burning sea (HAL)

Burning sea
Mera& Hal

Oa, Secteur 0  Détonations des bombes : h-72.


Je venais de finir mon repas, alors que je commençais à m’envoler, je voyais au loin poser sur une petite terrasse un ami que je n’avais pas revue depuis quelques semaines. C’était mon ancien instructeur, et ami Kilowog. Sans perdre un instant, je me dirigeais vers lui, me posais. Il était tout seul, assis, mais ma venue le fit se remettre sur ses jambes. Il s’approchait de moi, m’attrapait dans ses bras et me soulevait. Je n’étais pas encore habitué à ce genre d’accommodation, mais bon, venant de lui, cela ne me dérangeait pas plus que ça. Cela faisait des années que je le connaissais et je n’y échappais pas. Une fois reposer au sol avec un petit mal de côte. Parce que le bourru ne contrôlait pas sa force. J’entamais la discutions avec lui. « ça fait un petit moment que je t’ai pas vu sur Oa, des problèmes dans le secteur 674 ? » « Pas de gros problème, juste une invasion de petites créatures. Ils ont tenté d’envahir une autre planète pacifique. Mais bon, rien que Kilowog ne sait faire. » Disait-il avec une tape sur le torse. Je reconnaissais bien là mon ami. Ayant quelques petits doutes sur les récentes affaires, je faisais d’un signe de tête comprendre au Bolovaxien de se mettre à l’abri des regards. Ce que j’allais dire pourrait être proche de la trahison. Mais je faisais confiance à Kilowog de ma vie. Je savais qu’il n’allait pas me trahir et lui de même. Avec les combats et les années, une relation de confiance et de respect presque incassable s’était formé entre nous. « Dis-moi, tu n’as pas l’impression que quelque chose se trame ? Que c’était comme-ci que quelques choses n’allait pas rond, mais que tout le monde y comprit les gardiens font l’autruche ? » Perplexe, mon ami me répondait «  Hum, pas à ma mémoire. Je sais juste que l’accès aux gardiens est encore plus compliqué qu’avant, et qu’ils sont très très souvent occupés. Mais rien de plus. Je peux essayer d’enquêter si tu veux ? Tu penses vraiment qu’il y aurait une nouvelle crise en approche ? » « Je sais pas, j’ai comme le pré sentiment qu’il y a une ambiance d’avant-guerre. Si tu décides d’enquêter, fais attention à toi, tu sais comment me contacter si jamais. En tout cas, ça fait plaisir de te voir sain et sauf » disais-je avec une petite claque sur l’épaule. Avec un geste, je le saluais et je prenais la direction de la terre. Cela faisait une petite semaine que je n’avais pas eu le temps de rentrer. Il était temps.

Villa de Carol, Secteur 2814 h-9


Je voulais la surprendre, c’était pourquoi je m’étais levé tôt pour aller chercher quelques pains au chocolat. Le trajet fut vite fait, et je me mettais à tenter de faire un déjeuner plutôt convenable. C’était l’une des premières fois que je tentais ce genre de chose, mais bon. Nous avions discuté sur la relation, et la conclusion était de vivre au jour le jour. J’en profitais donc pour tenter de nouvelles choses. Alors que je préparais le petit déjeuner, je faisais attention à ce que je ne la réveillais pas . La surprise aurait été gâchée. Après une dizaine ou vingtaine de minutes à me battre avec le petit repas, j’avais enfin réussi à faire quelque chose d’acceptable. Enfin, je l’espérais de tout cœur. Avant de lui amener, j’en profitais pour remettre quelques graines pour les deux cacatoès. A force de me voir, ils finiront peut-être un jour par arrêter de me détester. Ou du moins d’arrêter de le laisser paraître. Je prenais le plateau et me dirigeais dans la chambre. Je le posais sur le chevet avant de la réveiller avec un petit baiser. Une fois la jolie demoiselle sortit du pays des rêves, j’attendais qu’elle se mette en position assise pour lui poser le plateau sur ses jambes. « Mais qui êtes-vous ? Où est passé Hal Jordan ? » disait-elle avec un jeu d’acteur aussi mauvais que le mien. Comme réponse, je faisais le tour du lit avant de m’y jeter dessus. Un peu de jus d’orange débarda et éclaboussait sur le plateau. Je voyais sur son visage un regard dépité, je lui rendais donc un sourire comme quoi j’étais fier de ma bêtise. Le reste de la matinée se passait à merveille. Jusqu’à ce que je devais la laisser pour aller prendre un tour de garde à la tour de la Ligue. Je l’embrassais une dernière fois avant de m’envoler pour la lune.



Tour de la Ligue, Secteur 2814, H-1


J’étais allongé sur le canapé, à regarder la télévision en attendant une possible alerte, le programme qui passait était loin d’être intéressant, mais ça occupait mon temps ici. Sérieusement, qui voudrait des conseils sur ‘comment bien tailler vos arbres’. Personne, qu’on les laisses tranquilles et puis basta. Pendant qu’il y avait des menaces tous les jours, une partie de la population préférée se terrer la tête la dedans plutôt que de voir ce qu’il se passait. Mais bon, c’était une échappatoire pour certaine personne ayant vécu l’enfer pendant le règne du syndicat. Quelque part, je pouvais les comprendre. Puis, une alarme sonnait, je me dirigeais sur le pont en vitesse, enregistrais les informations importantes sur la bague avant de filer à la destination. Santa Barbara.




En quelques instants, j’y arrivais. Je me posais. L’information venait d’Arthur. Il signalait qu’un terroriste voudrait faire des tsunamis à l’aide de bombes. Ravageant la côte. Je m’approchais du bord de plage et constatais que la marée était très, très basse. Puis, une silhouette s’approchait de moi. Rousse, une armure d’écailles vertes et une couronne, c’était Mera, la femme d’Arthur et la reine d’Atlantis. Je ne savais pas grand-chose sur celle-ci ce n’était qu’il ne fallait pas l’énerver. Parole d’Aquaman. Une fois proche, la reine prenait la parole. J’hochais la tête lorsqu’elle disait mon nom. « Non, Arthur nous l’a dit dans l’appel. Mais sa parole n’a pas la même valeur avec nous qu’avec les citoyens. Nous, nous le savons parce que nous avons confiance en Arthur, eux, c’est pas la même histoire. Encore plus avec Luthor au pouvoir. Il faut à tout prix empêcher ça. » Je la laissais finir. « Bien, et si je faisais une digue géante, et qu’avec vos pouvoirs vous tentez de créer un courant pour faire ricocher la vague. Si nous arrivons à couper le gros de la vague, on pourra toujours empêcher le reste plus facilement. Vous connaissez les eaux et leurs courants par cœur, vous pensez que c’est possible ? »

Burning sea
Mera& Hal

Mon idée de faire une digue était la première idée qui m’était venu en tête, et dieu seul sait que je ne cherchais pas plus loin, c’était elle qui arrivait en premier, c’était donc elle que j’allais appliquer, ou du moins que je comptais appliquer. Je l’avais déjà fait auparavant, je pouvais toujours le refaire. Avec toute ma concentration, tout était réalisable. Chose que j’avais réussi à me prouver par le passé. Si j’avais l’envie et la détermination, rien ne m’arrêtais. Donc si je me mettais en tête l’idée de sauver cette côte, j’allais le faire coûte que coûte. Je regardais la plage trop ensablé à mon goût, manquant cruellement d’eau s’assécher, signe avant couvreur que le tsunami allait montrer le bout de son nez. Je détournais mon regard toujours sur l’horizon quand l’Atlante reprenait la parole. Elle avait raison, Luthor n’hésiterait pas une seule seconde à tout mettre sur le dos d’Atlantis en cas de catastrophe. Surtout avec ce qui s’était passé à Metropolis, c’était du pain béni pour le président chauve. Le cadeau tout emballé pour qu’il lance une guerre contre les Atlantes et qu’il réussisse à faire passer Arthur comme une ennemie. C’était une autre raison pour laquelle ce sauvetage ne devait pas échouer, les aspects diplomatique étaient beaucoup trop gros pour se permettre la bavure.  Lorsque Mera mentionnait le faite que si un pays déclarait la guerre à Atlantis, les tsunamis n’étaient rien en comparaison à leur force de frappe. Mes traits de visage se refermait un peu, et avec un ton un peu sévère que plus tôt. « Est-ce une menace ? Bien que sous-estimer Atlantis serait une erreur, sous-estimer les peuples de la surface en serait une bien plus grande. » Même si je doutais sur son intention de profaner une menace à ce moment, je préférais être clair. Même si Atlantis possédait des technologies sur certain point supérieur, il ne faisait aucun doute qu’en terme de personnel, la surface était bien supérieur à Atlantis. Entre le nombre de soldats et surtout le nombre de héros qui pourrait se rallier à la cause, le débat était pour le moins vite vu.


Je laissais ces pensées s’envoler pour écouter ce que Mera me proposait. Tout donner, c’était ma vision des choses. Je lâchais un petit sourire et sur un ton bien plus décontracté, je disais. « Vous avez de la chance, tout donner, c’est mon crédo. ». La rousse proposait l’idée d’utiliser un bouclier de protection pour le mettre à Santa Barbara. Ce n’était pas une mauvaise idée si jamais tout ne ce passait pas comme prévu. Mais est-ce qu’on aurait le temps d’en avoir un à disposition dans les temps ? J’étais très perplexe. « Ça pourrait être une bonne idée, en cas de problème le dôme pourrait prendre le relai, mais est-ce que vous en avez un ici ? Je pense pas que ce soit super rapide à amener , et que le temps de l’installer, la vague sera déjà là. Si vous jugez que vos hommes en auront le temps, je n’y vois pas d’inconvénients. » Cette situation était tous sauf simple, et il fallait agir vite, beaucoup de vie étaient en jeu. Le plan de Mera me semblait plus que possible, l’idée de creuser des tranchées pour endiguer l’eau était pas mauvais, surtout qu’avec l’anneau, j’avais la possibilité de le faire en quelques secondes, et les chances pour la ville montaient considérablement. « C’est tout à fait possible, ça permettrais effectivement de temporiser un peu le tsunami et l’affaiblir au maximum. » Une idée farfelu venait d’entrer dans mon esprit, l’idée était de faire en complément de la digue et des tranchées un ventilateur géant pour affaiblir la houle, et tenter de réduire son emprise sur la vague. J’avais aussi penser à faire une hélice dans l’eau, mais cela gênerais probablement plus Mera qu’autre chose. Le briefing terminé, je regardais une dernière fois Mera qui me demandait si j’étais prêt. J’hôchais de la tête avant de mettre ma main devant moi et m’envoler. Avant de tout donner, je demandais par la pensée le statue de ma bague, ce à quoi elle me répondait qu’elle était à pleine capacité. Bien, tout était prêt pour en découdre et recevoir comme il se devait la fameuse vague en approche.