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 Cela fait quatre ans…

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MessageSujet: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptySam 1 Fév - 22:28







Cela fait quatre ans…

Je m’étais éloignée du groupe après l’avoir dit aux autres. J’avais besoin d’être seule… vraiment seule, de mettre de l’ordre dans mon esprit, ou pas… Mais juste d’être seule… Il fallait à un moment que je sois seule… D’une manière ou d’une autre. Mes frères le savaient tous. Parfois… J’avais besoin de mes heures seule, avec ma musique, ou non. Mais juste… avec mes pensées que je puisse les ordonner. C’était ça ou je pétais un plomb et je relâchais en partie mon pouvoir et je rasais tout sur un rayon d’un kilomètre… Oui… Je pouvais faire du dégât d’une manière ou d’une autre.

Je finis par me laisser tomber entre les racines d’un arbre en remontant mon genou droit contre ma poitrine. Je me sentais mal… Vraiment mal… Je remontais ma capuche pour glisser mes cheveux à l’intérieur. Je finis par me lever à nouveau, incapable de rester en place, j’avais encore besoin de m’éloigner. Si j’entendais un « ANALIA » j’allais faire un meurtre. Ou deux… J’aimais bien Sergei, j’adorais Wally, et Lana c’était cool aussi… Même si Sergei c’était un ours. Un ours fils du diable, mais un ours quand même. Mais moi j’étais une putain de bombe à retardement. Du coup… Il valait mieux rebouter le timer de temps en temps…

Je respirais librement, plus librement, une fois loin de tout, j’avais besoin du calme de la forêt où on s’était caché. Je m’allongeais à même le sol pour regarder le ciel, les nuages… Les branches d’arbres. J’observai les mouvements de branches, les nuages… tout cela… J’imaginais également la mer, le bruit, les mouvements des vagues… Il fallait que je me calme… J’avais trouvé cette méthode seule, après avoir frôlé des crises de nerfs violents. Je préférais cette méthode… Je pouvais me centrer sur moi-même, trouver une manière ou une autre pour réfléchir, trouver des avantages dans la vie… Dans ma vie.

Je me bouchai les oreilles avant d’à nouveau me relever. Je n’arrivais pas à me calmer… Je continuais de m’éloigner dans les bois, pas de bruit, personne… Juste moi… et mes nerfs qui vibraient presque au contact de l’air. Je m’arrêtais devant un arbre avant de me mettre en garde. Puisque je devais passer mes nerfs… Je remerciai les scientifiques de m’avoir collé un gêne de régénération puissant… Je me mis à donner des coups de poing dans l’arbre. Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? Il valait mieux… Que je frappe un arbre… Je sentis l’écorce s’enfoncer dans mes poings et déchirer ma chair. Je respirais profondément avant d’à nouveau m’arrêter. Ça n’allait pas… Rien n’y faisait… Je mordis le dos de ma main… Jusqu’à sentir le goût du sang sur ma langue. Je relâchais la pression en inspirant à nouveau profondément laissant le goût du sang s’imprimer sur ma langue ainsi que sur mes lèvres. La douleur m’aidait à me calmer un peu. Pas encore. Je respirais profondément, avant de m’arrêter.

Il y avait une présence. Il y avait quelqu’un. Près de moi… Il y avait quelqu’un. Je me mis en garde, prête à attaquer et surtout me défendre. Je sentis le sang couler un peu sur ma main et les cellules se guérir et souder, je ne bougeais pas, écoutant avec soin autour de moi. Le cœur battant. Je ne léchai pas mes lèvres, laissant le sang sécher sur mes lèvres.
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Conner Kent


Conner Kent

hero of earth

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Date d'inscription : 05/09/2019
Face Identity : Liam Hemsworth
Crédits : queenlilypops (av), anaphore (sign), powerpuffedits (icons), alltheships (crack)
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Age du personnage : Six petites années d'existence pour un corps que tous jugeraient vieux de vingt-quatre ans
Ville : Smallville, petite bourgade ennuyeuse qu'il a appris à aimer avec le temps. Rhode Island devient son second foyer quand le besoin d'action se fait beaucoup trop ressentir.
Profession : Les véhicules à deux roues, les tracteurs et les voitures n'ont aucun secret pour lui, c'est en les rafistolant qu'il gagne sa vie.
Affiliation : Young Justice
Compétences/Capacités : Cela fait quatre ans… 1deef39bf7c79f48509c85709f6c6e69

Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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It's simple. Get on board, or get out the way.

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Situation Maritale : Célibataire et ça lui convient parfaitement. Y a quand même cette martienne aux cheveux roux qui traîne un peu trop souvent dans son esprit, mais ça ne veut rien dire.









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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMer 12 Fév - 20:05



cela fait quatre ans...

Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Il est inutile de se voiler la face plus longtemps, Conner est bel et bien perdu. Il souffle pour la centième fois en une minute. Certains membres du petit groupe de réfugiés ayant accepté de l'héberger sont partis chercher de quoi alimenter un feu dans la forêt, mais ne sont toujours pas revenus. Craignant que des soldats d'Atlantis ou des guerrières de Themyscira ne s'en soient pris à eux, le clone s'est proposé pour partir à la recherche, jugeant qu'il était celui ayant le plus de chances de survivre si jamais une confrontation devenait inévitable. Le problème est qu'il ne dispose que de très vagues connaissances des environs et qu'il ne peut pas compter sur la technologie dont il bénéficie généralement pour s'orienter. Fonctionner à l'instinct semblait être une excellente idée au début, il se pensait capable de ratisser le bois tout entier avec ses sens sur-développés. Quelle erreur ! Le voilà maintenant entouré d'arbres. Des arbres, des arbres et rien d'autre que des arbres. Quelque part, cela lui rappelle les nombreuses balades qu'il avait l'habitude de faire quand sa grand-mère adoptive lui demandait de promener Krypto. Il s'arrête inconsciemment de marcher, le temps de songer à ce que sa famille terrienne est devenue. Il espère que Ma' n'a pas été téléportée dans cette ville dévastée ou que, dans le pire des cas, elle ait trouvé un endroit où elle serait sûre de ne courir aucun danger. Il lui faudrait trouver un moyen de s'en assurer dès qu'il en aura le temps. Ses compagnons de fortune lui ont raconté qu'une faction constituée d'humains et nommée la Résistance est la plus à même de disposer des moyens nécessaires pour localiser  quelqu'un sur ce qu'il reste de cette Londres dévastée. Il ira à leur rencontre dès que l'occasion se présentera.

Avant que cela n'arrive, il doit d'abord retrouver ceux qui se sont égarés cependant. Kon-El s'aventure un peu plus profondément dans la forêt, mais toujours aucun signe des réfugiés. S'il ne peut pas les entendre, cela signifie qu'ils sont hors de sa portée. Ou pire. Non, il préfère ne pas penser à cette option pour le moment. Il fait encore jour, alors il doit en profiter pour poursuivre ses recherches tant que la visibilité est optimale. Ce ne sont malheureusement pas les réfugiés qu'il rencontre en premier. Le premier individu humain à croiser sa route depuis qu'il a pénétré dans la zone semble être une adolescente dont certaines mèches rousses dépassent de sa capuche. Il ne sait pas exactement ce qu'elle faisait, mais toute son attention semblait être portée sur lui depuis son arrivée. Le premier réflexe de la rouquine est de se mettre en position de combat. Elle est méfiante à son égard, ce qui peut être compréhensible quand on sait que n'importe quel être vivant représente une potentielle menace sur cette Terre. Sa posture lui laisse supposer qu'elle ne vient pas du même monde que lui. Autrement, il lui aurait été impossible de ne pas reconnaître la dix-neuvième lettre de l'alphabet imprimée sur son haut. Ressembler à Superman l'aide en général à plus facilement obtenir la confiance d'autrui.

Le silence qui devient de plus en plus pesant agace le demi-kryptonien. Il tient le regard face à l'inconnue. Il se sent provoqué, comme à chaque fois que des yeux se posent de manière un peu trop insistante sur sa personne et il lui est impossible de réprimer ce désir de répondre qui brûle en lui. « Je peux savoir qui tu regardes comme ça ? » Il jette un rapide coup d’œil à son accoutrement. Pas d'armure ni d'arc, de bouclier, d'épée ou de trident à première vue. Superboy en conclut donc hâtivement que la demoiselle ne représente pas un danger. Il remarque néanmoins la blessure sur sa main ainsi que les fins filets de sang qui parsèment ses lèvres. Elle s'est battue juste avant ? « Toi, t'as pas l'air d'être une Atlante ou une Amazone. » Conner ressent son agitation grâce à son rythme cardiaque bien trop rapide pour être celui d'une personne sereine. Son cœur bat tellement fort et vite qu'il agresse limite ses oreilles, ses capacités auditives accrues sont incapables de l'ignorer. « Y'a pas de raison pour qu'on se batte du coup, toi et moi, alors range tes poings. » Le jeune Kent ne s'en rend peut-être pas compte, mais il a grandement évolué en quatre ans sur le plan psychologique. A l'époque de Cadmus, le simple fait de voir quelqu'un lui montrer le moindre signe d'hostilité l'aurait poussé à directement recourir à la violence.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMer 12 Fév - 22:50







Cela fait quatre ans…

Je restai immobile en détaillant l’homme. Mon cœur battit plus fort en reconnaissant les traits du jeune homme. Cela faisait sans doute quatre ans que je ne l’avais pas vu… Mais pour moi… il n’avait nullement changé. Je reconnaissais ses traits, sa manière d’être sa posture… Quatre ans… quatre ans que je ne l’avais pas vu… La dernière fois que je l’avais vu j’avais treize ans. Cela remontait à si loin. Je le détaillais avec attention incapable de détacher mon regard de lui. Était-ce vraiment lui ? Ou son double ? Je ne savais pas… Je ne savais et je continuai de le fixer avec attention sans savoir quoi dire ou quoi faire. Était-ce lui ? Vraiment ? Ou était-ce encore un espoir déçu ? Une fois de plus ou de moins, ce n’était pas important. Je restai surprise à sa remarque avant de me rendre compte que ça faisait presque une bonne minute que je le fixai. Je rougis jusqu’aux oreilles. Je secouai la tête.

« Toi, Projet 13. Non, je viens de Terre I. »

Je rougis à sa remarque et hochai la tête en quittant ma pose de combat. Je finis par me lécher les lèvres pour essuyer le sang avant d’essuyer ma main sur mon jean. Je finis par basculer ma capuche en arrière pour montrer enfin mon visage. Je l’observai avec attention, il n’avait pas changé, je me raclai la gorge. J’avais treize ans la dernière fois que je l’avais vu… Qu’est-ce que je pouvais dire… Je mourrais d’envie de me jeter à son cou… De lui faire un câlin… Mais je restais immobile, incapable de bouger. J’avalais ma salive.

« …J’imagine que tu me reconnais pas… Ça fait quatre ans qu’on s’est pas vu… La dernière fois qu’on s’est vu… j’avais treize ans… J’étais toute petite… »

Enfin, toute petite… c’était particulier et un peu ironique. J’étais bien sûre grande pour mon âge, je le savais, mais j’avais sérieusement poussé en quatre ans… Rien qu’en taille et en morphologie… J’avais poussé… Je fis un pas vers lui avec un petit sourire en restant très calme et en écartant les mains de mon corps pour lui montrer que je n’avais pas d’arme… Quoi que… J’étais une arme à moi toute seule et avec mes ondes je n’avais pas besoin d’armes… J’en étais une à moi toute seule. Mais ça Projet 13, puisque c'était le seul nom qu'il m'avait entendu utiliser pour le désigner, le savait. Il savait aussi qu’avec lui… j’étais aussi inoffensive, ou presque, qu’un chaton. Je mourrais d’envie de me jeter à son cou et vérifier qu’il allait bien. Mais…

« Est-ce que… tu me reconnais ? Tu sais… la p’tite rouquine… N°4… même si t’as jamais aimé m’appeler comme ça… Analia. »

Je l’observai avec attention avant de détourner à nouveau le regard pour ensuite avancer d’un pas vers lui. J’y allais tout doucement pour essayer de le mettre en confiance, c’était comme un animal sauvage, il fallait y aller doucement pour l’apprivoiser. Je voulais juste qu’il me reconnaisse… D’une manière ou d’une autre. Je le détaillai avec attention. Que pouvais-je dire d’autres ? Je voulais juste lui prouver que c’était moi.
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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMar 18 Fév - 23:28



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Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Depuis son arrivée sur Terre-IV, Conner est méfiant vis-à-vis de tout le monde. Même ceux qui ont l'air inoffensif peuvent essayer de l'attaquer à cause des agissements du Collectionneur. Personne ne veut mourir et certains sont prêts à commettre le pire pour être sûrs de survivre. Donc, quand il voit une jeune fille se mettre en position de défense dès qu'elle l'aperçoit, il ne peut que se dire que l'affrontement sera inévitable. Surtout que, d'après sa façon de se tenir, celle qui se trouve en face de lui a l'air d'avoir certaines aptitudes non-négligeables dans l'art du combat. Conner se prépare déjà à devoir faire ce qu'il pour la mettre hors d'état de nuire si jamais cela s'avère nécessaire, mais tant qu'elle ne tente rien, il ne fera rien. Son cerveau s'arrête momentanément de fonctionner quand son interlocutrice mentionne un élément de sa vie personnelle. Un élément qu'une parfaite inconnue n'est normalement pas censée savoir. Projet 13. C'est sous ce nom qu'il a passé les premières semaines de sa vie. Ses créateurs l'ont baptisé ainsi, mais il a bien vite fait de changer d'identité une fois sa liberté pleinement acquise. Le problème est que seuls ceux ayant participé à sa conception d'une façon ou d'une autre sont au courant de ce détail. La demoiselle ne doit donc pas être n'importe qui pour connaître le patronyme sous lequel Superboy est venu au monde et ce, malgré son jeune âge. C'est à son tour de se mettre sur ses gardes. Peu importe qui elle est, la rouquine est affiliée à Cadmus, il n'y a que comme cela qu'elle aurait pu entendre parler de son nom de naissance. Ses doutes sont d'autant plus confirmés quand elle déclare ne pas l'avoir vu depuis quatre ans, soit depuis l'année où il a été considéré comme une expérience réussie.

La panique laisse toutefois rapidement place à la surprise quand elle lui explique quel âge celle-ci avait lors de leur dernière rencontre. De mémoire, les seuls êtres vivants à avoir participé à son éducation sont des hommes en blouse blanche ainsi que des monstres de toutes les tailles et à l'apparence de singes difformes. Ce n'est qu'en entendant son prénom que les souvenirs lui reviennent. Une autre personne ayant ouvert les yeux pour la première fois dans les laboratoires de Cadmus. Elle aussi a reçu un simple nombre en guise d'identité. Le quatre. Néanmoins, Conner n'a jamais apprécié l'appeler ainsi, préférant utiliser le prénom que ses frères ont choisi pour elle, Analia. Après la venue au monde du Projet 13, ses supérieurs ont jugé intéressant de le faire entrer en contact avec la fratrie Jones, probablement dans l'idée de le tester, de voir jusqu'à où s'étendaient ses capacités télékinétiques et kryptoniennes. Au sein du quatuor, la benjamine est sans aucun doute la seule avec qui il a réussi à s'ouvrir un minimum. Son don lié aux ondes électromagnétiques s'est montré extrêmement utile pour évaluer les compétences du clone de Superman. Jusqu'à maintenant, il ignore comment elle s'y est prise pour percer sa carapace et devenir le seul lien positif qu'il s'est forgé au cours de ses premières semaines d'existence. Il regrette de ne pas avoir réussi à l'emmener avec lui lors de sa rébellion, mais le souci était qu'Analia était beaucoup plus attachée que lui à l'habitat qui les a vus naître. La différence entre eux deux réside dans le fait que l'un est toujours resté indomptable, là où l'autre s'est dit qu'il lui était préférable de se plier aux exigences de ses chefs.

Il avance d'un pas, mais ne sait pas trop quoi faire. Auparavant, la plupart de leurs interactions consistaient à se blesser mutuellement jusqu'à ce que leurs examinateurs soient satisfaits, sauf qu(ils n'ont plus besoin de faire ça aujourd'hui. Il ne sait pas pour l'adolescente, mais Kon-El, lui, est libre de faire ce qu'il veut, rares sont ceux qui arrivent à lui imposer quelque chose. Il a plus envie de discuter que de se battre pour l'occasion, parce qu'il y a des tas de sujets sur lesquels il aimerait discuter avec elle. Ils ont énormément de temps à rattraper. « Cadmus a tout bonnement disparu après mon évasion, ils ont dû préférer s'enfuir plutôt que de devoir rendre des comptes à la Ligue de Justice. » Ce qui n'est pas bien surprenant pour quiconque sait qui était à la tête de l'entreprise. Bien entendu, ils ont embarqué toutes leurs expériences avec eux, dont Analia. « Honnêtement, je ne pensais pas te recroiser un jour. » Isolés dans une forêt, sur un monde qu'ils n'ont jamais demandé à connaître. « Et encore moins dans de telles conditions. » Comme quoi il pourra dire que les manigances de Brainiac n'ont pas eu que du mauvais quand il retournera sur Terre-I. Il la détaille du regard de haut en bas, c'est fou comme elle a changé depuis la dernière fois. Le jeune justicier dépose une main sur sa chevelure rousse, en guise de geste maladroit d'affection, et se penche très légèrement vers l'avant. Il lui fallait se courber bien plus pour être en mesure de réaliser une telle action à l'époque. Heureusement, il reste quand même plus grand qu'elle malgré le temps qui s'est écoulé, sa fierté est préservée. « Bon sang, comment t'as pu grandir comme ça en quatre ans ? » Contrairement à elle, Conner, lui, n'a que très peu changé, la faute à sa constitution si particulière, même pour un kryptonien. Ce dernier vieillit naturellement de manière plus lente qu'un humain normal et les manipulations de Cadmus pour sa conception n'ont fait qu'accentuer ce phénomène.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMer 19 Fév - 9:58







Cela fait quatre ans…

Je restai immobile le cœur battant… Est-ce que Projet 13 me reconnaissait ? J’avais tellement changé… Qu’est-ce que je devais faire ? Allais-je devoir le convaincre que c’était moi ? Je me souvenais encore bien de nos entraînements… Le nombre de fois où il m’avait projeté contre les murs ou dans les airs à coup de poing… Je ne lui en avais jamais voulu… On s’entraînait ainsi parce qu’on était obligé… Et puis moi aussi je lui avais fait du mal… Quand il avait fui, je me souvenais d’avoir hésité en le voyant me hurler de venir. Et de l’autre côté j’avais entendu N°1 me hurler de venir. Et j’avais eu tellement l’habitude de réagir à la voix de N°1, et il me rabâchait tellement que dehors, le monde c’était de la merde. J’avais eu peur. Peur de la liberté que m’avait proposé Projet 13. J’avais posé ma main sur le mur et j’avais commandé que le rideau de fer tombe pour protéger mon ami. Et je me souvenais d’avoir dit « Vis pour moi. ». J’étais sûre qu’il ne l’avait jamais entendu. Puis j’étais allée rejoindre mes frères. Parce que j’avais été trop lâche pour fuir. Et je m’en voulais encore après quatre ans.

Je le vis brusquement saisir la situation. Qui j’étais. Et mon cœur s’apaisa dans ma poitrine. Il m’avait reconnu. Projet 13 m’avait reconnu. Je hochai la tête en l’écoutant sagement, pas étonnant alors qu’on soit partit si brusquement. Je me souvenais bien qu’on soit partit d’un coup, comme ça… Et jamais plus je n’avais vu dans la vraie vie Projet 13 ou Superboy avec son nom de super-héros. Évasion… C’était bien le mot qu’il fallait employer. Je répondis tout doucement.

« Maintenant on est dans un laboratoire à Metropolis… »

Loin de tout, à l’écart. Quoi de plus logique qu’un laboratoire là-bas ? La ville de l’évolution. Elle était belle l’évolution de l’humanité quand on me regardait. Je ris doucement à sa remarque. C’était une caractéristique chez moi : je pouvais passer du rire aux larmes en quelques battements de cœur. Tout comme je pouvais passer de longs instants dans la contemplation et dans mes pensées sans presque bouger. Je secouai la tête tout doucement chassant mes cheveux de mon visage.

« Moi je te regardais… Les nouvelles, Superboy… Tout ça. Je regardais ce que tu devenais de loin. Je me suis toujours dis que tu m’avais oublié… Et qu’au moins tu étais heureux dans ta vie. Et c’était ça le plus important. N°1 lui détestait que je fasse ça. »

Je sentis mon cœur battre un peu plus fort quand il posa sa main sur ma tête. J’avais un vrai besoin en contact social, tout en ayant un besoin d’isolement, mais j’adorais le contact physique, tout cela. Les câlins. Une vraie petite fille sur ce point. Je souris quand il se pencha un peu pour qu’on soit au même niveau. Avant il devait plier les genoux, mais j’avais bien grandi. Mon sourire se fit un peu plus triste à sa remarque.

« On me laisse pas trop le choix. Je suis censé être, le plus rapidement possible, opérationnelle, alors j’ai beaucoup grandi par qu’on me l’a demandé. »

Je n’avais pas réellement besoin d’expliquer avec lui. Il connaissait la vie dans le laboratoire, les tests, les injections, les repas entièrement constitués de nutriment ressemblant à du pâté de coton, les tests, les entraînements avec juste une limite de rester en vie… Tout cela, je n’avais pas besoin de lui raconter. Il connaissait aussi les exigences du programme et… l’inhumanité des scientifiques. C’était jamais assez pour eux. Je ne résistai pas et enroulai mes bras autour de Projet 13 pour le serrer contre moi, même s’il était toujours plus grand. Je souris avant de le lâcher pour ne pas le gêner plus que ça.

« Dis, au vu de ta tête, t’as pas aimé que je te rappelle le nom que tu avais quand on s’est connu. Tu as choisi un prénom du coup ? Ou tu veux que je t’appelle Super Boy ? »

Je me doutais que se faire appeler Projet 13… C’était pas son truc. N°1 c’était l’inverse. Il détestait que je l’appelle Klaus. N°2 s’en foutait. Et moi… je préférais nettement Analia… Mais personne ne m’appelait comme ça en temps normal.
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Conner Kent


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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMer 26 Fév - 22:36



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Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Analia est l'une des dernières personnes que le jeune justicier s'attendait à voir sur cette autre terre. Il n'a pas sociabilisé avec énormément d'expériences à l'intérieur des laboratoires de Cadmus. La plupart des autres créations étaient dénuées de parole et ceux qui pouvaient parler ne disposaient d'aucun libre-arbitre, ils ne faisaient que répéter ce que leurs supérieurs voulaient qu'ils disent. La fratrie Jones représentait donc les seuls êtres intelligents avec qui il pouvait converser. Manque de chance, Numéro Quatre est la seule du quatuor qu'il a réussi à apprécier. Cela ne l'empêche néanmoins pas d'avoir eu beaucoup de mal à la reconnaître tant celle-ci a grandi en quatre ans. Pour quelqu'un avec une vie aussi mouvementée que la sienne, cela représente une éternité. Son visage peu expressif ne le montre peut-être pas, mais il est extrêmement rassuré de savoir que rien de mauvais ne semble être arrivé à la rouquine durant tout le temps où ils ne se sont pas vus. Conner se souvient lui en avoir voulu quand il lui a tendu la main pour qu'elle prenne la fuite à ses côtés, mais qu'elle a préféré rester auprès de ses frères. Maintenant qu'il a tissé des liens et sait enfin ce que cela signifie d'avoir un foyer, il comprend mieux sa décision. Lui-même serait incapable d'abandonner ses amis de la Young Justice si cela pouvait lui permettre de gagner sa liberté. Il demeure tout de même étonné d'être resté dans un coin de la tête d'Analia malgré toutes ces années. Il n'a pas dû être bien difficile pour elle de le reconnaître quand il s'est dévoilé au grand public en tant que Superboy. « C'est difficile de t'oublier, tu es l'une des toutes premières personnes que j'ai rencontrées dans ma courte vie. » Et la première dont il n'a jamais envie d'arracher la tête, qui plus est. « Je me souviens absolument de tout, de nos entraînements, de nos conversations et même du reste de ta famille. » Parmi les quatre Jones, le premier était celui l'énervait le plus. Un toutou aux ordres de Cadmus, Numéro Un représentait tout ce que Kon-El refusait et continue de refuser d'être. Il n'est même pas étonné de savoir que l'aîné de la fratrie ait interdit à sa sœur de suivre ses péripéties. « Ton grand-frère, lui par contre, j'aurais bien aimé l'oublier. Il a toujours l'air aussi casse-pieds, visiblement. » Conner ne fait aucun effort pour dissimuler son mépris à l'encontre de Klaus, les deux s'entendent comme chat et chien, son interlocutrice le sait très bien. Alors pourquoi jouer les hypocrites ?

Ses traits se font un peu moins joyeux quand elle lui explique brièvement le traitement que Cadmus lui a forcée de subir. Il ne peut qu'éprouver de l'empathie par rapport à ce qu'elle a vécu, parce que cela lui est arrivé également. Enfin, ils ne subissaient pas exactement le même calvaire. Son corps a lui était déjà considéré comme " parfait ", dans le sens où il possédait les caractéristiques demandées dès le départ. Ce qui donnait le plus de fil à retordre aux scientifiques, c'était son caractère qu'ils n'avaient jamais réussi à dompter. Ils avaient essayé de le conditionner mentalement à l'aide des Génomorphes, mais rien n'y faisait, il était bien trop rebelle pour eux. Son tout premier signe d'indépendance, il l'a pris en choisissant lui-même son prénom de Terrien. « Conner. Tu peux m'appeler Conner. » Il ne préfère par divulguer son nom de famille pour l'instant. Après tout, il n'est pas le seul membre de la famille " Super " à le porter. Il a conscience des dangers qu'il prend en lui révélant une partie de son identité, c'est pour cela qu'il refuse de partager celle des autres reliés à lui par le sang sans leur accord. « Projet 13, c'est le nom que ces ordures de Cadmus ont donné à leur arme. Sauf que je ne suis plus une arme, je ne dois des comptes à personne. » Rares sont les figures d'autorité capables de lui imposer leur volonté sans qu'il ne montre le moindre signe d'opposition. A l'heure actuelle, il n'y a peut-être que Martha qui peut se vanter d'être en mesure de hausser le ton sans qu'il ne proteste. Sinon, Kon-El a la fâcheuse tendance à n'en faire qu'à sa tête, quitte à outrepasser les mises en garde de ses proches et de très souvent le regretter par la suite. « Je préfère quand même que tu m'appelles Superboy quand je porte ce costume, par souci de sécurité. Je peux te faire confiance pour garder ce secret ? » Au vu du cercle qu'Analia fréquente, cette demande est d'autant plus légitime. Il imagine sans mal que certains hommes en blouse blanche seraient prêts à payer très cher pour récupérer le projet qui leur a filé entre les doigts et retrouver grâce aux yeux de Luthor. Il leur serait d'autant plus facile de s'en prendre à lui s'ils savaient que Numéro Quatre connaissait son identité secrète. « Le laboratoire dans lequel tu résides, il leur appartient, n'est-ce pas ? Tu continues de travailler pour eux ? » La déception se fait clairement entendre dans sa voix. Nul besoin d'expliquer qui ce fameux " eux ", il n'y a qu'un seul groupe de scientifiques fous qui convient à cette description. « Ils continuent de te charcuter pour " t'améliorer " et tu vas me dire que tu es heureuse comme ça ? » Cette conversation, ils l'ont déjà eue il y a longtemps, mais Conner ne peut s'empêcher de relancer le débat. Il est choqué de l'entendre parler de sa condition comme s'il s'agissait d'une fatalité, comme si le résultat resterait le même, peu importe ce qu'elle tenterait.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyJeu 27 Fév - 9:32







Cela fait quatre ans…

Je rougis jusqu’aux oreilles quand il affirma qu’il était difficile de m’oublier. Boh… Un peu quand même. J’étais pas si extraordinaire. Je souris doucement à sa remarque. Il y avait bien sûr tous les scientifiques et mes frères. Mais j’avais tout de suite senti qu’ils ne comptaient pas trop dans les rencontres ces derniers. Peut-être parce qu’ils parlaient de personnes qu’il appréciait réellement ? Je ne savais pas trop… Du reste de ma famille… N°1, N°3… À cette période, N°2 n’était pas là. Je grimaçai quand il évoqua son… sa répulsion pour N°1… Je me souvenais très bien aussi des engueulades et qu’ils étaient presque venus aux mains. Casse-pieds ? Je me massais la nuque avec gêne. J’aimais N°1… C’était mon frère, il était protecteur, casse-pied, c’était plus compliqué à dire.

« Il est sévère on va dire. C’est toujours compliqué avec lui quand je commence un peu à me lier parfois avec des gens à l’extérieur. »

Je repensais à Wally qui était là actuellement. Qu’est-ce qu’il ferait N°1 s’il savait la situation de N°2 et la mienne ? J’étais presque sûre qu’il serait en colère d’une manière ou d’une autre. Conner. C’était un joli nom. Je souris en l’écoutant. Mais je devrais me contenter de Superboy. Je pouvais le comprendre bien sûr. Il était dans le même cas que moi. Je hochai tout doucement la tête.

« Va pour Superboy. Ça te correspond bien. Mes lèvres sont closes. »

Nul secret ne sortirait de mes lèvres. Je l’observais avec attention, moi c’était N°4 mon identité. Il avait été le tout premier dans la base à m’appeler Analia. Normalement personne d’autre ne le faisait, ça rendait N°1 fou de rage qu’il m’appelle Analia. Lui il tenait à mon numéro. Moi… Moi je savais pas. J’aimais les deux, mais je savais très bien que je ne pourrais jamais réellement exister en tant qu’Analia, à jamais je serais N°4. Je baissais les yeux face à l’accusation de Superboy.

« Oui…On est à Metropolis. C’est un énorme truc labyrinthique. En plus c’est surtout en sous-sol. Je ne travaille pas encore pour eux… Je suis toujours en formation. »

Je n’étais pas rentable. Pas encore, je le savais très bien. Je rentrais la tête dans les épaules face à l’agressivité de Conner. Il avait raison bien sûr. Je ne pouvais pas dire que j’étais heureuse là-bas. Pas du tout même, mais je n’avais nulle part où aller. Je soufflais tout doucement :

« Tu sais aussi bien que moi… Que ça vaut mieux pour tous que je reste confinée… Je suis dangereuse, de toute manière dehors… tu voudrais que j’aille où ? Waller préférait me voir morte que libre. Non, non je suis pas heureuse… Mais c’est plus sûr pour tout le monde que je reste enfermée. »

Je me massai à nouveau la nuque. Il savait très bien que je faisais des crises de nerfs plus que violentes. Quand il était là, j’en faisais bien plus que maintenant, moins puissante parce que j’avais moins de pouvoir, mais bien plus souvent. Et lui il était parfaitement capable de me calmer, avant et après lui… C’était très rare qu’on m’apaise autrement que par une raclée et une injection de calmant. Mes crises étaient plus rares, mais bien plus violentes. Mon contrôle sur mon pouvoir s’était affiné et sa puissance avait augmenté. Je levai les yeux vers Superboy.

« Tu le sais que je suis dangereuse, on s’est entraîné assez de fois l’un contre l’autre ou l’un avec l’autre pour connaître mes pouvoirs. Et ils sont devenus plus puissants aujourd’hui. Tu m’imagines lâchée dans la nature, en pleine ville ? Tu sais très bien que personne voudrait d’un monstre comme moi dans son équipe. »

Je n’avais pas de problème à me considérer comme un monstre, je savais très bien ce que j’étais. Une monstre de puissance juste sous forme humaine. Il n’y avait pas véritablement à avoir honte, il fallait… simplement assumer. Je soutiens le regard de Conner avec une infinie tristesse. Il était bien plus humain que moi, jamais je ne serais capable d’être comme lui. Je soupirais un peu.

« Ils ne modifient pas mon corps, ils font juste des injections de toxines pour m’obliger à produire des anticorps tout ça… Le plus éprouvant c’est quand ils m’injectent la toxine de la peur. »

J’eus un frisson de mal-être quand je repensais à ces séances, mais encore une fois je n’avais pas le moindre mot à dire de ce côté-là. J’en avais fait petite des colères pour ne pas subir les injections. Ça n’avait jamais fonctionné.
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Conner Kent


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Age du personnage : Six petites années d'existence pour un corps que tous jugeraient vieux de vingt-quatre ans
Ville : Smallville, petite bourgade ennuyeuse qu'il a appris à aimer avec le temps. Rhode Island devient son second foyer quand le besoin d'action se fait beaucoup trop ressentir.
Profession : Les véhicules à deux roues, les tracteurs et les voitures n'ont aucun secret pour lui, c'est en les rafistolant qu'il gagne sa vie.
Affiliation : Young Justice
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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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Situation Maritale : Célibataire et ça lui convient parfaitement. Y a quand même cette martienne aux cheveux roux qui traîne un peu trop souvent dans son esprit, mais ça ne veut rien dire.









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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptySam 14 Mar - 13:54



cela fait quatre ans...

Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊


« Tu n'es pas un monstre, Analia. » Il insiste bien fort sur le dernier mot. Parce que si elle était réellement un monstre comme elle le pensait, elle n'aurait pas de prénom. Il comprend bien évidemment d'où proviennent ses inquiétudes, il a eu les mêmes auparavant. L'impression de ne pas être comme les autres, de vivre des choses que le reste du monde est incapable de réaliser, ... Il sait très bien ce que cela fait. Analia a raison, ils se sont suffisamment combattus l'un l'autre pour qu'il sache à quel point les dégâts qu'elle pourrait réaliser seraient énormes si elle n'était pas correctement prise en charge. Elle se trompe cependant en s'imaginant que Cadmus était la seule institution qui accepterait de s'occuper d'elle. « Je peux t'aider. Enfin, je connais des gens qui sauront quoi faire. » Depuis l'explosion de l'accélérateur de particules, STAR Labs s'occupe d'un bon nombre de méta-humains aux pouvoirs qui pourraient s'avérer dangereux s'ils n'étaient pas correctement pris en charge. Le cas d'Analia ne leur serait pas étranger. Ils ne sont pas sa seule option, il lui est toujours possible de se tourner vers la Ligue  de Justice également. Ces derniers disposent d'un large réseau de connaissances et l'une d'entre elles disposera probablement des ressources nécessaires pour améliorer les conditions de la rousse. Plus que ses pouvoirs, Conner a l'impression que ses problèmes sont principalement psychologiques. La mauvaise image qu'elle a d'elle l'empêche de réaliser le nombre d'occasions d'améliorer sa vie qu'elle refuse involontairement de saisir. Les vieux justiciers ne sont pas forcément les mieux placés pour l'aider à s'accepter. « Si tu as suivi mes aventures, tu dois connaître mes équipiers, pas vrai ? Certains d'entre eux possèdent des pouvoirs aussi difficiles à contrôler que les tiens. Ils ont pourtant réussi à trouver leur place et je suis sûr qu'ils feront de leur mieux pour te prouver que toi aussi tu en es capable. » Les menaces potentielles ne manquent pas au sein des Teen Titans et de la Young Justice. Raven est une passerelle vivante vers la Terre pour son père et sa soif de conquête, Impulse a déjà déraillé au point de modifier la réalité toute entière et Jinny se balade avec un coffre dont elle ne connaît pas le contenu. Tous arrivent mener un vie plus ou moins normale tout en sachant que la moindre perte de contrôle de leur part pourrait avoir des conséquences désastreuses. Si eux le peuvent, pourquoi l'adolescente en face de lui ne le pourrait pas ?

Le demi-kryptonien a appris à gérer sa colère avec le temps, mais il lui arrive encore assez souvent de la laisser éclater quand il se sent un peu trop contrarié. Son interlocutrice corrige ce qu'il a déclaré en lui expliquant que ses supérieurs ne changent rien à son physique et se contentent " simplement " d'introduire diverses toxines, dont celles de l’Épouvantail, dans son organisme. La frustration le fait fissurer le sol en frappant du pied et le faible tremblement qui s'ensuit fait fuir le petit groupe d'oiseaux qui résident dans les arbres aux alentours. « Ouvre les yeux, bordel ! Tu ne vois pas qu'ils te traitent comme un objet ? » Les deux enfants de Cadmus ne sont pas reliés par le sang. Pourtant, Kon-El a le sentiment de comprendre ce que cela fait d'avoir une petite-sœur quand ils discutent ensemble. C'est peut-être pour cela qu'il prend la situation de Numéro Quatre autant à cœur alors qu'il n'est pas réellement concerné. Peut-être se verrait-elle différemment s'il avait été plus présent pour elle, s'il avait insisté pour qu'elle s'échappe avec lui. Il est cependant trop tard pour éprouver des regrets. « Tu penses vraiment qu'ils te garderont enfermée toute ta vie ? Tu ne veux faire de mal à personne, mais c'est exactement ce qu'il se passera dès que tu auras terminé ta formation. Tu n'as qu'à demander à ton frère ce qu'ils te forceront à faire et tu verras si rester auprès d'eux te rend réellement moins dangereuse pour les autres. » Les dommages que la rousse est capable de causer avec une seule attaque n'étaient déjà pas négligeables à l'époque, alors il n'ose même pas penser à ce qu'elle pourrait faire maintenant. Dans tous les cas, il doute que l'ARGUS la déploie pour des missions humanitaires. Oh non, elle doit s'attendre à devoir arracher froidement des vies ou à commettre des actes encore plus irréparables sous prétexte que tout ceci est fait pour le bien du pays. Elle ne s'en est peut-être pas encore rendue compte, mais ce n'est qu'une question de temps avant que ceux sont censés protéger les autres de ses pouvoirs ne lui donnent l'ordre de les blesser, ou pire.

Son regard se fait insistant, il faut qu'elle prenne conscience des manipulations qu'elle subit avant qu'elle ne finisse comme son frère. Numéro Un est un cas perdu à ses yeux, mais il sent que la benjamine de la fratrie Jones peut encore être sauvée. « Est-ce qu'ils savent où tu te trouves actuellement ? » Toutes les personnes originaires de Terre-IV ont été dispatchées un peu partout sur New Themyscira et il ne serait pas étonnant que ses chefs aient perdu sa trace. « Tu as peut-être là l'unique occasion de t'affranchir de leur emprise sans qu'aucun soldat ne puisse t'arrêter et sans que tu n'aies à blesser qui ce soit. » Il suffit qu'ils ne se quittent pas et rejoignent les autres justiciers ensemble afin que, quand ils reviendront sur leur monde natal - ce qui arriverait forcément, il en est convaincu - les scientifiques qui la surveillent soient incapables de la reprendre. Mais ça, ce n'est possible que si la principale concerné y met du sien.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptySam 14 Mar - 15:12







Cela fait quatre ans…

Je baissai les yeux devant Superboy. Il avait beau le dire, je connaissais qui j’étais, je savais ce dont j’étais capable. Peut-être n’étais-je pas un monstre en temps normal… Mais…

« Tu sais très bien de quoi je suis capable quand je suis furieuse, Superboy. »

Dans cet état, je ne retenais rien, pas mon pouvoir, pas ma fureur… Et je détruisais tout. Le pire était les crises de nerfs. Je vidais tout et après je restais prostrée dans un coin à retrouver mon calme et mon énergie. Je ne dis rien de plus en observant Conner sans plus savoir quoi dire. Il connaissait des gens pour m’aider ? Techniquement… ARGUS savait aussi comment faire pour me contrôler. Je me massais machinalement le bras, là où on plantait l’aiguille pour les injections. Je souris à sa remarque avant de rire doucement.

« Oui, je les connais bien. Je ne pense pas les connaître autrement que sur les articles. »

Et les critiques d’ARGUS bien sûr. Mais c’était totalement autre chose. Je sursautai lorsqu’il frappa le sol. Je vis les fissures se propager sur le sol. Depuis quand il faisait des ondes de choc ainsi ? Sympa. J’eus un très léger sourire avant de rentrer ma tête dans mes épaules à sa remarque. Non ! Je savais très bien qu’ils me voyaient comme une arme ! Et que c’était seulement une arme ! Rien d’autre ! Je le fixai, je savais très bien… que lorsque j’aurais fini ma formation je serais sur le terrain. Je baissais les yeux.

« Je sais que je ne suis qu’une arme à leurs yeux. Je sais ce qu’il peut se passer sur le terrain… »

J’y allais parfois, pas souvent !, mais j’y allais. Et j’avais peur de ce qu’on pouvait m’obliger à faire. Mais en même temps je ne pouvais pas faire grand-chose d’autre…J’avalais ma salive à sa remarque. Je cillais à sa remarque. Ça me semblait un rêve ce qu’il me disait… Mais, malheureusement…

« N°2 est là. Je ne crois pas que N°1 oui… Mais lui oui, et… S’il est là, et que je ne reviens pas… »

Je ne finis pas ma phrase. Je haussais simplement les épaules sans rien dire de plus. Si je ne revenais pas N°2 allait partir à ma recherche et à notre retour sur Terre ARGUS serait prévenu. Et là… ça serait plus que la merde. Encore plus que si je restais sagement à ma place. Je repoussai mes cheveux en arrière. Je levai les yeux vers le ciel.

« Puis si je reviens pas, tu connais N°1, il va pas l’accepter et pas sûre que tes amis m’acceptent. Puis avec ça, il suffit qu’une personne le voit et là. »

Je lui montrai le dos de mon oreille où on avait tatoué mon Numéro. Je fixais Conner.

« Oui ! Je sais c’est comme avec des bêtes. »

Je m’arrêtai brusquement avant de me tourner en fronçant les sourcils. J’avais entendu un drôle de bruit. Comme une patrouille… J’observai Conner.

« T’as entendu ? »

J’avais l’impression que nous étions de retour au centre d’entraînement et que là nous allions devoir faire équipe. Comme avant. Si c’était bien ce que je pensais.Une patrouille d’amazone. En tout cas, ce n’était pas du tout des gens de mon groupe.
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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMer 18 Mar - 20:47



cela fait quatre ans...

Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Malgré toute la rage que le clone ressent à chacune des excuses que Numéro Quatre trouve pour éviter de suivre ses pas et s'affranchir des scientifiques qui jouent avec elle, il ne peut s'empêcher d'être triste au fond de lui. Elle lui rappelle ce qu'il aurait très bien devenir s'il était resté à Cadmus à la place de se révolter. Quelqu'un rêvant de liberté, mais qui a peur des répercussions que cela pourrait avoir s'il l'obtenait. Le jeune justicier ne s'en était jamais inquiété parce qu'être libéré de ses chaînes primait sur tout. Même s'ils proviennent des mêmes laboratoires, Analia et lui n'ont pas grandi de la même façon. Elle a eu le temps de se construire des attaches là-bas, elle. Lui, on ne lui a pas donné d'amis à sa naissance, et encore moins une famille, c'est peut-être pour cela qu'abandonner les laboratoires ne semble pas être la mer à boire de son point de vue. En plus, ARGUS a dû avoir tout le temps qu'il leur fait pour la conditionner en plus d'une décennie, à lui faire craindre les conséquences qu'un mauvais comportement pourrait avoir en plus de lui faire développer une grande loyauté pour Waller et ses associés. Lui forcer la main est une option qui ne lui est même pas passée par la tête, cela irait à l'encontre du précepte de liberté qu'il essaie de lui transmettre. Et surtout, il la connaît, elle serait capable de retourner chez ses tortionnaires si la décision de s'enfuir ne venait pas d'elle. Sacré dilemme, parce qu'il ne se voit pas l'abandonner à son sort une seconde fois, encore plus maintenant qu'il n'est plus le seul à pouvoir la sortir de sa condition.

L'ombre de quelques instants, les déclarations de l'adolescente le projettent dans le passé, durant la période où on les forçait à s'affronter. Oui, il sait mieux que quiconque que la mettre en colère n'est pas la chose la plus intelligente à faire. Il la croit quand elle lui dit être encore plus dangereuse maintenant, mais il serait très naïf de sa part de croire que ce détail suffirait à le démotiver. « Tu n'es pas la seule à t'être améliorée en quatre ans. » Le Conner avec qui Analia s'est entraînée n'avait que des connaissances approximatives de la télékinésie tactile. Celui qu'elle a en face d'elle est différent. Certes, ses capacités psychiques n'ont que très peu évolué depuis, mais il a développé ses dons kryptoniens sous l'effet du soleil jaune. Qui plus est, Superman l'a aidé à les exploiter de la manière la plus efficace possible, là où Black Canary l'a initié et continue de le former à l'art du combat au corps-à-corps. Il n'insinue pas forcément être capable de l'arrêter, mais il a le sentiment qu'elle le sous-estime et ça, c'est quelque chose qu'il ne peut laisser passer, question de fierté. Ou peut-être est-ce son côté Luthor qui prend le dessus et qui le pousse à refuser de reconnaître ce qu'il est incapable de faire ? Ce même côté qui l'incite à accepter tous les défis qu'on lui présente avec un brin d'arrogance, comme quand la rousse lui faire part de ses craintes si jamais son grand-frère remarquait son absence. « J'ai affronté des monstres et des criminels bien plus effrayants que ton frère. Je n'ai pas peur de lui. » Après un bref instant de réflexion, Kon-El conclut que ce n'est pas le sang machiavélique qui teinte à moitié ses cellules qui le rend ainsi, mais plutôt les enseignements qu'il a tirés de ses grands-parents adoptifs. Martha et Jonathan l'ont toujours encouragé à lutter pour les causes qu'il juge justes. Là, en l'occurrence, il trouve correcte de défendre une personne à laquelle il tient de son foyer dangereux et toxique.

Ce qui l'énerve au plus haut point, c'est qu'Analia est parfaitement consciente de ce qu'elle traverse mais ne fait pourtant rien pour que cela change. Il retient un juron de quitter ses lèvres quand elle lui montre l'inscription sur son oreille. Pourquoi ne veut-elle pas entendre raison ? " Elle est trop dangereuse ", " Numéro Un partirait à ses trousses ", " Waller ne l'accepterait ", ... Tout ce que Conner entend, ce sont des prétextes qui peinent à le convaincre de changer d'avis. Il sortira un argument, elle lui expliquera pourquoi ce serait une mauvaise idée et il trouvera encore quelque chose à dire. Ils tournent en rond pour résumer la situation. Une troisième intervention coupe heureusement (ou malheureusement vu les personnes en question ?) leur conversation. Kon-El a été beaucoup trop distrait par le refus de Numéro Quatre et n'a pas remarqué qu'un petit groupe s'approchaient dangereusement de leur position. Il ferme les yeux pour favoriser ses capacités auditives et perçoit alors plusieurs voix parlant dans une langue qu'il ne comprend pas, mais que certaines membres de son équipe ont déjà utilisée en de très rares occasions. Des Amazones arrivent. De nouveau concentré sur Analia, le clone lui tend une main. Il est toujours autant ennuyé de la savoir entre les mains d'Argus, mais il y a plus important que de mener un débat inutile actuellement. « Va falloir que tu me fasses confiance. » Le jeune Kent attend qu'elle lui donne son corps pour s'agripper à son poignet et rejoindre la branche d'arbre qui lui semble la plus solide en un saut. Les chances qu'ils se fassent repérer en étant positionné en hauteur sont plus minces. Avec un peu de chance, les feuilles les cacheront également. Il utilise ensuite sa vision télescopique pour avoir une idée approximative de leur nombre et du temps qu'elles mettront pour arriver jusqu'à eux. Ses poumons se vident dans un soupir d'agacement quand il réalise que des humains enchaînés  se trouvent avec elles, pas n'importe lesquels d'ailleurs, mais bel et bien ceux qu'on lui a demandé de rapatrier. « Je ne t'ai pas dit ce que je faisais dans cette forêt. J'étais à la recherche d'un petit groupe de réfugiés qui ont disparu. » C'est à Analia qu'il s'adresse, mais son regard reste braqué dans la direction des guerrières. « Ils ont visiblement été capturés par des Amazones. Tu fais ce que tu veux, mais moi, je vais les secourir. » La rousse n'aura qu'à se faire discrète si jamais elle manque autant de courage pour sauver d'innocents que pour s'évader de Cadmus. De toute façon, son ego le force à se convaincre que son seul talent fera l'affaire. C'est tout du moins ce qu'il espère avant de quitter la branche et de faire barrage aux Amazones.

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Dernière édition par Conner Kent le Jeu 19 Mar - 13:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMer 18 Mar - 21:44







Cela fait quatre ans…

Je souris tendrement à sa remarque et viens lui caresser, avec toute la tendresse du monde, la joue.

« Je sais que tu es devenu très fort Superboy. Bien plus que je ne le serais jamais. »

Je ne dis rien quand il parla de N°1. Passerais-je pour lâche si moi je lui disais que j’en avais peur de mon frère ? Je n’avais pas peur de beaucoup de chose, mais j’avais peur de N°1. Au fond de moi il me faisait peur, il me terrifiait. Qui que je fasse, j’en avais peur au fond de moi. Mais je ne dis rien et je sortis les excuses habituelles. J’avais peur de moi, je baissai les yeux.

« Et est-ce que ces ennemis étaient plus effrayants que moi en colère ? »

J’avais peur de moi. Peur de ce que j’étais capable de faire ou de libérer comme pouvoir. Jusqu’où je pouvais me déchaîner, il valait mieux que je reste enfermée. Et pourtant c’est pas l’envie qu’il me manquait, de fuir, d’avoir ma vie. Je soupirais avant de passer une main dans mes cheveux en sentant l’agacement de Conner.

« Toujours les mêmes excuses… je sais… Mais… »

Le bruit me fit m’arrêter. J’observai Conner qui écoutait et je n’hésitais pas une seconde et lui donnais ma main lorsqu’il me tendit la sienne.

« Je te fais toujours confiance. »

Je ne mentais pas. Je lui faisais une confiance aveugle. Je le laissais me mener dans les arbres et je me penchais légèrement pour voir ce qu’il se passait en dessous. Ouais, ce n’était pas encore cela la vision, Conner semblait savoir ce qu’il faisait. Il semblait agacer. Je l’écoutais et hochais sagement la tête. Je souris doucement à sa remarque.

« Compte sur moi pour t’aider. »

Je n’avais pas besoin de lui pour savoir quoi faire. J’affrontais toujours, j’essayais de protéger les autres. Je passai en quelques secondes sur mes pouvoirs. Ondes lumineuses oui je pouvais les utiliser, ondes de choc mais uniquement sur les ennemies, ondes sonores… je ne pourrais pas les utiliser d’une manière ou d’une autre. J’allais tuer tout le monde. Ou les ondes électromagnétiques ? Je touchais mon portable dans ma poche. J’allais pouvoir faire quelque chose. Je détournais aussitôt les ondes lumineuses de mon corps en voyant le nombre d’amazones arriver. J’allais encore devoir expliquer pourquoi je n’avais plus de portable… Je souris à Conner avant d’effacer mon visage avant de bondir au sol en absorbant les ondes sonores. Silencieuse… Je regardais Conner attaquer en premier avant de former des gants électromagnétiques par mon portable que j’avais grillé. Je passai brusquement sous l’attaque de Conner avant de poser ma main sur l’armure de l’amazone. C’était beau les éclairs, surtout quand brusquement il n’y avait pas de raison.

Otage. Je le vis du coin de l’œil. L’une des amazones en avait attrapé quelques-uns. Je glissai un regard à Conner avant de glisser les ondes lumineuses dans ma main en une longue épée. Je la fis tourner entre mes doigts machinalement avant d’esquiver un coup d’une autre et briser son épée d’une onde de choc. J’observai d’un coup d’œil Conner avant de détourner les ondes lumineuse du soleil pour le renforcer lui avec un fin sourire. Je savais ce qu’il fallait pour l’aider.

« Vas-y Superboy ! »

Soit le Héros que je ne serais jamais.
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Conner Kent


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Age du personnage : Six petites années d'existence pour un corps que tous jugeraient vieux de vingt-quatre ans
Ville : Smallville, petite bourgade ennuyeuse qu'il a appris à aimer avec le temps. Rhode Island devient son second foyer quand le besoin d'action se fait beaucoup trop ressentir.
Profession : Les véhicules à deux roues, les tracteurs et les voitures n'ont aucun secret pour lui, c'est en les rafistolant qu'il gagne sa vie.
Affiliation : Young Justice
Compétences/Capacités : Cela fait quatre ans… 1deef39bf7c79f48509c85709f6c6e69

Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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Situation Maritale : Célibataire et ça lui convient parfaitement. Y a quand même cette martienne aux cheveux roux qui traîne un peu trop souvent dans son esprit, mais ça ne veut rien dire.









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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyDim 22 Mar - 17:11



cela fait quatre ans...

Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Un sourire à peine perceptible habille les lèvres du Projet 13 après avoir entendu qu'Analia lui prêterait main forte dans son offensive. Il s'y attendait un peu, à vrai dire, il ne lui en avait fait la proposition que pour la forme. D'ordinaire, Conner éprouve une certaine méfiance à l'égard des partenaires avec qui il n'a pas l'habitude de travailler. Non pas qu'il doute forcément de leurs compétences, mais plutôt que certains mécanismes ne sont pas automatiques avec des alliés moins récurrents. Ce n'est pas le cas avec Analia, heureusement. « C'est la première fois que l'on se retrouve dans la même équipe, toi et moi. » Remarque-t-il avec un brin d'amusement et de nostalgie. Il n'a jamais aimé blesser son interlocutrice sous les ordres d'hommes en blouse blanche par le passé, mais il faut tout de même admettre qu'ils ne seraient peut-être pas aussi proches s'ils n'étaient pas passé par ces épreuves-là. D'aussi loin qu'il s'en souvient, les individus qui supervisaient leurs entraînements communs ne les avaient jamais mis dans le même camp, ils ont toujours dû se battre l'un contre l'autre. L'avantage de cela est que chacun connaît déjà les limites et le style de combat de l'autre alors qu'ils n'ont jamais collaborer ensemble. S'il ne s'est pas soucié d'elle en sautant, c'est parce qu'il sait qu'il n'a pas besoin de surveiller ses gestes et non parce qu'il se soucie peu de son sort. Le demi-kryptonien peut se donner au maximum sans devoir constamment garder un œil sur Numéro Quatre, elle arrivera parfaitement à se débrouiller seule. Être au courant de la façon respective de chacun de se défendre leur permettra de mieux coordonner leurs attaques également.

Un otage reconnaît Superboy et crie de joie quand il fait son apparition aux côtes de son équipière de fortune. Les Amazones ne tardent pas à brandir leurs épées et leurs lances, comprenant aux réactions de leurs prisonniers que les deux nouveaux arrivants ne les laisseront pas passer sans avoir leur mot à dire. Le choc se lit dans leur regard du clone lorsqu'il réalise que les réfugiés qu'il est venu chercher sont enchaînés. L'un d'eux se débat et l'une des guerrières n'hésite pas à le mettre violemment à terre pour le calmer. Deux d'entre elles chargent vers le duo et Conner fait de même. Cette confrontation ne pourra malheureusement se terminer que d'une seule façon, avec l'un des deux camps à terre. Ses précédents échanges avec certaines de leurs sœurs lui ont fait comprendre que la discussion était un concept inconnu à leur culture. Celles qui jouent la carte de l'isolationnisme sur Terre-I sont ici de terribles conquérantes. S'il veut gagner, il va devoir se montrer aussi brutal qu'elles, si pas plus. Son nombre d'options est également plus restreint que le leur puisque tuer est un choix qu'il n'a même pas pris la peine de considérer. Brainiac peut le mettre dans toutes les conditions qu'il souhaite, jamais il n'obligera le demi-kryptonien à empiéter sur ses valeurs. Aucune des facultés qu'il maîtrise actuellement n'a pour utilité première d'immobiliser une cible sans devoir passer par le combat rapproché. Intérieurement, ce dernier se maudit de ne pas encore disposer de son souffle de glace. L'affaire aurait été réglée en deux temps trois mouvements avec ce pouvoir à portée de main. Il lui aurait suffi d'asperger ses ennemies d'air frais pour toutes les congeler. Ils régleront ça avec la force brute, comme toujours.

Le coup de poing qu'il cherche à porter est bloqué, mais loin d'être perturbé comme il devrait l'être, Conner esquisse un sourire. La diversion a fonctionné. « J'ai beau cracher tout mon venin sur Cadmus, je suis obligé de reconnaître qu'ils savent former les leurs. » Complimente-t-il en observant Analia délivrer sa décharge électrique l'instant d'après. Les méthodes utilisées par ceux qui l'ont créé ne lui plaisent pas, mais les résultats n'en restent pas moins concluants comme vient de le prouver sa partenaire. Se fier à son jeune âge pour évaluer sa dangerosité est une erreur à ne surtout pas faire. Superboy peut paraître plus vieux qu'elle, mais c'est pourtant bien la benjamine de la fratrie Jones qui est la plus âgée et potentiellement même la mieux formée des deux. Dix-sept ans d'existence et d'entraînement rigoureux contre quatre petites années à apprendre sur le tas. Faites vos calculs. Ils n'ont pas besoin de plus qu'un simple échange de regards pour planifier leurs prochaines actions. Leur arracher les otages reste la priorité. Le clone suit son alliée et se fraie difficilement un chemin à travers celles qui lui barrent la route. De nombreuses entailles viennent bientôt décorer sa tenue tandis qu'il grogne une nouvelle fois. Il ne sait pas si Analia l'a remarqué ou si elle a agi par pur instinct, mais le petit boost de puissance qu'elle lui procure temporairement est plus que bienvenu. Il surprend l'une des Amazones de vitesse et en profite pour lui décocher un crochet du droit qui l'envoie valser sur l'une de ses sœurs. Un bref coup d’œil est adressé à la rousse durant les quelques micro-secondes de répit que son attaque a provoqué. « Bien joué. » Kon-El fait désormais office de rempart entre les réfugiés et celles qui les ont capturés et ça, il ne le doit qu'à l'autre création de Cadmus. Pas mal pour leur toute première association, pas vrai ?

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyDim 22 Mar - 17:57







Cela fait quatre ans…

Je restais muette à la remarque de Conner, laissant juste un petit sourire étirer mes lèvres. On pouvait dire beaucoup de chose sur Cadmus… Mais ça j’étais une arme plus qu’efficace… Je préférais éviter de rappeler ce statut la à Conner. Nulle doute qu’il serait furieux. Puis nous avions autre chose de bien plus urgent à faire. Je gonflai ses pouvoirs en le suivant pour éliminer les Amazones. Nous n’avions pas le temps à perdre. Et il était drôlement puissant, je souris en le voyant faire. J’avais confiance en lui pour réussir, je n’avais aucune difficulté à l’aider. À force de s’affronter, j’avais appris ses points forts et faibles. Alors je savais quoi faire pour l’aider. Et il en restait debout après son coup. Nous ne pouvions pas les laisser repartir. Mais au moins j’avais le champ libre. J’inspirais profondément et rejetais les épaules en arrière. Conner connaissait que trop bien.

J’ouvris la bouche avant de propulser une onde sonore, des ultrasons. Dont je pouvais augmenter la violence et la direction. Et je les envoyai directement sur les amazones. Sachant que comme certains musiciens je pouvais respirer en hurlant. Je ne savais pas comment cela fonctionnait, mais ça fonctionnait. Je frappais dans mes mains, projetant une onde de choc contre les amazones qui se percutèrent avec violence. Et je les vis au fur et à mesure tourner de l’œil. Je ne m’arrêtai que lorsque je fus sûre qu’aucune d’entre elles ne pourrait se relever. Je toussai un peu en me massant la gorge avant de sourire à Conner et dire d’une voix cassée :

« Ça c’est fait. »

Je me dirigeais vivement vers les amazones pour les désarmer avant d’attraper leur ceinturon pour les ligoter du mieux que je pouvais. Je laissais les anciens otages prendre les armes ou non. C’était à eux de voir. Je m’approchai de Conner avec un petit sourire.

« Je sais pas… si on retournera chez nous un jour… Mais tu me donnes ton numéro ? Enfin… si t’as envie… Mais comme ça tu pourrais t’assurer que je vais bien. »

J’appuyais sur le bouton de mon portable qui s’alluma avec difficulté et je soupirais de soulagement. Je l’avais pas grillé ! Oui ! J’avais de la chance. J’avais eu de la chance de croiser Superboy. Quatre ans… Il me manquait beaucoup, je n’en parlais pas, mais je subissais aussi. Je… voulais juste m’assurer que lui il allait bien. Puis si un jour j’avais besoin d’une pause c’était lui que j’appellerais. Mais pas trop souvent. Il fallait aussi que je le protège de Cadmus d’une manière ou d’une autre. J’observais les Amazones.

« Je me retiens encore, si j’y vais trop fort, les tuer c’est beaucoup trop facile… J’aime pas ça. »

J’avais déjà tué, exprès parce que CADMUS me l’avait demandé, mais souvent parce que je ne mesurais pas la puissance de mes ondes. J’étais trop dangereuse, il valait mieux que je reste enfermé. Je tendis la main pour offrir à SuperBoy un peu de nouvelles énergies. Je lui souris.

« À l’époque je faisais l’inverse… J’ai jamais aimé faire ça. »

Je n’aimais pas faire du mal aux autres… Clairement je détestais ça.
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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyDim 29 Mar - 0:26



cela fait quatre ans...

Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Superboy se sent plus fort, mais il sait que ce n'est que passager. Il ignorait qu'Analia était capable d'utiliser ses pouvoirs pour recharger ses batteries ainsi. Par malchance, son organisme ne métabolise pas aussi bien la lumière que ses pairs kryptoniens, cet apport de puissance ne durera donc pas bien longtemps. Il fait signe aux otages de s'éloigner, le temps que la rousse et lui sécurisent la zone. L'absence de capacités utilisables à distance le force à prendre plus de risques quand il s'en prend à l'une des Amazones. Il essuie des coups, mais réussit heureusement à rendre des plus violents avec le léger boost d'énergie conféré par son alliée. Il ne peut pas les avoir avec sa seule force brute, il est obligé de la combiner à sa super-vitesse pour espérer avoir chacune de ses opposantes avant qu'elle ne réagisse. Il brise leurs armes quand l'occasion se présente et laisse Numéro Quatre se charger de celles qui lui fileraient entre les doigts. Super-ouïe oblige, Conner grimace légèrement quand Analia manipule les ondes sonores. Avoir une meilleure audition que la plupart des êtres vivants sur Terre s'avère être à la fois une bénédiction et une malédiction. Il aurait sans aucun doute été plongé dans l'inconscience si l'attaque avait été projetée dans sa direction. L'effet que cette action a sur les Amazones lui arrache un sifflement d'admiration une fois ses oreilles rétablies. Il a tendance à tellement la couver qu'il finit par en oublier à quel point cette dernière est talentueuse. L'aisance avec laquelle elle s'est occupée lui laisse penser qu'elle ferait une alliée de poids chez les Titans si son ancienne équipe venait à recruter. Il aperçoit néanmoins un vague changement dans sa voix. Peut-être est-ce dû à ses pouvoirs ? « Te surmène pas surtout. » Lui, il n'est pas comme ceux avec qui elle doit avoir l'habitude de coopérer, il ne la forcera jamais à donner plus que ce qu'elle n'a à offrir.

La surprise se lit encore dans ses yeux quand l'autre projet de Cadmus revient lui, le sourire aux lèvres comme si elle n'avait rien accompli d'exceptionnel. « On rentrera chez nous, crois-moi. » Superboy est loin d'être un accroc du téléphone, il trouve généralement quelque chose qui le captive suffisamment pour éviter de passer des journées entières dessus. C'est à peine s'il y prête attention en temps normal, mais il est prêt à faire un effort pour l'adolescente., surtout que les moyens d'entrer en contact avec elle ne sont pas infinis. « Mon téléphone se trouve sur notre Terre malheureusement, mais prépare-toi à être harcelée de sms dès notre retour. » Bien que cet avertissement soit donné sur le ton de la plaisanterie, le demi-kryptonien est on ne peut plus sérieux. Il comprend maintenant ce que Martha ressent quand elle se met dans tous ses états parce qu'il n'a pas répondu assez vite à ses messages car il se sent capable de réagir de la même façon avec celle qu'il voit comme une petite-sœur. Il la contactera aussi régulièrement que possible et pourrait même faire irruption dans la base secrète d'Argus à Metropolis s'il apprenait que quelque chose de mauvais lui était arrivé.

Kon-El fait de son mieux pour ne pas reparler des conditions de vie de sa camarade, mais il semblerait que cette dernière fasse tout son possible, volontairement ou pas, pour l'inciter à reprendre le sujet là où ils l'avaient laissé. Elle déteste arracher des vies, mais accepte quand même d'apprendre diverses façons de pouvoir réaliser cet acte. « Si tu n'aimes pas ça, alors pourquoi... » Il ne termine pas sa question. Non seulement parce que la réponse qu'il recevra en retour lui est déjà très claire, mais aussi et surtout parce qu'il refuse de se lancer dans un débat dont ils ne tireraient aucune conclusion. « Nan, laisse tomber. » Là où sa partenaire remarquera qu'il n'a pas changé, c'est dans son entêtement. Quand une idée est imprimée dans son cerveau, réussir à l'effacer relève presque de l'impossible. Il semble néanmoins avoir trouvé quelqu'un de plus obstiné que lui en la personne d'Analia. « Insister ne sert à rien, pas vrai ? J'arriverai pas à te faire changer d'avis. » Il n'y a pas à dire, que ce soit au cours d'un combat ou au cours d'un échange verbal, admettre la défaite est une chose à laquelle il n'est pas habitué. Kon-El est du genre à ne jamais baisser les bras tant qu'il lui reste une chance de l'emporter, mais là, il a bien saisi qu'aucun des arguments qui sortiront de sa bouche ne seront suffisamment puissants pour changer ses convictions. Les Amazones restantes se rapprochent d'eux, lui laissant tout juste assez de temps pour déposer une main sur l'épaule de sa camarade et lui adresser encore quelques mots. « T'as raison, Analia, t'as beaucoup changé. En bien. » Bien évidemment, il ne pourra pas faire autre chose que s'inquiéter pour elle aussi longtemps que Cadmus continuera de la forcer à devenir une machine de guerre, mais au moins, il peut se rassurer en sachant qu'elle continue de lutter contre cela à sa manière. Manière qui ne plaît pas au clone, mais ce n'est pas grave, le plus important est qu'elle ne représente pas une cause perdue.

Des souvenirs de leurs entraînements communs lui reviennent en tête quand Analia évoque l'époque où elle avait plus tendance à retirer la lumière qui l'alimentait plutôt qu'à lui en fournir. « Oh, ne t'en fais pas, j'en garde de très mauvais souvenirs aussi. » Probablement pas pour les mêmes raisons. Numéro Quatre détestait cela parce qu'elle heurtait les autres, lui, c'était parce qu'il était celui qui se retrouvait blessé. Tant qu'ils n'arrivaient pas à le tenir en laisse, ses superviseurs refusaient de le laisser entrer en contact avec le monde extérieur. La seule lumière solaire dont Conner a profité durant ses premières semaines de vie était donc celle d'Analia. Celle-ci est artificielle, bien évidemment, rien à voir avec celle d'un véritable astre, ce qui explique peut-être pourquoi il lui a fallu s'évader pour que ses talents kryptoniens ne s'éveillent. Enfin, qu'ils soient développés ou pas, cela ne l'empêchait pas d'être particulièrement sensible aux jeux d'ondes que la rousse expérimentait sur lui. Tout ceci fait partie du passé, heureusement. Il doit se concentrer sur l'instant présent et les quelques Amazones restantes. « Bon, finissons-en. »

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyDim 29 Mar - 10:26







Cela fait quatre ans…

Me surmener ? Je regardais SuperBoy avec une once de tristesse ou de surprise. Je ne savais pas. Je baissai légèrement la tête avec douceur.

« T’inquiète pas. Tu le verrais si je me surmène. »

Ma peau se fendait et je saignais, mais ce n’était pas bien grave, cela ne durait que quelques secondes, le temps que mon pouvoir de régénération me soigne très rapidement. Je préférais changer de sujet pour lui demander son numéro de téléphone. Je hochais doucement la tête. Oui, on allait rentrer à la maison d’une manière ou d’une autre. J’avais peut-être… hâte ? De rentrer ? Je ris à sa remarque en secouant la tête avec amitié.

« Ahaha ! Je suis prête à prendre le risque si c’est pour avoir des nouvelles de mon Super Boy préféré ! »

J’étais pas souvent sur mon portable, enfin toujours trop quand il s’agissait de l’avis de N°1, mais ça c’était autre chose. Je n’allais pas parler de lui maintenant, ça allait encore le fâcher et je n’avais pas spécialement envie de ça. Je soupirais à sa remarque et secouais doucement la tête en caressant avec tendresse sa joue.

« C’est pas que je ne veux pas changer d’avis, je sais seulement que Cadmus me laissera pas partir après avoir passé dix-sept ans à faire des expériences sur moi. »

Je savais que cela allait le mettre en colère. Mais ce n’était pas grave. Je souris à Conner avant de lui donner un petit coup de poing sur l’épaule avec un doux sourire.

« J’ai un bon modèle pour évoluer et être meilleure. »

C’était pas forcément à Cadmus et ARGUS que j’aurais un exemple de gentillesse et de super-héros comme Conner. Je soupirais en regardant les amazones et me massais la nuque.

« On peut pas leur retirer qu’elles sont résistantes et tenaces. »

Il fallait bien leur reconnaître des qualités, un minimum quand même. Je me frottai la joue un instant, qu’est-ce que je pouvais bien dire ou faire. Je remuais le nez un instant avant de regarder Conner.

« Je te les envoie, tu les finis ? »

Je lui tirai la langue avant de foncer. Vers les amazones, certaines ont encore des fragments d’armes, et même si je suis souple et rapide, je sentis plusieurs fois les armes déchirer mes vêtements et parfois ma chair alors que d’un coup je les rapprochais comme je pouvais de Conner pour qu’il les finisse. C’était lui le héros, moi j’étais plus le faire-valoir. Je le savais très bien, je n’étais pas faite pour le feu de la scène contrairement à Conner. Je grimaçai de douleur en sentant une épée s’enfoncer dans ma cuisse, je retournai un coup de poing en pleine figure de l’amazone. J’observai rapidement Conner pour m’assurer qu’il allait bien avant de retirer d’un coup sec l’épée. Le sang jaillit brusquement avant de se tarir presque aussitôt, la chair s’était déjà refermée. Je finis par frapper une amazone dans la nuque pour l’assommer proprement.

« Ça va SuperBoy ? Tu n’as rien de ton côté ? »

J’avais complètement oublié les quelques blessures que j’avais déjà occultés. Mais la première qui avait touché à Mon Conner, j’allais lui arracher la tête.
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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptySam 4 Avr - 15:58



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Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

C'est étrange, Analia a à la fois beaucoup changé et est restée la même. Elle est plus dangereuse qu'avant, mais n'en demeure pas moins toujours aussi légère, comme sa réaction à la réponse de Superboy le montre si bien. « On verra si tu diras encore ça plus tard. » Il ne prend pas la peine de répondre aux justifications. Il est bien conscient que Cadmus ne laissera pas un tel projet s'enfuir sans rien faire pour l'arrêter, mais ce n'est pas un argument suffisant pour le convaincre. Si Luthor a investi des millions de dollars dans le Projet Krypton, ce n'était pas pour que la première expérience réussie s'échappe après quelques semaines. S'il a pu le faire, Analia en est tout à fait capable aussi. Se remettre à en discuter maintenant ne servirait à rien. Le sujet est vite changé, heureusement. Quoique... A défaut d'être enragé comme précédemment, Conner est maintenant mal à l'aise. Ce n'est pas que le clone déteste être complimenté, mais il ne sait jamais comment réagir dans ce genre de moment. Gêné après avoir compris qui est le modèle dont l'adolescente parle, la seule chose qu'il trouve à faire est de détourner le regard. Par contre, il sait parfaitement comment se comporter quand elle loue les talents de leurs opposantes. « Et encore, tu n'as pas vu les Amazones de notre monde. » Leurs adversaires frappent fort et vite, certes, mais cela n'a rien à voir avec les dégâts que Wonder et Troia sont en mesure de causer quand on les met en colère. Il se rappelle les échanges qu'ils ont pu avoir durant leurs séances d'entraînement et également les quelques qu'ils ont eu à l'époque où il jouait les hommes imbuvables. Ces douloureux souvenirs lui font se masser inconsciemment la mâchoire. Ouais, les Amazones d'ici ne sont en rien comparables avec celles de la Young Justice. Tant mieux, quelque part. Cela leur facilitera un peu plus la tâche.

L'image de la petite fille aux cheveux roux d'il y a quatre ans ne quitte pas son esprit, il lui est bien difficile d'admettre que celle-ci est désormais une combattante accomplie. Leur longue période de séparation rend sa progression encore plus exceptionnelle aux yeux du clone. Il est autant impressionné qu'attristé par ses compétences, car tout ce qu'elle a appris juste à présent être très différent de ce que l'on enseigne normalement aux filles de son âge. A dix-sept ans, elle devrait se concentrer sur ce qu'elle souhait entreprendre pour sa carrière profesionnelle, pas de la meilleure façon de tuer des individus dont elle ne connaissait pas le nom il y a six minutes. Enfin, cela paraîtrait sans doute arrogant si Superboy lui faisait la morale à ce sujet, il n'est même pas encore âgé de cinq ans, mais a été formé aux mêmes choses qu'elle et mène une vie remplie d'action tous les jours, là où tous les autres de son âge biologique apprennent encore à lire. Puis bon, qu'il soit d'accord avec cela ou non, l'énergie solaire qui circule dans son corps lui rappelle qu'il serait probablement mort si Cadmus n'avait pas engendré une machine à tuer, justement. Elle décide de jouer les distractions pour permettre au Projet 13 de porter le coup de grâce avec sa force brute. Une idée simple, mais qui fonctionnera sans doute. Il n'est jamais bien loin d'elle, attendant qu'elle se retire au moment opportun pour qu'il puisse faire son travail. Son coude heurte le visage d'une Amazone avant qu'il ne se retourne pour viser l'estomac d'une autre avec son genoux. Une troisième saute dans sa direction, mais malheureusement pour elle, les réflexes du clone sont plus aiguisés. Sa main gauche attrape le poing de cette dernière tandis que celle de droite se pose sur son dos. A l'aide d'une rotation rapide de ses hanches et de ses épaules, il profite de la vitesse et de l'élan de son opposante pour l'envoyer sur deux de ses sœurs d'arme.

Il y a malheureusement une lame que Superboy n'évite pas à temps et qui déchire une partie du symbole sur son costume en plus de laisser une vilaine entaille sur son torse. Il peut remercier sa résistance surhumaine de l'avoir protégé de dégâts qui auraient pu s'avérer bien plus importants vu l'endroit visé. Evidemment, la coupable se retrouve bien vite mise à terre dans les instants qui suivent. Il lui faut encore encaisser plusieurs impacts avant que toutes les soldates restantes ne soient neutralisées. Analia semble en avoir fini de son côté également. Ce n'est qu'après s'être assuré qu'il ne restait plus une seule guerrière capable de tenir debout que le jeune homme s'autorise à répondre à la question de la jeune femme vis-à-vis de son état. « Rien que le soleil ne pourra pas guérir, si c'est ça qui t'inquiète. » Conner est à moitié kryptonien, mais il dispose tout de même de facultés de guérison similaires à celles de son modèle génétique. Ses blessures sont relativement superficielles, une simple exposition au soleil durant une dizaine de minutes devrait suffire à le revigorer. « Beau travail, partenaire. » Il la félicite en lui tapant affectueusement l'épaule de la même manière qu'elle l'avait fait il y a quelques minutes. En son for intérieur, Kon-El est heureux de constater que même quatre ans de séparation n'ont pas réussi à effacer la complicité qu'il y a entre eux. Il fait signe aux réfugiés de sortir de leur cachette et replonge ensuite ses yeux bleus dans ceux de la seule à venir de la même terre que lui. « Je dois m'assurer qu'ils rentrent chez eux sains et saufs. Et toi ? Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? » Conner serre les poings, la question est plus rhétorique qu'autre chose. Elle a déjà fortement insinué quels étaient ses projets futurs et il doute que leur petite altercation avec les Amazones ait changé quoi que ce soit. « Je vais être honnête avec toi, on vient à peine de se revoir et j'ai pas envie de te laisser partir en sachant ce qui t'attend. Ma proposition tient toujours, tu sais ? Les natifs de Terre-I sont dispatchés un peu partout sur New Themyscira et ARGUS a sans doute perdu sa trace pour le moment, c'est l'occasion rêvée de fuir le plus loin possible d'ARGUS. Mais... « Je ne ferai rien pour te forcer à venir avec moi cependant, t'es une grande fille maintenant. » Et aussi parce que la liberté est la chose qui a le plus de valeur à ses yeux. Même les gens comme eux, qui n'ont pas été conçus de manière naturelle, ont le droit d'en bénéficier. Et la liberté, ce n'est pas juste ne pas être confiné entre quatre murs, c'est également avoir l'occasion de faire ses propres choix sans être influencé par autrui. La décision d'Analia ne lui plaît pas, mais il la respectera tout de même.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptySam 4 Avr - 18:46







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Visiblement il était blessé… Mais s’il disait que tout allait bien… Je le croyais. Je lui souris avec une certaine douceur que je n’avais que pour lui. Ou Wally. Petite fille, peut-être m’étais-je imaginé qu’il ressemblait aux blancs chevaliers que j’avais pu voir ou découvrir dans les livres. M’étais-je imaginé comme une princesse ? Tu parlais d’une princesse pitoyable ! Je ressemblais plus à un monstre à l’intérieur qu’autre chose. Personne ne voudrait jamais de moi, il valait mieux que je reste enfermée, pour laisser les autres vivres à l’abri de moi. Mais au moins Conner allait bien. C’était pour l’instant le plus important. Je souris à sa tape dans le dos et fis semblant de me masser l’épaule en lui tirant la langue.

« Mollo avec ta force mister muscle. Je suis une jeune fille fragile et délicate. »

Ironie que tout cela. Les otages disparurent et je levai la tête vers Conner. Je l’observai et lu dans son regard beaucoup de chose sans savoir quoi penser ou dire en le regardant. Il valait mieux que tout le monde rentre chez soi. Je baissais les yeux sur ses poings à sa remarque. Je sentis mes mains être prise de tremblements et mes pensées volèrent dans tous les sens dans ma tête. Je voulais dire oui… Je voulais absolument lui dire oui… Je voulais fuir Cadmus et tout ce qu’il se passait là-bas. Mes doigts s’enfoncèrent dans mon bras à l’endroit où ils injectaient toujours tout et n’importe quoi. Mais… Mais il y avait aussi N°1 et N°2… Et N°2 savait que j’étais là. S’il n’avait pas été là… j’aurais dit oui, je serais allé avec oui… Mais N°2 était là, il parlerait… Et CADMUS chercherait jusqu’à me retrouver… moi ou mon cadavre. J’enfouis mon visage entre mes mains. J’avais l’impression que les veines de mon bras me brûlaient affreusement. C’était purement mental… C’était comme-ci je savais que CADMUS m’avait marqué à vie… Je voulais partir… Mais j’avais tellement peur… Peur de ce qu’ils pourraient faire à Conner s’ils le retrouvaient, peur de la réaction de mes frères. Je voulais partir… Je voulais quitter cet endroit, mais j’avais peur… Je regardais autour de moi, m’assurer que nous étions seuls.

« Conner… Je meurs d’envie de dire oui… Petite je te voyais bien comme un prince charmant… tout ça. Je veux être libre, j’en peux plus d’être là-bas, les regards des autres… Je veux pas vivre ça. Mais je suis pas adaptée à la vie dehors. Tu vas me mettre dans la vie normale, on va me repérer en trois minutes comme le monstre que je suis. T’en connais beaucoup des gamines de mon âge qui sont jamais allés au cinéma, qui savent à peine le goût d’un soda, qui ne savent pas… Je… Ils ont fait exprès… Je suis pas adapté à vivre en dehors du labo… Tu serais toujours après moi, et je te causerais du souci pour tout et n’importe. Et tu sais ce qu’il se passera si CADMUS me retrouvent. Je vais te mettre en danger toi ! »

Et putain je pleurais ! Comme une petite fille. J’essuyais vite mes joues en détournant la tête en tentant d’essuyer mes joues.

« Je veux pas causer d’ennuies, je veux pas faire souffrir des gens autour de moi… Je veux blesser personne… alors… alors… alors… Pourquoi tout le monde me traite comme un monstre ou un truc du genre… »

Et j’arrivais plus m’arrêter de pleurer.
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Conner Kent


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Age du personnage : Six petites années d'existence pour un corps que tous jugeraient vieux de vingt-quatre ans
Ville : Smallville, petite bourgade ennuyeuse qu'il a appris à aimer avec le temps. Rhode Island devient son second foyer quand le besoin d'action se fait beaucoup trop ressentir.
Profession : Les véhicules à deux roues, les tracteurs et les voitures n'ont aucun secret pour lui, c'est en les rafistolant qu'il gagne sa vie.
Affiliation : Young Justice
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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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Situation Maritale : Célibataire et ça lui convient parfaitement. Y a quand même cette martienne aux cheveux roux qui traîne un peu trop souvent dans son esprit, mais ça ne veut rien dire.









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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMar 7 Avr - 17:44



cela fait quatre ans...

Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Plus une Amazone ne tient debout, Conner soupire de soulagement. Le soleil le soigne et renforce son corps, mais il n'a malheureusement aucun effet sur son mental. Tous ces combats l'épuisent et il serait surprenant que Terre-IV possède des centres de repos. Dans le meilleur des cas, il pourra sans douter profiter d'une vingtaine de minutes de quiétude après avoir raccompagné les réfugiés chez eux. « Ouais, bien sûr. Réveillons les Amazones que tu viens de tabasser pour avoir leur avis sur la question. » Répond-il à Analia en prenant la même voix sarcastique qu'elle. Il la regarde silencieusement pendant quelques secondes. Sa présence l'aide à alléger la tension qu'il a sur les épaules, même si cela ne durera pas éternellement. Il y aura bien un moment où leurs chemins sur cette autre Terre finiront par se séparer. Et selon la réponse de la rouquine à sa question, cela pourrait même arriver bien plus vite qu'il ne le croit. Son envie de le suivre en serait presque palpable si elle ne pensait pas à tous les problèmes qui viendraient avec. « Oula... » Il lui est impossible de garder cette interjection pour lui une fois lorsqu'elle se met à pleurer. Les larmes qui coulent le long de ses joues confirment ce que Superboy a déjà saisi, sa situation la tiraille. Il n'aime pas la voir ainsi, mais n'a aucune idée de ce qu'il doit faire pour la réconforter. Consoler une petite fille qui vient d'assister à un incendie est une chose facile qu'il fait tous les jours. Faire de même avec une adolescente qui a passé toute sa vie entourée de militaire, c'est une autre paire de manche. Son manque de tact l'éloigne des gens qui cherchent du réconfort, en général. Il détourne le regard un instant, autant par malaise que parce qu'il espérait secrètement que quelqu'un débarque de nulle part en sachant quoi faire. Il finit par se pencher légèrement vers elle et saisit son épaule d'une main pour attirer son attention. Rien ne sort de sa bouche cependant, il réfléchit. S'il n'a pas de réponse toute faite à ses interrogations, il peut peut-être trouver les mots justes pour la faire cesser de geindre.

Analia est têtue comme lui. Quand elle ne veut pas, elle ne veut pas. Continuer de la pousser à l'écouter est une mauvaise pédagogie. Ce qu'il doit faire, c'est la faire réfléchir et la guider pour qu'elle puisse elle-même trouver une réponse qui lui conviendra. « Tu n'as plus cinq ans malheureusement, tu n'obtiendras aucun résultat en t'apitoyant sur ton sort. Le monde extérieur ne fonctionne pas comme ça. Si tu n'aimes pas ce que tu es, tu n'as qu'à changer. » Il sait que cela peut paraître plus à dire qu'à faire, présenté ainsi. Elle n'obtiendra pas ce qu'elle souhaite du jour au lendemain, juste parce qu'elle l'a demandé, mais l'idée est là. Elle sait ce qu'elle ne veut pas être, mais ne fait rien pour s'intégrer. Kon-El a l'impression qu'elle voit sa condition comme une fatalité, comme une malédiction impossible à lever. Lui, il ignore ce que " infaisable " veut dire. Chacune de ses journées lui montre qu'il faut s'attendre à tout, même à ce que l'on ne parvient pas à imaginer. « Je ne pense pas que les gens que tu viens de m'aider à sauver te considèrent comme un monstre. Je ne te vois pas comme tel non plus, et ce n'est pas seulement parce que nous venons tous les deux de Cadmus. Toi et moi savons mieux que quiconque ce n'est pas parce que l'on en a l'apparence que l'on est forcément humain. » Connu pour être spécialisé en génétique, Cadmus n'a pas fait que mélanger l'ADN terrien à celui d'autres humanoïdes. Certaines des expériences avec lesquelles Analia et Conner ont grandi possédaient un physique passant difficilement inaperçu en société. Leur cœur était pourtant bien plus humain que celui d'individus que Superboy a rencontrés au fil de ses voyages. Ainsi, il a appris à ne plus se fier aux apparences, un homme à tête d'éléphant est parfois moins dangereux qu'un milliardaire en costard-cravate. « Ce sont tes actes qui m'ont convaincu et ce sont également ceux-ci qui changeront la façon dont le reste du monde te voit. » Batman a mis un certain temps avant d'obtenir la confiance du GCPD et même Superman n'est pas venu au monde en étant directement adoré par la planète toute entière. Ce sont leur motivation et leurs actions qui ont influencé la vision que les gens ont d'eux. Analia ne veut peut-être pas être une super-héroïne, ce dont elle a tout à fait le droit, mais peu importe ce qu'elle désire, ce n'est qu'à force d'acharnement qu'elle obtiendra ce qu'elle voudra. Gandhi a déjà sorti quelque chose de similaire. Sois le changement que tu veux voir dans le monde.

Il se redresse ensuite en espérant ne pas avoir été trop rude avec elle, mais il ne savait pas trop comment lui parler autrement. Kon-El comprend sa peine, mais il se dit que ce n'est pas en prenant des gants avec elle qu'elle pourra faire face à la réalité. Si ce n'est pas déjà arrivé, Analia rencontrera des gens qui se montreront encore moins tendres avec elle. Ces gens en question ne seront pas forcément des combattants, même des enfants peuvent se montrer brutaux avec elle si on lui demandait d'abattre froidement leur père sous leurs yeux. De plus, l'estime qu'une personne a de soi influence très souvent la vision que les autres ont d'elle. « Tu ne veux plus être perçue comme un monstre ? Très bien, alors commence déjà par ne plus te comporter comme si tu l'étais et ne t'associe pas avec ceux qui le sont réellement. Tu as beaucoup plus de chance d'être crainte par le reste du monde en travaillant pour ARGUS qu'en t'en éloignant, crois-moi. » On associe très souvent une personne à l'entourage qu'elle fréquente, ce qui est tout à fait normal. Conner n'a jamais rencontré Waller, toutes les informations qu'il tient à son sujet proviennent de ce que la Justice League a bien voulu partager avec lui, mais il en sait suffisamment pour affirmer qu'elle serait capable de demander à l'adolescente de commettre les pires atrocités possibles, surtout que l'application pouvoirs dont elle dispose n'est limitée que par son imagination. Avec des patrons pareils, on ne peut être vu que comme un monstre. « Des gens sont prêts à t'aider, moi le premier, mais l'initiative doit venir de toi. » Elle doit commencer par tirer sur ses chaînes si elle veut que d'autres l'aident à les briser.

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Dernière édition par Conner Kent le Mar 14 Avr - 22:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMar 7 Avr - 19:18







Cela fait quatre ans…

Je ne dis rien, sentant juste la main de mon amie se refermer sur mon épaule. Conner avait toujours été brute de décoffrage. Les pincettes c’était pas pour lui. C’était ça aussi que j’aimais chez lui, il disait les choses comme cela lui venait et au moins il n’utilisait pas de faux semblant. Il était… ce qu’il était. Et j’aimais ça chez lui aussi. Il était comme il était, je ne voulais pas le changer. J’essuyais mes joues avec vivacité pour effacer les traces de larmes. Je ne voulais pas que Conner garde de moi une image de gamine pleurnicharde. Je préférais qu’il garde une image de moi plus… je ne savais pas. Plus adulte, plus mature… Je ne savais pas, je n’étais ni adulte, ni mature. Je hochais sagement la tête en l’écoutant. Les monstres c’était… autre chose. Je baissai la tête en glissant ma main sur celle de Conner. Je levais les yeux vers lui en finissant d’essuyer mes joues. Il fallait que j’agisse… pour moi, mais pas actuellement. Parce qu’ils savaient où j’étais, et que je ne pouvais pas abandonner des civiles comme ça dans la galère.

Mentalement, je repensais au jour ou Conner c’était échappé. Projet 13. Il m’avait hurlé de le suivre et derrière j’avais eu N°1 me hurlant de revenir aussi… Et à cette époque, j’avais posé ma main sur le mur et court-circuité la grille coupe-feu, la faisant tomber entre Conner et ses poursuivants. J’avais rejoint mes frères, parce que j’avais peur pour eux. Mais aujourd’hui ils étaient forts, et même si je les aimais de tout mon cœur… Je ne me sentais pas heureuse au laboratoire. Je devais partir. Mais je voulais avant… m’assurer que mes frères soient en sécurité là-bas. Je relevais les yeux en souriant à Conner avant de glisser ma main dans la sienne.

« Tu sais que même si t’es pas de tact… Bah… t’as raison ? »

J’eus un rire avant de lui sauter au cou. Tant pis, j’aimais ça les câlins, il y avait marqué chaton sur mon front. Ce n’était pas ma faute. J’avais toujours été comme ça, une machine à câlin. Je restais contre lui, sur la pointe des pieds pour qu’il ne me brise pas involontairement la nuque. Je fermais les yeux en restant contre lui avant de sourire.

« T’as raison. Je vais faire ce que je peux pour m’en sortir. Et si j’ai besoin je t’appellerais. Mais je veux m’assurer que les personnes que j’ai sous ma protection rentrent bien sur notre terre. Puis je trouverais un moyen de partir, mais je veux m’assurer qu’ils rentrent tous. Et au moins… tout ira pour le mieux. Je te le promets que je te tiendrais au courant. »

Je le lâchais avant de lui tendre mon petit doigt pour qu’il le serre. J’avais promis… Je trouverais un moyen de partir, peut-être seule, mais je ne voulais impliquer personne. Je voulais juste m’assurer que tous retournent sains et saufs sur terre, et après on verrait. Je souris à Conner, déterminée à tenir de mon mieux ma promesse.
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Le soleil jaune ne fait pas qu'éclairer la Terre, il est aussi la principale source de pouvoirs de tous les Kryptoniens et Conner n'y fait pas exception. L'astre fait de lui un surhomme. Il le rend plus rapide qu'une balle de fusil, plus fort qu'une centaine de taureaux chargeant au même instant et plus résistant que le titane. La lumière solaire modifie également ses cinq sens pour améliorer sa perception du monde qui l'entoure. Tous ces pouvoirs sont encore relativement récents pour lui, ils se développent avec le temps tandis que d'autres émergent dans certaines situations. Un jour, il sera aussi fort que son modèle génétique. En attendant, la télékinésie tactile l'aide à combler partiellement son manque de puissance par rapport à celle de ses pairs.

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MessageSujet: Re: Cela fait quatre ans…   Cela fait quatre ans… EmptyMer 15 Avr - 16:36



cela fait quatre ans...

Analia Jones & Conner Kent

◊ ◊ ◊

Comme par hasard, il n'y a personne pour féliciter Kon-El quand il accomplit quelque chose de bien. Il n'y a que lorsqu'il commet la pire des gaffes que son entourage débarque. S'il a réussi à dé-froncer ses sourcils, il est bien content de ne pas avoir dû aller jusqu'à se forcer à sourire. Cela aurait été plus gênant qu'autre chose. Pour tous les deux. Son soulagement est extériorisé au travers d'un long soupir. « Honnêtement, je ne sais pas si je préfère te voir enragée ou attristée. Les deux sont perturbants. » Tout ce que Superboy peut dire, c'est que l'un de ces deux états d'âme semble moins dangereux pour lui à première vue. Conner arque ensuite un sourcil en voyant l'auriculaire d'Analia se lever. Le temps passé à ses côtés lui fait parfois penser qu'ils font tous les deux preuve du même niveau de maturité, mais cette dernière réalise toujours ce petit truc qui lui rappelle qu'ils n'ont pas été conditionnés de la même façon sur le plan psychologique. L'enfance de Numéro Quatre n'a rien de commune, mais il y a quand même la mentalité d'une jeune fille de dix-sept ans qui sommeille en elle. Le clone se prête au jeu et serre donc son petit doigt avec le sien. Par la même occasion, son visage se fait plus sévère qu'auparavant, comme s'il s'apprêtait à la menacer. « Attention, je le saurai si tu ne tiens pas ta promesse. C'est un de mes super-pouvoirs, ça aussi. » Ses traits se détendent l'instant d'après pour lui permettre de sourire, histoire de lui faire comprendre qu'il plaisantait. Posséder un tel don l'arrangerait bien tant cela lui serait utile dans un bon nombre de contextes. Superboy a une confiance totale en l'adolescente de toute façon, il n'est pas nécessaire qu'il lui fasse pression pour savoir qu'elle tiendra parole. Il interprète l'accolade qui s'ensuit après comme la finalisation de leur accord. Les contacts physiques le déstabilisent toujours autant, alors il lui faut plusieurs secondes pour que son cerveau trouve ce qu'il doit faire après que des bras se soient enroulés autour de sa nuque. Il finit par l'enlacer également et même par remarquer que ce n'est pas aussi désagréable que cela de se retrouver aussi proche de quelqu'un d'autre pendant un court laps de temps.

Le cri d'un homme au loin lui indique que les réfugiés en ont marre de patienter. Il est normal qu'ils aient envie de rejoindre leurs proches après tout ce qu'ils viennent tout juste de traverser. D'un signe de la main, il leur fait comprendre que le message est bien passé et qu'il n'en a plus pour longtemps. « Bon, on dirait que le moment de se dire au revoir est arrivé. » L'embêtement est clairement perceptible dans sa voix, les quelques mois passés sur Terre-IV lui ont bien fait comprendre l'importance de rester en groupe. Ignorer qui sont les gens avec qui elle a décidé de faire route ne le rassure évidemment pas. A nouveau, tout va devoir se jouer sur la foi qu'il place en elle. Kon-El pointe le téléphone d'Analia du doigt. Il arbore encore une expression sérieuse, à la seule différence que ce n'est pas une ruse cette fois-ci. « Il suffit d'un appel pour que je rapplique, ne l'oublie pas. » C'est son impulsivité qui parle. Quand ses camarades sont en danger, Conner a tendance à agir sans réellement penser aux conséquences que ses actions pourraient avoir. On ne pénètre pas dans une base d'ARGUS comme on rentre dans un bar, il n'a même pas réfléchi aux répercussions que cela pourrait avoir, mais cela ne l'empêchera pas d'essayer et ce, avec le manque de subtilité pour lequel il est si réputé. « Sois prudente. » Un dernier sourire et le voilà qui tourne les talons. Il se sent partagé, à la fois content d'avoir pu la revoir après autant d'années, mais aussi ennuyé de la laisser à nouveau à son sort. La routine reprendra pour eux deux une fois de retour sur Terre-I. Si son quotidien à lui n'est pas de tout repos, ce n'est rien en comparaison avec ce qu'Analia vit. Ne rien pouvoir y faire pour le moment l'embête, il a l'impression de la laisser seule à son sort pour la deuxième fois.

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