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 Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

hero of earth

Messages : 8494
Date d'inscription : 11/09/2018
Face Identity : Alex Daddario
Crédits : jae.d-nguyen.ajay
Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John Tumblr12
Age du personnage : 35 ans
Ville : Gotham et le monde
Profession : Mago, coleader flippée de la JLD
Affiliation : Justice League Dark
Compétences/Capacités : Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John Tumblr19
Homo Magi * Prestidigitation * Hypnose * Projection astrale * Illusions * Magie élémentale * Télékinésie * Télépathie * Téléportation * Manipulation de portails interdimensionnels * Manipulation du temps * Manipulation de la réalité * Bouclier psychique et magique * Manipulation de la météo dans une aire réduite * Attaques d’énergie mystique * Création de pièges magiques * Vol et lévitation * Don de guérison * Transformation d'objets en d’autres objets ou de gens en autre chose * Magie du sang * Combat au corps à corps dans la limite de sa constitution.

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John Matteo10

phone + a summary + heaven is beautiful + magic piew piew fingers + magic trick + not magic + teamwork

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John Tumblr24

MEET THE SQUAD
+ Hellblblblbl
+ Ghost cookie point
+ One chimp to rule us all
+ Voice of Cassandra
+ Gone, gone, the brain of Jason
+ The mom we don't deserve
+ Angel without Buffy
+ I would marry her
+ Organic certified
+ Not Harry Potter
+ Trust her, she knows
+ He's just here to piss John off
+ Nobody likes him. Seriously
+ He left John alone with the box
+ Comic relief. Or not
+ You take him, you take his ex.
+ Cute box of terror
+ The only brain of the family
+ He will hug you to death
+ The one who's never invited

Rules of magic to Misty Kilgore
- nothing is what it seems
- learn to fool the experts
- if you can't keep it down, don't bring it up
- always keep at least one card up your sleeve

remember john
remember what
that I love you
Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 7550d7f632e0a4785ab63db9136ed7bfe807a003

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John Sansre10
Situation Maritale : Elle aime le plus grand des escrocs et elle le vit bien. Best mollets ever, et sa Maison est adorbs.









Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John Empty
MessageSujet: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyLun 16 Mar - 22:27

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

Quelques heures à peine s’étaient écoulées depuis son retour sur la Terre sur laquelle il avait jeté son dévolu – celle qui était encore habitée, pas le cimetière géant d’où il arrivait. Peu de ses frères en enfer auraient été d’accord avec lui, mais il avait besoin des humains. Pour régner sur autre chose que de la terre et de la poussière. Se nourrir de la souffrance d’êtres qui ne savaient faire que cela, souffrir, c’était bien là la raison de son existence, s’il fallait en trouver une. Nebiros sentait le corps de son hôte qui abritait des centaines d’âmes humaines fauchées sur cette Terre désormais morte et il ne voyait pas pourquoi il aurait dû attendre une minute de plus. Il se fichait d’où il se trouvait. Il avait compris qu’il était de retour chez lui, chez lui, quand il s’était retrouvé sur cette plage noire de galets acérés, les jambes léchées par des vagues violentes qui allaient s’écraser un peu plus loin au pied de falaises tout aussi déchiquetées et tout aussi sombre. Un paysage dont il ne connaissait pas l’origine. Par quelle ironie du sort il s’était retrouvé ici, il n’en savait rien. Peut-être était-ce sa faute à elle, il avait cru sentir un léger soubresaut en observant ce paysage lunaire, il avait cru sentir qu’elle détestait cet endroit, cette île, cette grotte, ce froid. Puis l’impression avait passé. Tu as quelque chose à dire ? Mais l’étincelle qu’avait créée John Constantine lors de leur altercation, aussi gênante soit-elle, n’avait fait que se recroqueviller sur elle-même dans les tréfonds de sa conscience. Dans un endroit inaccessible au démon, mais un endroit minuscule et qui disparaissait peu à peu, grignoté par le temps et l’ascendant de Nebiros. Elle était comme un léger nuage de brume désormais, sur lequel bientôt il soufflerait pour le faire disparaître.  

Quel chant glorieux s’était élevé dans l’air au moment où tout un peuple s’était sacrifié. Ce n’était pas la première fois que le démon assistait à une telle chose et cela ne l’impressionnait pas mais confortait l’idée qu’il se faisait des êtres humains. Les hommes périssaient pour que le démon s’échappe. Maintenant, à chaque pas qu’il faisait, alors que les galets crissaient sous ses semelles, il avait l’impression d’entendre les hurlements de ses frères là-dessous. L’enfer était en ébullition. Mais pas pour lui souhaiter la bienvenue. Trop tard, mes frères. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Le sorcier se tenait à une vingtaine de mètres de lui, à l’abri des embruns glaciaux, serrant son pardessus élimé sur lui. Faisait-il froid ? Le démon baissa les bras sur les bras nus de l’humaine, mais plutôt que de remarquer la chair de poule et la peau si pâle que les veines étaient visibles en dessous, il admira une dernière fois les arabesques du tatouage qu’il devait à celui-là même qui lui tenait compagnie aujourd’hui. C’était ce sorcier qui avait appris ce sort à la magicienne quand elle était venue l’exiger. Nebiros ne faisait pas plus confiance à celui-là qu’à un autre. Le vent agitait la mer et tout était gris, le ciel, l’air, impossible de dire à quel moment de la journée ils avaient atterri ici. « Il est temps. » Il se tourna de nouveau vers le sorcier, qui n’eut aucune réaction. Nebiros écarta les bras. « Tu ne souhaites pas lui dire adieu ? Elle mourra à la seconde où je quitterai sa chair. » Cette fois, le sorcier pencha la tête sur le côté et le gratifia d’un sourire. Incapable d’interpréter cette réaction, le démon lui tourna rageusement le dos.

Peu importait. Il devait faire vite. Il avait retrouvé un monde sur lequel régner, ici, mais aussi un monde bien plus vivant que le précédent. Il y avait quantité de personnes susceptibles de lui mettre des bâtons dans les roues sur cette Terre, sans parler de la puissance de la magie qu’elle contenait, contrairement à l’autre, sous toutes ses formes : élémentaire, lignes lays, magie divine des autochtones alors que la présence de leurs anciens dieux se faisait encore sentir… Joignant les deux avant-bras devant lui, il entonna le rituel dans une langue morte depuis bien avant l’apparition de l’homme sur Terre. Aussitôt, les courbes du tatouage se tordirent dans tous les sens et il sentit s’agiter les âmes qu’il avait emmagasinées au fil des mois et stockées dans un lieu en lui et hors de lui à la fois. Un minuscule trou noir, comme une tête d’épingle, apparut au-dessus de ses bras, grandissant petit à petit. Au moment où il libèrerait ces âmes, les envoyant en enfer grâce au rituel, la puissance de l’énergie dégagée créerait une déchirure dans le voile qui séparait l’enfer de la Terre. Il n’était pas simple pour un démon de s’incarner lui-même, entier, complet, dans le monde des hommes. Toujours, il fallait en passer par ces sacs à viande. Et ceux qui trouvaient d’autres biais, des voies connues et usées jusqu’à la corde, déboulaient ici privés de leur force véritable et de leur glorieuse apparence.

Le trou noir s’agrandit encore devant lui, véritable sphère de néant qui perçait un abîme dans l’atmosphère. Il y aurait peut-être des conséquences. Il s’en fichait. Le vent s’était déchaîné et l’écume battait le sable et s’emmêlait dans les cheveux de la magicienne. Il la sentit se révolter. Un peu. À peine. Elle avait accepté son sort à la seconde où elle avait prononcé ce mot, « oui ». Déjà, les âmes s’arrachaient de son être et étaient précipitées dans l’abîme de néant. Puis il sentit une distorsion et vit son trou noir flancher légèrement. Il comprit avec un cri de rage que quelque chose siphonnait le flux des âmes, et en relevant les yeux, vit que le sorcier s’était lui-même lancé dans son propre rituel. Pour une raison qui échappait au démon, l’humain détournait les âmes, et l’énergie qui allait avec. « Misérable pantin ! » Inexorablement, ses précieuses âmes lui étaient volées. Il ne comprenait pas comment le sorcier s’y était pris mais la force d’attraction était bien supérieure à la sienne. D’une main, il fit appel à la magie élémentale de son hôte et aussitôt, le corps du sorcier fut statufié. Le démon s’approcha de lui. Incapable de souffrir une impertinence, incapable de mettre son ego de côté, plutôt que de continuer son rituel, il se planta devant le cloporte, tout à fait conscient sous sa carapace de pierre. « Ce qui reste d’elle a autant envie de te tuer que moi. » Un mensonge. Peut-être. Et de nouveau, il sentit quelque chose, comme un fil que quelqu’un tirait et qui se dévidait. « Qu’est-ce que tu fais ? » hurla-t-il, sans savoir à qui il s’adressait, se détournant du sorcier emprisonné. Et alors il comprit. En voyant que John Constantine se tenait devant lui. Et de nouveau, l’étincelle s’enflamma, et il sut qu’il devait agir tout de suite. De la même voix que son hôte aurait utilisée, et avec sa magie. « eintantsnoC siarapisd ! » Et dans ces paroles, il avait mis tout son désir de voir l’exorciste disparaître, s’effacer de la réalité, être avalé par le néant… mais rien ne se passa.

Codage par Libella sur Graphiorum - Gifs @ghostantine.tumblr.com
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John Constantine


John Constantine

independent soul

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Date d'inscription : 29/07/2018
Face Identity : Matt Ryan
Crédits : dramaclubsandwich (avatar) & anaphore (signa)
Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 4yJkA2m
Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
Compétences/Capacités : Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 85a8a3d51020019278b631cf937a14cfcad7fdf6

Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 5daeeb239fc7b44544ebcb10243202a79d7e0e1b

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 2288781-justld_cv102_02

This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John ESXru4E

"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John W9uAU1i

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 30ae37c27616373b20034d9ce37b6c58035eba23

"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 6c11e93a97cae60307dc5669cb069eabed308b6e

"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 7dda805dd115e47d68e72e5c3f9c35b4833eb3bd

"Be well, John."
"Say it backwards."

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 5e5fbebd7366894de1126032655476dd11831d0c

"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John Empty
MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyMer 18 Mar - 19:17


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done


L’Islande. Il aurait reconnu ces paysages entre mille – enfin, c’est ce qu’il aurait dit, s’il avait voulu pipeauter pour impressionner quelqu’un. En réalité, il ne reconnaissait absolument pas le paysage, puisqu’à ses yeux toute plage sombre sur fond de falaises sombres sous un ciel aussi lourd et presque aussi sombre ressemblait à une autre. Mais il avait reconnu, en une fraction de second, l’énergie particulière qui imprégnait l’endroit – le temps s’inscrivait dans l’érosion des roches et laissait partout une trace particulière, un parfum bien spécifique à chaque endroit de cette foutue planète et dont il se souvenait avec une exactitude encyclopédique. La mémoire des lieux ; et la conviction, sitôt que la Maison s’était immobilisée, qu’ils étaient enfin rentrés chez eux. Et la Maison ne s’était pas arrêtée n’importe où, évidemment ; si lui avait passé ces derniers mois à se morfondre dans son coin, à se contenter de ressasser ses derniers instants avec Tefé et aiguiller Batman et Batgirl dans leur quête de prévention de fin du monde, il semblait bien que la Maison avait d’autres plans pour lui, maintenant que les barrières de Brainiac avaient été levées. La Maison avait choisi l’Islande, et il y avait une raison à ça ; et John était sorti, s’était promené sur les falaises escarpées, le nez au vent, à la recherche d’un signe, un pressentiment, un instinct. Et clic, comme les rouages d’une machine qui se remettent en route, il avait compris. Islande. Enfer. Mort. Zatanna. Quelle maline, cette Maison. Devant lui, comme après un long brouillard, l’autoroute de la synchronicité s’était enfin révélée à ses yeux trop longtemps obscurcis. Il le sentait, ce fil ténu qu’il n’avait qu’à suivre pour retrouver le chemin de la victoire ; et cette fois, foi de Constantine, il était hors de question qu’il le lâche. Watch out hell, watch out world, John Constantine is back on the beat.

Et elle avait eu raison, la Maison. Elle avait toujours raison – comme la synchronicité qui ne se trompait jamais. Il l’avait sentie, la petite décharge électrique sur son avant-bras, et l’écho d’une âme perdue enfermée à l’intérieur de ce tatouage qui revêtait tour à tour des airs de bénédiction ou de malédiction. Quelques heures à peine après que la Maison ait décidé de se poser ici, drapée dans un manteau d’invisibilité la rendant parfaitement indétectable à tout être magique ou non-magique de la planète, et le glas sonnait déjà. Les préparations avaient été rapides, mais efficaces, le propriétaire des lieux animé d’une énergie nouvelle après des mois d’une léthargie pitoyable, encouragé par cette petite fracture d’âme qu’il sentait recroquevillé dans l’espace confiné qu’elle partageait avec la sienne. Accroche-toi, Zee, avait-il marmonné en se hâtant de tirer un vieux coffre poussiéreux de sous une étagère dans l’immense bibliothèque qui avait été le témoin de sa débâcle avec sa fille – mais une débâcle à réparer à la fois. L’heure pressait – et l’heure, à ce moment-là, était dédiée à Zatanna. Sur son bras, la démangeaison s’était intensifiée. Ils arrivent. Zatanna, ou plutôt, sa coquille presque vide, et Nebiros – et un troisième larron qui s’était joint aux festivités. Tous les trois, il les sentait. Et nul doute que Nebiros était sûr de son plan. Sans se douter que dans son plan, John avait réussi à glisser un ver sournois pour faire pourrir la pomme. Hâtivement, il ouvrit le coffre, et en extrait une lame – pas plus longue qu’une dague. Parfait – c’était donc un jour de nouvelle Lune. Cette fois, il en était sûr, il était réellement de retour sur la route de la synchronicité. John sourit en contemplant la lame, aussi pâle que l’astre qui lui avait donné son nom, et il la glissa dans sa manche, juste au moment où une nouvelle distorsion dans l’espace-temps attira son attention. Ils étaient là. Le dernier acte de cette tragédie qui n’avait que trop duré allait enfin commencer – et cette fois, il était impatient d’en découdre. Bien plus impatient, visiblement, que Nebiros, dont la tronche déconfite sitôt qu’il se matérialisa devant lui lui arracha un sourire plus que satisfait. « ‘ello Neb. » lança-t-il joyeusement, goûtant déjà la confusion et la rage qu’il percevait dans sa voix – et la haine dans son regard. Le flux d’âme était détourné – merci Nick, le ver dans la pomme pourrie. Qui eut cru qu’un démon marquerait une réconciliation, même temporaire, entre l’ancien mentor et l’élève renégat devenus ennemis mortels ? Et son sourire de s’étirer sur ses lèvres, alors que Nebiros déblatérait à l’envers. John retint son souffle. Mais rien. Bingo. Nebiros impuissant. Nick hors course, mais dont le rituel fonctionnait encore – double assurance que personne ne lui ferait de croche-pattes pendant que lui menait le show. Et les précieuses âmes collectées par Zatanna qui échappaient complètement à son contrôle. Cette fois, c’était la bonne. Cette fois, c’était lui qui avait toutes les cartes en main.

« Alors, on s’emmêle les pinceaux ? On dirait pas comme ça, hein, mais la magie à l’envers, c’est plus coriace que ça n’en a l’air. » commenta-t-il tranquillement en glissant une cigarette entre ses lèvres, avant de l’allumer, le plus naturellement du monde. Oh, il allait la savourer, cette victoire. Il essayait de ne pas la crier trop vite, mais tout était en place. Nebiros n’en réchapperait pas. Et franchement, après tout ce qu’il lui avait fait subir, et tout ce qu’il avait fait endurer à Zee ? Il avait fermement l’intention d’en profiter. Pleinement. Et de lui rendre son supplice au centuple. « C’est tout le secret, avec elle. Elle donne l’impression que c’est aussi facile que de changer de chemise, mais on n’imagine pas les années de travail derrière le moindre sortilège. » poursuivit-il en soufflant sa fumée dans l’air, son regard sombre et perçant rivé sur Nebiros avec un faux détachement. Ses veines étaient en ébullition. Sa seule envie, c’était de l’étriper à mains nues, sitôt qu’il quitterait le corps de Zee. Mais prudence était mère de sûreté. Et tout venait à point à qui savait attendre. L’air pulsait déjà au rythme du flot ininterrompu d’âmes déviées de leur course, et du cœur battant de l’enfer que John sentait déjà sous ses pieds. Si proche, Nebiros. La limite entre le royaume de Satan et le monde des mortels avait rarement été aussi mince – et pour peu, John l’en féliciterait presque, cet empaffé cornu qui lui avait donné tant de mal à New Themyscira. Il faisait froid, en Islande, en ce gris jour de mai, mais John sentait déjà, tout autour d’eux, invisibles, la texture brûlante et suintante des flammes de l’Inferno, impatientes de crever la surface. « Merci Nick, mon vieux, tu me facilites le boulot. » ajouta-t-il, bien décidé à enfoncer le clou encore un peu. « Maintenant, Nebiros, à nous deux. Long story short, t’es foutu. Le petit rituel de Nick n’a même pas besoin de son intervention pour être maintenu – toutes tes chères petites âmes si durement récoltées vont être siphonnées bien loin de toi, de tes plans, et de tes sales pattes griffues. Ton plan tombe à l’eau. Et maintenant, c’est ton tour : tu vas quitter le corps de Zee, lui rendre le contrôle d’elle-même, et retourner gentiment en Enfer dans la cave dont tu n’aurais jamais dû partir. » Bon, il doutait que Nebiros accepte la défaite aussi gracieusement, mais savait-on jamais. Qu’importe. John s’était préparé. Et l’heure de vérité, c’était maintenant, songea-t-il, en sentant la froideur rassurante de la lame contre son bras.

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyVen 20 Mar - 8:56

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

« Non, non, NON ! Pourquoi n’es-tu pas mort ?! » Le cri de rage avait littéralement pris vie et déclaré son indépendance, franchissant les lèvres de la magicienne, mais bel et bien poussé par le démon, et encore, s’il ne s’était pas retenu, il aurait probablement tapé du pied et serré les poings, l’image même d’un être infernal en pleine crise de colère infantile. Parce que John Constantine, qui depuis le début, il le savait, était celui susceptible de faire échouer son plan, n’était pas mort. Et parce que depuis leur dernière confrontation, Nebiros avait… non, il ne pouvait pas avouer avoir peur, mais les relations haut placées que l’exorciste semblait entretenir avec En Dessous le mettaient mal à l’aise. Et puis, il y avait cette inflexion, dans son hurlement de colère. Lui avait crié de rage, mais l’autre, l’étincelle, avait crié avec lui, avec un espoir qu’elle-même n'avait pas pu contenir. Comme si l’humain pouvait la sauver. Le démon s’en fit la promesse et cela le calma quelque peu : si son plan devait s’effondrer, au moins ne rendrait-il pas cette femme à celui qui était venu la chercher. Cette idée, bien sûr, était comme du sucre sur ses lèvres et il pointa la langue de la magicienne pour en goûter le suc. Son regard alla du sorcier pétrifié à l’exorciste, et il ne perdit pas de temps à tenter de comprendre ce qui unissait ces deux-là, si le sorcier l’avait trahi ou pas. Une chose à la fois. D’un mot impossible à appréhender, il stoppa le rituel, au prix de toutes les âmes qu’il venait de se faire voler. Il avait pu en envoyer un paquet en enfer. Si ça ne suffisait pas, il était sûr que celle de l’exorciste en valait des milliers… à condition de se mettre Nergal à dos. Mais dans son délire, Nebiros en était sûr : une fois incarné sur Terre, il serait inaccessible, même aux plus grands de ses frères infernaux. Et donc, tuer Constantine, voilà où il en revenait, son idée première, sa toute première volonté, avant même qu’il ne se soit fait une place dans l’esprit et le cœur de la magicienne. Il avait toujours voulu se débarrasser de lui, mais alors, elle était trop occupée à le transformer en lapin ou à boire ou, pire, à se faire suivre partout par cette odieuse créature qui hantait les murs de cette horrible maison et qui l'avait empêché pendant si longtemps de pleinement dominer la magicienne et de s'en prendre à l'exorciste.

Il baissa les yeux sur ses bras, sur lesquels les tatouages du rituel se resserraient comme des ronces, faisant jaillir le sang sans égard pour la poupée qu’il occupait. Il avait apprécié ses pouvoirs sans lesquels il n’aurait rien pu faire, et apprécié l’ironie de la situation, mais la cohabitation avait été particulièrement désagréable. Il releva le visage – ce visage – vers l’exorciste et lui adressa un sourire de travers, qu’il aurait voulu dégagé, mais il avait cessé depuis longtemps de tenter d’imiter les mimiques humaines. « Encore un de tes petits bluffs, Constantine ? Ta réputation te précède de plusieurs centaines d’années. Tes mots sont plus dangereux que tes actes, qui sont, si j’ai bien compris, rarement à la hauteur de tes promesses. » Il ne sentait pas la magie chez Constantine, et cela suffisait à le déstabiliser. Il sentait le sang de Nergal, ou le rêvait rien que parce qu’il le savait là. Mais sa magie ? Incompréhensible. Elle n’avait plus la force de se faire entendre mais il sentait l’étincelle se moquer de lui. Il sentait aussi qu’elle, à sa place, aurait su, aurait senti, aurait compris, il sentait même qu’il se trompait dans son jugement. Par sa faute à elle. Ses actes ont été à la hauteur. C’est pour ça qu’on est là aujourd’hui, nous quatre. Il agita la main dans l’air, luttant contre des mirages.

« Je ne ferai pas ce que tu me demandes, exorciste, et si je le faisais, je ne laisserais derrière moi qu’une carcasse dont tu ne saurais que faire. » Il se pinça la joue, puis agita le bras comme un pantin, un sourire moqueur sur le visage – plutôt réussi, celui-là. « Tu connais ce jeu, tu y joues depuis longtemps. Elle m’a dit oui. Un contrat est un contrat. Le briser, c’est pire que la mort, et tu n’es pas du genre à risquer un sort pire que la mort si ce n’est pas pour toi. » Et de nouveau l’étincelle ricana, si tant est qu’une étincelle pouvait ricaner. Mais il continua, sûr de lui, sûr de sa puissance en tout cas, sûr aussi d’avoir affaire au Constantine tel que les chuchotis qui rebondissaient sur les murs des enfers le décrivaient depuis toujours. « Ton âme suffira. Ta vie suffira. Je n’aurais plus à craindre Nergal. » Pourquoi était-il venu, si c’était pour se faire tuer aussi sottement ? Cela échappait au démon. « C’est amusant, tout de même, qu’elle ait toujours eu en elle le pouvoir de te tuer, mais qu’elle ne l’ait jamais fait. » Combien d’êtres sur Terre comme en enfer se trouvaient dans la situation inverse, à vouloir la mort de Constantine sans pouvoir l’obtenir, il n’en savait rien, se disait-il tout en prononçant un sort, en langue noire, sa langue. La peau pâle se couvrit de zébrures sombres, ses yeux, sa bouche, le bout de ses doigts devinrent noirs, une légère vapeur noire s’échappa de ses lèvres et la petite étincelle s’éteignit comme la flammèche d’une bougie battue par le vent – voilà, juste comme ça, c’était fini. Il avait l’impression que ce corps était à deux doigts d’éclater, et c’était probablement vrai car il y était presque, il sentait l’enfer quasi aligné sur la Terre à cet endroit précis où il se tenait et son être de démon emplir tout l’espace, ne demandant qu’à sortir. Et ce ne furent même plus des mots qui s’arrachèrent de sa gorge alors que de sa main tendue vers Constantine, à quelques centimètres de son torse, il referma sa prise invisible sur le cœur abîmé de l’exorciste.

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John Constantine


John Constantine

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyMer 25 Mar - 19:29


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done


Pourquoi n’es-tu pas mort ? Elle était là, la grande question, pas vrai ? Un sourire narquois et franchement insolent vint ourler les lèvres de John, requin de retour dans son milieu naturel nageant tranquillement autour de sa proie en se pourléchant d’avance de son dîner – présomptueux, sans aucun doute, mais ces mois de misère absolue, passés au fond d’un trou sans fond, lui faisaient voir cette dernière opportunité comme un retour en force qu’il serait absolument inacceptable de rater. Cette fois, c’était la bonne. Cette fois, il aurait Nebiros, cette fois, il sauverait Zatanna, selon ses propres termes, qu’il dicterait à Nebiros, au monde, à l’Enfer tout entier et au Triumvirat lui-même s’il le fallait. Et il piétinerait Nebiros au passage, rendrait au bourreau de sa princesse gothique l’horreur qu’il lui a fait subir au centuple, avant de le renvoyer dans le trou qu’il n’aurait jamais dû quitter. Sur son avant-bras, le sceau de Nick vibrait à en devenir douloureux, mais cette douleur, c’était le rappel que leur lien, pour le meilleur et pour le pire, transcenderait tout : enfer, paradis, vie, mort, anges, démons. Tant que ce sceau existait, tant que lui existait, Zatanna continuerait d’exister aussi. C’était ça, la leçon à retenir du retour de ce cher Nick. Rien, ni personne, ne pouvait les empêcher de retourner cieux et enfer pour se retrouver, pour se sauver ou s’entre-détruire. Nick l’avait prouvé. Zatanna l’avait prouvé. Maintenant, c’était à son tour. Elle avait accompli l’inimaginable, puis elle était allée se balader dans les tréfonds d’un enfer si ignominieux que jamais vocabulaire humain n’avait su lui rendre justice, pour le tirer, lui, de la damnation éternelle, ou plutôt, lui donner un sursis qu’il n’avait peut-être même pas mérité. Dans le fond, c’était ça, le cœur de leur problème : elle avait sacrifié son âme, même pas pour sauver la sienne, mais lui offrir quelques années de plus. Une transaction complètement, horriblement déséquilibrée, mais qu’elle avait acceptée quand même, sans broncher. John en avait le vertige, dès qu’il y pensait. Et puis, le vertige s’était transformé en ivresse, sitôt que les positions avaient été à nouveau inversées. A lui, maintenant. A lui de risquer l’éruption des enfers sur Terre, dans le seul but de défier Nebiros sur son propre terrain, avec ses propres moyens ; pour elle, pour qu’elle ait une chance, même minuscule, même infime, de revenir de cette odyssée infernale. Tant pis pour le monde. Tant pis pour l’humanité. Son choix, il se portait sur elle.

Nebiros le sous-estimait. Parfait. Continue comme ça, saleté. Qu’il le sous-estime, qu’il s’enfonce dans ses délires de grandeurs – les démons péchaient comme les humains, et celui-là, de façon claire et définitive, péchait d’arrogance et d’orgueil, et John crut même détecter une pointe de doute dans son regard haineux. Voilà, c’était ça, que John avait toujours trouvé passionnant, chez les démons. Cette conscience aigue de leur nature, de leurs défauts, et pourtant, comme eux, comme ces crétins d’humains dont ils aimaient tant se gausser, ils tombaient sous les crocs des vices qu’ils savaient pourtant incarner jusqu’au bout des ongles. Et comme les humains, ces écarts offraient au manipulateur expérimenté les crochets parfaits pour y glisser ses fils de marionnette. Cette fois, Nebiros avait mordu à l’hameçon. Ses complexes d’infériorité vis-à-vis de Nergal, sa haine pour lui, tout autant de cordes desquelles John, en bon violoniste, allait pouvoir jouer pour dicter la partition selon son envie. Mais Nebiros avait encore des munitions dans sa manche, et aucune envie d’abandonner la partie. Parce qu’il était désespéré, et bon sang, que John pouvait le comprendre, cet instinct de s’accrocher encore alors même qu’on savait que tout était perdu. Et en même temps, qu’est-ce que c’était jouissif, de voir ce fichu démon se débattre alors qu’il voyait très bien la fin qui le regardait droit dans les yeux, dans toutes son horreur et son humiliation. Le reflux d’énergie noire qui émana soudain du corps de Zatanna lui colla une nausée aussi abrupte que violente, et pendant un bref, très bref instant, John s’inquiéta de la tenue de son plan. Nebiros était passé à la vitesse supérieure. Et Zee – Zee était forcément encore là-dedans, non ? Il ne pouvait l’avoir simplement écrasée de sa volonté, pas comme ça – mais John n’eut guère le temps de s’appesantir sur la question, le bras tendu de Zatanna/Nebiros comme une anguille directement pointée sur lui, et une douleur insoutenable explosa dans sa poitrine, lui arrachant un hurlement de douleur. Son cœur. L’enfoiré était directement allé s’en prendre à son cœur. Et il prenait son pied à le torturer, parce que ça aussi, c’était un truc de démon – ce qui faisait leur horreur, mais aussi, parfois, ce qui faisait d’eux de sacrés tocards. Parce que prendre son temps, ça flattait l’égo – mais ça laissait aussi une belle ouverture à son adversaire.

La douleur était insupportable – mais la douleur, en termes occultes et vaguement mystiques, déverrouillaient de nouveaux possibles dans le conscient humain. Pour un utilisateur de magie aguerri, c’était du pain béni, et John s’était, à force de se fourrer dans les ennuis, fait une spécialité de la retourner à son avantage. Un conseil qu’il donnerait à quiconque se prendrait d’envie de torturer un sorcier : faire bien attention à l’art et la manière. Sous peine de se manger un sévère retour de bâton dans la gueule. Avec un peu de chance, comme Nebiros : profitant du lien magique et psychique que le démon avait créé entre eux en s’attaquant à son cœur, John se jetant tête la première dans le courant d’énergie et força son esprit à remonter la piste, dans une forme de projection astrale tellement hasardeuse que Xanadu en ferait sûrement une attaque, si elle le voyait faire ; mais qu’importe. Pendant que Nebiros s’amusait à lui donner un infarctus, lui n’avait qu’une idée en tête : trouver Zatanna. Ou ce qu’il restait d’elle. Son corps se débattait encore avec le démon, mais son esprit plongeait droit dans les tréfonds de ce nouveau plan spirituel. Nebiros pensait visiblement avoir annihilé Zatanna et pris contrôle complet de son corps, mais était-ce vraiment le cas ? « Zee ? » Les échos de sa voix désincarnée se répercutèrent contre les murs d’une conscience dont le ou la propriétaire était bien incertain. « Allez, chérie, donne-moi quelque chose, un signe, n’importe quoi ! » Elle était là, il fallait qu’elle soit encore là, parce que l’alternative était… John frissonna, alors qu’il n’était plus qu’à moitié dans son corps. Est-ce que tout ce qu’il restait d’elle, était contenu dans ce foutu tatouage qu’il avait sur l’avant-bras ? Est-ce que ça suffirait à pousser son plan au succès ? Une nouvelle douleur fulgurante le foudroya sur place. Nebiros n’avait aucunement l’intention de le laisser repartir vivant. Accélère, John. « Zee, si tu m’entends, accroche-toi, d’accord ? Je viens te chercher. Mais faut que tu sois prête, ok ? Et puis, après tout ce qu’on a vécu… what’s one more dead man between us, eh ? » Il sentait Nebiros résister, et sa forme astrale se faire arracher de cette conscience en apparence désert, mais John résistait aussi, guettant le plus petit indice, le plus petit signe de la présence de Zatanna. Si elle était là, elle l’avait entendu. Si elle était là, elle aurait compris l’indice qu’il venait de lui lâcher, sans que Nebiros ne le saisisse – hopefully. Maintenant, il ne restait plus qu’à espérer que la cavalerie promise arriverait dans les temps.

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Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyVen 27 Mar - 12:03

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

Elle n’avait plus envie d’être là depuis longtemps. « Là », elle ne savait même plus où c’était. Ni même ce qu’elle, elle était. Plus de corps, plus de vie, plus de liberté, des horizons de cendres comme seul paysage. Elle savait qu’elle avait cessé de lutter, en dépit de tout ce qu’elle avait appris et de tout ce qu’elle prétendait être, haut et fort. Zatanna Zatara. Toujours la main brandie pour sermonner les autres. Être fort, être bon, être idéal. Papa, est-ce que tu es fier de moi ? Pas besoin de l’influence du démon pour l’écraser, la reléguer en arrière-plan, la transformer en une vague trace d’âme à peine perceptible désormais, même par Nebiros. Elle savait que c’était le destin qui l’attendait, depuis le début. Et aussi, que lorsque le démon aurait obtenu ce qu’il voudrait, il quitterait son corps, et cela la tuerait probablement. Elle n’osait pas se l’avouer, parce que là encore, ce n’était pas censé être elle, mais elle attendait ce moment. Elle avait perdu espoir. Elle qui était toujours la première à glapir à la foule toutes ses bonnes paroles. Misérable, pathétique, bon, eh bien, humaine, tout simplement. Si elle avait péché, ce n’était pas par naïveté, mais par arrogance. Elle le savait bien, que personne n’était parfait.

Elle crut capter des cris, comme depuis l’intérieur d’une bouteille. Elle crut reconnaître John, crut bien sentir le démon lui faire du mal, mais elle ne voulait pas de cela. Ni de John, ni de sa souffrance, ni du démon qui le faisait souffrir. Elle ne supportait plus la souffrance. Toute celle qu’elle avait amenée dans ce monde à cause de sa décision stupide, et plus stupide encore l’absence de regrets malgré tout. Elle s’était simplement dit que les conséquences seraient mortelles pour elle, à un moment. Elle avait cru que ce serait facile. Elle plaqua les mains sur ses oreilles et ferma les yeux, ramenant ses genoux sous son menton, même si elle n’avait plus de corps. Et de nouveau, elle crut entendre John – non, pire, elle crut le sentir, là, tout près, partout, tout autour. Non . Il ne pouvait pas être là. Elle se souvenait encore de sa main sur son torse et de tout ce sang. Elle s’était cru capable de lutter au moins contre ça. Comme si l’amour pouvait tout accomplir, comme dans les films. Mais non, elle n’avait pas pu l’empêcher. L’idée qu’il soit mort, et pire, qu’elle l’ait tué, avait suffi à abattre ses dernières résistances. Elle pressa plus fort ses mains sur son visage. Quelque chose la tirait, et elle finit par relever la tête. Dans l’abysse de ténèbres où elle étouffait à petit feu, au-dessus de sa tête, elle le vit : comme un fil argenté brillant, mince, si mince qu’il paraissait être fait de verre et tout aussi cassant. Il s’enfonçait dans les ténèbres, loin, là-bas. Elle le suivit des yeux jusqu’à son propre bras. Qui était réapparu. Elle observa ses mains, ses jambes, tout son être diaphane, qui n’était que la représentation la plus pragmatique, un réflexe humain universel, de son âme. Et de nouveau, elle entendit John l’appeler.

Tout ce en quoi elle croyait, toute sa vie et ses actions, qui reposaient sur cet espoir qu’elle plaçait partout, ce même espoir qui l’avait empêchée de renoncer à John – mais non, ça c’était de l’égoïsme pur, elle n’avait tout simplement pas pu imaginer vivre sans lui ce qui était à la fois terrifiant, stupide et absolument pas surprenant de sa part. C’était tellement difficile, de l’aimer. Pas de l’aimer en soi, parce qu’elle l’aimait, elle l’aimait depuis le premier jour et il était clair qu’elle l’aimerait même au-delà de leur dernier jour à tous les deux, mais c’était difficile parce qu’à cause de ça, elle croyait en lui, et était déçue par lui, et voulait le sauver, mais voulait aussi qu’il se sauve, elle le laissait la blesser et s’autorisait, avec sa bénédiction à lui, à le détester, elle se permettait les actes les plus terribles et se complaisait ensuite à l’en accuser… Et elle voulait être pour lui cette lumière dans la nuit dont il avait besoin, mais sans être certaine d’en être capable, de ne pas lui faire plus de mal qu'autre chose, de ne pas se mentir à elle-même et de se faire du mal également. Tout ça pour dire : ça y était. L’espoir était revenu, aussi facilement que ça. Foutu John Constantine ! Qui soufflait sur les braises et ranimait la flamme. Si elle lui répondait, alors quoi ? Il essaierait de la sauver. Et combien de temps avant que les conséquences du plan tordu qu’il avait en tête ne reviennent leur mordre les fesses ? Il crut l’entendre ricaner. C’est comme ça que ça se passe, love ! Quelque part, cela la fit sourire, et cela suffit. John ! Elle s’agrippa à ce fil argenté, se tendit vers la présence de John, qui la cherchait, qui refusait d’abandonner. Il fallait bien qu’elle vive pour voir ça. Ses mains diaphanes tendues devant elle, elle fouilla l’obscurité, chercha son souffle, suivit leur lien tripartite, crut même sentir ce bon vieux Nick quelque part, puis elle le vit, silhouette solitaire, deux intrus dans l’esprit d’un démon. JOHN ! Elle s’abattit sur lui comme une vague sur un rocher, se sentit éclater en millions de petites bulles. Elle pouvait à peine penser. Espèce d'idiot... tu n'aurais pas dû... tu es là... qu'est-ce que tu comptes faire ?... tu as tenu parole ?... tu ne peux pas... tu ne dois pas... Elle se fichait de la suite. Qu’il la recolle, qu’il l’enferme dans une boîte, qu’il la garde dans une bouteille de gin dans sa poche, désormais, tout ça lui importait peu. Elle voulait se quitter, s’arracher de ce corps qui n’était plus le sien depuis longtemps, c’était une autre sorte d’absolution et ça lui convenait très bien. Ce n’était plus des mots qui tapotait l’esprit de John désormais mais de pures émotions. Le soulagement. La supplique. L’amour, évidemment. La peur. L’insistance, aussi, pour qu’il fasse enfin ce qu’il avait à faire. Peu importaient les conséquences. Elle avait la rage, elle avait la haine, mais c’était facile, finalement, de laisser tout ça derrière soi. Il était revenu, comme il l’avait dit, il l’avait trouvée,  et en vérité elle n'était même pas étonnée parce qu'il le faisait toujours, n'en déplaise aux autres, pour le meilleur ou pour le pire, et cela lui suffisait, cela suffisait à forger son espoir, elle n’avait pas besoin de plus. Et maintenant, John ? Tu sauves le monde, encore une fois ? En esprit, elle l'enlaça, se fondit en lui, comme une oasis dans le désert, comme une ancre jetée dans l'immensité de l'océan. Il savait ce qu'elle voulait dire par là. Il aurait dû le faire dès le début, mais comment aurait-elle pu le juger de ne pas en avoir eu la force. C'était elle désormais qui menaçait le monde, non ? Ça va aller. Pour elle, c'était un adieu, elle n'imaginait rien d'autre que cela. Ça va aller, n'est-ce pas ? Oui, en fait, au diable les violons, parce qu'elle le connaissait, cet homme-là, et une infime partie d'elle imaginait tout à fait qu'il puisse faire tout autre chose que ce qui était juste.

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyJeu 2 Avr - 21:56


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done



Elle était là. Il n’aurait pas dû en douter – et quelque part, il n’en avait douté qu’inconsciemment, sinon il n’aurait pas risqué pareille cascade – et pourtant, le soulagement qu’il éprouva en percevant ce lointain écho de voix aurait pu suffire à le mettre à genoux et remercier tous les dieux en lesquels il ne croyait pas malgré sa propension à leur rendre la vie impossible. Elle était encore là, une bribe de pensée, un minuscule morceau d’âme, à peine un murmure sur le plan astral, mais c’était tout ce dont il avait besoin pour se convaincre que tout ça n’avait pas été en vain. Qu’ils avaient encore une chance – qu’il avait encore une chance de l’arracher aux griffes impitoyables de Nebiros. Ses bras intangibles accueillirent avec bonheur cet éclatement de millions de bulles, et pendant un bref moment, John se prit même à se perdre dedans, écume entraînée par le ressac qu’elle avait créée, et s’il avait eu un visage sur ce plan de l’existence, Zatanna aurait pu voir son grand sourire triomphant. Tout n’était pas perdu. Pour une fois dans sa triste existence, tout n’était pas encore perdu. Et elle, sa princesse qui parle à l’envers – même un démon du calibre de Nebiros n’avait pas réussi à en venir totalement à bout, malgré tous ses efforts. Elle lui disait souvent qu’elle serait incapable de faire ce qu’il faisait, mais avait-il déjà eu la présence d’esprit de lui dire qu’il serait incapable de faire ce qu’elle faisait aussi ? S’accrocher en dépit de tout, malgré l’adversité, plutôt que de baisser les bras et noyer ses ennuis dans l’alcool et des rituels douteux. Exister encore, comme une lumière éternelle, là où la noirceur la plus absolue avait pris le contrôle. Parfois, sans jamais oser lui demander, John se demandait si elle était solitaire, cette existence-là. Et pour une fois, rien que pour une fois, il fallait qu’il s’assure qu’elle le sache : l’obscurité ne serait bientôt plus qu’un lointain et triste souvenir. Tout au long de leur chemin tortueux, c’était elle, qui avait été cette présence lumineuse. Sur sa roue à lui, semée d’embûches, à chaque fois qu’il trébuchait, les genoux et les mains en sang, à bout de forces, c’était elle, sa lueur d’espoir, grâce à laquelle il arrivait à continuer. Encore un tout petit peu. Et à chaque fois, ça suffisait. Aujourd’hui, le monde marchait sur la tête, mais qu’importait : c’était à son tour, de la guider pour qu’elle retrouve son chemin. De préférence, jusqu’à lui.

Toutes les émotions de Zatnna éclataient à la surface de sa conscience dans l’exercice d’empathie le plus absolu qu’il ait jamais expérimenté. Elles ricochaient à la surface de sa conscience, parfois s’y accrochaient, parfois rebondissaient pour mieux revenir. Il ne restait presque rien d’elle – rien qu’un petit morceau d’âme dans son essence la plus pure, un constat horrifiant, terrifiant, démoralisant, mais ça lui suffisait, à John, un tout petit peu d’espoir, c’était bon, il savait travailler avec. Il n’avait pas besoin de plus pour la suite de son plan. Juste qu’elle s’accroche à lui, et à ce petit ‘et si’ qu’il amenait avec lui en défiant ouvertement l’autorité de Nebiros. Ils n’avaient pas beaucoup de temps, John le sentait bien – ne serait-ce qu’à cause de cette main encore enserrée sur son cœur – mais cette enlace, il la prenait volontiers, d’esprit à esprit, d’âme à âme, désincarnés et pourtant inséparables, comme c’était toujours le cas, même quand ça ne l’était plus. Car ils étaient, même quand ils n’étaient pas. Leur malédiction, et leur bénédiction tout à la fois. « Ca va aller, Zee. » répondit-il dans un murmure éphémère, son âme à lui enfin complète, maintenant qu’il l’avait retrouvée elle. Elle, qui était allée la chercher dans les tréfonds de l’impossible. A son tour, maintenant. Et John laissa à son tour échapper la myriade de sentiments et d’émotions qui bouillonnaient sous la surface de son arrogance – l’excitation du succès, la peur de l’échec, tout l’amour qu’elle lui inspirait même quand elle le détestait, et quelques souvenirs se mêlèrent à ce joyeux désordre, les singes de Sumatra, la Maison du Mystère et ses gargouilles, une petite araignée fugueuse, un lapin blond et bougon. Tu vas revenir parmi nous, Zee. Et tout ça, elle le retrouverait aussi. « Je pensais te l’avoir déjà dit. Je m’en fous, du monde. » Un million de fois, et un million de fois encore, il lui servit, même sans visage tangible, un de ces sourires de conspirateur et de petit garçon facétieux tout à la fois qui lui donnaient si souvent envie, à elle, de le gifler. « Je te choisis toi, Zee. Toujours. » Et maintenant, et à jamais. Et aussi soudainement qu’il était venu, John se sentit repartir, arraché au plan astral comme une sangsue à sa proie. Trop tôt – mais aussi, juste à temps. Le dernier acte de cette triste pièce était sur le point de commencer.

Sa sensation première fut la douleur insoutenable des griffes de Nebiros autour de son cœur, et l’espace d’un instant, John se demanda s’il s’était arrêté de crier tout le temps où il s’était projeté hors de son corps – combien de temps s’était-il absenté, d’ailleurs ? Pas assez longtemps pour permettre au démon de le tuer, vraisemblablement. A moins s’il ne fasse durer le plaisir. Si c’était le cas – rira bien qui rira le dernier… même si, en attendant, il ne faisait vraiment pas le fier. La douleur était fulgurante, et il sentait l’énergie démoniaque, noire, poisseuse et brûlante de Nebiros se propager en lui pulsion par pulsion, comme si son propre corps avait cessé de pomper du sang pour pomper le sortilège et accélérer une mort qui s’annonçait particulièrement cruelle et difficile. Plus que quelques instants, et il y resterait pour de bon. Et il rejoindrait Zatanna en Enfer. Pour de bon, cette fois. Sa mâchoire se crispa à s’en faire mal aux dents ; des points blancs dansaient devant ses yeux, et il réalisa non sans effarement qu’il était vraiment au bord de la syncope. Il n’avait plus de temps à perdre. Showtime. « Hé, N-Nebiros… » articula-t-il, péniblement, parvenant à peine à ouvrir la bouche alors que le malaise gagnait du terrain. « S’il faut rendre à César ce qui est à César, j-j’admets… il était pas si mal, ton plan. Pour un démon qui souffre d’un sérieux complexe d’infériorité, je veux dire. » Parler, toujours parler, dérouler sa langue de vipère pour gagner du temps. Elle était où, la cavalerie, bordel de merde. « Je suis sûr que même ce b-bon vieux Nergal te félicitera, quand tu rentreras dans ton trou. » Puisant dans ses dernières forces, John releva son regard pour fixer droit dans les yeux cette enveloppe vide, cruelle, et presque morte qui portait les traits de Zatanna. Plus pour très longtemps. « Bordel de merde Boston, t’attends quoi exactement ?! » s’écria-t-il enfin, à bout de patience. Et au même moment, comme pour se foutre ouvertement de sa gueule (l’enfoiré), il sentit l’ectoplasme le plus insupportable de la planète traverser son corps de part en part pour filer droit sur le corps de Zatanna ; et le choc des deux énergies, lorsqu’il entra dans son corps pour en disputer la primeur à Nebiros, suffit à lui couper le souffle. Et maintenant ? Maintenant, il n’avait plus qu’à prier pour que Boston réussisse à dominer Nebiros, juste assez longtemps pour le relâcher… et passer à l’étape suivante.

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptySam 4 Avr - 22:26

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

Est-ce que ça aurait été trop demander d’en rester là ? Un genre de Sumatra psychique, juste deux âmes coupées du reste du monde ? Ces quelques secondes qui lui semblèrent durer une éternité, elle les chérirait jusqu’à la fin de ses jours. Plus de corps, plus de passé, plus de colère, plus de culpabilité, plus de mensonges, d’orgueil et d’impossibilités, réelles ou supposées. Rien d’autre que leurs esprits à nus, brillants comme des phares dans la nuit, encore que l’âme de John était toujours cette petite chose malmenée et la sienne était quasi éteinte. Non, il n’y avait pas de quoi être fier, en cette seconde ils étaient probablement les deux êtres les plus égoïstes de la planète – quoi de neuf pour lui, quoi d’étonnant pour elle ? Tout cela lui importait peu en cet instant précis. Son âme était à lui, là encore ce n’était pas nouveau, ils avaient un tatouage pour le prouver, mais vraiment, son âme était à lui comme elle n’oserait probablement jamais plus se l’avouer plus tard, quand tout cela serait fini, si cela se finissait un jour. Elle eut le temps de se demander ce que ça lui faisait, à John, de la sentir lui abandonner complètement son existence. Cette responsabilité-là, personne n’en aurait voulu, alors John Constantine ? Mais c’était ça qu’elle savait, et que lui, et le reste de monde, ne savait pas : il en était capable. Même s’il échouait, il était capable d’endosser cette responsabilité-là, et aussi d'en supporter l'échec, aussi cruel que ce soit.

Elle se sentit siphonnée, aspirée, enlevée d’elle-même ou plutôt de cette prison de chair qu’était devenu son corps, et sans la présence de John à ses côtés, cette sensation l’aurait terrifiée, littéralement. Mais, juste avant de sentir cette horrible connexion avec le démon se déliter d’un coup comme un fil qui casse, elle capta une impression, quelque chose de familier et d’envahissant. « Wow ! Va falloir penser à refaire la déco là-dedans, ma belle, c’est pas franchement accueillant. » Hein ? Quoi ?? Hein ?! Son bras intangible la brûlait, la seule partie d’elle-même qui lui rappelait qu’elle existait encore un peu. Mais désormais, il y avait autre chose. Une énergie qui n’était pas la sienne mais qui la gardait en vie, une âme à laquelle la sienne était liée et qui l’alimentait. Elle ne s’était jamais sentie aussi faible, mais… elle était elle-même. Entière dans sa liberté de pensée à défaut d’être totale de corps et d’esprit. Les contours de sa silhouette se découpèrent vaguement à côté de John alors que son regard se posait sur… elle-même, qui lui faisait face, et le faisait souffrir. C’était comme si elle le voyait pour la première fois, mais c’était un peu le cas. Oh, John, qu’as-tu fait ? Il avait l’air épuisé. Il avait l’air au bord de la mort, mais c’était parce que Nebiros le faisait souffrir. Et elle ne pouvait plus rien y faire. Elle était devenue comme un esprit, seulement vivante parce que John lui-même le voulait bien, aux dépends de son énergie à lui, de sa propre essence vitale. Mais elle n’avait pas rêvé. C’était bien Boston qu’elle avait senti.

Et soudain, Nebiros sembla se figer. Elle observa son propre corps, son propre visage transformé. Avait-elle jamais affiché une expression aussi hideuse ? C’était à ça qu’elle ressemblait quand elle s'en était pris à tous ces gens, à John, à Damian, quand elle avait fait face à Rosie, quand elle avait regardé Etrigan tuer tous ces gens ? Sa voix, sa propre voix jaillit de son corps, manipulée par Nebiros et répétant ironiquement exactement ses propres pensées, sur un mode beaucoup plus paniqué. « Qu’est-ce que tu as fait ??? » Zee pouvait à peine imaginer. Elle ne pouvait que deviner. Elle, exfiltrée de son propre corps, son âme à l’abri avec John, et Boston, qui avait pris sa place, et la bataille épique qui devait se jouer là-dedans, sauf que… Sauf que personne ne pouvait lutter contre Boston. La seule façon de lui échapper était d’être littéralement un environnement inhospitalier – du genre John Constantine. Nebiros, cela se voyait à sa tête, ne comprenait absolument pas à quoi il avait à faire. La lutte intérieure se voyait de l’extérieur, et Zee caressa la conscience de John de la sienne. « Oh, vous deux… » Mais en vérité, elle en aurait pleuré. Avec leurs idées insensées, avec leur volonté qu’ils aimaient faire passer pour mauvaise alors qu’à l’instar d’n Superman ou d’une Wonder Woman, ils feraient n’importe quoi pour aider l’un des leurs – juste l’un des leurs , et à probablement faire plus que n’importe quoi, même, ce qui objectivement n’était pas une bonne nouvelle pour le monde, mais peu importait. « Moi aussi je t’ai choisi, toi, depuis le tout début. Tu crois qu’on apprendra un jour ? » Et les conséquences de ce choix perpétuel qu'elle faisait en dépit du bon sens, c’était Nick à quelques mètres d’eux, c’était Nebiros, c’était son père, mort, c’était elle, quasi inexistante. Elle ne pouvait même pas lui en vouloir. Elle n’en avait pas envie, quand bien même elle était terrorisée à l’idée de le voir commettre elle ne savait quelle folie qui génèrerait le prochain cataclysme magique mondial. Quand bien même ce qu’il aurait dû faire à présent que Boston occupait Nebiros, c’était la réduire en poussière et résoudre une bonne fois pour toute le problème. Elle effleura la tempe de John de ses lèvres invisibles, comme la caresse d’une brise légère. « Merci, John. Quoi qu’il arrive maintenant, merci de m’avoir libérée. Je t’aime, espèce d’idiot. Même quand je te hais. Sauve-moi, si tu peux. Et si tu ne peux pas, ce n’est pas grave, d’accord ? » Parce que, qu’il y parvienne ou pas, le monde serait débarrassé de Nebiros. Et si elle ne s’en sortait pas, le destin du monde ne serait plus son problème, et si elle s’en sortait, alors elle sauverait le monde de John Constantine encore une fois – il allait au moins falloir ça pour qu’elle apaise sa conscience, si elle y arrivait jamais.

Face à eux, Nebiros semblait avoir cessé de se contorsionner. Son visage vide – son visage à elle –, vacant, faisait presque plus froid dans le dos. Il n’y avait plus grand-chose pour le moment derrière ces yeux pâles. Puis elle tourna légèrement la tête vers eux, comme une poupée de film d’horreur qui prend vie. « John, il va falloir te grouiller, mon pote. Ce type est un vrai rageux. » Et Zee, qui d’ordinaire aurait hyperventilé en mode « vous grouiller pour quoi ? Qu’est-ce que vous fabriquez tous les deux ?! », ne put qu’abonder dans le sens de Boston. « Quoi que tu veuilles faire, fais-le. J’ai confiance en toi. » Confiance pour quoi, elle n’en savait rien. Elle s’en fichait. Et puis, s’il déclenchait l’apocalypse, elle pourrait toujours le lui reprocher plus tard, si elle survivait à tout ça, ce dont elle n’était pas encore tout à fait certaine. Oui, elle lui en voudrait à mort, l’accuserait de tous les mots, la conscience tranquille, et lui encaisserait tout ça avec un sourire triste et disparaîtrait et ne lui donnerait plus aucune nouvelle, comme pour la punir, sauf qu’elle savait que c’était lui-même qu’il punissait, en permanence, et alors quand enfin il reviendrait dans sa vie elle l’accueillerait de nouveau à bras ouverts. Cela lui laissa une sensation nostalgique qui se diffusa autour de sa petite âme et de elle de John, elle le savait – oh déesse, avaient-ils été aussi proches, tous les deux ? –, et elle supposait qu’en guise de bénédiction et d’adieu, ça ferait l’affaire.

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John Constantine


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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
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Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyVen 10 Avr - 17:50


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done



La douleur effectua un pic vertigineux, suivi d’un soulagement intense, alors que l’emprise de Nebiros se relâchait aussi subitement sur son cœur – au bord de l’évanouissement, John se laissa tomber à genoux dans le sable, secoué, malgré tout, d’un fou rire incontrôlable et triomphant. Ce qu’il avait fait ? Ce qu’il avait fait, c’était qu’il l’avait entubé, ce démon de pacotille ! Que de la gueule, comme tous les autres, et pendant qu’il palabrait, trop content de se répandre en vantardises et menaces, lui avait pu tirer son épingle du jeu au moment où le démon, trop sûr de sa victoire, avait cessé de faire attention. Béni sois-tu, Boston Brand. Le pari avait été risqué, mais maintenant qu’il voyait la tronche que tirait Nebiros, ça en valait largement la peine. Une main sur sa poitrine douloureuse à masser un cœur malmené presque au bout du rouleau, John prit une seconde pour reprendre ses esprits – et frissonna en sentant, si proche, l’essence de Zatanna s’adresser directement à son âme. Ca avait marché. Boston avait pu lui acheter un peu de répit, et John sourit de soulagement, et un peu d’amusement, aussi, face à sa résignation attendrie. Oh, vous deux – oui, oh eux deux, les enfants terribles de l’Oblivion Bar, pas fichus de se tenir tranquille et ne pas jouer les casse-cous quand leur précieuse princesse était en danger, mousquetaires de pacotille mais pleins de bonne volonté qu’ils étaient. Et ils touchaient au but. Tant et si bien que même John se prenait à se laisser aller à un élan d’optimisme, son pauvre cœur maltraité soudain revigoré par les paroles à peine audibles de son fantôme bien-aimé, un baume salvateur et chargé de nostalgie qui lui donnait une irrépressible envie de la prendre dans ses bras. Dommage. « Je crois qu’on apprendra surtout à quel point on est incorrigibles, toi et moi. » répondit-il – et il ferma les yeux, tout absorbé dans ce contact aussi léger que le frémissement des ailes d’un papillon endormi contre sa tempe. Si proches. Ils étaient si proches. Fallait-il donc toujours qu’ils frôlent la mort et la damnation éternelle pour se débarrasser de toutes les vieilles rancunes qui s’accrochaient à eux comme des crochets empoisonnés, et se souvenir de l’une des rares vérités qui ne variait jamais, même dans la tourmente ? « Moi aussi je t’aime, Zee. Surtout quand tu me hais. T’as de beaux yeux, quand tu menaces de me transformer en crapaud. » Et un rire silencieux souleva sa poitrine. « On va te sortir de là, Zee. Accroche-toi. » Parce que malheureusement, ça risquait de secouer un peu.

Et à vrai dire, ça commençait déjà à secouer, à en croire Boston qui venait joyeusement faire sauter leur petite bulle romantique – décidément, si on ne pouvait même plus roucouler en paix avec la version ectoplasmique de la femme qu’on aimait, où allait le monde, hein ? John roula ostensiblement des yeux et se redressa péniblement, prêt à retourner dans l’arène pour le dernier acte. Le plus dangereux. Le plus délicat. Son cœur, il le sentit accélérer dans sa poitrine, et soudain, le doute s’y faufila, pernicieux. Et s’il se plantait ? Et s’il condamnait finalement Zatanna à mort, et à la damnation ? Et encore une fois, Zatanna volait à la rescousse, sa voix désincarnée rassurante dans son oreille, et son aura réconfortante se diffusant jusque dans les plus petits de ses ridicules morceaux d’âme. Elle avait confiance en lui. Et pour une fois, John avait envie d’avoir confiance en lui, lui aussi ; parce que pour la première fois depuis longtemps, il était sûr de faire la chose juste. Peut-être que ça n’était pas juste aux yeux du monde, mais ça l’était à ses yeux à lui, et ça lui suffisait. Rectifier la balance et l’équilibre des choses, renvoyer Nebiros en Enfer, sans doute sauver le monde d’un nouveau fléau au passage, mais ça, ça n’était qu’un effet secondaire de son véritable dessein. C’était peut-être ça, le plus grand pouvoir de Zatanna : réussir, par tout l’amour qu’elle lui inspirait, à lui faire accomplir l’impossible. Parce qu’il n’y avait bien que pour elle, et pour avoir la chance de la serrer à nouveau dans ses bras un jour, ou d’entendre ses reproches sans fin, ou de se sentir minuscule face à ses regards chargés de mépris et de colère et d’exaspération, qu’il était prêt à toutes ces conneries. Qu’importent les modalités, qu’importe s’ils se détestaient ouvertement à s’en rendre malade ou se retrouvaient sur une plage de Sumatra pour faire semblant que tout allait bien tant qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre – tant que la finalité restait la même. Par-delà l’Enfer, et par-delà la mort. Peut-être bien que c’était ça, la plus grande menace pour les Enfers, et tous leurs redoutables et pathétiques grands seigneurs. John Constantine amoureux, et absous de tous ses pêchés par celle-là même pour qui il commettait le pire, mais surtout le meilleur.

« Tiens encore un peu, Boston. » l’admonesta-t-il, en retroussant la manche de son imperméable pour en extraire la dague, à peine plus courte que son avant-bras. Oh God, qu’il détestait manier les armes, quelle que soit leur nature. Méthodes de barbare, qui vous lui demandez son avis, mais il fallait parfois faire contre mauvaise fortune bon cœur. Même si pour cette fois, il n’avait réellement aucune envie de faire ce qu’il s’apprêtait à faire. « Je suis désolé, Zee. » souffla-t-il à l’adresse de sa petite étincelle d’âme – mais il préférait la savoir parmi eux, vivante, avec une petite cicatrice, qu’en Enfer pour le reste de l’éternité. Les images que cette seule pensée convoqua suffirent à lui donner l’impulsion nécessaire pour s’extirper de son apathie, et les yeux résolus braqués sur Nebiros et cette enveloppe qui ne lui appartenait pas, John franchit la distance qui les séparait de quelques pas déterminés. « C’est fini, Nebiros. Je vais te faire sortir de là, de gré ou de force, mais d’abord… » Sans autre forme d’avertissement, John l’agrippa par l’épaule – et il sentit le fantôme de Deadman s’échapper du corps de Zatanna à l’exact même moment où l’âme de Zatanna y retournait. Et à l’exact même moment où, directe, sans hésitation, la lame de la Moonblade s’enfonça dans son flanc. Oh, il avait demandé à un expert – Bennett lui avait expliqué exactement où frapper pour que le coup ne soit ni mortel ni dangereux, et facilement traitable par un sortilège, mais ça n’empêchait en rien son cœur de se soulever face à cette horrible sensation. La lame qui s’enfonce dans la chair comme dans du beurre. Dans Zatanna. Mais il n’avait pas le droit de faillir maintenant, alors il resta là, les yeux rivés dans ceux vides et furieux et stupéfaits de son corps volé, et il sentit, très vite, la Moonblade siphonner une âme. Pas celle de Nebiros, forcément, puisqu’un démon n’avait pas vraiment d’âme. Mais Zatanna. Zatanna, arrachée à son corps à nouveau, et mise en sécurité dans la Moonblade. « Il te reste deux options, Nebiros. » cracha-t-il à la face de son adversaire, blême, mais plus décidé que jamais d’aller jusqu’au bout de cette folie. C’était maintenant ou jamais. Ca passe ou ça casse. « Soit tu quittes ce corps et retournes en enfer de plein gré, et j’accepte même de passer tout ça sous silence pour préserver ta réputation auprès de ceux d’en-bas. Soit je te fais sortir de force. Et crois-moi, tu vas en baver. Sévère. » Et plus il sentait le sang de Zatanna couler sur ses doigts, plus sa résolution de tenir cette promesse-là se renforçait. Un départ volontaire, ou un exorcisme. En tablant sur le fait qu'avoir son âme abritée ailleurs protégerait Zatanna d'une fin funeste et prématurée. Pari risqué, mais qui en valait, à ses yeux, largement la peine.

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyDim 12 Avr - 21:55

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

La fin du moment de félicité. Violente, quand même. Ce n’était pas que le lien qui les unissait, John et elle, et qui leur permettait en cet instant même de papoter d’âme à âme, était coupé, simplement, tous les deux avaient désormais autre chose à faire. Elle, simplement à s’accrocher à toutes les branches qui passaient pour entretenir sa petite flamme, ce qui était finalement la partie facile de ce plan insensé, elle en était sûre, même si elle n’en connaissait pas les détails. Et John, lui, devait faire ce qu’il avait à faire. Pourtant, elle n’avait vraiment, vraiment pas envie de passer une fraction de seconde de plus en compagnie de Nebiros, mais c’était peu cher payé pour en être libérée à jamais. En toute honnêteté, quand elle capta plus qu’elle ne vit la présence de la lame, une présence magique qu’elle n’avait jamais sentie auparavant, elle crut qu’il allait vraiment la tuer. Et à parts égales, durant une seule milliseconde seulement, elle en fut  outrée, et soulagée. Elle lui en voulut à mort de l’abandonner ainsi, et lui en fut infiniment reconnaissante. Elle fut terrifiée pour elle-même, et fière de lui. Mais c’était bien naïf de croire que Boston et John aient pu en arriver à quelque chose d’aussi simple. Elle pouvait presque les imaginer, à marmonner tout bas dans un coin ombre de l’Oblivion Bar – oh, comme elle voulait soudain le revoir, ce bouge poisseux et alcoolisé, avec tous ses habitués ! –, en tout cas John marmonnant tout bas dans le vide, Boston à l’écoute, et le cheminement complètement tordu de leurs pensées, tout ça pour aboutir à sa libération. Parce que oui, la fraction de seconde passée, elle ne fut plus que confiance. Ce qui aurait pu être un jour à marquer d'une pierre blanche, sauf qu’elle avait toujours confiance, en vérité. Toute la question était de savoir si John allait tenir cette promesse-là ou pas. « Je m’accroche, John. Quand il s’agit de toi, il faut toujours s’accrocher. » Et pas que métaphysiquement, évidemment. Mais oui, ça faisait quinze ans qu’elle s’accrochait, avec lui. Elle savait faire.

Tout alla très vite. Elle ne sentit rien, ne vit pas grand-chose, baladée dans le grand maelström de la magie. S’il n’y avait pas eu le tatouage, et le sort qui la liait à John, et par-delà la magie qui l’étouffait, à Nick, solide malgré lui, qu’il veuille l’aider ou pas, sa petite âme se serait probablement délitée, incapable de supporter cet ultime traitement brutal. Mais il y avait eu ce sort idiot qu’ils s’étaient jetés tous les trois un jour, parce qu’il y avait eu leur triumvirat de l’angoisse, parce qu’il y avait eu de l’amour entre eux trois, oui, tout ça avait existé, même si cela faisait partie du passé, même si cela ne générait désormais que des regrets. Alors son âme tint le coup, et par ses propres yeux, elle aperçut l’éclair de la lame, et surtout, elle sentit la confusion totale de Nebiros. En fait, c’était cela qui l’avait sauvée elle, chaque fois. Nebiros n’était pas comme le triumvirat des crétins ou le First of the Fallen. Il ne connaissait pas les humains. Il ne comprenait rien aux hommes. Et surtout pas à John Constantine. Chaque fois où il aurait pu s’en tirer, le démon avait hésité, s’était remis en question, avait répondu à ses propres doutes à côté de la plaque et ainsi, avait lui-même pavé le chemin qui le mènerait de nouveau en enfer. En gros, elle avait eu de la chance de tomber sur un con. Cela dit, comme ça, ils avaient fait la paire. Elle sentit la magie de la lame. Elle se sentit partir dans un endroit où elle n’était certes jamais allée. Elle eut le temps de se dire que John lui prouvait encore qu’elle ne pouvait pas faire ce que lui faisait. Non, elle n’aurait pas pu le poignarder ainsi. Le gifler, lui jeter un verre à la figure… lui dire des choses horribles… qu’il méritait… Elle se sentait partir… et partir… Elle aurait pu lui envoyer son genou dans les parties, oui elle aurait pu… elle l’avait fait… mais… il n’y avait bien que lui… qui pouvait...

« JE REFUSE ! » Le démon avait bien tenté de retenir l’âme de la magicienne, mais elle lui avait échappé, comme s’il avait essayé d’attraper du vent. Et maintenant, il avait ce qu’il avait toujours voulu : le corps d’une puissante magicienne. Qui en l’absence de son âme était devenu un poids mort. Le plan était qu’il se serve d’elle jusqu’à ce qu’il s’incarne, lui, dans sa propre carcasse. Mais le corps sans âme de la magicienne était comme une machine sans vapeur. Soudain, tout était lourd. La magie : absente, ou presque. Elle était là, dans le sang, il la sentait, mais rien ne l’animait, rien ne la faisait bouillonner, et lui, il ne savait pas s’en servir, bien sûr. Il n’avait plus rien à manipuler qu’un sac de chair qui ne lui servait plus à rien. Ses âmes, toutes ses âmes étaient parties, libérées par le traître sorcier, échappées de l’enfer avant même qu’il ait pu les y envoyer. Et puis il y avait eu cette horrible chose qui l’avait… qui l’avait… « Le mot que tu cherches, c’est “possédé”. T’a pas aimé ça ? C’est pas fun, hein ? Tu sais quoi, quand tu seras de nouveau dans ton tas de boue en enfer, tu pourras toujours faire passer le mot à tes potes. Faites pas aux autres ce que vous voulez pas qu’on vous fasse. » Le démon porta une main à son oreille. Insupportable chose invisible. Il ne voyait qu’une ondulation dans l’air. Un mort toujours sur Terre. Abomination.

Il baissa finalement les yeux sur John Constantine. Telle Cassandre, Nebiros avait prédit que l’exorciste provoquerait sa chute sans réussir à l'empêcher. Le regard du démon dévia sur son bras, puis sur la lame qu’il avait enfoncée dans le flanc de la magicienne. Lui-même ne ressentait aucune douleur. Il était simplement hébété. Avec un peu de temps, il aurait pu établir une stratégie. Il pouvait encore faire chanter l’exorciste. Appuyer sur ses faiblesses. « Vas-y, Johnny, fais-le. » « Non ! » Le cri lui avait échappé. « Si tu pratiques un exorcisme sur moi, cela la tuera. » Mais sa voix n’était qu’incertitude. Il venait de la tuer, non ? Nebiros ne l'avait pas vu venir. Il ne l'en avait pas cru capable. Encore une erreur. Il avait perdu. Et déjà il se retournait vers les mots de Constantine. Il pouvait encore sauver sa réputation… Le rire du démon Etrigan résonnait déjà dans sa tête s’il se savait en enfer que Nebiros y avait été renvoyé de la pire façon qui soit pour un démon. La brûlure de l’humiliation était insupportable ici, mais En Dessous… En Dessous, il chuterait des dizaines d’échelons dans la hiérarchie démoniaque. Pendant des millénaires, on ne parlerait que de sa défaite. Qu’il emporte ou pas la vie d’une pathétique magicienne ne changerait rien. Il n’avait rien à gagner à faire un dernier coup d’éclat. Cela au moins il le savait. Tacticien, il l’était. Ce qui lui avait manqué, c’était les connaissances. Et la modestie, même s’il ne le comprendrait jamais. « John Constantine, écoute mes paroles. Tu t’es fait un ennemi mortel aujourd’hui. Un parmi tant d’autres, certes, mais un de plus malgré tout. Et si je ne peux pas assouvir ma vengeance dans sur Terre dans les prochaines années, alors je sais que je te retrouverai en enfer. »

Maigre consolation, mais consolation quand même. Il prendrait son ticket pour le grand show hurlements et flammes de la torture éternelle de Constantine en enfer. Malgré tout, il n’arrivait pas à abandonner. C’était une blessure trop grande pour son ego, comme si attendre une minute de plus allait lui apporter la solution. Dans ce corps devenu quasi-normal, il ne pouvait pas s’en prendre à Constantine. Il se serait bien emparé de la lame du couteau pour l’enfoncer plus profondément dans cette chair, mais il craignait les effets qu’elle puisse avoir sur lui. Et à force d’attendre, il se rendit compte que Constantine s’était mis à marmonner, sentit soudain la pression familière, ces espèces de doigts glacées qui s’enroulaient autour de chaque replis de sa présence pour les tirer vers le bas, les extirper, cela faisait mal, le savaient-ils, les humains, que cela faisait mal ? Éjecté du monde des vivants, projeté en enfer dans une explosion d’énergie et de soufre qui attirerait l’attention de la moitié des démons… Non, non il ne pouvait pas laisser faire ça. Alors sans attendre que l’exorcisme ait atteint son point d’orgue, il lâcha tout, libéra le corps, abandonna la coquille vide et en ruine, se replia sur lui-même et disparut par la toute petite porte, celle-là même par laquelle il était rentré.

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Dernière édition par Zatanna Zatara le Mer 3 Juin - 21:51, édité 1 fois
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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
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Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyMer 15 Avr - 19:20


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done



Il dansait au bord du gouffre de la démence, son esprit déjà décharné esquinté un peu plus par l’aberration, et l’horreur abjecte de cette sensation qui pulsait par frissons maladifs le long de sa main, de son bras, de son échine ; personne ne lui avait jamais dit ce que ça faisait, de poignarder quelqu’un, et il songeait qu’il n’y avait probablement pas pire sensation au monde. Une lame froide et aiguisée comme prolongement des terminaisons nerveuses de son bras, et de l’autre côté, la chair tendre, et fragile, qui se mouvait encore, se contorsionnait involontairement sous le coup de la douleur, spasmes incontrôlables qu’il sentait du bout des doigts à travers le manche de la dague et lui donnaient envie de vomir. Et le pire, c’est que c’était Zatanna, le réceptacle de cette offrande cruelle. Cristallisation de toutes leurs années de galère et de douleurs, comme un rappel ultime qu’ils ne pouvaient pas s’aimer sans se faire du mal, qu’il ne pouvait pas l’aimer sans la tuer un petit peu à chaque fois, même s’il ne s’était pas attendu à voir l’image se concrétiser au sens le plus littéral du terme un jour. Il ne pouvait pas s’accrocher à ses yeux bleus pour y trouver du courage, alors à la place il s’accrocha à leur souvenir, pour ne pas glisser, irrémédiablement, vers cet abysse qui l’appelait de tous ses vœux à cause de ce qu’il était en train de faire. Il fallait qu’il tienne. Si Zee avait une chance de s’en sortir, il fallait qu’il tienne. Les dents serrées, les yeux noirs de colère, John ne relâcha pas sa prise, s’accrochant aussi aux provocations énervées de Boston - brave Boston, toujours dans les coups foireux, celui-là, et là, ils s’étaient probablement dépassés, tous les deux. Et John refusa de baisser les yeux, quand Nebiros plongea son regard vide et mort et furieux dans le sien. Il le testait. Il voulait savoir s’il bluffait. Mais à un moment, si on ne se convainc pas soi-même que son propre bluff est véridique, la magie ne peut pas opérer. Tout, toujours, n’est qu’une question de jeu de l’esprit. Un jeu que, plus que jamais auparavant, il n’avait surtout pas le droit de perdre. Est-ce qu’il avait retenu la leçon de Newcastle ? Est-ce qu’il avait été assez malin, assez raisonnable, est-ce qu’il avait visé juste, cette fois ? Ou est-ce qu’il avait condamné Zee, et n’aurait bientôt plus que ses yeux pour pleurer sa propre inconscience ?

Les encouragements de Boston le rassérénèrent : non, cette fois, ce ne serait pas une redite de Newcastle. Les tous petits fragments d’âme de Zatanna lui chatouillaient la paume de la main dans leur dague, et le cœur de John tambourinant frénétiquement dans sa poitrine, pour deux. Et la terreur pure qu’il perçut dans le cri de Nebiros lui procura une joie féroce qui acheva de faire voler tous ses doutes en éclats, et de le faire retomber du bon côté du gouffre. « Je prends le risque. » siffla-t-il. « Tout vaudrait mieux que de supporter encore ta sale trombine dans son corps à elle. » Il avait son attention. Et Nebiros le sentait, le sérieux de ses paroles. Le risque zéro n’existait jamais avec John Constantine, mais Zatanna le savait, et elle lui avait quand même donné sa bénédiction, et elle savait qu’il se battrait becs et ongles jusqu’au bout quitte à arracher avec les dents chaque parcelle de vie qu’il le pourrait des griffes de Nebiros. Il y avait une folie certaine dans cette foi aveugle, mais c’était ça qu’elle avait toujours fait, Zee. Elle le tirait vers le haut, quitte à s’y brûler ses ailes à elle. Elle transformait le rebut de bas étage en héros – un héros discutable mais au moins capable d’essayer de faire quelque chose de bien pour elle, même si c’est juste pour elle, surtout si c’est juste pour elle. Et aujourd’hui, c’était leur dernière chance de rétablir l’ordre des choses – elle avait été un peu trop Constantine, parce qu’il avait été un peu trop Zatanna, et aujourd’hui, avec cette lame, avec ces menaces, ils remettaient les choses dans l’ordre. Chacun à sa place, et plus de place pour personne d’autre. Ni le monde. Ni Nebiros. Juste eux. Les menaces de Nebiros tombèrent dans l’oreille d’un sourd, alors que la patience de John achevait de brûler ses dernières réserves. « Filthy hell spawn, leave this vessel and be gone. I command you to release Zatanna Zatara, this humble servant of God… » commença-t-il à marmonner, sans se soucier de la litanie – de toute façon les formules exactes servaient surtout à l’exorciste qui les prononçait à croire un peu plus en son pouvoir. Et bon sang, qu’il se sentait imbattable, face à cette vermine en fin de course. Dégage, Nebiros. Laisse-la tranquille, et dégage !

Il le sentait se débattre, se tortiller comme un ver lancé sur le grill – et d’un coup, ce fut fini. Nebiros, cédant à sa lâcheté, avait abandonné la partie, cédé à son chantage ; un vide, un abîme soudain et un appel d’air alors que le démon retournait enfin dans son trou. Et puis, plus rien. Plus d’énergie démoniaque. Plus d’âmes égarées. Plus rien. Plus rien que le corps sans âme de Zatanna qui s’effondra dans ses bras comme une poupée de chiffon. « Zee ! » appela-t-il en la rattrapant maladroitement, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine, trippant complètement sur ce rush d’adrénaline à laquelle se mêlait la plus pure panique. « Moonblade, libère l’âme de Zatanna Zatara, maintenant ! » Très vite, mais encore pas assez vite à son goût, la lame fouilla dans ses réserves et en extrait l’âme demandée, reconstruisant prudemment cet étrange puzzle qu’on lui avait offert sous le nom un peu prétentieux d’âme – et John sentit, le long de son avant-bras, le tatouage se tordre pour extraire de lui-même ces autres morceaux d’âme dont il avait hérité dans un moment de désespoir, bribes d’énergie qui allèrent enfin retrouver leur juste place dans leur enveloppe originelle. Le souffle court, agenouillé par terre avec le corps trop immobile de Zee dans les bras, John contemplait anxieusement son visage inanimé. Allez, Zee. Un dernier petit effort. Quelque part du coin de l’œil, il aperçut Nick, lui aussi étalé par terre – visiblement sonné, peut-être mort, il n’en savait rien, il s’en foutait royalement. « Hé, John. Tu penses que… ? » « Ta gueule, Boston. » rétorqua-t-il aussitôt, avant de porter les doigts à son cou pour prendre son pouls, sauf que sa main tremblait un peu trop et qu’il n’était pas foutu de savoir si elle était en vie ou non. « S’il te plaît Zee, ne me fais pas ce coup-là maintenant… » Il n’osait pas retirer la lame, pas tant qu’elle ne serait pas consciente pour stopper l’hémorragie d’un sortilège à l’envers. Lui, il n’osait pas tenter la chose, trop peur exercé pour ne pas risquer d’aggraver son cas considérablement. Oh et puis merde, il ne supportait plus de la voir comme ça – et d’un geste leste, il retira la dague de la plaie et la jeta très loin d’eux avant d’immédiatement presser sa main sur son flanc pour endiguer le flot de sang. « Allez ma belle, c’est le moment, là. Reviens-moi, maintenant. » Il n’y avait pas beaucoup de ‘bonne’ magie, en John Constantine – mais toute celle qu’il pouvait avoir en réserve, des restes de magie druidique ou angélique ou whatever, il l’appliqua là, comme pauvre pansement, dans la paume de sa main ; et dans ce baiser qu’il vint appliquer sur le front de sa princesse au bois un peu trop dormant. Elle était là, quelque part. Parce que ça ne pouvait pas finir comme ça, et qu’il était prêt à replonger dans les affres des limbes pour reconstituer lui-même le puzzle de son âme, s’il le fallait. Et son âme à lui, de chercher, même sans qu’ils ne s’en aperçoivent, à effleurer son âme à elle, en douceur, avec un tout petit peu d’impatience, pour encourager cette difficile et douloureuse reconstuction.

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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyVen 17 Avr - 21:01

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

J’ai froid. Elle avait froid. Sur ses joues, ce fut la première chose qu’elle sentit en revenant au monde. Elle faisait plus que revenir à elle, elle revenait en elle. Elle reprenait conscience autant que connaissance. Et la première chose qu’elle ressentit, avant le soulagement, la douleur ou la peur, ce fut le froid sur ses joues, comme des millions de petits pics sur sa peau. Elle avait eu froid pendant tous ces mois, mais elle avait oublié ce que cela faisait. Nebiros n’avait que faire de ce que ses synapses humains envoyaient comme message. Chaque souffrance, chaque frisson, chaque sursaut, il n’y avait même pas prêté attention. Mais c’était bien vrai, ce qu’on disait. Que la douleur était une preuve de vie. Elle n’avait rien vu, rien entendu, rien senti, la dernière chose dont elle se souvenait, c’était de se sentir partir, en sachant très bien que c’était avec son âme que John jouait, et une âme, c’était l’une des choses les plus précieuses au monde. Elle lui avait confié son âme, et après ça, il n’y avait eu qu’un genre de vide, de blanc sans conscience, sans sens, juste ce fil, ce seul et unique fil qui la reliait à lui, d’âme à âme. Et à présent, elle ouvrait les yeux sur deux visages penchés au-dessus d’elle et ses joues étaient gelées, et elle n’arrivait pas à y croire. Sachant que ces quelques premières secondes seraient les meilleures de toute sa vie pendant longtemps, ces secondes où elle savourait l’absence, le vide qu’avait laissé Nebiros, et qu’elle sentait aussi nettement que sa présence, mais c’était mieux, bien mieux. Elle sentait tout son corps. Si elle en avait eu la force, elle aurait pu bouger – lever le bras et gifler mollement John Constantine, juste pour tester la mémoire du corps.

John et Boston. L’un bien présent, l’autre au travers duquel elle distinguait le ciel gris et lourd. Elle cligna des yeux doucement et sentit le goût du sel et du sang sur ses lèvres. Elle entendait la mer ! Elle entendait le ressac qui froissait le sable à chaque passage ! Elle aurait voulu regarder partout autour d’elle pour profiter de cette félicité, mais ces deux andouilles lui bouchaient la vue et elle ne comprenait pas ce qu’ils disaient. En tout cas, ça avait l’air grave, vu leurs têtes. Elle gloussa doucement, du moins intérieurement. Oh, leurs têtes, s’ils voyaient leurs têtes… Petit à petit, la douleur perçait la brume de l’inconscience, et elle se rappela la lame, et ce que John avait fait. Ah, oui… Ça y était, elle avait mal, elle sentait la pression sur son flanc et sentait le sang couler dans son dos et gorger les minuscules galets noirs. Mais elle était libre. Et le monde portait de nouveau des couleurs, même si c’étaient les tons de gris de l’Islande. Son regard dévia encore, se perdit vers le ciel. Voilà, oui, libre. Libre à présent de supporter tout ce que le démon lui avait laissé en héritage. Elle sentait qu’elle se vidait de son sang, et elle savait qu’elle n’avait qu’un mot à prononcer, un mot à l’envers. Mais elle n’en avait pas la force. Ou le courage. Peut-être même, pas l’envie. Pourtant elle distinguait les propos de John désormais. Ses lèvres s’entrouvrirent, elle voulait le dire, du moins le pensait-elle, mais rien ne sortait. En fait, elle avait d’autres mots à prononcer, qui lui semblaient plus urgents. « John… » Du bout des doigts, elle réussit à effleurer sa main. « Tu as bien fait… Tu as bien fait… » Elle ferma les yeux en sentant les larmes dévaler ses tempes. Mais elle avait le droit, elle n’avait pas pleuré depuis au moins six mois. You did well. Il lui semblait vital qu’il le sache. Il lui semblait qu’il était le tout premier, et peut-être le seul, peut-être le dernier, à qui elle devait ces paroles. Lui, au nom de qui elle avait lâché une horreur dans ce monde, au nom de qui, alors qu’il n’avait rien demandé, elle s’en était pris aux innocents, au nom de qui elle avait tué. S’il avait fait cela pour elle, elle l’aurait haï. D’ailleurs, c’était probablement déjà arrivé. Lui au moins avait eu la décence de n’emporter que sa propre vie quand il avait sauvé le monde. Et elle l’avait aussi haï pour ça. Désolée d’être pénible. Mais toi, tu es tellement idiot, parfois…

Oh, toutes ces choses qu’elle voulait lui dire, et qu’elle ne parvenait pas ne serait-ce qu’à penser pour les lui imprimer directement dans le crâne. Mais surtout, elle ne voulait plus le faire souffrir. Elle la voyait sur son visage, toute cette souffrance, par sa faute à elle, mais aussi tous les vestiges d’anciennes tortures, par sa faute à lui, ou causées par d’autres encore. Il n’y avait pas que la souffrance dans ce monde, même pour lui. Elle voulait qu’il le sache. C’était tellement important. Avant même les excuses qu’elle lui devait. Comment pourrait-elle seulement le regarder dans les yeux et prononcer ces mots qui ne seraient jamais à la hauteur de ses crimes. Je suis désolée.  « Boston… merci… » Bien sûr qu’elle ne pouvait pas l’oublier, celui-là. Bien sûr qu’elle utilisait ses dernières forces pour le remercier. Il avait risqué sa vie en défiant Nebiros. Il avait accepté de suivre le plan complètement fou de John, rien que pour ça, cet homme était un héros. Sa tête roula dans le sable pour qu’elle puisse de nouveau voir John. « Tu as sauvé le monde, encore une fois. Ça me rend heureuse. » Pour lui. Un peu pour elle aussi, surtout que lui s’en foutait probablement. Tu vois, des fois, le happy end, sur un quiproquo, nous aussi... Il n'avait pas pu sauver Astra, mais il l'avait sauvée, elle. Il disait tout le temps qu’il s’en foutait, du monde, et même elle, elle ne savait jamais vraiment s’il était sérieux ou pas. Jusqu’à ce que, de temps en temps, il sauve le monde. Souvent elle se demandait pourquoi elle l’aimait, mais elle le savait bien, en vérité. Et ce n’était pas du tout parce que quand il le voulait, il sauvait le monde, qui plus est.

Alors, voilà, elle n’avait plus qu’un mot à dire. Mais qui ne voulait pas venir. Lui qui vivait avec le poids perpétuel de la culpabilité sur les épaules, lui qui cherchait toujours à se détruire sans jamais avoir le courage d’aller jusqu’au bout, il devait comprendre. Qu’elle n’était pas comme lui. Qu’elle ne pouvait pas faire ce qu’il faisait. Cela demandait une certaine force de vivre en se détestant, et cette force-là, elle ne la possédait pas, c’était sûr. Cela aurait été plus simple si elle n’avait pas survécu à la petite manœuvre de John. Voilà qu’il fallait qu’elle prenne cette décision elle-même. Elle qui aimait tant la vie, qui n’était pas du genre à la prendre à la légère. Mais qui était aussi trop stupide et trop craintive pour assumer ses actes. Là, tout de suite, comment ne pas craindre le tunnel de remords qui s’ouvrait devant elle, prêt à l’engloutir ? Qu’avait-elle raconté à John, du haut de son immaturité, quelques dix ans auparavant, alors que c’était lui cherchait une raison de vivre ? Que tout le monde pouvait se racheter. Que ça n’effaçait rien, mais que ça permettait d’avancer. Quelle idiote elle était alors, Zee détestait cette sale gamine, en cette seconde. Sa main trouva un bout de tissu qui pendait à sa hauteur. La cravate de John. Elle s’y agrippa, avec force, crut-elle. « Je n'y arrive pas… C’est idiot… Tu comprends n'est-ce pas ? J’ai trop peur… » Elle n’était pas très sûre d’avoir envie de vivre, mais elle était quasi sûre qu’elle ne voulait pas mourir, alors quoi ? Et son père, qui serait atterré. Et Damian, et Rosie, et tous les autres de la Justice League Dark, comment pourrait-elle encore leur faire face ? De toute façon, le souffle lui manquait. Et le sable sous elle se faisait chaud et douillé, ainsi imbibé de son sang. Du sable chaud, comme à Sumatra. Sumatra, et les singes, et les cocktails. tuoT ari neib, nhoJ. Elle y était, sur cette plage. C'était là que l'emmenait son esprit, et soudain elle y était, entière et en paix. Si à l'époque elle avait vraiment fait ce dont ils s'amusaient à rêver tout haut, rester là bas sans plus s'occuper du reste, elle se serait évité bien des détours, alors voilà, à présent elle pouvait bien y rester pour l'éternité, même si cette fois elle ne pouvait pas lui demander de rester avec elle.

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Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
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Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyVen 24 Avr - 1:00


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done



Elle ouvrait les yeux. Elle ouvrait les yeux, et alors seulement John réalisa qu’il en avait oublié de respirer, parce qu’alors seulement s’autorisa-t-il à soupirer de soulagement, en voyant ce visage de porcelaine s’animer enfin, s’extraire de l’immobilisme terrifiant qui l’avait saisi après que Nebiros ait quitté son corps. Elle ouvrait les yeux, et ses yeux étaient brumeux et hagards, mais au moins ils étaient vivants, et il ne pouvait rien demander de plus. C’était tout ce qui comptait. D’un instant à l’autre, ils jetteraient peut-être des éclairs de rage, peut-être un regard noir, peut-être de lourds nuages de reproches viendraient-ils les obscurcir, mais tant qu’il s’y passait quelque chose, John considérait qu’il avait vraiment gagné. La tête lui en tournait, alors que quelque chose à l’intérieur de lui se déchirait encore entre l’horreur de ce qu’il avait risqué dans cette dernière cascade, et l’allégresse, la jubilation du triomphe final. N’importe qui d’autre d’un tant soit peu normal – ou n’importe qui d’autre tout court – aurait sûrement trouvé un stratagème moins risqué que de saigner la femme qu’il aimait à blanc dans l’espoir de forcer un démon à fuir au comble de l’humiliation, mais à cet instant-là, il s’en foutait pas mal, d’être le plus bel enfoiré du siècle. Il avait gagné, ils avaient gagné, et maintenant Zee était libre et Nebiros était en enfer et il n’y aurait plus de marché à conclure, plus de désastre à anticiper, plus rien pour s’assurer la victoire. Rien à gérer, à part les dernières conséquences, les dernières retombées, mais ça, qui s’en souciait ? Là, tout de suite, pas lui. Evidemment, que ça serait affreux. Evidemment, qu’elle allait passer les prochains mois, les prochaines années, peut-être, à se haïr plus qu’elle n’a jamais haï personne, peut-être même plus qu’elle ne l’avait jamais haï lui, pour les mêmes erreurs et les mêmes monstruosités. Mais elle s’en relèverait. Ou peut-être qu’elle ne s’en relèverait pas, mais au moins elle y survivrait, et elle vivrait, tant bien que mal, imparfaitement, peut-être en le maudissant de ne pas l’avoir achevée ici et là en la laissant se faire emporter par Nebiros, mais elle vivrait. De John Constantine, on ne pouvait pas attendre qu’il fasse passer les dilemmes moraux de Zatanna en premier. L’abnégation dans l’égoïsme était le seul dont il soit capable. Sauver le monde parce qu’il avait voulu la sauver elle, sauver le monde en dégâts collatéral, quand son unique motivation avait été de ne pas la perdre. Ah oui, sur ce coup-là, ils faisaient vraiment la paire, tous les deux.

Sa main sur la sienne était si légère, et froide, et il la sentait pratiquement délirante, au bord de l’évanouissement, et pourtant il avait envie de rire. Parce qu’elle riait aussi, à travers ses larmes, ou du moins, elle riait à l’intérieur, et jamais ses yeux ne lui avaient paru aussi bleus que maintenant que la vie y était revenue, plus douloureuse que jamais, comme une immense plaie à vif qu’elle ne savait pas par quel bout prendre après ces longs mois d’anesthésie complète. C’était normal. Les premiers temps, ce serait comme si quelqu’un s’acharnait à déverser de l’acide sur cette plaie béante dès qu’elle ouvrirait les yeux, et la nuit, ne subsisterait que cette douleur sourde et épuisante qui la tiendrait éveillée pendant des heures avant qu’elle ne succombe aux affres d’un sommeil agité. Mais tout ça, ça valait mieux que les Enfers. Et elle s’en rendrait compte, un jour, si elle n’en avait pas déjà conscience. « Il n’y a vraiment que pour tes beaux yeux que j’en arrive là. T’abuses, ma belle. » Oui, bon. Le timing pour jouer au Casanova de bas-étage était peut-être mal choisi. Sue me. Mais il était heureux, bon sang, elle allait vivre, et tout retournerait presque à la normale, et elle n’avait plus qu’à dire quelques mots magiques à l’envers et… et elle ne les dirait pas ? Le sourire de John s’effaça de son visage. Elle ne les dirait pas. « Qu’est-ce que tu racontes, Zee ? » Elle ne les dirait pas. Elle avait peur. Et à nouveau, il voyait la vie s’enfuir de ses yeux, et il sentait à nouveau le sang chaud et poisseux couler entre ses doigts, et le temps qui passe reprit sa course folle dans sa cage thoracique sans qu’il ne réussisse à le retenir. « Non, Zee, me fais pas ce coup-là, s’il te plaît… » Pas maintenant, pas maintenant qu’ils avaient réussi, et il avait complètement oublié Boston, et Nebiros, et le reste du monde, parce que Zatanna lui filait encore entre les doigts. Les morceaux si fragiles de son âme à peine recollée recommençaient déjà à se déliter, et la morsure froide de la mort à la grignoter lentement, sans qu’il ne puisse rien y faire. « Zee ? » appela-t-il, et la panique dans sa voix se brisa sur une fissure.

Il n’avait plus rien dans son arsenal. Pas de sortilèges pour la soigner in-extremis, parce que c’était bien l’une des seules magies auxquelles il n’avait jamais touché, ça, la guérison, lui qui utilisait la douleur comme conduit et ne se souciait jamais de personne d’autre, et pas de retournement de situation parce qu’il ne l’avait pas prévu, ça, qu’elle préfèrerait peut-être se laisser mourir que de faire face à l’après. Il y était tellement habitué, lui, à l’après, qu’il n’en avait même pas songé qu’elle, peut-être, le trouverait insoutenable. « Zee, regarde-moi. » l’implora-t-il en abandonnant la pression sur son flanc, qui n’arrêtait de toute façon pas grand-chose, pour porter la main à son visage trop pâle – sans le faire exprès, il y laisse une trace écarlate, en caressant sa joue d’ivoire. « Je sais que c’est dur. D’accord ? Regarde, j’essaye même pas de te mentir, ou de t’offrir une illusion un peu plus reluisante que la réalité. C’est sûrement l’une des choses les plus difficiles que tu aies à faire de toute ta vie. Mais tu te souviens, de ce que tu m’as dit, à Ravenscar ? » Fébrile, il laissa encore ces filaments entre eux se rejoindre, s’effleurer, s’accrocher les uns aux autres, et l’Islande et Sumatra disparurent pour se faire remplacer par un jardin gris et terne dans le nord du Yorkshire. A quelques pas d’eux, un couple brisé, sur un banc, échangeaient quelques mots. Ils étaient tellement plus jeunes à l’époque. En tout cas, lui, il avait l’impression qu’ils avaient beaucoup trop vieilli. « Tu m’as dit que j’avais un choix. » Qu’Astra et Zatara n’en avaient pas eu, eux. Et maintenant, c’était elle, huit ans plus tard, qui se retrouvait face au même dilemme. Aller purger sa peine en Enfer. Ou choisir de survivre, et faire pénitence pour le restant de ses jours, en sachant très bien que ça ne changerait sûrement pas grand-chose. Mais qu’au moins, ce serait déjà ça. « J’ai fait ce choix grâce à toi. Maintenant, c’est à ton tour. » Merde, il avait la main qui tremblait, alors qu’il repoussait une mèche de longs cheveux de son visage pour le dégager et déposer un baiser fébrile sur son front glacé. « Tu m’as aussi dit qu’on était coupables du pire, mais qu’on décidait quand même de s’en accommoder. » Et il n’y avait pas de quoi en être fier, mais qu’est-ce qu’il en avait à foutre, de la fierté, quand c’était sa vie à elle qui était en jeu ? Son choix, il l’avait fait. Vivre dans le tourment de la culpabilité, et elle. Maintenant, c’était à son tour de passer face au terrible tribunal de sa conscience. « Mais cette fois, peut-être qu’on pourrait essayer de s’en accommoder à deux ? » T’es un crevard, Constantine. Cinq minutes, il ne pouvait pas passer cinq minutes sans faire de promesses en l’air, et – et cette fois, pour une fois, il crevait d’envie de la tenir, cette foutue promesse. Cette fois, tout ce qu’il demandait, c’était une chance de la tenir. Cette fois, encore. Mais cette fois, ce serait différent, pas vrai ? « Je serai là, avec toi, ok ? Faut bien un avantage à inverser les rôles, pour une fois, non ? Laisse-moi t’aider, Zee, on trouvera des solutions, tu pourras me détester tant que tu veux, tu pourras vider la cave de la Maison, on ira passer six mois à Sumatra au milieu de tes foutus singes, mais tu t’en sortiras. Ce ne sera plus pareil, peut-être, mais tu y arriveras. Mais il faut que tu le choisisses. Et je te promets d’être là à chaque étape. S’il te plaît. » Fais le bon choix. Et évidemment, lui, il savait très bien quel choix il voulait qu’elle fasse. Et tant pis si c’était le plus difficile, et qu’il lui demandait l’impossible. Après tout, elle n'avait pas hésité à le lui demander, à lui, sur ce banc, alors que le monde entier se délitait autour de lui, et qu'il n'y avait plus qu'elle qui avait eu du sens dans son enfer personnel.


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Zatanna Zatara


Zatanna Zatara

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyDim 26 Avr - 12:21

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

La voix de John lui parvenait comme depuis l’autre rive d’un océan sans fin. Sur sa plage de sable blanc, les chevilles caressées par le doux ressac des vagues qui venaient mourir à ses pieds, le vent battant son visage l’empêchait de capter ses mots, mais elle entendait sa voix malgré tout. Dernier et ultime lien qui l’empêchait de tourner les talons et de s’enfoncer dans la forêt de l’autre côté du monde qui lui tendait les bras, promesse de vide, de néant et surtout, d’absence de culpabilité. En y mettant du sien, elle aurait même pu invoquer une image fantasmée de son père, habillé de pied en cape pour la scène, les bras grands ouverts en signe de bienvenue, à mille lieues de la réalité. Mais dans sa fantaisie, un élément vint la perturber, un corbeau, qui n’avait rien à faire là, qui volait haut dans le ciel blanc. Elle leva le bras pour mettre sa main en coupe sur ses yeux et observer l’oiseau, qui à chaque cercle qu’il faisait au-dessus d’elle, semblait tirer un peu plus sur ce fil qui ne voulait pas se casser, quoi qu’elle fasse, quoi que le sort leur réserve à tous les trois. Nick, John, Zatanna. La mort, l’enfer, les démons, rien n’en était jamais venu à bout. Elle aurait pu lutter, rien ne l’aurait empêché de la ramener à cette plage noire, à ce ciel gris et à John penché au-dessus d’elle alors qu’elle ouvrait de nouveau les yeux pour écouter ses mots.  Oui, elle les voyait désormais, ces deux idiots beaucoup trop jeunes pour avoir fait ce qu’ils avaient fait, beaucoup trop stupides pour y survivre et qui pourtant avaient survécu. Elle revoyait ce portail en fer forgé, ces corbeaux, et elle se voyait raconter toutes ces bêtises à John. Pourquoi est-ce que cela l’avait touché, aujourd’hui elle n’en savait rien. Elle n’avait jamais su pourquoi il l’écoutait, elle, pourquoi même, parfois, il la croyait. « J'étais ignorante... et orgueilleuse... Je savais déjà que je n'étais pas aussi forte que toi... Mais je ne pensais pas qu'un jour... j'aurais besoin de l'être... » Foutue fille à papa. Faites ce que je dis, pas ce que je fais. Elle observa un moment les deux idiots, et ressentis soudain l’envie de les serrer dans ses bras, de les rassurer, de leur dire que le pire était déjà derrière eux. « Moi je t’ai abandonné ce jour-là… dans cet endroit. » Si elle avait voulu se convaincre de ne pas l’écouter, cependant, cela eut l’effet inverse. Oui, elle était repartie avec Chas en le laissant là, pourquoi est-ce que lui n’en ferait pas de même aujourd’hui ? Mais en le disant, elle sut qu’elle ne voulait pas qu’il lui fasse ce coup-là. « Regarde-les… Je ne suis pas comme toi. » Oui, et regarde ce que tu fais quand tu te prends pour lui, ma fille... Ah, un point pour sa petite voix intérieure. Elle aurait pu lui répéter qu'elle avait peur, parce qu'il lui semblait que c'était tout ce qu'il restait d'elle désormais. Pour gagner encore un peu de temps jusqu'à ce que peut-être elle n'en ait plus.

Pauvre John. Comme elle était cruelle de lui faire ce coup-là. Ne fais pas ça. Pas à lui. Ou à toi-même. Une pensée électrique. De force, elle en manquait, mais de courage, ou de fierté... ça, lui il en restait encore un peu. Et elle était touchée par ses mots, par l'incrédulité qui perçait dans sa voix. Elle l'avait vu avoir peur, elle l'avait vu au fond du trou, mais ça c'était autre chose, quelque chose de nouveau et d'ancien à la fois. Pour le moment, elle avait du mal à y croire, mais cette intention qui l’animait, elle la reconnaissait. C’était lui qui lui disait qu’il avait besoin d’elle, au moins autant qu’elle avait besoin de lui. C’était lui qui, au lieu de déchaîner l’enfer pour elle, se forçait à jouer selon les règles qu’elle désespérait de lui faire suivre. Un peu comme elle l’avait fait à Ravenscar, avec moins de maturité et plus de colère. C’était ce moment qui revenait sans cesse entre eux, où il lui faisait des promesses et où elle voulait les croire, simplement pour profiter de cet instant de communion, le temps qu’il durerait. Mais cette fois, c’était comme la toute première fois. Comme si rien n’était encore arrivé, comme si elle avait de nouveau vingt ans et lui venait tout juste de débarquer en Amérique, quand ils n’avaient aucune idée de ce qui les attendait, quand, d’un simple baiser, ils avaient eu l’impression que leur chemin était tout tracé jusqu’à la fin. Soudain, les « je te promets » et les « je serai là » étaient aussi nets, aussi acérés que si c’était la première fois qu’il les prononçait. Son front la brûlait, là où il y avait déposé un baiser. Si son père s’était laissé mourir, c’était pour les sauver, eux, qui s’étaient lancés dans cette stupide entreprise. Si John s’était laissé mourir, c’était pour le monde, ou au moins pour quelques-uns qui vivaient sur ce monde. Et elle, quelle bonne raison avait-elle de se laisser agoniser ici à part la fuite ? À elle, elle ne devait rien, mais auprès du monde, elle était endettée à vie. Et si cette pensée-là la terrifiait, elle était contrebalancée par la promesse de John Constantine. Rien que de penser à ce que ça devait lui demander, de prononcer de telles paroles, elle en aurait souri. Elle ne cessait de se dire que son amour pour lui finirait par la tuer. Pas une seule seconde elle n’aurait pensé qu’il la sauverait. C’était trop dur pour le moment de penser à tout ce qui l’attendait et le monde ne suffisait pas à lui donner envie de lutter, mais une seule voix un peu paniquée pouvait faire l’affaire. Que le monde aille se faire voir, alors ? Oui, ce mensonge-là, le leur, allait devenir son préféré.

Elle ferma de nouveau les yeux, trop fatiguée pour remuer les lèvres. Elle n'avait qu'à le faire. Sans penser à l'après. Faire ce choix n'était plus vraiment difficile si elle cessait de penser à l'avenir. Oh papa, papa, tu me manques tellement. Mais cela faisait des années qu'elle n'était plus une petite fille, qu'elle n'avait plus l'excuse de la jeunesse, et John non plus. Les mots entre eux avaient de la valeur, ce n'était plus des rêves jetés en l'air. Dans le sable, le sang s’anima soudain, se tortilla comme des serpents, formant une à une des lettres, le mot « guérison » à l’envers, avant d’être absorbé par le sable noir et glacial. Sa magie était sienne et pour la première fois en six mois, elle en reprenait le contrôle, et ce n’était pas si difficile, elle avait toujours été là, elle ne l’avait pas quittée, ne s’était pas sentie trahie, avait simplement attendue que sa propriétaire redevienne elle-même. Elle sentit la plaie se refermer, la pression diminuer, son essence homo magi prenant le relai, pour autant de temps qu’il le faudrait, de l’énergie qui lui manquait à cause de tout ce sang perdu, et elle inspira doucement l’air pur et humide de l’Islande en se disant que finalement, elle pourrait bien faire la paix avec ce maudit pays. Et quand elle rouvrit les yeux, John avait tenu sa promesse et était toujours là. Elle le fixa un moment, une seconde suspendue dans le temps, avec la conscience aiguë que tout commençait à partir de maintenant. Elle leva les mains pour les poser sur son visage. « Toutes ces belles paroles, John Constantine… Je crois que je ne les ai encore jamais entendues. » Et c’était vrai, en quelque sorte, même si c’était faux. C’était vrai parce que cette fois, elle y croyait sans aucune limite d’horizon. « Et mes belles paroles à moi à l'époque... J'étais vraiment stupide. Et jeune. Et stupide. » Elle fut tentée de fermer à nouveau les yeux mais il n'y avait plus de fuite possible, désormais. « Pardonne-moi John. Pour tout ce que je t'ai fait subir. Ces derniers temps, et aussi... Je ne regrette rien, mais pardonne-moi. » Le paradoxe infini qui aurait donné mal au crâne à n'importe qui à part eux. Mais lui savait. Et il lui avait rendu coup pour coup tout au long de leur vie, alors... Si ce n'était qu'elle venait de prendre une sacrée avance. Elle se redressa sur un coude et, se saisissant de son col de chemise, l’attira à elle pour l’embrasser, un baiser au goût de sel, de sable et de sang, ce qui résumait assez bien tout ce qu’ils étaient, finalement. Et parce qu’elle ne voulait pas rompre ce baiser tout de suite, elle poursuivit directement dans son esprit : Si tu te dégonfles, je serai là pour te rappeler tes promesses. Je ne te laisserai plus t'enfuir aussi facilement. Reste avec moi, ne disparais pas, pas tout de suite. Plus jamais. En tout cas, elle, elle ne pouvait plus vraiment se payer le luxe de la fierté mal placée, celle qui faisait qu'elle le laissait toujours se barrer en faisant semblant que ça lui convenait. Et tout irait bien ou pas, elle n’était pas encore capable de le dire, mais une fois encore, elle allait se reposer sa vision des choses à lui, puisque en cette seconde c’était de ça dont elle avait besoin : pas d’avenir plus lointain que le lendemain, pas de pression du monde sur les épaules, Sumatra et la Maison si Orchid voulait bien d’elle. Elle rit doucement contre ses lèvres soudain, coupant quelque peu court à leur étreinte, un rire un peu désespéré parce qu’à nouveau elle se rendait compte qu’elle était libre.

« Hem hem. Soit vous m’invitez à participer, soit vous prenez une chambre. »

Zee tourna la tête vers Boston, s’agrippant à John pour se remettre debout en vacillant. Elle tendit le bras à Boston, les larmes aux yeux. Lui qui semblait bien se ficher de tout ce qui lui tournait dans la tête en ce moment, les crimes, la culpabilité, c’était comme si elle l’avait quitté hier et qu’il la retrouvait inchangée. Il rejoignit leur étreinte avec un glapissement de joie, quand bien même il était intangible, et que son bras traversa un peu ici une épaule et là un visage, peu importait. « Merci, tous les deux. Vous avez été incroyables. Et le monde n’est même pas détruit. » Elle n’en revenait pas elle-même en le disant. S’accrocher aux détails. Aux petits bonheurs. Un plan qui fonctionnait, une victoire, rare, et elle était heureuse pour eux, heureuse pour John. Elle le lui ressortirait, ce moment, cela valait le coup de vivre pour les cinquante prochaines années, oui, pour lui rappeler ce moment. Et maintenant, que faire, par où commencer ? Déjà elle baissait les bras, déjà elle ne voyait pas comment se défaire de toutes ces pensées et ses souvenirs qui menaçaient de l'assaillir. Avant que la panique ne la submerge de nouveau, elle resserra sa prise sur la chemise de John, chercha le réconfort dans le visage hilare de Boston. « Je ne sais pas quoi dire... Ni par où commencer... » Oh, comme elle comprenait aussi en quoi la disparition soudaine et sans prévenir façon John Constantine était tentante. S'il y avait eu un trou quelque part, elle s'y serait enterrée. Puis son regard tomba sur Nick, qui remuait en grognant par terre, et elle se figea. Elle le revoyait aux côtés de Nebiros, elle le revoyait dans sa Maison des secrets, à l’encourager à continuer à tracer sa route de violence alors qu’il savait très bien ce qui était en train de lui arriver… Elle sentit la haine fuser en elle comme une lame, qui retomba aussitôt. Elle en avait marre de haïr. Elle n'en avait plus la force. Elle enfouit brièvement son visage dans le cou de John. « Un dernier fantôme... » murmura-t-elle. Ou bien le tout premier. Elle posa de nouveau les yeux sur Nick. Qui en venant sur cette plage, malgré tout, volontairement ou non, l'avait aidée. Elle ne voulait pas faire ça.

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Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John 4yJkA2m
Age du personnage : 38 ans, on ne sait toujours pas par quel miracle.
Ville : Vagabond, propriétaire de la Maison du Mystère, pilier de l'Oblivion Bar. Londres adoptive gravée dans l'ADN et dans l'âme, malgré la distance.
Profession : Détective de l'occulte, magicien, exorciste, spécialiste des démons et autres saletés surnaturelles, escroc patenté, anti-héros du dimanche qu'on n'appelle qu'en dernier recours quand ça ne pourrait de toute façon pas être pire...
Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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"A trickster and an illusionist."

Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyJeu 30 Avr - 19:21


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done



Et comme ça, les erreurs du passé étaient effacées. Enfin, pas complètement effacées – tout au plus étaient-elles enterrées sous une fine couche de sable, toujours bien présentes quoiqu’évitant leur regard attentif, mais pour une fois, elles n’étaient pas ce qui comptait le plus. Pour une fois, ce n’était ni la culpabilité, ni les reproches, ni la rancœur, qui peignaient l’arrière-plan de ces retrouvailles arrachées aux griffes mêmes de l’enfer, deux fois. Pour une fois, ce n’était pas le fantôme de Zatara, ou celui de Nick, ou celui d’Astra, ou ceux de leurs innombrables disputes ni de toutes les horreurs qu’ils avaient pu se jeter à la tête, qui avaient le plus d’importance. Ceux-là, ils étaient, au moins pour un temps, si bien rangés au placard que John aurait presque pu les oublier tout à fait, au profit du vent de fraîcheur que souffla l’indicible soulagement de distinguer ces lettres de sang se fondre dans le sable. Elle ne renonçait pas, Zee. Par tous les dieux du ciel et les démons de l’enfer, elle ne renonçait pas – et un poids de dix tonnes disparu de sa poitrine alors qu’il laissait échapper un long soupir exalté et un rire incrédule. Ses mains sur son visage, délicates comme des plumes, comme deux miracles chaleureux dans ce décor dépouillé – et lui, ivre de soulagement, tellement qu’il en avait le vertige, mais ce vertige-là il ne l’échangerait pour rien au monde, merci bien. « On était tous les deux jeunes. Mais on est toujours aussi stupides, alors tu ferais mieux de t’habituer à l’idée, chérie. » Il plaisantait, mais au fond, pas vraiment. Là, sur cette plage, il lui semblait, tout d’un coup, qu’ils étaient vraiment vieux. Qu’ils avaient vécu trop de vies pour se les rappeler toutes, et que la toute première était si loin qu’elle leur appartenait encore à peine. Peut-être parce que c’était la première fois, depuis tout ce temps, qu’elle lui demandait pardon. Qu’elle lui demandait comme ça, en tout cas. Pas pour soigner son égo d’abruti blessé, pas parce qu’elle y trouvait un moyen de soulager sa propre conscience – pour elle-même, et pour lui-même, avec toute la sincérité et la lucidité du monde. Pour la première fois, en admettant qu’il n’y avait rien à regretter, et que les regrets, c’était bien ce qui leur mettait des bâtons dans les roues depuis tout ce temps. Il l’avait toujours dit, qu’il ne regretterait jamais ce qu’il ferait pour elle – et maintenant, c’était son tour à elle de passer de l’autre côté du miroir. Et même dans ce baiser, il y avait tout à la fois un goût familier, son parfum à elle, dont il ne voulait jamais décrocher, et en même temps, un arôme de nouveau, d’inédit, comme leur tout premier baiser sur ce toit plein de mauvaises idées des années auparavant. Et John sourit à son tour contre ses lèvres, complètement dévoué à ce baiser qui avait un tel goût de vie qu’il en oubliait tout le reste, Deadman, Nick, l’Islande, et qu’il ne restait plus que Zatanna, qui lui avait tellement manqué, depuis tout ce temps, même depuis Sumatra. Qui est-ce qu’il essayait de leurrer, à chaque fois qu’ils se séparaient à cors et à cris, en haussant les épaules avant d’aller noyer ses idées noires dans le fond d’un gin tonic ? Elle l’avait ensorcelé, la magicienne qui parle à l’envers, et s’il pouvait encore une fois trahir le reste du monde en arrêtant le temps pour les coincer pour toujours dans ce baiser de la nouvelle chance, il le ferait sans l’ombre d’une hésitation. C’était bien ça, qu’elle lui donnait, dans cette promesse télépathique, non ? Une nouvelle chance. Une vraie, cette fois. Pour lui, pour elle aussi. On laisse le reste derrière, pour de bon, et on recommence. Promis, je ne disparais pas. Pas cette fois. Et s’il n’était pas foutu de lui répondre dans son esprit à elle, il espérait que la façon dont il captura à nouveau ses lèvres sitôt qu’elle s’en sépara pour rire, lui aussi hilare, et surtout vaurien, traduisait à sa place tout le sérieux qu’il mettait dans cette nouvelle promesse. Cette fois, il s’y tiendrait. Cette fois, ils réécriraient la suite sans se baser sur les brouillons du passé. Et tant pis pour les conséquences.

Un grognement frustré lui échappa quand Boston eut la bonne idée de se rappeler à leur bon souvenir, le forçant à rompre le contact : « La ferme, Brand. ». Malheureusement, Casper avait raison – il était temps de dégager la zone, et John aida Zee à se relever, et roula ostensiblement des yeux alors que les deux autres zigotos décidaient de s’adonner à une étreinte digne des bisounours. Raaah bordel. « Bon hé, ça va, on va pas y passer vingt ans non plus. » grommela-t-il en pestant contre l’espèce de courant d’air qui essayait de se mêler à leur étreinte – il savait, Boston, que c’était vachement désagréable, un câlin avec un ectoplasme ? Sûrement. Et sûrement qu’il le faisait exprès, même. Mais toute la bile de ce grand râleur de Constantine mourut avant même de franchir ses lèvres, lorsque ses yeux se posèrent sur Zatanna, et le bonheur impossible qu’il lisait sur ses traits et qu’il n’avait pas le cœur de rompre ne serait-ce qu’un tant soit peu avec sa mauvaise humeur. Même lui ne résista pas et se fendit d’un sourire. Ils avaient réussi. C’avait été fou, insensé, mais ils avaient réussi ; et il resserra son emprise sur la taille de Zee, et même, un peu, sur l’épaule intangible de Boston, sans qui rien n’aurait été possible. « Je t’en dois une, mon vieux. » accepta-t-il même de reconnaître. « N’y penses même pas, con-job. J’ai fait ça pour elle, pas pour toi. » Mais même alors qu’il disait ça, ils savaient tous les trois que ce n’était qu’à moitié vrai. Et l’hilarité générale retomba comme un soufflé, alors qu’un quatrième larron se rappelait péniblement à leur bon souvenir ; le sourire triomphant de John s’estompa sitôt que Zatanna dissimula son visage dans son cou, et que ses yeux se posèrent sur la silhouette remuante sur le sable. Comme elle le disait, un dernier fantôme. Zee n’était clairement pas en condition d’y faire quoi que ce soit, et de toute façon, elle ne devrait pas avoir à le faire. « T’en fais pas. Je m’en occupe. » Elle, elle ne devrait pas avoir à le faire : mais lui, qui était-il, sinon le salaud qui condamnait les autres à sa place ? Mais pour cette fois, c’était différent, pour cette fois, c’était justifié. Nick n’aurait jamais dû ressortir de son trou. Aucun scrupule. Aucun regret. « Reste avec elle, Boston. » « T’inquiète, Johnny. » La mâchoire et les poings serrés, John se détacha de Zee, les yeux rivés sur celui qui l’avait si bien encouragée à céder aux impulsions de Nebiros – c’était de sa faute à lui aussi, finalement. Il avait peut-être fait amende honorable, sans doute sans le vouloir, mais tout ça, tout ce qui était arrivé, c’était aussi de sa faute. Nick Necro n’avait pas changé. Nick Necro les détestait toujours autant. Et tant qu’il foulerait cette Terre, Nick Necro serait une menace pour eux. Pour elle. « Merci pour ton assistance, Nick. Mais c’est l’heure. » A peine redressé à genoux, Nick releva les yeux – noirs, profonds, glacials – sur John. « L’heure ? Johnny, tu ne peux pas… » « Watch me. » cracha-t-il, et il sortit son briquet de sa poche, fit craquer l’allumeur, et laissa tomber la flamme dans le sable. Aussitôt, le pentagramme dissimulé sous le sable prit corps, les feux de l’Inferno émergeant de sous le froid islandais pour enfermer Nick dans cette cage figurative qu’il n’avait pas su distinguer à temps. Too bad. « John ? » gronda Nick – et dans sa voix, sous la colère qui bouillonnait déjà, fuitait aussi autre chose. Le désespoir. La panique. La certitude que cette fois, c’était vraiment la fin. John se retourna, adressant un dernier regard à Zatanna. Il fallait qu’il le fasse. Il le savait, et dans son regard, il vit bien qu’elle le savait aussi, alors il n’y avait aucun regret à avoir. C’était aussi ça, qu’ils étaient. Prêts à tout, et surtout au pire. Soudain, les flammes de l’Inferno s’élevèrent plus haut encore, et Nick poussa un cri où rage et désespoir se confondaient ; et John se retourna pour darder ses yeux sur lui, et tendit les mains de part et d’autre au cercle. « Per júdicem vivórum et mortuórum! Sed enim mundi Creator! Qui habet potestatem mittere in infernum! Ut abire ex regno protinus! » Les mots fuyaient de ses lèvres et prenaient corps, pure énergie rectificatrice qui allait se charger de corriger l’erreur de la présence de Nick parmi eux. Enfin. Et Nick tressaillit, alors que les flammes se rapprochaient de lui, et que le sol se mettait à trembler sous ses pieds. « Per júdicem vivórum et mortuórum! Sed enim mundi Creator! Qui habet potestatem mittere in infernum! Ut abire ex regno protinus! » répéta-t-il en scandant l’incantation encore, et encore, jusqu’à ce que sa voix ne se mélange aux hurlement furieux de Nick qui, dans ses derniers instants, les maudissaient dans toutes les traditions qu’il connaissait. « Per júdicem vivórum et mortuórum! Sed enim mundi Creator! Qui habet potestatem mittere in infernum! Ut abire ex regno protinus! » Sous le sol d’Islande, c’est l’Enfer tout entier qui se souleva dans un hoquet ; et sous les pieds de Nick, c’est le sol tout entier qui se déroba, avalant sa pauvre carcasse que des dizaines de pattes griffues cherchaient déjà à attraper, déchirer, dévorer pour rattraper le temps perdu. Avalé dans la gueule de l’Enfer, Nick Necro éructa une dernière menace : « Je vous retrouverai ! Tous les deux, je vous retrouverai ! ». Et enfin, le silence. Une épaisse couche de verre recouvrait le trou laissé par les flammes de l’Enfer et par Nick, comme un miroir désormais éternel que seules les vagues viendraient user siècle après siècle – et de Nick Necro, il ne restait plus rien que des menaces en l’air.

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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptySam 2 Mai - 2:46

Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done

Oh, cette expression qui traversa le visage de Nick quand il comprit que John était sérieux. Qu’il allait réellement en finir avec lui, encore une fois, et qu’elle, elle allait réellement le laisser faire… Pauvre Nick, odieux Nicolas Nolan. Elle le revoyait aux côtés de Nebiros, elle le revoyait dans sa Maison des secrets, à l’encourager à continuer à tracer sa route de violence alors qu’il savait très bien ce qui était en train de lui arriver… Elle sentit la haine fuser en elle comme une lame, qui retomber aussitôt. Elle en avait marre de haïr. Elle n'en avait plus la force. Mais quand il était venu ici, sur cette plage, il avait court-circuité les plans du démon. Qui savait pourquoi ? Lui-même ne leur dirait jamais la vérité. Que ce soit pour ses propres plans ou parce qu’il voulait l’aider, il avait libéré ces âmes. Fallait-il le renvoyer en enfer ? Ou bien fallait-il envoyer son âme quelque part, nul ne savait où, là où était censée aller les âmes de ceux qui étaient morts ? « John... » Cela ne voulait rien dire, elle ne voulait pas l’arrêter ou le convaincre de ne pas faire ça. John le voyait lui aussi. Et ce que Nick lui avait fait, à lui, ces derniers temps, lui appartenait. Le regard de Nick était hanté, et pendant une infime seconde, elle crut y voir quelque chose d’indéfini. Avant que les yeux bleus aciers ne retrouvent leur agressivité habituelle et toutes les promesses de violence qu’ils charriaient. Une lueur à même de les soulager d’une responsabilité de plus s’ils en avaient envie, celle de prendre une décision que Nick venait de prendre à leur place. Il n’arrêterait jamais. Il était un grand sorcier, il avait été un homme bon, il les avait aimés, peut-être même plus que eux l’avaient aimés à un moment, mais aujourd’hui, il prenait la décision pour eux, peut-être même le faisait-il exprès, comme un ultime cadeau qu’il leur faisait. Quant aux conséquences de cette décision, c’est John qui les endossa. Elle savait bien que concrètement, il n’avait pas besoin d’elle pour renvoyer Nick en enfer. Elle s’en voulut malgré tout de lui faire porter à nouveau ce poids sur les épaules. Quand bien même c’était la seule chose à faire et, pour une fois, la chose juste.

Et pourtant, tout du long, elle dut se rappeler que Nick ne pouvait pas marcher sur cette Terre. Tout du long, elle dut se rappeler les morts à San Francisco, ses chantages, ses odieuses combines. Elle n’avait plus en elle l’envie de haïr, ce n’était pas elle, plus maintenant que Nebiros était parti. Aurait-elle pu finir par lui pardonner ? Comme elle pardonnait aux autres ? Elle ferma brièvement les yeux quand les griffes avides s’emparèrent du sorcier pour le tirer à eux. C’était horrible. C’était aussi un sort qu’il leur avait réservé, il y a longtemps. Elle sentit son bras la brûler alors que Nick s’accrochait désespérément à leur lien, à eux. Que des images du passé jaillissaient dans son esprit, des souvenirs contre lesquels elle ne pouvait rien, bons et mauvais, présents et passés. Elle sentit le bras intangible de Boston entourer ses épaules et alors seulement elle pleura silencieusement. Elle pleura de le voir mourir, elle pleura de voir John envoyer Nick en enfer, pleura un peu sur elle aussi. Et, sans pouvoir s’en empêcher, elle effleura à son tour en esprit la conscience de Nick au travers de ce fil qui les reliait. Elle l’accompagna aussi longtemps qu’elle le put, par pitié uniquement, pas par regret, intraitable face à ses suppliques psychiques. Même en enfer, ce lien existerait encore. Lui permettrait de continuer à les haïr tous deux, et peut-être que cela l’aiderait. ueidA, kciN. Et enfin, ce fut fini. Elle essuya ses larmes et rejoignit John, entoura sa taille par-derrière et posa sa joue contre son dos voûté. « C’était la seule chose à faire, pour nous et pour tout le monde. » Sauf pour Nick. Eh. De toute façon, John n’avait pas besoin de son absolution pour ça. Elle était avec lui à cent pour cent. Dans cette histoire, Nick, John et elle seraient toujours les coupables et les victimes.

Et maintenant ? Impossible de rester sur cette plage glaciale et battue par le vent pendant les cinquante prochaines années, n’est-ce pas ? Quand elle pensait au nombre de personnes qu’elle avait peut-être blessées voire pire… Rosie… Damian ! Elle avait envie de s’arracher les yeux, et étouffa une plainte dans le trenchcoat de John, puis s’écarta de lui, les bras serrés contre elle. « Boston, est-ce que tu veux bien prendre des nouvelles des autres, discrètement ? » Elle ne pouvait pas imaginer que le gang ait subi des pertes durant ces six mois d’enfer imposés par Brainiac. Il n’y avait pas un seul membre de la JLD qui ne soit un expert de la survie. Elle regarda à nouveau John. « Et nous, il faut qu’on parle à Diana et aux autres, qu’on mette en place une stratégie pour les jours à venir, et quand il reviendra… » Sa voix mourut et son regard se riva au sol. Elle ne voulait pas. Elle ne pouvait pas. Mais bordel, elle n’était pas brisée ! Juste immensément fatiguée. Et elle ne se sentait absolument pas légitime à se préoccuper du sort du monde, là tout de suite. Elle n’arrivait déjà pas à les regarder dans les yeux tous les deux. Il lui semblait que le rôle de super-héroïne n’était plus pour elle, désormais. Si ça l’avait seulement jamais été. « Je crois que… je crois que j’aimerais d’abord dormir un peu. Tu crois qu’Orchid… ? » Voudrait encore d’elle ? Quant au mot « dormir », autant le remplacer par « se cacher ». C’était exactement cela qu’elle entendait et elle était sûre que John en avait conscience. Ironiquement, elle était sûre aussi qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur et cette pensée la soulagea. Elle aussi pouvait cesser de se prendre pour ce qu’elle n’était pas pendant quelque temps. Elle avait sacrément merdé, et pour le moment, deux minutes après sa dernière promesse en date, il était toujours là. « J’aimerais vraiment rentrer à la Maison avec toi. » Et elle se sentit plus légère une fois que ces mots-là eurent franchi ses lèvres. Un jour à la fois. Une heure à la fois. Et, si la Maison ne lui en voulait pas trop, elle savait où et avec qui elle avait envie de passer la prochaine heure.

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John Constantine


John Constantine

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Affiliation : Co-leader occasionnel, officieux, et peu motivé de la Justice League Dark ; quatrième larron de l'affectueusement surnommée Trenchcoat Brigade.
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Maître-manipulateur ; connaissance encyclopédique de divers types de magie ; ondes synchrones (toujours au bon endroit au bon moment) ; manipulation de sa propre chance et des probabilités ; magie noire et occultisme ; exorcisme ; invocation de démons ; 'Worldwalker', une des rares personnes à connaître tous les chemins entre paradis, enfer, et au-delà ; voyage inter-dimensionnel ; contrôle des esprits et persuasion ; illusion ; pyromancie ; divination ; nécromancie ; cercles magiques ; magie rituelle ; magie du sang ; extrêmement résistant à la télépathie, au contrôle mental, et à la possession ; prestidigitateur confirmé. L'ange déchu Vestibulan vit dans son téléphone portable.

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This so-called team... we don't actually have to like each other, do we?

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"Just what the world's been waiting for. The charge of the Trenchcoat Brigade."
"I heard that, Constantine."

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"I'm not having you turning into my trusty sidekick or something." "Quick, Chas! To the piss-upmobile!"

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"I still don't know what kind of fate it is that makes us into bastards. I thought I came close once, but... I know it tries to get to us all. Us Constantines."

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"Be well, John."
"Say it backwards."

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Situation Maritale : Accro à sa princesse qui parle à l'envers, et qu'il choisira toujours, en dépit de ce qu'ils sont, en dépit de toute raison. Père réfractaire et un peu trop largué de la fille de Swamp Thing.









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MessageSujet: Re: Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John   Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John EmptyMer 6 Mai - 18:22


Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done



Et voilà. Un an après son grand retour sur Terre, son échappée belle des Enfers, Nick Necro y retournait comme il y avait déjà été la première fois : rembarré par ceux-là même dont il aurait voulu qu’ils s’accrochent à lui comme des poussins désespérés, incapables de vivre dans leur mère. C’avait toujours été ça, le problème de Nick. Un égo surdimensionné, mais surtout, une addiction invivable à l’adoration qu’ils lui avaient tous les deux un jour portée. Au fond, John le blâmait à peine. Ils avaient été jeunes. Ils avaient été stupides. Ils s’étaient laissés bercer par leurs rêves de grandeur et celle que Nick leur avait fait miroiter, et le pire, c’était que ça n’avait jamais rien eu d’une illusion. Cette puissance qu’il leur avait offerte, elle avait été réelle, comme cette communion qui les unissait, comme ce lien qui dépassait tout, même la mort, le paradis, et l’enfer. Ils l’avaient puni pour ne pas les avoir laissés renoncer à leurs ambitions, voilà la vraie raison de toute cette débâcle. Ils auraient pu faire ça autrement. Il y aurait sûrement eu d’autres moyens, mais revoir Nick, là, prêt à se relever, sans savoir quel serait son prochain geste, sans pouvoir prévoir – il avait été incapable de prendre le risque. Peut-être qu’il avait eu tort. Peut-être que Nick, malgré tout, malgré sa monstruosité, aurait mérité sa deuxième chance ; puis les images de cette petite fille possédée, de ces parents massacrés, de Zatanna possédée devant la Maison des Secrets, tout lui revint en mémoire par flashs vivaces qui envoyèrent une décharge glaciale dans son échine. Seuls les bras de Zee qui s’enroulèrent autour de sa taille, et la pression de sa joue sur son dos, l’ancrèrent dans un présent tellement moins terrifiant que toute cette dernière année. Ca y était. Cette fois, c’était bel et bien fini. Ils étaient rentrés chez eux. Nebiros était reparti dans son trou. Nick était reparti en Enfer. Zatanna était libre et vivante, et il n’y avait aucun autre prix en vue à payer pour tout ça. Et pour la première fois depuis un an, John s’autorisa à respirer, soulagé d’un poids monstrueusement lourd, inspirant l’air islandais qui, d’un seul coup, lui paraissait infiniment plus pur, plus dégagé, débarrassé de la noirceur qui l’empoisonnait en présence des deux démons défaits. « T’as sans doute raison. » marmonna-t-il, en y croyant sans trop y croire. Mais qu’importe, maintenant. C’était fait, il avait à nouveau Zatanna, et tant pis pour les dégâts collatéraux. Il les assumait tous. Damné pour damné…

Zee s’arracha de son étreinte, et lui s’arracha à ses pensées, se retournant pour lui faire face alors qu’elle tentait, elle aussi, de se recomposer maintenant qu’il n’y avait plus rien à faire, et tout à faire à la fois. « T’inquiète, je suis sur l’affaire ! » s’exclama Boston, que rien ne pouvait déphaser, et qui disparut comme il était venu – les laissant finalement seuls, tous les deux, sur cette plage froide et déserte. Avec entre eux plus de morts qu’ils n’en pouvaient compter, mais, enfin, un pont pas trop fracassé entre eux, à traverser. Et il faillit lui adresser un regard d’avertissement, quand il pressentit qu’elle voulait déjà repartir à l’assaut de Brainiac ou de la prochaine menace intergalactique imaginable – mais même Zatanna Zatara, héroïne de la plus belle eau, trop inquiète, trop généreuse, trop concernée pour son bien, avait ses limites. Et ça lui faisait de la peine, quelque part. Il savait ce qu’il pouvait lui en coûter, d’accepter de ne rien faire quand d’autres se battaient au nom de l’humanité – en son nom à elle. Et en même temps, ça le rassurait, plus qu’il n’aurait jamais été capable de l’exprimer. Une pause. Un break. Se retirer quelques temps des affaires. Admettre qu’elle aussi, avait le droit de dire stop. C’était quand, la dernière fois qu’il l’avait vue faire ça ? Il aurait été incapable de le dire. Et, égoïstement, il était soulagé de la savoir prête à rester tranquille quelques temps – surtout que ces quelques temps, c’était auprès de lui qu’elle voulait apparemment les passer. Dormir un peu, ça lui paraissait parfaitement raisonnable, comme plan – et qui s’en souciait, de savoir si ça voulait dire se cacher, ou autre chose encore ? Elle n’avait de comptes à rendre à personne. Enfin si, mais pas tout de suite, pas comme ça. Et tant pis si quelqu’un venait râler à sa porte, il serait là pour ça. Après tout, c’était lui, le champion de la fuite face à ses responsabilités. A quoi bon tout ça, s’il ne pouvait pas lui faire partager un peu son expérience. Et voilà, il était là, l’aveu. La résignation. L’abandon. Le dépôt des armes, alors qu’enfin, elle touchait ce fond dont lui était si familier. Et il connaissait la suite. Il était terrible, ce fond – mais comme lui, et comme à chaque fois que ça lui était arrivé à elle, elle en remonterait, de ce fond. Parce qu’il n’y avait de toute façon nulle part d’autre où aller.

Les traits fatigués, lui aussi, John franchit la distance qui les séparait, et saisit son visage entre ses mains – pâle, avec ces deux yeux plus clairs que le ciel au-dessus de leurs têtes, et remplis de cette détresse sourde et inévitable qui serait sa plus fidèle compagne encore quelques temps, et puis un jour, ça passerait. Ou au moins, ça deviendrait vivable. Et peut-être que finalement, c’était tout ce que les gens comme eux pouvaient espérer de mieux. « Orchid fera ce que je décide de faire, qu’elle tire la tronche ou non. Evidemment que tu viens avec moi. » Il l’avait bien dit, non ? Qu’il la choisirait toujours. Il la choisissait face au monde, face à l’enfer, et face aux protestations d’Orchid. Malgré elle, parfois, souvent. Elle lui avait jeté un sortilège, toutes ces années auparavant, et qu’importe les années qui passaient, il s’y tiendrait, encore, et encore, et encore. Et cette fois, peut-être même qu’il arriverait à faire les choses un peu différemment. Doucement, avec toute la tendresse encore cachée dans ses vieux os malmenés, il vint presser ses lèvres contre son front fiévreux. « Oublie Wonder Woman et la Ligue quelques temps, tu veux ? Pour moi. Ils se débrouilleront très bien sans nous. Maison ? » Et alors que John se débarrassait de son imperméable pour le déposer sur les épaules de Zatanna avant de nouer son bras autour de sa taille, la Maison du Mystère, toujours fidèle au poste, malgré les bêtises de ses deux occupants, se matérialisa, sans bruit sinon un léger crissement, sur la plage. Prête à les accueillir, le temps qu’ils pansent leurs trop nombreuses blessures. Le temps qu’ils soient de nouveau prêt à se mélanger au reste du monde. Sans se soucier de savoir si ça allait leur prendre quelques jours, quelques semaines, ou quelques siècles. « Ton carrosse est arrivé, princesse. » annonça-t-il, avec dans la voix une once de soulagement ; puis il lui adressa un dernier sourire, avant de l’entraîner avec lui en direction de leur refuge préféré. Avec des promesses à tenir, une montagne de responsabilités à affronter, et tout le temps du monde pour le faire à leur guise. Cette fois, peut-être même à deux.

FIN.


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Remember they thought we were too young, but we had survived off what we had done || John
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