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 Ennemi public n°1 (Jason Todd)

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MessageSujet: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyMar 6 Juin - 23:39




Ennemi public n°1
Jason Todd • Harvey Bullock

Grand rassemblement général du GCPD, jusqu'au dernier inspecteur du centre-ville. Tout le monde debout, près à l'appel. La salle de briefing bourré jusqu'au plafond. Le capitaine de la Brigade criminelle, et le capitaine de la Brigade anti-émeute, tous deux encadraient le commissaire Gordon. Ils étaient face à un micro sur pied. En face d'eux, tous les officiers de police que démangeaient l'envie d'y aller. Le capitaine de la criminelle attrapa le micro :

« Messieurs, vous savez tous pourquoi vous êtes ici. Toute hyperbole mise à part comme « Le Red Hood terrorise la ville », nous avons devant nous une série de crime qui s'aggrave de jours en jours. Je sais que ce type n'assassine que des criminels au casier lourdement chargé, mais on ne peut pas tolérer qu'un individu fasse justice lui-même en remplissant les morgues de la ville à ce rythme là. La presse et le public ont peur du Red Hood. Nous n'avons encore aucun élément sur lui. Aucune empreinte, il utilise des gants. Aucune visage sur lequel coller un nom, il porte un masque. Le seul élément que le bureau du légiste a pu collecter sur lui, c'est une quarantaine de cartouches de calibre 45, de balles dum dum et de de chevrotine de calibre 12 ou de Remington. »

Harvey Bullock dans un coin, sans calepin, alors que tous les hommes autours prenaient des notes. Le capitaine de l'autre brigade prit le relais :

« Les études du légistes sont difficiles à cause de l'état dans lequel le Red Hood laisse les corps de ses victimes, qui sont tous des tueurs endurcis. Nous sommes à court de piste pour mettre la main dessus. Nous allons devoir quadriller l'East-End, qui est l'endroit où il a le plus sévit. Nous pensons qu'il se dissimule dans ce quartier. »

Brouhaha qui emplit toute la pièce. Le commissaire Gordon demanda le calme d'un geste de la main. Le capitaine continua :

« Nous allons composer 50 équipes de 10 hommes. 3 adresses de lieux abandonnés ou de squat par équipes, vous allez tout perquisitionner. Il se terre quelque part, c'est obligé. La division du poste de Lefferts ira parcourir les égouts du secteur, au cas où il aurait trouvé le refuge ici. L'US Army nous as prêté 10 hélicos pour surveiller les rues de l'Est End 24h sur 24 pour les 3 prochains jours. Vous allez interroger tous les malfrats que vous allez ramasser, ils ont forcément vu quelqu'un ou quelque chose. Amenez les ici, nous avons préparé une série de salles d'interrogatoires. La garde nationale va bloquer les rues quittant le quartier de l'East End pendant toute la nuit. On va refermer le filet sur Red Hood et l'empêcher de quitter l'endroit. Il nous le faut vivant. »

Sifflets, hués et boo !!! Personne ne voulait se risquer à la capturer vivant, c'était trop dangereux. Mort c'était moins risqué. James Gordon s'avança jusqu'au micro :

« Cela suffit officiers, allez-y et attrapez-le. Montrons à Gotham que nous sommes encore capable d'arrêter un tueur d'envergure sans toujours recourir à Batman. Et n'oubliez pas : que la force parle... »

…………………………

QUE LA FORCE PARLE !

Le boulot qu'on avait confié à Bullock, encore une corvée. Une descente dans un rade à Bookmaker, une salle de jeux clandestine. Pas mal de tueurs de la Mafia étaient présent là-bas ce soir. La nouvelle avait fait le tour du milieu underground. On avait organisé une partie de craps et une autre de baccara à 6000 dollars la main, et une partie de Black Jack avec une mise initiale de 30 000 dollars. Les raclures étaient venu en force à l'odeur du fric. Nul doute que si on suivait le schéma, le Red Hood ne pourrait pas s'empêcher de faire une apparition en plein milieu d'une partie de poker là-bas pour flinguer quelques pontes connue du milieu. Bullock avait sentit le coup merdique dès qu'il avait vu la horde de journaliste qui accompagnait son équipe. Il avait demandé à son adjoint :

« C'est quoi ce bordel ? »

« Eux ? Les photographes du Gotham Globe, c'est la faute du procureur, il veut absolument qu'ils prennent des photos de la capture du Red Hood, pour assurer la pub pour son procès. »

« On est des hommes de loi, pas des baby-sitters, ils ont rien à faire là. »

« Gordon a dit la même chose, mais le procureur a insisté. »

Tous les flics présents avaient mit des vestes et des cravates comme lui. Bullock comprit vite pourquoi lorsqu'il vit débarquer une équipe télé en plus des photographes. Les types de son équipe faisaient joujou à dégainer leur flingue devant les journalistes qui s'extasiaient. Bullock manqua de s'esclaffer. Le Red Hood allait être terrorisé devant ces durs à cuir, à n'en pas douter. Il alpagua son adjoint :

« Va dire à ces clowns de ne pas cracher leur pellicule tout de suite, va y avoir des balles perdues si notre gibier se ramène bien ce soir. Si ça se peut il fera sa sortie nocturne ailleurs, mais y'a quand même des tueurs dans ce tripot clandestin. »

Bullock lança le signal de la main, les flics foncèrent se mettre en place, avec les photographes qui leur collaient aux basques en demandant :

« Dîtes ? On pourra l'interviewer quand vous l'aurez attrapé ? »

Coups de feu à l'intérieur du tripot clandestin. Le grand chambard avait déjà commencé. 50/50, soit c'était Red Hood qui avait vraiment débarqué pour de vrai, afin de buter du mafieux, soit les connard du crime avaient commencé à s’entre tuer juste parce qu'un abruti avait triché avec un as caché dans sa manche.

« On fonce ! »

Ils enfoncèrent la porte et se ruèrent à l'intérieur.

QUE LA FORCE PARLE!

« Police ! Personne ne bouge ! »

Harvey brandissait son insigne et son colt 38. En vain. Des bookmakers qui hurlent. Des tirs partout, confusion. Harvey avança au pas de course et fut bousculé par un cameraman enthousiaste qui voulait ne rien manquer du bordel. Une pluie de tickets de paris sur les courses de chevaux et de billets de banques tombait comme des confettis. Une grande cavalcade des flambeurs vers la porte de sortie. Des cartes répandue par terre.  Bousculade et peur. Les mafieux hagards qui tiraient au hasard. Bullock renversa une table de craps et se réfugia derrière à l'abri, des flics l'imitèrent. Les journalistes étaient les seuls à apprécier la scène de loin, à tout filmer et photographier. Cris et vacarme, bruits de tirs qui n'arrêtaient pas. Bullock risqua un coup d'oeil par dessus la table. Et merde, voilà la cible, un photographe se fit plomber par inadvertance par un mafieux en tentant de cadrer Red Hood pour la photo. Un mafieux prit un journaliste en otage, il lui colla son flingue sur la tempe, Bullock songea : pourquoi j'ai pas demandé à fouiller les égouts ? Au moins j'aurais eut la paix.

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Jason Todd


Jason Todd

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Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : Ennemi public n°1 (Jason Todd) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

Ennemi public n°1 (Jason Todd) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyMar 27 Juin - 18:58


Harvey & Jason

Hell is empty and all the devils are here.


Ta nouvelle notoriété est devenue un problème. Depuis le gala organisé par Lex Luthor, où tu es apparu au bras de Diana, il t'est difficile d'infiltrer les réseaux mafieux comme autrefois. Ton visage a fait la une des magazines, le nouveau petit-ami de Wonder Woman. Evidemment, un mystère pour eux, qui s'évertuent à mettre à jour ton identité. En vain. Ils ignorent que tu es cet enfant de Gotham, massacré par le Joker il y a des années. Comment le pourraient-ils, tu es mort et enterré, ta tombe trône encore au milieu de milliers d'autres au cimetière de la ville. Ils ne sauront jamais qui tu es vraiment, mais tes traits, eux, sont connus de tous. Notamment des criminels. Fini le temps où tu pouvais te joindre à leurs tables, jouer leurs jeux, tout en mémorisant leurs modes de fonctionnement. Où tu pouvais leur face, en civil, et prétendre être des leurs pour gagner leur confiance. Maintenant, tu n'as plus le choix, tu fonces dans le tas. Tu ne prends plus le temps de construire tes assauts, tu tires, et tu tues. Tu sacrifies bon nombre d'informations en agissant avec cette impulsivité, mais le résultat final reste le même. Au lever du jour, tous sont morts. Perché sur les toits de Gotham, les rues sont calmes. Elles le sont toujours, le lendemain d'une de tes attaques massives contre la pègre. Ils tentent de faire profil bas, mais rien n'échappe à ton regard. Tu as quelques indics, parsemés dans chaque quartier, et qui ont pour unique but de te permettre d'anticiper tes prochaines actions contre le milieu du crime. Le tuyau qu'on t'a donné ce soir, c'est une énième partie de cartes entre mafieux. L'argent prend toute la place sur le tapis vert, tandis que les langues se délient et les affaires se font. Tu as déjà participé à plusieurs rendez-vous de cette sorte, tu sais comment ils fonctionnent. Il te sera aisé d'en venir à bout. Le bâtiment, tu le connais bien, lui aussi. Pour y être entré, tu sais où se trouvent tous les accès, ainsi que toutes les sorties de secours. Ils n'auront aucun échappatoire. Dans la pénombre, seul les chargeurs qui pénètrent dans tes armes modifiées et calibrées par tes soins viennent troubler le silence nocturne. Tu vas rester cacher, en attendant que les proies se jettent dans la gueule du loup.

« Red Hood est ici ! » Ta simple apparition, guest star de leur soirée, suffit à lever un mouvement de panique. Les chaises se renversent dans un fracas assourdissant, et les premières armes commencent à pointer vers toi. C'est ce que tu cherchais, que leurs tirs soient confus, que leurs mains tremblent, et qu'il te soit facile de répondre sans manquer ta cible. Un premier tombe. Puis un second. Le sang coule, laisse déjà une mare sur le sol. Tout était parfaitement sous contrôle. Jusqu'à ce que le GCPD s'invite lui aussi à la fête. Protégé derrière une table renversée, tu essuies les tirs qui s'abattent sur toi, tout en comptant le nombre d'officiers présents sur la scène du crime en cours. Quelle bande d'abrutis. Tu n'as pas le choix, tu dois faire diversion, ou beaucoup risque de perdre la vie ce soir. Tu quittes ta cachette, et t'éloignes du plus possible du groupe de flics planqué sous les tables. Mais ils ne sont pas seuls. La télévision a elle aussi fait le déplacement. Les dommages collatéraux vont être terribles. Tout se serait déroulé très rapidement et sans accroc, s'ils n'avaient pas tous décidés de te foutre des bâtons dans les roues. S'ils t'avaient laissé faire ton boulot. Tu fronces sévèrement les sourcils à la vue de plusieurs civils, micro et caméra sur les épaules. Que font les journalistes ici ? Se pourrait-il que tu sois la raison de leur présence ? Le GCPD est là pour t'arrêter ? Sous les projecteurs, pour plus de gloire. Tu jures sous le masque rouge, exaspéré par leur imprudence. Pour ne pas dire incompétence. Une balle perdue atteint un photographe qui s'écroule par terre. Il est mort. Tu ne peux plus rien pour lui. En revanche, le journaliste prit en otage, tout est encore possible. Le chaos règne dans la pièce, personne ne sait réellement quelle cible viser, et la peur s'installe dans l'entrepôt. Tu la sens, elle s'infiltre dans tes narines. L'odeur de la terreur et de la mort.

Tu décroches une fumigène de ta ceinture, et l'envoie rouler au milieu du carnage. La fumée s'étend très rapidement, emplissant la pièce d'un gris opaque. Après avoir activé ta vision spéciale qui détecte les silhouettes par la chaleur qu'elles sécrètent, tu abats le tortionnaire d'une balle dans la tête. Tu n'as que quelques secondes, avant que leurs yeux s'habituent, et que leur vision s'adapte à la fumée. Le journaliste est libre. Mais toi, pas encore. Il va te falloir une assurance vie. Elle est déjà toute désignée. Tu cours, et attrape Bullock par le col de sa veste, l'entrainant brutalement avec toi. Ton arme contre sa tempe, tu attends que le brouillard se dissipe. « Dites à vos hommes de rentrer chez eux, avant qu'il n'y ait encore plus de victimes. » Serais-tu prêt à tirer ? Non. Mais eux sont persuadés du contraire. Il te voit comme les criminels qui jonchent le sol. Ils sont probablement prêt à beaucoup de choses pour t'arrêter, mais certainement pas à mettre en danger la vie de l'un des leurs. Tu connais leurs codes, leurs principes. Plusieurs innocents ont déjà été condamnés par leur bêtise, il n'en fera pas partie. Ta voix est modifiée, presque robotique. Tu n'as plus vraiment l'air d'un homme derrière le masque. Tu connais ton otage, l'inspecteur Bullock, que tu respectes. Mais cette fois-ci, les opinions personnelles n'ont pas leur place. Il est hors de question que tu finisses derrière des barreaux. « Je suis prêt à m'entretenir avec vous inspecteur, mais seul à seul. C'est ma proposition, et il n'y en aura pas d'autres. » Et il est évident, que cette entrevue se conclura par ta fuite. Qu'ils filment. Que les caméras se braquent sur toi. Et que le monde entier voit que tu ne tomberas jamais.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyMer 28 Juin - 10:17




Ennemi public n°1
Jason Todd • Harvey Bullock

Bullock se demanda si le dieu des flics existait et pria intérieurement pour lui (juste au cas où). Prit en otage par l'ennemi public n°1. Manquait plus que ça. Ce maudit fumigène était puissant. Il avait suffit à aveugler Harvey et à le faire tousser en crachant des mucosités noirâtres. Et la seconde d'après il se retrouvait sous l'emprise de la proie des services de police, un flingue sur la tempe. Évidemment Harvey obtempéra, même pas la peine de jouer aux durs, à essayer de dissimuler sa trouille. Il lâcha en suffoquant à l'intention de ses collègues :

« Ok les gars on se calme ! On baisse les armes ! Tout va bien ! »

Sortie à reculons vers le fond de la salle, en marchant au milieu des débris de table de jeux et de billets en feu. Bullock gesticula des deux mains vers ses collègues :

« Reculez, reculez, tout va bien je vous dis, ne suivez pas bordel ! Sinon je me retrouve les pieds devant à la morgue. »

Ils obtempérèrent de mauvaise grâce. Les caméras qui continuent à cadrer. Harvey soupçonna que sa trombine allait finir en une des tabloïds demain. Gros titre à la Bullock : « Un flic se prend un chien de sa chienne par un chacal revanchard au masque rouge. »

(Musique d'ambiance)

Une fois dehors, Bullock s'aperçut que cette issue de sortie donnait sur le parking où il avait garé sa Buick 2h plus tôt, bien avant que journalistes, flics et flambeurs ne viennent se donner rendez-vous pour ce tango sanglant. Enfin relâché. Le flic se recula en jetant un regard méfiant. Le masqué avait toujours son arme, Bullock avait paumé la sienne quand il avait été saisit par son ravisseur. Mais il avait toujours son surin dissimulé à sa cheville. Bullock resta planté là à fixer le connard. L'air de dire : et maintenant rougeot ? Vacarme en approche au dessus de leur tête. Les hélicos du GCPD avec leurs projos braquèrent les lumières sur eux. Harvey comptait se tirer en courant vers la première ruelle, pour éviter la cavalcade qui allait suivre.

Mais…

Il poussa le masqué des deux mains vers le parking, il lâcha :

« Oh et puis merde, tirons-nous d'ici. »

Il lui désigna sa Buick maousse.

« Grouille toi le masqué. Oublie ta bagnole ou ta moto si t'en a une, tu la récupéreras plus tard. »

Bullock s'installa derrière le volant et démarra en force. Il sortit en marche arrière en renversant une poubelle. Il effectua un demi-tour sonore qui mit au supplice ses pneus.

« Marre des journalistes, marre des caméras ! Pourquoi on a laissé ces cons venir à cette sauterie de chevrotine ?! »

Il roula plein ouest en vitesse de croisière démultiplié par 10. Les hélicos le suivirent. Vu la hauteur, ils n'avaient pas pu distinguer Bullock, il le savait, ils ne savaient même pas que c'était sa voiture, la seule chose qu'ils voyaient c'était Red Hood.

« Connard de procureur ! Mais pourquoi ce foutriquet nous as foutus les journalistes dans les pattes ?! Il savait que y'aurait des tirs cet empaffé ! Mais il l'a fait quand même pour sa pub ! »

Des patrouilleuses de flic reçurent l'info de la part des hélicos, elles virèrent à droite et les prirent en chasse. L'une des voitures du GCPD colla à leur véhicule jusqu'à toucher le pare-choc de ses phares. Bullock accéléra et les distança. Il insulta le procureur en argot du ghetto, en langage juridique, en patois de Waysade et en dialecte de petits criminels. Pas mal pour un flic. Bullock surgit en plein sur la circulation de Brentwood. Il dit au Red Hood :

« Je te préviens d'avance, va falloir passer en force, ils ont refermé le filet sur 3 pâtes de maison. Le procureur en bande sévèrement pour toi le masqué. Il se prend une trique triomphante à l'idée de te cajoler dans le box des accusés pour un grand show à l'ancienne. »

Bullock sortit de la route et fonça à travers un terrain vague avec 3 voitures de flic à sa suite, sirènes hurlantes. Il regarda dans le rétro et lança :

« Accroche toi, ça va donner. »

Il mit plein gaz, la voiture bondit. Une Chevy d'un autre inspecteur s'approcha, nouveau coup d'oeil dans le rétro. Bullock déglutit, il fonça sur un accotement de terre au milieu des terrains qui défilaient à toute vitesse. Il braqua sec à droite et envoya une des voitures valser sur le côté. Il  revint sur la route, dérapant sur le bas côté. Il racla avec violence une autre voiture du GCPD. Une bagnole de flic spéciale course poursuite, de la patrouille des autoroutes, vint se joindre à la fête. Elle s'approcha tout phare allumé. Bullock coupa à gauche à fond et rétrograda en première, il s'engagea dans une ruelle. Il pauma une des voitures. Seconde, troisième, pied au plancher. Une autre des voitures de flic perdit du terrain sur lui. Il tourna à droite toute, pour s'engager dans la montée d'une rue latérale à peine éclairée. Il rétrograda et fonça. Des phares se dirigèrent à nouveau droit sur eux. Il enfonça embrayage et accélérateur. Visez un peu la voiture de Bullock et les autres poursuivants derrière qui sautent une bordure avec fracas et remontent la rue devant des passants médusés. Bullock accéléra encore, la pente se fit plus raide. Il pauma quelques bagnoles derrière lui. Il fonça en passant à travers les vitres d'un arrêt de bus. Explosion de verres. Il fit le virage du siècle style Ben-Hûr, une autre voiture de flic s'encastra en plein dans un panneau publicitaire. Les hélicos avaient finis par renoncer. Bullock fonça plein feu à travers South Drive. Plus aucun poursuivants derrière. Bullock confia à Red Hood :

« ça fait 15 ans que je course après la Batmobile. J'ai jamais su l'attraper, mais j'ai acquis les bons réflexes. »

Bullock regarda Red Hood. L'ennemi public n°1 regarda le sergent. Bullock regarda Red Hood. L'ennemi public n°1 regarda le sergent.

« Euh… tu prends un donuts ? »

…………………………

Le Ravenswood's Donuts. La clientèle de 22h : un infirmier qui s'apprêtait à prendre son service de nuit à l’hôpital de Gotham. Une prostituée qui s'apprêtait à commencer sa soirée de racolage. Un vieux juif qui revenait de la synagogue. La voiture de Bullock était garée, toutes portes ouvertes sur le parking entre la boutique de donuts et la pompe à essence de la station Shell. Il s'était prit une boîte de donuts. Harvey en baffra un glacé au sucre. Il venait de remettre à leur place toutes les photos de son tableau de bord, qui étaient tombé pendant la course poursuite mouvementé. C'était la galerie des chers disparus comme il les appelait. Une allégorie pour désigner les orphelins qui avaient en leur temps marqué les annales du GCPD. Visez les photos : Voilà le môme Wayne, voilà le môme Larkin, voilà le môme Saticoy, voilà le môme Todd, voilà le môme Irwin. Bullock les désigna du pouce à Red Hood. Il commenta :

« Pour pas oublier. Les deux premiers j'étais pas encore dans la police, c'est le commissaire qui avait dirigé l'affaire. Les deux suivants j'étais qu'une bleusaille en uniforme, mais je m'en souviens. Le tout dernier c'était moi qui avait dirigé l'affaire. »

Il tendit sa boîte vers l'ennemi public n°1.

« Donuts ? Mais par contre prend pas ceux au citron, c'est mes préférés. »

La radio de police de la voiture d'Harvey était encore allumée. Une voix annonçait dans les grésillements des parasites : « La traque du forcené continue. Aucune trace du sergent Bullock, sans doute toujours kidnappé. Ordre du procureur : toutes les rues entre Gallard Avenue et Hughes Street doivent être passés au peigne fin. » Bullock coupa la radio. Le pompiste de la station Shell pas loin d'eux, sirotait de la smirnoff à 50 degrés et feuilletait des magazines érotiques. Il était trop bourré pour remarquer la présence de Red Hood. Le parking était en mode coma léger. Personne à part l'ennemi public n°1 et le sergent de la Brigade criminelle. Bullock observa l'enseigne du magasin de donuts. Souvenir souvenir. Il avait coincé un type ici une fois. Il s'enfilait des capsules de phénobarbital avec des rasades d'Old Crow. Il avait sortit son sexe devant la serveuse. Après qu'il ait secoué les puces au taré, Harvey avait demandé plein de sollicitudes à la femme si ça allait. Elle s'était esclaffé, expliquant que la chose que le type avait sortit de son pantalon, lui rappelait celle de son ancien mari.

Bullock s'accroupit contre sa voiture, et bouffa un donuts à la pistache.

« Ne faisons pas comme si je ne connaissais pas ton pedigree le masqué. Et c'est un putain de CV comparé à ceux de la plupart des tocards qui tiennent un flingue dans cette ville. Y'a une histoire là dessous, pas vrai Rougeot? Et ça doit être une putain d'histoire, comparé à celle de tous les connards, qui ont finis dans la chambre verte du couloir de la mort de Blackgate. L'ami je vais être sincère. Je me moque qu'on t'envoie faire un petit tour dans la chambre à gaz de Blackgate. Beaucoup pense que tu mérites de passer sur le grill de la chambre verte pour la bonne crame. Tu sais comment on surnomme entre nous, le procureur qui veut t'envoyer faire un petit tour dans la chambre verte du pénitencier ? On l'appelle le gazier. Il détient le record de verdict de condamnation à mort sur toute la cote Est, ce qui n'est pas peut dire.»

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptySam 29 Juil - 20:27


Harvey & Jason

Hell is empty and all the devils are here.


Enième preuve que trop de choses dans cette ville ne vont pas. Les journalistes prennent des risques inconsidérés pour mettre sur image la capture de fugitifs. La police tolère leur présence, y voit peut-être l'occasion de gratter quelques points sur l'échelle de satisfaction du peuple. Gotham est malade. Et tu commence à croire que tout ceux qui l'habitent le sont aussi, sans distinction aucune. Dans ce chaos, Bullock semble être le plus sensé. Ton arme sur sa tempe, tu recules vers une sortie de secours. Ses collègues baissent leurs flingues, les journalistes pas leur caméras, et ceux malgré la mort de plusieurs d'entre eux. Le scoop à tout prix. Les gros titres d'abord. Tu les méprises. Ça a toujours été les cas. Mais depuis que tu es avec Diana, c'est encore pire, tu les vomis. Mensonges, scandales, ils n'ont aucune étique. Une fois dehors et libre, tu relâches ton emprise sur Bullock. Comment te perçoit-il, lui ? Comme Gordon, un criminel, taré de plus, qu'il faut absolument jeter derrière les barreaux ? Ou bien ta justice ne lui est-elle pas complètement insensée ? Difficile de percevoir quoi que ce soit derrière son regard fermé. L'hélicoptère au-dessus de vous braque son projecteur, te condamne presque à l’emprisonnement. Evidemment, tu vas essayer de filer, retrouver ta moto et entamer un nouveau jeu du chat et de la souris avec le GCPD. Tantôt l'un, tantôt l'autre. Leur avantage, c'est que toi, tu ne leur feras jamais intentionnellement de mal. Du moins, pas au-delà de quelques coups bien placés et de quelques dents en moins. Prêt à fuir et à tenter ta chance sur les routes de Gotham, Bullock te propose une toute autre solution. Il t'offre un échappatoire. Tu ne t'accordes que trois petites secondes pour être décontenancé par sa soudaine et inattendue proposition, et cours déjà vers la voiture où tu prends la place du passager. Il se pose les mêmes questions que toi. Et tu n'as pas réellement de réponses à lui donner. Peut-être que tu devrais te méfier. Mais tu ne le fais pas. Tu le laisses conduire à travers la ville, à vive allure pour échapper à ses propres camarades. Si ça finit par se savoir, le bordel sera monstrueux, et sa carrière remise en jeu. C'est presque de la folie. « Trop d'innocents payent le prix de vos erreurs. » Eux, lui, Batman.  Que des mauvais choix qui conduisent à des dommages collatéraux gigantesques. Des gens qui ne devraient pas être impliqués dans la bataille le sont, au péril de leur propre vie. Et certains, comme ce soir, la perdent. La situation se complique un peu, mais étonnement, tu ne doutes pas une seule seconde de la détermination de ton nouveau partenaire. Il semble réellement décidé à te faire sortir de ce pétrin. Pourquoi ? T'en sais rien. Mais tu ne manqueras pas de lui demander quand les choses seront redevenues calmes. L'habitacle est secoué, toi aussi. La course poursuite grimpe en intensité, à mesure que Bullock appuie sur l’accélérateur. Tu préférerais avoir le contrôle du véhicule, mais tes doutes sur ses aptitudes au volant disparaissent rapidement. Il sème plusieurs voitures, presque top aisément. Aucune hésitation dans ses actions. Voilà le premier flic à t'impressionner. Quand la tempête s'apaise enfin, vous échangez un regard. Un donuts … ?

Il était très sérieux, avec ses donuts. Et tu l'aurais probablement traité de cliché, s'il ne venait pas de te sauver la mise. Mais ce n'est pas Bullock en train de se goinfrer qui attire ton attention, c'est ces photos. De vies brisées. Dont la tienne. Toi, enfant. Juste après la mort de tes parents. Tu essayes de ne pas t'attarder dessus, et merci au masque de cacher tes émotions. Tu n'aurais pu prétendre l'indifférence. Pas quand ton visage juvénile et meurtri par le deuil s'affiche sous tes yeux. Le tien, celui de Bruce, et tant d'autres encore. « Que faites vous avec ça, inspecteur ? » Ton ton est neutre, c'est presque un miracle. Ne pas oublier. Voilà une raison qui pourrait être valable. Elle ne l'est pas. Ce n'est pas assez. Il y a mieux à faire que de regarder des photos dans une voiture en bouffant des donuts. Il y a l'action, prendre des initiatives, chercher, inlassablement, jusqu'à ce que tous soient vengés. « Non merci. Je ne suis pas très donuts. » Affront ? Peut-être. Il mâche et s'exprime en même temps. Tu ne dis rien, et écoute. « On a tous une histoire. » Tous, vous avez des raisons qui vous poussent à agir ou à ne pas le faire. A tuer ou à s'en abstenir. Tu sais déjà que ta tête est mise à prix, et que tu es devenue la cible du procureur le jour où tu as décidé d'exécuter les criminels de sang froid. Tu ne cherches même plus à justifier tes actes, à quoi bon, leur opinion sur toi ne changera jamais. Ils sont ancrés dans leur précieuse vertu. Tu es l'homme au masque rouge, le fou dangereux à la gâchette facile et maitrisée.  S'ils ne t'arrêtent pas, plus de sang coulera. « Dois-je me sentir menacé, par ce … gazier. » Tu prononces son nom avec mépris. Et l'arrogance qui se dégage de ta personne n'est pas feinte. Un homme derrière un bureau ne viendra jamais à bout de toi, aussi talentueux soit-il. La ligue des Assassins t'a appris à te dissimuler dans l'ombre, à ne faire qu'un avec elle. L'obscurité est ton alliée, et Gotham en est constamment pourvue, comme un drap qui s'enroule autour d'elle. Comment compte t-il t'attraper, s'il n'est pas capable de te voir ? Ce soir a été une erreur, ça ne se reproduira plus. Trop sûr de toi ? Peut-être. Il faut parfois l'être pour survivre. « Ce procureur n'a t-il pas d'autres hommes à cibler ? Des tueurs d'enfants, des violeurs, des psychopathes sans âme ? Je ne suis pas un ennemi de cette ville, je m'efforce de la protéger. » Le Joker est toujours en vie. Le pire sociopathe de cette planète est toujours en vie. Et c'est toi qu'on pourchasse sans relâche. Où est la justice là-dedans ? Pourquoi ne l'exécute t-il pas plutôt que de la prôner ? « Pourquoi m'avez-vous aidé, Bullock ? Vous dites vous-même que mon sort vous est indifférent. Alors pourquoi ? » Ces photos prouvent qu'il se préoccupe. Mais il y a forcément plus que ça. Quelle est son histoire, à lui aussi. « Mais avant, j'ai un service à vous demander ... » Un autre. D'un tout autre genre. « Il y a un Burger King à 100m. Ça vous embêterait d'aller m'en chercher un ? Vous voir manger vos donuts ça m'a donné faim. Et je peux pas y aller moi-même, j'ai une allure qui ne passe pas inaperçue. » Le désavantage d'être activement recherché. Même pour un burger tu ne prendrais pas le risque de te faire repérer. « Cheese et bacon. Double steack. Merci. » Après tout, cette soirée était déjà étrange, elle ne peut pas l'être plus.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyMer 9 Aoû - 10:14




Ennemi public n°1
Jason Todd • Harvey Bullock


Le Red Hood lui posa la question sur Tom « Le gazier » Noonan, le procureur de Gotham toujours en quête de verdict sensationnel devant les jurys, surtout pour la peine capitale. Bullock aurait bien voulut lui expliquer que contrairement à Harvey Dent son prédécesseur, le gazier n'était pas un idéaliste. Son but était de faire sa pub pour se présenter l'an prochain au poste de gouverneur, voir même de procureur général à Washington. Les tarés d'Arkham c'était du réchauffé. En revanche personne encore n'avait réussit à alpaguer Red Hood parmi les autorités, si Noonan y arrivait, il ferait sensation. C'était lui qui était responsable du grand déploiement des forces de l'ordre pour mettre la main sur le vigilante pour de bon. L'ennemi public n°1 lui demanda pourquoi il lui avait porté secours. Bullock croqua dans son donuts et lâcha :

« Au bout de 20 ans dans le GCPD, on finit par comprendre des choses. Que parfois il faut tabasser un témoin hostile pour lui faire cracher le morceaux. Qu'il faut truquer un dossier de preuve pour étayer le travail d'un juriste, face à un suspect dont est sûr de la culpabilité. Et aussi parfois… qu'il faut descendre un violeur ou un serial-killer avant qu'un de ces foutus avocats s'en mêle. »

Le masqué lui demanda d'aller lui chercher un hamburger au fast-food du coin. Bullock les yeux écarquillés répondit :

« Sérieux ? Non mais tu me prends pour ta bonniche ? Tu veux boulotter un burger mais tu refuses mes donuts ? Franchement... »

Bullock, réajustant son nœud de cravate, digne comme un officier de police au plus fort de  son bon droit.

« … t'assures pas. »

Oh et puis merde.

Il s'éloigna en pestant. En passant du côté passager de son véhicule, il tendit la main vers la portière ouverte et réajusta ses photos sur le tableau de bord. Il effleura un instant les photos du môme Saticoy et du môme Todd. Il partit en direction de l'enseigne de fast-food sans se retourner.

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Le môme sur la photo
Réminiscence


Gotham City, 2001.

Ce sont des gamins qui ont trouvé Jason Todd agenouillés devant les corps sans vie de ses parents. Des joueurs de base-ball, division Babe Ruth. De sortie pour aller au cirque. 3 entraîneurs de base-ball adultes marchaient derrière eux et faisaient office d'accompagnateurs. Les gamins ont aperçut Jason et les deux cadavres. Une petite décharge télépathique est passé des uns aux autres. Les adultes ont comprit et on fait battre en retraite les gamins pour les empêcher de voir de trop près. L'un d'eux s'est tiré au pas de course, à la recherche d'une cabine téléphonique. Il a appelé le GCPD et est tombé sur l'officier de permanence, qui lui a dit de ne toucher à rien. Une voiture du GCPD a débarqué dans la demi-heure qui a suivit. L'agent en uniforme Harvey Bullock, qui n'avait que 26 ans et était affecté aux patrouilles a regroupé les gamins et entraîneurs. Il s'est approché des corps et du môme à côté, mais s'est vite ravisé. Harvey avait eut les jetons. Morsures partout. Chairs à vifs. Hémoglobine. Le coroner est arrivé, le photographe du GCPD aussi. Ils sont devenu aussi blême que Bullock. Un lieutenant et deux sergents sont arrivés et ont demandé aux autres uniformes comme Bullock de tenir les curieux à distance. Gordon est finalement arrivé. Il a été le premier à parler au môme Todd et à l'emmener. Harvey a fait un croquis des lieux sur son calepin comme on lui avait demandé. Pour calmer ses nerfs il s'était prit une rasade de gnôle en douce.

Au poste de la 64ème avenue, on lui a dit que le môme Todd était trop calme. Inquiétant. Harvey avait voulut voir. Dans la salle de brigade, des flics qui n'étaient pas de service  tenaient compagnie à Todd. Le capitaine de la division lui avait offert une friandise. On avait besoin d'une photo du gamin pour le dossier d'enquête. Un sergent a demandé à Jason de l'accompagner pour prendre une photo. Ils ont fait ça devant la remise. Les flics dont Bullock étaient derrière le photographe. Le môme de 10 ans avait un public captivé. Gordon donna les consignes. En attendant l'audience du tribunal pour enfant, afin de l'attribuer à un orphelinat, il fallait conduire le môme à l'institut juvénile pour garçon qui servirait à titre provisoire. C'était un machin qui marchait grâce aux œuvres de bienfaisance. Bullock a installé le petit Todd sur la banquette arrière de sa voiture. Arrivé à destination, il l'a fait asseoir dans la salle d'attente. Il lui tint compagnie. Il se sentit stupide dans son uniforme. Il serrait la boîte qu'il avait prise dans sa voiture. Il tendit la boîte au môme, il lui dit :

« Tu veux un donuts ? Mais évite ceux au citron, c'est mes préférés. Euh… ouais en fait prend en un au citron si tu veux. »

La semaine suivante, à la fin des décharges administratives, Bullock consulta le dossier Todd. Il piqua la photo du môme. Il l'ajouta à sa galerie des chers disparus comme on les appelait à la criminelle.

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Ville : Gotham City.
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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyLun 28 Aoû - 20:50


Harvey & Jason

Hell is empty and all the devils are here.


Te voilà seul. Seul avec toi-même. Red Hood et Jason Todd. L'enfant sur le tableau de bord. Son regard est tourné vers l'objectif, ce qui te donne cette étrange et désagréable sensation d'être observé par ton double du passé. Son regard te scrute, te juge presque. Il observe l'homme que tu es devenu, il évalue à quel point tu as sombré dans le chaos après le tragique événement. Tu ignores si tu dois t'excuser, ou si tu dois te montrer fier, assumer entièrement ta nouvelle identité. Tu te souviens parfaitement du moment où cette photo a été prise. Une seconde de ton existence a été immortalisée, une seule seconde. Ce n'est pas suffisant pour retranscrire toute l'horreur éprouvée. Une vie brisée, à jamais posée sur papier glacée. Ta main gantée s'empare du sombre cliché, pour mieux le détailler. Les deux corps retrouvés, le sang, la chair éparpillée sur le sol. Pendant un instant, tu t'es autorisé à penser qu'il ne s'agissait peut-être pas de tes parents. Que vu l'état des deux cadavres, ils pourraient être n'importe qui. Impossible de les identifier au premier coup d'oeil. Le vomi. Le coup de fil à la police. Les alarmes stridentes qui se rapprochent. Et toi, prostré dans un coin, traumatisé. Tu sais pourquoi Bullock possède ces photos, pourquoi il les laisse à porté de regard. Ce gamin là n'existe plus, il est mort à coups de pied de biche, des mains du Joker. Il a fini comme ses parents, la tête dans son propre sang.

« Ça en valait la peine ? » Ton double s'extirpe de sa prison, du cadre qui l'emprisonne depuis des années. Sa voix est juvénile, pourtant, il y a une étrange maturité dans sa façon de s'adresser à toi. Est-ce une réelle question, ou le début d'une nouvelle inquisition ?
« De quoi ? » Tu n'es pas naïf, tu n'as juste pas envie de comprendre. Pour gagner du temps avant de répondre.
« De revenir. De revivre. » Tu tournes la tête, l'enfant est assis devant le volant, à l'endroit même où se trouvait Bullock avant qu'il aille te chercher ce burger. Tu n'es pas fou, il est bien là, quelque part dans ton esprit. Il s'anime pour faire le bilan de ta nouvelle vie.
« Oui. J'ai douté, un moment. Quand la douleur était vive. Mais maintenant je vois cette seconde chance comme une bénédiction. » La résurrection, la trahison de Bruce, le nouveau Robin, les souffrances ont été multiples, et tu l'admets aisément, tu t'es demandé pourquoi, pourquoi t'avoir ramené sur cette terre de désolation. Pourquoi subir une seconde fois ces épreuves.
« C'est donc à ça que je ressemble maintenant. Qui es-tu au juste ? Comment dois-je t'appeler ? Red Hood, Robin, ou Jason Todd ? » Trois êtres en une seule personne. Red Hood, première identité du Joker. Certains craignent les chauve-souris, d'autres les clowns. Robin, enfant de la rue devenu nouvel enfant prodige, mais à quel prix ? Et toi, Jason Todd, un nom gravé sur une tombe. Qui es-tu ?
« Je suis un peu des trois, mais tu peux m'appeler Jason. » L'homme, sans masque, sans identité secrète. Celui dont elle est tombée amoureuse.
« Elle nous a sauvé, pas vrai ? » Tu distingues un léger sourire aux coins de ses lèvres, malgré la pénombre. Se moque t-il, ou est-il heureux pour toi ? Pour vous.
« Oui. Elle a eu ce pouvoir. » Diana. La rédemption. La promesse du bonheur.
« T'as raison, c'est pas si mal d'être revenu. »

Son image s'estompe quand Bullock monte dans la voiture et reprend la place qui est la sienne. L'enfant a disparu. Il ne reste plus que toi. Tu attrapes le sachet qu'il te tend, et après avoir légèrement soulevé le masque, assez pour te libérer la bouche mais trop peu pour dévoiler ton visage, tu mords avec appétit dans le burger. « Merci, j'apprécie. » Les donuts, non, très peu pour toi. Tu en gardes un mauvais souvenir. Avant qu'il ne revienne, tu as replacé la photo exactement là où elle se trouvait. Elle appartient au passé. Et tu comptes la lui laisser. « Si je comprends bien ce que vous m'avez dit juste avant d'aller me chercher ce délicieux burger, vous estimez que mes actes sont condamnables, mais nécessaires ? Que quelqu'un ici doit bien faire le sale boulot ? » Il semblerait que vos idées se rassemblent. Sinon, tu ne serais pas en train de manger dans sa voiture, mais probablement déjà enchainé dans une cellule en béton. « Combien de gosses à qui j'ai épargné de figurer sur votre tableau de bord selon vous ? » Tu ignores si tu prêches un convaincu, ou si tu cherches encore à défendre ta cause. Nombreux sont ceux qui semblent ne pas comprendre ce que tu fais dans les rues. Oui, ce sont des meurtres, mais des meurtres qui en empêchent d'autres. Un tué pour une dizaine de victimes épargnées.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyDim 3 Sep - 16:37




Ennemi public n°1
Jason Todd • Harvey Bullock


Bullock manqua de glousser. Il était amusant de voir un des masqués de cette ville relever un peu son « visage » juste pour manger son burger. Le Red Hood y alla franc jeux, à mettre le sujet sur la table avec lui. Est-ce qu'il l'aiderait ? Est-ce qu'ils étaient sur la même longueur d'onde ? Et il prit à témoin les mômes sur les photos de sa galerie de ses chers disparut. Bullock contempla à nouveaux ses photos, sans âges. Des visages figés d'orphelins.

Les fantômes de Bullock, c'était tous des mômes. Ils étaient là dans ses rêves interchangeables. Le môme décomposé, en bordure de la route, le môme resté muet après avoir vu ses parents mourir. La logique de ses rêves déformait les détails. Les victimes se déplaçaient entre les lieux des crimes de façon contradictoires. Parfois ces orphelins sur ses photos reprenaient vie dans sa tête. Pour Harvey ils paraissaient plus vieux ou plus jeunes, ou exactement tels qu'ils étaient lors de leur chute.

« Je sais même plus si ce que tu fais est bien ou mal, nécessaire ou inutile. J'ai toujours vécu à Gotham, et depuis des années je ne comprends plus cette ville. Elle bouffe ses habitants. Elle créer des orphelins chaque année. Le crime je pourrais en parler pendant des heures. Si t'es patient je peux te donner mon point de vue, tu pourras me raconter le tien après si tu veux te confier. De toute façon on a des heures à tuer avant que le GCPD laisse tomber la traque pour cette nuit et cesse de bloquer les rues de l'East End à ta recherche. »

………………………

Un sergent du GCPD et l'ennemi public n°1 dans une voiture.
Peut-être juste un policier et un criminel.
Peut-être juste un bouffeur de donuts et un justicier.
La parole au flic.


…………………………

Très tôt dans la police il avait appris certaines choses sur le crime à Gotham City. Il avait appris que les hommes étaient plus violents que les femmes. Sur 10 prisons dans l'état du New Jersey, y'en avaient 9 pour les hommes contre une seule pour les femmes. Les hommes tuaient parce qu'ils étaient ivres ou défoncés ou parce qu'ils étaient en rogne. Les hommes tuaient pour de l'argent. Les hommes tuaient parce que d'autres hommes les faisaient sentir femmelettes. Les hommes tuaient pour impressionner d'autres hommes. Les hommes tuaient de manière à pouvoir en parler. Les hommes tuaient parce qu'ils étaient faibles et paresseux. Le meurtre était facile en situation de crises. Il rétrécissait leur éventail de choix à quelques options compréhensibles.

Un jour Bullock avait trouvé un corps largué à Newhall. Un homme avait repéré un paquet en train de se consumer et éteint les flammes. Bullock avait examiné le corps. Il était enveloppé dans un drapeau américain. Le paquet était saucissonné avec du fil électrique. Le tout avait été imbibé d'essence. C'était une femme qui avait reçu des coups sur la tête. Bullock a vérifié les rapports récents signalant des personnes disparues. Bingo pour sa victime : elle s'appelait Daisy Mae et était à la colle avec un connard qui avait braqué un drugstore. Bullock a fouillé chez le petit copain. Il y a trouvé un bidon à essence vide. Un voisin lui a déclaré que le petit copain avait cherché à se débarrasser d'un canapé trempé de sang. Bullock avait alpagué le connard. L'abruti lui raconta sa vie : la salope refusait de lui tailler une pipe, la salope avait fait trop cuire le steak, la salope avait râlé lorsqu'il avait échangé son chèque d'allocations de l'assistance contre de la came. Bullock avait appris que les hommes tuaient des femmes par apitoiement sur eux-mêmes.

Un homme de Norwalk avait abattu son épouse. Il visait au-dessus de sa tête et la balle lui est arrivée juste entre les deux yeux. L'homme relâchait juste un peu les soupapes. Il avait planqué ses pousses de marijuana avant de signaler l'accident. Bullock l'avait épinglé pour meurtre au second degré. Bullock avait apprit que des hommes tuaient des femmes par ennui.

Une femme avait tué son mari avec une arme à feu. Une fois son acte commis, elle avait passé un coup de fil au poste de Lennox et laissé un message anonyme parlant d'un rôdeur. Le GCPD a envoyé une voiture près de son immeuble. Les flics n'ont pas vu la trace d'un rôdeur. La femme a rappelé le poste de Lennox. Elle a dit qu'elle avait abattu son mari par erreur. Il l'avait surprise en rentrant par la fenêtre sans prévenir. Elle l'avait pris pour un rôdeur. Elle ne savait pas que tous les appels qui arrivaient au poste étaient enregistrés. Bullock s'est rendu sur les lieux du crime et a coincé la femme. Celle-ci a reconnu avoir abattu son mari avant de passer son premier coup de fil. Elle a déclaré qu'il la battait. Elle lui a montré ses hématomes pour preuve. Bullock l'a arrêté et a donné le nom du mari aux inspecteurs de la brigade de Lennox. Les gars étaient bien contents qu'elle ait effacé le salopard. Ils s'apprêtaient à le choper pour une série de vols. Bullock a interrogé les voisins de la femme. Lesquels ont déclaré que le braqueur battait sa femme régulièrement. Il paressait dans son appart pendant qu'elle travaillait. Il dépensait son argent en alcool. La femme est restée en détention. Bullock est allé voir le procureur Harvey Dent et a parlé de circonstances atténuantes. Le procureur a accepté de requérir pour une inculpation de moindre gravité. La femme a été libérée avec mise à l'épreuve. Bullock a appris que les femmes tuaient les hommes quand le tout dernier coup sur la tête les faisait basculer un rien du mauvais côté.

Un type de Riverside avait deux mômes d'un précédent mariage. Il s'était trouvé une nouvelle épouse. C'était un type honnête, dur à la tâche. L'homme a appris que sa femme le trompait. Il l'a poignardé avant de se poignarder à son tour. Bullock a appris que les hommes tuaient des femmes afin de faciliter leur propre auto-destruction.

Il y avait une ruelle. Un type a descendu le milliardaire Wayne. Il voulait le contenu du portefeuille. Le type a descendu l'épouse Wayne juste parce qu'elle avait un collier de perle. C'est Gordon qui avait raconté l'histoire à Harvey. Bullock a appris que les hommes tuaient des femmes après avoir buté des époux parce qu'ils ne savaient pas que ça laisseraient un orphelin derrière.

Un drogué à la terpine est sortit traîner en peignoir de bain. Il a forcé l'entrée d'une maison et poignardé un vieil homme dans les yeux. Bullock et deux autres flics ont suivi les traces sanglantes jusqu'à sa crèche. Le drogué essayait d'évacuer son peignoir dans la cuvette des toilettes. Il a dit qu'il ne savait pas pourquoi il était sorti. Bullock s'est dit qu'il devait chercher une femme.

Un monstre a déchiqueté le couple Todd. Bullock avait récupéré le môme les 24h suivantes et n'avaient pas su quoi lui dire. Bullock avait appris que des hommes et des femmes se faisaient buter parce qu'à Gotham, les monstres existaient pour de vrai.

On avait foutu le môme Todd à l'orphelinat. Bullock avait appris que les orphelins finissaient par disparaître dans le néant parce que le monde voulait ignorer le meurtre et fermer les yeux.

Bullock avait travaillé sur des dizaines d'homicides. Il passait du temps auprès des familles des victimes. Le taux de criminalité de Gotham City ne cessait d'augmenter. Il abattait de la paperasse en retard et restait bloqué dans les embouteillages d'autoroutes. Il récupérait de nouveaux meurtres, jonglait avec les anciens, répondait à des appels au suicide, d'accidents du travail. Il a résolu 19 affaires sur 21 sur la seule année 2004. Il travaillait avec de bon partenaires comme Montoya et faisait la moitié du boulot. Il travaillait avec de mauvais partenaires comme Flass et se payait tout le boulot. Certaines affaires lui excitaient les neurones. Certaines l'ennuyaient à mourir. Il a travaillé sur un million de crimes où papa-tue-maman et maman-tue-papa. Il a travaillé sur deux millions de meurtres de bar entre mecs du Pingouin et mecs de Black Mask, où les 40 témoins oculaires se trouvaient tous aux toilettes et prétendaient n'avoir rien vu. Certaines affaires le faisaient méditer sur des putains de sujets complètements déments. Il a remonté toutes les pistes dans l'affaire du « Night Stalker ». Il a fait tomber quelques méchants qui tuaient des racoleuses. Les meurtres s'accumulaient, au point de lui coller un syndrome d'épuisement du chasseur de meurtres. Il est parti en vacance dans un trou paumé du Colorado, et a souffert du syndrome de manque du chasseur de meurtres. Il travaillait sur toutes ses affaires avec la même volonté d'engagement. Il ne faisait le tri que dans son cœur et dans sa tête. Les rendez-vous au tribunal s'accumulaient. Ils couvraient un échantillonnage varié de meurtres. Certains lui excitaient les neurones, d'autres l'ennuyaient à mourir. Il jonglait avec un large éventail de faits et se plantait rarement quand il témoignait devant la cour.

Son seul et unique rêve était simple et stupide. Il voulait que ses mômes sur ses photos le voient et sache que dans ce bas-monde il existait une justice.

…………………………

Bullock prit la photo du môme Todd, il commenta.

« Quand je l'ai rencontré ce gosse, c'était plus qu'un fantôme, je l'ai trouvé dans les ombres. Jamais je ne me suis interrogé sur la manière dont tout ceci le hanterait, et si ça le pousserait à hanter les autres. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. Il a du fuir. Le temps favorise toujours les fuyards, leurs traces disparaissent. Est-ce que ce môme s'est réduit à n'être plus rien ? Je crois qu'il possédait la ruse du fuyard pour devenir autre chose. J'espère juste que les passions tristes qu'il a pu avoir n'ont pas finis par le tuer. »

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyMer 11 Oct - 15:35


Harvey & Jason

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Gotham n'est pas une ville. Gotham est une entité à part entière. Elle vit, elle respire, elle se nourrit. Tous les habitants le diront, Gotham possède une âme. Et d'une façon ou d'une autre, si vous faites le choix de résider en son sein, elle vous marquera au fer rouge. On ne se détache pas d'elle. Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, elle fait partie de nous, pour le pire comme pour le meilleur. Une sordide union, des vœux que chacun prononce à l'instant même où la semelle dégueulasse s'écrase sur le bitume abîmé et fumant. Comme un pacte avec le diable. Tu connais bien Gotham. T'as arpenté ses rues, ses recoins, ses toits. Tu l'as vu dans son ensemble, percé ce qu'elle cachait dans son ombre. Et c'est vrai, difficile de réellement s'y attacher quand sa perversité vous éclate en plein visage. Mais c'est ta ville. Ta responsabilité. Même si parfois elle se nourrit de ta rage avec une avidité sournoise, tu ne peux pas l'abandonner. Gotham ne mérite peut-être pas d'être sauvée, mais c'est ce dont elle a besoin pour avoir une chance de changer. La vraie question à se poser est : est-ce que Gotham est à l'image de ses habitants, ou est-ce que les habitants sont à l'image de Gotham ? L'un sans l'autre, aucun n'existe vraiment. Sans elle, Red Hood n'aurait jamais existé. Quand tu mords avec appétit dans ton burger, tu fais attention à ne pas trop en dévoiler à ton interlocuteur. A visage à moitié découvert, il ne pourra trouver assez d'indices sur qui se cache derrière le masque. Un homme, jeune, mais âge impossible à déterminer. Barbe de plusieurs jours, rapidement taillée, comme beaucoup à votre époque. Une petite cicatrice sous le menton, indétectable sous un angle de face. Tu ne crains rien. Même si Harvey Bullock est un détective efficace et expérimenté, il ne l'est pas assez pour mettre à jour l'homme sous le masque rouge. Tu peux manger tranquillement.

La photo du fantôme s'agite à nouveau sous tes yeux. Sans s'en rendre compte, Bullock t'incite perpétuellement à replonger dans ce passé macabre. En s'interrogeant sur ce qu'est devenu le gosse, il ignore qu'il se trouve juste à ses côtés. Quelle ironie. Et pour que le sourire qui se dessine aux coins de tes lèvres lui échappe, tu rabaisses le masque. Tu n'as pas fuit, non, on t'a oublié. Comme ceux que tu protèges chaque nuit. Tu étais là, dans cet orphelinat, puis dans ces rues, rongé par une solitude transformée en colère increvable. Aux yeux du monde, tu n'étais personne. Aux yeux de Gotham, une âme en perdition de plus. Un nombre, plus vraiment une identité propre. Si tu n'étais pas parvenu à t'en sortir, au moins vivrais-tu encore sur le tableau de bord de Bullock. Au moins une personne sur cette foutue planète n'aurait pas effacé ton nom de l'histoire. « Il n'a pas disparu, il a été oublié. » Là est la nuance que beaucoup ne mesure pas. Qui se soucie des vagabonds, des clochards et des orphelins ? Qui osent encore les regarder dans les yeux quand leurs chemins se croisent ? Il est plus facile de sermonner un garnement qui vole, que de comprendre pourquoi il le fait. Prétendre qu'ils ont fuit n'est qu'une façon de se dédouaner de ses responsabilités. Des responsabilités que tu endosses pour eux. « Vous avez au moins la décence de vous en soucier. » Contrairement à la plupart de la population, ou même de ses collègues. Il se demande ce que ce passé encombrant a fait de toi. Mieux, il espère que tu t'en es tiré. Une partie de toi aimerait simplement faire tomber le masque et te présenter tel que tu es vraiment. Jason Todd, enfant de la photo, détruit un peu plus chaque jour, avant de mourir sous les coups du Joker. De retour parmi les vivants pour botter le cul de ceux qui échappent à la justice. Qu'elle soit celle des juges, ou de Batman. Aucune ne te satisfait, alors tu exécutes la tienne à coups de balles entre les deux yeux. « Numéro 63 de la 15ème avenue, East End. J'aimerais vous montrer quelque chose. » Trêve de mots, il est temps de passer au concret.

La voiture est garée le long du trottoir, dans le quartier pauvre d'East End. Tu connais bien ce quartier, tu t'y rends souvent. Et cette maison, en particulier, de l'autre côté de la rue, attire ton attention depuis des jours. Vous attendez quelques minutes seulement avant de voir un homme sortir son chien. D'apparence normal, la quarantaine, jogging pour trainer dans sa baraque miteuse. « Il est dehors tous les soirs à la même heure pour emmener son chien pisser. » Une vie bien réglée, qui a l'air tout ce qui a de plus rangée. Mais c'est un leurre. Car derrière cette affligeante normalité, se cache une vérité bien plus sordide. « Il a fait de la prison, pédophilie. En plus d'avoir collecté et échangé des terra octets de fichiers d'enfants, il abusait des siens. » Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Ce serait beaucoup trop facile. « Deux ans, pas plus, et une interdiction d'approcher ses gosses. Il vit aujourd'hui avec une nouvelle compagne, mère de deux petites filles. Que croyez-vous qu'il se passe dans cette maison ? » Après ton bordel dans l'entrepôt, la seconde étape de ta soirée était de te rendre ici, de le suivre un peu durant sa promenade nocturne, et de le tuer. Pas de preuves, pas de plaintes, pas d'enquête. Mais toi tu sais ce qui s'y passe. Tu as tout minutieusement observé. « Les monstres ne changent pas. On les enferme, ils sont libérés, et puis ils recommencent. Combien d'enfants va t-il devoir briser avant que quelqu'un ne fasse réellement quelque chose ? » Batman le guiderait directement en prison. Toi, tu as des méthodes plus radicales, mais diablement efficaces. Il n'aura pas de troisième chance. Tu ne crois pas en la rédemption pour ces êtres ignobles. « Dans quel lit pensez-vous qu'il va aller se coucher en rentrant ? » Tes mots sont brutaux, parce que la réalité l'est tout autant. Ces enfants aussi sont tristement oubliés.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptySam 14 Oct - 18:51




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Jason Todd • Harvey Bullock


Red Hood demanda à Bullock de se rendre à une adresse pour lui montrer quelque chose, Harvey apprécia le coup. Visiblement le masqué lui accordait finalement sa confiance. A 5 minutes de là, Bullock se gara à l'adresse indiqué et écouta les indications du vigilante. Bullock fronça les yeux pour observer la cible du Red Hood en train de promener son clébard, il le reconnut de loin à la lumière des réverbères : Sammy « Silk » Ferrer.

« Je connais ton client l'ami. T'es vraiment sûr de ton coup ? »

Le pédophile grimpa dans sa voiture avec son chien et démarra. Harvey observa la voiture s'éloigner.

« Visiblement il veut aller se distraire avant de rentrer se pieuter. Profitons-en pour remuer la boue. Sait-on jamais, je trouverais peut-être de quoi l'envoyer faire un petit tour dans la chambre à gaz de Blackgate. Le procureur gazier sera tellement content de se le faire devant un jury, qu'il te foutra la paix pendant un mois avant de remettre ça. Allons fouiner, on reviendra dans une demi-heure. On chopera Silk Ferrer quand il sera rentré. »

………………………..

Cet indic du GCPD de l'East End habitait si près que Bullock et son acolyte d'une nuit, n'eurent même pas besoin de prendre la voiture pour y aller. Ils y allèrent à pied. L'indic avait un bureau pour louer des apparts minables en ville. Harvey débarqua avec une bouteille de Jim Beam qu'il avait prit dans son coffre. Cet indic du prénom d'Arnie était un poivrot. Bullock espérait aussi que la présence de Red Hood allait lui délier la langue.

En entrant, Harvey constata qu'Arnie portait sa chemise de joueur de bowling habituelle. Une cloche tinta quand Harvey ouvrit la porte. Arnie se curait le nez en lisant Special Auto. Arnie les ignora. Harvey posa le flacon sur le sous-main. Arnie jeta un œil sur l'étiquette puis sur eux. Il se marra :

« Bordel ! Le bouffeur de donuts en compagnie de l'ennemi public n°1. C'est une caméra caché ? »

Harvey ôta la capsule métallique qui scellait le bouchon et passa la bouteille à Arnie qui en avala une rasade.

« Sammy « Silk » Ferrer ? »

Arnie se fourragea une narine.

« Le pédophile ? Ouais je le connais, il m'a loué un garage en bas de la rue. Un douteux ce type, certaine nuit il va traîner dans la décharge. »

Arnie fit éclater une pustule qu'il avait au cou et tendit une mini-affiche de Bowling Academy au Red Hood.

« Pouvez me mettre votre autographe dessus ? Ça fera style dans mon club de bowling. »

Bullock fit craquer les phalanges de ses mains.

« Ouais, je suppose que vous voulez aller voir le garage que je loue au pédophile ? Le double des clés est sur le crochet près des chiottes, amusez vous bien et ne revenez pas la nuit prochaine me raconter les mêmes salades. »

…………………………

Le garage :

Poussière, moisissures, toiles d'araignées, souris. Bidons d'huiles, batteries hors d'usage, un carter de moteur fêlé. 40 contre-façons d'un autographe de Bruce Wayne, destinés à être vendu sur internet. Des ordonnances de médecins vierges volées. La collection complète du mensuel Food Service. Une photo du maire de Gotham avec une bite dans la bouche. 4 carabines à air comprimé, 2 tondeuses à gazon hors d'usage. Un squelette de chat.

Bullock se mit au travail. Il déblaya une couche de crottes de rats pour accéder à une pile de cartons. Il parvint à la première rangée. Le CV de Silk Ferrer s'enrichit de plusieurs lignes lorsque Bullock regarda dans les cartons. Sammy vendait des capotes, des chapelets, le rallongeur de bite « Bob le Bourricot ». Il vendait des faux-billets pour les matches de football. Il vendait par correspondance des poupées à l'effigie du Joker. Il livrait en personne des poppers de nitrite d'amyle dans les bars sado-masos. Bullock tomba sur un carton dans lequel il trouva des photos portraits. Il les reconnu aussitôt. Une galerie de chers disparus comme la sienne. Que des filles disparues à Bludhaven, que des filles kidnappées et jamais retrouvé. Il connaissait leur blaze par coeur à force d'avoir vu leur trombine sur les murs des postes de police de la ville: Faye Rae, 14 ans, Rose Darnell, 16 ans, Sharon Paolucci, 14 ans, Lynn Cafferty , 13 ans, Lucille Marille, 16 ans et Clarice Kastelmayer, 14 ans.

Bullock vit ROUGE. Il balança le carton. Il dit à Red Hood :

«Bon d'accord, on se le fait. Rien à foutre de la chambre à gaz, on va l'envoyer direct dans le train de nuit pour le grand adios. »

Bullock passa de ROUGE à NOIR TOTAL.

…………………………

Bullock les avait conduit en voiture jusqu'à la décharge, à l'instinct. Arnie avait dit vrai à propos des sorties nocturnes de Sammy Ferrer. Bullock repéra la voiture. Le pédophile s'envoyait des comprimés de phénobarbital avec des rasades d'Old Crow. Son chien pionçait à côté sur la banquette avant. Le bras de Sammy pendait par la fenêtre. Bruits de ronflement et haleine chargée d'alcool. La tête de Silk était calée sur le rebord de la portière. Bullock gara sa voiture et s'approcha. Sammy ne se réveilla pas. Bullock ouvrit ses menottes et referma un bracelet autour du poignet gauche de Silk. Le type poussa un petit cri dans son sommeil. Bullock passa l'autre bracelet autour du montant de la portière. Sammy fit la grimace et ronfla. Bullock ouvrit la portière en grand. Le bracelet des menottes entama la peau de Ferrer, le souleva et l'arracha à la banquette. Il émergea du sommeil. Il reprit contact avec la réalité en tombant sur les genoux. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait : je ne peux pas bouger, mon bras est au dessus de ma tête et il me fait mal. Il observa Red Hood et cria. Il vomit de la gnôle et des cacahuètes. Il tenta de se relever pour donner du mou à la chaîne. Il hurla, le bracelet d'acier lui entamait profondément le poignet. Il essaya de s'asseoir, la chaîne des menottes s'incrusta encore plus profond. Il tenta de se lever. Il laissa pendre sa tête sur son sternum et haleta. Bullock le gifla. Sammy tenta de lui mordre la main. Bullock sortit son flingue et le brandit à la hauteur des yeux de Ferrer.

« On est au milieu d'une décharge, dans le grand nulle part de Gotham. Si je tire, personne n'entendra la détonation. Tu travailles dans l'illicite, tu circules partout dans les coins glauques de l'East End, tu as un casier en pédophilie. Combien de temps le GCPD va enquêter sur ta mort ? »

Bullock pointa son arme et tenta à plusieurs reprises de lui tirer une balle dans la tête. Il ferma les yeux pour se donner du courage. Il n'y arriva pas. Impossible de buter un type de sang froid juste comme ça. Il se tourna vers Red Hood et lâcha :

« Et merde, j'y arrive pas, je sais pas comment tu fais. »

Bullock sortit un rouleau de toile adhésive de son coffre. Il agrippa les cheveux de Sammy et l'entoura comme une momie. Il lui laissa un trou pour respirer à l'endroit du nez. Il lui couvrit la bouche, le crâne, les oreilles. Il lui entrava les chevilles et les bras. Il le souleva du sol et le projeta sur la banquette. Il l'affala sous des pneus récupérés à côtés jusqu'à le recouvrir entièrement. Bullock attrapa le chien et le colla dans les bras du Red Hood.

« Bof, après tout, y'a jamais personne qui passe ici. Personne le trouvera, dans 3 jours il sera mort de soif. Tirons nous d'ici. »

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Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : Ennemi public n°1 (Jason Todd) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptySam 25 Nov - 15:57


Harvey & Jason

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C'est comme un lion en cage que tu fais le tour du bureau étroit de l'indic. Tu ne tiens pas en place. Pour cause, dans ton esprit, seul Ferrer y figure, impossible de te concentrer sur autre chose. Tu n'as qu'une seule hâte, l'attraper, lui briser les membres, et mettre fin à ses déviances écoeurantes. Il ne passera pas la nuit. C'est une promesse que tu t'es faite. Une promesse à ses victimes, aussi. Ce soir, elles dormiront tranquille. Personne ne viendra les rejoindre dans leur chambre. Mais malheureusement, tu ne pourras rien faire contre les cauchemars. Tu apprends encore à gérer les tiens. Le détachement et la désinvolture de l'indic t'agacent. Tu n'as pas la patience. Ni l'envie de rester ici pendant des heures. Tu laisses Bullock gérer son homme, mais si tu n'es pas satisfait de ce qu'il vous donnera, tu prendras le relai. Et à ta façon, les choses sont toujours plus brutales. Décisives. Mais efficaces. L'individu est sale, assis sur le coin de son bureau, tu l'observes le regard sévère derrière le masque rouge. Il te tend une affiche à faire signer. Pendant un instant, tu hésites à simplement écrire une insulte à l'encre noire. Et puis finalement, tu fais le choix d'envoyer valser d'un revers de main son poster à l'autre bout de la pièce. Tu n'es pas une star, à qui l'on demande un gribouillage sur un bout de papier pour frimer devant les copains. En vérité, si tu es ici, c'est uniquement pour Bullock. Si ça ne tenait qu'à toi, tu aurais suivi Ferrer pour l'abattre froidement dans un coin reculé. Il semble vouloir te suivre, rien qu'une nuit, dans ta quête assoiffée de vengeance contre le crime, alors tu acceptes de faire selon ses règles. Du moins, tu prétends. Ce que tu ne lui as pas dit, c'est que quoi qu'il arrive, tu ne le laisseras jamais le coffrer. C'est un luxe qu'il ne mérite pas. Non, ce soir, avec ou sans le soutien de Bullock, tu lui tireras une balle dans la tête.

Dans le garage, tu es toujours silencieux, preuve d'une impatience de moins en moins maitrisée. Tu n'es pas flic, tu n'enquêtes pas pendant des heures, tu agis, tout de suite. Evidemment, tu t'assures avant de ne pas commettre d'erreurs, mais chercher des infos qui te seront inutiles, non, très peu pour toi. A quoi bon ? Tu jettes un œil attentif à tout ce qui se trouve autour de vous, des preuves de son ignominie ? Rien de surprenant. Des indices sur ses nombreuses activités illégales ? Rien d'étonnant non plus. Tout ça, tu le savais déjà, et tu n'as pas eu besoin de venir fouiner dans son garage. Encore une fois, c'est uniquement pour Bullock que tu fais ces efforts. Pour ne pas le brusquer. Pour le laisser contempler droit dans les abimes, rien qu'une fois, et se rendre compte par lui-même que parfois, la mort est ce qu'il y a de plus efficace. Des noms, des photos, des victimes. Tu le vois sur le point de craquer, sur le point de céder à ton crédo, ou du moins, de doucement s'en rapprocher. Finalement, tu ne demandes pas grand chose, juste de lui prouver que tes actes ne sont pas entièrement condamnables. Oui, tu tues, tu vas à l'encontre des lois, mais combien de Lucille Marille as-tu sauvé ? Combien de Rose, Sharon et de Clarice ? Bingo. Le carton vole. Et avec lui, ses principes de flic empâté du GCPD. « Bienvenue dans mon monde, inspecteur. » Un monde où les criminels comme Ferrer n'ont plus leur place. Où la colère et la rage prennent le dessus sur la justice. Justice malade, corrompue, plus capable de protéger ses citoyens. Alors tu la rends toi-même, chaque nuit, pour eux. Pour ceux qu'on oublie trop souvent. Ces gens qui crient dans la nuit, et que personne ne prend la peine d'écouter.

Il y a un côté très satisfaisant à voir ainsi Bullock s'occuper du cas de Silk. Comme une certaine reconnaissance de toutes ces nuits à arpenter les rues de Gotham en quête de justice. Mais il y a aussi un énorme respect que tu éprouves soudainement pour l'inspecteur. Le seul, avec Gordon, à être prêt à collaborer avec ceux qui font tout pour changer au mieux la vie des gens. Tu le laisses faire, l'oeil hagard. Tout en espérant qu'il se serve de tout ça comme d'un défouloir. Quelle frustration ça doit être, de ne pas être capable d'arrêter les responsables. De les voir s'échapper entre les mailles du filet. Celui-ci n'aura plus cette chance. A votre merci, Ferrer panique. Il pue la cigarette froide, l'alcool et le vomi. Il est répugnant. Un monstre qui se retrouve dans les griffes de plus fort que lui. Il sait qui tu es. Il sait que son destin est scellé. Bullock tend son bras, l'arme pointée vers sa victime. Il tente plusieurs fois. Il s'agite. Sa conscience lui joue des tours. Et sans surprise, il abdique. Qu'importe, tu n'en espérais pas autant. Le chemin qu'il a parcouru en quelques heures est déjà conséquent. Mais alors qu'il envisage une autre solution, toi, tu t'y refuses. Le chien dans les bras, tu pointes ton arme sur Ferrer et tire. Une balle précise qui se loge entre ses deux yeux. Il n'a rien vu venir. C'est déjà là un privilège qu'il ne mérite pas. « Désolé Bullock, je ne peux pas prendre de risque. » Si par miracle quelqu'un tombait sur lui, un passant ou un partenaire, c'est les innocents qui payeraient le prix de votre imprudence.

Face à la porte, le clébard toujours contre toi, tu hésites. Tuer des criminels, c'est facile, mais confronter leurs proches, ça l'est beaucoup moins. Même si tu sais que quelque part ils se sentiront libérés, il est toujours difficile d'anticiper leurs réactions. Et si tu n'étais pas accompagné de Bullock, sans doute te serais-tu contenté de déposer le chien dans le jardin et de partir. « Vous pouvez attendre dans la voiture si vous voulez. » Puisqu'être associé à toi n'est peut-être pas une très bonne idée. Même si concrètement, peu de chances que la femme et les deux filles vous en veuillent d'avoir mis fin à leur enfer. Tu frappes quelques coups contre la porte, qui s'ouvre quelques secondes après. La femme, méfiante, n'a pas l'air de comprendre ce qui se passe. « Bonsoir, il me semble que c'est votre chien ? » Tu déposes l'animal au sol, qui s'empresse de rentrer et retrouver ses propriétaires. Dans le fond, tu distingues les deux petites filles, et ton cœur se serre à l'idée que quelqu'un ait pu leur faire du mal. « Vous êtes libres. Plus personne ne s'en prendra à vous désormais. » Le message est clair, net et précis. Tu n'as pas besoin d'être plus éloquent, tu sais qu'elles comprendront où tu veux en venir. Leur bourreau a été exécuté. Et l’inquiétude que tu lisais dans leurs yeux disparaît, pour laisser place à un véritable soulagement. Avant que les remerciements ne s'éternisent, tu repars jusqu'à la voiture. Tu n'es pas un héros. Et tu refuses d'être vu comme tel. « Vous voulez pas être mon Robin ? » Il ne voit pas que derrière le masque tu souris. Que tu souris jusqu'au deux coins des lèvres.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyMar 28 Nov - 14:06




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Depuis l'habitacle de la voiture, Bullock observa de loin le Red Hood en train de ramener le chien au bercail et échanger deux mots avec la femme. Harvey observa avec curiosité son acolyte d'une nuit. Ennemi public n°1 ? Ouais mais le connard avait de l'empathie ça se voyait. Il ne faisait pas ça uniquement par ressentiment, c'était limpide. Bullock se rappela quand il enquêtait sur ses premières affaires criminelles, à débouler dans l'existence dévastée des victimes, pour procurer conseils et réconforts. Red Hood sur le pas de la porte de cette maison, lui rappelait lui-même. La curiosité du flic augmenta d'un cran. Il voulait savoir POURQUOI ? Red Hood avait l'allure d'un pseudo justicier au parfum qui semblait connaître toutes les planques de pipes à crack à Gotham. Et il vous foutait les jetons avec son masque rouge. Il n'y avait guère que les shootés à la méthadone qui ne devaient pas chercher à l'éviter quand il marchait dans la rue avec son accoutrement d'ange mortel de la vengeance. Qui était-il ? Bullock cogitait sur tout ça lorsque son client, de retour à la voiture lui demanda s'il ne voulait pas être son Robin. Sérieux ? Harvey nota le bonhomme : bravade : 6/10, sens de l'humour : 3/10, espièglerie : 8/10. Ouais l'ensemble de ses notes lui donnaient son passage au bonhomme.

« Ah ah ah, très drôle, j'ai l'air d'aller me compromettre avec une cape comme les autres empaffés qui traînent dans les pattes de la chauve-souris ? Allez monte là dedans. On décampe. »

Bullock roula jusqu'au refuge pour animaux du GCPD. Le local était un ancien repaire de junkies. Après avoir fait tomber l'endroit, le GCPD s'était attribué la boutique. Bullock se gara et entra. Les chiens étaient couchés sur des canapés confisqués. Un bull-terrier à l'oeil torve montra les crocs. Ce refuge anecdotique était une dépendance du GCPD. A chaque fois que la brigade des narcotiques faisait une rafle dans les labos clandestins de l'Epouvantail ou d'autres dealers, ils récupéraient les molosses qui servaient de chien de garde. On les amadouait ici et on les chouchoutait, avant de les dresser à chopper les cambrioleurs. Ensuite on leur trouvait de bons maîtres. Bullock pelota la tête d'un pitbull pommelé. Le toutou portait un chouette collier anti-puce en cuir noir clouté, façon sado-maso. Un dogo vint renifler les pompes du Red Hood.

« Tu veux un verre ? »

Le dogo renifla la braguette de Bullock, il le repoussa.

« Fais pas attention à l'odeur, les gars d'ici leur donne à bouffer la graille des prévôts. Genre poivrons farcies et saucisse à l'ail. »

Un terrier lâcha une caisse. Bullock ouvrit un placard et en sortit des burritos au pastrami. Grondements et aboiements. Des chiens s'attroupèrent autour de Bullock et Red Hood : un pitbull, un dogo, un bull-terrier, un airedale, un berger allemand et la mascotte du GCPD : Reggie le Rhodesian Ridgeback. Bullock balança doucement la bouffe pour éviter bastons et chaos canin. Miam miam, pastrami frit, tortillas frites, chou frit. Le pétographe allait crever le plafond ce soir. Bullock ouvrit le frigo et se rafla une bouteille de slivovitz et la sirota (les flics avaient trouvé ça dans une descente contre des contrebandier venus d'Europe de l'Est).

« Va-y prend quelque chose, c'est offert par la maison. »

L'airedale et le pit coincèrent Red Hood dans le style : on veut des caresses. Ils lui reniflèrent l'entrejambe.

« Je me demandais, tu comptes faire quoi après tout ça ? Je veux dire dans 10 ans ou plus. Il arrive un moment, où même les masqués doivent se retirer. Ce genre de vie doit user pire que pour un flic de cette ville. Tu penses à te retirer un jour ? C'est juste qu'à un moment donné, tout s'arrête. C'est pas que je veux te voir dégager de Gotham, c'est juste que je veux pas être celui qui ramassera ton cadavre un de ces jours. »

Le bull-terrier lâcha un pet.

« T'as bien un plan pour l'avenir ? Un de ces 4 ils réussiront à t'alpaguer, t'as beau courir, t'as tout le GCPD qui te traque, un jour tu pourras plus te cacher. »

Le ridgeback lorgna le Red Hood, façon bambi.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptySam 23 Déc - 14:14


Harvey & Jason

Hell is empty and all the devils are here.


Harvey semble apprécier ta compagnie, tu ne vois aucune autre explication qui pourrait expliquer que vos chemins ne se soient pas encore séparés. Vous avez partagé un repas/confidences, vous avez mis un terme au règne d'un pédophile, et maintenant, où va t-il t'emmener ? Encore un peu plus loin dans son intimité de flic ? Te fait-il assez confiance pour t'amener dans un endroit où aucun criminel recherché ne devrait mettre les pieds ? Tu pourrais partir, dire stop à votre drôle d'escapade nocturne pour retourner à tes occupations habituelles, mais tu ne le fais, car toi aussi tu prends un certain plaisir à parler avec l'inspecteur. Il est différent des autres. Ces incapables ou ces corrompus. Lui, il fait l'effort d'essayer de comprendre. Même s'il n'approuve pas forcément tes méthodes, il ne les juge pas inefficaces. C'est une belle preuve de sa dévotion à la cause, et à sa réelle envie de protéger ceux qui ne peuvent pas le faire seul. Tu n'as pas besoin de plus pour lui accorder de ton temps, et tenter de t'expliquer sur le pourquoi du comment de tes actes. Tu le fais parce qu'il ne te donne pas l'impression de te justifier, mais plutôt de partager un point de vu, discordant ou non. Qu'importe la finalité, s'il a fait l'effort de t'écouter. Vous arrivez finalement à ce que tu apparentes à un chenil. Un endroit un peu délabré où réside une bonne dizaine de chiens, qui tous s'approchent de vous avec méfiance et curiosité. Pourquoi donc t'a t-il amené ici ? Selina Kyle t'a déjà refilé un chat, hors de question que maintenant tu cèdes à Bullock pour adopter un chien. Doucement, tu tapotes la tête de certains, ceux qui osent s'approcher au plus près de toi. Tu ne connais pas leur histoire, mais tu devines qu'elle n'est pas digne d'un conte de fée. « Un verre avec une paille. » Ce sera bien plus pratique avec le masque. Ce n'est pas parce que tu te sens de plus en plus à l'aise avec Bullock que tu vas prendre bêtement le risque de lui révéler ton identité. Peut-être un jour, qui sait. Mais pour l'heure, tu sens bien que vous cherchez encore tous les deux à vous apprivoiser. A l'image de ces chiens recueillis par les flics du GCPD.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'ambiance est... particulière. Même assez inédite en ce qui te concerne. Bras croisés contre la chauve-souris marqué sur ton torse, tu observes avec un certain intérêt Bullock nourrir les clébards impatients et affamés. Jamais tu n'avais été aussi heureux de porter un masque hermétique. Ainsi, l'odeur contre laquelle il t'a mis en garde ne t'incommode pas. Mais à voir le foutoir et l'état de la baraque, tu devines aisément le genre de flagrances qui salissent l'air. « Il n'est pas interdit de boire pendant le service ? » C'est sur une bouteille de scotch que ton attention se porte, alors que tu taquines gentiment l'inspecteur sur ses mauvaises habitudes. Séquestrer un homme l'est tout autant. Mais ce soir, la loi et les règles ne sont plus des entraves, elles n'existent tout simplement plus. D'une main, tu repousses les chiens qui s'approchent un peu trop près de ta braguette. « Ce que je compte faire plus tard ? » C'est vrai, Gotham a depuis des décennies l'exemple de Batman, homme mystérieux qui consacre sa vie entière à la lutte contre le crime. Difficile pour eux de l'imaginer avoir une famille à côté de ça. Mais toi, tu es différent. Tu ne comptes pas passer le restant de tes jours à sauter de toit en toit. Du moins, pas depuis que Diana est entrée dans ta vie. Tu ne pensais pas avoir le droit à ce bonheur là, avoir une femme qui t'aime sincèrement. Une femme comme elle qui plus est. Et pourtant. Depuis lors, tout est est différent, les cartes ont été redistribuées, et ta quête infernale semble avoir de moins en moins de sens et d'importance. « Ce que je vais vous dire va peut-être vous étonner, mais mon but n'est pas de porter le costume toute ma vie. Je ne suis pas Batman. En vérité, je songe même à l'abandonner. » Parce que tu as fait une promesse. La promesse de laisser tomber Red Hood, pour ne plus risquer tes jours comme tu le fais chaque nuit. Et qui d'autre qu'une femme pourrait avoir autant d'influence sur toi ? Après avoir cherché une paille pendant dix bonnes minutes, tu finis par en trouver une, que tu plantes dans ton verre rempli de scotch. Masque légèrement relevé, tu peux enfin de désaltérer. « Et j'ai effectivement un plan d'avenir. Je vais épouser Wonder Woman et avoir des enfants avec elle. » Cette fois, il peut voir distinctement un sourire se dessiner aux coins de tes lèvres teintées d'alcool. Si tu te permets de lui avouer la vérité vraie, c'est parce que tu sais qu'il ne croira pas un mot de ce que tu viens de lui dire. C'est là le côté sournois de cette confession, c'est ce que dirait n'importe quel homme – et à ton plus grand désarroi tu sais qu'ils sont nombreux à fantasmer sur elle –  mais pour toi, c'est un avenir tout ce qu'il y a de plus réel. Et c'est la raison précise pour laquelle tu comptes mettre Red Hood au placard, pour pouvoir fonder une famille avec celle que tu aimes.
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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyVen 19 Jan - 10:39




Ennemi public n°1
Jason Todd • Harvey Bullock


Harvey Bullock ne put s'empêcher de glousser lorsque Red Hood lui demanda s'il n'était pas interdit de boire pendant le service. Qu'un fugitif recherché s'interroge sur les procédures formelles des flics l'amusait. Le masqué trouvait-il inconvenant qu'Harvey s'en jette un petit par dessus la cravate pendant les heures de boulot ? Cette simple idée donna un sourire espiègle à Bullock. Le flic se sirota sa Slivovitz en écoutant son comparse. Il jeta sur lui un regard scrutateur et attentif. L'ennemi public n°1 envisageait d'abandonner le masque ? Intéressant. Plus sensé que la plupart des costumés de Gotham City, qui semblaient tous partis pour porter leur défroque jusque dans la tombe. Peut-être que l'ennemi public n°1 arriverait jusqu'à la retraite les pieds devants et finirait par mourir dans son lit tout compte fait. Pour Bullock les vigilantes étaient comme les champions du monde de boxe. Ils étaient si accroc au ring qu'il refusaient de raccrocher les gants au bon moment. Et rattrapés par l'âge, finissaient par subir le combat de trop qui les envoyait au tapis pour le compte. Harvey se retint à nouveau de se marrer : la vision du Red Hood, masque a demi-relevé avec une vulgaire paille de verre à limonade, pour se siffler un scotch Cutty Clark, c'était comme porter des tongs avec un costume armani à ses yeux. Et finalement, Bullock n'en tenant plus, finit par s'esclaffer lorsque le rigolo affirma haut et fort qu'il allait se mettre à la colle avec l'amazone de la Justice League. Bullock lui asséna une tape dans le dos brutal en se marrant comme si on lui en avait raconté une bien bonne.

« Mais bien sûr ! La brune au décolleté plongeant en armure veut se coller les quinquets à un ringard de 3ème zone sur le retour dans ton style ! Quoique. Si elle aime les ténébreux mystérieux dans ton genre… nul doute qu'elle pourrait avoir envie de monter à cru un jockey comme toi. Alors comme ça tu veux jouer à l'abricot avec elle et lui faire une tripotée de lardons ? Dans la foulée tu va me dire que j'ai gagné au loto. Et que le commissaire Gordon va diriger la revue musicale de la chorale chrétienne de Crawdaddy ? Et pour faire bon poids, tant qu'on y est, tu va me révéler qu'en fait Bruce Wayne se cache sous l'identité de Batman ? Elle est bien bonne fils. »

Le berger allemand lâcha une caisse, le dogo le rejoignit dans le concert de pets. Reggie le Rhodesian Ridgeback fouina la main de Red Hood avec sa truffe. Il lui fourra ensuite son museau contre sa cuisse.

« Reggie, fout la paix à l'ennemi public n°1, sinon sa belle brune va l'envoyer promener pour cause de poil de chiens. »

Commenta Bullock toujours hilare pendant que le clébard continuait à fourrager Red Hood.

« Dis tu veux pas le prendre ? Je suis sûr que ton amazone serait raviiiiiiie d'avoir un toutou pareil. »

Reggie se frotta contre le vigilante, tout débordant d'amour. Des pets de chiens continuèrent à circuler. Bullock en eut marre et invita l'invité à aller dehors. Reggie les suivit en trottinant.

« Plus sérieusement, repense à ma galerie des chers disparus affichée dans ma voiture. Tu voudrais pas finir comme tous ces mômes ? »

Le chien se gratta les puces.

« Je retourne au poste. Va pas déraper. Ça me ferait mal d'être témoin à ton procès si notre procureur « chambre à gaz » fait son one-man-show avec toi enchaîné devant les caméras. »

Bullock lui serra la main.

« Garde le cap espèce de foutu masqué. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : Ennemi public n°1 (Jason Todd) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

Ennemi public n°1 (Jason Todd) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: Ennemi public n°1 (Jason Todd)   Ennemi public n°1 (Jason Todd) EmptyDim 11 Fév - 20:19


Harvey & Jason

Hell is empty and all the devils are here.


Ta révélation, pourtant vraie, provoque l'hilarité chez Bullock. Tu ne t'attendais pas à une autre réaction. Evidemment, comment un gars comme toi pourrait partager la vie de Wonder Woman ? C'est une question que tu t'es toi-même posée au début de votre relation, cherchant ce qui avait bien pu lui plaire chez toi. Bullock, lui, ne pourra jamais le comprendre. Il s'imagine que derrière le masque se cache un mec de Gotham, pris d'une soudaine lubie de sauver ses rues parce qu'il en a le pouvoir. Il ignore que tu figures sur une photo de son tableau de bord. Que tu as connu l'enfer avant de goûter au paradis dans les bras d'une femme qui t'apporte tout ce dont tu avais besoin. La violence, la destruction, elles n'ont plus la même saveur aujourd'hui. Les propos qu'il tient à l'égard de Diana t'agacent, tu serres les dents pour ne pas t'en offusquer. C'est donc ainsi qu'il parle d'elle au GCPD ? C'est ainsi qu'ils parlent tous ? Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu en es venu aux mains, quand quelques roublards misogyne se sont crus malins en vantant ses courbes dans des propos que tu aimerais ne plus jamais entendre. Bullock s'imagine drôle, il pense que tu riras de ce qu'il estime être une blague. Pour ne pas compromettre ton identité, tu ne dis rien. Rien qui pourrait te trahir. « Ayez un peu plus de respect pour elle, Bullock. Vous et moi serions déjà six pieds sous terre sans elle. La résumer à un décolleté plongeant ne lui rend pas justice. » Est-ce que c'est déjà trop ? Qu'importe, tu n'aurais pu simplement le laisser parler, quand bien même le but était de t'amuser. Tu sirotes ton whisky l'air nonchalant et désinvolte. Tu ne relèves pas son hypothèse sur l'identité de Batman, ironiquement dans le juste. Décidément, si pour les flics de cette ville Bruce Wayne est le suspect le moins crédible pour l'alter ego de la chauve-souris, il a encore de beaux jours de liberté devant lui.

Comme fréquemment depuis que vous êtes arrivés ici, tu repousses de la main les chiens un peu trop envahissants qui viennent te renifler sans vergogne. Cette nuit aura été mouvementée, placée sous le signe de l'imprévue. Tu en as presque oublié ce que tu étais en train de faire avant que Bullock et les caméras n'interviennent dans ce hangar. Mais tu ne vas pas t'en plaindre, malgré tout, il t'a sorti d'un sacré pétrin. Et les moments qui ont suivi n'ont pas été dépourvus d'intérêt. « Euh non, merci. J'ai déjà deux chats, je pense que c'est suffisant. » Dont l'un t'a été offert par Catwoman, détail que tu gardes pour toi. Ce n'est pas que tu n'apprécies pas Reggie, c'est juste que tu ne tiens pas à ce que votre appartement ne se transforme en refuge. Avec tous vos déplacements c'est déjà compliqué de s'occuper de vos deux chats, alors un chien qui demande encore plus de temps et d’entretien, tu ne te sens pas d'humeur à tenter l'aventure. « Et puis je ne voudrais pas le séparer de ses copains. » A ton plus grand soulagement, après être resté enfermé dans ce local de l'étrange trop longtemps, tu suis l'inspecteur jusqu'à l'extérieur, où l'air frais peut enfin emplir tes poumons. Finir comme tous ces mômes ? Tu laisses échapper un léger rire, amusé par l'ironie de la situation. Tu figures déjà sur son tableau de bord, même si ce petit garçon n'existe plus. Celui que tu étais est mort sous les coups du Joker, et l'homme qui se trouve désormais devant lui, n'a plus rien à voir avec le Jason Todd du passé. « Est-ce que vous vous inquiétez pour moi, inspecteur Bullock ? » Il ne peut voir le sourire derrière le masque, mais peut-être le devinera t-il. Tu lui serres la main, avec la plus grande des sincérités. Tu n'oublieras pas ce qu'il a fait pour toi ce soir. Peu familier avec les remerciements, tu le fais un peu à ta façon. « Si je le perds, je compte sur vous pour me ramener sur le bon chemin. » Comme il a su si bien le faire ce soir. C'est ta façon à toi de lui montrer ta reconnaissance. Diana n'y croira pas, quand tu lui raconteras tu as passé la nuit avec un flic du GCPD. « En espérant ne jamais vous revoir. » Pour des raisons qui sont évidentes. Tu lui donnes une tape dans le dos, avant de te fondre dans la nuit. Encore quelques heures avant le lever du jour, assez pour te permettre de retrouver ta moto et rentrer chez toi. Red Hood a connu assez de périphéries pour ce soir.

sujet terminé


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