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 truth was only the daughter of time (iris)

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Layla Cook


Layla Cook

independent soul

Messages : 1154
Date d'inscription : 30/01/2019
Face Identity : Mary Elizabeth Winstead.
Crédits : chataigna & ROGERS.
truth was only the daughter of time (iris) 51aa5202f4ce776ce2a56fb41733607341c7b5db
Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
Compétences/Capacités : truth was only the daughter of time (iris) CBSeLos

Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

truth was only the daughter of time (iris) Tumblr_ox8okcqxbE1vxwt7xo1_500

underwater - somewhere hidden somewhere safe - parliament of waves - so beautiful

US Navy-EOD Veteran
+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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Green & Clear, trees and waves rising.

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The Child.

Situation Maritale : En couple avec Floyd, après une trop longue errance, la paix après les champs de bataille, la lumière du phare auquel elle retournera toujours.









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MessageSujet: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptySam 9 Mai - 12:57


truth was only the daughter of time


Central City. Dire qu’elle s’aventurait rarement aussi loin à l’intérieur des terres américaines aurait été un euphémisme – parfois, pourtant, il fallait bien se faire violence et abandonner ses chers paysages côtiers, surtout quand c’était pour une supposée bonne cause. Dans sa chambre d’hôtel, Layla relut une dernière fois l’email que lui avait envoyé Iris, puis referma son ordinateur portable et se dirigea vers le lit, une tasse de café à la main, ses yeux scannant la panoplie soigneusement organisée sur les draps. Une carte détaillée de Lawrence Hills, une liste complète des usines et fabriques ainsi que leur position exacte dans ce dédale de complexe industriel, un pied de biche, une lampe-torche, une trousse à outils portative, un GPS, un couteau de chasse – et, cerise sur le gâteau, un revolver. Qu’elle ne pensait pas avoir à utiliser, mais pouvait-on se montrer trop prudent, depuis le retour des survivants de Terre-4 ? Elle, elle était convaincue que non. Et même si l’expédition que lui avait proposée Iris ne présentait aucune difficulté particulière, elle préférait prendre toutes les précautions possibles. Déformation professionnelle. Mauvaises habitudes. Elle se fichait bien du nom que ça pouvait prendre, si son excès de zèle garantissait leur sécurité à toutes les deux, alors elle avait fait son boulot correctement. Jetant un coup d’œil à sa montre, elle posa sa tasse sur sa table de chevet et entreprit de s’habiller. Un accoutrement sombre, sobre, sportif, parfait pour s’aventurer dans une usine désaffectée sans risquer son intégrité physique – elle avait envoyé ses recommandations habituelles à Iris, et faisait confiance à son bon sens pour le reste. Une ébauche de sourire vint soulever le coin de ses lèvres, en imaginant la journaliste s’apprêter, elle aussi. Un petit bout de femme, mais sacrément tenace, et jamais la dernière pour s’embarquer dans les plus folles aventures. D’où, supposait-elle, sa propre présence ici.

Peut-être qu’elle ne montrait pas le bon exemple à Iris, en la suivant dans ses improbables entreprises, mais elle partait du principe qu’elle était très mal placée pour parler de montrer le bon exemple, ou donner des leçons à qui que ce soit en la matière, alors bien entendu, elle avait encore répondu oui à l’appel. Et même si elle ne l’avait pas dit à son intrépide camarade, son appel à l’aide était tombé à pic. Entre le départ d’Orm qui, malgré le temps qui passait et le petit mot trouvé sur sa table, lui laissait toujours un goût amer de regrets, et l’absence de Floyd reparti en mission avec la Suicide Squad, elle avait terriblement eu besoin de changer d’air. Et comme elle n’avait pas grand monde à appeler pour aller boire un verre et se changer les idées, et qu’avec elle ce genre de subterfuge léger et raisonnable ne fonctionnait pas, elle avait sauté sur l’occasion offerte. Une ancienne usine, qui avait fermé quelques semaines à peine avant toute cette histoire de Terre-4, dans des circonstances douteuses que les autorités locales avaient, selon Iris, cherché à étouffer – il y avait du mystère là-dessous, et quel meilleur moment pour mener discrètement l’enquête qu’en plein chaos planétaire ? Face à ces arguments imparables, Layla n'avait évidemment pas pu résister. Bon d’accord, elle n’avait même pas essayé. Iris avait besoin d’aide, et elle, elle avait besoin de se dégourdir les jambes, de retourner sur le terrain, quel qu’il soit, de sortir des rails plutôt que de rester sagement chez elle à attendre que le monde arrête de tourner de travers. Et, quelque part, d’avoir l’impression de ne pas complètement laisser tomber quelqu’un, pour une fois. Curieuse pénitence, pour la sauvageonne qu’elle était, de ressentir le besoin d’expier ses fautes en se tournant vers autrui.

Deux heures plus tard, aux jeunes heures du matin, son équipement à la ceinture et son revolver bien caché sous sa veste fermée, Layla attendait, patiemment, devant la grille délimitant les bordures de l’usine. Elle avait fixé un point de rendez-vous précis à Iris, et la savait largement assez débrouillarde pour le trouver. Et à l’instant même où elle allait consulter sa montre, elle entendit un bruissement dans l’herbe et les buissons environnants ; et, aux aguets, elle se détendit sitôt qu’elle vit émerger la silhouette familière de bienvenue de son amie. « Hey. » la salua-t-elle, simplement, sans pour autant réussir à réprimer le sourire qui vint brièvement éclairer ses traits austères. « Pile à l’heure. A cette heure-ci, on devrait être tranquilles, personne ne patrouille le matin. » l’informa-t-elle avant de se pencher pour soulever la grille qu’elle avait découpée avant l’arrivée d’Iris, juste en anticipation. « Et si quelqu’un arrive et pose des questions, on dira qu’on fait de l’urbex. J’ai vu que les vieilles usines du coin étaient une destination populaire, on ne devrait pas nous poser trop de questions. » Puisqu’elles ne venaient rien prendre ni déplacer, juste faire, véritablement, de l’exploration, elles devraient s’en sortir avec ce petit mensonge par omission. Faisant signe de la tête à Iris, elle passa sous le grillage et attendit de l’autre côté qu’elle la rejoigne, pour dissimuler la brèche et toute trace de leur passage. Et voilà ? Elles étaient prêtes pour leur petite aventure. « Contente de voir que tu es toujours en un seul morceau après… tout ça. » lâcha-t-elle – grimaçant intérieurement. Allons, comment on demandait des nouvelles des gens, déjà ?  « Tu vas bien ? » Mieux. Enfin. Léger progrès, quoi. « Je veux dire, cette histoire d’autre Terre, la nôtre qui s’est arrêtée… » Et si elle avait des questions, elles moururent sur ses lèvres, les laissant en suspens et à interprétation – alors qu’évidemment, elle voulait savoir. Savoir si Iris avait été sur Terre-4, elle aussi, si elle avait affectée d’une quelconque façon par toute cette horreur. Et elle espérait, un peu, qu’Iris était plus douée qu’elle pour se dépatouiller dans ses silences.

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Iris West


Iris West

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Age du personnage : Trente trois années que la fleur éclos et fleurie.
Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
Compétences/Capacités : truth was only the daughter of time (iris) GzhJETdl_o
- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
- Forte capacité à savoir pardonner qu'une seule personne d'être en retard et lui trouver des excuses
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Situation Maritale : En couple avec le plus grand héro de Central City, même si beaucoup ne le considèrent plus à sa juste valeur.









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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptyDim 10 Mai - 10:45


truth was only the daughter of time


Le monde ne tournait pas rond. La journaliste était arrivée à cette conclusion depuis des années, néanmoins le constant était devenu d’autant plus flagrant depuis les dernières semaines. A l’arrêt pour bien trop de temps, l’engrenage s’était enrayé et avait révélé des anomalies, pourtant bien dissimulées par le passé. Bien entendu, Iris ne pouvait s’empêcher de vouloir en savoir plus, de chercher des réponses là où les portes se fermaient, où les dose se tournaient pour prendre une autre direction dès l’instant où elle devenait plus pointilleuse. La politique menait une vraie déroute, au point qu’elle lui semblait de plus en plus inadaptées face à cette catastrophe mondiale. Mais habituée à ce revers de médaille, la jeune fille persistait, cherchait à aller plus en avant et ce malgré les menaces que l’on pouvait lui affubler. Après tout ne se voulaient-ils pas transparents avec les gens ? Tous clamaient cela et pourtant aucun n’émettait ne serait-ce qu’une once de transparence envers autrui. Il ne lui en fallait pas plus pour se lancer. Pour oublier tous ces mois d’arrêts dans lesquels son esprit lui avait joué des tours. Et si grâce à cela elle pouvait aider Barry dans sa quête d’une meilleure santé, alors rien ne serait capable d’arrêter la petite brune. Pas même sa fatigue continuelle, dont elle ne comprenait pas exactement les raisons alors qu’elle avait dormi. Surement avait-elle trop dormi, oui l’explication rationnelle était là. Quoi qu’il en soit, son impatience la gagnait de plus en plus depuis qu’elle savait que Layla était à Central-City. Depuis que celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie avait répondu présente vers cette quête de vérité, la journaliste ne pouvait s’empêcher d’élaborer des stratégies les unes plus loufoques que les autres pour parvenir à percer ce mystère si intriguant de cette fermeture. Détournement de fonds ? Abus massifs et écarts ? Trafics ? Quelque chose lui disait que les secrets qui en retournaient pourraient aller de pairs avec les mêmes mensonges que le gouvernement mettait en évidence pour apaiser les tensions civiles. Elle relisait les derniers documents officiels, parus peu après le retour à la normale, et ne pouvait s’empêcher de revenir sur chacun des mots inscrits. Licenciements massifs, activité en déficit, capitaux insuffisants comment une usine connue pour ses excédents continus pouvait passer aussi rapidement en déficit ? L’activité battait également de son plein alors pourquoi les capitaux et donc le conseil d’administration avait décidé de se retirer en plein essor ? Tout cela était bien trop flou pour laisser l’histoire se tasser sans ne rien entreprendre.

Apprêtée telle une cambrioleuse des temps moderne, la photojournaliste vérifiait tous ses éléments nécessaires pour une bon relevé de preuves à venir. Son sac contenait plusieurs outils, dont un dictaphone, dans l’éventualité où des sons suspects seraient à enregistrer, son appareil phot bien sûr, une lampe torche, des barres de céréales, tant on ne savait jamais ce que l’adrénaline était capable de nous infliger, une bombe de défense, en cas d’éventuelle attaque, un couteau suisse, parce que ça pouvait toujours servir. Bref, elle se pensait assez équipée pour parer à toute éventualité. Bien sûr, son téléphone ne la quittait rarement, surtout quand ce dernier lui indiquait des données GPS bien utiles pour cette mission secrète. Le point de rendez-vous n’était plus très loin au moment où la petite brune rassemblait ses affaires pour rejoindre son amie. Toujours heureuse de la retrouver pour des aventures dignes des espions les plus connus, Iris veilla toutefois à bien attachée son sac sur le dos pour ne rien perdre pendant sa course. Quelques minutes plus tard, elle reconnût la silhouette de sa meilleure amie et se dépêcha de la rejoindre, sourire sur les lèvres. « Hey, la plus badass des écolos. » Après tout ce qu’ils avaient tous traversés, Iris était réellement heureuse de revoir Layla. Et elle savait que la réciprocité était intacte. « Je suis comme Gandalf, jamais en avancé mais jamais en retard, j’arrive toujours à l’heure. » Oui bon d’accord, l’angoisse était omniprésente et sa prédominance à l’humour prouvait qu’elle était nerveuse malgré tout. D’ailleurs cette remarque lui rappelait Barry sans même qu’elle ne l’ait anticipé, d’ordinaire, c’était lui qui sortait de genre de choses pas elle. Autant continuer à mettre cet état sur le compte de la nervosité. Recouvrant son sérieux, la jeune fille entendit avec attention les recommandations de son amie et se mit à hocher de la tête en guise d’acquiescement. « De toute façon, je crois qu’ils sont bien trop occupés à gérer certaines émeutes. Y en a de plus en plus à cause de l’arrêt massif et du manque de travail. » Intérieurement, elle priait pour que personne ne vienne effectuer des patrouilles. Puis, invitée à suivre Layla, Iris ne tarda pas à franchir le grillage avant de replacer son sac à dos correctement. Bien vite son regard se transforma en de la bienveillance devant celle qu’elle recevait de Layla. « Je suis contente aussi de voir que tu vas bien. » Son sourire se confondait au sien alors qu’elle lui exprimait une vérité intacte. Elle ne savait pas si Layla avait été transporté vers ce monde inconnu, comme Barry, et espérait qu’il n’en était pas de cet ordre. Prête à le lui demander, elle fut toutefois devancée par son aventurière préférée. « Oh tu sais… A part dormir, je n’ai pas connu grand-chose… » Et une part d’elle se culpabiliser encore d’avoir accuser Barry de l’avoir abandonné, alors qu’il avait vécu un véritable calvaire de son côté. « Et toi ? ça va ? Tu as été là-bas ?... » Malgré tout, l’on pouvait ressentir cette gêne persistante quant à ce là-bas et elle espérait sincèrement que son amie ne s’y soit pas rendue.

« Apparemment, c’était vraiment… horrible ce qu’ils ont vécu. » renchérit-elle alors que toutes les deux déambulaient pour se rendre directement vers l’une des portes arrières de l’usine désaffectée. « Et tous ces morts… J’arrive pas à croire que tout ça se soit passé. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire. Vu qu’on était endormie, enfin que j’étais endormie, j’ai du mal à réaliser alors que ça s’est réellement passé. Enfin… c’est compliqué dans ma tête. » conclut-elle finalement. Parce que là était la vérité, alors qu’elle n’avait rien vécu, il lui était difficile d’imaginer la disparition de tant de monde, elle avait simplement l’impression qu’ils finiraient par revenir d’une manière ou d‘une autre, alors que non. Leurs deux silhouettes arrivèrent alors devant la porte close et déjà Iris envisageait de sortir quelque chose de son sac. « J’ai un couteau-suisse si jamais ça peut aider ? » Parce qu’avoir un double était forcément compliqué… Chacun des employés qu’elle avait interrogé avait du rendre tous les effets confiés lors de leurs embauches et probablement trop apeurés par les conséquences, ils n’avaient pas voulu lui donner quelques indices supplémentaires.

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+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptySam 16 Mai - 20:07


truth was only the daughter of time


Elle avait bonne mine, sa petite Gandalf, ce constat la réconforta infiniment plus que les quelques mots qu’elles avaient échangé au téléphone pour fixer ce fameux rendez-vous, sans trop s’éterniser sur le reste. Et ce réconfort la surprit un peu, aussi, comme si elle se redécouvrait sans s’y attendre l’existence d’un muscle tellement atrophié qu’elle avait oublié qu’il se trouvait là. Si on lui avait dit, cinq ans plus tôt, qu’elle s’enticherait un jour d’une petite journaliste aussi vive que pétillante, et se retrouverait sans s’en rendre compte à s’attacher à sa compagnie comme l’espèce de grand poulpe maladroit qu’elle était, elle aurait bien ri. Et puis Iris West était arrivée, et s’était fait un malin plaisir de lui retourner le cerveau avec tellement de subtilité qu’elle ne s’en était même pas rendue compte – et sans doute était-ce mieux ainsi. Si elle s’en était aperçue plus tôt, sans doute se serait-elle braquée, d’une manière ou d’une autre, trop endommagée, trop abîmée pour laisser qui que ce soit s’approcher d’aussi près sans réagir. Pendant longtemps, elle n’avait rien été d’autre qu’un animal blessé montrant les griffes même aux mains tendues pour l’aider ; puis il y avait eu Iris. Silencieusement, sans se faire remarquer, elle était arrivée, et elle avait fait son petit coin dans son entourage restreint, association improbable à laquelle Layla avait encore peine à croire aujourd’hui. Mais depuis New Themyscira, depuis la disparition de son petit fantôme, surtout, c’était comme si un poids insupportable s’était délesté de ses épaules. Il avait été rude, l’atterrissage. Elle en avait déçu, des gens, ces derniers mois. Et face à l’enthousiasme évident – et partagé – d’Iris, elle ne put contenir ce pincement au cœur d’appréhension, couplé à ce bref instinct de révolte rapidement tu. Assez. Il était terminé, le crash. Avec Iris, il n’y avait pas de raison que ça finisse mal, si ?

L’usine avait beau être désaffectée depuis des mois – probablement avant même l’incursion de Brainiac et toute cette sombre histoire – elle lui paraissait plus vivante et accueillante que tout ce qu’elle avait pu voir à New Themyscira ; et quelque part, elle était soulagée d’apprendre qu’Iris avait échappé à cette débâcle. Non pas qu’elle doute de son extraordinaire débrouillardise, mais il y avait une différence entre ses investigations journalistiques et une guerre aussi sauvage que celle-là. Et de toute façon, elle n’aurait souhaité de se retrouver là-bas pas même aux pires salauds de la planète. Bon. A quelques exceptions près, peut-être. « Oui, j’y étais. » répondit-elle, s’en tenant d’abord à cet aveu bien trop court et concis par réflexe, avant de se souvenir d’avec qui elle se trouvait. Layla dédia à Iris une œillade de côté, alors qu’elles approchaient de ce qui constituerait leur porte d’entrée. Ce contraste, ce décalage entre ceux que Brainiac avait pris en otage, et ceux qui étaient restés, coincés dans cet étrange coma, était décidément flagrant. A quel point est-ce qu’elle devait lui raconter ? A quel point est-ce qu’elle devait encore compliquer ce qu’elle avait dans la tête. Donne-moi le mode d’emploi, s’il te plaît, tu sais bien faire, toi, avait-elle envie de lui dire. Mais comme elle ne le pouvait pas, elle décida de se concentrer sur la distraction offerte par son couteau-suisse. « On peut essayer. Fais voir ? » Le couteau-suisse d’Iris en main, Layla s’agenouilla et, usant d’une lame fine, s’échina à faire jouer la serrure. « J’ai passé les trois premiers mois seule, en me tenant le plus éloignée des ennuis possible. » concéda-t-elle enfin, comme si être concentrée sur autre chose aidait sa langue à se délier de ses secrets bien gardés. « Et les trois derniers, j’étais avec quelqu’un d’autre. C’était beaucoup plus vivable. »

Clic. Le verrou sauta enfin, et Layla poussa doucement le panneau pour laisser la porte s’ouvrir devant elles. Shazam, ouvre-toi. D’un signe de tête, elle fit signe à Iris que la voie était libre, et se remit sur ses deux pieds pour la suivre à l’intérieur. La lumière du matin filtrait aisément à travers de larges trous dans la toiture, alors qu’elles s’avançaient dans ce qui ressemblait à une grande salle de stockage – parfait, elles n’auraient pas besoin de gaspiller les piles de leurs lampes-torches pour le moment. Et mis à part le bruit discret de leurs pas, aucun bruit ne filtrait nulle part. Il semblait bien qu’elles étaient complètement seules. « Franchement je préfère les usines désaffectées à ce qu’on a vécu là-bas. » marmonna-t-elle à voix basse. Puis elle accrocha le regard d’Iris, et réalisa qu’elle avait oublié de la rassurer sur un point. 10/10, Cook. « Mais t’en fais pas pour moi, ça va. » Et c’était vrai. Elle s’en était infiniment mieux tirée que beaucoup de gens qui avaient eu l’infortune de se retrouver de l’autre côté. De la chance dans sa malchance. « Ce n’est pas la première fois que j’ai dû faire des choses dont je ne suis pas fière pour survivre. On a tous dû en faire. Au moins, ça n’était pas pour un prétexte vaseux comme l’amour de notre pays. » Elle, amère ? Si peu. Poussant une nouvelle porte, elles débouchèrent dans un grand hall bardé de machines en tout genre, et Layla observa ce décor lunaire avec une curiosité non-dissimulée. « C’était quoi cette usine, avant ? » demanda-t-elle, admettant en silence ne pas vraiment s’être renseignée avant. A quoi bon quand elle avait avec elle, en personne, la plus grande mine d’informations de Central City ? « Pas que j’évite le sujet Terre-4, mais je t’avoue que quand tu m’as proposé de venir, je n’ai pas réfléchi à deux fois ni pris le temps de faire des recherches très complètes. Tu cherches quoi ici, exactement ? » Avec toutes les cartes en main, elle serait bien plus efficace pour aider son amie – et elles pourraient ressortir plus vite pour retourner à la sécurité de l’air libre.

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Iris West


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Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptyDim 14 Juin - 9:39


truth was only the daughter of time


Les habitudes reprenaient de leurs droits, fidèles à ce qu’elles avaient pu construire par le passé, veillant à éloigner le plus possible le malaise laissé par le chaos passé. Leurs simples regards arrivaient à prouver cette étincelle et leurs attitudes étaient le véritable signe de cette vérité. L’amitié dépassait largement le néfaste et/ou l’incertitude dès l’instant où toutes les deux avaient osé lui accorder ce droit. Celui de se soutenir silencieusement et d’apprendre de l’une comme de l’autre pour renforcer un peu plus le lien qui les unissait. Layla venait tout juste de le prouver à la journaliste, de par son sourire franc. Timide, voire même invisible, certes, mais omniprésent malgré tout. Et cela révélait à la petite brune combien les habitudes lui avaient manqué. Même si son temps s’était arrêté, même si les stigmates engendrés par les horreurs qu’elle n’avait pas connu avaient peut être raison de beaucoup, il n’en restait pas moins que la nature, elle, persistait et arrivait à reprendre le dessus doucement mais surement. Leurs sourires le leurs prouvaient, tout comme cette aura complice qui n’avait de cesse que de grandir au fil des secondes. Toutes deux étaient de véritables amies avec les bons côtés et les mauvais, celles qui arrivaient à dépasser les non-dits et les quelques malaises pour se confier, pour affronter le reste, pour rester toutes les deux. Ne le prouvaient-elles pas d’ailleurs aujourd’hui ? Cette soirée n’était qu’un exemple parmi tant d’autre et veillait à les associer pour une fois de plus pour le meilleur. Pour la justice.

Intégrer l’usine était d’une facilité débordante pour son amie. Et rapidement un sourire ne put que relever le coin de ses lèvres devant ce constat évident. Pourtant ce dernier s’effaçait devant le questionnement désireux de trouver un réconfort dans sa propre réponse. Le voyage vers cet autre monde lui était inconnu et Iris ne pouvait que représenter succinctement les bribes des témoignages qu’elle avait pu entendre jusqu’ici. Ne lui suffisait que de revenir en arrière, d’entendre et voir les comportements de Barry pour prendre connaissance de l’envergure du fléau. Les changements opérés sur le jeune homme avaient tendance à la peiner bien plus que de raison, désireuse avant tout de l’aider et surtout de l’y en sortir. Mais comment ? Dire que la réponse se trouvait derrière cette porte ne serait qu’un acte de naïveté, tout comme osait croire qu’il serait possible d’effacer d’un revers de main tout ce malheur. Le temps agirait à sa guise. Puiserait probablement de ses ressources pour estomper légèrement les mœurs imposées par la tempête, mais jamais rien ne serait effacé. Et cela avait tendance à refroidir son cœur plus que de raison et lui laisser un goût amer dans sa bouche. Goût qu’elle désirait chasser par sa réponse sincère à l’adresse de sa meilleure amie. Oui, Iris avait dormi tout du long de cet épisode et elle espérait qu’il en serait de même pour Layla. Malheureusement, le ton et les quelques mots entendus furent suffisants pour qu’elle comprenne qu’il n’en était pas de cet ordre la concernant. Et l’œillade qui s’en suivit eut tout autant l’occasion de lui apprendre qu’elle aussi avait été marqué par ce passage. « Je suis désolée… » sa confidence révélait la véracité de ses sentiments. Pourquoi n’avait-elle pas franchi ce cap elle aussi ? Ainsi elle aurait pu porter une sorte de réconfort à ceux qu’elle chérissait. Mais non… Ses iris bleutées tentèrent de réconforter sa meilleure amie. De lui apporter de cette présence à laquelle elle avait probablement eut à aspirer durant ce passage. Et bien sûr les questions se frayèrent un chemin tout droit dans son esprit. Mais, consciente du traumatisme, la journaliste préféra garder le silence. Pas maintenant, pas encore. D’autant plus qu’elles se devaient de trouver un moyen de pénétrer les lieux au plus vite pour ainsi parfaire la mission qu’elles veillaient à remplir au mieux. Prêtant attention aux gestes experts de sa meilleure amie devant la serrure, Iris finit par détourner son regard pour regarder une fois à droite puis à gauche afin de vérifier qu’elles étaient bien seules. Mais son attention revint rapidement sur la silhouette de sa meilleure amie alors qu’elle lui détaillait quelques confidences quant à ce sujet délicat. Les horreurs qu’ils avaient eu à affronter dans ce monde parallèle les avait tous marqués et à juste titre. La petite brune ne put retenir sa main et vint la poser sur l’épaule de la jeune femme, signe de son soutien, mais surtout de sa reconnaissance quant à cette confiance qu’elle lui donnait. « Du peu que j’ai pu entendre, il semble que se tenir éloignée de ce que vous avez vécu était la meilleure des solutions. Ainsi, Layla n’avait pas eu à affronter les pires épreuves, à moins qu’elle ne les taise pour protéger Iris d’une certaine manière. Mais la journaliste lui faisait confiance et savait qu’elle ne lui épargnait pas la vérité. « J’espère que tu retrouveras la personne qui a passé ces derniers mois. Je suis contente que tu aies pu avoir un soutien, ça devait être tellement difficile… » Layla n’était pas ainsi, mais si elle avait pu, Iris l’aurait prise dans ses bras pour lui témoigner de son bonheur de l’avoir aujourd’hui à ses côtés. Au lieu de cela, elle serra un peu plus son emprise sur son épaule et lui offrit un sourire qui retranscrivait exactement ses sentiments.

Toutefois, l’intensité de leurs retrouvailles fut interrompue par le clic à peine audible du verrou. Ravivant un franc sourire sur les lèvres de la journaliste alors qu’elle reculait d’un pas de manière à laisser sa meilleure amie vérifier l’intérieur. Regards entendus, la petite brune se mit à trépigner déjà d’impatience et entreprit de rallumer sa lampe torche au plus vite. Cependant, elle ravisa son geste, inexpérimentée dans ce domaine, alors qu’elle constatait que Layla préférait utiliser la lumière matinale en guise d’alliée. Les premiers pas furent à placer sous le signe de la vigilance, Iris cherchant la moindre faille derrière les recoins de l’espace, alors que Layla, avançait sans y prêter attention plus que nécessaire. Sa meilleure amie avait une expérience et une certitude qu’elle n’avait pas. Ce qui lui permit de comprendre qu’elles étaient seules, fut l’instant où Layla revenait sur ses expériences passées dans l’autre monde et la rassura quant au fait de sa bonne santé. « Je sais que ça vous a changé… » balbutia la petite brune avec cet air navré dans le timbre de sa voix. Elle le savait pour l’avoir déjà connu sur Barry et cela lui faisait mal au cœur que d’avoir à le constater également sur sa meilleure amie. Pourtant, elle se rappelait à elle par cette petite pointe d’amertume concernant la civilisation et le patriotisme et rien que cela réussit à rassurer un peu la petite Iris. « Si t’as besoin de quoi que ce soit, surtout n’hésite pas.  Je suis là maintenant. » Petite phrase qui, elle le savait, n’était pas partie dans l’air. Parce qu’elle n’était pas prête à passer l’éponge et à la délaisser. Oh que non. Et elle aurait toutes les occasions nécessaires pour le lui rappeler plus tard. En attendant, elles découvraient toutes les deux l’immensité de l’espace, les spectres d’une vie passées dans les cliquetis silencieux des machines d’antan. « C’était une usine spécialisée dans les emballages cartons. Soi-disant dans le recyclage pour une meilleure protection de l’environnement. C’est surprenant qu’elle ait fait faillite hein ! » Son sourcil se arquait déjà alors qu’elle s’agenouillait déjà pour récupérer l’appareil photo dans son sac dans l’espoir de prendre des clichés qui auraient raison de la vérité derrière tout ces mensonges. « Le PDG a parlé d’un manque à gagner à cause de l’arrêt brutal de l’économie. Impossibilité de répondre à la demande parce que l’offre n’était pas assez concluante. D’après mes sources, ils utilisaient des produits chimiques pas du tout en rapport avec l’activité ce qui a coûté la santé de beaucoup de salariés. Bien sûr, il a enclenché la procédure de faillite au moment où des langues se sont déliées. » L’aveu lui donna un rire amer à son tour et lui rappelait les témoignages qu’elle avait pu entendre de la part de certaines personnes affectées. « Je savais que je pouvais toujours compter sur toi. » s’amusa t-elle dans un premier temps au moment où Layla lui avouait à sa manière combien elle serait toujours présente pour elle. « On cherche ce qu’ils faisaient exactement avec ce produit. Mes sources pensent qu’il s’agit d’un mélange pour infecter sur le long terme la population afin de faire émerger un laboratoire en particulier. Toujours le même foin en fait… On enrichit les plus riches et on appauvrit les plus pauvres en se servant de la nature… » Doucement elle affaissa ses épaules pour appuyer sa confidence et lui donner un air quelque peu rédhibitoire. Parce qu’elle en avait assez de ces injustices et qu’elle voulait écrire quelque chose qui ferait changer la donne et ouvrirait des possibilités pour un changement vers un meilleur. Mais avant cela, il fallait trouver des indices et les appuyer par le biais de preuves.


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Layla Cook


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Age du personnage : 33 ans.
Ville : Ermite en cavale.
Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptyMer 24 Juin - 22:48


truth was only the daughter of time


Qu’est-ce qu’elle avait bien pu faire, Layla, pour mériter de s’attirer l’amitié et l’affection de quelqu’un comme Iris ? A ses yeux, le mystère était complet, et la laissant franchement stupéfaite à chaque fois qu’elle s’y attardait plus d’une minute et demi. Ca n’était pas exactement comme si elle était quelqu’un d’avenant, ni même de sympathique – dans ses meilleurs jours, elle pouvait passer pour quelqu’un de simplement très réservé, dans les plus mauvais, elle avait bien conscience d’afficher en étendard son austérité et sa dureté naturelle. Comment, pourquoi Iris avait-elle décidé de passer outre, restait pour le moment un mystère, puisque Layla n’avait pas encore trouvé le courage de lui poser la question. Mais il y avait ces moments de grâce, où elle mesurait pleinement à quel point elle devait avoir de la chance, finalement, d’avoir croisé son chemin. Comme cet instant, où elle avait senti la pression chaleureuse de sa paume sur son épaule, pour accompagner quelques mots de réconfort. Layla avait si peu l’habitude qu’on se soucie d’elle – et ce simple geste, équilibre parfait entre le désir de prodiguer du réconfort d’Iris, et son désir de respecter sa pudeur, avait suffi à lui rappeler combien, oui, elle avait de la chance d’avoir croisé le chemin d’Iris West. Maintenant, peut-être que c’était Iris qui n’avait pas de chance de l’avoir croisée, elle, mais Layla, en continuant d’avancer dans cette usine désaffectée, s’efforça de chasser cette pensée pessimiste de son esprit. Iris avait eu le temps de s’en apercevoir, qu’elle avait de sévères lacunes dans le département des relations humaines, et pourtant, elle était toujours là. Alors en échange, Layla se promettait de faire des efforts, comme elle s’était promis d’en faire avec Floyd, comme elle s’était promis d’en faire avec Orm dans l’éventualité miraculeuse qu’il réapparaisse un jour dans sa vie. Et avec Iris, les efforts commençaient en répondant présente à n’importe quel moment où elle l’appellerait – ça, c’était la partie facile. Alors en bonus, elle se promit de lui en dire plus sur New Themyscira. Sur Floyd, sur ce qu’ils avaient vécu là-bas, sur le Clear, sur ce qu’elle vivait maintenant. Puis elle lui demanderait, elle, comment elle allait, ce qu’elle avait vécu pendant tout ce temps, et depuis. S’il y avait bien une chose qui les unissait, toutes les deux, c’était leur appréciation d’une franchise brutale et sans fard. Layla, elle, savait que c’était ça qui l’avait séduite en premier, chez Iris ; alors le moins qu’elle puisse faire, c’était bien de lui rende la pareille.

De sa lampe-torche, elle illumina le sac d’Iris pour lui faciliter la sortie de son fidèle appareil photo, attentive à son récit pendant qu’elle se préparait à la chasse aux indices, et très vite, le portrait qu’elle lui dépeignait pris des airs de familiarités bien désagréables, à lui en arracher une grimace contrite. Des salariés dont la santé était sacrifiée au nom du sacro-saint profit, schéma classique qui ne l’étonnait même plus, tant il était familier. Mais la suite lui fit serrer la mâchoire et fusiller du regard un ennemi invisible. Okay. Là, elles tapaient vraiment dans la cour des grands. Un mélange pour infecter la population au profit d’un laboratoire ? « Il y a des gens qui auraient mérité de s’y retrouver, à New Themyscira. » lâcha-t-elle, la mine assombrie, alors que l’histoire d’Iris faisait si bien écho à sa propre tragédie personnelle. D’Alaska à Central City, on empoisonnait en toute impunité, on sacrifiait les plus vulnérables et la nature, et on enterrait le tout derrière une montagne insurmontable de bureaucratie. C’était abject. Insoutenable. Et sans la présence d’Iris, peut-être serait-elle déjà en train d’échafauder un plan confinant à l’absurdement dangereux pour trouver les responsables et les frapper directement, d’une manière ou d’une autre – la manière forte, de préférence. Mais si Iris était sur le coup, alors Layla acceptait de baisser les armes. Parce que si elle était trop désillusionnée pour croire au pouvoir de la presse qu’elle estimait tout aussi gangrenée que le reste, elle croyait en Iris, son intégrité, et sa détermination. Et croire en elle, ça voulait dire accepter de jouer selon ses règles, parce que c’était son combat, son terrain de jeu, qu’elle connaissait mieux que personne. Allons donc pour la chasse aux indices. Si Layla pouvait la guider jusqu’à ce qu’elle cherchait, et contribuer d’une petite pierre à cet édifice qu’Iris essayait de construire, alors elle était tout à fait prête à jouer le rôle de sidekick dans cette drôle d’enquête.

« S’ils ont fermé précipitamment, peut-être qu’il reste des papiers ou des ordinateurs fonctionnels dans les bureaux ? C’est un peu optimiste d’espérer qu’ils n’aient pas fait disparaître les preuves, mais ils pourraient avoir oublié quelque chose qui pourrait au moins nous donner une piste. » raisonna Layla en balayant l’immense espace, décidément très vide, du faisceau lumineux de sa lampe torche. « Et s’il y a un laboratoire impliqué dans l’histoire, peut-être qu’on peut au moins trouver une trace de leur présence. » Durant ses nombreuses années de militantisme, Layla s’était frottée à un certain nombre de laboratoires peu scrupuleux. Ils savaient couvrir leurs traces, mais leur façon de faire n’était jamais parfaite. Il restait toujours des contrats, des documents légaux, des chargements, des cartes de visite, des logos sur des véhicules de transports ou des jaquettes de brochures ou des éprouvettes – jusque dans les plus petits détails, ceux qui détenaient l’argent laissaient des traces de leur passage. « Les salauds dans leur genre ont tendance à se penser intouchables. Ils n’ont pas complètement tort, mais au moins, ça les empêche d’être aussi prudents qu’ils devraient l’être. » Et elles, ça leur donnait l’espoir de trouver quelque chose de concluant. Marchant côte à côte avec Iris, l’oreille aux aguets et attentive à leur environnement, Layla leva les pour contempler l’impressionnante machinerie. Difficile au premier coup d’œil d’identifier ce qu’ils pouvaient bien produire ici – mais elle repéra bien des tas de carton estampillés 100% recyclables au bout d’un tapis déroulant. Sans doute pour rendre leur couverture convaincante en cas d’inspection, ou si quelqu’un surveillait ce qui pouvait sortir de l’usine. S’enfonçant un peu plus dans le dédale de machines, Layla braqua sa lampe-torche sur une machine un peu plus en retrait. Là, en revanche, aucune trace de carton. « Regarde. » intima-t-elle à son amie en approchant. Elle n’y connaissait pas grand-chose en ingénierie, mais elle avait bien l’impression de reconnaître des pompes. Pour pomper quoi, quand on est censé produire des cartons d’emballage ? Evidemment, malheureusement, aucun contenant, aucune fiole, rien qui n’ait l’air d’indiquer ce que cette imposante machine pouvait bien produire. Décidant d’opter pour une autre approche, elle s’approcha du panneau de contrôle pour en inspecter l’écran – éteint, évidemment – et les boutons censés l’opérer. « Il y avait des étiquettes là-dessus, mais quelqu’un s’est amusé à tous les arracher. Il n’y a plus rien de lisible. Impossible de savoir ce qui était censé faire quoi. » soupira-t-elle, pas vraiment surprise, avant de relever les yeux sur Iris. « … mais que quelqu’un ait pris la peine de faire ça, c’est déjà un signe, non ? » Dans son expérience, oui, mais elle était biaisée, son expérience. Elle, elle cherchait toujours des coupables, là où Iris, plus objective, cherchait la vérité. C’était elle, l’autorité en la matière, et ce serait elle qu’elle écouterait.

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Ville : La ville qui grouille, qui illumine de ses flash, Central City demeure l'endroit où elle se sent en sécurité.
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Affiliation : Un lutin rouge aux antennes d'éclairs a eu raison de sa dévotion à jamais.
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- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
- Forte capacité à savoir pardonner qu'une seule personne d'être en retard et lui trouver des excuses
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Situation Maritale : En couple avec le plus grand héro de Central City, même si beaucoup ne le considèrent plus à sa juste valeur.









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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptyJeu 6 Aoû - 20:54


truth was only the daughter of time


L’amitié avait toujours des airs de réconfort, ou plutôt de certitude au sujet d’une confiance à même de se développer avec le temps, de se renforcer au point d’en oublier le fait qu’au départ, nous n’étions que des inconnus. La réalité prenait volontiers le dessus sur le reste, laissant l’opportunité à des valeurs de se mettre en place d’une manière sûre. Et puis, le temps consolidait ceci, lui conférait des privilèges desquels l’impression d’appartenir à une même famille, même si le lien du sang n’existait pas, était bien réel. Voilà exactement ce que ressentait la petite journaliste dès lors que ses pas la menaient tout droit en direction de celle qu’elle considérait comme sa meilleure amie depuis plusieurs années à présent. Cette sensation de former une véritable famille, même si leurs sangs ne suivaient pas le même génome et n’avaient rien en commun. Ce lien là était d’autant plus vivifiant qu’il n’avait aucunement besoin de s’exprimer par le biais de paroles échangées. Ce simple geste, cette réponse par ce simple regard suffisaient à en dire long sur la réciprocité de leurs protections et sur le témoignage de cette amitié qui les unissait. Même si la petite brune aurait tant désiré effacer toute cette atrocité dans laquelle Layla avait eu à se plonger pour plusieurs mois, même si elle aurait volontiers échangé sa place avec elle de manière à la protéger, il n’en restait pas moins, qu’en ce moment même, Iris lui montrait combien elle tenait à elle et de sa présence. Ni elle, ni personne n’était en mesure de changer le passé, à moins que l’on ne lui ai pas indiqué la possibilité d’un tel acte, voilà pourquoi elle préférait lui témoigner de cette présence, de ce réconfort qu’elle trouverait toujours avec elle dès lors qu’elle en ressentirait le besoin. Bon d’accord. Elle venait tout juste de lui rappeler qu’elle pourrait compter sur elle, si elle en ressentait le besoin et qu’elle n’avait pas à hésiter. Toutefois, Iris savait que Layla n’était pas de ce genre. Elle ne lui demanderait rien et la journaliste viendrait quoi qu’il en coûte vers elle pour la soutenir. Leurs sourires attristés, chargés de tension desquelles elles sauraient s’absoudre avec le temps s’échangèrent.

Mais rapidement leur mission première revint à la charge et donna l’air d’apporter un répit nécessaire à sa meilleure amie. La jeune femme trouva bien rapidement son appareil photo, aidée par le faisceau lumineux engendré par Layla, et chercha déjà à le régler afin de faire en sorte d’améliorer les clichés à venir. Elle profita de cette occasion pour révéler les indices de ses découvertes, ou plutôt les conclusions qui avaient pu découler des suites de ses investigations. Bien sûr, ses yeux océans se redressèrent rapidement dès l’instant où le commentaire de sa meilleure amie lui rappelait aussi bien les atrocités de son passé que celles qu’elle venait tout juste de connaître dans cette autre dimension. « Ils paieront… » rétorquait-elle au tac au tac tout en essayant de capter, malgré la pénombre, le regard de la jeune femme devant elle. Une fois de plus, elle désirait lui transmettre son soutien, cette présence, qui, elle l’espérait apaisait ne serait-ce qu’un tout petit peu les douleurs qu’elle encourait au quotidien.  Quoi qu’il en soit, toutes les deux avançaient dans l’optique de trouver des indices ou des pistes, qui, serviraient à un moment où à un autre pour retracer toute la vérité et la révéler au grand jour. Elle suivait du regard les divers éléments éclairés par Layla et plissait pour quelques fois ses yeux, en essayant de deviner si telle ou telle forme dessinait autre chose qu’un lointain horizon. « C’est ce que j’espère… La précipitation a toujours mis en évidence des oublis. » Parole de fouineuse invétérée. Iris avait toujours su retrouver des indices qui lui mettaient la puce à l’oreille quand elle commençait à chercher des histoires. D’ailleurs, à bien y repenser, et en replaçant certains évènements du passé, elle aurait très bien pu découvrir l’identité de Barry. Mais elle avait préféré fermer ses œillères pour le pardonner, pour lui trouver des excuses et pour le protéger à lui aussi d’une certaine façon. Hochant la tête en signe d’affirmation devant le constat de sa meilleure amie, Iris était prête à passer au peigne fin la moindre étiquette et le moindre port en verre qu’elles trouveraient pour déchiffrer les codes dudit laboratoire. « Je n’aurai pas mieux dit. » Se contenta-t-elle de répondre alors qu’elles découvraient ensemble quelques piles de cartons qui jonchaient le sol. Iris s’empressa de rapprocher son objectif de son visage et commença à prendre quelques photos. Eclairant l’espace pour des fractions de secondes, faisant également fuir les quelques nuisibles qui venir d’élire domicile dans cet espace clos. Son regard plongeait au niveau de l’écran de son appareil pour vérifier de la qualité de sa dernière photo prise au moment où Layla l’interpellait. « Qu’est-ce que… »

Les secondes de suspension se transformaient doucement en une longue minute alors qu’elle rapprochait la distance pour découvrir un bras mécanique, révélateur d’une machinerie de pompage. Sa meilleure amie la devançait, s’occupant d’un tableau d’affichage dont les quelques indications avaient visiblement été arrachés avec dextérité. Curieuse, Iris rapprochait son nez de ceci et plissait ses yeux dans l’espoir de reconnaître un mot quasi invisible. « Je crois que t’as trouvé un des meilleurs indices. » S’empressant de brandir son objectif pour essayer de prendre une photo d’ensemble de ce fameux panneau, la petite brune cherchait à comprendre pourquoi une telle machine se trouvait ici. « Ils pourraient expliquer la présence de cette chose… Puisque les cartons recyclés se font à l’aide de papiers déjà existants. Il faut bien les mélanger avec de l’eau et les compresser pour reformer une matière mâchée… » Elle parlait un peu pour elle mais réfléchissait ainsi à voix haute, ses yeux toujours rivés sur le tableau noircis par la pénombre. « … et à moins d’une source, ça m’étonnerait beaucoup qu’ils aillent chercher de l’eau sous terre… » Mais personne n’avait jamais fais mention de quoi que ce soit à ce sujet. La probabilité d’une utilisation pour cet effet était donc nulle. En pleine réflexion, Iris fut surprise par le son d’un des rats qui venaient de faire tomber quelques cartons derrière elle et se mit à pousser un cri en manquant de tomber sur le côté. « Saaaaaatané rat ! » s’écriait-t-elle alors qu’elle se retenait contre le panneau de cette machine, appuyant par la même occasion sur certains boutons, et manquant de tomber, son déséquilibre fit vriller l’un des coins du panneau leur révélant alors quelque chose d’inattendu. « Heureusement que l’électricité est… T’as vu ? » Ses doigts se mirent à râcler ce même coin pour essayer de le redresser pour tirer. « Ça a l’air factice… » Et ni une ni deux, la petite brune invitait sa meilleure amie à l’aider pour qu’elles puissent découvrir ce qu’il se cachait derrière ce faux panneau.



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+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptyDim 16 Aoû - 12:46


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Un indice de quoi avait-elle pu trouver, Layla n’en savait fichtrement rien – mais Iris, elle, avait l’air plus qu’enthousiaste, alors ça lui suffisait, puisque c’était pas son boulot à elle de remonter la piste de cette sombre histoire. Ca aurait pu l’être, en d’autres circonstances, mais aujourd’hui, c’était Iris qui connaissait le dossier, Iris qui était aux commandes, et elle, elle était juste là pour assurer une exploration sans danger, et la présence de muscles et de bons réflexes en cas de pépins. Elle était Minus, Iris était Cortex. Elle était le fidèle docteur Watson, Iris était l’inimitable Sherlock Holmes. Une configuration qui lui convenait à merveille, songeait-elle, en braquant sa lampe-torche sur l’imposant appareil pendant que son amie mitraillait l’endroit, sauvegardant les précieux clichés pour la postérité. Serait-elle venue seule, qu’elle ne se serait guère posé de question, avant d’identifier tout cet équipement et, au choix, y foutre le feu ou le saboter autrement. Mais Iris allait au fond des choses, Iris voulait remonter à la source, Iris avait les ressources qu’elle, seule, n’avait pas, et Iris était bien la seule personne au monde à qui Layla faisait confiance pour ne pas laisser les bras et laisser ces gens s’en tirer si facilement. Alors, elle la suivait, fidèle doberman dont la loyauté n’avait d’égal que la dangerosité de sa morsure. Un mot de son amie – et quiconque connaissait l’ex-EOD savait qu’il y avait quelque chose de miraculeux à ce qu’elle emploie ce qualificatif lourd de sens - et Layla serait prête à sauter à la gorge du premier venu ou faire sauter tous les murs qui chercheraient à la retenir. Alors, elle hochait la tête, acquiesçant aux paroles d’Iris, parce qu’il fallait bien deux inconscientes dubitatives et dotées d’un solide sens du scepticisme pour faire ce qu’elles faisaient ce jour-là. Et ne pas croire aux apparences qui se présentaient à elles, et décider, malgré tout, de pousser plus loin encore leurs investigations. Quoi qu’elles trouvent au bout du chemin.

Attentive aux explications d’Iris – quoiqu’un peu frustrée de ne pas encore avoir trouvé de preuves plus probantes qu’une pompe dont l’existence pouvait vaguement être justifiée – Layla en profita pour balader sa lampe troche sur le reste des panneaux, à la recherche de plus d’informations ; un logo, un nom, un bouton qui fonctionne, parce qu’il était hors de question qu’elles repartent les mains vides, pas vrai ? Une réflexion qu’elle s’apprêtait à partager avec son amie, lorsqu’un hurlement la fit bondir en arrière. Quoi ? Des intrus ? Une attaque ? La sécurité ? Chacune de ces possibilités défila dans son esprit en un éclair et elle se hâta de sortir son couteau de chasse de sa ceinture, le cœur tambourinant dans sa poitrine, les muscles tendus et prête à bondir sur leur assaillant… un pauvre rat dérangé dans sa sieste. Aussitôt, les épaules de Layla se relâchèrent, et un soupir passa ses lèvres. « En voilà au moins que ces histoires ne doivent pas déranger. » marmonna-t-elle dans sa barbe, en balayant l’endroit de son faisceau lumineux à la recherche d’autres rongeurs intempestifs. Puis son attention se redirigea sur Iris, qui avait visiblement trouvé autre chose. Un faux panneau ? Aussitôt, Layla se positionna à côté de sa camarade, sa lampe-torche entre les dents – et, après un décompte de trois, toutes les deux se mirent à pousser et tirer en grognant, cherchant à déloger le panneau bloqué après que l’humidité l’ait boursouflé pendant tout ce temps. Avec quelques efforts, elles parvinrent à le repousser de quelques centimètres, mais pas assez pour leur assurer le passage ; alors, Layla décida de suivre l’adage ‘aux grands maux les grands remèdes’, et relâcha la pression tout en indiquant à Iris de s’éloigner de quelques pas. Et, avec toute sa délicatesse de soldat qui parfois était superflue en situation de crise, l’ex-EOD envoya un grand coup de pied, puis un deuxième, dans le panneau de bois gorgé d’eau. Le deuxième impact lui fit émettre un craquement sonore ; et, cette fois, elles n’eurent aucun mal à dégager le passage. Minus et Cortex, dans toute leur splendeur.

Après avoir adressé un dernier regard à son amie et acolyte, Layla s’aventura la première derrière leur panneau-cachette ; et aussitôt qu’elle posa le pied dans l’espace dissimulé derrière, elle réprima un réflexe de recul, prise de court par la sensation indéfinissable qui la prit à la gorge. Central City était bien le dernier endroit au monde – à part peut-être le Sahara – où elle se serait attendue à sentir le Clear réagir, et pourtant. Au sol, quelques vieilles flaques d’eau croupie constituaient la seule présence aqueuse dans cette usine désaffectée, mais Layla se sentait incapable d’en détourner les yeux, alors qu’à la surface de son esprit, la pellicule habituellement calme et lisse du Clear frémissait. S’il y avait autre chose dans cet espace dissimulé aux yeux d’explorateurs curieux, elle n’en avait aucune idée, ne l’avait pas remarqué. Tout ce qu’elle voyait, sentait, goûtait, reposait dans ces flaques d’eau qui irradiaient quand elles n’auraient dû rien être d’autre que de la vieille eau morte et croupie depuis longtemps. De l’eau tout ce qu’il y avait de plus banal – mais elle sentit, dans le frisson désagréable et irritant qui remonta le long de son échine, qu’elle ne l’était pas. « Iris ? » appela-t-elle en allant s’accroupir devant l’une des flaques. Prudemment, elle approcha sa main gantée de la surface, effleurant l’humidité du bout des doigts ; et réprima la nausée qui la prit soudainement à la gorge. Okay. Cette fois, elles étaient sur la bonne voie. « T’as de quoi prélever des échantillons liquides ? » Et alors seulement, Layla se rappela qu’elle n’avait jamais parlé du Clear, ni du Parlement des Vagues, ni de la myriade d’absurdités qui lui étaient tombées dessus cette dernière année, à son amie. Fuck. Et comme ça n’était clairement pas le moment pour s’embarquer dans ce genre de discussion, elle se hâta de rectifier le tir. « C’est un coup au hasard, mais si ces flaques sont assez vieilles, peut-être qu’elles portent encore les traces de ce que ces gens fabriquaient réellement ici. » Sauf qu’elle le savait, ça n’était pas un peut-être. Elle le sentait, ce poison dilué, à peine présent, après tout ce temps, mais présent quand même. De là à ce que ça donne à Iris les preuves incontestables qu’elle recherchait, il y avait un monde, mais ça valait le coup d’essayer. En se redressant, elle croisa le regard d’Iris – curieuse Iris, intelligente, inquisitive Iris à qui rien n’échappait, alors qu’elle, gauche et peu habituée à cacher ses secrets autrement qu’avec une mine patibulaire, se sentait horriblement exposée. Et, d’un seul coup, foudroyée par une sensation glacée dans ses veines. Qu’est-ce qu’elle dirait, Iris, si elle savait ? Si elle savait que son amie avait abandonné une moitié de son âme sous les océans, qu’elle avait tué quelqu’un sur New Themyscira, qu’elle avait hébergé, pendant des mois, un terroriste atlante recherché sur toute la planète ? Un nœud douloureux lui tordit l’estomac ; Iris avait toujours fait montre d’une patience et d’une tolérance quasi-surhumaines à son égard, mais ça… ? Ca, ça pourrait peut-être bien être l’écart de trop, non ? « Je connais quelqu’un qui pourra faire les analyses pour nous, si le budget de ta rédaction ne te le permet pas. » renchérit-elle pour dissimuler son trouble. « T’avais raison, il y a quelque chose de vraiment pas net dans cet endroit. Fais attention à toi. » Parce qu’elle avait toujours raison, Iris, et que, secrets ou pas secrets, Layla se refusait à la voir repartir autrement que sur ses deux jambes et en pleine santé. Pas tant qu’elle était là pour s’en assurer, à défaut de faire preuve de l’honnêteté entière qu’elle aurait méritée.

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Iris West


Iris West

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Age du personnage : Trente trois années que la fleur éclos et fleurie.
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Profession : Cet emploi qui lui permet d'être qui elle est, qui la passionne et l'emmène vers ce dépassement de soi constant. Elle est fière d'être une journaliste à part entière.
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- Vulnérable humaine avec ses qualités et ses défauts
- Esprit aiguisé pour mieux rédiger ses articles
- Curieuse invétérée pour fouiner les moindres détails
- Forte capacité à savoir pardonner qu'une seule personne d'être en retard et lui trouver des excuses
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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptySam 19 Sep - 13:41


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Les échos auraient très bien pu brouiller les indices qu’elles découvraient à peine. Se répercutant contre les parois de tôles ou de béton de cet entrepôt délabré, de cette usine désaffectée, les odeurs d’humidité se mêlaient incontestablement à cette lourdeur pesante qui ne laissait d’autres présages que celui d’une enquête à élucider. Apeurée par ce qu’elles pourraient trouver ici, il n’en restait pas moins que sa torpeur s’apaisait à chaque fois qu’elle pouvait voir la silhouette de sa meilleure amie. Sa Layla. Sa Layla qui était aussi courageuse qu’un méta-humain, intrépide pour de nombreuses occasions, mais réfléchie dès lors qu’une tactique se devait d’être élaborée. Elle représentait aux yeux de la journaliste l’image même du courage, de cette femme forte que rien n’arrête, capable de tout rien que par ses motivations. Elle était un exemple, et ce, même si elle ne voulait pas le voir. Parce qu’elle avait un sens de l’honneur hors du commun, exprimait une fidélité capable de rivaliser avec les héros d’antan et cette motivation toujours vivifiante dès qu’il s’agissait de venir en aide aux plus fragiles. Pour Iris, Layla était une image parfaite d’un avenir meilleur, d’une justice sans faille. Et pouvoir l’avoir à ses côtés aujourd’hui représenté bien plus que la grande brune à ses côtés ne pouvait l’imaginer. Leur amitié n’en serait que plus renforcée, liée pour toujours d’une certaine manière. Parce qu’elle s’embourbait dans le sens littéral comme figuré ensemble. Même si leurs caractères différaient dans beaucoup de domaines, il persistait cette complémentarité qui les menait aujourd’hui ici, à former cette équipe, ce duo unique. Bien sûr, le courage de la petite brune aux yeux bleus était bien éloigné de celui de son amie. Preuve étant ce cri qu’elle n’avait pu contenir au moment où l’apparition du rat leur prouvait que la vie survivait d’une certaine façon. Le cœur battant à tout rompre contre sa poitrine, des suites de la surprise et de la frayeur, Iris eut l’impression que son estomac venait de faire un tour sur lui-même l’obligeant à se retenir doucement et elle l’espérait discrètement pour ne pas attirer l’attention de Layla dessus. Elle inspira dans un premier temps avec son nez, afin de calmer cet état, et souffla dans cette même discrétion avant d’essayer de sourire à son amie devant la remarque qu’elle venait tout juste de lui affirmer. « J’espère qu’il n’y en a pas toute une colonie. » D’ordinaire, la journaliste aurait trouvé une dose d’humour afin de dédramatiser la situation. Mais elle se concentrait tellement sur son estomac qu’elle en oubliait cette habitude.

Puis ni une ni deux, les voilà toutes deux en quête d’une nouvelle mission dans leur aventure : celle de déceler les mystères de ce faux panneau. Les deux meilleures amies ne mirent pas plus longtemps pour s’accorder et tenter de pousser avec le plus de force possible ce dernier. Néanmoins, si Layla était très forte, Iris elle était plus que médiocre dans ce domaine. D’autant plus que son estomac encore fragile craignait de lui jouer de mauvais tours. Le courage et la détermination de Layla ne tarda pas à se dégager, l’incitant ainsi à se pousser de quelques mètres de manière à pouvoir user totalement de sa force pour réussir dans sa quête. « Fais attention. » glissait-t-elle comme à son habitude alors qu’elle remontait l’objectif de son appareil photo et mettait en marche le flash de ce dernier pour apporter un faisceau lumineux plus conséquent à l’ouvrage de Layla. Admirative de cette force, Iris ne put retenir son doigt d’appuyer sur le bouton destiné à prendre des clichés au moment où le panneau se dérobait sous la dextre de sa meilleure amie. Un souvenir qu’elle garderait pour elle, ou bien qu’elle lui partagerait si jamais elle le désirait. Mais l’intermède fut de très courte durée car déjà l’intrigue reprenait son cours et les menait tout droit vers cette ouverture sombre. Plissant ses yeux en se rapprochant avec une curiosité sans nom, Iris ne tarda pas à acquiescer à sa meilleure amie au moment où aucun mot ne furent nécessaire pour qu’elles se comprennent. Layla était si courageuse. Elle pénétrait la première, prête à en découdre et à sécuriser les lieux pour que l’enquête puisse continuer. L’odeur commençait à lui tordre le nez, tant l’humidité était vraiment très forte. Depuis combien de temps cette trappe n’avait pas été ouverte ? La jeune femme n’eut pas vraiment l’occasion de se poser la question que déjà son amie l’interpellait de manière à l’inviter à la suivre de l’autre côté. « J’arrive ! » Elle savait que lui répondre saurait la rassurer également sur le fait que tout allait bien. Même si elle voulait bien admettre qu’elle n’était pas certaine que tout allait aussi bien que cela dans son corps. Cependant, et dans un souci de réaliser au mieux cette mission, Iris préféra aller de l’avant et s’inspirer du courage de Layla pour la suivre sans même ciller. L’obscurité lui donna, dans un premier temps, l’impression de l’étouffer, l’obligeant à tousser à plusieurs reprises avant de finalement réussir à s’y habituer tant bien que mal. « Hum… Je n’ai pas de tube à proprement parlé, mais… attends. » Genoux à terre, sac à dos devant elle, Iris se mit à fouiller dans le fond de son sac l’un des caches de ses lentilles pour objectif. « Tu penses que ça peut faire l’affaire ? » Elle s’empressa de vider le contenu, en prenant soin de les placer dans un autre contenant, tout en écoutant les informations délivrées par sa meilleure amie. Elle avait raison sur ce point précis. Effectivement, si elles étaient assez vieilles et si la condensation y avait également joué un rôle à un moment donné, elles trouveraient sans trop de difficulté des traces de produits chimiques dangereux.

Leurs regards ne tardèrent pas à se croiser. Et ce fut à cet instant précis qu’Iris compris que quelque chose n’allait pas pour Layla. Elle lui montrait un air encore plus inquiet et inquisiteur que d’ordinaire, lui laissant présager que quelque chose n’allait pas. Prête à lui demander si tout allait bien, la jeune femme fut devancée par les instigations futures qu’elles pourraient mener avec les échantillons qu’elle lui laissait l’occasion de prélever. « Je l’aurai demandé à Barry, mais si ça peut faire travailler quelqu’un de ton entourage, c’est une bonne idée. » Son sourire se voulait rassurant, plutôt attendri dans l’espérance qu’il prouve à sa meilleure amie qu’elle était là. Parce qu’elle n’allait pas lui faire croire longtemps que tout allait bien, quelque chose était étrange. « Toi aussi fais attention à toi. » renchérit-elle-même si d’accord, elle était la demoiselle en détresse dans l’histoire et que Layla était son héros. Layla serait toujours son héros. La regardant prélever l’eau avec minutie, Iris se contenta de reboucher l’opercule du petit contenant avant de vérifier qu’il soit bien étanche en le penchant d’un côté et de l’autre. Visiblement tout allait pour le mieux, et elle se dépêcha de l’enfourner dans son sac pour ainsi le mettre à l’abri. « Qu’est-ce qui te tracasse ? » lui demandait-elle alors qu’elles empruntaient un chemin qui les plongeait de plus en plus dans l’obscurité et l’humidité. Elle avait l’impression d’étouffer à chaque pas, et son estomac était en train de gargouiller bruyamment. « Désolée… Je ne sais pas ce que j’ai… ça fait quelque temps que je suis barbouillée. Généralement c’est plutôt le matin que ça m’arrive… » Gênée par la situation, Iris essayait de se concentrer sur l’espace qu’elles franchissaient, tout en se concentrant sur quelques gouttes qui perlaient par-ci par-là depuis le plafond. « La personne que tu connais qui pourrait nous aider pour les prélèvements, ça fait longtemps que vous … ? » Elle laissa intentionnellement sa phrase en suspens parce qu’elle venait d’entendre un son nouveau qui l’obligeait à porter son attention vers ce dernier. « Un autre rat ? » questionnait-elle son amie avant de porter son objectif et donc son flash vers le bruit en question. Un animal se mit à courir dans le sens opposé lui offrant alors l’occasion de souffler de soulagement.

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Profession : Aventurière, chasseuse de trésors, et activiste environnementale énervée. Vétéran de l'US Navy et de l'US Coast Guard.
Affiliation : Voix incarnée des océans et des eaux du globe, émissaire ni humaine, ni élémentaire du Clear, son âme repose quelque part dans les mystérieuses et changeantes ténèbres du Parlement des Vagues. Elle répond à la nature dans son essence la plus élémentaire.
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Avatar of the Clear
+ à moitié élémentaire aquatique, ultra-sensible à l'eau sous toutes ses formes. 'connectée' spirituellement à toutes les eaux naturelles de la planète, leur faune, et leur flore. une fois immergée dans une surface d'eau, il n'est rien qui échappe à son attention : naufrages, pollution, sa conscience se propage partout, pour le meilleur et pour le pire.
+ contrôle et manipulation des courants aquatiques.
+ connexion télépathique permanente au Parlement des Vagues, l'esprit unifié du Clear et de la mer.
+ capable de se rendre au Parlement des Vagues, et de voyager instantanément à travers les eaux de la planète en passant par le Clear.
+ aura purificatrice du Clear.
+ immunisée aux températures océaniques extrêmes et à la pression sous-marine, mais a toujours besoin d'oxygène.
+ sa santé se dégrade considérablement si elle passe trop de temps loin de la mer.
+ l'état des eaux du globe l'affectent physiquement et mentalement - se trouver près d'une nappe de pollution la rend réellement malade.

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+ déminage sur terre et sous mer, connaissances poussées en explosifs
+ parachutage
+ armes à feu et combat à mains nues
+ apnéiste, plongeuse sous-marine professionnelle

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Battered and wrecked, I come to you first.

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The Child.

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MessageSujet: Re: truth was only the daughter of time (iris)   truth was only the daughter of time (iris) EmptyMar 29 Sep - 2:06


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Un héros, Layla ne s’était jamais, à aucun moment de sa vie un poil chaotique, considérée comme tel ; de son expérience, elle avait plutôt tendance à jouer le rôle de l’antagoniste casse-pieds qui n’avait même pas le charisme nécessaire pour emballer les foules. Trop grognon, trop rabat-joie, trop rigide, pas assez magnétique. Et elle ne se sentait certainement pas de poussée héroïque, là, tout de suite, en ayant parfaitement conscience de mentir à Iris par omission, ce qu’elle détestait, d’une part parce qu’elle ne savait absolument pas mentir, à part en jouant la carte de la poker face ; et d’autre part, parce que, tout bêtement, elle n’aimait pas le procédé. Plus maintenant, pas après tout ce que ses mensonges par omission avaient déjà failli lui coûter. Sa relation avec son partenaire avait bien failli lui éclater entre les doigts alors qu’ils se remettaient tout juste de cinq ans d’agonie, son silence lui avait coûté son amitié avec Orm ; elle n’était franchement pas certaine de supporter les conséquences si elle sabotait aussi sa relation avec Iris. Seigneur, qu’il était difficile d’avoir des gens qu’on aime. Surtout quand on a l’habitude de les décevoir, et que l’on ne s’estime guère digne d’une seconde chance. Dieu merci, Iris l’arracha à la spirale dans laquelle son pauvre cerveau s’engageait en lui tendant l’une des lentilles de son objectif, et Layla s’en saisit avec une étincelle satisfaite dans le regard. « C’est parfait. » répondit-elle en inspectant l’objet. Puis, elle cala une mèche de cheveux derrière son oreille et s’attela avec précaution au prélèvement. Non, vraiment, elle n’avait aucune envie de faire fuir Iris aussi – mais en même temps, elle était censée lui dire quoi, hein ? J’ai plongé au plus profond de l’océan pour me séparer du fantôme d’une petite fille, et en remontant, j’ai ramené un truc avec moi, en moi, qui m’a donné une connexion quasi-télépathique avec l’eau. Et même pas fait exprès. Même pas d’histoire d’élue, de choix, rien d’autre qu’un bête accident que ni elle ni le Parlement des Vagues n’avaient anticipé. Super. « Barry… ton ami à la CCPD, c’est ça ? On aura assez d’échantillons pour tous les deux. Deux analyses de deux labos différents, c’est mieux pour corroborer ton article, non ? » Un nom vaguement familier, pour se distraire du cycle infernal. Pour ne pas trop s’attarder sur la réalisation, un peu incongrue, qu’Iris avait été sa première véritable amie depuis qu’elle en avait perdu une autre à l’âge de treize ans. Et il lui avait fallu tout ce temps pour se l’admettre à elle-même, et au moment où elle commençait à l’accepter, parce que l’accepter, c’était accepter le risque de la vulnérabilité, elle risquait de la perdre aussi. Gnnn. Peut-être bien qu’elle aurait dû devenir ermite, finalement.

Mais elle la connaissait, Iris, elle la connaissait trop bien – bien assez observatrice pour lire en elle comme dans un livre ouvert, et entre ça et l’affection qu’elle lui portait, Layla se sentait remarquablement gauche et incapable de savoir comment se comporter correctement. Parfois, avec Iris, elle se sentait à peu près aussi adroite qu’un collégien amoureux pas fichu d’adresser trois mots cohérents à la fille qui lui plaît. En version platonique. Mais la comparaison tenait tout de même, parce que l’affection était là au même titre que la gaucherie et la maladresse. Bénie soit Iris pour sa patience. Et au moins, son incapacité chronique à dissimuler quoi que ce soit à quiconque la connaissait bien, signifiait qu’Iris le voyait peut-être, la façon dont son souci et sa compassion la touchaient. C’était pas grand-chose, un peu d’attention, un qu’est-ce qui te tracasse ; mais elle n’en avait pas eu beaucoup dans sa vie, Layla, des gens qui avaient pris la peine de lui poser la question. « Rien, c’est juste… Iris ? Ca va ? » Parce que finalement, Layla s’en rendit compte à la faveur d’un rayon de lumière passant à travers un trou dans le plafond, Iris avait l’air bien pâle, d’un seul coup. Sourcils froncés, Layla écouta ses explications ; et elle n’y connaissait pas grand-chose en malaises, mais, malgré elle, elle accrocha à ce petit bout de phrase. Plutôt le matin. Pendant un bref instant, un silence s’installa entre elles, alors qu’elles avançaient dans la pénombre, mais Layla ne pouvait s’empêcher d’entendre cette phrase résonner encore dans sa tête. Hé, doucement. Inutile de sauter aux conclusions. Le soudain sursaut d’Iris accompagnant ce bruit furtif attira son attention pendant un bref instant, la main prête à voler à son flanc pour s’emparer de son couteau – mais non, juste un autre rat. « On dirait. » répondit-elle dans un souffle en détendant ses muscles ; mais sans relâcher son attention pour autant. Enfin. Au moins, mieux valait des rats que des agents de sécurités les attrapant en pleine aventure.

Par prudence, elle se mura dans le silence pendant quelques minutes encore, le temps d’avancer l’oreille tendue, mais nul autre son que celui de leurs pas sur le sol froid et humide ne leur parvenait plus. Alors, Layla s’autorisa à nouveau à parler, à voix basse. « Mon contact est une connaissance de Sea Shepherd. Un biologiste à l’université de Coast City. J’imagine qu’une confirmation extérieure pour confirmer ce que trouvera ton Barry empêchera le public de dire que la CCPD peut aider à couvrir quelque chose… » Elle avait reprit là le sujet de conversation, peut-être pour éviter celui qu’elle n’osait pas aborder, peut-être parce que c’était plus facile, elle n’en savait fichtre rien et n’était pas dans le bon état d’esprit pour analyser son attitude déplorable face aux contacts humains. Mais, alors qu’elles allaient repasser dans une nouvelle salle, un nouveau bruit métallique, un peu plus éloigné, comme venant de loin derrière elles, se fit entendre. S’immobilisant sur place, Layla tendit à nouveau l’oreille, en retenant son souffle ; et, alarmée, croisa le regard d’Iris sitôt que des voix étouffées leur parvinrent dans la distance. Merde. Elles avaient donc de la compagnie. D’un geste, Layla intima à Iris de garder le silence et de ne pas bouger, et elle s’approcha d’une paroi trouée, pour jeter un coup d’œil dans le hangar principal… avant de laisser échapper un bref soupir. « Deux jeunes. Sûrement des adeptes d’urbex. » Ironiquement, leur couverture. Mais ça voulait aussi dire qu’elles n’étaient plus seules. Si elles les croisaient, elles pourraient prétendre être venues dans le même but, mais cela signifiait, malgré tout, des témoins de leur présence – et des questions malvenues, si la police apparaissait, parce que tout ce monde, ça allait forcément finir par attirer l’attention. Songeuse, Layla se retourna, et regarda Iris, à la faible lueur de sa lampe-torche… et fut frappée, à nouveau, par son expression pâle et tendue. « C’est toi qui as pas l’air bien, Iris. » commenta-t-elle, souci perlant dans sa voix basse. Alors, Layla passa son bras autour de son amie, et, prudentes de ne pas faire de bruit, l’entraîna plus profondément dans leur étrange corridor. « Si on continue tout droit, on trouvera probablement une sortie. On peut s’arrêter en route si on trouve autre chose, mais entre les deux rigolos dehors et ton état… on a des échantillons et quelques photos. Ca te suffirait pour un article ? » demanda-t-elle – parce qu’elle n’en savait rien. Et que c’était l’enquête d’Iris, et qu’elle ne voulait pas saboter son travail, mais elle tirait vraiment une drôle de tête depuis quelques minutes. « Je me fais du souci pour toi, c’est tout. » L’aveu sincère tomba de ses lèvres presque par accident – mais là, quel soulagement de n’avoir rien à lui cacher, et de pouvoir manifester son inquiétude sans craindre une explosion en pleine figure. « C’est ton enquête. Quoi que tu décides, je t’accompagne, et je te ramène chez toi en te portant s’il le faut. » Parce qu’elle n’avait pas grand-chose à lui offrir, si ce n’était la loyauté d’un berger allemand et la ténacité d’un bulldog. Et peut-être qu’à défaut d’une sincérité totale, ça ferait l’affaire pour le moment.

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