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 Bad girls do it well

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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

hero of earth

Messages : 807
Date d'inscription : 02/06/2017
Face Identity : Sam Heughan.
Crédits : Clarky ; starfire
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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
Affiliation : Justice League.
Compétences/Capacités : Bad girls do it well Tumblr_pgvzt4jX8R1sja44to8_r1_500

Barry Allen:

x esprit scientifique en chimie et physique
x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
x représentant terrien de l'espoir pour les Blue Lanterns

The Flash:

x régénération accélérée
x vitesse surhumaine de course
x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
x agilité physique et mentale surhumaines
x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
x voyage dans le temps et altération du cours du temps
x voyage entre dimensions

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyJeu 15 Juin - 21:35

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steve & james
••••

J'avais un sourire figé sur le visage et les mains serrées autour du crayon que je tenais. Cet homme me payait. Je prenais sur moi. Mais bon dieu qu'est ce qu'il me gonflait ! Je me fichais pas mal de ses histoires. Elles n'étaient ni intéressantes, ni captivantes ni même bonne pour dormir. Elles étaient tout simplement insignifiantes. Mais voilà, je voulais mon argent. Déjà qu'il me payait une misère. Heureusement que mes autres contrats étaient plus élevés. Pour tout dire, de ce boulot j'aurais pu m'en passer. Mais je n'aimais pas rester inactive. Je ne supportais pas rester sans rien à faire. Je m'ennuyais très facilement. Généralement, je ne savais pas quoi faire de ma personne. Jusqu'à présent, j'avais passée ma vie à courir. A bouger d'un endroit à l'autre. D'abord parce que j'y avais été forcé. Ensuite parce que je l'avais voulu. Ce n'était jamais bon pour moi de n'avoir rien à faire. Je me perdais rapidement ans mes pensées. Elles n'étaient pas heureuses. Mon anxiété reprenait alors le dessus. De même que ma colère et ce sentiment affreux d'abandon. Il me collait à la peau. Il était en moi. Je savais que je n'arriverais jamais à m'en débarrasser. Quoique je fasse, ce sentiment me définirait pour le restant de mes jours. Je m'étais faite à l'idée. Je l'avais accepté. Mais je ne pouvais jamais m'empêcher de l'enfouir au fin fond de mon esprit. Si je restais occupée, il ne revenait pas me hanter. « … à plus tard ». J'avais rattrapé la réalité au bon moment. Je lui offris un sourire que j'espérais poli. «  A plus tard. Je viendrai vous voir une fois que j'aurai fini ». L'homme hocha la tête. Il passa la porte une seconde plus tard non sans se tourner pour m'offrir un clin d’œil. Mon sourire tomba lorsqu'il disparut. Je soupirais. Mon dos tomba contre le dossier de ma chaise. Enfin la paix.

Je fermais les yeux un instant. Je les rouvrais lorsque mon téléphone vibra. Je posais un œil dessus avant de m'en saisir. Le nom de Wally illumina l'écran. Je roulais des yeux. Heureusement que nous n'habitions pas dans la même ville. Ici au moins, je n'avais pas besoin de mettre le masque de Carla pour répondre à son message. Pas besoin de prétendre. Je pouvais juste être moi. Je pouvais juste être cette horrible vérité. Je verrouillais mon écran et me redressais. Je me remis au travail. Mes yeux bleus dansèrent sur les chiffres étalés sur la feuille en face de moi. Je n'avais juste eu de scolarité. J'avais laissé tomber l'école très tôt. Je n'étais jamais allée au lycée. Et encore moins à la fac. De toute façon même en primaire, cela ne m'intéressait pas. J'avais déjà des préoccupations d'adulte. L'enfance je l'avais survolée sans jamais réellement en profiter. J'avais grandi bien trop vite. Comme toutes les pauvres âmes de mon quartier. Parfois, cela me rassurait. J'aimais savoir que je n'étais pas seule. J'aimais savoir que tout autour de moi, partout sur le globe, il y avait des gens dans la même situation. De manière tout à fait égoïste, j'aimais savoir que certains avaient la vie encore plus dure. Ça aidait à mettre les choses en perspective. Ça aidait à ne pas céder à la plus pure des colère. Celle qui était totalement contre productive. J'aimais l'efficacité. J'aimais avancer. Je n'étais pas faite pour la vengeance et le surplace qui semblait aller de paire avec. Ce n'était que de l'énergie mal dépensée. Et ça ne changerait rien. Absolument rien. Ma vie n'allait pas être différente si je me laissais aller. Tout serait exactement pareil. Tout sauf moi. La vengeance détruisait bien plus que le reste. Je tenais à la santé mentale qu'il me restait. Je n'en avais déjà pas assez...

«  Vos comptes sont en ordre ». L'homme hocha sa tête sans se défaire de sa partie de poker. Je soulevais un sourcil. Tout à l'heure, rien ne semblait pouvoir le faire taire et maintenant il m'ignorait à moitié. Les hommes étaient des animaux. Des êtes très étranges. Personne ne me persuaderait du contraire. «  Il faut que je m'en aille ». Mon ton était sans appel. Je n'avais pas que ça à faire. Je n'avais pas envie de rester plus longtemps dans ce tour à rats. Le message sous-jacent était tout aussi limpide. Je voulais mon argent. Et je le voulais tout de suite. «  Oh mais bichette reste un peu ! ». J'ignorais la remarque et le sourire qui alla avec. Mon regard était focalisé entièrement sur celui qui avait employé mes services. Et là tout de suite il commençait à m'irriter. «  Je te prête mes genoux, regarde … plein de place pour t'asseoir ». Une main se posa sur ma hanche. Je vins en tordre les doigts violemment. Un cri de douleur perça les rires. Là, j'avais leur attention. Dans ma poitrine mon cœur tambourinait. Je détestais que l'on me touche. Plus exactement, je détestais que les hommes me touchent. Je ne le tolérai que lorsque je savais à quoi m'attendre. Ou que j'avais initié le contact. Je l'autorisais dans les paramètres de mes missions lorsque c'était nécessaires. Mais sinon je n'en voulais pas. J'avais bien trop de mauvais souvenirs. Ma peau se souvenait encore des coups et des abus de mon beau père. Une blessure qui comme le reste n'allait jamais guérir. «  J'ai dit qu'il fallait que je m'en aille ». Tout se jouait dans les secondes suivantes. Là, je pouvais mourir. Je le savais. J'étais seule et ils étaient dix. J'avais un flingue, ils en avaient le quintuple. J'étais physiquement frêle là où ils étaient épais. Je ne perdis pas ma contenance pour autant. L'apparence était souvent la plus efficace des armes. Et puis même condamnée, je mettrais un point d'honneur à en amener un ou deux avec moi.

L'homme balança la liasse qu'il me devait sur la table. Il reprit son jeu sans un mot de plus. Quel bourrique. Je m'en emparais et quittais les lieux. Je m'arrêtais plusieurs rues plus loin pour respirer. Je serrais mes poings pour en calmer les tremblements. Je repris finalement ma route.  Je savais qu'il était dangereux de trop traîner dans les Glades. Surtout en étant une femme. J'y habitais pour passer inaperçue mais c'était bien tout. C'était aussi plus simple pour travailler. Même avec le guignol et son arc. J'étais relativement inconnue. Je passais entre les mailles du filets. Et c'était très bien comme ça. Je poussais la porte de mon espèce de squat. Ma main vint se saisir de mon 9mm lorsque j'avisais la figure assise dans le seule fauteuil de l'endroit. «  Tu veux quoi toi ? ». Il était à moitié dans la pénombre. Je n'arrivais pas à décerner ses traits. Et encore moins ses intentions. «  T'es chez moi ici alors tu prends la porte. » Sinon mon gars tu vas sortir avec les deux pieds devant.

••••

by Wiise


Dernière édition par James de Clare le Mar 4 Juil - 18:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyDim 2 Juil - 22:21

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JAMES & STEVE



Ce matin-là, Steve est arrivé au quartier général d’A.R.G.U.S. avec un sentiment de lassitude. Pas de mission de prévue, uniquement des rapports à taper. Encore et toujours des rapports, dont celui concernant la mission qui a rapidement dégénéré à cause d’un membre de son équipe. Celle qui a entraîné l’arrivée de Diana pour sauver la situation, l’énervement le plus total d’Amanda et la discussion que Steve ne pensait plus avoir depuis le temps. Depuis ce jour, Steve se pose la même question : lui a-t-elle réellement permis de tourner la page ? De rester proche d’elle sans pour autant avoir son cœur qui se serre en la pensant avec quelqu’un d’autre ? Trop de choses se sont bousculées dans sa tête, si bien que le débriefing avec Amanda de la mission chaotique s’est apparenté à une promenade de santé. Ses pensées le préoccupent beaucoup plus qu’elles ne le devraient ces derniers temps à tel point qu’il peine souvent à trouver le sommeil et rêve d’une mission pour se changer les idées.

Assis à son bureau, accompagné d’un thermos rempli de café noir à peine sucré, Steve est sur le point de commencer un de ses rapports lorsque son téléphone sonne. « Steve Trevor à l’appareil. » « Amanda vous attend dans son bureau », répond la voix au téléphone que Steve reconnait comme l’assistante d’Amanda. Il vérifie rapidement son calendrier et voit qu’aucun rendez-vous n’a été pris. Evidemment. « J’arrive. » Steve raccroche en soupirant. Que lui veut-elle encore ? Prenant son thermos, Steve sait qu’il ne vaut mieux pas faire attendre Amanda longtemps. Il est son bras droit après tout et sait comment elle fonctionne. Et, très franchement, il n’a pas envie de se recevoir ses foudres avant même qu’elle lui ait exposé le pourquoi de ce rendez-vous surprise dans son bureau. Il essaye d’essuyer la fatigue de son visage en prenant une nouvelle gorgée de café et salue l’assistante d’Amanda d’un signe de tête. « Vous pouvez rentrer Agent Trevor », lui assure-t-elle. Il toque tout de même deux fois avant de pénétrer dans la pièce. « Amanda ? » Concentrée face à son ordinateur, l’air impassible, Amanda Waller ne bouge même pas pour saluer son bras droit et continue de taper. Comme s’il n’est pas là. Comme si elle ne l’a pas expressément convié à venir. Cette attitude a toujours le don d’agacer Steve. Comme s’il n’est rien dans cette organisation. Comme s’il est un agent lambda qu’elle peut traiter comme bon lui semble alors qu’il est son numéro 2 – et parfois ce statut lui joue des tours. « Tu pars cet après-midi en mission à Star City. » « Pardon ? » Steve s’installe dans une des chaises du bureau, estomaqué. Comment ça il part en mission à Star City ? « Dans le quartier des Glades, même. » Amanda continue de taper sur son clavier, refusant de regarder autre chose que son écran. Steve s’agace. « Et pourquoi donc, exactement ? » Il reprend une gorgée de café de son thermos pour contrôler son énervement. Car si une mission est tout ce qu’il souhaite depuis plusieurs jours, il n’apprécie pas la manière dont elle lui est servie. Semblant enfin ressentir son agacement, Amanda s’arrête de pianoter sur son clavier, enlève ses lunettes et tourne sa chaise vers Steve. Elle a ce regard perçant que Steve déteste ; visiblement, Amanda n’est pas encore passée outre le fiasco Jane Evans. « James de Clare, vous vous connaissez si je ne m’abuse, non ? » Steve fronce les sourcils, peu sûr des prochains mots de la directrice d’A.R.G.U.S. « Oui, et ? » Sa mémoire l’emmène quelques instants deux années en arrière, lorsque James, envoyée en mission par il-ne-savait-qui, a tenté de l’escroquer avant qu’il ne découvre le pot-aux-roses. Il a essayé, tant bien que mal, à la sortir de là par la suite, mais sans grand succès. Et n’a pas eu de nouvelles depuis. « J’ai besoin que tu l’engages en mon nom pour une mission sensible. Où personne ne saura que vous êtes en mission. » Amanda insiste bien sur cette dernière phrase. Elle ne pourra être d’aucune aide si quelque chose tourne mal. Est-ce un moyen de lui faire payer le fiasco d’Union Station ? Sûrement. Steve soupire. « Et pourquoi autant de mystère ? Et pourquoi moi d’ailleurs ? » Sa réponse diffère tellement de la personne qu’il est – encore plus maintenant – qu’Amanda fronce automatiquement les sourcils. Or pour l’ancien pilote, sa réaction est tout à fait logique ; Steve n’a simplement pas envie d’être envoyé en mission par punition. Il n’a plus cinq ans et encore moins de parents pour le réprimander d’une bêtise ainsi il n’a pas envie qu’Amanda se prenne à jouer ce rôle avec lui. Il ne fuit pas son regard, à la limite du défi. La directrice d’A.R.G.U.S. se leva alors de sa chaise. « Steve, tu es le meilleur élément que j’ai dans cette organisation et le seul en qui j’ai confiance pour mener à bien cette mission délicate. Les détails arriveront lorsque tu l’auras acceptée. » Un ultimatum, encore. Mais Steve sent qu’il n’a pas trop de choix que d’accepter. Il est encore une fois tenté de refuser. Mais il ne le fait pas.

Et c’est de cette manière qu’il se retrouve, plusieurs heures plus tard, à errer dans les rues de Star City. Amanda lui a donné l’adresse de James ainsi que les fameux détails de la mission. Infiltrer la mafia des Glades n’allait clairement pas être une partie de plaisir. Mais si James a des contacts… James. Steve se mentirait à lui-même s’il disait que cela ne lui faisait pas bizarre de la revoir. Elle qui pourtant l’a clairement envoyé paître lorsqu’il a voulu l’aider. Cette fois au moins, elle n’en fera rien. Il la connait un minimum pour savoir qu’elle ne refuse aucune mission rémunérée. Ce qui est le cas. L’espace d’un instant, il se demande si finalement cette mission n’allait pas tomber à l’eau avant même d’avoir commencé. Il doit donc trouver un moyen de ne lui donner aucune autre alternative. Et la première étape consiste à s’introduire chez elle et à l’attendre, étrangement.
Steve n’a aucun mal à se frayer un chemin dans l’espèce de squat de James. La « décoration » change de son appartement de Washington. Mais ce squad lui rappelle l’époque où, en tant que pilote miliaire, il a eu à dormir dans des endroits comme ceux-là. Et en revient à la conclusion que James mérite mieux que ça.
Steve ne sait plus combien de temps il attend dans la pénombre, assis dans l’unique fauteuil du lieu, lorsque James fait enfin son apparition. « Et même si c’est pour une mission d'Amanda Waller en personne, je prends la porte ? » Steve affiche un sourire légèrement narquois. Sûr de lui, il se lève du fauteuil et se place à un endroit où la lumière permet d’éclairer son visage. « Bonsoir James, ça fait un bail. Je réitère ma question : une mission rémunérée pour mettre un terme à la réputation et au business d’un certain Emilio de la Vega, ça te tente ? » Face à la blonde, Steve est incapable de prévoir sa réaction. Mais si les informations d’Amanda sont correctes – et elles le sont toujours – Steve sait que James a une dent contre lui. Et ne passera donc pas l’opportunité de le nuire.


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Dernière édition par Steve Trevor le Mar 4 Juil - 23:49, édité 2 fois
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Bartholomew Allen


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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyLun 3 Juil - 12:26

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Mes yeux bleus tentèrent de déceler ses traits dans le noir de la pièce. Mais rien n'y fit. Il y avait quelqu'un dans mon chez moi – aussi horrible soit il – et il n'avait pas été invité. Agacée, je serrais les dents. Je gardais l'arme fermement pointée devant moi. Je n'hésiterais pas à en faire usage. Je n'avais jamais tué personne jusqu'à présent mais je n'avais pas peur de le faire. Je m'étais déjà faite à l'idée que j'allais forcément utiliser la force létale. Au moins une fois dans ma vie. Je m'étais préparée en conséquence. Je ne disais pas que cela serait simple. Ou que je ne serais pas prise au dépourvue par les émotions une fois fait. « Et même si c’est pour une mission d'Amanda Waller en personne, je prends la porte ? ». Mes sourcils se froncèrent. Ma bouche se plissa. Je n'avais pas que de bons souvenirs d'Amanda Waller. En réalité, je n'en avais aucun. Cette femme était un roquet. Un eordure de première. Il m'avait fallu deux secondes pour m'en rendre compte. J'avouais – non sans mal- qu'elle me faisait flipper. Elle avait quelque chose de dangereux. Après, elle me donnait toujours mon du. Je supposais que c'était ça.  J'aurais eu bien du mal à lui soutirer quoi que soit si elle n'avait pas voulu me le donner d'elle même. La seule fois où j'avais voulu l'approcher d'un peu trop près, ses agents étaient sortis de l'ombre pour me tenir à distance. Agents que je n'avais évidemment pas vu avant qu'ils se matérialisent en face de moi. Ils étaient sortis de nulle part. Autant dire que ça m'était bien des choses en perspective.

La forme bouge dans le fauteuil. Je la suivis du canon de mon arme. Hors de question de ne pas la mettre en joue et lui laisser l'opportunité de m'avoir par surprise. Même si il était là pour me proposer un boulot, il était tout de même rentré chez moi par effraction. Squat ou pas. C'était la même chose. On rentrait pas chez les gens comme ça. C'était très impoli. Et dans les Glades, aussi très dangereux. Ce n'était pas all unicorns and rainbows par ici. J'avais cependant comme l'impression qu'il était le loup et moi le petit mouton dans cette histoire. Ça m’agaça d'autant plus. Cela ne me plaisait pas le moins du monde. Je détestais me sentir vulnérable. E sentir à découvert. Le résultat de mes jeunes années assurément. La faible lumière se posa finalement sur son visage. Trevor. J'aurais du m'en douter. Pourquoi cela ne m'avait pas traversé l'esprit, je n'en savais rien. Mais je n'étais pas vraiment surprise de le trouver là. Je le fixais sans jamais baisser mon arme. Il n'était pas vraiment un danger en soit mais on ne savait jamais. «  Il n'y a rien à dérober ici ». Juste une petite remarque pour lui signaler que je le reconnaissais. Que je savais qui il était. Que je me souvenais. Comment aurait il pu en être autrement de toute façon. Il s'était mis dans la tête de m'aider. Alors qu'il m'avait trouvé chez lui prête à accomplir mes méfaits. J'avais compris bien après que ma mission n'avait jamais eu pour but de réussir. La mission était autre. Je n'avais juste pas eu toutes les informations dès le départ. Mais le but de l'entreprise avait juste été de le tester lui. Et comme c'était Waller qui m'avait donné mon objectif... Je n'étais pas sûre qu'il connaisse ce petit détail de l'histoire. « Bonsoir James, ça fait un bail. Je réitère ma question : une mission rémunérée pour mettre un terme à la réputation et au business d’un certain Emilio de la Vega, ça te tente ? ». Je grognais. Là aussi je n'avais pas que de bons souvenirs. C'était probablement la première fois que j'étais passée aussi près de la mort. Aussi près de me faire couper en petit morceaux. Il y avait du vécu entre lui et moi. Ce débile d'Emilio de la Vega. Cet homme prenait les femmes pour de la nourriture et n'avait aucun honneur. Lui faire ravaler sa fierté machiste était vraiment très tentant. Trop tentant. C'était bien pour ça qu'ils me la proposaient à moi. Ils savaient que j'allais accepter, juste par question de fierté. Et même en le sachant, j'allais probablement foncer tête baissée dedans.

«  En quoi ça consiste ? ». Je n'avais pas encore dit oui. Il me fallait plus que des belles paroles. J'avais besoin de faits. De faits ancrés dans la réalité. Le ou. Le quoi. Le pourquoi. Le quand. Et évidemment le comment. Je n'étais pas aveuglée par ma fierté ou point de juste dire oui à tout. J'avais mes principes. Je savais ce qui était bon ou pas pour moi. Je savais par exemple que si j'y allais seule, c'était moyen pour ma personne. Très moyen. Je n'avais pas oublié le visage de de la Vega. Je savais aussi que l'inverse était vrai. Je l'écoutais attentivement, toujours immobile à l'endroit ou je m'étais figée. Toujours avec mon arme chargée et pointée sur son torse. J'émis quelques sons par si par là alors que j'enregistrais les informations. «  Combien ? ». La question était cruciale. Pour un truc comme ça, j'allais au moins doubler mes honoraires. Sa réponse avait intérêt à être satisfaisante.  Sinon, ils pouvaient voir ailleurs si j'y étais. L'argent l'emporterait toujours sur ma fierté. C'était ce qui me permettait d'avancer. Encore et toujours. Certes j'avais de l'argent de côté pour mon autre contrat mais j'en avais besoin pour autre chose. Et puis je n'étais pas bénévole. Mes services avaient un prix. Même si c'était que pour faire la greluche à une soirée. C'était même encore plus cher. C'était éreintant de prétendre d'être quelque chose que vous n'étiez pas. Souvent raffinée, friquée et stupide. Vraiment, je ne mentais pas.

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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyMar 22 Aoû - 13:14

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JAMES & STEVE



« Il n'y a rien à dérober ici » S’il se demande brièvement ce qu’il pourrait bien dérober dans ce squat, Steve se contente de regarder l’arme pointée sur lui sans sourciller. James n’est en aucun cas la première personne – ni très certainement la dernière à vrai dire – à l’accueillir de la sorte. Ou simplement pointer un pistolet entre ses deux yeux. L’agent a même perdu l’habitude d’avoir peur d’une telle arme. Il sait déjà pertinemment comment faire pour désarmer et bloquer à terre son attaquant sans trop d’effort. Alors James, aussi rusée et combattante soit-elle, ne le fait en aucun cas trembler de peur. Cependant Steve n’est pas là pour mettre KO la blonde – même s’il faut simplement mettre une de ses mains autour du poignet tenant l’arme et… – alors il se contente de lui sourire. Il lui sourit et continue sur sa lancée en résumant très brièvement la mission et en ne citant qu’un seul nom. Ce nom qui se suffit à lui-même pour faire lâcher un grognement à James. Le sourire de Steve s’agrandit dans la foulée, content d’avoir tapé dans le mille. Lorsqu’on lisait le dossier sur la jeune femme, chose que Steve avait dû faire dans le bureau d’Amanda après qu’elle lui ait tendu ledit dossier, on comprenait très rapidement qu’Emilio de la Vega avait joué un rôle déterminant dans sa vie récente. Une histoire qui avait failli très mal tourner pour la blonde, un quasi-échec alors que le type mériterait milles-et-un châtiments rien que pour son comportement envers autrui. C’est dire lorsqu’on rajoutait ses histoires de criminel à la pile. Et ce type abject faisait une grande vente aux enchères quelques heures plus tard. Ce fut à ce moment précis que Steve releva la tête vers sa chef et comprit. Il comprit pourquoi cette soirée était l’opportunité à ne pas manquer pour l’arrêter. Il comprit pourquoi James était la personne la plus adéquate pour cette mission. Il comprit également pourquoi cette dernière était sensible et se devait d’être secrète. Et il comprit pourquoi il était le meilleur élément pour y participer et la réussir.

De retour dans le squat de James, que l’agent qualifierait plus de bidonville américain qu’autre chose pour dire vrai, Steve sent son sourire s’élargir à l’entente de la première question de la blonde. Elle est intéressée, elle craquera. Comment ne pouvait-elle pas l’être, après tout ? Il ne restait plus qu’à emballer le tout et le tour serait joué. « Le but de la mission est de s’infiltrer, en tant qu’acheteurs, à la grande vente aux enchères de ce soir. La crème de la crème de son réseau de criminels sera présent ainsi que d’autres milliardaires pas forcément au courant du trafic de de la Vega. Sachant que notre cible ne connaît que trop bien ton visage et que le mien n’est pas synonyme de discrétion non plus… » A la fin de ce passage, Steve retient un grognement dans sa gorge. S’il commence à s’aventurer dans ce pan-là de sa mémoire, toute sa plaidoirie tomberait à l’eau, emportant avec elle l’espèce de suffisance qu’il dégage avec sa confiance en lui du moment. Ça n’allait pas être sa très mauvaise publicité mensongère relatée dans la presse qui l’aiderait. « … J’ai emprunté au labo un dispositif me permettant de changer de visage, que je te montrerai plus tard. » Le pistolet de James étant toujours pointé vers son torse, Steve préfère ne pas lui tourner le dos tout de suite. « Bref. Toi, James, ou peu importe le prénom sous lequel de la Vega te connait, sera au bras du milliardaire Steve Rogers dont une poignée de personnes chez A.R.G.U.S. est en train de lui créer une vie parfaite de jetsetteur riche s’intéressant aux choses raffinées vendues lors de cette vente aux enchères. Leur but sera d’échanger, dans un premier temps, le tableau phare de sa vente par un faux et dans un second temps, exposer sa supercherie au reste de son réseau. » Steve reste flou exprès, conscient qu’un bon grand nombre de choses devront se faire à l’improvisation. Pendant quelques secondes, il est inquiet. Il fixe les murs qu’il considère comme délabrés d’un œil distrait, refusant de se concentrer plus longtemps sur le pistolet. Steve sait qu’avec James, il peut s’attendre à tout. Même lorsque les évidences pointent dans une seule direction, James est capable d’en choisir une autre, ou de faire marche arrière. C’est avec un soulagement qu’il dissimule sans peine, conservant sa posture et son sourire confiant, qu’il accueille la question du prix. « Combien ? Donne-moi un prix et on verra ce que je peux faire. » Le regard de Steve trouve celui de James. Il ne flanche pas. Le prix que James demande ne lui importe peu, lui qui doit la « faire accepter cette mission coûte que coûte » selon Waller. Alors il ose avancer, laissant son torse entrer en contact avec le pistolet, sans baisser les yeux. « Par contre, je ne discute du prix que sous deux conditions : premièrement, ce n’est plus la peine de me menacer avec ce flingue et deuxièmement, il faut que tu prennes en compte les robes et bijoux dans ton prix. Oh et, parce que j’ai failli oublier. » Steve tapote les poches de son pantalon avant de sortir un petit écrin noir en soie. Ecrin qu’il ouvre sans le regarder et tente d’offrir à la blonde. « Voulez-vous devenir la femme de Mister Rogers ? » La bague scintille, éclairée par un rayon lunaire sorti de nulle part. Dans la tête de l’agent, tout serait plus facile pour la mission s’ils prétendaient être mariés. Après tout, autant donner une bonne raison à James d’être invitée à cette fichue soirée, non ? Il n’y a plus qu’à espérer que James comprenne que leur couverture serait plus crédible de cette manière. Même s’ils ont peu de temps pour convaincre le reste du monde qu’ils s’aiment, vu leur discussion en ce moment même.


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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyMar 22 Aoû - 16:21

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« Combien ? Donne-moi un prix et on verra ce que je peux faire ». Je levais un sourcil. Mon aide devait vraiment être cruciale à sa petite opération si il me donnait autant de leste. Je savais que ma connexion avec de la Vega était un atout. Mais tout de même. Un sourire naquit sur mes lèvres. La situation commençait à réellement devenir intéressante. Je n'étais pas assez stupide pour croire que j'étais en position de force.  Juste que cela m'amusait. Mon sourcil se leva un peu plus lorsqu'il vint se plaquer contre le canon. Une chance pour lui que j'étais pas du genre nerveuse. « Par contre, je ne discute du prix que sous deux conditions : premièrement, ce n’est plus la peine de me menacer avec ce flingue et deuxièmement, il faut que tu prennes en compte les robes et bijoux dans ton prix ». Un léger rira remonta le long de ma gorge. Doucement, je laissais l'arme descendre le long de son corps jusqu'à ce qu'ils ne soient plus en contact. Ce ne fut qu'une fois que l'arme frôla ma cuisse que j'enclenchais la sécurité et le laissais tomber, sans risque, sur le matelas positionné non loin. « Oh et, parce que j’ai failli oublier. Voulez-vous devenir la femme de Mister Rogers ?». Je restais silencieuse à le regarder. Lui et  la bague qu'il venait de sortir de l'une des poches de son pantalon. «  Je crois que tous les gens qui disent que je ne suis pas romantique, reconsidéreraient en te rencontrant ». Franchement, j'avais même pas eu le droit à un verre. « N'empêche mon cher fiancé, il manque quelques carats à ce diamant». Je saisis tout de même la bague et la passa à mon doigt. Si il comptait la récupérer après, il pouvait se mettre le doigt dans l’œil. Pour une mission ou pas, il venait de me la donner. Et comme on disait reprendre c'est voler. «  Il y a un entrepôt dans le nouveau Mexique où de la Vega stocke – si je puis dire ainsi- ses possessions ». Le mot m'arracha une vilaine grimace. Malheureusement, les femmes qu'il faisait venir des quatre coins du monde n'étaient que ça, des possessions. Des objets qu'il pouvait vendre et échanger à sa guise. Ce n'était pas son business principal mais un business lucratif tout de même. «  Si tu me promets que toutes ses filles seront libérées et auront accès à au moins une carte de séjour, tu as ton deal. Sinon, tu peux trouver quelqu'un d'autre. Et évidemment quoiqu'il en soit je garde ça ! ». Je secouais la main gauche devant son visage et lui souris amusée. «  C'est mon prix ». Pas vraiment ce qu'on aurait attendu de moi. Mais c'était ce que je demandais. J'étais une criminelle, oui. Mais j'étais une criminelle avec une conscience. Et disons que en tant que femme, je n'appréciais que peu ce par quoi ces jeunes femmes devaient passer. Ça me révoltait. J'étais pas passée par là, par chance, mais je savais assez bien ce que cela faisait de souffrir de la main des hommes. J'avais le copain de ma mère a remercié pour ça. «  Alors ? ». C'était à prendre ou à laisser comme on dit. «  Je crois que tu devrais passer une coup de fil ». Clairement, ce n'était pas quelque chose qu'il pouvait me promettre de lui même. C'était bien au dessus de ses capacités.

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La réception battait son plein. Mon regard embrassa chaque visage, chaque robe, chaque comportement. Il y avait vraiment de tout à cette petite sauterie. Je reconnaissais certains visages. Des clients ou des figures criminelles connues du monde entier. Certains profitaient gaiement de leur immunité pour se montrer sans rien risquer. Les hommes et le pouvoir. « Margaret ? ». «  Pardon madame la baronne, il y a tellement de jolies choses ici que je ne sais plus où donner de la tête ». La quadragénaire laissa échapper un rire lorsque je gloussais plus ou moins bêtement. Qu'est ce qu'il allait pas faire vraiment. «  Je vous comprends ma chère. Mon mari vous demandez si vous vouliez une coupe ». «  Oh non merci c'est gentil. Steve et moi on essaye de concevoir et j'ai lu dans la thèse du Docteur Perkins qu'il est important de stopper sa consommation d'alcool avant même de commencer. N'est ce pas chéri ?».  J'envoyais un sourire radieux à Steve et resserrais un peu plus mon bras autour du sien. Je ne l'avais pas encore lâché de la soirée, à l'image de la femme transie d'amour que j'étais. Je devais avouer que cela m'amuser follement. Et ce n'était clairement pas mon premier rodéo. Faire croire un mensonge était une grande partie de mon métier. «  Oh je ne savais pas, je pensais que c'était juste pendant la grossesse ». La baronne s'étonna. «  Moi aussi mais le docteur Perkins est renommé dans le domaine. Et puis, ça ne peut pas faire de mal ».  Un rire léger passa mes lèvres.  La baronne me suivit et demanda à en savoir plus sur cette fameuse thèse. Je la bassinais avec un sourire excité pendant une bonne dizaine de minutes. La situation était risible. Cette femme était prête à croire tout et n'importe quoi. Du moment que ça restait un minimum cohérent bien sur.

Je m'échappais cependant  de la conversation pour entraîner Steve vers la petite piste de danse où se trouvaient déjà quelques couples bien guindés. Même moi, pourtant habituée, avais mes limites de stupidité. Je les avais atteint pour le moment. «  Interdiction de m'écraser les pieds sinon il y aura définitivement pas de bébés pour toi ». Je l'avais susurré à son oreille en me plaçant contre son corps pour suivre le rythme lent et léger de la mélodie. Ma tête trouva naturellement son épaule. Tout cela sentait le réchauffé pour moi. Combien de fois avais je fais ce genre de cirque pour certains clients ? Vraiment beaucoup trop vu que cela ne faisait ni chaud ni froid. Avec un léger sourire en coin, je descendis mes mains d'autour de son cou pour les glisser le long de son dos jusqu'à ses reins. En toute innocence bien sur. Je les laissais là en instant avant de quitter son corps lorsqu'il dut me faire tourner sur moi même. Je profitais du moment pour les poser sur son torse. «  Mesdames et Messieurs la vente aux enchères va commencer. Je vous prie de bien vouloir passer dans la pièce à côté ». La voix d'Emilio que je n'avais pas encore réellement croisé résonna dans la pièce et fut accueillie par des murmures excités. Enfin, je commençais à m'ennuyer. «  Merci pour la danse Monsieur Rogers ». Mes lèvres frôlèrent sa joues en un baiser léger. « Margaret, quel plaisir de te revoir ». «  Emilio ». Je la saluais avec un sourire surfait. J'étais sure que cela allait l'énerver. « Oh Emilio, je te présente mon fiancé Steve ». «  Monsieur Rogers, j'ai entendu parler de vous et de vos exploits de l'été dernier à Cannes. C'était divertissant ». Divertissant c'était bien le mot mais pas pour les raisons qu'il pensait. Il ne me quitta pas un instant des yeux et m'observa. Le roux de mes cheveux, le bleu de mes yeux, l'indigo de ma robe et la bague à mon doigt. Sa machoire se crispa alors que je souriais un peu plus. Rien que ça, ça valait le coup de travailler pour Waller. «  Margaret, si tu veux bien, je vous ai réservé des sièges au premier rang ». Je me retins de lui dire que c'était aimable avec le ton le plus ironique que je possédais. Je lâchais Steve et pris son bras. Je n'avais pas vraiment le choix. Sans rien dire et avec un sourire un peu plus crispé, je me laissais entrainer vers la grande salle. Emilio se stoppa cependant aux portes. «  Si vous le permettez Monsieur Rogers, j'aimerai m'entretenir avec votre fiancée pour quelques secondes. Mais je vous en prie rejoignez votre siège le premier objet de la soirée va être dévoilé sous peu ». Ah minde. Me retrouver seule aec lui, ne faisait pas partie de mes plans. Ni immédiats ni futurs. La dernière fois, il avait foutu un couteau sous la gorge. Et ce n'était pas dans le sens figuratif.

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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyLun 9 Oct - 16:40

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JAMES & STEVE



Steve reste stoïque mais ses yeux pétillent. Il a gagné cette première étape et savoure cette petite victoire à la vue du pistolet lancé sur le matelas non loin d’eux. L’agent pensait cependant que la seconde étape serait plus compliquée sans explication en béton. Mais James accepte la bague sans broncher – ou plutôt accepte de jouer le jeu avec une pointe de sarcasme. « On fait ce qu’on peut avec les moyens du bord tu sais. Encore ce matin, je n’étais moi-même pas au courant que je me fiançais après tout. » Ou même se fiancer tout court. Depuis la débâcle des fiançailles avortées avec une certaine Diana, Steve avait banni le mot de son vocabulaire, entre autres. Pas qu’il l’ait banni définitivement ceci dit, seulement l’agent sait qu’il n’est pas prêt d’élaborer un plan de fiançailles de sitôt. C’est bête, jusqu’à la réflexion de James, il n’a pas pensé au caractère loin d’être romantique de tout ça. C’était à son sens la chose logique pour mieux vendre sa couverture auprès d’elle à Emilio. Mais également plus rapide vu le timing serré. « Tu aurais préféré que je sorte le grand jeu et qu’au final on perde du temps tout ça pour raconter à tes copines les fiançailles magnifiques que tu as eues ? » Steve insiste sur le mot « magnifiques » avec un sourire sur un ton sarcastique. « Puis tu m’excuseras mais ton squat n’est pas vraiment l’endroit propice pour une demande romantique. » Steve qualifierait même ce squat comme étant un taudis fonctionnel. Le strict minimum et en somme pas un endroit où il aimerait rentrer tous les soirs. L’agent retient un soupir - ce n’était pas faute d’avoir voulu l’aider. Steve retrouve cependant le fil de la conversation au mot « possessions », remarquant la grimace se dessiner sur le visage de la blonde au moment où son visage efface le sourire pour devenir plus dur. Emilio de la Vega est un être abject que Steve rêverait de mettre sous les barreaux lui-même. Seulement, s’occuper de son cas, et libérer ces pauvres filles esclaves, n’est pas de son ressort voire de sa juridiction. Il s’occupait après tout de métahumains, pas de trafiquants. Tout ceci relève une nouvelle fois du caractère particulier et confidentiel de cette mission. S’il se plante, il devra se relever et s’en sortir seul. Seul ou peut-être avec l’aide de James. La jeune femme venait d’ailleurs de l’étonner avec ses conditions, le renforçant quelque part dans son idée qu’elle est encore « sauvable ». Il faudrait simplement qu’elle accepte… « Je reviens. » Il dégaine son téléphone, préférant ne pas penser au « et si ? » qui lui pendent au nez pour ne pas perdre de temps. Il pianote sur son téléphone dernier cri, cherche « Amanda Waller » dans ses contacts et s’isole pour passer son appel.

***

Amanda avait accepté sans rechigner la requête de James. Ce serait mentir si cela n’avait pas étonné le numéro deux d’A.R.G.U.S. Tout avait même été bien trop vite à son goût. Amanda, si pointilleuse d’ordinaire, avait accepté quasi-instantanément la requête comme si elle commandait un Starbucks au coin de la rue. Qu’avait Emilio contre elle ? Ou jusqu’à quel point Emilio de la Vega pouvait-il être utile à Amanda Waller ? Ce genre de questions tourne en boucle dans l’esprit de Steve depuis leur arrivée à la soirée du trafiquant. Et même s’il n’aura jamais la réponse, même s’il se doit de se concentrer sur la mission présente, Steve y pensera quand même. Car le double jeu de sa chef l’exaspère au plus haut point, tout comme ne pas savoir.
La soirée bat son plein et Steve, caché derrière son visage d’un soir, ne s’y sent pas à sa place. Les embrassades hypocrites, les discussions sur le bout des lèvres, tout ça n’est pas pour lui. Pire, les discussions à table, ou autour du buffet, de ces riches personnes ne l’intéressent pas le moins du monde, contrairement à James – ou du moins Margaret, Peggy pour les intimes – qui semble dans son élément. Elle discute avec la baronne comme si elles se connaissaient depuis la nuit des temps, feins des rires et sourire pour faire plaisir. James joue le jeu comme elle l’a toujours fait et Steve se sent bien taciturne à côté. « Oui, volontiers, merci », répondit Steve distraitement au baron lui demandant s’il voulait une coupe. Le numéro deux d’A.R.G.U.S. est méconnaissable : brun aux yeux bleus avec une barbe de quelques jours – mais tout de même taillée et propre – le tout dans un costume trois pièces offert – non, prêté, mais Steve sait pertinemment que personne n’allait lui dire quoi que ce soit si jamais il ne le rendait pas – noir, alliant classe et richesse. Le costume avait d’ailleurs été choisi pour ne pas faire de l’ombre à James et sa robe, sans pour autant se faire oublier. Un combo parfait, en somme.
Steve écoute James déblatérer ses inepties sur la consommation d’alcool d’une femme cherchant à tomber enceinte – si cette mission n’avait pas été son premier rodéo, il aurait probablement recraché la gorgée de champagne qu’il buvait dans la coupe –et se retrouve fasciné bien malgré lui. Dans une autre vie, James aurait été une parfaite espionne et Steve trouve cela fascinant de voir évoluer sa supercherie sous ses yeux. Alors se prendre au jeu en étant son fiancé est finalement facile, bien qu’il n’ait pas été à l’aise de suite. Mais James ne l’avait pas lâché un seul instant depuis le début de la soirée, l’aidant ainsi à se forger son personnage de fiancé amoureux. « Evidemment », rétorque Steve avec le même sourire et lui déposant un baiser sur la tempe, en réponse à son « geste tendre ». Leur couple est à s’y méprendre, vraiment. « C’est un ami qui nous est cher qui nous a conseillé de lire cette thèse après que l’on lui ait parlé de nos projets et de nos emplois du temps chargés à gérer à côté. » James ment à la baronne comme elle respire et Steve ne peut décemment pas la contredire – comme s’il en a envie, d’ailleurs. Il laisse cependant sa chère et tendre d’un soir s’épancher sur cette thèse qu’elle connait visiblement par cœur pour s’entretenir avec le baron et parler sport, comme tout homme de la haute société qui se respecte évidemment. Décidément, ces gens-là peuvent être un brin trop prévisible parfois.

Steve se laisse allègrement faire lorsque James, sûrement pour s’enfuir de la conversation qui commence à lui échapper, l’entraîne sur la piste de danse. La mélodie est parfaite pour un couple comme le leur, et il fallait encore et toujours vendre leur histoire aux autres. Il attrape James par la taille alors qu’elle se colle à lui et lui murmure quelques mots. Steve lâche un petit rire discret. « Je sais danser, rassure-toi. Et je ne savais pas que l’offre était réellement sur la table. » Steve la provoque légèrement, sachant très bien jouer à ce jeu-là avec James. Car même s’il n’avait pas eu de relations bien sérieuses depuis sa rupture avec Diana, même s’il n’arrivait pas encore à songer à s’ouvrir à quelqu’un d’autre comme il l’avait fait avec elle pendant toutes ces années et même s’il ne cherchait pas non plus une histoire d’un soir, James n’est pas censée le savoir. Alors l’agent joue, comme il sait le faire avec elle et affiche sans honte son petit sourire charmeur. Il la laisse alors faire alors qu’elle descend ses mains plus bas et la fait tourner lorsque la musique le requiert, avant de se perdre dans son regard lorsqu’elle revient vers lui. En cet instant, Steve réalise à quel point elle comme lui arrivent à vendre facilement leur couple aux yeux de toutes ces personnes fortunées. Jusqu’au moment où la voix d’Emilio atteint leurs oreilles pour briser le moment. La deuxième phase commence alors.
Un sourire se dessine sur le visage de l’agent – ou du moins sur le faux visage de l’agent – après le baiser rapide pour le remercier de la danse. « Bonsoir Monsieur de la Vega. Je vous retourne le compliment. » Divertissant. Steve lui ferait ravaler son « divertissant » s’il le pouvait. Il se contente seulement d’attraper délicatement James par la taille en conservant son sourire. Steve Rogers ne doit pas faire de frasques et encore moins frapper sa cible, même si une pointe de jalousie sortie d’il ne sait où fait son apparition en remarquant le regard d’Emilio. Il reluque sans honte James de haut en bas, s’immisçant dans une intimité qui, si elle n’appartient pas à Steve, appartient encore moins au criminel. Et pourtant, cela ne l’empêche pas de continuer. « Des sièges au premier rang ? C’est trop aimable à vous, merci. » Son ton mime la sincérité, Steve faisant comme si son personnage ne connaissait pas la supercherie derrière cette attention. Il laisse toutefois James prendre le bras d’Emilio à contre-cœur, ressentant un danger imminent dans tout son être. Quelque chose cloche, quelque chose va arriver mais Steve avance en silence. Son appréhension se confirme lorsqu’Emilio s’arrête et lui fait part de son envie de s’entretenir avec la belle. Non, Steve ne le permet pas. Et il se doit de trouver rapidement une parade pour les empêcher d’être séparés. D’un geste rapide, la main de Steve récupère un couteau suisse de sa poche et saisit dans la foulée celle de James, pour lui donner de quoi se défendre rapidement. Au cas où. « Je préfèrerais rester avec vous si vous le permettez. Tout ce qui peut être dit à Peggy, enfin Margaret, peut m’être dit également. Nous n’avons pas de secrets entre nous, Monsieur de la Vega. » Menace à peine voilée, jouant l’amoureux transit ne voulant pas lâcher la main de sa fiancé. Steve ne sait pas à quel point la situation est délicate et dangereuse. Il voit cependant les traits d’Emilio se tendre. Ca non plus, ce n’était pas dans ses plans. « Très bien. » Les dernières personnes rentrent dans la grande salle et Steve pense quelques instants pouvoir mettre une nouvelle stratégie au point avec James sans en arriver tout de suite aux mains. Mais lorsqu’en voulant entraîner James vers la grande salle – n’ayant pas lâché sa main depuis tout à l’heure – Emilio fait de la résistance, il comprend de suite ce qui va se passer. Les portes de la grande salle se ferment devant eux. Emilio tire James vers lui d’un geste sec, forçant Steve à lâcher prise – mais à James de garder le couteau suisse. « Ah, excusez-moi Monsieur Rogers mais j’ai l’impression que votre fiancée ne pense pas la même chose que vous » Emilio se place de telle sorte à menacer James, sans rien n’avoir dans la main encore. Steve sent encore plus son arme dans son dos désormais, hésitant sur la manière de procéder. Il doit faire gagner du temps à James pour qu’elle se libère seule. « Lâchez-la. » se contente-t-il de dire sur un ton menaçant. Casser sa couverture de suite n’est pas la meilleure idée alors il lance un regard à James. C’est maintenant ou jamais si elle veut lui faire mal.



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Bartholomew Allen


Bartholomew Allen

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Situation Maritale : Célibataire mais amoureux de la même femme depuis des années. Grand père de Bart.









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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyLun 9 Oct - 23:26

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La situation allait dégénérer. Je le sentais. De la Vega n'était pas un homme très patient et surtout il aimait avoir tout ce qu'il voulait. Tout, tout de suite comme on disait. Et moi ? Je n'avais absolument pas envie d'accéder à sa requête.  Je savais qu'il en allait probablement de ma survie. Je n'allais pas lui filer entre les doigts deux fois. Je jouais clairement avec le feu rien qu'en étant ici. Qu'on se le dise, je ne faisais pas forcément confiance à Steve pour me sortir de lui. J'aurais du probablement. Il n'avait  jamais rien fait pur me faire douter. J'étais cependant trop habituée à me débrouiller seule pour me reposer sur quelqu'un d'autres. Je ne travaillais que peu en équipe et j'avais mes raisons pour cela. J'avais appris il y avait bien longtemps, qu'être seule était bien mieux. Toutes les personnes proches de moi n'avaient fait que me décevoir et me traîner dans la boue. Difficile de retenir un autre enseignement que celui que j'avais retenu dans ce cas là.

Steve doit lui aussi sentir que la situation est prête à nous échapper. Sa main attrapa la mienne. Heureusement habituée à garder mes pensées pour moi, je ne réagis pas lorsque je sentis ce qu'il posa au creux de ma paume. La forme de l'objet était facilement reconnaissable. Je la serrais un peu plus et refermais par la même occasion mes doigts autour des siens. L'image parfaite du couple amoureux qui se donnait la main. J'en aurais ris si je l'avais pu. Cela n'aurait pas été très discret en revanche. Puis, Emilio l'aurait probablement mal pris. L'homme pensait que tout tournait autour de sa personne. Emilio de la Vega était le centre de l'univers. C'était ainsi qu'il se voyait. « Je préférerais rester avec vous si vous le permettez. Tout ce qui peut être dit à Peggy, enfin Margaret, peut m’être dit également. Nous n’avons pas de secrets entre nous, Monsieur de la Vega ». Contredire Emilio était toujours une mauvaise idée. Je le savais par expérience. Rien que comme ça, la température chuta encore de quelques degrés entre nous. Ça sentait le roussi. Malgré moi, je ne pus m'empêcher de m'en sentir satisfaite. Je n'avais pas été laissé sur le carreau par Steve. L'air de rien, malgré toute mon indépendance, sur le coup ça voulait dire quelque chose. Je lui envoyais un sourire. Pour l'image me disais je. «  Oui, on se dit tout. La communication est clé dans un couple après tout ». « Très bien ». Le ton d'Emilio ne me disait vraiment rien qui vaille. Brutalement, je me retrouvais collé contre lui. Les portes se fermèrent. Je me demandais furtivement si il était encore possible de sauver la mission. Une grimace passa sur mon visage sans que je ne puisse la retenir. Sa poigne était forte. Ses doigts s’enfonçaient dans mon bras. Il me faisait mal. Par chance, le mouvement ne m'avait pas fait lâcher le couteau que m'avait discrètement donné Steve. J'avais toujours cet avantage pour moi. « Ah, excusez-moi Monsieur Rogers mais j’ai l’impression que votre fiancée ne pense pas la même chose que vous ». « Lâchez-la ». Steve allait devoir faire bien mieux que ça si il espérait obtenir quelque chose de cet être infâme. Plus cruel que lui avait essayé et plus cruel que lui avait échoué. Moi compris... même si cruel n'était pas l’adjectif que j'utiliserais pour me décrire. Je reconnaissais l'être à ma manière. Je jouais avec les sentiments des gens. Je promettais monts et merveilles. A la fin, je prenais tout et ne donnais rien. Je préférais être appeler futée. Et puis, il y avait tellement bien pire que moi. Je jouais dans le bac à sable. De la Vega et les gens comme lui, alliés ou rivaux, dans la cour des  grands. On n'évoluait pas dans le même monde. Ce qui ne m'empêchait pas de m’immiscer lorsque cela était nécessaire.

«  Emilio voyons, tu me fais mal ». Pour toute réponse, il resserra sa prise sur mon bras. Je me penchais légèrement vers lui pour essayer de contrebalancer la pression qu'il exerçait.  «  Et moi qui croyait qu'on passait tous une bonne soirée ». Je savais qu'il fallait que je me taise mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Emilio n'avait aucune patience et cela m'avait toujours plus ou moins amusé. C'était d'autant plus vrai lorsque les railleries sortaient de la bouche d'une femme. Pour lui, nous étions une race inférieure. Parfois, nous n'étions même pas une race du tout. Juste des objets qu'il pouvait utiliser, briser et remodeler à son image. Nous ne valions rien. J'adorais lui rappeler que ce n'était pas le cas. Que moi, je ne m'abaisserais pas à être sa marionnette. J'y avais toujours mis un point d'honneur. «  Emilio, il est temps de me lâcher. La dernière fois ça n'a pas bien fini pour toi ». Il eu l'audace d'en rire. « Oh vraiment ? Si je me souviens bien , c'est toi qui t'es retrouvée ligotée à une chaise avec mon couteau sous la gorge, non ? ». «  Et même comme ça … c'est toi qui est reparti avec la queue entre les jambes ». L'effet fut immédiat. Son sourire tomba et le mien s’agrandit. Il n'aurait pas du rire.  J'agissais finalement avant que mon impertinence ne me coûte la vie. J'avais provoqué la bête et le temps était compté avant que sa surprise laisse place à la violence. Ma main libre fusa dans l'espace qui nous séparait. La lame alla directement trancher la peau de son poignet. Il n'aurait pas du m'attraper. Simultanément, mon talon  aiguille se planta dans la cuir de sa chaussure. Un homme devrait toujours se rappeler qu'une femme à talons était une femme finement armée. « Toujours un plaisir, enfoiré ». La commotion ameuta presque instantanément sa petite foule d'hommes de mains.

Sans perdre de temps, je me saisis de la main de Steve et l’entraînais à ma suite. Je ne savais pas vraiment où il fallait que j'aille. Mais j'avais au moins retenu que la porte d'entrée était bloqué par des gorilles. Mes pas nous menèrent alors vers les étages. Je gravissais les marches dans un ballet d'étoffe bleue et de scintillements. Maintenant, il ne restait plus qu'à se cacher. Ce n'était pas le plan intelligent mais je n'avais jamais prétendu être le cerveau derrière toute cette opération. La chance semblait au moins être de notre côté. Ses gardes du corps étaient arrivés alors que nous finissions de disparaître dans l'immense escalier aux arches de marbre. Je poussais Steve dans la première pièce que je trouvais. Je soupirais lorsque je la trouvais libre de toute présence humaine. «  J'espère que t'as un plan B, voir même un plan C , D ,E et Z aussi». On allait pas pouvoir resté cachés indéfiniment. On pouvait encore joueur sur l'élément de surprise. Mais plus pour très longtemps. Je m’arrêtais presque de respirer lorsque des pas se firent entendre. Ils étaient déjà dans notre couloir. On ne pouvait pas vraiment sortir de là sans être vu. En revanche, on pouvait totalement brouiller les pistes. Mon regard voyagea rapidement sur lui. Dans un geste maintes fois exécuté, je retirais ma perruque rousse et lâchais mes cheveux blonds. Ces derniers ne tardèrent pas à cascader sur mes épaules nues lorsque je laissais ma robe glisser le long de mon corps. J'envoyais le tout derrière une étagère pour les cacher à la vue de quiconque viendrait à rentrer dans la pièce. En deux secondes à peine, Margaret venait de se volatiliser. «  Interdiction de mordre ». Ce fut le seul avertissement qu'il eut lorsque j'attrapais les pans de sa veste pour le ramener à moi. Ma force fut telle que l'impact de son corps contre le mien m'envoya percuter le mur derrière moi. Je tus ses réprimandes en posant mes lèvres sur les siennes. Mes bras à présent autour de son cou, je ne lui laissais que le choix de répondre à mes avances.  Ma bouche toujours contre la sienne, je le débarrassais de sa veste que je jugeais trop reconnaissable. La poignée tourna au moment où j'envoyais le tissu retrouver ma robe. J'espérais que ma ruse allait fonctionner. Sinon je supposais qu'il y avait pire qu'embrasser Steve Trevor comme dernier moment sur Terre.

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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyMer 22 Nov - 12:22

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JAMES & STEVE



Merde. Les traits de Steve se durcissent alors qu’il lance un regard menaçant à De la Vega. James, bien que dans sa position délicate, décide de tenter de temporiser plutôt que d’utiliser l’arme de fortune que l’agent lui a discrètement donné. Chose qui visiblement ne passe pas chez le criminel. Merde. En temps normal, Steve aurait usé de la même tactique. Le sarcasme est une de ses spécialités. Mais en cet instant, il n’a pas envie et ne peut surtout pas se le permettre. La mission est déjà assez compromise comme ça et De la Vega n’est pas vraiment le genre d’homme à apprécier qu’on lui manque de respect de cette manière. Ce que sait pertinemment James en face de lui mais elle s’en fiche. Est-ce sa tactique pour s’en sortir sans douleur ? Peut-être. Steve, toujours aussi étrangement muet, passe discrètement une main dans son dos pour toucher le manche de son pistolet. Il ne peut rien laisser au hasard même si le petit jeu de James semble fonctionner. De la Vega s’acharne et perd ses moyens face à une James motivée, sûre d’elle et insolente. Affreusement insolente. Steve se mentirait à lui-même s’il n’avoue pas que de voir James s’en sortir de cette manière sans son aide lui fait ressentir un petit quelque chose qu’il pensait avoir oublié. Est-il impressionné ou bien est-ce autre chose ? S’il avait eu plus de temps pour y penser, Steve serait probablement arrivé à une conclusion convenable. Mais la situation plus que critique dans laquelle James et lui se retrouvaient ne leur permet plus aucun répit.  Steve a à peine le temps de souffler un « Joli. » lorsque la rousse d’un soir plante son talon dans la chaussure hors de prix du criminel que la bande de gorilles (ou d’orang-outan vu leur dégaine) se lance à leur poursuite. Merde.

Sans broncher- voire sans réellement percuter l’information, l’adrénaline mélangée à la raison faisant son effet bien comme il le faut - le numéro deux  d’A.R.G.U.S. se laisse entraîner par la main à la suite de sa partenaire. Ils courent à l’étage, n’ayant pas vraiment d’autres choix. Les portes d’entrée sont protégées par les sbires de De La Vega ainsi que les potentielles issues de secours du rez-de-chaussée. Chose dont Steve se souvient, tout comme visiblement James. Cependant, qui dit étage dit complications. S’il se laisse guider par sa fiancée rousse d’un soir, son cerveau est quant à lui en ébullition. Steve fouille les méandres de sa mémoire pour se rappeler du plan de la bâtisse qu’il a étudié en long en large et en travers sur le trajet pour convaincre James.

Il y a bien une porte de secours quelque part, non ?

Sa question reste cependant en suspens. Toujours autant poursuivis malgré leur avance, la chance visiblement pas du tout de leur côté, Steve se laisse une nouvelle fois guider en se faisant pousser dans une pièce vide. Leur chance tourne-t-elle ?
« J'espère que t'as un plan B, voire un plan C, D, E et Z aussi. » Steve retient un rire jaune et se contente de rester silencieux. Il pourrait répondre un « oui » catégorique et expliquer qu’il leur suffit d’atteindre la porte de secours (dont il a enfin retrouvé la localisation à l’étage sur le plan mémorisé) mais cela n’est en aucun cas un vrai plan. Il n’a rien prévu pour contrer les orang-outans de De La Vega à part leurs armes et leurs techniques de combat. Deux options pourtant valables en temps normal mais dont Steve remet la fiabilité en doute face à leurs ennemis actuels. « Mis à part foncer dans le tas pour se frayer un chemin vers la sortie de secours, ou de service pour les employés, pas vraiment non… » répond-il par dépit, réfléchissant à une alternative dans cette pièce. Il essaye encore de trouver une cachette impossible lorsque des bruits de pas légers se font entendre. Merde. Ils sont là. J’essaye de réfléchir à un moyen de sauter par la fenêtre sans mourir lorsque mon regard croise celui de James et me fait froncer les sourcils. Elle a une idée, qu’elle met immédiatement à exécution en retirant sa perruque rousse. Brouiller les pistes ? Soit. Steve a à peine le temps de manipuler l’appareil permettant de changer son visage d’apparence (il retrouve cependant une couleur de cheveux plus claire que le brun qu’il a arboré ce soir et des traits un peu moins marqués) que son regard se perd sur James qui… Enlève sa robe et se retrouve en sous-vêtements devant lui ? Pardon ? Complètement ahuri, Steve retient un raclement de gorge en restant complètement immobile face à cette action audacieuse de la blonde avant de se laisser une nouvelle fois faire. « Comment ça interdiction de… ? » balbutie-t-il avant de se faire tirer en avant. L’agent a la présence d’esprit de placer ses mains de part et d’autre du corps bien trop révélé de James pour empêcher son corps de l’écraser lorsqu’ils se cognent au mur d’en-face. Il tente une nouvelle fois de comprendre ce que la criminelle compte faire exactement. « Qu’est-ce q… » Mais sans succès. Les lèvres de James s’écrasent contre les siennes pour lui couper la parole. Les bras de James se baladent dans son cou pour lui faire comprendre qu’il n’a pas d’autre choix que de suivre ce plan fou qui a une chance de tenir la route. Feindre l’interruption d’un moment intime pour rendre les gardes mal-à-l’aise et les faire fuir n’est pas un plan complètement abracadabrant. Seulement, Steve aurait préféré ne pas être pris par surprise. Car il n’aurait peut-être pas eu tous ses sens et instincts sens dessus-dessous. Il la laisse enlever sa veste, se sentant beaucoup moins apte à réfléchir d’un coup, et est sur le point de se laisser aller lorsque la porte s’ouvre à la volée. Merde. Regrettant ne pas avoir eu quelques minutes de plus, et retrouvant surtout tous ses moyens, Steve se détache de James et prend un air outré. Deuxième rôle de composition de la soirée. « Hey, vous voyez pas que vous dérangez ? » Il s’énerve en faisant comme s’il avait légèrement abusé du champagne, prenant la main de James pour la cacher derrière lui (elle reste en sous-vêtements !), et croise le regard d’un des deux sbires de De La Vega. « Qu’est-ce que vous fichez là ? » se contente-t-il de rétorquer à Steve, loin de baisser son arme. « On enfile des perles, connard », ironise-t-il, sans perdre d’aplomb, lâchant la main de James, convaincu que ses poings seraient utiles dans un futur proche. Le sbire ne rétorque rien et se contente de les regarder lui et James de haut en bas. Steve ne flanche pas, s’obstinant à ne pas ciller, contrôlant les battements de son cœur comme n’importe quel espion dans sa situation pour ne pas lâcher sa couverture. « Fausse alerte, ce ne sont pas eux, on dégage », répond-il à son coéquipier avant de courir à sa suite dans l’autre sens, sans un mot pour le « couple ». Steve fronce les sourcils. « Quelque chose cloche… » Steve récupère son téléphone portable étrangement encore en vie dans la poche arrière de son pantalon et contacte l’unique agent de son équipe infiltrée dans la salle des enchères de reprendre le flambeau tout en lui expliquant la situation. Tout ceci n’est pas un plan de secours – ils ne sont pas encore sortis de l’auberge, Steve en est persuadé – mais si la mission peut ne pas être un total échec, cela arrangerait tout le monde. « Remets ta robe et prends ma veste, on décampe du côté de la porte de service, je sais où elle est. » Steve reste résolument le dos tourné à James, ne voulant ni la voir une nouvelle fois en sous-vêtements ni prendre en compte cette petite voix qui se manifeste doucement pour lui dire que quelque chose a changé. Son téléphone vibre dans sa main, confirmation de la part de son agent qu’il reprend les rênes de l’opération humiliation de De La Vega. Steve serre la mâchoire en rangeant son téléphone (tant pis pour son égo, il s’en remettra) et vérifie que James est rhabillée (pour ça aussi il s’en remettra, ce n’est clairement pas leur priorité après tout) et prend son arme dans sa main. « Il faut qu’on aille vers l’aile Ouest de la bâtisse. A gauche toute quand on sortira donc. »



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Bartholomew Allen


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Age du personnage : 35 ans.
Ville : Central City.
Profession : Agent de la police scientifique de Central City; superhéros.
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x Combat au corps à corps avancé
x expert en criminologie
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x réflexes surhumain
x endurance surhumaine
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x sens surhumains
x vieillissement ralenti
x électrokinésie
x création de vortex
x vol ( par utilisation de la force véloce)
x intangibilité
x accélération des molécules
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x voyage entre dimensions

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MessageSujet: Re: Bad girls do it well   Bad girls do it well EmptyMer 22 Nov - 22:00

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steve & james
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« Hey, vous voyez pas que vous dérangez ? ». La poignée avait finalement finit de tourner et un des gardes d'Emilio était rentré dans la pièce. J'essayais au maximum de ne pas poser mes yeux sur l'espèce de montagne de muscles. J'avais passé pas mal de temps auprès du patron. Malgré mon absence de cheveux roux, mon visage lui restait quand même reconnaissable.  Steve m'aida dans mon entreprise en me poussant à moitié derrière lui. Comme si j'étais gênée par l'intrusion, j'enfonçais mon visage dans le creux de ses omoplates. Le geste en apparence innocent me paraissait plus intime qu'il devrait l'être. Ou peut être étais ce ma respiration un peu courte qui me donnait cette impression.  Je devais avouer ne pas m'être attendu à avoir le souffle aussi court. Pas pour un simple baiser. Un simple baiser de couverture. Je préférais ne pas m’appesantir sur ce que cela pouvait signifier. Les questions dérangeantes j'allais avoir le temps de me les poser. Plus tard. Loin d'ici. Clairement, là ce n'était juste pas le moment. Et puis si plus tard, je n'y pensais plus parce que trop occupée, ça ne regardait que mal. Personne ne pouvait lire dans mes pensées. Et surtout pas lui. Ou du moins je ne le pensais pas. Je relevais la tête face à cette soudaine pensée et détaillais le derrière de son crâne. Peut être avait il des pouvoirs dont je n'étais pas courant. Je le prenais pour un humain. Peut être ne l'étais il pas. Qu'en savais-je après tout. Je ne lui avais jamais demandé. Cela expliquerait pourquoi j'avais ce nœud au fond de l'estomac. Oui ça ne pouvait être que ça. Je ne voyais pas d'autres explications.

« Fausse alerte, ce ne sont pas eux, on dégage ». Ma ruse avait donc fonctionné. Je lâchais un souffle. Le résultat aurait pu être bien différent. Je supposais que nous devions remercier leur petit quotient intellectuel. Jamais à leur place, je ne serais tombé dans un tel panneau. Du moins, j'aimais le penser. Après dans la précipitation.. on était jamais sûr de rien. Cependant, je faisais confiance à mon instinct. J'étais l'escroc. Je pouvais donc en toute logique déceler de genre d'escroquerie. « Remets ta robe et prends ma veste, on décampe du côté de la porte de service, je sais où elle est ». Je hochais la tête mais ne fit pas vraiment ce qu'il me dit. Je laissais la robe là où elle était. Elle était bien plus difficile à mettre qu'à enlever. Tout de suite, on avait pas ce genre de temps à perdre. Les hommes de main de De La Vega étaient idiots mais je préférais ne pas les sous-estimer pour autant. A un moment donné, il y n avait bien un qui finirait par se rendre compte de la supercherie. Je préférais être le plus loin possible lorsque cela serait le cas. Veste sur les épaules, je pris sa suite lorsqu'il annonça que la voie était claire. Nous pouvions y aller. Si ma tenue – ou mon absence de tenue- le choqua il n'en dit rien. Je fus cependant amusée de remarquer qu'il gardait son regard bien droit devant lui. Un sourire plana sur ma bouche. La semi nudité d'une femme était apparemment suffisante pour mettre mal à l'aise ce super agent du gouvernement. Je stockais l'information dans un coin de mon esprit. Prête à m'en resservir plus tard si l'opportunité se présentait.

Je tournais fréquemment la tête pour regarder derrière moi. Pour l'instant, tous les sbires étaient occupés ailleurs. Mais je savais que cela n'allait pas durer. J'eus d'ailleurs à peine l'idée de formuler cette pensée que plusieurs paires de pas se firent entendre dans mon dos. Avec un léger juron, je commençais à forcer l'allure. Gênée par mes talons, je fus forcée de m'en débarrasser et des abandonner dans les escaliers de marbre à la manière de Cendrillon. Je me retrouvais bientôt à suivre le pas pressé de Steve pieds nus et légèrement vêtue. La tête tournée pour observer mes arrières, je ne remarquais pas l'arrêt brutal de Steve et lui fonçais dans le dos. Un léger grognement m'échappa. Tout commentaire fut cependant coupé par l'appui de sa main sur ma bouche. «  Vous les avez trouvé ? ». «  Pas encore monsieur ». «  Continuez à chercher ! Et dépêchez vous ». Emilio était tout près, juste dans le couloir perpendiculaire au notre. Couloir dans lequel nous devions passer pour rejoindre la sortie proposée par Trevor. «  Et je la veux vivante Johnson ! ». «  Et lui ? ». «  Lui je m'en fiche ». Une sueur froide coula le long de mon dos. Je pouvais aisément deviner pourquoi il me voulait vivante. Il vouait s'occuper de mon cas personnellement. Je lui avais glissé trop de fois entre les doigts. Il ne pouvait pas accepter cet affront. Ce qu'il comptait me faire subir, je ne voulais pas le découvrir.  A nouveau, nous dûmes nous cacher dans une petite pièce vide et attendre que le passage se libère. Oreille tendue, je tentais de déceler le moindre bruit. Lorsque je n'entendis plus rien, je me risquais à ouvrir la porte. Je passais ma tête puis le reste de mon corps. Il n'y avait plus personne.

« C'est bon on peut y aller ! ». La fin de ma phrase se termina dans un cri lorsqu'une douleur vive transperça mon épaule. Sous le choc, je tombais à genoux. Mes doigts vinrent directement  recouvrir ma peau. Ils en ressortirent rouges. Rouges de sang. Rouges de mon propre sang. On venait de me tirer dessus. C'était bien la première fois que cela m'arrivait. Jamais je n'avais été touché auparavant. Je grognais. Je plaquais ma main valide contre le mur pour me remettre sur mes pieds. Malgré ma vue encore un peu floue due au choc, j'arrivais néanmoins à comprendre que Steve était aux prises avec certains de nos assaillants. Pour ma part je posais mon front contre la surface fraîche du mur. J'avais beaucoup de qualités mais je n'étais pas une combattante. Tout ça, ce n'était pas mon domaine d'expertise. C'était le sien. Un autre cri de douleur passa mes lèvres lorsqu'une main empoigna mon épaule. Je fus violemment tournée. Mon regard plongea dans celui d'Emilio. Malgré moi, je frissonnais. Il avait l'air bien trop satisfait. «  Oh très chère, quel gâchis ». Mes yeux s’ouvrirent en grand lorsqu'il appuya ses doigts dans la plaie. Je tremblais mais serrais les dents. Finalement, je lui crachais au visage. En guise de représailles, il pressa plus fortement. «  Lâche moi ». «  Ou sinon quoi ? Tu ne vas pas pouvoir t'échapper. Cette fois, ma chère Margaret, tu es tout à moi ». «  Va te faire voir ». Sur le coup, je regrettais la perte de mes talons. Et celle du petit couteau que j'avais eu en ma possession. Là, je n'avais plus rien pour me défendre. De plus, Steve était occupé. Emilio commença à me traîner loin du reste des combats. Je résistais comme je pus mais il avait immanquablement bien plus de force que moi.  Je m'accrochais à l'angle du mur. Mes doigts ensanglantées laissèrent une marque sur le blanc cassé lorsqu'ils glissèrent sur la surface et que je perdis ma prise. Au moins, il y avait de quoi me suivre à la trace. Je ne dus mon salut qu'à mon très cher binôme qui en ayant apparemment terminé avec le reste vint à ma rescousse. Après ça, Emilio ne fit pas long feu. Je secouais positivement la tête lorsqu'il me demanda si ça allait aller. Il n'y avait plus que quelques mètres à faire pour arriver à la liberté. Ces derniers me parurent interminables.

Un soupire de soulagement passa mes lèvres lorsque je pus m'asseoir à l'arrière de la voiture qui tait la notre pour la soirée. Je laissais ma tête tomber en arrière et suivais les directions de Steve. J'appliquais de la pression sur la plaie et tentais de garder les yeux ouverts. La douleur se chargea de toute façon de me maintenir en alerte. L n'y avait pas à dire, ça faisait un mal de chien. J'aurais pu vivre toute ma vie sans le découvrir. «  C'est pas du tout comme ça que j'imaginais cette soirée». Un rire remonta le long de mon gorge à la fin de ma phrase. Non vraiment, on était bien loin de ce que j'avais imaginé. «  Ne venez plus jamais me chercher pour vos missions débiles, je n'en veux plus ». Même pour tout l'argent du monde. C'était beaucoup trop risqué. Je ne comptais pas ajouter d'autres cicatrices ou blessures à ma nouvelle collection. Une c'était déjà trop. Vraiment bien trop. J'étais cependant bien loin de me douter que ma collaboration avec l'organisation venait vraiment tout juste de commencer. Surtout celle avec l'un de ses membres.

THE END

••••

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