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 Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)

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MessageSujet: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyMer 21 Juin - 11:51




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

Le bureau du sergent Harvey Bullock : un espace de 4 mètres sur 4. Un râtelier à clé en laiton pour cellules et paires de menottes suspendues. Une corbeille à papier renversée par terre avec son contenu répandue sur le sol. Une grande carte de Gotham City s'étalait derrière lui, affichée au mur. Des étagères mal rangées autours. Un tableau de liège sur lequel était épinglé plein de paperasses et d'avis de recherches et de fiches d'arrestations. Une boîte de donuts sur le bureau. Appelons ça l'antre de Bullock. Il avait foutus ses pieds sur sa table.

Au travail : Bullock coupa sa radio. Le bulletin d'information se terminait sur une pub avec un bonimenteur de choc, qui débarquait pour faire l'article sur la nouvelle gamme de voiture Buick. Pas grand monde ce soir à la division des polices urbaines. Pas mal d'agents étaient de sortit pour assurer la sécurité de la rencontre des équipes de Basket au Kinghtsdome. 80 000 spectateurs attendus. Harvey lisait ses dossiers. Tout à l'heure une patrouille avait attrapé deux types pour conduite en état d'ivresse. Du menu fretin, quoi d'autres ? On demandait des renforts ici et là. Les équipes de nuit avaient du mal ce soir à cause des hommes réquisitionnés. L'effectif du commissariat central était réduit au minimum pour toute la soirée. Bullock feuilleta négligemment les dossiers sur son sous-main. Rien de nouveau sur le braquage de la banque Siegel.  Des plaintes déposés par les civils. Les plaignants qui avaient été prit en otage par les braqueurs, avaient été sauvés par Batman. Ils s'en prenaient à la police : vos hommes n'ont pas été capables de nous sauver. Seul la chauve-souris est venu à notre secours. On devrait lui remettre une médaille. Bullock bailla et regarda par la fenêtre. Il aperçut dans le ciel sous les projecteurs nocturnes, un ballon dirigeable publicitaire, avec une grande affiche pour le whiskey Schenley. Bullock se leva pour aller se chercher un café. Au passage il attrapa une fléchette et la balança sur la photo d'Oswald Cobblepott, qu'il avait installé pour cible dans son bureau. Il traversa les locaux de la criminelle jusqu'à la machine a café. Calme plat dans la salle de garde. Pas de sonneries de téléphones. Juste des agents du service de nuit en train de taper leurs rapports sur leurs ordis, chacun assis sagement dans son box. Harvey était le seul officier présent. Tout à l'heure on lui avait demandé s'il voulait venir pour du remue-ménage sur Lake Street dans le Bowery. Un nommé Jefferson avait poignardé un nommé Lincoln. Une femme du nom de Washington était à l'origine de l'incident. Harvey avait décliné la corvée. Il avait dit aux p'tits jeunes :

« Allez-y les gars. Le Bullock vous accompagnera par la pensée dans un esprit de justice impartiale. »

Bullock avec son café, passa devant un journaliste sous-doué du Gotham Globe, qui aimait à traîner dans leurs basques. Le type était pas bien malin mais sympa. Il aimait beaucoup les policiers. Et il était agréablement efficace quand il fallait faire un saut à la Pagode de Tchang dans Chinatown pour rapporter des nouilles sautées à toute l'équipe. Bullock passa devant le panneau des derniers criminels recherchés en date. Ça lui rappela qu'il devait aussi passer un coup de fil à la Brigade des narcotiques. Un de ses indicateurs s'était fait arrêté. Cet abruti s'était fait un shoot à la méthedrine en plus de sniffer de la colle à maquette. Bullock revint à son bureau. Coup de téléphone. Même pas besoin de demander qui pouvait bien appeler à cette heure-ci. Gotham City ne dormait jamais. Harvey décrocha :

« Sergent Bullock, Brigade criminelle. »

« On nous signale un tapage nocturne sur Highland Road. Le poste Saticoy avenue est débordé. On manque d'effectif. La moitié de la garde de nuit travaille sur cet accident de la route avec un camion industriel devant Wayne Enterprises. »

« Ici on est déjà en sous-effectif pour la nuit. Alors on va repasser sur ce coup là. Je sais pas moi, appelez la Brigade des vols. Je suis sûr qu'ils glandent à faire une partie de poker à cette heure-ci. »

« Sergent, sauf votre respect, allez-vous faire foutre. »

Bullock passa devant l'étagère du courrier. Tiens ? La lettre annuelle d'une ancienne victime. Souvenir souvenir. Printemps 2014. Un prédateur sexuel prend en otage une femme professeur de gymnastique dans une école de Gotham. Le type la force à se déshabiller dans les douches. Bullock et d'autres encerclent l'endroit en hésitant à intervenir, il pourrait la tuer avec son couteau. Batman intervint et dégage l'obsédé à coup de batarang. Chaque année à noël Harvey ou un autre officier envoyait une carte de vœux à la femme. Et inévitablement Bullock repensa à la chauve-souris. Depuis une semaine il songeait à ce que sa Brigade face appel au justicier. Il se hérissait rien qu'à cette idée, il n'avait jamais vraiment apprécié le vigilante le plus célèbre de la cité. Mais l'affaire dans laquelle sa division était en ce moment, était dans l'impasse la plus totale. Il avait essayé toutes les solutions d'investigations, rien de probant. Bullock observa ses photos punaisés sur un de ses tableaux de lièges. L'histoire des drames les plus marquant de Gotham. Là : l'affaire Davis. Une famille morte. Là l'affaire Grayson, une famille morte. Là l'affaire Preston, une famille morte. Là, l'affaire Larkin, une famille morte. Là l'affaire Wayne, une famille morte. Bullock tendit sa main et se retint de toucher la photo du couple Wayne à la morgue.

« Oh et puis merde. »

…………………………

Il monta sur le toit du poste. Vue imprenable. Gotham City de nuit. Le meilleur des foutus mondes. Projecteurs nocturnes, buildings illuminés. Le « W » brillant de la façade de Wayne Enterprises au loin. Des dirigeables dans le ciel. Vacarme en contrebas. Les sirènes hurlantes d'une ambulance et d'un camion de pompier à tombeau ouvert. Bullock cligna des yeux. Pincez moi je rêves, je vais faire un truc que j'ai encore jamais fait. Si le commissaire Gordon me voyait, il serait en train de rire. Harvey enclencha ce putain de projo. Le bat-signal s'alluma dans un vrombissement. La chauve-sourie apparut dans le ciel. Bullock devina les centaines de têtes là en bas qui devaient lever leur regard vers le ciel et le pointer du doigt. Le sergent croisa ses bras et porta à son tour son regard vers le ciel. Il pensa : ouais. J'avoue que ça en jette.


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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyVen 30 Juin - 22:22




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

Toutes les nuits se ressemblent. La même crasse règne chaque nuit dans cette cité effondrée, les mêmes cris de ces gamins étouffés dans leurs gosiers gorgés d’alcool frelaté, les mêmes regards vides de junkies broyés par le système, les mêmes rues silencieuses, les mêmes traces sombres de sang s’écoulant dans l’eau sale de la ville. La cité gothique vacille, branle sous les coups de butoir, et ses fondations s’écroulent un peu plus, mais elle tient bon. La cité aux gargouilles ne risque pas de s’effondrer de sitôt. Ceux qui connaissent son histoire savent. Les familles fondatrices, ces puissants et ces riches qui ont batî la ville à leur image, les Wayne en faisait parti. Et la cour des hiboux, leurs descendants, leurs représentants, leurs héritiers, veillant au grain. Gotham est une ville vivante, versatile, retorse, et égoïste. Une survivante. Elle vous broie avant même que vous ne vous en soyez rendu compte, elle vous rend pareil à elle, sale, cabossé, malsain, tordu. Tout ceux s’y étant frotté l’ont ressenti, son influence malfaisante est palpable. Le Batman n’est que l’un des nombreux rejetons de cette ville, sa sombre création, devenu son symbole, son espoir, son cœur palpitant, son noir venin.

C’est parce que Gotham créer milles criminels qu’elle doit avoir un justicier masqué volant dans la nuit, c’est parce qu’elle permet l’existence d’autant de fous, de cabossés de l’existence, de tordus, qu’elle doit avoir son roi des fous, le seul tordu capable encore de penser au bien de tous. Le seul, ce n’est pas exact. Le Batman n’est plus seul depuis un moment. Il est juste la figure de Gotham, son représentant le plus connu, juste avant le Joker évidemment. Il y a Dick, Tim, il y a Damian, et Jason, ses enfants, la nouvelle génération. Et puis il y a Jim et ses hommes. Les gens pensent que le Batman sauve seul la ville mais c’est pas totalement exact. Le Batman travaille depuis longtemps avec la police de Gotham ce qui n’est pas forcément au goût de tous les policiers. Certains sont corrompus et n’aiment l’idée que la chauve souris puisse un jour fouiner de leur côté, d’autres sont trop épris de l’idée de la justice à la régulière pour accepter l’idée d’un vigilent dans leur ville, d’un vigilent agissant conjointement à la police. L’un comme l’autre, le Batman le conçoit, et l’accepte. Cela fait parti du jeu. Montoya ne l’a jamais aimé. Il le sait, et il respecte cela. Cette femme flic a une vision de la police qu’il aimerait voir plus souvent dans ses rangs. Si lui s’affranchit des lois et des règles, eux doivent les faire respecter. C’est ce qu’ils pensaient avec Dent, avant qu’il ne soit défiguré, avant qu’il ne devienne…

Quand le signal s’allume c’est qu’ils ont besoin de lui. Au début, ce n’était que Jim qui l’allumait, et souvent en dépit de l’avis de ses collègues. Et puis, au fil du temps, ils s’y sont tous mis. Parce que le Batman peut faire des choses qu’ils ne pourront jamais faire, braver la loi, outre passer les règles imposées. Le chevalier noir observait le symbole brillant dans le ciel, déchirant sa noirceur. Ses yeux se rétrécirent avant qu’il ne fonde dans la nuit, ne s’extirpe de ses ténèbres célestes pour s’imposer, telle une silhouette effrayante, derrière le flic emballé dans son pardessus. Les cheveux bruns épart, la solide corpulence, l’odeur du cigare et du whisky imbriquées, il pouvait aisément deviner qui l’avait appelé et pourtant, ce n’était pas ses manières. Jim lui faisait confiance pas Harvey. « Bonsoir inspecteur Bukkock. » fit le chevalier noir. « Vous avez besoin de moi ? » interrogea-t-il non sans l’ombre d’un sourire amusé. C’était peut-être mesquin, mais il ne pouvait s’empêcher d’y voir une certaine ironie du sort.


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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyMar 4 Juil - 13:37




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

Bullock restait planté les bras croisés à côté du Bat-signal. Est-ce que la chauve-souris allait venir ? Rien n'était moins sûr. Harvey pariait que s'il s'approchait et l'apercevait à côté du grand projo, Batman allait se tirer. C'était pas l'amour fou entre les deux. A une époque c'est Bullock qui commandait l'unité d’investigation, chargé de dénicher le vigilante et de le foutre derrière les barreaux. Des années à mettre des bâtons dans les roues des activités du justicier masqué (à moins que ça ne soit l'inverse). Lui même faisait appel à Batman ce soir, uniquement parce qu'il n'avait pas le choix, il était dans l'impasse sur une affaire criminelle. Pour patienter Bullock passa en revue le mois dernier du calendrier:

Du 1er au 11. Zéro, il surveillait les foules à l'exposition de Wayne Enterprise sur l'histoire de la ville. Gordon avait voulu un balèze sur place pour refroidir les paparazzis et les emmerdeurs.

Le 14, passage au tribunal, comme témoin dans l'affaire des bavures policières du mois précédent. Bullock avait plaidé en faveur de ses collègues accusés. Il avait été rappelé à l'ordre par le juge, après avoir insulté le procureur pendant les débats.

Les 16, 19 et 22, des anciens dealers libérés sur parole après avoir purgé le gros de leur peine. Visites de bienvenue au bercail par Bullock, dans le genre intimidation.

Du 23 au 25, en planque pour une bande de cambrioleurs, lui et Montoya sur l'affaire. 7 arrestations au total, bonne chose pour son quota.

Dernière semaine du mois. Intervention dans une clinique où avait lieu un trafic d'organe. Puis le 29, il avait cravaté deux types en violation de conditionnelle qui avait remit ça en s'organisant une fusillade avec les hommes du Pingouin. Enfin le 31, petite baston avec Chick Nadel, le tenancier d'un bar qui se servait de son officine comme d'un entrepôt de recel, où il fourguait des appareils volés. Descente improvisée, Chick avait une tapée de téléviseurs bien brûlants après avoir braqué un camion. Bullock l'avait mit au trou. 10 arrestations pour délits majeurs dans le mois quand même ! C'était bon pour ses tablettes. En revanche ce mois-ci, Bullock allait souffrir…

Dès Lundi, Bullock allait se taper 6 jours à régler la circulation. Une idée de Gordon. Tout le personnel de la division des inspecteurs, par rotation, passait aux patrouilles une semaine par an. Histoire d'apprendre l'humilité. Par ordre alphabétique. Ils en étaient arrivé à la lettre « B » et ça allait être le tour de Bullock. Le problème c'est que non seulement il allait devoir régler la circulation pendant 6 jours dans Gotham, mais en plus la météo prévoyait de la pluie à n'en plus finir pour les 6 jours en questions. Et puis il ne fallait pas oublier que…

« Bonsoir inspecteur Bullock. Vous avez besoin de moi ? »

Le flic sursauta et manqua de défaillir. Il jeta un regard assassin vers le chevalier noir. Mais bordel ! Pourquoi fallait toujours qu'il fasse des entrées pareilles ? Harvey se demandait comment le commissaire arrivait à supporter ça à longueur d'année avec cet animal.

« Ouais ouais, votre aide ne serait pas de refus. Mais que ceci reste entre nous mon gros, pas un mot au patron, comprit ? »

Bullock fit des gestes de la main pour désigner des lunettes et une moustache sur son visage, signifiant ainsi qu'il parlait de Gordon. Le sergent se sortit sa flasque de gnôle de sa veste et s'enfila une rasade de whisky Byers.

« La nuit est encore jeune mon grand, alors si vous avez du temps à tuer avec un certain enquêteur de la Brigade criminelle, c'est le moment. Ce n'est un secret pour personne que vous cogitez encore mieux que les mecs du coroner ou que les empaffés du labo. Les scènes de crimes ça vous parle non ? On a un non-résolu sur les bras. Un type, un assistant du bureau du procureur. Le mec qui s'occupe de toutes les remises de peine et des procédures à propos des prisonniers de Blackgate. Et ça me faciliterait la tâche si vous veniez avec moi pour penser un peu tout ça. Je vais vous donner l'adresse, je sais déjà que vous êtes partant mon vieux, vous ne refusez jamais un dossier, c'est ce que dit toujours le patron. »

Bullock s'approcha de Batman dans le style, j'ai une confidence, juste de vous à moi. Harvey regarda de droite à gauche si absolument personne n'avait fait irruption sur le toit du commissariat pour espionner.

« Dîtes, ça vous embêtes si je fais le trajet avec vous ? Je veux dire dans... »

Geste de la main pour tenter d'expliciter.

« Vous savez… votre... »

Visage gêné.

« Vous savez bien... »

Sourire niais.

« Oh allez, juste pour une fois. »

Bullock fit un clin d’œil

…………………………

Deux flics en uniformes étaient en faction devant le 1808 Driscoll Street. C'est avec un regard médusé qu'ils aperçurent la Batmobile se garer devant eux. Les deux agents furent encore plus ébahis en apercevant le sergent Bullock sortir du véhicule avec cet air rêveur qu'on tous les gens qui ont pénétré dans le fameux véhicule pour la toute première fois. Les deux flics pointèrent leur doigt vers Batman en l'apercevant : « Mais qu'est-ce que ? » Bullock baissa leur bras contrarié.

« C'est bon les gars, vous avez rien vu, il était même pas là. Je prends la suite, allez donc boire un café. »

Les deux agents s'éloignèrent. Bullock coupa la bande jaune qui entourait la maison et interdisait l'accès au lieu. Le 1808 était en brique vernissé. Ni taudis, ni palais. Un rez de chaussé, un étage, pas de lumière. Bullock entra dans le bâtiment. Odeur de moisie dans l'entrée. Une odeur de haricots et de sauce tomate. Bullock entra dans la cuisine. Atmosphère étouffante de pièce fermée. Le clair de lune filtrait à travers les stores vénitiens. Bullock alluma la lumière. De l'eau dans l'évier, rouge sombre, des couteaux de cuisine qui trempent. Des haricots sauce tomate et des mouches sur les moisissures. Des cheveux dans la passoire. Des tâches sur le lino, des tâches près du frigo. Le sergent l'ouvrit et se recula. Voilà les jambes sectionnées, les hanches débitées en cubes, la tête du type dans le bac à légumes.

« Le labo a rien bougé, ils ont tous laissé tel quel en attendant le feu vert du légiste. J'ai déjà vérifié ce que disait les archives. Ça correspond à aucun modus operandi chez les tarés d'Arkham. Ni a aucun des meurtres à Gotham ces 15 dernières années. On a affaire à un nouveau psychopathe. »

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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyJeu 27 Juil - 0:19




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

L’effet de surprise qu’il produisait que les policiers l’amusait. Le côté grossier de ses disparitions l’ennuyait en revanche, mais il ne pouvait être le Batman sans faire peur, sans effrayer par son apparence et ses manières, par ses apparitions et disparitions. Si cela l’ennuyait d’effrayer Jim, devenu un ami avec le temps, sans doute son plus vieil ami, en revanche, il devait admettre que cela l’amusait, sous cape, de faire trembler Bullock. Pas grand chose n’effrayait cet inspecteur qui semblait avoir tout vu, tout fait. Il aurait pu en être fier.

Mais peu importait la frayeur qu’il avait pu provoquer, Bullock restait égal à lui-même. Mon gros, mon grand, décidément, il pensait qu’ils avaient élevé les cochons ensembles comme aurait dit Leslie. Un sourcil levé, l’autre froncé, le Batman fixait l’inspecteur de sa lointaine distance aussi respectueuse que source d’inquiétude. Certes il était familier, mais au moins se montrait-il flatteur. Dans sa bouche, ça paraissait en être. Comme quand la ligue commençait à lui savonner le dos pour obtenir de lui qu’il répare leurs erreurs. Batman acceptait néanmoins de les aider. Parce qu’il ne pouvait leur reprocher d’être aussi obsessionnel que lui, aussi intransigeant que lui, parce qu’il n’avait que ce masque et cette cape dans sa vie alors qu’eux avaient une vie. Même Bullock. Même s’il ne voulait en connaître les détails, il la respectait.

Bullock lui offrit l’affaire comme sur un plateau. Jim le faisait tout autant. Tous autant qu’ils sont, finissent par le faire. Un jour où ils n’en peuvent plus, de fermer encore un dossier sans pouvoir le classer, de le mettre dans cette pièce où ils finissaient par s’entasser et rarement en sortir. Batman pouvait classer ces affaires, parce qu’il pouvait faire des choses que la police ne pourrait faire. Mais surtout parce qu’il faisait peur aux criminels. Sa simple présence déliait les langues. Même celle de Bullock. Il ne l’avait jamais vu ni entendu supplier qui que ce soit. Mais cette fois-ci, il le fit. Batman fut amusé de le laisser mariner, juste assez longtemps. Puis un sourire apparu dans le masque de noirceur dans laquelle il s’était tapit.

« N’allez pas faire de tâches sur le cuir, et attachez votre ceinture. » fit le Batman en laissant l’inspecteur monter dans la Batmobile qui vrombit aussitôt. Elle se glissa dans l’obscurité de la nuit pour réapparaître devant le domicile de l’assistant du procureur. Bullock en sorti, et fit le fier face aux plantons. Batman resta dans l’ombre, attendant qu’ils disparaissent, laissant l’ordinateur commander à la Batmobile d’aller se garer toute seule. Il aurait pu le faire, mais il avait décidé d’accompagner l’inspecteur. Cela ne lui ferait pas de mal de s’occuper d’une affaire en apparence simple. Il suivit l’inspecteur comme une ombre lointaine, diffuse, dans son angle mort.

Les lieux du crime étaient plongés dans l’obscurité, et le Batman s’y coulait sans problème. Suivant l’inspecteur, il nota des détails. Discrètement, il prit ses propres indices. Un cheveux prélevé, une tache de sang coupée, le tout glissé dans des petits sachets. Le labo de Gotham était pointilleux mais il possédait un laboratoire bien plus pointu, à la pointe de la technologie, avec une intelligence artificielle oeuvrant avec lui. L’Ordinateur de la Bat-cave pouvait analyser n’importe quoi en peu de temps. D’ailleurs, il commençait déjà à travailler avec les éléments que lui envoyait le Batman. Puis il s’approcha du frigidaire examinant les morceaux. « Chaque nuit, le Joker fait de nouvelles émules. Et chaque nuit il y a un parrain pour fournir à ces psychopathes en devenir du travail. Avez-vous vérifiez à qui profite le crime ? Il était assistant procureur. Un tueur en série lambda s’en prend aux familles, aux femmes, parfois aux enfants. Rarement à un célibataire à la vie aussi rangée que notre client. » Il ajouta cela en désignant la décoration intérieure peu flatteuse. On pouvait ranger les patients d’Arkham en deux catégories. Ceux dont la cervelle ne travaillaient que pour le crime organisé, dont le Joker faisait parti, à sa manière, et ceux qui étaient de pur psycho qui ne tuait que pour la beauté du geste. Tôt ou tard les premiers finissaient par embaucher les deuxièmes.

Le Batman se tourna vers Bullock. « Je vais faire quelques prélèvements. Mon laboratoire est plus rapide que le vôtre. » Ce faisait, il envoya les éléments à l’Ordinateur. Alfred ne tarda guère à lui transmettre les résultats. « Notre ami a quelque chose de fiché dans la boîte crânienne. » Oui il avait sur lui de quoi faire des photos en rayon X. Batman s’inspirait de ses collègues de la JLA quand il concevait ses gadgets. Et le grand boy scout bleu était une source sans fin d’inspiration.  « J’ai l’impression que le tueur nous a laissé un message. » Il se pencha et avec une pince qu’il enfonça dans le nez de la victime, il réussit à extirper une balle. Celle-là n’avait manifestement été tirée. Elle avait été enfoncée dans le cerveau de la victime, après la mort. Heureusement pour lui car l’opération avait dû être douloureuse. Il ouvrit la balle, elle contenait un minuscule papier roulé. On aurait dit une prédiction dans un gâteau chinois. « Ne parlez pas dans la rue : il y a des oreilles sous les pavés. » disait le message que le Batman donna à Bullock.


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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyMar 12 Sep - 16:22




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock


Les remarques de Batman interpellèrent Bullock. Très judicieux comme propos. Le sergent comprenait maintenant pourquoi Gordon faisait appel à lui régulièrement. La chauve-souris était au moins aussi balèze, voir plus que les meilleurs investigateurs du GCPD. A qui profitait le crime ? Demandait le chevalier noir. Et le flic songea a qui aurait pu avoir intérêt à massacrer un assistant du bureau du procureur. Le Pingouin ? Improbable, Cobblepott voulait dernièrement investir principalement dans les tripots clandestin, pour se bâtir un empire du jeu strictement bookmaker, tables de craps et paris sur les chevaux de course. Il faisait gentil-gentil avec les autorités en espérant que dans le New Jersey ont allait légaliser le jeu pour de bon comme à Vegas. Il n'était pas dans le collimateur du bureau du procureur qui s'intéressait surtout aux crimes violents. Black Mask ? Là aussi improbable, pas mal de ses nervis avaient échappés à la justice récemment. Boris « pic-à-glace » Jahelka soupçonné d'être l'un de ses tueurs avait bénéficié d'un non lieu dans une affaire trouble, faute de preuve. Quand à Abe Davey son comptable qui blanchissait son argent sale (ce qui était de notoriété publique) avait été reconnu non coupable face à un grand jury (corrompue évidemment). Black Mask était satisfait au niveau judiciaire et ne risquait pas de s'attirer les foudres des juristes en assassinant un procureur. Donc à qui profitait le meurtre si ce n'était pas aux caïds de la pègre de Gotham ?

Harvey n'eut pas le temps de cogiter plus loin, Batman découvrait déjà un élément que le coroner n'aurait pu déceler qu'après une autopsie du cadavre : quelque chose dans la tête de la victime. Bullock bouche bée, à se demander ce qu'il en aurait été dans l'histoire du GCPD, si Batman s'était engagé chez les flics au lieu de jouer les emmerdeurs en costume et cape. Il observa intrigué la chauve-souris en train d'extraire une balle d'un orifice de la victime, pour y trouver dedans un mot doux laissé à l'intention des autorités. Bullock le lut et annonça :

« Ok. On sait déjà que notre client savait quelque chose. On l'a buté pour le faire taire. Et vu le côté boucherie de notre crime. Ça signifie que le tueur voulait intimider d'autres gens. Pour les faire taire eux aussi ? Notre type dans le frigo ici présent avait en charge les dossiers de conditionnels des prisonniers de Blackgate. Vous pensez que ça pourrait concerner quelque chose à propos du pénitencier ? »

Le biper de Bullock sonna dans la poche de sa veste. Il sortit son appareil et écouta :

« Code 3 à tous les officiers en poste de nuit à la Brigade Criminelle. Homicides multiples au 249 Arden Sud. Je répète : 249 ARDEN SUD. Le directeur de la prison de Blackgate a été retrouvé mort chez lui avec sa famille. »

Bullock raccrocha le visage blême. Il dit à Batman :

« On en a un nouveau sur les bras. Et la victime n'est pas n'importe qui. Il bossait sur le même domaine que notre macchabée dans le frigo. »

…………………………

L'adresse n'était qu'à 3 km de leur position initiale. Voilà Arden Sud. Quartier riche. Des bruits de sirène à vous déchirer les tympans. Voilà la baraque du directeur de Blackgate. Sa pelouse était envahie par les rôdeuses du GCPD et les voitures de la morgue. Plein de groupes de gens du voisinage sur le trottoir, tous en pyjama ou en peignoir. Ils étaient tous nerveux. Les meurtres dans leur quartier tranquille, ça n'arrivait jamais. Débarquèrent Bullock et Batman. Le sergent couru en direction des huiles du GCPD qui étaient sur le perron. Ils avaient le coeur au bord des lèvres. Un bleu se précipita vers Batman au pas de course en brandissant son flingue. Bullock lui saisit le poignet et baissa son arme.

« Abruti ! Tu vois pas que j'amène les renforts ? Va jouer plus loin. »

Le capitaine de la Brigade de Bullock et un autre lieutenant affichaient des visage vert maladif. La haie à côté était trempée de vomi. Bullock clama :

« Pas de journalistes ! S'ils arrivent, virez les moi ! Ceci concerne une autre affaire de meurtre ! Et pas touches aux preuves et indices ! C'est Batman qui les emballe ! »

Hochements de tête, toujours nauséeux. Les autres officiers étaient trop faible pour contredire Bullock ou même empêcher Batman de rentrer dans la demeure. Bullock demanda en apercevant de dehors du sang sur les vitres.

« On les a identifié ? »

« Ouais, le directeur de Blackgate, sa femme et ses deux filles. Pincez vous le nez quand vous entrerez parce que... »

Bullock l'ignora et entra. Flash des appareils photos du légistes, odeur de sang. Bullock manqua de défaillir. Hall d'entrée : deux bergers allemands morts. Écume à la gueule, bave, bout de viande avec un flacon vide de mort au rat par terre. Le couloir d'entrée : objets brisés, portraits de famille en miettes : papa, maman et deux filles. Voilà 4 morts dans le salon. Yeux déchiquetés par balle. Coussins du canapé éventrés, des plumes sanguinolentes. Les orbites vides, bourrés de plumes. Cisailles, tronçonneuses, haches, toutes piqués dans la remise du jardin. Trempées de sang. Le tapis trempé, qui mousse de bulles. Lui, le pantalon baissé, castré. Les femmes : tronçonnées, rouge sombres, exsangues.

Bullock porta sa main sur l'épaule de Batman et s'appuya sur lui pour ne pas défaillir. Des outils épais de sang coagulé. Giclures sur les fenêtres. A l'instinct comme ça :

« Évidemment on va retrouver le même message dans son nez à lui aussi. »

A l'instinct comme ça : le petit proc et le vénérable directeur soupçonnaient qu'il y avait un truc qui n'allait pas à Blackgate. Des détenus ont fait passer le message à leur collègue là-dehors : effacez les de façon à intimider les autres responsables et employés de la prison. Pour que personne ne l'apprenne avant l'heure.

Bullock, le rouge aux joues. Les yeux vaudous. La voix cassé par la peur. En chuchotant à Batman :

« Faut qu'on aille à Blackgate. »

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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyLun 18 Sep - 19:38




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

Des énigmes laissées dans les crânes de cadavres laissées en évidence, cela faisait penser à Nigma. Excepté que le message laissé dans le premier cadavre paraissait être plutôt un conseil, tordu, digne de ceux qu’on prodigue dans un bar, passé une certaine heure, un certain nombre de verre. La ride du lion creusée, le chevalier noir étudiait la seconde scène de crime avec attention. Il fit passer le même examen que précédemment aux quatre cadavres abandonnés s’attendant à un résultat sensiblement comparable. Mais la seconde scène de crime était nettement plus barbare que la première. Si c’était l’œuvre d’un maniaque comme ceux qu’il amenait à Blackgate, ses méthodes avaient soudainement changé de l’un à l’autre. « S’il s’agit du même tueur, il semble avoir perdu son sang froid. » fit remarquer le chevalier en se penchant sur le corps du directeur de la prison la plus redoutable des Etats-Unis. Le corps était en charpie. Cette fois-ci il ne releva aucune balle dotée d’une inscription. Il fronça les sourcils. « Je me demande… » fit-il en s’écartant d’un pas puis d’un autre. Il fit des gestes dans l’air comme s’il était en train de noter quelque chose sur un tableau invisible. Puis il observa à nouveau la scène de crime. « C’est cela ! Le message cette fois-ci est laissé dans les corps. Regardez Bullock comment les outils sont enfoncés dans les corps.  Ils écoutent. »

Adoptant la position du penseur, le chevalier noir réfléchissait. Lequel des psychopathes qu’ils chassaient avait une obsession avec les oreilles ou l’espionnage ? Etait-ce une nouvelle obsession qui aurait frappé l’un des prisonniers de Blackgate ou un nouveau tour du Joker ? Ce dernier était capable de retourner le cerveau de n’importe quel type en deux secondes. Il pouvait transformer un simple voleur en psychopathe dangereux, mortel, et obsessionnel. Il n’était pas le seul à disposer de cette capacité. L’épouvantail pouvait rendre dingue un tas de gens, et Strange… Strange adorait tripoter les cervelles de ses patients et réveiller les démons qui s’y sont cachés. « Trouvez-nous la liste des prisonniers de Blackgate, ainsi que ceux ayant récemment relâchés. » fit-il à Bullock qui disposait de l’autorité nécessaire pour obtenir cette liste infiniment plus rapidement que lui ne le pouvait. Aux dernières nouvelles le Joker était encore dehors, il avait réussit à s’enfuir une énième fois, et le docteur Strange travaillait pour Amanda Waller mais on n’était jamais trop prudent avec ceux là. « Et recoupez la avec les dossiers de l’assistant du procureur. » Bullock avait sans doute dû déjà y songer, c’était après tout la base du travail de police.

Le chevalier noir prit des échantillons qu’il envoya à l’ordinateur central afin de confirmer sa théorie. Il se demanda si d’autres corps allait être semé, il pensait qu’une telle scène portait à croire que ce qui les attendait allait être un véritable carnage. « J’espère que nous n’aurons pas d’autres scènes de crime cette nuit. » mais il en doutait, fortement. Si quelqu’un avait lâché un ou des psychopathes sur la ville, il y avait fort à parier que ce n’était pas pour s’en prendre à deux individus. Il allait falloir trouver ce qui les réunissait, outre Blackgate, évidemment. Quel cas avaient-ils travaillé récemment. Tout laissait croire à une vengeance mais Batman avait appris à se méfier des apparences. L’ordinateur renvoya les résultats. « Je crains avoir eu raison, regardez. » Il montra à Bullock le petit écran de ce qui paraissait être à première vue un smartphone amélioré. Sur l’image d’un rayon X amélioré apparaissait tracé sur les lames enfoncées dans les corps des bouts de phrases composant un message des plus inquiétants dans la paranoïa qu’il développait. Ils ont des oreilles, ils écoutent. Ils ont des yeux, ils surveillent. Même au plus profond de la nuit, ils surveillent. Batman se demanda, on aurait dit qu’on parlait de la cour des hiboux.

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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyMar 19 Sep - 10:46




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock


Et une fois encore, Batman décela quelque chose que les flics n'avaient pas vu. Bullock se demanda bien ce que signifiait ce message. A son sens encore de l'intimidation pour obliger les gens dans le secret de Blackgate à se taire. Le sergent obéit instinctivement à Batman en se rendant dehors, à une voiture de flic garée sur la pelouse. Il allait consulter l'ordi portable qu'on trouvait dans la plupart de ces véhicules, et qui relié au réseau de la police, disposaient d'une base de donnée sur toute la criminalité de Gotham City. Au travail. Bullock accomplit ce qu'avait demandé la chauve souris, en associant la liste des prisonniers de Blackgate récemment relâchés, avec celle des types en conditionnelles dont s'occupait l'assistant du procureur. Visez un peu l'échantillon que Bullock trouva dans la base de donnée du GCPD :

Mal Issler, un taré qui aimait confesser tous les crimes de serial killer qui n'étaient pas de lui : un faible pour les meurtres de femmes qui faisaient 5 colonnes à la une. « Frappez moi ! Frappez moi ! » Connu pour mordre les flics qui refusaient de l'obliger.

Johnson Krugman, autre confesseur de crimes violent. Le meurtre de Jésus-Christ, c'était lui qui avait fourni les clous. Vengeance !!! Jésus avait baisé sa femme.

Danny Fitzimmons. Cambrioleur aux multis évasions. Etrangleur et mutilateur. Il avait perdu l'usage de ses jambes. On l'avait relâche, il n'était plus dangereux en fauteuil roulant.

Sidney Ruddock. Alias « Sid » Condamné à 3 reprises pour ventes d'armes. Note du psy : propos inquiétant, obsession du démembrement. Suspect dans d'autres affaires de meurtres. Aucune preuve.

Déclic chez Bullock : démembrement. Une tête décapité dans un frigo, des filles tronçonnés. Ça collait à leur client. Pas d'adresse connue pour Ruddock. Un complice connue : Josh Clifford, ancien drogué, habitait au 51 Eldo Street.

Bullock revint en courant vers Batman, il lui lança essoufflé :

« On a un nom : Sid Ruddock. Pour le trouver faut aller secouer les puces à un de ses potes. »

…………………………

51 Eldo Street.

Minable. Appart de merde à côté d'un magasin de location de smoking. Bullock observa la boîte aux lettres. Josh Clifford, complice connue. C'est bien lui. Harvey chuchota à Batman :

« On lui fait le coup du gentil et du méchant flic ? »

Bullock enfonça la porte à coup de pied. Voilà Josh Clifford, un vrai gros lard. Anciennes marques de seringues sur ses bras. Il levait les mains en signe d'apaisement. Il avait vu l'insigne sur la veste de Bullock.  Attention, préparez vous pour le grand numéro de « Mr Propre ». Harvey connaissait ça par cœur à force de croiser les anciens criminels drogués.

« Je suis propre officier. Je me suis dégotté un petit boulot bien gentil dans un fast-food. Et j'ai mes résultats de test nalline qui prouvent que je me charge plus. Je suis toujours en mise à l'épreuve. Et mon responsable sait que je suis passé de l'héroïne à la bière Budweiser. »

Bullock jeta un coup d’œil. Lit escamotable, bouteilles de bières et… BORDEL DE MERDE. Une pile de comics de Batman. Collection  complète. Visez ce poster à la gloire du chevalier noir sur le mur. Mr Propre aperçut Batman apparut dans l'encadrement de la porte et manqua de s'évanouir comme une groupie.

« Oh-mon-dieu, oh-mon-dieu, oh-mon-dieu. BATMAN ! »

Mr Propre le souffle court. Sur le point de défaillir. A chopper son calepin et un stylo. A les tendres dans un geste suppliant à la chauve-souris pour un autographe.

« Perdons pas de temps. Sid Ruddock. Il est où ? Crache le morceaux. »

« Ah cette heure-ci il est sur Haven Street à s'en jeter un petit, au club de Jazz « Gotham night ». Dîtes Mr Batman, je pourrais monter dans votre Batmobile ? Juste pour voir comment c'est à l'intérieur ? »

Harvey leva les yeux au ciel. Pourquoi tout le monde (y comprit lui même) avait rêvé de faire ça un jour ?

…………………………

En direction du club de Jazz, la Batmobile en vitesse de course, à tombeau ouvert. Fallait arriver vite avant que le connard s'en aille. Dans les 150 km heures en agglomération au bas mots. Bullock manqua d'avoir une crise cardiaque.

…………………………

Ils arrivèrent devant le club de Jazz. Le portier, un noir baraqué en chemise flottante de jazzbo s'interposa. Il aperçut Batman et s'esquiva aussitôt dans une courbette. Bullock entra le premier dans le rade. Les gens assis aux tables regardaient la scène. Un batteur et un sax alto se déchainnaient sur leurs instruments. Bullock passa la salle en revue et reconnue Ruddock au bar. Même tronche que sur le signalement anthropo de la base de donnée. Harvey l'indiqua à Batman :

« On se le fait. Je prends par la droite. »

Le criminel les aperçut tous les deux et prit la fuite en tirant un coup de feu en l'air. Panique dans la foule, bousculade dans tout le club. Bullock fonça à travers la cohue en jurant. Il joua des coudes et de son insigne pour se frayer un chemin. Difficile, les gens couraient dans tous les sens. Sid Ruddock disparu par une porte de service. Bullock se prit une boisson dans la figure dans la confusion. L'alcool lui piqua les yeux. Il enfonça la porte qu'avait emprunté Ruddock et tomba dans un couloir en lino nauséabond. Il sortit son 38 à canon court et visa les jambes du criminel qui cavalait. Tir manqué. Ruddock décampa par la porte de sortie et disparut dans une ruelle. Bullock s'arrêta net en entendant le bruit reconnaissable entre tous de la culasse d'un fusil à pompe qu'on faisait coulisser. Il tourna la tête vers une autre issue du couloir sur le côté. Il aperçut un type en costard Valentino. Il portait un masque de hibou blanc. Il était encadré par deux des gros bras les plus costaud que Bullock ait jamais vu. Ils pointaient sur lui leur fusil à pompe. Ils portaient aussi des masques de hibou, mais moins sophistiqués, ils avaient tout du sbire de seconde zone. Le hibou en chef lui dit :

« Rien de personnel. »

Coup de crosse dans la figure. Bullock tomba sur le sol inconscient.

…………………………

Sommeil. Rêve : Bullock était au volant de la Batmobile et faisait joujou avec en faisant la course.

…………………………

Réveil.

Eau dans la figure. Bullock essaya de se libérer les bras et senti qu'ils étaient entravés. Un type en tenue complète de Hibou en face de lui. Sans doute un des grands chefs. Il avait une allure plutôt martiale. Bullock remua. Pieds entravés aussi, sa chaise était boulonnée au plancher. L'ergot lui demanda :

« Où est Batman ? Il était avec vous dans le club. »

« J'en sais rien et je suis sincère. »

« On a placé des explosifs sur sa Batmobile devant l'établissement et des snipers dissimulés sur les toits autours. L'animal est malin, il a du repérer le piège, il n'est toujours pas venu la récupérer. »

Bullock observa les lieux. Des bruits de vagues qui s'écrasent contre des pontons. Des caisses gigantesques. L'endroit avait tout de l'entrepôt en zone portuaire.

« Où est passé Ruddock ? »

« Il est l'un des vôtres ? »

« Non, de trop basse extraction. Il a son utilité, mais il ignore pour qui il travaille vraiment. Où est-il passé ? Batman l'a capturé ? »

« Je l'ignore. C'était Sid pour le coup du juriste et du directeur de Blackgate ? »

« Très juste. Assez vulgaire comme meurtres, mais il fallait bien faire taire les gens. Rien de personnel. »

« Blackgate ? »

« Effectivement. Mais je n'en dirais pas plus, même si vous allez mourir avant la fin de la nuit. Une dernière volonté ? »

« Ouais, vous avez des donuts ? »

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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyMer 11 Oct - 23:12




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

Le chevalier noir n’a eu aucune difficulté à repérer son alcolyte d’un soir. Il est habitué aux jeunes gens ayant enfilé le costume de Robin, agiles, silencieux, adroits. Bullock est aussi discret qu’un éléphant dans une maison de poupée. Cela à l’avantage d’attirer l’attention des gros poissons. Batman a rapidement compris que Bullock était en mauvaise posture. Il aurait eu le temps de l’en sortir, avant même qu’il ne soit plongé dans un blackout douloureux. Mais il faut parfois savoir se mouiller pour obtenir les informations désirées. Il s’excuse silencieusement au policier dont le corps est balancé à l’arrière d’une voiture au look discret et luxueux. Ainsi ces crimes abjectes étaient dictés par des gens de la haute. Batman n’en est pas surpris. La plupart du temps, ceux qui tirent les ficelles viennent de là. Il a vu de loin la scène, et les masques de hiboux ne lui ont pas échappé. Serait-ce la cour des hiboux ? Dick était parti en infiltration afin d’avoir les derniers nids de la cour, mais Batman savait qu’ils étaient insaisissables. Abattre une telle organisation en un battement de cil il ne faut pas trop y compter.

La cour avait menacé la vie de Damain ainsi que celle de Dick, il valait mieux qu’il ne se montre pas immédiatement s’il voulait récupérer Bullock en vie. Aussi les suivit-il discrètement. A l’ancienne, de toit en toit, il avait finit par gagner les docks. Il se glissa à l’intérieur tout aussi discrètement repérant quelques pièges disséminés ici et là. La plupart étaient faciles à esquiver. Ils n’attendaient probablement pas de visite discrètes. Ou alors ils voulaient qu’il soit à l’intérieur, avec eux. Sans doute avaient-ils un ergot sous la main prêt à bondir à l’instant où il ferait mine d’approcher. Il préféra attendre écoutant la conversation ayant lieu en dessous. Le hiboux parla, un peu. Bullock n’oubliait pas son métier même dans une situation compliquée. Quand le hiboux parla de dernière volonté, il se dit qu’il était sans doute temps d’agir. Deux petites bombes lacrymogènes tombèrent au pied de Harvey. Elles émirent un petit bruit en s’ouvrant et dispersèrent dans l’air une brume épaisse. Celle-ci contenait une infime dose du cocktail de l’épouvantail, juste assez pour perturber les sens. Batman avait naturellement enfilé un masque à gaz des plus discrets incorporé dans son masque. Il descendit de sa cachette et offrit un masque à Harvey ainsi qu’une lame pour se dégager de ses liens. Au passage, il lui enfonça une seringue contenant juste ce qu’il faut pour rétablir sa concentration.

Son instinct l’avait bien guidé. Alors que les trois hiboux s’étouffait, pleurant à chaudes larmes, tandis que leurs yeux explosés n’étaient plus capables de distinguer quoi que ce soit, une silhouette massive composée d’une armure steampunk s’approcha d’eux. Un ergot. Autrement dit un zombie version moderne, un super soldat drogué, mort depuis longtemps. La cour des hiboux avait dû prendre très au sérieux le conte moderne de Mary Shelley. L’ennui de ces super soldats c’était qu’ils étaient infatigables. Et que Harvey n’était pas en état de se défendre si l’un des hiboux reprenait conscience. Batman aida donc Harvey à défaire ses liens puis le poussa dehors avant de se tourner vers l’ergot. Puisqu’il fallait le combattre… il esquissa un sourire en ayant une idée lui traversant l’esprit. Il jeta au sol une dernière bombe, contenant des flash lumineux très puissants. Cela lui permettrait sans doute d’échapper à l’ergot, au passage, il saisit le hiboux qui semblait être le chef des opérations. Il le jeta également dehors avant d’emprunter le même passage. L’ergot allait sans doute les suivre, il espérait que Harvey aurait assez de temps pour cuisiner le gars. Afin de permettre ce miracle, Batman agrippa à nouveau le hiboux et le frappa assez fort pour le laisser dans un état de semi conscience. Puis il le livra à Harvey. « Embarquez le, inspecteur, je m’occupe de vos hôtes. » fit-il avant de se tourner vers l’entrepôt qu’ils venaient de quitter. L’ergot en sortait tout juste.


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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyDim 22 Oct - 10:50




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock


Bullock soupçonna qu'il aurait droit aux pieds dans le béton avant de se faire jeter dans la baie de Gotham. Le chevalier noir vint déjouer les prognostiques. Harvey avait misé sa cote à 50 contre 1. Avec l'arrivée soudaine de Batman, il s'était donné à 10 contre 1. Et lorsque les fumigènes firent effet et que la chauve souris lui rendit sa liberté, le flic misa à 1 contre 1 en sachant que ça serait du tout cuit. Les méthodes du justicier étaient trop mouvementés aux goûts de Bullock. Avec ce foutu gaz il suffoqua et cracha en ferment les yeux irrités. Lorsque Batman lui colla cette seringue, Bullock battit des bras en brassant l'air paniqué. Il se retrouva éjecté de l'entrepôt avant même de comprendre la confusion de la situation. Il se retrouva sur une jetée face à la baie de Gotham, avec le chef hibou à moitié assommé. Batman les avaient tirés de là, mais pas de répit pour eux, l'ergot s'extrayait lui aussi de l'entrepôt pour foncer en piqué sur la chauve-souris. Le chef hibou reprit conscience et se releva vaseux. Il arriva sur Harvey avec l'idée d'en découdre en même temps que l'ergot tombait sur Batman. Son adversaire frappa Harvey qui se plia en deux. En relevant la tête, il aperçut l'ergot qui remettait ça avec Batman en jouant de ses lames. Harvey, occupé lui aussi par son adversaire leva son bras et décocha une manchette dans la gorge de son rival. Il l'envoya valser contre une caisse en bois. Bullock aperçut l'ergot en train d'essayer de projeter Batman quelque part. Harvey revint à son affaire, son hibou revint sur lui, Bullock lui écrasa le nez du plat de la main et lui tomba dessus à coup de poing.

…………………………

L'ergot gisait sur la jetée inconscient. Le chef Hibou était entravé à genoux pas loin. Bullock commenta à Batman :

« Ils nous ont bien fait suer ces deux là. Bon, je vais interroger l'autre empaffé, j'aimerais bien connaître le fin mot de l'histoire. »

Le chef Hibou couina :

« Je veux un avocat ! »

« Je suis juriste à mes moments perdus, je vais t'informer de tes droits. »

Bullock sortit un coup de poing américain de sa veste.

« Tu as le droit d'avouer et d'éviter ainsi les sévices corporels, tu as le droit de dire à Batman exactement ce qu'il a envie de savoir. Si tu ne craches pas le morceaux, je te roue de coups et je te balance dans la flotte. »

« Tu n'oserais pas ! Les flics respectent la légalité... »

« Oui, mais nous sommes sur une affaire exceptionnelle, et l'exception ici… c'est toi. »

« Je vous donne Ruddock et vous me laissez partir, ça vous va ? Vous aurez votre tueur, c'est lui qui a assassiné les notables de Blackgate. »

« Fils, c'est parce que toi et ta clique, vous lui en avez donné l'ordre, parce que les victimes avaient soupçonnés quelque chose, sur ce que toi et les tiens manigancez autour de Blackgate, alors accouche. »

Bullock balança un coup, en plein dans les reins, le hibou hurla.

« Avoue. »

Bullock lui balança un coup, en plein dans les reins, le hibou hurla plus fort.

« Avoue. »

Le hibou eut un haut le cœur, il cherchait de l'oxygène.

« Si tu préfères, je rédige pour toi une lettre d'aveu comme quoi c'est toi qui descendu le substitut du procureur, le directeur de Blackgate et sa famille. Je te la ferrai signer de force quand tu sera capable de tenir un stylo. »

« T'es un homme mort toi aussi, sauf que c'est pas Ruddock qu'on va t'envoyer ! »

Harvey lui balança un coup, en plein dans les reins, le hibou hurla.

« Avoue. »

Le hibou cracha du sang et haleta.

« Avoue. »

Le hibou cracha encore et sanglota. Bullock lui balança un coup, nouveau hurlement.

« Avoue. »

Le hibou releva la tête et inspira à fond. Bullock lui arracha son masque. Eh merde… c'était Lionel Bowen, conseiller municipal. Le type qui animait les associations caritatives pour la lutte contre la misère à Gotham. Le type qui avait fait un chèque de 3 millions pour rénover le plus grand hôpital de la ville. Bullock s'esclaffa.

« Je sais, je vais appeler la presse, on va faire venir Vicky Vale pour un reportage en exclu. On va diffuser ta trombine et ton petit masque sur toutes les chaînes de la cote Est du pays. »

Hibou paniqua et clama très vite :

« Je sais rien ! Je ne suis pas dans le secret du cercle dirigeant de la Cour ! Je sais juste qu'ils veulent qu'il leur foute la paix pour de bon ! »

Il désigna Batman du menton, Bullock se marra :

« Mais quelle surprise ! »

« Je sais où peut-être Ruddock! Il traîne ses guêtres au casse-graine d'Abe ! C'est son repaire ! Il doit forcément être retourné là-bas? Voilà je vous l'ai donné, on peut encore s'entendre ! On peut trouver un arrangement ! »

Bullock le balança aux pieds de Batman.

…………………………

Le casse-graine d'Abe.

Resto en bord de mer, face à la baie de Gotham. Toutes les tablées était vide. Resto fermé. Bullock regarda discrètement par la fenêtre et dit doucement à Batman :

« Je le vois, Ruddock est là. Il est assis à une table et discute avec un hibou. Un en costard très bien fringué. On tient le jackpot. »

Harvey entra. Carillon à la porte. Ruddock le vit. Il mit la main à un flingue, avec le geste de lisser son pantalon. Éclair de métal à hauteur de la taille. Harvey reluquait l'autre hibou. Eclair de métal qui remonte de dessous la table. Bullock plongea au sol. Leur tueur ouvrit le feu, tirs à l'aveugle. Bullock se releva en ouvrant le feu à son tour. Il manqua Ruddock et toucha le hibou. Il laissa le taré à Batman, il fonça sur le hibou à l'agonie étalé sur le plancher. Il lui arracha son masque.

BORDEL !!!

C'était Lee Vachs. Lieutenant dans la Brigade criminelle, un des potes de Bullock et Gordon.

« TOI ? Pourquoi ? »

L'autre gargouilla dans son sang :

« Nous sommes partout, même dans la police. »

« Dis moi ce que vous manigancez avec Blackgate ! »

Le flic traître commença à s’étouffer.

« Plus aucune importance, nous sommes partout, la ville est à nous. »

« Lee, tu va crever, alors avoue, ça te coûtes plus rien. Fais une bonne action avant d'y passer, pourquoi vous avez buté le directeur de Blackgate et ce juriste ? »

Gargouillis, râle, crachats de sang.

« Ils ont soupçonnés des choses. On prépare une évasion de prisonniers de Blackgate. La prison est pleine à ras-bord à cause de Batman. Un train blindé carcéral doit quitter la ville, avec à son bord 300 prisonniers endurcis, pour les répartir dans les autres prisons du pays. On va attaquer le train dès qu'il quittera la gare de Gotham, et faire évader tout le monde. 300 durs à cuirs dans les rues de Gotham, Batman sera trop occupé à tous les récupérer pour les remettre derrière les barreaux. Il n'aura plus le temps de s'occuper de notre organisation pendant au moins 6 mois. Puisqu'on arrive pas à le tuer, on peut au moins l'occuper ailleurs. »

Agonie, yeux vitreux.

« C'est pour quand la grande évasion ? »

« C'est pour cette nuit. »

Vachs expira et mourut en tenant la main de Bullock. Harvey balança avec rage son masque sur les bouteilles d'alcool derrière le comptoir.

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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyDim 12 Nov - 23:46




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

La nuit était agitée et semblait encore loin d’être finie. Batman venait tout juste de mettre hors d’état de nuire le tueur aux lames acérées et aux messages énigmatiques quand le hibou lâcha la purée. Une évasion, c’était ça le big plan de la cour ? D’ordinaire ils étaient plus ambitieux que cela mais Dick avait sacrément provoqué des trous dans leur organisation en les balançant dans la toile de Spyral. Batman avait récupéré une grande partie des noms des diverses cellules dormantes mais celle de Gotham lui résistait. La cour était ici depuis tellement longtemps et s’épanouissait si facilement. On coupait une tête, deux repoussaient aussitôt. La police, les notables, tous se livraient si facilement, si outrageusement dans les griffes de la cour comme si c’était un lion club comme un autre. Peut-être que ça l’était pour eux. Qu’était-ce que quelques criminels en plus dans les rues de Gotham ? Qu’est-ce que des pauvres crevant la gueule ouverte ? Ou une chauve souris avec une cible sur le dos ? Rien de sortant de l’ordinaire à Gotham.

« Appelez Gordon Harvey, nous allons avoir besoin de mettre tous vos collègues sur cette affaire, y compris ceux qui se sont vendus à leur cause. Surtout eux. » acheva-t-il en disparaissant sans un bruit. A peine trois minutes plus tard, le bruit du soufflement d’ailes accompagné d’un massif ronronnement de moteur se fit entendre. Le chevalier noir, dont la silhouette se dessinait dans l’encadrement de la porte, appela le policer. « Vous venez ou quoi ? » Evidemment, l’inspecteur n’allait pas se faire prier pour faire son baptême de l’air dans le bat-plane, un nouveau joujou encore à l’état d’expérimental entre l’hélicoptère et le drône qui guidé par ses radars dernières générations permettait de naviguer même dans les ruelles obscures et étroites de Gotham. Batman avait souvent besoin d’un appui aérien doté de caméra et capable de passer en pilote automatique quand les Robins étaient occupés ailleurs ce qui arrivait très souvent ces derniers temps.

Damian avait rejoint les Teen Titans, et Batman était à nouveau seul. Peut-être était-ce pour ça qu’il s’attachait à passer la nuit entière avec Bullock. Il était un peu épais pour faire un bon Robin mais il s’avérait plutôt bon pour faire parler les hiboux. « Vous n’y avez pas été de main morte avec notre hibou. Je pensais que ces méthodes là étaient finies. » fit-il remarquer, se souvenant du nombre de fois où Gordon avait éteint les caméras le temps qu’il fasse parler le suspect, l’indic ou juste le sale type qui possédait l’info. Mais Gordon ne se salissait jamais les mains. Il croyait encore en la justice ou voulait y croire. Batman comprenait, il était là pour ça. Il espérait qu’un jour Gotham puisse se passer de lui et de ses méthodes. Harvey pensait peut-être la même chose. Jamais il n’aurait cru se trouver des points communs avec le flic joufflu.

Une fois à l’intérieur du coucou, Batman fit prendre la trajectoire de Blackgate à celui-ci. Ils arrivèrent juste à temps. Le train n’avait pas encore traversé le pont. Batman ne perda pas une seconde et lança un batrang espion sur le train avant que celui-ci ne s’engouffre dans le tunnel qui s’enfonçait dans les hauteurs de Gotham. Si quelqu’un avait prévu une évasion, ça serait sûrement à l’intérieur des tunnels. Il y avait tout le circuit d’aération, et depuis la mise aux normes, un second tunnel en parallèle pour les trains dans l’autre sens afin d’éviter les accidents. « Accrochez-vous » fit-il alors qu’il déposa son coucou sur les rails. Un bouton lui permit de décrocher les quatre turbines leur permettant de voler, et ils se transformèrent en prototype à quatre roue hyper rapide propulsé à l’arrière. C’était un moteur secondaire pas conçu pour tenir sur le long terme, ils allaient devoir attraper le train en cours de route. Batman tendit un équipement comportant un parachute à Bullock. « Mettez ça. » S’ils avaient un accident, ça ralentirait sa vitesse avant la chute sur les rails. Eventuellement ça pouvait aussi ralentir le train. Il espérait ne pas en arriver là. Bullock n’était sans doute pas fait pour l’action, mais Batman pensait pouvoir le protéger. Il s’approcha le plus possible du train et s’y arrima grâce à des batrang. Batman attrapa Bullock par le col et le déposa sur la petite plateforme du train. « Allez-y ! » qu’il fit pour l’encourager pendant qu’il décrochait son véhicule. Celui-ci ne résisterait pas au choc, mais valait mieux s’en débarrasser plutôt que risquer un déraillement.

Puis il rejoint Bullock. « J’espère que le voyage sera intéressant car nous venons de perdre notre billet de retour. » lâcha-t-il en plaisant en tapant sur l’épaule du policier. Batman faisant une bague, c’était sans doute à noter dans les annales. Le chevalier noir ouvrit la porte arrière du dernier wagon et ils pénétrèrent dans le train. Tom Cruise n’aurait pas fait mieux.



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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptyLun 13 Nov - 17:43




Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock


Le commissaire James Gordon avait droit à une escorte de motos de police qui lui ouvrit la voie à toute blinde sur les voies surélevées. Le leader du GCPD aperçut le train carcéral et le reconnut aussitôt : fenêtres barrées, portes en acier blindé sur les côtés. Le train était à l'arrêt en pleine voie, entouré par une petite armée de flics qui attendait. Visez le tableau : 9 rôdeuses du GCPD, 16 commandos du SWAT avec masques à gaz et fusils anti-émeute. Gordon sortit de sa voiture une fois garée. Il passa devant une file d'hommes du labo qui s'en allaient en transportant des tas d'armes à feu enveloppés dans du plastique. L'un des officiers commenta à Gordon en passant devant lui :

« Je ne sais pas comment ils ont fait, mais des gangsters sont parvenus à faire monter des fusils à bord du train. »

Partout des prisonniers de Blackgate, dans leurs uniformes carcérales oranges, assis en canard, les mains sur la tête. Gordon aperçut Harvey Bullock plus loin à l'écart. Il était assis en tailleur sur les rails, l'air paumé du genre : j'en ai marre de cette foutue ville.

« Sergent ? Ça va ? Qu'est-ce qui s'est passé ? »

« La nuit a été longue commissaire. Ces joyeux garçons étaient plutôt triste de quitter Blackgate, alors ils se sont organisés une petite fête à bord du train, avec l'aide de leurs copains de l'extérieur. Mais manque de bol pour eux, Batman et moi on est intervenu quand ça a commencé. »

« Racontez moi exactement ce qui s'est passé sergent. »

« Et bien la chauve-souris et moi on venait de découvrir que quelques pontes du milieu criminel avaient comme qui dirait, l'intention de faire s'envoler les 300 pensionnaires du train. Alors qu'on était sur les quais face à la baie de Gotham, Batman a appelé la cavalerie, un foutu engin volant qui…


………………………..

…sortait d'un film de science-fiction aux yeux de Bullock. La Batmobile ça allait encore. Le Bat-boat à la limite. Mais ça ? Harvey se croyait le jouet d'une hallucination. Une fois à l'intérieur il devint livide dès que le justicier décolla à grande vitesse. Il chercha quelque chose à quoi se raccrocher et saisit son téléphone. Il appela le commissariat central.

« Ici le sergent Harvey Bullock. Code 3 à toutes les unités entre les faubourgs de Burnley et les voies surélevées de Mertens Central. On a un convoi de prisonniers par rail, qui quitte Gotham cette nuit. Évasion en cours, je répète, évasion en cours CETTE NUIT. »

Bullock patienta en attendant les directives du QG du GCPD, il regarda méfiant en bas par la vitre d'habitacle de l'appareil. Jolie vue d'ici. Les lumières de Gotham, le W lumineux de la façade de Wayne Enterprise au loin. Batman lui fit une remarque à propos de son jeu de poing avec le hibou pour lui faire cracher le morceau. Harvey s'esclaffa, mi-malicieux, mi-sérieux :

« Mon grand, j'ai finis par comprendre que le seul moyen de bosser à la brigade criminelle, c'est de travailler au corp les témoins rétifs. Et de monter des preuves truqués pour étayer le dossier d'accusation d'un procureur, face à un criminel dont on est sûr de la culpabilité. »

Nouvel appel de portable qui interrompit Bullock. Un lieutenant lui annonça :

« Le train a quitté Blackgate il y a 10 minutes. 300 prisonniers dans 6 wagons. Et le téléphone de bord sécurisé ne marche pas. On envoie tout ce qui est disponible. On a demandé aux autorités ferroviaires de créer une déviation, mais tous leurs ordis sont inaccessibles. Tous leurs écrans affichent une tête de hibou démoniaque. C'est un coup monté sergent. »

« Non c'est vrai ? »

Bullock raccrocha en riant jaune. Et son visage adopta cette couleur pour de bon (tournant presque au verdâtre) lorsque Batman lui tendit un parachute, alors que leur moyen de locomotion aérien venait de pénétrer dans un tunnel à la poursuite du train carcéral..

« Ah non ! Moi je ne fais pas de singeries ! Je ne sautes pas de toit en toit d'immeubles comme vous autres les empaffés à cape ! »

Et Batman l'obligea en l'attrapant par le col pour atteindre le train qui fonçait à grande vitesse à travers le tunnel. Bullock effrayé par l'acrobatie se colla à la paroi du wagon tout en fusillant la chauve-souris du regard. Pour la première fois de sa vie il vit Batman lancer une vanne, mais Bullock ne parvint pas à rire, prit au dépourvu qu'il était par cette situation critique. Le chevalier noir s'engouffra dans le wagon. Bullock le suivit de près en dégainant son 38 à canon court. La voiture de queue transportait caisses de matériels, et fournitures pour gardien, avec matraques, entraves et compagnie.

« Je vous explique le topo mon petit. Chaque transport de prisonnier a un mot de passe. C'est la procédure. C'est pour éviter les évasions justement. On nous envoie le bon mot de passe, on peut ouvrir la porte. Pas le bon mot de passe, on sort la quincaillerie et on défonce la porte. »

Le train aborda une courbe. Les freins se mirent en action. Étincelles sur les rails. Bullock les aperçut depuis une fenêtre du train. Pas normal ça. Il soupçonnait que des invités surprises s'étaient joint à la fête. Devant la porte de la voiture suivante, Harvey hurla :

« Services de police ! Identifiez-vous par le mot de passe ! »

Silence, 10 bonnes secondes.

« GCPD ! Identifiez-vous par le mot de passe ! »

Silence, puis une imitation de cri d'oiseau. Du pur hibou. Bullock n'hésita pas et entra en trombes dans la voiture 5. Des prisonniers en uniformes oranges en pleine débandade. A se bastonner avec les gardiens. Des entraves au sol. Un Hibou tomba sur Bullock depuis le plafond. Harvey se débattit dans la confusion la plus totale. Des prisonniers en pleine baston heurtèrent le Hibou au moment où il allait donner un coup de lame à Bullock. Le flic se fraya un passage à coup de poing dans la mêlée. Son idée fixe ? Arriver jusqu'à la voiture de tête pour stopper le train. Tout le convoi avait reprit de la vitesse. Il traversa jusqu'à la voiture 4 en enjambant les corps assommés et en esquivant les antagonistes en train de faire pleuvoir les coups. Harvey bondit sur le marchepied de la voiture 4. Il manqua de peu un prisonnier qui prenait la fuite dans cette voiture. A l'intérieur de celle-ci encore plus de confusions. Une bombe fumigène qui explosa. Harvey entra au pas de course, arme brandit, en toussant et hoquetant. Quelqu'un quelque part tira au fusil. Quelqu'un quelque part répliqua en balançant une grenade. Explosion, le train tangua sur les essieux des rails. Tout le convoi ferroviaire se mit à chasser de l'arrière. Au prochain tournant un peu violent à cette vitesse et ça serait le dérapage dans le décor. Bullock se fraya un chemin jusqu'à la voiture 3 en profitant de la fumée et de l'hébétude de tout ceux prit dans la confusion. Sur le marchepied de cette voiture, Bullock joua les héros et grimpa sur le toit du wagon. Il se disait que ça irait plus vite pour atteindre la loco et stopper le train. Il éviterait ainsi les affrontements et laisserait ça à Batman. Manque de bol pour lui. Juste en face, à l'autre côté du wagon, un prisonnier avait eut la même idée que lui : grimper sur le toi du train pour trouver une échappatoire en sautant au bon moment. Harvey le reconnut alors qu'il se dirigeait droit sur lui : Victor Zsasz.

« Eh merde... »

Le criminel aux dizaines de scarifications se mit à courir en laissant éclater sa joie. Bullock fonça à son tour sans réfléchir en pointant son arme. Nouvelle explosion dans un wagon. Le flic et le taré dérapèrent tous les deux dans leur course. Bullock fit tomber son arme sur la voie. Zsasz s'approcha hilare, avec son sourire de psychopathe, en brandissant sa lame. RIP Harvey Bullock. Zsasz frappa vers son flanc et rata. Jolie esquive, plutôt vivace le bouffeur de donuts. Bullock répliqua par un direct précis. Le taré ne s'en formalisa pas. Empoignade. La lame, à deux doigts de sa carotide. Bullock lui lança :

« Qu'est-ce que tu fous là ? T'es sensé être enfermé à Arkham, pas à Blackgate. »

Zsasz se pencha sur lui, visage dément en avant et ricana :

« Faut croire que ces hiboux m'ont fait transférer à Blackgate spécialement pour l'occasion. »

Bullock lui colla son genoux dans les couilles. Le psycho hurla. Bullock lui mordit le bras pour lui faire lâcher sa lame avant de l'écraser de tout son poids. Ils manquèrent de tomber sur la voie, alors que le train continuait sa course folle.

………………………..

« Et ensuite sergent ? »

« Et bien on a culbuté tous les deux vers le vide. Il s'est manqué d'un cheveux qu'on…»

« Abrégez sergent, comment vous êtes parvenus à stopper ce train ? »

« J'en sais rien, j'y suis pas arrivé, faut interroger la chauve-souris. Vous avez cas lui demander de vous raconter la suite. Moi j'en peux plus là. J'ai assez donné pour cette nuit. La seule chose que je veux, c'est un donuts. »


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MessageSujet: Re: Blackgate's Requiem (Bruce Wayne)   Blackgate's Requiem (Bruce Wayne) EmptySam 16 Déc - 14:55

[quote="Bruce Wayne"]


Blackgate's Requiem
Bruce Wayne • Harvey Bullock

Batman n’était pas forcément d’accord avec les méthodes employées par Bullock mais qui était-il pour juger ? Il était le type qui se déguisait en chauve souris pour arrêter les criminels. Lui les prenait sur le vif la plupart du temps, il bénéficiait d’infos que les flics ne pourraient jamais obtenir aussi rapidement que lui, et lui aussi avec donné quelques coups à des suspects. Il partageait la vision de justice de Gordon et Dent mais ce dernier était devenu fou et Gordon faisait de son mieux mais il commençait à se faire vieux. Comme lui d’ailleurs. Parfois il se demandait si tout cela était encore de son âge. De voler de toit en toit, d’agripper les gargouilles de la cité sombre de son bat-grapin, de pourchasser les criminels comme autrefois, comme s’il avait encore vingt ans et ses illusions d’autrefois, sa rage d’antan. Plus le temps passait, et plus il distinguait les nuances de gris, plus il comprenait les fous qu’il enfermait à Arkham, plus il se demandait s’il n’avait pas sa place avec eux dans une cellule capitonnée. Mais s’il commençait à se poser ce genre de question, ça n’en finirait jamais. Il ne pouvait pas se permettre de douter de lui, et de ses actions, parce que le boulot était loin d’être fini, et qu’il ne le serait probablement jamais. De toute façon, il était incapable d’envisager la retraite, comme Gordon d’ailleurs ou Alfred.

Le temps n’était plus aux débats d’opinion sur la meilleure manière d’appliquer la justice. Harvey était parvenu à remonter jusqu’au wagon où les prisonniers se trouvaient, déjà libres ou presque. Enivrés par le parfum de liberté, ils sautèrent sur le flic avec une joie féroce. Batman suivait de près l’énorme inspecteur et lui servit d’ange gardien. Ses balles étaient des seringues mettant K.O. pour plusieurs heures. Il devait juste faire attention à ne pas tirer deux fois sur le même larron. Cela avait l’avantage de limiter la casse. Plus il y en aurait dans le coltar, plus ils pourraient aisément contenir l’évasion et arrêter le train avant qu’il ne sorte du tunnel. Bruce alerta Alfred via son oreillette. « Nous aurions besoin de reprendre le contrôle de l’ordinateur de bord du système ferroviaire. » Alfred lui répondit qu’il mettait l’ordinateur de la Bat-cave au boulot, lui conseillant d’être prudent.

A la seconde où Alfred disait cela, comme pour ponctuer leur conversation, une explosion fit sortir la queue du train des rails. Ils allaient dérailler. Une chance sur deux pour que la locomotive explose sous le choc. Mais au moins, le train était arrêté. Batman aurait préféré la solution du hacking mais tant pis, on fait avec ce qu’on a et on improvise jusqu’à arriver à la fin. Batman vit Harvey se faire attraper par Zsasz. Il n’eut pas le temps de les empêcher de plonger mais au moins pu-t-il les attraper tous les deux avant qu’ils ne s’écrasent au sol. Remonter les deux était une autre paire de manche d’autant que les criminels livrés à eux-mêmes voulaient se tailler un morceau dans leur ennemi de toujours. Il dû luter pour les repousser, laissant Harvey et Zsasz suspendus tous les deux au bout du filin. « Accrochez-vous ! » leur lança-t-il alors qu’il réussit à utiliser un épieux en métal du wagon éventré par l’explosion. S’en servant pour pouvoir stabiliser son appuis, il les remonta lentement mais sûrement, pendant qu’il frappait tout prisonnier tentant de s’approcher de lui. Finalement, rompu, et épuisé, il choisi la solution facile et masqua le bas de son visage avant de balancer un gaz dans le wagon. Celui-ci mis K.O. la plupart des prisonniers. Quand il remonta enfin le flic et le psycho criminel, ceux-ci furent aussi toucher par le gaz. Déposant Zsasz ficelé, il embarqua Harvey avec lui alors qu’il remontait le train pour atteindre la locomotive.

L’avant dernier wagon était rempli de hiboux. Forcément. Ils les attendaient. Leur arrivée sur le train avait été assez spectaculaire. Batman était épuisé, par le poids qu’il portait d’un Harvey dans le coltar, et par la masse de prisonnier qu’il avait repoussé, par cette longue nuit qui paraissait sans fin. Il jeta Harvey dans les bras du premier hiboux qui n’eut d’autre choix que de réceptionner le colis du mieux qu’il pouvait. « Messieurs, votre plan a échoué. Je me doute bien que vous proposer une totale reddition serait inutile alors voilà ce qu’il va se passer… » Alors qu’il leur expliquait comment il allait les enfermer avec les prisonniers qu’ils avaient voulu libérés, Alfred l’appela. Visiblement le hacking avait fonctionné, il avait à présent le contrôle du train. Batman sourit. Un sourire mauvais, malin, et victorieux. Les hiboux avaient perdu. Définitivement. « Echec et mat. » murmura-t-il en commandant l’arrêt du train. Les essieux crissèrent, le rail gémit, et l’ensemble du train s’ébranla alors que le système commandait l’arrêt du moteur. La sortie du tunnel n’était qu’à quelques mètres et devant eux, l’ensemble des forces de police. Batman devait encore disparaître avant que ceux-ci ne montent dans le train, mais avant cela, il devait s’assurer que ces hiboux là ne feraient plus de mal. « Je vous proposerais bien la méthode douce mais avec vous ça ne servirait à rien. » Là dessus, il s’adonna à son sport préféré : la baston. Il n’y avait pas d’ergot parmi eux, ce fut donc rapide, et douloureux, pour eux comme pour le Batman qui aurait une nouvelle fois besoin des capacités d’Alfred à jouer les chirurgiens réparateurs.

L’aube se levait quand il releva Harvey. Ce dernier souffrait encore des effets du gaz. « N’essayez pas de parler immédiatement, vous avez été exposé à un gaz de ma conception. Rien de plus qu’un puissant somnifère mais vous allez avoir du mal à parler et à marcher. Cependant vos collègues arrivent. Ce qui veut dire, que je vais disparaître. C’était une nuit intéressante, Bullock. J’ai apprécié travailler sur cette affaire avec vous. » Le chevalier noir tendit sa main à Bullock en guise de remerciement. La relation entre le justicier de Gotham et les forces de police était compliqué, et pas toujours évidente, mais il avait autant besoin d’eux qu’eux de lui.

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