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 The Unforgiven [Pv Bruce W.]

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MessageSujet: The Unforgiven [Pv Bruce W.]   The Unforgiven [Pv Bruce W.] EmptySam 28 Avr - 0:58


Bruce Wayne & Damian Wayne
father & son




And I'm back with a madness
I'm a champion of the people who don't believe in champions
I'm just young enough to still believe, still believe
But young enough not to know what to believe in
If I can live through this
I can do anything
Champion, champion


« Sa volonté faiblit de jour en jour. » « J'ai fait selon ton ordre, père. Je t'avais prévenu qu'il ne fallait pas le lui dire. » « Il aurait fini par l'apprendre tôt ou tard. Le retour d'entre les morts du Chevalier Noir et la recomposition de la Ligue de Justice a déjà fait le tour des médias du monde. Leur contre-attaque contre le Syndicat est imminente. Si tu n'avais pas décidé de le livrer à son père, Damian n'en serait pas là aujourd'hui. Il ne serait pas aussi faible et prompt à l'instabilité psychologique dans laquelle tu l'as placé. Il tente de sauver les apparences mais le doute ronge son âme depuis qu'il sait. » « Si tu n'étais pas devenu si menaçant sur sa vie, je n'aurais pas eu à le faire. » Depuis les hauteurs de la forteresse centrale de la Ligue des Assassins, la Tête du Démon et sa fille scrutaient leur héritier incertain, qui terminait de fendre l'air de sa lame contre les meilleurs guerriers de l'organisation pour son entraînement matinal. « J'ai d'autres affaires plus importantes à gérer que de m'occuper de ton fils, Talia. Tu m'avais promis de le remodeler comme à ses premières années. Cela n'aura duré que quelques mois et le voilà déjà fragilisé par cette nouvelle. Fais en sorte que Batman ne le trouve pas, et règle ce problème, ou c'est moi qui le réglerai. »

But I still wake up, I still see your ghost
Oh, Lord, I'm still not sure what I stand for

Well, some nights I wish that this all would end
'Cause I could use some friends for a change.
And some nights I'm scared you'll forget me again
Some nights I always win, I always win

* * * * * * * * *



Trois porte-flingues de Falcone passèrent dans la mire de mes jumelles nocturnes. Je les suivis jusqu'à ce qu'ils rentrent dans le tripot. « Tt. Tt. » Perché sur la gargouille au coin du toit de l'immeuble qui faisait face à ladite entrée, gardée par deux molosses, je m'impatientais. Ma cible ne se montrait pas. Cela faisait bien une heure que j'étais ici à scruter les allées et venues, dans l'attente de voir apparaître ce trafiquant de fourrure et d'animaux rares qui, aux dernières nouvelles, aurait capturé vivant un... Bat-dragon. Goliath. Vrai ou pas, ce tortionnaire d'animaux était déjà mort. Il ne le savait juste pas encore. Parfois, ma concentration baissait, polluée par quelques flash et souvenirs de ces derniers mois. Le poignard perçant mon torse et le regard si près de ma mère, droit dans le mien, était clairement celui qui revenait me hanter le plus régulièrement. Et le plus violemment.



Trois semaines étaient passées depuis ce jour où mère m'avait presque tué. Et où je m'étais retrouvé dans la Batcave. Ca faisait mal. Très mal. Tous ces mois où j'avais été son fils adoré, tant que j'obéissais, dépassais leurs espérances. Au premier signe de doute, sa froideur était revenue au grand galop. Jamais elle n'avait été jusqu'au bout durant nos duels. Le fait qu'elle m'ait rejeté avec autant de cruauté et d'indifférence m'avait littéralement brisé le coeur, même si je refusais de l'accepter. Deux semaines que j'avais ainsi fui la Batcave à son tour, et que j'avais acheté mon propre appartement avec l'argent de père. Deux semaines que je patrouillais la nuit en tenue de samouraï de la Ligue, agrémentée d'une cape et d'un masque noir. Deux influences mélangées. J'avais décidé que plus une seule ne prendrait le pas sur l'autre. Qu'aucun de mes deux géniteurs ne méritait plus le nom de parent après ce qu'ils m'avaient fait. Ou pas fait. L'absence d'acte était parfois plus blessante que son contraire.

Deux semaines que j'étais revenu à Gotham, et pas un seul signe, même pas l'ombre d'un. Seul Alfred était venu. Seul lui se souciait de savoir ce qui m'était arrivé. Ce n'était pas faute d'essayer d'attirer son attention en patrouillant les rues chaque nuit. Sans le chercher directement. Il pouvait courir. J'avais bien trop de fierté. J'attendais qu'il vienne sans me l'avouer. Juste que, parfois, je peinais encore à croire qu'il était réellement vivant. Et qu'il avait continué sa vie sans moi même après le Syndicat vaincu. Même pas foutu de me tenir au courant de ses plans, moi, son propre fils. Où était-il, qu'avait-il fait, dans quel but ? De tous, j'étais le premier à qui il aurait dû faire savoir qu'il comptait se faire passer pour mort !
Mais j'allais bientôt avoir le règlement de compte que j'espérais, visiblement, au bruissement extrêmement léger que je perçus dans mon dos. « Va-t-en. C'est moi qui les ai vus en premier, c'est ma cible, c'est mon toit, tu vas tout gâcher. Ce ne sont pas les crimes qui manquent ce soir, va donc patrouiller ailleurs avec tes petits pantins en collants, et laisse les vrais justiciers travailler, Batman, » lançai-je sans me retourner, cynique. Cette ville ne serait pas aussi gangrenée par le crime et la corruption si c'était moi qui en avait le contrôle et la garde. Je gardai les yeux rivés sur la rue en bas. A présent qu'il était là, je ne voulais pas le voir. Il en avait mis du temps. Trop. Bien trop. Sa seule présence me hérissait le poil de rancoeur et de colère, à peu près autant que je ressentais l'envie de courir dans ses bras. Mais je trancherais encore bien des mains et des têtes avant de ne serait-ce qu'envisager de laisser libre cours à cette envie enfouie et muselée tout au fond de moi. Sous des couches d'envies de lui lancer mon sabre dans la tête.

Behind the door, should I open it for you ?
Sick and tired, I stand alone
Could you be there
'Cause I'm the one who waits for you
Or are you unforgiven too ?


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MessageSujet: Re: The Unforgiven [Pv Bruce W.]   The Unforgiven [Pv Bruce W.] EmptySam 12 Mai - 12:41


Bruce Wayne & Damian Wayne
father & son



Les derniers mois s’étaient avérés difficile pour le père improvisé qu’il était. Bruce Wayne n’avait jamais songé devenir père. Si on lui avait demandé, il aurait clairement dit ne pas s’en sentir capable. Pourtant, par la force des choses, il en était devenu un. D’abord, il y avait eut Dick. Il voulait simplement aider le jeune orphelin, et puis, il s’était habitué à sa présence, laissé convaincre par Alfred qui voulait par tous les moyens offrir à Bruce et à Dick un semblant de vie normale. Richard avait été un fils pour Bruce, et Bruce avait été un père pour lui, même si le même sang ne coulaient pas leur veine. Les choses avaient été plus compliquées avec Jason, il était fougueux, habitué à la rue, habitué à la loi du plus fort. Bruce avait dû se battre avec lui maintes et maintes fois, mais Jason était son fils, un enfant compliqué, mais le sien. Parce qu’il l’avait adopté officiellement. Parce qu’il avait enfin accepté ce rôle de père. Et le Joker avait prit la vie de Jason, détruit la famille que Bruce s’était construit. Après cela, Bruce n’avait plus jamais été le même. Tim avait tenté de l’aider, et d’une certaine manière, avait réussit à le retaper. Mais Bruce n’avait pas été un père pour Tim, c’était plutôt l’inverse en vérité. Quand Talia était apparue avec Damian, le laissant littéralement dans les bras de son père, un garçon qui avait été forgé tel une arme, fatale et létale, Bruce avait voulu à tout prix se battre contre ce que la ligue avait fait à sa chair. Damian était son fils. Et même s’il ne l’avait vu grandir, n’avait changé ses couches, ne lui avait donné le biberons, il l’aimait déjà, dès qu’il l’avait vu. Ce garçon a qui on avait arraché l’enfance lui ressemblait trop. Il ressemblait au garçon qu’il était devenu après le décès brutal de ses parents. Il devait sauver Damian de lui-même. Et il pensait y être parvenu quand le syndicat était arrivé.

Tout avait alors basculé. Le retour de Jason avait amorcé l’étincelle, le désastre à venir. Parce que Jason restait malgré tout le plus grand échec de Bruce. Il n’avait réussit à le sauver. Il était arrivé trop tard. Et le destin semblait se répéter. Quand il s’échappa, il arriva trop tard pour sauver Damian de sa propre mère. Il assista impuissant à la perdition de son fils, une nouvelle fois. Il savait où il était, enfin, la localisation exacte lui échappait car la ligue prenait soin de brouiller les pistes et d’envoyer Batman sur de fausses pistes, de le balader, pendant que Talia renforçait son emprise sur son fils. Alfred et Batman passèrent des semaines à le chercher, à tenter des tractations avec la ligue pour faire revenir Damian, en vain. Au fond, Bruce savait que Damian reviendrait, quand il aurait compris le jeu de sa mère. Il n’en doutait point parce qu’il savait que le jeune garçon avait ouvert les yeux sur qui était sa mère. Il devait attendre, mais l’attente était insupportable. Finalement, Damian revint à la maison, blessé. Bruce attendit patiemment, à son chevet, qu’il revienne à lui. Le jeune homme ne se réveilla que lorsque Bruce était sorti, que Batman avait dû remplir une mission. A son retour, le manoir était à nouveau vide. Bruce senti le doute l’assaillir, le découragement le remplir. A quoi bon si Damian ne voulait pas de lui comme père ? S’il finissait, comme Tim ou Kate a chercher un meilleur père ailleurs ? Batman surveilla son fils de loin, n’osant s’en approcher, lui laissant l’espace dont il semblait avoir besoin, ne sachant plus comment s’y prendre. Il avait l’impression d’avoir perdu à nouveau Damian. S’il l’avait jamais gagné. Damian n’aurait fugué en premier lieu s’il s’était senti chez lui.

C’était cette discution avec Alfred qui l’avait poussé cette nuit là à agir. Bruce se sentait trop peu sûr de lui pour s’approcher de son fils et avoir une discution frontale, mais Batman lui pouvait le faire, Batman n’avait pas peur de se prendre des coups. Il y était préparé. Et puis, la complicité entre eux était d’abord arrivée sur le terrain. Au fond, sans les masques, ils parlaient peu. Tous les deux partageaient ce même besoin de s’exprimer par les gestes, par l’action plutôt que de longs discours. Damian lui avait tiré la gueule pendant des semaines au début parce que Bruce refusait de le laisser patrouiller avec lui, pas parce qu’il pensait qu’il risquait quoi que ce soit dehors, mais plutôt qu’il craignait pour la vie des criminels de Gotham. Cela lui arracha un sourire, ce souvenir, de leur première dispute, de la première fois où Damian avait enfilé le costume de Robin, un costume qu’il avait revisité. On aurait dit une armure plus qu’un costume de super héros. D’ailleurs, en parlant de costume, celui qu’il portait ce soir semblait revisité à nouveau. Il y avait les couleurs de Robin, noyées quelque part dans le noir, mais Batman reconnaissait aussi et surtout beaucoup de pièces du costume des ninja de la ligue. Il n’aimait pas cela.

Non seulement il estimait Damian trop jeune pour avoir son propre appartement, mais de surcroit, il n’aimait pas que Damian porte les couleurs de la ligue. Après tout ce qu’il avait vécu, comment pouvait-il encore croire en la ligue, en sa mère ? Bruce ne pouvait comprendre, il n’avait vécu l’enfance de son fils, et ne la souhaitait pour personne. Il éprouvait de la colère envers Talia. Il l’avait aimé, sincèrement, parce qu’il avait vu en elle autre chose qu’une tueuse froide, il la savait capable de mieux que cela. Pourquoi avait-elle infligé cela à leur fils ? A sa propre chair ? Il secoua la tête, réprimant la colère, la renvoyant dans les ténèbres. Il était là pour Damian, non pour Talia. Il se laissa tomber sur le toit, doucement mais de telle manière à ce que Damian l’entende. Ce dernier l’accueilli avec froideur. Bruce s’y attendait. Si Damian avait voulu se jeter dans ses bras, il aurait au moins attendu qu’il revienne de sa mission avant de partir du manoir en vidant l’un des comptes de Bruce. « Damian. » fit-il simplement, contrevenant à toutes les règles du secret. Parce que seul son prénom comptait. Parce qu’il devait lui rappeler qu’il était son fils. Avant d’être Robin, avant d’être l’héritier de la ligue des assassins. « Je suis content de te revoir. » ajouta-t-il. Plus tard, il lui ferait ses objections sur sa tenue, sur son silence, sur cet appartement, sur le véritable zoo qu’il montait dans la cave et la nécessité que ces animaux puissent voir la lumière du jour de temps en temps, et qu’ils pouvaient leur aménager un endroit spécialement pour eux. Plus tard. Pour le moment, il voulait simplement d’un instant père fils.




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MessageSujet: Re: The Unforgiven [Pv Bruce W.]   The Unforgiven [Pv Bruce W.] EmptyLun 28 Mai - 15:32


Bruce Wayne & Damian Wayne
father & son



Un bruissement de cape. A peine perceptible. Il n'en fallait pas plus à Damian pour savoir qu'il était là, et ne pas réagir en conséquence, pour mieux l'ignorer, lui signifier qu'il se fichait de son arrivée. Pire, lui dire de s'en aller, qu'il allait tout gâcher. « Damian. » A l'entente de son prénom, le garçon se crispa, serrant les poings et les dents, rentrant les épaules. Un grognement à peine perceptible racla sa gorge. La seule voix de son père l'énervait. Parce qu'il lui avait manqué, parce qu'il l'aimait mais qu'il le haïssait tout à la fois pour tout ce qu'il lui avait fait endurer en disparaissant du jour au lendemain. Soit disant "mort". Pas un mot, pas un indice, rien pour lui permettre d'espérer qu'il ne le soit pas, rien pour lui permettre de le retrouver. Son "piège" tendu au Syndicat, il l'avait fait seul, sans accorder sa confiance à son propre fils, ni même aux autres Robin. Comment pouvait-il. N'avaient-ils pas formé une bonne équipe lorsqu'il patrouillait avec lui avant tout ça ? Damian avait adoré cela, malgré son sale caractère et le fait qu'il s'en plaignait tout le temps pour la forme, et aujourd'hui, il s'en voulait d'avoir osé apprécier ces moments. Il avait baissé sa garde, et Batman lui avait brisé ce coeur qu'il commençait alors à peine à retrouver auprès de lui. Alors, quand papa faillissait à sa mission, que faisait tout enfant qui se respectait ?
Il allait voir maman. Et pour ça aussi, Damian, aujourd'hui, se détestait. Il se détestait d'y avoir cru, d'avoir cru que sa mère saurait l'apprécier à sa juste valeur mieux que son père. Qu'il aurait une meilleure place, celle qui lui était destinée, celle du fils unique, prodige, héritier. Une place, aussi, dans le coeur de sa mère. Deux fois, il avait secrètement cherché cet amour chez ses deux parents, et par deux fois, il avait été rejeté, bafoué, ignoré, poignardé. La première, moralement, la seconde, physiquement. Trahi, voilà comment se sentait le jeune guerrier. Voilà pourquoi, désormais, il ne voulait plus recevoir d'ordre ni d'influence de la part d'aucun d'eux, ni de quiconque. Il allait tracer sa propre voix et tant pis pour ceux qui lui barreraient la route.

« Je suis content de te revoir. » « Grr. Pathétique, » maugréa Damian, hargneux. Il ne se retourna pas, bien que l'envie de lui envoyer un coup de pied retourné le démangeait. Même s'il le bloquerait sans mal, le seul geste aurait pour lui de le défouler peut-être un peu. Mais Damian venait de percevoir du mouvement dans la ruelle. Une raison d'agir, un défouloir plus propice, et un prétexte pour fuir ce qui lui servait de père. « Laisse-moi tranquille. Va faire tes petits plans secrets tout seul, c'est ce que tu fais de mieux, et laisse-moi faire les miens, » lâcha-t-il à son père en tournant seulement son visage de côté le temps d'une seconde où ses dents serrées par la colère à peine contenue se voyaient parfaitement dans la nuit, tout comme son regard blanchi par son masque aux contours noirs.

Ambiance:
Alright
We are scanning the scene in the city tonight
We are looking for you to start up a fight
There is an evil feeling in our brains
But it is nothing new you know it drives us insane

Puis il bondit dans le vide, et plana avec sa cape droit sur les deux videurs à l'entrée du tripot mal famé, alors que sa cible venait de passer la porte. Coup de pied en grand écart, il les assomma avec la violence de ses talons et atterrit accroupi... Pour mieux rebondir et fracasser la porte d'un grand coup de pied juste avant qu'elle ne se referme. Roulade à l'intérieur, puis il se releva et pointa toute l'assemblée de malfrats pris par surprise avec la pointe scintillante de son katana. « LA FETE EST FINIE POURRITURES ! RENDEZ-MOI MON DRAGON ET LIBEREZ CES ANIMAUX OU JE TRANCHE VOS INDIGNES TETES UNE A UNE ET LES DONNE EN PATURE A KILLER CROC ! » déclara-t-il d'une voix forte et autoritaire. Il y eut une seconde de pause, le temps que tous réalisent qu'il s'agissait bel et bien d'un gamin déguisé en ninja qui venait de débarquer, et non Batman ou Robin. Enfin, quelque part, c'était bien Robin, il n'avait juste plus le bon uniforme. Ni le bon code moral.
Evidemment, la seule réaction qu'il obtint, fut qu'ils dégainèrent tous leurs flingues pour le canarder. Mais, sourire en coin narquois, il fut plus vif et s'y était bien sûr attendu. Le défouloir pouvait commencer. Il jeta plusieurs shurikens sur les lumières pour les exploser, plongeant la pièce dans le noir, et disparut tel une ombre dans ce dernier. Il rejeta les balles perdues avec son katana, passant derrière le comptoir, les tables de jeu, bondissant partout, tranchant mollets, dos et mains avec sa lame dans une effusion de sang implacable. Mais sans tuer. Il voulait récupérer Goliath, et ne pas être bloqué par son père qu'il savait non loin désormais. Et pour cause. Il perçut dans le chaos une ombre furtive. D'un côté, il ressentit une certaine joie de savoir que son père ne le lâchait pas, et s'obstinait à le suivre ce soir. Mais de l'autre, sa présence le gênait, l'obligeait à ne pas tuer.  Au fond, il n'en était plus capable depuis qu'il le savait vivant et revenu, mais il s'obstinait à vouloir se croire toujours aussi impitoyable et meurtrier. Par sentiment de faillir à sa mère, même si elle l'avait rejeté. Son éducation était implantée en lui, et s'en défaire était impossible.

« Toi ! Parle ! Où est le dragon ! » ordonna Damian en saisissant le chef du lieu, le mettant à moitié K.O. à grand renfort de coups de poings bien placés pour mieux l'étaler sur la table de jeu la plus proche. « Tu l'auras voulu ! » ragea le garçon lorsque l'homme se contenta de lui cracher sur le visage, crachat qu'il esquiva d'un mouvement de tête. Il planta un shuriken dans sa manche pour le fixer sur la table, puis tira son bras sur le côté avec force. Il brandit alors son katana, prêt à lui trancher la main pour avoir osé voler des animaux, les exploiter, les maltraiter. Ce que Damian exécrait au plus profond de lui, et ce qui pouvait le rendre fou de colère et de haine, bien plus que beaucoup de choses. Parce que lui-même avait été l'exterminateur de la race de bat-dragons durant l'Année du Sang. Parce que Goliath était le dernier de son espèce par sa faute. Et que depuis ce jour, il s'était juré de ne plus faire de mal à un seul animal, de les protéger de la cruauté humaine. Un transfert de bien des massacres qu'il avait commis, pas seulement sur des animaux. Une culpabilité qui le rongeait mais qu'il n'avait d'autre choix que d'assumer, que de taire derrière son insolence et son indifférence. Comme on lui avait appris à le faire. Alors, il allait trancher la main de cet homme, parce que Batman refusait qu'on tue. Mais il ne pouvait pas faire mieux. Parce que le tuer, c'était précisément ce qui le démangeait au plus haut point en cet instant. Mais peut-être que trancher des bras ou des jambes n'était pas plus autorisé dans le code du Chevalier Noir. Quelle importance. Damian n'était pas là pour lui obéir. Il était l'héritier de deux enseignements opposés. Alors, s'il n'allait pas tuer ce soir, il allait néanmoins récolter le prix de chair et de sang que tout crime odieux exigeait selon les lois des Assassins. Et peut-être même qu'il enverrait son bras à Falcone par colis postal, pour l'intimider et lui annoncer la couleur. Si personne ne l'empêchait d'abattre son katana tel le bras armé d'une justice expéditive et sanguinaire.

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MessageSujet: Re: The Unforgiven [Pv Bruce W.]   The Unforgiven [Pv Bruce W.] EmptyMer 27 Juin - 20:09


Bruce Wayne & Damian Wayne
father & son



Les derniers mois s’étaient avérés difficile pour le père improvisé qu’il était. Bruce WLe gamin n’était qu’une boule de nerf. Bruce en reconnaissait les signes même dans la quasi obscurité de ce toit humide où ils se trouvaient. S’il ne voyait pas les traits de son fils, Bruce les devinait aisément, fermés, crispés, comme l’était ses épaules, ses poings, l’intonation de sa voix, sa manière de se tenir, comme s’il essayait de contenir toute la violence en lui. Bruce avait envie de tendre le bras et de poser sa main sur l’épaule de son fils mais il était quasi certain que ce dernier s’emparerait de son bras et tenterait de lui briser le poignet. Le moindre geste d’affection serait interprété comme une attaque, rejeté aussitôt. Un geste pourtant attendu, espéré. Bruce commençait à le comprendre. Comment fonctionnait Damian. Il lui rappelait lui à son âge, il lui rappelait Jason, il lui rappelait sa propre colère quand il était enfant. Il aurait voulu pouvoir l’en défaire, l’en soulagé, pouvoir l’en préserver et enrageait de ne pouvoir rien faire d’autre que lui tendre la main. Peut-être qu’il devait imposer cette main sur son épaule et se ficher d’un poignet brisé, après tout, il en avait vu d’autre, se ficher du rejet de son fils, après tout, la famille c’était compliqué. Mais Damian ne s’attarda guère, l’envoyant paître en jetant son dévolu sur l’obscurité de la nuit et ceux qui s’y déployaient pour leurs activités criminelles.

Ce qu’il avait vu, ce visage crispé, cette colère tenace, Bruce ne voulait l’oublier. Ne devait l’oublier. Il plongea dans la nuit à la suite de son fils. Damian laissait sa rage s’exprimer sur les criminels et cette nuit comme les précédentes, Bruce craignait qu’il ne sache s’arrêter, craignait pour les criminels plus que pour son fils à dire vrai. Damian avait été élevé par la ligue des assassins et en tant que tel, il était une arme affutée que sa mère et son grand père avait éduqué pour n’être qu’une arme mortelle, fatale. Bruce savait aussi qu’il avait changé, ces derniers temps, qu’il avait commencé à suivre sa voie, qu’il avait cessé de tuer les criminels qu’il affrontait, mais ce soir, il y avait tant de colère en lui… Batman restait dans l’ombre, veillant sur son fils de loin. Il savait que ce dernier n’avait besoin de son aide aussi le laissa-t-il s’occuper de ceux qui avaient prit son… dragon ? Avait-il bien entendu ? Bruce connaissant l’affection de son fils pour les animaux abandonnés et maltraités se demanda ce qui allait rejoindre le zoo de la batcave. Il n’avait jamais rien dit à ce sujet, d’une part parce que c’était Alfred qui s’en occupait, d’autre part parce qu’il préférait ce passe temps à celui de massacrer les criminels de Gotham. Et puis, Damian s’occupait vraiment de ces animaux.

Sous ses yeux, le chevalier noir avait observer son ninja de fils virevolter dans l’obscurité et abattre ses ennemis sans toutefois les tuer ni les mutiler, enfin, jusqu’à ce qu’il s’obstine sur l’un d’entre eux. Bruce senti que Damian allait déraper, tailler cet homme si personne ne l’empêchait, en pièces détachées, littéralement. « Robin, non ! » fit le Batman en apparaissant dans la semi-obscurité. Le chevalier noir était prêt à en venir aux mains pour l’empêcher de découper cet homme. Il connaissait parfaitement la notion de justice de la ligue des assassins. « Couper une main à un voleur n’est pas la justice telle qu’elle nous l'appliquons. Tu n’es pas un membre de la ligue des assassins. Alors arrête ça. » Bruce l’avait appelé Robin pour lui rappeler qui il était, qui il avait choisi de devenir. Ce costume avait un sens, le porter en avait un. Le fait qu’il soit vêtu comme un ninja ce soir en avait un autre. Bruce sentait ce qu’il se passait chez son fils. Il était revenu à Gotham mais il agissait selon le code de la ligue des assassins ou presque. Qu’aurait-il fait si Bruce n’avait été dans son dos ? Par ce nous, il soulignait que Damian restait son fils, qu'il restait Robin, qu'il faisait parti de la bat-family, qu'il était son héritier autant que son fils, qu'il voulait qu'il le soit, qu'il lui demandait de l'être, encore une fois, de redevenir Robin. « Je t’ai appris à faire parler les suspects sans user de telles extrémités. » Autrement dit, je t’ai connu plus subtil mon fils. Bruce savait Damian intelligent, beaucoup plus intelligent que ses agissements le laissait entendre. Il se laissait beaucoup trop dominer par ses sentiments, mais comment lui en vouloir, il était encore jeune, et sa mère l’avait poignardé il n’y pas si longtemps quand son père avait été déclaré mort. Bruce savait que Damian essayait juste de reprendre sa vie en main, mais il veillerait toujours à lui éviter de tomber, de se tromper de chemin.




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