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 will you still like me in the morning (jinny)

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MessageSujet: will you still like me in the morning (jinny)   will you still like me in the morning (jinny) EmptyMar 2 Mar - 23:01


will you still like me in the morning


« Pardonnez-moi mon père parce que j'ai pêché. » Une phrase dite et redite, dont l'inlassable redondance se ressent sans aucun doute dans le ton monocorde de ta voix. Tu devines ce qu'il est en train de se dire en te voyant à nouveau débarquer, l'homme de l'autre côté du confessionnal, tapis dans l'ombre sécurisante tandis que toi tu dois affronter tes démons. Encore. Toujours les mêmes. Inlassablement. « J'ai consommé de la drogue et de l'alcool. Toute la nuit. Puis j'ai trouvé une fille avec qui la finir, et je me suis téléporté au petit matin avant qu'elle ne se réveille. » Après avoir terminé tes quelques heures de sommeil restantes sur le canapé de son appartement. Incapable de partager leur nuit jusqu'au bout, fuyard des sentiments mais aussi de ce qui pourrait découler de ton comportement d'irresponsable. Le prêtre ne manifeste nullement son désarroi, bien évidemment, mais dans le fond tu préfèrerais qu'il le fasse. Qu'il te dise honnêtement ce qu'il pense, qu'il t'insulte de jeune con, qu'il te fasse la morale, qu'il juge tes actes. T'en as ras le bol de son acceptation désuète qui ne t'empêchera pas de recommencer la nuit prochaine. « Et qu'est-ce que vous ressentez ? » Tu ne peux te retenir de lâcher un rire dans l'habitacle étroit. Tu t'es trompé d'endroit, te voilà dans le cabinet d'un psy ? Cynisme à peine voilé qui reflète en vérité un profond malaise. Tu t'es déjà demandé ce que tout ceci t'apportait, et la seule réponse acceptable que t'as trouvé est celle-ci : « Le réconfort. » Un réconfort que tu désires pourtant éphémère, et qui va à l'encontre de ton besoin perpétuel de le trouver dans les bras d'inconnues. Tu veux te sentir aimé tout en refusant catégoriquement de les laisser t'apprivoiser. T'es un paradoxe ambulant. Un casse-tête. Et même pour toi tout devient difficilement supportable. T'en as marre d'arpenter les soirées arrosées pour chercher ce que tu ne voudras plus le lendemain. Mais qu'est-ce que t'es censé faire d'autres ? Il n'y a pas de camping tous les soirs, ni d'agréables moments sous une tente. « Vous n'en avez pas marre de me voir toutes les semaines vous confesser tout le temps la même chose ? Le pire, c'est ce que vous me pardonnez à chaque fois. Pourquoi ? » Tu crois pas en Dieu, ni en ces conneries qui ne sont là en vérité que pour alléger ta culpabilité. Le connard veut soulager un petit peu sa conscience, et pour se faire il adopte un comportement tout aussi détestable en bafouant les croyances des autres. « Vous êtes un enfant de Dieu, et... » « Merci, mon Père. » Tu en as assez entendu pour aujourd'hui, et tu te retiens de lui demander s'il pardonne aussi à ceux qui torturent et exécutent ceux dotés de capacités exceptionnelles comme les tiennes. A quoi bon. De toute façon, tout n'est qu'un éternel recommencement.

Qu'il est difficile de retrouver une vie normale après s'être senti ridiculement petit face à Brainiac. Des millions de gens sont morts, anéantis en une seule fraction de seconde, alors comment redonner un sens à tout ce que tu fais ? Comment te préoccuper de cette entreprise quand d'autres ne peuvent même pas enterrer les corps de leurs proches ? Comment aller de l'avant ? Des questions dont tu cherches les réponses au fond des verres d'alcool et des lits d'inconnues – les endroits les plus faciles d'accès, ça va de soit. Se changer l'esprit, réapprendre à vivre, essayer de tout anesthésier, vous n'avez rien d'autres à faire de toute façon, et qu'importe si tu devras aller te confesser plus que d'habitude. C'est pour tout ça que t'as très vite accepté la proposition de Jinny. T'as besoin de retrouver un point d'ancrage dans ce terrible périple qu'est devenu votre quotidien marqué par la haine. Toujours une autre. Et pour avoir été longtemps consumé par elle, tu sais à quel point elle est destructrice. Puis, tu dois l'avouer, t'as simplement envie de la revoir, aussi. Depuis votre soirée camping vous n'avez pas eu le temps et l'occasion de vous retrouver, rapidement happés par la menace Brainiac. Séparés, mais pas déconnectés pour autant. Précisément ce qui t'a aidé à faire un peu taire l’inquiétude hurlante de la savoir au milieu du danger. Tu ne comptes plus les fois où tu t'es concentré ardemment pour essayer de la ressentir un peu plus, pousser ce lien à son paroxysme pour peut-être l’apercevoir dans un coin de ton esprit. Brainiac, Mei, t'as pu vibrer avec elle même sans savoir exactement de quoi il s'agissait. Tu te souviens de la peur, de l'adrénaline, et de cette confusion palpable qui t'a laissé la gorge nouée et le souffle coupé pendant plusieurs minutes, comme si tu venais de te prendre un violent coup dans l'estomac. C'est seulement après ses messages que t'as pu faire le rapprochement avec Mei Ling Hex et cette vérité qui a enfin été dévoilée. Content qu'elle ait pu tout lui avouer, tu n'en restes pas moins préoccupé par l'onde de choc qui a dû secouer Jinny suite à ça. Comment va t-elle ? C'est tout ce que t'as besoin de savoir maintenant, le reste n'a plus vraiment d'importance. Pas même cette réunion annulée à la dernière minute pour pouvoir la retrouver dans ce bar de Metropolis. T'as été trop longtemps enchainé à tes obligations, pour cette fois tu peux bien faire un petit écart et oublier la charte de l'entrepreneur parfait. Vous auriez pu vous perdre, ces dernières semaines, qui oserait te blâmer de vouloir t'assurer de tes propres yeux qu'elle se porte bien ? Pour une fois que tu t'intéresses à autre chose que ton entreprise et toi-même.

Elle ne t'en voudra pas d'avoir commencé sans elle, hein ? Assis au comptoir, tu entames ton deuxième cocktails – ce qui est pour toi l'équivalent d'un début en douceur. Vêtu d'un jean, d'une chemise noire unie et de baskets, t'as anticipé ce qu'elle porterait de son côté, probablement sans savoir que le bar que t'as choisi a un petit côté sélecte qui risque de détonner avec sa tenue de cowgirl habituelle. T'as pas voulu qu'elle se sente seule, alors voilà, t'arbores ton plus beau look de mec casual. Et hormis les quelques regards un peu poussifs, t'apprécies pouvoir laisser le superficiel au placard pour simplement être toi-même. Le regard fixé sur l'entrée, quand enfin tu la vois arriver, tu restes quelque peu surpris. Malgré ton anticipation, elle n'est pas exactement comme tu l'attendais. Le chapeau a été abandonné pour laisser sa très jolie chevelure rousse à la vue de tous, et surtout de la tienne. Délaissant ton cocktail pour aller l'accueillir, tu lui adresses un sourire chaleureux, sans savoir ce que tu pourrais faire de plus. La bise ? Non, ce serait bizarre. La prendre dans tes bras ? Après votre nuit sous la tente, encore pire. « Bonsoir, mademoiselle. Vous êtes ravissante dans cette chemise de bûcheron. » Moqueur ? Toujours. Mais elle remarquera que tu t'es assorti à elle. Et puis, c'est pas vraiment un mensonge. « J'ai commencé sans toi, désolé. Mais je nous ai réservé une table tranquille. Viens. » Tu récupères ton verre au comptoir, en commande un autre pour elle, et tu l'entraines au fond de la salle, où vous attend votre petit coin à vous. La musique n'est pas trop forte, la lumière est tamisée, il y a de quoi s'amuser et rattraper le temps perdu, une pierre deux coups pour ne rien négliger. « Je suis soulagé, t'as l'air d'aller bien. » Pour quelqu'un qui a affronté un alien psychopathe, en tout cas. Mais si pour ça tu n'as eu aucun doute qu'elle s'en sorte, pour ce qui est des terribles secrets familiaux, là, t'en es un peu moins sûr. D'autant que sans le vouloir, tu t'es retrouvé toi aussi mêlé à des histoires de Hiboux sans trop savoir dans quoi t'as mis exactement les pieds. « Alors tu sais tout, hein ? » Loin de toi l'idée de casser l'ambiance des retrouvailles en abordant directement le sujet, mais tout ceci te rend nerveux. Est-ce que ne rien dire c'est mentir ? Est-ce qu'elle t'en veut de ne pas lui avoir tout avoué ? Elle n'avait pas l'air en colère durant votre bref échange de sms, mais t'as besoin de t'en assurer avant de pouvoir te détendre pour profiter de la soirée. « Est-ce que tout est okay entre nous ? » Tu comprendrais qu'elle t'en veuille un peu, surtout après lui avoir promis de ne plus jamais lui mentir. Mais quels autres choix avais-tu ? Ce n'était pas ton rôle. Ce n'était pas à toi de le faire. Quand bien même tu t'en es voulu de garder tout ça pour toi. « Elle est venue une nuit quand je dormais, dressée en hibou. Je te laisse imaginer à quel point le réveil a été brutal. Qui aurait cru qu'une Hex se retrouverait un jour dans ma chambre ? » Tu sirotes ton verre tout en cherchant à détendre l'atmosphère avec une énième boutade de séducteur invétéré. Tu rigolais quand tu lui as proposé de pleurer sur ton épaule, mais n'empêche que t'es quand même là si elle a besoin d'en parler, de se confier. Après tout ce qu'elle a fait pour toi, c'est la moindre des choses.

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MessageSujet: Re: will you still like me in the morning (jinny)   will you still like me in the morning (jinny) EmptyMer 24 Mar - 15:33


will you still like me in the morning


… peut-être bien qu’elle aurait dû vérifier le nom du bar sur Google, finalement. Dans l’esprit de Jinny Hex, tous les établissements de boisson se ressemblaient peu ou prou, habituée qu’elle était à toujours fréquenter le même genre d’endroit ; visiblement, elle en oubliait que tous les bars auxquels les gens pensaient pour se donner rendez-vous n’étaient pas des bars à bikers ou à country. Ca, ou bien Cain Turnbull avait particulièrement envie de la sortir de sa zone de confort, ou de frimer un peu – et les deux scénarios la faisaient sourire à égale mesure. Amusée de la situation, elle contempla le décor chic et distingué de l’endroit, s’imprégna de cette ambiance sélect à laquelle elle n’appartenait, de toute évidence, pas du tout, mais qui correspondait sans aucun doute à son univers à lui. Entre leurs différentes expéditions et les rebondissements auxquels ils avaient eu droit dans leur drôle de relation, elle en venait presque à oublier, parfois, à quel point ils venaient de mondes différents. Quelques regards curieux, interloqués, parfois désapprobateurs glissèrent sur elle alors qu’elle pénétrait dans cette antre de la haute classe de Metropolis, s’arrêtant sur sa chemise à carreaux, son jean et ses baskets ; Jinny n’y trouva que de l’amusement, adressant sourires pleins de confiance à la ronde tout en cherchant des yeux son rendez-vous de la soirée, qui ne tarda pas à apparaître, lui arrachant un plus grand sourire encore. « Merci monsieur. Complètement approprié au ton de l’établissement, je vois. Si tu m’avais dit, j’aurais peut-être fait un effort. » Peut-être. En attendant, lui non plus n’était pas complètement assorti au dress code. Un hochement de tête reconnaissant accueillit le verre offert, et elle lui emboîta le pas en s’éloignant du comptoir. « On fait une belle paire d’anti-conformistes, mine de rien. » s’amusa-t-elle, avant de le suivre en direction de leur table et de se laisser tomber sur la banquette. Et voilà, aussi facilement que ça, les retrouvailles étaient effectuées. Les semaines qui avaient séparé leur nuit de camping et cette soirée avaient paru longues, mais maintenant qu’ils étaient assis face à face, le temps semblait se compresser avec une aisance remarquable ; elle sentit son regard sur elle, à l’inspecter comme pour jouer au jeu des sept différences qu’il pourrait remarquer entre maintenant et alors, et elle ne se gêna pas pour faire la même chose. Après tout, il s’en était passé, des choses, depuis leur dernière rencontre. L’orage de la Pennsylvanie avait sans doute l’air bien dérisoire, désormais. « Aw, tu t’es inquiété pour moi ? » Qu’elle s’amuse, qu’elle le provoque, comme un petit lutin ayant trouvé nouvelle distraction – en toute bonne foi, évidemment. Combien de fois n’a-t-elle pas senti, à travers les échos de cet étrange tunnel qu’ils partagent, le va et vient constant de ses montées d’adrénaline à elle, et de ses élans d’inquiétude à lui. « Toi aussi, ça a l’air d’aller. » Pour quelqu’un qui a assisté à une quasi fin du monde – seulement la troisième cette année. Etre au cœur de l’action était déjà tout un pataquès en soi, mais elle se souvenait aussi de l’angoisse qui accompagnait inévitablement le sentiment d’impuissance qui écrase les épaules de ceux qui ne peuvent que regarder et espérer que tout ira bien, d’une façon ou d’une autre.

Et puis tant qu’à faire, autant attaquer dans le vif du sujet – Cain avait bien raison. Lentement, Jinny hocha la tête. « Yep. » Enfin, tout. Elle en savait autant que Mei Ling, quoi, ce qui, dans le contexte de la Cour des Hiboux, pouvait vouloir dire tout et son contraire. Mais elle savait le principal. Elle avait une arrière-arrière-grand-mère encore en vie, qui voulait garder un œil sur elle et la préserver des pssibles assauts de la Cour, et elle avait embarqué Cain dans cette drôle d’histoire. Et le plus épatant à ses yeux, c’était qu’il avait l’air de s’y être plié sans protester une seule seconde. Son inquiétude était presque palpable, à Cain, alors qu’il avait l’air de se demander si elle lui en voulait – ah non hein, ça suffit les rancoeurs entre eux. Un rire lui échappa, au récit de ses mésaventures nocturnes avec Mei Ling, manquant de la faire s’étrangler avec son cocktail, et elle reposa son verre sur la table en lui adressant un long regard chargé de facétie. « Hm, donc en vrai, tu veux juste n’importe quelle Hex dans ta chambre, hein ? Moi qui me croyais spéciale, quelle déception. » Bon d’accord, le côté habillée en hibou, sans doute bardée de couteaux en tout genre et coiffée d’un masque sorti tout droit d’un cauchemar éveillé, elle doutait que l’ambiance ait été celle à laquelle Cain aspirait d’habitude quand il recevait une fille dans sa chambre, mais hé. A nouveau, elle porta son verre à ses lèvres, laissa une gorgée d’alcool lui brûler agréablement l’œsophage, et soupira en l’abaissant. « Tout est okay entre nous. » confirma-t-elle avec toute la sincérité du monde. « C’était pas à toi de me dire tout ça. C’est entre elle et moi. Et puis, j’ai cru comprendre que tu n’y étais pas pour rien si elle a fini par franchir le pas, donc j’imagine que je devrais même te remercier ? » remarqua-t-elle. Mei Ling avait été claire, lors  de leur entrevue. Même elle, l’épouse et partenaire presque légendaire de Jonah Hex, au fait de leur histoire familiale compliquée, au fait des crimes des Turnbull, avec les instincts décuplés d’une assassin de la cour, avait décidé de se fier à Cain, et aux intentions qu’il avait bien pu lui dire avoir envers elle. Jinny ne connaissait pas encore très bien Mei Ling, mais après cette première vraie rencontre, elle était plus qu’encline à croire qu’elle ne voulait réellement que son bien – au point que ça lui en donnait le vertige. Et Mei Ling avait décidé que c’était le cas de Cain aussi. Quelle plus belle garantie Jinny pouvait-elle bien demander pour confirmer que la hache de guerre pouvait définitivement être enterrée entre eux ?

« Elle est apparue en pleine nuit aussi. Deux types essayaient d’entrer dans ma chambre pendant que je dormais, elle gardait un œil sur moi, elle leur a cassé la figure. Evidemment, ça m’a réveillée, et je lui ai couru après. Je pensais que la Cour en avait après moi. C’est quand je l’ai rattrapée et qu’on n’avait plus d’autre option que de se tirer dessus ou se jeter des couteaux à la figure qu’elle a décidé de faire tomber le masque. » Qu’il est facile, de vider son sac, dans cette ambiance feutrée qui amortit les possibles difficultés de son récit comme autant de coussins de sécurité. « T’as dû le sentir, non ? C’était un peu chargé en émotions, comme réunion. » Bonne question, tiens. L’avait-il ressenti, ce moment où son monde avait à nouveau décidé de basculer, comme il semblait avoir pris l’habitude de le faire régulièrement cette dernière année ? Il y avait presque quelque chose de bizarrement réconfortant, dans l’idée qu’il avait pu être là, avec elle – qu’elle n’avait pas été toute seule quand les fantômes des Hex l’avaient à nouveau rattrapée. Il y avait de la culpabilité, aussi, à le forcer malgré elle à partager tout ça, alors qu’il n’avait rien demandé. Mais c’était comme ça, ce lien particulier qui les forçait à tout partager, pour le meilleur comme pour le pire. D’une main, Jinny repoussa sa tignasse rousse en arrière, et elle soupira en croisant les bras sur la table. « De tous les trucs bizarres qui me sont arrivés depuis la mort de ma mère, j’avoue que renouer avec mon arrière-arrière-grand-mère qui n’est en fait pas vraiment morte et bosse pour la Cour des Hiboux, c’est encore plus inattendu que la reprise des hostilités avec les Turnbull. Et presque plus inattendu que notre lien. » Elle reporta le regard sur Cain, sondant son expression. Ca ne devait pas être simple pour lui non plus. A vrai dire, elle trouvait même qu’il y avait franchement de quoi s’inquiéter. « Mei Ling m’a dit que vous aviez passé un accord – et j’apprécie. Vraiment. Je sais à quel point ta famille est importante pour toi malgré tout ce qu’il s’est passé, et… » Et après les confessions glissées sous cette tente, cette décision de sa part prenait des proportions encore plus vertigineuses qui la laissaient pantoise. Après avoir passé tant de temps à se déchirer, qu’il était étrange, encore, de regarder dans la même direction, en accrochant l’autre d’une aura rassurante pour repousser la haine et le danger qui pouvait les guetter encore, là, dehors. « Je sais que ça te coûte. Mais je ne veux pas non plus que tu te mettes inutilement en danger, okay ? Je sais que Mei Ling parlait des Turnbull, mais elle, elle reste une Talon. Et ça, ça veut dire que la Cour des Hiboux rôde pas loin, et je ne veux pas que tu t’exposes à encore plus de risques avec eux. » Certes, elle alourdissait à nouveau l’ambiance – mais elle avait besoin qu’il le comprenne, ça. Ils pouvaient bien retourner à leur insouciance une fois l’évidence énoncée. Elle leur faisait même entièrement confiance pour ça. « Je ne veux pas que la trouver elle, signifie te perdre toi. »

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MessageSujet: Re: will you still like me in the morning (jinny)   will you still like me in the morning (jinny) EmptyLun 3 Mai - 20:51


will you still like me in the morning


Est-ce que tu es le seul à te demander ce que vous êtes exactement ce soir ? C'est vrai que votre relation est toujours sortie des sentiers battus, et ce dès le départ par la force de la destinée et de l'héritage familial, mais depuis, vous en avez fait du chemin, pour presque être revenus sur la route toute tracée de la normalité. Presque, puisque le lien mystérieux, omniprésent et pratiquement omniscient lui ne vous lâchera pas. Vous êtes amis ? Vous êtes camarades temporaires le temps de quelques soirées improvisées comme ce soir et la dernière fois au camping ? Ou bien est-ce que vous ne rentrez dans aucune case, et ce malgré tous les efforts qui ont été fait des deux côtes pour donner un peu de sens et de terre à terre à cette relation ? T'aimes pas ça, l'inconnu, l'impression de ne pas être le maître de ton propre destin, et d'au contraire te laisser trimballer comme un vulgaire sac sur le dos à chaque fois que vous passez un peu de temps ensemble. Tu voudrais avoir le contrôle pour une fois, et qu'importe si cela signifie être terriblement banales. Une soirée dans un bar, boire un verre, tout ça c'est normal, mais il y aura toujours un élément perturbateur qui fera voler en éclat cette sensation de savoir exactement où tu mets les pieds. C'est déroutant d'être proche de cette fille, est-ce que ça l'est tout autant de l'être de toi ? « Quoi, t'es jalouse ? Ma chambre t'est grande ouverte, tu le sais bien. » Voilà une grosse perche qui te permet de voguer un peu en terrain parfaitement connu, séducteur qui sûrement appris à flirter avant même de parler. Et peut-être qu'elle en a tout autant besoin que toi de cette gentille légèreté qui colle à votre dynamique depuis vos retrouvailles. Parce qu'avant même qu'elle se lance dans son récit, tu sais déjà tout ce qu'elle a ressenti et ressent encore aujourd'hui. Jinny Hex en a déjà beaucoup trop vu, et il semblerait que son passé ne soit pas encore décidé à la laisser tranquille. Un adversaire invisible qu'elle ne pourra pas abattre d'un six coups, et avec lequel elle doit vivre jour après jour, sans savoir quel est le prochain squelette qui sortira de son placard. « Me remercier d'avoir fait le bon choix, pour une fois ? Tu peux, je prends ça pour en encouragement à poursuivre les efforts. » Après lui avoir adressé un sourire complice, tu portes le verre à tes lèvres, grandement soulagé d'entendre de sa bouche que tout va bien entre vous. Bien joué Turnbull, pour une fois t'as pas fait n'importe quoi. Comme quoi, ton cas n'est pas complètement désespéré, tu vas peut-être réussir à passer du blâme aux félicitations. « Mais je suis content qu'il n'y ait pas de malaise entre nous. Et même si ça n'a pas été facile pour toi, je suis content aussi que tu saches la vérité. » Parce qu'elle ne mérite que ça, maintenant. Tu ne vas pas jusqu'au bout de ta pensée, mais t’espères qu'elle comprendra ce que tu n'as pas osé bêtement dire, comme par crainte de briser une bulle encore fragile.

Non sans sentir ton cœur se serré vivement dans ta poitrine, tu écoutes le récit de cette nuit qui a tout changé – la seconde en peu de temps. Tu es resté éveillé pendant des heures, attentif à ses émotions que tu savais anormales et loin de son apaisement habituel lors de ses périodes de sommeil. Oiseau de nuit, tu sais désormais reconnaître quand Jinny dort paisiblement et quand quelque chose sort de l'ordinaire. Comme une routine paradoxale dans quelque chose qui n'a rien danodin. Tu ne t'attendais en revanche pas à ce que tout soit aussi violent, aussi vertigineux qu'une chute de plusieurs étages. Et maintenant que tu comprends tout ce qui s'est passé, tu parviens à mettre des événements sur des émotions précises ressentis à travers elle. « Ouais, j'ai tout senti. » Après un instant d'hésitation, toujours dans une certaine pudeur après avoir avoir beaucoup confié lors de votre soirée camping, tu ajoutes finalement : « J'étais prêt à me téléporter, au cas où. » Au cas où tu l'aurais senti en danger de mort imminente. Tu sais pas ce que t'aurais fait, mais il t'aurait été impossible de rester passif face à la détressé évidente éprouvée par Jinny. Tu serais venu, et vous auriez improvisé. Ensemble. Tout aurait été préférable à ce sentiment d'impuissance terrible et à cette peur de la perdre brutalement. « Tu devrais prendre un peu de vacances à l'autre bout du monde, elles seraient grandement méritées. » Le dernier descendant Turnbull, une arrière-arrière-arrière-grand-mère, ça fait quand même beaucoup à encaisser en peu de temps. Et si t'estimes pouvoir garder un œil sur le danger que représente ta famille, pour ce qui est de la Cour, tu crains d'être limité dans tes démarches. Et tu ne doutes pas que les intentions de Mei soient bonnes, mais tu restes un peu réticent à l'idée de lui confier la vie de Jinny entre les mains. Après tout, qu'est-ce que vous savez d'elle, si ce n'est ce qu'elle a bien voulu vous dire ? Vous êtes tous les deux bien placés pour savoir que les gens peuvent jouer un double-jeu, et tu ne laisseras pas l'histoire se répéter une seconde fois. Un accord a effectivement été passé, mais rien n'a été gravé dans la pierre, et dès lors que l'intérêt de Jinny passera en second, tu mettras un terme à cette alliance insoupçonnée. Est-ce que ça te coûte de trahir ta famille pour pouvoir la protéger elle ? Oui, évidemment. T'as été élevé dans la dévotion absolue et sans limite, bien sûr que te dresser contre ceux qui t'ont façonné n'a rien de facile. C'est même douloureux. Comme si tu luttais contre un programme qui t'aurait été implanté dans l'âme. Comme si tu devais aller à l'encontre de ta propre nature. Ce n'est rien d'insurmontable, ni réellement ce dont il s'agit, mais il va te falloir du temps pour totalement t'émanciper de leur néfaste influence. « Mais on est ensemble sur ce coup, pas vrai ? » Cette fois-ci, vous n'allez pas aller l'un contre l'autre, mais main dans la main contre l'ennemi commun. Un ennemi qui peut aussi bien porter le nom de Hibou que de Turnbull. « J'ai rien d'un super guerrier entraîné par une espèce de secte immortelle, mais ça ne m'empêchera pas de t'aider si tu en as besoin. » Parce que c'est comme ça que fonctionne votre relation maintenant. Vos vies sont toujours en danger, mais vous vous battez désormais sur le même côté du terrain.

La suite de la discussion te laisse... pantois. Sur le point de boire une nouvelle gorgée, tu t'arrêtes net, le verre à mi-chemin, et le regard plongé dans celui de Jinny. Okay, c'est évident que vous ne voulez pas vous perdre après vous être enfin trouvés, mais l'entendre le dire très clairement de vive voix provoque chez toi un sentiment indescriptible. Elle ne veut pas sacrifier votre amitié pour une famille retrouvée, et ce malgré tout ce que tu lui as fait subir. Elle n'échangerait pas l'ennemi juré en quête de rédemption contre le bonheur d'avoir une autre Hex sur qui compter. « Tu ne me perdras pas, Jinny. » Tu reposes finalement ton verre sans avoir bu, avant de lui adresser un sourire que tu veux rassurant. Tu comprends l’inquiétude puisque tu ressens la même à son égard, mais tu lui promets silencieusement qu'il ne t'arrivera rien, et que vous ne perdrez pas prématurément ce que vous avez – même si tu sais pas bien ce que c'est. « Je sais que t'as l'habitude de voir les gens que tu aimes disparaître pour une raison ou pour une autre, mais je te promets que moi je bouge pas. » Son père, sa mère, sa petite-amie, et sans doute bien des gens dont tu ignores encore l'existence. Quand tu l'as trouvée sur cette route à l'entrée de Métropolis, elle était seule, une vagabonde qui vit dans son pick-up, avec l'air d'une fille qui n'a rien à perdre, tout en ayant déjà tellement perdu. « Tu sais que tu n'es pas obligée de renoncer à l'un pour garder l'autre ? Que tu peux tout avoir ? » T'as bien cerné qu'elle parlait des risques que tu encoures avec la Cour et les Turnbull, mais toi c'est d'un peu plus dont tu parles. Est-ce qu'elle sait qu'elle a le droit d'être heureuse ? Que sa vie ne fait que commencer et que plein de choses l'attendent ? Des choses qui ne finiront pas nécessairement mal. Bien au contraire. « Ton verre est à moitié plein, Jinny Hex. » Bon, le moins que l'on puisse dire c'est que vous avez l'art et la manière de vous amuser. Mais c'était là un passage nécessaire après plusieurs semaines sans se voir. T'es là si elle a besoin d'en parler plus longuement. T'es prêt à écouter ses craintes, ses doutes, mais pour l'heure, et si vous lâchiez un peu de lest ? « Par contre, va falloir calmer tes histoires de Cour des Hiboux, de Young Justice et compagnie, j'aimerais pouvoir dormir tranquillement la nuit. Je suis de mauvaise humeur quand on trouble mon sommeil. » L'audace est ton troisième prénom. A moins que tu n'aies simplement qu'un sens de l'humour particulier. Qu'elle te pardonne, t'as pas l'habitude d'endosser le rôle de l'ami exemplaire. Et puis, faut bien détendre un peu cette atmosphère rudement tendue. « Et une chambre c'est pas fait pour se battre, t'as pas l'air au courant. » Elle saisira aisément ce que tu sous-entends par là. « Ou alors depuis le temps t'as oublié. » Regard espiègle avant de terminer d'une traite ton verre. Allez, au suivant. Tu sais pas où cette soirée vous mènera, ni où vous allez avec toutes ces histoires, mais tu pensais ce que tu lui as dit tout à l'heure, si vous êtes ensemble, tout devrait bien se passer.
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MessageSujet: Re: will you still like me in the morning (jinny)   will you still like me in the morning (jinny) EmptyMer 16 Juin - 0:33


will you still like me in the morning


Bon sang oui, qu’elles seraient méritées, ces vacances. Elle se targue d’être une petite dure à cuire, Jinny Hex, non sans une petite dose de l’arrogance de la jeunesse, mais à force de rouler sa bosse en solitaire, et de toujours s’en sortir d’une façon ou d’une autre, quelle autre conclusion pourrait-elle tirer ? Mais même les cowgirls au cuir indestructible ont besoin d’un break, de temps en temps. Semblerait juste que ce ne soit pas pour tout de suite, malgré les encouragements de Cain. Les doigts autour de son verre qu’elle tapote distraitement, Jinny se fend d’un sourire amusé, comme s’il venait de dire une bonne blague – vacances, autre bout du monde, quel drôle de langage que voilà. Beaucoup de choses deviennent un drôle de langage, avec Cain. Comme ce mot, là. Ensemble. Les yeux de Jinny quittent son verre pour rencontrer la clarté bleue de ceux de son compagnon. Sa question reste suspendue entre eux, comme un pont de cordes sans doute un peu fragile, mais tellement tentant à traverser. Ensemble. Il y a quelques mois encore, un tel vocabulaire aurait été impensable. Encore avant ça, un tel vocabulaire aurait été un mensonge. Il change sans arrêt, leur langage – il lui semble parfois qu’il lui suffirait de cligner des yeux, et tout se métamorphoserait à nouveau, sans prévenir. Mais cette fois, ça ne changera pas, pas vrai ? Il le dit lui-même, après tout, et s’il était un temps où il lui avait donné toutes les raisons de ne plus croire à un mot qui sort de sa bouche, ces derniers temps, ce n’est plus le cas. Cain enveloppe ses mots dans une couche de sincérité, comme du cristal qui en ferait le son quand elle le teste. Et elle y croit. Lèvres ourlées en un demi-sourire, pour répondre au sien, elle se laisse bercer, consciemment, sciemment, par ces belles paroles qui n’en sont pas, puisqu’elles sont vraies. Elles sonnent vraies, en tout cas, à cet instant T, alors qu’elle n’a même pas à tendre le bras pour sentir ce qu’il a sur le cœur. Je sais, devrait-elle lui répondre à voix haute. Elle est tentée, l’espace d’un instant, mais elle se retient ; le temps de le laisser finir, d’extraire ce qu’elle sait être un nouveau terrain pour lui aussi. D’en profiter, aussi, de cette certitude qui ne leur avait jamais été garantie.

Une promesse, hein ? Carrément ? C’est qu’il se sentirait pousser des ailes, le Turnbull ? Jinny porte son verre à ses lèvres, parce que c’est encore la meilleure chose à faire, quand on s’aventure en terrain hasardeux, un peu sensible, quand l’autre met le doigt exactement là où il faut même quand on n’a pas envie de l’admettre. C’est bizarre, ces encouragements, c’est bizarre, ces promesses, quand on a l’indépendance chevillée au corps et qu’on n’a plus entendu ces paroles depuis quelques années déjà. Comme une sensation familière oubliée, qui se fait étrangère, méconnaissable. C’est presque trop beau pour être vrai, non ? Dans la vie, est-ce qu’il ne faut pas renoncer à quelque chose pour en gagner une autre ? Ca paraît trop facile, quand Cain pose les choses si simplement, comme s’il y avait un piège quelque part, une condition écrite en tout petit en bas du contrat. Voir le verre à moitié plein, hein ? Son verre à elle, elle en boit quelques gorgées, laisse l’alcool lui brûler l’œsophage et lui monter à la tête en ondée chaleureuse, et le repose sur la table avec un soupir d’aise. Okay. Okay alors. Pour ce soir, elle a bien envie de lui donner sa chance, à ce verre à moitié plein. Un sourire plein de malice vient étirer ses lèvres, un rire étouffé entre ses dents. « Sorry, tu vas devoir supporter mes déboires encore un moment. Promis, je demanderai aux vilains qu’ils fassent ça de jour. » Verre à nouveau entre les mains. « Ca veut dire que tu m’as toujours à l’esprit, mine de rien. C’est flatteur. » Krkrkrkr, qu’elle est drôle ; et elle l’imite, finit son verre d’un trait – manque de s’étrangler de rire, parce qu’il a de l’humour aussi, le petit Cain, hein. Sauf qu’à ce jeu-là, ils pouvaient très bien être deux à jouer. Poc, verre reposé sur la table, bras croisés devant elle, penchée au-dessus de son verre vide avec un air de conspiratrice. « C’est juste toi qui manques d’imagination. On peut faire plein de choses intéressantes, dans une chambre. Tant que personne ne s’y téléporte par surprise. » Allons, ils peuvent bien en rire, de ce malheureux incident, non ? C’avait été ça, leur premier pas, difficile et douloureux, vers la réconciliation – c’était bien que ça en avait valu le coup. Un prix cher payé, mais qui prouvait jour après jour en avoir valu la peine.

« En attendant, tu devrais t’estimer heureux que j’aie ‘oublié’, je te ferais dire. » reprend-elle en lui adressant une œillade entendue. « Au cas où t’aies oublié, on est un peu liés par le cerveau toi et moi, maintenant. Peut-être même plus que le cerveau. » Elle l’avait clairement sentie, la douleur, lorsqu’elle lui avait tiré dessus – sans compter la convalescence, lente et pénible, qui avait suivi les semaines d’après. Et puis ç’a avait été mieux, et la vie avait repris, et peu à peu, leur étrange lien avait révélé quelques effets secondaires… inattendus. Est-ce que c’est vraiment le bon moment pour amener le sujet sur la table, se demande-t-elle soudainement, alors qu’elle est déjà lancée ? Jinny s’interrompt, plisse des yeux, plongée dans une réflexion intense, puis soupire en repoussant une mèche de cheveux roux rebelle de son visage. Allons. C’est maintenant ou jamais, avant d’avoir trop ou pas assez d’alcool dans le sang. « Parce que c’est vrai j’ai mieux à faire de mon temps… » Ben oui. Sauver le monde, partir en road trip avec des femmes-plantes, sauver le monde encore, ça ne laisse pas vraiment le temps de faire grand-chose d’autre. « … et du coup, tu ne t’en es peut-être pas rendu compte, mais… » Fait-elle exprès de faire traîner la chose ? Un peu. Un peu beaucoup. D’une part parce qu’il faut bien l’admettre, c’est un brin délicat, comme sujet. D’autre part, parce que le faire tourner en bourrique à son tour, ça n’est que juste guerre. La cowgirl ménage son effet, se mord légèrement la lèvre inférieure en jetant un regard alentours, comme pour s’assurer que personne d’autre ne peut l’entendre. La voie est libre ? Et son regard de se détourner à nouveau du côté de Cain, à accrocher le sien, sourcil arqué. « Je pense qu’il faut que tu saches que le lien en fonctionne pas que quand on se fait tirer dessus l’un l’autre. » Enonce-t-elle, faussement pudique, les mains sagement jointes devant elle. « En fait, je pense qu’il fonctionne tout le temps. Vraiment tout le temps. Enfin, chaque fois qu’il nous arrive quelque chose d’un peu… intense, quoi. » Jinny reprend son verre, contemple le fond, fait la moue en le constatant vide. « … si tu vois ce que je veux dire. » Bang. Yeux noisettes qui se relèvent à nouveau, qui viennent sonder son expression. Alors, est-ce qu’il fait encore le fier, maintenant, celui qui n’a pas perdu l’habitude ?


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MessageSujet: Re: will you still like me in the morning (jinny)   will you still like me in the morning (jinny) EmptyJeu 26 Aoû - 21:45


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Oh. Wow. Jinny Hex toujours dans ton esprit ? T'es offusqué parce que c'est pas totalement faux. Et tu blâmes entièrement votre lien bizarre pour justifier d'avoir sa petite tête rousse régulièrement s’incruster dans tes pensées un brin tortueuses. C'est vrai après tout, pour quelle autre raison ? Faudrait pas trop t'en demander non plus, t'estimes déjà beaucoup lui donner en comparaison à ce que tu as accordé aux autres. Ce qui est paradoxal dans ton cas, c'est que pendant des années tu as absolument tout donné à ta famille en négligeant tout le reste. Il n'y a que cette vengeance qui avait de l'importance, c'était là ton moteur, la ligne d'arrivée d'un chemin semé d'embûches. Et c'est seulement maintenant que tu te rends compte que tu t'es complètement planté de chemin, justement. T'as tourné à gauche alors qu'il fallait tourner à droite. Par conséquent, la route en sens inverse est forcément plus longue, parce que le poids des erreurs pèse sur tes épaules, et la peur de se tromper encore une fois plane aussi au-dessus de ta tête. Tu sais que celui de droite te mène à Jinny, alors tu le prends quand même, malgré les risques et les craintes, mais est-ce qu'il est trop tard pour rectifier les erreurs ? Est-ce vrai que tout le monde a droit à une seconde chance ? A faire marche arrière et réessayer ? Ce soir, t'aimerais y croire. « Connectés plus qu'avec le cerveau ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? T'aimerais qu'on soit connectés de quelle autre façon ? » Tu sirotes ton verre sans la lâcher une seule seconde du regard, toujours cet air impétueux scotché sur les traits de ton visage. Rien. Tu ne laisses absolument rien passer. Tu t'engouffres dans la moindre ouverture et d'autant plus si c'est une occasion de flirter. C'est cette ambiance. L'alcool. L'endroit tamisé. La retrouver après des moments difficiles. T'as pas envie de faire semblant ou de lutter contre ce qui te fait envie quand t'es avec elle. Et puis, elle ne peut pas le nier, elle te rend le tout plutôt bien, la cowgirl. Terminé la timidité et la méfiance des débuts, maintenant le jeu est lancé, les limites sont de plus en plus repoussées, et toi t'es même prêt à les franchir. « Et mon imagination est très fertile quand il s'agit de la chambre à coucher. » Tu n'as plus besoin de lui faire de dessins maintenant, vous vous connaissez assez bien pour déceler les traits de caractère plus ou moins affirmés de l'autre. Qu'elle te pardonne, il y a cette petite étincelle entre vous que t'aimerais voir s'embraser. Parce qu'il doit y en avoir beaucoup des possibilités entre vous, non ? Ce lien n'est pas unilatéral, vous pouvez l'exploiter de multitudes de façons, et elle doit en avoir tout autant conscience que toi.

Votre dynamique est de plus en plus naturelle, de plus en plus facile, et c'est précisément ce qui t'amène à te montrer de plus en plus téméraire dans ta démarche – tu l'as toujours été, mais disons que c'est désormais bien plus exacerbé. « Vois ça comme une façon de tester si on est connectés autrement qu'avec le cerveau. » Est-ce que tu pousses trop, sachant que le sous-entendu est pas loin de l'explicite et du pegi 18 ? Probablement pas. Tu ne sens pas de résistance pour l'instant, et puis, ce ne sont que des mots pour provoquer et estimer la température, ça n'engage à absolument rien. Pas encore, en tout cas. Elle a tenu le choc jusque-là, t'as envie de voir jusqu'où elle ira avant de flancher face à ton audace lubrique. Changement de ton. Y a quelque chose qui se ferme un peu en elle quand tu l'observes, en plus de le ressentir vibrer en toi. Et bien ? Qu'est-ce qu'elle essaye de te dire, Jinny ? L'atmosphère bon enfant a subitement changé pour laisser place à beaucoup plus de... sérieux ? Elle cherche ses mots, elle a l'air beaucoup moins à l'aise, et pendant un instant, t'as peur que tes taquineries en soit en partie la cause. Tu restes accroché à ses lèvres, impatient de savoir ce qu'elle cherche à y faire sortir avec autant de difficulté. Fréquemment tu ressens sa présence, parfois t'as l'impression d'entendre la musique qu'elle écoute, parfois tu ressens une vive émotion en ayant parfaitement conscience que ce n'est pas la tienne, et parfois tu distingues presque son visage parmi la foule. En quoi est-ce une révélation ? Vous vous y habituez peu à peu, même si cela reste évidemment déroutant. Vous savez pertinemment tous les deux que ça ne s'arrête pas qu'à la douleur, alors qu'est-ce qui se cache dans un coin de sa petite tête de rouquine et qui semble la mettre dans tous ses états ? A moins qu'elle ne te fasse marcher, et que son petit numéro de suspense ne soit qu'un moyen de te rendre la pareille ? Elle en serait bien capable. « D'un peu intense ? » Tu fronces les sourcils, étonnamment naïf pour un homme avec l'esprit aussi mal tourné. Bien sûr que vous ressentez l'autre chaque fois que c'est un peu intense, vous en avez déjà fait mainte et mainte fois l'expérience, tu vois pas bien où elle veut en venir. Jusqu'à ce que tes neurones se connectent enfin. Oh. Oh. « Oh merde. » Quel idiot. C'était pourtant évident. Tu sens le rouge te monter aux joues, alors pour éviter qu'elle ne savoure sa victoire d'avoir réussi à te mettre dans l'embarras, tu fais signe au serveur pour qu'il vienne commander vos seconds verres. Tu vas avoir besoin de boire, de beaucoup boire.

Bon, allez, c'est pas si terrible que ça. C'est quand même plus agréable que de se faire tirer dessus comme sensation partagée, non ? Bon sang. Tu scrutes ses yeux noisettes mais tu sais pas quoi lui répondre, et rares sont les fois où Cain Turnbull est totalement désarçonné. C'est juste que t'as plein de questions qui te passent par la tête, tellement qu'aucune ne parvient à réellement passer tes lèvres.  « Ça peut pas être pire que de sentir comme une balle dans ton abdomen. » T'essayes de relativiser, tout en te remémorant tes derniers instants de draps froissés. Il y en a eu... un peu. Pas souvent, mais quelques unes quand même, et tu passes du rouge au livide. A quel point est-ce qu'elle a pu ressentir ce que toi tu ressentais ? Est-ce qu'elle arrivait presque à visualiser ? Est-ce que ce n'était que des sensations particulières de temps à autre ? Quel enfer ce lien. C'est vrai qu'il t'arrive de t'y complaire, se sentir aussi proche de quelqu'un est une expérience perturbante mais aussi galvanisante. C'est comme concrètement fréquenter la seconde partie de son âme, avec tous les avantages et les inconvénients qui vont avec. Mais là, c'est encore un niveau au-dessus, on parle de l'intimité la plus profonde, et t'es persuadé qu'elle a tout aussi peu envie de toi de partager ces tranches là de ta vie. Malgré la gêne plus qu'évidente, y a quand même quelque chose que t'as envie de savoir, et c'est peut-être avec ça que tu vas pouvoir te rattraper aux branches avant de glisser trop loin dans la honte. « Est-ce que... ça t'a fait quelque chose ? » Quoi ?! La question est totalement légitime ! Elle a ressenti la douleur lors de votre confrontation, est-ce qu'elle ressent le plaisir lors de tes ébats ? La question est simple, mais tu te doutes que la réponse ne sera pas facile, et c'est de cette façon là que tu reprends le dessus sur la situation. Prend ça, Jinny Hex. Alors que le serveur vous ramène vos deux verres, tu esquisses un sourire provocant, satisfait de retourner le jeu en ta faveur. Après tout, c'est elle qui a ressenti des choses, alors autant qu'elle s'exprime un peu plus longuement, t'es bien curieux de l'apprendre. Puisque le contraire ne s'est pas encore produit. « Quelque chose de sympa, je veux dire. » Bim, t'enfonces encore un peu le clou, prenant clairement plaisir à essayer de la mettre mal à l'aise à son tour, partie de ping pong sans fin qui vous enrobe dans une ambiance particulière, mélangeant le jeu de séduction et l'envie de tester l'autre. Tout pour te plaire.
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