time is running out (mission 3)

"Que Dieu est pitié de nos âmes."

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Mathias

       Central City avait eu bien plus de chance que Coast City, c’était un fait. C’était la ville qui s’en était le mieux sortie en terme de perte humaine. Grâce à la Toxine du Joker, les Civil qui n’ont pas pu être évacués avant l’apparition du dôme, ont été plongées dans un coma artificiel. Dans cet état, leur rythme cardiaque était faible et lent, ce qui les avait rendus invisibles aux yeux des machines de Brainiac. Karen avait été choquée d’apprendre que seul Central avait presque aucune perte humaine, surtout que c’était grâce à l’aide précieuse de l’Injustice League et plus précisément d’un psychopathe comme le Joker que nous devions le succès de cette mission. Des semaines avaient et tout était à la reconstruction à présent, la vie reprenait son cours. Des associations commencèrent déjà à œuvrer pour collecter des fonds qui permettraient d’obtenir assez de ressources pour la reconstruction de Coast City.
      Karen était revenue à Central City où elle s’était battue pendant de longues semaines sous le dôme… Vers la fin, les machines avaient bien failli trouver où le groupe de Karen avait caché les civils plonger dans le coma via la toxine. Peut-être n’auront-ils pas pu les protéger sans l’aide des Amazones qui avait été d’une considérable. Karen revenait de temps en temps à Central City, pour voir si la Toxine du Joker n’avait pas laissé d’effet secondaire chez les habitants de Central City. Elle ne connaissait sans doute pas aussi bien le Joker que les habitants de Gotham, mais elle songeait qu’il était imprudent en premier lieu de lui accorder autant de confiance. Alors de temps en temps, elle s’arrêtait dans la ville en espérant. Elle n’arrivait pas à croire que des touristes avaient trouve le moyen de venir visiter les quartiers populaires de Central City, c’était insensé. Mais quelque part, cela rassurait Karen, cette facilité qu’avaient la plupart des gens à tourner la page.

     Depuis, le toit d’un des buildings, la blonde observait ce beau monde. Elle se surprit à imaginer que les événements traumatiques, ne s’étaient jamais déroulés, que Coast City était encore une belle et grande ville intacte. Elle était sur le point de son allée quand elle entendit là voix d’une personne semblant essouffler. « Écoutez-moi… Le Peuple… Il y aura beaucoup de morts... » Utilisant sa vision télescopique pour observer depuis sa position celui qui prêchait ses paroles de manière incompréhensible. À son allure, il s’était clairement un SDF… Il est possible que les derniers événements n’eussent guère arrangé sa situation de vie. Et le plus triste était que l’état n’avait plus les ressources pour s’occuper d’eux. La crise économique planétaire avait suffi à faire énormément de victime parmi ces gens-là. L’attaque de Brainiac n’a donc théorie fait qu’empirer leur situation. Mais ce dernier intriguait Karen, c’est pourquoi elle s’était laissée glisser dans le vide.
      Atterrissant près du type sans me soucier de la réaction des gens. « Monsieur, calmez-vous et expliquez-moi ce qui vous fait paniquer. » L’homme se jeter par la suite sur moins, à mi-chemin d’une posture agenouillée. « Sous Terre… Ils prolifèrent… Ceux qui veulent absoudre nos péchés. »  Karen leva un sourcil, pas certain de mieux comprendre ce que lui disait cet homme. Est-ce qu’elle aurait réagi pour rien ? Est-ce que ce type est juste un illuminé ? Ce qui serait normal au vu de sa condition de vie.
 

"Que Dieu est pitié de nos âmes."

Quand les corbeaux chantent, c'est votre ombre que la mort hante... - Mathias

       Il était difficile de comprendre ce que l’homme tentait d’exprimer à Karen et la première raison à cela, était que le pauvre n’avait malheureusement plus toute sa tête. Le reste de son discours n’était plus que de simple marmonnement sans queue, ni tête qui se perdait à travers son souffle péniblement saccadé. Ses yeux ne contemplaient déjà plus la kryptonienne qui prit pitié de son état. Toujours est-il que ce qui l’avait interpellé plus tôt, c’était le fait qu’il avait mentionné ‘’le Peuple’’. Le problème étant qu’elle n’était pas certaine que ce dernier parlait du peuple pour désigner bibliquement un danger venant de la population dans son intégralité ou bien de la sombre organisation qui en avait après les méta-humains. Des illuminés qui prêchaient l’apocalypse, on en trouvait facilement à chaque coin de rue de New-York.
          Mais ici, comment réagir ? Car si cet homme cherchait bel et bien à prévenir les gens d’un danger imminent, Karen ne pouvait pas simplement partir comme ça. Parce que bien mentalement discutable, cet homme avait employé les mots-clés qui empêchaient toute action imprudente de la part de la blonde ; ‘’Le Peuple’’, ainsi que ‘’beaucoup de morts’’. Tenter d’interroger l’homme semblait inutile désormais, alors tenta de se remémorer l’essentiel et en comprendre le sens. ‘‘Il prolifère ceux qui veulent absoudre nos péchés.’’ Karen songea que si ceux qui prolifèrent, c’est le Peuple, alors cela avait déjà davantage plus de sens et apparemment, ils étaient supposés proliférer sous terre. Et pour avoir protégé les civils pendant plusieurs semaines, eux qui n'avaient pas le choix que de dormir sous terre, Karen connaissait désormais assez bien le réseau souterrain qu’il y avait sous cette ville.

       Croisant les doigts pour que l’homme regagne une parcelle de raison, la kryptonienne tenta tout de même de demander au vieil homme où il avait vu ceux qui proliféraient sous la terre. Parce qu’assurément, Central City était énorme et chercher les membres du peuple à travers cet immense réseau souterrain, c’était comme chercher une aiguille dans une meule de foin. L’homme fixait un moment Karen comme si soudainement, on l’importunait dans sa tranquillité. Mais Karen avait fi de son état et répéta sa question. Et l’homme répéta sa phrase… « Sous terre, ils prolifèrent, ceux qui veulent absoudre nos péchés... » L’homme ouvrit deux grands yeux comme si le choc s’empara de son être dans l’instant. « Où !? » Insista la blonde sans se montrer agressive, bien que le ton de sa voix se montrait moins patient. Le vieil homme fixa une ruelle en particulier, les yeux toujours grand ouvert avant que son regard revint sur la blonde et qu’il répète sa phrase pour la énième fois.
       Replaçant sa capuche sur sa tête, Karen se dirigea alors vers la ruelle… À peine y avait-elle posé les pieds, que se remémora où elle était. Ici, il y avait justement l’une des entrées souterraine qu’on avait utilisées pour envoyer une bonne partie de la population de Central City. A savoir que le réseau souterrain ne comprenait pas uniquement les égouts, mais aussi des galeries plus espacer et plus ancienne. Certaine de ces galeries étaient des piliers qui soutenaient des parties de la ville. Quand Karen le réalisa, elle imagina le pire. Si le peuple voulait détruire ces galeries, il y avait de fortes chances que la ville s’effondre sur elle-même. « Merde. » Rumina-t-elle, alors qu’elle ouvrir la vanne permettant d’ouvrir le portique métallique du puits menant aux galeries.