The Art of Living ❃ ft. Seraphine

How to endure when you just want to move on?

Metropolis, il y a quelques jours

A chaque fois que j'avais pris la peine d'ouvrir une boutique de ce genre, je me disais que je m'étais préparé à cette éventualité... Qu'un jour, pour une raison ou une autre, elle finirait saccagée, pillée, ou autre et que ce ne serait pas grave. Aussi "précieuse" était ma collection, au final ce n'était rien d'autre que des objets. Des possessions matérielles, sans réelle valeur autre que monétaire, peu importe leur âge ou leur histoire. Mon vécu, mes souvenirs, là se trouvait le vrai trésor... Alors pourquoi, pourquoi en me trouvant ainsi devant les ruines de mon établissement, je sentais ce soupçon de colère monter doucement en moi? Ce ne sont que des objets, n'est-ce pas? La vitrine brisée, la plupart des objets exposés volés ou ravagés, pas de quoi perdre son sang froid non? Non en effet... Pourtant, devant la fresque des argonautes, mon sang commençait à bouillir. Cette fresque aussi vieille que moi et pour cause, il s'agissait là de ma toute première oeuvre, composée sur plusieurs décennies par mes petites mains, sur l'île d'Hephaïstos. Mais ce n'était pas là la raison de ma colère. C'était plutôt le gros "META GO AWAY" tagué grossièrement dessus à la bombe de peinture noire du supermarché du coin qui déformait mon visage dans une expression aussi bien teintée d'irritation que d'amertume. Un article. Il avait suffit d'un simple petit article dans un journal populaire pour provoquer tout ceci. Pourquoi, peu importe l'époque, les humains avaient-ils cette tendance à céder à leurs plus bas instincts dès le moindre signe d’inconfort? Pourquoi la peur et la haine étaient-ils les sentiments les plus facilement animés chez eux? Pourquoi étaient-ils si faibles? Et surtout pourquoi n'apprenaient-ils jamais du passé, toujours voués à répéter les mêmes erreurs?
Un son de verre pilé vint interrompre mes pensées, me prenant presque par surprise. A l'entrée, une frêle silhouette en appui sur une canne, celle d'Oscar, mon voisin octogénaire. "Ils n'ont vraiment pas fait les choses à moitié ces malotrus..." m'annonça-t-il d'un ton compatissant. "J'ai bien tenté de leur expliquer que vous n’étiez pas quelqu'un de dangereux mais ils ne voulaient rien entendre, je suis désolé..." Heureusement qu'il existait des gens comme lui, fondamentalement bons pour me rappeler que ce n'était pas bien de généraliser. "Vous ne l'êtes pas n'est-ce pas? Dangereux?" Mais même les gens bons pouvaient être en proie au doute. Un doute cachant les germes d'une peur, infime mais irrépressible... Félicitations, le Peuple, votre intolérance et votre hostilité touche à présent même les âmes les plus honorables. Et le fait que je vous ai permis d'obtenir le coup de pouce que vous cherchiez en ne parvenant pas à empêcher la catastrophe de Coast City me répugne...  

Gotham City
Quelle idée stupide de ma part de venir à l'improviste. On ne se connaissait même pas tant que ça. Tout au plus avions-nous échangé des formalités à des soirées de gala pour vendre nos oeuvres. Résultat, me voici devant les portes closes de sa boutique, parce qu'évidemment qu'elle a décidé de fermer, pourquoi ne l'aurait-elle pas fait? Après tout elle était elle aussi la cible de cet article du Planet. Malgré ma bêtise, j'étais tout de même rassuré de voir que contrairement à moi, son lieu de travail avait été épargné par les aficionados du Peuple. Un peu ironique quand on comparait son emplacement à Gotham par rapport au mien à Metropolis. En tout cas ça ne changeait rien au fait que j'étais maintenant planté là comme un abruti, sans trop savoir comment m'y prendre pour la suite. Je devais bien avoir son email quelque part, mais cette visite étant censée être ma dernière avant mon départ, j'avais un peu laissé tout ce qui était électronique derrière moi... Mais la providence ne m'avait semble-t-il pas complètement abandonné puisque par pur hasard, la voilà qui débarquait en personne. "Mademoiselle Magpie, j'ignore si vous vous souvenez de moi, Jason Clay. Pardon de venir ainsi à l'improviste..."  

"And maybe one day I'll Say things are better off this way But not today " ♪ Très peu de temps s’était écoulé depuis que les nouvelles s’étaient répandues dans Gotham City, et dans tout le restant des Etats-Unis d’ailleurs. Les noms avaient fuités, marquant au fer rouge les discrètes âmes méta-humaines, mais aussi les héros et les criminels. Chacun s’était retourné sur sa situation, et même si, à n’en pas douter, ce qui avait fait le plus de bruit dans la ville du crime était la chute des masques de Batman et Catwoman, beaucoup en avaient pâti. Seraphine Magpie n’avait pas de solution de replis. Alors qu’elle avait crû trouver l’amour, il s’était évanoui et elle était encore plus seule qu’auparavant. Le Daily Planet l’avait affiché sans vraiment le faire, mais étant connue comme le loup blanc, les rapprochements n’avaient pas tardé à se faire. L’antiquaire était une femme dangereuse, divulguant des secrets aux deux faces de la loi, et beaucoup s’étaient arrachés ses services pour espérer faire tomber les uns et les autres. Ses escarpins vernis avaient trempé dans de sales histoires et elle était devenue la coqueluche de la mafia gothamite, s’attirant toujours plus de problèmes mais aussi d’argent. Son double jeu avait maintes et maintes fois manqué de tourner au vinaigre, mais, ça en avait valu la peine. Protéger la personne qui lui était la plus chère en premier lieu, puis le bien qu’ils partageaient : la boutique d’antiquité, tout cela avait valu les tracas et le stress, jouer les oiseaux rares auprès de barons du crime et subir les assaut des justiciers pressés. Mais aujourd’hui, que lui restait-il ? La seule raison pour laquelle la boutique était encore debout c’était parce que personne ne voulait s’attirer les foudres des grandes familles de criminels, encore moins celles de certains vilains. Mais, pour son bien elle devait déménager, et fermer boutique. S’isoler pour de vrai de cet endroit pour ne pas craindre pour sa vie. Une femme vivant seule n’était jamais en sécurité quand le mot méta-humain lui collait à la peau. La haine peut pousser à bien des choses, et pour ne pas risquer de se faire agresser dans son propre lit, elle préférait quitter l’appartement à l’étage de la boutique, l’appartement de Hiro, qui avait été le sien des années durant. De sombres pensées l’assaillait, Magpie, alors qu’elle descendait les escaliers sur ses talons, avec un carton qui contenait l’essentiel de ses affaires. Elle avait dû renvoyer son assistant et s'apprêtait à quitter pour une période indéterminée son lieu de travail. A la place de ses habituels costumes seyant, elle portait un jean, un t-shirt et un blazer par dessus. Ses cheveux défaits n’étaient pas coiffés, elle ne portait pas de maquillage et ses gants étaient en coton classique, aussi s’étonna-t-elle de faire face à un collègue en passant la porte ancienne de la boutique. Perdue dans ses pensées, un bras soutenant le carton, elle avait même manqué de lui rentrer dedans : M-Monsieur Clay ? Bonjour je...ce n’est rien. Elle rabattit tout de même une mèche de cheveux derrière son oreille, gênée. Lui qui l’avait toujours vue dans ses habits d’apparat, devait avoir vite déchanté. Mais Seraphine se souvint alors -immédiatement même, une fois la surprise passée- de l’article les mentionnant tous deux et lui tendit sa main libre, avec un sourire mélancolique : Désolée. Un mot simple qui voulait dire énormément. Tous deux confronté à la haine de ce monde, quelque puisse être leurs aptitudes. Puissants ou insignifiants, bon ou mauvais, tous ceux de leur espèce représentaient une inconnue aux yeux des Hommes. Dieu savait à quel point être incompris ou différent peut-être la source de bien des cruautés. Mais la brune leva les yeux vers Jason, qui, de toute évidence n’était pas venu pour se plaindre. Ils ne se connaissaient pas très bien mais quand elle le vit, avec cette expression-ci, elle sût tout de suite que c’était important : J’allais fermer. Est-ce que je peux vous offrir quelque chose à boire ? Elle poussa la porte, non mécontente de passer encore un peu de temps dans sa boutique. Et ce, même s’ils seraient contraint d’aller à l’arrière. La jeune femme se laissa passer, déposa le carton sur le plancher avant de baisser le store d’acier qui protègerai la vitrine. Navrée, loin de moi l’idée de vous enfermer avec moi, mais on ne doit pas me voir ici. Nous pourrons emprunter la porte de derrière pour sortir. Elle alluma ensuite la lumière, pour leur éviter de plonger dans l’obscurité et se dirigea vers l’arrière boutique. C’était un boudoir décoré avec raffinement, sa pièce préférée à laquelle elle dirait bientôt adieu. Le mobilier était recouvert de draps, mais Seraphine ôta ceux qui protégeaient les fauteuils de la poussière avant d’inviter Jason à s’asseoir. Si vous me disiez ce qui vous amène ?

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How to endure when you just want to move on?

En la voyant ainsi carton en main et habits de tous les jours, je me sentis encore plus idiot. Certes, j'étais on pouvait dire plus ou moins pressé de quitter les deux mégalopoles de la baie pour un moment, mais ça ne m'avait pas donné le droit de manquer à tous mes devoirs de courtoisie en ne contactant pas Seraphine à l'avance. Elle devait se sentir un peu gênée ou au moins décontenancée, ce n'était sans doute pas le genre de look que l'on voulait afficher face à ce qu'on pourrait appeler un collègue de travail. Personnellement je n'en avais cure, elle restait parfaitement présentable en toute circonstance mais sa gène bien qu'infime restait tout de même perceptible, d'où mon sentiment de bêtise envers moi-même. Loin de moi avait été l'idée de la prendre au dépourvu de la sorte. Elle s'excusa d'un petit "désolée" alors que j'étais clairement celui en faute, mais il y avait tellement plus que ça derrière cette simple formule. Elle ne s'excusait pas seulement pour la situation présente, mais plutôt pour la situation générale. Elle plus que d'autres pouvait ressentir tout le poids des accusations du Peuple, toute la pression des regards des autres envers le genre metahumain. Et du coup, mon nom siégeant à côté du sien dans ce fameux article, elle n'avait pu que se sentir désolée pour moi, tout comme je pouvais l'être pour elle. J'esquissai un maigre sourire, bref mais sincère avant de la suivre à l'intérieur et d'accepter sa proposition. "Je ne voudrais pas vous déranger dans vos cartons, un simple verre d'eau suffira..."

Ce ne fut qu'en entrant que je remarquai... Ses gants. Du peu de fois que nous nous étions croisés, elle en avait toujours porté, mais si c'était souvent de circonstance aux soirées, ça semblait ici presque étrange. Evidemment à cause de l'article il n'était pas difficile de se dire qu'il y avait là un lien avec ses éventuelles capacités meta et que donc celles-ci s'activaient probablement au contact. Mais je n'étais pas là pour ça, je n'avais pas à m'interroger sur elle et sa nature de meta, ce que Seraphine était ou non ne regardait qu'elle et elle seule. A nouveau elle était désolée en baissant et verrouillant le store après notre entrée. Je comprenais sans mal son malaise, devoir se cacher aux yeux des autres à cause de circonstances absurdes et hors de proportion, c'était tout sauf plaisant, surtout quand on avait pas la moindre idée de quand ou tout simplement si ça allait se calmer. "Ne vous excusez pas, malgré la malheureuse situation dans laquelle nous nous trouvons, je suis néanmoins content de voir que votre boutique tient encore debout... La mienne n'a pas eu cette chance." Bon sang, voilà que je sonnais comme si je me plaignais. Ce n'était pas le cas, je ne cherchais pas non plus à attirer sa sympathie, juste à l'informer, mais mes mots résonnaient tout de même mal dans ma tête, au point de fermer mon visage et de me forcer à regarder ailleurs un instant, perdu dans une pensée sans doute un peu trop longue. De plus, je disais être content pour sa boutique, mais voir ainsi avec tous ces meubles couverts et ces murs nus de toute oeuvre rendait mes paroles encore plus mauvaises. Ce lieu pourtant d'habitude si charmant semblait soudain bien triste et j'en étais navré. Surtout en pensant à la raison initiale de ma venue. Après nous être installés dans le fameux boudoir, j'en vins du coup à ne pas tourner autour du pot et lui expliquer clairement ce que je faisais là.

"Par chance, dans mon malheur, les vandales n'étaient au final que ça, des vandales. Plusieurs de mes oeuvres ont été saccagées et pillées mais les plus importantes de ma collection sont sauves, à l'exception peut-être d'une, mais avec du temps je devrais pouvoir la restaurer... Bref. Tout ça pour dire, je ne suis pas de retour pour très longtemps à Metropolis et Gotham. Je compte m'en aller, assez loin, assez vite, et je n'aurai pas trop le luxe ni le temps de m'occuper ou tout simplement d'embarquer de ma collection avec moi. Je me demandais donc si vous accepteriez de la reprendre?" Pour en faire quoi puisqu'elle aussi comptait visiblement rester profil bas? Je devais bien avouer que je n'avais pas songé à la question. Tout d'abord j'aurais dû me douter qu'étant dans une situation similaire à la mienne, Seraphine n'avait pas vraiment la possibilité de continuer à assurer son activité au grand jour. Mais elle m'avait toujours semblé être une jeune femme brillante et pleine de ressources, du coup je ne m'en étais pas vraiment inquiété et à vrai dire, je ne le faisais toujours pas. "J'imagine bien que vous ne pourrez pas en faire grand chose en ce moment, mais je me sentirais plus à l'aise de savoir mes oeuvres entre vos mains compétentes plutôt que de les laisser croupir seules au fond de l'entrepôt de stockage que je viens de louer à Gotham..."          

"And maybe one day I'll Say things are better off this way But not today " ♪ Allons donc, insista Seraphine face à l'apparente gêne de Jason Clay. Je crois qu’il nous faut tous deux un petit remontant, à moins que vous ne conduisiez après ? La brune n’avait pas pu manquer les coups d’oeil de l’homme sur ses gants. Après tout, elle y était accoutumée. En général les autres n’osaient pas vraiment poser de questions sur ces curieux accessoires, et c’était tant mieux. La politesse s’avérait pratique dans ce genre-là de situation. Même Cain, son plus lointain ami, n’avait jamais franchi le pas. Mais un jour ou l’autre, ça arriverait. Et Seraphine, qui avait pas mal d’excuses en stock, serait bien obligée de dire la vérité un jour. Les souvenirs embrouillés d’une fraîche trahison l’en dissuadèrent. Chaque individu réagissait très différemment face à la découverte de son pouvoir, et ça avait le don de la décontenancer. Que ce soit pour s’en servir à de bonnes ou très mauvaises fins ; s’enrichir frauduleusement, c’était une chose. Mais apercevoir le dégoût, la peur d’être touché par elle dans les yeux d’autrui, Seraphine ne le supportait plus. Tout le monde redoute de voir ses secrets révélés, ses émotions mises à nu, arrachés par un visage angélique aux intentions douteuses. Un sourire vint se peindre sur ses lèvres alors qu’elle tendit à Jason un verre de ce qu’il avait demandé. Porto en main, Seraphine revint s’asseoir en chassant une mouche invisible ; se débarrassant véritablement de ses pensées néfastes. Ses jolis yeux bruns s’écarquillèrent sensiblement tandis qu’elle peinait encore à croire ce qu’elle venait d’entendre : la boutique plutôt réputée de Clay avait été saccagée. L’antiquaire réalisait d’autant plus à quel point son réseau la protégeait du même sort. Main sur le cœur, elle s’indigna silencieusement avant d’être rassurée par son homologue. Seraphine avait toujours beaucoup respecté le travail de Jason, tout particulièrement la considération qu’il avait à l’égard des pièces historiques. Il y avait dans le milieu, beaucoup de riches hommes d’affaires qui ne voyaient ces œuvres que comme des rentrées ou sorties d’argent à faire spéculer. Mais il était différent. Plus attaché à ses pièces. Seraphine les aimait aussi parce qu’elle connaissait leur histoire, remontait loin parfois pour rencontrer leurs propriétaires dans un passé révolu. Mais Monsieur Clay, lui, lui donnait souvent l’impression d’y avoir vécu. Sa collection fascinait la jeune gitane depuis un moment, elle l’avait toujours beaucoup envié. D’ailleurs c’était à se demander où il avait déniché certaines pièces, ayant vraisemblablement atterrit comme par enchantement dans sa boutique. Pas d’achat aux ventes aux enchères, pas de fouilles non plus. Parfois Jason Clay était un mystère plus qu’entier. C’est pour cela que Seraphine manqua de lâcher son verre quand il lui fit son offre : Attendez...vous partez ? Où donc ? Elle cligna des yeux, un poil sonnée. Elle ne s'était pas abstenue de poser cette question impolie. Plus important : Ah je-... elle soupira, rose. Vous savez à quel point j’aime votre marchandise -particulièrement celle de l’antiquité grecque- mais, à mon grand regret, je ne pourrais jamais me les offrir. Et c’est avec tristesse qu’elle l’avoua. Pas en faire grand chose ? Elle releva la tête vers l’interlocuteur inquiet, puis s’expliqua malgré tout après avoir observé la pièce, un regard nostalgique vers l’ouverture qui menait au magasin qu’elle chérissait tant : Je ne compte pas fermer pour toujours. Cette boutique, c’est une partie non négligeable de moi-même. Elle est chère aussi à son ancien propriétaire, et j’espère bien la lui rendre prospère, des objets anciens à vendre à foison. Un souffle non-négligeable d’optimisme naquit en elle, alors qu’elle exposait depuis la première ses projets : J’avais dans l’idée de poursuivre les ventes, par exemple aux enchères anonymes ou sur internet. J’avoue que rien ne se rapprochera des salons ou de la boutique, mais c’est mieux que rien. L’antiquaire face à elle la flattait, et Seraphine se sentit honorée que de tous les autres hommes compétents rencontrés au cours de ventes, il ait pensé à elle. La brune dénotait beaucoup dans le milieu des collectionneurs. D’abord parce qu’elle était une femme, mais aussi parce qu’elle était jeune et n’avait pas de diplôme vertigineux en histoire de l’art. Enfant miséreuse de Gotham, pouvoir se mettre à la place de l’objet dans sa temporalité s’était avéré très pratique pour ce genre de business. Vous me ravissez, vraiment. Elle posa son verre à moitié vide. Est-ce que je peux vous demander : pourquoi moi ? Il y a nombre de vendeurs plus fortunés, qualifiés et moins… “méta-humains” que moi, glissa-t-elle avec un sourire mi-peiné, mi-amusé. C'était -après tout- là tout leur problème, à Jason et Seraphine.

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