LA VIE EST BELLE, LE DESTIN S'EN ÉCARTE, PERSONNE NE JOUE AVEC LES MÊMES CARTES. LE BERCEAU LÈVE LE VOILE, MULTIPLES SONT LES ROUTES QU'IL DÉVOILE. TANT PIS, ON N'EST PAS NÉS SOUS LA MÊME ÉTOILE. - IAM
Des méta-humains à Metropolis semblent s'être rassemblés pour protester pacifiquement en réponse aux manifestations de ceux qui sont contre la politique de la Présidente Carter. Les manifestants méta-humains trouvant qu'il y a de l'injustice de les accuser à tort de ce que le monde subi actuellement, alors qu'ils en sont aussi les victimes. Si au début tout se passait bien, parmi les groupes de manifestant se sont infiltrés des fauteurs de trouble professionnels, engagés pour commettre des violences gratuites afin d'un peu plus descendre l'image des méta-humains au niveau de l'opinion public. Lorsque la manifestation arrive à son point culminant où les autorités sont rassemblées pour tenter de disperser la foule calmement, les fauteurs de troubles jette la première pierre sur l'un des boucliers des agents de la loi, un vicieux cocktail molotov qui transforme cette manifestation en terrain de guerre. Sous le stress de la situation, la première matraque s'abat avec brutalité sur l'un des méta-humains manifestant, tandis que le pourvoir de certains métas se déchaîne sous la peur ou la colère, l'absence de Superman ne peut alors qu'avantager le chaos qui émerge soudainement.
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Telle une étoile filante, j’avais quitté en pleine nuit La Paz, en ne laissant qu’une simple lettre d’excuse pour expliquer mon choix, aussi égoïste que ce dernier pouvait être. Je savais que si je faisais le choix de partager mes craintes directement avec mamá, sa vie et celle de Cher auraient sans aucun doute été mises en danger par ma faute. J’étais persuadée, que si les personnes qui en avaient après ma vie, venaient à connaître mon identité, ils n’auraient pas de mal à retrouver ma famille et à l’utiliser contre moi. Il m’a donc semblé raisonnable que je m’éloigne d’elle et de la Paz. Alors, oui, je suis partie sans aucune hésitation, sans porter un regard au-dessus de mon épaule et je volais droit en direction de Metropolis, parmi les étoiles de la Bolivie que je survolais tel un astre d’émeraude. Et ce voyage avait était dès ce départ, le plus beau, moi qui n’avais jamais quitter la Paz depuis ma naissance. J’étais enfin témoin directement de ce qu’il y avait au-delà du manteau de montagne qui entourait la ville. Je m’arrêtais de temps en temps pour contempler le paysage, là-haut depuis les cieux où la vue y était splendide. M’aurait-on dit, il y a un mois plus tôt, que je me tiendrais parmi les aigles aux ailes déployées, j’aurais certainement ri à gorge déployée, en imaginant simplement cette vue en marchant parmi les détritus de la décharge. Je n’avais pas grand mal à me dirigeait vers Metropolis, j’avais matérialisé à l’aide de l’énergie verte une fenêtre donnant sur un gps, la source d’énergie qui s’affichait sur la map du gps, c’était moi. Je volais donc à grande vitesse en étant confiante sur la direction où j’allais. Pour ceux qui veulent savoir comment le GPS marche, c’est très simple. J’ai programmé mon gantelet pour qui puisse capter n’importe quelles ondes radios. J’ai donc accès celle qui distribue le réseau web par satellite, la fenêtre ouvrait sur un serveur qui me permettait donc d'afficher une map du monde. Mon gantelet compense évidemment sur les zones en manque d’onde et en élargissant son diamètre de recherche d’onde.
Non parce que ça aurait été bête d’être hors réseau au milieu des montagnes boliviennes, dès lors que j’aurais quitté la Paz, hein ? J’ai donc évidemment réfléchit à un moyen pour le gantelet d’être capable de capter dans une très large zone, un périmètre de plusieurs kilomètres autour de la batterie. Il faisait nuit quand je suis arrivée à Metropolis, j’y suis arrivée en à peine trois heures… Je sais que j’aurais pu y arriver plus vite si je l’avais voulu, mais je regardais depuis mon mécha quelques épisodes de Lucifer sur Netflix, illégalement... Je vous explique, il s’avère que mon gantelet est en mesure de capter les codes sources de la plateforme, du coup, j’ai accès aux vidéos sans passé par un abandonnement… C’est mal, je sais. Mais bon, j’utilise déjà illégalement l’énergie de la lanterne verte, je pense qu’on ne va pas me reprocher de gratter en plus quelques visionnages de série et mangas, c’était ça soit, soit le streaming honnêtement. Raaaah, je sais, je ne suis pas sur la bonne voie pour devenir une super-héroïne si je fais ça. Enfin bref, ce fut le chahut ambiant que me sortit soudainement de mon sommeil, après être arrivée à Metropolis, j’avais passé la nuit à la belle étoile, bien que depuis mon mécha, j’étais malgré tout à l’abri des vents. J’ouvris le cockpit du mécha pour observer la situation, les bras croisés. Ca m’avait tout l’air d’être une manifestation, je regardais l’heure non sans m’essuyer soudainement les yeux tout en baillant sans aucune délicatesse féminine, sans oublier l’étirement matinal, les deux poings lever vers le ciel, le dos cambré. Ca faisait du bien. Je restais là où j’étais et observais la situation en me demandant pourquoi elle avait lieu. J’étais sur l’un des toits du bâtiments qui faisait face à la place où se trouvait tous ces gens mécontents. Mon ventre gronda, ça sentait la famine approché. J’avais sorti de mon sac à dos une pomme et une bouteille d’eau, il me restait encore quelques fruits pour tenir la journée, mais il fallait que je réfléchisse à un moyen de me nourrir pour les prochains jours. Il y n’avait pas beaucoup de champs avec des fruits par ici, voire pas du tout, simplement.
Je n’avais plus qu’à espérer trouver au plus vite Superman pour qu’il me prenne en stagiaire dans la Justice League. Mais toute la question était là, comment pouvais-je le trouver ? Est-ce qu’il passe tous les jours au-dessus de Metropolis ? Les autorités commençaient à se manifester comme dans toutes manifestations, il n’est pas impossible que l’ange de Metropolis arrive à son tour. Devais-je attendre ici ?
HRP : Pour votre premier poste, vous pouvez juste introduire votre perso. L'action arrivera au prochain tour.
Xiomara Rojas
hero of earth
Messages : 552 Date d'inscription : 12/02/2020 Face Identity : Bex Taylor-Klaus Crédits : Emily Morgan Age du personnage : 20 ans Ville : En cavale Profession : Combattante de boxe meta-humaine clandestine, Justicière Affiliation : Teen titans Compétences/Capacités :
-Force et résistance supérieure
-Puissant facteur régénérant
-Accompagnée d'Obelus, une chaîne sentiente magique Situation Maritale : Célibataire
Metropolis, quand Superman n'est pas là le chaos danse. L'absence de l'homme d'acier avait forcément été remarquée par pas mal de monde et les esprits s'échauffaient, certains titans avaient été déployés pour donner un coup de main et éviter que tout ça dégénère, les vibrations de son portable lui indiquèrent un message, une manifestation, elle était la plus proche de la zone avec un membre de la Young Justice, sans doutes qu'elle reconnaîtrait cette personne une fois sur place, mais aucun détail ne lui était parvenu, elle se mit à courir de toit en toit, sautant avec violence les espaces entre chaque immeuble, elle n'avait pas de temps à perdre avec ces bêtises, c'était presque la fin de sa ronde, une chambre à l'hôtel l'attendait, et le bain faisait option jacuzzi à bulle, un luxe qu'elle appréciait à sa juste valeur. Elle manqua de dépasser son objectif et pila sur le rebords du toit avant de regarder en contrebas. Perché sur son petit immeuble de 5 étages, elle pouvait entendre les cris des manifestants, les panneaux indiquaient des pro-métahumains, des actes de violence avaient éclatés, plus violents qu'à l'accoutumée, des invasions de domicile parfois, l'arrivée de Brainiac n'avait pas calmé les esprits et les gens se retournaient les uns contre les autres. Les cordons de policiers et les hommes du riot squad se déployaient pour contenir la foule ce qui n'était pas au goût des manifestants, ce petit rassemblement n'avait pas dut être approuvé par la mairie sans doute. Ça sentait pas bon, certains des manifestants avaient des physiques atypiques, sans doute des metahumains au niveau de pouvoir inconnu, il lui semblait reconnaître un mec qu'elle avait allongé lors d'un combat, un spécialiste de la glace si elle se souvenait bien, doux comme un agneau d'habitude hors du ring, il semblait complètement hors de lui comme quand elle lui avait cassé le bras, il semblait s'en être bien remis.
Elle scannait les environs du regard quand elle vit un truc vert un peu étrange, bizarre, mais pas affolant pour le moment, elle pourrait détruire ce truc si il devenait hostile, et il semblait observer pour le moment, on avait vu plus méchant. Xiomara extirpa une canette de bière d'une de ses poches et la décapsula avant de s'en enfiler la moitié et poser le reste à côté d'elle, ses pieds pendant dans le vide pendant que sur la place les esprits s'échauffaient peu à peu, elle espérait ne pas avoir à intervenir, tout ça semblait un poil ennuyeux, ces gens là n'étaient pas venus pour une démonstration de lucha libre, ils étaient en colère, ils voulaient réclamer quelque chose, et leur refuser aurait un impact négatif, et les foules ne sont pas forcément connues pour leur sagesse. A partir de là, tout devient possible, le pire surtout, un mouvement de panique ou une émeute si ils n'ont pas de chance, on dirait que le bain devra attendre, ce qui est dommage car elle vient d'arrêter un criminel et qu'elle as sué comme rarement, l'enfoiré était d'une rapidité et d'une agilité rare, une vraie anguille, par conséquent elle se sent poisseuse et pas du tout en état de gérer ce genre de trucs. Bon ou se trouvent les renforts? C'est le truc vert sur le toit? Dommage, elle aurait préférée Conner, au moins lui et elles parlent un langage similaire, elle connaît assez mal les autres, déjà qu'elle connaît parfois mal les membres de sa propre équipe. Ils sont en tout cas un sacré paquet ces manifestants, il va peut-être falloir plus de policiers pour gérer ça, surtout que leur nombre semble augmenter, l'air est chargé d'électricité, l'anticipation est palpable, Crush soupire en finissant sa bière, dire qu'elle voulait juste aller prendre un bain, en plus ses fringues étaient neuves et un de ces abrutis allait sans doute lui détruire son blouson en vrai faux cuir.
Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel
« Hey. T’as interrompu mon podcast. » C’était en ces termes – un constat plus qu’un reproche – qu’elle avait répondu à la voix au bout du fil qui l’avait appelé via les communications privées de la Young Justice. Mais la voix en question était habituée à sa fausse mauvaise foi, elle n’en avait pas pris ombrage et s’était contentée de lui exposer la situation : elle était dans les alentours de Metropolis, et on venait de signaler une manifestation à fort potentiel d’escalade direction destination fucked, alors si elle voulait bien avoir l’amabilité d’aller jeter un œil sur place, ce serait fort urbain de sa part. Bon, très bien. Alors, au moment où elle allait sortir de la ville, Jinny avait à la place fait une embardée qui lui avait valu une volée de coups de klaxons furieux. Changement de plans, elle ne retournait finalement pas à Rhode Island, elle restait sur place. Et, sans difficulté, elle avait regagné le centre-ville, jusqu’à ce que la foule qui s’épaississait ne la force à ralentir, puis à avancer quasiment à l’arrêt si elle ne voulait renverser personne. « Hé bhé. Quel bazar. » commenta-t-elle pour elle-même – remarque pertinente à laquelle son chien, Sawyer, qui avait interrompu sa sieste et scrutait maintenant la foule à travers la vitre, répondit par un grognement circonspect. J’le sens pas, pardner, semblait-il lui dire. Jinny gratifia son compagnon à quatre pattes d’une gratouille derrière les oreilles, puis se concentra à nouveau sur la route, optant de suivre le trafic jusqu’à arriver au nœud de la manifestation.
Elle venait de passer quelques jours à Metropolis, à remplir quelques contrats sans grande difficulté – les primes étaient tellement plus faciles ici qu’à Gotham, ça en devenait presque des vacances – et avait estimé venu le temps de rentrer au bercail, quand l’alerte avait été donnée. Metropolis, la première vraie grande ville qu’elle ait jamais vue, en dehors d’Austen, Texas. Autant dire que le choc des cultures avait été brutal, mais absolument passionnant. Et aujourd’hui, il lui semblait connaître la ville par cœur, ou presque. Lumineuse, urbaine, toujours en mouvement, ah ça oui, elle n’avait pas été déçue, la fille de la campagne. Alors forcément, la voir aux prises avec le sentiment anti-métahumain rampant, ça la chagrinait un peu – surtout que ceux qui peuplaient Metropolis se faisaient rarement remarquer pour leur dangerosité. Superman ? Meilleur type de la planète, paraissait-il. D’accord, il avait quelques ennemis, mais c’était pas vraiment de sa faute. Enfin, blâmer les méta-humains pour tous leurs problèmes, ça lui semblait un peu facile, à la cowgirl. « Woof. » « Je sais. Il y a un truc qui va partir en cacahuète, et c’est encore les méta qu’on va blâmer, avant de réaliser que c’était la faute d’un anti. L’histoire est un éternel recommencement, mon vieux. » Sawyer salua ce trait de philosophie d’un couinement avant de s’asseoir à nouveau sur le siège, le regard alerte et l’oreille dressée. Dehors, l’on scandait des slogans, les esprits s’échauffaient, mais aucun signe de violence pour le moment. Elle n’avait pas vraiment l’habitude des manifestations, Jinny, mais bizarrement, elle soupçonnait que ça n’allait pas durer.
Finalement, Jinny trouva un espace où parquer son pick-up, et coupa le moteur. De là, elle avait une vue d’ensemble du noyau de la manifestation – si quelque chose dégénérait, elle pourrait rapidement intervenir. Avec un soupir, elle jeta un œil à son téléphone, où Robin lui avait envoyé quelques informations supplémentaires. Quelqu’un des Titans serait là aussi. Parfait. Elle ne les connaissait pas des masses, les joyeux lurons de cette équipe-là, mais mieux valait tard que jamais, non ? Rangeant son téléphone dans la boîte à gants, elle se pencha pour tirer ses deux pistolets laser de sous le siège passager et les déposer à côté de Sawyer. Comme ça, elle était prête à intervenir si quelque chose dégénérait. A travers son pare-brise, Jinny scruta à la foule, cherchant un visage familier, en vain – puis elle leva les yeux, se demandant si peut-être Starfire surveillait les cieux, ou si Cyborg s’était posé sur un toit. Mais non, aucune trace des Titans dont elle avait une habitude somme toute relative – à moins qu’ils ne se planquent quelque part dans la foule ? Ses mains gantées sur le volant, ses doigts tapotant au rythme des slogans scandés par la foule, Jinny, le regard obscurci par son chapeau, attendait. Attendait que le monde explose, que quelqu’un ne se mette à jeter des œufs – qu’il se passe quelque chose, parce que son petit doigt lui disait qu’il allait, inévitablement, se passer quelque chose.
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Metropolis était une ville immense, si j’avais certes pu en voir un aperçu la nuit de mon arrivée, le soleil levé révélait désormais ses merveilles urbaines. Pourtant, un événement très soudain se manifestait alors que je sortais progressivement de mon sommeil. Mes jambes recroquevillées, je posais mon menton entre mes genoux, mes bras étreignant mes avant-jambes au niveau des tibias. J’observais alors paisiblement cette manifestation, sans réellement saisir de quoi il était question. Pourtant, il semblait que tout ceci eût un genre de lien avec la communauté méta-humaine. Jusqu’à présent, je pensais que les méta-humains étaient bien plus nombreux à Central City, du coup, c’était étonnant de les voir autant réunis à Metropolis. Toutefois, ce qui m’intéressait honnêtement à cet instant, c’était de savoir si Superman allait arriver et si j’aurais alors l’opportunité de lui demander s’il peut me prendre dans la Justice League en tant que Stagiaire. Je n’avais pas vraiment d’autres ambitions en ayant quitté la Paz, vous savez ? Et pour vous dire la vérité, assise dans mon Mecha, je réalisais qu’au final, je n’avais aucune idée de ce que je devrais faire pour être acceptée ou ne serait-ce qu’éveiller une forme d’attention sur les grands héros de ce monde. Le doute avait alors trouvé une raison de me hanter, profitant du fait que je ressentais aussi de la culpabilité d’être partie sans rien dire à ma mère, ne lui laissant qu’une lettre qu’elle trouvait qu’au petit matin en rentrant épuisée de son travail. Je m’en voulais et c’était aussi davantage pour cette raison que j’avais besoin que mon entreprise soit une réussite. Je le savais en partant, que je devrais être forte, au moins pour ne pas avoir à regretter mes choix et mes actes. Je devais oublier mon âge, être à tout prix assez mature pour porter le poids de la batterie que j’avais acquise, et ce, avec toutes les conséquences qu’elle entraînait dans son sillage.
En fixant longuement cette manifestation, je repensais au fait que certaines personnes n’avaient parfois simplement aucune chance dès leurs naissances. Être victime de la colère des gens pour la seule et unique raison d’être différent, me rappelait péniblement ma propre condition, celle que je cherchais sans doute à fuir sans réellement l’assumer, prétextant que ma vie pouvait mettre en danger celle de ma famille depuis que je possédais la batterie. Mais sans doute, était-ce peut-être qu’une excuse. J’enfonçais un peu plus ma tête entre mes genoux, sous le poids de ces questions intérieures, proches d’une vérité acide. Je me demandais alors si quelque part, mes actes manquaient de vertu, simplement, car je voulais forcer mon destin. Était-ce mal de vouloir obtenir une cuillère d’argent dans ma bouche ? Moi qui ai dû parfois me débrouiller certains soirs pour pouvoir me nourrir... Était-ce mal, de désirer obtenir la sécurité de bons repas chauds sans effort ? Pourquoi n’aurais-je pas le droit d’obtenir ce privilège quand certaines personnes naissances avec ? Le privilège, une belle injustice du destin et qui se manifestait à nouveau sous mes yeux. Aucun de ces pauvres gens n’avait demandé à être ce qu’ils étaient devenus et pourtant, s’ils manifestaient, c’était sans aucun doute, car le monde leur reprochait leur différence et quelque chose de similaire dans ce triste contexte. J’avais levé mon regard vers le ciel, avant d’y laisser mes pensées s’y envoler. La vie, est-elle belle ? Une simple question existentielle qui ne demandait pour réponse que la contemplation de ce ciel bleu. Peut-être serais-je restée ainsi un temps incertain si je n’avais pas brusquement sursauté aux cris soudains de la foule réunie. Une première bouteille enflammée s’était écrasée sur le bouclier d’un des agent de la loi, puis une autre avait très vite succédée à la première. Le ou les lanceurs se dissimulaient dans la foule.
Il ne fallut à peine quelques secondes pour que le chaos envahisse la place. Des pierres volaient jusqu’aux vitrines des boutiques proches, alors que certaines personnes, pas forcément méta-humain, étaient matraquées au sol par les agents qui avaient répondu à cette soudaine violence. Les esprits s’étaient échauffés, que ce soit du côté de la loi ou des manifestants pourtant pacifiste au début. Puis une lumière bleue attira mon attention, un méta-humain sous la colère était devenue une torche humaine recouverte de flammes bleues. D’autres méta-humains le suivirent et très vite, une dizaine d’entre eux semblaient être prêt à se confronter au mur d’agent de la loi qui leur faisait face, ces derniers étaient prêts à sortir les armes létales devant le danger que représentait la menace méta-humaine. Je refermais alors le cockpit du Mecha avant de bondir pour stopper l’attaque de la torche humaine qui visait les policiers.
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Jets de projectiles, tabassages en règle à coup de matraque, slogans hurlés à pleins poumons et des panneaux et banderoles agités en tout sens, ça avait l'air d'une manifestation des plus classiques. Elle en avait fait quelques-unes, à vrai dire elle aurait très bien put se retrouver parmi ces gens si elle avait sut pour la manifestation, elle aurait probablement été un élément perturbateur à vrai dire, les membres du riot squad n'étaient pas connus pour leur grande tolérance quelque soit la ville, un travail loin d'être évident pour lequel on ne recrutait pas souvent les éléments les plus subtils des forces de l'ordre, on était pas au niveau des équipes d'intervention de Gotham niveau violence, mais l'idée était proche. Rien de bien passionant pour le moment et sans doute une bonne occasion d'aller prendre ce fameux bain de fin de ronde, les remous l'appelait dans son esprit, la canette de bière vide devint une petite bille d'aluminium dans sa main puissante et elle le lança à la manière d'un basketteur dans une grande poubelle d'une ruelle en face.
-KOBE!
Seule sur son toit, elle agitait les bras en l'air avec fierté quand un bruit puissant la sorti de son délire personnelle. Le bruit caractéristique d'un coktail molotov, bris de verre puis "fwoosh" de l'alcool prenant feu. Ok là ce n'était plus une plaisanterie, pauvre éthanol sacrifié sur l'autel d'une révolution éphémère elle grimaça en voyant le chaos gagner rapidement la place, les lanceurs pouvaient se cacher, mais sa position en hauteur lui donnait un avantage certain pour retrouver les abrutis avec un bras tendus, le poing serré autour d'une bouteille avec un torchon enflammé, ridicule, ces abrutis allaient tout faire partir en sucette, ça semblait presque volontaire. Mais il était trop tard pour agir car une torche humaine lâcha ses pouvoirs pyromantiques face au mur de CRS. C'était pas bon ça, Xiomara se mit debout sur son bord d'immeuble et se prépara à l'action quand elle entendit un bruit de moteur, le gros truc vert bougeait sous sn oeil attentif, ça ressemblait à une construction solide de Green Lantern mais elle n'en connaissait aucun qui faisait autre chose que des bulles de protection ainsi que des armes et des outils. Etrange. Elle observa la trajectoire du Mecha qui se planta devant le groupe de Meta et encaissa de plein fouet son feu, pauvre abruti, ça allait mal se passer pour lui. Elle consulta l'écran de son portable et nota la présence du renfort de la Young Justice plus loin dans la rue, visiblement dans un pick up, qui ça pouvait bien être? Elle enclencha l'alerte pour prévenir que ça chauffait et rangeât l'appareil dans sa poche avant de se laisser tomber en bas de l'immeuble.
L'air soufflait autour d'elle, puis ce fut l'atterrissage, ses genoux se plièrent pour amortir le choc et son poing frappa le sol, l'impact dégageât un courant d'air et fit s'envoler quelques prospectus pendant que les manifestants s'éloignaient, suite au bruit provoqué par le craquement du pavé sous elle, le Mecha était une distraction bienvenue et elle entama de fendre la foule en bousculant les gens qui ne s'écartaient pas dans leur fuite, elle pouvait voir les metas qui faisaient face au construct de volonté, si elle doutait que les flammes fasse quoi que ce soit à quelque chose de ce calibre, elle ne savait pas ce qu'il en serait des autres, après tout ils pouvaient être capable de n'importe quoi. Sans dire un mot elle bouscula le dernier fuyard et tendit la main vers le pyromancien, Obelus s'échappa de la manche de sa veste à toute vitesse, s'étendant de son poignet à la cheville de l'ennemi avant qu'elle ne tire un grand coup en arrière, le faisant tomber au sol dans un bruit peu enviable au moment ou son menton percuta le bitûme.
-Rangez vos pouvoirs les filles. C'est une manifestation pacifique.
Obelus revint se mettre autour d'elle, fouettant furieusement les airs pendant qu'elle les regardait d'un air menaçant, peu de chance que l'intimidation fonctionne, et à vrai dire maintenant qu'elle avait manqué définitivement un bain à bulle confortable pour l'instant, elle comptait bien s'amuser un peu.
-Si ça vous pose problème, je vous attends les loosers.
Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel
Ca avait l’air vachement sérieux là, quand même, d’un seul coup. Des manifestations, Jinny n’en avait jamais vécu qu’à travers les pixels des images télévisées qui leur parvenaient sur leur télévision familiale à Dripping Springs ; même depuis son arrivée dans la grande ville quelque trois années plus tôt, elle avait toujours été quelque part sur les routes, quand des tensions s’étaient faites sentir quelque part en métropole. Alors se retrouver là, au milieu de la foule qui s’échauffait à vue d’œil, ça avait quelque chose de sacrément impressionnant, mine de rien, pour la novice qu’elle était. L’air était électrique. Les tensions et les voix montaient dans tous les sens, ça commençait déjà à se bousculer, et elle le voyait déjà arriver, le moment où quelqu’un, dans ce merdier, pèterait un câble et embraserait le feu de joie. La vache. A vrai dire, elle en restait même un peu pantoise, Jinny. D’accord, le Texas était loin d’être un havre de paix tolérant et ouvert d’esprit. Est-ce que ça l’empêchait, elle, de rester ébahie devant de telles démonstrations de… de quoi d’ailleurs ? De haine ? Alors qu’en réalité, ils avaient juste la frousse, tous ces gens qui cherchaient à faire des métahumains leurs punching balls. Elle eut un petit pincement au cœur, en songeant à ses amis – Conner, Megan, Wally, c’était eux aussi que ces contre-manifestants visaient avec leurs insultes et leurs projectiles. Alors qu’ils auraient été prêts à se faire réduire en charpie pour tous les protéger, s’il l’avait fallu. Yep, l’humanité était parfois un peu hâtive et injuste dans ses jugements.
« Oh p***** ! » souffla-t-elle, ses yeux noisettes soudain fixés sur les flammes bleues qui s’élevaient de la foule – voilà, la guerre était déclarée, les hostilités étaient lancées. Aussitôt sur le pied de guerre elle aussi, elle bondit hors de l’habitacle du Colonel, attrapant au passage ses deux pistolets lasers qu’elle glissa dans ses holsters. A peine avait-elle mis un pied dehors qu’un grand BOUM fit trembler le bitume, sans qu’elle ne parvienne à en déterminer l’origine, et son téléphone vibra dans sa poche – confirmation que Crush, des Titans, était dans les parages elle aussi. Bon. Plus on est de fous, plus on rit, pas vrai ? Chapeau bien vissé sur le crâne, elle referma la portière derrière elle. « Reste sage, toi. » intima-t-elle à son chien, avant de s’éloigner pour elle aussi fendre la foule en délire. En jouant des coudes, elle parvint à se frayer un passage au milieu des manifestants déchaînés, manqua de se prendre quinze coudes dans le nez et l’œil, et enfin, parvint à la zone de conflits. Oh crap. Flics à deux doigts de tirer dans le tas d’un côté, métahumains déchaînés de l’autre. Et elle arriva juste à temps pour voir l’une des torches humaines s’écraser par terre, une grosse chaîne enroulée autour de la cheville, au bout de laquelle une fille à l’air particulièrement énervée – peut-être la collègue des Titans, si elle avait bien écouté Wally le jour où il lui avait parlé d’eux.
Et, à peine quelques pieds plus loin, un étrange mécha vert lumineux – okay, elle n’était pas une experte, mais elle était à peu près sûre d’avoir déjà vu ce genre de truc quelque part, et elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus avant parce qu’elle vit un des policiers particulièrement remontés pointer son flingue sur l’une des manifestantes, qui, elle avait l’air de n’avoir rien demandé à personne. Alors, dans un réflexe fulgurant, elle lui attrapa et tordit le poignet, exactement comme Jason le lui avait appris, et le désarma avant qu’il n’ait le temps de presser la gâchette. « Easy, cowboy. » Personne n’est mort, pour l’instant. Autant faire en sorte que ça dure. Rapidement, elle dégaina son pistolet-laser, par mesure de précaution, et en releva les yeux, croisa le regard de la fille à la chaîne. « Crush ? » demanda-t-elle, un peu comme une question rhétorique. « Jinny Hex. Young Justice. Derrière toi ! » s’exclama-t-elle en se baissant d’un coup elle-même, forçant un autre manifestant à faire de même alors qu’un méta-humain équipé de griffes aussi longues que son avant-bras manquait de peu de leur raser le haut du crâne. Laissant à Crush le soin de gérer ce petit contre-temps, Jinny poussa son protégé à s’éclipser. Barrez-vouuus qu’elle leur disait, d’un regard impérieux que Jonah n’aurait pas renié. Et pendant que Crush jouait des poings et de la chaîne, et que Jinny s’efforçait de créer un cordon de sûreté pour faire passer les militants qui voulaient échapper à ce merdier, elle jeta un œil en biais à l’étrange machin vert qui continuait de faire blocus juste à côté d’elles. « Hey, c’est pas un Green Lantern, ça ? » demanda-t-elle en hurlant à moitié pour couvrir le bruit. « Qu’est-ce que la space police fout à Metropolis en pleine manif ?! »
Spoiler:
Evidemment Keli tu peux partir du principe que Jinny beugle bien assez fort pour l'entendre depuis ton mecha
LA VIE EST BELLE, LE DESTIN S'EN ÉCARTE, PERSONNE NE JOUE AVEC LES MÊMES CARTES. LE BERCEAU LÈVE LE VOILE, MULTIPLES SONT LES ROUTES QU'IL DÉVOILE. TANT PIS, ON N'EST PAS NÉS SOUS LA MÊME ÉTOILE. - IAM
Je posais à peine le pied pour la première fois aux Etats-Unis, et principalement à Metropolis, et pourtant, voilà que j’étais déjà confrontée à ma premier véritable mission super-héroïque. Cependant, et j'ignorais pourquoi, intérieurement, je me surprenais à me poser des questions ultras peu utiles et peut-être un peu pathétiques dans le fond. Après tout, alors que j’étais entre un mur de méta-humains et de policiers aux nerfs échauffés, j’étais en train de me demander de quelle manière je devrais me présenter et si je devais prendre une voix super sombre et hyper trop sérieuse comme Batman ou bien avoir une voix assurée et pleine de confiance comme Wonder Woman, en dépit du fait que mon mecha modifiait de toute façon ma voix. Stupide, n'est-il pas ? Pourtant, sur le coup, je vous assure que la question me semblait vitale. Après tout, juste imaginez que je fasse mauvaise impression avec un surnom incorrecte dès le départ, que pourrait-on alors penser de moi. Je veux dire, si je bafouillais au mauvais moment à l’instant même de dire mon surnom, ce serait fini de ma réputation, et ce, avant qu’elle ne commence. Par exemple, imaginez qu’au lieu de dire Green Teen Lantern, je dis ‘’Green Tea’’ rien qu’à cause de mon accent ? Au lieu d’être prise au sérieuse par Superman et le Green Lantern, j'aurais vite fait d'être associée sur les réseaux sociaux à une de ses stupides pubs pour Lipton, j'aurais le droit un meme de mon mecha sur Facebook. Oh mon dieu, le cauchemar... Est-ce que dans le fond, j’étais obligé de mettre Green dans mon surnom super-héroïque ? Après tout, il était faux de dire que j’étais une Green Lantern, non ? Je n’ai rien avoir avec eux, pour sûr. Du coup, n’était-ce pas plus sage d’annoncer que j'étais simplement ‘’Teen Lantern’’ ? Yes, je le pense aussi, affaire classée. Essayez de comprendre mes questions si vitales dans une situation comme celle-ci. Toutefois, je fus bien forcée de recentrer mon attention sur la situation en question quand une chaîne vola jusqu’à la torche humaine pour le faire s’écraser sur le sol. Un autre super-héros ! Et je la connaissais celle-là, enfin pas personnellement, hein...
Mais je l’avais aperçu dans un article de journaux concernant les Teens Titans. Il me semblait qu’elle était l’une des membres de cette équipe. « Trop Classe ! » M’écriais-je ! Je voyais une autre héroïne pour de vrai, c’était beaucoup trop chouette malgré la situation sérieuse qui nous entourait. Ensuite, il y avait une inconnue qui semblait beugler un truc concernant mon identité… Impossible de se tromper sur son look, elle semblait sortir d’un vieux film de Clint Eastwood ? « Teen Lantern serait plus approprié, Cowgirl ! » Annonçais-je avant d’avancer vers la torche-humain et de l’attraper avec la main du mecha. « Il faut m’éteindre ce feu, m’sieur... Sinon ça risque de ne pas être agréable pour toi si les pompiers s’en chargent. » Là, dans ma main, il n’y avait pas de risque qu’il tente de s’échapper ou de blesser qui que ce soit, c’était l’idée que je m’en représentais. Une bouteille s’écrasa sur l’avant de mon mecha aussitôt parcourut de flamme, ce qui me surpris, mais pas trop. Il fallait avouer que ça changer rien à mon confort en fait. « Dis-donc, charmante cette ville ! » J’étais déjà en train de me demander si je ne m’étais pas trompée de chemin en venant ici, j’étais peut-être à Gotham ? « Hey, d’ailleurs, pourquoi un méta-humain aurait besoin de cocktail molotov pour foutre le bordel ? » Demandais-je alors à mes coéquipiers de fortune. C’était assez étrange pour que je me propulse dans les airs et fixer un peu mieux la foule, afin de chercher du regard ceux qui semblaient s’évertuer à entraîner ce chaos de manière plus pernicieuse. Il y avait effectivement des méta-humains qui semblaient répondre à cette violence, mais leur manière d’affronter cette injustice à leur égard semblait subtilement s’émouvoir d’une retenue qui, sous la fureur et l’adrénaline, était difficilement perceptible. Je relevais mon regard vers les boutiques plus loin et ceux qui les saccageaient, semblaient porter une cagoule ou un masque chirurgical.
« Je crois que ceux qui font vraiment des bêtises ici, ne veulent pas trop montrer leur visage, les filles ! » Ce sont peut-être eux qu’on devrait stopper… Après avoir calmé les flics et les méta-humains en premier, évidemment.
Messages : 552 Date d'inscription : 12/02/2020 Face Identity : Bex Taylor-Klaus Crédits : Emily Morgan Age du personnage : 20 ans Ville : En cavale Profession : Combattante de boxe meta-humaine clandestine, Justicière Affiliation : Teen titans Compétences/Capacités :
-Force et résistance supérieure
-Puissant facteur régénérant
-Accompagnée d'Obelus, une chaîne sentiente magique Situation Maritale : Célibataire
Jinny Hex? Joli brin de fille, le style cowgirl ça donnait définitivement quelque chose. Mais elle n'eut pas vraiment le temps de faire dans l'observation car les meta humains et la police avaient dépassé le stade des revendications et des hurlements, ça pouvait très vite devenir moche. A peine le temps de confirmer sa question rhétorique d'un hochement de tête que Obelus, plus rapide qu'elle et ayant senti venir le danger, bloque un coup derrière elle, des lames à quelques centimètre de son visage et leur utilisateur qui semblait un peu interdit avant qu'un poing ne s'écrase contre son ventre et ne le plie en deux, il fut prit de spasme abdominal avant de rendre son déjeuner sous le regard indifférent de Xiomara, ses collègues se jetèrent sur elle et un bloc de glace s'écrasa sur son torse, la forçant à reculer d'un pas, la condensation autour des mains du lanceur le trahissait et elle lui fit un sourire mauvais, si il pensait la bombarder à distance, il allait être déçu le petit.
-Ma mère disait que les garçons ont des moyens parfois bizarres de vous dire qu'il vous aime.
Elle se propulsa jusqu'à lui d'un bond puissant, envoyant au sol le manipulateur de feu en le bousculant dans on bond avec son genou, les autres stoppèrent leur charge et se retournèrent, mais il était trop tard pour sauver leur pote, metahumain ou pas. Elle vit la panique dans ses yeux alors qu'il tentait de recouvrir son corps de glace dans un vain effort pour se protéger.
-Alors si c'était une tentative de bourrade amicale.
Son poing fermé s'écrasa sur son torse, éclatant la couche de glace recouvrant le metahumain qui partit voler dans le pare brise d'une voiture.
-T'es pas mon type.
De son côté le mecha entrait en action et il fallait reconnaître que voir ce titan se mouvoir avec agilité était une vision presque surréaliste, mais comme la discussion entre Jinny et la nouvelle venue le prouva rapidement, elle était une lantern, bien qu'elle n'en ais jamais entendu parler. Mais pour le moment il y avait plus urgent, car leur nouvelle alliée semblait avoir repéré les habituels casseurs s'invitant à ce genre de débandade. Si c'était des humains, mieux valait qu'elle reste ici s'occuper des metas restant qui s'approchait d'elle. Obelus semblait attendre, attentif à l'environnement de sa protégée.
-JINNY! VA T'OCCUPER DES LECHEURS DE VITRINE! JE M'OCCUPE D'EUX!
Sans attendre de réponse elle se propulsa en arrière pour éviter une urne de courrier postal de lui rentrer dans le lard. Un telekinésiste, mais pas trop puissant sinon il serait déjà passé aux voitures, l'un des meta, couvert de plaques de metal semblant avoir fusionnées avec sa peau, la percuta de plein fouet pendant qu'obelus s'occupait d'une poubelle qui aurait dut la ceuillir dans le dos, elle grogna, celui-là était balèze, mieux valaît que Jinny ne traîne pas trop non plus. Ils étaient ou les renforts?
-Teen Lantern! Débarasse moi de ceux qui s'approche pas et reste en hauteur!
Ils avaient besoin d'un oeil dans le ciel, confiante dans le fait que Teen Lantern et son mecha feraient le job, elle agrippa les épaules de son adversaire avec un rire malicieux, ses yeux sécarquillèrent quand elle balaya ses pieds et le sol avec d'un mouvement de sa jambe, défonçant le bitume à son passage. Une fois sa stabilité perdue, elle le souleva au dessus d'elle avant de le précipiter au sol, imprimant son corps dans le bitume, il avait l'air solide, il allait survivre à ça. Il essayait d'ailleurs déjà de se relever mais la rangers de Xiomara entre ses omoplates l'en empêchait. Dieu qu'ils étaient énervants ceux-là, les policiers commençaient à reculer, repoussés par les flammes de molotovs.
Codage par Libella sur Graphiorum réarrangé pour usage personnel
Teen Lantern, hein ? Jinny n’était pas une experte en la matière, mais elle était à peu près certaine que les Lanterns et leurs copains se classifiaient par couleur plutôt que par tranche d’âge – mais après tout, qui était-elle pour faire des suppositions. Une cowgirl larguée hors de sa campagne qui baladait dans son coffre magique une lampe-torche qui était clairement un plagiat mal ficelé des anneaux de pouvoir. Si cette petite disait être une lantern du haut de son mecha tout vert, alors ce n’était certainement pas elle qui irait disputer les détails. A son tour, alors qu’elle était en train de se débattre avec un autre manifestant tout en essayant de séparer un flic d’un pauvre passant qui n’avait rien demandé à personne, Jinny regarda en direction de la provenance des cocktails molotov, et avisa les courageux masqués qui, visiblement, jugeaient bon de jeter encore de l’huile sur le feu. Assez littéralement, dans le cas présent. Bande de couards. « Je m’en charge. » confirma-t-elle à Crush, bien contente de pouvoir la laisser d’occuper des métahumains contre lesquels elle, elle faisait figure de petite joueuse. Régler leur compte à des imbéciles heureux qui n’avaient rien de mieux à faire de leur journée que de venir envenimer une situation déjà corsée, ça en revanche ? Avec ou sans malle magique, c’était dans ses cordes.
Jinny profita de la présence de Crush et de sa chaîne vivante-magique-vénère pour se glisser sous le bras d’un métahumain visiblement constitué de briques, ou capable d’imiter son environnement, au choix, et jouer des coudes pour se faufiler droit sur les apprentis chimistes masqués, son pistolet-laser à la main. Avant d’arriver à leur niveau, quelqu’un chercha quand même à l’assommer en lui assénant sa pancarte de manifestation dans le nez ; mais Jinny parvint à esquiver le coup juste à temps et fit voler le panneau de bois en éclats d’un seul tir, arrachant au malheureux un couinement apeuré. Et enfin, la cowgirl se retrouva nez à nez avec les agitateurs du coin. « Hé. Le gang des pyromanes. » les apostropha-t-elle, un pistolet à la main, l’autre sur sa hanche, prête à dégainer le deuxième, alors que les braves masqués tournaient la tête vers la nouvelle venue et sa dégaine de clown du Far West. C’est ça, concentrez-vous sur moi, songea-t-elle, en entendant derrière elle le fracas de Crush qui avait l’air de très bien gérer la situation, et probablement de Teen Lantern qui lui filait un coup de main. « J’en ai une bien bonne pour vous. Vous connaissez celle de Batman qui raconte une blague ? »
Evidemment, personne ne répondit à sa question autrement que par des ‘chopez-la !’ et autres grognements mécontents ; alors, Jinny soupira. Deux des lanceurs de cocktails molotov descendirent des voitures sur le toit desquels ils avaient trouvé refuge et s’approchèrent d’elle, armés de barres de fer. « Non ? C’est vraiment bat-bol. » conclut-elle, à l’hilarité générale de son public imaginaire. Son premier attaquant leva sa barre de fer et chercha à l’abattre sur sa cible ; mais Jinny, forte de son entraînement avec Jason et les copains de la Young Justice, fut plus rapide, dévia le coup de son avant-bras en faisant plier le poignet de son adversaire, et pivota sur elle-même pour envoyer son talon percuter l’abdomen de son deuxième assaillant. Un coup de poing en pleine figure acheva le problème, puis elle se retourna, agrippa le deuxième par le col, et lui fit connaître le même sort, son nez rencontrant la dureté de ses phalanges gantées. Deux à terre. Quelques autres encore à gérer. Un reflet l’aveugla pendant une brève seconde ; des yeux, elle en chercha vite l’origine, et plus vite encore, tendit le bras au-dessus de leurs têtes pour tirer sur le cocktail molotov qui fusait droit sur elle. La bouteille explosa sur le coup ; et probablement qu’elle aurait pu réfléchir avant de tirer un rayon laser sur une bombe artisanale pleine de produits chimiques inflammables. La bouteille vola en éclat, et le liquide éparpillé s’enflamma, et explosa de plus belle, en une belle boule de feu qu’elle n’avait absolument pas prévue et qui la força, avec les autres crétins, à protéger son visage de son bras. Sitôt que la vague de chaleur se dissipa, Jinny rouvrit les yeux et constata les dégâts. « Oh shit. » souffla-t-elle. Personne n’avait l’air mort, ni même gravement blessé – mais quelques uns des agitateurs masqués s’étaient jetés à terre pour se protéger, et les autres, stupéfaits, leurs propres bouteilles encore en main, semblaient soudainement se demander s’ils n’auraient pas mieux fait de rester coucher, ce matin-là. Comprenant qu’elle était là, son ouverture, Jinny braqua ses deux pistolets sur ses infortunées victimes. « Un seul qui fait le moindre geste suspect, et je tire sur celles que vous avez encore dans les mains. Maintenant posez ça par terre. Nice an’ easy. » ordonna-t-elle, sans les quitter des yeux, alors qu’ils hésitèrent, puis obtempérèrent lentement. « Crush, Teen Lantern ! Je crois qu’on tient l’armistice ici. Vous en êtes où ? »
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