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 Wanted: dead or alive (Jinny Hex)

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MessageSujet: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyLun 20 Jan - 16:25




Wanted: dead or alive
Jinny Hex • Harvey  Bullock


Joan Woodard

Qui obnubile les pensées du sergent Harvey Bullock en permanence. Il se fout de tout le reste.

Il venait de prendre place sur la pelouse de l’école de police de Gotham City. Petite sauterie mondaine flicardesque. Bullock était obligé de se taper son uniforme de sergent qui restait toute l’année au placard. Visez la petite fête du GCPD : la maîtresse de cérémonie n’est autre que la femme du commissaire James Gordon. Des drapeaux de la police d’état en veux-tu en voilà. Une foule énorme sur la pelouse. Une estrade remplie de notables de la ville. Le maire rentrait son ventre devant les appareils photos de la presse. Le procureur général et un membre du conseil municipal étaient en train de rire bêtement. Une graaaaaande question hantait l’esprit d’Harvey Bullock :

Est-ce que Joan Woodard aime bien les hommes en uniformes ?

Il a investigué sur elle. Il a apprit qu’elle aimait bien les donuts.

Ce n’est pas possible. Ça ne devrait pas être possible. Comment cela EST-IL possible ?

La pelouse est couverte de chaises pliantes, la foule se compose de deux groupes : une moitié de flic, une moitié de spectateurs civils invités. Bullock s’est installé à sa place. Il est incapable de faire bonne figure. Il est laminé. Il a des élancements à l’intérieur du crâne. Il se sent mal à l’aise dans son uniforme. Madame Woodard rôde sans cesse en lui. Ce matin il était anxieux. Il s’est brossé les dents à s’en faire saigner les gencives devant son miroir. Puis un lieutenant du poste de Park Row lui a apporté une enveloppe comme convenue… Bullock l’a ouverte vers midi, ses mains tremblaient ! (Elles ont déchiré le rabat). Les flics de Park Row ont tenu parole. Voilà la meilleure photo officiel de Joan Woodard ! Oui il n’y avait qu’une seule photo dans l’enveloppe. Annotée au dos : Bay St Louis, Louisianne, 3/10/2018. Là voilààààà ! Elle est assise sur une barrière en bois face aux bayous. Elle porte l’uniforme des gardiens de la prison de Belle Reve. Mais on s’en fout, maintenant elle s’est fait muter à la prison de Blackgate ! MAIS CETTE PHOTO ! Ses cheveux sont attachés et séparés par une raie au milieu. Elle irradie une beauté sévère et prodigieusement implacable.

Oui Bullock a déjà écorné la photo à force de la regarder. Un flic l’a croisé dans le couloir du commissariat tout à l’heure. Il lui a demandé pourquoi il piquait un fard. Harvey reprit ses esprits et reporta son attention sur la petite sauterie qui avait lieu en ce moment même sur la pelouse de l’école de police.

Un ponte de la municipalité s’adressait à la foule. Les hauts-parleurs grésillèrent et déformèrent ses paroles.

« ...Et 3 nouveaux membres de la Police Auxiliaire de Gotham City : les tireurs d’élites de la Compagnie Hearst ! Ils vont maintenant accomplir un audacieux numéro en compagnie de leur leader, Douglas Davis. »

Les hauts-parleurs grésillèrent à nouveau. Douglas Davis sauta sur la pelouse et tira deux fois en l’air avec ses 45 automatiques. La foule applaudit façon locomotive. Un flic en tenue de Jockey amena sur la pelouse un palomino, un de ces chevaux à robe jaune doré. Il aida Deux-Flingues Davis à monter à cheval. Davis piqua des éperons et fit galoper son canasson jusqu’à l’autre bout de la pelouse. Il mit pied à terre et se coinca une cigarette entre les lèvres. La foule délira. Voici venir les tireurs d’élite. Ils étaient accroupis dans un coin, invisibles, prêts à se relever d’un bond. Ils portaient des tenues qu’on aurait pas renié au fin fond du Texas. Ils brandissaient des armes de calibre 30. Tout chez eux évoquait les chasseurs de primes. Au comble de l’excitation le public ne se tenait plus. Bullock ressentit une secousse qui annonça une série de tremblements. Les abrutis de la Hearst Rifle Team s’alignèrent et visèrent la cigarette de Douglas Deux-Flingues Davis.

Prêts ; en joue, feu !

3 détonations retentirent. Une cigarette explosa 30 mètres plus loin. Les ovations agressèrent les tympans. Les abrutis de la team Hearst prirent la position « présentez armes ». Bullock fit la gueule. En 2013 il avait vu Douglas Davis allumer un pauvre type avec le même numéro. Son tir avait manqué la cigarette et lui avait arraché le nez. Le pauvre type s’est vidé de son sang dans l’East-End. Deux-Flingues avait glissé une enveloppe de billets à des flics corrompus. Ils ont passé sa connerie à l’as et ont accusé un clown du Joker d’avoir fait ça. Bullock n’avait rien pu faire.

Harvey entendit de nouveaux coups de feu et de nouvelles acclamations. Il entendit le galop du cheval sur la pelouse. Il entendit « Que Dieu bénisse l’Amérique » déformé par les hauts-parleurs. Quelqu’un lui posa sa main sur l’épaule. Harvey se retourna. Voilà Bledsoe, le capitaine de la Brigade Criminelle.

« Suivez-moi. »

Bullock se leva et lui emboîta le pas. Ils se planquèrent derrière une roseraie.

« Je vous retire l’enquête sur l’affaire des meurtres Bowroon. »

« Mais pourquoi ? »

Le capitaine se gratta les couilles.

« Je réserve la traque des fugitifs criminels qui ont commis ces meurtres aux p’tits gars de la Hearst Rifle Team. Ça leur fera une bonne pub à Gotham. »

Bullock manqua de s’étouffer.

« Mais ! Je suis sur le point de résoudre l’affaire et... »

« Espèce de comique. A vous tout seul vous pourriez remplacer les Marx Brothers. Vous êtes juste bon à bouffer des donuts, Bullock. »

Le capitaine lâcha un rot qui sentait la bière.

« Une dernière chose. Le Gotham Globe écrira son article élogieux du mois prochain sur les p’tits gars de la Hearst Rifle Team. Et non sur votre petite protégée. Rien à foutre de Jinny Hex. Une femme qui manie un flingue mieux que des hommes ? Et puis quoi encore ? Vous allez vous inscrire au mouvement « Me Too » tant que vous y êtes ? La traque aux fugitifs est une affaire d’homme, pas de femmes. Cette ville aura pour célèbre chasseur de prime Deux-Flingues Davis et non une pétasse qui a pour seul mérite d’être la descendante d’un célèbre pistolero justicier de l’âge d’or de l’Ouest sauvage. Maintenant rompez. »

Bullock quitta la pelouse avec le visage empourpré. L’herbe humide manqua de le faire tomber. Il se rattrapa à une chaise pliante. Il se sentait stupide dans cet uniforme. Il regagna le parking. Il pensa à Jinny. Son uniforme lui fit l’effet d’un essaim d’abeilles. Il sortit la photo de Joan Woodard et remarqua de nouveaux détails. Ses dents sont plantées un peu de travers, ce qui la rend encore plus mignonne. Un flic rejoignit Bullock. Harvey lui annonça :

« Le capitaine Bledsoe veut essayer de dégager Jinny Hex de Gotham City. »

Le flic haussa les épaules.

« ça me reste sur le coeur, ne me dis pas que... »

Le flic est fataliste :

« Le capitaine Bledsoe a 4 personnes assassinés à Highland Park et un fugitif en fuite. Mais j’ai un épicier coréen tué dans des toilettes publiques et un fugitif sur les bras. Les auxiliaires de police sont utiles pour ce genre d’affaire quand le FBI n’a pas de profiler à nous fournir car trop débordé. Mais voilà. La Hearst Rifle Team ne ramène que des fugitifs morts, une balle entre les deux yeux. Jinny Hex ne ramène que des fugitifs en vie, menottes aux poignets. Le capitaine estime qu’il vaut mieux des criminels morts pour faire un exemple et ne pas donner envie à ceux qui veulent s’enfuir de la prison de Blackgate. »

Un rayon de soleil éclaira la photo. La plupart des rousses ont des tâches de son, mais Joan Woodard n’en avait pas. Le flic demanda :

« Qui est-ce ? »

Bullock sortit son calepin et son stylo. Sa main tremblait. Le flic le remarqua. Bullock nota le nom de la femme et les quelques renseignements qu’il possédait sur elle.

« J’aimerais tout savoir d’elle, tu crois que tu pourrais fouiner aux archives et... »

Le flic secoua la tête.

« Bubu, retourne plutôt manger un donuts. »


………………………….


23h53

Coup de téléphone.

Appel à Jinny Hex. Un message de « Bubu » sur son répondeur :

« Euh… c’est Bullock, j’appelais juste pour des infos. Je voulais juste savoir si t’avais déjà ramené des criminels évadés à la prison de Belle Reve par le passé, vers 2018 on va dire. Et si c’était le cas je voulais savoir si t’avais déjà croisé là-bas une gardienne de prison rousse toute jolie qui… enfin je veux dire, j’ai besoin d’infos sur elle pour une affaire de police, tout ça tout ça. Si si je te jure, c’est officiel. Rappel moi.»

Bullock déambulait dans le commissariat central. Aide-mémoire : envoyer des fleurs et une boîte de donuts à Joan Woodard. Aide-mémoire : obtenir des aveux dans une affaire de cambriolage en cuisinant à la dur Terry le monte-en-l’air. Aide-mémoire : rappeler le gars de la rédaction du Gotham Globe et le convaincre au baratin de ne pas tenir compte des exigences du Capitaine Bledsoe. Le convaincre d’écrire l’article élogieux du mois prochain sur Jinny Hex malgré tout.

Et tout à coup le remue-ménage autour de lui. Nouvelles : un serial-killer s’est évadé du couloir de la mort de Blackgate. Il a tué 4 gardiens. Il s’est frayé un chemin jusqu’à la cour. Il a su passer la clôture éventrée par un explosif. Il a rejoint en courant une voiture qui l’attendait. Sa sortie en force a eut lieu vers 19h. Une heure calculée : la plupart des matons étaient au réfectoire pour surveiller les détenus en plein repas. Bullock se sentit trembler : pourvue qu’elle ne soit pas parmi les 4 gardiens victimes.

La réception grouillait de flics. Le sergent qui assurait la permanence de nuit fit gueuler sa radio :

Gigantesque chasse à l’homme dans Gotham ! Les services du GCPD lancent les recherches ! Message à toutes les patrouilles ! Enquête de proximité ! Barrages routiers, arrêtez tous les véhicules !

Le capitaine Bledsoe prend le micro. Sa voix trahissait un vendredi soir bien arrosé. Il lança une mobilisation maximum pour aider aux recherches.

Appel à tous les agents ! Des primes spéciales seront accordées ! Au tarif répression d’émeute : 12 dollars par jour !

Les flics autours de Bullock détalèrent tous en s’emparant de leur téléphone portable dans leur veste pour passer des appels à tous les indics de la ville.

Il faut le coincer si on veut profiter du tarif émeute !

Bullock sortit du commissariat central. Il trouva la pluie délicieuse, pour l’empêcher de penser à Joan. Il entendit aboyer les hauts-parleurs des radios de la salle de garde : La Hearst Rifle Team est en chasse ! Deux-Flingues Douglas va stopper le psychopathe ! Il a déjà préparé sa Winchester !

Non d’un donuts, on se croirait dans un western. Bullock reprit son portable et appela Jinny Hex. Cette fois elle décrocha. Il lui dit juste :

« On a un client. Du sérieux. Allume la télé, je crois que c’est déjà sur toutes les chaînes d’infos locales. »

Il retient son souffle :

« Je te mentirais pas petite. T’auras de la concurrence sur ce coup là. Les empaffés de la Team Hearst au grand complet. Et crois moi quand je te dis que tu va jouer ta carrière à Gotham cette nuit.»

Une cloche d'église sonna minuit quelque part.

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyLun 27 Jan - 20:59


wanted: dead or alive


Accoudée au comptoir du Belfast Boys, une main plaquée sur son oreille pendant que l’autre tenait son téléphone, Jinny Hex plissait les yeux en se concentrant de toutes ses forces sur la voix du sergent Bullock dans sa messagerie, pendant qu’autour d’elle, les supporters de l’équipe de football locale aboyaient des encouragements à la face de l’écran de télévision. Une technique de visionnage qu’elle n’avait jamais vraiment comprise – et pourtant, elle venait du Texas – mais envers laquelle elle se sentait, ce soir, d’humeur miséricordieuse, surtout qu’elle avait touché une prime substantielle plus tôt dans la journée, et qu’elle se régalait présentement des meilleurs tacos du quartier pour fêter ça. Jinny était quelqu’un qui appréciait les plaisirs simples de la vie : un bon dîner et le travail bien fait, en l’occurrence, suffisaient à son bonheur. C’est donc patiemment, et avec application, qu’elle s’échina à reconstituer la requête pour le moins confuse et intrigante de ce brave Bullock – puis elle crut comprendre qu’il lui demandait de trouver des informations sur une femme qu’elle avait peut-être ou peut-être pas croisé à Belle Reve, et elle en conclut que Bullock avait quelques leçons à prendre en termes de drague, et qu’il valait mieux pour lui comme pour cette Joan qu’elle n’accède pas à sa requête. Il l’en remercierait plus tard. Satisfaite de sa conclusion, elle coupa le sifflet à sa messagerie, et sursauta lorsqu’une clameur retentit soudain dans le bar-restaurant. Visiblement, les nouvelles avaient osé interrompre le match pour un flash urgent ; et très vite, le silence retomba sur l’assemblée suspendue aux lèvres du présentateur. « Well, fuck. » souffla Jinny, les yeux aussi écarquillés sur le reste de la clientèle. Un évadé de Blackgate. Et son téléphone portable, toujours dans sa main, se mit à vibrer à nouveau, et Jinny baissa les yeux sur l’écran, et décrocha aussitôt.

« Bullock ? » Bingo. Et il n’avait pas exactement l’air ravi, le sergent. Elle comprenait bien pourquoi. « Yep. J’ai le bulletin d’infos sous les yeux. Ca a pas l’air brillant. » Attentive, elle suivait l’exposé du présentateur, attrapant les quelques informations sommaires que le GCPD avait bien voulu communiquer au public. Les tueurs, ce n’était pas ce qui manquait en ville, mais pour que celui-là mobilise la quasi-totalité de la force, ça devait vraiment être un gros poisson. Et elle commençait à soupçonner que Bullock ne l’appelait pas pour prendre des nouvelles de sa Joan, ou pour échanger des amabilités entre deux planques. Elle roula des yeux sitôt que Hearst et son équipe de branquignols fut mentionnée – une bande de fanfarons plus intéressés par le prestige de l’arme par laquelle ils compensaient pour autre chose, que par l’idée de faire leur job correctement. « Ca tombe à pic alors, j’aime bien les challenges. » se contenta-t-elle se répondre en mordant une dernière fois dans son taco, avant de sauter de son tabouret et fendre la foule droit en direction de la sortie. Si tout le GCPD, et surtout la Hearst Rifle Team, était sur le coup, il allait falloir bouger vite. Vite, et efficacement. Une fois dans la rue, elle se hâta de gagner la ruelle sombre dans laquelle elle avait parqué son pick-up, s’assura rapidement que sa malle était toujours sur sa bâche et qu’aucun cadavre carbonisé ne l’accompagnait, puis elle grimpa dans l’habitacle en fouilla ses poches pour trouver ses clés. « Un instant sergent, je – bordel de chiotte ! » jura-t-elle entre ses dents, quand enfin, le moteur consentit à ronronner. Il fallait vraiment qu’elle demande à Conner d’y jeter un œil – encore. « Ok, je me mets en route. »

Le pied écrasé sur l’accélérateur, elle s’engouffra dans les rues de Gotham, et alluma la radio pour garder une oreille distraite sur les dernières nouvelles pendant que Bullock lui ferait son propre topo. « Dites-moi tout, sergent. A qui on a affaire exactement, quels détails affreux n’ont pas encore été révélés à la presse, et où est-ce qu’on peut s’attendre à voir ce type apparaître ? » Si ce type avait une once de jugeote, il n’irait pas chez lui, ni sur son ancien lieu de travail, mais tout ça constituait des points de départ, et pour l’heure, c’était tout ce dont elle avait besoin. Ce qu’il fallait, c’était doubler leurs rivaux dans cette course particulièrement glauque. « Si Hearst et ses crétins nous doublent, c’est un cadavre qu’ils ramèneront à Blackgate. Ou plusieurs, si en plus de ça, personne n’arrive à temps. » Derrière elle sur la paroi de l’habitacle, son shotgun trônait fièrement, chargé à bloc. Elle allait en avoir besoin ce soir. Merde, peut-être même qu’elle devrait avertir Red Hood. Ses méthodes étaient aussi brutales que celles de Hearst, mais au moins, avec lui, ça n’était pas une question de se créer un tableau de chasse à des fins politiques. « Je vous récupère au coin de la rue, à côté du poste ? Je devrais être là dans cinq minutes. » C’était moche de téléphoner au volant, mais à ce stade, elle avait décroché le titre d’experte – et ils avaient la bonne excuse de n’avoir pas de temps à perdre. Bullock avait l’intel, Bullock avait l’expérience policière – elle, elle jouait les chiens de chasse, et ça lui convenait parfaitement. L’horloge tournait, ils avaient un fou furieux sur les bras prêt à frapper à tout moment ; il n’y avait plus qu’à espérer que l’équipe adverse (comme si c’était un jeu, quelle bande de crétins) ne cherche pas à leur mettre des bâtons dans les roues, alors qu’ils avaient à priori le même objectif. Tch. Men.

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyJeu 20 Fév - 13:02




Wanted: dead or alive
Jinny Hex • Harvey  Bullock


Bullock le souffle court, à se frayer un passage à coup de coudes dans la cohue, pour rejoindre la salle de garde du commissariat central. La voix de Jinny dans son portable, à lui demander des détails sur le forcené. Bullock lâcha :

« Euh… c’est compliqué. La seule chose que t’as besoin de savoir c’est qu’il chauffait un lit dans une cellule du couloir de la mort de Blackgate. Il devait téter le cyanure avant la fin du mois. Au tribunal vu ses crimes, il avait gagné un aller simple dans le train de nuit pour le grand adios. Destination morgue. Un petit passage dans la chambre verte de Blackgate, la chambre à gaz quoi. Et crois moi pour ce type là, ils allaient te le cuisiner aux petits oignons et c’était au moins 4 brûleurs qu’il lui fallait pour la bonne crame. »

Et à Jinny d’ironiser ensuite sur les méthodes sévères de la Hearst Rifle Team, qui ne s’embarrassait pas de ramener ses proies vivantes. Bullock le désabusé :

« Juste entre nous, si tu lui colles une balle dans la tête. Disons que ça ne te sera pas reproché en haut lieu. »

Mort ou vif Bullock s’en foutait complètement de toute façon. La seule chose qui l’intéressait c’était de chopper le dément avant qu’il ne laisse d’autres cadavres dans son sillage. Le flic continua à se frayer un chemin et s’extirpa du commissariat, en plein sur le parking. Les rôdeuses du GCPD décollaient vers les quartiers de la grande ville, les unes après les autres, dans un crissement de pneu. Bullock confirma à Jinny de venir le récupérer à l’angle du poste. Il s’adossa contre un mur en attendant. Il voulut tuer les minutes d’attentes jusqu’à l’arrivée de Jinny en essayant de ne pas penser au tueur. Mais il y pensa quand même malgré tout.

…………………………

Réminiscence.

Zone industrielle de Gotham City, la nuit du 8 octobre 2016.

Il ne sera sûrement pas couché. L’insomnie provoquée par les affaires de meurtres à virée à l’épidémie. Il pleuvait à nouveau, la chaussée était mouillée. Bullock ne quittait pas la route des yeux à cause de la frousse que lui inspirait l’arrestation du salopard. Il roula vers Bedford Point. Il suivit Lincoln Avenue jusqu’à l’Est End et piqua vers le nord. Il se gara le long du trottoir. L’usine de manufacture d’arme à feu était entourée de barbelés. Bullock s’approcha de l’entrée et montra son insigne au gardien. Le directeur de l’usine, à la fois ingénieur en arme à feu et médaillé d’or du concours de tir de Waco au Texas, était aussi un ancien du GCPD. Le gardien le confirma à Bullock : oui le patron est là.

Le patron occupait son propre abri militaire en tôle galvanisée. Bullock passa sous les filets de camouflage et s’en approcha. La frousse toujours. C’est la pluie qui le faisait avancer. La porte était ouverte. Leander James Jackson était affalé sur un grand canapé en cuir noir. Son bureau était tapissé de vitrines contenant des armes à feu et des sous-verres protégeaient des drapeaux. Jackson portait deux calibres 38 à canon long et se curait les dents avec un couteau de chasse. Bullock pensa : c’est LE couteau. Celui avec lequel il avait tué certaines de ses victimes selon le légiste de la Criminelle. Harvey jeta un coup d’oeil à la déco : la plus impressionnante collection de revolvers qu’on ait jamais vu, même la collection du musée de Buffalo Bill n’arrivait pas à un tel panorama. Le drapeau du Texas était maculé de sang coagulé ancien. Le drapeau dixie du sud d’avant la guerre de sécession était criblé d’impacts de balles.

Jackson demanda :

« Tu as deviné comment sergent ? »

« Tu as été imprudent Leander. Montoya s’est intéressée à toutes les rues latérales  à stationnement unilatéral qui côtoyait tous les lieux de tes assassinats. Elle a vérifié avec moi tous les procès-verbaux pour stationnement interdit, délivrés les jours voisins de ceux qui correspondaient à tes meurtres selon le coroner de la morgue. Tu t’en es pris 11 fois sur 14. »

Jackson qui hoche la tête :

« Je suis étonné que tu sois là. J’étais certain que si je tombais un jour ça serais Montoya qui arriverait avant toi. »

Bullock ferma la porte à clé. D’un coup de pied Jackson lui envoya une chaise dans sa direction, elle glissa sur le plancher et heurta les genoux d’Harvey. Il s’assit. Il ôta de son étui le 45 automatique qu’il portait dans sa veste. Jackson dégaina ses deux colts 38, les posa par terre et les expédia vers Bullock d’un coup de pied. Ils s’échouèrent sur les chaussures d’Harvey.

« J’aurais du tiquer quand la mort de la famille Whalen est survenue. Tu venais manger chez leux avant d’aller chasser la caille avec le père de famille dans un parc privé. Comme la plupart de tes autres victimes, Leander. La solution figurait dans tous les rapports, mais personne n’y a prêté attention. »

« Très juste Harvey. Et ce n’est pas ton enquête. C’est celle de Montoya. Si je dois finir sur le bûcher pour ce que j’ai fait, je veux que ça soit elle qui frotte l’allumette. »

La pièce empestait le tabac à chiquer saturé d’alcool. Jackson ramassa sur le plancher la tasse dans laquelle il crachait son jus de chique. Bullock était pâle, tirant sur le vert. On entendait une mouche voler. Harvey déchargea les revolvers posés sur le plancher.

« Alors maintenant comment on la joue ? »

« Je veux une cellule VIP. Tu diras au juge Durfee et au procureur Noonan que j’ai des photos de la femme du premier, avec les bleus qu’il lui a laissé sur le visage. Et que j’ai une vidéo du second, dans laquelle il se fait faire une fellation par une stagiaire. »


…………………………

La voiture de Jinny Hex s’arrêta en trombe, Bullock sauta dedans avec sa tête des mauvais jours. Il lui souffla :

« On commence par les sous-sols des immeubles d’habitations étudiantes à côté de l’université de Gotham. C’est un clandé à bookmaker. Les étudiants aiment paumer le peu de fric qu’ils ont en pariant sur les courses de canassons ou les matchs sportifs. Il faut bien que jeunesse se passe. »

Bullock le nerveux. Ça se voyait à sa tronche qu’il voulait être à 3000 kilomètres d’ici en ce moment même. La voiture de Jinny fit irruption au milieu du grand cirque. Voyez les escouades de flic en train de faire irruption dans les bars mal famé, à sortir de force les clients douteux, à les étaler sur le trottoir mains sur la tête avant de procéder aux interrogatoires et fouilles au corps. Une avenue bouclée plus loin. Les flics filtraient la circulation. Bullock finit par confier à Jinny :

« On traque un ancien flic. Un natif du Texas comme toi. Il a été l’armurier du GCPD autrefois. Il a apprit à tirer à tous les flics qui sont passés par l’école de police dans les années 90. Après avoir quitté le GCPD il a ouvert son usine-atelier, il a sûrement conçut le flingue que tu te trimballe. Et il tire mieux que toi, c’est tout ce que t’as besoin de savoir. »

Notez que Bullock se refuse à prononcer son nom. Le voilà qui s’agite sur le siège passager maintenant. Mais nerveux à propos d’autre chose. Vous voyez la goutte de sueur qui coule sur son front ?

« Euh… à part ça… tu connais un peu les gardiennes de prison à Blackgate ? Enfin les gardiennes, c’est un grand mot, en fait y’en a qu’une. C’est purement professionnel. J’enquête aussi dans le milieu carcéral. »

Clin d’oeil de Bullock à Jinny. Notez sa paupière qui tremble. 0 sur 10 pour la sincérité.

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyLun 2 Mar - 21:56


wanted: dead or alive


Un flic. Jinny grimaça en écoutant l’exposé de Bullock. Depuis quelques années qu’elle faisait ce travail, elle avait rapidement compris que les anciens flics et les anciens soldats étaient, de manière générale, les suspects les plus compliqués à appréhender – parce qu’ils connaissaient le système par cœur, parce qu’ils étaient réellement entraînés, contrairement aux petites ou grosses frappes qu’elle ramenait derrière les barreaux, parce qu’ils savaient comment échapper à ceux qui avaient suivi le même manuel d’apprentissage qu’eux. Mais c’était peut-être là l’avantage que leur improbable duo avait sur le reste des équipes lancées à la poursuite de ce mystérieux tueur en série. Bullock avait l’expérience de la police et des années de service, et connaissait Gotham et son système comme sa poche. Et elle, elle débarquait dans tout ça avec des méthodes pas du tout protocolaires, forgées dans l’improvisation la plus absolue et saupoudrée d’héritage Hex et de formation chez Red Hood. Brièvement, ses yeux glissèrent vers le revolver qu’elle avait accroché à la hanche. Allons – si les circonstances l’exigeaient, elle pourrait encore sortir l’artillerie lourde. Entre les pistolets laser de Jonah et les artefacts dont elle commençait à peine à saisir la portée qu’elle se trimballait dans son coffre, ce serait bien le diable si elle n’avait pas de quoi stopper un ex-flic reconverti cinglé sanguinaire avant qu’il n’ait le temps de faire trop de victimes. A condition, évidemment, qu’ils arrivent à lui mettre la main dessus. Appuyant sur l’accélérateur, elle vira dans une nouvelle avenue et mit le cap, pleins pots, sur l’université de Gotham, sans oublier de surveiller attentivement la route et les trottoirs à la recherche du moins signe suspect. Savait-on jamais. Qu’elle serait fière, sa pauvre mère, si elle la voyait – au moins pouvait-elle se consoler en e disant qu’elle honorait admirablement, et un peu malgré elle, la tradition familiale.

Tirer mieux qu’elle ? Vaguement piquée dans sa fierté, Jinny jeta un regard, sourcil arqué, à Bullock à travers le rétroviseur. « Il tire mieux que moi, hein ? » répéta-t-elle, une pointe d’amusement – et de provocation – dans la voix. Bon, elle n’était pas assez stupide pour s’imaginer meilleure tireuse de la planète (à sa connaissance, cette prérogative revenait plutôt à des types comme Deadshot ou, malheureusement, Deathstroke), mais il n’y avait pas grand-chose que Jinny Hex aimait plus qu’un bon challenge pour tester la pratique. Elle n’était peut-être pas encore à la hauteur d’une légende comme Jonah, mais du diable si elle n’avait pas fait une mission personnelle d’un jour le surpasser. Et il fallait bien commencer quelque chose. « Alors espérons que j’apprenne assez vite pour le battre à son propre jeu. » se contenta-t-elle de commenter, un sourire tranquille et confiant accroché au coin des lèvres. Un sourire qui se transforma en sourire stupéfait et vaguement moqueur, alors que ce pauvre Bullock s’empêtrait dans ses questions et ses prétextes qui ne trompaient à peu près personne. Un nouveau coup d’œil dans le rétro, juste pour apercevoir son clin d’œil. Subtil, sergent. « Je peux pas dire que je passe beaucoup de temps à fraterniser avec les gardiens et les gardiennes de Blackgate, vous savez. J’entre, je livre mes suspects, je ressors avec la prime. » commenta-t-elle en guettant la réaction du brave policier au cœur visiblement en berne. Ahlàlà, le pauvre homme. « Mais la prochaine fois que j’irai y faire un tour, je trouverai une excuse pour la localiser, votre copine. Joan, elle s’appelle, c’est ça ? » Jinny Hex, chasseuse de primes, et maintenant, Cupidon de la GCPD. On aura tout vu, songea-t-elle en ricanant sous cape. Allons, un peu d’humour avant la tempête, ça ne faisait de mal à personne.

Quelques minutes plus tard, elle parquait le Colonel derrière un immeuble à deux rues des résidences étudiantes que Bullock avait mentionnées. Après s’être assurée que la bâche de sa malle était bien en place, et que ses deux Colts étaient bien chargés, elle suivit son guide jusque dans les escaliers menant à un sous-sol particulièrement morbide et peu avenant. Gotham n’avait jamais été connue pour son atmosphère accueillante, mais cette nuit, Jinny pressentait qu’elle allait en découvrir les coins les moins reluisants en version express. Hochant la tête en direction de Bullock, elle poussa la porte – et, prenant de court les deux gardes du corps pas très dégourdis qui se tenaient derrière, braqua ses deux armes sur leurs têtes. « Shh. Enquête de la GCPD. On est pas là pour vous ou vos patrons, donc soyez sages, et personne n’a besoin de savoir quoi que ce soit. » Ou de mourir assassiné par un tueur en série en cavale. Patiemment, elle attendit que Bullock prenne les devants – puis, une fois certaine que les deux loubards préféreront se taire que d’avouer à leurs boss qu’ils avaient laissé la GCPD les prendre à revers, elle le suivit dans le dédale du sous-sol, revolvers à nouveau à la ceinture, mais la main gantée jamais bien loin de la crosse. De part et d’autre du corridor, des portes entrouvertes laissaient deviner des groupes d’étudiants et de moins étudiants absorbés dans leurs paris et leurs courses diffusées sur des écrans haute-définition. « Votre ancien flic, c’est un amateur de paris ? » Ca sentait la clope et le cigare et le renfermé à plein nez, là-dedans. Jinny fronça du nez. Si ça tournait au vinaigre ici, ils n’avaient pas vraiment de marge de manœuvre – et potentiellement beaucoup de victimes collatérales. Elle n’avait plus qu’à espérer que cet endroit n’était qu’un point de départ, et que leur fou furieux ne se planquait pas là, au milieu des étudiants, à chercher sa prochaine victime. « Vous pourriez au moins me dire comment il s’appelle. Je veux bien être les muscles si vous êtes le cerveau de l’affaire, mais j’aimerais au moins savoir sur qui je vais devoir tirer, outre le Buffalo Bill des temps modernes. »

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyLun 16 Mar - 12:22




Wanted: dead or alive
Jinny Hex • Harvey  Bullock


Bullock le rouge aux joues :

« Ce n’est pas ma copine, c’est… c’est… c’est... »

Ouais passons. Il dut se rendre à l’évidence que Jinny Hex l’avait bien cerné. La Jinnymobile se traîna jusqu’au lieu-dit. Le bouzin de la pistolero détonnait dans les rues de Gotham. Un machin pareil, c’était bon pour les plaines poussiéreuses du Texas, pas pour le bitume des grandes villes de la cote Est des USA. Voilà les logements des étudiants de l’université de Gotham. Hex rangea son char. Leur duo se présenta aux sous-sols. Même pas besoin pour Bubu de jouer de l’insigne face aux deux petites frappes qui faisaient office de guetteur. Miss Hex brandit ses colts. Miss Hex avait de la répartie niveau pétoire. Les deux terreurs s’étiolèrent et décampèrent. Ils évoluèrent dans le couloir. Les portes ouvertes de chaque pièce donnaient une vue imparable sur l’endroit :

Salle n°1 : des boomakers en train de noter à la craie sur un tableau noire, comme à l’ancienne, les côtes des paris pour les combats de boxe du Gotham Square Garden.

Salle n°2 : des étudiants en train d’encourager leurs champions respectifs sur un écran géant retransmettant en direct l’affrontement entre les donkeys de Gotham et les Gorillas de Metropolis.

Salle n°3 : tables de craps, de baccara et de poker. Les croupiers se trimballaient des étuis d’aisselles avec des 45 automatiques.

Salle n°4 à 10 : Un parcours de mini-golf taille réelle. Bordel ! Des balles de golf atterrissaient aux pieds de Jinny et Harvey dans le couloir ! Un connard de caddy qui se trimballait des clubs de golf, les serra avec son gros sac au passage.

Salle n°11 : des bandits manchots en veux tu en voilà. Des étudiants étaient en train de tirer le manche des machines à sous en espérant toucher le jackpot.

Salle n°12 : une partie de mah-jong giga à 3000 dollars la main. Des triades et des mafieux s’affrontaient en sirotant du bourbon et du thé au jasmin. Bullock s’esclaffa tout seul sans savoir pourquoi.

Salle n°13 : attention, le numéro qui porte malheur. La rousse et le gros s’arrêtèrent devant cette dernière salle au bout du couloir. A la question de sa complice sur la nature de leur ennemi de ce soir, Bullock annonça :

« Très bien, on traque Leander James Jackson. L’auteur des meurtres des familles Whalen, Meeks et Herrick. Expert en flingue, un texan, un beau, un dur, un vrai. Aligner les animaux dans les parties de chasse ne lui suffisait plus. Il s’est prit pour le prédateur suprême je crois. Il a voulut passer au stade suivant : chasser les humains. »

Il désigna la porte de la salle 13.

« Bon, c’est ici que réside Jack Woods, le bookie classieux. Il nous sert d’indic. Mais faut quand même qu’on entre en force en faisant style qu’on fait une descente, pour pas que les autres sachent qu’en fait il est de connivence avec nous. Si on se ramène direct en lui parlant cordialement, il sera grillé dans le milieux. »

Des bruits derrière. Bullock se retourna et aperçu 3 types en costards cravates, avec le brassard des auxiliaires de police au bras. Il reconnu leur trombine. Des gardiens de Blackgate. Ils le reconnurent eux aussi.

« Qu’est-ce que vous foutez là ? »

« Les mecs qui ne sont pas en service à la prison ce soir, ont été déployés en renfort pour aider le GCPD dans la traque du fugitif. On venait inspecter les lieux. On dirait qu’on a tous eut la même idée en même temps sergent. »

Bullock, les yeux pleins d’étoiles, la bouche en coeur :

« Joan Woodard est avec vous ? »

« Ouais, de l’autre côté. On entre ici par la porte principale et elle par derrière en revers. »

Un des gros bars reluqua un des flingues de Jinny et lui proposa de faire un concours de tir quand tout ça serait finit. Les 3 cravatés en veston sortirent leurs flingues.

« Bon on entre ? »

« On y va ! Mais euh…. Pourquoi vous êtes en costard ? »

« Consigne du directeur de la prison. C’est un coup à finir en première page du Gotham Globe, peut-être même à la télé. Faut présenter notre meilleur profil pour les photos à venir ce soir. »

Bullock regarda Jinny en mimant une branlette de la main.

SHOWTIME !!!

Ils enfoncèrent la porte. Une ampoule du plafond s’est décrochée et est tombée par terre en passant. Ça vole, ça vole, ça vole. Les étudiants et les bookies qui hurlent. Au pas de course, Bullock d’un bond à l’intérieur. Le chaos. Visez cette pluie de tickets de paris sur les courses de chevaux à cause des tables qui se renversent. Cavalcade des étudiants vers la porte arrière. Bagarre à coups de poings pour se tailler de là. Bullock qui monte sur une table et qui tire une balle dans le plafond (juste pour montrer à Jinny que ça aussi il savait le faire comme elle!)

« Police ! Que plus personne ne bouge ! »

Les hurlements qui couvraient sa voix. C’était manqué pour le numéro viril. Oh et puis merde, laissons tout le monde en débandade. Où est donc Jack Woods qu’on l’emmène à l’écart ? Bullock qui se fraye un passage, ça gémit et ça crie. Bullock qui aperçoit Woods. Il fit signe à Jinny de le coincer. Ils traînèrent l’indic à l’écart dans une pièce avec des écrans télés de course hippique et des listes de gagnants sur les canassons. Pendant ce temps les 3 vestons-cravates essayaient de brailler pour calmer les étudiants et faire des fouilles au corps. Jack Woods qui a pigé le topo et qui se laisse faire. A se laisser passer les menottes.

A Jinny :

« Ne fait pas comme si je ne savais pas ce que tu fous dans cette ville. Et bordel je pige pas pourquoi t’es là, y’a aucune prime sur ma tête ! »

A Bullock :

« Donut, j’allais gagner 1500 dollars ce soir et tu viens de mes les faire perdre en interrompant tout ça. On était en train de suivre la course de chevaux qui se joue à l’hippodrome de Tampa en Floride ! »

« Comment sais-tu que tu as gagné ? »

« La course est truquée. »

« Bon ok, je sortirais ton pognon du coffre des pièces à conviction quand on aura saisit tout ça. »

« Tu veux qui ? »

« Leander James Jackson. »

« J’en sais rien, franchement. Mais je me suis laissé dire que pour un pistolero chasseur qui aime les sports de sang… Disons que dans la clinique privée du Dr Terry Lux, on organise certaines choses dans les soubassements. »

Coup d’oeil vers Jinny : mais qu’est-ce qu’elle fout avec Bullock la rousse ? Le flic lui vira ses menottes après avoir vérifié que tout le monde était occupé dans la débandade d’à côté.

« Jack, fiche le camp d’ici. »

« Toujours un plaisir de te voir, sergent. »

Le bookmaker décampa. Bullock jeta un coup d’oeil. Visez qui vient de rejoindre les 3 vestons-cravates. Joan Woodard en personne. Jinny eut l’occasion de voir Bubu fondre comme neige au soleil devant la dame-qui-le-fait-fondre. Joan avec ses cheveux attachés. Joan avec son uniforme de gardienne (rien à foutre d’une tenue classe devant la presse) avec sa matraque et son petit insigne du drapeau américain sur son gilet par-balle. Elle avisa Bullock, elle le coinça carrément contre le mur en le poussant du bout de sa matraque. Même pas un regard vers Jinny. Joan, la voix sévère :

« Bullock, j’en ai marre de te voir rôder autour de Blackgate. J’en ai marre de tes petites minauderies et des boites de chocolat à la con que tu m’envoies. Et arrête d’écrire des mots doux que t’envoie par la poste. Ça fait con. On est au 21ème siècle bordel. Les mails et les messageries instantanées, ça existe ! Tu crois que je ne sais pas que tu rôdes dans les archives pour accaparer toutes les photos de moi ? C’est minable. Alors arrête tes manigances d’adolescents. »

Joan qui s’éloigne en faisant tourner sa matraque, visiblement furieuse. Et qui se retourne mécontente avant de lancer rageuse à Harvey :

« Et pourquoi nous n’avons toujours pas couché ensemble ? »

La tornade Joan qui disparaît. Bullock en pâmoison, en confidence à Jinny :

« Quelle femme ! »

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptySam 21 Mar - 13:39


wanted: dead or alive


Les mains en l’air, que personne ne bouge. Est-ce qu’il aurait été fier, Jonah, s’il avait pu voir sa farouche descendante les armes aux poings et l’intrépidité en bandoulière dans ces souterrains en compagnie de la police de Gotham ? Elle n’avait même pas le temps de s’attarder sur la question, trop absorbée dans la descente en cours, ou ce qu’ils espéraient au moins être une illusion assez convaincante pour duper la racaille qui essayait déjà de s’enfuir par toutes les issues possibles. Du coin de l’œil, elle attrapa la consigne silencieuse de Bullock et repéra leur cible, en pleine tentative d’échappée folle. Not today, Jack. Rapidement, elle se fraya un chemin dans la foule et parvint à lui couper la route, enfonçant le canon de son revolver dans son dos tout en l’attrapant par le col de sa chemise, coupant court à sa tentative d’évasion alors qu’il laissait échapper une exclamation étranglée peu élégante. « Pas si vite, Mr Woods. » Et, avant qu’il n’ait le temps de protester avec trop de véhémence, elle l’embarqua, escortée de Bullock qui avait visiblement abandonné l’idée de faire régner un tant soit peu d’ordre dans cette ménagerie, dans la salle d’à côté ; et poussa sans ménagement leur prise contre un mur afin de limiter toute nouvelle envie de prendre la poudre d’escampette tant qu’ils n’auraient pas les réponses à leurs questions. Ses provocations, elle choisit de ne pas y répondre, se contentant de resserrer sa prise à titre d’encouragement. Fort heureusement, Jack Woods était visiblement un indic’ conciliant, et il ne fallut pas longtemps au sergent pour lui arracher les informations dont ils avaient besoin. Jinny accepta enfin de relâcher sa prise, et remit son revolver dans son étui pendant que Woods détalait comme un lapin. « J’ai entendu parler de Terry Lux. Il… » Mais Jinny n’eut pas le temps d’aller au bout de sa pensée. Une autre tempête venait déjà de faire irruption dans la pièce – et une tempête d’un tout autre genre.

Joan Woodard en personne. Jinny haussa les sourcils de surprise, témoin privilégié de l’entrée fracassante sur la surveillante de Blackgate et de ce qui ressemblait à la façade de sa relation complexe (non) et passionnée (peut-être ?) avec Bullock. Oulàlà. Elle était en pétard. Et même Jinny ne se sentait aucunement l’envie d’intervenir face à cette ouragan, retenant son souffle en espérant que ce pauvre Bullock ne se fasse pas pulvériser sur place ou matraquer trop fort alors qu’ils avaient un tueur en série à retrouver. Mais non – apparemment, le sergent s’en tirait en vie. Pour cette fois. Stupéfaite, Jinny rajusta son chapeau sur sa tête en observant l’inflexible gardienne de prison s’en retourner comme elle était venue – avec pertes et fracas. Quelle femme indeed. « Dites ce que vous voulez, sergent, moi je pense que vous aimez vivre dangereusement, quand même. » Et elle avait affronté des aliens, auparavant. Mais hé, qui était-elle pour critiquer les choix amoureux des gens, après tout ? Que chacun s’occupe de ses affaires, et les vaches seraient bien gardées. Et ils avaient toujours un tueur en liberté sur les bras, et de la compétition à faire taire. « On a une adresse. Dépêchons-nous avant que quelqu’un d’autre ne récupère le tuyau. » glissa-t-elle à Bullock, avant d’ouvrir la marche pour retourner dans le corridor et s’en retourner par où ils étaient venus. Ils étaient lancés en pleine course contre la montre, et ils n’avaient pas de temps à perdre. Rapidement, ils regagnèrent le pick-up, et à peine les ceintures durent-elles bouclées qu’elle appuya sur l’accélérateur. « J’espère quand même que vous l’inviterez à dîner, une fois qu’on en aura fini avec cette histoire. » Quand même. Il fallait garder un certain sens des priorités.

La clinique privée du docteur Lux faisait partie de ces bâtiments modernes que Jinny ne comprenait pas, et ne comprendrait sans doute jamais. Peut-être par manque d’éducation, elle qui n’avait pas vraiment été attentive en classe bien au-délà du théorème de Pythagore, mais elle trouvait ces grands cubes blancs tout sertis de verre assez laids et impersonnels. A cette heure avancée, les lieux étaient naturellement fermés – et sans doute sous haute surveillance. Entrer par effraction était donc hors de question, s’ils voulaient éviter de voir leur proie détaler avant qu’ils n’aient le temps de montrer leur mandat de perquisition au propriétaire des lieux. « Il doit y avoir une bardée de caméras de surveillance et de systèmes d’alarmes, là-dedans. J’imagine que Batman n’a pas donné de super bat-kit de hacker à la GCPD ? » réfléchit-elle à voix haute, en entraînant Bullock vers l’arrière de la clinique. Elle n’aimait pas ces bâtiments, mais ils avaient tous un point commun : ils n’étaient pas forcément conçus avec beaucoup de pragmatisme en tête. En l’occurrence, et son intuition se vérifia bien vite, le générateur d’électricité était là, à l’arrière. En provoquant un court-circuit, ils devraient réussir à faire sauter le système, et avoir assez de temps pour s’infiltrer et trouver les soubassements avant que le générateur de secours ne se mette en marche pour prendre la relève. Aussitôt dit, aussitôt fait : après un bref regard à Bullock, elle sortit son revolver, et d’un coup sec de la crosse chromée, explosa le panel du générateur en occasionnant une pluie d’étincelles par la même occasion. A l’intérieur, toutes les lumières de veille s’éteignirent de concert en poussant un dernier soupir. « Allons-y. » souffla-t-elle à Bullock. Ils avaient peut-être cinq minutes, peut-être trois, peut-être moins. Autant dire qu’ils allaient devoir être efficaces.

A l’intérieur, l’odeur de désinfectant la prit à la gorge. Des couloirs vides, froids, une atmosphère tellement aseptisée que ça en devenait presque angoissant. Le pistolet à la main, prête à dégainer l’autre au moindre mouvement suspect, elle jeta un regard à son acolyte et avança un peu au hasard, poussant prudemment les portes qu’ils croisaient en espérant en trouver une menant à des sous-sols quelconques. Mais ils n’eurent finalement pas à chercher bien longtemps eux-mêmes. « Bordel, les plombs ont sauté ! » A peine la voix eut-elle retentit dans le couloir, que Jinny tira Bullock par le dos de sa veste pour le pousser dans ce qui ressemblait à une pharmacie et referma silencieusement la porte derrière eux, le cœur battant à tout rompre sous le coup de l’adrénaline. L’oreille collée à la porte, et le doigt sur la détente, elle guetta les bruits de pas qui se rapprochaient ; et passèrent devant la porte, sans ralentir ni s’arrêter. Elle attendit encore, jusqu’à ce que leur écho et la voix ne disparaissent. Puis échangea un regard avec Bullock. « Woods avait raison. Peut-être un garde ? A cette heure-ci, je doute qu’ils soient en train de s’occuper d’une appendicite. On devrait pas appeler des renforts ? »

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyDim 22 Mar - 13:27




Wanted: dead or alive
Jinny Hex • Harvey  Bullock


Jinny qui commente la vie dangereuse de Bullock. Observez le teint empourpré du sergent. Le flic ne vient-il pas de piquer un fard ? Jinny la rousse était lucide. Jinny l’impavide le ramena à la réalité en lui indiquant la nouvelle piste. Jinny la texane avait les pieds sur terre (comme toutes les texanes). De retour à la Jinnymobile. En route vers la clinique du Dr Terry. Jinny la curieuse lui indiqua un bon plan pour la suite de sa vie sentimentale : inviter Miss Joan au resto. Bullock manqua de s’étouffer. Il éructa, cracha, bafouilla et brama :

« Sérieux ? Je ne sais pas c’est… compliqué. Elle a l’air en pétard parce que j’ai toujours pas couché avec comme elle disait et... »

Il ne s’étendit pas sur la question. Le bouzin de la rouquine roulait vite. Une vrai aigle du Texas cette garce. Le pick-up surélevé donnait l’impression de planer sur le bitume. La rouquine aux allures d’aigles les conduisit jusqu’à la clinique. Elle battit des ailes et les transporta sur la 6ème avenue. Une fois en vue de l’endroit, elle proposa une infiltration. Bullock réfléchit et dit :

« Faudrait peut-être que j’appelle le commissaire Gordon pour lui gratter un mandat. »

La rouquine flingua le générateur d’électricité pour seul commentaire. Bullock, la mort dans l’âme :

« Oh bof, après tout, j’aurais jamais réussit à avoir ce mandat. Autant faire ça à l’ancienne. »

Ils pénétrèrent dans le bâtiment. Une clinique aux petites heures de la nuit. Pas le truc le plus ravissant. Bullock se tapa même quelques chocottes, modèle poids lourd. Avec une veine qui lui battait le front : TAP, TAP, TAP ! Il sortit son 38 à canon court et le tint en main juste pour se réconforter.

« Le bookie nous avait dit que y’avait des sports de sang qui se déroulaient dans les sous-sols de la clinique, je me demande de quoi il parlait. »

Des bruits, des gardes, Jinny les poussa dans une salle pour se planquer en vitesse. La salle puait l’odeur de formaldéhyde pour conserver les cadavres. C’était pas une pharmacie. Jinny conseilla d’appeler des renforts. Bullock inquiet :

« Mais on a même pas le droit d’être ici ! »

La lumière revint dans la clinique. La pièce où il se planquait fut illuminée par les lumières de veilles. Bullock contempla ce qui se tenait devant eux et en laissa tomber son arme par terre. Visez l’horreur : des étagères remplient de bocaux. Là, une main avec une alliance encore passé au doigt. Là, des dents encore garnie de gencives roses. Là, un agglomérat de viscères difformes. Quelqu’un avait ramassé des restes et les conservait là le temps de pouvoir les détruire en douce.

« Putain je vais me le faire. »

Bullock au plus fort de ses résolutions et de sa froide fureur. Il ramassa son flingue, sortit de la pièce en coup de vent, en envoyant paître la discrétion. Arme en avant. Il laissa Jinny derrière lui. Bullock le déraisonnable avec un coup de sang dont lui seul était capable. Il cavala dans les couloirs, à se chercher le Dr Terry. Des infirmiers de nuit l’aperçurent et s’écartèrent effrayés devant le grand flic pas commode avec son flingue. Une alarme ne tarda pas à retentir. Bullock se dénicha le bureau du clinicien. Sur sa table à dossier il y avait un crâne humain, façon élément d’étude de pathologie qui servait de repose livre. Là au fond du bureau, une porte massive. Douteux à tous les niveaux. Bullock l’ouvrit brutalement. Bingo, un escalier qui descend en sous-sols. Il dévala les marches, flingue en avant. Il déboucha sur ceci :

Une cave gigantesque avec une arène au milieu. Des chiens dans des cages autours. Des pit-bulls, des Rottweiler, des dobermans. Les gradins vide pour le moment. On organisait des combats de chiens clandestins ici. Bullock entendit un bruit et se retourna. Voilà le Dr Terry. Il était encadré par deux gardiens armés et musclés jusqu’au cou. Terry Lux était un nain en comparaison de tous les présents. Il faisait trois têtes de moins que Bullock. Il se curait les ongles avec un scalpel.

« Alors c’est ça ton affaire clandestine pour gagner du fric ? »

Terry avec son sourire de nain sanguinaire :

« Aussi, mais j’aime voir les chiens s’entre-tuer, comme la foule d’un public très choisit d’ailleurs, qui vient à chaque semaine dans ces gradins. Les gens aiment parier leur fric sur des choses très primaires. Rien n’est plus violent Qu’un combat de chien. »

« C’est quoi les restes humains en haut ? »

« Une infirmière trop curieuse qui a vu ce qu’elle n’aurait pas du voir. Elle a finit dans l’arène. »

« Pauvre taré, je vais t’envoyer direct dans la chambre à gaz de Blackgate, tu va téter le cyanure, tu va... »

Un autre infirmier arrivé en douce derrière lui, choppa Bullock par la gorge. Il lui colla un chiffon puant dans la tronche.

…………………………


Il avait la sensation qu’une guerre chimique se déroulait en lui. L’odeur pouvait être du chloroforme ou du liquide à embaumer les cadavres. L’odeur signifiait qu’il était peut-être mort. Son pouls disait : NON tu es vivant. Ses lèvres le brûlaient, son nez le brûlait. Il avait un goût de sang au chloroforme. Il essaya de cracher. Ses lèvres refusaient de s’écarter. Il recracha le sang par le nez. Il étira la bouche. Il sentit un tiraillement sur les joues. Comme du sparadrap qui se serait détaché. Il aspira une goulée d’air. Il essaya de remuer bras et jambes. Il essaya de se lever. Un lourd contrepoids le retint, rivé sur place. Il gigota. Des pieds de chaise raclèrent le bois du sol. Il essaya de libérer ses bras et se brûla la peau aux cordes. Il ouvrit les yeux. Le Dr Terry éclata de rire avant de se curer les dents avec son scalpel. Il arracha le sparadrap sur la joue de Bullock et le fit pivoter sur sa chaise, à 180° pour lui montrer les cages à chiens.

« Et maintenant comment on la joue ? »

Le dément qui lui fait son speech.

« Je vais affamer un de mes chiens, je vais l’enfermer. Je laisserais des femelles en chaleur parader devant sa cage pour le rendre cinglé. Je lui mettrais une muselière, je lui ligoterais les pattes. Je lui mettrais du sang de menstrues de chienne sur le museau pendant 2 jours jusqu’à ce que ça lui devienne nourriture et passion. Puis après je le lâcherais sur toi. Il va te démembrer. »

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyJeu 2 Avr - 16:34


wanted: dead or alive


Bon d’accord. Peut-être qu’ils auraient dû le demander, ce mandat. Parce que maintenant, pour appeler des renforts sans se prendre une dérouillée par le commissaire Gordon derrière, ça allait être une sacrée paire de manche – mais la dérouillée serait peut-être le prix à payer de leur inconscience (enfin, surtout la sienne) et pour sauver le sergent Bullock. Lorsqu’ils avaient pris conscience du décor horrifique de leur refuge, elle avait vu le sergent virer au blême, puis à l’écarlate, du genre écarlate de fureur, juste avant qu’il ne file comme un boulet de canon avant qu’elle n’ait le temps de l’en empêcher. Et maintenant, ils étaient franchement dans la mouise. Oh, elle avait bien essayé de le suivre, en luttant elle-même contre la nausée que la vision de tous ces morceaux humains lui avaient inspiré, mais il était si bien parti qu’elle n’aurait eu aucune chance de l’empêcher de faire une connerie. Elle s’était planquée derrière une porte, pendant qu’il tombait sur le docteur Lux, et elle avait senti son sang se glacer en réalisant ce qu’il était en train d’arriver. Merde. Au prix d’un violent effort, Jinny avait pris sur elle pour e pas intervenir immédiatement – et sans doute finir dans le même état que le pauvre sergent, puis, aussi discrète qu’une souris, elle s’était assurée de repérer où les sbires de l’affreux docteur avaient traîné sa carcasse inconsciente. Puis, elle s’était hâtée de retourner au pick-up, de décrocher son fusil à pompe du panneau arrière, et de passer un appel d’urgence à la GCPD. Tant pis pour les conséquences – Gordon était un homme raisonnable, qui serait sans doute plus intéressé par l’idée de coincer un fou furieux que punir un de ses hommes et son auxiliaire. Et ils avaient désespérément besoin de renfort, là, tout de suite. Sitôt raccroché, elle vérifia ses munitions, ajusta son chapeau sur sa tête, et prit une profonde inspiration. Here we go.

Parfois, Jinny avait bien conscience d’être un cliché sur pattes – mais il fallait reconnaître que ça tournait souvent à son avantage. Comme lorsque les larbins du docteur Lux perdirent quelques précieuses secondes à regarder, hébétés, la silhouette tout droit sortie d’un western spaghetti qui leur avançait droit dessus : quelques précieuses secondes qu’elle utilisa à son avantage en les neutralisant d’une balle dans l’épaule un coup de crosse dans la figure. Gordon et ses hommes seraient là rapidement pour faire le ménage – si tant était qu’il restait des hommes à Gotham qui ne soient pas sur les traces de leur tueur en série – elle, elle pouvait se concentrer sur le sergent. En espérant qu’il ne soit pas déjà découpé en morceaux décoratifs. Et en remontant le cortège d’hommes de main qui tentaient de lui bloquer la route, elle remonta le plus naturellement du monde jusqu’à la source, descendit une série d’escaliers dans les sous-sols sombres et cauchemardesques. Et avec cette odeur de sang – c’était comme descendre dans les boyaux d’une bête monstrueuse. Jinny réprima un haut-le-cœur, et captant des voix non plus, s’approcha lentement d’une pièce dont la porte était entrouverte. La voix de Bullock parvint à ses oreilles – hallelujah. Sans perdre une seconde de plus que nécessaire, Jinny ouvrit la porte à la volée et braqua le canon de son fusil sur le docteur et son foutu scalpel. « Je suis pas sûre qu’un sergent de la GCPD soit super digeste, pour un chien. Les mains en l’air, Lux. » lâcha-t-elle en avançant lentement dans la pièce. Une intrusion que Lux n’avait pas prévue, à en croire sa mine déconfite ; mais Jinny voulait bien lui accorder qu’il s’était vite remis de sa surprise.

Le docteur leva lentement les mains au-dessus de sa tête, en la fixant du regard avec la même froideur qu’un prédateur face à un désagrément mineur. Psychopathe, songea-t-elle. « Lâchez ce scalpel avant de vous couper avec. » « Miss Hex. Voyons, soyez raisonnable… » commença Lux en baissant lentement la main qui tenait le précieux outil… avant de le lancer directement sur elle. Mue par un réflexe, elle évita la lame de justesse et, étouffant un juron, se remit en joue et pressa la détente – pan ! Malheureusement, la distraction avait permis au docteur de tenter une percée : la balle de Jinny pénétra son bras, lui arrachant un cri de douleur, mais ne suffit pas à l’arrêter alors qu’il s’élançait dans le couloir pour prendre la fuite. « Merde ! » s’exclama-t-elle, en hésitant une brève seconde à le suivre, avant de changer d’idée. Tant pis pour Lux – pour le moment. La priorité, c’était Bullock et leur tueur en série. « Bullock ? » appela-t-elle en le contournant pour défaire ses liens. « J’ai appelé du renfort. Même si Lux essaye de s’enfuir, un comité d’accueil l’attendra dehors. J’espère. Mais il faut qu’on se bouge. » Avec un dernier grognement, elle acheva de défaire le dernier nœud des cordes qui enserraient le sergent. « Si Jackson est là, le bruit a dû l’alerter. Faut qu’on le coince avant qu’il ne se fasse la malle. » Sinon, ils étaient bons pour une nouvelle chasse à l’homme en plein Gotham, sans aucune piste. Autant dire qu’ils auraient perdu un temps précieux, et que le nombre de ses victimes aurait largement l’occasion de grimper en flèche. Hors de question. « Ca va aller ? Faut qu’on vous appelle des secours, ou vous avez encore assez la niaque pour qu’on lui règle son compte ? » demanda-t-elle en tentant d’aider le malheureux à se remettre sur pieds. Ils avaient le choix, maintenant. Explorer et tenter de mettre la main sur Jackson – en espérant qu’il était là. Ou pourchasser Lux, le cueillir avec le reste de la GCPD, et l’interroger. Dans tous les cas, l’urgence était de mise.


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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyDim 12 Avr - 11:03




Wanted: dead or alive
Jinny Hex • Harvey  Bullock


Bullock jubila en voyant l’arrivée de Jinny Lex (A.K.A l’aigle du Texas pour Bubu) qui venait de surgir pour lui sauver sa peau, à braquer le Dr Terry. Son arrivée providentielle n’eut pas la conclusion voulue. Le psychopathe avait de la ressource. Il balança son scalpel sur Jinny et se prit un coup de griffe de l’aigle en retours : une balle dans le bras. Le connard qui prend la fuite. Jinny qui vient lui défaire ses liens. Elle l’informa qu’elle avait appelé du renfort. Bullock songea à ce qui l’attendait dans un mois, maintenant que le GCPD était informé de leur petite intrusion nocturne : en uniforme à faire la circulation sur Ferndall Avenue, pour avoir pénétré dans un lieu sans mandat. Bullock une fois détaché, dut s’appuyer sur Jinny. Il tituba.

« Sortons de ce clandé avant que des infirmiers mal avisés tombent sur nous ou que le salopard lâche ses chiens ! L’enfant de salaud ! Il m’a coupé le souffle avec son truc chimique de merde ! »

Ils quittèrent le sous-sol pour remonter à l’étage. Bullock entendit à proximité les sirènes hurlantes de 5 patrouilleuses, pied au plancher. Il devina la provenance rien qu’au bruit : le poste de police de Saticoy Boulevard. Le plus proche de la clinique de Terry Lux.

…………………………

Attroupement policier. Au moins 30 agents en uniformes, en train de tenir en respect une quinzaine d’infirmiers de la clinique. Tous les tocards avaient été alignés sur le sol, sur le ventre, en position allongé, nez sur le bitume, mains menottés dans le dos. Les investigateurs du GCPD étaient là au grand complet. Notez la distance qui sépare les auxiliaires de police présents : tous les tireurs d’élite de la Hearst Rifle Team se tenaient le plus loooooooin possible de Jinny Hex. A lui affûter des regards de concurrence mauvais. Le sous-entendus était clair : c’est NOUS qui toucherons la prime, pas TOI. Bullock avait un air décavé. Apparut Joan Woodard en compagnie des gardiens de Blackgate détachés sur l’affaire. Bubu se réveilla. Regardez : il rentre son ventre et bombe le torse. Oui, tout le monde réunit dans le parking de la clinique. Convocation de James Gordon. Voilà la voiture du commissaire qui arrive. Voilà le premier flic de Gotham qui sort de son véhicule. Il fit un geste pour s’attirer l’attention des présents :

« Vous avez fouillés chacun différents quartiers de la ville, sans résultats. On ne va pas laisser Leander James Jackson dans la nature. Je sais que ce que je vous demande est compliqué. C’est un ancien flic. Il connaît toutes nos méthodes de traques et d’investigations. Mais il faut qu’on le remettre à Blackgate avant qu’il ne tue des gens. Autre chose. On a un nouveau client. Complice connus de Leander. Le docteur Terrence « Terry » Lux. Le praticien et directeur de cette clinique douteuse. »

Ouaf ouaf ! Bullock se retourna en entendant l’aboiement. On avait sortit les 8 gros chiens d’attaques que le psychopathe gardait en sous-sol dans ses cages pour divertir le public avide de sport de sangs illégaux. Gordon reprit son speech après que tous les inspecteurs aient noté le nom de Terry Lux dans leur calepin.

« Retournez y les enfants, et coincez nos deux fugitifs. Moi perso je veux régler ça avant la fin de la nuit. J’en ai marre, pas vous ? Qui en a marre ? Que ceux qui en ont marre lèvent la main.»

Tous les flics levèrent chacun une main. Regardez, Bullock leva carrément ses deux mains. Gordon leva les yeux au ciel, tous les flics se marrèrent en voyant Bubu faire ça. Miss Joan Woodard fit tourner sa matraque et envoya un clin d’oeil au sergent donut. Oh oh oh. Le gros Harvey ne vient-il pas de piquer un fard ? Gordon reprit :

« Bien, retournez tous à vos investigations. Coffrez-les. Quand à vous sergent Bullock et vous auxiliaire Hex. Vous vous occupez des chiens qu’on a retrouvé. Ça vous apprendra à vous introduire dans un bâtiment sans mandat et sans soutien approprié. »

…………………………

Le pick-up de Jinny fonçait vers le chenil du GCPD. Observez l’air morne de Bullock. Visez les 8 chiens tous assis à l’arrière du pick-up (on avait relevé la bache pour leur laisser la place à l’arrière. La Jinnymobile de l’aigle du Texas avançait vers l’adresse que Harvey avait confié à Jinny. L’aigle battit des ailes et les propulsa lui et les 8 chiens jusqu’à leur destination : le refuge des animaux officiel du GCPD. Le local était un ancien repaire de junkies. Après avoir fait tomber l’endroit, le GCPD s’était attribué la boutique. Bullock fit descendre les 8 chiens du pick-up et les fit pénétrer à l’intérieur. Tous les chiens déjà présents étaient couchés sur des canapés confisqués chez divers criminels lors d’ancienne descentes de police. Un bull-terrier fonça sur Jinny pour avoir des caresses. Ce refuge anecdotique était une dépendance du GCPD. A chaque fois que la brigade des narcotiques faisait une rafle dans les labos clandestins de l’Épouvantail ou d’autres dealers, elle récupérait les molosses qui servaient de chiens de garde. On les amadouait ici et on les chouchoutait, avant de les dresser à chopper des cambrioleurs. Ensuite on leur trouvait de bons maîtres. Bullock pelota la tête d’un pit-bull. Le toutou portait un chouette collier anti-puce en cuir noir clouté, façon sado-maso. Un dogo vint renifler les pompes de Jinny. Un Rottweiler vint renifler la braguette de Bullock, il le repoussa.

« Fais pas attention à l’odeur. Les gars d’ici leur refilent la graille des prévôts. Genre poivrons farcies et saucisses à l’ail. »

Un terrier lâcha une caisse. Bullock ouvrit un placard et en sortit des burritos au pastrami. Grondements et aboiements. Des chiens s’attroupèrent autour d’Harvey  et Jinny : un pitbull, un dogo, un bull-terrier, un airedale, un berger allemand, les 8 chiens rescapés de la clinique de Terry et surtout, la mascotte du GCPD. Reggie the Rhodesian Ridgeback. Bullock balança doucement la bouffe pour éviter bastons et chaos canin. Miam Miam. Pastrami frit, tortillas frites, chou frit. Le pétographe allait crever le plafond ce soir. L’airedale et le Pit coincèrent Jinny entre eux dans le style : on veut des caresses.

« Je m’inquiète pas pour nos deux fugitifs, ils ne pourront pas quitter la ville. Les routes sont bloqués, les avions sont cloués sur les pistes d’envols, les trains ne peuvent plus quitter les gares et... »

Le bull-terrier lâcha un pet. Le ridgeback lorgna Jinny, façon bambi. Bullock cogita. Souvenirs : le Dr Terry avait un yacht.

« ...et je crois que si ces deux connards veulent se tirer de Gotham. Ils le feront par le port. C’est plus vaste et compliqué à surveiller que les gares et les aéroports. Faut qu’on fonce sur les docks de Gotham ! Mais cette fois on prend un limier avec nous ! »

…………………………

Bullock ouvrit la portière de la Jinnymobile. Reggie the Rhodesian Ridgeback, la mascotte du GCPD fonça, sauta sur le siège passager et lui grilla la politesse.

« Reggie ! Espèce de salopard ! Tu descends de là et tu montes à l’arrière c’est ma place ! »

Le chien aboya, Bullock recula :

« Espèce d’enfoiré, tu veux être à côté de l’aigle du Texas c’est ça ? Attends un peu, quand tout ça sera finis je te condamnerais aux croquettes insipides comme bouffe. »

Furieux Bullock referma la portière et monta à l’arrière du pick-up.

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyDim 19 Avr - 17:10


wanted: dead or alive


Franchement, la réaction du commissaire Gordon avait été un peu vexante. Certes, ils étaient partis à l’aventure sans mandat d’arrêt, mais en attendant, sans eux et leur imparable duo, le docteur Lux aurait continué ses petites affaires tranquillement sans être inquiété le moins du monde, alors se sentir punie comme une sale gosse alors qu’elle estimait avoir fait quelque chose de bien, c’était franchement désagréable. Même si, c’est vrai, elle pouvait bien voir le point de vue du commissaire. C’était le prix à payer pour ses méthodes pas très réglementaires – mais hé, c’était bien parce qu’elle opérait en dehors des sentiers battus que Bullock avait fait appel à elle, donc, ils allaient continuer fièrement sur cette voie, même si ça voulait dire se retrouver de mission canidés le temps que l’agacement du commissaire le retombe. Et puis franchement, elle pouvait penser à pire punition que passer du temps avec de braves toutous – même s’ils avaient largement de quoi lui bouffer la tête ou un bras. Au refuge canin du GCPD, elle laissa Bullock vaquer à ses occupations et régler les questions administratives, se contentant, elle, de profita de la compagnie des chiens qui se révélaient être de vrais pot-de-colles, tout en réfléchissant à la suite des opérations. Ils avaient perdu leur piste, et leur seule consolation, c’était que Hearst et ses crétins en chef n’étaient pas plus avancés qu’eux. Peut-être que Bullock aurait encore une autre idée, mais si ce n’était pas le cas, peut-être devraient-ils songer à demander de l’aide à plus haut placé. Peut-être qu’elle pouvait appeler Jason, ou Robin – eux avaient les moyens de retrouver leurs fugitifs, même si elle se doutait bien que Bullock n’approuverait pas de faire appel à un mercenaire ni à une chauve-souris. Mais aux grands maux, les grands remèdes, donc elle nota l’idée dans un coin de sa tête, en attendant le retour du sergent.

Mais le sergent, visiblement, n’était pas encore en manque d’idées – sa petite mésaventure ayant visiblement plutôt eu pour effet de redoubler sa hargne plutôt que de le faire rouler en boule dans un coin, et Jinny lui adressa un sourire triomphant alors qu’elle sentait les petites cellules grises du sergent carburer à vive allure. Le port ? Les docks ? Voilà une piste concrète qui fleurait bon le succès ! « Sir yes sir ! » s’exclama-t-elle en sautant de son capot pour monter au volant – avant d’éclater de rire en voyant Reggie sauter dans le siège passage. « Boudez pas, sergent, vous verrez, c’est confortable aussi, l’arrière. Profitez-en pour faire la sieste, la nuit s’annonce mouvementée. » annonça-t-elle en faisant tourner les clés dans le contact et en appuyant sur l’accélérateur. Le port, donc. Le Colonel s’engagea sur le périphérique à toute allure, sans doute à allure un peu déraisonnable, considérant qu’elle avait un passager à l’arrière, mais elle avait confiance en l’équilibre remarquable du sergent Bullock. Et en sa capacité à s’agripper à quelque chose pour ne pas finir sur la route. « On compte sur toi, Reggie. L’avenir de Gotham est entre tes pattes. » ajouta-t-elle à l’adresse de son co-voiturier, qui lui répondit par un aboiement enthousiaste, langue pendue et battant de la queue pour marquer son enthousiaste. « Voilà ce que j’aime entendre. » répondit-elle, satisfaite, en passant la dernière vitesse. Très vite, le trio de la justice arriva aux alentours du port, et Jinny consentit à ralentir pour ne pas attirer l’attention avec le bruit d’enfer du moteur du Colonel, avant d’immobiliser le véhicule à l’entrée des docks. Elle coupa le contact, et descendit du véhicule avant d’aller libérer Reggie et s’assurer qu’elle avait toujours son passager à l’arrière.

« On y est. » annonça-t-elle en soulevant la bâche à l’arrière du Colonel – puis elle attrapa ses deux Colts, qu’elle glissa dans ses holsters, et sa carabine, qu’elle glissa sur son épaule. Munitions à la ceinture, chapeau sur la tête – elle était parée. Le duel s’annonçait rude, mais depuis quelques années qu’elle faisait se métier, elle en avait appris les cordes. Surtout à Gotham. Surtout avec les cibles qu’elle avait pris l’habitude de se coltiner. Après s’être assurée que Bullock était prêt, lui aussi, elle siffla doucement pour intimer à Reggie de leur emboîter le pas – et le joyeux trio s’avança prudemment dans les méandres du port de Gotham. D’immenses containers côtoyaient des filets de pêche et des caisses prêtes à être embarquées au lever du jour, et dans l’eau flottaient indistinctement bateaux de pêche, bateaux de commerce, et de rares bateaux de plaisance, parce que soyons honnêtes, à part la pègre, qui, à Gotham, avait les moyens ou l’envie de se payer une croisière dans cette baie morne donnant directement sur Arkham ? « Si Lux a un yacht, il doit savoir que la police finira par le chercher aussi. Il l’a forcément planqué quelque part et amarré ailleurs qu’à son point d’ancrage habituel. » Marquant une pause dans sa marche, elle s’accroupit aux côtés de Reggie et lui tendit un morceau de tissu imbibé de sang encore frais, que le chien s’empressa de renifler avidement. « J’ai prélevé ça à la clinique tout à l’heure quand Gordon ne regardait pas. » expliqua-t-elle sommairement à Bullock, avec un haussement d’épaules à peine désolé. Aux grands maux, les grands remèdes, on avait dit. Et très vite, le chien se mit à refiler aux alentours, hésitant quelques instants, avant d’enfin sembler s’engager sur une piste sûre. Jinny jeta un regard à Bullock par-dessus son épaule. Ils tenaient peut-être leur bonhomme. Et sans plus attendre, ils s’engagèrent à la suite de leur fin limier, prêts pour ce qui serait peut-être le dernier acte de cette échappée pas belle du tout.


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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyMar 5 Mai - 12:53




Wanted: dead or alive
Jinny Hex • Harvey  Bullock


Les gars sont de retours en ville.

C’était cette vieille complainte de Hillbilly, chanté avec un accent traînant par un bouseux de Texas que Bullock avait en tête. On se serait cru dans un western. L’Aigle du Texas, Reggie the rhodesian ridgeback et lui le sergent donut, tous prêts à défourailler contre un salopard de pistolero ex-flic reconvertit en serial-killer, et un chirurgien psychopathe adepte du scalpel, comme les sioux étaient adeptes du scalp.

Les gars sont de retours en ville.

Bullock l’avait en tête cette chanson. Il n’aurait pas été de mauvaise humeur à cause du foutoir de toute la nuit et de ses fringues tout froissés sur lui, à cause du dernier voyage en pick-up, il aurait pu la fredonner. Ils avaient l’allure d’un vrai trio de western. On aurait dit que les 2 justiciers humains et le justicier canin avançaient dans la rue menant jusqu’au saloon pour le showdown final. Puis le chien s’arrêta pour lever sa patte et se lécher les balloches. Bullock lui lança :

« Reggie ! Espèce d’obsédé ! Laisse ta pine tranquille ! »

L’Aigle du Texas avança que le salopard de sociopathe de la clinique avait du planquer son bateau sur un ponton discret à l’écart. Elle connaissait son affaire la chasseuse de prime. Elle avait même ramenée un bout de tissu à faire renifler au chien. Le ridgeback se mit à remonter la piste de sa truffe. Il les mena vers la capitainerie du port de Gotham. Bullock observa la poignet fermée. Il vit que le loquet avait du jeu. Il vit un interstice exploitable. Il sortit un couteau qu’il avait piqué à une petite frappe dans Gotham Nord. Il inséra la lame. Il repoussa le pêne. Il entra, la porte grinça. Sombre ici. Ils avancèrent à l’aveuglette. Leurs regards s’accommodèrent à l’obscurité. Bullock plissa les paupières. Il toucha le dessus du comptoir. Il effleura le registre des bateaux entrés dans le port. Bullock bascula une bouteille sans le faire exprès. La bouteille tomba. La bouteille rebondit et roula. Elle rebondit bruyamment. Elle roula bruyamment.

« Oups. »

Un coup de fusil retentit. Une vitre d’un des box de bureau vola en éclats. Bullock plongea à terre. Le flic en lui avait reconnu le bruit de la chevrotine. Il rampa sur la moquette criblées d’éclats de verres. Harvey cracha du verre. La voix de Leander James Jackson :

« Gordon c’est toi ? Ou Montoya ? Ou Bullock ? Y’a que vous 3 a être assez futés pour parvenir jusqu’ici ! »

Bullock toujours à terre, cria stupidement :

« Les gars sont de retours en ville ! »

La voix planquée quelque part de Leander James Jackson en eut le souffle coupé :

« Mais qu’est-ce que tu racontes pauvre abruti ? »

Apparut Terry Lux à l’angle. Visez le médecin démoniaque. Il porte un bandeau médical à cause de la blessure que lui a infligée Jinny Hex. Il brandissait un scalpel. Il allait le lancer sur Bullock. Le gros flic ferma les yeux. Une dernière fois dans son esprit il reprit le refrain de sa chanson de l’Ouest.

Les gars sont de…

Reggie the rhodesian ridgeback fonça sur le Dr Terry et bondit sur lui. Il lui mordit l’entre deux BRUTALEMENT. Bullock eut MAL pour le médecin criminel. Le chien mordit et arracha en croquant, le chien lui TRANCHA les génitoires. Le Dr Terry s’effondra sur la moquette dans une série de hurlements effroyables.

Bullock se releva, il tapota la tête de Reggie.

« Bon chien. T’aurais du te faire adopter par Red Hood. Vous vous seriez bien entendu toi et lui. »

« Ouaf ! »

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyDim 10 Mai - 17:03


wanted: dead or alive


Ah oui, elle était bruyante, cette bouteille – et Jinny n’eut que le temps de dédier un regard semi-horrifié à Bullock avant que la vitrine du box ne vole en éclats sous l’impact d’un tir d’origine inconnue. Immédiatement, elle plongea au sol, grimaçant alors que le son des débris de verre pleuvant sur eux produisait comme une symphonie totalement hors de propos dans cette situation ; et sans attendre une seconde de plus, elle rampa jusqu’à trouver abri derrière un bureau pour réarmer sa carabine et se préparer à répliquer. La voix de celui qu’elle supposait être leur homme résonna dans la pièce, et Jinny profita du bref échange entre Leander et Bullock pour tenter d’identifier où leur suspect pouvait bien se planquer. Par mesure de précaution, elle dégaina aussi son six coups, l’arma, et le rangea à nouveau dans son holster, prêt pour une utilisation rapide en cas d’urgence. Il était là, tout proche. Mais malheureusement, Jinny doutait de pouvoir l’approcher sans attirer son attention et se faire faucher au passage par une balle ou deux. Ces box constituaient assez d’obstacles pour la ralentir, la forcer à ouvrir une série de portes avant d’arriver là où elle pensait pouvoir trouver Jackson, sans compter le docteur encore en vadrouille… ils allaient avoir besoin d’une distraction. Jinny jeta un œil à Bullock, visiblement pas franchement rassuré, voire en panique totale, ce qu’elle ne trouvait pas particulièrement réconfortant de la part d’un policier, mais de toute façon, ils ne pouvaient plus faire demi-tour, maintenant.

Heureusement, Reggie était là. A peine le docteur Lux était-il apparu dans l’angle que Jinny avait bougé pour le mettre en joue, mais le troisième larron de leur équipée avait été plus rapide. Plus déterminé, plus hargneux aussi, et infiniment plus cruel – elle, elle se serait contentée d’un bras, une épaule, une jambe. Mais les hurlements de douleur du docteur étaient particulièrement évocateurs, et Jinny sentit son sang ne faire qu’un tour dans ses veines avant qu’elle ne risque un œil pour aviser la situation… et esquisser une grimace de dégoût. Ouch. Ouch ouch ouch. Elle n’osait même pas tenter d’imaginer à quel point ça devait faire mal. Et c’était qu’il s’accrochait en plus, ce sacré chien, et Jinny ne peut qu’assister à la boucherie, vaguement horrifiée, en songeant qu’elle aurait une sacrée anecdote à raconter la prochaine fois qu’elle serait de passer à la Young Justice ou chez Red Hood. Hey, comment ça va, moi très bien, j’ai vu un mec se faire arracher les couilles par un chien en pourchassant un tueur en série, et tous les nouvelles ? « Quelle journée bizarre. » philosopha-t-elle à voix basse alors que les cris du docteur continuaient de résonner dans le box. Mais elle avait demandé une distraction – et si voir son complice se faire castrer sous ses yeux n’était pas une distraction parfaite pour attirer l’attention de Jackson, elle ne savait pas ce qui pouvait l’être, alors tant pis, elle tenta le tout pour le tout, et jaillit de sa cachette pour filer en direction de la provenance de la voix de leur suspect.

« Par là Bullock ! » lança-t-elle en passant devant le sergent, qui félicitait son fidèle roquet, pour courir en direction de l’arrière – et les balles recommencèrent à fuser, et Jinny se baissa pour les éviter, les vitres explosant autour d’elle sans qu’elle ne ralentisse sa course. Une porte s’ouvrit à la volée, et elle comprit que Jackson venait de battre en retraite dans une autre pièce, dans laquelle elle s’engouffra – avant de se jeter au sol et rouler derrière une table renversée alors que Jackson la canardait à nouveau. Alors que l’odeur de poudre imprégnait l’air et que les balles se rapprochaient de tous les côtés, elle avisa un miroir face à elle, lui offrant une vue imprenable sur Jackson, l’immense table de réunion devant lui, et la large et lourde lampe juste au-dessus. Alors elle tendit le bras en se dévissant l’épaule, s’aidant du miroir pour viser – et pan, la balle partit et sectionna le lien qui retenait la lampe, qui vint lourdement exploser sur la table juste devant Jackson. « Merde ! » s’exclama ce dernier en tentant une retraite. « Bullock ! » s’écria Jinny – où était-il passé, ce sacré flic ? Ils étaient proches, si proches. Il ne fallait surtout pas qu’ils le laissent filer maintenant. Pas alors qu’ils le tenaient enfin comme le rat qu’il était.


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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyMer 27 Mai - 17:09




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Wanted: dead or alive
Jinny Hex • Harvey  Bullock


Poursuite : quand l’Aigle du Texas ne veut plus lâcher le morceaux, avec Reggie the Rhodesian Ridgeback sur les talons ! A se lécher encore les babines après avoir tranché les génitoires du cliniste fou. Le gros Bullock leur emboîta le pas de loin. Manque de vitesse (trop de donuts). Vacarme dans la pièce. Bullock à couvert, comme Reggie. Un coup d’oeil en douce : Leander James Jackson en train de dézinguer en direction de la chasseuse de prime. Bullock brandit son arme en coin depuis l’encadrement de la porte et tira simultanément tout azimut. Plus pour couvrir les actions et les mouvements de Jinny que pour tenter de toucher de façon hasardeuse leur cible. Les tirs croisés des uns et des autres firent exploser les divers éléments de mobilier. Quelques aboiements de Reggie, planqué à côté de Bullock pour faire bon poids. Leander en provocation :

« T’es finis Bullock ! Y’a 10 ans tu serais venus tout seul ! Maintenant pour m’avoir faut que tu ramènes une garce qui se prend pour une cow-boy et un clébard ! »

Bullock se fige et se défige. Reggie se fige et se défige. Attends un peu sale connard ! Bullock BONDIT dans la pièce en balançant la purée. Reggie BONDIT dans la pièce en aboyant. Bullock tira trop haut et trop à gauche. Les balles de l’autre partirent trop haut et trop à droite. Reggie fonça se réfugier dans le giron de Jinny. Qui eut l’occasion d’aligner non pas un mais DEUX tirs parfaits grâce à la diversion du flic. Bullock tomba au sol en renversant une table, il s’emmêla dans sa veste. Leander s’effondra en arrière en lâchant son arme. Il perdait à moitié connaissance. Bullock hurla victoire. Reggie aboya victoire encore plus fort.

…………………………

Article du Tabloïd à scandale Gotham Confidential.

Traque au fugitif dans Gotham hier soir.


L’héroïque chasseuse de prime gagne le gunfight de la capitainerie du port de la ville.


Un vent violent a fait voler quelques balles hier soir dans un rade à Bookmaker et dans une clinique douteuse sans licence et sans hygiène, où amateurs de combat de chiens clandestins et poulettes en goguettes venaient pour un rince-boyaux bilieux et des affrontements canins. Une convergence de traque a provoqué sa fermeture définitive. Le sergent de police Harvey « Donut » Bullock et la chasseuse de prime Jinny Hex « L’Aigle du Texas » comme la surnomme le flic, sont apparus e n suivant la piste du psycho-sociopathe Leander James Jackson, l’ancien armurier/tireur d’élite du GCPD. En passant ils ont aussi provoqué la chute de son sbire, le douteux chirurgien Terrence « Terry » Lux, l’organisateur du chaos canin, déjà soupçonné de meurtres dans l’affaire du « Clubhouse » de Gotham Nord. Les deux investigateurs, aidés du limier Reggie « the Rodhesian Ridgeback » (qui cherche toujours un maître pour être adopté nous signale le sergent) ont remontés la piste jusqu’à un tumultueux OK Corral dans le port de la ville, au nez et à la barbe des sous-doués de la Hearst Rifle Team, autre joyeuse bande de chasseurs de prime. Les deux criminels trouvèrent un sort douloureux à l’issue de l’affrontement. Jackson a perdu l’usage de sa main droite, ne pouvant plus utiliser d’armes à feu jusqu’à la fin de ses jours. Et Lux a perdu l’usage de ses organes reproductifs. Les deux sont actuellement en convalescence à l’asile d’Arkham.

Les compères de la Hearst ont été remerciés par le commissaire James Gordon qui les as renvoyés avec un allé simple pour Oklahoma City. Il a détaché Miss Hex auprès du GCPD comme principale auxiliaire. Cette pistolero, plus forte en investigation que Charlie Chan et Mister Moto réunis, fera à nouveau parler d’elle dans nos colonnes. Suivez nos prochaines éditions criminelles. Nul doute que les tirs de colt de Jinny Hex continueront à y transpercer l’air épais, tandis que les éclairs de sa Winchester continueront à donner du clairon dans Gotham.


…………………………

Joan Woodard jeta la feuille à scandale après l’avoir lu et leva les yeux au ciel. Ça sentait la combine de Bullock cet article. Comme il n’avait pas réussit à avoir la primeure du Gotham Globe pour faire l’éloge de Jinny avant cette affaire, il avait eut recours à Gotham Confidential. On sonna à sa porte, Joan se leva et vint ouvrir.

Bullock entra, en évitant de justesse de lui écraser les pieds. Il se dirigea droit sur l’étagère des alcools du comptoir de sa cuisine. Joan leva les yeux au ciel encore, et lui laissa le temps d’avaler un scotch. Le genre de truc dont il avait besoin pour se donner du courage.

« Je... »

« Oui je sais, je suis la femme que tu aimes, tu l’as déjà écrit sur ces bouts de papier que tu me fait parvenir depuis des semaines. »

Elle s’assit sur le canapé et d’un geste autoritaire, digne d’une vraie gardienne de Blackgate, elle fit signe à Bullock de venir se poser à côté d’elle. Elle lui enleva son chapeau et le lança à l’autre bout de la pièce. Il tomba sur la chaîne stéréo et atterrit sur le tapis voisin. Bullock ferma les yeux. Joan posa sa main sur sa poitrine et sentit son coeur battre à toute allure.

« Je... »

« Tais-toi. »

Ils s’embrassèrent à bouche que veux-tu. Joan lui défit son holster. Il mit sa main sur la sienne et la tint collée sur son coeur. Elle étira son bras en arrière et actionna l’interrupteur à côté du canapé. Maintenant c’est à bouche que veux-tu dans le noir. Joan le surprit. Elle l’attira contre lui et lui déboutonna sa chemise. Ils se cognèrent le nez et les dents en s’embrassant dans le noir.

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MessageSujet: Re: Wanted: dead or alive (Jinny Hex)   Wanted: dead or alive (Jinny Hex) EmptyLun 1 Juin - 20:38


wanted: dead or alive


Bullock héros du jour. Qui aurait pu s’y attendre, à celle-là ? Jinny était à deux doigts de bondir de sa cachette et compromettre sa couverture pour s’élancer à la poursuite de leur cible, quand le sergent le plus blasé de tout le GCPD eut un sursaut d’énergie, d’inspiration divine, de sens du sacrifice – elle ne savait pas de quoi exactement, mais ça avait fonctionné, c’était tout ce qui comptait, et c’était ébahie de stupeur qu’elle assista à ce dont l’Histoire se souviendrait toujours comme ‘la Marche de Bullock’. Bon, d’accord, il y avait sûrement stratégie plus efficace que de tirer dans tous les sens sans toucher sa cible, mais le pire ? C’est que ça avait l’air de marcher, le sacré bougre. Pris au dépourvu, le scélérat d’en face commença à tirer comme un pied, lui aussi, et Jinny se baissa à nouveau derrière sa table pour se protéger des balles perdues, refusant de mourir aussi bêtement et de façon aussi disgracieuse, le chien dans ses pattes. Mais Bullock tenait toujours le fort, colosse improvisé et franchement inattendu qui avait visiblement un compte très personnel à régler avec ce type-là. Et si Jinny n’avait pas été si occupée à se protéger et protéger Reggie, elle aurait même été prête à jouer la cheerleader. Allez Bullock ! Il n’allait quand même pas se laisser insulter comme ça, le super-sergent, si ? Non, Jinny avait confiance en lui, consciente d’assister à une véritable renaissance. Diable, c’en devenait presque un honneur, d’être là à se faire canarder par un fou furieux, rien que pour voir ça.

Mais non, Bullock n’arrivait pas à terminer le travail, trop distrait par les balles qu’il devait lui-même éviter s’il ne voulait pas rencontrer son créateur avant l’heure, mais son tintamarre avait au moins eu le mérite de distraire l’autre cinglé de la gâchette – et Jinny vit là son ouverture. Bondissant à son tour de derrière son abri, elle aligna deux tirs successifs, bang bang. Et elle fit mouche, la cowgirl. A quelques mètres d’elle, Leander s’effondra lamentablement sous la pression des balles, en même temps que Bullock se ramassait sans aucune élégance en entraînant le mobilier dans son sillon. Ca y est, bon sang. Ils l’avaient eu. Le bain de sang avait été évité, et Gotham dormirait sur ses deux oreilles ce soir. Enfin. Avec un seul tueur psychopathe de moins, mais c’était déjà pas si mal, si ? « Alors, c’est qui la meilleure tireuse du Texas, hm ? » demanda-t-elle à Bullock en glissant ses pistolets dans ses holsters, avant de tendre la main au brave sergent qui subissait les assauts de Reggie, bien décidé à faire la fête lui aussi en léchouillant le visage de son grand pote étalé par terre. « On l’attache, et on appelle le commissaire. Si avec ça vous avez pas une promotion, faut vraiment que vous pensiez à vous mettre en grève pour protester contre les injustices du métier, je dis ça je dis rien. » assura-t-elle, sage et philosophe, comme d’habitude. Un peu plus loin, Leander gémissait, défait et perdant un peu beaucoup de sang. L’ambulance, heureusement, serait bientôt là. Une affaire rondement menée, tout ça, si vous lui demandiez son avis.

« ‘L’Aigle du Texas’ ? Sérieusement ? » grommela-t-elle, les pieds sur la table de la salle à manger au Mont Justice en lisant attentivement l’article du Gotham Confidential relatant ses aventures avec Bullock. La Hearst Rifle Team rangée au placard, leurs deux lascars sous les barreaux, et elle, promue auxiliaire principale du GCPD – si on oubliait ce surnom ridicule dont elle ignorait complètement la provenance, c’était ce qu’on pouvait appeler un succès retentissant, cette affaire. Un sourire satisfait aux lèvres, elle prit une photo de l’article et l’envoya à Red Hood pour lui prouver qu’elle était encore en un seul morceau et qu’il avait un méchant de moins sur lequel garder un œil, avant d’abandonner portable et journal pour se concentrer sur les donuts que Wally avait ramenés de sa dernière expédition. Elle était belle, tiens, la vie de chasseuse de primes. Peut-être un peu loin des aventures de Jonah, mais jamais ennuyeuse ; et elle sourit en pensant à la rouquine complètement larguée qui avait un jour quitté son Texas natal sans savoir où ses pas allaient la mener. Finalement, elle ne s’en était pas trop mal sortie. Et elle espérait que Bullock, après toutes ces émotions, ne s’en était pas trop mal sorti non plus. Hé, peut-être même qu’il avait trouvé le courage d’inviter Joan au resto, après cette décharge d’adrénaline. Elle, c’était bien tout ce qu’elle lui souhaitait, en attendant la prochaine fois.

FIN.


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