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 real or not real ? (LUCIAN, stval)

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MessageSujet: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptySam 27 Jan - 22:33

real or not real ?
LUCIAN & ROSALIE


« Luke et Vivian Ashworth. Ce sont vos identités pour les quatre prochains jours. » Rosie est assise droite comme un I à côté de Lucian et en face d'eux, derrière son bureau, se trouve Amanda Waller. Cette femme lui fait froid dans le dos, elle est plus terrifiante que tous les vrais monstres que Rosie a un jour croisé. « Ils sont tous les deux généticiens, et se sont récemment spécialisés dans l'étude des ADN méta-humains et non humains. Nous soupçonnons qu'ils appartiennent à un groupe de riches fanatiques européens qui estiment que les méta-humains sont les premiers représentant de la prochaine étape de l'évolution de la race humaine, et en conséquence supérieurs aux Homo Sapiens. Ils étaient censés participer à un congrès ultra select à Paris, vous allez prendre leur place. Toutes les bases de données contenant des détails spécifiques de leurs identités ainsi que leurs photographies ont été modifiées afin de correspondre à vos profils. » Rosie se sent pâlir, mais elle ne dit rien. Amanda n'a pas terminé de parler, elle sait qu'il ne faut jamais l'interrompre. « Thorne, vous allez pirater la base de données du congrès en installant un virus qui copiera toutes leurs informations et les transmettra sur nos serveurs avant de les effacer des leurs. Rosewood, je veux que vous fouilliez la tête des personnes présentes pour repérer les menaces potentielles et tirer autant d'informations que possible sans vous faire repérer. » Sans leur laisser le temps de protester ou de faire quoi que ce soit, elle fait claquer sur le bureau deux épais dossiers qu'elle fait glisser vers eux. « Vous avez huit heures de vol devant vous, huit heures pour vous mettre dans la peau de ces deux généticiens, faites en sorte d'avoir l'air légitimes. » Rosie ouvre la bouche pour dire quelque chose puis se ravise, avant que Waller ne se mette à la dévisager, un sourcil haussé. Elle s'éclaircit la gorge, avant de parler à voix basse. « C'est juste... Je ne suis pas... Je ne suis pas espionne ou... » « Vous êtes exactement ce que je vous dis d'être, suis-je claire ? » Quand elle hoche la tête, elle est à peu près certaine que plus une seule goutte de sang ne circule dans son visage. Ses doigts se crispent sur ses genoux, elle sent ses ongles mordre sa peau même à travers son jean. « Et n'oubliez pas, vous êtes aussi censés être mariés depuis cinq ans. » Amanda ouvre le tiroir du bureau pour en ressortir deux anneaux qu'elle leur tend de façon presque dédaigneuse. « Pour le meilleur et pour le pire, et jusqu'à ce que la mort vous sépare... » Elle ricane. Rosie se sent de plus en plus malaise, et se surprend à prier n'importe quel dieu de bien vouloir la foudroyer sur place pour mettre un terme à son supplice. « Ça ne devrait pas trop vous changer de vos habitudes. » Rosie se force à prendre une profonde inspiration avant d'attraper le dossier qui se trouve devant elle pour l'ouvrir. À l'intérieur, il y a aussi de faux papiers et des billets d'avion. « Votre vol décolle dans trois heures, vos valises sont déjà à l'aéroport avec tout ce dont vous aurez besoin pour votre séjour. Je vous ai fait une fleur, vous êtes en première classe. » Ne sachant pas si elle est supposée la remercier ou non, Rosie se contente d'afficher un sourire maladroit. « J'exige un premier compte rendu de la situation dans quarante-huit heures. » Et sur ce, la conversation est close. Elle le comprend quand Waller leur désigne la porte d'un signe de la tête. Avant de se lever, Rosie attrape l'anneau devant elle et l'enfile pour éviter de le perdre ; l'alliance est encombrante. Quand la porte se referme derrière eux, elle reste figée au milieu du couleur. « J'allais te demander comment elle connaît nos tailles de bagues mais tout bien réfléchi, je préfère ne pas le savoir. » S'il y a bien un esprit dans lequel Rosie ne s'introduira jamais, c'est bien celui d'Amanda. Elle soupire, et passe ses mains dans ses cheveux. Son visage n'a pas retrouvé ses couleurs. « Et maintenant... ? »

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyDim 28 Jan - 22:11


ROSALIE & LUCIAN

real or not real (st valentin)

Prétendre que tu es un autre et jouer un couple, clairement, tu n'avais pas signé pour tout ce bordel en t'engageant chez A.R.G.U.S. Tu es un militaire, pas un espion. Tu n'as aucune expérience, rien qui pourrait t'aider à remplir au mieux ton rôle et ta nouvelle mission. Les sourcils froncés, tu ne dis rien, mais tu n'en penses pas moins. Waller est en train de vous tendre un nouveau piège, tu le sens venir à des kilomètres. Vous inciter à vous rapprocher, c'est pour la crédibilité, ou pour un tout autre but caché qu'elle garde secrètement pour elle ? Tu as appris à te méfier de tout quand il s'agit d'elle, à commencer par ce qui peut paraître le plus innocent. Tu écoutes attentivement les directives, enregistrant la moindre information. Tu ne dois pas te laisser distraire par l'aspect romantique de la mission, pour le moins inattendu et perturbant. Tu jettes un regard à Rosalie, qui panique probablement encore plus que toi face à l'étendue et à la difficulté de la tâche et de tout ce qu'elle implique. Elle n'a été jamais intime avec qui que ce soit, elle ignore tout des relations de couple, pourtant, Waller l'envoie jouer le rôle d'une épouse. Où est la logique là dedans ? Elle s'en fiche pas mal. Elle a besoin de ses pouvoirs, et elle a besoin de toi pour mener à bien la besogne, le reste, c'est votre problème, pas le sien. Tu sais comment elle pense. Elle se fiche de comment vous allez vous y prendre, de ce vous pouvez bien ressentir, tout ce qui l'importe, c'est l'objectif et son accomplissement. « Entendu. » Si tu as toujours été habitué à répondre aux ordres, rarement ils n'ont été aussi éloignés de tes compétences. Tu attrapes l'anneau et l'enfile à ton doigt, négligemment, comme pour manifester ton mépris pour la tâche qui t'est confiée. C'est à Rosalie que tu penses, et à tous ces moments gênants auxquels elle devra faire face. D'un certain côté, c'est préférable que tu sois celui qui l'accompagne, au moins, aucun autre ne profitera de la situation. Le point étant fait, tu te lèves de la chaise, et quitte le bureau accompagné de ta partenaire. Enfin, désormais, de ta femme. « Oh, elle connait des détails plus gênant qu'une simple taille de doigt. » Tu le sais, parce que toi-même tu en as lu beaucoup dans son dossier. Après un sourire désolé, tu regardes ta montre, planifiant déjà votre emploi du temps pour les quatre prochains jours. « On va arriver à 19 heures à Paris, ce qui nous laissera 24h pour prendre nos marques. » Sous-entendu, pour avoir l'air d'un couple crédible. « Donc maintenant, on se met au boulot. » Direction l'aéroport, pour un séjour qui promet d'être mouvementé.

Paris, 20 heures. Le taxi vient de vous déposer devant votre hôtel. Le congrès aura lieu demain soir, ce qui vous laisse de quoi vous reposer et planifier un plan qui tienne la route à l'abri des regards. A partir de maintenant, vous n'êtes plus Lucian et Rosie, vous êtes Luke et Vivian. Du moins, dès que vous apparaitrais tous les deux en public. Tu as mis les choses au point avec elle durant le trajet qui vous a amené jusqu'à la capitale française. Si tu n'auras aucun geste déplacé à son égard, tu ne pourras pas garder tes distances pour autant. A commencer par... tout de suite. Tandis que le groom porte vos bagages jusqu'à la réception, tu entrelaces tes doigts avec ceux de Rosalie. Tu ne réfléchis pas à ce que tu es en train de faire, sinon, c'est le risque de perdre le contrôle. Tout doit paraître naturel, comme si c'était quelque chose que vous faisiez quotidiennement. Quand bien même si en vérité, vous n'avez que rarement franchit cette limite. Sourire aux lèvres, tu te rapproches de l'oreille de ta nouvelle compagne, prétextant lui susurrer quelques mots doux avant cette nuit d'amour à l'hôtel. « Si tu te sens pas à l'aise, laisse-moi faire. » Sans aucune ambiguïté. Direction l'accueil. La porte s'ouvre à votre venue, et tu te diriges aussitôt vers l'hôtesse, pressé d'être dans la chambre, pour laisser un peu ce rôle au placard. « Bonsoir, nous avons une réservation aux noms de Luke et Vivian Ashworth. » L'hôtesse vérifie vos noms sur l'écran de son ordinateur, avant de vous tendre la clé, sourire commercial scotché aux lèvres. « La suite nuptiale. Quelqu'un va vous conduire jusqu'à votre chambre. Nous vous souhaitez un agréable séjour dans notre établissement. » La suite nuptiale ? Evidemment. Vous êtes un couple, donc Waller vous a réservé la chambre parfaite pour un couple. Tu te sens bête de ne pas l'avoir anticipé.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyLun 29 Jan - 12:14

real or not real ?
LUCIAN & ROSALIE


C'est vicieux de la part d'Amanda de leur imposer une telle mission. Elle sait très bien ce qu'elle fait, aucun doute là dessus, et Rosie n'aime pas ça. Elle n'aime pas ça, parce qu'elle n'a pas la moindre idée de comment se comporter en épouse crédible et surtout. En revanche, elle qu'il leur sera impossible de rester parfaitement professionnels l'un avec l'autre pendant ces quatre jours, et elle n'a pas besoin d'utiliser son don de prescience pour le deviner. Nerveuse, Rosie se referme complètement sur elle-même, c'est à peine si elle adresse la parole à Lucian pendant le vol, elle se plonge corps et âme dans le dossier des Ashworth, plus pour éviter le regard de son partenaire – et époux provisoire – que par réel intérêt. Une fois arrivés à Paris, elle est bien obligée de commencer à jouer son rôle, alors elle se fait violence pour afficher un sourire ravi, elle a retenu du dossier que les Ashworth semblent être un couple très amoureux, ce qui n'est hélas pas pour les arranger. Leur hôtel est en plein Paris, du cinq étoiles, Waller n'a pas fait les choses à moitié, et Rosie ne peut s'empêcher de se demander si deux scientifiques réserveraient sérieusement une chambre dans un hôtel si luxueux, aussi fortunés soient-ils. Elle n'a pas le temps d'y songer davantage, son cœur loupe un battement quand Lucian entrelace ses doigts aux siens. Il joue son rôle, se répète-t-elle bêtement. Si elle ne se sent pas à l'aise ? C'est un euphémisme, elle ne s'est jamais sentie aussi mal de toute son existence et pourtant, on ne peut pas dire qu'elle ait été réellement gâtée. Lorsque la réceptionniste de l'hôtel leur annonce gaiement que la "suite nuptiale" les attend, Rosie manque de s'étrangler. Bien sûr. Évidemment. À quoi s'attendait-elle ? Elle fait mine d'adresser un sourire de remerciement à la jeune femme, alors qu'elle meurt d'envie de hurler. On les accompagne jusqu'à leur chambre et une fois la porte refermée derrière eux, elle lâche la main de Lucian, peut-être un peu trop vite. La suite aurait littéralement pu avoir été sculptée dans le diamant que Rosie n'aurait tout de même remarqué qu'une seule chose. « Oh. Il n'y a... Il n'ya q u'un qu'un lit. » Elle sent le rouge lui monter aux joues d'un coup. Un seul lit, et même pas un canapé qui leur permettrait d'éviter d'avoir à le partager. La "suite nuptiale" est faite pour inviter au rapprochement, et puis, quel couple décidant de réserver cette chambre ne voudrait pas partager le lit. Un faux couple, songe-t-elle en grimaçant. Ajoutez à cela qu'ils se trouvent dans la ville la plus romantique du monde, avec une vue imprenable sur la Tour Eiffel, et vous obtenez une recette parfaite pour un désastre. « Je hais cette femme de tout mon cœur. » Rosie soupire longuement et fait quelques pas dans la pièces. « C'est plus grand que mon appartement. Je n'ose même pas imaginer le prix de cette... chambre. » Au moins, ils savent qu'A.R.G.U.S bénéficie de bonnes subventions gouvernementales. Et privées. Rosie est certaine d'avoir vu le nom de Lex Luthor traîner quelque part sur la liste des "bienfaiteurs" généreux de l'agence. Rosie s'éclaircit la gorge. « Je, euh... Tu as faim ? » Tout ce qu'elle veut, c'est repousser le moment inévitable où ils devront se décider à aller se coucher. Dans le même lit. « Il me semble avoir vu pas mal de restaurants dans la rue, et puisque c'est Amanda qui offre... » Ironie. Elle n'offre rien, elle impose, et les dépenses ne lui importent pas le moins du monde du moment qu'ils réussissent leur mission. Ou qu'elle atteint son autre but. « Sinon, on peut toujours prendre le premier vol pour le Pérou et disparaître pour aller élever nos lamas. » Petite tentative d'humour, accompagné d'uns sourire gêné. Malgré tout, elle est heureuse d'être avec lui. Avec la seule personne qui se soucie de son bien-être.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyLun 29 Jan - 23:41


ROSALIE & LUCIAN

real or not real (st valentin)

Aussitôt arrivés dans la chambre, le contact est rompu. Et t'es plus gêné par sa réaction que par ce premier rapprochement imposé. C'est presque comme si tu avais déjà oublié que vos mains étaient jointes, tant le geste t'a semblé... naturel. Une pensée étrange que tu chasses de ton esprit d'un raclement de gorge, pour mieux te focaliser sur votre chambre. Spacieuse, luxueuse, un couple a de quoi roucouler en pleine sérénité dans un tel espace. A l'instant même où la réceptionniste vous a confié les clés de la suite, tu as compris que vos nuits allaient se compliquer. Tu fais rapidement le tour, pour mettre fin au faux suspense. Un seul lit. Rien d'autres. Ce n'est pas une surprise, c'était même inévitable. Il semblerait que ce soir, ce soit entre le sol et toi. Qu'importe, ce n'est pas comme si tu ne t'étais pas déjà retrouvé maintes et maintes fois dans une telle situation, et dans un environnement moins confortable. Sous la pluie, dans le froid et la boue, à côté, la moquette de cette suite c'est le grand luxe. « Je dormirai par terre. » Ce n'est pas une question, ni une proposition, c'est une décision que tu imposes. Tu sais que cette mission est particulièrement pénible pour elle, alors tu vas tout faire pour lui en épargner le plus possible. L'unique lit n'est pas un problème, tu trouveras bien quelques couvertures pour t'en faire un autre de fortune. « Maintenant qu'on est là, autant en profiter. » Tu lui souris, dans une tentative plus ou moins réussie de détendre l'atmosphère. Vous allez passer vos quatre prochains jours ensemble, et il serait préférable – et plus agréable ? – pour vous de mettre de côté vos appréhensions et vos craintes. Peut-être que tout va bien se passer, après tout. Peut-être même que ce sera l'occasion d'en apprendre un peu plus l'un sur l'autre. T'aimerais qu'elle te parle un peu d'elle, avec ses mots, et pas ceux inscrits dans son dossier et entièrement dépourvus d'humanité. « Doit bien y avoir un mini bar qui attend qu'on le dévalise. Vu la chambre, Waller ne sera plus à ça près. » C'est ta façon de l'emmerder, en profitant pleinement de ce petit séjour à Paris. A moins que ce ne soit exactement ce qu'elle veut ? Pris de court, et alors que tu allais jeter un œil sur la carte proposée par l'hôtel, t'es surpris par sa proposition d'aller dîner dehors, agréablement surpris. Pendant un instant, tu t'es imaginé qu'elle allait vouloir manger de son côté, profiter de ce moment pour retrouver un peu son inimité. Mais il semblerait que tu te sois trompé. « Je serais ravi d'aller dîner avec toi, je meurs de faim ! » Pour des gens qui se côtoient depuis un moment, finalement, vous n'avez jamais eu l'occasion de partager de tels instants. Probablement est-ce de ta faute, pour t'être imposé une limite à ne pas franchir, différenciant lourdement le travail et la vie privée. En soit, ce n'est pas une erreur, mais c'est ce comportement qui vous amène aujourd'hui à être gênés de vous retrouver en tête à tête dans une chambre. Mais il n'est pas trop tard, n'est-ce pas ? Tu la regardes, puis ris de bon cœur quand elle propose la fuite au Pérou. Ça, c'est une excellente idée ! Tout plaquer et élever des lamas, voilà quelque chose qui te réjouirait un peu plus qu'un congrès en génétique et une session à la 007. « Je te fais une proposition, si le repas est pas bon, on se barre. Ce sera notre signe. » Tu lui souris, tout en commençant à chercher dans ta valise. Waller vous a laissé un peu de tout, mais le souci, c'est que tu n'as aucune idée de comment t'habiller ce soir. Bon, vous êtes censés être un couple chic, alors autant sortir le grand jeu. « J'ai besoin d'une douche après tout ce trajet. Je reviens. » Après avoir choisi tes vêtements, tu te diriges vers la salle de bain, et referme la porte derrière toi. C'est l'occasion de te retrouver un peu seul, et de prendre des nouvelles de Sasha via quelques messages à la nounou. Tu soupires, avec cette désagréable impression de merder sur toute la ligne avec elle. T'es jamais là, jamais présent. Et souvent, tu n'as même pas le temps de lui dire au revoir. Attristé, même plus que tu l'aurais pensé, tu vas noyer ta déception sous la douche.

Quand tu ressors de la salle de bain, c'est entièrement vêtu et propre sur toi. Tu arbores un pantalon de costume avec une chemise rouge, surplombée d'une veste plutôt classe. Un style qui ne te ressemble pas, mais auquel il va falloir t'accoutumer. « Alors, de quoi j'ai l'air ? » Quand tu lèves le regard vers elle, c'est accompagné d'un sourire un peu confus. Tu n'es pas certain de pourquoi tu lui demandes ça. Après tout, qu'importe de quoi tu as l'air, ce n'est pas un rendez-vous, c'est un repas entre collègues. Quelle importance qu'elle te trouve élégant ou ringard ? Tu n'as pas de réponse à cette question. Tout ce que tu sais, c'est que ça en a pour toi.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 30 Jan - 19:02

real or not real ?
LUCIAN & ROSALIE


Rosie, qui n'a jamais eu un quelconque penchant pour l'alcool, trouve pourtant l'idée du mini bar très attrayante. Quoi de mieux qu'un peu d'alcool pour noyer son malaise ? Et puis, elle doute très franchement que Waller en ait quoi que ce soit à faire, les dépenses lui importent peu. A.R.G.U.S est peut-être l'agence gouvernementale la mieux financée, ce n'est pas un petit séjour de quatre jours à Paris qui risque de faire un trou monumental dans son budget. Rosie affiche un sourire un peu timide lorsque Lucian accepte sa proposition d'aller dîner dehors avec elle. Non seulement ce sera l'occasion de découvrir cette cuisine française dont tout le monde parle, mais également d'apprendre à se connaître un peu mieux. Surtout, même ? On ne peut pas réellement dire que les missions de leur division l'aient permis avant. Difficile de parler chiffons entre deux cadavres. Elle se retient de dire qu'elle espère presque que le repas soit décevant alors, pour qu'ils puissent partir tous les deux.  Rosie laisse échapper un long soupir lorsque Lucian disparaît dans la salle de bain pour aller prendre une douche, et elle en profite pour ouvrir sa valise, et constante que si Waller lui a laissé une sacrée garde robe, elle semble avant mis le confort de côté. À ce stade, c'est presque de la provocation, elle s'amuse avec eux comme un enfant avec des fourmis dans un bocal. Elle a des dizaines d'agents formés pour ce genre de mission d'espionnage mais non, c'est à eux qu'elle a confié cette tâche, en sachant pertinemment que leur manque d'expérience dans un tel domaine risque de leur coûter la réussite de la mission. Assise sur un coin du lit, Rosie feuillette distraitement les brochures laissées bien en évidence sur la table de nuit. Tout y est : visite de la Tour Eiffel, promenade romantique sur les Champs Élysées, visite guidée du Louvre, visite guidée de Notre-Dame de Paris, un guide des meilleurs restaurants et cafés parisiens, Jardin du Luxembourg... Autant de choses qu'ils n'apercevront que de loin, songe-t-elle en rangeant le tout dans un tiroir.

« Hm ? » Elle se retourne quand Lucian lui pose une question, et encore une fois elle maudit sa pâleur naturelle lorsqu'elle sent le rouge lui monter aux joues encore une fois. « Oh. C'est... C'est... Différent... » Différent des tenues dans lesquelles elle est habituée à le voir. Différent de son uniforme d'A.R.G.U.S ou de ses tenues plus décontractées. « Mais c'est charmant. » Tu es charmant, songe-t-elle plus précisément, mais sans doute vaut-il mieux éviter de le dire de cette façon, n'est-ce pas ? « Je vais faire la même chose, je n'en ai pas pour très longtemps. » Elle prend quelques vêtements dans sa valise avant de disparaître à son tour dans la salle de bain, et constate avec agacement qu'elle a le teint d'un coquelicot. À son tour elle fait un brin de toilettes avant de se rhabiller, enfilant simplement un jean avec un chemisier en soie rose ; élégant mais pas trop, elle ne veut surtout pas risquer d'avoir l'air d'en faire des tonnes. « Je suis prête, on peut y aller. » Elle se doute qu'elle ne se débarrassera pas de si tôt de la couleur de ses joues, alors elle préfère faire comme si de rien n'était, en espérant que Lucian fasse de même. « Je crois qu'il y a un restaurant plutôt pas mal au coin de la rue. Enfin je crois, je suppose qu'à ces prix là, il a intérêt à l'être. Sinon, directement le Pérou. » Elle s'éclaircit doucement la gorge, et avant qu'ils ne passent le pas de la porte, elle passe son bras sous le sien. C'est un peu moins "intime" que si elle lui avait pris la main, mais néanmoins suffisant pour leur couverture. C'est aussi un rapprochement physique auquel elle n'est pas du tout habituée. Auquel elle a peur de s'habituer. Elle frissonne lorsqu'elle reconnaît dans la suite quelques éléments de la vision du Dr Fate.

Comme ils pouvaient s'y attendre, le restaurant est aussi luxueux que l'hôtel, la serveuse s'adresse immédiatement à eux dans un anglais parfait avant de les installer à une table un peu à l'écart des autres, dans un coin tranquille de l'établissement. En même temps que la serveuse revient avec les menus, un serveur l'accompagne avec une bouteille de champagne, et Rosie n'a pas le temps de leur dire qu'ils n'ont encore rien commandé. « Nous offrons une bouteille de notre meilleur champagne à tous les couples pour la Saint Valentin. » La serveuse affiche un large sourire, peut-être un peu trop large pour être naturel. Rosie fait la grimace quand le serveur lui adresse un clin d'œil. « Oh, steikje. »* Elle fixe la bouteille d'un drôle d'air, en se demandant à combien de chiffres elle se vend d'ordinaire. Finalement, elle se force à regarder Lucian avec un sourire « Je ne savais pas qu'être marié pouvait avoir de tels avantages... Tu crois qu'ils nous offriront aussi le dessert pour aller avec ? » Un petit rire lui échappe, le premier depuis... longtemps.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptySam 3 Fév - 13:02


ROSALIE & LUCIAN

real or not real (st valentin)

C'est différent ? Oui, c'est vrai. Toi-même tu n'es pas certain d'être très à l'aise sans ton uniforme. Après avoir passé des années et des années dans ta tenue militaire, désormais c'est dans celle d'A.R.G.U.S que tu passes tes journées – et certaines nuits. Mais ce soir, il te faut jouer le jeu du trentenaire normal, sur le point d'aller diner avec une femme qu'il ne possède pas. Tu laisses Rosalie partir se préparer à son tour, profitant à nouveau de la solitude pour renvoyer quelques messages à la nounou, malgré le décalage horaire. Messages que tu préfères éviter d'envoyer devant ta partenaire, dans un souci de respect premièrement, et parce que tu ne te sens pas encore prêt à parler de cette nouvelle arrivée dans ta vie. Quelques minutes plus tard, tu la vois sortir de la salle de bain, dans une tenue à la chic et décontractée qui lui va à ravir. Et pendant un instant, t'as réellement l'impression que vous formez un couple crédible. « Je te suis ! Que ce soit le restaurant ou le Pérou, dans les deux cas, on devrait passer une bonne soirée. » Tu lui souris, et d'autant plus quand elle prend l'initiative de passer son bras sous le tien. Toi qui craignais qu'elle vive au plus mal cette mission d'amoureux forcés, il semblerait qu'elle soit de plus en plus à l'aise avec l'exercice.

Le restaurant est à la hauteur de tes attentes, et typiquement le genre d'endroit où tu ne vas que rarement. Plus depuis que tu es un célibataire chevronné, en tout cas. A travers la salle déjà bien pleine, tu suis le serveur qui vous conduit à votre table, et y prends place non sans une certaine gêne. Chaque fois que vous devez franchir une nouvelle étape, tu perds un peu tes moyens, le temps de d'adapter à la nouvelle situation. Te retrouver en tête à tête avec elle, dans un restaurant chic, n'a rien d'aisé. Sa compagnie est excellente, là n'est pas le problème. C'est juste que tu as l'impression de te retrouver en plein rendez-vous galant. Un vrai. Impression largement renforcée quand une bouteille champagne vous est offerte en ce jour... de la St Valentin. Oh, merde. « Oh, merci. » Détail que tu avais oublié, mais qui fait sens maintenant que tu vois tous ces couples amoureux autour de votre table. Tu caches ton malaise du mieux que tu peux, et laisse le serveur remplir vos verres du précieux cadeau. Après un hochement de tête en guise de remerciement, tu reportes ton attention sur Rosalie. « Je préférerais le faire payer à Waller ce dessert. » Tu lui rends son sourire, puis ce rire inattendu, que tu ne te souviens pas avoir déjà entendu. « Bon et bien, à nous. » Autant profiter de cet instant de calme, puisque demain, à la même heure, vous serez en pleine mission d'espionnage, et la sérénité laissera place au stress. Tu lèves ton verre de champagne pour doucement aller percuter celui de Rosalie, puis tu le portes à tes lèvres pour une première gorgée. Un peu d'alcool pour te détendre, c'est exactement ce qu'il te fallait, et tu te fais violence pour ne pas boire trop vite. « Je vais essayer de ne pas mettre une heure pour choisir. » Tu t'empares de la carte et commence à zieuter sur tous les plats proposer par le restaurant. Ordinairement, tu es si peu difficile que tout te paraît divin. A force de manger tout et n'importe quoi lors de tes mois sur le terrain des zones de guerre, tu as appris à te contenter du minimum. Alors te retrouver face à ce menu riche et varié, c'est presque une torture que de devoir faire un seul choix. « Bonsoir, puis-je proposer un magnifique bouquet de roses pour un si joli couple ? » Tu quittes un instant – et à regret – la section des viandes pour lever les yeux vers le serveur qui vient de s'adresser à vous, les bras pleins de plusieurs bouquets de roses rouges flamboyantes. Evidemment, St Valentin oblige. « Oui, je vais vous en prendre un, merci. » Tu ne demandes pas son avis à Rosalie, tu n'en pas besoin. Si à première vue tu fais ça pour gagner encore plus en crédibilité, tu le fais en réalité pour simplement lui faire plaisir. T'es certain que jamais personne ne lui a un jour offert de fleurs. Et ce soir, t'aimerais pouvoir lui faire découvrir des choses qui sortent de son sombre quotidien. Elle mérite ce qu'il y a de mieux, au moins le temps de quelques heures. Tu échanges un billet contre un bouquet, que tu tends aussitôt à ta partenaire. « Et bien, joyeuse St Valentin. » C'est bête, mais tu te sens rougir intensément, alors que tu offres des roses à une femme, qui ce soir, est bien plus qu'une simple collègue.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyDim 4 Fév - 23:25

real or not real ?
LUCIAN & ROSALIE


Pas de panique. Ce n'est rien. Rien qu'un jeu. Ce n'est pas réel. Rosie essaie fermement de s'en convaincre, essayant de repousser dans un coin de son esprit perturbé le souvenir des visions que lui a montré Dr Fate. Mais peu importe ce qu'elle essaie de faire, les images ne s'estompent pas, et les impressions et les émotions non plus. C'est difficile de jouer dans de telles conditions. Un peu nerveusement, elle porte son verre de champagne à ses lèvres après avoir trinqué avec Lucian. Elle se retient de faire une grimace, pas encore suffisamment habituée à l'alcool pour l'apprécier à sa juste valeur. Elle ne doute pas que ce soit un excellent champagne français, c'est simplement qu'elle ne distingue pas encore beaucoup de saveurs. En revanche, l'alcool qui lui brûle un peu la gorge, elle le sent. Rosie repose son verre pour étudier le menu comme il le fait, pas plus capable que lui de décider quoi prendre. Après des années en famille d'accueil, puis en hôpital psychiatrique, son rapport à la nourriture est pour le moins compliqué... Manger pour survivre, elle sait faire, mais manger par plaisir, beaucoup moins. Il y a presque trop de choses, et la moitié des noms de plats n'ont aucun sens pour elle. Elle relève les yeux de son menu lorsque le serveur revient, et pendant une seconde, Rosie croit qu'il vient prendre leur commande... Et puis, elle remarque les fleurs. Les roses rouges, par bouquets. Elle se sent rougir intensément quand elle réalise brusquement ce que cela signifie, et pire encore, que Lucian a acheté un bouquet avant même qu'elle n'ait eu le temps de songer à protester. Aussi écarlate que les fleurs, elle attrape timidement le bouquet qu'il lui tend. Elle plonge aussitôt son nez dans les roses, plus pour éviter un peu ce moment d'embarras que pour profiter de leur parfum. Mais bientôt, elle est bien obligée de relever la tête. Se fait-elle des idées, ou a-t-il rougi lui aussi ? « Je... Merci. C'est mon premier bouquet... » Détail trop intime ? Déplacé ? Vite, une échappatoire. « C'est très cliché, mais les roses sont mes fleurs préférées. Les roses roses, plus précisément. Juste histoire de bien aller avec mon nom. » Ce n'est pas bien mieux, tout bien réfléchi... Rosie dépose délicatement les roses sur un coin de la taille, et en attendant que le serveur revienne, pour cette fois-ci prendre leur commande, elle observe les gens autour d'eux. Des couples. Des familles. Des gens qui s'aiment. Elle ressent un drôle de pincement au cœur, et quelque chose qui s'apparente à de la jalousie sans en être... De l'envie ? Oui, c'est ça, de l'envie, celle de connaître elle aussi autre chose que la violence. Un peu mal à l'aise, elle s'éclaircit la gorge et quand le serveur réapparaît, elle commande distraitement le plat du jour. « Est-ce que je peux te poser une question un peu... Idiote ? » Elle attend qu'il acquiesce, puis prend quelques secondes avant de se lancer, influencée par leur environnement. « Qu'est-ce que... Qu'est-ce que ça fait, d'être amoureux ? D'aimer quelqu'un ? » Elle grimace. Ce n'est pas une question piège qu'elle poserait pour tâter le terrain, c'est une réelle interrogation de sa part. Parce que toutes ces choses qu'elle ressent ou croit ressentir, Rosie ne les comprend pas. Elle ne les comprend pas, parce que son rapport aux sentiments est compliqué, pour ne pas dire mutilé par son expérience tragique de la vie. Un peu honteuse, elle baisse les yeux. « Tu n'es pas obligé de répondre... C'est juste que tous ces gens, ils ont l'air heureux... Et je me demande ce que ça fait, d'être heureux. » Sous la table, elle fait nerveusement tourner l'alliance autour de son doigt. Ce symbole d'alliance qui dans leur cas n'est qu'un accessoire pour les rendre plus convaincants dans leur rôle d'époux. C'est une mascarade, rien qu'une mascarade, une fois les masques tombés, plus rien n'est vrai.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyLun 5 Fév - 21:29


ROSALIE & LUCIAN

real or not real (st valentin)

A quoi joues-tu ? Ce bouquet de fleurs que tu lui offres, ce n'est pas uniquement pour dorer votre image de couple parfait. Est-ce qu'à travers cette mission d’espionnage tu ne chercherais pas à lui faire découvrir le monde ? Un monde qu'elle ne connait pas, et que tu n'es plus certain de connaître non plus. Aller au restaurant, profiter d'un repas accompagné, offrir des fleurs à une femme. Toutes ces choses, c'est comme tu les avais oubliées, mais que tu réapprenais à les vivre avec elle. Même si tout n'est que tromperie et mascarade, il y a du vrai dans cette façon que tu as de lui tendre le bouquet. « La prochaine fois, je t'en prendrais des roses. » Si prochaine fois il y a, évidemment. Et tu ne devrais pas prendre pour acquis ce léger rapprochement. Tu hoches la tête quand elle te demande l'autorisation de te poser une question, sans deviner qu'elle porterait sur un sujet aussi... intime ? Qu'est-ce que ça fait de tomber amoureux ? Et bien, voilà un sentiment bien difficile à décrire, puisqu'il peut aussi bien être synonyme de bonheur absolu que de souffrance infinie. L'amour n'a pas qu'une seule facette, et toutes ne sont pas aussi roses que le prétendent les contes de fée. Même si tu as déjà connu ce sentiment plusieurs fois au cours de tes quelques années d’existence, tu n'es pas le mieux placé pour en donner la définition la plus juste. Pour la simple et bonne raison que tes histoires n'ont été qu'éphémères. Tu as connu la vie de couple, oui, mais jamais assez longtemps pour être en mesure de pleinement t'exprimer sur l'expérience. « Et bien... » Tu réfléchis quelques secondes, prends une profonde inspiration, puis tentes de trouver les mots qui correspondraient le mieux à la vision que tu t'en fais. « Selon moi, et uniquement selon moi, tomber amoureux c'est comme sauter en parachute. » Oui, pas de doute, tu es bien un militaire. Mais c'est plus facile pour toi de te rapporter à des expériences que tu maitrises. Et une image sera peut-être plus parlante qu'un long monologue sans véritable sens. « Avant de sauter, il y a toujours cette peur de l'inconnu, de complètement se planter. Au moindre risque, à la première erreur, l'atterrissage pourrait être extrêmement douloureux. C'est un fait qu'on ne peut pas ignorer, et qui parfois peut en décourager certains. Mais si on fait le choix de se jeter dans le vide, alors la sensation éprouvée est indescriptible. On se sent fort. Libre. Vivant. Il n'y a rien de comparable à ça. Et la peur se transforme en une grosse dose de bonheur et d'adrénaline. » Comment parvenir à décrire un sentiment aussi puissant que l'amour ? Il ne s'explique pas, il se vit. Mais tu comprends sa curiosité. Elle n'a jamais eu la chance de se sentir aimée, pour elle, tout ça est un mystère qu'elle aimerait percer. Alors tu tentes d'être le plus précis possible : « Et avant le grand saut, aimer quelqu'un, c'est se sentir bien en la présence de l'autre. Attendre de le revoir. Espérer un regard. » Tu hausses les épaules, incertain, parce que toutes ces choses, voilà bien longtemps que tu ne les as plus éprouvées. Elle ne pose pas ses questions à la bonne personne, tu as passé plus de temps à faire la guerre qu'à combler une femme. Ton quotidien ce n'était pas l'amour, c'était la haine. Quant au bonheur, être heureux, tu as beau cherché dans ta mémoire, tu ne te souviens pas l'avoir été réellement un jour. Le constat est violent. Triste. Mais c'est une vie que tu as choisie. T'as tout sacrifié pour entrer dans l'armée. Est-ce que tu le regrettes aujourd'hui ? Peut-être. « Et pour être honnête avec toi, je me demande aussi ce que ça fait d'être heureux. » Tu lui adresses un fin sourire, bien que la situation ne s'y prête pas vraiment. Mais à quoi bon se lamenter ? Ce n'est pas dans ta nature. Et puis tu as encore de longues années devant toi pour le découvrir. Tout comme elle. Après cette question portée sur le domaine du privé, tu te sens un peu plus apte et prêt aux confidences. Si tu en sais beaucoup sur elle via son dossier, elle ne peut pas en dire autant pour toi. « J'ai grandi dans une famille de militaires, où l'ordre et la discipline ont toujours eu plus d'importance que la complicité. » La preuve en est aujourd'hui, tu as pratiquement coupé les ponts avec ta famille. Suite à un malheureux différend, ils ont préféré te laisser sur le bas côté. Mais ce n'est rien en comparaison de ce qu'elle a traversé, et tu t'en veux presque de t'en plaindre. Même si tu sais déjà qu'elle verra les choses autrement. Parce que Rosalie, malgré tout ce qu'elle a vécu, est quelqu'un de profondément altruiste.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 6 Fév - 16:02

real or not real ?
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Est-ce réellement une question idiote ? Rosie n'en est pas certaine. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle n'a pas la moindre idée de ce que c'est que d'aimer quelqu'un. Ou du moins, elle ne sait pas ce que c'est d'aimer quelqu'un et d'être aimée en retour. Forcément, elle est curieuse. Envieuse. Qui ne le serait pas, à sa place ? Elle écoute Lucian lui expliquer la chose attentivement, comme une élève écouterait son professeur. Se sentir forte, libre, vivante... Non, elle ne sait vraiment pas ce que c'est, elle n'est familière qu'avec les opposés de ces choses là. En revanche, elle a une petite idée de ce que cela fait d'espérer un regard, une attention quelconque... Mais comment être certaine qu'il s'agit bien d'un besoin d'amour, et pas simplement de n'importe quelle sorte d'attention ? « Je n'ai jamais sauté en parachute, alors je t'avoue que la métaphore m'échappe peut-être un peu... » Elle tente un sourire un peu maladroit, puis avale quelques gorgées de champagne pour se débarrasser du nœud qu'elle a l'impression d'avoir dans la gorge. Puis elle affiche une expression surprise quand Lucian ajoute – avoue – que lui non plus ne sait pas ce que c'est que d'être heureux. Elle reste un instant muette, ne sachant pas quoi répondre à cela. Pour autant, elle n'est pas surprise. Elle n'est pas surprise, parce qu'elle a toujours trouvé qu'il émanait de lui une sorte de mélancolie naturelle, dissimulée sous une couche de fausse sévérité. Une famille de militaires, voilà qui explique tout. Rosie soupire doucement. « Pendant longtemps, je me suis dit qu'avoir une famille était forcément synonyme de bonheur. J'ai mis un moment à comprendre que ce n'était pas le cas. Je suppose que c'était pour moi une façon de me rassurer. » Vingt et un an après leur mort, Rosie n'a presque plus aucun souvenir de ses parents. Elle ne se souvient pas de leurs visages, ni de leurs voix. Elle ne se souvient presque de rien, sinon du jour où l'incendie les a tués. Un incendie dont la cause reste indéterminée, leurs morts n'ont jamais été classées comme étant soit accidentelles, soit criminelles. « Enfin tu sais, à moins que quelqu'un n'ait demandé à un prêtre catholique fou furieux de t'exorciser, je pense que tu t'en es un peu mieux sorti que moi. » Piètre tentative d'humour, couverte par un rire un peu nerveux. Elle aimerait en savoir davantage à propos de lui. Elle sait qu'en ce qui la concerne, il a à peu près tout lu dans son dossier, de sa couleur préférée jusqu'à la localisation de la moindre cicatrice sur son corps. « Tu étais militaire... Armée de terre, je suppose ? Je ne te vois pas dans l'US Air Force ou les Marines. Mais je peux me tromper. » Elle ne se permettra jamais de lire dans son esprit pour obtenir des réponses à ses interrogations. À moins d'y être obligée, Rosie n'utilise pas ses capacités de télépathe. Elle a bien assez à faire avec les esprits – pour une fois silencieux – qui occupent son esprit. « Waller est venu te chercher, toi aussi ? » Amanda est de ce genre là, elle aime recruter elle-même ses nouveaux éléments, pour savoir de quoi ils sont réellement faits, les analyser, les étudier comme des rats de laboratoire. Rosie ne serait pas étonnée d'apprendre qu'elle ait été recruter Lucian directement. Impressionnée par ses états de service, peut-être ? Rosie n'a vu aucun autre chef d'équipe en action, hormis peut-être à Arkham, alors elle n'a pas de réel élément de comparaison, mais le moins qu'elle puisse dire, c'est que Lucian est un excellent leader, et pas du genre à considérer les membres de son équipe comme sacrifiables et facilement remplaçables. Rosie lâche Lucian du regard – elle réalise à peine qu'elle le fixait – quand la serveuse revient avec leurs plats. Machinalement, elle plante sa fourchette dedans.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 6 Fév - 21:32


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Pourquoi avoir mis aussi longtemps à prendre le temps de parler avec elle ? De vraiment parler. Voilà maintenant deux ans que vos routes se sont croisées, que vos vies sont étroitement liées, mais c'est seulement ce soir que tu as l'impression de réellement la voir. Tu ne vois pas Rosalie la partenaire, ni Rosalie l'homo magi, ou encore Rosalie que tu dois garder sous contrôle. Face à toi, tu n'as que la jeune femme. La jolie jeune femme. Et c'est une sensation déroutante. Tu réalises que finalement, et contrairement à ce que tu t'étais persuadé, tu t'es un peu trop rattaché à ce qui était écrit dans son dossier. T'as privilégié des phrases qui ne veulent rien dire, des diagnostiques sans intérêt, plutôt que de réellement apprendre à la connaître. De l'écouter raconter ses expériences avec ses propres mots. C'est une erreur que tu ne commettras plus. Il n'est pas encore trop tard pour rectifier ton tir. « Chacun a sa propre définition du bonheur. Tout comme l'amour, le mieux c'est de l'expérimenter soi-même. Il n'y a que de cette façon qu'on réalise ce dont on a réellement besoin. » Bien évidemment, tu sais pertinemment qu'elle n'a pas encore eu cette chance. Avant de comprendre ce que l'on veut dans la vie, il faut pouvoir vivre. Tu ne dis pas ça pour la peiner ou pour la mettre face à son triste passé, tu le dis pour qu'elle ait de l'espoir. Pour qu'elle sache qu'il n'est jamais trop tard, et que ce n'est pas parce qu'elle n'a connu que des horreurs tout au long de son existence que ce sera le cas pour le restant de ses jours. Il n'y a pas de malédiction. « Tu trouveras le tien, j'en suis certain. » Tu lui souris, te voulant rassurant, avant de finir d'une traite le fond de ton verre de champagne. Et justement, si elle est parvenue à retrouver une vie – bien qu'elle ne soit certes pas idéale – malgré avoir été exorcisée par un prête fou furieux, c'est ce qu'elle s'en est pas si mal tirée. Tu as déjà eu l'occasion de remarquer à mainte et mainte reprise qu'elle souffrait d'un profond manque de confiance en elle, justifié par des traumatismes qui s'accumulent depuis l'enfance. Elle a une bien piètre image d'elle-même, mais cette image ne pourrait pas être plus éloignée de la réalité. La femme que tu vois ce soir, n'est en rien celle qu'elle pense observer le matin dans son miroir. Et petit à petit, avec beaucoup de patience, tu espères lui ouvrir les yeux. Après vous avoir resservi un verre, tu acquiesces à sa question. « T'as vu juste, Commandant dans l'armée de terre. Je me suis engagé à la majorité. Ma vie a été tracée à l'instant même où j'ai poussé mon premier cri, si bien que je ne me suis jamais posé de questions. Pendant un long moment, j'ai réellement cru qu'intégrer l'armée était ce que je voulais vraiment. » Et puis la réalité t'a explosé en pleine face. C'est bien joli de vouloir sauver et protéger son pays, mais toutes les horreurs de la guerre vont de pair. Et on ne ressort jamais indemne d'une guerre. Jamais. « J'ai servi en Irak, en Afghanistan, et jusqu'au Qurac. » Quatorze ans de bons et loyaux services, jusqu'à la mission de trop. Celle dont tu n'as pas pu te relever. Ou du moins, pas indemne. Tu te racles la gorge, ne sachant trop comment aborder la suite de ton histoire. Depuis l'incident, c'est la première fois que tu vas en parler de ton plein gré. « Amanda est venue me trouver à la sortie de mon coma. » Tu bois quelques gorgées de champagne avant de poursuivre. Une dose de courage. « Lors de ma dernière mission pour l'US Army, au Qurac, mon équipe et moi sommes tombés sur un groupe de terroristes. Ils nous ont torturés pendant des jours, et la plupart d'entre eux en sont morts. Je m'en suis tiré par je ne sais quel miracle. » Mais les séquelles sont là. La blessure est encore ouverte, la plaie sanguinolente, et tu ne sais comment arrêter l’hémorragie. Tes hommes, tes amis, tu n'as pas pu les sauver. Les protéger faisait partie de ton boulot, et tu as échoué à cette tâche. Si tes mots peuvent paraître durs, rudes, c'est parce qu'il n'existe aucune autre façon d'exprimer ce morceau de ton passé. Il n'y a pas de belle façon d'en parler. Tu marques une pause le temps de laisser le serveur apporter vos plats, et d'y goûter, aussi. « Avant que je ne retourne sur le terrain, Amanda m'a proposé ce poste chez A.R.G.U.S. Et si j'ai accepté, c'est uniquement parce que je ne me sentais plus capable de perdre qui que ce soit d'autre. » Le sourire que tu arbores est ironique. Tu aurais dû savoir que c'était un piège, que le cadeau était empoisonné. « Je m'imaginais que tout serait plus simple. Que des vies ne dépendraient plus autant de moi. J'ai été foutrement naïf. » Pour ne pas dire stupide. Il y a une autre vérité que tu dois lui confesser. Une vérité que tu viens tout juste de réaliser et que tu as besoin d'entendre de vive voix. « Si tu n'étais pas là, je pense que j'aurais démissionné. » Enfin, s'il est possible de démissionner d'Amanda Waller, ce qui est loin d'être certain. Mais la question ne se pose pas, puisque la simple présence de Rosalie suffit largement à donner du sens à tout ce que tu fais chez A.R.G.U.S.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyJeu 8 Fév - 0:06

real or not real ?
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C'est idiot, mais Rosie a presque peur de faire preuve d'indiscrétion en se renseignant aussi simplement sur la vie de Lucian. C'est triste, mais ils se connaissent sans se connaître. Ils ont littéralement échappé à l'enfer ensemble, se sont sauvés la vie plus de fois qu'elle ne pourrait s'en souvenir et pourtant... Pourtant elle ne connaît rien de lui. Pas même quelque chose d'aussi ridicule que son second prénom, alors que dire du reste ? Lui sait tout. Il sait qu'elle n'a absolument aucune vie en dehors d'A.R.G.U.S, elle va là où Amanda Waller lui dit d'aller, parce que de toute façon elle ignore quoi faire d'autre. Mais pour Lucian, c'est différent, complètement différent. Alors elle boit ses paroles, enregistre toutes les petites informations à son sujet qu'il veut bien lui livrer. L'Irak, l'Afghanistan, le Qurac... Autrement dit, l'enfer sur Terre, le genre d'endroit d'où personne ne revient indemne, que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Rosie laisse échapper un petit "oh" à la fois triste et choqué lorsqu'il lui apprend que Waller est venue le cueillir à la sortie de son coma après ce qui a sans douté été le déploiement de trop. Les épaules de Rosie s'affaissent, et elle secoue doucement la tête. « Je suis vraiment désolée... » Désolée de quoi, au juste ? Désolée qu'il ait perdu ses hommes. Désolée qu'il ait perdu ses amis. Désolée qu'il ait été torturé. Désolée que Waller lui ait fait échanger un cauchemar contre un autre. Elle soupire doucement. « Elle a le don de savoir vendre son agence... Le temps que tu comprennes que c'est un piège, il s'est déjà refermé. » Elle hausse les épaules avec une désinvolture feinte. « Enfin pour ma part, A.R.G.U.S, c'est toujours bien mieux que les murs d'un asile psychiatrique. » Que cela lui plaise ou non, Amanda lui a sauvé la vie. Elle aurait probablement fini par s'ôter la vie si elle avait dû y rester plus longtemps. Même si elle a encore une laisse autour du cou, elle peut vivre une vie presque normale, et apprendre à maîtriser ses capacités, les mêmes qui l'ont faite passer pour folle pendant tant d'années. Et puis, bêtement, Rosie lâche sa fourchette quand Lucian avoue être resté à A.R.G.U.S à cause d'elle. Pour elle ? Elle n'est pas certaine, et elle n'ose pas poser la question. En revanche, elle sait que puisqu'elle vient de rougir pour la troisième ou quatrième fois depuis qu'ils ont quitté la chambre d'hôtel, de quoi mener Lucian à se faire de fausses – vraies ?? – idées. Mais il faut bien qu'elle réponde quelque chose, pour ne pas prolonger le moment gênant. « Merci. Mille fois. Sans toi je ne sais pas si je parviendrais à être un agent un minimum efficace. » Traduction : sans lui, elle ne sait pas si elle serait capable d'aller sur le terrain et de supporter ce qu'elle y voit, elle ne sait pas si elle supporterait les regards et les remarques, elle ne sait pas si elle serait en mesure d'apprendre à maîtriser ses dons magiques sans avoir la peur au ventre à chaque seconde. Elle lui adresse un sourire avant de se noyer dans son plat. Pour le reste du repas, et d'un accord tacite, ils ne font qu'échanger des banalités qui ne risquent pas de lui faire frôler la crise cardiaque. Comme anticipé, l'addition est salée, mais elle se pince les lèvres pour ne pas rire quand Lucian la règle avec la carte bleue de l'agence, et quand à elle elle laisse un généreux pourboire, lui aussi de la part d'Amanda. En revanche, elle rit un peu moins quand elle réalise qu'il pleut à verse et qu'ils n'ont pas songé à prendre un parapluie avec eux. L'hôtel a beau ne pas être très éloigné du restaurant, le temps d'y retourner, ils sont trempés par la pluie. Son chemisier lui colle à la peau, et quand ils retrouvent la suite, elle claque des dents. Mais elle ne se précipite pas dans la salle de bain pour se changer pour autant, parce que Lucian est exactement dans la même situation désagréable qu'elle, et qu'elle ne veut surtout pas accaparer la pièce. Problème numéro un de la suite, aucune intimité.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyJeu 8 Fév - 22:55


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Tu ne peux qu'approuver, Waller est une femme manipulatrice et bougrement maligne. Pourtant, tu as en connu pas mal des hauts gradés sans scrupules, pour qui sacrifier un homme était un mal nécessaire, la logique voudrait qu'aujourd'hui tu y sois habitué. Mais elle, c'est encore différent, c'est comme si elle se rapprochait plus de la machine que de l'être humain. Elle vous vois comme des pantins, et vos fils sous ses doigts s'agitent. Tu ne compte plus le nombre de fois où tu t'es rendu compte trop tard être tombé dans le piège. C'est même ainsi que votre relation a débuté, quand elle t'a fait miroiter une vie meilleure, alors que tu t'es en réalité contenté d'échanger un bordel contre un autre. Mais tu ne la blâmes pas entièrement pour autant. Si tu es encore ici, c'est de ton propre gré. Elle ne t'a pas encore mis de couteau sous la gorge, et tu n'as jamais réellement cherché à te défaire de son emprise. Parce que tu commences à apprendre de tes erreurs. Si tu t'opposes à elle, si tu manifestes la moindre rébellion, tu sais ce qu'il adviendra de toi. Elle t'enlèvera Rosalie. Elle la confiera au pire salopard de l'agence, et elle te laissera assister au massacre. Beaucoup de ce que tu fais, notamment accepter l'autorité contestable de Waller, c'est pour elle. Et cette confession semble d'ailleurs avoir instauré petit moment gênant. Peut-être que c'était trop tôt. T'es sur le point de combler le vide quand elle reprend enfin la parole, manifestement touchée. Tu lui souris, touché en retour. Si elle se sent mieux à tes côtés, si son boulot lui semble moins pénible en ta présence, alors c'est que tu as parfaitement fait le tien. « Tu t'en sors très bien. » Est-ce que tu l'encourages assez ? Est-ce que tu lui apporte assez de soutien ? Assez de compliments sur ses efforts ? Tu l'espères, car de nombreuses fois tu as été impressionné par son courage et ses capacités. Pour quelqu'un qui a passé la majeur partie de sa vie dans un hôpital psychiatrique, elle parvient à t'épater et à devenir l'un des meilleurs éléments de ton équipe. Et un jour, tu le sais, elle n'aura plus besoin de toi. Elle volera de ses propres ailes, et ce sera ta plus grande fierté. Pendant tout le reste du repas, tu ne mentionnes plus rien qui pourrait mettre en péril votre nouvelle sérénité. T'as l'impression que votre lien vient de se renforcer, et t'es prêt à parier que c'était là tout le but de cette mission à Paris. Quand tu payes l'addition mirobolante, tu as une pensée pour Waller, ton réconfort pour tout ce qu'elle vous fait traverser. T'as comme la désagréable impression d'être un rat de laboratoire. Vous quittez finalement la chaleur du restaurant pour vous confronter à la pluie extérieure. Et aussitôt, tu ôtes ta veste pour la tenir au-dessus de la tête de Rosalie, dans une tentative un peu dérisoire de minimiser les dégâts. Le reste du trajet, pourtant court, se fait en courant, et t'es soulagé quand vous regagnez enfin votre suite, trempé de la tête aux pieds. Tu jettes ta veste dans un coin, puis, incertain, tu observes ta partenaire, dans un état tout aussi pitoyable que le tien, malgré ton effort pour la maintenir au sec. Tu te racles la gorge, ne sachant comment amorcer la suite des événements. L'heure du coucher approche à grand pas, et tu n'as aucune hâte de trouver le plancher de la chambre. « Va te changer avant d'attraper froid. » D'un signe de tête tu l'incites à aller dans la salle de bain. Et pour qu'elle ne rechigne pas ou se sente mal à l'aise pour toi, tu attrapes déjà la valise à ton nom pour commencer à chercher ce que Waller t'a pris pour ce soir. Et une fois seulement qu'elle disparaît dans la pièce adjacente, tu ôtes tes vêtements trempés. Quel soulagement, tu détestes cette sensation de tissu qui colle à la peau. Tu défaits ton pantalon, ta chemise, que tu déposes sur une chaise. Mais t'as beau chercher et chercher, tu ne trouves rien qui s'apparenterait à un pyjama pour ta nuit. « Putain, Waller. » Es-tu réellement étonné ? Non, pas du tout. Quand la porte de la salle de bain s'ouvre à nouveau, tu te retournes brusquement, surpris et pris de court par sa rapidité pour se changer. « Oh. » Uniquement vêtu de ton boxer, t'as le réflexe complètement idiot de mettre tes mains devant ton entrejambe. Comme si tu n'avais déjà pas assez l'air d'un crétin, planté en sous vêtement devant un agent sous ta supervision.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyVen 9 Fév - 19:26

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Frigorifiée, Rosie s'empresse de disparaître dans la salle de bain pour aller se débarrasser de ses vêtements trempés. Elle retire rapidement son chemisier et son jean, et une fois qu'elle se retrouve en sous-vêtements, elle réalise bêtement qu'elle n'a même pas pris le temps de prendre de quoi se changer. Elle soupire en se traitant silencieusement d'imbécile, puis enfile l'un des peignoirs de l'hôtel pour aller fouiller dans sa valise. Elle était loin de se douter que Lucian aurait profité de son absence pour se déshabiller lui aussi, alors quand elle le trouve uniquement vêtu de son caleçon dans la chambre, elle devient plus rouge qu'une pivoine et reste là comme une imbécile à le fixer comme si... Comme si quoi, au juste ? Difficile de regarder ailleurs quand elle a sa musculature sous les yeux, mais quand elle commence à remarquer toutes les cicatrices qui le marquent, elle change une nouvelle fois de couleur et devient pâle. « Je suis désolée, excuse-moi, je croyais que tu attendais la salle de bain... » Profondément mal à l'aise, elle se détourne de lui pour aller chercher de quoi se changer et... Et rien, elle ne trouve rien de décent à mettre pour cette nuit et les prochaines, Waller s'est bien moquée d'eux en ne leur donnant que des vêtements qui conviendraient à un vrai couple et non pas à deux agents sous couverture. Elle fait tout pour les mettre dans l'embarras, Rosie croirait presque que des caméras sont cachées dans la suite pour lui permettre de suivre leurs réactions en direct... « Je ne sais pas à quoi elle pensait, mais je crois qu'elle m'a confondue avec un mannequin de chez Victoria's Secret. » Avec un soupir agacé, Rosie roule en boule le vêtement qu'elle tenait et le jette dans un coin de sa valise. Il n'y a même pas une paire de collants qu'elle pourrait associer à un t-shirt, rien de tout cela. Et évidemment, il est trop tard pour qu'elle puisse aller acheter quelque chose d'approprié dans une boutique. Rosie opte donc pour l'option la moins gênante à laquelle elle puisse songer, elle récupère le pull et le débardeur qu'elle portait en arrivant, et disparaît de nouveau dans la salle de bain. Elle bénit le jour où elle a choisi le débardeur, trop long, qui lui arrive un peu au dessus des genoux. Le pull, disons simplement qu'il suffira à couvrir les parties les plus féminines de son anatomie. Quant au reste... Lucian a forcément déjà vu des jambes, n'est-ce pas ? Les siennes, celles de n'importe quelle femme portant une robe... C'est du pareil au même, non ? Profondément gênée malgré tout, Rosie finit par sortir de la salle de bain et, dieu merci, cette fois elle le retrouve habillé. « Ne dors pas par terre. » Elle est presque surprise par ses propres mots, comme si elle les avait prononcés sans réellement y songer. Elle secoue doucement la tête. « Ne dors pas par terre, s'il te plaît. Ce lit est bien assez grand pour nous deux, même si à vrai dire je ne comprends pas pourquoi ils mettent un lit si large dans une suite réservée au couple, je veux dire c'est idiot quand on y pense, un lit plus étroit favoriserait le rapprochement et... » Et plus elle parle, plus elle s'éloigne de son message initial pour s'emmêler les pinceaux et prononcer des mots à l'ambiguïté inratable. « Et j'ai passé la plupart de ma vie sur un matelas qui ne faisait même pas le quart de celui-ci, je n'ai pas l'intention de m'étaler ou je ne sais quoi... S'il te plaît, ne me dis pas que tu as connu pire, je n'en doute pas une seule seconde, mais ce n'est pas une raison pour que tu dormes par terre. Ce serait juste... Idiot. » Les yeux baissés, Rosie tire nerveusement sur son pull, inquiète à l'idée qu'il puisse mal interpréter son offre. Elle est loin, bien loin de penser à ce genre de choses, mais elle est toujours maladroite dans sa façon de s'exprimer, et n'est donc jamais à l'abri d'un malentendu, même avec lui. Surtout avec lui.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyDim 11 Fév - 0:36


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T'es persuadé que l'instant est bref avant qu'elle ne détourne le regard, mais il te donne pourtant l'impression de durer une éternité. Tu fixes ses iris plutôt que d'attraper un vêtement à enfiler. Tu te sens démuni, stupide, et profondément gêné. C'est toujours délicat de se retrouver dans une telle situation avec une femme avec qui tu entretiens une relation platonique, mais ça l'est encore plus avec une de tes agents. T'es son supérieur, t'es censé incarner une certaine autorité, conserver une prestance, mais là, c'est complètement raté. Te voilà simplement vêtu d'un boxer, les mains sur ce qu'il te reste à cacher. « Non, c'est moi, désolé, j'ai bêtement pris mes aises. » Aussitôt, et en totale synchronisation avec elle, tu retournes à ta valise pour attraper le premier tshirt que tu trouves et l'enfiler. Tu ne tomberas pas dans le piège de Waller, tu ne lui feras pas ce plaisir. Et il semblerait que Rosalie soit dans un cas similaire au tien. Tu pousses un long soupire d'exaspération, avant d'attraper la nuisette qu'elle a négligemment caché dans un coin de sa valise. Tu commences à comprendre le petit jeu auquel elle s'adonne. Et si vous cessiez de vous en préoccuper ? T'es désormais déterminé à ne plus la laisser garder le contrôle sur vous. Plutôt que de t'en offusquer, pourquoi ne pas t'en amuser ? C'est pourquoi tu déplies la tenue sexy qui lui était réservée et l'agite sous ses yeux, sourire aux lèvres. « Tu viens de me voir en boxer, t'aurais au moins pu rééquilibrer la balance. » Tu ris, avant de la balancer à ton tour. Ce n'est clairement pas le style de Rosalie, et Waller le sait pertinemment. A t-elle réellement espéré qu'elle la porte ce soir ? Toi, en tout cas, t'en viens presque à le regretter. Une pensée que tu chasses rapidement de ton esprit, tandis qu'elle retourne se changer dans la salle de bain. Quelle drôle de soirée. Vous avez traversé quelques phases particulièrement gênantes, mais pourtant, en prenant un peu de recul, tu te rends compte que tu passes un agréable moment. Tu es parvenu à te confier à elle, et en retour, tu l'as entendu rire de bon cœur. C'est plus que vous n'avez jamais fait en deux ans. Comme quoi, finalement, l'entourloupe de Waller n'a pas que du mauvais. A son retour, tu es surpris par cette réflexion qui ressemble à s'y méprendre à un ordre. « Oh. » Pris de court, tu ne sais même pas quoi répondre de plus. Elle semble... très sûre d'elle ? Tu te retournes vers le lit, à mesure qu'elle débite son flot de paroles, plutôt censé, il faut l'avouer. Tu n'oses pas la contredire, ou lui donner une excuse qu'elle n'a pas envie d'entendre. Si elle ne voit aucun inconvénient à ce que tu partages ce lit avec elle, alors pourquoi pas ? « J'ai pas spécialement envie de me sentir encore plus idiot ce soir, alors c'est d'accord. » Tu lui souris, touché par l'attention qu'elle te porte, et la confiance qu'elle t'offre. Avec toi, elle n'a absolument rien à craindre, tu n'es pas de ceux qui profiteraient de la situation. Et c'est exactement ce que tu vois et comprends dans cette proposition, elle sait que tu la respectes, et que jamais tu ne lui feras le moindre mal. La décision étant prise, c'est non sans un certain soulagement que tu te glisses dans les draps. La perspective de dormir au sol ne t'enchantait guère, mais t'aurais été prêt à le faire pour ne pas qu'elle se sente étouffée, ou que son intimité en pâtisse. « On se regarde un film ? » Il est bientôt 22 heures, et c'est déjà une heure tardive pour quiconque a subi le décalage horaire. Mais tu ne te sens pas encore assez l'aise pour simplement songer à t'endormir. Il te faut un nouveau temps d'adaptation. Télécommande en main, tu allumes la télé, et tombe sur un film dont tu ne comprends pas le moindre mot. Un peu compliqué quand on ne cerne pas le français. « Tu euh... » Tu hésites. Prends quelques secondes pour réfléchir. Mais maintenant que tu as commencé, tu te vois mal te raviser. « Tu penses que Waller veut qu'on se rapproche ? Je n'ai pas arrêté de me le demander depuis qu'elle nous a proposé cette mission. » Est-ce que tu es trop honnête ? Ne vas-tu pas rendre la situation encore plus compliquée en parlant de tes doutes à vive voix ? Tu ne le fais pas pour provoquer le malaise, au contraire. Ce serait peut-être plus simple d'ouvertement en parler. Faire l'autruche ne vous rendra pas service ce soir. Et tu pars du principe qu'en tant que partenaires, vous ne devriez pas avoir de tabou. En espérant ne pas te tromper, et qu'elle partage ta façon de voir les choses.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyDim 11 Fév - 20:47

real or not real ?
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Le moment gênant tant redouté est arrivé. Quand bien même Rosie aurait trouvé parfaitement ridicule que Lucian dorme par terre, elle n'en demeure pas moins quelque peu... angoissée à l'idée de passer les trois prochaines nuits dans le même lit que lui. Elle lui fait entièrement confiance, là n'est pas la question... Mais peut-être a-t-elle moins foi en elle-même. Il lui faut quelques secondes supplémentaires avant de se décider à se glisser sous les draps à son tour. Avantages : elle n'a plus l'impression qu'elle risque de geler sur place, et ses jambes sont de nouveau couvertes. Inconvénients : Lucian et elle sont bien plus proches qu'elle ne le supposait en regardant simplement le lit. Elle hoche la tête quand il suggère l'idée du film, n'importe laquelle est bonne pour retarder l'inévitable. Cependant les premiers programmes sur lesquels ils tombent sont en français, une langue que ni lui ni elle ne parlent. Et au lieu de chercher à passer une chaîne ou l'autre en mode multilingue,  Lucian préfère lui poser une question. Une question pour le moins délicate, mais qu'ils ne peuvent pas continuer à ignorer. Waller leur a-t-elle tendu un piège en leur imposant ce séjour alors qu'elle a des dizaines d'agents plus compétents qu'eux dans le domaine de l'espionnage, voire même les meilleurs de la planète ? Rosie soupire doucement en ramenant ses jambes contre sa poitrine, et elle pose son menton entre ses genoux. « Ça a fonctionné pour Rick Flag et June Moone. » Cette réponse confirme ses doutes. C'est évident, le stratagème n'a rien de subtil. Il n'a rien de subtil et pourtant... « Je ne connais pas Rick personnellement, mais je sais que c'est un excellent agent, l'un des meilleurs de l'agence. Elle n'aurait pas confié le Suicide Squad à n'importe qui. Il a l'air d'avoir la tête sur les épaules et les nerfs solides. » Exactement comme lui. « Je suis sûre qu'il s'est rendu compte de ce qu'elle faisait. Mais en face de lui il avait June, et il s'est retrouvé complètement démuni. Je suppose que même en sachant que Waller jouait avec eux, ils n'ont pas su se résister. » Elle fronce légèrement les sourcils. C'est cruel comme jeu, cruel et égoïste. Amanda ne songe qu'à ses propres intérêts, ils ne sont tous que des pions sur un échiquier pour elle. La seule différence, c'est qu'elle choisit ses pions avec le plus grand intérêt, en fonction de ce que chacun pourra lui apporter. « Je pense que si elle a déployé le Suicide Squad à Arkham, c'était avant tout pour que Rick soit sur le terrain. Avec lui, elle était certaine de récupérer l'Enchanteresse vivante. Parce que l'Enchanteresse se sert de June Moone, et qu'il est amoureux d'elle. Simple et efficace. Elle a son nouvel élément magique. Et elle tient Rick en laisse. » Rosie évite soigneusement de parler d'eux, tout en répondant à la question de Lucian. Elle est assez claire pour qu'il comprenne où elle veut en venir. Même si elle n'a pas encore eu le courage de lui révéler ce que Dr Fate lui a montré, elle ne lui mentira pas non plus. « C'est un piège, évidemment. » Un piège, une stratégie, peu importe de quelle façon il veut appeler la chose, le résultat est le même. « Il y a des tas d'agents qu'elle aurait pu envoyer ici à notre place, des gens d'une efficacité redoutable qui lui auraient ramené les informations qu'elle veut. Peut-être même que Luke et Vivian Ashworth n'existent pas, qu'elle a tout inventé. Mais je ne doute pas qu'il y a certainement des informations très intéressantes pour elle à ce congrès, elle fait toujours d'une pierre deux coups. » Elle ne perd aucune occasion de préparer son prochain coup, rien n'est jamais simple avec cette femme. Rosie soupçonne que son esprit soit plus complexe que celui des grands génies en avant sur la scène mondiale. La différence, c'est que Waller sait cacher son jeu, et elle n'abat ses cartes qu'au dernier moment. « Le problème d'un piège, c'est que tu réalises que c'en est un une fois que tu es tombé dedans. » Elle s'éclaircit la gorge, mal à l'aise. « Enfin je ne sais pas, je n'en sais rien après tout. »

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyLun 12 Fév - 20:32


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L'exemple est pertinent. Rick Flag est ton ami, tu connais son histoire, et ce qu'il a traversé. Waller l'a chargé de s'occuper de June Moone, pour le meilleur comme pour le pire, et leur relation s'est inévitablement renforcée. Dans l’adversité, ils ont trouvé du réconfort. Et malgré les risques, malgré les souffrances, Rick n'a pu s'empêcher d'en tomber amoureux. Pendant un moment, tu as eu du mal à comprendre comment il était possible de se laisser avoir aussi aisément par Waller, comme si ce n'était pas précisément le but qu'elle recherchait en les catapultant dans la vie de l'autre. Jusqu'à ce que l'évidence te saute aux yeux. Ils ne l'ont pas choisi, c'est juste... arrivé. Les sentiments sont entrés en jeu, et à partir de là, ils n'ont plus rien contrôlé. Quelque part, tu l'admires. Voir la femme qu'il aime disparaître au profit d'une entité puissante et magique doit être une épreuve chaque fois douloureuse. Pourtant, et malgré son impuissance, il ne l'a jamais abandonné. Tu l'as vu à Arkham, tu as vu son regard, et toutes les émotions qui se sont emparées de lui à l'instant où l'Enchanteresse est apparue. Il aurait été prêt à tout pour retrouver June Moone. Et probablement que la force de cet amour réciproque va bien au-delà des manipulations de Waller. Tu écoutes Rosalie s'exprimer, mais tu ne la regardes pas. Parce qu'au fond de toi, tu sais que leur histoire fait écho à la votre. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Waller espère réitérer l'expérience. Elle veut que vous vous rapprochiez, que vous franchissiez la barrière interdite, avant de pouvoir plus aisément vous contrôler. Mais malgré sa toute puissance, elle ne peut pas forcer deux êtres à s'aimer. Tu tiens énormément à Rosalie, oui, mais est-ce que ça va au-delà du simple lien entre deux partenaires qui prennent tous les risques ensemble depuis deux ans ? Il y a encore quelques jours tu aurais dit non. Ce soir, tu ne sais plus vraiment. La question que tu viens de lui poser n'est pas anodine. Elle est même très dangereuse. Elle vient d'ouvrir une porte que tu ne pourras plus refermer. « Personne ne me tiendra en laisse. » Tu secoues la tête, sûr de toi. Mais qui veux-tu convaincre ? Elle, ou toi-même ? Rick non plus ne voulait pas devenir le toutou docile de Waller, pourtant, il a sacrifié un morceau de sa liberté pour pouvoir vivre une relation avec June. Quand les sentiments s'en mêlent, ce n'est jamais simple. C'est pourquoi tu ne laisseras pas l'histoire se répéter. Est-ce que c'est trop tard ? Est-ce que le piège s'est déjà refermé ? Non. Impossible. Tu es un ancien Commandant de l'US Army, tu as traversé des épreuves toutes plus intenses les unes que les autres, alors ce n'est certainement pas une femme égocentrique et sociopathe qui va parvenir à te mettre à terre. Enfin, tu l'espères. Nouveau hochement de tête. Cette question était stupide. Tu regrettes l'avoir posée. « Elle ne peut pas contrôler ce qu'on ressent. Être tous les deux dans ce lit, ça ne signifie rien. » Tu te refermes, subitement, alors que tu étais parvenu à te confier à elle tout à l'heure au restaurant. Tout était naturel, fluide. Mais là, c'est trop. Tu refuses d'être un pantin. Et pour te protéger, tu fais l'erreur de dresser un mur entre elle et toi. Tu attrapes la télécommande et zappe sur un autre film, que tu reconnais être Moulin Rouge. Tu trouves comment intégrer des sous-titres, et pendant plusieurs minutes, tu te contentes de fixer l'écran. Ecran de fumée pour masquer tes nombreuses interrogations. « Désolé... » Tu romps le silence, déjà rongé par la culpabilité. Désolé de t'être comporté aussi bêtement. Elle est dans le même bateau que toi, tu sais très bien qu'elle n'est pas plus enchantée que toi par ce que Waller cherche à vous faire subir. Tu pousses un soupire, avant de couper le son de la télévision, et lui laisser la télécommande si jamais elle souhaite poursuivre le film. Mais pour l'heure, t'aimerais t'exprimer un peu mieux. Tu t'allonges, et te tournes sur le côté pour pouvoir la regarder. « Toute ma vie j'ai été sous les ordres de quelqu'un. Que ce soit mon père, un supérieur de l'armée ou Waller. J'ai toujours écouté, au point de ne pas toujours suivre mon propre chemin. Alors pour une fois, rien qu'une fois, j'aimerais avoir le choix. » Il n'est pas question d'elle. Ni de vous. Tout ce que tu veux, c'est pour une fois, faire ce que toi tu désires, sans qu'une voix ne vienne te le suggérer à l'oreille. Et si, un jour, par la force du destin, ton choix c'est elle, alors tu n'as aucune envie que l'ombre de Waller plane au-dessus de vous.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 13 Fév - 0:20

real or not real ?
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Une telle question condamne la conversation à tourner court ou pire, mal. Pourtant Rosie refuse d'y répondre autrement qu'honnêtement, parce qu'elle a déjà le poids de lourds secrets à porter sur les épaules, elle ne veut pas y rajouter un baratin qui ne ferait sans doute qu'empirer les choses. Elle non plus n'a pas spécialement envie qu'on la tienne en laisse, mais d'une certaine façon c'est la seule vie à laquelle elle soit habituée. D'abord la fausse famille d'accueil catholique aux enseignements rigoureux. Un hôpital psychiatrique où elle était littéralement traitée comme un animal. Et maintenant Waller, qui lui dit où aller et quoi faire. Les décisions les plus importantes de sa vie n'ont jamais été les siennes, et ce n'est vraisemblablement pas prêt de changer. Elle se mord l'intérieur des joues pour s'empêcher de dire à Lucian tout ce qu'elle sait, tout ce qu'elle lui dissimule. Il est évident qu'elle préférerait être entièrement honnête avec lui, mais elle ne peut s'empêcher d'avoir peur de ses réactions. Elle ne veut pas qu'il se mette à la regarder comme tous les autres, avec un mélange de dégoût et de peur, un peu comme quand on regarde une bactérie tueuse sous un microscope. Même s'il ne pense sans doute pas à mal, elle est blessée par ce "ça ne signifie rien" lâché sèchement ; la vérité dérange au moins autant qu'elle blesse. Rosie reste immobile, elle regarde droit devant elle. Avec le temps on pourrait croire qu'elle s'est habituée au rejet mais ce n'est pas le cas, elle désespère d'être aimée, s'accroche aux miettes d'affection qu'on veut bien lui accorder. Lucian ne peut pas imaginer à quel point c'est dur de n'avoir connu presque que des contacts humains négatifs ou violent. De ne jamais avoir eu personne, à part les voix qui se font parfois assourdissantes dans son esprit. Rosie, elle ne voit pas les images qui défilent sur l'écran, pas plus qu'elle n'entend les dialogues, elle est momentanément devenue aveugle et sourde. Désolé ? Elle ne tourne toujours pas le regard vers lui, elle se sentirait d'autant plus stupide si elle se mettait à pleurer spontanément. Puisqu'elle n'accorde de toute façon aucune attention au film, elle prend la télécommande pour éteindre la télévision. Elle secoue doucement la tête. « Avoir le choix, ne pas avoir le choix... Ce qui doit arriver arrivera, qu'on le veuille ou non, certaines choses sont inévitables, à tous les niveaux... » Rosie sait à quel point c'est difficile pour quelqu'un de profondément attaché à la logique et à la raison. Mais voilà, la magie n'obéit à aucun de ses principes et le destin est un adversaire coriace. On peut chercher à éviter une fin ou une autre, on ne fait souvent que repousser l'inévitable ou au contraire, le précipiter. Tous les chemins mènent à Rome. Il n'y a qu'un nombre fini de possibilités d'avenir, même Dr Fate n'a pas pu lui démontrer le contraire. Et à moins qu'elle n'ait été victime de rêves ou d'hallucinations, elle a très bien vu ce que le futur leur réserve. Est-ce que cela l'empêche d'être amère ? Pas une seule seconde. Elle finit par se résoudre à s'allonger à son tour, sauf qu'elle lui tourne le dos et éteint la lumière. Comme elle en a l'habitude, elle se recroqueville pour se faire toute petite, ses doigts serrent fort l'oreiller. Elle n'a pas menti, elle prend très peu de place, c'est comme si elle cherchait à faire oublier son existence, à disparaître. « Ce serait si horrible que ça de m'aimer ? » Rien qu'un peu. Rien qu'un tout petit peu. Elle soupire et se mord la lèvre. « Ne réponds pas. » Question stupide, réponse stupide.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 13 Fév - 0:58


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Elle est blessée, touchée par tes durs et injustes propos. Tu le savais, alors pourquoi tu t'es laissé emporté par ton agacement ? Elle n'y est pour rien. Elle n'est pas responsable de cette sordide manipulation. Elle est tout autant victime de Waller que tu l'es. Tu regrettes amèrement ce que tu viens de provoquer, mais tu ne parviens pas à trouver les mots pour réparer les dégâts causés. Toute cette soirée, votre relation, c'est beaucoup trop perturbant. Toute ta vie n'est qu'un foutu bordel depuis quelques mois. L'arrivée de Sasha, ton incapacité à gérer une petite fille qui demande ton attention, l'affaire Omniscient, et maintenant ta relation avec Rosalie. T'as l'impression de ne plus pouvoir respirer, d'être enseveli sous une montagne de responsabilités. T'aimerais pouvoir lâcher prise, envoyer balader Waller et ses conneries, et simplement vivre ta vie comme tu l'entends, mais c'est impossible. Tu t'es engagé dans ce combat, et abandonner reviendrait à la laisser tomber elle. T'en es incapable. T'es un oncle merdique. Un tuteur merdique. Et maintenant t'es devenu un partenaire merdique. Elle te tourne le dos, recroquevillée comme un animal blessé. Est-ce que ce serait déplacé que de tendre la main vers elle pour l'obliger à te regarder ? Sa question te foudroie. Paralysé sur place. Tu n'es plus capable de bouger quoi que ce soit. Comment peut-elle penser une seule seconde que ce serait horrible de l'aimer ? Puis tu te souviens, son passé, ses blessures, ses traumatismes. Elle ne sait pas ce que c'est l'amour. Elle n'a jamais connu la chaleur d'un corps, la douceur d'une étreinte, le réconfort d'un baiser. Et inévitablement, ces rejets l'ont conduit à ce qu'elle imagine être une triste fatalité. Elle se trompe. Elle refuse que tu répondes, mais c'est peut-être le seul moyen de te racheter, de rattraper ton erreur. T'as cherché à te protéger, en imposant une distante entre vous. C'était idiot. Complètement idiot. Ce n'est pas ce dont elle a besoin. Et si tu as prouvé une chose lors de ces deux dernières années, c'est que son bien être est ta priorité absolue. Au point de négliger ta propre vie. La vérité, c'est que tu n'existes pratiquement plus que pour elle depuis qu'elle est entrée dans ton quotidien. Et une autre vérité, c'est que tu ne regrettes rien de tout ça. Tu voulais avoir le choix, et bien, il semblerait que tu l'aies déjà fait. « Non, ce serait facile. » C'est ce que t'as cherché à lui faire comprendre, maladroitement. Si tu t'es autant emporté tout à l'heure, c'est parce que dans le fond, tu sais que le piège s'est déjà refermé. Et que quoi tu fasses, ce lien particulier qui existe entre vous, ne pourra que se renforcer. Tu n'imagines pas un avenir sans elle. Pas un avenir où il n'y aurait plus de vous. Alors non, ce ne serait pas horrible, ce serait terriblement aisé. Elle est douce, altruiste, calme, posée. Et ses démons ne sont rien de plus que d'autres adversaires à combattre. Elle se soucie de toi. Soucie de ton bonheur. Jamais tu n'as vu chez elle une once de méchanceté. « C'est bien là tout le problème. » Parce que quelque part, Waller a déjà gagné. Elle t'a testé, et t'a foncé tête baissée. Elle a bien vu ta réaction quand elle t'a menacé de confier Rosie à quelqu'un d'autre. Tu ne regrettes rien, mais tu sais que tu t'es condamné tout seul. Dans le lit, tu te rapproches un peu. Pas assez pour sentir son dos contre ton torse, mais suffisamment pour attraper une de ses mains avec la tienne. Tu ignores si elle va te repousser, mais tu te dois d'essayer. Tu refuses d'être l'un de ses maux. D'être l'origine d'un autre de ses tourments. Tu n'es pas censé lui faire du mal, mais au contraire, tout faire pour rendre sa vie un peu moins difficile. « Je me suis comporté comme un gros con, excuse-moi. » C'est un pardon dont tu as besoin. Tu comprendrais qu'elle passe la nuit en te tournant le dos, mais t'aimerais beaucoup pouvoir t'endormir sereinement, en sachant qu'il n'y a aucun malaise entre vous. Du moins, aucun créé par ton attitude d'imbécile. Cette fois-ci, tu n'as plus peur d'être honnête. Tu lui dois la vérité, et c'est exactement ce que tu viens de lui donner.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 13 Fév - 22:36

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Rosie a le cœur au bord des lèvres. Peut-être s'est-elle trompée, finalement. Peut-être que la seule chose que Waller cherche à faire, c'est achever de la briser pour ne plus avoir qu'une parfaite petite marionnette entre les mains. Cela n'aurait rien de surprenant, et elle serait une imbécile d'avoir seulement songé à autre chose. Elle aimerait pouvoir disparaître, une bonne fois pour toutes, et ne plus avoir à endurer les manipulations des uns et la cruauté des autres. Elle comprend très bien la réaction de Lucian, mais ça ne l'empêche pas d'être blessée. Après tout, qui voudrait se retrouver dans la même position que Rick Flag ? Elle n'a rien d'enviable, pas plus que celle de June Moone. Au moins, elle n'est pas possédée par une entité de plusieurs millénaires – encore que, elle n'est plus à l'abri de rien depuis qu'elle a complètement ouvert son esprit à Arkham pour justement avoir une chance de vaincre l'Enchanteresse. Persuadée que la conversation va s'achever sur cette note fataliste, elle remonte les couvertures sur son épaule et se fige quand Lucian reprend la parole. Ce serait facile ? Son cœur retombe lourdement dans sa poitrine, et elle déglutit lentement. Facile. Ce n'est certainement pas le mot qu'elle s'attendait à l'entendre prononcer. Facile... Trop facile ? Elle doit se faire violence pour ne pas le demander. De toute façon, nul besoin de le faire, la suite de ses paroles le confirme. Elle s'immobilise complètement lorsqu'elle le sent se rapprocher d'elle. Pas assez pour la toucher, mais assez pour qu'elle ait conscience de la présence de son corps tout près du sien. C'était déroutant comme sensation, et plus dérangeant encore cette envie de... plus ? Rosie le sait, elle est déjà tombée dans le piège de Waller, et cette dernière n'aura pas eu besoin de beaucoup insister. Lucian est la seule personne à se soucier d'elle et de son bien-être, alors supposer qu'elle s'est éprise des actions au lieu de s'éprendre de l'homme serait aisé. Mais ce n'est pas le cas. Lucian est quelqu'un de fondamentalement bon. Peut-être qu'il ne le sait pas, peut-être qu'il n'y croit pas, mais c'est le cas. Son apparente sévérité n'a jamais réussi à la tromper, elle sait quel genre d'homme il est vraiment. Le genre à se sacrifier sans hésiter pour les autres, pour ses proches comme pour de parfaits inconnus, elle l'a déjà vu faire. Aucun autre membre de l'équipe ne se serait jeté sur elle pour la protéger d'une explosion, mais il l'a fait. À Arkham, il a refusé de l'abandonner. Il est le seul à toujours revenir pour elle. Elle soupire doucement quand il vient prendre sa main avant de s'excuser. Quelques secondes de silence s'écoulent encore avant qu'elle ne se décide à se tourner pour lui faire face ; ils sont vraiment très près l'un de l'autre. « Ce n'est rien, je ne suis pas en colère. Je comprends. » Bien sûr qu'elle comprend son envie de rester libre de ses choix et de ses actes. Elle le comprend peut-être mieux que personne. Mais ça ne les empêche pas d'être incapables de maîtriser certains aspects de leurs vies respectives, comme par exemple leurs sentiments. Ces derniers sont difficile à étouffer une fois qu'ils ont commencé à se manifester. Chassez-les et ils reviennent au galop. « Tu ne serais pas difficile à aimer non plus. » Dans la pénombre de la pièce, elle distingue à peine son visage. Si elle devait le regarder droit dans les yeux, elle prononcerait ces mots avec moins de facilité. Mais cette semi noirceur lui donne un peu de courage, celui de dire les choses qu'elle pense, au lieu d'espérer être comprise à travers ses silences. « Tu sais, le problème d'Amanda, c'est qu'elle ne comprend pas grand chose aux sentiments humains. Elle nous voit tous comme des pions, et je pense que c'est sa plus grosse erreur. Peut-être qu'elle nous tient tous en laisse, c'est vrai. Mais même tenu en laisse, un chien peut se retourner pour mordre. » Drôle de comparaison, mais elle n'est pas moins vrai. Amanda est persuadée que ses stratégies sont infaillibles, mais à force de négliger l'élément humain de toute situation, elle finira forcément par commettre une erreur, ou plusieurs. « Malgré tout, je lui suis reconnaissante de m'avoir sortie de l'hôpital psychiatrique. Je sais qu'elle ne l'a pas fait par altruisme, mais je suis plus libre que je ne l'ai jamais été. » Elle prend une profonde inspiration puis se rapproche, son cœur loupe un battement, elle dépose un baiser sur sa joue. « Bonne nuit. » Rosie s'écarte de nouveau, pour que la proximité ne soit plus – trop – embarrassante. Mais elle n'a pas lâché sa main.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyJeu 15 Fév - 17:04


ROSALIE & LUCIAN

real or not real (st valentin)

Facile à aimer ? Tu souris, parce que t'es touché qu'elle pense ça de toi. Mais tu n'en es pas pour autant convaincu. Elle ne voit que les bons côtés de ta personne, l'homme protecteur qui lui sert de béquille dans sa vie bancale. Elle ne te côtoie que dans la sphère professionnelle, là où tu te dois d'être droit, fiable et honnête. Mais qu'en est-il du reste ? Elle ignore tellement de toi. Sait-elle que tu prends des cachets pour trouver un sommeil sans rêves ? Sait-elle qu'une petite fille de huit ans partage désormais ton quotidien ? Sait-elle à quel point tu as du mal à gérer cette nouvelle venue dans ta vie ? Sait-elle que tu es tellement ravagé par la guerre que tu as pris en horreur l'attachement ? Non. Elle connait Lucian l'agent A.R.G.U.S, mais pas encore Lucian l'homme paumé. Ça ne fait pas de toi quelqu'un de mauvais, non, mais c'est suffisant pour changer l'opinion qu'elle a sur toi. Alors tu ne t'emballes pas, tu ne prends pas cette confession pour acquise, bien que tu t'autorises à t'en réjouir. Ça fait du bien, parfois, d'avoir quelqu'un qui croit en vous. Sincèrement en vous. Parce que souvent, tu ne sais plus très bien qui tu es. Le militaire, l'agent gouvernemental, l'oncle, le partenaire ? Comme si tu ne pouvais pas tous les interpréter à la fois. Le plus étrange, c'est qu'avec elle, tout est naturel. Tu n'as pas à te poser des dizaines de questions – autre que sur les intentions de Waller, évidemment. Tout à l'heure, au restaurant, malgré la gêne palpable mais compréhensible de deux personnes qui apprennent à s'apprivoiser dans un autre environnement, tu n'as pas été honteux d'avouer ton passé. Tu ne t'es pas senti coupable, ou responsable de la mort de tes hommes, comme il t'arrive souvent de le penser quand tu te regardes dans une glace. Il est encore bien trop tôt pour déterminer ce que vous êtes exactement, mais une chose est déjà certaine, avec elle, tout est facile. Ta main dans la sienne, tu n'es pas mal à l'aise de la deviner aussi près de toi. Au contraire, t'es soulagé qu'elle ne tienne pas rigueur de ton emportement de tout à l'heure. Encore quelques centimètres, et tu pourras bientôt sentir son souffle. Mais c'est une limite que tu ne franchiras pas. T'as parfaitement conscience que ce rapprochement ne te donne pas le droit d'en abuser. « Disons qu'il y a eu du mieux. Mais ce n'est toujours pas la place que tu mérites. » Les conditions de vie sont peut-être plus tolérables, mais la finalité reste la même, c'est toujours un emprisonnement. Tu sais que Waller la tient en haute estime, mais uniquement parce qu'elle est impressionnée par ses pouvoirs. Elle se fiche de la femme et de ses états d'âme, tout ce qui lui importe, c'est ses capacités. Et si il a bien une chose que Rosalie mérite, c'est vivre une vie normale, sans ficelles pour guider ses pas. Quand elle se rapproche, ta respiration se coupe, avant de sourire en sentant ses lèvres sur ta joue. Tu devines qu'il lui a fallu beaucoup de courage pour oser se lancer, ce qui rend le geste encore plus touchant. En plus d'être agréable. « Bonne nuit. » Même si tu doutes que la tienne sera bonne. Tu as déjà des difficultés en temps normal à trouver les bras de Morphée, alors après votre discussion de ce soir, tu peux clairement les oublier. Tes paupières sont closes, mais le sommeil ne vient pas. Tu ignores depuis combien de temps exactement tu restes ainsi, statique, n'osant pas bouger par peur de réveiller Rosalie, mais t'es prêt à parier que cela dure déjà depuis plusieurs heures. Dans l'hôtel, il n'y a plus aucun bruit. Tout comme à l'extérieur. Il n'y a plus que toi et ton esprit en surchauffe. Et puis, boom, le sommeil. Sans doute épuisé de débattre contre tes propres pensées, tu te laisses finalement aller.

Tes paupières s'ouvrent. Sa main est sur ta joue. Elle l'enlève. Tu la retiens. T'es frappé par une évidence. « Tu sais, pas vrai ? » Oui, elle sait. Forcément qu'elle sait. Rosalie a des visions de toutes les temporalités, elle peut accéder à l'avenir, y voir des bribes et des instants cruciaux. Elle sait déjà quand et comment tu vas mourir. Elle sait beaucoup. Y compris ce qu'il va se passer entre vous. Est-ce que Waller va obtenir gain de cause ? Ou est-ce que son plan va tomber à l'eau ? Est-ce que vous allez vous trouver, d'une façon ou d'une autre, ou est-ce qu'il n'y aura pas de suite à cette relation ? C'est tellement évident que tu te sens idiot de ne pas y avoir pensé avant. « Tu sais ce que l'avenir nous réserve. » Là ce n'est plus une question, c'est une affirmation. Et tu exiges expressément la vérité.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyJeu 15 Fév - 22:07

real or not real ?
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Rosie ne s'endort pas immédiatement. Il lui faut un moment pour parvenir à faire le vide dans son esprit – pour une fois, aucune autre voix que la sienne n'est à blâmer. Mais son sommeil plus léger qu'il ne l'est déjà en temps normal, est perturbé. Si bien qu'elle se réveille rapidement, et devine aussitôt qu'elle ne parviendra plus à se rendormir. Dehors, il pleut toujours, plus fort. Les gouttes s'écrasent  violemment contre les fenêtres. Parfois, un éclair déchire le ciel avant que le tonnerre ne gronde. Juste à côté d'elle, Lucian dort, mais elle doute que son sommeil soit profond. Elle se tourne doucement pour ne pas le réveiller, pour lui faire face et l'observer. C'est la première fois qu'elle le voit aussi détendu, sans ce léger froncement de sourcils qui ne le quitte jamais. Elle n'osera jamais se permettre de lire son esprit, mais elle se demande quels démons le hantent, quels souvenirs l'empêchent de fermer l'œil, quels remords le rongent... Quelles choses lui font du mal, et lui donnent cet air sévère qu'il arbore lorsqu'il est éveillé. Un peu hésitante, elle tend une main vers son visage et la pose contre sa joue. Elle ne s'est jamais laissée aller à ce genre de geste, à la fois parce que le contexte ne s'y prêtait pas, et parce qu'elle ne voulait pas avoir de comportement déplacé. Mais quelque chose a changé, n'est-ce pas ? Elle ne saurait expliquer clairement quoi, mais elle peut le ressentir. Lorsqu'il ouvre les yeux, réveillé par son contact, elle s'empresse d'essayer de retirer sa main, mais il la retient alors elle n'insiste pas. Elle prend une profonde inspiration. Elle s'attendait à ce qu'il finisse par lui poser cette question, plus tôt que tard. « Je sais. » Rosie sait qu'elle n'a pas le droit de continuer à garder le silence, mais pour autant elle n'est pas certaine de savoir comment dire les choses. L'avenir n'est normalement pas fait pour être su, il est censé rester un secret bien gardé, parce que nul ne devrait jamais savoir de quoi sera faite sa vie. Le découvrir, c'est souvent violent et traumatisant, Rosie le sait mieux que quiconque. « Je n'ai jamais... Je n'ai jamais cherché à savoir. Autant que possible, j'évite, je ne veux rien savoir de plus que ce qui m'est imposé. » Elle voit la mort en permanence, alors le reste... Ce serait trop, beaucoup trop pour elle. Mais elle n'a pas eu le choix. « Quand Dr Fate est venu me trouver, il m'a montré l'avenir. Je ne voulais pas, mais il ne m'a pas laissé le choix. » Il voulait qu'elle voie, alors elle avait vu. Et depuis, elle est presque incapable de songer à quoi que ce soit d'autre, bouleversée bien malgré elle. Si cela ne tenait qu'à elle, elle ne commettrait pas la même erreur avec Lucian. Mais contrairement à elle avec Kent, il lui demande, il veut savoir. Les battements de son cœur s'accélèrent, quoi qu'elle dise, cela changera absolument tout. Mais après deux ans, et après ce qu'elle a appris, il est grand temps de cesser de tourner autour du pot. « Je vais tomber amoureuse de toi. » C'est évident. C'est tellement évident et pourtant le dire à voix haute lui serre la gorge. Et ce n'est pas tout. « Et tu vas tomber amoureux de moi. » Cela, en revanche... Elle a beau l'avoir vu de ses propres yeux, l'avoir ressenti, elle reste incrédule, comme si c'était trop beau pour être vrai. « Et Amanda Waller n'y sera pour rien. »  Parce qu'elle ne fait qu'exploiter ce qui existe déjà, plus visionnaire qu'eux. Aurait-ce été rassurant de croire qu'ils pouvaient échapper à son plat ? Peut-être, peut-être pas. C'est idiot, mais Rosie a presque l'impression qu'elle devrait s'excuser, s'excuser d'être aimée – ou sur le point de l'être, en tout cas. « J'aimerais pouvoir te dire que nous sommes libres de choisir, mais... J'ai tout vu. » Tout. Même ce qu'elle n'a pas encore trouvé la force de lui dire, ce qu'elle espère ne jamais avoir à lui dire, parce qu'elle en est maintenant convaincue, elle le sauvera. Peu importe le prix à payer, elle le sauvera. « J'aimerais pouvoir te dire que je suis désolée... Mais ce serait un mensonge. »

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyVen 16 Fév - 0:04


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Tu te redresses pour t'assoir dans le lit, les genoux repliés, te sentant bien trop vulnérable allongé. Même si tu te doutais de la réponse, l'entendre te fait l'effet d'une claque monumentale. Celle du destin. Elle va tomber amoureuse de toi, et tu vas tomber amoureux d'elle. Voilà, tout est déjà tracé, vos deux vies sont liées. Comment es-tu censé prendre cette nouvelle ? Avant de faire sa rencontre, tu étais un homme terre à terre, plus de science que de foi. Tu n'as jamais réellement pris le temps de t'attarder sur des questions telles que 'quelle est ma place dans cet univers ?' ou 'existe t-il une vie après la mort ?'. Tout ce qui était hors de portée de ton fusil ne t'intéressait pas. Tu ne pouvais pas te permettre de penser à autre chose que ta survie et celle de tes hommes. Tu te devais de rester dans l'instant présent. Et puis, Rosalie est arrivée. Et elle a tout chamboulé. La magie, le mystique, les âmes, et maintenant la destinée. Toutes ces notions sont venues fracasser ton existence. Boom. Sans avertissement, et d'une force incroyable. T'es déboussolé. Si tu n'étais pas déjà assis, le vertige aurait eu raison de ton équilibre. Tu l'écoutes, même si ses mots percutent violemment ton esprit. T'es face à une femme qui partagera bientôt ta vie. Vous allez vous aimer, former un couple, apprendre à vivre ensemble. Comment es-tu censé la regarder sans songer à toutes ces choses ? Comment prétendre l'indifférence maintenant que tu sais tout ? Comment elle-même a t-elle fait pour garder un tel secret, et agir comme si elle ignorait tout de votre avenir en commun ? Tu n'arrives pas à lui en vouloir de t'avoir menti, tu comprends pourquoi elle l'a fait. Un homme ne devrait jamais avoir à connaître son destin, car il n'y a pas de retour en arrière. On ne peut pas simplement ne plus y songer. Nos gestes, nos actes, tout nous ramène à ce qui a été prédit, qu'on en ait conscience ou non. Est-ce que par conséquent, le naturel est sacrifié au profit du savoir ? Peut-être, peut-être pas. T'as tellement de questions. C'est trop. Beaucoup trop. Tu prends ta tête entre tes mains, tentant de digérer cette révélation. « Je suis désolé, je ne sais pas quoi dire... » Elle le comprendra. Si il y a bien quelqu'un qui a conscience de l'impact que peut avoir le destin, c'est bien elle. T'as beau chercher, réfléchir, tu ne trouves aucune réaction parfaite. Rien qui ne pourra la satisfaire. Elle n'attend rien de toi, évidemment, mais tu ne veux pas non plus qu'elle s'imagine que tu es absolument horrifié et rebuté par l'idée. A vrai dire, tu n'es même pas réellement surpris. C'est là la conclusion logique de cette soirée. Il va seulement falloir que tu acceptes qu'un autre de tes chemins soit déjà tout tracé. Leitmotiv d'une vie. Tu t'apaises un peu, et parviens à retrouver son regard. « Comment t'as fait pour garder tout ça pour toi ? Pour me regarder, en sachant qu'on... qu'on... » Que vous allez partager une intimité. Qu'elle saura tout de toi. Que tu sauras tout d'elle. Et que l'amour remplacera tout ce qu'il existe entre vous. « Tu sais. » Tu n'arrives pas encore à l'exprimer de vive voix. Y penser, déjà, c'est rudement difficile. Pas les actes en eux-mêmes, mais attendre que cela se produise. Tu l'admires, vraiment, pour vivre ça au quotidien sans perdre la tête. Tu ne t'en rendais pas réellement compte jusqu'à maintenant. « Mais j'imagine qu'en avoir conscience ne changera rien à la finalité. » Hormis les films de science-fiction, tes connaissances en la matière sont assez limités. En théorie c'est toujours facile, en pratique, beaucoup moins. Conscient que ta remarque peut prêter à confusion, tu rajoutes rapidement : « Non pas que j'ai envie de changer quoi que ce soit. » Tu lui souris, timidement, après avoir avoué ce que tu estimes être la fin de ton déni. Impossible de faire l'autruche désormais. C'est étrange et déroutant, d'être à côté d'elle, en sachant que vous allez considérablement vous rapprocher. Tu pousses un long soupire, et fixe un point au hasard devant toi. Tu vas y arriver. Tu vas t'y faire. Pas le choix. « Dans tes visions, j'embrasse bien ? » Tu laisses un silence s'instaurer entre vous, avant d'éclater de rire et de reporter ton attention sur elle, sourire taquin aux coins des lèvres. Autant s'en amuser, non ? C'est pour le moment ton seul moyen de minimiser cette perturbante situation.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptySam 17 Fév - 23:55

real or not real ?
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Voilà c'est fait, tout est dit, il n'y aura plus de retour en arrière possible. Elle lui a avoué, à demi-mots, ce qui les attend. Lucian est sous le choc, mais Rosie ne s'attendait pas à une autre réaction de sa part. Comment prendre une telle nouvelle comme si elle n'avait rien d'exceptionnel ? Connaître son avenir, c'est déjà difficile, mais apprendre que l'on est destiné à passer le restant de ses jours avec une personne et pas une autre... Bien sûr que c'est bouleversant. « Tu n'es pas obligé de dire quoi que ce soit... » Rosie sait qu'il aura besoin d'un moment pour se remettre de ces révélations ; révélations qu'elle a pourtant essayé de présenter avec le plus de délicatesse possible. Mais le message reste le même, enrobé ou non. À son tour, elle se redresse dans le lit pour pouvoir s'asseoir à côté de lui, adossée au mur. Comment garder un tel secret pour elle ? Elle hausse les épaules comme si ce n'était rien. « Toute ma vie, j'ai vu et appris des choses que je n'étais pas censée savoir. Je ne m'y suis jamais habituée, mais j'ai appris à vivre avec. Et j'ai toujours pensé que je n'avais pas le droit de... de bouleverser, de traumatiser les gens autour de moi. » Mais cette fois est différente, parce qu'elle est directement et très personnellement concernée. Elle est assise à côté de l'homme qu'elle aimera, à côté de l'homme qu'elle aime peut-être déjà. Difficile de démêler le présent de l'avenir, à présent les deux temporalités ne semblent être plus qu'une seule et même chose. Rosie fait tourner nerveusement une mèche de cheveux entre ses doigts, elle attend que Lucian ajoute quelque chose, mais il semble avoir du mal à mettre de l'ordre dans ses pensées, ce qu'elle comprend très bien. Au moins, il ne semble pas complètement rebuté par l'idée, il ne s'est pas mis à hurler ou à l'incendier. Ce n'est pas le genre d'homme qu'il est, sinon elle ne serait pas sur le point de tomber amoureuse de lui. En revanche, la question qu'il lui pose la fait ouvrir de grands yeux ronds et lui fait monter le rouge aux joues. Ce n'est que lorsqu'il éclate de rire qu'elle recommence à respirer avant de rire elle aussi, comprenant qu'il s'agit d'une plaisanterie. « Je ne sais pas, je t'avoue que c'est un peu difficile à évaluer à partir d'une vision... » Rosie soupire doucement en fermant les yeux. Elle a l'impression qu'un poids énorme vient de quitter ses épaules. Mais il en reste un autre, encore plus lourd. Et celui là... Non, elle ne peut pas le lui avouer, il ne doit surtout pas savoir, ce serait terriblement cruel. La nouvelle qu'elle vient de lui annoncer est bien plus agréable – elle l'espère. « Tu seras mon premier baiser, mon premier... tout. » Elle secoue la tête. « Désolée, ce n'est sans doute pas le genre de choses que tu as envie d'entendre. » De toute façon, il n'est pas idiot, il a lu son dossier et en a certainement déjà tiré la même conclusion, parce que c'est évident. Elle se sent ridicule, comme une adolescente qui aurait tout à apprendre. D'une certaine façon c'est le cas. Si elle possède une maturité étonnante, forgée des épreuves difficiles traversées, elle est passée à côté de toutes les choses agréables de la vie. Brusquement, Rosie se sent pâlir et elle se redresse d'un coup en regardant Lucian avec effroi. « Oh mon dieu, je... J'espère que tu... J'espère que tu ne vois personne ? En ce moment ? » Réalisation soudaine d'une telle possibilité. La dernière chose que Rosie veut, c'est briser un couple, destin ou non. Elle se sentirait nettement moins à l'aise avec ce futur en sachant une autre condamnée à avoir le cœur brisé. Ce serait terriblement cruel, et la mettrait dans la délicate et désagréable position d'une briseuse de ménage. Si elle n'a pas osé poser la question plus tôt, c'est d'un coup un élément crucial de la discussion. « Je ne veux faire souffrir personne... » Même pas une hypothétique rivale.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 20 Fév - 13:38


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Histoire programmée. Avenir anticipé. Qu'il est difficile de l'accepter. Ce n'est pas que ton destin soit lié à celui de Rosalie que tu as du mal à avaler, c'est l'idée en elle-même qui est terriblement perturbante. C'est la première fois que tu te retrouves confronté à une vérité aussi catégorique. Et pour quelqu'un qui a toujours considéré la lecture des cartes et les boules de cristal comme des attrape-nigauds, la pilule est d'autant plus difficile à passer. Mais elle n'y est pour rien, c'était ta question, ton choix, alors tu fais du mieux que tu peux pour ne pas retranscrire ton malaise. L''humour n'est pas toujours efficace, mais c'est la seule parade que tu es parvenu à trouver. En rire plutôt que t'y apitoyer. T'en amuser plutôt que te braquer. Evidemment, la réponse t'intéresse moins que le procédé en lui-même, uniquement destiné à détendre une atmosphère un peu tendue. Jusqu'à maintenant, tu ne t'étais que superficiellement intéressé à ses visions. Tu en connais le fonctionnement et les conséquences qu'elles peuvent avoir sur elle et sur son entourage, mais tu ignores à quel point une sensation peut être réelle. Là en l'occurence, ce que tu en comprends, c'est qu'une vision se rapproche plus d'un fantôme que de quelque chose de concret. Elle voit, elle sent, elle ressent, mais ça reste une réalité qui n'est pas la sienne. Ce n'est pas un présent qu'elle peut vivre, c'est un futur qu'elle aperçoit. Du moins, c'est la conclusion que tu en tires d'après les propos qu'elle tient ce soir. Tu tournes la tête vers elle, lorsqu'elle se confie à toi sur ses expériences passées. Des expériences inexistantes. « Je me doutais bien que l'hôpital psychiatrique n'était pas un lieu qui facilite les rencontres. » Triste histoire. Elle est passé à côté de tellement de choses, alors qu'elle aurait pu en vivre des centaines. Etre emprisonné à tort n'est pas sans conséquence, et en l'occurence, pour Rosalie, c'est une vie entière qui a été anéantie. Mais il semblerait qu'il ne soit pas trop tard pour qu'elle trouve un peu de bonheur. Ce dont tu n'avais jamais douté auparavant, mais qui devient très concret aujourd'hui. Premier baiser. Premier tout. Oui, la pression est énorme. Ce n'est pas la mort du naturel, mais il est clair que l'anticipation vient de prendre une place plus considérable. Difficile de ne pas y penser, de ne pas y réfléchir. Même si tu te promets déjà que tu ne tenteras jamais rien sans spontanéité. Puis vient une question fondamentale, essentielle pour la suite des événements. Est-ce que tu as déjà quelqu'un dans ta vie ? Tu laisses échapper un léger rire, qu'elle ne parviendra sans doute pas à décrypter. Oui et non. T'es pas certain d'être prêt à parler de cette partie de ta vie, mais après ce qu'elle vient de te révéler, à quoi bon faire trainer ? Elle finira bien par le savoir un jour ou l'autre, de toute évidence. « Oui, j'ai quelqu'un dans ma vie. » Une petite tête blonde qui te donne du fil à retordre. Une orpheline que tu as prise sous ton aile sans même savoir comment t'y prendre. Mais malgré toutes les difficultés qu'une telle responsabilité engendrent, tu ne regrettes pas une seule seule seconde de l'avoir à tes côtés. « Elle s'appelle Sasha. »  Voilà de quoi semer le doute dans l'esprit de Rosalie. Un doute que tu lèves très rapidement. « Elle a huit ans, et c'est ma nièce. » Voilà bien longtemps qu'une femme n'a pas partagé ton lit. Ou du moins, plus que pour une nuit. Etre en couple, ce n'est plus pour toi. Tu crains de ne plus être en mesure de trouver quelqu'un qui supportera ton passé et ton boulot. Et maintenant que Sasha est là, c'est devenu encore plus compliqué. Tu ne peux pas te permettre de lui imposer n'importe qui, alors qu'elle vient tout juste de perdre sa propre mère. Tu dois penser à son bonheur à elle avant de penser au tien. « C'est la fille de ma sœur, décédée il y a quelques mois d'un cancer foudroyant. Je suis devenu son tuteur légal et elle vit avec moi. » Enfin, techniquement, et tristement, elle vit plus avec la nounou qu'avec toi. Après un long soupire, tu attrapes ton téléphone posé sur la table de nuit, et cherche dans tes photos l'une de vous deux que tu pourrais lui montrer. « Regarde. » Tu lui tends le téléphone pour qu'elle puisse regarder la photo. Sasha, petite fille blonde de huit ans, et toi, un oncle qui aimerait faire beaucoup plus.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 20 Fév - 22:07

real or not real ?
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C'est une question terriblement gênante, mais qui devait être posée. Rosie a besoin de savoir si oui ou non elle brisera une idylle malgré elle. Ce n'est certainement pas une chose dont elle veut être responsable, bien que le choix ne lui appartienne pas, en définitive. Après tout... Après tout, autant cesser de se voiler la face, Lucian est un homme séduisant, le genre qu'on ne croise pas sans se retourner. Et s'il se comporte avec toutes les femmes comme il le fait avec elle – elle imagine que c'est le cas – alors il ne peut que plaire, et croire qu'il n'attend qu'elle serait ridicule et égocentrique. En attendant qu'il lui réponde, Rosie retient sa respiration. Un "oui" rendrait tout beaucoup, beaucoup plus compliqué, qu'importe la finalité. Elle se sent pâlir quand il répond par l'affirmative, avant de comprendre qu'il ne s'agit pas du tout de ce qu'elle croit. Une petite fille ? Une nièce ? Elle n'y aurait pas du tout pensé, pour la simple et bonne raison que les neveux et nièces ne vivent généralement pas avec leurs oncles et tantes. À moins... À moins d'avoir perdu leurs parents, ce qui est vraisemblablement le cas de la petite Sasha. « Oh... Je suis désolée... » Qu'il ait perdu sa sœur, pas qu'il ait à s'occuper de sa nièce. Ce ne doit pas être facile pour une enfant de perdre sa mère et de se retrouver avec un oncle qui doit malheureusement consacrer presque tout son temps à son travail. Travail dont elle fait partie, puisqu'il lui a avoué ne pas avoir démissionné pour pouvoir garder un œil sur elle. Ce qui la rend en partie responsable de leur éloignement, quand bien même elle ignorait tout de l'existence de Sasha jusque là. Rosie attrape le téléphone que Lucian lui tend pour pouvoir découvrir la petite fille. « Elle est adorable. » Adorable et orpheline, exactement comme elle, difficile de ne pas faire le parallèle. Rosie lui rend le téléphone en soupirant. « Tu es constamment loin d'elle, et c'est en partie de ma faute. » Non, elle ne lui pas braqué une arme sur la tempe pour le forcer à rester dans l'équipe, mais elle se sent tout de même partiellement responsable, bien qu'être agent d'A.R.G.U.S soit en règle générale incompatible avec une vie de famille, voire une vie normale tout court. Rosie soupire doucement. « J'espère qu'elle ne me détestera pas. Je ne sais pas trop quel genre de, euh... belle-mère ? belle tante ?... je serai. » Nouvelle piètre tentative d'humour. Mais elle met tout de même le doigt sur un détail important, si elle est destinée à partager la vie de Lucian, elle partagera celle de Sasha également. « Il va falloir que tu m'apprennes à sauter en parachute. » Elle relève la tête vers lui en souriant. « Il paraît que le plus difficile, c'est de se décider à sauter. » Autrement dit, en amour le plus difficile est de se laisser aller à ses sentiments. Arrêter de réfléchir, faire le grand saut... Plus facile à dire qu'à faire, même en sachant à quoi s'attendre. Ou alors, est-ce plus difficile ? Rosie jette un coup d'œil à l'horloge de la pièce, qui affiche quatre heures et trente-huit minutes. « Nous ferions sans doute mieux de dormir... Demain nous allons devoir prétendre être mariés depuis cinq ans. En plus d'être experts en génétique méta-humaine. » Non pas qu'elle veuille mettre un terme à leur conversation, mais elle a l'impression qu'ils ont tous les deux leur dose d'émotions fortes pour la soirée, en plus de devoir accepter que beaucoup de choses échappent à leur contrôle. Rosie le savait déjà, mais pour Lucian, cela risque d'être un peu plus long et compliqué. Mais au moins, elle n'aura plus besoin de faire semblant, et lui... Elle n'est pas certaine de savoir ce qui changera pour lui. Elle grimace. « Enfin tout bien réfléchi, je ne suis pas certaine de réussir à me rendormir, maintenant. » Elle fronce les sourcils. À peine fermera-t-elle les yeux que son esprit sera inondé d'un millier de questions, et elle ne doute pas que Lucian subisse le même sort. « Tu veux qu'on aille faire un tour... ? Je suis sûre qu'il y a des tas de choses à voir à Paris, la nuit. Sans une foule de touristes. » Rosie sait très bien qu'ils ne sont pas en vacances, mais pourquoi ne pas profiter un peu de leur séjour ? Et puis, cela vaudrait sans doute mieux que de chercher bêtement le sommeil en étant l'un à côté de l'autre. « Enfin, tu peux rester là si tu préfères te reposer. Moi il faut que je... Que j'aille prendre un peu l'air. » Invitation à la rejoindre, ou tentative de fuite ?

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyJeu 22 Fév - 0:38


ROSALIE & LUCIAN

real or not real (st valentin)

Il est évident que la future femme qui partagera ta vie devra accepter Sasha. Et encore plus évident que l'avis de Sasha sera extrêmement important pour toi. Jamais tu ne lui imposeras quelqu'un avec qui elle ne s'entend pas. Et même si actuellement c'est difficile à concevoir, cet enfant est ta priorité. Oui, tu n'es pas le meilleur des oncles, ni même le meilleur des tuteurs. Tu n'es pas souvent là, tu ne parviens pas à passer autant de temps que tu le souhaiterais avec elle, mais elle n'en reste pas moins la seule constante de ton existence. A.R.G.U.S ce n'est pas qu'un travail. Peut-être que dans quelques années tu emprunteras une nouvelle voie. Quant à Rosalie, et bien, même si ton affection pour elle est réelle et forte, elle n'a pas autant besoin de toi qu'elle se l'imagine. Pour l'heure tu la maintiens à flot, mais bientôt, un jour, elle saura nager dans l'immensité de ce monde par elle-même. Sasha, elle, est une enfant perdue, qui doit réapprendre à vivre sans ses parents. Si tu ne parviens pas à devenir le roc dont elle a besoin, elle finira par s'écrouler, ensevelie sous le poids d'une tristesse que tu n'auras pas réussi à atténuer. Finalement, c'est là ta mission la plus importante, et celle que tu ne peux te permettre d'échouer. Alors oui, la réaction de Rosalie est fondamentale, déterminante pour la suite de votre histoire. Même si tu ne doutes pas une seule seconde qu'elle acceptera Sasha comme sa propre fille, tu dois le voir de tes propres yeux. « Elle est géniale cette gamine. » Tu as toujours le sourire aux lèvres quand tu parles d'elle. Mais ce sourire se transforme souvent en mélancolie. Si tu es constamment loin d'elle ce n'est pas la faute de Rosalie, c'est la tienne. Tu n'arrives pas à gérer sur tous les fronts, trop habitué à n'en fouler qu'un seul à la fois. T'aimerais réellement pouvoir allier ta vie privée et ta vie professionnelle, mais Waller t'a déjà fait comprendre que ce ne sera jamais le cas. A moins que la solution ne se trouve dans cette relation qui vous unit, et va vous unir ? Peut-être que Rosalie est le pont entre ces deux aspects de ta vie ? « Je ne sais même pas moi-même quel genre d'oncle je suis. » Mais tu es certain qu'elle sera parfaite. Tu n'as jamais connu quelqu'un d'aussi doux et attentionné. Cette femme est la gentillesse incarnée, et tu sais déjà que Sasha va l'adorer. « Quand tu veux. » Tu lui souris, secoué par une toute nouvelle sorte d'excitation. Tu sens que t'as hâte de la faire sauter, de la présenter à Sasha, d'apprendre à la connaître un peu mieux. C'est terriblement étrange comme situation, mais tu vas t'y accoutumer. Après tout, il y a pire que de passer son temps avec elle, dans l'optique de développer votre amitié en quelque chose de plus aboutie. Tu jettes à ton tour un coup d'oeil sur l'heure qu'il est. Tard, très tard. Mais comment es-tu censé trouver le sommeil désormais ? Impossible de dormir après toutes ces révélations. « Non, non, c'est une bonne idée. Allons découvrir Paris ! » Drôle d'heure pour jouer les touristes, mais l'idée te plait. Tu ne tardes d'ailleurs pas à quitter les draps pour trouver quoi te mettre dans la valise fournie par Waller. Après quelques secondes de fouilles, tu optes pour une tenue très simple, mais qui te tiendra suffisamment chaud en cette heure tardive. Tu attends que Rosalie en fasse de même, et ensemble, vous gagnez l'extérieur. Il fait froid, mais le ciel est découvert. Les rues sont désertes. Les routes très calmes. C'est presque comme si vous étiez seuls au monde. Paris, tu n'y es jamais allé, alors tu laisses tes pas te guider au hasard dans le centre de la capitale française. « Je n'ai pas la moindre idée d'où on se trouve. Mais on s'en fout. » Tu hausses les épaules, avant de lui attraper la main pour l'entrainer dans les dédales parisiens. « Qu'est-ce que tu veux faire ? Qu'est-ce que tu veux voir ? La ville nous appartient ! » Soudain, comme un flash, tu te souviens d'une chanson française que tu avais apprise en classe il y a bien longtemps. Il te faut un bref instant avant que les paroles ne te reviennent, et que tu commences à chanter à tue-tête dans la rue : « Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui, je suis le gardien du sommeil de ses nuits. Je l'aime à mouriiiir. » L'accent est à coupé au couteau, et tu ne te souviens plus vraiment de la signification des paroles, mais l'air, lui, est encore ancré en toi. « Je ne dois pas parler, je ne dois rien vouloir, je dois juste essayer de lui appartenir. Je l'aime à mouriiir. » Et puis, c'est tout, tu éclates de rire, incapable de poursuivre sous le regard de Rosalie, parfaitement conscient de ton ridicule. « Si je continue, les français vont sortir me planter avec leurs fourches pour oser massacrer leur patrimoine. » Tu te sens bien. Tu te sens léger. Tout est... naturel.
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyVen 23 Fév - 22:31

real or not real ?
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Une balade nocturne en plein Paris... Oui, évidemment, c'est romantique. Rosie essaie de ne pas y songer en se rhabillant, même si il lui sera difficile de l'ignorer après leur conversation. Lorsqu'ils quittent l'hôtel, le réceptionniste de nuit leur adresse un sourire, visiblement habitué à voir des couples de tous âges vouloir profiter de la capitale française à une heure où la plupart de ses habitants dorment à poings fermés. Dehors, le ciel s'est dégagé et il ne pleut plus. Rosie frissonne, peut-être a-t-elle un peu surestimé la température extérieure. Mais peu importe, elle s'en accommodera. Elle non plus n'a pas la moindre idée d'où ils se trouvent, et elle sourit quand Lucian lui prend la main pour l'entraîner à sa suite. « Je ne sais pas ! Je veux tout voir, je suppose ? » Elle ne l'a jamais vu aussi... jovial ? C'est presque comme si elle avait un homme différent en face d'elle, et c'est un sentiment un peu étrange. Après tout ce qu'elle lui a appris, elle se serai attendu à ce qu'il se renferme sur lui-même, au moins pour le reste de la nuit, mais c'est tout le contraire qui se produit. Elle éclate de rire quand il chantonne une chanson française à laquelle elle ne comprend rien et finit par enfouir son visage dans son écharpe pour ne pas réveiller tout le quartier. « Non, non, continue, je suis sûre que tu pourrais faire carrière dans la chanson ! » Elle se sent légère. Elle a même l'impression d'être heureuse, pour la première fois depuis longtemps. Elle en oublierait presque les raisons de leur présence à Paris ; les manipulations de Waller et leur mission d'espionnage. « Oh, je crois que si on va par là on pourra voir la Tour Eiffel de plus près. » Elle désigne une ruelle avant de de s'y engager avec lui, sans trop savoir si elle a raison ou non, mais elle s'en moque. Distraite par le paysage parisien qu'elle découvre pour la première fois, Rosie ne fait pas attention où elle met les pieds. Après la pluie, le froid, et avec le froid... le gel. N'importe quel riverain sait certainement que rien n'est plus périlleux que les pavés humides soumis à des températures négatives. Et là, évidemment, aucune petite vision ne vient prévenir Rosie du danger imminent. Quand elle réalise qu'elle va tomber et s'écraser lamentablement après avoir glissé sur une petite plaque de glace, il est déjà trop tard. Pendant un centième de seconde, elle envisage le moment où elle aurait l'air ridicule, étalée dans une ruelle française au beau milieu de la nuit. Bien sûr, réflexe oblige, elle cherche à se rattraper à n'importe quoi, et cette fois le n'importe quoi s'avère être le bras de Lucian. Elle se raccroche à lui pour éviter de rencontrer le sol de manière un peu brutale, et lui a bien évidemment le réflexe de la retenir, bref, il suffit d'une série de réactions instinctives pour qu'elle se retrouve plaquée contre lui. « Oh. Désolée. » C'est un peu embarrassant, comme position. Peut-être aurait-elle mieux fait de laisser la gravité faire son travail. Ce qui est encore plus embarrassant, c'est qu'elle n'arrive pas à se décider à le lâcher. C'est bête, vraiment bête. La dernière fois qu'ils se sont retrouvés aussi proche l'un de l'autre, c'était après une explosion, autant dire que c'était beaucoup plus douloureux. Mais beaucoup moins perturbant. Rosie devine très vite ce qu'ils risquent : se laisser aller, puisque de toute façon, ce qui doit arriver arrivera, alors tôt ou tard, quelque importance. Elle déglutit lentement, le visage relevé vers lui. Bon sang, ce qu'il est grand. Finalement elle le relâche et s'écarte d'un pas. « Désolée. » Gênée, elle croise les bras sous sa poitrine comme elle le fait à chaque fois qu'elle aimerait pouvoir disparaître. La Tour Eiffel, elle l'a oubliée, comme le but de leur escapade nocturne. « Quand tu as dit que j'étais... Que je serais facile à aimer... Tu le pensais vraiment ? » Elle lève les mains, comme pour se décharger de tout sous-entendu. « Si je te demande, c'est parce que je suis habituée... Eh bien, je suis habituée à ce qu'on me dise le contraire. Plus ou moins directement. Elle me force à voir un psy, Amanda. Il paraît que je souffre d'un grave manque d'estime de moi-même. » Un petit rire la secoue. Dit à voix haute, l'euphémisme est ridicule. « Elle me force à faire beaucoup de choses. » Elle soupire. Rien de nouveau au pays d'A.R.G.U.S. C'est une dictature, pas une démocratie.

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyDim 25 Fév - 23:44


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real or not real (st valentin)

Tu n'expliques pas cette légèreté, elle est là, c'est tout, et tu en profites. Rares sont les moments où ton esprit n'est pas prisonnier d'une dizaine de préoccupations. Malgré la révélation déroutante de Rosalie, tu parviens à t'ouvrir à elle. A moins justement que ce soit grâce à cette vérité dévoilée ? Qu'importe. Tu ne chercheras pas à comprendre le pourquoi du comment ce soir. Tu préfères te laisser aller à un peu de bien être, seuls dans les rues de Paris. Et qu'il est agréable de l'entendre rire, de la voir s'amuser. Il est évident que c'est principalement pour cette raison que tu t'es lancé dans une chanson dont tu ne maitrises ni le chant ni le sens, au risque de paraître ridicule. « Un chanteur sponsorisé par Amanda Waller. » Tu accompagnes son rire, comment pourrait-il en être autrement en la découvrant ainsi ? Comme si le poids du monde n'était plus sur ses épaules ? Tout aussi enjoué qu'elle, tu la suis dans les ruelles parisiennes, en quête de la Tour Eiffel. Jusqu'à présent, tu n'avais pas réalisé à quel point tu voulais la voir. Et peut-être cela vaut-il pour ta vie entière. Tu oublies trop souvent ce dont tu as besoin, au profit de ce que les autres désirent. Tu t'oublies, en voulant satisfaire les autres. Et souvent, les mauvaises personnes. Pourquoi ton existence doit-elle être régie par ceux qui t'apportent peu ? Voir la Tour Eiffel, siroter un cocktail sur une plage, lire un livre dans un chalet en montagne. Ces choses simples, qui t'échappent pourtant, avec Rosalie, elles te semblent à portée de main. Il suffit de lever les doigts pour les atteindre. Perdu dans tes pensées, tu ne parviens pas à anticiper et freiner sa chute, et tu es tout aussi surpris qu'elle quand elle se raccroche à ton bras pour retrouver l'équilibre. « Oh, wow. » La proximité est perturbante, dangereuse. Elle se prolonge, comme si aucun de vous deux ne souhaitait y mettre fin. Tu ne dis rien, tu la regardes simplement, un fin sourire aux coins des lèvres. T'aimerais savoir ce à quoi elle pense. Rien qu'une seconde, t'aimerais entrevoir ce qui se trame dans son esprit. T'es un peu perdu, tiraillé entre laisser ton instinct guider tes prochaines actions, ou écouter ta raison qui t'ordonne d'attendre encore. Qui tente de te convaincre que ce n'est pas le moment. Savoir, tout savoir, c'est à la fois plus simple et plus compliqué. Elle s'écarte. Mettant ainsi fin à tes tourments. « Ce n'est rien. Tu ne t'es pas fait mal j'espère ? » La chute aurait pu être rude, le pire a été évité. Bien que vous ayez traversé dix fois pire lors de votre carrière mouvementée chez A.R.G.U.S. Tu t'imaginais que sortir et prendre l'air était un moyen d'oublier toutes ces questions incessantes sur votre relation et celle à en devenir, mais il semblerait que tu te sois trompé. Rosalie te confie ce qu'elle a sur le cœur, et remet en doute ce que tu lui as dit préalablement. « Tu sous-entends que je t'ai raconté n'importe quoi ? » Un manque de confiance en elle ? Tu ne peux t'empêcher d'en rire, parce que oui, c'est le moins que l'on puisse dire. Ça saute aux yeux. Et tu n'as pas vu beaucoup de changement depuis que tu l'as rencontré, tristement. « Evidemment que je le pensais. » C'est évident, mais tu prends soin de lui répéter, tu sais qu'elle en a besoin. Tu n'es pas du genre à baratiner, ce n'est pas ce genre d'homme que tu es. « Je n'ai pas besoin de faire semblant avec toi. J'ai le droit d'être moi-même, je sais que tu n’émettras aucun jugement. C'est ce que je préfère chez toi, cette gentillesse, cette tolérance envers le monde qui t'entoure alors qu'il ne t'a jamais fait de cadeaux. » Tu pourrais en dire beaucoup plus, mais tu n'as pas envie de la gêner. Tu préfères y aller petit à petit. « Elle te force à faire des choses, mais elle n'est pas là ce soir, pas vrai ? » Ce soir, ce n'est qu'elle et toi. Encore plus présentement, dans les rues désertes de Paris, où rien ni personne ne peut vous atteindre. « Pourquoi tu ne ferais pas quelque chose dont tu as envie, pour une fois. » Tu te rapproches d'elle, parfaitement conscient de ce que tu amorces, bien qu'hésitant et incertain. Mais si même cette nuit vous ne vivez pas pour vous-mêmes, alors quand le ferez-vous ?
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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyLun 26 Fév - 1:45

real or not real?
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Rosie en a maintenant la certitude : ils vont vivre avec une sorte d'épée de Damoclès au dessus de la tête à présent. Impossible d'échapper à l'avenir, impossible d'échapper à la pensée de l'avenir. Ils sont comme pris au piège, il n'y aura plus un seul moment où ils ne songeront pas au futur. Dos au mur, ils ne peuvent que faire face à l'inévitable. Pas vrai ? C'est le genre de choses qu'Amanda répète en boucle à ses petits soldats. Ne jamais fuir une menace ou un ennemi, toujours lui faire face. "Et si vous devez mourir, emportez cet enfoiré avec vous". La directrice sait y faire, et quoi que l'on en dise, ses enseignements aussi cruels soient-ils ne sont jamais empreints d'une part de vérité et d'une autre de réalité. Chez A.R.G.U.S, les lâches ne font pas long feu. Ce n'est pas forcément évident, mais pour Rosie, demander à être rassurée lui demande beaucoup de courage. Le courage de s'exprimer, mais aussi celui d'entendre une réponse qui risquerait éventuellement de ne pas lui plaire. Petit à petit, elle prend confiance en elle. Mais le chemin à parcourir reste encore long et il sera semé d’embûches, et toutes les visions du monde ne pourraient pas l'y préparer. Un peu embarrassée, elle se recroqueville sur elle-même en croisant les bras. Puis elle les décroise, en se rappelant de la fois où Amanda lui a dit que cela donnait l'impression qu'elle n'était qu'une gamine trouillarde, et pas une puissante sorcière. « Oh... Je... Merci. » La gentillesse est une qualité qui semble avoir perdu sa valeur, qui n'est plus très prisée dans le monde. Ce n'est pas la gentillesse qui permet de conquérir des pays, ni même d'accomplir des prouesses. C'est pourtant la qualité que Rosie tend à préférer chez les autres, car elle n'en n'a hélas pas beaucoup connu au cours de sa vie. Et Lucian ne le réalise peut-être pas suffisamment, mais il est le seul à l'avoir traité normalement et avec égard depuis sa sortie de l'hôpital, comme si savoir de quoi elle était capable ne l'avait jamais dérangé. « Tu ne devrais pas... Tu ne devrais pas faire semblant d'être quelqu'un d'autre, Lucian. Tant pis pour ceux qui ne sont pas capables de t'apprécier à ta juste valeur. » Rosie hausse les épaules. A.R.G.U.S ou non, à quoi bon jouer un rôle ? C'est blessant, plus pour soi que pour les autres. « Non, Amanda n'est pas là. » Du moins pas physiquement, mais cette femme est pire qu'un démon, où que Rosie soit, elle a l'impression d'être observée, l'impression que le moindre de ses faits et gestes est su de la directrice. Ce qui est stupide, même elle ne possède pas ce genre de pouvoir. N'est-ce pas ? « Quelque chose dont j'ai envie... ? » Le temps qu'elle réfléchisse, Lucian est déjà là, planté devant elle. Elle ne sait pas si elle rougit ou si elle pâlit, mais elle ouvre de grands yeux, surprise par cette soudaine proximité. « Je... » Son cœur loupe un battement avant de se mettre à cogner plus fort. À quoi joue-t-il, à quoi joue-t-elle, à quoi jouent-ils ? « Je... Je ne suis pas sûre de... Je ne sais pas si... » Elle se mélange les pinceaux, ses pensées n'ont plus aucun sens. Elle pose les mains à plat contre son torse en prenant une profonde inspiration. La première option, et de loin la plus raisonnable, serait de fabriquer un tout petit mensonge innocent. Par exemple, elle pourrait lui dire qu'elle a vraiment envie d'aller voir la Tour Eiffel, ou de se promener sur les quais de la Seine en pleine nuit. La seconde option... Elle risque des les précipiter sur une pente glissante en les faisant s'écarter du chemin initial, elle peut tout accélérer comme elle peut tout gâcher, c'est un pari risqué. Sauf que là, ce n'est pas avec quelque chose d'aussi futile que de l'argent qu'elle joue. « Je sais ce que je veux. » Mais le savoir et le vouloir, dans son cas, ça ne fait pas tout. En réalité, ça ne fait que la moitié du tout. Rosie hésite encore un peu avant de prendre son visage entre ses paumes. Peut-être que la pénombre de la ruelle rend les choses un peu plus simple. Ses yeux n'ont pas l'air si bleus et perçants, et elle ne se sent plus comme une enfant perdue. « Mais toi, est-ce que tu le veux aussi ? »

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MessageSujet: Re: real or not real ? (LUCIAN, stval)   real or not real ? (LUCIAN, stval) EmptyMar 27 Fév - 21:54


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Le problème, c'est que tu ne peux te permettre d'être toi-même dans les métiers que tu exerces. On n'attend pas d'un commandant qu'il soit lui-même, on n'attend qu'il soit le leader d'une équipe, qu'il mène ses hommes au front avec courage et détermination. Il ne doit pas montrer sa peur, il ne doit pas manifester ses doutes, il doit porter le monde sur ses épaules sans broncher. Tu t'es toujours efforcé de ne pas basculer vers le mode automatique, piège dans lequel bien trop sont tombés. Tu ne leur en veux pas, à la guerre, parfois, il est plus simple d'être robot qu'humain. C'est moins douloureux derrière d'épais murs autour de soi. Est-ce pour cette raison que c'est aussi compliqué pour toi avec Sasha ? Avec Rosalie ? Oui, évidemment. Voilà bien trop longtemps que tu vis plus pour les autres que pour toi-même. Mais ce soir, t'aimerais que ça change. Tu lui as conseillé de sauter en parachute, de se jeter dans le vide, mais tu en as vraisemblablement tout autant besoin qu'elle. Tu as aussi tes démons, tes mauvaises habitudes que tu dois laisser de côté pour avoir une chance d'avancer dans ta vie. Tu n'es plus à la guerre. Tu en traverses peut-être une autre, d'un tout autre genre, mais tu n'as plus à tuer pour survivre, sans savoir de quoi demain sera fait. Aujourd'hui, tu as le droit d'essayer. De recommencer. De construire. Qu'elle ne s'y méprenne pas, c'est tout aussi effrayant pour toi que ça l'est pour elle, mais la peur ne prend pas le dessus sur l'excitation. Ni sur ces sentiments étranges, probablement là depuis longtemps, mais que tu prends enfin la peine d'écouter. Tu ne les repousses pas, tu les invites à se manifester. Tu sais très bien ce que tu viens d'entreprendre, et où cela risque de vous mener. Mais maintenant que tu sais quel futur vous attend, pourquoi freiner l'attirance ? Elle vient de te demander d'être toi-même, non ? Alors c'est exactement ce que tu fais. Plus de questions. Plus de tourments. Simplement faire ce dont tu as envie, sans te soucier du reste. Au moins le temps de quelques heures. Cette nuit vous appartient, et elle n'est pas encore terminée. Peut-être que demain tout redeviendra normal, que vous allez reprendre votre mission comme deux bons agents professionnels, mais pour l'heure, il ne s'agit encore que de vous. Tu la vois perturbée, ses mains se posent sur ton torse, pour te repousser, ou pour reprendre pied ? Toi, t'es sûr de ce que tu veux. Tu veux essayer, pour être certain de ce que tu ressens. Et avoir l'impression d'être malgré tout, le maitre de ton destin. Vos deux visages se rapprochent de plus en plus, le tien est entre ses doigts. Encore et encore des questions. Vous ne vous en êtes pas encore assez posé ? C'est ce que vous faites depuis que Waller vous a envoyé en mission à Paris, en tête à tête, sachant pertinemment ce qu'il risquait de s'y passer. Et elle, elle n'a pas eu besoin d'une vision pour anticiper l'avenir qui vous unit. Alors stop les interrogations. Stop. « Il y a eu bien assez de questions pour ce soir. » Et tu vas y mettre un terme, maintenant, tout de suite. Tu franchis les derniers centimètres qui vous séparent, et pose tes lèvres sur les siennes. Oui, bien sûr que tu le veux, tu n'aurais pas initié ce rapprochement si tu n'étais pas sûr de toi. Tu n'as peut-être même jamais été aussi sûr de toute ta vie. Tu saisis ses hanches avec délicatesse, pour coller un peu plus ton corps contre le sien, tout en initiant un baiser doux, mais affirmé. Pour lui prouver que c'est exactement ce que tu veux. Vous aurez tout le temps de vous questionner demain. Là, la seule chose à laquelle t'es capable de penser, c'est ton désir de l'embrasser, et cette facilité que tu as eu d'y céder. Tu ignores comment elle va réagir, elle qui t'a confié un peu plus tôt que tu serais sa première fois. Mais t'es pas capable de t'arrêter, pas tant qu'elle ne t'aura pas repoussé.
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