you better run (seraphine)

Fraîchement arrivé à Central City, t'aurais pas pu pensé que quelque chose ou quelqu'un aurait pu venir gâcher une si belle journée. Enfin, elle était un peu grise, mais ça te plaisait bien. Ça collait bien à ton humeur du jour; assez monotone. T'étais capable de rien ces derniers temps. Et nul n'était capable de savoir l'origine de ton mal. Tu t'étais pourtant qu'aller ingurgiter une dizaine de milkshakes au restaurant du coin pourrait t'aider, mais tout ce que ça avait réussit à te donner, c'est un sérieux mal de ventre. Tu devenais de plus en plus pale, ta main tremblotait nerveusement et des gouttes de sueurs perlaient sur ton front. Est-ce que tu deviendrais...malade ? Mais non, c'est impossible. T'es censé avoir un facteur auto-guérisseur, n'est-ce pas ? T'as survécu à des explosions et de nombreuses tentatives d’assassinats, mais ce sera une indigestion qui te mettra finalement à terre. J'ai eu les yeux plus gros que le ventre apparemment. Tu déposas lentement ta tête sur la table jonchée de la multitude de verres que tu buvais impunément quelques instants auparavant. D'une façon ou d'une autre, tu trouvas le moyen de t'endormir et enfin apaiser les maux qui te torturaient depuis déjà trop longtemps.

Ce sont des cris stridents et désespérés qui vinrent te tirer de tes rêveries. Et ça venait de l'extérieur du restaurant. Tu relevas doucement la tête pour regarder à travers la fenêtre proche de ton siège. Ce n'était rien de plus qu'un hold-up à la banque d'à côté. Pendant un moment, tu pris ça à la légère, comme s'il n'y avait aucune urgence. C'est seulement lorsque tu vis un citoyen sortir en courant que tu compris l'ampleur de la situation. C'est l'heure d'aller jouer aux héros. Tu pris ton sac et alla aux toilettes pour enfiler en quelques secondes à peine ton costume. Ta super-vitesse était toujours utile au bon moment. Cependant, lorsque tu commenças à détaler, tu sentis ton ventre gargouiller à nouveau. Oh non . Ta petite sieste n'avait pas su faciliter ta digestion ? Je dois aller sauver les gens à l'intérieur, je m'occuperais de mes petits problèmes plus tard. À l’extérieur du bâtiment, les gyrophares s'excitaient dans tous les sens et les sirènes sifflaient. Autant dire que les voitures de police ne manquaient pas. Aussitôt arrivé sur place, tu essayas de te mettre à jour sur ce qui se passait à l'intérieur. Tu n'eus même pas le temps d'écouter de ce que le chef de police te disait qu'un danger  se profilait à l'horizon. Un des braqueurs sortit de la banque pour se diriger vers une femme se trouvant non loin de l'entrée. Sur le coup, tu crias à plein poumons pour qu'elle puisse prendre conscience du danger qui était proche d'elle. Mais elle aura pas le temps de réagir. Sans trop tarder (en quelques millisecondes à peine), tu bondis pour venir l'enlacer et la sortir de là. On aurait pu croire que t'avais eu plus peur qu'elle. Dans ton élan, tu la projetas avec toi au sol et pris la majorité de l'impact. D'ailleurs, t'avais comme l'impression que ton épaule devenait de plus en plus douloureuse.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Tout avait fini par s’arranger, c’était du moins ce que Seraphine espérait. Central City avait sut offrir son lot de bonnes et mauvaises surprises, heureusement. Ça aurait été bien ennuyeux. La jeune femme sillonnait le centre ville, sa vente avait été conclue et elle avait empoché une jolie somme. Cet ouvrage ancien, vestige du passé avait appartenu à un Don Juan notoire et Seraphine avait entrevu une histoire bien sordide la première fois qu’elle avait tenu cette broche masculine. Les coucheries et les complots ne dataient pas d’hier, et ce vieil accessoire aussi joli soit-il avait été le témoin de bien des choses. Ainsi, la jeune femme était d’autant plus heureuse de s’en débarrasser C’était ce à quoi Seraphine réfléchissait en descendant l’avenue principale de la ville, les écouteurs qui hurlaient de la pop dans les oreilles . Elle ne portait pas ce jour là, l’un de ses habituel costume en satin ou en laine fine. Non. ce jour-là, elle était en congé. Après les épreuves de la veille, qu’elle avait passé en majeure partie dans le comissarait de Central City, plus les mois à New Themiscyra, elle avait bien mérité un petit jour rien qu’à elle. Pour ce petit rendez-vous avec elle-même, Seraphine s’était parée d’une robe tube en coton, beige, d’un perfecto en simili cuir brun  et de tennis compensées. Ses mains étaient couvertes de petits gants blancs à dentelle pour éviter les catastrophes. Bref, elle avait la parfaite panoplie de la petite touriste inoffensive et c’était ce qu’elle était. Bien qu’elle connaisse l’identité secrète du héros de la ville, elle n’avait pas l’intention de le révéler ni de causer le moindre mal. Là, sous le ciel gris, elle respirait cet air moins corrompu et sale que celui de sa ville, où les ruelles n’étaient pas de véritables coupe-gorges et les dirigeants les génies du mal. Elle traversa la rue, perdue dans ses pensées et ce n’est qu’une fois devant la banque qu’elle releva la tête. Un tas de voitures de flics s’étaient massés devant elle, et c’est avec un froncement de sourcils qu’elle les accueillis. Les évènements de la veille et son arrivée dans la cage à poulets n’avait pas aidé les forces de l’ordre à gagner son cœur. On l’avait mise sur une chaise, tripotée et menottée, tout ça pour une histoire de témoignage la con. Elle avait également rencontré un policier qui s’avérait être “The Flash”. Autant dire qu’elle n’était pas franchement ravie de voir les sirènes rouges et bleues se ruer sur elle. Seraphine croisa les bras avec un soupir bruyant, totalement inconsciente de la scène qui se déroulait autour d’elle : Allez, qu’est ce que j’ai encore fait ? Vous êtes pire que mon assureur à me suivre part-... grogna-t-elle en ôtant ses écouteurs pour abandonner la chanteuse qui continuait de brailler. C’est alors qu’elle entendit les cris fuser alentour et écarquilla les yeux. Attention ! perçut-elle en vain. Seraphine n’eut pas le temps de crier, ni de réagir, elle n’eut même pas le loisir de réaliser ce qui se passait qu’on l’attrapa avant de l’entraîner vers le sol. Qu’était-ce ? Qui ? Comment ? Elle n’avait perçu qu’une couleur vive avant de fermer les yeux pour se préparer à encaisser le choc. Une détonation fit vriller ses oreilles et elle se retrouva allongée sur quelque chose de moelleux, de doux et de chaud. L’antiquaire cligna des yeux, choquée de ce qui venait à l’instant de se passer. Elle ne pensait pas ça comme le pensent les victimes d’accidents qui disent “tout s’est passé si vite”. Non, elle l’avait senti : elle s’était comme téléportée. Seraphine reprit ses esprits, ce n’était pas une “chose” sur laquelle elle était tombée mais une personne, un homme, en costume de super. Un éclair ? pensa-t-elle en voyant les ornements sur la tête de l'homme. Ce n’est définitivement pas Flash, raisonna-t-elle en comparant avec ce qu’elle avait vu la veille. Monsieur, vous allez bien ? s’inquiéta-t-elle en se redressant au dessus de lui, tentant de se dégager mais encore trop engourdie pour se relever. Elle le détailla, le visage à quelques centimètres du sien. Un liquide poisseux atteignit ses gants blancs pour les parer de rouge. Vous êtes blessé ! Seraphine écarquilla les yeux en apercevant son épaule, transpercée. Vous...murmura-t-elle. Vous m’avez sauvé la vie… Seraphine se retourna pour voir, au loin, un des braqueurs être tenu en joue par les policiers. Elle connecta les wagons en réfléchissant à toute vitesse. Il ne fallait pas qu’elle reste là, à califourchon sur ce super qui perdait une quantité de sang. Ca avait beau être l’épaule, elle n’allait pas le laisser se vider de son sang là sur le bitume. La jeune femme se poussa pour fouiller dans son sac à main, qu’elle avait agrippé dans la panique, et trouva une solution de dernière minute. Elle s’affaira pour l’aider, et une minute plus tard, l’homme se retrouva avec une serviette hygiénique plaqué sur l’épaule, scotché maladroitement. Seraphine fit la moue en appuyant dessus : C’est...mieux que rien non ?

code by lizzou × gifs by tumblr

Tu relevas les yeux vers la femme que tu venais de sauver d'une attaque sournoise. Dieu merci, elle n'a rien. Toi par contre...c'était tout le contraire. T'étais dans une assez mauvaise posture et tu ne savais toujours pas de quelle façon tu pouvais te sortir de là. Dans quelle merde je me suis mis, encore ? Comme à ton habitude, t'avais agi sous le coup de l'impulsivité. Et t'avais méprisé les conséquences que pouvaient avoir ton action. Même couché sur le béton, t'éprouvais une douleur horrible, que même toi ne pouvait pas supporter. Étrange quand on connait tout ce que t'as déjà enduré au long de ta jeune vie. C'est lorsque que tu voulais te redresser que tu remarquas la proximité de vos deux visages, ce qui te prit par surprise et te poussa à te reculer instinctivement. Pas que t'avais peur d'elle, bien au contraire. Mais on dirait que quelque chose à propos te motivait à rester à distance. Je vais très bien, mademoiselle. C'est plutôt moi qui devrait vous poser cette question non ? dis-tu, esquissant un faux sourire et mentant complètement sur ton état. T'avais presque l'impression d'avoir l'épaule gauche en feu. Mais t'essayais de te consoler en te disant que de toute façon, d'ici à peu près une heure, elle serait comme neuve, dû à ton facteur auto-guérisseur, qui t'avait sauvé la vie à tellement de reprises que t'avais arrêté de compter.

Vos regards se posèrent en même temps sur ton épaule blessée, qui se recouvrait peu à peu de ton sang rouge foncé. T'aimais pas ce que tu voyais dans son regard. Est-ce de la pitié ? Tu n'arrivais pas à discerner ce qui s'y cachait. Non, ça va, je vous jure, ce n'est qu'une simple égratignure. T'étais un assez piètre menteur, et tu savais qu'elle allait surement pas croire ça. Tu ne voulais pas qu'on t'aide, et pourtant, tu la laissais faire à sa guise. À l'instant où elle pressa la serviette hygiénique sur ton épaule, tu ne pus réprimer un cri de douleur. C'était définitif, ton épaule n'était pas seulement éraflée, tu devais avoir quelque chose de disloqué, ou même cassé. Tu souris tout de même en voyant l'effort qu'elle avait déployée pour que tu ailles mieux. Ouais, ça va un peu mieux... Elle avait bizarrement réussit à calmer la douleur qui parcourait ton corps depuis plusieurs minutes. T'étais disons... plus détendu. Vous faites ça souvent soigner les inconnus que vous croisez ? dis-tu en rigolant, pour détendre l'atmosphère, même si la situation dans laquelle vous vous trouvez était loin d'être hilarante. D'ailleurs, je crois qu'on a oublié de faire les présentations. Moi, c'est Impulse, dis-tu en lui tendant la main. Tu hésitais à lui révéler ta véritable identité. Elle s'est montrée mignonne et gentille, pourquoi me voudrait-elle du mal ? T'avais toutes les raisons au monde de lui faire confiance, mais un certain doute continuait de planer en toi. Et toi qui es tu ?, dis-tu en plongeant ton regard dans le sien. Tu jurais ne l'avoir jamais vu de ta vie, pourtant tu te sentais étrangement familier à son égard. Ton cerveau aimait te jouer des tours des fois; ça pourrait expliquer ton impression de déjà vu. Juste après lui avoir posé la question, tu sentis des gargouillements dans ton ventre. Oh-oh. Ca, c'était plutôt mauvais signe. Si tu vomissais à côté d'elle, ou pire, sur elle, ce serait la honte totale. Tu mis tes deux mains sur ton ventre pour tenter, discrètement, de calmer ton envie urgente de régurgiter les douze smoothies que t'avais précédemment bu avec appétit.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Seraphine allait bien, et c’est ce qu’elle assura à l’homme en costume, qui, lui aussi sembla affirmer la même chose. Elle s’en voulut de faire souffrir davantage son sauveur du jour, et lui arracher un cri ne l’aida pas à déculpabiliser. Après tout, c’était à cause d’elle s’il en était là. Si seulement elle avait regardé un peu autour d’elle au lieu de rêvasser.... Ça ne lui ressemblait pas de s’être laissée ainsi distraire : Ouais, ça va un peu mieux… lança-t-il avec un sourire. Seraphine se sentit rougir, et ça faisait bien longtemps que ce n’était pas arrivé. Il faut dire que le héros était charmant, et elle voyait aussi bien son sourire que ses yeux à travers ses lunettes de protection teintées. Bon sang qu’est-ce qui t’arrives ? Ressaisis toi, se sermonna Seraphine en pensées. Elle n’était plus une ado mais avait l’impression de se comporter comme telle : Vous faites ça souvent soigner les inconnus que vous croisez ? Vous venez de vous prendre une balle pour moi, c’est la moindre des choses, répondit-elle en examinant son bandage de fortune. Il y a quelques temps encore elle n’aurait pas su faire ça, mais il avait eu New Themyscira et toutes ses épreuves. Se soigner seul et avec les moyens du bord avait été une nécessité. Désormais la jeune femme se trimbalait avec toutes sortes de choses étranges, comme ce gros scotch. Et heureusement : D'ailleurs, je crois qu'on a oublié de faire les présentations. Moi, c'est Impulse. La brune sourit. Impulse, répéta-t-elle pour elle même dans son esprit, comme on répète un mantra. Elle l’observa lui et sa main tendue, coinça une mèche de cheveux derrière son oreille avant de lui rendre sa poignée de main. Le regard qu’il planta dans le sien lui paraissait comme un souvenir, étrangement. Son tutoiement naturel la fit sourire, lui donna instinctivement confiance : Seraphine. Seraphine Magpie. Le contact fut bref, Impulse enlevant sa main pour la caler sur son ventre. Il n’avait pas l’air très bien, pas bien du tout même. La jeune antiquaire le remarqua fresque immédiatement et se demanda s’il n’avait pas reçu un autre choc : Tu...as mal autre part ? Il faut aller voir un médecin ou plutôt… elle pensa que les super n’allaient pas tous les quatres matins dans un hôpital et tenta : Plutôt aller voir Flash… Elle n’ajouta rien, il risquait de la voir comme une menace s’il apprenait qu’elle connaissait l’identité secrète de son acolyte. Enfin, j’imagine que vous vous connaissez ? Allait-il acquiescer et partir en courant, pour rejoindre capable de réellement l’aider ? Seraphine ne savait pas pourquoi une vague de stress comme celle-ci l’envahissait soudainement, comme si elle redoutait qu’il s’en aille et la laisse là, sur le bitume, encadrée par tous ces poulets. Elle leva la tête vers l’incident qui semblait être prit en charge par ses chères forces de l’ordre. Le vent lui souffla dans les cheveux et elle baissa les yeux vers Impulse : Je ne t'ai toujours pas remerciée alors… merci, souffla-t-elle en époussetant le costume du justicier, qui avait pris la poussière et les graviers. Puis elle laissa sa main là, sur son torse, en suspend. Que faisait-elle ? Où était passée son attitude de prédatrice qu’elle adoptait toujours pour signifier qu’elle contrôlait tout ? Elle n'avait pas envie de jouer à ce moment là, en plus elle n'était pas en pleine possession de ses moyens. Seraphine se trouva bien empotée, l’air fine avec cette manie de déglutir comme si elle avait la gorge sèche, à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle. Mais, alors qu’elle le regardait dans les yeux elle se rappela à l’ordre. Les justiciers qu’elle avait ou fréquenter pour le travail l’avaient fait déchanter depuis longtemps. Ils étaient moralisateurs, ils n’avaient pas d’attaches et disparaissaient à peine le dos tourné. Ils ne faisaient pas confiance ou très peu, et hormis un ou deux, ils avaient toujours fini par retourner leur veste pour la laisser à sa condition de femme pas très réglo, simplement utile à l’occasion.

code by lizzou × gifs by tumblr

Avec tout ce qui venait de se passer en si peu de temps, tu n'avais même senti qu'une balle avait réussit à se loger dans ton épaule. Pas étonnant que tu souffres comme un chien alors. Tu poussas un long soupir de découragement. Tu détestais paraître faible et sans défense devant les autres, surtout envers des citoyens normaux. C'est toi qui avait le devoir de les protéger et pas l'inverse. Et pourtant...te voilà aidé par la personne que tu venais de sauver. Assez ironique tout de même. Seraphine, répétas-tu dans ta tête pour mieux l'assimiler. Ce nom ne te disait toujours rien, mais tu en connaissais déjà un peu plus sur elle, et ça, c'était un pas de plus vers l'avant.

Puis le moment que tu redoutais le plus arriva; tu sentis tes maux de ventre reprendre. Ça aura pas pu arriver à un pire moment. En plus de cela, ton épaule devenait de plus en plus engourdie. Tu ne pouvais pas tenir comme ça très longtemps. Une bonne douche, c'est ce qui te ferait le plus grand bien. Malheureusement, t'étais très loin de pouvoir en prendre une en ce moment. Seraphine remarqua de suite ton mal-être et te demanda si tu avais mal autre part. Comment lui expliquer que t'avais une subite envie de vomir tes tripes ? Hors de question que je lui dise ça. Non non Seraphine, je te jure que tout va bien, je crois que c'est qu'un simple bleu, je vais m'en sortir, lui dis-tu alors que des gouttes de sueur perlaient sur ton front et ta peau se faisait de plus en plus pâle. En somme, rien pour la rassurer. Lorsqu'elle prononça le nom de Flash, tu sursautas instinctivement. Allez voir Flash ?! Vous vous connaissez, tous les deux ? Calme-toi Bart, Barry a quasiment le statut de star à Star City, ce serait pas étonnant qu'elle ait déjà entendu son nom à quelques reprises. Tu inspiras un coup pour te détendre et baisser ton ton. Ouais je le connais, brièvement, dis-tu en haussant les épaules. Est-ce qu'elle verrait à travers ton mensonge ? Il y en avait pas une tonne à travers l'Amérique. Mais je vois pas forcément en quoi il pourrait nous être utile, sauf s'il sait retirer une balle de fusil. Ce dont il serait sûrement capable en fait, mais tu ne voulais pas faire appel à son aide. Question de fierté ? Peut-être bien. Tu voulais pas encore paraître faible et sans défense devant ton mentor. Tu voulais qu'il t'accepte comme son égal, et pas seulement comme une version miniature de lui-même. Malgré ton désir de reconnaissance, tu l'aimais quand même Barry. C'est tout de même dû à lui si t'étais...ce que tu es aujourd'hui. Tu lui en devais beaucoup. Soudainement, tu sentis la main de Seraphine se poser sur ton torse. C'était assez inattendu, mais en même temps assez agréable. Pourquoi ça ? Tu ne comprenais plus rien. Je....Tu n'arrivais plus à t'exprimer correctement. Peut-être qu'elle perturbait ton esprit ? T'as vraiment pas à me remercier, je jouais que mon devoir de héros, Seraphine. Tu te surpris à prendre sa main dans la sienne pour l'enlever progressivement de sur ton torse. Pourtant, tu ne la lâchais pas. Écoute, et si on allait chez toi...? T'habites proche d'ici ? Je pourrais avoir le temps de récupérer de mes blessures. C'est juste après que tu finis de parler que tu remarquas ta phrase pouvait avoir l'air louche. Demander à une fille que tu venais de rencontrer d'allez chez elle ? C'est pas très commun. Tout à coup, tu sentis ton repas d'il y a quelques heures remonter dans ta gorge. Tu lâchas immédiatement sa douce main pour utiliser les dernières forces qu'il te restait afin de courir quelques mètres pour finalement pouvoir nettoyer ton estomac tes impuretés qui l'habitait depuis déjà trop longtemps, à l'abri de son regard. Ou pas...?

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Il pouvait lui dire que tout allait pour le mieux autant qu’il voulait, son visage perlé de sueur et plus pâle de minutes en minutes ne la rassurait pas. Cependant, son étonnement quand elle parla de Flash la surprit, et elle eut un mouvement de surprise. Avait-il dit quelque chose de mal ? Elle inspira deux secondes, baissa les yeux, hésita : Oui on peut di-... Ouais je le connais brièvement. Mais je vois pas forcément en quoi il pourrait nous être utile, sauf s'il sait retirer une balle de fusil. Un colt 45, laissa échapper Seraphine tout bas, qui s’empressa d’hausser les épaules, l’air de rien. Leur échange de regard ne gênait pas Seraphine, mais l’entendre dire son nom la perturbait un peu. Elle avait l’habitude donner son alias aux supers, et depuis un bail on l’avait toujours appelée Madame ou Mademoiselle. Il prenait désormais sa main et la jeune femme en vint à se demander s’il ne le faisait pas un peu exprès. Peut être était-il seulement tactile mais, comme il le disait si bien, c’était un héros. Et les costumes avaient toujours fait un peu d’effet à Seraphine, surtout si le héros en question venait de lui sauver la vie. Ce contact paru durer indéfiniment, la main gantée de Seraphine tenant la main gantée d’Impulse. Qui y avait-il de si spécial chez lui pour faire changer si radicalement l’antiquaire ? Elle et son comportement de prédatrice étaient tombées à l’eau : Écoute, et si on allait chez toi...? T'habites proche d'ici ? Je pourrais avoir le temps de récupérer de mes blessures. Wow, s’exclama Seraphine en rougissant de tout son saoul. Pour une fois que ce n’était pas elle qui faisait du rentre dedans, ça lui faisait tout drôle. Elle n’eut cependant pas le temps de dire ouf que son héros prenait la fuite, faisant voler ses cheveux dans une rafale. La jeune femme se retourna pour le chercher du regard. Il était courbé derrière voiture de police, et, si elle ne voyait rien, elle pouvait tout de même entendre l’homme rendre son déjeuner. Les supers pouvaient-ils être malades ? C’était une question qu’elle ne s’était jamais posée mais elle s’imaginait mal Superman ou Wonderwoman régurgiter. Mince, il n’était vraiment pas en forme le pauvre, pensa-t-elle. Les hommes sont toujours si gênés d’être malades. Elle vit un policier aller vers lui pour lui tendre une serviette et lui donner une tape dans le dos d’un air compatissant. De là où elle était, elle le voyait de dos et sa sale manie revint. Cette sale habitude de jauger les fesses des hommes jeunes et athlétiques n’allait certainement partir en un jour, et c’est avec un haussement d’épaule qu’elle termina sa petite analyse. Voyant qu’il se tournait vers elle, Seraphine se leva, rajusta sa robe tube qui était remontée sur ses jambes plus que de raison et fit deux pas à sa rencontre tandis que le flic partait de son côté : Allez, viens. Mon hôtel est juste au coin de la rue. Certainement qu’il aurait bien besoin de boire quelque chose de frais, de se reposer et...de se brosser les dents. Comment le juger ? Ce n’était pas son genre, en plus Gotham regorgeait d’alcooliques qui rendaient leurs tripes une fois 2 heures du matin passées. Dans une ville aussi crade, on en voyait de toutes les couleurs, alors ce n’était pas des petits problèmes d’estomacs qui allaient la détourner de son sauveur : T’as de la chance, parce que moi je sais retirer des balles de colt, sourit Seraphine en croisant les bras, ses mains gantées tachées de rouge.

code by lizzou × gifs by tumblr

Même si ça ne paraissait pas forcément au premier abord, t'es quelqu'un qui fait extrêmement attention à ton apparence et l'image que tu projettes en général. Enfin, surtout envers les gens qui ne te connaissent que peu. T'avais aucun problème à te promener en boxer à la Tour devant Gar, ou même Kory par exemple, même s'ils pouvaient être consternés par ton comportement. Par contre, vomir à seulement quelques mètres de Seraphine, que tu connaissais à peine, te mettait un tantinet mal à l'aise. Et puis tu pouvais pas juste t'enfuir en courant, comme tu le ferais d'habitude; ça paraîtrait beaucoup trop bizarre et suspicieux. Une main se posa sur ton épaule. Tu sus de suite que ce n'était pas celle de Seraphine, car tu ne reconnus par sa douceur. Tu tournas la tête. Un agent de police. Il prenait pitié de toi. Mais qu'est-ce qu'il a à me regarder comme ça ? Tu pris la serviette et la bouteille d'eau qu'il te tendit en le remerciant, puis t'éloignas rapidement de lui. Il n'améliorait pas ton état de mal à l'aise. Tu te redressas, non pas sans difficulté, puis lava à plusieurs reprises l'intérieur de ta bouche. Tu sentis rapidement ton haleine: elle était loin d'être fraîche, mais t'avais déjà connu bien pire. Il fallait juste que tu te brosses les dents au plus vite. À peine commenças-tu à marcher que Seraphine vint te rejoindre. On aurait presque dit un aimant collé à toi.

Tu avais vu ses joues rouges lorsque tu lui avais proposé de l'accompagner chez elle afin de récupérer de tes blessures. Elle avait définitivement penser à des choses salaces. Tu souris en coin. Elles n'étaient plus si rouges, mais gardaient tout de même une certaine teinte rosée. Bon ça va alors si c'est proche, je mourrais pas d'épuisement avant d'y arriver, dis-tu sur un ton moqueur. Au pire, tu crois que tu pourras me porter sur ton dos jusqu'à ta chambre ? Bien entendu, tu n'étais pas du tout sérieux. Pas que tu doutais de la force de ta nouvelle amie, mais tu possédais une endurance assez surhumaine, ce qui veut dire que t'es pas facile à mettre à terre. Soudain, tu t'arrêtas de marcher, pensant à quelque chose en particulier. Je pense que ce serait mieux que je me change, tu trouves pas ? J'ai pas envie de créer de l'excitation en arrivant là-bas habillé en super-héros. Tu n'attendis pas son approbation pour aller te changer en moins de cinq secondes derrière un camion de marchandise. Tu enfilas un jean troué, un t-shirt blanc, troué lui aussi. Il serait vraiment que tu penses à faire les boutiques, ça te ferait un bien fou. Aussitôt changé, tu te remis à marcher au même rythme que Seraphine, ton sac sur le dos. Tu te contrôlais intérieurement pour pas utiliser ta super-vitesse afin d'accélérer la cadence. Si tu continuais comme ça, tu finirais véritablement par t’effondrer. Son hôtel n'était plus qu'à quelques mètre de distance et tu te disais que c'était le meilleur moment pour lui poser une question. Dis-moi, pourquoi tu portes des gants ? En quoi ça te regarde en fait ? Elle avait droit à ses petits secrets, tout de même. Toi, par exemple, t'avais omis lui avouer que tu t'appelais Bart Allen et que t'étais le futur petit-fils de Flash. Pourquoi pensais-tu qu'elle se confierait à un inconnu comme toi ? Tu te mordis la joue, maudissant ta bouche parfois trop téméraire. T'es pas obligé de répondre si tu veux pas. Quelques instants plus tard, vous franchissiez tous les deux les portes de l'hôtel. Est-ce que tu allais en sortir ? Hâte de voir comment tu t'y prends pour retirer une balle de colt. Si tu y vas en douceur ou pas. Mais qu'est-ce qui te prenais aujourd'hui. Était-ce le fait d'être blessé qui te rendait si audacieux ?

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Le porter jusqu’à sa chambre ? Pourquoi ça sonnait comme quelque chose de terriblement attrayant mais ridicule ? Elle n’eut pas le temps de répliquer, occupée à imaginer comment une femme comme elle, de taille moyenne pourrait quelqu’un de si grand. Je pense que ce serait mieux que je me change, tu trouves pas ? J'ai pas envie de créer de l'excitation en arrivant là-bas habillé en super-héros. Quoi ? Non att-... tenta-t-elle sans aboutir au bout de sa phrase. Ça allait devenir une habitude, il était sans jeu de mots, trop rapide pour elle. Et voilà, en deux jours dans une nouvelle ville et elle connaissait le visage civile de deux super héros. Pas trop mal. Pas trop mal, pensa-t-elle en voyant le jeune homme sortir quelques secondes plus tard de derrière l’énorme camion. En fait il était même plus beau qu’elle ne l’avait imaginé, avec son look grunge de baroudeur qu’elle affectionnait, en tant qu’ancienne gamine des rues. Il avait un sacré look avec sa serviette hygiénique sur l’épaule et ses cheveux retombant sur le visage. Il était si jeune, certainement dans ses âges. Certainement avec beaucoup d’impolitesse, elle le détailla, lui et son corps athlétique se cachant derrière le costume d’Impulse. Elle marchait côte à côte avec un super, et ça la mettait plus en état de fébrilité qu’au côté des méchants. Est-ce qu’au fond, il y avait une petite fille qui croyait encore à toutes ces conneries de prince charmant ? Elle qui n’avait fréquenté que des bad boys, craquait en réalité sur les anges ? Il ne fallut qu’une question pour la faire revenir sur terre : Dis-moi, pourquoi tu portes des gants ? Ah, nous y voilà, pensa Seraphine en regardant ses mains. Les élégants gants attachés par un bouton à pression étaient fichus. Mais il était hors de question qu’elle les enlèves. Elle hésita, elle ne voulait pas lui dire qu’elle avait cette aptitude que craignent tant de héros avec une identité secrète. Les gens avaient tendance à fuir quand ils découvraient qu’aucun de leurs secrets n’était impénétrables. Cependant, elle ne pouvait décemment pas lui mentir alors qu’il lui avait révélé son visage, lui avait sauvé la vie et lui faisait assez confiance pour aller dans un endroit isolé avec elle. Il était si grand. Les baskets à talons de Seraphine donnaient un peu le change mais il faisait facilement une tête de plus qu’elle. T'es pas obligé de répondre si tu veux pas. Elle soupira, le remercia avec un petit sourire. Peut être qu’on ne se connaît pas encore assez pour ce genre de confidences mais… Je suis une méta humaine. J'en ai besoin sinon je fais tomber les hommes sous mon charme, finit-elle par ajouter avec un rire. C'était complètement faux. L’hôtel était plutôt luxueux. C’était une fantaisie que Seraphine s’était accordée puisqu’elle avait récolté un sacré pactole récemment, et puisqu’elle adorait cette ambiance propre aux endroits comme celui-ci. C’était comme jouer à quelqu’un qu’on est pas : une grande dame riche. Hâte de voir comment tu t'y prends pour retirer une balle de colt. Si tu y vas en douceur ou pas. Elle retint un sourire à faire fondre, souffla pour elle-même. Ah les hommes qui prennent les devants c’est si sexy, rêvassa-t-elle avant de se passer une main dans les cheveux longs pour y mettre de l’ordre. Seraphine se mordit la lèvre dans un tic significatif qu’elle ne contrôlait que peu. C’était comme si il la poussait dans son nouveau rôle de jeune fille fleur bleue, timide, tout ce qu’elle n’était pas d’ordinaire. Bon sang, c’était la reine du bal de promo, elle jouait dans la cour des grands depuis toujours, difficilement impressionnée et maîtresse de ses émotions. Depuis quand s’était-elle laissée ébranlée de la sorte ? Non, il était temps pour Seraphine de faire tomber le masque, et tant pis si ça le faisait fuir : Je peux être une super infirmière si je veux. Ce qui ne répondais pas à la question. Elle demanda à Impulse de l’attendre et se dirigea vers  la réceptionniste, plongée dans son ordinateur et qui n’avait pas encore remarqué Impulse : Bonjour Karen, pourriez-vous faire monter des serviettes supplémentaires, une de ces petites brosses à dent de voyage et… des glaçons. Vous savez dans un de ces seau, avec une pince. Euh...Bien mademoiselle Magpie. Sur ces mots elle gagna l'ascenseur avec son nouvel ami blessé, les portes se refermèrent dans un bruit significatif et elle s’adossa au mur du fond. Le petit habitable n’aida pas Seraphine à faire le clair dans son esprit, bien au contraire. Et c’est presque soulagée qu’elle vit les portes se rouvrirent une fois au bon étage. Ils traversèrent le couloir moquetté et elle lui ouvrit la porte : Entre, je t’en prie. C’était un nouveau record de vitesse pour Seraphine, qui passait toujours une heure ou deux avec un homme avant de le ramener à l’hôtel mais elle chassa ses pensées déplacées et referma derrière eux. En attendant le matos tu peux… prendre une douche si tu en as envie. Elle lui ouvrit la salle de bain, surtout pour vérifier si aucun sous vêtement ne traînait et recula d’un pas. Je laisserais les serviettes devant la porte, ils ne devraient pas tarder, meubla-t-elle soudainement un peu mal à l’aise, ignorant pourquoi. Seraphine enleva son perfecto pour le poser sur une chaise. La chambre d’hôtel était simple mais luxueuse avec son lit spacieux et sa grande vitre qui offrait une vue imprenable sur Central City. La valise de la jeune femme traînait encore au milieu de la pièce alors elle la poussa du pied dans un coin. L’eau chaude va ramollir la peau, ce sera plus facile d’enlever la balle, se justifia-t-elle en le poussant dans la salle de bain. Puis, elle enleva ses gants pour en changer, attrapant le tissu de l’index avec les dents pour quitter l’accessoire. Au même moment, on frappa à la porte : Room Service !

code by lizzou × gifs by tumblr

Comme imaginé, la question que tu venais de lui poser était un peu trop directe et sans finesse. Tu voyais bien la gêne sur son visage. Tu t'en voulais un peu de pas savoir su t'y prendre autrement. Est-ce que ça la pousserait à être plus distante vis-à-vis de toi. Apparemment non, car elle avait étonnement pu te répondre. On a donc plus de ressemblances que de différences à ce que je vois. Cette petite révélation te faisait sourire. Elle devait te faire un minimum confiance pour te déclarer ça comme ça. J'aurais jamais pensé qu'on puisse avoir tous les deux des pouvoirs, c'est cool, dis-tu en souriant un peu plus. Quelque part, ça te rassurait d'être aux côtés de quelqu'un qui avait quelques points communs avec toi, quelqu'un qui pouvait te comprendre. Si elle a pas enlevée ces gants en ma présence, est-ce que ça veut dire qu'elle n'essaie pas de me séduire ? Bien sûr que non elle pas de te séduire, Bart, pour qui te prends-tu ? Tu ne l'imaginais pas être le genre de femme à coucher avec le premier venu. Si j'avais le même pouvoir que toi, je l'utiliserais sûrement à mon avantage, dis-tu, en poussant un rire forcé. Cette phrase n'était autre que le fruit la grande immaturité qui te caractérisait depuis ton enfance. Physiquement, t'avais peut-être pris quelques centimètres, mais mentalement, c'était une toute autre histoire. Une super infirmière si elle veut ? Ces mots t'ébranlaient un peu. Voulait-elle dire qu'elle pourrait-elle avec toi. Ou était-ce qu'une simple tentative pour faire peur au jeune adulte que tu es ? Tu n'essayas de pas trop penser et affichas un sourire, continuant votre chemin.

L'hôtel que Seraphine avait choisi était véritablement somptueux. Pas autant que la Tour, mais c'était quand même un délice pour les yeux. En entrant à l'intérieur, tu remarquas que c'était le genre d'endroit dans lequel tu ne rentrerais pas. Ça collerait plus à un homme comme Bruce Wayne. Tu inspectais chaque objet et personne qui se trouvait dans le hall. Tu vis toutes sortes de visages, mais tous respiraient le luxe et l'assurance. Deux choses que tu rêvais de posséder. Tu te mis en retrait alors Seraphine partit parler à la réceptionniste. Et tu en profitas pendait qu'elle avait le dos tourné pour la reluquer, ce que t'avais pas vraiment fait depuis le début de votre rencontre. C'est là que tu pris la peine de remarquer sa petite taille comparée à la tienne. En même temps,  des gens aussi grand que toi, t'en croisais pas si souvent. Elle était assez jolie d'ailleurs. C'était peut-être sa beauté envoûtante qui te poussait à agir si bizarrement ? Tu ne pus répondre à cette question avant qu'elle revienne vers toi pour que vous preniez l’ascenseur ensemble. Il eut un étrange moment de silence que tu ne pouvais expliquer. Aucun de vous deux n'eut le courage nécessaire de briser le silence. Au moment où tu voulus ouvrir la bouche, tu vis les portes s'ouvrir. Dieu merci, t'étais sauvé. Tu suivis les commandements de ta guide en entrant à l'intérieur, analysant la pièce comme à ton habitude. Splendide, comme le reste de l'hôtel. Tu crois qu'il nous apporterons le petit déjeuner aussi ?, dis-tu un sourire sur le visage, retirant tes Converses, avec une certaine lenteur qui ne te correspondait pas. Ok ça me va, je crois que vais pouvoir me- Avant que tu puisses finir ta phrase, tu fus poussé dans la salle de bain au plus vite. Tu fermas derrière toi en rigolant légèrement. Est-ce qu'elle en avait déjà marre de toi ? Ce serait dommage, parce que tu ne faisais que commencer. Tu retiras ton jean sans problèmes, mais lorsque tu levas pour tenter de retirer ton t-shirt, tu sentis une douleur vive dans ton épaule gauche. Satanée balle de colt. En plus de ça, tu retombas par terre sur les fesses. C'était vraiment pas ta journée aujourd'hui. Allez ressaisis-toi, Bart. Tu entendais le service de chambre arriver. Seraphine allait être occupée, tu pourras pas lui demander de l'aide pour retirer ton propre shirt, ce serait un peu louche. Tu pus finalement retirer tous tes vêtements et profiter de l'eau chaude de la douche. Ça te faisait le plus grand bien. Tu y restas un assez long moment. Ça en devenait presque inquiétant. Tu en ressortis le corps fumant comme un homard qu'on venait de sortir de l'eau bouillante. Tu nettoyas toute l'eau sur ton corps et enroulas la serviette autour de ta taille avant de sortir. Tu te dirigeas vers le lit pour y sauter dessus, complètement exténué. Tu tournas ton regard vers celui de Seraphine. Dr Magpie, je laisse à présent mon corps à votre entière disposition. Une phrase remplie de sous-entendus, comme à ton habitude. Tu te surpris à approcher ses doigts des siens, mais tu t'arrêtas en plein élan, sans trop savoir pourquoi.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ La jeune femme ne considérait pas son pouvoir et celui d’impulse comme étant du même niveau. Lire des objets était utile dans la pratique mais peu propice au combat où à sauver la vie d’autrui. Cependant, elle était heureuse que son sauveur la considère comme son égale. Il l’utiliserais à son avantage ? Un pouvoir de séduction ? Seraphine se tritura les cheveux, gênée d’avoir menti. Tu n’en as pas besoin, pensa-t-elle avec un petit sourire. Tu crois qu'il nous apporterons le petit déjeuner aussi ? Ce jeune homme était bien entreprenant, et en plus il la poussait dans ses retranchements. Elle qui tentait par dessus tout de ne pas faire sortir “la bête” avait déglutit sans répondre et avait juste paniqué et poussé Impulse dans la salle de bain. Puis, elle s’était calée dos à la porte avec un soupir, comme si elle ne savait plus quoi faire de lui en fin de compte. Les mecs de fin de soirée, les oiseaux de nuit, elle se fichait bien de leur faire mauvaise impression mais c’était différent cette fois-ci. Ce super héros était quelqu’un avec une conduite exemplaire, alors attendait-il que les femmes se comportent de la sorte ? Ses divagations furent vite interrompues par le room service. Elle remercia la femme de chambre et tira le petit plateau pour déposer les serviettes et la brosse à dent devant la salle de bain, d’où s’échappait une odeur de savon et des volutes de buée. Seraphine se contint comme elle pu pour ne pas entrouvrir la porte et jeter un œil curieux à l’intérieur. La peur de perdre sa confiance n’en valait peut être pas la chandelle. Elle déposa son petit plateau sur la table de chevet et s’assit sur le lit pour inspecter la pince à glaçon : “Ça devrait faire l’affaire”. Ses yeux se perdirent dans la contemplation de la ville à travers la vitre, elle y vit son reflet pensif. Ses longs cheveux retombaient en cascade sur sa poitrine et ses longs cils battirent deux ou trois fois en voyant la porte s’ouvrir derrière elle. Seraphine regardait par dessus son épaule, Impulse avec une simple serviettes sur les hanches s’étendre sur le lit. Elle rebondit un peu sous l’impact avec le matelas mais n’y prêta pas attention. Il n’était pas beau cet homme, il était canon. Et là, avec ses bras croisés derrière la tête, son petit sourire taquin et ses yeux doux, elle en aurait bien fait son dîner. Non, Seraphine, concentre-toi il est blessé, se rappela-t-elle : Dr Magpie, je laisse à présent mon corps à votre entière disposition. Voyez-vous ça, répondit-elle du tac au tac, l’esprit embrouillé par la vapeur qui s’échappait encore du corps d’Impulse. La brune haussa un sourcil : il la tourmentait oui, beaucoup. Son self-control était mit à rude épreuve, alors elle agita la pince pour se donner une convenance. Mais, il approchait sa main de la sienne, gantée de cuir à présent pour éviter les tâches, et s’en fut finit. Seraphine n’arrivait plus à penser correctement : c’était lui qui lui faisait de l’œil non ? Elle se racla la gorge, tenta de tendre le bras pour commencer l’extraction de la balle mais ce n’était pas si pratique. Alors elle grimpa sur le lit, concentrée sur le trou dans son bras pour éviter de recommencer à avoir des pensées interdites. Seraphine hésita, mais comme elle avait déjà beaucoup trop hésité ce jour-là, elle passa la jambe par dessus le torse du héros pour s’asseoir. Elle l’ignora comme elle put et saisit son épaule aussi délicatement qu’elle le pu d’une main, la pince dans l’autre : Je vais faire de mon mieux, murmura-t-elle avant de commencer sa petite opération. Ah ça elle ne s’était jamais prit de balle mais ça ne devait pas être agréable. L’antiquaire fit de son mieux pour se concentrer exclusivement sur le petit bout de métal qu’elle pouvait voir poindre au fond de la plaie, mais cette odeur masculine, musquée lui chatouillait les narines. Seraphine se mordit la lèvre, comme si ce petit geste pouvait calmer son pouls de plus en plus rapide. Il faut dire que cette position n’aidait pas, et, comme un fait exprès, son regard rencontra celui d’Impulse. Drôle d’alias, mais ça collait avec cette malice qu’il avait au fond des yeux. Les siens criaient la frustration et comme si elle l’avait pré-senti, elle les baissa pour les faire rencontrer son torse ruisselant encore de flotte. Si quelqu’un entrait maintenant, elle aurait bien du mal à trouver une justification. Elle, les genoux de chaque côté du super dans sa robe beige, lui sous elle grimaçant. Mais il ne fallait pas. Seraphine qui haïssait le concept même de barrières venait d’en ériger des dizaines, comme s’il avait collé un énorme “STOP” sur ce visage de séducteur, sur ces yeux bruns pétillants et ce sourire à tomber. “Tu ne dois pas, c’est un super.” lançait-elle. “Et ALORS ?” répliquait-elle aussitôt. Elle se vengea presque sur lui et tira un grand coup avec la pince : Oh pardon ! Je l’avais presque ! pesta Seraphine en essuyant son front d’un revers de manche, transpirant comme épuisée par cette bataille interne mais aussi du gainage qu’elle s’efforçait de tenir pour ne pas s’asseoir du son sauveur du jour. Soudain, une idée lui vint à l'esprit : faisait-il ça avec toutes les femmes qu'il secourait ?

code by lizzou × gifs by tumblr

Avais-tu confiance en Seraphine ? Oui, ça ne faisait aucun sens sinon de l'avoir suivit, seul, jusqu'à sa chambre d'hôtel. Avais-tu pleinement confiance en ses talents d'infirmière ? Ça par contre, c'était encore discutable. Mais c'est pas sorcier retirer des débris d'une balle non ? En tant qu'étudiant en médecine, tu savais quelle méthode il fallait suivre, mais tu l'avais jamais mis en pratique. Et à présent tu regrettais un peu. T'aurais pu faire ça toi-même et le tour serait réglé. Mais bon, tu n'allais pas trop te plaindre, car au moins t'avais l'opportunité qu'une infirmière sexy fasse tout le boulot à ta place. Depuis le début tu essayais de ne pas te faire d'idées, de ne pas croiser son regard, mais tout ça devenait de moins en moins aisé, surtout dans la position dans laquelle elle venait de se mettre. Tu crus presque qu'elle s'apprêtait à te chevaucher avant de te rappeler la situation dans laquelle tu étais. T'étais pas dans le contexte le plus...romantique. Tant que je meurs pas, je te serai éternellement reconnaissant, tu le sais ? Et t'étais totalement sincère. Tu n'avais aucune attente en particulier. Tu voulais juste que ta douleur se calme, au moins un minimum. Tu pris une grande inspiration en voyant les pinces s'approchaient dangereusement de toi. Tu n'avais aucune intention de chialer comme une petite fillette devant ton infirmière, donc tu juras de contenir toutes tes émotions négatives. Tu voulais quand même qu'elle se rappelle de toi comme Impulse le pleurnichard, non ? Alors que tu tentais de gigoter le moins possible, tu te surpris à croiser ses pupilles, qui, elles, ne tenaient apparemment pas en place. Est-ce une de ses techniques d'infirmière ? Évidemment que non, pensais-tu intérieurement. Elle prenait un malin plaisir à reluquer et tu la comprenais dans un sens. T'es jeune, sans aucun défaut physique apparent et tu prends assez soin de toi. Qui ne tomberait pas sous le charme d'une gueule d'ange comme toi ? Remarquait-elle aussi que tu la regardais aussi avec une certaine intensité.

Son coup de pince manqué te fit revenir assez rapidement à la réalité. Ahh mais putain de merde !!, criais-tu gigotant sous elle. La douleur, qui avait réussit à s'estomper graduellement depuis quelques minutes, se fit à nouveau vive. T'avais même l'impression que c'était plus atroce qu'avant. Sous le coup, tu te redressas pour te retrouver face à elle. Vos visages n'étaient plus qu'à quelques centimètres de distance. La tentation se ferait plus grande. C'était pas vraiment ce que j'appelle une approche en douceur ça, dis-tu en rigolant, pour la rassurer sur ton état. Tu ne lui en voulais pas. Elle faisait de son mieux et tant pis si elle était pas parfaite. Et si j'essayais moi-même ? Ça marcherait peut-être mieux ? Comme à ton habitude, tu n'attendais pas son avis et lui pris la pince. Tu voyais le balle dépasser. Tu pris quelques bouffées d'air avant de tirer un coup sec avec la pince. Bonne nouvelle, ça avait marché. Mauvaise nouvelle, tu te sentis presque t'évanouir. Qu'est-ce qui t'as pris aussi ? Cela eut comme effet que tu perdes l'équilibre un moment, basculant vers l'avant et t'effondrant à moitié sur Seraphine. Décidément, vous étiez fait l'un pour l'autre. Alors que tu te trouvais encore au-dessus d'elle, tu esquissas un sourire gêné avant de lentement te retirer du lit. Il était impossible qu'il passe quoi que ce soit entre vous, non ? Tu nettoyas ton torse, ruisselant encore d'eau. Était-ce seulement de l'eau, ou est-ce que ta sueur était comprise dans le mélange. Tu jetas un rapide coup d'oeil à ton épaule. La blessure ne saignait pas. C'est à ce moment-ci que le pouvoir d'auto-guérison décide de faire effet ? C'était pas trop tôt. Tu t'adressas à nouveau à Seraphine, évitant cette fois-ci son regard si enchanteur. J'ai pas été totalement honnête avec toi. En même temps, pourquoi l'aurais-tu été. Mon vrai nom, c'est Bart. Tu inspiras un grand coup. Allen. Tu ne pensais pas que la révélation de ton nom de famille lui fasse grand effet, à moins qu'elle connaisse la vraie identité de ton grand-père. Ce qui était pratiquement impossible selon toi. Tu te laissas à nouveau tomber sur le lit. Tes cheveux mouillés tachaient les draps, mais t'en avais rien à faire. Tu crois que tu pourrais me passer mes vêtements...? Je crois que je les ai laissé dans la salle de bain, dis-tu d'un ton presque détaché à Séraphine, dont tu ne voulais toujours pas croiser le regard. Parce que la prochaine fois que ses pupilles rencontreront les siennes, tu ne sais pas si tu seras apte à contrôler ton excitation.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Sa reconnaissance ? Était-ce là tout ce qu’elle voulait ? Ou plutôt, préférait-elle s’acquitter de sa dette ? Ahh mais putain de merde !! Oh ça va hein, tu n’avais qu’à moins boug-... Sur le coup, Impulse s’était redressé pour se retrouver nez à nez avec elle. Ils s’étaient toisés, et Seraphine avait senti ce souffle lui caresser le visage, la narguer avec facilité alors qu’elle faisait de son mieux pour garder cet air imperturbable. Ni une ni deux il prit la pince après lui avoir souligné qu’elle n’avait pas été des plus délicates : J’avais dit que c’était si je voulais, rétorqua-t-elle la mine innocente. Il essaya de s’en sortir seul, malgré leur position de couple, malgré cette situation déroutante il ne semblait pas gêné. Soit il avait un excellent contrôle de lui même soit… “Attends… est-ce qu’il ne me trouve pas attirante ?” douta-t-elle, un coup dans l’ego en plus. Seraphine croisa les bras sur sa poitrine, un tantinet vexée qu’il s’en sorte mieux tout seul. L’extraction s’effectua d’un coup sec, elle vit sa mâchoire se resserrer de cette façon super masculine et une veine traça son sillon le long de son bras. Si lui avait mal, elle, était tiraillée par le doute, triste de remettre en question ses charmes qui ne faiblissaient jamais. Mais Seraphine n’eut pas le temps de plus gamberger, il s’étala sur elle. Cette fois, plus de possibilité d’ignorer ce qu’il y avait entre eux. Ni leurs hanches collées d’ailleurs. “Tu le fais vraiment exprès !” s’agaça-t-elle mentalement sans s’inquiéter pour lui. “Et non ce petit sourire n’y changera rien !” lui criait-elle en pensées alors qu’il s’éloignait pour son plus grand désarroi. La blessure se réparait d’elle-même avec une facilité déconcertante, maintenant que la balle avec quitté la plaie la reconstruction de la peau s’effectuait sans problème. Elle avait déjà vu ce genre de phénomène mais en restait tout de même fascinée. J'ai pas été totalement honnête avec toi, commença-t-il en baissant les yeux. Mon vrai nom, c’est Bart… une grande inspiration coupa sa lancée : Allen. Seraphine pencha la tête sur le côté, comme le font les chiots qui ne retiennent pas encore leur prénom. “Attends…comme le flic ? Enfin comme...The Flash ?” ça ne lui parut pas si bizarre, elle connecta les wagons en pensant que les membres d’une même famille devait avoir les mêmes pouvoirs… mais quelle était la probabilité de rencontrer deux supers héros qui appartenaient à la famille en deux jours ? Pourquoi connaissait-elle leurs deux identités secrètes ? Oh ça faisait tellement de responsabilité l’air de rien. Si elle avait triché pour le premier, le deuxième lui révélait son nom et prénom sans broncher, comme ça ? Seraphine resta bouchée bée, puis elle tâcha de sourire : Eh ben ! Et tu me le dis ? Pourquoi ça ? Elle décida de lui mentir, encore. Juste pour prolonger cet instant, juste pour ne pas l’effrayer, juste pour pas qu’il s’en aille. Et pourquoi avait-il arrêté de la regarder dans les yeux ? Quand il demanda à avoir ses vêtements, elle l’ignora. Lui s’était allongé de nouveau tandis qu’elle, qui n’avait pas quitté le lit s’approcha à quatre pattes, seulement la tête au dessus de lui : Non ! Pourquoi tu me confies un secret comme celui là ! Tu ne devrais pas ! s’énerva-t-elle. Je pensais que tu avais plus de jugeote ! Et si j’avais été une méchante ? Tu pourrais mettre en danger tes proches ! Consciente d’y avoir été fort, elle s’assit le regard plongé dans la contemplation de la ville où les lumières avaient commencées à s’allumer les unes après les autres : Je suis touchée, mais il faut vraiment éviter de donner ton identité comme ça à toutes les filles, elle se posa la main sur le front, une boule de culpabilité grandissait dans son ventre. Lui était profondément honnête et elle lui mentait. Elle soupira, une mèche de cheveux retomba devant ses yeux noisettes et elle se leva d’un pas décidé. Une fois dans la salle de bain elle attrapa le jean, le t-shirt et… le caleçon d’Impulse, enfin de Bart avant de revenir dans la chambre et lui jeter le tout au visage. Elle croisa les bras, mécontente contre lui, contre elle-même. Elle se détourna pour lui faire dos : Si tu es guéri, j’imagine que tu veux rentrer chez toi. Je t’en prie. Ses paroles étaient fermes, son esprit voulait qu'il s'en aille, son corps voulait qu'il reste, son cœur était partagé. Pourquoi fichait-elle tout en l’air ? Était-ce volontaire ? Seraphine avait perçu toutes ces différences dans le rapport qu’elle entretenait avec les hommes et le contact qu’elle avait eu avec lui. Si elle le fichait maintenant dehors, elle s’épargnerait les dommages causés par l’attachement. Mais le mal était fait : il y avait plus que du désir dans tout ça, et elle le savait. Le lendemain son avion devait partir pour Gotham et si ça se trouvait ils ne se reverraient plus.

code by lizzou × gifs by tumblr

Tu ne savais pas ce qui t'avais pris de révéler ton identité que tu gardais en temps normal secrète à Seraphine. Même tes plus proches potes d'université ne savaient pas que tu étais un super-héros à tes heures perdues, alors pourquoi te confiais-tu de cette façon à la nouvelle venue ? À bien y penser, tu ne savais même pas si ce qu'elle t'avait raconté sur elle et ses pouvoirs étaient vrai ou si ce n'était qu'une totale mascarade. Ce serait pas étonnant si c'était le cas. Je.., je sais pas trop ce qui m'a pris, je me suis dis que comme t'as été honnête avec moi, ce serait injuste que je le sois pas avec toi ? Aussitôt après avoir fini ta phrase, tu sentais qu'elle s'approchait de toi. Sa tête quelques centimètres au-dessus de la tienne. C'était un jeu dangereux. Ses cheveux te chatouillaient doucement le visage. Et le pire c'était que tu trouvais ça plutôt...agréable ?! Ce que tu trouvais moins agréable, par contre, c'est le fait qu'elle commence à te gronder. Presque comme un enfant qui venait de faire une bêtise. Tu fronças les sourcils. Qu'est-ce qu'il lui prenait tout à coup. Il y a quelques minutes, on aurait pu croire qu'il y avait une chimie entre vous. Et à présent, tout ça était parti en fumée. Tu avalas difficilement ta salive. Elle avait autant tort que raison. Elle ne connaissait pas tout sur toi. Tu devais peut-être lui en révéler un peu plus. J'ai pas vraiment de proches à qui ça pourrait faire du tort que je révèle mon identité. Le seul Allen que tu connaissais était un des super-héros les plus rapides et puissants au monde, donc tu ne te faisais pas réellement de soucis pour lui. Et pour Wally, c'est à peu près la même chose. Il y avait bien Iris qui restait une simple humaine, mais pour l'instant elle n'avait aucune idée de qui tu étais ni que tu serais son petit-fils. Et tu ne comptais rien lui révéler avant très longtemps, afin de pas ruiner ses chances avec papy Barry. Et puis si ton pouvoir est de charmer les hommes, tu serais pas dure à battre si t'étais une méchante. C'est après que les mots soient sortis de ta bouche que tu réalisas que ça pouvait sonner comme une insulte à son égard. Tu te repris du mieux que tu pouvais. Enfin, je veux pas dire que t'es faible, mais juste... que tu serais de mon niveau ? Un autre mensonge. Elle serait bien inférieure à toi niveau combat. Tu ne voulais juste pas la blesser. Parce que tu la sens fragile ? Tu soupiras longuement, en espérant ne pas finir par la vexer.

C'est gentil de t'inquiéter pour moi Sera, mais c'est pas nécessaire, dis-tu en esquissant un sourire. T'avais beau était vif d'esprit et casse-cou par moments, tu savais bien que ce n'était pas la meilleur des idées de révéler ton identité à toutes les filles que tu fréquentais. De toute façon tu n'avais pas besoin de ça pour les charmer. Alors que tu fis un mouvement pour te redresser, tu reçus ton linge qui était en fin de vie directement sur le visage. Mais qu'est-ce qui lui prenais à la fin ?! Tu commençais vraiment à avoir l'impression qu'elle voulait se débarrasser de toi le plus vite possible. Mais pour quelle raison ? Tu devais avoir fait quelque chose de mal, sinon ça n'aurait aucun sens. Tu enfilas uniquement ton jean et partis ranger ta serviette dans la salle de bain. Puis, tu allas faire face à Seraphine, qui avait décidé de te fuir aussi en se mettant dos à toi. Tu pris ses mains gantées dans les tiennes, totalement nues. Pourquoi je te sens frustrée ? Tu pourrais me dire ce que j'ai fait de mal au moins ? Tu t'attendais à une réponse négative. Je compte pas partir tout de suite, enfin pas comme ça. Tu m'as aidé, il y a pas quelque chose que tu voudrais de moi en retour ? Si le fait que tu partes était ton dernier souhait, tu le ferais. Mais t'en serais attristé. Puis t'avais assez faim, tu comptais pas partir le ventre vide

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Injuste, Seraphine était injuste. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il comprenne, mais s’il avait pu le faire tout aurait été si simple. Quand il répondit, elle eut honte, honte d’avoir menti même sous le ton de la plaisanterie. Oui, finalement c’était elle qui l’avait bien cherché. Voilà ce qui arrive quand on ne dit qu’à moitié la vérité, elle aurait dû se faire passer pour la femme riche et fragile qu’elle incarnait bien sagement jusque là, et ne pas chercher à en dévoiler un peu sur elle-même. J'ai pas vraiment de proches à qui ça pourrait faire du tort que je révèle mon identité. Ça avait l’air si triste, dit comme ça qu’elle ne put s’empêcher de compatir, elle qui n’avait personne. Elle qui n’avait compté que pour un être, aujourd’hui hors service. Puis, il rétorqua qu’elle devait être plus qu’inoffensive avec un pouvoir comme le sien et là, Seraphine se frappa le front. Il essayait de se rattraper tant bien que mal mais elle se fichait d’être vexée : Mais c’était une blague d’accord ! Ne parlons plus de ça, je ne charme personne ! Elle se racla la gorge, la moue boudeuse et les bras toujours croisés, comme une enfant. Enfin si plein de monde mais pas à cause d’une capacité sur-humaine, grommela-t-elle. Et tu vois, les méchants n’ont pas besoin de pouvoirs pour faire le mal… Ne sois pas si… Elle leva les yeux vers lui avant de se détourner. Si quoi ? Si séduisant ? Si imperturbable ? Ou bien si naïf ? Seraphine le laissa s’habiller en silence et ce n’est que lorsque ce torse vint de nouveau se planter devant elle qu’elle soupira. Pas d’agacement non, mais de frustration et justement il appuya sur ce point. Comme s’il lisait en elle comme dans un livre ouvert, comme si l’espace d’un instant elle avait perdu toutes ses facultés d’actrice rusée qui l’accompagnaient au quotidien. Elle ne répondit pas pour lui donner d’explications. Injuste oui. Il avait ses mains dans les siennes et tout ce qu’elle pouvait sentir, c’est qu’elle étaient chaudes, tout ce qu’elle pouvait voir c’est qu’elles étaient soignées et grandes, des mains fortes, des mains… Non, concentres-toi. Il faut pas qu’il reste là sinon… Je compte pas partir tout de suite, enfin pas comme ça. Tu m'as aidé, il y a pas quelque chose que tu voudrais de moi en retour ? Je démissionne, pensa Séraphine qui rendait les armes en abandonnant sa promesse de garder les yeux à terre. Le voilà encore, ce regard. Impulse lui avait sauvé la vie, Bart l’avait privé d’une soirée ennuyeuse et elle avait encore le droit à un vœu ? Seraphine caressa ses épaules des yeux, remonta dans son cou pour se poser sur ses lèvres. Comme happée, elle oublia le reste, s’avança plus encore et se mit sur la pointe des pieds, s’appuyant sur ce torse offert. Mince, sans ses talons il lui paraissait encore plus immense : Quelque chose que je voudrais de toi…? murmura-t-elle sans plus rien maîtriser. Elle s’approcha encore, prête à voler un baiser à cet homme qui l’avait, après tout bien cherché. Soudain, leur deux ventres se mirent à manifester leur mécontentement : Ah… articula Seraphine en revenant dans le présent. Elle recula sous le gémissement plaintif de son âme tourmentée : J’imagine que tu as faim, vu tout ce que tu as… recraché, s’amusa-t-elle. Elle se dirigea vers le téléphone de la chambre, lâchant les mains de Bart :Manges avec moi, et disons qu’on avisera. Pour la suite. D'accord mais laquelle ? La jeune antiquaire tenait le combiné sur sa poitrine, prête à composer le numéro quand il aurait choisit ce qu’il voulait manger. Elle réalisa qu’elle ne faisait pas les choses dans le bon sens et commença simplement en lâchant le téléphone : Excuses moi. J’ai menti au sujet de mon pouvoir car c’est quelque chose dont je n’aime pas parler aux gens que j’apprécie. Avoir une super-vitesse c’est un don enviable, mais pas le mien. J’espère que tu comprends et que tu ne m’en veux pas, je ne pensais pas que tu serais si...honnête. Elle se passa la main dans les cheveux, visiblement gênée et embarrassée puis elle la déposa sur sa hanche : Pour me faire pardonner je t’invites, prends ce que tu as envie. Et… fais de moi ce que tu voudras.

code by lizzou × gifs by tumblr

Une blague. Un simple blague. Et pourtant tu avais été prévenu par ton subconscient. Qu'est-ce qui l'aurait poussé à te dire la vérité au premier abord. Et te voilà à présent nu comme un ver devant elle, après lui avoir révélé ton identité secrète. Elle a jamais été honnête en vérité. Ton visage devint progressivement dénué de toutes formes d'émotions. Tu n'étais pas fâché contre elle. Tu étais juste déçu envers toi-même, déçu de ton comportement bien trop vif. Ta rapidité d'esprit pouvait être un désavantage par moments. Lorsqu'elle affirma qu'elle n'avait pas besoin de pouvoir afin de charmer les hommes, tu hochas la tête de haut en bas, comme pour affirmer que t'avais été témoin de sa capacité. Elle avait bien réussi avec toi. Pourrais-ton conclure que c'est un talent naturel alors ?. Tu soufflas, fatigué de son petit jeu. Tu te levas et vint prendre ses mains, décidé à avoir des réponses à tes questions. Mais elle avait l'air d'en avoir décidé autrement. Ton regard plongé dans le sien, tu avais tout de même encore l'impression qu'elle était pas vraiment là, avec toi, qu'elle tentait de te fuir. Tu soupirais, désespéré. Tu te mis à diminuer l'empoigne sur ses mains. Tu étais prêt détourner le regard, jusqu'à ce que tu la voies te dévorer du regard. Tu la vis se soulever sur ses pieds pour combler la distance qui vous séparer tous les deux. C'est fini, elle va flancher, elle va flancher c'est sûr...., c'est ce que tu te disais intérieurement, tout en laissant tes mains quitter les siennes aller se poser délicatement sur chacune de ses hanches. Tu sentais que son cœur se mettait à palpiter nerveusement, tout comme le tien qui ne semblait pas prêt de se calmer. Vous vous désiriez mutuellement depuis le tout début, mais vous vous l'étiez refusé jusque là. Tes lèvres frôlèrent les siennes. Tu faillis te risquer à y goûter, mais vos deux estomacs avaient d'avis différents.

Tu maudissais intérieurement ton corps pourrait avoir ce genre de réflexes au pires moments possibles. Tu souris à sa remarque et essaya de faire comme si de rien n'était. Ouais disons que ce que j'avais mangé auparavant était directement ressorti. Mais à présent, t'étais même pas sûr de pouvoir manger quoi que ce soit après ce petit incident. T'avais l'estomac noué. Est-ce que tu l'avais rendu mal à l'aise ? Ce serait avec plaisir que je mangerais avec toi, c'est toujours mieux que de manger seul. En sa compagnie, t'aurais au moins l'impression de ne pas sombrer dans la folie. Tes amis de la Tour te manquaient. Connor, Wally et Tim aussi. Tu commençais à remarquer que sans eux t'étais un peu perdu. Je suis un mec assez simple. Un hamburger avec des frites m'irait très bien. Mais tu peux aussi commander ce que tu veux, je mange à peu près tout, dis-tu en regardant le plafond, d'un ton un peu détaché. Tout ce que je veux c'est passer encore plus de temps avec toi, pensais-tu. Elle t'intriguait et tu voulais à tout pris en savoir plus sur elle. T'espérais qu'elle ne te pousse pas à fuir plus longtemps. Elle avait menti pour se protéger elle-même et ce serait bête de lui en vouloir. Tu avalas difficilement ta salive. Tu te sentais terriblement coupable. Oh mais t'as pas à t'excuser, c'est moi qui devrait te présenter des excuses. Tu tiras le bras pour attraper ton t-shirt et l'enfiler. T'as surement de très bonnes raisons de rien dire. On pourrait s'en reparler...une autre fois. Ça, c'est si autre fois il y a. Elle devait pas habiter la ville si elle se trouvait dans un hôtel. Après, vous pourriez toujours parler à distance. Enfin ça c'est si elle décide de te filer son numéro. Et c'était loin d'être gagné. Elle est compliquée cette femme, pensais-tu. Ce qu'elle te dit par la suite te laissa ébahi. Tu n'arrivais plus à bouger pendant un moment. Faire d'elle...ce que je veux ? Quoi, parce que c'est une poupée c'est ça ? Euhh... Elle t'avais laissé sans mot. Il y avait pas plus explicite comme proposition. Elle voulait te laisser au contrôle. C'était pas une mauvaise chose en soit. Je sais pas si ça me plait de t'utiliser pour assouvir mes pulsions égoïstes... Non, tu n'étais pas ce genre de mecs qui était maniaque du contrôle. Au contraire, tu le rejetais. Mais bon, si tu le proposes... Tu voulais bien tenter l'expérience. Tu te levas d'un coup et avança d'un pas vers celle qui sait user de son charme pour faire tomber les hommes. Tu lui enlevas le combiné des mains, encadras son visage avec les paumes de tes mains et pressas avec envie tes lèvres sur les siennes. Mais quelques secondes seulement après que tes lèvres rencontrèrent les siennes dans un baiser électrique, tu te retiras. Tu partis comme si tu venais de lui voler un trésor précieux. Je crois que tu peux les appeler maintenant, dis-tu en souriant, fier de ton coup. Tu revins à la position initiale que tu occupais sur le lit et fixa à nouveau le plafond.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Seraphine était heureuse qu’il accepte sa proposition, la nourriture avait meilleur goût lorsqu’elle était partagée. Plus qu’elle, s’était désormais lui qui semblait s’en vouloir et en fin de compte ils culpabilisaient tous les deux, attristés de la tournure qu’avait pris les choses. Il présenta ses excuses en s’habillant ce que la jeune femme regretta, autant pour son air un peu perdu que pour le t-shirt. Puis, il inclua une prochaine fois qui redonna de l’espoir à Seraphine, la laissant s’imaginer toutes sortes de scénarios dans lesquels il aurait eut sa place. La brunette acquiesça, heureuse de savoir qu’il ne la voyait pas comme une rencontre passagère. Mais ce qu’il avait déclaré sur son identité secrète la laissait penser qu’elle n’était pas comme les autres à ses yeux. Pourquoi ? A cause de cette tension sourde qui les électrisaient ? Seraphine avait fait de son mieux pour le repousser dans ses retranchements, lui qui avait l’air si stable et inatteignable. Qu’est-ce que tu dis de ça ? pensa elle après avoir lâché sa bombe explosive de sous-entendu lascif. S’il ne cédait pas, elle en serait frustrée, vexée, elle pour qui la séduction était une discipline rodée de laquelle elle n’avait plus rien à apprendre, dont elle connaissait les pouvoirs, les tenants et les aboutissants, les risques et les manivelles. Sauf que pour cette fois, elle s’était laissée prendre à son propre jeu. S’il était beau, elle était à n’en pas douter sur le podium elle aussi. Ce n’était pas le genre de femme à renier sa beauté, et les soins qu’elle apportait à ses tenues, son maquillage et son corps avaient entretenus sa grâce naturelle. Si Terre-4 l’avait privée de toutes ces choses qu’elle affectionnait, l’avait forcé à se travestir, voler des vêtements sur les corps encore chauds des morts, elle en était ressortie plus forte et plus belle encore. Là, bien plantée sur ses pieds, elle l’écoutait hésiter, cet homme qu’elle désirait plus ardemment chaque minute. Séraphine haussa un sourcil, le corps emprisonné dans sa robe bandeau, ses boucles d’oreilles tintant à chacun de ses micros-mouvement de la tête. Pourquoi serait-ce des pulsions égoïste puisqu’elle commençait à désespérer qu’il y cède. La main toujours sur la hanche elle commença à croire qu’elle avait peut être rêvé cette attraction qu’elle avait perçu dans ses yeux.   Mais bon, si tu le proposes… Un sourire victorieux se dessina gentiment sur les lèvres pleines de Seraphine, mais il commença à décroitre quand il s’approcha pour redevenir sérieux. Il lui fit lâcher le téléphone et ses mains trouvèrent ses joues, elle agrippa son t-shirt. Le baiser était plein de passion, irrésistible et elle le lui rendit avec la même intensité mais il prit vite, trop vite fin. Bart s’éloigna emportant avec lui l’esprit vaporeux de Seraphine qui resta interdite devant cet homme qui la narguait ouvertement. Oui hum… elle se râcla la gorge avant de se baisser pour ramasser le téléphone, composa le court numéro de l'accueil pour commander en triturant le fil torsadé du combiné. Oui, elle était fière d’elle et ses petites cornes de démones trônaient sur son crâne, invisibles au yeux du monde mais bien présentes aux siens. Elle soupira avant de répondre à l’accueil, commanda un hamburger frites et une pomme rouge, frugal repas qui ferait l’affaire. Sans doute picorerait-elle quelques frites dans l’assiette de son ami, amant, sauveur, que sais-je. Elle remercia le personnel et raccrocha. Seraphine le rejoignit, s’assit en silence pour le regarder : Est-ce que tu cours jusqu’à Gotham, par hasard ? demanda-t-elle en remarquant la façon dont ses cheveux étaient savamment ébouriffés. La jeune femme s’allongea sur le flanc, le poignet sous la tête. Elle remonta sa bretelle de soutien-gorge qui se faisait la malle. Juste histoire qu'elle puisse le revoir entre deux de ses sauvetages. Elle remarqua le trou dans son t-shirt et passa le doigt à l’intérieur, comme pour se moquer. C’était la crise pour tout le monde alors. Comme à son habitude, elle était frustrée de ne pouvoir effleurer la peau de l’eau qu’avec ses gants, mais elle avait prit le pli depuis le temps. D’ailleurs ne crois pas que tu vas t’en sortir comme ça, je reprends toujours ce qu’on me vole, murmura-t-elle en s’étirant. Il faisait bon dans la chambre, le lit sentait la lessive et Bart le gel douche. S’il n’y avait pas ce désir qu’il la tiraillait de l’intérieur elle se serait bien endormie. Elle qui ne dormait jamais avec une conquête, ou rarement, elle qui ne les conviait jamais chez elle venait de faire entorse à bien de ses règles.

code by lizzou × gifs by tumblr

T'étais beaucoup trop habitué à douter. Pour tout et rien. Des fois avec raison. Mais bien souvent, ça te faisait passer à côté d'un tas d'opportunités. Et ensuite le regret arrivait. Bien souvent, tu répétais les mêmes erreurs, encore et encore. Tu voulais arrêter de douter ce soir. Tu voulais sortir d'ici sans un seul regret, et accomplir tout ce que tu voulais accomplir. Même si, avant de rencontrer les lèvres de Seraphine, tu ressentais une légère forme de stress, tu n'éprouvas pas de regret de l'avoir embrassé. C'était comme un rêve devenu réalité. Tu passas tes doigts sur chacune de tes lèvres. Le goût de ses lèvres étaient encore bien imprimées sur les tiennes. Douces et fraîches. Tu la voyais un peu tremblante, après que tu l'aies quitté précipitamment. C'est pour le mieux que tu avais fait ça. Pour cultiver son désir à ton égard. Assez pour qu'elle ne te laisse pas partir. Allais-tu réussir à garder le contrôle sur elle ou allait-elle encore inverser les rôles. Dans tous les cas, tu serais satisfais. Y avait-il une seule façon où elle pourrait te décevoir ? Si elle me fait du mal, pensais-tu. Mais tu ne la penssais pas capable d'un telle chose. Serait-elle capable de te surprendre. Surement, mais tu ne voulais pas penser à ça pour l'instant. Tes yeux étaient plutôt concentrés à imaginer les formes qui pouvaient se cacher en-dessous de cette robe, alors que Seraphine était occupée à passer la commande à la réception. Elle ne pouvait pas te voir, mais toi tu pouvais l'admirer dans toute sa splendeur. Elle eut finit son appel et tu arrêtas de la regarder, faisant comme si de rien n'était. Elle vint se coucher à tes côtés, et quelque chose te disait qu'elle ne souhaitait pas quitter ce lit avant bien longtemps. Sa question fit dresser les poils sur ta peau. Gotham ? Pourquoi diable te parlait-elle de ce lieu ? En temps normal, j'essaie de me tenir assez loin de cet endroit, mais ouais je peux m'y rendre, pourquoi ? T'y habites ? C'était peut-être une autre de ses bonnes blagues. Tu n'arrivas pas à croire ni imaginer  qu'une fille aussi douce pouvait habiter un lieu si gangrenée par la corruption et la criminalité. Mais tu essayais de ne pas trop te faire d'idées afin de ne pas finir déçu, par ta propre faute.

Elle essaie définitivement de me faire craquer, c'est pas possible autrement, pensais-tu alors que tu laissas insérer un de ses doigts à l'intérieur d'un de tes nombreux qui parsemaient ton t-shirt. Ça te faisait un peu tout drôle, mais c'était pas totalement désagréable. C'en était même presque amusant. Tu riais légèrement, gardant toujours ton regard fixé sur elle. Tu la trouvais vraiment mignonne. C'est son visage angélique qui avait réussi à te séduire. Tout y était si parfait. Si.... Toujours ? T'en es si sûre ? Tu voulais la mettre à l'épreuve. Lui montrer que cette fois-ci tu voulais bien contrôler le déroulement de la partie. Empli d'audace, tu vins lui retirer le gant qui couvrait sa main baladeuse. Elle t'en voudrait peut-être par après, mais sur l'instant tu n'en avais pas grand chose à faire. Tu repris là où tu t'étais arrêté la dernière fois. Tu vins chercher ses lèvres et tu les embrassa avec la même passion qui t'avait animé. Sauf que cette fois, tu n'avais nul part où t'enfuir. De tes mains, tu vins enlever la robe qui couvrait ses épaules pour les mettre à nues. À la vue de sa peau, tu souris bêtement. Alors que ton torse se pressait de plus en plus contre sa poitrine, ton élan fut interrompu. Par trois longs coups à la porte qui te firent sursauter.  Le service de chambre. T'étais pas ce timing qui pouvait pas être pire.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Oui, j’y habite, répondit-elle suspicieuse. D'accord Gotham était ce qu’elle était mais Central City n’avait pas l’air dénué de criminalité non plus. En deux jours elle avait pu en être témoin. Tu ne viendras donc pas me voir ? La main qu’elle avait laissé errer ça et là sur le torse d’Impulse se retrouva prise en otage. Il se rapprocha, plus près. Son petit rire l’avait piquée en plein coeur et cet air de défi qu’il avait dans les yeux manqua de l’achever. Elle n'en menait pas large et ça la gênait d’autant plus qu’elle n’avait pas l’habitude. Etait-ce là ce à quoi elle ressemblait à l’intérieur ou était-ce seulement la femme qu’elle était avec lui ? Elle qui clamait toujours que les hommes n’avaient pas de pouvoir sur elle se retrouvait devant le fait accomplit : A lui tout seul, Bart avait bousculé son existence. Le gant glissa, dévoilant la main de Seraphine, aux longs ongles vernis impeccablement, aux longs doigts fins, qui lui parut tout à coup bien petite à côté de celle de son super-héros. Elle protesta mais les mots moururent sur ses lèvres, prisent d'assaut par Bart. Non, ça n’avait rien de comparable cette sensation. Pourquoi n’avait-elle jamais rien ressenti de la sorte en vingt-six années d’existence ? C’était à se damner. Seraphine caressa sa joue avec délicatesse, l'effleura à peine de sa main nue, mais de toute façon l’émotion première qu’il lui renvoya en pleine figure c’était ce désir, ce plaisir, intense, fort, il la voulait et tant mieux pour lui, elle le voulait désormais deux fois plus. Leurs jambes entremêlées, ce regard qu’il lui lança en commençant à peine à la déshabiller la grisaient. Ce contact des corps rendait l’attente encore plus insupportable. Puis la porte lui arracha un soupir frustré. La jeune femme repoussa Bart sur le lit, lui volant un nouveau baiser avant de quitter ce endroit si confortable. Elle rajusta sa robe, arrangea ses cheveux en quatrième vitesse et ouvrit la porte pour récupérer le plateau en enfilant son gant volé : Merci à vous, sourit-elle encore un peu rougissante et le souffle rapide. La serveuse risqua un œil impoli à l’intérieur, et y trouva le jeune installé sur le lit visiblement à son goût puisqu’elle sourit bêtement. Seraphine fronça les sourcils, agacée, exclusive, elle ajouta : Vous dresserez aussi un petit déjeuner supplémentaire, bonne soirée fit-elle en fermant la porte. Elle se retourna vers son invité, la main sur la hanche, le plateau sur le plat de la main, jouant à la serveuse : Monsieur est servi ~ Elle déposa le plat sous cloche sur la table de chevet avant de regagner sa place sur le lit : Peut être qu’il faut d'abord que je t’ouvre l’appétit ? demanda-t-elle en glissant un baiser dans son cou. Elle l’enjamba comme plus tôt, s’assit sur lui : Je sais que c’est normalement le moment où la fille te repousse en bégayant, fait mine de ne pas être prête pour ne pas passer pour quelqu’un de trop entreprenant, s’amusa-t-elle en se débarrassant de sa robe. Je vais nous éviter cette partie ok ? Puis elle le ramena vers elle, se pencha pour mordre son oreille sans violence : ça c’était pour avoir enlevé mon gant sans ma permission, murmura-t-elle, fébrile. Elle attrapa ses mains pour les poser sur ses propres hanches, le regarda dans les yeux. Un de ces échange silencieux qui veut tout dire. Ses yeux brillaient presque autant que ses boucles d’oreilles, enfouient dans sa cascade de lourdes boucles brunes. Elle rayonnait, là, dans ses élégants dessous noirs, le pouls rapide, la peau rosée, perdue dans la contemplation de cet homme sur qui elle en savait tant mais qui restait un mystère. Il lui tardait d’en connaître plus, de connaître tout de lui en commençant par son corps. Seraphine posa la main sur son torse, la fit glisser lentement et finit par le débarrasser de ce haut encombrant. Puis, ils cessèrent d’être sages pour s’abandonner pleinement, laissant les esprits pour ne dialoguer qu’avec leurs corps embrasés. Commença cette danse, ponctuée de baisers langoureux et de caresses, cette danse que Seraphine aurait voulu vivre pendant encore mille ans. *** Assis par terre, dos au lit et face à la fenêtre, Seraphine et Bart regardaient la ville en mangeant. La jeune femme croquait dans sa pomme avec un sourire. Elle était enroulée dans le drap du lit qui lui servait de robe de fortune et contemplait les lumières de la ville : Ça te va bien, “Impulse”. C’est sexy, fit-elle en lui remettant les cheveux en place. Certainement qu’ils devaient être très doux, mais ce n’est pas ce soir là qu’elle le découvrirait. Ils se collaient à son front encore transpirant de leur précédent jeu : Je crois qu'il te faudra une nouvelle douche.

code by lizzou × gifs by tumblr

Hum ça dépend, tu voudras que je vienne te voir ? Il y a quelque chose dans cette ville qui t'avait toujours repoussé, donné la nausée. Même si au fond, elle n'était pas si différente des autres villes qui abritaient des super-héros et des justiciers. Peut-être que tu sentais que le sentiement de sécurité dans la ville de Batman était moins présent ? Assez possible. Traverser des milliers de kilomètres pour aller voir une fille, t'avais jamais ça auparavant. Tu te contentais et de passer à autre chose dès le lendemain. Mais avec Seraphine, tu sentais que ce serait pas aussi simple. Elle te sortira de ta zone de confort, ça c'était sûr. Elle l'a déjà fait, d'ailleurs, en prenant le contrôle de tes émotions, et surtout de ton corps. Et tu l'avais laissé faire avec grand plaisir. Vous vouliez tous les deux, il serait inutile de lui résister. Si c'est le cas, je voudrai bien faire le voyage, si tu me promets de me visiter au moins une fois à Star City, dis-tu avec un sourire un peu mesquin. Tu voulais pas faire d'efforts sans qu'elle fasse aussi un minimum. Ça t'encouragerais à te surpasser. Puis, alors que tu étais prêt à retirer le robe qui cachait ce corps devant lequel tu languissais depuis maintenant plusieurs minutes, on se mit à frapper à la porte. Vous étiez tous les deux agacés. Et elle avait l'air de l'être plus que toi. Fidèle à toi-même, tu décidas de ne pas bouger d'un seul pouce (au moins là tu pouvais utiliser l'excuse que tu étais blessé et que tu récupérais de l'énergie) et t'imaginas de pensées toutes plus salaces les unes que les autres dans ta tête. Faut bien s'occuper comme on peut, n'est-ce pas ? Tu vis la dame de chambre te jeter un coup d’œil intrigué et tu lui répondis en lui faisant un clin d’œil. Tu ne savais pas si Seraphine avait vu ça, mais si c'était le cas, tu savais que ça alimenterait sa jalousie envers toi. Est-ce qu'elle considère déjà être la seule à pouvoir me toucher ? Tu affichas un sourire satisfait lorsque tu la vis revenir vers toi le plat, surmonté d'un cloche, sur la main. T'avais faim. Et tu croyais que tout comme le hamburger que tu dégusterais plus tard, elle arrivait à la calmer. Tu avais envie d'elle, tu désirais son corps; ses lèvres, sa poitrine, ses fesses, absolument tout. Et elle avait l'air d'avoir le même désir que toi. Tu voyais la passion brûler dans ses pupilles. Et c'est contagieux, ce truc. Tu n'arrivais plus à te contenir maintenant. Elle, les fesses posées sur ton bassin, et toi, les yeux qui suivaient chacun de ses mouvements exécutés avec grâce. Est-ce que t'étais amoureux ? Non, non, bien sûr que non, c'est bien trop tôt pour ça, essayais-tu de te répéter sans cesse. Serais-ce suffisant pour que tu réussisses à te convaincre toi-même ? Tu arrêtas de penser à ça lorsque tu pus finalement t'abandonner à ce corps qui ne demandait qu'à être explorer par toi seul. Tu ne dis plus un seul mot et laissa tes gestes parler à ta place.

Malgré ta super-vitesse qui te caractérisait si bien, votre petite partie de jambes l'air ne fut pas si rapide que ça. Et c'était bien mieux comme ça tu trouvais. T'avais pris le temps d'explorer chacune de ses courbes, profité de tout ce qu'elle avait à t'offrir. Elle a vraiment le pouvoir de charmer les hommes. En temps normal, t'aurais pris tes fringues et tu serais cassé illico. Mais te voilà en train de déguster des frites avec ta nouvelle conquête. Assez anodin, comme situation. Tu pris une grosse bouchée de ton burger. Merci, dis-tu en rougissant légèrement. Étrange, jusqu'ici aucune fille n'avait réussi à créer ça chez toi. Mais ça vient pas de moi ce nom, on m'a peu aidé je dois avouer. Et tu n'avais jamais émis aucune forme de désaccord, car tu l'aimais bien. Ça résumait bien qui t'étais. Court, simple et rapide. Tu abandonnas ton repas et puis, entre deux bouchées de sa pomme, tu viens voler un baiser à Seraphine. Si vous deviez vous séparer pendant un long moment, tu voulais profiter de ce petit moment le plus possible. C'est totalement ta faute ça, tu le sais ?, dis-tu en gardant ton visage collé au sien. Tu sentais la chaleur de ses joues contrent les tiennes. La prochaine douche que je prendrais, elle sera pas sans toi. Était-ce une invitation subtile pour un deuxième round ? T'en étais pas sûr, mais en tout cas tu sais que tu te fatiguerais jamais d'elle. En tout cas, pas pour l'instant. Tu portais à nouveau ton regard sur ses mains à nouveau gantées. Quelque part tu comprenais, mais en même temps ça te gênait. C'est comme s'il y avait toujours une barrière entre vous, malgré ce que vous veniez de vivre. Tu pris ses deux mains dans les tiennes, sans enlever ses gants cette fois-ci. Tu crois qu'on est assez proche maintenant pour que tu me dises la vérité sur....ça ?, dis-tu en désignant d'un coup de tête ses mains, maintenant prisonnières des siennes. Tu espérais juste ne pas te prendre un énorme panneau stop dans la figure.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Seraphine observait d’un air absent le drap qui l’enveloppait. Il caressait sa peau agréablement aussi bien à ce moment là que plus tôt lorsque le cou tendu, elle savourait ce plaisir charnel. Si elle passait la main dessus, pourrait-elle revivre cet instant en pensées ? Non, ce serait trop bizarre de faire ça, admit-elle pour elle-même. Cet homme qui rougissait comme un enfant désormais, s’approcha d’elle pour l’embrasser une énième fois. Les lèvres de Seraphine avaient le goût de la pomme : Ce serait mentir que de m’accorder tout le mérite, murmura-t-elle devant les accusations de Bart. Oui, elle l’avait beaucoup murmuré ce nom qu’elle avait appris il y a peu. Les yeux fermés, joue contre joue, elle laissa sa pomme dans son assiette pour l’entourer de ses bras. La chaleur de sa peau picotait l’épiderme de la jeune femme, sensation qui s’amplifia d’autant plus quand il l’invita pour une balade sous l’eau chaude. Au tour de qui de rougir ? Encore une fois, il l'avait poussé dans ses retranchements, et il la blâmait pour ce moment d'intimité ? Soit, elle en serait fière. Pourquoi ne pars-tu pas ? aurait-elle voulu demander, maintenant que son cœur se serrait chaque fois qu’il s’éloignait un peu trop. Elle caressa ses clavicules du bout du doigt, pensive. Comme une drogue, elle craignait de ne plus jamais y toucher, à ce corps et de ne plus entendre cette voix taquine qui la faisait frémir. Ce n’était pas bon, pas bon du tout. Reste. Un moment où un autre, il faudrait se quitter, et plus il passait de temps avec elle plus Seraphine s’appropriait Bart. N’était-ce pas toxique de vouloir ainsi que l’autre nous appartienne ? Elle n’en savait rien et s’en fichait éperdument. Se laver avec un autre, elle ne lavait jamais expérimenté pour des raisons évidentes : ses mains. Même si l’eau ralentissait son pouvoir, le parait de coton, les images restaient lisibles. Etre entrelacée au corps nu et vaporeux de son sauveur la tentait énormément mais tandis qu’il prenait ses mains elle déchanta : Peut-être plus tard, fit-elle écho à sa question. J’aimerais pas que tu partes en courant, sans mauvais jeu de mots. Elle se redressa sur ses genoux pour caler sa poitrine contre la sienne et déposa un baiser sur son oreille, doucement. Ses mains toujours dans les siennes, elle les pressa gentiment, laissa s’égarer quelques baiser sur son trapèze, son épaule. Le speedster était musclé juste ce qu’il faut pour plaire à la brune, et ce n’est pas sans sourire qu’elle s’en fit la remarque. Qu’est-ce qui t’arrive ? D’abord tu veux le revoir et maintenant tu veux le garder ? Je crois tout de même que ce serait plus sage que je la prenne seule, pour pas les utiliser sur toi, même si ça me plairait de… te toucher, concéda-t-elle en attrapant son menton sans violence. Elle allait pour l’embrasser mais se retint, se sentant déjà prêter à envenimer cette tension qui avait recommencé à régner entre eux deux. Elle termina sa pomme en le regardant, avala chaque morceau difficilement tant ses pensées dérivaient à droite et à gauche, suivaient les lignes de sa mâchoire, de ses lèvres, les petites rides qui habillaient ses yeux lorsqu’il souriait : Ne te vexe pas, vraiment, ajouta-t-elle en se levant avec un sourire triste. Je ne serais pas longue. Ce n’est que partie remise, se laissa-t-elle rêver. Elle rejoignit la salle de bain, et chaque pas faisait glisser un peu plus l’étoffe, qui s’accrocha dans le pied du lit finalement, pour s’étaler tout à fait sur le sol à son entrée dans l’autre pièce. Oui, elle avait un beau corps Seraphine, et les cicatrices qui parsemaient son dos ajoutaient seulement quelques preuves de son ascension, du bas de l’échelle jusqu’à lors. Encore un peu et ses longs cheveux venaient chatouiller ses reins, tant ils poussaient vite. Elle les rabattit avec pudeur sur sa poitrine et poussa simplement la porte derrière elle non sans jeter un coup d’ œil à Impulse qu’elle avait laissé en tête à tête avec son hamburger. Un à un elle se débarrassa de ses gants pour entrer dans la douche, l’eau chaude détendit ses cheveux et ses longues boucles brunes s’applatirent. Le rouge à lèvre -dont il ne restait plus grand chose- finit par s’épuiser dans l’eau et la vapeur s’appliqua sur la grande vitre de cette douche italienne. Elle accrocha le pommeau de douche du bout de des doigts, mais de toute façon la dernière personne à avoir été en contact avec, c’était Bart. Un sourire débauché gagna ses lèvres tandis qu’elle fermait les yeux, le bout des doigts comme collés à la poire de douche. Non, vraiment il ne fallait pas qu’il sache pour ce don qui pouvait se montrer terriblement embarrassant. Mais s’était-il senti mal qu’elle ne lui dise rien ? Peut-être bien. “Est-ce qu’on est assez proches …?” avait-il demandé. Le moins que l’on puisse dire c’était que les choses avaient été à la vitesse de l’éclair depuis le moment où il l’avait sauvé d’une mort certaine jusqu’à...eh bien… jusqu’au sexe. On a simplement couché ensemble, je ne suis pas ta copine, rentre toi ça dans le crâne aurait-elle rétorqué à n’importe quel autre. Mais elle s’était tue pour cette fois, parce que c’était différent, et parce qu’après tout elle n’avait jamais été la copine de personne.

code by lizzou × gifs by tumblr

Est-ce vraiment ce qu'elle pense de moi ? Que je suis le genre de personne qui s'enfuit au moindre truc déplaisant ? Même si t'étais en capacité de faire ça, tu ne préférais pas agir de cette façon. Je me suis pas enfuis quand elle a commencé à me charcuter avec sa pince. Tu gardais toujours tes mains dans les siennes, mais tu les voyais lentement glisser d'elles-mêmes hors des siennes. Comme si elles voulaient échapper d'un danger. Malgré ce qu'elle pouvait dire pour te rassurer, la déception se lisait sur ton visage. T'aimais pas qu'on te dise non. Mais tu forçais pas non plus pour arriver à tes fins. Tu sentis ses seins se presser contre ton torse et ses lèvres caressant doucement ta peau. Bien que tu n'étais pas insensible à ces actions faites pour te séduire, tu n'étais plus aussi enthousiaste qu'avant. Faisait-elle cela pour que tu ne te fâches pas contre elle ? Pour que tu restes sous son joug. Tu frissonnais légèrement, la sentant déposer quelques baisers sur ton épaule. C'était agréable ce moment passé avec elle. Tu la considérais comme ta meilleure baise jusqu'à maintenant. C'est vraiment ce qu'elle est pour toi ? La façon dont tu la regardais, dont tu te comportais en sa présence, c'était inédit. Il y avait comme un lien spécial entre vous que tu ne pouvais décrire. Tu voulais pas la lâcher, mais t'étais obligé. Tu la vis se lever. Tu ne la retins pas. De toute façon, c'est trop tard. Mais j'ai pas peur de toi moi Seraphine... Ni de tes pouvoirs. Dangereux de dire ça quand tu n'as aucune idée de ce qu'elle est capable. Mais tu ne la croyais tout de même pas capable de pouvoir te tuer. Sinon elle se serait défendue seule face aux braqueurs. Tu fronças les sourcils et serras les poings en la voyant se dandiner gracieusement jusqu'à la porte de la salle de bain. T'était censé faire quoi toi pendant ce temps-là ? Tu soupiras longuement pour tenter de te calmer. Tu devais pas agir sous l'effet de l'impulsivité, ou sinon tu ne ferais qu'empirer la situation qui est déjà assez compliquée à tes yeux. La dernière chose que tu vis avant qu'elle entre pour prendre sa douche, c'était son joli petit fessier. Pas une vue désagréable, pensais-tu.

Tu finissais lentement ton burger et tes frites, attendant patiemment le retour de ta bien-aimée. Mais t'allais bientôt être à cours d'occupation pour passer le temps. Tu finis ton repas, puis remis la cloche sur le plat. T'avais bien mangé, très bien même. Ta faim avait réussi à être totalement comblé. Mais pour combien de temps ? T'avais besoin d'un nombre astronomique de calories pour fonctionner correctement. J'irais faire un tour au buffet de l'hôtel avant de partir. Tu fermais doucement les yeux. Tu pris le temps de penser à tout et n'importe quoi; l'eau qui coulait dans la douche, les klaxons des voitures sur les routes bondées, les lumières nocturnes, le son de ton estomac qui digérait. Toutes ces distractions t'empêchaient de te concentrer. Faut que je sortes d'ici, j'étouffe. Tu attrapas d'un coup ton t-shirt et ton pantalon que tu enfilas en moins de temps qu'il ne le faut. Ils étaient tous les deux assez sales à présent, mais tu n'avais pas vraiment de choix de rechange. T'es coincé avec ça. Tu attrapas ton sac et l'accrochas sur ton dos. Tu pris un bout de papier et un stylo qui traînaient. Et là, tu ne fis plus aucun mouvement. C'est vraiment la meilleur décision ? Peut-être que ce serait la dernière fois que tu la reverrais. Tu jouais nerveusement avec le stylo. Tu t'assis sur le lit, pensif, le papier et le stylo toujours dans les mains. Tu te laissas glisser le long du lit, jusqu'au sol. Faut que j'arrête de m'attacher à ceux qui en ont rien à faire de moi, dis-tu, à haute voix, te croyant seul dans la pièce. Quelques secondes plus tard, tu vis Seraphine finalement sortir de la douche, de la fumée s'évaporant de son corps. C'était pas trop tôt. Avait-elle entendue ce que tu avais dit ? Peut-être qu'elle serait déçue. Elle serait surement encore plus déçue de te voir prêt à partir, un stylo et un papier dans la main pour lui écrire un mot d'adieu. Tu ne savais pas comment lui expliquer. Y avait-il même besoin d'explications ? Je me suis dit que ce serait mieux pour moi... enfin pour toi.... enfin pour nous deux si je partais tout de suite !, arrivas-tu finalement à dire en bégayant légèrement. Tu te levas et laissas ce que tu avais dans les mains par terre. Tu t'approchas d'elle. Tu ne voulais pas la quitter. Ses mains étaient totalement nues. T'avais jamais eu le temps d'observer leur beauté. Ses doigts étaient fins et délicats. Contrairement aux tiens. Tu vins les entremêler aux tiens. Sans aucune peur. Je crois que je me suis peut-être fait des films dans ma tête... Plusieurs. Désolé. Pourquoi tu t'excusais à présent ? Je veux pas m'enfuir de toi. Assez ironique quand on te voyait débout, habillé et prêt à partir. T'es différente des autres Sera. En quoi, exactement ? Sa peau était peut-être plus douce, mais ça s'arrêtait là. Non, elle a vraiment quelque chose de différent, te disais-tu intérieurement. Tu restais cloué là devant elle à ne rien faire, si ce n'est regarder ses mains, en espérant une réponse.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ En enfilant son peignoir, les yeux cherchant son reflet dans le miroir embué, Seraphine soupira. Démaquillée et coiffée, les cheveux qui se délestaient de leurs gouttes d’eau, elle en vint à regretter qu’il ne l’ai pas rejoint, finalement. La jeune femme amenait toujours son propre peignoir quand elle voyageait, histoire de ne pas avoir de flashs embarrassants, même si lire les vêtements était ardu ça pouvait tout de même arriver. Quand on lui posait des questions sur ses curieuses habitude, elle prétendait être une maniaque des microbes ou une femme délicate qui ne voulait pas porter les vêtements des autres. Risible quand on pense aux morts qu’elle avait dépouillés ces derniers mois pour se travestir de la tête aux pieds. Elle appuya la main sur la poitrine, ré-arrangea le col du peignoir, pensive. Comment allaient se dérouler les évènements désormais ? Seraphine ne savait pas comment se comporter avec lui, c’était un fait, et, alors qu’elle entendit des bribes de mot elle redressa la tête. Est-ce que Bart avait dit quelque chose ? Elle ouvrit la porte pour le lui demander mais se retrouva nez à nez avec un homme prêt à s’en aller. La brune laissa courir ses yeux sur le papier et le stylo qu’il tenait, prêt à laisser un mot. Ça, c’était nouveau, elle avait toujours été la personne qui part sans se retourner et là elle se retrouvait devant le fait accompli. Pourquoi était-elle si blessée alors qu’elle l’avait presque poussé dehors ? Eh, bien parce que le mal était fait : Mieux pour eux ? Certainement qu’il devait avoir raison. Elle baissa les yeux, démunie devant cette situation complexe, ce dilemme épineux. Bon sang, voilà pourquoi il ne faut jamais se faire d’illusions avec les hommes, ragea-t-elle la mine vexée. Les sourcils légèrement froncés, les mèches retombant sur ses cils, elle lui donna l’occasion de s’en aller pour de bon. Ne dit rien, pour qu’il file à l’anglaise sans regrets : Je pensais que ton pouvoir c’était la super-vitesse, grommela-t-elle, un peu agacée de l’avoir pris sur le fait, comme s’il l’avait fait exprès. Sa suprématie à terre, piétinée et allongée près de fierté se laissa peu à peu mourir. Ah ça faisait si mal, elle qui pensait qu’il y avait eut… une étincelle ? Elle resserra les pans du peignoir sur elle, tout à coup pudique face à cet homme qui avait pourtant déjà vu son corps sous toutes les coutures. Manière instinctive de les protéger elle et son orgueil. Mais des mains plus fortes vinrent agripper les siennes, elle protesta mais il était plus fort et elle n’avait plus le cœur à se battre. Ses joues virèrent pivoine quand elle sentit cet état de confusion qui le consumait, mais aussi cette vision d’elle-même : Nue, renversée sur le lit, habitée par le plaisir, les cheveux étalés autour de sa tête, la poitrine comprimée par l’effort. Seraphine secoua la tête comme pour chasser ce souvenir volé de son esprit. Quels films s’était-il fait ? Est-ce que ça voulait dire qu’il regrettait ? Mais tout ce qu’il disait devenait limpide tant les émotions s’habillaient de couleurs, se drapaient dans des images qu’elle assimilait au fur et à mesure. Retirer ses mains maintenant reviendrait à refuser ses excuses, et lui aussi en serait vexé. Ce contact lui avait manqué et elle en profita peu, trop concentrée à éviter les images mentales qui l’assaillaient. T'es différente des autres Sera. Elle frissonna. C’est ce qu’ils disent tous articula-t-elle, tant bien que mal, alors qu’elle pouvait littéralement sentir qu’il était sincère, comme lorsqu’il disait qu’il ne voulait pas la quitter. Des informations plus fournies lui parvinrent et elle laissa échapper, dans un voix étouffée à la fois flattée et confuse : Je suis ... ta meilleure baise…? Le mal était fait, elle plaqua ses deux mains sur sa bouche. Qu’elle pouvait être bête ! La gaffe étant faite, il ne servait à rien de se confondre en explications : Désolée, désolée ! Je ne voulais pas…! tenta-t-elle en traversant la pièce, faisant les cents pas. Je te promets que j’ai rien vu d’autre, mentit-elle, les bras croisés pour éviter d’autres catastrophes du genre. Elle était morte de honte. Si une bonne chose était ressortie de tout ça, c’était cette douce sensation qui se propageait lentement dans son corps en mouvement. Elle ne savait plus bien si c’était elle qui avait ressenti ça ou lui, comme chaque fois qu’elle volait les émotions de quelqu’un. Un lien unique ? Était-ce ce qu’ils partageaient ? Seraphine avait aussi perçu cette pointe tristesse, que Bart avait essuyé. Elle s’arrêta, tandis que les images s’assemblaient tel un puzzle géant, son cerveau triait à son rythme et à mesure qu’elle comprenait, elle s’arrêta pour enfin le regarder : Tu penses que je me fiche de toi ? C’est ça ? tenta-t-elle d’assimiler. Elle soupira de nouveau, en s’adossant au mur. Pourquoi crois-tu que j’ai essayé en vain de te repousser ? Ce charabia ne devait rien dire à Bart, qu’elle avait laissé mariner sans même lui donner d’explications sur ce qui venait de se produire. Avait-il compris ce qu’elle était capable de faire ? La vérité c’est qu’à l’intérieur je redoutais ce moment où on s’en irait chacun de son côté, parce que je veux que tu restes avec moi, parce que je te veux, parce que tu me fais me sentir moins seule, plus vulnérable. J’ai l’impression d’être une reine et non une moins que rien. Voilà tout ce qu’elle aurait voulu dire, mais elle se contenta de le crier en pensées. A la place elle se posta devant l’entrée de la chambre, l’ouvrit à l’aide de la manche du peignoir, mine de dire “Voilà, tu es libre petit oiseau, pas besoin de laisser un mot”. Cependant, elle se mordit la lèvre et claqua la porte. Le bruit eut le temps de résonner dans cette pièce qui respirait la tension, un court silence pesant s’étala avant qu’elle ne se retourne vers lui, ravisée. D’un pas décidé elle marcha jusqu’à lui, poussant Impulse jusqu’au mur. Elle explosait de l’intérieur Seraphine, son cœur résonnait comme les basses d’”Ain’t my fault”. Il avait eut trop de choses dévoilées, trop d’émotions, trop de tout durant le contact prolongé avec Bart, et désormais celle qui menait toujours tout à la baguette ne se contrôlait plus, elle n’était plus maîtresse de rien et ses yeux lançaient des éclairs. Qu’est-ce qui l’animait ? Le désir ? La colère ? La frustration qu'il ne la comprenne pas ? Les deux mains plaquées sur le papier peint de part et d’autre de la tête de Bart, elle le toisait. La taille ne faisait rien puisqu’elle se sentait désormais immense. Elle s’imaginait peut-être qu’en le plaquant ainsi contre le mur, il ne s’enfuirait plus, qu’il ne partirait plus tant qu’elle n’en avait pas décidé. Et dans sa tête, Zara Larsson continuait de chanter : "Baby I insist, please don't blame me for what ever happens next" ♪

code by lizzou × gifs by tumblr

Ce genre de situation te mettait franchement mal à l'aise et tu ne savais même pas pourquoi tu n'avais pas couru pour te sortir de là. En temps normal, t'aurais détalé en moins d'une seconde. Sans un seul regard pour celle que tu venais à peine de baiser. Mais là, c'était différent. Tu le savais. T'étais face à face avec la meilleure baise de ta vie et tu ne quittais pas ses yeux. Tu te mettais même à lui faire cour. Ce ne serait pas étonnant qu'elle croit à tes belles paroles. C'est une qualité que Papy doit surement m'avoir légué. T'étais un charmeur né. La mauvaise communication, t'avais jamais connu. Mais pourtant, tu ne la sentais pas totalement convaincu. Comme si elle doutait de toi. On aurait dit qu'elle voulait te croire, mais qu'elle se forçait à ne pas le faire. Elle a déjà été victime de fausses paroles ? T'en savais rien, mais ça t'étonnerait pas que ce soit. Elle avait surement plus d'expérience que toi en ce qui touchait aux expériences amoureuses. Ou pas. Tu serrais un peu plus fort tes doigts sous les siens, comme pour la pousser à te croire. Je suis pas comme tous les autres Sera, s'il te plait, tu dois me croire. Puis, tu figeas. Comment est-ce qu'elle a été capable de deviner ce que tu pensais ? À moins que.... Vos mains se lachèrent d'un seul coup. Tu reculas. T'étais sous le choc, étonné, mais clairement pas apeuré. Tu pouvais pas avoir peur d'une femme avec un visage si angélique. Si... juvénile. Tu ne savais même pas quelle âge elle pouvait avoir. Était-elle même plus âgée que toi ? Elle avait l'air de beaucoup s'en vouloir d'avoir fait ça. Ce pouvoir était-il si destructeur que ça. Elle bafouillait dans ses mots, se confondait en excuses. Toi, t'avais juste envie de t'approcher pour la rassurer, lui dit que c'était pas grave et que tu ne lui en tiendrai pas rigueur. Mais à la place, tu restas planter là à la regarder, sans aucune arrière-pensée.

Mais du coup... ça veut dire que t'es une télépathe c'est ça ? T'as lu en moi ? Absolument tout ? Même mes secrets les mieux gardées ? Tes questions n'arrêtèrent pas de fuser, tu voulais en savoir en plus. T'es aussi intrigué qu'excité. Cette fille n'était définitivement pas comme les autres. Tu humectas tes lèvres, sentant la salive te manquer. Elle tenta de t'expliquer, mais tu ne comprenais pas. Et ça t'énervait. Il y avait pas grand chose que tu ne comprenais pas pourtant. Tu baissas la tête et fronças les sourcils, tentant d'assimiler ce qu'elle te disait. En quoi te repousser t'aurait protégé ? Tu poussas un long soupir, puis ton regard incompréhensif se posa à nouveau sur elle. La dame aux gants se dirigea pour aller ouvrir la porte. Qu'est-ce qu'elle fout ? Tu ne cherchas pas réellement à comprendre et te dirigeas d'un pas dans sa direction. Mais Sera changea apparemment d'avis puisqu'elle claqua la porte assez fort. Même les oiseaux dehors devaient avoir entendu ce bruit. Tu commençais à t'agacer. Elle veut quoi à la fin, cette meuf ? Tu trouvais ces envies plus ou moins claires depuis le début. Elle revient vers toi et ne perdis pas de temps avant de te plaquer au mur. T'en fus assez surpris. Tu te laissas faire sans aucune résistance. T'avais la bouche, légèrement entrouverte et le cœur qui battait la chamade. Peut-être qu'elle voulait tout simplement un deuxième round ? Sincèrement, tu serais pas contre. T'étais pas le genre de mec à vite te fatiguer, toi. De sa petite taille, elle te regardait droit dans les yeux. Et étonnement, tu te sentais largement intimidé. Et t'aimais pas ça. Fallait inverser les rôles maintenant. Tu posas à nouveau ses mains sur ses joues et embrassa longuement ses lèvres dans un baiser fiévreux. Il était plus empli d'envie que le précédent. Mais tu te retiras, un doux sourire au coin des lèvres. Je m'en fous de tes pouvoirs moi Séraphine, je sais que tu me feras pas intentionnellement de mal. Et puis ça me fera pas moins t'aimer. Tes mains quittèrent ses joues pour se retrouver autour de sa taille. Tu la rapprochas un peu plus de toi et plongea ton regard dans le sien. Je veux te revoir, Seraphine. Je veux même pas qu'on se quitte en fait. Tu caressas sa peau du bout des doigts tout en te mordillant la lèvre. Son corps te faisait toujours tout autant chavirer. T'aurais voulu lui retirer sa serviette, mais tu te retins.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Si elle avait lu en lui ? Ah, ne lui avait-il pas confié de lui-même son secret le plus précieux ? Son identité secrète ne l’était plus et lui n’avait même pas l’air de s’en inquiéter. Elle avait la sensation qu'il se méfiait qu’elle découvre autre chose, mais son pouvoir ne fonctionnait pas de cette façon : Non, Bart… soupira-t-elle avec un étrange sourire. Je ne suis pas télépathe. Je n’ai rien vu j’ai juste… “senti”. Elle n’avait jamais été bien douée pour expliquer en quoi consistait son don, puisque ceux qui le sollicitaient attendaient simplement des résultats. Dans ce qu’elle faisait, elle avait toujours excellé, et parvenait de plus en plus à bloquer ses pouvoirs. Refréner son esprit à se désaltérer des pensées d’autrui, l’empêcher de se repaître des émotions les subtiles de l’autre pour ne digérer que la surface. Mais le speedster avait tout fichu par terre, et Seraphine commença à se demander ce qu’elle avait bien pu faire pour plonger dans cette galère. Comme une boussole déréglée, Seraphine s'orientait puis se désorientait au gré des moindre œillades de cet homme. Que lui voulait-il ? Maintenant qu’il avait pris son corps et découvert ce qu’elle était en mesure de provoquer, qu’est-ce qui le ramenait vers elle ? L’instant d’avant il était sur le qui-vive, prêt à rentrer chez lui, et ensuite il avait eut des mots doux, affirmant son envie de ne pas la quitter. Et c’est elle qui était compliquée ? *** Là, les mains contre les murs, l’air remonté, Seraphine affirmait à quel point elle était prête à se confronter à ce super qui la faisait tourner en bourrique. Une animosité tendre frictionnait l’air entre eux, et leurs regards électrique parlaient beaucoup, chacun sérieux et grave, piqué dans sa fierté : Seraphine craignant qu’il ne se fiche d’elle pour une raison qui lui échappait, et Bart contraint par cette femme qu’il captait mal. Dans ses yeux, elle lisait de la surprise, et elle voulu en profiter pour lui dire ses quatre vérités. L’index relevé, comme quelqu’un qui s’apprête à mettre en garde, elle ouvrit la bouche. Le temps lui manqua pour s’exprimer : Tu…! Un baiser trancha l’air, les lèvres d’Impulse vinrent s'heurter aux siennes, comme les vagues qui se fracassent contre le récif. Encore une fois prisonnière de ses mains, Seraphine ouvrit de grands yeux tandis que ses doigts glissaient le long du mur tapissé, comme vidés de leur énergie. Il fallait se rendre à l’évidence, pendant une seconde elle se laissa convaincre. Quand il la quitta se fut pour souffler ceci, un sourire angélique peint sur le visage : Je m'en fous de tes pouvoirs moi Seraphine, je sais que tu me feras pas intentionnellement de mal. Et puis ça me fera pas moins t'aimer. ...Quoi ? Seraphine, désarmée ne sentit pas immédiatement ses paumes quitter son visage rosit par la surprise. Elle occulta la première partie de la phrase, ses bras à moitié tendus, quittant peu à peu le mur. Bart la resserait contre lui, mais elle recula le cou pour échapper à l’assaut d’un autre baiser éventuel. Son peignoir malmené baillait, le col ne cessant de s’élargir. Elle posa une main sur son torse pour le repousser, tenant les pans de son peignoir de l’autre, les yeux perdus dans les siens : Comment peux-tu parler d’amour ? Tu ne me connais pas… Et tu aurais tord de… Elle retira à la hâte sa main de Bart, secoua la tête tendit le cou davantage pour s’enfuir, mais il ne sembla pas décidé à la lâcher, elle qui avait déjà bien du mal à résister aux muscles qui saillait sous ces vêtements en piteux état. Les pensées filèrent à toute vitesse dans sa tête, et elle déglutit. L’avait-elle cherché ? Seraphine reconsidéra ses gestes d’un point de vue extérieur et réalisa dans quelle mesure elle l’avait sans doute attisé, cet homme qui la regardait avec envie. Finalement, elle luttait contre elle même. La jeune femme tentée, craignait de se mêler encore à lui si c’était pour le faire espérer. Comment explique-t-on qu’on ne sait pas aimer ? Qu’il n’y aurait aucun intérêt à construire quelque chose comme des sentiments, à son encontre ? Les doigts qui lui parcouraient le dos la firent frémir : N’attends rien de moi, je t’en prie. Ses yeux parcouraient le visage de Bart, détaillant ses sourcils qui oscillaient en une expression qu’elle ne déchiffra pas, tant les boucles brunes lui tombaient sur le nez alors qu’il penchait la tête. Juste une fois, elle glissa à deux mains les doigts dans ses cheveux pour les rabattre avec douceur en arrière. La tête du héros suivi un peu. Si elle ne touchait que sa crinière indisciplinée, il ne risquait rien. Seraphine admira sa gorge, se laissa un peu jouer avec lui tant qu’elle le pouvait encore : Tu peux rester, mais saches que je m’en vais demain à la première heure. Elle baissa les yeux sur la naissance de ses clavicules, là où frémissait la carotide d’Impulse, où elle pouvait deviner le sang battre intensément. Je peux être ta partenaire pour cette nuit, mais rien d’autre. Tout ce qu’elle voulait c’était y déposer ses lèvres. Je crois que c’est la seule façon de rester intacts, toi et moi. Elle glissa ses mains hors de son crâne, laissa reposer ses coudes sur ses épaules. Comme présumés, ses cheveux étaient très doux. Elle releva le regard vers lui : Ça te convient ? demanda-t-elle finalement, les yeux dans les siens, les bras autour de ses épaules. Elle espérait bien, mourant d’envie de l’embrasser, elle ne s’autoriserait rien si jamais il attendait qu’elle lui offre son cœur. Tout cela allait trop vite, rien n’était normal, leur relation était juste inexplicable. Seraphine espéra juste qu’il serait assez raisonnable, mais d’un autre côté, le nom “Impulse” parlait de lui-même.

code by lizzou × gifs by tumblr

Maintenant que tu y repensais à tête reposée, tout s'était déroulée assez rapidement entre toi et Seraphine. Au moins, tu faisais honneur à ton nom de code. Il y a quelques heures tu ne la connaissais ni d'Adam ni d'Ève et à présent tu lu avouais ton « amour » pour elle. Mais qu'est-ce qui te prenait ? C'est votre partie de jambes en l'air qui t'étais monté comme ça à la tête ? Ça en devenait presque inquiétant. Qu'est-ce que tu serais prêt à lui dire d'autre ? Ta ouche agissait plus vite que ton cerveau. Maintenant tu regrettais un peu ce que tu venais de dire. T'étais encore enivré par le baiser passionné que vous veniez d’expérimenter. Ses lèvres quittèrent les siennes avec douceur et tu la regardas sans pouvoir rien dire d'autre. Tu te pinçais légèrement avec inquiétude. T'appréhendais sa réponse. Qui ne te plairait surement pas d'ailleurs. En même temps comment pourrait-elle tomber amoureuse de toi en seulement quelques heures ? C'était impossible. Tu t'humectas les lèvres, ravalant un peu ta salive. Elle essayait de s'enfuir de tes bras, mais tu la retenais. Devrais-tu la relâcher ? T'en savais rien, tu savais plus rien. T'avais peur qu'elle s'en aille et qu'elle ne revienne plus jamais. Tu pouvais pas prendre ce risque. Tu la voyais se débattre en vain. Tu la retenais toujours. Tu voyais son peignoir lâcher prise à fur et à mesure. Et une partie de toi espérait qu'il se détache totalement pour révéler son corps d'ange. Tu te demandais, avec sa main collée sur ton torse, si elle pouvait sentir l'émotion qui te submergeait en ce moment. Ta peur, ta curiosité, mais aussi ton excitation. Tes yeux parcouraient son corps avec envie, alors que t'attendais sa réponse. Réponse qui arriva sans trop attendre, tes yeux remontés vers les siens. Tu n'étais plus perdu dans tes rêveries. Tu pris conscience de là où tu étais. Plus elle parlait et plus tu te mettais à la dévisager, comme si elle débitait des mots incompréhensibles.À quoi tu t'attendais, Bart ? C'est pas comme si elle allait te sauter dans les bras. Pourtant tu te sentais trahi, complètement.

Elle avait raison sur le fait que tu ne la connaissais pas. Vous aviez pas vécu grand chose ensemble pour l'instant. Mais t'étais borné. Tu fronças les sourcils et lui répondis un peu sèchement, comme si elle venait de te lancer une insulte, alors que c'était loin d'être le cas. Je te connais pas, hm ? Alors que t'as qu'à me dire ce que tu me caches encore, comme ça tu seras plus une inconnue pour moi. Sur ces mots, tu la repoussas sans ménagement d'un coup avec ta main pour qu'elle se détache de toi, ses bras qu'elle avait entourées autour de tes épaules. Tu sentais ses doigts fins se promener sur ta nuque, la base de tes clavicules. Tu ne pouvais pas. Pas après ça. Tu ne savais même plus si tu pourrais continuer de la regarder de la même façon. T'étais enragé. Il y a quelques instants, tes doigts parcouraient avec douceur son dos, et là, tu avais créé une distance. Tu repassas une main dans tes cheveux pour les arranger, chevelure que Seraphine avait caressé avec la plus grand douce, à peine quelques minutes plus tôt. Tu pouvais encore sentir son parfum. Oui, bien sûr, je suis désolé, j'ai été bête de penser que t'aurais pu m'apporter quelque chose. Tes mots étaient tranchants, blessants, bien choisi. Voulais-tu blesser Seraphine ? Lui faire ressentir la même chose qu'elle t'avait fait ressentir...? Ça en avait presque l'air. Tu pris ton sac dans tes mains et le balança de l'autre côté de la chambre, avant de passer tes mains sur ton visage. Tu savais pas si tu serais capable de l'oublier si vite. Mais après tout, tu ne t'appelais pas Impulse pour rien non ? Tu osas la regarder nouveau, les mains tremblantes. Ça me convient pas, mais je crois que j'ai pas le choix de rester non...? Il est tard, je vais pas risquer de m'aventurer comme ça tard dans le nuit. Puis il faut toujours quelqu'un pour te protéger, c'est pas avec les pouvoirs que t'as que tu pourras faire grand chose. Suite à ta petite pique, tu enlevas tes chaussures en vitesse et partit te coucher sur le lit. Tu ne savais pas ce qui te prenais. Qu'est-ce que tu foutais encore ici ? Tu commençais réellement par croire que t'étais amoureuse.

CODAGE PAR AMATIS
AVATARS PAR Altaïr et granger

"But for now we stay so far Till our lonely limbs connect I can’t keep you in these arms So I’ll keep you in my mind" ♪ Oui elle eut peur. Comme il le disait si bien, son pouvoir n’avait rien d’offensif, ni de défensif d’ailleurs. Et elle n’était pas assez naïve pour penser qu’un héros ne peut pas faire de mal à une femme. Que cherchait-il ? A la blesser ? Ou était-ce de la psychologie inversée, et il voulait qu’elle s’approche au contraire ? Seraphine avait développée une certaine estime d’elle-même sur ce plan-ci et ce n’était pas cette vil tentative pour la rabaisser qui l’affecterait : Bart Allen, tu me tues, avoua Seraphine. Si c’est tout ce qui te retient, saches que je peux me débrouiller seule. Elle y était bien parvenue jusqu’à maintenant ! En son fond intérieur, elle sentait que s’il franchissait cette porte elle serait encore plus abîmée qu’auparavant et c’était dramatisée mais c’était au plus près de ce qu’elle éprouvait à ce moment là ; sans se l’avouer à elle-même ni à Bart.  Elle ne voulut pas aggraver ce climat de ressentiment qui commençait à s’aggraver. La chambre était désormais une cabine pressurisée qui menaçait d’éclater à tout moment : Mais même si tu fais comme si tu t’en fichais, je retiendrais que ce qui t’importes c’est de me protéger. Bien que la seule personne que je pourrais redouter ici c’est toi, “Impulse”. Elle avait senti Seraphine, cette haine. Sursautant à l’impact du sac contre le mur. la jeune femme attrapa quelques affaires et s’enferma dans la salle de bain. Elle grommelait, agacée mais aussi incapable de prévoir la suite des événements. Après tout, il y avait cet homme dans son lit et aucun d’eux ne savait bien où ils en étaient. Elle releva ses cheveux pour les attacher, enfila son débardeur et son short en satin à la hâte : Et je te ferais dire, commença-t-elle en haussant la voix pour qu’il l’entende, que je ne suis pas obligée de te livrer ma vie privée, super héros ou pas. Non mais ! s’exclama-t-elle en pensées avant de se diriger vers lui. Il lui faisait dos, couché sur le côté. Qu’est-ce que tu es...compliqué, finit-elle par se calmer. Elle s’assit sur le lit dépitée. L’antiquaire n’avait pas prévu que sa journée se terminerait comme ça. Leur jeune histoire n’avait ni queue ni tête Et puis, pensa-t-elle. Ce n’est pas après une décennie de secrets que je vais me confier au premier venu, aussi mignon soit-il. Même Cain qui était ce qui se rapprochait le plus d’un parent, d’un meilleur ami n’était pas au courant ni pour Hiro ni pour ses pouvoirs. Qu’espérait-il ce super ? Renfermée comme une huître, elle avait l’impression de lui avoir trop confié. Et s’il agissait comme les autres héros qu’elle connaissait, il ne tarderait pas à lui faire payer ses révélations : Tu n’as qu’à les mériter, mes secrets, bougonna-t-elle avant de soupirer, de s’allonger à une distance respectable. Voilà pourquoi elle ne passait jamais la nuit avec une conquête, c’était une prise de tête. Seraphine regardait Bart sans mépris aucun. Elle avait eut l’impression de lui mettre un râteau alors qu’elle ne pouvait simplement pas lui promettre la lune : s’engager. Après cette jolie soirée, elle s’attrista que ça se termine de la sorte, elle se redressa pour lui parler, mais aussi étrange que ça paraisse, le speedster dormait déjà. *** Costume blanc et escarpins, Seraphine termina de se préparer en silence. Un dernier coup de brosse, un peu de parfum, valise bouclée, elle se retourna vers la silhouette masculine tachetée des premières lueurs du jour. Ses talons sur la moquette demeuraient muets, alors elle s’approcha pour jeter un dernier coup d’œil à ce visage qu’elle n’aurait jamais dû connaître à l’origine. Apaisé, les traits de Bart lui arrachèrent une dernière envie irrépressible : elle se pencha pour l’embrasser. Tout ce qu’elle laissa derrière elle, c’était une tenue masculine déposée par la femme de chambre et une note avec son numéro de téléphone, chose qu’elle ne faisait jamais. Et, en prime : Boutique “Antiques”, 545 Ludwina Street, Old Gotham, New Jersey

code by lizzou × gifs by tumblr