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 Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim

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Thalassa Xanalla


Thalassa Xanalla

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MessageSujet: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptyMer 1 Jan - 3:24



"Let me tell you how I've handled my death"

The broken are the more evolved. - The Beast




Installée à une table où brûlait lentement une bougie parfumée qui empêchait la pièce d’être entièrement plongée dans la pénombre. Elle sortit d’une très vieille boite à musique, ce qui semblait être un tout aussi vieux journal intime, soigneusement enroulé dans un tissu poussiéreux. Elle observa un moment l’objet sans l’ouvrir, caressant sa couverture en fermant les yeux un instant. Elle soupira simplement peu après. Posant le journal sur la table avant de l’ouvrir sur une page vierge. Plume en main qu’elle plongea peu avant dans l’encre noire non loin, elle commença à écrire, silencieusement.

~~~ o ~~~

             Cher Journal, cela faisait bien longtemps que je ne t’avais pas utilisé, plus d’un siècle aujourd’hui n’est-ce pas ? Je n’avais plus la force, n’y même la volonté de t’entretenir. J’en suis d’ailleurs désolée, c’est comme si en te rejetant, j’avais simplement jeté celle que j’étais autrefois. Et quelque part en toute honnêteté, c’était sans aucun doute le cas et c’est de cela que j’aimerais te parler aujourd’hui. Toutefois, il est aussi, intéressant de dire, que si j’ai décidé de renouer avec toi, j’ai aussi la curiosité sincère quant au fait de savoir si en moi sommeille encore un peu de cette humanité. La raison de ma motivation, je vais t’en parler, te le raconter, car j’ai fort besoin de te l’écrire sur tes pages si jaunies par le temps. Aujourd’hui, j’aimerais me poser une question sur la condition de mon existence. J’ai en cette soirée fait une bien étrange rencontre qui a provoqué en moi quelques conflits émotionnels que je n’avais plus ressenti durant ma frêle vie de mortelle. Un passé que j’ai tenue à briser et renier de ma mémoire inconsciemment.
     Je me suis alors demandée après cette rencontre... Si mon cœur pouvait encore battre dans ma poitrine froide, dépourvue de chaleur et d’amour, qu’est-ce qu’il me dirait ? Qu’autrefois, j’avais des principes et des valeurs, inculqués par ma tendre mère dont le visage est à jamais englouti par l’oubli. Me dirait-il de me regarder dans une glace et d’y contempler le monstre que j’étais devenue, afin de me forcer à me souvenir de la frêle et innocente jeune femme que j’ai sciemment laissé derrière moi ? Et pourquoi cela ? Était-ce parce que je refuserais de voir la vérité qui s’en pavanerait sous mes yeux ? Était-ce parce que mon cœur meurtri n’était plus assez grand, ni même assez vivant pour ressentir de la compassion pour autrui ? Ou bien était-ce parce que j’étais devenue le véhicule des peines, des mépris, des haines, aveuglée et fermée à toute beauté de l’existence, bien trop préoccupée à maudire la mienne, l’enterrer et cracher ensuite sur sa tombe ? Cher journal, si mon coeur battait encore, j’aurais sans doute si mal que je l’en supplierait de cesser à nouveau quitte à m’en donner la mort.

      Vois-tu, des regrets, par moment, j’avais l’impression de n’avoir que cela, des regrets, encore et encore des regrets, hantant mes pensées, mes idées, mes rêves. Je ne ressentais plus de remords quant à mes actes, je ne possédais même plus cette capacité à distinguer le bien du mal, je coulais au fond de cet océan d’indifférence plus les décennies s’accumulaient à mon temps passer sur cette terre. Pourtant, même si mon cœur dans ma poitrine était mort depuis une éternité, même s’il se taisait à jamais et tolérait le monstre que je suis aujourd’hui, je pouvais malgré tout me rappeler de cette femme incroyablement douce, brillante et généreuse, une femme qui avait tout pour réussir en son temps. Une femme qui, malheureusement, n’était plus qu’un lointain souvenir, une image rémanente qui n’en restait pas moins déchirante. En effet, me rappeler de qui j’étais autrefois et de ce que j’étais devenue plus récemment, c’était aussi me rappeler pourquoi et dans quelle circonstance j’étais maudite à errer indéfiniment sur les terres désolées et nocturnes de ce monde.
      Et me rappeler de cette insupportable circonstance, tu le sais, cela animait en moi une douleur si bouleversante que j’en perdais la notion du temps, et même, si je puis le dire, de celle de l’espace dans lequel je subsistais telle une ombre d’une ombre parmi des âmes éphémères à l’existence si courte. Oui. Quand cette douleur s’emparait de moi, très cher journal, c’était comme si j’en perdais connaissance. Me réveillant les mains pleines de sang. Et nous savons tous les deux qui est derrière toutes ces atrocités quand les trous noirs surviennent. Ceci, plus le fait que peu importait les années qui passaient indubitablement, la reine n’avait toujours pas coeur à mettre fin à mon supplice. J’en souffrais énormément, plus que je ne pouvais le supporter. Le savais-tu, journal, que tout était différent depuis que j’étais une immortelle ? Ce n’était pas seulement mes sens ou mon physique qui étaient augmentés. Chacune de mes émotions était amplifiée presque à l’extrême. Si par exemple, j’aime, ce sera d’un amour puissant et inébranlable, frôlant l’obsession. Peux-tu donc comprendre pourquoi lorsque la tristesse s’abat sur mon être tout entier, la seule chose que je désire, c’est de mettre fin à mon éternité.

      Cette nuit encore, j’ai voulu tenté l’impossible alors que j’étais à nouveau bouleversée, écrasée misérablement par les épreuves. Je n’avais qu’une envie, lorsque je sortis de mon sommeil, la seule chose que mon cœur réclamait dans l’instant sans se soucier de la tenue que je portais, la tenue avec laquelle je mourrais le temps d’un rêve, oui, une simple nuisette de nuit d’un noir sombre comme je les aime. J’étais pourtant pudique, mais la peine me faisait oublier ma presque nudité, alors que cette nuit, le ciel pleurait ses larmes céleste entre deux éclairs, comme désireux d’essuyer mes propres larmes de sang qui en salissait mes joues en porcelaine. J’avais sans doute remarque sa présence, entendant son cœur battre à quelque mettre de moi, ainsi que chacune de ses inspirations et expirations. Son odeur ne m’était pas inconnue, c’était là ma malédiction de graver malgré moi l’odeur d’une proie potentielle afin de la suivre sur des kilomètres et assurée ma survie de la manière la plus tragique qu'il soit pour la proie en question. Pourquoi s’obstinait-il à venir ici ? Pour moi, ce cas déjà perdu que j'étais ?
     La vérité, je te l’écris, mon cher journal... Il m’était bien évidemment facile de disparaître à nouveau ou de me jeter dans le vide. Mais j’étais intriguée par ce petit homme à l’accoutrement étrange. C’est pourquoi, malgré la peine et le désespoir qui m’accablaient, je m’étais retenue de faire le seul pas vers une mort fantasmée, car oui, ce saut ne pourrait jamais causer ma mort. Jamais.  



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Rose Wilson


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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptyMar 7 Jan - 4:08

Ce n’était pas la première fois que Tim était posé face au cas d’un suicide, loin de là même. A Gotham, les victimes des gangs et autres voyaient souvent là une échappatoire à leurs tourments et leurs autres problèmes. Pourtant, ce n’était pas une chose à laquelle il s’était habitué. Certains pouvaient devenir froid avec cette situation quand ils y étaient confrontés continuellement, mais lui voyait là une défaite face au démon intérieur qui rongeait l’esprit de ses victimes, leur donnant l’illusion de ne plus avoir qu’une seule porte de sortie. C’était aussi le travail des justiciers de cette ville rongée par le mal. Quelques fois, le jeune homme se demandait si ses camarades de la ville du crime n’avaient pas oublié ce fait pourtant simple : ils plongeaient dans le désespoir, se battaient contre lui chaque jour pour éclairer un peu la vie de ceux qui ne voyaient aucune lumière dans ces méandres de ténèbres auxquelles ils devaient faire face au quotidien. Alors qu’il voyait ce corps chuter, si frêle qu’il pourrait être emporté par le vent, il s’élança sans réfléchir. Au fond, il le savait, le temps qu’il arrive, il serait déjà trop tard. Pourtant il ne pouvait pas rester là sans agir. Il échouerait, comme cela avait pu lui arriver par le passé, mais il essaierait toujours. S’il venait à ne pas agir, alors ce serait comme se renier lui-même. C’est alors que la victime disparu au milieu de bâtiments plus bas. Tim ferma les yeux un instant, serrant le poing de frustration. Rouvrant les yeux, il continua son chemin pour trouver le corps. Il voulait savoir s’il connaissait cette personne, s’il pouvait avoir des indices sur son identité, savoir les raisons qui l’avaient poussé à cette acte… Et il ne trouva rien. Pas de corps, pas de trace d’impact ni de sang, juste une rue vide et du bitume. Ce n’était pas logique, il était sûr de ce qu’il avait vu, mais ce n’était pas là. Un sentiment partagé commença à naître en lui. Peut-être avait-il halluciné ? Peut-être que la fatigue avait eu raison de quelques zones de son cerveau ? Si c’était le cas, il pouvait se sentir rassuré et content que rien ne soit vrai… Mais d’un autre côté, ce n'était pas la première chose qu’il était confronté à des choses étranges qu’il ne pouvait expliquer par une logique terre à terre. Il ne pouvait décemment pas rester sur ce doute, sur cette scène inexpliquée qui s’était déroulée devant lui, alors il décida d’agir.

Seul, ne sentant aucune véritable menace et ne voyant là aucun mode opératoire d’un criminel que Batman et les autres connaissaient, il continua à surveiller le coin, à vouloir comprendre. Tout cela l’intriguait. Et tous les soirs, la même scène se déroulait sous ses yeux. A chaque fois il essayait d’être plus proche, d’intervenir sans succès pour au final se retrouver devant le vide que laissait cette présence évanescente. Et enfin, au bout de plusieurs jours à revivre cette scène encore et encore, il put approcher cette personne semblant être plongée dans une spirale dont même la mort ne pouvait la libérer de ce qu’il en avait vu. La jeune femme semblait s’approcher de la trentaine physiquement parlant, habillée d’une simple nuisette, ajoutant au surréalisme de ce qu’il voyait depuis quelques temps. Ce n’était pas si inhabituel quand il y réfléchissait. Il s’avérait assez fréquemment que les gens plongés dans un profond mal-être finissaient par oublier la pudeur, ne voulant plus faire l’effort d’être validés par le regard des autres. Ils erraient, tels des spectres dans des habits confortables, qui semblaient les raccrocher encore un peu aux derniers fils de leur bonheur qui ne tarderaient pas à lâcher. Et là, dans la nuit, elle semblait l’attendre, cette fois. C’était du moins ce qu’il se disait alors qu’il avançait pas à pas pour ne pas la brusquer, sortant de la pénombre avec un sourire bienveillant aux lèvres. Bruce n’était pas des plus doués pour ce genre de travail, il était bien trop maladroit avec sa bienveillance cachée sous une armure épaisse de chevalier noir. C’était à ce sujet que lui et Tim étaient différents, le jeune homme ne voulait pas ressembler à son mentor sur ce point, il voulait être lui-même, toujours être capable de tendre la main avec un sourire aux gens qui en avaient besoin. Et maintenant qu’il était là… Que pouvait-il dire ? Il connaissait beaucoup de personnes particulières mais n’avait jamais eu à faire à quelqu’un s’étant jetée plusieurs fois du haut d’un immeuble en plusieurs jours rapprochés… Qu’est-ce qu’on disait dans ces cas-là ? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien vouloir entendre pour arrêter ça ? Qu’est-ce que son acte voulait dire ? Il n’en savait rien…

« J’arrive enfin à temps ! » Lança-t-il alors machinalement, ressentant lui-même le malaise ambiant d’une phrase aussi plate. « Ca… ne vous gêne pas si je viens m’asseoir ? » Demanda-t-il alors sans mettre les deux pieds dans le plat. Brusquer n’était pas la chose à faire, il fallait écouter ceux qui ne l’étaient que trop rarement et c’est ce qu’il faisait. Il pourrait attendre debout des heures avant que la jeune femme ne laisse tomber ses défenses. « Au fait on m’appelle Red Robin dans le coin. Et vous ? » Il ne voulait pas la laisser être un fantôme sans nom, une autre silhouette se perdant dans les méandres de la foule de Gotham, dans cette masse informe qui pouvait engloutir les plus fragiles dans ses filets et les détruire à petit feu, ne leur laissant plus qu’un simple pas à faire vers le vide.
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Thalassa Xanalla


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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptyMer 8 Jan - 3:57



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             Il était arrivé à temps, c’étaient ces premiers mots… Ils pouvaient sembler anodins, banals et peut-être dépourvus de sens. Cependant, j’y avais trouvé un refuge, celui qui me gardait de me jeter à nouveau dans le vide sous la curiosité qui grandissait dans mon cœur à l’égard du mortel qui s’efforçait de me rejoindre chaque nuit sur ce toit. Et cette fois il était arrivé à temps, des mots, oui, qui n’avait rien d’une révélation, mais qui pourtant avait su atteindre ce coeur mort dans ma poitrine, m’en donnant l’illusion qu’il battait juste encore un peu. Personne ne m’attendait, personne ne souhaitait mon retour, peu de gens avait le souhait de me voir revenir dans leur vie, hormis une reine sanguinaire, tenant à garantir que je restais à jamais sa prisonnière. Alors, oui, j’étais touchée qu’un mortel qui ne savait rien de moi et qui avait affronté plusieurs nuits dans le simple but d’arriver à temps jusqu’à moi. Il n’était pas obligé de faire tant d’effort pour moi, moi qui n’étais désormais plus rien d’autre qu’une abomination cosmique, anomalie de la nature. Il aurait été plus simple de me laisser tomber, de n'être qu'un mirage ayant croisé brièvement un jour sa route.
     Pour autant, mon regard resta figé dans ce vide, celui auquel je voulais m’offrir corps et âme. Je désirais tant être libérée de ces terribles liens qui m’enchaînaient à ce monde telle une horreur absolue à qui l’au-delà était interdit. Mais je savais beaucoup de choses sur cette dure réalité, notamment le fait que j’étais la fille de la reine, liée à elle par un puissant pouvoir. Elle m’avait interdit de me suicider, donc même si je me jetais dans ce vide, mon corps trouvait toujours le moyen de se défendre, de réagir contre ma volonté. J’étais déjà sous forme brume avant de finir écrasée sur le sol. Incapable de vivre, incapable de mourir, aimé de personne, haïs de tous, c’était cela mon châtiment pour un crime que je n’avais jamais commis. Et je me demandais, comment pouvait-on haïr une personne au point de lui faire subir une telle situation. Pourquoi n’avais-je pas le droit au même traitement que les autres immortels, pourquoi fallait-il que je devienne son exemple, sa bête noire ?

      Il me demanda si cela ne le dérangeait pas qu’il vienne s’asseoir et ma curiosité s’en était retrouvée grandement attisée par les flammes de l’intérêt que je lui portais. Je m’étais alors demandée quel genre de personnage atypique il était l’incarnation, car assurément, ce jeune homme n’avait rien d’ordinaire. Je m’attendais à ce qu’il m’ennuie de cri désapprobateur, qu’il me chante que je n’étais pas obligée de faire ce saut, que la vie en valait là peine. Des mots sans la moindre valeur, prononcés dans le simple but de m’approcher telle une vipère pernicieuse et me saisir de force, tout ce qui aurait pu me rendre hostile à son égard. Alors, je posais pour la première fois mes yeux vairon dans sa direction, un regard accompagné de larmes écarlates, illuminée quelques fois par les flash célestes. Je lui fis un simple geste de la tête pour accéder à sa requête, il m’avait par deux fois surprises pour mériter ma confiance. Je voyais de plus en lui, rien de sournois, son cœur trahissait sa pleine sincérité.
     Il se présenta alors et son nom ne m’était pas étranger, ceux qui servaient la justice était difficilement méconnue. « Helena. » Avais-je alors soufflé, incapable d’en dire davantage, comme si le chagrin usait d’une force étrange pour me soumettre au silence. Mon regard revint sur le vide à mes pieds, que fallait-il faire pour avoir le repos éternel ?  



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Dernière édition par Helena Rimbauer le Jeu 9 Jan - 18:41, édité 1 fois
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Rose Wilson


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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptyJeu 9 Jan - 4:37

Les larmes de sang en auraient effrayé plus d’un. Ce n’était pas quelque chose de commun, à vrai dire, si l’on cumulait tout ce qu’il avait vu de cette femme en plus ça, certains auraient pu se dire qu’il baignait en plein film d’horreur et qu’il venait de vendre son âme au diable. Pourtant… Il avait déjà affronté des démons, des hommes transformés en chauve-souris géantes et d’autres femmes contrôlant les plantes, alors quelques malheureuses larmes de sang ne l’étonnaient plus vraiment. Au mieux s’interrogeât-il sur l’origine de ces dernières et de celle qui les versait. Si elle était autre chose qu’humaine, ce qui était probablement le cas, alors de quelle planète venait-elle ? Ou peut-être pourrait-il la rediriger vers la Zatanna pour l’aider dans ses tourments si ces derniers tenaient plus du paranormal. Après un signe de la tête l’invitant à s’approcher, il s’exécuta et vint se poser le bord, regardant légèrement vers le vide. Lors de ses premières escapades sur les toits de Gotham, il ne fut pas vraiment rassuré de la vue. A voir ces hauteurs vertigineuses, il savait, se rappelait que chaque mauvais pas, chaque erreur pouvait lui coûter la vie. La mort, elle, était à chaque tournant, attendant qu’ils fassent l’erreur de trop qui les pousseraient tous dans ses bras, les uns après les autres. Et cette vue plongeante sur les tréfonds grouillants de Gotham n’était jamais qu’un rappel de cette réalité, aussi crue puisse-t-elle être.

Alors la jeune femme lui donna son nom, sans autre mots superflus, sans rien. Juste un nom lancé là et porté par le vent. C’était au moins ça de pris, se dit-il. Elle avait envie de parler, elle ne l’avait pas envoyé balader, alors il y avait peut-être encore un peu d’espoir pour la comprendre, le dialogue n’était pas clos, juste… Difficile, comme toujours dans cette situation. Red Robin vint se poser à côté d’elle puis s’assit sur le bord. Il ne risquait rien. Ses gadgets étaient là, et ce n’était pas la première fois qu’il risquait de tomber de cette hauteur. Certains de ses adversaires l’avaient même déjà jeté de bien plus haut depuis bien plus longtemps maintenant, alors simplement glisser tiendrait presque de la formalité, maintenant. Alors que les yeux de son interlocutrice se dirigeaient vers le sol, les siens regardaient l’horizon. Le ciel était bercé par la lune et le dôme de lampadaires et autres salles illuminées dans les gratte-ciels de la ville formaient un dôme lumineux cachant les étoiles qui vagabondaient dans l’univers. En un sens, simplement pour voir ce spectacle plus souvent, il pouvait arriver à Tim de jalouser son ami Conner. A Smallville les nuits devaient être magnifiques, quand même, pensait-il alors. Et paisibles aussi, contrairement à Gotham où si le Joker ne faisait pas des siennes, c’était probablement le Pingouin qui venait remuer le couteau dans la plaie purulente de la ville laissée par le précédent criminel et ainsi de suite.

« Alors… Mauvaise semaine, je suppose ? Ou peut-être plus longtemps, d’ailleurs…» Dit-il avec un léger ton sarcastique teinté de sa gentillesse habituel. Il ne se moquait pas d’elle, mais il supposait, et probablement à raison, qu’on ne tentait pas de se jeter encore et encore du haut d’un immeuble après avoir passé la meilleure journée de sa vie. Et puis, si ça pouvait permettre à la jeune femme de mettre des mots sur ce qui l’angoissait, l’emprisonné dans ces tourments dont elle semblait ne voir que comme seule issue le bitume glaciale et humide de la ville, alors il valait mieux tenter d’ouvrir le dialogue par tous les moyens possibles. « Je vous ai souvent vu revenir ici, ces derniers temps… Pourquoi ici en particulier ? La vue est plus belle en haut de certains autres bâtiments. En tout cas vous auriez dû mieux vous couvrir, il fait froid à Gotham, le soir.» Dit-il alors, oubliant volontairement la cause principale de la venue de son interlocutrice. Ce qu’il cherchait ce n’était pas ce qui était évident, mais ce qu’elle cachait à l’intérieur, les petites traces de lumières encore peut-être présentes à l’intérieur de ce désespoir aussi noir que profond.
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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptyJeu 9 Jan - 21:36



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             Le ciel s’était calmé, et les couches de nuage s’étaient très légèrement diluées, laissant entrevoir la voûte céleste qui était accompagné de son astre mère argentée et de ses quelques étoiles. Le vent faisait encore très légèrement souffler vers nous ces quelques-dernières gouttes, ce qui rendait cette brise sur ma peau bien agréable en cette douce nuit. Et cette fois, le ciel s’était comme éclairci à l’arrivée du jeune homme, comme pour représentait en lui cet étrange calme qu’il avait face à une situation aussi sombre. C’est comme si, les cieux avaient cherché à illustrer nos personnalités. J’étais ce temps sombre et pluvieux, tandis qu'il était cette clarté bienveillante et innocente. Il s’installa à côté de moi, fixant cet inconnu horizon, comme si son regard était levé vers l’avenir. Un splendide et à la fois triste contraste avec mon regard porté vers ce vide, ce regard encore tournée vers ce passé douloureux, un passé m'aveuglant, car je n’arrivais plus à porter mon regard au-delà du présent, écrasée par les remords et la peine.
     Sa question d’une banalité peu commune, laissant presque songer que nous engagions l’un et l’autre une conversation des plus commune entre deux vieux collègues. C’est pourquoi je ne me sentais pas sur la défensive, ne ressentant pas non plus une crainte à vouloir ouvrir le dialogue avec lui. Quelque part ce n’était pas si mal, il était davantage idiot de me rappeler à quel point l’acte de sauter dans le vide n’était pas moralement bien, car je ne l’aurais certainement pas écouté… Faire passer une personne comme moi au bout de sa vie, comme quelqu’un qui n’avait guère conscience de ce qu’il faisait, alors que c'est clairement le cas, car bien trop aveuglé par la douleur, était le meilleur moyen de fermer tout sujet à la conversation. En effet, l’on pouvait se dire que j’avais effectivement passé une mauvaise semaine, comme toutes les autres semaines, et ce, depuis cent vingt-huit années de servitude. On dit que le temps guérit toutes blessures, mais je n’étais jamais remise de la mienne, la reine faisant en sorte que ma plaie reste ouverte chaque jour de ma longue éternité.

      Le poids de la douleur ne disparaissait donc pas, elle ne faisait que s’accumuler et s’intensifier dans mon cœur. Je ne sus point trouver les mots malgré sa manière d’abord le sujet, quelque peu, soulageant. En effet, chacun de ses mots semblait réfléchi pour éviter un stress potentiel chez moi, au contraire, tout n’était que calme et apaisement. Il n’y avait sans doute rien à répondre à ça, l’évidence même était dans ses paroles. Après tout, je n’étais pas ici, car ma vie ou ma non-vie était une véritable parade de bonheur, un festival de joie et de plaisir. Il engagea donc à nouveau cette conversation, me demandant pourquoi j’ai choisi ce toit en question, lui et pas un autre avec une vue bien plus jolie qu’ici, lui qui m’avait vu revenir encore et encore… C’était une longue histoire et donc effectivement, un lieu que je n’avais pas choisi au hasard, ici mes souvenirs en étaient ravivés par la douleur… C’est ici que je l’avais rencontré elle et ici même que j’ai été forcée de mettre fin à ses jours, ce bonheur perdu, une perle désormais brisée.
     Mon attention se porta sur ma tenue, que la pluie avait rendu davantage plus révélateur, ce tissu noir collant à mes formes. Mais même dans ces conditions, je me sentais guère choquée d’être si exposée. Les vampires n'ont que faire de leur nudité, ma reine aime exposer son corps. Mais moi, je l'étais, pudique, prude, du moins en temps normal. « La chaleur est une notion que j’ai longtemps oubliée. » M’étais-je alors exprimé, c’était ici une manière comme une autre de lui partager le fait que le froid était pour moi le dernier de mes soucis, je ne le ressentais plus sur ma peau comme je pouvais le sentir de mon vivant. « Cet endroit à une histoire à mes yeux. » Révélais-je alors pour répondre à son autre question. À nouveau comme si les cieux étaient à l’écoute du mélancolique chant de mon cœur, le ciel se couvrit de nouveau avant qu’une nouvelle averse s’en vienne. Gotham et ses intempéries. La pluie tenta de faire disparaître ces larmes de sang qui retraçaient aussitôt le chemin sur mes joues agressées de ces gouttes d’eau, de plus en plus forte. Oui. Les cieux étaient bel et bien l’écho de mon propre chagrin, fort et agressif. « Je veux simple que tout s’arrête. »  



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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptyDim 12 Jan - 1:08

A vrai dire, ce n’était pas la première fois que Tim voyait quelqu’un aussi peu vêtu déambulant dans les rues de Gotham. Il s’avérait juste que cette fois, cela ne semblait pas vraiment fait pour appâter un potentiel « client ». Et puis il fallait dire qu’après son passage chez les Teen Titans et les problèmes qu’éprouvait une certaine Tamaréenne à l’égard de la pudeur des terriens, ce n’était pas une nuisette qui allait le choquer. Aussi pouvait-il donc se concentrer sur ce qu’elle disait. Elle ne connaissait plus la chaleur depuis longtemps ? Aussi idiot que ça puisse paraître, le jeune Robin s’amusa à penser qu’il devrait peut-être la faire rencontrer Victor Fries. Avec un peu de chance deux hypothermiques pouvaient peut-être s’annuler. Pourtant il ne laissa rien paraître de ses imbécilités dans son visage. Il avait juste vu assez de choses pour pouvoir trouver quelques fois le temps d’alléger son esprit avec quelques inepties. « Je vois… » Se laissa-t-il dire. Après tout, que pouvait-il répondre de plus ? Faire de vive voix des commentaires aussi stupides que son esprit lui suggérait aurait été d’un réel mauvais goût. Il n’allait pas non plus remettre ses paroles en doute, après tout, la preuve par la réalité des faits était là, la jeune femme était en nuisette noir sous une pluie battante et des éclairs et ne semblait même pas trembloter une seule seconde. Alors la jeune femme continua, expliquant que cet endroit avait une histoire pour elle. Des souvenirs et une mélancolie qu’il pourrait peut-être utiliser comme sujet de discussion. Enfin, alors que la pluie en torrent lavait les murs de Gotham, elle termina par dire qu’elle voulait simplement que tout s’arrête.

« Au risque de vous décevoir, je n’ai pas l’impression que cette idée vous réussisse jusque-là. » Dit-il, un sourire pincé sur le visage. Loin de se moquer d’elle, le ton se voulait plutôt compréhensif et teinté d’un rire jaune alors que le jeune homme ne pouvait voir là que l’ironie de la situation. « Et quelle histoire a cet endroit pour vous ? Vous pouvez m’en dire un peu plus ? » Demanda-t-il, réellement intrigué. Peut-être entendrait-il des histoires sur Gotham dont il n’avait jamais entendu parler. Peut-être avait-elle tout simplement vécu non loin de ce bâtiment ? En tout cas, le jeune homme trouvait cela assez paradoxal de vouloir que tout s’arrête tout en revenant à des endroits vous rappelant certains souvenirs peut-être traumatisants. Mais certaines fois, il était bien plus facile de se rattacher au passé, plus rassurant. Les choses connues, aussi effroyables puissent-elles être, semblaient pour beaucoup être un point d’ancrage de leur être.

« Mais si je peux vous donner mon avis, peut-être que vous devriez chercher un nouveau but dans votre vie. Même si vous pensez en avoir fait le tour, le monde n’est pas une chose finie, et peut-être qu’en vous trouvant un but, vous trouverez une raison de ne plus regarder ce précipice, vu que cette solution ne semble pas très... Viable. » Lui-même jeta à ce moment un regard vers le sol. Il connaissait certaines personnes qui auraient pu se retrouver dans la même situation qu’Helena. Bruce et Dick à la mort de leurs parents respectifs, Jason lorsqu’il était revenu d’entre les morts, Barbara quand elle se sentait démunie par son handicap. Chacun d’entre eux avait pu se sentir détruit, accablé, avant de pouvoir se relever avec un but renouvelé à l’esprit, tel une braise donnant à nouveau un feu magnifique. Ils avaient tous déjà vécu des expériences qui auraient pu les laisser dans un état où ils voulaient que tout s’arrête à jamais, et pourtant ils étaient à nouveau tous là, debout, plus forts qu’avant.

« Peut-être que vous avez quelqu’un que vous pourriez avoir envie de revoir ? Une amie? » Finit-il par dire. Si c’était le cas, il espérait que la jeune femme prenne la décision de le faire. Certains pouvaient trouver malsain de vivre pour quelqu’un d’autre et non plus pour soi. Tim ne voyait là qu’une motivation comme une autre. Des parents qui ne vivaient que pour leurs enfants, des héros qui risquent leurs vies pour celles d’innocents qu’ils ne connaissent pas. Qui était-il pour juger des raisons de vivre des autres ? Personne. Du moment qu’ils avaient encore une raison de s’accrocher, il fallait le leur rappeler quand ils étaient perdus, voilà tout.
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Thalassa Xanalla


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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptySam 18 Jan - 4:26



"Let me tell you how I've handled my death"

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             Il a raison, mon obstination quant à trouver une solution pour mettre un terme moi-même à cette immortalité forcée, était tout simplement une quête sensiblement ridicule. Ô, j’aurais effectivement pu réussir à m’ôter la vie si j’en possédais encore le pouvoir. Mais le choix m’en avait été arraché par celle qui avait maudit cette existence qu'était la mienne. D’un simple ordre, elle m’avait privé de ma capacité à faire le choix qui m'aurait libéré de cette éternité, privé de ce libre-arbitre si lointain dont je n’avais à peine conscience de mon vivant. Je n’étais désormais plus qu’une esclave de sa volonté et elle me voulait auprès d’elle pour être à jamais l’étendard qu’elle brandirait à ses ennemis. J’étais ce rappel que nulle famille de chasseur, aussi puissante soit-elle, ne pouvait s’opposer à la Reine de sang sans risquer le même sort. Je le savais et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de songer que je pourrais réussir à échapper, ne serait-ce qu’un peu, à ce lien qui m’enchaîne à elle.
     Mais toute tentative était vain, même lorsque je tentais d’attendre le lever du soleil, la force qui me soumettait à sa volonté, me forçait tout simplement à rentrer m’abriter, impuissante comme je l’ai toujours été, de mon vivant et même dans ma mort. Il me demanda alors quelle histoire pouvait avoir cet endroit et si mon cœur n’avait pas déjà cessé de battre il y a plus d’un siècle, je l’aurais sans doute senti se resserrer dans ma poitrine sous la soudaine montée de peine bousculant davantage la mélancolie qui m’habitait déjà. Je levais mon regard vers les cieux qui se déchaînaient de nouveau sous l’assaut d’éclairs et de tonnerres, c’était comme être témoins d’une fureur céleste se déchaînant sur la ville de Gotham. La pluie se voulait plus violente que précédemment. Ce ciel qui fut si clair quelques minutes plus tôt, n’était finalement que le calme avant cette inéluctable et inébranlable tempête. C’était comme si cette ville, grouillant de ces vermines que l’autorité seule n’arrivait guère à neutraliser, attirait sur elle la colère des dieux.

       Mes pensées, cependant, allèrent aux souvenirs dont regorgeaient cet endroit dans mon cœur. Et même après toutes ces années, j’étais incapable de pouvoir en parler. C’était cela ma malédiction, nous, vampire, créature de mort, étions plus vivant que les vivants eux-mêmes. Sentant, voyant, écoutant, touchant le monde comme le ferait aucun autre mortel. Et nous ressentions nos émotions avec bien plus de force et d'intensité que le ferait n’importe quelle créature de ce monde. C’est donc pourquoi, la douleur était encore si vive dans ce cœur pourtant si mort. « Pardonnez-moi, je… Je n’ai guère la force d’en raconter le récit. » Raconter l’histoire de la seule femme qui aurait pu devenir mon premier amour, la seule qui avait su cerner ce cœur maudit. La seule femme que j’aurais aimée, que j’ai aimé, oui, d’un amour que je n’aurais jamais cru ressentir un jour… Et elle fut la seule pour qui j’ai pleuré en lui ôtant la vie, mon plus grand crime contre moi-même, contre mon humanité que j’ai rejeté à ce moment-là.
     Les larmes coulaient de nouveau, sillonnant un passage entre mes joues malgré cette violente pluie qui en effaçait leur progression. Ici, sur ce building, je me haïssais comme jamais je ne pourrais me haïr autre part. Ici, je voulais mourir encore et encore pour ce que j’avais fait. Je n’étais que remplie de regrets, des regrets me torturaient indéfiniment l’esprit d’une douleur émotionnelle insoutenable. Puis le mortel se prononça à nouveau, sans me tourner pour autant vers lui, continuant à admirer ces grondements divins et leurs aveuglantes nervures célestes, je l’écoutais me parler. Fermant les yeux pour sentir la pluie sur ma peau, une sensation que je laissais s’emparer de moi comme un moyen d’aérer mon esprit bien trop embrumé. « Un but... » Un but autre que celui de mourir ? Comment pourrais-je en avoir un ? Pourquoi en aurais-je le droit ? Ma reine ne permettra jamais à sa prisonnière éternelle d’en avoir un. « Cela m’est interdit. »

      J’ouvris les yeux pour le porter à nouveau vers le vide avant de rajouter… « Autant que cette mort, ma seule et douce ambition. » Peu après ses mots que je soufflais avec un désespoir à peine dissimulé, je m’étais accroupie sans m’asseoir, mon regard diriger vers l’horizon avant de se poser sur le jeune homme lorsqu’il posa sa dernière question. De nouveau fixant l’horizon silencieusement, je songeais… Je n’avais aucun ami, tous les vampires ayant connaissance de mon nom, me haïssait afin de ne pas subir la colère de la reine. Il était une vérité cruelle que celle-ci : tous ceux que j’aimais, que j’aurais eu envie de revoir, n’était plus de ce monde. Mais il était aussi un mensonge que de prétendre que c’était uniquement le cas. Car toutes mes pensées allèrent à cette enfant que j’ai sauvée jadis d’un congénère vorace et gourmet. J'étais entrée dans sa vie pour sa seule protection et j’en étais ressortie à nouveau pour sa seule protection. « Une fille… Mais elle sera bien plus en sécurité, si à jamais je me tiens loin d’elle. »  



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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptyMer 5 Fév - 19:15

L’interlocutrice de Tim semblait se perdre dans les méandres de ses idées noires. Elle ne voulait pas raconter ses problèmes, n’en avait pas la force et il n’allait pas l’y forcer. Ce n’était pas son but. Elle avait le choix, et si un jour elle voulait en parler à quelqu’un, elle le ferait. Lui-même avait nombre d’histoires qu’il gardait pour lui. Quand on arpentait les rues de Gotham pour affronter ses pires enfants, il y avait toujours des images qui vous marquaient, des crimes qui ne laissaient pas indemnes ceux qui posaient les yeux sur les corps meurtris des victimes. Il y avait des fois où il en venait à douter de l’humanité des criminels qu’il pourchassait. Comment pouvait-on agir ainsi ? A quel degré de folie devaient-ils être pour jouer ainsi avec la vie des autres ? Autant d’interrogations et de doutes qu’il gardait profondément ancrés, car il ne devait pas se laisser aller à la colère, à l’envie de leur faire payer ce qu’ils avaient fait, il ne devait pas devenir comme eux, jamais.

Lorsqu’il lui proposa de se trouver un but, un objectif, elle sembla nier la possibilité d’en avoir un, comme si cela lui était interdit. Il n’était pas étonnant dans cette ville que certaines personnes vivent dans la servitudes d’autres plus puissantes, qui pensaient avoir droit de vie et de morts sur les plus faibles, droit de choisir pour eux la vie qu’ils devaient mener. Il trouvait cela détestable, et c’était un euphémisme. Chacun devait avoir le droit d’avoir sa propre ambition et ses propres rêves à accomplir. Asservir d’autres personnes pour ses plaisirs et rêves personnels était une idiotie et un crime contre leur liberté. Il était aussi possible qu’elle s’inflige cela par elle-même, la culpabilité d’un acte passé l’emprisonnant dans un sentiment de ne pas avoir le droit au bonheur ou à la rédemption ? Dans quel cas, sa seule geôlière était peut-être aussi elle-même ? Il n’avait pas toutes les clés et ne souhaitait pas sauter aux conclusions avant cela, sachant très bien qu’il ne pouvait pas demander de façon si abrupt les raisons de la sensation d’emprisonnement de son interlocutrice.

Alors que la discussion continuait, il l’entendit dire quelque chose qui résonnait dans son esprit comme des expériences passées. Une personne à laquelle elle tenait, dont elle s’éloignait parce que « ce serait mieux pour elle », disait-elle. Elle serait plus en sécurité ? Un sourire triste et réconfortant à la fois se dessina sur le visage du jeune homme.

« Je connais quelqu’un qui pensait la même chose. Elle pensait ne plus avoir sa place avec ses amis, sa famille, elle pensait les avoir déçus. » Dit-il tranquillement, non repenser aux raisons qui avaient poussé Cassandra à agir ainsi. En un sens, il comprenait son acte, mais ça ne l’avait pas empêché d’aller la retrouver pour la ramener et en profiter pour sauver un autre « projet » de la Ligue des assassins. « Et ce que je peux vous dire, c’est que ce n’est pas vos problèmes qui vont les déranger s’ils vous acceptent, ce n’est pas vos défauts qui vont les rebuter s’ils vous apprécient, mais c’est plutôt votre absence qui va les déranger, leur faire croire qu’ils ont fait quelque chose de mal, que vous leur en voulez… Et puis… »

La pluie continuait de tomber en trombe sur les murs de la ville et sur leurs visages. C’était frigorifiant de rester là, mais il n’allait pas partir, pas avant d’être sûr d’avoir sauvé cette personne non pas de la mort qui semblait lui être interdite, mais de la spirale dans laquelle elle s’était tout simplement plongée. Il baissa les yeux vers l’abîme des rues de la ville dont il ne voyait plus rien entre l’obscurité et les torrents d’eau.

« Vous lui avez demandé si elle pensait vraiment que ne plus vous voir était mieux pour elle ? Quelques fois, une simple présence peut tout changer pour quelqu’un, et vous pourriez être cette présence. Ce n’est pas un grand but, ce n’est pas grand-chose aux yeux du monde, mais si vous pouvez être là pour une personne… C’est déjà mieux que de plonger tête la première vers le macadam, non ? » Dit-il alors en se tournant vers son interlocutrice avec un sourire sincère.
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MessageSujet: Re: Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim   Let me tell you how I've handled my death | Ft. Tim EmptySam 16 Mai - 15:13



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             Je ne pus que me résigner à écouter en silence ce que le jeune homme m’annonçait, face à des mots que je trouvais d'une grande profondeur et qui trouvait un sens dans mon cœur pourtant mort. C’était étonnant, il était évident que derrière son masque, ce cacher un jeune homme ayant au moins dans la vingtaine et pourtant, il parlait déjà comme un vétéran ayant vu et vécu beaucoup trop d’événements dramatiques. Ce qui m'avait à la fois intriguée, mais aussi davantage sensibilisée quant à ses paroles. Sa maturité était avancée, comme si son enfance lui avait été bien trop tôt arrachée et cela me rappelait assurément la première et la Seconde Guerre mondiale, où des enfants émergeant à peine de l’adolescence était envoyé aux fronts, et pour certains, c’était un allé simple au grand désarroi de leur mère rester au pays. Et ceux qui revenaient, n’étaient plus des enfants malgré qu’ils en avaient toujours l’âge. Changé et par toujours de manière positive.
          Ce jeune aussi au vu de la tenue qu’il porte, avait fait le choix de combattre, seulement ce combat ne devait pas être récent. Et savoir que lui aussi n’était lui-même plus un enfant, car le chemin qu’il avait entrepris de prendre ne le permettait guère, et cela crédibilisait ses arguments. Des arguments sensiblement plus dramatiques avec le poids de son vécu sans doute douloureux. En effet, il devait lui aussi avoir souffert à sa manière, tout en faisant face à des situations comme la mienne plus d’une fois, car sinon comment pourrait-il être capable d’une telle empathie ? Comment pourrait-il être en mesure de trouver les mots justes pour me toucher comme il le faisait. Moi qui pourtant, m’étais résignée à ce funeste destin. Tenter de mourir éternellement encore et encore jusqu’à ce qu’un jour, j’y parvienne réellement. Un doux et malheureux rêve, c’est bien la seule chose qui m’appartient encore, cette capacité de sombrer quelquefois à travers les rivières oniriques.

              Ce petit venait sans doute de m’ouvrir les yeux, car déjà, mes pensées s’envolèrent jusqu’à ma Tinkerbell, certainement une adulte aujourd’hui. Je souriais avant de prendre une longue inspiration et de me relever. Je voulais revoir ma fille depuis si longtemps et les paroles du jeune homme venaient sans aucun de me libérer d’un poids. « Je… Je vais retrouver ma fille ! » Annonçais-je, le regard porter vers le ciel. Je songeais un moment que malgré qu’il ne me connaissait ni d’Adam, ni d’Eve, il s’était pourtant montré d’une grande compassion pour l’inconnue que j’étais à ses yeux. Je ne pouvais partir sans le récompenser. « Ma reine est un danger, et je ne savais jamais quand je pouvais être la cible de sa colère. C’est pourquoi j’ai demandé à un sorcier d’enchanter cette montre à Gousset, héritage de ma famille. » Annonçais-je le bras tendu devant moi, avant qu’au travers d’une brume épaisse entourant ma main apparaisse une montre d’argent suspendu sur une chaîne d’or.
              « Elle ne fonctionne plus depuis des siècles, pourtant grâce à ce sorcier, ses aiguilles se remettront mystérieusement à tourner à chaque fois qu’un danger menacera son porteur. Gardez-le toujours sur vous. » Dis-je en déposant l’objet dans sa main. « Merci d’avoir pris de votre temps pour moi. Mon nom est Helena Rimbauer. » Ce furent mes derniers mots avant de m’évaporer dans cette brume m’emportant à travers les cieux en direction de Star City. Je devais la revoir et désormais, j’en avais le courage.

Fin


 



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