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| Sujet: You are the product of everything you fear; Violence, Darkness, Helplessness... Dim 8 Oct - 19:38 | |
| Jonathan Crane Without fear life is meaningless. blackest night why do we fall ? so we can learn to pick ourselves up. nom complet : Jonathan : "Dieu a donné ». Signification hébraïque pour un prénom que trop commun. Dictat de sa vie, fanatisme voué à l’échec. Le prénom en dit long sur les pratiques familiales. Un prénom pour honorer le Dieu unique. Mais non pour célébrer la venue de cet enfant. La religion comme fardeau, la religion comme excuse. Croire que les actes ne sont qu’une volonté divine, demandes du Tout-Puissant. Esprit gangrené par l’abandon, le rejet et la Sainte-Croix. La haine nourrit l’esprit. La figure maternelle en la personne d’une grand-mère acariâtre et menaçante. Se cachant sous les faux-semblants et les prières murmuraient à longueur de journées. Les maltraitances pour éduquer, se croyant touchée par la main divine. Crane : un nom qui ne sonne guère favorablement à ses oreilles. Le jeune garçon grandit avec l’amertume de ce nom. Le patronyme d’un homme l’ayant lâchement abandonné, ne l’ayant même jamais vu. Gérald Crane, dont il n’a jamais voulu rien savoir, lui a donné son nom et une partie de ses gênes. L’intelligence paternelle est son héritage. C’est d’ailleurs le seul point qu’il consent d’accepter. alias : Scarecrow : invention de l'Homme pour effrayer l'ennemi volant. Ce petit être, voleur du travail acharné. Le dévastateur des champs. Une ombre immobile, forme humaine sans vie et sans âme. Etre prenant vie sous l'effet des vents. Humanité effrayante aux yeux des ovipares ailés. Fabrication dans le seul but d'horrifier, cette légende est entourée d'une aura glauque et macabre. Son image associée au corbeau hante les esprits. La faux n'est pas bien loin, les têtes tombent sur son passage. âge : quarante ans : vingt ans d'errance et d'incompréhension. L'abandon comme fardeau, le rejet pour ombre... Un jour le déclic. Vingt autres années à dealer, expérimenter, effrayer, analyser, savourer et se retrouver. date et lieu de naissance : 30 octobre 1976 : à seulement un jour de fêter All Hallows Eve, le petit Jonathan pointa le bout de son nez. Le hasard cruel de la sainte fête et le hasard heureux de l'épouvantail. Géorgie : L'État de l'Empire du Sud. A Arlen pour être exacte. lieu d'habitation : Gotham City : cette ville où il ne fait pas bon être un citoyen lambda. Cette ville de désolation, où le moindre acte héroïque est considéré comme un miracle. La ville apte à voir naître l'épouvantail. La ville de Batman. métier : ancien professeur de psychologie à l'université de Gotham : partager son savoir, créer des vocations, se faire écouter. Analyser le comportement de ses élèves pour mieux comprendre leurs réactions. Rentrer dans leur conscience, se nourrir de leurs peurs tout en prétextant un quelconque exercice. L'apprentissage pour nourrir ses sinistres pulsions. Criminel : Jonathan décida d'utiliser son savoir et son expertise en matière de chimie et de psychologie pour faire le mal autour de lui. Quand bien même ses actions sont pour lui de nature logique et indispensable pour l'espèce humaine. identité : publique : bien qu'obstrués par une fine couche en toile de jute, les traits de Monsieur Crane sont associés au masque de l'épouvantail. Ce dernier n'est plus qu'un leurre pour libérer ses pulsions les plus terrifiantes. Tel un exutoire lui permettant d'être réellement lui-même. équipe & affiliation : les dealers de Scarecrow : organisation que trop bien structurée. Chaque homme à sa place et ne peut tenir tête à l'épouvantail. Ce dernier s'occupe de la partie chimique de l'organisation, connaissant que trop bien les effets des différentes drogues sur l'organisme humain. Son savoir mis au au service de sa toxine. L'argent engrangé par les ventes de drogues perdant à cette organisation de se faire respecter dans une bonne partie de la ville. avatar : Cillian Murphy., le bel étalon irlandais. crédits : Moony. observateur ; organisé ; patient ; posé ; curieux ; réfléchi tordu ; perfide ; obsédé ; radical ; introverti ; froid ; indifférent ; fumeur invétéré ; inhumain Cillian Murphy | poste vacant |
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Miracles by their definition are meaningless, only what can happen does happen. (001), La jeunesse et son immaturité. L'expérience des mauvais moments et l'acceptation d'échouer. Grandir intellectuellement et comprendre ses erreurs. Apprendre de ses dernières mais surtout ne pas regarder en arrière. L'incompétence des jeunes années forge l'apprentissage de la vie. Pour arriver à son but, John a dû mouiller la chemise. Donnant de sa propre personne, il testa sa propre toxine sur lui. Un soir, désireux de se donner du courage, il se drogua. L'esprit pas encore trop embrouillé, il se gaza lui-même. Ce soir-là, il découvrit la bonne formule... Mais aussi la peur extrême. Halluciner et perdre tout raisonnement. Découvrir que l'on peut être poussé à bout par ses propres peurs. Devenir pantin et non plus acteur de ses propres gestes. Le réveil trois jours plus tard dans une cellule capitonnée d'Arkham lui fit comprendre. La bouche meurtrie par la douleur, il ne comprit pas l'origine de cette douleur atroce. Un miroir porté à son intention lui montra le reflet d'un homme lui ressemblant que trop bien. La seule différence notable était que cet individu présentait des lèvres certes gonflées, mais emplies de cicatrices toujours visibles au jour d'aujourd'hui. Une fois la bouche cousue et libérée de ses chaînes, il comprit que Jonathan Crane était mort. (002), Encrasser la machine, empoisonner le corps de substances nocives mais primordiales à sa survie. La nicotine comme addiction... S'en faire bruler les doigts et les poumons. S'évader dans les volutes de fumées. La clope pour réfléchir, la clope pour oublier, dé-stresser, s'évader... (003), La seule compagnie qu'il supporte et celle d'un corbeau noir de jais qu'il a réussi à dresser. Jamais bien loin de Jonathan, il est l'élément idéal pour peaufiner sa panoplie d'épouvantail. Fidèle à John, il suffit d'un sifflement de ce dernier pour le voir rappliquer. Son cri sinistre ravit Monsieur Crane et son intelligence le surprend de jours en jours. Compagnon idéal pour crever un oeil ou deux en cas de besoin. (004), Plusieurs mois, voire plusieurs années passèrent avant que le costume de l'épouvantail ne trouve sa version finale. Une fine couche de toile de jute enveloppe son visage, donnant ainsi l'impression désagréable de ne presque pas pouvoir faire la distinction entre le masque et le visage. Le masque à gaz intégré rehausse le tout. Un haut et un pantalon rapiécés présentant de nombreuses coutures ici et là. Un long manteau semblable au reste de sa tenue finit légèrement au-dessus de bottines en cuir à l'air bien usé. Pour parfaire le tout, il transporte sur ses épaules un gilet fait de fioles emplit de la toxine de la peur sous forme liquide, cette dernière étant directement injectée dans l'organisme humain par quatre seringues surmontant ses longs doigts fins. (005), Jonathan est à la tête d'une organisation d'une trentaine d'hommes, s'appelant "Les Dealers de Scarecrow. Chacun à sa place au sein de l'organisation. L'argent coule à flot et les problèmes qui pourraient aller avec sont rapidement résolus. L'aura de l'épouvantail est un bon allié. Les seuls suicidaires osant lui mettre des bâtons dans les roues finissent par perdre la raison ou la vie. John fait bien attention que ses hommes aient toujours l'esprit clair. Seul lui de temps à autre consomme à de très rares occasions. Sa compétence au sein de l'organisation, consiste à bien choisir les drogues adéquates à la création de sa toxine. Pour ce qui est de la commercialisation, il laisse faire les hommes qu'il paye. (006), U.C (007), U.C (008), U.C (009), U.C (010), U.C Terroriste, criminel, génie du mal... vous considérez-vous comme tel ? Le bien et le mal ne sont qu'illusions et faux semblants. De simples mots apposés sur des actions que chacun voit différemment selon son point de vue. Un citoyen lambda voit le criminel comme une plaie pour l'humanité. Le principe même du verre à moitié vide et du verre à moitié plein. Les actions de l'épouvantail sont un bienfaits pour Gotham. Elles apportent la vérité sur un mode de vie que l'humain s'est lui-même créé. Je me considère tel un prophète et non comme un criminel. L'épouvantail est le fruit de notre civilisation actuelle. Quel est votre but, et qu'êtes-vous prêt à faire pour l'atteindre ? Mon but est tout simplement de mettre à mal Batman. Faire tomber le masque pour faire tomber les faux semblants. Montrer aux yeux du monde qu'il n'est autre qu'un homme emplit de faiblesses et de douleurs. Humilier l'image même de la chauve-souris pour annihiler toute confiance et tout espoir. Faire de notre civilisation ce dans quoi j'ai grandi et toujours vécu. La haine et le repli sur-soi. Que pensez-vous des héros et de leur volonté d'instaurer la paix dans le monde ? Un chemin de croix sur lequel ils ne sont pas prêts d'en voir le bout. Utopie grandissante qui leur font pousser des ailes. Ils transmettent leurs mensonges et leur espoir à une civilisation suffocante et incapable de penser par elle-même. Dieux des temps modernes ils ne sont que mensonges. De vaines tentatives pour éradiquer un mal que notre époque actuelle crée d'elle-même. Le danger vient de l'être humain et de son comportement égoïste. Nous autres ne sommes qu'un reflet du rejet et de l'abandon. Ces héros ne comprennent pas le vrai danger. Le regard rivé sur un seul problème, leur présence seule permet de créer de nouvelles menaces autour d'eux. TheScarecrow - Laurie - 27 printemps. pays : France. fréquence de connexion : 5/7. où avez vous connu que le forum ? en faisant des recherches sur internet. votre avis dessus : très beau forum. Le seul sur l'univers Batman qui donne envie de s'inscrire. un dernier mot ? hâte de rp avec vous .
Dernière édition par Jonathan Crane le Lun 23 Oct - 12:18, édité 43 fois |
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| Sujet: Re: You are the product of everything you fear; Violence, Darkness, Helplessness... Dim 8 Oct - 19:38 | |
| Jonathan Crane Shh... it's okay to be afraid. Les volutes de fumées ne cessaient d’aller et venir. De temps à autre, un point rouge venait perturber la tranquillité des ténèbres dans laquelle la pièce était plongée. L’unique âme en ces lieux fixait de son regard bleu glacé les néons de Gotham. Les rideaux non fermés laissaient, à intervalle régulier, pénétrer les lumières artificielles de la ville. Ces dernières permettaient de distinguer une silhouette se détachant de ces quatre murs à l’aspect délabré. Mis à part les quelques clignements des yeux et ce geste addictif qu’était de porter ces innombrables cigarettes à sa bouche, la forme assise sur le lit ne semblait rien éprouver… Le regard dans le vide, l’ancien professeur qu’il était tenté tant bien que mal de reprendre ses esprits. La respiration maintenant redevenue normale, les mouvements de sa poitrine étaient de nouveau réguliers. Les images ne cessaient de le hanter. Sa conscience lui dictait de hurler sa terreur, mais aucun son ne sortait des lèvres mutilées de Jonathan Crane. Les souvenirs de son enfance avaient refait surface sous la forme de cauchemars récurrents. Depuis quelques temps maintenant chaque nuit était synonyme de douleurs et de haine. Un flux d’émotions contradictoires l’habitait. La peur rongeant son être, lui procurant par la même occasion une dose d’adrénaline, excitant le moindre de ses sens. Le besoin de ressentir la peur mais craindre son emprise au même moment. Revoir ressurgir un passé qu’il avait pourtant réussi à oublier. Tout du moins c’était ce que pensait à tort Jonathan. Cet enfant né hors-mariage, abandonné par ses géniteurs, bien trop jeunes et immatures pour élever un être sans merci. Privé d’amour et laissé entre des mains acariâtres et malveillantes. L’adulte qu’il était devenu n’était que le fruit d’une enfance privée de joie, d’amour et d’amis. Une enfance emplit de religion sinistre et malsaine, dont Keeny sa grand-mère avait été la seule coupable. Humilié, bafoué, maltraité… Des frissons parcoururent son échine. Les maltraitances avaient été telles qu’il en sentait encore la douloureuse morsure. Un cri perçant le fit sursauter. Comme dans ses souvenirs, le même cri… Funeste et macabre. Cependant l’expérience des années lui avait appris à ne plus le craindre. Cet oiseau de malheur s’était transformé en fidèle compagnon. John leva quelque peu son bras gauche et laissa échapper un léger sifflement. En l’espace de quelques battements d’ailes, son corbeau se posa sur le bras tendu. La peau à nue, l’ancien professeur grimaça lorsque les griffes s’ancrèrent dans son échine. Rappel des coups de becs, des griffures portaient à sa peau. Son corps qui avait courbé l'échine sous ces hordes de corbeaux, portait encore les cicatrices de ces derniers. Châtiments perpétrés par une grand-mère dépourvue de tout sens moral. Serait-elle fière de ce qu'elle aurait sous les yeux si la capacité de voir son petit-fils lui était donnée ?
La clope coincée entre ses dents, il caressa machinalement les plumes noires de jais. La lumière rouge du néon à l’extérieur dessina sur les murs de cette chambre une ombre que trop ressemblante à un épouvantail. Forme familière pour Monsieur Crane, pendant des années, cette dernière hanta l’esprit torturé du jeune enfant qu’il était. Enfermé dans le noir, pour seule lumière naturelle que celle de la pleine lune, les fenêtres fissurées de cette vieille petite chapelle lugubre laissait deviner à l’oeil de l’enfant des épouvantails qui semblaient l’observer. Hantise des vieux jours, il se transforma en seconde nature. Le personnage vissé à la peau, l’épouvantail comme état d’esprit. La statue de paille comme exécutoire. Soigné le mal par le mal. Une thérapie lui montrant le chemin. Se fondre complètement dans le personnage et en oublier ses propres craintes. Se venger grâce à son masque. Venger cet ex-professeur assoiffé de savoir et de découvertes. Des expériences menées pour le bien de la science. Pauvres âmes perdues dans les méandres de la folie. Détenus de la prison de Blackgate. Quel que soit les crimes perpétrés la réaction était toujours la même. Pauvres brebis égarées se retrouvant devant leurs péchés et leurs faiblesses. Cobayes de Jonathan. Débuts prometteurs mais néanmoins parsemés de quelques couacs. La toxine trop forte, devenant ainsi arme mortelle. Le coeur ne supportant que trop peu l’adrénaline. La déception de ne pas apercevoir le résultat tant espéré. Cacher les corps sans vie, apprendre de ses erreurs. Recommencer et exalter. Toucher au but mais que trop tardivement. Bien que non pleurés, la disparition de ces détenus surprenait. Inquiétantes et inexpliquées, ces pertes humaines prirent rapidement une odeur de mort. Fragrance reconnaissable aux nez de tous, elle s'était sournoisement collée à la peau de Jonathan. Son petit manège fut à son gout que trop rapidement découvert et le licenciement prononcé sans regard en arrière. Bien qu'un goût amer de vengeance vint lui titiller les papilles, il n'en était pas pour autant déçu. Ces quelques mois passés dans cette prison, lui avait permis de mettre au point une toxine capable de terroriser et non de tuer. Aucun regret n'émanait de son esprit torturé. A ses yeux, l'être humain n'avait guère d'importance. Espèce parmi tant d'autres, elle n'avait pour vocation que d'assouvir ses propres pulsions égoïstes sans penser au mal être d'autrui. Lui-même en était le parfait exemple. Le cas inespéré pour tout psychologue. L'enfance traumatisée de cet adulte resurgissant en haine et dégout profond pour la société d'aujourd'hui. Les railleries et les moqueries. Un physique pas comme les autres, un replie sur soi-même et un enfermement créant un cercle vicieux dangereux. Un vrai cas d'école comme nous n'en espérons plus. Un besoin de s'éloigner de son passé. La seule solution ? Eliminer les mauvaises herbes. Jeune homme à peine sortie de l'adolescence, perpétrant son tout premier crime. Cette toxine enfin utilisée dans le but que nous connaissons tous de nos jours. Terroriser à en faire perdre la vie. L'élève venait de dépasser le maitre. Keeny gisait dans cette chapelle, autrefois prison macabre de sa descendance. Le visage défiguré par la frayeur, elle venait de rendre son dernier souffle. John venait de découvrir que même les monstres pouvaient avoir peur. Il s'était délecté de ce spectacle avec tant de passion, que pour un temps, il s'était mis dans la peau de son ancêtre. Se sentir vivre de par la peur, se sentir supérieur et non plus inférieur. Enfin maître de ses émotions, un rictus malsain ne quittait plus ses lèvres. Elle venait de payer pour tous les autres. Ce déguisement d'épouvantail qu'il venait tout juste de confectionner n'en était qu'à ses débuts. Prémices de son activité à Gotham, il n'avait été à son commencement qu'un moyen de se venger auprès des camarades que trop blessants. Une frayeur par-ci, une frayeur par là, le sentiment de revanche prenant le dessus sur tous les autres. Son physique lui servant enfin à quelque chose. Les bourreaux devenant victimes. Une bonne leçon donnée. Qui est pris qui croyait prendre. Néanmoins il fallait tout abandonner. La découverte du corps de sa grand-mère risquait de le mettre à mal. Partir de ce trou à rats pour commencer une nouvelle vie. Une vie que Jonathan prendrait enfin en mains. Plus personne pour lui dicter cette dernière. Jouer avec ses propres règles et se faire un nom.
Subitement, la forme alors assise sur le lit pris vie. D'un geste calme elle se leva, le bras gauche toujours quelque peu tendu. Elle alluma la télé et s'en retourna auprès de la fenêtre qu'elle ouvrit. Au loin dans la rue, une poubelle heurta le sol dans un fracas assourdissant, suivi bien rapidement par les miaulements d'un chat. Gotham était ce genre de ville à ne jamais dormir. La journée travailleurs et sans abris se côtoyaient tout en essayant de s'éviter. La nuit, honnêtes gens et criminels faisaient de même. Des activités différentes donnant vie à cette ville de tous les vices. Une voix cristalline vint chatouiller les oreilles de Monsieur Crane. Elle n'était que trop connue ici à Gotham. Vicki Vale. Journaliste et fouineuse de première. "Ici Vicki Vale en direct de l'asile d'Arkham. Nous venons d'apprendre qu'une émeute est actuellement en cours dans les couloirs des traitements intensifs. Nous ne savons malheureusement pas quel grand criminel de Gotham en est l'auteur." Cette femme avait pour don d'exaspérer John au plus haut point. Néanmoins il se mit à sourire au souvenir de cet asile. Combien de fois y avait-il était enfermé pour mieux s'en échapper ? Combien de fois les hommes servant de psychiatres s'étaient-il cassé les dents sur son cas ? Lui Jonathan Crane, ne connaissant que trop bien la psychologie. Ces pauvres âmes pensant à tort pouvoir utiliser leurs connaissances sur un ex-professeur. Ces idiots pensant bêtement pouvoir soigner un homme sain d'esprit mais seulement cassé par la vie. Il ne savait que trop bien pourquoi sa vie avait bifurqué si soudainement. Le besoin de vengeance contre ses ex-employeurs, contre ses petits camarades d'écoles, contre sa grand-mère. Contre la vie tout simplement. Ne pouvoir parler, ne pouvoir crier ou pleurer sa douleur. Seule les actes demeurent. Les paroles s'estompent avec le temps... "Nous espérons un signe de Batman bien évidemment..." Ah! le fameux héros de Gotham. Le justicier masqué, arrivé d'on ne sais où pour mettre à mal les criminels de la ville. Encore une pauvre âme en mal de justice. Quand bien même un très bon adversaire pour l'épouvantail. Un héros sombre, tout comme les ruelles de cette ville et le moral de ses habitants. La peur vissée au costume, tout comme l'épouvantail. John se devait d'avouer un respect pour cet homme. Le seul à lui mettre des bâtons dans les roues. Le seul capable de l'enfermer pour un temps entre les murs capitonnés des cellules de l'aslie d'Arkham. Le seul capable de comprendre à même la peur. La nuit n'en sera que plus longue. Mais ce soir Jonathan Crane ne restera que simple spectateur. Il y avait un temps pour tout et le sien n'avait pas encore sonné le glas de Batman.
Dernière édition par Jonathan Crane le Dim 22 Oct - 20:23, édité 38 fois |
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| Sujet: Re: You are the product of everything you fear; Violence, Darkness, Helplessness... Dim 15 Oct - 14:21 | |
| Hello, Excusez-moi pour le double-post mais je m'absente pour le reste de la journée et pour demain également. Etant donné que j'arrive au sept jours d'inscription, je voulais vous demander s'il était possible d'avoir encore un délai s'il vous plaît ? Ayant eu de la famille lorsque je me suis inscrite, je n'ai pu me consacrer entièrement à ma fiche. Mais étant donné qu'il me reste encore toute la semaine prochaine de libre avant de reprendre le boulot, je voulais vraiment me consacrer à la finition de ma présentation à partir de mardi. Merci d'avance |
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| Sujet: Re: You are the product of everything you fear; Violence, Darkness, Helplessness... Lun 23 Oct - 11:41 | |
| me voilà ta fiche est super agréable à lire, on sent que tu maitrises bien le personnage et puis j'aime beaucoup ta plume j'aimerais pouvoir te valider, mais avant ça il faudrait me compléter deux petites choses : - tes 5 premières anecdotes sont très complètes, mais il m'en faudrait 5 autres la fiche impose 10 anecdotes - il faut également mentionner les événements qui ont déjà eu lieu sur le forum, en l'occurence l'attaque de Darkseid (d'ailleurs Crane a pu profiter du chaos), et maintenant l'arrivée du Syndicat du crime (nuit éternelle, hausse de la criminalité, et dont Crane pourrait là aussi tirer profit). Voilà, c'est pas grand chose, et hormis ceci ta fiche est vraiment parfaite ! Je te conseille d'ailleurs de mentionner les événements dans les anecdotes manquantes, pour faire une pierre deux coups préviens-moi dès que c'est fait |
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