entendit glapir d’une voix suraiguë, chose à laquelle elle ne s’attendait pas. Il avait vraiment des pouvoirs, celui-là, il en fallait pour utiliser la magie même sous cette forme. Encore que le résultat obtenu n’était probablement pas celui qu’il avait espéré. Et en fait, elle ne put pas s’en empêcher, elle s’écroula de rire sur le tapis devant les miettes qu’il avait laissé partout.

Bon, okay, c’était probablement un rire nerveux, un rire d’épuisement, un rire d’une tristesse absolue. Elle venait à peine d’enterrer le cercueil vide de son père. Elle vivait une rupture amoureuse dont, elle le savait, elle ne se remettrait jamais. Son cœur était deux fois brisé, par deux homme différents, et elle était dans cette maison, obligée de ranger les affaires de son père mort, et soudain elle songea qu’elle n’en avait rien à faire, et que ce voleur aurait très bien pu tout prendre, ça lui aurait évité de devoir faire ce tri morbide… Puis elle se rappela qu’il y avait beaucoup d’objets dangereux dans ce manoir et qu’elle ne pouvait décemment pas laisser faire l’imbécile. Alors elle rit, elle rit à en pleurer et à s’en étouffer tellement cette situation était absurde et tellement ce type faisait un mignon hamster et tellement sa voix était stupide de mignonitude et ses propos complètement inattendus. Quand il sauta sur son épaule pour lui mordiller l’oreille, elle poussa un cri aigu et se leva d’un bond, et faillit lui donner une grosse claque pour le chasser comme si un scorpion mortel venait de lui atterrir dessus, mais elle se souvint au dernier moment que ce n’était qu’un hamster, un hamster chiant et pervers, certes, mais un hamster quand même, et elle aurait pu lui faire mal. Elle retomba à genoux et enfouit son visage dans ses mains tandis que devant elle, un mini-balai rassemblait les miettes de chips pour aller les mettre tout seul dans la poubelle la plus proche Elle releva la tête et alla se planter devant la bibliothèque de salon, avec toujours l’autre sur ses épaules. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tu es chez moi, et tu voles mes affaires ! Les affaires de mon père que je viens toujours juste d’enterrer. Est-ce que tu as un père, toi ? Tu sais ce que ça fait, de devoir l’enterrer ? » Et encore, « enterrer », c’était un bien grand mot.

Elle fit léviter trois gros volumes jusque dans ses mains et retourna s’asseoir sur le tapis. Il s’agissait de livres datant du dix-neuvième siècle, l’un indexant la totalité du folklore celte depuis la naissance de la mythologie, les deux autres correspondant aux entrées indexées dans le premier, revenant en détail sur les personnages et personnes abordées et leur parcours dans le temps et l’espace. « Quel est ton nom ? Cela me ferait gagner du temps pour trouver qui tu es et me débarrasser de toi. » Bon certes, sous cette forme, elle aurait pu le prendre par une patte et le jeter dehors, tout simplement. Mais non, elle se contentait de feuilleter ses volumes sans les toucher, les mains au-dessus des pages qui tournaient toutes seules. Elle tomba au hasard sur une ancienne gravure montrant un grand type barbu, marteau à la main. Impossible de dire s’il était roux ou pas, et quant à la ressemblance… Elle récupéra le hamster et le posa sur la page. « Credne Cern, dieu-forgeron, Tuatha de Dannan… C’est toi, ça ? Il a une sale tête comme la tienne… » Mais enfin, il ne lui avait pas semblé que le voleur soit un dieu. Elle devait chercher autre chose. D’un geste, elle fit voler le paquet de chips qui se posa sur la table à côté de sa main. La soirée allait être longue.

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Bon reprenons depuis le début que je suis arrivé dans le manoir.. J’ai fait chier mon monde, c’est un bon début ça. Maintenant, je dois continuer de faire chier mon monde. J’adore ça pour finir, je sais pas ce que vous en pensez… Mais c’est très drôle, je ne m'en lasse pas et la, j’ai une parfaite candidate pour le job. La victime hein, pas le chieur ne soyez pas con. Mais.. Y’a quelque chose qui me perturbe chez elle et non ses pas sont physique… Mais ses rires, il ne respirent pas la joie. Ou même l’amusement… Ça m’intéresse ça, sa m’intéresse bien même, je vais découvrir ce qui se trame derrière ça.

Quand je lui sautes sur l’épaule elle se relève d’un coup. J’ai failli me prendre une belle gifle putain, j’ai cru mourir sur le coup.. Connasse Brune ! J’suis un putain de hamster il va rien t’arrivai de grave,dans le pire des cas j’te pisse sur les mains et encore j’suis sur que j’vais faire trois jet et ses tous. Je viens me frotter sur ses mains, le temps qu’elle les a contre son visage. J’suis pas un monstre non plus j’aime bien les câlins même si je fais mon chieur. Elle se relève et je me cramponne. Elle lance un sort qui lui fait sortir plusieurs bouquins. Elle me parle que sont daron est mort.. Qui n’en a rien a foutre levé la main. Part  respect, je ne le ferrait pas. Il n’y rien de plus dur que d’enterrer quelqu’un, tuer est plus facile.

‘’ Toutes mes condoléances Brunette ! Ouais, je sais, je vole, c’est dans ma nature. Mon avidité me pousse à voler, pas de ma faute.. C’est dans ma nature de créature. Ehehheheeheh ! Ta vu ça rime !
Tu peux pas imaginé le nombre de personne que j’ai aimé et que j’ai du entéré Zatara. J’ai 123 ans, j’ai enterré ma famille entière, j’ai vécu les deux guerres mondiales. J’ai entéré deux frère et une sœur de sang pendent la deuxième. Des personnes qui compté plus que toute au monde.. Donc sur ce point la, je sais se que ça fait.

T’aurai pu être sympas et me filé une autre forme qu’un hamster putain, je suis plus un chat chapardeur. ‘’


Et la je me tais, donnant bien une minute de silence a mes vieux comparses.. Solveig Fia Bjornstad la Norvégienne, William sidney bridger dis Billy Bridger un ancien braqueur de banque et Deme Cisse tirailleur sénégalais oublier de l’histoire. Paix a vous, je viendrait voir vos tombe des que je peux. Mon regard de hamster petit sois t’il fut empli d’une vague d’émotion, comme dans ma voix. C’est dur de repenser à des gens a qui ont n’a jamais crédité les honneurs de leurs actions.. Mais ça, c’est une autre histoire.


Je secoue ma tête, avant de plier la magie à ma volonté… Je vais tenter quelque chose. Je saute de l’épaule avant de commencer à me changer dans une lumière blanche, comme un pokemon qui évolue. Je me transforme en chat roux qui a pas de graisse, mais tout dans les muscles. Roux avec des yeux vert. Je regarde mes pattounes en miaulant de joie.

‘’ Putain ! Je savais pas que j’pouvais faire ça moi !! ‘’


Dis-je en ronronnant les R et en ronronnant tout cour pour finir. J’avance vers la Brune, passant ma queue sous son nez pour la faire éternuer et après je viens frotter ma tête contre ça joue.

‘’ Putain, je veux vivre comme un chat c’est trop l’délire ! ‘’

Bon plusieurs sérieusement, elle veux me virer. Je m’assois, posant mes fesses poilues sur le sol et je viens agiter ma queue ( celle de derrière bande de gros dégueulasse que vous êtes ), lentement comme si je réfléchissait. Elle me prend et me pose sur une page.

‘’ Moi ? Je suis un roi-voleur, qui est devenu un barbare qui est devenu un vagbond.. Je suis Keyvan Doyle, Leprechaun de mon état. Ou alias Lucky pour les intimes ou pour les mecs qui me déteste parçeque j’ai baisé leur nana , Lucky Bastard… HAAHHAHAHAHAHAHAHAAHH !! ''


Je rigole a… Croc déployé, ça fait moins sexy sous forme de chat. Mais c’est que j’commence à m’y faire. Je penche la tête vers la Brune, j’ai une envie d’une chose, un truc… Que tout le monde fait a un chat.. JE VEUX….

‘’ Grattouille-moi la tête. ‘’

C’était plutôt un ordre qu’une suggestion ou une demande. Oui, je réouvre un œil pour regarder la tête du mec.. Ouep. Je sais, c’est qui, mais ce n'est pas moi. Je viens poser ma patte sur un petit être vert, comme un vieillard habiller de vert, d’un chapeau en train de faire des chaussures.

‘’ Ça, c’est un Leprechaun Miss. Les lutins farceur, j’en suis un. Pour les virées, ça, c’est autre chose.. Souvent on part de nous-même quand on en a marre. Du coup, j’te souhaite bien du courage si j’reste encore, un peut. Au pire… Tu peux m’laisser fouiner chercher deux trois trucs, un peu d’eau et de bouffe, et j’part promis. ‘’


Menteur, monstre que je suis. Je vais la taxé en bouffe quoi qu’il arrive, c’est mon droit de passage.. Un peux comme les impôts. Après, j’me casserais, faut juste voir ce qu’elle en pense de mon offre.

‘’ Après, si tu me fais des câlins et des grattouilles… J’suis pas sûr que j’vais partir. Parçeque ça a l’air cool la vie de chat.. Moi qui m’casse le cul à dormir sur le pavé alors que j’pourrais crécher dans des maisons bien au chaud et me faire appeler ‘’ caramel ‘’ ou d’autre surnom a la con,

C’est p’être le bon plan ça… J’suis vachement con d’pas y avoir pensé avant. J’suis vraiment teubé putain. ‘’


Je me roule en boule sur le livre la regardant de mes yeux vert. Avant de me lécher une patte.

‘’ T’en pense quoi toi ? Ta l’air bien plus intelligente que moi. ‘’

Spoiler:

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Cent vingt-trois ans, quelle horreur ! Il n’était pas le plus vieux gros dégueulasse qu’elle ait jamais rencontré, mais ça commençait à faire âgé, pour un type. Il n’était pas humain, si elle en avait douté jusque-là, c’était fini. Elle nota cette information à part elle, ça l’aiderait plus tard pour trouver qui était ce voleur. Mais à part ça, elle ne voyait rien d’intéressant à vivre aussi longtemps, preuve en était la longue liste de deuils et autres expériences aussi enrichissantes que vivre deux foutues guerres mondiales qu’il avait traversé. Quel intérêt ça avait de vivre aussi longtemps, surtout si c’était pour laisser tout le monde derrière soit ? Zatanna aurait pu considérer l’immortalité si elle avait pu y entraîner toutes les autres personnes qui comptaient pour elle, mais comme ce n’était pas possible, elle comptait bien mourir jeune et de manière pas trop sanglante. Elle se donnait trente ans comme objectif, ensuite, chaque année de vécue de plus, ce serait du bonus. En attendant, sous ses yeux, le hamster se mit à émettre de la lumière comme s’il avait été touché par la grâce, et se transforma soudain en un chat bien moins choupinet que le hamster punk, mais bon, elle aimait bien les chats, et tant qu’il ne s’arrachait pas de son sort de transformation, ça lui allait. Elle croisa les bras et l’observa avec du jugement dans le regard. « Tu ne sais pas encore de quoi tu es capable après cent vingt-trois interminables longues années ? Tu devrais peut-être passer plus de temps à étudier et moins à voler les gens… » En tout cas, il n’était pas modeste sur le surnom.

Il lui apprit qu’il s’appelait Keyvan Doyle et qu’il était un Leprechaun, ce qui pendant quelques secondes éveilla réellement l’intérêt de la magicienne. Le côté « roi des voleurs », elle s’en fichait bien, pour elle il n’y avait pas de hiérarchie dans les délits, un criminel était un criminel. Mais c’était le premier leprechaun qu’elle rencontrait, elle devait bien se l’avouer. Elle ne savait d’eux que ce que le folklore populaire avait bien voulu retenir, et ce n’était pas quelque chose qu’elle avait étudié par le passé. Elle leva pensivement la main pour caresser sa petite tête ronde, sans croire une seule seconde à ses promesses de bonne conduite, cela dit. Elle était sûre qu’elle n’était pas prête d’être débarrassée de lui, sauf si elle lui donnait une bonne raison de partir, ou si elle le mettait vraiment à la porte, pour de bon, ce qui restait encore une possibilité. Elle secoua la tête en l’entendant dérouler ses grands plans d’avenir, oui, oui, oui, bien sûr. « Tu peux faire ça, oui, trouve-toi un foyer bien douillet et deviens le familier de la famille ou l’esprit de la maison, ou ce que tu veux, mais tu ne feras pas ça ici, pas maintenant que moi, je sais quelle est ta véritable apparence. » Elle voyait ça d’ici, le chat pervers qui materait la mère de famille sous la douche et boufferait les biscuits du petit dernier. Même pas en rêve.

Elle claqua des doigts au-dessus de ses livres dont les pages battirent furieusement à la recherche d’une mention portant sur les leprechauns. En attendant, elle reposa son regard sur le chat aux yeux clairs. « Et sinon, tu vis au pied d’un arc-en-ciel, alors ? Assis sur un chaudron plein de pièces d’or ? » Ben quoi, c’était bien ça que disait la légende, non ? Elle baissa les yeux sur ses livres. Luchorpán. Elle ne s’attendait pas vraiment à y trouver l’illustration d’un petit vieux barbu vêtu de vert et ne fut donc pas déçue. Elle posa un doigt sur une ligne écrite en vieil anglais. « Ah, ça dit que le mythe qui prétend que si on capture un leprechaun, il peut nous accorder trois vœux pour se libérer est faux. » Elle aurait presque été déçue, là, pour le coup. Elle le regarda de nouveau. « T’accordes aucun vœu, alors ? En échange, je te donne aux voisins, ils ont une chouette maison et tu t’y sentiras bien. » Et deux autres chats, aussi, ça lui ferait des copains.

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‘’ J’ai jamais étais douer pour apprendre, j’improvise pour le meilleur ou.. Et bien souvent le pire. J’aurai sûrement pu me tuer en utilisant le sort pour me transformer. Parce-que j’aurai pu merder en pliant la magie, on va dire la faute à la Chance qui m’en donné naturellement.. M’enfin, j’pense que tu t’en bats les ovaires non ?

Pour mon avidité.. C’est dans mes gênes Cocotte. Je suis né pour piller, c’est la raison principale de mon existence même. Quelque chose qui m’est venu naturellement. M’enfin.. Bref. ‘’

Effectivement, j’ai toujours vécu comme ça. J’ai essayé de combattre ça sauf que j’ai compris que les gênes, on peut rarement se battre contre. On les subit, et ça, je l’est compris trop tôt j’aurai aimé pour une fois , rêvé. Rêvé qu’on peut changer alors qu’on est un trou du cul. Mais non la vie me renvoyer toujours un gros non dans la gueule. Parce que je suis un immortel ? Non. Parce que je suis un méchant pur souche ? Non.
La seule bonne et raison viable est la suivante : je suis chanceux. Une autre caractéristique de ma race. Il m’arrive une couille, je retombe sur mes pattes. Aussi simple que ça. Je devais trop sympas a mon goût.. Puis au diable, je serais méchant un autre jour. J’ai pas le courage, j’ai quelqu’un d’un peu intéressant, même la faire chier ça me tente pas. Well,ça devais arriver, ce sont mes règles d’humeur version homme.

Cette Zatara a quelque chose d’intéressant, j’aimerais bien mettre le doigt dessus et non-dedans pour un coup, il y a quelque chose de pas explicable.. Je trouverais bien ce que sais. Pour le moment.. OWIIIIII GRATTE MOI DERRIÈRE LES OREILLES ET SUR LA BASE DE LA QUEUE !!

Je me tord sous la tendresse en ronronnant. Oh oui, que c’est agréable, oh oh… Oh je crois que ça va m’échapper.

‘’ Meoooooooow ~ ‘’

Je viens frotte ma tête ronde contre la joue de la Brune, je viens lui faire une longue lèche sur la joue. Elle n'est pas méchante pour un sou a ce que je pense, je suis juste venu la faire chier quand il fallait pas. Mais je m’en excuserais pas, mais je le regretterai presque. Ouais, c’est rare que je regrette quelque chose, mais là.. Une bouille si adorable qui fait des caresses je ne peux que craquer ahahah !

‘’ Ouais, j’pourrai faire ça.. P’être avec une peux de chance, je pourrais baiser la daronne. M’enfin, je pense faire ça de temps en temps quand j’ai pas envie de dormir dans le canapé le temps que l’hiver passe. Je pourrais pas rester cantonné à une vie dans une baraque, je suis pas fais pour ça. J’ai besoin d’sentir mon corps vivre. ‘’


Je la regarde. Elle me regarde, je la regarde, elle me regarde. Et je viens poser le bout de mon museau sur son nez juste pour la faire chier. Ouais, on ne change pas sont sang. Sont regard est en quête de réponse à mon avis, ou elle imagine un plan pour me tuer. Ce qui serrai fort probable.
Je me retourne vers les livres qui s’amusent a bouger et les pages défilé. La magie.. C’est quelque chose quand même. Elle me pose une question.. C’est vrai. Mais pas dans mon cas. J’ai troqué le chaudron contre aux choses.

‘’ Pour la majorité oui. Pour moi, c’est différent, mon trésor n’est pas accessible. Si je ne t’invite pas dans la dimension, tu ne peux pas le voir et encore moins le toucher. J’ai pas grandit réellement avec des Leprechaun. Mais avec des Homo-Magi qui étaient marchands et itinérants, ils mon appris leur technique pour crée cette dimension.. Je me souviens même plus de mes parents. Je me souviens juste que……

Je fut un roi voleur, puis un barbare et maintenant un vagabond fou. ‘’

La mémoire est quelque chose de futile, ce genre de détaille ne me sers à rien. J’ai pas à les mémoriser, je préfère me souvenir de comment infiltrer une banque sans me faire repérer. Je fixe le plafond, ma mémoire se chamboulant et cherchant a récoler les morceau encore intacte des drogues et de l’alcool. J’agite lentement ma queue.


‘’ Certain refuse et préfère mourir. Dans mon cas, je peux accorder un vœu si je le veux. Et s'il est réalisable, pourquoi ? Ta besoin de quelque chose ? ‘’

Dis-je en tournant ma tête que je penche sur le côté. Que veux-t'elle ? C’est une magicienne, elle peut avoir tout ce qu’elle veux. À moins que se soit un désir humain qu’elle ne peux avoir seul ? Aller parle la Brune, arrête de me faire languir. J’ai horreur qu’on me fasse languir, surtout pour une demande.

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Ah, la fameuse excuse de tous les mecs de la création, « je suis comme ça, je peux pas changer », ben voyons… Bon certes, elle, se plaçait à l’opposé de ce spectre, elle attendait toujours des autres qu’ils changent, et souvent elle en attendait trop, aussi. Au moins avec ce voleur, il n’y aurait pas de conséquences, elle n’attendait rien de lui et lui ne risquait pas de faire des efforts pour elle. Ce statu quo était même plutôt reposant. Elle l’écouta lui expliquer son mode de vie, en gros c’était un clodo, mais il y avait plus que ça. Elle aussi après tout ne restait pas dix jours au même endroit… Sauf qu’elle appréciait son petit confort, elle n’allait pas se mentir, alors que lui envisageait pépère de passer l’hiver sous forme de chat, au chaud et bien nourri… Elle fronça le nez et lui tira doucement l’oreille. Pervers. N’empêche que oui, ça aussi elle connaissait, ces gens qui ne tenaient pas en place. Et si en plus ils avaient de la chance, comme lui… Elle le laissa frotter son museau contre sa joue, quand bien même elle savait très bien qu’un type se cachait là-dessous, elle savait aussi que c’était purement l’instinct du chat et pas de l’abruti, qui le faisait agir comme ça. « Ouais, je sais pas… Si tu ne te poses jamais, tu es toujours seul. Et là, tu vas me servir le couplet sur comment tu aimes la solitude, parce que tu es ton propre maître, blaaaa, blaaaaaaaaa, blaaaaaaaaaaaaaaaa ! » Oh, les hommes… Humains, leprechauns ou chats, tous les mêmes. Mais bon, c’était le premier leprechaun qu’elle rencontrait, et elle avait tout à apprendre sur le sujet, alors elle pouvait bien tolérer sa présence un peu plus longtemps.

Surtout qu’il ne se privait pas pour lui expliquer certaines choses. Déjà, apparemment, les leprechauns vivaient vraiment avec tout leur trésor ?? Mais pas lui. Et quand il prononça le mot « homo magi », elle se redressa, totalement à l’écoute. Il avait été élevé par des Homo magi, comme elle, en quelque sorte, jusqu’à ses cinq ans et la mort de sa mère. Mais lui, contrairement à elle, semblait se ficher de ce genre de choses. Eh bien, c’était le luxe des immortels de laisser le temps faire son œuvre. Elle, si elle avait la chance de mourir dans son sommeil à quatre-vingt-dix ans, elle sentirait encore la douleur d’avoir perdu ses parents. « Je comprends pourquoi tu es si doué avec les dimensions. Tu as été à bonne école. Tu aurais pu devenir un leprechaun aigri couvant son or, au lieu de quoi, tu as été roi des voleurs… Tu as eu de la chance. » Et elle se rappela ce qu’il venait de dire sur sa chance, et cela la fit sourire. Puis son sourire disparut quand il lui parla des vœux. « Pfff, préférer mourir, quelle drôle d’idée… ça ne sert à rien, la mort. » Elle réfléchit quelques secondes. Est-ce qu’elle avait un vœu ? Bien sûr, elle mourait d’envie de le dire : « Ramène mon père à la vie ! Rassemble ses cendres, arrache son âme de l’enfer, rends-lui la vie ! » Mais elle n’était pas si stupide. Toute magie avait un prix, et celle-là tout particulièrement. Elle ne pouvait pas souhaiter une chose pareille, pour son père, et pour elle.

Finalement, elle haussa les épaules. « Ben, j’ai envie d’une pizza, et j’ai la flemme d’appeler le livreur. Tu crois que tu pourrais… Avec de la sauce barbecue et des ananas dessus. » Est-ce qu’il était obligé, d’abord ? Elle espérait que non, quand même. Elle espérait aussi qu’il n’allait pas préférer mourir que faire apparaître une pizza. « Une grande, tu pourras en manger – mais sous ta forme de chat ! Et puis tu pourras me raconter d’autres trucs sur les leprechauns et sur ta vie. » Non parce que… roi des voleurs ? Barbare ? Vagabond ? Il devait forcément avoir des trucs à dire qu’elle ne trouverait pas dans ses livres…

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‘’ La compagnie des gens ne me dérange pas le moins du monde, la seule chose qui me manque, c’est trouvé un partenaire qui sois aussi fou que moi. Pouvoir faire péter des trucs ensemble, volé ensemble.. Ce genre de connerie.

Je me sens mal à l’aise entre quatre murs, j’aime bien pouvoir me dire que demain je peux me réveiller à la montagne comme à la plage. Et puis.. La vie est tellement drôle dans les bas-fonds des grandes villes, les business y sont bien plus intéressant. Et les gens bien plus sympas, sauf ceux qui sont désespéré et qui vont te mettre un coup de couteau parce-qu’il a besoin d’argent. ‘’


Réalité triste qui m’amuse pas mal. Ils ne savent jamais à quoi s’attendre avec moi, limite ma folie deviens contagieuse au bout d’un moment, je suis l’enculé qui te murmure pour te pousser à devenir fou. Je suis la pire des races existante.. Mais, honnêtement ça m’amuse donc je m’en bas les couilles royalement. Pourquoi je devrai faire preuve de pitié alors que personne dans ma longue vie n’en a fait preuve ? Et même encore aujourd’hui, les gens détournent leurs regards et change de trottoir pour éviter de devoir se sentir coupable de passer devant moi sans donner une pièce, dans le pire des cas.. J’en est rien à foutre, demain je peux aller braquer une banque et c’est très bien ainsi. Pas besoin de leur sois disante pensée et qu’on me dise que ça ira mieux dans pas longtemps, ça fait longtemps que j’ai arrête d’y croire.

Sa m’fais penser a ce qu’un vieux bagnard ma dis, une fois quand j’étais en prison, ‘’ Mon jeune Keyvan… Quand t’aura compris que faire un dollar honnêtement est mieux que faire dix dollars malhônetement, t’aura tout  compris.. En attendant, passe le bédo fils ‘’ Il avait tout compris l’ancêtre, mais je m’égard dans mes pensées.. Où est-ce mes pensées ? Hahahaa ! Je me concentre sur elle, encore une fois. Je pars trop souvent dans mes pensées, je vois bien que le mots homo magi l’intéresse, tel un suricate elle se dresse. Je souris sous ma forme de chat, ça dois faire bizarre..Je me vois pas, heureusement.


‘’ Bonne école ? Façon de parler, ils m’ont jamais fait ouvrir un bouquin, j’ai appris sur le tas comme on dit. J’me suis souvent brûlé les mains pour finir, est-ce que c’est intéressant ? Non.

J’te parle de ça, j’avais.. Quinze seize ans ? Ça remonte y a loin, trop loin. Tu sais, quand t’aura vécu autant de moi. Quand t’aura vu différents amours mourir, perdre les bons potes… Tous deviens extrêmement long petite. Et la mort.. C’est ta seule solution.

J’suis pas dans la merde de toute façon.. Tant que les gens crois au leprechaun, je suis bloquer ici. Condamné a érré dans les limbes qu’est le monde. ‘ ‘


Mohw, c’est chou. Elle bouffe que des plantes, on dirait, je m’assois sur mes fesses poilue avant de regarder la porte intensément. Bloquant ma queue d’un coup. La magie opère. Je manipule, plie les flux, réservant ma commande d’une façon. La pizza arrive en plein milieu de nous deux, un grand carton de deux mètres sur deux mètres, dévoilant a l’intérieur une pizza a la pâte légère, fine et bien garnie d’ananas , de sauce barbecue. Y’aurra pas eux d’ananas et plus d’ingrédient, j’en aurai mangé.M’enfin, elle va en avoir pour au moins trois jours pour peu qu’elle ne mange pas beaucoup. Je viens soupirer doucement, avant de faire apparaître mon pétard allumé entre les lèvres de matou que j’ai actuellement. Je tire une latte dessus, soufflant la fumée. Raconté des choses ? Est-ce que mes souvenirs sont encore assez éclaté pour que je puisse parler sans mélanger le vrai du fantasmé… Je suis pas assez alcoolisé, ni drogué. M’enfin,j’lui dois p’être ça non ? P’être ? Osef ? On baise ? Ouais.. Non.

‘’ J’suis né y’a trop longtemps, j’ai grandi avec des Homo Magi y’avais des Leprechaun dans l’tas. Mes parents on essayer de lier mon âme avec un guerrier massai, mais j’étais déjà trop fou pour que l’esprit veuille rester avec moi.. J’ai grandi en dormant avec mes 8 cousins et cousines ; On ma appris à m’battre et a volé.
On est parti vers l’Amérique, j’ai perdu mes parents pendant l'a traversé. J’me suis monté un gang, et je suis devenu un roi-voleur.. Mais on ses fait choper alors qu’on fuyait la guerre vers 1914. J’me suis retrouvé dans les tranchées, j’ai vu tous mon gang mourir et moi pas. Merci ma chance sûrement, des obus ont explosé à côté de moi et j’suis encore là. Au grand dam de beaucoup, j’suppose.

Aprés ça, j’ai continué mes larcins sous une autre identité.. Merci ma magie. Et après, ta la deuxième guerre mondiale qui est arrivée, j’ai connu trois personnes qui sont maintenant oublier de l’histoire.. Des frères et une sœur, pis j’me suis fait capturer part les nazis.

Ils mon torturé des mois et des mois, j’ai pas craché un morceau sur la résistance dont je fesais partit. Ils ont décidé de m’exécuté, jusque la tu va me dire.. Normal. T’es prisonnier. Alors pour m’avoir torturé, je l’ai rendu fou…

Quand ils ont braqué une arme contre moi, la première balle s'est enrayée et un tué le propriétaire de l’arme. Quand ils ont voulu lâcher les chiens pour me bouffer les chiens sont morts d’une crise cardiaque, quand ils ont voulu me pendre la corde et les chaînes se sont brisé, quand ils ont voulu m’écraser avec des véhicules, ils ont tous explosé. Quand ils ont voulu me gazer, rien n’a fonctionné, quand ils vont voulut me couper la tête, la lame s'est brisé.. La seule solution, qu’ils ont trouvée, c’est de m’enfermer et me plonger dans le noir. Enchaîné comme un chien, sans nourriture sans eau. J’ai croupi.. Je ne sais pas combien de temps, sans un bruit, sans aucune lumière.

C’est p’être la que j’ai commencé à partir violemment en couille, les gênes la folie sont apparu.. Pis, j’ai vu Himler et Hitler en personne, qui mon félicité de mon incroyable survie. Et qu’ils se souviendraient de moi, qu’il me ferra une statue à mon image à côté de celle d’Hitler. Tu sais ç’étais quoi ma réponse ?…


Ta pas trouvé ? J’leurs est crachés dessus. En les traitant de fils de pute, que j’allais avoir un trophée sur un des deux, quand Hitler est mort.. j’lui ai piqué une de ses bottes sur son cadavre.

Puis après ça, je n'ai pas été honoré parce que j’ai fait trop de merde. Du coup, j’me suis vengé et j’ai volé plein de matos militaire, j’ai piqué les artefacts magiques, nazis.. Heureusement qu’ils ne savaient pas comment s’en servir, ils auraient pu invoquer des démons ou même pire. Aprés tous ça, j’me suis rendu compte que j’étais un barbare.. Puis arrive l’époque moderne.

Je suis un putain de clodo. Passé de roi a clodo , t’imagine comment, c’est dur ? De toute façon, je reste un fléau pour les humains, j’adore trop faire des conneries pour bien me ranger.


J’ai rien à dire sur les Leprechauns, je n'ai pas assez bu pour ça. Comme ça , tu ne me verras pas dansé ou retapé tes chaussures qui sont en mauvais états.

Et toi, ta vie, les amours, les emmerdes, parle moi de toi Brunette. ‘’

What's the use of being Irish if the world doesn't break your heart ?

De l’avis de Zee et du haut de sa vingtaine et quelque d’années, il y avait bien assez de cinglés dans ce monde pour satisfaire les désirs de compagnie du leprechaun, et en plus cent ans, il aurait déjà dû en rencontrer plein, mais il y avait peut-être une limite dans la dinguerie, ou bien il avait des exigences difficiles à satisfaire. Qu’il se sente prisonnier entre quatre murs, elle pouvait le comprendre, même si elle n’avait jamais ressenti cela. Probablement parce que depuis toujours elle voyageait dans le monde entier et passait rarement plus d’un mois à la suite dans son manoir, du coup elle avait son compte d’aventures. Pour le reste, son mode de vie ne la choquait pas, quand bien même il était bien différent du sien, et elle pouvait tout à fait comprendre ce qu’il voulait dire par là. Après, elle voulait bien croire qu’il était fou et qu’il appréciait de vivre dans les pires bas-fonds, et de toute façon, même si elle n’y avait pas cru, ce n’était pas son problème, la façon dont les gens vivaient. Elle lui jeta un regard méfiant quand elle le vit sourire, et autant le dire, un chat qui sourit, c’est terrifiant. Ce qu’il lui dit ensuite, en revanche, lui serra véritablement le cœur. Elle savait qu’il avait probablement raison. C’était lui le vieux, le centenaire, pas elle. Elle n’avait vécu que deux décennies, même si elle avait déjà perdu trop de gens, de façon trop brutale. Mais ses mots lui serrèrent la gorge. Oui, oui, elle savait bien qu’au bout de la vie, il y avait la mort, elle n’était pas naïve. Mais elle ne voulait pas de ça. Elle était à un âge où la mort la révoltait et où l’amour comptait plus que tout. Elle avait aimé tellement fort, tellement violemment, que cela l’avait brisé – et probablement tué son père. Et elle ne voulait pas accepter cela. Elle ne voulait pas de la mort dans sa vie, elle ne voulait pas que les gens meurent, que les amis passent, que les amours s’achèvent. Mais en cette seconde, elle se sentait impuissante, et lui disait la vraie vérité, la seule vérité.

Heureusement, avant qu’elle ne se mette à protester comme une gamine, il fit apparaître la pizza demandée. Gigantesque. Elle dut s’écarter pour ne pas se prendre un coup de carton. Elle regarda la monstruosité, le bec ouvert. Comment est-ce qu’elle était censée manger tout ça ?? Oh, peu importait. Aujourd’hui, plus que n’importe quel autre jour, était complètement dingue, et elle ne pouvait que se laisser porter. Elle préleva un bout de pizza minuscule comparé à sa taille, et s’installa en tailleur pour écouter Keyvan lui raconter sa vie. Voilà de quoi elle avait besoin, voilà ce dont elle avait envie. Oublié, le vol, oubliée, la perversité, oubliée, la colère. Elle mâchonnait sa pizza sans lâcher le chat des yeux, qui, elle ne savait comment, s’était mis à fumer un énorme joint, une image de plus qui resterait gravée dans son esprit à jamais – un chat qui fumait un joint. Et quant à son histoire… Durant ces quelques minutes, Zee oublia complètement où elle était et pourquoi elle était là, elle oublia le cercueil vide enterré dans le cimetière de Gotham, oublia son cœur brisé et ses angoisses infantiles. Finalement, elle secoua la tête, le bec ouvert. « Mais enfin, c’est dingue ! Tu es dingue ! Pourquoi est-ce que je n’ai jamais rien lu sur toi dans les livres ? Tu sais quoi, un jour, c’est moi qui écrirais sur ta vie. Il faut absolument que les générations futures de magiciens connaissent ton existence. » Il avait craché sur Hitler, merde ! Elle se saisit d’une autre part de pizza.

« Comment tu peux me poser cette question après m’avoir raconté tout ça ? Moi, je suis une magicienne née à Gotham, orpheline, et je n’ai aucune idée d’où je serai demain, alors… Je n’ai pas croisé de nazis, certainement pas volé quoique ce soit, je n’ai jamais rencontré d’homo magi anciens, à part ma mère, et je crois que j’ai toute ma tête. Jusqu’à il y a peu de temps je vivais à San Francisco, et j’ai cru que je pouvais faire quelque chose de bien, que je pouvais utiliser mes dons pour sauver des gens, mais ça ne s’est pas du tout passé comme prévu, mon père et mort et je crois que j’en ai fini avec ces histoires de héros et de sauver les gens. » Tout sortait un peu dans le désordre, mais quand même. Elle, demain, elle serait là, dans ce manoir, fidèle au poste. Et lui, à le croire, serait à l’autre bout du monde.

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Je me demande bien a ce qu’elle pense, elle est très expressive comme fille. On pourrait deviner quand elle s’énerve ou quand elle est contente. Je penche ma tête sur le côté pour l’observer, j’ai l’impression que mes mots, on fait du remue-ménage. Hahahaha… Je tire une bouffe bouffé sur mon pétard avant de soupirer de la fumée. J’ai tapé là ou ça fait mal, désolé fille. Mais la réalité est la triste réalité, mais je suis pas un monstre pour autant. Je vais m’arrêter avant qu’elle se mette à chialer, je viens m’avancer vers elle et je pose ma pattoune sur son nez pour la faire sortir de ces réflexions.

‘’ Hey, te met pas a pleurer. J’suis un mauvais chiffon a émotion. ‘’

J’avais fait apparaître la pizza qui l’avait fait tressauté on dirait, je fais pas les choses a moiter. J’aime bien voir grand, très grand très très trééééééés grand. Si je pouvais faire apparaître une pizza de la taille de la Sibérie.. Oh bordel de merde, je le ferrai. Quitte à détruire, un peut de paysage, mais bon.. Je vais arrêter de fantasmer sur cette idée-là. J’avais déblatéré mon speech, elle avait l’air en pleine réflexion encore.. Bordel, je ne suis pas le vieux sage du village qu’il faut écouter. Je suis plutôt… Le lutin farceur qui te rend malheureux. Ça me conviens mieux, comme rôle. Je sais pas ce que vous pensez.. J’donne de bon conseil ? Bonne question hahahaah !

Simple comme réponse que je vais te donner Brunette.. Très simple.

‘’ Je sais que je suis dingue, pourquoi tu n’a rien lu ? Parce que le monde magique ne veut pas d’un fou-furieux pour exemple dans leur bouquin. Pour pas incité les futures générations à faire des conneries.

C’est en faisant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui.

Je pense que cette phrase, les gens en on peur. J’ai fait n’importe quoi de ma vie, je suis devenu n’importe qui. Écrire sur moi ? Hein ? Écrire les paroles d’un vieux fou qui en a marre de vivre ? Faire un ouvrage au message funeste ? Tu pourras parler de moi à tes gosses si tu veux, qu’ils auraient pu avoir un tonton d’Irlande, mais heureusement, j’espère être mort. Dans l’pire des cas, mon esprit rôdera encore sur la terre, tu pourras peut-être m’invoquer.. Et encore, j’ose pas imaginer comment je vais casser les couilles pour réunir les choses essentielles pour le rituel.

Alors, prend conseil jeune Brune, je pense que pour la santé mentale de tout le monde, je dois être un de ses vestiges de l’Ancien Monde et de l’ancienne façon de penser qui dois rester bien fermé dans un coffre-fort caché dans un volcan. ‘’

Je crois que j’ai jamais étais aussi sérieux ou si con pour dire ça. Pourtant, je ai pas fumé dix grammes de weed aujourd’hui et j’ai pas beaucoup bu.. Que ce passe t’il ? Est-ce que j’ai une âme d’adulte finalement ? Moi qui fus un éternel gamin toute ma vie. Peut-être que je m’assagis avec le temps… Nan, j’déconne.

‘’ T'as essayé de faire quelque chose de ta vie, c’est déjà bien non ? T'as essayé de faire le bien, ta essayer de rendre la vie des gens meilleure et non la pourrir comme je fais. Donc tu peux être contente de toi.

Ton père est mort.. Certes ? Ne t’arrête pas là. C’est en fessant n’importe quoi qu’on devient n’importe qui. C’est en fessant le bien qu’on devient une héroïne. Ça serra dur de surmonter la perte d’un être proche, mais t’a qu’une vie.. Profites-en, fait autant de bien que tu le peux. Tu en as les capacités même si je te connais pas plus que ça, et p’être un jour. Je te reverrai, et je verrai que j’ai eu raison de te faire chier aujourd’hui. ‘’

Je reste quand même ahuri, de ce que je viens de sortir. Je fais trop d’esprit, je vais perdre mes cheveux si je continue.

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« Qui est-ce qui pleure, ici ? Personne ! » Mentit-elle effrontément parce que oui, ses yeux étaient un peu humides, mais il lui restait encore deux degrés de fierté et chouiner devant un voleur immortel transformé en chat, ça aurait été toucher le fond, pour de vrai. C’est sûr que si elle avait eu une best friend forever à qui parler, cela faisait longtemps qu’elle l’aurait contactée pour pleurer sur son épaule, mais le triste constat de sa vie, c’était que déjà de base elle n’avait pas beaucoup d’amis, mais qu’en s’exilant à San Francisco pour suivre Nick et en s’enfermant dans leur trio infernal avec John, elle avait brûlé pas mal de ponts derrière elle. C’était ça, de faire les mauvais choix : les gens qui vous sont proches ont le droit de ne pas vouloir vous suivre, pour leur bien. Ça, c’était une leçon, une vraie de vraie. Elle n’avait pas besoin d’un leprechaun pour prendre des leçons de vie, ce qui tombait bien vu que lui n’avait clairement pas envie de se transformer en père-la-morale. Elle se saisit de sa patte entre deux doigts et l’agita doucement en secouant la tête. Elle n’était pas du tout d’accord avec ce qu’il lui racontait.

Certes, il était un vestige, un vrai instantané d’un temps depuis longtemps oublié et qui c’est vrai, aurait pu n’intéresser personne, sauf que ce n’était pas comme ça que l’histoire fonctionnait. Il fallait l’écrire pour qu’elle perdure, parce que le temps où les gens se la racontaient oralement avait disparu. Elle-même était bien contente de passer ses journées le nez dans de vieux livres poussiéreux à lire les exploits de tel ou tel type. Mais l’autre réalité, c’était que pour un Gilgamesh, un Achille, un Dagda, il y avait des milliers et des milliers de gens comme ce voleur, qui avaient fait et vu des tas de choses, mais dont personne ne se souviendrait, parce que personne ne savait qui il était. Elle agita la main pour chasser les vapeurs qui émanaient de son joint et qui lui irritait la gorge à mesure qu’elle en respirait la fumée. « N’empêche que même si ton histoire n’est pas à mettre entre toutes les mains, ce serait bien que des gens la connaissent. Mais je peux comprendre que tout le monde n’a pas envie de marquer l’histoire. » C’est vrai, ça. Il y en avait des piles, des mégalos qui voulaient absolument laisser leur marque sur l’humanité, avoir leurs statues, des rues à leur nom, des jours fériés en leur honneur… Mais il y avait un certain charme à l’oubli. Elle-même n’aurait pas voulu qu’on se souvienne d’elle pour les vingt années de sa vie qu’elle avait traversées. Pour le moment, ce n’était pas très brillant, elle préférait s’enterrer.

La suite lui fit baisser les yeux et sourire à moitié. « J’aurais jamais cru me faire consoler par un voleur. Comme quoi, la sagesse vient avec l’expérience. Aussi cinglé sois-tu. » Oui, elle ne voulait pas le vexer en lui disant qu’il était sage, tout de même. « Les intentions, ça ne suffit pas, c’est même hypocrite si on n’est pas capables de les faire suivre d’actes. Mais je garderai en tête ce que tu m’as dit. Je m’en servirai pour la préface de mon livre sur la longue et dingue vie du voleur leprechaun. Si on se recroise, tu me raconteras la suite, et j’écrirai un tome deux ! » Qui sait, après tout ? Il était immortel, et elle avait encore quelques années à vivre. Non pas qu’elle voulait le revoir en train de fouiller dans ses affaires, ça non. La prochaine fois, elle n’hésiterait pas, elle l’expédierait sur Mars, et alors on verrait bien s’il pouvait résister à tout.

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‘’ C’est ce qu’on dit , mais t’étais pas loin quand même ! ‘’

En voyant ces yeux humides, d’un sens, je me dis que j’ai raison. D’un autre, je commence à me sentir mal pour elle. Bordel, depuis quand je fais dans le sentimentale ?! Bordel de merde ! Je me mords la lèvre inférieure pour me la faire saigner, dire de retourner dans la réalité. En temps que mon chat, je dire une bonne latte sur mon invincible pétard. Elle est intelligente, et elle aura beau dire le contraire, remplis de bonté. À surveiller de très prêt, elle ferra de grandes choses pour les Hommes.

Future magicienne de renom, je dirai même, de savoir ce qu’elle va faire de son destin ne regarde qu’elle, mais dans le fond, j’espère qu’elle prendra les bons choix. Je la laisse joué avec ma pattoune au moins, je suis sûr qu’elle ne se mettra pas a chialer. Mais donc.. Elle été magicienne, écrivaine, prof ? Quelque chose de ce genre-là ? Les questions ne me manquent pas ? Ou juste une lectrice avide ? Je sais pas, et je pense que ça ne me regarde pas.

‘’ Écris-la si tu te sens d’attaque. P’être, je débarquerai quand tu serras en dédicace pour le fun. Pis, je ferai semblant que je suis un grand amateur du livre. Une sorte de groupie insupportable. Un die hard fan qui voudra absolument la signature de la grande écrivaine de renom Zatara. ‘’

Mon rire de hyène sous forme de chat… Déjà que c’est baddant un chat qui fume un pétard, j’ose pas imaginer le truc. Et en bon chat qui fait chier, quand elle baisse les yeux.. Je viens poser ma patte sur son front pour mimer un baiser sur le front.

‘’ Si je commence à faire trop de sagesse, ça veux dire que je fais trop d’esprit.. Donc je vais perdre mes cheveux a force réfléchir. J’connais des types a qui ça n'a pas réussi la perte de cheveu.. ‘’

‘’ Fait ce que tu sembles bon, c’est p’être le seul conseil que je peux encore de te donner, même si parlé de bon pour moi.. C’est délicat. HAHAHAHAH ! Je te parlerai de la Première Guerre mondiale et des tranchée.. C’était quelque chose, tu sais ! J’ai plein de trucs à te raconter ‘’


Mais pour l’heure, le chat saute d’un coup reprenant forme humaine en atterrissant sur ses deux pieds. Je craque mes os, bordel ça fait pas que du bien tous ça.. Je commence à me faire vieux ! Cette simple pensé me fait éclater de rire.

‘’ Mademoiselle Zatanna Zatara , ce fut un honneur de pourrir ta soirée et d’avoir parlé avec toi. J’ai hâte qu’on se revoit dans le futur pour voir comment la petite fille est devenue grande. ‘’

Je me mets à m’avancer vers la porte avant de me stopper d’un coup.

‘’ J’ai failli oublier…. ‘’

Je tends ma main d’un coup sec vers le côté fessant sortir une pièce d’or pur de ma manche.. Qui disparaît dans les airs avant d’arrivée dans la main de la Brune. Pièce non-magique, juste un souvenir. Un souvenir pour agrémenter ton livre… Je passe la porte avant de la refermer, et elle n’eut le temps de me poser une dernière question si elle le désiré que je m’étais déjà télé porté dans un vieux rad a Gotham.. Ah ouais, j’étais venu pourquoi déjà ?


Oui…. OU ELLES SONT LES POULETTTTTES !!


Fin ~