❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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Depuis que j’ai découvert que j’étais une méta-humaine et que mes parents adoptifs ont eu peur de moi, après ma fugue, j’ai changé de vie totalement, j’ai changé d’identité en m’en créant une de A à Z. Je suis devenu Emily Morgan, laissant Angela Hale derrière moi. Connue sous le nom de Skynet, personne n’a jamais découvert ma réelle identité. Avec mes pouvoirs de technopathe et mes talents d’hackeuse, j’œuvrais dans l’ombre. Mais il y a quelques mois, je ne sais pourquoi ma vie a pris une autre tournant quand je me suis retrouvé sur celle nouvelle terre. Terre IV. Une terre apocalyptique suite à une guerre entre les Amazones dirigé par la princesse Diana, non je ne parle pas de la princesse Lady Di bien que celle-ci était une très belle femme mais bien de la princesse de Themyscira connue sous le nom de Wonder Woman et du roi des Atlantes, Arthur Curry qu’on appelle Aquaman. Je ne sais pas pourquoi je me suis retrouvé du jour au lendemain sur cette fichu planète. J’espère qu’un jour, je pourrais retourner chez moi et ce, même si personne ne m’attend. Je n’ai pas de petite amie qui m’attends sagement à la maison. Non quand je rentre chez moi, il n’y a que mon chat Azerty qui m’attend. Mais tout cela me manque. Tellement de choses me manquent.
Après des semaines passées depuis mon arrivée dans ce monde et de nombreuses péripéties, je m’étais retrouvé en mission pour la résistance. Et c’est par les tunnels qui passe sous le Queen’s Cross que je m’étais retrouvé face à une version de moi. Une version des plus maléfique. Blonde, habillée tout en cuir, cette version de moi était celle de cette terre et je peux vous le dire, elle était coriace. Sans l’aide de la jeune Analia Jones, je ne serais pas là entrain de vous parler, non je serais à la place d’Electra. Après un terrible combat qui nous a donné du fil à retordre, nous avions finalement pu la battre de justesse. J’avais utilisé mes pouvoirs d’électrokinésie au-delà de mes limites, forçant sur mon corps. Ce qui a eu pour but de me plonger dans une sorte de mini coma. Un mini coma qui va permettre à mon corps de se soigner mais cela prendra du temps. Je me souviens de très peu de chose de ce qui s’est passé à la fin. Je me rappelle avoir sauver Analia de justesse en tuant Eléonore puis c’était le noir complet. Je me souviens entendre la voix de la jeune rousse. Alors que je ne me souviens pas de tout ça, il y a une chose dont je me souviens très bien c’est la petite discussion que j’ai eu dans cette maison avec Eléonore.
[FLASHBACK, maison abandonnée]
Sereine et apaisée. Mon corps récupérait peu à peu, je le sentais dans toutes mes cellules. Quelques heures passèrent. Je me réveillais doucement. Je n’étais pas totalement remise mais mon corps allait beaucoup mieux. Je me relevais et vis à côté de moi Analia endormi. Je regardais autour de moi. Nous étions dans une maison abandonnée. Dehors, il faisait sombre, la nuit commençait à tomber. Je me levais totalement et m’avançais dans la maison. Je me dirigeais vers la cuisine pour voir s’il y avait quelque chose de mangeable, de comestible. J’avais très faim. J’entendis des pas venir dans ma direction. Je chargeais de l’électricité dans ma main quand je vis une silhouette sortir de l’ombre. Electra. Je me mis en position d’attaque. Comment elle pouvait être là alors qu’elle était morte, je l’avais tuée. – Co… comment tu peux être en vie ? Je t’ai tuée. – Je ne suis pas réellement ici, Emily. Et d’ailleurs toi également. Tu es toujours inconsciente. Nous sommes juste dans ton subconscient. Je dois bien avouer que tu m’as étonnée. Je ne pensais pas que tu avais tellement de puissante en toi. Seulement comme tu l’as remarqué ton corps n’était pas prêt à cela. C’est pour ça que ton corps est comme en feu là et que tu es inconsciente. Mais tu y arriveras à l’habituer. Et bientôt tu pourras faire les mêmes choses que moi, Emily. Sache également que je n’ai pas toujours été cette super vilaine. J’étais comme toi au départ mais un évènement à changer toute ma vie. Mais passons ce détail. Tu as un grand potentiel et tu pourrais apporter ton aide dans ton monde à sauver les innocents. En me tuant, tu as gagné ton billet de retour sur ta terre. Fais les bons choix à ton retour, Electra. Elle venait de m’appeler par son nom. Electra. Serait-il possible que je puisse prendre ce nom et jouer les héroïnes ? – Merci pour tes conseils j’en prends notes. J’aurais tellement préféré te connaitre autrement avant que tu ne deviennes cette méchante. Mais ce qui est fait est fait. J’espère pouvoir rentrée chez moi dans quelques temps et quittais ton monde. Adieu Eléonore Morgan. – Je l’espère pour toi. Adieu Emily Morgan.
Je lui souris avant qu’une lumière aveuglante m’éblouisse. J’ouvris les yeux et regardais autour de moi. J’étais toujours contre Analia qui dormait également et se reposait. Je refermais les yeux en continuant de me reposer.
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Quelques heures sont passées et doucement, j’ouvre les yeux. Analia est toujours là à côté de moi. Mon corps s’est rétabli complètement. Je regarde la jeune rousse. Je ne sais pas si ses blessures ont guéri. Je me lève discrètement et regarde autour de moi. Nous sommes dans une maison abandonnée. Je regarde les photos au mur qu’il reste et je remarque que la maison appartenait à une famille. Je me demande s’ils sont toujours vivants. Dehors, la nuit était tombée. Je me dirigeais vers la cuisine pour voir s’il y avait quelque chose de mangeable, de comestible. J’avais très faim. C’est étrange cette sensation de déjà-vu. Oui à quelques changements prêts, tout cela ressemblait à mon rêve. Instinctivement, mon regard vint se poser sur l’entrée de la pièce mais il n’y avait personne. Je souris. Je regardais dans les placards et vis qu’il restait des gâteaux. Hum pas le repas de rêve mais ça calera un peu ma faim en attendant de trouver mieux. Prenant un verre, je le remplis d’eau de la bouteille qui trainait là. Je ne savais pas si l’eau du robinet était potable et je prendrais moins de risque à boire celle de bouteille. Au camp, nous avions des filtres qui comme l’indique filtre l’eau pour nous donner de l’eau pure. On ne sait pas si les Amazones n’auraient pas pollué l’eau pour empoisonner le reste de humains ou contre les Atlantes. Je portais le verre à mes lèvres et bus une gorgée. Elle avait encore un bon goût d’eau. Cela me rassurait. Je continuais de boire avant de commencer à grignoter quelques gâteaux attendant qu’Analia se réveille à son tour.
Je flottais dans l’obscurité… J’en avais tellement l’habitude, je n’avais pas peur. Cette obscurité, j’avais même fini par la trouver plus réconfortante que tout ce que je pouvais vivre. L’obscurité était comme une vieille amie, j’avais fini par la connaître par cœur. Rien n’était palpable, j’étais juste allongée dans cette obscurité et j’attendais que la lumière revienne. C’était apaisant ces moments… Je ressentais mon corps comme une attache lointaine, je ressentais son poids quelque part. Mais je ne pouvais pas y retourner seule. J’attendais, simplement, aspirant simplement à rester dans ce calme, je ne voulais pas le quitter, pourquoi faire ? J’étais si bien ici… Loin de tout, loin des autres, loin du bruit, de l’action, de tout ce que je ne voulais pas faire, mais que je faisais pour mes frères.
Je sentis la douleur de mon dos me sortir et déchirer l’obscurité comme un coup de couteau. Je rouvris brusquement les yeux. Je mis une fraction de seconde à comprendre où j’étais. Maison, attaque, combat, Emily ? Je cillais avant de tenter de me redresser. Je poussais un gémissement de douleur avant de tendre une main vers mon dos, je sentais mon haut collé à ma peau, collé par le sang dont l’odeur saturait mes sens. Je touchai mon dos en me mordant les joues pour ne pas gémir de douleur. Mon dos… J’observai mes bras, vaguement le reste de mon corps. Seul mon dos avait prit un énorme dégât suite à l’utilisation dingue de mes pouvoirs. J’avais mal… J’avais si peu d’énergie… Ma régénération avait à peine suffit à ce que je ne me vide pas de mon sang… Il fallait que je mange, que je boive… Quelque chose… Qu’on aide mon corps à récupérer.
J’étais allongée face contre terre, j’avais si mal… Je grondais légèrement avant de prendre appuie sur mes mains pour m’asseoir avant de me mordre les lèvres pour ne pas crier de douleur. Le moindre mouvement me faisait souffrir le martyr. Je sentis la sueur couler sur mon visage, j’avais mal… Mon dos… Je sentais la peau de mon dos fendu de l’épaule gauche à la hanche droite. Je sentis mes cheveux me coller au visage. Qu’est-ce que je pouvais faire ? J’observais autour de moi. Une maison de famille ? Où ? Je secouais la tête en repoussant mes cheveux en arrière avant de tenter de me lever. Je ne devais pas faire de bruit, les amazones… Tout ça. Je me raclais la gorge avant d’appeler d’une voix rauque :
« Emily ? »
Est-ce qu’elle était là ? Est-ce que j’étais seule ? Je ne pouvais pas me déplacer seule. Je ne pouvais pas… je ne pouvais pas, il fallait que j’arrive à me soigner. Je me mis à ramper comme je le pouvais vers la cuisine pour essayer de trouver de quoi manger ou boire. Il fallait que je me restaure un peu. Que j’essaie de retrouver un peu d’énergie. Et que je retourne vers Wyatt et les autres… Wyatt… N°2, N°1… Mes frères… Je n’arrivais même pas à ramper pour atteindre la cuisine, chaque mouvement était une torture, et pourtant j’étais résistante à la douleur.
❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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Prenant un verre, je le remplis d’eau de la bouteille qui trainait là. Je ne savais pas si l’eau du robinet était potable et je prendrais moins de risque à boire celle de bouteille. Au camp, nous avions des filtres qui comme l’indique filtre l’eau pour nous donner de l’eau pure. On ne sait pas si les Amazones n’auraient pas pollué l’eau pour empoisonner le reste de humains ou contre les Atlantes. Je portais le verre à mes lèvres et bus une gorgée. Elle avait encore un bon goût d’eau. Cela me rassurait. Je continuais de boire avant de commencer à grignoter quelques gâteaux attendant qu’Analia se réveille à son tour. Tout semble calme dans cette maison, le silence y règne. Ça en est presque terrifiant. Je continue de grignoter. J’entends dans le silence qu’on m’appelle. On prononce mon prénom. Non je ne rêve pas. Une faible voix m’appelle. Je me lève de ma chaise et me dirige vers le son de la voix. Dans la pénombre, je vois Ana allongée sur le sol, rampant vers la cuisine. – Analia, tu… tu n’aurais pas dû bouger. Je vais t’aider. Je m’approchais d’elle et remarquais son dos. Je n’y voyais pas grand-chose, seule la lumière de la lune à l’extérieur éclairée la pièce. Je vis alors que son dos avait une coupure nette, et légèrement profonde. Je remarquais que son haut était collé sur sa peau avec le sang séché. Elle me dit entre ses cris de douleurs qu’il fallait qu’elle mange et boit pour que son pouvoir de régénération fasse sa fonction. – Ne bouge pas, je vais aller chercher dans les placards de quoi manger et boire. Ni une, ni deux, je me dirigeais vers la cuisine et prenais de quoi manger et la bouteille d’eau. Je revenais dans la pièce où Ana était. M'accroupissant, je reprenais la parole. – Il va falloir que tu t’assoies, Ana.
Une fois assisse tant bien que mal malgré la douleur qu’elle ressentait, je lui donnais à boire en portant le goulot de la bouteille à ses lèvres. – Bois ma belle. Après lui avoir donné de l’eau, je lui donnais à manger. – Il va falloir que je nettoie ta plaie avant que ça ne s’infecte. Je vais aller à l’étage dans la salle de bain, il doit y avoir de quoi nettoyer. Reste-là. Je me dirigeais vers l’escalier qui menait à l’étage. Je n’y voyais pas grand-chose, je sais que je prenais un risque mais il fallait que je puisse voir. Chargeant de l’électricité dans mes doigts d’une petite intensité, c’était suffisant pour voir ce qui se trouvait devant moi. Je montais les escaliers et cherchais la salle de bain. J’entrais dans celle-ci après l’avoir trouvé. Je me dirigeais vers la boite à pharmacie et l’ouvris. Hum des médicaments, des pansements, des compresses et de l’alcool. Je continuais de fouiller et trouvais une aiguille et du fil dentaire. Bon ce n’est pas vraiment le bon fil mais pour recoudre sa plaie ça ferait l’affaire. Si j’ai bien compris son pouvoir, sa peau va se refermer, se régénérer. Je vis alors un bac sur le meuble près de moi, je m’y tout le matériel dedans et descendis rapidement.
Je retrouvais Analia qui n’avait pas bouger mais qui avait tant bien que mal continuait de manger. – J’ai trouvé ce qu’il fallait pour te nettoyer. Je ne vais pas te mentir, ça va te faire un mal de chien mais si j’ai bien compris, quand tu auras mangé, ton pouvoir agira c’est bien ça ? Mais en attendant, je vais nettoyer ta plaie afin que ça ne s’infecte pas. Tu es prête ? Attendant sa réponse et installer derrière elle, je commençais par craquer son haut pour pouvoir travailler. Je la sentis grincer des dents sans laisser échapper la douleur, sans laisser échapper le moindre cri. Je pris la bouteille d’alcool puis une compresse, elle va me servir à nettoyer. Une nouvelle fois, je demandais si elle était prête. Après son signe de tête, je versai le liquide sur son dos. L’alcool coula le long son dos, c’est moi qui grimaçais en imaginant sa douleur. Je pris la compresse et commençai à nettoyer le sang séché et le sang qui coulait encore un peu. Je pris ensuite le fil dentaire et l’aiguille, je les reliais ensemble et la nettoyer avec l’alcool mais aussi en la chauffant avec l’électricité que je sortais de mes doigts. Je commençais alors à la recoudre en passant l’aiguille sous sa peau. Quelques minutes plus tard, j’avais fini. Un travail à peu près propre qui tiendrait le temps que son pouvoir agisse. – Ça tiendra le temps que ton pouvoir cicatrice. J’espère que ça ne mettra pas trop longtemps. En attendant, reposes-toi, je vais surveiller les environs et montais la garde.
J’avais tellement mal… Mon dos me faisait mal, qu’est-ce je pouvais faire, il fallait que je boive, que je mange, que je me repose. D’une manière ou d’une autre. Il fallait que je retrouve de l’énergie. J’appelais doucement Emily en espérant qu’elle ne soit pas partie… Quoi que cela serait très étrange. Nous nous étions battus ensemble, elle ne pouvait quand même pas me laisser ! Sœur d’armes tout ça, mes frères m’avaient déjà assez parlé de tout ça, ça ne pouvait pas être un mensonge ! Emily Devait être là. Elle ne pouvait m’avoir laissé toute seule ! Surtout dans mon état ! Oui ! Oui ! Pas bouger… Elle était marrante elle ! Je ne devais pas bouger ? N’importe quoi ! Et je ferais comment pour trouver à manger ou boire ! Je soufflai entre mes dents.
« Je… il faut que je boive et que je mange… Pour mon pouvoir de régénération. »
J’avais besoin de fournir de l’énergie et des calories à mon corps, sinon jamais je ne pourrais guérir. D’abord l’eau… J’avais plus rien à manger venant du laboratoire. Je me notais de ne plus jamais partir de là-bas sans quelques dizaines sachets de nourritures. Ça se glissait partout ce genre de truc. Puis je serais prête. Manger les trucs des autres êtres humains… C’était complexe… Je serrais les dents à m’en briser l’émaille quand Emily m’assit. J’attrapais la bouteille maladroitement, heureusement que la brunette la tenait, et je bus longuement avant de rester une seconde immobile face aux gâteaux industriels. Je finis par les engloutir sans mâcher, histoire de réduire au maximum le goût sur ma langue. Je savais que cela ne correspondrait pas à mes besoins, mais c’était mieux que rien. Je jetais un regard à Emily. Bouger… Elle en avait des bonnes…
Je serrais les dents avant de m’allonger avec précaution sur le canapé où j’étais assise quelques secondes auparavant. J’inspirais profondément plusieurs fois en comptant les temps dans une musique. Emily revient rapidement avec de quoi me soigner. Même sommairement… C’était déjà ça… Au moins mes frères avaient raison : les frères et sœurs d’armes c’était important. Je hochais la tête.
« Plus ou moins… Il faut qu’il se recharge… Mais ouais… il va agir. T’inquiète pas… Fais ce que tu as à faire. »
Je fermai les yeux et inspirai profondément en me concentrant sur mon vocabulaire en chinois. Je la sentis déchirer mon haut. J’espérais qu’il y avait des vêtements dans le coin… Sinon j’étais bonne pour rentrer torse nu. Je grimaçai et serrai les dents. Le sang avait tout collé à la plaie et ce n’était pas du tout agréable. Mais j’avais connu pire, c’était ce que je me répétai pour ne pas crier ou même gémir de douleur à cause de l’alcool. N°1… Putain. Pense à tes frères N°4, penses-y plus fort ! Eux ils ont subit pire ! Tu peux le faire ! Je hochai à nouveau la tête : recouds-moi qu’on en finisse. À nouveau je récitais mon chinois mentalement. Tiens le coup… J’expirais longuement à nouveau entre mes dents en comptant jusqu’à quinze avant de reprendre mon souffle et de recommencer jusqu’à ce que ma soigneuse finisse son travail. Je la regardai une fois finis : mon corps aller repousser tout ce qui était étranger à mon corps en se mettant à guérir. Ce n’était pas la première fois de ma vie que j’étais à ce point-là… Mais d’habitude c’était en laboratoire. Je fermais les yeux. Je souris entre mes mèches de cheveux.
« Ça devrait être bon… dans une minute. »
Mais, si je pouvais voler quelques minutes de sommeil je ne dirais pas non. J’étais complètement vidée. Je fermais les yeux en expirant tout doucement en somnolant. Je rouvris vite les yeux en sentant quelque chose tomber de mon dos sur ma main. Je le portais à mon regard. Le fil. Je cillais un peu avant de tendre avec précaution une main dans mon dos. Je sentais la cicatrice, mais je savais que cela allait disparaître à un moment. Debout N°4. Je pris appuie sur mes mains avant de me lever très lentement. Je me sentais toujours aussi fatiguée, mais au moins je n’avais plus mal. Je me dirigeais vers l’étage pour examiner l’endroit, j’ouvris une porte en passant devant la salle de bain, chambre, vêtement ? Je laissais tomber mon t-shirt pour enfiler un d’ACDC. C’était pas mal. Je passais une main dans mes cheveux avant de les tresser à nouveau. Je me sentais toujours fatiguée, mais au moins la douleur était partie et je pouvais bouger normalement. Je redescendis à pas lent, pas la peine de forcer, avant de revenir vers Emily.
❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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A l’abris dans cette maison abandonnée et après que nous nous sommes bien reposés, j’avais aidé Analia à se nourrir pour que son pouvoir de guérison s’active. J’avais également soigné sa blessure pour que ça aille plus vite. – Ça tiendra le temps que ton pouvoir cicatrice. J’espère que ça ne mettra pas trop longtemps. En attendant, reposes-toi, je vais surveiller les environs et montais la garde. Elle me dit alors que ça devrait prendre une minute tout au plus maintenant. Je la laissais se reposer alors que j’allais explorer la maison et surveiller l’extérieur. Bien qu’il faisait nuit à l’extérieur, nous étions dans une des zones les plus risquées de la ville. D’après ce que j’avais appris dans le camp de la Résistance, c’est ici que la reine Diana fait parfois des déclarations publiques ou tient conseil avec ses troupes. Le quartier a même été rebaptisé Queen's Cross en son honneur, et la désolation qui y règne sert de puissant rappel à quiconque envisagerait de défier son autorité. Cette partie est un véritable symbole du pouvoir Amazone malgré sa destruction. Donc il valait mieux pour nous se faire discrète, je ne savais pas s’il y avait des patrouilles dans le coin mais comme on dit prudence était mère de sureté. Nous resterons dans cette maison jusqu’au petit matin et nous repartirons pour le camp, du moins je repartirais pour le camp et proposerai à Analia de venir si elle le souhaite. De toute manière, je ne la laisserai pas seule vagabonder dans ce monde horrible.
Poser dans l’ombre de la fenêtre, je scrutais l’extérieur. Tout semblait calme dehors. Et pourtant, il y a quelques heures, nous avons fait un peu de bouquant dans les tunnels. Je me perdis dans mes pensées rapidement. Aujourd’hui, j’avais tué quelqu’un pour sauver une autre vie. Je ne sais pas vraiment ce que je ressentais. J’avais pris une vie quand même et même si elle n’était pas innocente, elle était une double de moi, un visage maléfique certes mais moi quand même. Plusieurs questions me traversaient l’esprit. Et si un jour, je devenais comme elle ? Après tout elle et moi nous sommes la même personne, non ? Elle m’a quand même dit que je ferais une bonne Electra et c’était son nom. Et si je passais à mon tour du côté du Mal ? Non je ne pouvais pas devenir maléfique. Je me souvins alors de l’offre que Lucas m’avait proposée quand il m’avait présenté sa base et son costume de Batwing. Rejoindre sa team de héros indépendant, j’avais accepté l’offre avant de me retrouver plusieurs semaines ici dans ce monde pourri qui pourrait devenir le nôtre si jamais une guerre était déclarée comme cela entre les Amazones et les Atlantes. La voix d’Analia me sortit de mes pensées et je revins à moi. Elle se tenait là près de moi, elle semblait aller mieux et avait changé de tee shirt. En parlant de ça, il va falloir que je me trouve de nouveaux vêtements aussi. J’irais jeter un œil en haut plus tard. Elle me demanda si je savais où nous étions. Je la regarde en souriant. – On est dans le quartier du Queen’s Cross et je dois bien avouer que j’ai hâte qu’on puisse partir d’ici. Pour le moment, nous sommes en sécurité, il n’y a personne dans le coin. Du moins, je n’ai repéré personne dans les alentours mais étant donné que nous avons fais un peu de bruits dans les tunnels, ça ne m’étonnerai pas que Wonder Woman envoie une patrouille par ici. Et toi tu vas mieux ? lui demandais-je. Je la regardais toujours dans le blanc des yeux malgré le peu d’éclairage dans la pièce. Je … je voulais te remercier d’ailleurs… Te remercier de m’avoir aidé contre Eléonore. Sans ton aide, je crois que je ne serais peut-être pas ici. Je pense que je n’aurais pas gagné contre elle, elle semblait bien plus puissante. D’ailleurs, je peux te poser une question ? Pourquoi tu m’as aidé alors que notre première rencontre n’a pas été des meilleures ?
Je notai les informations dans un coin de ma tête sans rien dire. Queen’s Cross. OK. Je hochais la tête en l’écoutant avec soin. Je haussai un sourcil. « Un peu » de bruit ? On avait déclenché un véritable cataclysme… Enfin… surtout moi, mais c’était normal de mon côté. Mon pouvoir était bruyant quand je le déployai au maximum. Je hochai la tête, on avait visiblement intérêt à vite partir, sinon on allait vite se faire massacrer. Et j’avais plus assez d’énergie pour déployer mon pouvoir d’une manière ou d’une autre. Non, il fallait qu’on se la joue discrète. Histoire de survivre d’une manière ou d’une autre. Mon état ? Je souris.
« Oui, les plaies ont fini de cicatriser. Je suis prête à partir. »
Wally, Sergei et les autres devaient s’inquiéter. Wyatt allait me passer un savon… Ouais… J’allais arriver, j’allais me faire dégommer. Je soutiens son regard sans rien dire de plus avant de pencher la tête sur le côté à sa remarque. Des… remerciements ? OK ? Je fronçai les sourcils sans rien dire. J’avais juste fait mon travail. Je secouai doucement la tête avant de soupirer un peu.
« T’as pas besoin de me remercier. J’ai fait mon travail… Et encore, je risque de me faire quand même disputer. Ben… j’allais pas te laisser crever quand même… Puis c’était une alliance. C’était pas mal. »
Je haussai les épaules, plus que gêné, avant de me détourner en me massant la nuque. J’étais gênée par la situation et je ne voulais pas en parler plus que ça.
« Tu devrais aller te préparer, il faut qu’on parte. J’ai pas assez d’énergie pour combattre des amazones. On se retrouve dans dix minutes en bas. »
Fis-je un peu brutalement avant de sortir rapidement de la pièce. Je ne voulais plus parler de ça. Du moins pas avec elle… Qu’est-ce qu’elle croyait ? Que… Que… Je secouais la tête avec rage en me faufilant dans la maison. Je finis de boire un peu et de manger. Je n’avais aucune affaire, rien pour prévenir mon frère. Queen’s Cross. Il n’y avait pas de carte dans le coin. On était à poil… J’allais devoir me débrouiller pour rejoindre les autres dans notre camp de base… Je restais postée à une fenêtre pour regarder avec attention la rue et vérifier le passage. Mais pour l’instant il n’y avait personne. Tout avait l’air OK. J’enroulai une mèche autour de mon doigt en fronçant les sourcils en essayant de me rappeler la disposition de la ville de Londres. À la rigueur… je pourrais peut-être trouver un coin avec une carte ? Une mémorisation… Je me retournais vers Emily et souris.
« La voie est dégagée, on peut y aller. On a quelques heures avant que le jour ne se lève. Je te dépose où ? »
Sécuriser les civils, et après je rentre retrouver mon frère et les autres. Mais la ramener elle pour m’assurer qu’elle n’aurait pas de soucis. Moi je pouvais me débrouiller toute seule. Elle c’était moins sûr. Il fallait que je fasse attention.
❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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Je venais de la remercier pour m’avoir aidé. Elle me dit que je n’avais pas besoin de la remercier, qu’elle ne faisait que son travail et pourtant sans elle, sans son aide, je serai certainement morte ou dans un très mauvais état. J’avoue que cette alliance était pas mal. J’ai une dette envers elle et elle sera à vie tant que je ne lui aurais pas rendu un jour. Hum je crois qu’au vue de sa tête, la question que je venais de lui poser n’était pas très bien passé. Sa réaction parlait pour elle, elle haussa les épaules en me répondant un peu sèchement que je devrais aller me changer et qu’on allait partir, qu’elle n’avait pas assez d’énergie si elle devait de nouveau combattre. Dans dix minutes, nous partirons me dit-elle. – Bien, répondis-je. Dans quelques heures, il allait faire jour et nous pourrions partir. Il y aura moins de risque en plein jour où nous pourrions voir nos ennemies si elles débarquent qu’en pleine nuit. Je quittai à mon tour la pièce pour monter à l’étage chercher des vêtements plus potables que ce que j’avais. Dommage c’est une veste que j’aimais bien. Je la retirai et la laissai sur le lit près de moi. Je venais de trouver une petite veste en cuir comme j’aimais et qui ressemblait à une que j’avais dans ma penderie. Je retirais également mon tee shirt et changeais pour un tee shirt noir. Les personnes qui vivaient dans cette maison devait être de nos âges et de même corpulence. Me voilà changer. Je passais par la salle de bain me rafraichir un peu le visage. Cela faisait du bien, un bien fou.
Je redescendis au rez-de-chaussée pour retrouver ma partenaire de voyage. Elle était à la fenêtre surveillant à son tour les alentours. J’étais passé par la cuisine afin de mettre de la nourriture et de l’eau dans un sac à dos que j’avais trouvé dans la chambre en haut. Analia se retourna vers moi avant de prendre à nouveau la parole en me souriant. Elle me dit que la voie était dégagée et que nous avions quelques heures avant que le jour ne se lève. Elle me demanda où elle pouvait me déposer. – Si on part maintenant, on a intérêt à rester sur nos gardes et à faire gaffe et bien se planquer. Je ne suis pas parano non mais s’il y a des amazones de planquer et qu’on ne les voit pas, on pourrait se faire choper et bien que nous soyons des femmes et qu’on a moins de risques, je n’ai pas trop envie qu’on se fasse choper. Mais on ne peut pas rester éternellement ici, je te l’accorde. La Résistance vont se demander où je suis. Donc c’est là-bas que ma destination. Et toi ? N’attendant pas sa réponse, je mis le sac dans mon dos et on se dirigea vers la porte arrière de la maison. Vaut mieux éviter la porte de devant on ne sait jamais. Je jetai un œil dehors, tout semblait dégagée. Je lui fis signe que nous pouvions y aller. On avait quitté la maison, je devais regagner le camp de la Résistance. Il est clair que la mission pour laquelle on m’avait affecté était un échec. Je devais les informer quitte à y repartir dans quelques jours. Je ne risque pas de rencontrer à nouveau ma double. On avançait dans la plus grande discrétion, se faufilant le long des murs des maisons ou des arbres. La lune était notre seule source de lumière dans ces rues vides, dans ce paysage morbide. On s’y habitue à force mais je serais tellement heureuse de rentrer sur terre-I.
Je restais pensive en examinant la rue. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Est-ce que j’avais un moyen de contacter Wyatt ? Était-il inquiet ? Ouais… Sûrement. J’allais me faire engueuler. Et pas qu’un peu. Je soupirais longuement en glissant une mèche derrière mon oreille sans rien faire de plus. Surveiller. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Qu’est-ce que je devais faire ? Déposer Emily, ça oui, mais après j’allais devoir retrouver les autres d’une manière ou d’une autre. Il fallait que j’arrive à remettre ma main sur un plan. Histoire de me repérer. Sinon jamais je ne pourrais rentrer… Et Wyatt m’étranglerait. Mais je devais vite rentrer maintenant. Je me tournais en entendant Emily arriver. Je hochai la tête en l’écoutant sans rien dire.
« Ça marche. On fera attention. Je vais te déposer à la Rébellion, et après je retourne avec mon groupe. Ils doivent s’inquiéter. »
Wyatt surtout. Je n’aimais pas ne pas savoir ce qui pouvait arriver à mes frères. Je suivis Emily dans les rues et machinalement mon corps se mit en position de furtivité. Je me déplaçais souplement entre les zones d’ombres, m’arrêtant en retenant le bras d’Emily pour écouter, entendre, surveiller la rue et autour de nous. J’avançais à pas de loup en retenant presque le bruit de ma respiration. J’avançais par groupe de trois mouvements. Je m’arrêtai, observai, écoutai et je repartais. Je sentais tous mes sens en éveils. Mission. Il fallait que je fasse gaffe, pour la civile surtout que je couvai comme une mère ses petits. Alors à chaque fois je la faisais se déplacer du côté des murs pour la couvrir. J’avais bien vu qu’elle était forte, mais moi j’étais militaire, elle civile, c’était donc à moi de la protéger et m’assurer qu’il ne lui arrive rien du tout.
Je perçus le mouvement plus que je ne le vis réellement ou même que je ne l’entendis. J’attrapai Emily pour la tirer dans un recoin, dans un encastrement de porte et la collai contre le panneau de bois, une main sur sa bouche pour qu’elle ne dise pas un mot. Elle devait se taire et ne pas faire de bruit. Je passai la tête pour regarder avec attention. Deux amazones ? J’inspirais profondément en regardant à nouveau, toujours une main plaquée sur la bouche d’Emily. Elle ne devait pas faire de bruit. Je ne lui dis rien, j’attendais que les deux amazones passent. J’attendais sans rien dire, une minute, deux minutes, trois… Je respirais à fond en comptant les secondes dans ma tête.
Cinq minutes, plus de mouvement. Plus de bruit. J’expirais longuement avant de relâcher Emily et lui faire signe de venir. Rapidement, efficacement, trouver un plan et vite. Je suivais Emily, puisqu’elle savait où nous étions, mais c’était bien moi qui la couvrais. Je respirai à nouveau profondément en écoutant autour de nous. Seule la lune nous éclairait. Et je n’aimais pas ça, mais je ne pouvais pas utiliser mon pouvoir, j’étais trop fatiguée… Il fallait que j’avance, il fallait qu’on avance et rapidement. Sinon on pourrait dire adieu au fait de vivre. Surtout si les amazones nous tombaient dessus. Ne pars pas défaitiste Ana… Allez ! On allait le faire.
❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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Nous voilà désormais à l’extérieur dans une nuit noire. On avançait dans la plus grande discrétion, se faufilant le long des murs des maisons ou des arbres. La lune était notre seule source de lumière dans ces rues vides, dans ce paysage morbide. On s’y habitue à force mais je serais tellement heureuse de rentrer sur terre-I. Tout le long et tout en observant autour de nous, je pouvais voir qu’Analia était une militaire ou du moins elle avait reçu la formation. Elle me suivait dans ses rues et je la voyais qu’elle était en position de furtivité. Je sentais la main d’Analia sur mon bras de temps à autre. Celle-ci écouter, surveiller la rue autour de nous. On continua à avancer. Puis elle recommença surveillant tous les alentours. Elle me protégeait comme les soldats font en mission de secourisme. Alors qu’on continuait d’avancer, je me senti tirer dans un recoin par Analia. Elle me colla contre le panneau de bois, une main sur ma bouche pour que je ne fasse aucun bruit. Je vis compris rapidement sans qu’elle me le dise qu’il devait y avoir une patrouille d’Amazones. Je ne fis aucun bruit, sa main toujours devant ma bouche. Plusieurs minutes passèrent et Analia retira sa main. Je pris une bonne inspiration d’air frais. On reprit la route rapidement. S’il y a eu une patrouille, on va surement tomber sur une autre dans quelques temps. Voilà pourquoi pour ma mission j’avais emprunté les tunnels se trouvant en dessous, il n’y avait pas de risques vus que les Amazones n’y mettaient pas les pieds.
Ana continuait de me couvrir quand finalement on arriva dans un autre quartier. – Je me demande si nous n’aurions pas dû prendre les tunnels plutôt au lieu de passer par là. Mais bon nous avons réussi à quitter Queen’s Cross. Enfin j’espère. Mais ne restons pas là mettons nous à l’abris. On va prendre quelques minutes, je vois que tu es fatiguée. J’avais senti qu’elle était fatiguée même si elle ne voulait pas me le montrer. – Regarde il y a un abri là-bas. Tu vas te reposer un peu et nous repartirons. De toute façon, dans deux bonnes heures le jour va se lever, on pourra mieux voir. On se dirigea vers l’abri. Par chance, il était ouvert. On entra dans celui-ci. – Reposes-toi Ana tu en as besoin, je monte la garde. Croyez-le ou pas mais on a bien fait de se mettre à l’abris. Une autre patrouille d’Amazones vient de passer juste derrière nous. Nous avons échappé belle. Je fis signe à Analia d’être silencieuse à son tour, lui faisant comprendre que deux Amazones se trouvaient là à quelques mètres de nous. Allez avancer, pensais-je en les regardant. Elles s’étaient arrêtées là en plein milieu et semblaient discutés. Elles sont sérieuses franchement ? Je vis alors deux autres arrivées, certainement celle qu’on a croisés tout à l’heure. Quatre Amazones se tenaient là près de nous. Si nous faisions le moindre bruit et qu’elles nous repèrent, on est cuite et je ne donne pas cher de notre peau.
J’avançai à pas de loup toujours en protégeant la civile. Pas le choix, je devais la maintenir en vie. Pour une fois que ma formation servait à quelque chose. Je préférais la protéger que moi-même me protéger avant de lui faire signe de se cacher. Et je m’assurais que la voie était libre avant de reprendre la course en entraînant Emily derrière moi, toujours en la couvrant avec efficacité. Il fallait que je la mette à l’abri. On franchit le premier quartier et j’expirai légèrement de soulagement. Un de franchis… C’était déjà ça, il fallait maintenant continuer. Nous n’avions pas le temps de nous arrêter malgré la fatigue. Je me tournai vers Emily qui insista pour faire une pause. Je devais vraiment avoir une sale tête. Je m’installai dans l’abri et m’assis avant de sortir une bouteille d’eau pour boire. J’inspirais profondément avant de passer une main sur mon visage. Je levais la tête en entendant du bruit. Amazone.
Je me levais pour regarder le quatuor. Elles étaient en train de discuter… Pas le choix. Je regardai Emily et posai un doigt sur mes lèvres. J’allais me vider du peu d’énergie que j’avais, mais ce n’était pas grave. Je détournais les ondes lumineuses de mon corps ainsi que les ondes sonores que je repoussais. Plus de son autour de nous. Il pourrait y avoir une explosion dans la zone, il n’y aurait aucun son. Je m’élançais vivement vers les quatre amazones et posai une main dans leur dos, libérant une puissante onde de choc qui suffisait à briser leur os et leurs organes en une secousse. Et comme j’étais invisible par réfraction de la faible lumière, je pus les toucher tour à tour sans difficulté. Elles s’effondrèrent au sol sans bruit et du sang coulait de leur bouche. Ça. C’était fait. Je tirai les cadavres à l’abri des regards dans l’abri et relâchai les ondes une fois les cadavres à l’abri. Je poussai un soupir de soulagement et sentis du sang couler au creux de ma main pendant quelques fractions de seconde avant que la plaie ne se referme d’elle-même. Je bus à nouveau longuement avant d’essuyer mon front. Je regardai les cadavres avant de les retourner en douceur pour vérifier leur possession. Des armes. Pas grand-chose. Même pas de carte. Je dénouais leur armes et attrapai leur glaive sans attendre pour le passer à ma taille. Il n’y avait pas grand-chose à faire. Je secouai la tête.
« On a pas le temps de se reposer. On se reposera quand tu seras à l’abri. Et si t’as besoin de me hurler dessus tu ferras ça plus tard. »
Soufflais-je. Pas avant. De jour cela serait beaucoup plus dangereux. Il fallait avancer et rapidement. Tant pis pour la fatigue. Je me reposerais quand je pourrais faire un câlin à Wyatt. Et me faire étrangler par lui. J’observais la rue avec attention, attentive au bruit. Rien du tout. Je montrais les flaques de sang à Emily.
« Fais gaffe là-bas. Ne marche pas dedans. »
J’essayais de ne pas penser que je venais de tuer en quelques secondes quatre amazones. Mais en même temps… c’était elle ou nous. Pas le choix. J’entraînais Emily derrière moi, toujours mortellement attentive. J’étais au bout de ma vie, mais pas le choix… Nous devions avancer, je gardais un œil sur Emily. J’observai en permanence autour de nous attentive à tout. Allez… Allez ! Il fallait que je réussisse à ramener la civile. Je sentais la fatigue sur mes épaules, mais j’avais une mission : protéger la pepette et après je m’occuperais de moi… plus tard. Je restais attentive à tout, ma tête se tournait au moindre son, mes yeux fouillant les ténèbres et mes sens étaient aiguisés. Est-ce que N°1 serait fier de moi ?
❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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Après avoir quitter la maison où nous nous étions réfugiés après le combat contre Eléonore, nous avions avancé pour vite quitter les lieux. Analia me protégeait comme une militaire, mais bien que je savais me défendre seule, oui oui même si dans les tunnels j’ai eu un peu de mal, c’était adorable qu’elle le fasse. Elle me couvrait efficacement. Je sentais qu’elle avait besoin de se reposer un peu. Je lui proposais de trouver un endroit pour le faire. Je voyais bien qu’elle ne voulait pas mais elle accepta au final. On se dirigea vers l’abris près de nous. Une fois à l’intérieur, on se posait tranquillement. Alors que je scrutai l’extérieur, Analia s’était assise avant de sortir une bouteille d’eau pour boire. Je vis alors à l’extérieur deux amazones passaient puis s’arrêtaient devant l’abris à quelques mères. Sérieusement ? Puis les deux autres de tout à l’heure les rejoignirent. Elles commencèrent à discuter. Analia se leva afin de me rejoindre. Elle me regarda avant de poser un doigt sur ses lèvres pour me faire comprendre de ne pas faire de bruit. Je compris rapidement ce qu’elle était en train de faire, elle détournait les ondes lumineuses de son corps ainsi que les ondes sonores. Plus de son, plus aucun bruit autour de nous. Je la vis s’élancer à l’extérieur vers les quatre amazones et posa une main dans leur dos. Elle libéra une puissante onde de choc qui leur brisa les os et leurs organes. Wow elle venait de les tuer de sang-froid. J’écarquillais les yeux. Je sais que c’est elle ou nous mais je ne m’attendais pas vraiment à ça. Mais au moins, nous en sommes débarrassés. Les amazones sans vie tombèrent sur le sol. Analia les tira dans l’abri avant de relâcher les ondes. J’entendis de nouveau le bruit.
Elle but une nouvelle fois comme si de rien n’était. Je souris en me disant que cette petite sous son apparence de jeune fille qui semble toute simple ou timide ne l’ai pas du tout. C’est une arme de destruction massive. Analia fouilla le corps des amazones. Je la vis alors prendre un des glaives pour le passer autour de sa taille. Elle me dit alors déterminée, qu’on n’avait pas le temps de se reposer, que l’on se reposera une fois que je serais à l’abri, que si j’ai besoin de hurler sur elle, je devrais le faire plus tard. – Oh je ne te hurlerai pas dessus mais je vais t’en devoir des dettes si tu me sauves à chaque fois bien que cette fois-ci, tu nous sauves toutes les deux. Mais tu as raison, bougeons vite de là. Le jour va se lever et même si nous aurions une meilleure vue sur nos ennemies, il serait préférable que tu sois avec ton groupe et moi au camp de la Résistance. On se dirigea vers la sortie de l’abris mais avant que l’on avance, ma bodyguard observa la rue avec attention. Elle me montra les flaques de sang et me dit de faire attention de ne pas marcher dedans. Je les contournai et on reprit rapidement notre route. Je sentais et surtout voyais qu’Analia était fatiguée au plus haut point. Je sentais son regard sur moi tout en surveillant les alentours pour notre protection. Au loin, on pouvait voir le jour se levait peu à peu. On continua d’avancer et on arriva finalement à quelques pâtés du Queen’s Cross. – On sera plus en sécurité ici. On a dépassé la zone « dangereuse ». Dis-moi Analia, j’allais te proposer de rejoindre le camp de la Résistance mais d’après ce que j’ai compris, tu as un groupe ? Je pense que si vous le voulez, les personnes du camp vous accepterons si jamais vous voulez nous rejoindre. On aurait bien besoin d’une personne comme toi pour protéger les innocents.
Je souris à la remarque d'Emily. Des dettes ? Je secouais la tête sans rien dire de plus. Elle n'avait pas de dette à avoir avec moi. Je faisais mon travail. Tout simplement. Pourquoi s'inquiéter de compter cela. Je m'en foutais personnellement. Bon au moins elle ne me crierait pas dessus, c'était déjà ça de prit, je n'aimais pas spécialement qu'on me cris dessus. Bon au moins elle avait bien compris qu'on devait se bouger les fesses pour survivre et rentrer rapidement chez les résistants et retrouver mon propre groupe. Je continuais à la faire avancer en restant sur le qui-vive. Le premier mouvement trop brusque serait récompensé par une onde de choc assez puissante pour le couper en deux. Et cela sans que je ne me sente coupable. La tension me maintenait réveillée, pas autre chose. J'observai les rayons du soleil au-dessus des maisons sans rien dire. Je fermai légèrement les yeux avant qu'on ne s'arrête à quelques distances de Queen's Cross. Je hochai la tête en l'écoutant. On pouvait se reposer dix minutes ici… Ce ne serait pas un problème. J'observais la jeune femme aux rayons de l'aube avant de me mordre les joues.
« Oui, j'ai un groupe. Je verrais avec eux, c'est pas une décision que je veux prendre seule. On verra ça plus tard. Ne t'arrêtes pas il faut arriver au camp. »
Je l'obligeais à se relever en douceur en continuant de regarder autour de moi. Je ne sortis pas le glaive. Pour l'instant je n'avais pas à m'en servir. Il fallait par contre continuer d'avancer et rapidement. Avec le lever du jour, détourner des ondes lumineuses serait beaucoup plus dur. Et même si j'étais fatiguée il fallait que je continue, alors je continuais de la motiver à voix basse, à l'obliger à marcher. Ne pas s'arrêter. Nous ne devions pas nous arrêter. Même si j'entendais tous les signaux de mon corps me hurler que je devais dormir. Ce n'était pas le moment de se reposer ! Alors je la poussai et je me poussai encore et encore. Et je savais très bien que mon corps allait me le faire payer plus tard. Mais pour l'instant, la mettre à l'abri, je la surveillai, lui octroyant des pauses quand elle en avait besoin et ignorant mes propres besoins. Je la faisais boire et manger utilisant mes propres réserves sans m'occuper de moi. Protéger les civiles… Protéger les civiles… Est-ce que N°1 serait fier de moi à cet instant ? Je ne savais pas. Tout ce que je faisais c'était la pousser.
« La résistance ? Elle est ou ? Dans les bois ? En ville ? »
Si elle était dans les bois… je pourrais peut-être m'octroyer une fois à couvert une petite pause. Juste quelques minutes pour boire de l'eau, mâcher un peu d'écorce et j'allais repartir. Mais je ne pouvais rien lâcher. Je continuais de faire passer Emily devant moi et à la couvrir. Dés que j'avais l'impression de percevoir un son où un mouvement je l'obligeais à se cacher. Et j'avais l'impression de virer parano… Mais il n'y avait que cette manière de faire pour rester en vie.
❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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Nous avions repris notre route après qu’Analia est éliminée les Amazones de sang-froid. On arriva finalement à quelques pâtés du Queen’s Cross. – On sera plus en sécurité ici. On a dépassé la zone « dangereuse ». Dis-moi Analia, j’allais te proposer de rejoindre le camp de la Résistance mais d’après ce que j’ai compris, tu as un groupe ? Je pense que si vous le voulez, les personnes du camp vous accepterons si jamais vous voulez nous rejoindre. On aurait bien besoin d’une personne comme toi pour protéger les innocents. Je venais de lui proposer elle et son groupe si elle en avait vraiment un de nous rejoindre. Bon c’est sur ça ferait des bouches de plus à nourrir mais avec une telle puissance, elle pourrait garder les personnes en sécurité et de plus si les membres de son groupe ont des pouvoirs comme elle alors on subira moins d’attaques des Amazones et des Atlantes. Elle me confirma qu’elle avait un groupe et qu’elle verra avec eux car ce n’est pas elle qui prenait les décisions et surtout que ce n’était pas une décision à prendre seule. Elle me dit qu’on verra cela plus tard et que je ne devais pas m’arrêter et qu’il fallait qu’on arrive vite au camp. Elle n’avait pas tort. Chaque seconde passait à ne pas avancer et à rester là nous mettait en danger le plus total. Il fallait qu’on reprenne notre route. Elle me motiva à repartir, ce que je fis. Elle me demanda alors la Résistance où elle se trouvait, dans les bois, en ville. – Elle se trouve en ville dans le quartier de Whitechapel. Nous ne sommes pas loin si je ne me trompe pas. Une fois là-bas, tu pourras faire une pause bien méritée. Je pense que tu en as bien besoin et une fois là-bas, tu pourras contacter ton groupe.
On continua de marcher, Analia continua de me couvrir comme elle l’a fait depuis le début. A chaque bruit qu’elle entendait, elle me fit me mettre à l’abris et me cacher. Il n’y avait pourtant rien. On arriva finalement dans le Whitechapel. Je savais où se trouvait les sentinelles qui surveillaient le camp. Je lançais un éclair en l’air pour leur faire comprendre que c’était moi et qu’il nous laisse entrer. La grande porte fortifiée s’ouvrit. Je me tournais vers Analia. – Nous y sommes enfin arrivée. Je crois que sans toi, nous ne serions pas là. Encore une nouvelle fois, merci. Entrons vite. Tu vas pouvoir te reposer, boire et manger. Passes également à notre infirmerie pour te soigner. Je dois faire mon rapport. On entra et je laissais un temps Analia en compagnie de Nicolas, un membre de la résistance. – Nico, je te laisse t’occuper d’Analia. Elle a besoin de manger et boire mais surtout se reposer. Je dois aller faire mon rapport de mission. À la vue de ma tête, Nicolas comprit qu’elle ne s’était pas déroulée comme il faut. Il me souhaita bon courage et tout en souriant à Analia, je me dirigeai vers le bâtiment des membres chefs de la Résistance. Et non ce n’est pas John Connor, je sais que vous y aviez pensé. Prenant une grande inspiration, j’entrai dans le bâtiment.
Whitechapels ? Avec Jack L’éventreur ? OK ! Ça devait être sympa les soirées récits au coin du feu. Encore plus si c’était des soirées horreur. OK. Je commençais sérieusement à être fatiguée pour que mon cerveau commence à penser ainsi. Mais je continuai à surveiller Emily et à la couvrir. Je la laissais ouvrir la marche sans rien dire de plus. J’eus un soupir de soulagement en voyant une porte épaisse s’ouvrir.Je hochais la tête en l’écoutant soigneusement.
« J’ai rien fait, t’as pas besoin de me remercier. »
Je suivis tranquillement Nico sans chercher à comprendre alors que mon regard se promenait partout. Machinalement mon cerveau enregistrait ce qu’il se trouvait. J’attrapais la bouteille d’eau qu’on me tendait avant de boire longuement et de la finir. Je la rendis avant d’avaler presque sans mâcher le repas qu’on me tendait. J’engloutis le tout avant de me laisser tomber sur un matelas. Je m’y roulai en boule dessus avant de fermer les yeux et d’expirer longuement. Je pensais à N°2 et aux câlins que je lui faisais, c’était apaisant d’être dans les bras de mon frère. Tout comme lorsque j’étais petite et que je faisais des câlins à N°1 après un cauchemar. C’était cette sensation de sécurité, de chaleur… J’avais besoin de sentir cela. J’aimais les câlins. Je n’y pouvais rien.
Mon corps se laissa tomber lourdement dans le sommeil malgré le manque de confort, le bruit, les odeurs peu… flatteuses. Je ne m’autorisais pas plus de trois heures de sommeil en indication mentale. Il fallait pas que je tarde. N°2 allait me tuer sinon. Le sommeil m’entoura de ses tentacules et m’offrit un repos plus qu’agité. Je rouvris les yeux en haletant. La vache. Tu parlais d’un repos calme tout ça… C’était pas encore ça. Je secouais la tête en repoussant les couvertures et Nico me regarda. Moins de trois heures de sommeil. Ouais… J’étais arrachée, mais c’était bien signe que je devais me barrer rapidement. Histoire de retrouver mon frère et le groupe. Wally devait être mort d’inquiétude et je m’en voulais.
Je me mis debout et Nico me proposa de me passer un peu d’eau sur le visage. Hein ? Ouais, si tu veux. Je me frottai le visage pour essayer de me réveiller un peu. Je devais partir et rapidement. Je gardais le glaive contre moi en essayant de me souvenir par où aller pour rentrer chez moi. Je continuai de me frotter le visage un instant. Et bien… Il fallait rentrer maintenant. Même si j’étais… complètement éclatée. Mais c’était pas la peine de forcer. Je ne dormirais pas ici. Je préférais rentrer, ce n’était pas le lieu qui me donnait des cauchemars, j’en faisais de base. Mais je devais rentrer quand même. Je voulais juste dire au-revoir à Emily avant. Et après je me perdrais dans Londres pour rentrer chez moi Je vis Nico s’agiter. Il ne semblait pas vouloir me laisser partir. Je fronçais les sourcils en m’agaçant un peu. Mais je m’assis pour attendre Emily, j’observais le lieu avant de me lever en voyant Emily.
« Merci pour le repos, le repas tout ça. Je vais y aller maintenant. Je peux plus tarder. »
Est-ce qu’elle allait tenter de me retenir ou pas ? Mais je ne pouvais plus tarder pour rentrer.
❝ La Force est puissante en toi. Une puissante méta, tu vas devenir. Alors, tu seras connu sous le nom d’Electra ❞ A high tension clash that hurt.
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Nous étions finalement arrivées au camp de la Résistance. Après être entré dans celui-ci, je demandais à Nicolas de s’occuper d’Analia le temps que j’aille faire mon rapport. À la vue de ma tête, Nicolas comprit qu’elle ne s’était pas déroulée comme il faut. Il me souhaita bon courage et tout en souriant à Analia, je me dirigeai vers le bâtiment des membres chefs de la Résistance. Et non ce n’est pas John Connor, je sais que vous y aviez pensé. Prenant une grande inspiration, j’entrai dans le bâtiment. Les chefs de le Résistance étaient là. – Alors Mademoiselle Morgan, comment s’est passé la mission de reconnaissance ? Prenant une grande inspiration et cherchant les bons mots, je pris la parole. – Et bien, à vrai dire pas comme il aurait fallu. Disons que j’ai du écourté la mission. Comme vous le savez, je ne viens pas de cette Terre et j’ai … croisé le chemin de ma maléfique double. Et je vous rassure elle ne sera plus un soucis, j’ai du … j’ai du l’éliminer pour sauver la vie d’une personne de ma terre qui m’a aidé. D’ailleurs, elle est ici pour se reposer. J’espère que vous n’y voyez aucun inconvénient ? – Bien sur que non tu as bien fait, dis une autre des chefs. Elle fait parti de ton peuple et de plus elle a mis sa vie en péril pour te sauver. – Oui c’est vrai, et je lui dois une fière chandelle. Sans elle, je ne serais pas là, je ne serais pas présente face à vous pour vous faire mon rapport. J’expliquais alors tout ce qui s’était passé durant ma mission de reconnaissance qui avait totalement foirée. – Nous allons laisser passer quelques jours avant de te renvoyer pour la mission. Reposes-toi en attendant et occupes-toi de ton amie. – Bien, répondis-je simplement. Moi qui pensais me prendre un savon, je fus étonnée de leur réaction. Je tirai ma révérence et sortis du bâtiment. Je me dirigeais vers le lieu où Analia se reposait. Nicolas me dit alors qu’elle se reposait et qu’elle avait bu et manger un peu. On discuta de ma mission. C’était un brave gars que j’appréciais beaucoup. Il était devenu un de mes amis ici au camps. – Bon il est temps que j’aille me reposer aussi. Je te dis à plus tard, mon ami. Il me salua et je le quittai pour me rendre à mon habitation. Je souris en voyant une autre de mes amies, Nyssa. – Tu es enfin de retour, je commençais vraiment à m’inquiéter de ne pas te voir revenir, me dit-elle en me serrant dans ses bras. – Oui enfin de retour et je ne suis pas mécontente d’ailleurs et ce malgré le fait que ce fut un échec total. Je lui expliquai tout alors que je me restaurai à mon tour. Après m’être restaurée, j’allais me reposer un peu sur mon lit. Je m’endormis rapidement. Cela me faisait un bien fou.
Je me réveillais un peu plus tard. Me reposer sans crainte m’avait ressourcé. Je descendis avant de sortir pour aller voir si Analia était réveillée. Je vis Analia avec Nicolas qui semblait agité. Je m’approchais d’eux. – Qu’est-ce qui se passe ici ? demandais-je. – Ton amie veut partir mais elle n’est pas suffisamment reposée. Elle doit rester. – Nico tu es un amour mais je prends le relais, rétorquais-je en posant ma main droite sur son épaule. Il me regarda en souriant et me laissa. Je me tournais vers Analia qui prit la parole. Elle me remercia pour le repos et le repas mais elle allait s’en aller maintenant afin de rejoindre son groupe. Elle ne pouvait plus tarder. – Tu es bien sûre de vouloir partir ? Si c’est ton choix alors je vais te laisser partir. Mais promet-moi une chose, fais attention à toi sur le retour. Et … si jamais un jour, nous rentrons sur notre Terre, j’espère que nous nous reverrons dans de meilleures conditions. Je la regardais avant de continuer à parler. D’ailleurs, je vais demander à Nicolas de te préparer des provisions pour toi pour le chemin. Ne bouge pas. Je la quittais quelques minutes avant d’aller voir Nicolas pour qu’il prépare un sac à dos de provisions. Je revins avec le sac. Je lui donnais et elle me remercia. Je ne pouvais pas la retenir, c’était son choix de retrouver son groupe, à sa place, j’aurais fait de même. On se dirigea vers la porte. Les gardes l’ouvrit. – Et voilà une nouvelle fois nos chemins se séparent. J’espère vraiment te revoir sur notre terre. Tu es une bonne personne, Analia, n’en doute jamais. Je la regarde lui lâchant un petit sourire. Je la regardais sortir et s’éloigner peu à peu du camps. Les portes du camp se refermèrent. J’espère qu’elle arrivera à retrouver son groupe saine et sauve. Je souris avant de me retourner et retrouver les autres.
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