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 between the wars (JASON)

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MessageSujet: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyMar 22 Mai - 11:39

between the wars
jason & diana


Diana a perdu la notion du temps. Il lui semble que cela fait des heures qu'Ophelia pleure, et qu'elle ne parvient pas à l'apaiser. Elle n'a ni faim ni soif, ni trop chaud ni trop froid, et elle n'a pas besoin d'être changée non plus. Rien ne semble la calmer, ni son étreinte, ni ses caresses, et la bercer n'est pas plus efficace. Elle ne cesse de pleurer que reprendre son souffle et recommencer de plus belle, à tel point que Diana se sent réellement impuissante face à la détresse de sa fille. Ni la guérisseuse ni l'accoucheuse ne lui trouvent le moindre problème, Ophelia est juste... Agacée ? Énervée ? Contrariée ? Lequel de ces qualificatifs conviendrait le mieux à un bébé tout juste âgé de deux mois ? C'est finalement Hippolyte qui met fin aux interrogations angoissées de Diana, ce qui la laisse littéralement bouche-bée. Ophelia ne se calme pas, simplement parce que sa mère n'en est pas plus capable qu'elle. C'est parce que Diana est nerveuse qu'elle l'est aussi. Et puisqu'elle passe encore la plupart de son temps dans ses bras... Tant qu'elle ne sera pas sereine, Ophelia ne le sera pas non plus. L'impression d'avoir pris une gifle monumentale passée, Diana se fait violence pour mettre ses angoisses, sa colère et sa culpabilité de côté pour pouvoir se concentrer sur ce qu'il y a de plus important pour elle – le bien-être de sa fille. L'anxiété compresse toujours sa poitrine, mais elle se force à prendre de longues et profondes inspirations pour se calmer. Elle s'installe dans un fauteuil dans un coin de la chambre, et au fur et à mesure qu'elle se détend, Ophelia en fait de même. Fermement accrochée aux doigts de sa mère, elle s'apaise, sa petite poitrine ne se soulève plus aussi rapidement et les larmes ne roulent plus sur ses joues rougies. Fatiguée par sa crise de larmes, Ophelia ne tarde pas à s'endormir dans les bras de Diana, qui la garde un moment contre elle avant de se résoudre à la coucher dans son berceau. Elle reste plusieurs minutes penchée au dessus d'elle, pour s'assurer que tout va bien, et se redresse en soupirant. La maternité n'est pas toujours facile à appréhender, mais autant dire que la menace représentée par Graal n'arrange rien. Diana a toujours son existence en travers de la gorge, et elle ne peut s'empêcher d'en vouloir terriblement aux Olympiens et plus particulièrement à Zeus, qui a laissé le danger grandir jusqu'à ce que la situation lui échappe complètement. De quoi se demander si en fin de compte, la fille de Darkseid a réellement tort sur toutes la ligne... Des dieux qui n'agissent pas sont-ils réellement des dieux ? Leur omnipotence n'est, de toute évidence, plus ce qu'elle était autrefois.

Le cœur encore serré par la crise de larmes de sa fille, Diana disparaît un instant dans la salle d'eau attenante à la chambre pour se rafraîchir. Seule, elle se débarrasse de ses vêtements et s'immerge complètement dans le bassin. Sous l'eau, les sons du monde sont étouffés, lointain. Et pendant un instant, Diana a l'impression d'être coupée de la réalité, dans une bulle qui l'isole de tout. Un instant avant que le besoin d'oxygène ne se fasse ressentir et qu'elle ne retrouve le monde. Elle bat des paupières pour chasser l'eau qui coule de ses cils et reprend ses esprits. Elle sort du bassin, se sèche rapidement et enfile une robe légère. Elle essuie à peine ses cheveux trempés avant de les nouer en une longue tresse qui repose sur son épaule et l'eau qui en coule encore rend le tissu de son vêtement transparent. Quand elle sort de la pièce, elle se retrouve vite à jeter un regard à Ophelia une fois encore avant de se décider enfin à rejoindre Jason sur la terrasse. Elle lui adresse un sourire un peu absent avant d'aller s'appuyer contre la rambarde et admirer la vue plongeante sur Themyscira. Tout paraît si paisible d'en haut. On n'imaginerait pas que les Amazones se préparent à mener une lutte sanglante quand la cité est si calme. Quelques habitations sont encore éclairées, de rares Amazones se promènent encore dans les rues alors que le soleil a disparu depuis longtemps déjà. Mais Diana, elle, sait ce qu'il se trame réellement. Celles qui ne sont pas encore endormies établissent des stratégies, affûtent leurs lames ou réparent leurs armures. Io et Pallas s'activent dans les forges pour fournir de nouvelles armes à la Légion. Hippolyte et son conseil sacrifient leur sommeil pour préparer une contre-attaque parfaite si Graal devait réapparaître sur l'île. On peut prendre les Amazones par surprise une fois, mais pas deux. C'est ce que l'on appelle le calme avant la tempête, Diana reconnaît trop bien cette atmosphère pesante pour parvenir à l'ignorer.

Elle manque de sursauter lorsqu'elle sent les bras de Jason s'enrouler autour de sa taille. Elle secoue doucement la tête en soupirant avant de se laisser aller contre lui ; il faut qu'elle retrouve un peu de sérénité, cela devient terriblement urgent. Encore silencieuse, Diana profite un peu de l'étreinte de son époux avant prendre la parole, à voix basse pour ne pas risquer de réveiller leur fille. « Tu sais...  Parfois, je ne peux m'empêcher de me demander si tout ça n'est pas de ma faute. Si je n'ai pas été égoïste en quittant Themyscira, en exposant mon peuple au monde, en me faisant autant d'ennemis parce que je veux protéger et sauver ceux qui n'ont pas les moyens de se défendre. Si je n'ai pas négligé mes premières responsabilités, celles de princesse. » Inutile de prétendre le contraire. Si elle n'avait pas quitté Themyscira, les Amazones ne seraient pas devenues une cible par proxy. Jamais Graal ne serait venue parce que la Motherbox et l'enfant de Superwoman n'auraient pas été là. Jamais Héra n'aurait amené la guerre sur leurs rivages, parce que Diana n'aurait pas découvert par hasard être la fille de Zeus. Involontairement, elle s'est rendue la cause de bien des souffrances, et elle sait qu'elles sont beaucoup à désapprouver ses décisions, particulièrement celles ayant perdu des êtres chers. Il ne s'agit pas là pour elle d'une façon détournée d'exprimer des regrets quant à son départ, car elle n'en a aucun et elle est certaine que Jason la connaît suffisamment pour la comprendre. Mais comment nier l'évidence ? Les Amazones ont connu plus d'épreuves en dix ans qu'en dix siècles et si ce n'est pas par sa faute, alors qui blâmer ? « Je n'aurais jamais dû amener la Motherbox ici. Ni même Philon. Themyscira aurait dû rester le havre de paix qu'elle était censée être. » Difficile de ne pas ressentir une certaine culpabilité vis à vis de ses sœurs, de son peuple ? Elle secoue la tête. « Graal. Je dois l'arrêter. L'empêcher de tuer encore, l'empêcher de sacrifier un enfant innocent sur l'autel de sa folie, l'empêcher de ramener son père sur Terre. Par n'importe quel moyen. »

Diana se retourne et prend la main blessée de Jason entre les siennes, elle l'étudie avec attention, délicatement, les sourcils froncés. Encore une plaie, et une nouvelle cicatrice en perspective. Elle porte sa main à ses lèvres pour l'embrasser avec tendresse avant de la poser contre sa joue. « Tu vas me dire que rien de tout cela n'est de ma faute. » C'est comme si elle pouvait lire dans ses pensées. À l'écouter, rien n'est jamais de sa faute, il ne laisserait pas la culpabilité la ronger bien longtemps. Elle n'est pas réellement certaine que ce soit une bonne chose, qu'ils le veuillent ou non, il faut bien voir la vérité en face, même lorsqu'elle est terrible. Mais ce n'est sans doute pas le moment de se ronger les sangs en songeant à ce genre de choses, il est tard et leurs journées sont suffisamment éprouvantes sans qu'elle n'ait besoin de lancer un débat interminable sur les conséquences de ses choix. « Tu me manques... » Physiquement, ils ne sont jamais bien loin l'un de l'autre. Ce n'est pas ce qu'elle veut dire, ce n'est pas de cela dont il s'agit. Tout s'est enchaîné tellement vite ces derniers mois qu'elle a l'impression qu'ils n'ont fait que se côtoyer sans être réellement présents l'un pour l'autre. La défaite du Syndicat du Crime, la naissance d'Ophelia et maintenant Graal et l'ombre menaçante de Darkseid... Alors oui, Jason lui manque, leur couple lui manque et savoir que cela ne s'arrangera sans doute pas dans les prochains jours n'arrange rien à sa peine. « Tu me manques. J'aimerais tellement que les choses soient moins compliquées. » Plus de conflits. Plus de combats. Plus d'ennemis. Au moins rien que pour un temps. Juste eux.

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Jason Todd


Jason Todd

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Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
blablalblalba
Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : between the wars (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

between the wars (JASON) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyJeu 24 Mai - 17:47


Diana & Jason

Sometimes it comes down to a choice between saving one person and saving the whole world. The world can collapse, I will always choose you.


Gotham est sous le joug de Jonathan Crane. Ta ville est à l’agonie, en proie à l’un des psychopathes les plus dangeureux qu’elle abrite. Quand Oracle a cherché à te contacter malgré la distance qui vous sépare, tu as été assailli par le doute. Où est ta place ? Ici, auprès de Diana et son peuple, ou à Gotham, auprès des tiens ? Un doute qui s’est pourtant bien vite dissipé. Les tiens, sont à Themyscira. Et l’évidence ne t’avait jamais semblée aussi limpide. S’il est difficile de laisser Bruce et les autres gérer la crise sans leur venir en aide, il est absolument hors de question que tu abandonnes ta femme et ton enfant à un sort incertain. Même si tu n’es pas aussi utile que tu pourrais l’être à Gotham, il est inenvisageable que tu quittes l’île, ne serait-ce l’instant de 24 heures. Depuis que vous vous êtes trouvés elle et toi, il n’y a pas eu une seule fois où vous n’avez pas été présents l’un pour l’autre. C’est ainsi que vous fonctionnez, soutien indéfaillible et constant. Et aujourd’hui encore, tu ne laisseras pas le tourment s’emparer d’elle. Tu ne dis rien quand tu la vois traverser la terrasse pour s’appuyer sur la rambarde. Tu n’as pas besoin de poser de questions, tu devines déjà ce qui tracasse son esprit. Comment pourrais t-il en être autrement. Une menace en amène une autre. Une Hydre d’ennuis et de dangers sans fin. Hier le Syndicat, aujourd’hui Graal. Sans relâche. Sans répit. Si bien que vous peinez à trouver une place pour votre famille. Ophelia mérite de meilleurs premiers jours, et c’est une réelle souffrance que de l’impliquer dans une querelle aussi dangereuse. Sans parler de cette inquiètude dévorante. Mais quel autre choix avez-vous ? Diana est une mère, mais elle est aussi princesse de Themyscira. Elle ne peut privilégier une responsablité pour délaisser l’autre. Tu le comprends parfaitement. Tout aussi bien que tu comprends ses tracas. D’autres sœurs sont tombées. D’autres tomberont. Et une halassante question : quand toute cette folie prendra fin ?

Le tissu de sa robe mouillée laisse entrevoir les formes de son corps, et tu ne peux résister plus longtemps à l’étreinte. Tu te lèves pour venir enrouler tes bras autour de sa taille, sans un mot, pour ne pas perturber la sérénité qu’elle tente tant bien que mal de retrouver. Ses cheveux humides sentent terriblement bons, et tu enfuis ton visage contre son cou l’instant de quelques secondes. Simplement la toucher, la sentir, l’enlacer, t’as cette désagréable impression de ne plus le faire assez. Vous n’avez plus beaucoup de temps à vous accorder. Entièrement vous accorder. Quand ses lèvres s’entrouvrent, c’est pour te faire part de ses inquiétudes, de ses doutes. Une multitude de questions que tu comprends, mais dans un sens vers lequel tu ne peux aller. Quitter Themyscira pour rejoindre le monde des Hommes a été au contraire le geste le plus altruiste qui soit. Laisser sa famille, sa vie, pour découvrir l’inconnu, sans être certaine de pouvoir revenir un jour. Elle a tout sacrifié pour une humanité qu’elle ne connaissait pas, et qui n’a jamais mérité sa présence. « Chaque choix entraîne des conséquences. Et sans celui que tu as fait il y a dix ans, peut-être qu’il n’y aurait même plus de Themyscira à protéger. » Qui sait ce qu’il serait advenu de cette planète si Wonder Woman n’était pas intervenue pour le sauver. Il serait peut-être tombé sous l’attaque de Darkseid ? Ou peut-être que Themyscira aurait fini par être découverte par des hommes mal intentionnés ? Il est aisé de refaire le monde avec des si. Et la situation pourrait être bien pire qu’elle ne l’est aujourd’hui. « Chacune de tes décisions a été l’exact opposée de l’égoisme » Vous avez tout affronté ensemble. Ares, le Syndicat, et maintenant Graal. Il n’y a rien que vous ne pouvez vaincre si vous êtes soudés. Et soudés, quoi qu’il arrive, ça ne fait aucun doute, vous l’êtes et le serez toujours.

Ce manque dont elle parle, tu le ressens au plus profond de toi-même. Et si jusqu’à présent tu faisais en sorte de le faire taire, désormais il explose, arrachant ta poitrine au passage. Ta main contre sa joue, tu fermes doucement les yeux. Tu te souviens à peine de la dernière fois où vous avez eu un instant pour vous, seuls. L’arrivée d’Ophelia et de Graal vous ont privé de cette intimité, et tu ne saurais dire toi aussi combien elle te manque. « Au moins ce soir, on peut les rendre moins compliquées. » Même si ce n’est qu’une illusion. Tu donnerais n’importe quoi pour pouvoir oublier les événements récents, et simplement prétendre qu’il n’y a que votre famille qui compte. Ce soir, rien que ce soir, t’aimerais être égoiste. Tu le sais, cette confession qu’elle te fait est un appel. Un cri. Elle a besoin de toi. Tout autant que tu as besoin d’elle. De la manière la plus absolue qu’il soit. Doucement, tu te penches vers elle pour attraper ses lèvres. Comme s’il s’agissait là d’un nouveau premier baiser. C’est l’effet que cela te procure, quand tu la sens répondre et se laisser aller contre toi. C’est là la magie de votre histoire, elle ne disparait jamais. Bien sûr, tu l’as embrassé de nombreuses fois au cours de ces dernières semaines, mais pas comme tu le fais ce soir. C’est différent. Ça implique quelque chose de plus. Quelque chose que vous désirez tous les deux, et qui se retranscrit déjà à travers vos gestes. C’est viscérale. Essentiel. Un amour lassé de s’exprimer avec retenue. Une flamme qui s’élève chaque fois que vos peaux se touchent. Que vos cœurs se répondent. Son parfum, ses caresses, le goût de ses lèvres. Maintenant que tu as goûté à tout ça, tu crains d’en vouloir beaucoup plus. Tellement que ça en devient presque douloureux. T’as besoin de la retrouver.

Après tout ce que vous avez enduré, ne méritez-vous pas un peu de répit ? Ces nouvelles plaies que tu arbores, elles se doivent d’être pansées. Et il n’y qu’une seule façon de le faire, sentir ses lèvres sur ta peau. Tu n’as plus le courage de faire semblant. Plus la patience d’attendre. Tu la veux. Tu veux la retrouver. Entièrement et complètement. « Tout cela n’est pas de ta faute. » Tu reprends mot pour mot ce qu’elle s’imaginait que tu allais répondre. Mais tu le penses vraiment. Elle n’est pas responsable de tous les maux du monde. Elle n’a pas à porter un tel poids sur ses épaules. Tu lui as déjà dit une centaine de fois, et t’es prêt à le faire une centaine d’autres s’il le faut. Tu feras disparaître ses craintes, ses doutes, ses peurs, chaque fois qu’elle en aura besoin. « Tu vas sauver Themyscira. Tu vas sauver les enfants de Zeus. Tu vas sauver Philon. Je le sais. C’est qui tu es. Tu sauves les gens. Et tu les aimes. » Cet amour qu’elle porte à autrui, c’est sa plus belle qualité. Ce qu’elle a de plus précieux. Mais ce soir, t’aimerais être le seul sur lequel elle porte son attention. Avant d’être une princesse, avant d’être Wonder Woman, elle est ta femme. C’est ainsi que tu la vois, c’est ce regard plein d’amour que tu portes sur elle, toujours. Est-ce égoïste ? Oui. Mais encore une fois, vous méritez ces quelques heures à ne penser qu’à vous. Et si du temps refuse de vous être accordé, tu le prendras de force. Tu mettras en pause l’univers tout entier. « Mais ce soir, est-ce que tu pourrais n’aimer que moi ? » Une main sur sa joue, ton pouce vient délicatement caresser sa bouche. Tu sais qu’elle comprendra ce que tu veux dire. Ophelia est enfin profondément endormie et ne risque pas de se réveiller de si tôt. Ce dont tu parles, c’est de retrouvailles. De toutes les façons possibles.

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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptySam 26 Mai - 22:34

between the wars
jason & diana


Avec des si on pourrait refaire le monde. Et si elle n'avait jamais quitté Themyscira, et si elle n'avait jamais découvert ses véritables origines, et si elle n'avait jamais combattu Darkseid... Diana soupire doucement en songeant à la théorie de l'effet papillon, selon laquelle le battement d'ailes d'un papillon à un endroit peut provoquer une tornade à un autre. Jason a raison, impossible de savoir ce qui serait advenu si elle était restée sur Themyscira. Peut-être que les Amazones auraient continué à vivre paisiblement, ou peut-être qu'elles auraient été massacrées par les troupes de Darkseid si elle n'avait pas combattu avec le reste de la Ligue contre son armée et lui. Mais puisqu'elle connaît les conséquences négatives de ses choix dans leur réalité, Diana ne peut se défaire du sentiment de culpabilité qui lui serre la gorge. Elle n'est pas aussi sûre que lui d'avoir été tout sauf égoïste en quittant Themyscira. Oui, elle voulait se battre pour les innocents et les sans-défense, mais elle voulait aussi quitter l'île pour découvrir le monde et le parcourir, sans réaliser à quel point elle exposerait son royaume et son peuple. Naïve ou bornée, elle n'a écouté qu'à moitié les mises en garde de sa reine et mère, ainsi que ceux de nombreuses autres Amazones. Certaines lui en veulent, elle le sait bien. Et elle les comprend, inutile de chercher à nier les faits. Themyscira restera toujours chez elle, mais à présent elle est réellement déchirée entre deux mondes, incapable de se passer complètement de l'un ou de l'autre. Incapable également de ne pas assumer les responsabilités qu'elle leur doit à tous, même quand elle commence à courber sous leur poids.

« Juste ce soir ? » Elle affiche un petit sourire. En réalité, entre eux, rien n'est jamais compliqué. Le monde autour d'eux l'est souvent, peut-être même toujours, mais entre tout est facile, évident. Elle sourit encore quand il se penche pour l'embrasser, et bien vide la douceur des premières secondes laisse place à une fougue qui ne leur est pas inconnue mais qui commençait à leur manquer. Entre leur nouvelle vie de parents et la menace représentée par Graal, les occasions de se retrouver complètement ont été rares, et jusque là toutes gâchées par une chose ou une autre. Quand Jason s'écarte, Diana soupire – c'était trop court. Puis elle secoue la tête, toujours émue par la foi sans faille qu'il lui porte. À ses yeux elle est véritablement capable de sauver le monde, c'en est presque intimidant. Et elle aime sans limite... Peut-être parfois trop pour son propre bien, mais elle est consciente que c'est là son plus beau défaut. Un défaut que son cher et tendre époux semble bien décidé à exploiter à des fins bien personnelles. « La subtilité n'a jamais été ton point fort, mon amour. » Une chance pour lui, il n'en aura pas besoin cette nuit... Elle pense à la même chose que lui, et en a tout autant envie. Cela fait bien trop longtemps qu'ils ne se sont pas retrouvés complètement, et Diana a presque le tournis lorsqu'elle songe au temps qui s'est écoulé depuis leur dernière étreinte. « Mais puisque c'est si gentiment demandé... Comment refuser ? » Comment refuser sans savoir quand ils auront de nouveau un moment rien qu'à eux ? Même Ophelia est profondément endormie, fatiguée par sa crise de larmes. Ce qui n'empêche pas Diana d'être tentée d'aller jeter un coup regard à son berceau, juste pour être certaine qu'elle aille bien... Après deux mois consacrés presque uniquement à sa fille, Diana peine un peu à se défaire de son rôle de mère. C'est stupide, elle sait très bien qu'elle peut être une mère, une épouse et une guerrière en même temps, toutes ne sont qu'une facette particulière de la femme qu'elle est. Mais autant le dire à voix haute, elle s'est consacrée corps, cœur et âme à son nouveau rôle de mère depuis la naissance d'Ophelia, à tel point qu'elle a l'impression qu'il lui manque quelque chose quand sa fille n'est pas dans ses bras. Impression dont elle va devoir se débarrasser, au moins pour ce soir.

« Tu sais ce que je veux ? Que tu me fasses danser. » Diana sourit, puis elle attrape ses mains pour les poser sur ses hanches et glisse ses bras autour de son cou. Excès de romantisme ? Peut-être un peu, mais les occasions de danser à la belle étoile avec pour seule musique la mélodie lointaine de l'océan sont rares. Une petite valse pleine de tendresse pour entamer leurs retrouvailles, un moment plein de douceurs pendant lequel les mots ne sont pas nécessaires. Au fur et à mesure, elle se rapproche de lui jusqu'à poser sa tête contre son torse et fermes les yeux quelques secondes pour profiter de cette étreinte encore mesurée, presque prudente. Comme s'ils n'étaient pas exactement certains de savoir comment se retrouver... Ce n'est pas sans rappeler à Diana le  moment d'hésitation  ayant succédé à leur premier baiser ; à la différence qu'il ne s'agit pas ici d'hésitation à proprement parler, c'est davantage une fébrilité encore retenue mais qui ne va pas tarder à exploser. Elle finit par relever la tête et leurs regards s'accrochent instantanément, comme deux aimants. « Je t'aime, Jason Todd. » Elle caresse doucement sa nuque du bout des doigts, sans le quitter des yeux. Un million de je t'aime prononcés, et encore aucun qui ne semble exprimer réellement et parfaitement ce qu'elle ressent pour lui. Mais entre eux, les gestes ont toujours été plus clairs que les paroles, parfois superflues. Elle l'attire à elle pour l'embrasser, d'abord doucement et tendrement, puis avec un peu plus de fougue. Elle meurt d'envie de retrouver son époux, son amant, et cette passion parfois presque sauvage qui les caractérise si bien. « S'il y a bien une chose que tu sais faire, c'est me couper le souffle... » C'est une remarque terriblement niaise et clichée, mais parfaitement assumée. « Cette première danse était parfaite, je crois que j'aimerais beaucoup entamer la seconde. » Diana non plus n'a pas envie de jouer la carte de la subtilité. Elle n'en a pas besoin.

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyLun 28 Mai - 23:14


Diana & Jason

Sometimes it comes down to a choice between saving one person and saving the whole world. The world can collapse, I will always choose you.


Mon amour. Quelle douce mélodie à ton oreille. Des mots pleins de tendresse que tu as attendu toute ta vie. Une mère trop instable et trop peu incline à l'amour maternelle pour t'apporter l'affection dont tu avais besoin. Tu as grandi seul, sans personne pour te rassurer des cauchemars, ou pour panser tes genoux écorchés. Une solitude qui t'a quitté il y a seulement un an, quand cette femme merveilleuse et magnifique est entrée dans ta misérable existence d'hors-la-loi aux allures de Robin des bois. Tu pensais n'être défini que par cette lutte contre le crime. Que seule la violence t'aiderait à survivre. Mais aujourd'hui, à ses côtés, tu apprends à aimer et à être aimé, sans regretter d'en avoir manqué pendant toutes ces années. Si c'était le prix à payer pour pouvoir partager sa vie, très bien, tu aurais signé tout de suite. Tu ne ressens plus de souffrance quand tu penses à ton passé, plus de rancoeur à l'égard de tes parents. Plus de cauchemars. Plus rien. C'est comme s'ils n'avaient jamais existé. Et un jour, dans quelques décennies, il n'y aura plus qu'elle et toi. Est-ce horrible que de ne pas être attristé par la perte prochaine de ses êtres chers ? Est-ce parce que tut t'es accoutumé à la mort, ou parce que tu t'es détaché d'eux au point d'être indifférent à leur sort ? Tu t'en veux de ressentir une telle apathie, mais les faits sont là, la seule qui peut réellement te combler se trouve déjà dans tes bras. Et elle est également la seule dont tu as besoin pour te sentir heureux. Elle et l'enfant qu'elle t'a donné. Votre famille. Votre avenir. Mais tu ne te fais pas d'illusions, les fantômes du passé peuvent ressurgir à n'importe quel moment, et les barrières que tu as dressé pour te défendre ne sont pas faites de pierre indestructible. Ici, tu es juste protégé part tout l'amour que Diana t'apporte. C'est comme être invincible, imperméable à tous les malheurs du monde. Et à ceux qui t'ont fait du mal. « Ma non subtilité ne t'a tout de même pas aidé à comprendre mes intentions à ton égard. » Des heures et des heures à chercher un stratagème pour l'atteindre, et finalement se voir échouer sans l'once d'une réussite. Tu n'as jamais été spécialement doué pour la drague et le flirt, mais Diana t'a d'autant plus compliquée la tâche. La subtilité ne t'aurait été d'aucune aide. Puisque même avec des gros sabots elle n'est pas parvenue à lire tes intentions. Du moins, au début de votre histoire. Par la suite, il est plus qu'évident qu'elle esquivait volontairement tes tentatives, sans pour autant y mettre un terme. Ces souvenirs t'arrachent un large souvenir, maintenant que tu as enfin obtenu ce que tu voulais, et bien plus encore. Mais il ne fallait pas t'attendre à autre chose en essayant de séduire la princesse des Amazones.

La faire danser ? Pas de problème, tout ce qu'elle voudra. Tu ne te fais pas prier pour te rapprocher d'elle, et pose délicatement tes mains sur sa taille. Avant elle, tu n'avais jamais expérimenté une quelconque forme de romantisme. Tout était simple, mais terriblement superficiel. Une banale attirance physique, un besoin de ne pas être seul, tout sauf la complicité qui vous unit tous les deux. Tu ne te perdais pas dans leur regard. Tu ne sentais pas ton cœur s'emballer à leur contact. Avec Diana, tout est vrai, intense, fusionnel. Simplement plonger dans la prunelle de ses yeux te fait perdre complètement pied. Elle a un tel effet sur toi que parfois ça en devient effrayant. Agréablement effrayant. Tu t'enivres de son odeur si particulière, accro à tout ce qui émane de sa personne. Une drogue qui n'a rien de néfaste, et dont tu ne chercheras jamais à décrocher. Est-ce qu'un jour tout cette magie s'estompera ? Non, tu n'y crois pas une seule seconde. Tu ne cesseras jamais d'aimer cette femme. Au contraire, ce que tu éprouves pour elle ne fait qu'accroitre de jour en jour. C'est sa faute, elle te donne toujours une nouvelle raison d'en être fou amoureux. Sa tête sur ton torse, tu balances doucement vos corps au rythme des vagues qui s'écrasent sur le sable. Tout est calme dehors. Tout le monde est endormi ou sur le point de l'être. C'est comme si vous étiez seuls sur l'île. Une sensation d'apaisement qui sera de courte durée, mais dont tu savoures chaque seconde. Un long frisson te parcoure tout le dos. Ce sont ses mots. Ses caresses sur ta nuque. Cette façon qu'elle a de te regarder. « Je t'aime, Diana de Themyscira. » Bien plus qu'elle ne peut l'imaginer et qu'il soit possible de l'exprimer. Depuis un an, et jusqu'à la fin de tes jours. Quand vos lèvres se joignent à nouveau, il ne t'en faut pas plus pour sentir un désir ardent brûler dans ton bas ventre. Quatre mois, c'est long. Quatre mois quand vous êtes amoureux comme vous l'êtes, c'est une torture. Et t'es diablement soulagé de comprendre qu'elle en a tout autant envie que toi. Parce que tu n'étais plus certain de contenir ce feu plus longtemps. Encore moins après avoir serrer son corps contre le tien, et joué ainsi avec ses lèvres. Si tu n'as pas plus d'ici quelques minutes, il y a des chances pour que tu imploses. Désir trop fort, désir trop intense. « C'est l'effet que tu me fais chaque fois que je te regarde. » Tu souris, amusé par votre comportement d'adolescents amoureux pour la première fois. C'est comme si vous redécouvriez vos sentiments. Après avoir connu guerre et batailles, quel bonheur d'enfin reparler d'amour. Vous n'avez jamais cessé, et la naissance d'Ophelia peut le prouver, mais ce n'est pas comparable à ce qui est en train de se passer ce soir. Ce soir, c'est votre nuit. Vos retrouvailles. « J'espère que t'en as assez pour la suite. » Ton sourire s'agrandit et devient bien plus joueur. Après avoir attendu autant de temps, tu n'es pas prêt de la laisser trouver le sommeil. Mais elle le sait, pas vrai ? Elle sait que tu chercheras toutes les façons de la combler ce soir. Et ce jusqu'à tomber d'épuisement au creux de ses bras. Ou à être interrompu par Ophelia – ce qui est une hypothèse bien plus probable, ton endurance est légendaire.



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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyVen 1 Juin - 0:27

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Entre deux guerres, entre deux batailles, les moments de répit sont rares. Si bien que lorsque le calme succède à la tempête, Diana a besoin d'un temps d'adaptation ; le temps que l'adrénaline retombe et qu'elle s'autorise à baisser la garde. Parfois, elle a l'impression que ses ennemis sont comme une véritable hydre, à chaque fois que l'un d'entre eux tombe ils sont deux à se relever. Dans ces conditions, il lui est de plus en plus difficile de se laisser aller, de simplement respirer... C'est toujours à Jason que revient la lourde tâche de lui rappeler qu'elle doit vivre, si elle veut pouvoir continuer à se battre efficacement contre tous ceux qui cherchent à asservir des innocents ou en ont simplement après elle. Ce n'est jamais facile, Diana est aussi têtue qu'elle est altruiste, ce qui rend ses angoisses difficiles à écarter, même pour une poignée d'heures. Elle se demande parfois si elle n'est pas sa propre pire ennemie, et de ce fait une adversaire redoutable... Ou peut-être que non, Jason semble être parvenu à la dompter, puisqu'il ne lui aura pas fallu davantage que quelques mots pour la convaincre d'oublier le monde en tombant dans ses bras. C'est une stratégie simple, mais plutôt efficace. Cela fait des semaines – non, des mois – qu'ils n'ont pas eu l'occasion de partager un moment d'intimité et oui, cela commence à lui peser au moins autant qu'à lui. « Si je devais manquer d'air au point de perdre connaissance, je compte sur toi pour me réanimer. » Elle lui rend son sourire et glisse ses jambes autour de sa taille lorsqu'il la soulève pour la conduire jusqu'au lit. Elle se retient d'éclater de rire quand ils basculent sur le matelas ; une étreinte sans faire le moindre bruit, voilà qui promet d'être légèrement compliqué... Devenus parents, ils vont peut-être devoir apprendre à s'aimer un peu différemment. Réveiller Ophelia alors qu'elle dort profondément serait fort dommage, pour ne pas dire complètement frustrant...



Ses esprits en partie retrouvés, elle attire Jason à elle pour l'embrasser et cette fois, c'est elle qui s'assure qu'il finisse par manquer de souffle. Elle le débarrasse ensuite du reste de ses vêtements et le fait basculer sur le lit, à moitié étendue sur lui elle s'empresse de l'embrasser à nouveau, d'abord avec douceur et tendresse, puis de façon beaucoup plus prononcée. Ce n'est peut-être pas l'acte le plus sensuel qui soit, mais elle aime l'embrasser. Pour ce que cela signifie, pour cette forme d'intimité particulière, et parce qu'entre deux baisers elle peut lui murmurer à quel point elle l'aime. Ce qu'elle ne se gêne d'ailleurs pas de faire, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle ne puisse finalement pas s'empêcher de rire, et pour ne pas réveiller Ophelia elle enfouit son visage contre son cou. « Tu es prêt pour une autre danse... ? » Question stupide. Même au bord de l'évanouissement il répondrait oui. Elle le sait très bien, et c'est justement la raison pour laquelle elle pose la question. Cette nuit est leur nuit, mais Diana a à cœur à ce que Jason laisse libre cours à ses désirs, à ce qu'il lâche prise tout autant qu'elle. Elle le laissera mener toutes les danses qu'il voudra, et ça n'aura rien d'une quelconque soumission. Comment pourrait-ce l'être, quand ils partagent absolument tout, de leurs plus grandes peines aux plus grands bonheurs ? Ce ne sera rien qu'une étreinte parfaite en tous points, comme toutes les autres.

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Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : between the wars (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

between the wars (JASON) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyLun 4 Juin - 16:27


Diana & Jason

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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyVen 8 Juin - 17:30

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Essoufflée, elle caresse doucement ses cheveux, et sourit quand il se lève pour aller vérifier si Ophelia est toujours aussi profondément endormie. Cela semble être le cas et c'est, comme il le dit si bien, un véritable miracle. Puisqu'elle dort encore, eux n'ont aucune raison de l'imiter dans l'immédiat. « Toi, épuisé ? Tu n'es pas crédible une seule seconde... » Elle le connaît trop bien ! En amour comme au combat, même à la limite de l'arrêt cardiaque il ne s'avoue jamais vaincu. Et cela n'a pas grand chose à voir avec les effets du Puits sur lui, c'est une question de tempérament. Mais Diana ne s'en plaint pas – du moins pas dans ce domaine là. Sans cesser de sourire, elle l'attire à elle pour l'embrasser encore une fois. Elle a toujours l'impression d'avoir des papillons dans le bas ventre, sa peau est encore brûlante. Elle sait pertinemment ce qu'il a derrière la tête, mais puisqu'ils ont toute la nuit, rien ne presse... Diana s'écarte et fait la grimace quand de petits babillages s'élèvent dans la pièce. Elle soupire et secoue la tête. « Je crois que nous avons un peu surestimé le sommeil de notre fille. » A tout juste deux mois, Ophelia ne fait pas encore ses nuits, même si comparée à d'autres bébés elle a un rythme de sommeil plutôt admirable. Avant de se lever pour aller la chercher, elle dépose un baiser sur la joue de Jason. « Ne lui en veux pas, cela aurait pu être pire. » Elle aurait pu les interrompre beaucoup plus tôt et alors, la déception et la frustration auraient été réelles. Diana récupère sa robe au pied du lit et l'enfile, elle s'étire comme un chat sur les quelques mètres qui la séparent du berceau.

Ophelia semble avoir oublié sa grosse crise de larmes, elle sourit quand elle voit sa mère se pencher pour la prendre sans des bras. Diana dépose un baiser sur ses cheveux et l'enlace étroitement avant de retourner s'asseoir sur le lit. Elle replie ses jambes et assoit Ophelia sur ses cuisses, sans lâcher ses petites mains qu'elle caresse du bout des doigts. « Regarde-la, personne ne pourrait en vouloir plus d'une seconde à cette adorable petite frimousse... » Deux mois ont passé depuis sa naissance, mais Diana la regarde toujours avec la même adoration, comme si elle avait encore un peu de mal à réaliser lui avoir donné naissance. Il lui faudra sans doute encore un peu de temps avant d'y parvenir et d'autant plus avec la menace représentée par Graal. Mais ils n'ont rien à craindre pour le moment, tout va bien. C'est ce qu'elle murmure à Ophelia quand cette dernière commence à s'impatienter – elle ne s'est pas uniquement réveillée pour le plaisir de se faire cajoler par sa mère, elle a faim. Et après avoir eu toutes les peines du monde à la calmer en début de soirée, Diana ne veut surtout pas qu'elle se contrarie de nouveau. Elle la met donc au sein, et Ophelia ne se fait pas prier pour commencer à téter. « Chacun son tour... » Diana se retient de rire pour ne pas gêner sa fille, mais la plaisanterie n'échappera pas à Jason. Elle n'a pas oublié ce qu'il avait en tête, mais ce n'est qu'une question de patience. Une fois rassasiée, Ophelia ne tarde jamais à s'endormir. Tel père, telle fille.

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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyDim 10 Juin - 23:00


Diana & Jason

Sometimes it comes down to a choice between saving one person and saving the whole world. The world can collapse, I will always choose you.


Est-ce que tu pourrais te contenter d'une vie normale ? Tu t'es longuement posé cette question au court de cette dernière année. Maintenant que tu as fondé ta propre famille, est-ce que tu serais prêt à tout abandonner pour elle ? A renoncer à tout ce que tu as été pendant vingt-cinq ans ? Cesser le combat, rendre les armes, pour simplement vivre aux côtés de celle que tu aimes et de votre enfant ? Prétendre que vous avez déjà tout donné pour les autres ? Oui, tu le pourrais. Pendant un temps. Mais toi comme Diana, vous ne pouvez pas fermer les yeux sur le sort de l'humanité, sur la misère du monde. C'est dans votre nature, c'est qui vous êtes. Même si parfois tu mimes le mépris envers ta propre espèce, jamais tu ne la laisseras s'éteindre. Alors cette nuit que vous partagez, cette pause dans une nouvelle guerre à l'issue incertaine, tu la chéris du plus profond de toi-même. Parce que finalement, ces moments sont rares. Il y a toujours quelqu'un à sauver, un ennemi à repousser, une planète à protéger. Tu savais pertinemment qu'en épousant celle qui porte le titre de Wonder Woman, tu renoncerais pour toujours à la normalité. Et ce n'est pas grave. Tu n'as aucun regret. Parce que quoi qu'il arrive, maintenant que vous vous êtes trouvés, qu'importe ce que vous allez traverser, tu seras prêt. Rien ne pourra t'abattre. Rien ne pourra t'atteindre. Si Diana est à tes côté, alors tu seras invincible. Tu n'hésiteras pas à une seule seconde à braver n'importe quel dieu, n'importe quel monstre, pour pouvoir ensuite avoir droit à ces précieux instants de répit. Elle est ta motivation, ta raison de vivre, ton épanouissement, ton bonheur le plus absolu. Votre étreinte a été intense, puissante, et c'est parce que vous vous aimez, bien évidemment, mais aussi parce que vous ne savez jamais quand sera la prochaine. Chaque seconde est un cadeau que vous savourez pleinement. Risquez sans cesse vos vies vous amènent à vivre votre histoire ardemment. Une passion qui se ravive à l'infini. Souvent, c'est comme l'embrasser pour la première fois. C'est comme redécouvrir son corps, tout en le connaissant pourtant à la perfection. C'est magique, indescriptible, et pour rien au monde tu ne changerais quoi que ce soit à votre relation.

Bon et bien, il n'aura pas fallu longtemps à Ophelia pour te donner tort. Ses petits bruits s'élèvent dans la pièce, ne laissant aucun doute sur son état d'éveil. T'es même prêt à parier qu'elle pète la forme. Mais avec un peu de chance, une foi rassasiée, elle pourra retrouver les bras de Morphée. Et toi ceux de Diana. Etre parent, même si ce n'est pas toujours simple, est l'une des plus belles choses qui te soit arrivée. Tu prends ton rôle de père très au sérieux, et une fois que l'orage sera passé, il y a un millier de moments que tu aimerais partager avec elle. L'emmener au parc, lui faire connaître vos deux chats, l'entendre rire. Comment pourrais-tu lui en vouloir ? Tu l'aimes de tout ton cœur, et ça même quand elle hurle pendant des heures. C'est votre enfant, le fruit de votre amour. Et encore aujourd'hui, tu as du mal à croire que tu as participé à la naissance de cette merveilleuse petite fille. Tandis que Diana s'éloigne récupérer Ophelia, tu renfiles ton boxer, avec l'espérance de t'en débarrasser à nouveau un peu plus tard. Que dire ? Tu n'as pas l'impression d'avoir rattrapé ces quatre mois. Ce n'est pas du sexe. Ce n'est pas que ça. C'est un millions de choses. Un million de choses que tu veux vivre avec elle. Quand ton regard se pose sur ta fille, tu souris, instinctivement. Il y a un peu de toi en elle. Tu te reconnais dans certains traits de son visage. Est-ce que tes parents ont, rien qu'une seule fois, pas regretté de t'avoir eu ? Est-ce qu'une fois, rien qu'une fois, ils t'ont aimé ? Ont eu de l'affection pour toi ? T'ont regardé comment tu la regardes ? Est-ce que ton père a eu envie de t'emmener au parc, de te montrer des chats, a eu envie de t'entendre rire ? Etre père, c'est si merveilleux pourtant. Tenir contre soi un bout de soi-même, une nouvelle vie qui va embellir la sienne. Tu ne souffres pas en y repensant, puisque la simple présence d'Ophelia suffit à guérir les blessures. Tu vas réparer le passé en lui offrant le plus beau des futur. Et grâce à Diana, tu pourras assister à tous les moments de sa vie. En y pensant, les larmes te montent presque aux yeux. Tu n'es pas condamné. Tu n'auras pas à leur dire adieu. Ce poids qui t'a si lourdement pesé n'est plus. L'avenir n'a plus rien d'effrayant, il est radieux, parce que vous allez pouvoir le passer tous les trois. Ou tous les quatre, un jour ?

Quand Diana s'installe sur le lit avec Ophelia contre elle, tu te redresses à ton tour. Quelle heure est-il ? Tu as perdu toute notion du temps. Pour toi, ça ne fait qu'une brève heure que vous l'avez couché dans son berceau. Se pourrait-il que cela fasse bien plus longtemps ? Sceptique, tu fais part de tes doutes à ton épouse : « Sérieusement, ça a duré aussi longtemps que ça pour qu'elle se réveille déjà ? » Joueur, tu lui adresses un large sourire quand son regard croise le tien. Soit le temps passe horriblement vite, soit vous avez une endurance hors du commun. Et c'est probablement un peu des deux ! Un esprit bon enfant et une complicité qui se renforcent après sa remarque. Contrairement à elle, tu ne te gênes pas pour éclater de rire. Sa poitrine, objet de tous les désirs en ce moment. « Ophelia l'a eu plus que moi. C'est elle qui partage pas. » Pendant un instant, tu observes ta fille profiter de sa tétée de la nuit. Cette petite mange presque autant que toi. Et tu ne peux t'en empêcher, toujours émerveillé, tu viens doucement caresser ses cheveux, en essayant de ne pas trop la déranger. Finalement, ils sont aussi bien rares les moments que vous passez rien que tous les trois. C'est rassurant d'être à Themyscira – malgré le foutoir du moment – mais l'inconvénient, c'est que vous manquez cruellement d'intimité. Aussi bien en tant que couple qu'en tant que famille. Il y a toujours quelqu'un qui veut la voir, quelqu'un qui veut la porter. Si bien que tu as l'impression de ne pas l'avoir pour toi autant que tu l'aimerais. Alors avant de reprendre la danse, t'aimerais profiter de ce moment entre vous, rien que tous les trois.

Une fois la tétée terminée, tu tends les bras pour que Diana te confies Ophelia. Doucement, tu la poses contre ton épaule, et tapote dans son dos pour le rot d'après manger. La dernière fois, tu as négligé ce passage important, et tu te souviens encore du vomi partout sur ta chemise. Les Amazones ont beaucoup rigolé de te voir ainsi dépourvu, toi, un peu moins. Tu n'as pas Google ici, alors tu apprends au jour le jour, en commettant quelques erreurs parfois. Après un câlin, tu la poses dos contre le lit. Son regard alterne entre vous deux, et ton cœur se soulève chaque fois que tu vois un sourire se dessiner sur ses petites lèvres. Ses mains et ses pieds s'agitent dans le vide, elle est loin, loin d'avoir envie de dormir. Tu ris, à la fois amusé et touché par ce petit être qui vous ressemble, avant de venir la chatouiller sur le ventre. Elle semble apprécier la démarche, puisque que son sourire s’agrandit. « T'es chatouilleuse dis donc. » Du bout des doigts et avec précaution, tu  te penches pour lui grattouiller les côtés. Ses bras et ses jambes bougent de plus belle, ce qui t'incite à continuer. « Et maman, tu penses qu'elle est chatouilleuse ? » Quelques babillages en guise de réponse, c'est déjà pas trop mal. Tu la récupères alors contre toi, la tenant d'un bras contre ton torse. Ton autre main sert cette fois à tester les chatouilles sur Diana. Si il est encore trop tôt pour l'entendre rire, tu ne perds pas une miette de son visage amusé à la vue de sa mère qui subit le même sort qu'elle un peu plus tôt. Qu'est-ce que tu as hâte d'en arriver à son premier éclat de rire. « Oh, attends, tiens-la. » Tu rends Ophelia à sa mère, avant de te pencher pour récupérer ton téléphone qui traine depuis des semaines sur la table de chevet. Appareil photo vers vous, tu te rapproches des deux femmes de ta vie, un bras autour de Diana, et Ophelia dans les siens. « Souriez mes princesses ! » Et clic, dans la boite ! Précieux moment que tu veux immortaliser pour toujours.

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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyJeu 14 Juin - 23:25

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Même si Ophelia les avait interrompus, Diana ne se serait pas agacée. Il y aurait eu de la frustration, certes, mais rien de plus. Elle ne s'attendait pas à ce que leur vie de couple ne subisse aucun changement après la naissance de leur fille, c'était la chose la plus logique qu'il puisse arriver. Ophelia a perturbé leur quotidien, c'est certain, mais pour le meilleur. Elle ne se lasse pas de ses sourires ou de ses grands yeux verts, de ses petits babillages quand elle ne dort pas, de cette façon qu'elle a de s'accrocher à elle quand elle la prend dans ses bras. Et puis il y a cette merveilleuse intimité mère-fille à chaque fois qu'elle la nourrit. C'est quelque chose de spécial qui renforce le lien qui les unit, qui maintient un véritable contact physique entre elles même après la naissance d'Ophelia. Diana le sait bien, après avoir physiquement coupé le cordon, viendra un moment où elle devra laisser sa fille voler de ses propres ailes, mais ils ont encore des années devant eux avant que cela n'arrive. Et pour l'instant, Ophelia n'est encore qu'un tout petit bébé, complètement dépendant de ses parents. À chaque fois qu'elle la regarde, elle se demande où Hippolyte a pu trouver la force de remettre Jason à Héphaïstos. Même pour le protéger et le sauver de la fureur d'Héra. C'est tout juste si elle a pris le temps de le prendre dans ses bras avant de le confier à Antiope pour qu'elle l'emporte. Diana, elle, n'aurait tout simplement pas pu. Elle aurait sans doute préférer se salir les mains du sang d'Héra plutôt que d'opter pour cette solution déchirante, quand bien même elle était la plus sensée et la moins risquée. Hippolyte est plus forte qu'elle, plus sage aussi. Son règne est le plus long que Themyscira ait connu, et les Amazones n'ont jamais été aussi unies qu'avec elle.

C'est toujours presque à contrecœur que Diana se sépare d'Ophelia, cette fois pour la déposer dans les bras de son père. Mais elle ne s'en plaint plus tant, comprenant bien que Jason a lui aussi besoin de partager des moments privilégiés avec leur fille. Quand il la repose sur le lit entre eux, Diana ne peut que rendre son sourire à Ophelia, qui semble être le bébé le plus heureux du monde. Elle est pour le moins sensible aux chatouilles de son père, et si elle n'a pas encore l'âge de rire, ses joues rebondies rougissent et elle agite ses petits bras et ses petites jambes dans tous les sens. « Tu sais, si tu continues à jouer avec elle comme ça à cette heure ci, je doute qu'elle ait très envie de retourner dans son berceau ! » Mais comment lui résister ? C'est tout simplement impossible, si Diana s'écoutait elle passerait tout son temps à s'amuser avec elle tout en lui faisant faire le tour de Themyscira. « Moi, chatouilleuse ? Pas le moins du monde ! Je suis une princesse, et une princesse digne de ce nom ne craint pas les chatouilles ! » Sauf que Diana n'a jamais désiré être une "princesse digne de ce nom", elle a même toujours été le contraire. Alors naturellement, elle éclate de rire quand elle subit le même sort que sa fille, il n'est ici plus question de faire dans la discrétion. Elle reprend bien volontiers Ophelia quand Jason la lui tend, et hausse un sourcil surpris quand il attrape son téléphone. « Cette chose a encore de la batterie ? Il faut croire que j'ai sous-estimé WayneTech. » Diana a toujours du mal avec certains aspects de la technologie contemporaine, mais s'il y a bien une chose qu'elle aime, ce sont les photos. C'est peut-être la seule chose qu'il manque à Themyscira, la capacité de sauvegarder des souvenirs, de brefs moments dans le temps. Diana aurait donné beaucoup pour avoir ne serait-ce qu'une photo d'Antiope ou de Venelia, non pas que le marbre n'ait pas capturé leur beauté, mais il manque un éclat de vie aux statues, elles n'ont pas la chaleur humaines des photos.

Une nouvelle image de leur famille enregistrée, Diana quitte une nouvelle fois le lit avec Ophelia dans ses bras. Elle la berce doucement en faisant les cent pas dans la chambre et en lui chantant sa berceuse préférée pour l'aider à retrouver le sommeil. Peut-être semble-t-elle tout à fait éveillée, mais Diana sait qu'elle a besoin de repos, surtout après sa terrible crise de larmes un peu plus tôt. Sinon, elle risque d'être tout aussi irritée le lendemain, et tout ce que sa mère veut c'est qu'elle se sente bien, et ne s'énerve pas sans comprendre pourquoi, uniquement parce qu'elle n'aura pas dormi assez longtemps. Ophelia essaie de résister quelques minutes, puis petit à petit ses paupières se font plus lourdes, elle peine à garder les yeux ouverts. Diana la sent se détendre, jusqu'à s'apaiser complètement. Elle soutient son regard jusqu'à s'endormir dans ses bras, mais Diana ne la dépose pas dans son berceau immédiatement, elle la garde un peu contre sa poitrine, souriant quand elle se met à sucer son pouce dans son sommeil pour continuer à se rassurer. Un léger soupir échappe à Diana avant qu'elle ne la recouche, veillant bien à ce qu'elle n'ait ni trop chaud ni trop froid, et à ce qu'elle puisse bouger librement sans pour autant risquer de finir emmêlée dans ses draps. Elle caresse avec tendresse sa joue encore rouge d'avoir tant souri, puis se résout enfin à s'écarter du berceau. « Et voilà, la petite princesse est de nouveau au royaume de Morphée. »

Ses parents ? Ses parents ne sont pas encore prêts à faire de même, et tant pis s'ils manquent un peu de sommeil le lendemain. Diana lance un regard espiègle à Jason avant de lui désigner la salle d'eau d'un signe de tête. Elle disparaît dans la pièce et abandonne sa robe au sol avant de se glisser dans le bassin. Elle attend qu'il l'imite avant d'aller retrouver ses bras, toujours un peu plus exaltée par la présence de l'eau. Elle noue ses bras autour de lui avant de l'embrasser, puis elle s'écarte de nouveau, décidée à se montrer un peu plus taquine. « N'oublie pas, notre fille vient tout juste de se rendormir, ne la réveillons pas. » Ce qui aurait pu être une contrainte, Diana préfère en faire un jeu. Si leur première étreinte a prouvé quelque chose, c'est que la discrétion ne nuit en rien à l'intensité de leurs retrouvailles. Et puis il n'y a pas seulement Ophelia, Diana aime autant éviter de réveiller la moitié de l'île à une heure aussi tardive, d'autant que certaines Amazones ont encore un peu de mal avec l'idée que leur princesse ait épousé un homme. Question de décence, même si ce n'est pas toujours évident quand on s'aime comme ils s'aiment. « Tu sais ce qui me manque le plus, quand nous sommes ici ? » Diana soupire, comme si elle s'apprêtait à faire une terrible révélation. « La glace. » Elle reste sérieuse un instant, avant d'éclater de rire, puis de plaquer une main contre ses lèvres pour ne pas déranger Ophelia. « Je suis très sérieuse ! Peut-être devrais-je en apporter, la prochaine fois. Mais je crains me retrouver face à un problème lorsque toutes commenceront à m'en réclamer. Tu aurais dû les voir, quand je leur ai fait goûter au chocolat... Beaucoup méprisent le monde des hommes, mais se damneraient pour un carré. » Elle incline légèrement la tête sur le côté, en jouant négligemment avec une mèche de cheveux. « J'espère avoir meilleur goût que les glaces ou le chocolat. Ou même que tes précieux burgers. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : between the wars (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

between the wars (JASON) V9vb

Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyDim 17 Juin - 23:17


Diana & Jason

Sometimes it comes down to a choice between saving one person and saving the whole world. The world can collapse, I will always choose you.


Un sourire aux lèvres, tu contemples la photo que tu viens de prendre de vous trois. Elle est superbe. Comme les deux femmes qui partagent ta vie, la joie et l'épanouissement gravés sur leur visage. Du doigt, tu fais défiler le reste de ta galerie d'images, où toutes sont sans surprise consacrées majoritairement à Diana et Ophelia. Des clichés précieux de ta famille, des moments de bonheur suspendus pour toujours dans le temps. Même si rien ne remplacera jamais les souvenirs gravés dans ta tête, c'est important pour toi de pouvoir par la suite les montrer à Ophelia. Lui faire voir combien elle a tout de suite été aimé. Qu'elle est et a toujours été un rayon de soleil dans ton quotidien. Papa gaga ? Sans aucun doute possible. Ta fille vient à peine de naitre que déjà tu prévois de la gâter d'une multitude de cadeaux. Pas pour souligner une sorte d'affection, mais parce que tu crains déjà qu'elle ne manque un jour de quelque chose. Tu veux tout lui donner. Absolument tout. Pour remplacer le rien qui a été tien. Etre le père le plus aimant et attentionné possible. Comme tu t'efforces chaque jour d'être un soutien sans faille pour Diana, un époux sur lequel elle pourra toujours se reposer. La mission de ton existence n'est pas de sauver ce monde, c'est simplement de les rendre heureuse. De faire de cette famille la plus épanouie qu'il soit. Existe t-il un but plus beau dans la vie ? Avant d'avoir tes responsabilités de protecteur de Gotham, tu as tes responsabilités de père et compagnon. Et contrairement à d'autres, tu ne laisseras jamais ton combat prendre le dessus sur ceux que tu aimes. Il est évident que tu vis et respire pour elles. Les amours de ta vie. « Attends, je lui ai pas dit bonne nuit. » Et tu sors précipitamment du lit, comme s'il s'agissait là d'une affaire urgente et primordial, d'une question de vie ou de mort. Si tous les soirs tu parviens à passer des nuits sans cauchemars, c'est parce que t'as pu embrasser ta fille et dormir auprès de ta femme, tout en sachant pertinemment que tu te réveilleras avec elles le lendemain. Est-ce que tu es trop niais ? Parfois tu en as l'impression, mais c'est plus fort que toi. Ophelia déjà endormie, tu fais attention à ne pas la réveiller en déposant un baiser sur son front. « Bonne nuit, à demain. » Et comme à chaque fois, devoir lui dire au revoir, ne serait-ce que quelques heures, est un pincement au cœur. Etrangement, ce soir plus qu'un autre.

Ophelia endormie, votre soirée à vous peut reprendre. Et tu comptes bien l'étirer le plus longtemps possible. Tu en avais besoin, terriblement besoin après ces mois chargés de toutes sortes d'émotions. Etre seul avec elle, pouvoir profiter de chaque caresse, chaque baiser échangé, en plus d'être réconfortant, c'est une force pour la suite des événements. Le souci Graal est loin d'être résolu, mais tu sais désormais que tu seras assez fort pour tenir. Diana t'a donné tout ce dont tu avais besoin, aussi bien physiquement que mentalement. Ce soir tu es un partenaire, un complice, un amant, mais grâce à elle, demain tu seras aussi un guerrier déterminé. L'amour peut vous aider à accomplir toutes sortes de choses, et depuis que tu es avec elle, tu l'as prouvé mainte et mainte fois. Quand tu la vois disparaître dans la salle de bain avec son idée derrière la tête, tu ne tardes pas à la rejoindre. Tu te débarrasses de ton boxer, et plonge à ton tour dans le bassin, non sans un long soupire de bien être quand elle se rapproche de toi. Tout est calme. Tout est paisible. Tu pourrais rester ainsi le restant de la nuit, si tu n'avais pas cette dévorante envie de plus. Envie qu'elle ressent et qu'elle s'amuse à freiner. « Hé, c'est toi qui est collée toute nue contre moi. T'as pas le droit après de me dire ce genre de choses. » Tu te penches pour lui voler un baiser. Mais chaste. Juste histoire de prétendre entrer dans son petit jeu. Ce qui lui manque ? Oh, elle n'a pas besoin de te le dire. Et c'est à l'unisson avec elle que tu réponds à sa devinette : « La glace. » Comment oublier ? Tu en as passé des nuits à aller dévaliser les supérettes encore ouvertes. En Red Hood, après tes rondes nocturnes, du sang encore frais sur ton blouson, ou même en simple civil, en plein milieu de la nuit, à peine réveillé mais désireux de faire plaisir à ta bien aimée. Des pots et des pots engloutis. Mais si la grossesse a amplifié ce pêché mignon, il est pourtant présent depuis le début. Et t'as toujours trouvé ça terriblement mignon. Mais qu'est-ce que tu n'aimes pas chez elle, hein ? « On pourrait leur ramener quelques trucs de là bas. » Le chocolat, la glace, et un appareil photo polaroids ? Même si elles détestent ton monde, tu sais qu'il y a quelques facettes qu'elles pourraient apprendre à apprécier. Sans les brusquer, bien évidemment. Mais si elles raffolent de chocolat, t'es prêt à parier que ce serait le cas pour d'autres de vos exclusivités. « Par contre, je refuse de gérer cinquante Amazones en manque de glace. Déjà une c'est compliqué. » Tu lui souris, taquin, avant de déposer un autre baiser sur ses lèvres.

Elle joue, elle a envie de jouer. Et quand il s'agit de Diana, tu n'es qu'un homme faible. Le regard fixé sur elle, tu alternes entre ses iris et cette façon qu'elle a de jouer avec ses cheveux. Elle sait, oh oui elle sait comment attirer ton attention de la plus fourbe des façons. « Je sacrifierais tous les burgers du monde pour pouvoir te goûter toi. » Comme si elle avait eu la moindre hésitation à cette question. Rien ne peut égaler l'amour que tu as pour elle. « Je t'ai déjà raconté pourquoi j'aime autant les bugers ? » Elle a constaté depuis longtemps ton goût immodéré pour eux, mais elle ignore encore d'où il te vient. Ce n'est pas simplement une histoire de préférence ou d'être un peu hermétique à la nourriture saine. C'est plus compliqué. Plus profond. « Quand j'étais jeune, tu le sais, c'était... difficile. » Et c'est un euphémisme. Gamin perdu dans des rues dangereuse, contraint de voler pour survivre. Tu t'es toujours enfui des foyers, incapable de vivre en communauté. Incapable de faire semblant d'être un garçon normal. « Pour manger, je me contentais du strict minimum. Et souvent, je ne mangeais même pas du tout. » Tu racontes ton histoire sans la moindre trace d'amertume. Tu as accepté ton passé, tu ne cherches plus à le renier. Il ne te fait plus honte. Si tu lui en parles, c'est pour qu'elle continue à en apprendre davantage sur toi. Un an et demi que vous êtes ensemble, mais tu le sais, vous avez encore beaucoup de choses à découvrir l'un sur l'autre. Et c'est là la beauté d'une relation. Surtout la votre. Tandis que tu racontes ton histoire, ta main vient caresser sa jambe sous l'eau. Machinalement. Parce que tu as toujours besoin de sentir un contact avec elle. « Mais de temps en temps, j'avais assez d'argent pour pouvoir m'acheter à manger. Et à chaque fois, j'allais m'acheter un burger. Parce que je savais que c'était assez consistant pour me faire tenir un moment. » Taire une faim douloureuse pendant quelques heures. Un peu de répit. « En plus d'être entouré, au chaud et à l'abri. » L'illusion d'une vie normale, mais une illusion qui faisait beaucoup de bien. « Ce ne sont pas des mauvais souvenirs. Si je continue d'en manger, j'imagine, c'est parce qu'ils me remémorent un sentiment positif. » Est-ce que c'est étrange de lui parler de tout ça ? Non, ça fait partie de qui tu es, et tu sais maintenant qu'elle a tout accepté de toi.

Mais les burgers, là, tu t'en fiche pas mal, tout ce qui t’intéresse, c'est Diana. Tout sourire, tu te jettes sur elle, assez pour la faire basculer dans l'eau. Tu essayes de faire doucement, mais de l'eau déborde déjà un peu. Qu'importe. Joueur toi aussi, tu viens déposer plusieurs baisers dans son cou, mais avec beaucoup de tendresse. Ce n'est pas parce que vous devez attendre le sommeil profond d'Ophelia que tu ne peux pas commencer à profiter de ta femme. Enfin, recommencer serait un terme plus juste. Après votre premier round épuisant, tu as eu largement le temps de récupérer. « Si tu me demandais de la glace je serais capable de t'en trouver. » Bon, tu mettrais sûrement un peu de temps, mais il n'y a rien que tu ne pourrais faire pour elle. Elle pourrait te demander n'importe quoi, mais elle n'en abuse jamais. Tu remontes maintenant tes baisers – de plus en plus appuyés – jusqu'à son oreille. « C'est à mon tour je crois. » Tu sais qu'elle a compris ce que tu veux dire, et toujours immergé, tu viens poser ta main sur sa poitrine. Le rire que tu retiens disparaît rapidement au profit d'une boule de chaleur dans le bas ventre. Et enfin, c'est ses lèvres que tu viens trouver, sans aucune retenue. La passion entre vous ne s'éteindra jamais, il y aura toujours cette intensité particulière. Cette fusion. « La seule chose que j'ai de précieux c'est toi et Ophelia. » Et c'est largement, largement suffisant. Tu n'as pas besoin de plus pour être le plus heureux des hommes.

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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyVen 22 Juin - 11:36

between the wars
jason & diana


Peut-on réellement parler de jeu si Diana part déjà gagnante ? Avec Jason c'est presque trop facile, si elle le voulait elle pourrait le mener par le bout du nez sans qu'il ne s'en rende compte, ou sans qu'il s'en soucie. Heureusement, elle ne profite de son pouvoir sur lui que dans certains situations particulières, quand c'est aussi plaisant pour lui que ça l'est pour elle... « Nue, habillée, peu importe ! Tu restes incapable de ne pas me dévorer des yeux, vêtements ou non. » En d'autres temps, elle aurait eu l'impression de se vanter en prononçant de telles paroles. Mais il ne s'agit pas de vantardise, uniquement de la vérité. Et c'est une vérité plus que plaisante, au contraire de la plupart de celle que Diana a appris au cours de l'année écoulée. Elle se souvient avoir été parfois effrayée par l'amour sans limite que Jason éprouve pour elle, peut-être par crainte de ne pas en être digne, par peur de ce que cela signifiait d'être le centre du monde pour quelqu'un. Mais aujourd'hui, la seule chose qui puisse encore l'effrayer serait d'être un jour privée de son affection. Et cela ne fait pas d'elle une femme dépendante d'un homme, bien au contraire, elle ne s'est jamais sentie aussi forte. À présent, elle sait que quoi qu'il puisse arriver, il serait toujours là. C'est grisant, rassurant, c'est l'assurance de ne jamais devoir éprouver à nouveau un sentiment de solitude. « Quoi ? Tu oses sous-entendre que mes envies de glace n'étaient pas raisonnable lorsque j'étais enceinte ? » Diana rit doucement, parfaitement consciente de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs pendant sa grossesse, et tout particulièrement entre le troisième et le septième mois, à croire qu'elle aurait été capable d'avaler n'importe quoi à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Mais Jason ne s'est pas plaint une seule fois de ses envies culinaires parfois complètement insensées.

Elle secoue doucement la tête lorsqu'il lui demande s'il lui a déjà conté l'origine de son amour – et celui ci, Diana le trouve réellement démesuré – des burgers. L'histoire n'est pas aussi adorable qu'elle l'aurait imaginé, mais elle n'est hélas pas surprise. Et si Jason ne parle pas de son passé avec amertume, Diana, elle, est incapable d'y songer de la même façon. Comment pourrait-elle ne pas être hors d'elle, furieuse en entendant de telles choses ? Il ne s'agit pas uniquement de lui, il s'agit de milliers, de millions d'enfants à travers le monde qui ont vécu et continuent à vivre les mêmes choses que lui, tandis qu'une poignée gagnent des milliards en profitant de leur malheur. Non, le monde n'est pas aussi moderne et évolué qu'il prétend l'être. Les inégalités sont trop nombreuses alors qu'elles pourraient être réduites à défaut d'être complètement effacées, mais encore faudrait-il que les hommes puissent mettre de côté leur cupidité. Sur Themyscira, il n'y a pas de classes, et aucune Amazone ne s'est jamais couchée avec l'estomac vide. Le palais n'est guère plus luxueux que les habitations de n'importe qui sur l'île, les repas sont partagés au même titre que toutes les autres ressources de l'île. Certes, Themyscira est un paradis, une utopie presque trop belle pour être vraie, mais elle fonctionne. À petite échelle, certes, mais les Amazones prospèrent depuis des millénaires et Diana est à peu près certaine que bien des sociétés modernes pourraient apprendre de ce modèle... Si l'obsession de l'argent n'était pas le cœur de tous les problèmes. Elle secoue doucement la tête pour chasser ces sombre pensées de son esprit – ce n'est pas le moment de vouloir refaire le monde, c'est au contraire le moment de l'oublier. Et cela tombe bien, c'est exactement ce à quoi leur nuit est consacrée. Un peu d'amour, avant de reprendre les armes encore une fois.

Diana ne cherche pas une seule seconde à échapper à Jason quand il la renverse dans l'eau, et tant pis pour la pièce qui sera inondée. Si elle avait eu un chronomètre en main, il aurait sans doute indiqué moins de cinq minutes, parce qu'il ne semble pas capable de rester près d'elle sans la toucher plus longtemps que cela. « Si tu peux te passer de burgers, je devrais être capable de survivre sans glace. » Elle serait folle de vouloir troquer ses baisers contre cette sucrerie, même la meilleure de la planète ne rivaliserait pas. Diana sourit quand il pose sa main sur sa poitrine – évidemment, il n'a pas oublié sa petite plaisanterie un peu plus tôt. Mais elle n'a pas le temps de lui répondre qu'il l'embrasse, et elle devine aisément son empressement. Comment le lui reprocher ? Une fois le jour revenu, qui sait quand ils auront l'occasion de se retrouver ainsi ? « Moi aussi, je t'aime. » Il existe mille et une façons de le dire, et c'est bien le message qu'il lui fait passer en lui disant que leur fille et elle sont ce qu'il a de plus précieux. C'est tout aussi vrai pour elle, rien n'est plus important à ses yeux que sa famille. Lui, Ophelia, Hippolyte et Jason. Mais dans l'instant présent, il n'y a que lui qui compte. Elle se redresse pour l'embrasser en se serrant contre lui, ses bras noués autour de son cou. Quand elle s'écarte, elle manque de souffle, mais un large sourire étire ses lèvres. « Quel dommage que mes marraines Olympiennes ne m'aient pas fait don d'une capacité à retenir ma respiration indéfiniment. » Elle caresse sa joue avant d'y déposer un baiser,  puis s'écarte de quelques pas pour s'asseoir sur le bord du bassin. Elle l'attire à elle et l'embrasse encore une fois, et le retient auprès d'elle en glissant ses bras et ses jambes autour de sa taille et ses hanches. « Merci. Merci d'avoir toujours foi en moi. » Quand elle doute, quand elle s'épuise, quand elle laisse la colère ou le désespoir la submerger... Il est toujours là pour lui rappeler qui elle est. Même Wonder Woman a parfois besoin d'un roc sur lequel s'appuyer. Ou plutôt, n'importe qui a besoin d'être soutenu de temps à autre, personne n'est infaillible – et Diana n'a jamais eu la prétention de l'être. Elle l'enlace, et pose sa tête contre son torse. Elle sourit en se demandant comment son cœur peut battre aussi vite sans exploser. « Merci de m'aimer ainsi chaque jour. »

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Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptySam 23 Juin - 19:38


Diana & Jason

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Tu as parfaitement conscience de l'ampleur de tes sentiments et de la façon dont tu les exprime. Si bien que tu te demandes parfois si ce n'est pas trop ? Tu sais qu'elle dit ça sur le ton de la rigolade, pour te taquiner, mais ça n'en reste pas moins la vérité. Chaque fois que tu la vois, ton cœur s'emballe, et tout ce que tu éprouves à son égard te frappe de plein fouet. Comment ne pas l'aimer ? Elle a été là pour toi quand tu en as eu le plus besoin. Elle t'a ouvert sa porte alors même qu'elle ne te connaissais pas. Elle a partagé son intimité, t'a offert tout ce qu'elle avait, sans jamais douter une seule seconde de toi, et sans rien demander en retour. Pas une seule fois dans son regard tu n'as vu de la méfiance ou du jugement. Diana t'a aimé, tout de suite, et toi tu n'as pas pu t'empêcher d'en tomber amoureux. Tu n'as même pas cherché à le faire, à quoi bon ? Tu attendais depuis beaucoup trop longtemps de pouvoir donner de l'amour, autant qu'espérer en recevoir. Oui, tu la dévores constamment des yeux. Oui, elle est pour toi la plus belle personne qui existe dans cet univers – autant intérieurement qu'extérieurement. Mais n'est-ce pas la définition la plus simple de l'amour ? Les papillons, les étoiles dans les yeux, les frissons, tout ça tu pensais que ce n'était que des contes de fées, des mythes pour inciter les gens à rêver. Mais non, tout est bien réel. Tu n'as pas besoin de mirage puisque tu as déjà tout ce que tu désires. Quand tu t'endors le soir, il n'y a rien dans tes songes qui pourrait égaler la réalité que tu es en train de vivre. Toi-même tu ne pensais pas qu'on puisse autant aimer quelqu'un. Foutaises de romantiques ! Fantaisies pour naïfs ! Pourtant, Diana te le prouve chaque jour. Un animal sauvage qu'elle est parvenue à apprivoiser et qui lui est aujourd'hui entièrement dévoué. Mais malgré tout ce pouvoir qu'elle détient sur toi, votre relation reste parfaitement saine et équilibrée. Aucun de vous de ne prend le dessus sur l'autre, il n'y a que du respect entre vous. Du respect, et beaucoup beaucoup d'amour. Et il n'existera jamais un temps où ce que tu éprouves pour elle s'estompera. Bien au contraire.

Ces dernières semaines, l'embrasser a été ton seul moyen de lui montrer combien tu l'aimes. Vous n'avez pas pu partager autant d'intimité que tu l'aurais voulu, entre l'accouchement, la venue d'Ophelia, sa famille, et l'attaque de Graal. Mais vous trouviez toujours un moment pour échanger quelques baisers, votre échappatoire. Votre façon de vous retrouver et de vous redonner le courage de continuer la lutte. Ils n'ont jamais été chastes, une passion retranscrite à travers vos lèvres qui se cherchent, mais ce soir, c'est encore plus fort. Quand elle t'embrasse, tu sens qu'elle pourrait t'offrir jusqu'à son dernier souffle. C'est vital. C'est un besoin qui vous tord les entrailles et qui ne s'éteint qu'une fois assouvi. Ces baisers sont finalement à votre image. Sensuels. Passionnés. Une âme-soeur qui retrouve l'autre et qui la supplie de faire durer l'instant, peu importe ce que cela doit coûter. Assise au bord du bassin, tu la laisses prendre emprise sur ton corps, ne rechignant pas une seule seconde à la perspective de la sentir toujours plus proche de toi. Ta main vient caresser sa joue, tendrement, tandis que ton regard se perd dans le sien. Avoir eu foi en elle ? Il n'y a pas eu une seule fois où ça n'a pas été le cas. Que ce soit en ses capacités, en ce qu'elle représente, ou en ce qu'elle est, tout simplement. Diana est juste, bonne et altruiste. Avant même qu'elle ne partage ta vie tu en étais persuadé. Ce n'est pas parce que tu parcourais le monde pour parfaire ton entrainement que tu ne voyais pas ce qui se passait autour de toi. Toutes ces guerres. Toutes ces attaques. Et au milieu du champ de bataille, Diana. Fière, forte, un exemple pour tous. Un espoir de continuer à se battre. Tu n'étais pas au combat lors de l'invasion de Darkseid, mais elle t'a malgré tout aidé dans celui que tu menais. Intérieur, féroce. Elle n'était pas comme Bruce et ses tourments, elle était lumineuse. Et chaque fois que tu la voyais, cette lumière chassait peu à peu tes propres ténèbres. C'est ce qu'elle fait pour les autres, pour tout le monde. N'importe qui en la voyant, en prenant le temps de la regarder, pourrait trouver une seconde chance. Une raison de croire en quelque chose de meilleur. Que ce soit pour cette humanité, ou pour soi-même.

Vous n'avez pas eu une année facile. Quelques événements pénibles sont venus entacher votre bonheur. Avoir été à deux doigts de perdre l'amour de ta vie, la disparition de Bruce, le mensonge sur ses origines, sans parler des différents assauts de vos ennemis. Mais malgré tout ça, vous en êtes sortis encore plus forts. Il n'y a pas eu un jour où il y a eu un doute sur le sens de votre avenir ensemble. Même quand tout s'est écroulé, votre couple est resté la stabilité de votre existence. Votre union est importante. Elle est primordiale. L'un sans l'autre, vous ne seriez pas qui vous êtes aujourd'hui. Et vous n'auriez pas pu accomplir ce que vous avez accompli. « Tu ne vas pas te débarrasser de moi facilement. » Tu la serres contre toi, fort, même si désormais tu sais qu'elle ne s'échappera plus. Pendant longtemps tu as eu peur. Peur de ne pas être à la hauteur. Peur de ne pas être assez. Peur de la voir s'envoler. Ce n'est pas en elle que tu ne croyais pas, c'était en toi. Conquérir Diana a déjà été une épreuve en soi, la garder en a été une autre. Mais en t'offrant l'immortalité, elle t'a prouvé qu'elle te voulait toi pour le restant de ses jours. Elle est si sûre de vous, de votre histoire, qu'elle a scellé son destin au tien. Ce qui était source d'angoisse n'est plus. Il n'y aura pas de elle sans toi, ni de toi sans elle. Aujourd'hui tu le sais, elle t'aime, malgré tes imperfection, malgré tes travers. Et rien ni personne ne pourra vous séparer. « Quand je suis venue te retrouver, ta mère m'a demandé à quel point je t'aimais. » Tu ne mentionnes pas l'événement, même si ce soir tu peux la serrer dans tes bras, il n'en reste pas moins un profond traumatisme. Etre passé si près de devoir vivre sans elle est une torture qui ne prendra probablement jamais fin. « Si aujourd'hui je devais repasser par cette épreuve, avoir le lasso entouré autour de mon poignet et répondre à cette question, je crois que je n'y parviendrais pas. Parce qu'il n'y a aucun mot, dans cette langue ou dans une autre, qui puisse exprimer combien je t'aime. » Oui, c'est insensé, mais ce que tu éprouvais pour elle à l'époque n'est en rien comparable à ce que tu ressens aujourd'hui. Depuis, elle est devenue ta femme et la mère de ta fille. Et tu n'as plus besoin de prouver quoi que ce soit à qui que ce soit, pas vrai ? L'évidence ne peut que frapper aux yeux. A quoi bon essayer d'exprimer ce qui ne peut pas l'être, d'autant plus quand il suffit de vous regarder.

Pendant un instant, tu ne dis rien, te contentant uniquement de la serrer contre toi, caressant son dos et déposant des baisers sur le dessus de sa tête. Comme si vous aviez besoin de vous rassurer sur la présence de l'autre, d'avoir parfaitement conscience que c'est ta moitié que tu entoures de tes bras, et qu'ainsi cela fait de vous deux êtres extrêmement chanceux. « Quoi qu'il arrive, on se trouvera toujours. » Dans cette vie ou dans une autre. Il n'y a pas de monde où elle n'est pas à tes côtés, tu en es persuadé. Ça ne peut pas exister. « Tu te souviens de mon rêve de tout claquer et de partir en moto avec toi parcourir le pays ? Sans savoir où aller, juste être ensemble ? » C'est une envie tenace qui ne te quittera jamais. Ça fait partie de toi, depuis maintenant dix ans tu as découvert différents mondes et différentes cultures. Tu as côtoyé toutes sortes de personnes, des meilleures au plus mauvaises, et chaque rencontre a été un enrichissement. Même si tu es rentré à Gotham avec la ferme intention d'y rester, ça ne veut pas dire que tu dois abandonner sur le côté cette facette de toi qui a besoin de s'évader. « Promets-moi qu'une fois qu'Ophelia sera plus grande on le fera vraiment. Tous les trois, loin de tout ça. Tout quitter pour quelques mois, avec seulement un sac sur le dos. » Tu sais que cette normalité sera provisoire, mais elle sera d'autant plus précieuse. Tu refuses qu'Ophelia ne connaisse que les champs de bataille, que le combat contre des ennemis toujours plus nombreux. T'aimerais lui offrir cette liberté. Lui faire découvrir un monde qui n'est pas parfait mais qui mérite qu'on apprenne à le connaître. Il n'y aurait rien de plus galvanisant et enrichissant que de vivre tout ça en famille. Tu te recules un peu pour pouvoir prendre son visage entre tes doigts. « Tu me promets qu'on aura nous aussi le droit à cette normalité ? » Qu'un jour tu pourras offrir à ta femme et ta fille un peu de ce bonheur partagé. De découvrir le monde d'une autre façon, en ayant paradoxalement l'impression de n'être que vous trois. De vivre, tout simplement.


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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyMer 27 Juin - 21:10

between the wars
jason & diana


Est-ce que l'amour rend fou ? Assurément, mais toutes les folies ne sont pas nuisibles. Cette folie est à deux est l'une des plus belles chose que Diana ait vécu en cinq mille ans, et l'une des rares à toujours la combler de bonheur. Jason est devenu son oxygène, l'être vers lequel elle se tourne lorsque les choses sont compliquées, lorsqu'elle a besoin de retrouver une dose d'espoir. Si tout le monde sur Terre avait la chance de trouver leur moitié, peut-être n'y aurait-il pas autant de conflits. Car elle en demeure persuadée, l'amour est une force capable de sauver le monde, mieux qu'aucun héros ne le pourra jamais. Avoir foi en l'amour, voilà ce qui lui permet d'avancer. Elle a vu des hommes et des femmes accomplir de véritables miracles pour l'être aimé, certains ont littéralement déplacé des montagnes, sacrifié leur propre vie, ont abandonné tout ce qui comptait pour eux pour une seule personne... L'amour transcende l'espace et le temps, et n'obéit à aucune logique, à aucune loi. C'est ce qui le rend si unique et si puissant, si universel et si dangereux. N'est-ce pas Hippolyte, qui lui a un jour dit que les choses les plus terribles que l'ont fait, c'est par amour ? Elle n'est pas étonnée d'entendre Jason lui dire que sa mère l'a soumis à l'épreuve du lasso lors de leur première rencontre. C'est ce qu'elle aurait fait également, pour juger de ses intentions et de son caractère. Quelle question plus déterminante que cela ? « De toute évidence, tes mots ont su la convaincre, même s'ils ne retranscrivaient pas exactement tes sentiments pour moi... Le lasso agit comme un lien entre les deux personnes qui le touchent. Il ne sert pas uniquement à faire dire la vérité. D'une certaine façon, il connecte les âmes. Elle sait. » Hippolyte n'a jamais remis en question l'amour que Jason lui porte, pas plus que le sien. Un seul aperçu de son âme lui a suffi pour comprendre, il n'en a pas fallu plus. « Je n'ai pas besoin de mots. Je sais. » Et il sait. Ils ont appris à se parler sans avoir besoin de mots, et cela presque depuis le début.

Sa tête posée contre son torse, elle prend de profondes inspiration, apaisée par cette simple proximité avec lui. « Bien sûr que nous nous trouverons toujours. Il n'y a rien au monde qui pourrait me garder loin de toi. » Rien ni personne, mais nul besoin de le préciser. La mort elle-même n'est pas parvenue à le faire. En ce qui les concerne, "jusqu'à ce que la mort nous sépare", cela n'a aucun poids, c'est l'éternité qui les attend. Elle ne sera probablement pas de tout repos, mais peu importe, il n'y a rien qu'ils ne puissent affronter ensemble. Quand Jason lui fait part de son rêve d'un jour tout laisser de côté pour pour parcourir le monde librement, sans autre responsabilité que leur famille. Pendant quelques instants, Diana ne peut s'empêcher de se demander si elle serait réellement capable d'arrêter de sauver le monde – ou plutôt des innocents – le temps de quelques semaines. Pourrait-elle réellement s'en empêcher ? Jason sait à quel point il lui est difficile de mettre ses instincts altruistes de côté, c'est littéralement plus fort qu'elle... Mais Diana sait aussi que Jason s'est adapté à sa vie sans sourciller, jusqu'à sacrifier ses propres desseins pour être là pour elle. Elle relève la tête vers lui, un sourire aux lèvres. « Tu sais, quand Ophelia sera assez grande... Elle ne sera peut-être plus toute seule. Peut-être qu'il y aura un autre tout petit avec elle. » Elle ne peut s'empêcher de rire doucement. Ophelia ne sera pas leur seule enfant, et Diana n'a pas l'intention d'attendre des siècles avant de lui donner un frère ou une sœur. Elle veut profiter d'elle un moment, mais peut-être pas trop longtemps. Et puis, elle sait que Jason veut lui aussi avoir une grande et belle famille, pour mettre un terme définitif à la malédiction des Todd. « Je te le promets. » Elle se détache de lui quelques secondes pour se relever et être plus à sa hauteur.

« Mais la normalité, nous l'avons déjà. Grâce à toi. » Elle glisse ses bras autour de son cou après avoir caressé sa joue tendrement. « C'est toi qui m'a convaincue que j'y avais droit. Nos vies ne sont peut-être pas normales, mais ces moments de normalité nous les avons. » Ils ne sont pas encore partis parcourir le pays sur sa moto, mais... « Nous avons une magnifique petite fille, dont nous avons pu profiter calmement... » Ou presque, mais Diana n'a pas envie de parler de Graal ce soir. « Nous nous sommes mariés, nous avons notre chez-nous... Tu m'as fait découvrir les soirées simples devant un film ou avec un roman, les sorties dont n'importe quel couple profite, tous ces moments qui font partie d'une vie ordinaire... Tous ces instants sont magiques. » Tous ces instants l'aident à continuer à se battre jour après jour. Parce qu'elle sait que malgré tout ce qu'elle peut – et doit – endurer, Jason sera là pour la prendre dans ses bras le soir venu. Pour la rassurer, pour l'aider à oublier qu'elle porte le monde sur les épaules. « Le monde sera toujours là, mon amour. Je te le promets, Ophelia aura la plus belle enfance qu'elle puisse avoir. Et il en ira de même pour tous ses frères et sœurs. Ils seront heureux, et nous aussi. » Ensemble. Ensemble, quoi qu'il advienne. Elle se rapproche encore un peu plus pour l'embrasser, longuement. « Mais pour le moment, il n'y a que toi et moi. »

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Jason Todd


Jason Todd

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Messages : 5500
Date d'inscription : 29/01/2017
Face Identity : Matthew Daddario.
Crédits : labonairs (avatar), Ventium ♥ (les bannières), signature (beylin), & renegade (montage)
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Age du personnage : trente années à écumer la ville du crime.
Ville : Gotham City.
Profession : Plus mercenaire que justicier, tu ne te considères pas comme un héros. Toi, tu n'hésites jamais à tuer.
Affiliation : Solitaire, tu es malgré tout rattaché à la batfamily. Plus ou moins.
Compétences/Capacités : between the wars (JASON) Xq1n

Tu n'as aucun superpouvoir. Ton talent repose sur une maitrise parfaite des armes, l'apprentissage des meilleurs techniques de combat, l'usage de la stratégie militaire et une aisance innée pour l'acrobatie.

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Tu possèdes également un don presque mystique enseigné par l'All Caste, qui consiste à ôter tout pouvoir et immortalité à ton adversaire. Par la force de ta volonté, tu peux matérialiser des épées d'énergie mystique, les All-Blades. Indestructibles, elles sont directement connectées à toi.
Situation Maritale : Célibataire.









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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyVen 29 Juin - 10:36


Diana & Jason

Sometimes it comes down to a choice between saving one person and saving the whole world. The world can collapse, I will always choose you.


La normalité, avant de partager sa vie, tu ne la connaissais pas. Tout ce que tu lui as apporté, tout ce qu'elle est heureuse d'avoir eu à tes côtés, étaient des premières fois pour toi. Chaque jour était une improvisation, où tu te laissais simplement guider par ton amour pour elle. Tu n'allais pas au cinéma. Tu ne prenais pas de petit-déjeuner. Tu ne faisais rien de toutes ces banalités. Alors elle ignore combien c'est important pour toi d'entendre que tu es malgré tout parvenu à lui offrir ces moments de vie normaux. Qu'elle soit assez épanouie dans votre couple pour s'autoriser à mettre de côté ce pourquoi elle est restée dans votre monde, son combat. « Je sais. Mais j'aimerais vous donner plus. » Oui, vous avez accompli quelque chose d'incroyable. Votre histoire en elle-même l'est. Une Amazone recluse sur son île, un orphelin délinquant, les chances étaient infimes. Mais c'était sans compter sur ce destin qui vous a lié, et qui a fait en sorte que vos routes se croisent pour ne plus jamais se séparer. Vous êtes en quelque sorte un premier miracle. Le second est bien évidemment Ophelia. Votre fille, votre plus belle réussite. Et pour tes deux miracles, tu ne veux que le meilleur. Tu as parfaitement conscience que rien ne sera jamais de tout repos. Que vous allez encore traverser de multiples épreuves. Et que Diana et Ophelia vont subir cette vie mouvementée, remplie d'ennemis qui chercheront à vous atteindre. Alors quand tu le peux, dès que vous en avez l'occasion, tu veux t'échapper avec elle. Avec elles, désormais. Que ce soit vos escapades en Norvège ou à Hawaï, ou simplement en vous offrant une journée banale. Ce qui est commun aux autres est extraordinaire pour vous. Et pour les deux femmes qui partagent ta vie, tu ne veux rien de moins que l'extraordinaire. « Ses frères et sœurs, hein ? » Tu lui souris, le regard espiègle. Bien évidemment, vous avez déjà parlé de votre avenir et de cette envie commune d'avoir plusieurs enfants. Mais l'entendre ouvertement en parler maintenant, ça te fait chaud au cœur. C'est réconfortant. Votre futur te semble si radieux que la difficulté du présent devient anodine. Graal ? Rien de plus qu'une épine dans le pied. Ce qui compte, c'est que vous allez agrandir cette famille, et que les moments que vous partagerez seront comme elle vient de le dire, magiques.

Mais les enfants attendront encore un peu. Quand elle t'embrasse, avec une envie que tu devines tout aussi pressante que la tienne, tu la soulèves pour la déposer sur le rebord du bassin. Elle et toi. Vous vous êtes juré de profiter un maximum de cette nuit ensemble, et c'est exactement ce que tu vas faire. Tu poses ton front contre le sien, en fermant les yeux, pour t'enivrer de sa présence, de cet instant qui deviendra une force quand viendra le temps de reprendre les armes. Oui, le monde sera toujours là, puisque ton monde se trouve déjà sous tes yeux. Pouvoir réaliser ce rêve serait une victoire et une récompense pour tout ce que vous donnez aux autres quotidiennement, mais tant que tu es avec elle, qu'importe ? Ton chez toi c'est elle. Ton rêve c'est elle. Ton avenir c'est elle. Ici ou ailleurs, Diana est ta constante. La seconde union est tout aussi forte. Ses doigts sur ta peau hérissent chacun de tes poils. C'est entre ses lèvres que tu retrouves ton souffle, le cœur battant à tout rompre. Vos regards en disent tellement long sur ce que vous ressentez, et ils sont une source de ce brasier qui crépite dans ton bas ventre. Ce ne sont plus que des sons. Plus que des bruits qui s'échappent. Mais c'est bien suffisant pour vous comprendre. Bien suffisant pour accentuer l'osmose. Elle sait parfaitement où t'embrasser, où te toucher pour t'enflammer chaque fois un peu plus. Une fusion du corps et de l'esprit, et l'eau est le vecteur de toutes ces sensations. L'étreinte est à la fois longue et trop brève. T'aimerais avoir le pouvoir d'étirer le temps, pour rester enfermé dans cette chambre pendant des jours. Quand il s'agit de Diana, c'est toujours trop peu, et tu n'as nullement honte de cette gourmandise particulière. Quand on s'aime comme vous vous aimez, il n'y a jamais de assez.

Allongé dans le lit à ses côtés, tu caresses doucement ses cheveux, un sourire amplement satisfait aux coins des lèvres. Une tendresse qui contraste avec la passion de votre étreinte, qui s'est conclue dans les draps. Ce qui signifie nullement qu'il n'y a pas de douceur entre vous – loin de là – simplement qu'elle est contre balancée avec une ivresse d'une multitude d'autres émotions. Les cheveux emmêlés et encore humides, elle est tout simplement magnifique, et tu ne parviens pas à détacher ton regard d'elle. Tu imprimes cette image dans ton esprit, parmi un millier d'autres. « Je t'aime. » Encore, toujours. Le combientième de la journée ? Il ne serait pas raisonnable de compter. C'est devenu une ponctuation dans votre relation fusionnelle. Apaisé – et épuisé – tu viens te coucher contre Diana, comme si tu avait encore besoin de la sentir contre toi. Et c'est le cas. Il n'y a pas eu une seule nuit où vous vous êtes endormis chacun de votre côté. Il vous faut ce contact, cette présence primordiale. Fut un temps où tes songes étaient peuplés de terribles cauchemars. Tu te réveillais en sursaut, hanté par les séquelles et les traumatismes de ton passé. Mais quand Diana était là, quand tu t'endormais en la sachant à côté de toi, tout était beaucoup moins terrifiant. Quoi qu'il pouvait t'arriver, tu savais déjà qu'elle serait là pour chasser les fantômes. Aujourd'hui tu n'as plus tous ces cauchemars. Tu es parvenu à trouver une stabilité dans ta vie. Et cette stabilité, c'est elle. Elle a apaisé ton esprit trop tourmenté. « Pour continuer sur notre lancée des instants magiques, demain matin tu bouges pas, je te ramène tout au lit. » La nuit sera achevée, oui, mais serait-ce un crime de profiter encore un peu de la matinée ? Prendre un petit-déjeuner tranquillement au lit, puis se détendre encore un peu tous les trois sur la terrasse avant de retourner à vos obligations. Quoi de plus motivant que de commencer une journée qui s'annoncera peut-être difficile en la passant avec sa famille ? Embrasser Diana, jouer avec Ophelia, c'est tout ce que tu demandes.  Elle est simple ta définition du bonheur. « Mais si tu veux des framboises, cette fois je reste loin de toi. » Tu ris en te remémorant la catastrophe de la dernière fois, avant de te redresser pour déposer un baiser sur ses lèvres. C'est important qu'elle puisse profiter de Themyscira, de chaque moment d'accalmie. « Tu l'as dit, le monde sera toujours là. Il peut bien attendre encore un peu. » Restez encore un peu dans le votre. La réalité ne tarde jamais à vous rattraper.


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MessageSujet: Re: between the wars (JASON)   between the wars (JASON) EmptyLun 2 Juil - 14:12

between the wars
jason & diana


Diana aimerait que les journées soient plus longues. Ou qu'elle ne ressente nulle fatigue, ni aucun besoin de sommeil. Pour pouvoir profiter de chacune minute, de chaque seconde avec Jason et Ophelia. Comme si ces heures d'inconscience étaient des heures perdues, des heures de séparation. Une idée idiote, car leurs nuits se passent dans les bras l'un de l'autre depuis maintenant un an et demi. Les nuits passées en solitaire sont devenues rares, et ce n'est certainement pas Diana qui s'en plaindra. Allongée à côté de lui après une nouvelle étreinte passionnée, les paupières closes, elle profite allègrement de ses caresses. Si elle n'avait pas la volonté de rester éveillée encore un peu, elle pourrait aisément s'endormir. Elle veut profiter encore un peu de lui, encore un peu de leur intimité et du calme de la nuit. Quand elle s'endort, c'est généralement qu'elle ne peut plus lutter contre la fatigue, et qu'elle est trop apaisée pour pouvoir continuer à lutter. Elle rouvre les yeux quand il lui dit qu'il l'aime, un sourire aux lèvres. « Je t'aime. » Ses mots font écho aux siens. Prononcés tous les jours, ils n'ont pourtant pas perdu leur sens. Bien au contraire, ils sont rassurants et cela même s'ils n'expriment qu'un centième de ce qu'ils ressentent vraiment. Elle tend la main vers son visage et caresse sa joue avec tendresse, puis glisse le bras autour de lui quand il vient se serrer contre elle. Même l'un à côté de l'autre il leur faut plus, il faut que la proximité soit totale ; et ce soir encore plus qu'un autre. Diana ignore l'heure qu'il peut bien être et elle s'en moque. Ces instants là sont hors du temps, loin de tout et de tous. Graal est oubliée, Arès est oublié, Cheetah est oubliée... Brusquement, ils paraissent insignifiants. Leur haine et leur violence sont balayées par l'amour que Jason lui porte et celui qu'elle lui rend. Chaque instant passé en sa présence lui donne la force d'affronter le reste du monde ensuite, il a fait d'elle une héroïne bien meilleure qu'elle ne l'était et cela sans même s'en rendre compte. N'est-ce pas cela aussi l'amour ? Aider l'autre à se surpasser, à prendre confiance en soi, et dans leur cas, à s'autoriser à être heureux.

« Oh vraiment, un petit-déjeuner au lit ? » Diana rit, doucement pour ne pas réveiller Ophelia qui dort à poings fermés. Jason s'est toujours montré très prévenant avec elle, mais depuis sa grossesse, elle a l'impression qu'il a redoublé d'attention. C'est tout juste s'il la laisse encore s'occuper des tâches les plus simples, comme s'il cherchait à lui épargner toute occupation superflue. Le tout sans lui donner l'impression qu'elle n'en est pas capable, car il veut simplement faire de son mieux pour l'aider à gérer sa vie – leur vie – bien chargée. « Pour la défense de ces pauvres framboises qui ne méritent pas tant de haine, c'est une salade de fruits entière que j'ai renversé sur toi ! » Il lui semble que c'était il y a tellement longtemps. Depuis, Ophelia est née, elle a déjà bien grandi, et beaucoup d'autres choses bien moins réjouissantes sont arrivées. Elle soupire doucement et pose sa tête contre son torse après qu'il l'ait embrassée. Le monde sera toujours là, oui, et avec lui son lot de tracas... Ces moments, même parfaits, sont éphémères. Quelques heures pour se délester du poids qui pèse sur leurs épaules avant de devoir le reprendre et assumer leurs responsabilités. Mais Diana est ressourcée, déterminée plus que jamais à faire face à Graal, et à n'importe qui d'autre menaçant la sécurité de leur famille. « Bien sûr que le monde sera toujours là. C'est toi, mon monde. » Cliché et niais ? Peut-être, mais qu'importe, un peu de mièvrerie n'a jamais fait de mal à personne. Blottie contre lui malgré la chaleur des nuits estivales, Diana ferme les yeux. Elle s'endort le cœur léger, avec la certitude d'un matin heureux. Il ne pourrait en être autrement... N'est-ce pas ?

SUJET TERMINÉ.

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